1 Problème Exploration

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Séminaires relatifs aux problèmes d’exploration des hydrocarbures

SEMINAIRES RELATIVES AUX PROBLEMES L'EXPLORATION


PETROLIERE;

Intitulé du Master : Géologie pétrolière


Unité d’Enseignement (UED1) :
Semestre : S3
Matière 1 : Séminaires relatifs aux problèmes d’exploration des hydrocarbures
Crédits : 2
Coefficients : 1
Objectifs de l’enseignement : Ce module a pour objectif de mettre à jour les étudiants sur
toutes les nouvelles du domaine pétrolier (amont-aval). Ce module propose des séminaires
sur des études de cas réels avec l‟intervention des enseignants et des experts dans ce domaine.
Ces séminaires vont dérouler sur les axes définis par ce programme.

LES PROBLEMES RENCONTRES AU COURS DE L'EXPLORATION


PETROLIERE

De nos jours, l'exploration pétrolière continue d'affronter de multiples problèmes d'ordre


technique, technologique, géologique et même environnementale.

1) L'aspect topographique d'une région à explorer est très important pour l'exploration
pétrolière:

Une région montagneuse, polaire ou habitée pose des problèmes énormes à l'exploration
pétrolière notamment le problème d'accessibilité ce qui nécessite des techniques améliorées et
adaptées pour ces régions ce qui implique une éventuelle hausse des capitaux à investir.

2) Les problèmes liés aux études de terrain:

Les études des affleurements et des indices superficiels sont très important mais parfois ces
derniers sont cachés ou absents ce qui causent des problèmes énormes aux explorateurs
pétroliers.

3) Les problèmes liés à la gravimétrie et la magnétique:

Ces deux méthodes posent des problèmes au cours de l'acquisition, le traitement et


l'interprétation.

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La gravimétrie consiste à élaborer une carte d'anomalies positives et négatives du champ de


pesanteur; les anomalies positives représentent les structures positives (pièges) et les
anomalies négatives représentent les structures négatives (les synclinaux), les dômes de sel
ou les diapirs présentent une anomalie négative alors qu'ils représentent des structures
positives qui peuvent constituer de très bon piège.

La magnétique sert la cartographier le socle métamorphique et magmatique par la mesure du


champ magnétique et déduire l'épaisseur de la couverture sédimentaire.

La présence des minéraux ferromagnétiques à l'intérieur de la couverture sédimentaire peut


fausser la mesure.

4) Les problèmes liés au sismique:

Lors de l'acquisition sismique, la fiabilité du matériel et de personnels ainsi que le carde


topographique influent sur la qualité des données brutes.

L'étape de traitement du signal est très importante, elle consiste à enlever les bruits et les
parasites ainsi que les signaux diffractés.

L'étape d'interprétation nécessite une bonne compréhension du cadre géologique et structural


de la région d'étude. Cette étape est fonction des précédentes, si ces dernières sont bonnes,
l'interprétation sera bonne.

Une mauvaise interprétation sismique peut entrainer une fausse structure ou un décalage
spatial de cette dernière.

Au cours de forage, le géologue superviseur retrouve les tops de formations décalés par
rapport aux interprétations sismiques, cela est dû aux divers facteurs:

-Facteur humain: mauvaise acquisition, traitement et interprétation.

- Facteur matériel: le matériel utilisé au cours de la compagne sismique peut être défaillant
ou inadapté.

-Facteur géologique: la sismique répond aux lois de la physique et de la mathématique


tandis que la nature est aléatoire, cela peut constituer une raison pour le décalage des tops.

-Système de référence: la sismique et le forage n'utilise pas le même système de référence:


la sismique utilise le datum en relation avec l'altitude du sol (Z sol) et le forage utilise la
hauteur de la table de rotation comme référence (Z table).

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5) Le déficit de données: une région ou un bassin mal ou peu exploré pose des problèmes
énormes aux travaux d'exploration pétrolière, ce qui peut entrainer des échecs de résultats.

6) La complexité géologique: un bassin très compliqué et qui présente des hétérogénéités de


ces propriétés (épaisseur des couches, propriétés pétrophysiques, aspect structural) peut poser
une difficulté très grande pour les travaux d'exploration ce qui implique une hétérogénéité
dans la répartition des accumulations de pétrole et du gaz ce qui rend difficile la modélisation
et la caractérisation des réservoirs pour orienter l'exploration.

7) Les problèmes d'implantation des puits d'exploration: les puits d'exploration sont
généralement implantés au sommet de la structure. Si le sommet est décalé à cause de la
mauvaise qualité de la sismique ou bien le puits est mal implanté on risque de forer sur les
flancs et finir par un puits sec ou à l'eau.

8) Les problèmes au cours d'un forage d'exploration: le forage d'exploration constitue le


premier puits à forer dans une nouvelle région à explorer, cela implique une mauvaise
connaissance des formations à traverser et sa peut finir par un abandon de puits avant
d'atteindre l'objectif suite aux divers problèmes possibles tels que: Side Track, coincement,…

Un forage d'exploration peut avoir comme résultat un puits sec ou à l'eau ce qui constitue une
conséquence d'une mauvaise étude ou une complexité de la région.

9) L'aspect technologique: les techniques de nos jours ne permettent pas encore d'explorer
certains types d'accumulations ou n'arrivent pas à produire tout le volume mis en évidence
(40% seulement du volume en place sont récupérables).

