Analyse de Conte de Cendrillon

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Cendrillon

Par Charles Perrault

Aulya Ruwahidah
1706268
Cendrillon
Par Charles Perrault

Il était une fois trois sœurs d'un caractère bien différent et qui vivaient ensemble.
Les deux ainées, coquettes et acariàtres, fai-saient de leur cadette une véritable servante.
La douce enfant, toujours vêtue de haillons, passait sa vie à frotter, balayer, tamiser les
cendres, ce qui l'avait fait surnommer Cendrillon par ces vilaines personnes. Elles se
paraient sans cesse ou se pavanaient à ne rien faire.
Un jour, il arriva que le fils du roi voulut donner un grand bal à la cour. Comme le
père des trois sœurs était un gentilhomme, elles y furent invitées. Pas un moment il ne
vint à l'idée des aînées que Cendrillon était comprise dans l'invitation.
Elles lui firent transformer leurs toilettes à la dernière mode. Le grand jour arrivé,
Cendrillon fut chargée de les habiller, de les coiffer de la façon qui leur seyait le mieux.
Après leur départ, la pauvrette s'assit sur la pierre du foyer et se mit à pleurer. Au même
instant, la porte s'ouvrit; une vieille toute cassée parut sur le seuil.
- Tu voudrais bien aller au bal ? Demanda-t-elle.
Cendrillon, reconnaissant dans cette bonne femme la fée qui la protégeait, s'écria :
- Oh ! Oui, marraine.
- Eh bien ! Puisque tu as été si complaisante pour tes sœurs, je. veux te faire plaisir. Va
me chercher la souricière, tu y verras huit souris.
Cendrillon l'apporta et souleva. la trappe, comme il lui était ordonné. A mesure
que les petites bêtes s'échappaient, la fée, d'un coup de sa baguette enchantée, les
transformait en autant de chevaux richement caparaçonnés. Il en fut de même d'un
grosrat et de quatre plus petits, qui étaient dans la ratière: ils devinrent un superbe cocher
et de beaux pos- tillons.
- Maintenant, mignonne, dit la fée, il te faut des laquais. Cours au jardin, tu trouveras
deux lézards verts, qui dorment sous l'arrosoir.
En coup du bâton magique, la métamorphose s'opéra.
- Songeons à ta voiture, dit encore la fée. Apporte-moi la plus grosse eitrouille que tu
pourras découvrir dans le potager.
Cendrillon
Par Charles Perrault

