Pedagogie Et Pedagogie Et Psychomotricite (PDFDrive)

PEDAGOGIE ET
PSYCHOMOTRICITE
« Notions sur la pédagogie et sur le

système
y scolaire et éducatif Français
ç »
Pédagogie et psychomotricité -Pitié Salpètriére

2007/2008- Aude Valentin Lefranc
INTRODUCTION
Si l’école est régulièrement au cœur des débats

p
publics et suscite une ggrande mobilisation, c’est
qu’elle occupe une place cruciale et fondatrice
dans la société.
Elle a contribué à forger l’identité nationale au
XIXéme siècle et la promotion sociale au
XXéme.
XXé
Elle est un instrument d’intégration, de cohésion
sociale
i l ett d’é
d’égalité
lité d
des chances.
h O
On passe en
moyenne 15 ans sur les bancs de l’école.
Instruire (sphère publique) ou éduquer (sphère
privée) ? Devenir Homme ou citoyen?
Quels processus ont abouti à confier à une seule
institution spécialisée,
spécialisée hors du contrôle direct des
familles, une part aussi importante de l’éducation
de l’enfance
l enfance et de la jeunesse?
Détentrice d’un quasi-monopole éducatif et
soumise à un état de crise permanent
permanent.

Définitions autour de ll’éducation:
éducation:
Education
Ed ti vient
i tddu llatin
ti éducare:
éd nourrir,
i
apporter les éléments fondamentaux à la
satisfaction des besoins ou éducere: grandir,
grandir
répondre à une volonté d’adaptation à
ll’environnement
environnement. Notion d’éducabilité
d éducabilité cad
croire que l’individu a des potentialités…
L’éducation, c’est le souci du rapport à

l autre et à soi-même
l’autre soi même. Place de la relation aux
savoirs et aux autres, interaction.

L’éducation
L éducation pour tous
Investir dans l’Education dixit les Nations unies,
« c’est garantir le respect et les droits, réduire la
pauvreté faire progresser la santé et modérer
pauvreté,
l’essor démographique… ». Passer de la
quantité à la qualité
qualité.
104 millions d’enfants sont privés de l’accès à
ll’Education
Education dans le monde
monde. 211 de 5 à 14 ans
travaillent . L’analphabétisme touche aujourd’hui
860 millions d’adultes.

Quelques chiffres:
Nombres
b d’élèves,
d élè apprentis,
i étudiants
é di en 2006 sur la
l France:
15 019708
Nombres d’écoles, collèges et lycées: 67 781
Nombres de personnels: 1 143 555
Dépenses pour l’éducation en 2005: 118 Milliards d’euros (état,

collectivité territoriale,
territoriale entreprises…)
entreprises )

Encore des chiffres
chiffres…
Dépenses moyenne annuelle par élève:

En 1995: 4 020 euros (en élémentaire)
En 2005: 4 760 euros
Dépense
é moyenne par étudiants
é di dans
d le supérieur:
éi 8940
euros en 2007 (7 760 en 1995).
Budget global de l’éducation nationale en 2005: 59,7

Milliards d’euros. (environ 62 Milliards en 2002). Inscrit
dans la loi organique relative aux finances (LOLF),
(LOLF) effective
en janvier 2006. Elle est découpée en 34 missions
ministérielles ou interministérielles.
Et encore du chiffre:
Nombre
N b moyen par enseignant
i t en
élémentaire (2004):
Royaume uni: 21,1
Japon: 19,6
France: 19,4
Etats-Unis:
a s U s 15 5
Belgique: 12,9
Suéde: 1212,11
Italie: 10,7

PRESENTATION DU SYSTEME
EDUCATIF FRANCAIS
Les contenus sont issus d’une longue tradition
remontant à la Grèce Antique. Les institutions
ont subi des transformations radicales liées aux
évolutions économiques, politiques et sociales.
De la loi GUIZOT en 1833, à celle de Jules
FERRY puis celle du 25 août 2005
2005, en passant
par la loi d’orientation de 1989, le système
éducatif français tente de conserver ses
principes fondateurs: gratuité, laïcité,
obligation
obligation.
Historique (1) :
L’enseignement primaire apparaît chez les