10) L'aspect économique: si le prix de vente de baril ne couvre pas les éventuelles dépenses
l'exploration pétrolière ne pourra pas se poursuivre.

11) L'aspect politique: l'exploration pétrolière est gérée par les décisions politiques du pays.

12) L'aspect juridique:

L‟exploration pétrolière doit avoir recours et respect aux lois juridiques en vigueur.

13) L'aspect environnemental:

Certains pays ne permettent pas l'exploration pétrolière en Offshore (exemple: France).

QUAND UN FORAGE PETROLIER A L'EAU COMME RESULTAT FINAL,


QUELLES SONT LES CAUSES POSSIBLES?

1) Timing

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La migration des hydrocarbures doit se faire postérieurement à l'âge de formation du piège,


c'est-à-dire que le piège doit être formé et structuré avant le commencement de la migration
des hydrocarbures à partir de leur Roche Mère. Dans le cas contraire, les hydrocarbures
migrés ne trouvent pas de piège alors ils continuent leur ascension et éventuellement ils
finissent par être dismigrés et détruits à la surface de la Terre.

2) La Maturation

La maturation de la Roche Mère est très importante pour la formation des hydrocarbures; une
Roche Mère immature ne formera pas de pétrole ni du gaz.

Cette maturation est entretenue par l'enfouissement progressif de la Roche Mère, ce processus
est accompagné généralement par une augmentation de la température et de la pression, cela
provoque un craquage thermique de la matière organique au sein de la Roche Mère, ce
craquage formera en premier lieu l'huile dans un intervalle de température compris entre 60 et
120°c (Fenêtre à Huile) et par la suite du gaz entre 120 et 150°c de température. Si la
température continuera d'augmenter au-delà de 150°c, les hydrocarbures sont détruits et la
matière organique restée sera transformée en charbon.

3) La richesse et le type de Kérogène

Le Kérogène est une substance sombre insoluble dans l'eau formée à partir de l'altération
biogénique (bactérienne) de la matière organique sans augmentation de la température (dans
les premiers mètres d'enfouissement).

Le type de kérogène est très important pour la formation des hydrocarbures car il définit le
type d'hydrocarbure formé (huile ou gaz):

-Les types I et II (algues et bactéries) forment de l'huile

-Le type III (végétaux supérieurs) forme du gaz

-Le type IV ne formera pas de pétrole ni du gaz car il est définis par une matière organique
altérée avec un potentiel pétrolier nul.

La richesse de la Roche Mère est définie par le taux de la matière organique contenue dans
son sein ainsi que le pourcentage de COT (carbone organique total):

-La Roche Mère doit contenir au moins 1 à 2% de matière organique pour former de pétrole

-Elle doit aussi contenir au moins 0.5% de COT.

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QUAND UN FORAGE PETROLIER A L'EAU COMME RESULTAT FINAL,


QUELLES SONT LES CAUSES POSSIBLES?

1) La dismigration

La dismigration est l'acheminement des hydrocarbures vers la surface de la Terre en


empruntant la voie des cassures et des failles, cela finira par la destruction des hydrocarbures
(oxydation à l'air libre).

Si la Roche Couverture n'est pas suffisamment étanche, les hydrocarbures peuvent finir par
être dismigrés, ou bien si elle subit des mouvements tectoniques qui engendrent des cassures
qui peuvent constituer des voies préférentielles de dismigration.

2) La direction de migration

Des études avancées peuvent ressortir la paléo-direction de migration des hydrocarbures, et si


cette direction ne coïncide pas avec l'emplacement de piège ce dernier risquera de resté à
l'eau ou sec.

3) L'hydrodynamique de la nappe sous-jacente et l'inclinaison du contact H/E

L'hydrodynamisme de la nappe d'eau sous le contact H/E peut provoquer l'inclinaison de ce


dernier et si l'angle d'inclinaison est supérieur à l'angle de pendage des flancs du piège les
hydrocarbures seront entrainés dans cette dynamique et quittent le piège.

Une hétérogénéité des propriétés pétrohysiques (porosité et perméabilité) due à


l'hétérogénéité lithologique peut provoquer l'inclinaison du contact H/E.

LES PROBLEMES GEOLOGIQUES AU COURS DE FORAGE

1) Les venues de gaz

Au cours de forage, la pression hydrostatique exercée par la boue sur les parois de trou doit
être maintenue légèrement supérieure à la pression des formations traversées par le forage,
cela est entretenu par le contrôle de la densité de la boue par l'ingénieur de boue sur chantier,
cette relation est définie par la formule suivante:

Tel que:

Ph: pression hydrostatique en bar ou psi


g: constant 9.81 m/s2
h: la hauteur en m ou ft

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Si la pression exercée par la boue est inférieure à la pression de formation, les fluides
contenus dans les pores se déplacent vers le puits et généralement c'est le gaz et cela forme ce
qu'on appelle des bouchons de gaz qui vont être reçus en surface, cet évènement doit être
contrôlé et entretenu par l'équipe de forage.

Cet évènement se produit aussi au cours des manœuvres (la descente et la remontée de la
garniture), pour cela un contrôle des volumes du bac des manœuvres doit se faire avec
prudence au cours de cette opération.