A peine Cendrillon la lui eut-elle présentée, qu'elle vit, à sa place, un magnifique carrose doré,
garni de velours eramoisi.
La jeune fille était émerveillée de tant de belles choses. Tous les valets allaient et venaient
pour atteler les chevaux. Elle jeta un regard inquiet sur son pauvre accoutrement.
-Aussitôt la fée, effleurant sa filleule de sa fameuse baguette, la revêtit ducostume le plus élégant
qu'on pût rêver.
Enfin, tirant de sa poche une paire de riches souliers garnis de vairilj, elle dit à Cendrillon de
s'en chausser. Ils étaient si petits, si jolis, que la jeune fille ne se lassait pas de les admirer.
- Rien ne te manque plus, lui dit sa marraine, - , tu vas partir; mais auparavant, écoute-moi. Sous
aucun prétexté, tu ne révéleras ton nom, même à tes sœurs; puis, à minuit sonnant, tu quitteras la
fête. Rien ne pourra te retenir; sinon, tu verrais cesser l'enchantement : ton carrosse redeviendrait
citrouille, tes laquais lézards, tes cheveux souris, et ya toilette hardes souillées.
Cendrillon remercia saarraine avec effusion, lui promit d'obéir et partit gaîment. Lorsque - lé
joli carrosse eut franchi la grille du château royal, on prévint le fils du roi qu'il venait d'arriver une
princesse telle qu'on n'en avait jamais vu.
Il s'avança à sa rencontre et l'introduisit lui-même dans la salle du bal, après lui avoir baisé
aimablement la main. Tous les gentilshommes et les dames de la cour s'arrêtèrent de danser et firent
la haie pour la saluer et la voir entrer. Le prince l'invita pour la première danse.
Elle s'en acquitta avec tant de grâce et de légèreté que le jeune homme en fut charmé et qu'il la
priade lui réserver une grande partie des danses suivantes. L'assistance n'était occupée qu'à les
admirer.
Pourtant, certaines grandes dames se sentaient vexées de se voir éclipsées par cette nouvelle
venue que personne ne connaissait et dont on ignorait même le nom.
Les bavardages et les suppositions allaient leur train, et les sœurs de Cendrillon n'étaient pas
les dernières à faire aller leur langue d'une façon malveillante, jusqu'au moment où elles se
trouvèrent honorées des politesses de l'inconnue.
Tout à coup, au milieu- d'une conversation engagée avec le prince, Cendrillon aperçut la
pendule et, à son grand étonnement, vit que minuit était sur le point de sonner.
Se levant d'un bond, elle se perdit dans la foule et gagna la porte. Comme elle allait monter en
voiture, l'horloge se fit entendre.
Quelle ne fut pas la stupeur de Cendrillon de se voir aus-sitôt vêtue de ses misérables haillons,
sans carrosse, sans valets; et de ne plus distinguer qu'une troupe de souris, qui fuyaient dans toutes
les directionsî.
Cendrillon
Par Charles Perrault
La pauvre fille avait couru si vite qu'elle ne s'était pas aperçue qu'en descendant l'escalier
une de ses pantoufles de vair avait quitté son pied. Ce fut tout en cherchant son chemin dans
la nuit quelle rentra chez elle.
Cependant, le prince, très surpris de la fuite si prompte et si soudaine de l'aimable
personne avec laquelle il causait, se mit à sa poursuite.
Arrivé à la porte du palais, il s'informa auprès des gardes de quel côté était partie la
belle princesse.
- Nous n'avons vu personne, répondirent-ils, si ce n'est une mendiante que nous avons chassée
à coups de hallebarde.
C'était à n'y rien comprendre....
Le fils du roi rentrait au château lentement et tout attristé de n'avoir pas retrouvé celle
qu'il cherchait. Soudain, il aperçut sur une marche du perron le mignon soulier de fourrure que
Cendrillon avait perdu.
Il le ramassa vivement,l'examina, et le trouva si joli de forme, si petit et si gracieux,
qu'il le conserva, ne doutant pas que ce ne fut celui de la princesse inconnue. Il y avait peu de
temps que Cendrillon était de retour lorsqu'elle entendit heurter à la porte.
C'étaient ses sœurs qui rentraient du bal. Cendrillon alla leur ouvrir tout en bâillant et en
s'étirant les bras comme si elle venait de seréveiller; puis elle leur dit:
- Comme vous avez été longtemps!
- C'est que, lui répondit l'une d'elles, nous nous sommes bien amusées ; il y avait au bal la plus
jolie personne qu'il fut possible de voir. Malheureusement, on ignore son nom.
- On dit même, reprit l'autre, que le fils du roi voudrait bien leconnaître, car cette charmante
personne est tout à fait à son goût. D'ailleurs, après son départ, le prince n'a pas reparu.
Cendrillon était charmée de ce qu'elle enten-dait; mais elle n'en laissa rien paraître.
Le prince, en effet, au lieu d'aller retrouver la brillante société des salons, avait laissé
le bal s'achever sans lui, et s'était enfermé dans ses appartements. Une fois seul, il se mit à
contempler la petite pantoufle de vair et n'en dormit pas de toute la nuit.
Les jours suivants, il fit faire des recherches, afin de savoir qui était cette princesse
dont le souvenir troublait ses rêves. Mais ce fut en vain. Bientôt le jeune homme perdit toute
sa gaîté et sa santé se mit aussi à décliner. Le roi son père, inquiet de cette mélancolie, voulut
en savoir la cause.
Lorsque le jeune prince lui eut confié le motif de sa tristesse, le souverain fit publier à
son de trompe dans tout son royaume, que l'héritier du trône épouserait la jeune fille dont le
pied
Cendrillon
Par Charles Perrault

serait assez menu pour chausser la fameuse pantoufle de vair. L'édit fut bientôt connu dans
tout le pays. Grand émoi parmi les demoiselles de qualité. Toutes regardaient leur pied en
soupirant, et bien peu osaient espérer.
On essaya le soulier à toutes les personnes dela cour, à toutes les dames d'honneur de
la reine, mais inutilement. Puis ce fut le tour des duchesses, sans plus de succès. On en vint
aux marquises. Les baronnes, à leur tour, furent passées en revue.
Malgré les efforts désespérés de beaucoup d'entre elles, aucune ne put introduire le
bout de son pied dans la pantoufle devenue célèbre. Le page qui la portait sur un beau coussin
de velours bleu croyait la voir se rapetisser après chaque essai infructueux.
On s'adressa alors aux jeunes filles de moins haute noblesse; et les envoyés royaux
s'arrêtèrent chez les sœurs de Cendrillon.
Depuis que l'édit avait paru/ ces demoiselles serraient leurs pieds dans l'espoir de les
amincir. Et pourtant illeur, fut impossible de chausser le merveilleux soulier.
Elles s'y reprirent en plusieurs fois, et ne réussirent jamais qu'à coiffer leur gros orteil.
Cendrillon les regardait faire en souriant etattendait patiemment,ayant/dèsle début, reconnu sa
chaussure.
Au moment où les pages allaient se retirer, elle vint timidement demander à tenter l'é-
preuve. Ses aînées se prirent à rire et à se moquer d'elle.
- Voyez-vous cette effrontée! dit l'une.
- Quelle belle princesse en guenilles! ajouta l'autre.
Sans s'arrêter à ces réflexions, le messager du roi, remarquant la beauté de Cendrillon, sa
douceur et sa distinction, se rendit à son désir. La mignonne pantoufle n'eut besoin d'aucun
effort pour s'adapter au pied de Cendrillon.
Tous les assistants en étaient frappés d'éton-nement. On alla quérir le prince qui s'empressa
d'accourir. Cendrillon, tirant alors de sa poche un soulier en tout semblable,le mit à son autre
pied.
Au même moment parut la fée qui, par la vertu de sa baguette, revêtit sa filleule d'un
costume plus somptueux encore que celui du bal.
Le prince ravi lui renouvela aussitôt son offre de l'épouser. Elle accepta, car, outre qu'il était
beau et brave, chacun vantait la bonté de son cœur. Les noces furent splendides. On ordonna
partout des réjouissances publiques.
Les sœurs de Cendrillon, en voyant sa nouvelle fortune, lui firent toutes sortes d'excuses
et la prièrent d'oublier leurs torts envers elle.
Cendrillon
Par Charles Perrault