Etrusques (VII av.
av J.C.),
J C ) le secondaire et le
supérieur au III et Ier siècle av. J.C.
L’école antique répond aux besoins d’instruction

nés
é d de lla croissance
i d
des activités
i i é commercialesi l
et administratives. Elle permet aux élites
politiques
li i ou cléricales
lé i l d de dé
déteniri lle pouvoir
i avec
entre autre la maîtrise de l’écriture et du discours.
Historique (2)
En Grèce: savoirs historiques, grammaire, littérature

et gy
gymnastique.
q Forme p passive et coercitive de
l’enseignement.
A Rome:
R Id
Idem plus
l lle sportt + droit
d it + calcul
l l ett la
l
langue latine. Il existe l’école primaire (7 à 12 ans)
avec p g g ; l’école secondaire ((11 à 15 ans))
paedagogus;
plutôt littéraire et l’école sup. (15 à 20) pour la
maîtrise de l’art oratoire avec le rhéteur.
Particularités pédagogiques: Homogénéité des
groupes. Soulignons l’importance des collégia
juvenum.
Historique (3)
Du Véme à Charlemagne (IXéme), la
scolarisation est assurée p par l’église
g dans les
monastères. Les enseignements divisés en
Trivium ((rhétorique,
q g
grammaire et dialectique)
q ) et
quadrivium (arithmétique, géométrie, musique,
astronomie))
l’émergence des universités au XIIIéme et la
révolution de l’imprimerie
l imprimerie au XVéme par
GUTENBERG en 1440, le corporatisme…

Historique (4)
Naissance de la « conception humaniste » à la

Renaissance dans l’enseignement secondaire avec des
savoirs encyclopédiques : connaissance de l’homme
(Rabelais, Montaigne, Jésuites). Pour le primaire, œuvre
de charité et permet la gestion des conflits religieux.
Au XVIIIéme siècle, création des académies. Rollin
souligne l’importance de l’enseignement littéraire à côté
du moral et du religieux.
religieux Contre Contre-démocratisation
démocratisation pour
Voltaire, le contraire pour Montesquieu.
Au XIXéme
XIXéme, le libéralisme politique entraîne le suffrage
universel, le droitPédagogie
à 2007/2008-
l’éducation, droits et devoirs….
et psychomotricité -Pitié Salpètriére
Aude Valentin Lefranc
Historique (5)
En 1791, création « de l’instruction publique commune à
tous ». CONDORCET étend la gratuité à tous les
niveaux,
i lla llaïcité,
ï ité l’égalité
l’é lité d
des sexes.
« Déclaration des droits de l’homme et du citoyen » Mais
la révolution réinstaure la conscription obligatoire et
notons la recrudescence des châtiments corporels dans
le système scolaire.
Sous NAPOLEON Ier, L’administration scolaire est
centralisée, pyramidale mais liberté d’ouvrir les écoles,
d’enseigner;
d enseigner; création de la caisse des écoles;
enseignement primaire communal. Renaissance de
l’enseignement technique de la langue française et de
l’
l’apprentissage.
ti C
Création
é ti d du b
baccalauréat
l é t en 1808
1808.
Historique (6)
A la fin du XIXéme, on note la fin des congrégations
enseignantes (séparation Etat/Eglise en 1904), maintien
d é
des écoles
l privées.
i é IIntérêt
té êt pour l’éd
l’éducation
ti d des
déficients. Réintroduction de l’éducation physique.
De la IIIéme à la Véme république
république, scolarité obligatoire.
obligatoire
Rupture avec tradition séculaire: école = charité et
généralisation de l’instruction
l instruction évitant la corruption et le
désordre.
« explosion
p scolaire »,, mixité ((1960),), collège
g unique
q
(1975) et explosion des mathématiques, création des
IUFM (1991), démocratisation quantitative,
dé
décentralisation…..
t li ti
Les principes fondateurs:
L’école publique dite républicaine est laïque,

gratuite et obligatoire
obligatoire. Le droit à l’éducation
l éducation est
inscrit dans la constitution.
L’obligation scolaire implique la gratuité et se

conçoit mal sans la laïcisation des programmes
et des enseignants.