2) Les pertes de boue

Les pertes de boue peuvent être partielles ou totale, cet évènement se produit lorsque l'outil
rencontre des formations poreuses et perméables (formations fracturées), la boue rentre à
travers les fractures et le puits sera partiellement ou totalement vidé selon l'intensité et la
grandeur des fractures. Les fractures peuvent être naturelles ou provoquées par l'excès de la
pression hydrostatique de la boue et dépasse largement la pression de formation (Excès de
densité de la boue). Les pertes peuvent finir par des venues car le puits est vidé; la colonne de
la boue est réduite en hauteur cela provoque une baisse de pression et les fluides rentrent dans
le puits. Ce problème peut être résolu par le pompage d'un bouchon colmant (LCM) ou un
bouchon de ciment.

3) Le gonflement des argiles

Au contact de l'eau contenue dans la boue avec les argiles, il y aura une augmentation de
volume de ces derniers car elles adhèrent les molécules d'eau dans leur sein, cela provoquera
éventuellement un coincement de la garniture. Ce problème peut être évité par l'emploi de la
boue à base d'huile car elle présente une grande inhibition avec les formations traversées par
le forage notamment les argiles gonflantes.

4) Le coincement

C'est problème très fréquent dans les opérations de forage du aux argiles gonflantes, aux
éboulements du puits et les différences de pression. Ce problème peut être résolu par un
travail de garniture et si cela ne marche pas, le foreur procède au repêchage (fishing) après un
Back-Off mécanique (dévissage de la garniture au point neutre).

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5) L'éboulement

C'est l'effondrement des parois de trou à cause de déficit de pression hydrostatique, ce


phénomène se produit généralement par les formations friables et non consolidées. Cela peut
provoquer un coincement.

6) Autres

- La fracturation: Si la pression hydrostatique excède la pression de formation, cette


dernière sera fracturée et on aura éventuellement une perte de boue qui peut finir par une
venue.

- Les gains de boue: cela se manifeste avant une venue ou bien si la garniture est fissurée, la
boue puisse rejoindre l'espace annulaire avant d'atteindre les duses de l'outil.

- La perte de trajectoire: cela se produit généralement dans les forages directionnelles,


l'outil suit le pendage naturel des couches traversées et perd son trajectoire, pour cela des
mesures de déviation et d'azimut doit se faire régulièrement.

AUTRES PROBLEMES :

1. les risques géologiques (problème d‟étanchéité de la roche couverture)


2. Problème des tops géologiques dû aux mauvaises prévisions (corrections statique)
3. Problème des ondes multiples dans la sismique réflexion (des fausses réflecteurs)
confondue comme un réservoir
4. Problème d‟absence de la fermeture sismique surtout entre les blocs qui fait partit
d‟autres partenaires
5. Problèmes sismiques on peut traverser des failles qui ne trouvent pas figurés sur la
section sismique prévisionnelle, nous aurions des pertes et des problèmes techniques
durant l‟opération de forage.
6. Un mauvais calage des section sismique sur estimation on peut avoir des problèmes
de tops géologiques
7. Problème d‟orientation de l‟exploration du à l‟hétérogénéité sédimentologique et
structurale surtout dans les systèmes fluviatiles, (les chenaux) on tombe dans les
argiles ( le dynamique du corps sédimentaire)
8. Problème de volumes d‟argiles dans les réservoirs dépasse 35% réduise les
potentialités
9. Problème de netpay (épaisseur utile) on tome dans les réservoirs d‟épaisseur réduit ou
imbibé d‟eau à grand partie.
10. Problème des basses Résistivités dans les réservoirs (présences de la minéralisation
qui baisse la valeur de la résistivité, (la pyrite) ou des minéraux argileuses
11. Problème de mauvais interprétation des donnés

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12. Problèmes de choix de l‟interpolateur (l‟incertitude géologique), avec un mauvais


traitement sismique, on peut avoir des faux réflecteurs, faux prospect.
13. Problème de la présence des roches éruptifs dans le bassin qui confondus avec les
réservoirs
14. Problème de compaction de réservoir comme le cas du quartzite el Hamra.
15. Problèmes des sels
16. Problème de manque de donnés dans le réservoir dû aux problèmes techniques et
géologiques
17. Problème de faible, pressions de fracturation
18. Problèmes de sécurité et isolation (la communication)
19. Problème environnemental
20. Problème Climatologique qui empêche l‟exploration

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ETUDE DE CAS ?

1. PROBLEME DE RECUPERATION DE CAROTTES.

MODELISATION ET RECONSTITUTION DES FACIES NON CAROTTES A


L’AIDE DES METHODES A BASE DES RESEAUX DE NEURONES ARTIFICIELS
ET CLUSTER ANALYSIS, CAS DU RESERVOIR TRIAS ARGILEUX GRESEUX
INFERIEUR CHAMPS BERKINE.

Auteurs : Ameur Zaimeche Ouafi et al

1er Congrès International sur les Hydrocarbures, Energie & Environnement : HCEE
2014

PROBLEMATIQUE

La récupération des carottes n‟est pas toujours intégrale, à cause des problèmes techniques et
géologiques rencontrés durant l‟opération du carottage, à cet effet notre travail fait l‟objet de
pallier le manque des facies lithologiques (332.84 m des intervalles non carottés dans 5 puits)
au niveau du réservoir du Trias Argileux Gréseux Inférieur (TAGI), champ de Sif Fatima
bassin de Berkine Algérie – ?