La jeune princesse montra sa grandeur d'àme en leur pardonnant. Elle les fit venir dans
son palais, les mariaà deux gentilshommes de la cour et leur de-manda de*l'aimer toujours.
Quelques années plus tard, le roi étant mort regretté de ses sujets, le jeune prince lui succéda
et monta sur le trône à son tour. Cendrillon partagea sa couronne. Ils vécurent de longues
années, heureux et aimés de tout le peuple qu'ils gouvernaient avec sagesse et justice, faisant
le bien autour d'eux.
Toujours ils conservèrent, comme un gage de leur bonheur, le coussin bleu et les petites
pantoufles de vair.
Cendrillon
Par Charles Perrault

1. Les Fonctions Actantielles

Objet

Destinateur Cendrillon /
La mystérieuse Destinataire
Le prince princesse des petites

La fée marraine pantoufles de vair Tous les femmes

Sujet
Le prince

Adjuvant Opposant
Les sœurs de
La fée marraine
Le prince
Cendrillon

1. Destinateur : Le prince et la fée marraine ( le prince fait la femme ( Cendrillon ) être la femme spéciale et la fée marraine fait Cendrillon belle pour aller
à la fête du palais ).
2. Destinataire : Cendrillon ( elle devient la femme spéciale pour le prince et être belle grâce à la fée marraine pour aller à la fête du palais ).
3. Objet : Tous les femmes ( elle reçoit le titre de la femme spéciale pour le prince et la reine, reçoit de l'aide de la fée marraine ).
4. Sujet : Le prince ( le prince aime et fait Cendrillon la femme spéciale et elle devient la reine )
5. Adjuvant : la fée marraine et le prince ( la fée marraine aide Cendrillon pour pouvoir aller à la fête du palais et le prince aide Cendrillon pour le meilleur
vie ).
6. Opposant : Les sœurs de Cendrillon ( ils intimident Cendrillon, rendu la vie de Cendrillon misérable et interdit à Cendrillon pour aller à la fête du palais)
2. Les étapes de l'histoire

Situation Initiale
La vie pathétique de Cendrillon
victime d'intimidation par ses
sœurs

Éupreuve Qualifiante
L'invitation de la
fête du palais

Victoire
Cendrillon est aidée par
la fée marraine pour aller
à la fête du palais Épreuve Principale

La réunion du Prince et
La rencontre du Prince et Cendrillon et associent une paire
Cendrillon à la fête du de pantoufles de verre aux pieds
de Cendrillon
palais

Situation Finale
Le prince et Cendrillon
se marient
2. Visualiser des étapes de l'histoire

Cendrillon est la belle qui avoir (1) la vie pathétique, elle est le victime d'intimidation
par ses sœurs. Elle est très gentille, elle est très passion à ses sœurs. Ensuite, Un jour... Il
ya (2) L'invitation de la fête du palais, toute les femmes peuvent aller à la fête. Mais, les
sœurs interdisent Cendrillon pour aller à la fête, ruiner la robe de Cendrillon, alors
Cendrillon pleut parce qu'elle ne peut pas aller à la fête du palais. Soudain, la fée
marraine apparaît... (3) a. Elle aide Cendrillon est pour aller à la fête du palais avec une
condition, Cendrillon doit rentrer à la maison à la dernière seconde à 12h00 et Cendrillon
devenir la plus belle à la fête du palais. Ensuite, (3) b. Cendrillon rencontre le prince à
la fête du palais et puis danser, parler ensemble. Au 12h00, Cendrillon rentre à sa
maison mais elle a laissé une paire de chaussures dans le palais.
(4) Le prince et Cendrillon réunit et associent une paire de pantoufles de verre aux pieds
de Cendrillon (5) Le prince et Cendrillon se marient.

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