La laïcité :
En 1882, Jules FERRY pose les valeurs chrétiennes en
vigueur et fonde « l’école républicaine ». Elle réunit l’ensemble
des enfants
e fa ts dud peuple
pe ple français.
f a çais Principe
P i cipe respecté
especté aujourd’hui
a jo d’h i
(sauf sous Vichy).
Différenciation entre liberté de penser et liberté de morale.
Les signes ostentatoires religieux sont proscrits.
Il f
faut le brevet ppour enseigner
g sauff dans le pprivé
secondaire ou supérieur.
L’éducation religieuse est remplacée par l’instruction
moralel ett civique.
i i S
Sauff en Al
Alsace-Lorraine
L i où ù la
l loi
l i
FALLOUX est encore en vigueur.

La gratuité :
L’école
L’é l primaire
i i estt gratuite
t it ddepuis
i Victor
Vi t DURUY
(1867). Pour le secondaire et l’université, il faut attendre
les années 1930-1931
1930 1931.
Les lois régissant la décentralisation et la déconcentration
des services de l’état
l état (2004) renvoient les compétences
et les responsabilités financières :
À la commune pour l’école
Au département pour le collège
A la région pour le lycée
L’état conserve la gestion des universités, le paiement des
enseignants, le contrôle des établissements et des
programmes
programmes.
L obligation:
L’obligation:
Suite
S it à lla loi
l i du
d 28 mars 1882,
1882 il estt iinstitué
tit é
l’obligation de scolarité, et la laïcisation des
p g
programmes.
De 6 à 12 ans, puis à 14 ans en 1936
Jusqu’à 16 ans en 1959.
Elle engage l’état qui contrôle le respect de

l obligation scolaire par l’intermédiaire
l’obligation l intermédiaire du maire et de
l’inspecteur d’académie. Rappelée dans la loi
d’orientation du 10 juillet 1989.

Les principales lois:
Loi FALLOUX (1850): officialise le caractère

primordial de l’enseignement
l enseignement de la religion
religion.
Loi GUIZOT
G O (1833):
( ) Généralisation
G de
l’instruction primaire et des écoles normales.
Apparition des 1ers inspecteurs départementaux
Obligation pour chaque commune d’entretenir une
école primaire gratuite

Lois (1) :
Loi Victor DURUY (1867): Organisation des

écoles communales de filles
filles.
Répartition des programmes pour chaque
discipline et chaque niveau
Division de l’école primaire en trois niveaux:
Elémentaire
Moyen
Supérieur
p

Lois (2):
Les lois de Jules Ferry (1881/1882): Naissance

de « l’école
l école républicaine »:
Création de l’enseignement secondaire laïque des
j
jeunes fill
filles
Fondation des écoles maternelles grâce à Pauline
KERGOMARD
Obligation scolaire et neutralité de l’enseignement
b é sur « Li
basé Lire, é
écrire,
i compter.
t »

Lois (3) :
1932: Suppression de la nomination « instruction
publique » au profit « d’éducation nationale ».
1936: Laïcité du personnel enseignant.
1959: Jean BERTHOIN propose la scolarité obligatoire
de 14 à 16 ans
1975: La loi LENOIR propose une loi d’orientation en
faveur des enfants handicapés,
p , suivie ppar le dépistage
p g
précoce des handicaps en école maternelle
Loi HABY : Création du collège unique avec la
suppression
i d de l’l’examen d’
d’entrée
t é en sixième,
i iè
succession du secondaire au primaire.

Lois (4) :
Loi d’orientation sous Lionel JOSPIN (1989): «
Placer l’enfant au cœur du système
y éducatif »
En primaire, passage de la classe aux cycles:
Cyc e des app
Cycle apprentissages
e t ssages p
premiers
e e s ((PS,
S, MS)
S)
Cycle des apprentissages fondamentaux (GS, CP,
CE1)
Cycle des approfondissements (CE2, CM1, CM2)
De la p
pédagogie
g g traditionnelle à la p
pédagogie
g g
active
De l’élève objet
j d’apprentissage
pp g à l’élève sujet
j
Lois (5) :
Création
é i d des IUFM (1991)
( )
Sous François BAYROU (1995), création d’un programme pour l’école
maternelle.
Bulletin officiel du 25 août 2005, né de la loi du 23 avril 2005:
Programme personnalisé de réussite éducative (surtout en ZEP)
Nouveau brevet né du socle commun de connaissance et de compétences
(mention donne la bourse au mérite)
En 3éme, séquence d’observation en milieu professionnel
Enseignement
E i t d’éd
d’éducation
ti civique
i i d
dontt l’h
l’hymne national
ti l ett son
histoire
Valorisation de l’enseignement professionnel (VAE)
Nomination auprès du recteur d’un délégué académique à la vie
lycéenne