Deux méthodes de modélisation ont été appliquées (Réseaux de Neurones Artificiels et


Cluster Analysis) sur les données diagraphiques combinées à la description détaillée des
carottes disponibles, pour reconstituer les faciès non-carottés afin d‟établir des logs
lithologiques complets.

MATERIEL ET METHODES

1. préparation de la base de données

La préparation de la base de données est basée sur le codage des observations sur
carottes en chiffres selon les facies disponibles et le calage avec les diagraphies nucléaires
( GR, TH, POTH, DENSITE), suivant le même pas d‟échantillonnage qui est 0,1524 m.
pour les intervalles carottées

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Figure 1 : codage des facies

Tableaux.1 : Tableau illustratif

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LA PREMIERE METHODE

1. Les Réseaux de Neurones Artificiels

une technique inspirée de la fonction des neurones biologique. Les réseaux de neurones
constituent une famille de fonctions non linéaires paramétrées, utilisées dans de nombreux
domaines (physique, chimie, biologie, géologie, etc.), notamment pour la modélisation de
processus complexe.

D’abord qu’est-ce qu’un neurone biologique?

Le neurone est une cellule spécialisée dans le traitement et la transmission de l‟information

Figure 2 : qu’un neurone biologique

Qu’est-ce qu’un neurone artificiel?

La figure montre la structure d'un neurone artificiel. Chaque neurone artificiel est un
processeur élémentaire. Il reçoit un nombre variable d'entrées en provenance des neurone
amonts. A chacune de ces entrées est associé un poids w abréviation de weight (poids en
anglais) représentatif de la force de la connexion. Chaque processeur élémentaire est doté
d'une sortie unique, qui se ramifie ensuite pour alimenter un nombre variable de neurones
avals. A chaque connexion est associé un poids.

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Figure 3 : qu’un neurone biologique


Les domaines d’application
On peut en résumé les applications des réseaux de neurones comme suite (Dreyfus, 2004) :
Une application en reconnaissance de formes : la lecture automatique de codes postaux
Une application en prévision : l‟estimation de la probabilité de succès aux élections
législatives
Une application en bio-ingénierie
Une application en robotique mobile : le pilotage automatique d‟un véhicule autonome. Les
smarts phones.
Et même dans le domaine des sciences de la nature (géologie :pétrolier, hydrogéologie,
télédétection, ) agronomie, biologie,…..
L’architecture du modèle élaboré

Figure 4 : Architecture de réseaux élaboré

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Processus d'apprentissage des réseaux de neurones

L‟apprentissage est un processus dynamique et itératif permettant de modifier les paramètres


d‟un réseau en réaction avec les stimuli qu‟il reçoit de son environnement. Le type
d‟apprentissage est déterminé par la manière dont les changements de paramètre surviennent

A. L’apprentissage supervisé

Il est caractérisé par la présence d‟un «professeur» qui possède une connaissance approfondie
de l‟environnement dans lequel évolue le réseau de neurones.

B. L‟apprentissage no supervisé

Il n‟y a pas là de « professeur », puisque c‟est au réseau de découvrir les ressemblances entre
les éléments de la base de données, et de les traduire par une proximité dans la « carte » de
dimension 2 qu‟il doit produire. Elle est caractérisée par l‟absence complète de professeur,

Les critères de validation

1. Les critères numériques

2. Les critères graphiques

2. Les critères Graphique :

L‟analyse graphique est indispensable et primordiale, cela est obtenu en portant sur un
graphique les valeurs observées et celles calculées. LA FONCTION COUT

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Tableau.2 : Tentatives d’amélioration du réseau

Figure.5 : Fonction cout (arrêt précoce)

LA DEUXIEME METHODE: CLUSTER ANALYSIS

La méthode « Cluster Analysis » est une des méthodes Statistiques d'analyse des données.
Elle vise à diviser un ensemble de données en différents « paquets » homogènes, en ce sens
que les données de chaque sous-ensemble partagent des caractéristiques communes

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Figure.5 : Cluster Analysis

Tableaux 3 : ensemble des traitement

Moyennes des logs dans tous les puits carottés.

Max, Min et Range des logs dans tous les puits carottés.

illustration des calculs effectués pour les Argiles

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RESULTATS ET DISCUSSIONS
Comparaison qualitative entre RNA et CLUSTER ANALYSIS et la carotte

Figure.6 : Comparaison qualitative entre RNA et CLUSTER ANALYSIS et la


carotte

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Comparaison quantitative entre RNA et CLUSTER ANALYSIS avec la carotte

Figure.7 : Comparaison quantitative


Tableau.4 : comparaison qualitatif

CONCLUSION

L'application de ces méthodes, nous a permis de définir 332.84 m de faciès lithologiques dans
les puits non carottés ou partiellement carottés,. Ces méthodes ont été d‟avantage utilisé pour
pallier le manque d‟information et aussi pour corriger les interférences liées à la description
macroscopique des carottes. En effet, les géologues trouvent toujours, des difficultés à
distinguer entre les facies qui se ressemblent en aspect extérieur (argile-silt). Pour cela, les
puits carottés ont été également fait l‟objet d‟une prédiction.

La comparaison entre les deux méthodes montre que la première (RNA) s‟avère plus
performante que la deuxième (Cluster Analysis), donc on peut la généraliser sur d‟autres
caractéristiques géologiques pour le développement du réservoir

L‟avantage de ses méthodes :

- Le gain économique ; peu couteuse devant l‟opération de carottage.

- Le gain considérable du temps : calcul rapide sur Excel et Matlab.

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2. PROBLEME DE LA PERCEE D’EAU

APPORT DE L’IMAGERIE DANS L’DENTIFICATION DU PROBLEME DE


PERCEE D’EAU CAS PUITS HORIZONTAL OMLZ 173, HORS ZONE NORD,
CHAMP DE HASSI MESSAOUD

Auteurs Ameur Zaimeche Ouafi et al, Séminaire International Hydrogéologie et


environnement, Ouargla,SIHE 2013.

INTRODUCTION ET PROBLEMATIQUE

La partie hors zone nord du champ de Hassi Messaoud là où se trouve le cas d‟étude le puits
OMLZ 173 a connus une baisse de production, un programme de développement et
d‟optimisation a été adapter pour soutirer encore plus de pétrole donc c‟est le forage
horizontal qui intervienne.

Mais un problème de Persée d‟eau a été rencontré dans sa partie horizontale pour cela une
technique de combinaison des outils de diagraphie d‟imagerie-UBI et OBMI- est alors
recommandée pour identifier les causes de cette venue.

le champ de Hassi Messaoud a atteint un degré de déplétion très élevé mais non encore
définitif. Ces réservoirs ont subi une longue et complexe évolution géologique qui a généré
une hétérogénéité difficile à localiser et à évaluer spatialement.

Ces dernières années des vastes programmes de développement sont tracés pour soutirer
encore plus de pétrole. Parmi ces programmes, le forage horizontal qui prend une place assez
importante.

Notions sur les puits horizontaux

Le forage dirige horizontal est l`art et la science qui permet de causer une déflection
intentionnelle pour un puits dans une direction spécifique dans le but d`atteindre un objectif
prédéterminer au-dessous de la surface de la terre.

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Figure. 8 : Forage horizontal

Avantage des puits horizontaux

Dans beaucoup de réservoirs, le forage horizontal permet d‟augmenter la production et aussi


d‟améliorer le taux de récupération, ceci par un meilleur drainage et en retardant l‟arrivée
d‟eau et de gaz dans le fluide récupéré. Les applications des puits horizontaux sont très
nombreuses et nous ne mentionnons ici que les plus intéressantes :

Permet d‟intercepter un grande nombre des fractures verticales

Augmentation de la production d‟anciens puits

Meilleure exploitation des grands réservoirs par augmentation de la surface de contacte

Les puits en horizontaux sont très efficaces à Hassi Messaoud, ils ont été utilisés pour trouver
les meilleures perméabilités et d‟augmenter les productivités de ces puits.

La plus part des puits dans Le champ de hassi messaoud dépondent dans sa production par les
fractures la détermination de ces fractures dans ce genre des puits horizontaux par les
méthodes classiques comme le carottage est difficile voire même impossible.

Une nouvelle technique a été introduite pour résoudre ces problème de l‟échantillonnage et
qui nous offre la possibilité d‟une visualisation précise et quasiment instantanée des
formations traversé c‟est l‟imagerie ou la carotte virtuelle

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Figure. 9 : la carotte virtuelle

II. MATERIEL ET METHODES

Nous essayerons de répondre aux questions


suivant:

C‟est quoi l‟imagerie ?

Quel est leur avantage ?

Quels se que on peut tire comme informations?

Et comment on interprète les données ?

Avantages de l’imagerie:

 La représentation complète du trou par


image 360°.
 Donne une image sur la géométrie de la paroi du trou.
 La détection de la contrainte tectonique et leurs changements au cours du temps.
 L‟orientation et la détermination des failles et les fractures (ouverte, fermées ou
colmatées).
 La détermination du sens de paléocourant et des azimuts de pendage des couches.
 La détermination de la contrainte actuelle par la détection des zones de faiblesse «
Breakout».

TYPES DE L’IMAGERIE:

Il existe deux types d‟imagerie, l‟imagerie électrique et l‟imagerie ultrasonique

Nous nous somme basé pour cela sur deux outils représenté par l‟OBMI et UBI

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L’OUTILS UBI

L‟UBI (ultrasonique borhole imager) de la compagnie internationale Schlumberger, est l‟un


des outils les plus performants issus de la dernière génération d‟imagerie sonique utilisée
dans l‟industrie pétrolière.

L‟UBI dispose d‟un transducteur rotatif à grande résolution, faisant à la fois la fonction de
transmetteur et de récepteur

Ce transducteur émet 156 impulsions par rotation et fait sept tours par seconde , ce qui assure
une couverture de 100% de la paroi du trou

Figure. 10 : L’UBI (ultrasonique borhole imager)

L’OUTILS OBMI

L‟OBMI (oïl base micro imager) est une nouvelle génération des outils d‟imagerie électrique
de la compagne internationale Schlumberger, fournit des images de micro résistivité de la
formation au voisinage immédiat de la paroi du puits pour une boue non conductrice

Il est constitué de quatre bras ou chacun portant un pad qui transmet un courant dans la
formation à travers des boutons électrodes.