Lois (6)
Décret du 26 juin 2006 relatif à la création d’un socle
commun de connaissances et de compétences.
Maîtrise de la langue française
Pratique d’une langue vivante étrangère
C
Connaissance
i d
des principaux
i i élé
éléments
t ddes
mathématiques et de la culture scientifique et
technologique
Maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la
communication
Acquisition d’une culture humaniste
Acquisition de compétences sociales et civiques
Accession à l’autonomie et acquisition de l’esprit d’initiative
Lois (7)
Ces
C ffondements
d t font
f t l’objet
l’ bj t d’é
d’évaluations:
l ti
A l’école élémentaire: la maîtrise de la lecture et
de l’écriture sera contrôlé en fin de cycle
d’apprentissage.
En fin d’élémentaire, sera validée l’acquisition
des règles de grammaire, de conjugaison et de
calcul.
l l LLe bbrevett estt lla d
dernière
iè ététape.
Les lois de décentralisation de 1989 et 2004
La loi du 11 février 2005 (voir A.I.S.)

ORGANISATION DU SYSTEME
SCOLAIRE FRANCAIS
Avant l’école, qu’existe-t-il en France ?
Même si la scolarité n’est
n est obligatoire qu’à
qu à partir
de 6 ans, la France propose l’école gratuite à
partir de 2 ans ½½. Inscription se fait en mairie
mairie.
La maternelle reste un modèle original d’accueil
des tout
tout-petits
petits qui allie socialisation
socialisation, premiers
apprentissages et éveil de la créativité.

L’état
L état et le système éducatif
Le système scolaire est très centralisé. La majorité des
établissements est sous le contrôle direct du ministère de
ll’Education
Education nationale
nationale.
Le ministère de l’EN, de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche est responsable
p de l’ensemble des enseignements
g
scolaires et universitaires et des décisions gouvernementales.
Les ministres de la jeunesse et des sports, de la culture
peuvent
e ve t êt
êtree partie
a tie prenante
e a te dans
da s certaines
e tai es décisions.
dé isi s
15% des élèves sont dans l’enseignement privé, qui doit se
conformer aux directives et aux programmes officiels.

La décentralisation:
L’Etat transfert ses compétences aux collectivités

locales depuis 1980, réaffirmées en 2004.
Les régions se voient attribuées la responsabilité
du fonctionnement matériel et d’investissement
d investissement
dans les établissements scolaires (construction,
extension,, réparation
p des lycées)
y )
les départements pour les collèges
les communes pour les écoles primaires
primaires.

Mais…
Mais
L’Etat conserve le champ pédagogique
(contenus, IUFM, diplôme, recrutement et
gestion
ti des
d personnels)l ) ett contrôle/évalue
t ôl /é l
l’organisation du système éducatif.
L’Etat donne aux collectivités une compensation

financière
fi iè ((par lle ttransfert
f td de ressources
fiscales, la taxe intérieure sur les produits
pétroliers )
pétroliers..)

La déconcentration:
La déconcentration est le transfert de
compétences
p du niveau ministériel à un autre
niveau des services de l’Etat comme DDASS.
Etat ► Région ► Département ► Circonscription ►Etablissement
Gouv. Préfet Préfet Chef ou proviseur
Mi i t Recteur
Ministre R t Inspecteur
I t IEN

Organigramme de l’administration
centrale:
Il existe 30 académies en France où le ministre
est représenté par un recteur.
Les départements sont / en circonscriptions
incluant une ou plusieurs communes, contrôlés
par les
l IEN,
IEN quii ontt aussii compétences
ét sur
écoles maternelles et élémentaires.
Dans
D lles llycées
é ett collèges,
llè l proviseurs
les i ou lles
principaux sont la dernière chaîne de
responsabilité ds l’organisation
l organisation et l’administration
l administration

L’organigramme
L organigramme transversal (1):
E.N. compte 4 corps d’inspection, national ou
régional et pédagogique ou administratif.
Conseil national des programmes, choisi par
le ministre, donne son avis sur l’élaboration et la
conception
ti des
d programmes scolaires.
l i
Conseil supérieur de l’Education, composé de
représentant
é t t des
d personnels,l ddes usagers, d des
collectivités, du monde du travail. Il donne son
avis sur les décisions administratives ou autres
autres.