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Caractérisation des différents types des fractures

Figure. 11 : L’OBMI (oïl base micro imager)

Pour bien caractériser les différents types des fractures il est indispensable de combiner les
outils acoustiques aux outils électriques cette schéma montre en détaille la complémentarité
des image acoustique et électrique en face de différents types de fractures.

Figure. 12 : les différents types des fractures

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RESULTATS ET DISCUSSION

L‟analyse des données Open Hole du puits OMLZ173, notamment la résistivité le long de la
section étudiée montre une chute progressive de ses valeurs à partir de la côte 3557.5 m
jusqu‟à la cote 3774 m suivi d‟une augmentation brutale jusqu‟ au TD.

Cependant, les résultats des tests DST effectués sur le puits:

- Production d‟eau 3665-3695 m.

- Production moyenne d‟huile: 14.37 m3/heurs.

Figure. 13 : la résistivité le long de la section

Les objectifs principaux de la combinaison de l‟imagerie OBMI et UBI dans ce puits OMLZ-
173 sont:

L‟identification des zones fracturées présentant un risque de venue d‟eau à isoler avec une
complétion adéquate.

L‟analyse géologique classique (zonation structurale, analyse sédimentaire et évaluation de la


fracturation).

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La caractérisation du réseau de fractures et de failles et l‟évaluation de leur contribution à


l‟amélioration ou la détérioration de la qualité réservoirs au niveau des drains.

Analyse et interprétation sédimentologiques

Les pendages sédimentaires sont caractérisés par une amplitude inférieure à 30 degrés. et sont
généralement des séquences bien organisés,
Les structures sédimentaires (387) identifiées le long de la section d‟étude présentent une
densité et distribution des Azimuts d‟une seul famille avec une direction dominante vers le
NNO – N qui est interprétée comme étant la direction des paleo-courants

Figure. 14: Analyse quantitative des pendages sédimentaires

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Interprétation structurale

Les breakouts ont été observés à partir de la côte 3590 m jusqu‟au 3765 m contrainte ,
horizontale maximale in-situ orientée NW-SE.

Figure. 15 : Les breakouts

Analyse et Interprétation structurale


La section horizontale du puits a intercepté un nombre important de fractures naturelles le
long de l‟intervalle étudié
La projection polaire des fractures discontinué faible amplitude montre sur la sterionette une
densité des fractures de deux famille il est aussi expliqué par des histogrames des fréquences
qui présente deux modes (bimodale) et la direction majeur de ces fractures sur le strike est
ENE-WSW.
Interprétation qualitative
Interprétation quantitative
Fractures continué faible amplitude
Les Fractures continué faible amplitude apparait dans le réservoir cambrien D1 et ID
la projection polaire des fractures continué faible amplitude montre sur la sterionette une très
faible densité des fractures dispersé il est aussi expliqué par des histogrammes des fréquences
qui présente deux mode (bimodale) et la direction majeur de ces fractures sur le Strike est E-
W et une minorité de direction NNW- SSE.

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Séminaires relatifs aux problèmes d’exploration des hydrocarbures

Figure. 16 : Analyse structurale

Les résultats révélé la présence d‟eau dans le puits, mais qui est maintenu au fond à cause de
fort débit d‟hydrocarbures qui plaque cette eau vers le fond.

Figure. 17 : la communication de l’aquifère avec la section horizontale

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Séminaires relatifs aux problèmes d’exploration des hydrocarbures

On a arrivé d‟identifier la source de la percée d‟eau qui est liée aux :


-Une zone supérieure béchique qui pourrait indiquer la proximité d‟une grande faille majeure
potentiellement perméable.
Une zone inferieure à forte densité des fractures.
Suite à ça, une décision a été prise pour isoler la partie supérieure avec un liner plein et de
compléter la partie inferieur par un Lainer Plaine Perforé.

Figure. 18 : l’isolation de la partie qui pose le problème

CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

A l‟issu de ce travail

L‟imagerie a approuvée son efficacité est devenue rapidement indispensable grâce aux
avantages, on a arrivé d‟identifier la source de la percée d‟eau qui est liée aux :

-Une zone supérieure béchique qui pourrait indiquer la proximité d‟une


grande faille majeure potentiellement perméable.

- Une zone inferieure à forte densité.

D‟autres intérêts :

- Généralement la récupération des carottes n‟est pas toujours intégrale mais l‟imagerie elle
peut remplacer partiellement basant sur l‟interprétation sédiment logique, stratigraphique et
structurale des images.

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- Le cout et le temps sont réduits par rapport au carottage

- Faire le choix adéquat pour les paramètres de fracturation exemple : la densité de la boue la
pression nécessaire pour que l‟opération soit réussite,

- Le choix des équipements de fond.

Les Perspectives

L'intégration des données d‟imagerie avec d‟autre méthodes tell que le logging de production
et le test DST en surface, nous fournir des informations importantes pour l‟optimisation de la
complétion et la production des puits en:

isolant les zones des percées d'eau.Exploitant les fractures ouvertes pour maximiser la
récupération du pétrole. mettant à jour les modèles géologiques (la réduction des
incertitudes).

Comme il est recommandé à ce stade ultérieurement de faire des techniques de sismique du


puits des „‟Walk-away‟‟ balades sismique ou PSO profile sismique oblique, plus la sismique
3D pour éclairer les voisinages des puits ceci pour cibler d‟autres poches ou lentilles
sableuses peuvent exploiter par d‟autres trajectoires.

3. PROBLEME D’ENDOMAGEMENT DE RESERVOIRS

ENDOMMAGEMENT DE LA ROCHE RESERVOIR PAR LES FLUIDES DE


FORAGE SUR HASSI MESSAOUD : HISTORIQUE ET EVOLUTION
TECHNOLOGIQUE

AUTEURS. Mohamed Khodja et al.


1er Congrès International sur les Hydrocarbures, Energie & Environnement : HCEE
2014
Il ne s‟agit plus aujourd‟hui de forer n‟importe où/comment pour trouver du pétrole !
Les groupes industriels consacrent une partie de leur budget à l‟exploration.
Aujourd‟hui, la consommation de pétrole sur la planète est considérable: certes de nouvelles
énergies sont apparues, mais le pétrole reste encore indispensable. Mais les réserves ne sont
pas infinies.
Il faut donc, préserver l‟existant et récupérer le maximum.

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Séminaires relatifs aux problèmes d’exploration des hydrocarbures

Le nombre de forage: c‟est une question d‟investissement

Figure. 19 : Le nombre de forage:

Objectifs & Plan

Pour les WBM

 Etude de l‟importance du prétraitement des cuttings


 Caractérisation des fluides
 Étude des mécanismes d‟inhibition

Pour les OBM

 Etude de la stabilité des systèmes émulsionnés


 Problèmes communs
 Etude des mécanismes d‟endommagement par les fluides de forage
 Prédiction de l‟endommagement par modélisation
 La pollution

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Figure. 20 : Les problèmes au cour du forage

Forer : Pourquoi ?
– POUR FAIRE UN TROU :
• Pour le plaisir ?
• Pour avoir un appareil de forage en service ?
• Pour faire progresser la technique ?
• Pour dépenser de l'argent ?
Non, le forage n'est pas un but en soi

– POUR ATTEINDRE UNE COUCHE RÉSERVOIR :


• Et obtenir des informations sur celle-ci (cas des puits d'exploration et d'appréciation)
• Ou l'exploiter (cas des puits de développement)
– ET CELA :
• Dans les meilleures conditions possibles
• Au moindre coût
– NE PAS OUBLIER :
• La zone réservoir est la pay zone
• Un puits doit être conçu en partant du bas

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Figure. 21 : les rôles de la boue de forage

ENDOMMAGEMENT = COLMATAGE = FORMATION DAMAGE

Selon MISawo :

“The existence of a barrier to flow in the near wellbore region of the reservoir rock that
results in reduced production and/or abnormal decline in productivity”

Selon BAROID (BASP):

“It‟s a reduction of permeability around a wellbore, which is the consequence of drilling,


completion, injection, attempted stimulation operations and/or production of that well”

Les fluides de forage: CHRONOLOGIE & EVENEMENTS

 600 B.C: d‟après Confucius, des puits d‟eau ont été forés en chine1

 1860-1880: Plusieurs brevets mentionnent le rôle des fluides de forage pour la remontée
des déblais

 Dès 1887: M.J.Chapman, propose de l‟eau et un additif plastifiant: argile et ciment


(réduction de la tendance au cavage) : Naissance des WBM « Mud »

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Séminaires relatifs aux problèmes d’exploration des hydrocarbures

 Depuis 1890: Forage de plusieurs puits en Texas et Louisiana en utilisant l‟argile

 1901: Après la découverte de l‟huile à Spindletop en 1901, développement rapide du forage


rotary en Californie

 1922: Utilisation de la baryte pour la préparation de boue lourde (Phillip E.)

 1929: Développement d‟une boue avec un mélange 95% baryte et 5% bentonite.

 Fin 1920: Recherche intensive sur la composition et les propriétés des fluides de forage:
reconnaissance des propriétés de la bentonite du Wyoming

 1930: Premier agent fluidifiant pour fluide de forage introduit par T.B. Wayne.

 1933: Premier congrès Mondial du pétrole (05 papiers traitant la boue)

 1936: Premier livre sur la boue « Drilling Mud: Its Manufacture and Testing » P. Evans et
A. Reid.

 1936: Un chapitre de l‟API sur les fluides de forage (API Code 29) donnant naissance à
l‟API RP 13B, (6 pages en 1938) à (33 P en 1978)

 1939: Premières utilisations de l‟amidon, de l‟attapulgite pour lutter contre les problèmes
de forage des sels

 Fin 70 aux USA : Consommation de plus de 3 210 000 T de produits

 1990: Nouvelles générations de polymères hydrosolubles pour fluides de forage selon les
réglementations environnementales

 Les Bous à l’Huile (OBM): CHRONOLOGIE & EVOLUTION

 Développement des boues à l‟huile pour résoudre les problèmes des boues à base d‟eau. Des
désavantages liés principalement à la présence de l‟eau: dissolution des sels, interactions avec
l‟huile et le gaz, instabilité des argiles, phénomènes de corrosion.

 Depuis 1919 à 1923: On signale les premières utilisations des huiles, résines, asphalt
dispersé avec du benzène dans les fluides de forage (J.C.Swan U.S Pattent 1923)

 Dès 1930: Premières tentatives pour remplacer l‟eau par l‟huile 1

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 1935: Utilisation d‟une boue au gasoil par Humble Oil (EXXON) en Texas, avec
brute+argile+0.5% acide oleic+1% acide sulfurique concentré

 1936: Shell lance un programme de recherche et développe une boue qui a été utilisée en
1938 en Californie.

 1940: Apparition des boues à l‟huile1

 1942 : La première boue à l‟huile commercialisée par George L. Miller (Oil Base Drilling
Fluids Company, Los Angeles)

 1949-1950: L‟apparition des argiles organophiles par E.A.Hauser et J.W.Jordan contribue


majoritairement au développement des boues à l‟huile.

 Les Boues à l’Huile (OBM): CHRONOLOGIE & EVOLUTION

 1950: Première utilisation d’une boue à l’huile sur un sondage pétrolier 1

 1956 : Première utilisation des fluides traités par des tensioactifs aux états unis 1

 Aout 1960: Première utilisation sur chantier d’une boue à émulsion inverse
(C.C.Wright)

 1980: Développement de l’utilisation des huiles minérales dans les fluides de forage:
Esters, Polyalphaolefins, Ethers, Alkylates, Composés hydrosolubles
(Methylglucosides, Polyalcools)

 1986: Première utilisation du système HE:50/50 avec LTOBM: Coût et Env.(SPE


16528)

 1994: Proposition du premier fluide à base d’esters: Petrofree (Carlson 1994).

 1996: Sonatrach HMD/Première utilisation des systèmes H/E: 50/50 (Passage du


Programme Lourd 17’’1/2 au 16’’: Gain Economique & Environnemental)

 Et après, le parcours continue avec l’utilisation des boues aérées, à la mousse, Air,...

 Les Additifs : CHRONOLOGIE & EVENEMENTS

 1930: Première utilisation des fluides aux silicates de 20 à 50% pour la résolution des
problèmes des argiles: forage de plus de 100 puits aux USA (Garison,Baker et Vietti)

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 1940: Remplacement des systèmes aux silicates concentrées par les systèmes chaux –
tanin plus stables (Darley)

 1950 : Développement du forage à l‟air à San Juan (USA) face aux problèmes des
zones à pertes de circulation totale et réservoirs à faibles pressions.

 En Algérie, 1955 (Djebel Foua, Tebessa),

 1960 (Djebel Onk)

 1970 (Djebel Lazreg)

 1954-1955: Apparition des lignines ou leurs liqueurs d‟extraction pour remplacer le


quebracho (tanin) 1.

 1960: Utilisation de produits synthétiques dans les fluides: esters, ethers,


polyalphaolefins, glycols, glycerines, glucosides,...

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L'ARGILE?

Problèmes dans la production du pétrole & solution pour les problèmes de forage et
l‟exploitation du pétrole

Figure. 22 : Argile après exposition au fluide (O’Brien et al., 2001)

LES TESTS SUR LES ARGILES, POURQUOI?

1. Shales (argiles) la composante principale (75%) des formations géologiques


2. Les problèmes liés aux argiles de forage représentent 10% du coût total de l‟opération
de forage
3. Shales (argiles) causent plus de 90% des problèmes durant le forage
4. A travers le monde, le coût des travaux de recherche liés aux argiles dépasse 1 billion
$
5. Les problèmes de stabilité des parois argileuses durant le forage représentent la source
la plus importante de perte de temps et de coût
6. Le coût des fluides de forage représente 15 à 20% du coût total du forage (et
solutionnent 70 à 80% des problèmes)

LES TESTS SUR LES ARGILES

- Temps de succion Capillaire (CST) : (Wilcox, 84)

- Test de Gonflement : (Chenevert, 89)

- Tests au Triaxial: Mesure de la pression des Pores

- Test à l‟Oedomètre: (Bol,86)

- Capacité d‟Echange Cationique (CEC) and MBT : Réactivité des cuttings

- Diffraction des rayons X

- Mesure de la Constante diélectrique (DCM): Quantification des argiles et corrélation


avec la surface Spécifique (Leung and Steig, 92)

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- Tests sur pastilles d‟argiles: Possibilité d‟étudier l‟influence de la composition des


argiles

- Test de Transmission de pression : (Van Oort, 94)

- Appareil de forage en miniature : Disponibilité des carotes d‟argiles (Coût élevé)

- Test de Dispersion (shale desintégration) : la méthode la plus utilisée actuellement


(Anderson and Edwards, 77)

Figure. 23 :Ecoulement dans la roche

EVALUATION DE L’ENDOMMAGEMENT

Face à :
 Hétérogéniéte de la Roche
 Disponibilité des échantillons
 Moyens
 Fiabilité des méthodes laboratoires
 Durée
 Coût
 Et.....
ENDOMMAGEMENT & NOTION D’ECHELLE ?

1. Quelques mètres!!!! D‟infiltration des fluides à travers les formations (pertes de


circulation): Terrain mort & Réservoir

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2. Quelques cm d‟infiltration des fluides au abord des puits (endommagement)

3. Quelques mm d‟argiles accumulées lors de la filtration (épaisseur du cake: stabilité des


parois & réduction de l‟invasion)

4. Quelques µm de solides dispersés (dimension des argiles): migration des fines

5. Quelques A° de variation lors des interactions argiles-eau-polymères-sel-tensioactifs


(gonflement, floculation, inversion mouillabilité,..)

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