Organigramme transversal (2):
Conseil national de l’enseignement et de la

recherche, donne son avis sur tous les textes
recherche
concernant l’enseignement et la recherche.
Les commissions professionnelles
consultatives, composées de représentants du
personnel (employeurs et salariés) travaillent
sur le contenu des programmes.

Organigramme transversal (3):
Comités techniques paritaires et
commissions administratives ((à différents
niveaux). Elles ont un rôle décisionnaire.
Il existe aussi un réseau de médiateurs
académiques intervenants en cas de litige avec
les familles.

La santé et ll’école
école ?
Tout élève bénéficie
f d’examens médicaux
é effectués
ff par
le service des actions médicosociales (maternelle,
élémentaire et lycée prof. municipal) et par les médecins
de l’éducation nationale dans les collèges et les lycées.
Un bilan peut être aussi demandé par l’enseignant..
3-4
3 4 ans:vision
i i audition,
di i trouble
bl ddu llangage
5-6 ans:bilan global dont dépistage de l’obésité et des
troubles des apprentissages
En CM2: dépistage auditif et visuel
En 3éme: bilan complet et pour l’enseignement technique
bil autour
bilan t des«
d aptitudes
tit d à travailler
t ill en atelier
t li »

La prévention
prévention….
En primaire: actions d’Education pour la Santé (dents,
nutrition…), autour des droits de l’enfant (maltraitance…)
et des conduites à risque (le harcèlement
harcèlement, le racket
racket, la
drogue..). Ces actions sont soutenues et financées aussi
par la C.R.A.M.
Dans le secondaire: actions de prévention des
consommations de produits psycho-actifs, information et
dépistage du VIH
VIH, numéro vert sur la sexualité et la
contraception….en lien avec le Comité d’Education pour
la Santé et la Citoyenneté. (CESC)

STRUCTURES ET PERSONNELS
AUTOUR DE L’ECOLE :
De la maternelle au lycée, de la ZEP à la REP, les élèves
vont parcourir la longue route vers la vie professionnelle
et de citoyen au cœur de structures différentes
différentes.
Les parents jouent un rôle important et sont invités dès
la maternelle à p participer
p et à communiquerq avec la
structure scolaire, à travers les différents conseils
(d’administration et d’école). Ils ont le dernier mot pour
ll’orientation
orientation et le redoublement de leur enfant
enfant.
L’enfant handicapé ou en difficulté sera accompagné
à travers des réseaux spécialisés
p et des dispositifs
p
variés, renforcés dans la loi du 11 février 2005.

D’un seul « instituteur » à plusieurs
enseignants…
L’école primaire est organisée en cycles
pluriannuels liés à un souci d’individuation
d individuation et
d’adaptation au rythme de chacun.
Cycle 1 des apprentissages premiers (PS
(PS, MS)
Cycle 2 des apprentissages fondamentaux (GS,
CP CE1)
CP,
Cycle 3 des approfondissements (CE2, CM1,
CM2)

Et dans le secondaire
secondaire, alors
alors…
Le secondaire comprend deux cycles:

Le collège comprend le cycle « d’adaptation
d adaptation » et «
central» (De la 6éme à la 3éme, année du cycle
d’orientation
d orientation avec brevet et B21)
Le lycée comprend la seconde, la première et la
terminale.
terminale

Après le collège
collège, quel choix?
L’élève peut interrompre ses études.
Ou suivre un cycle professionnel (du CAP au bac pro) et
donc une formation professionnelle dispensée dans un
lycée professionnel.
Ou poursuivre le cycle terminal de la voie générale et
technologique vers le baccalauréat.
Noter
N t l’il’importance
t d
de l’l’alternance
lt pour d
des fformations
ti
allant du CAP à l’enseignement supérieur.

Et le baccalauréat alors?
Après une seconde générale ou technologique, il
existe des options
p à choisir p
pour le baccalauréat
et ses épreuves anticipées:
Sc e
Scientifique
que (S)
Économique (ES)
littéraire (L)
Technologique (STG, STI, SMS, STL, STAE..)

Quels personnels au sein de ll’école?
école?
L’équipe enseignante: professeur des écoles,

directeur, les assistants d’éducation
d éducation (ancien
aide-éducateur), les professeurs de la ville
(artistique, sportif en élémentaire),.
L’équipe médico- sociale: médecins,
assistantes sociales scolaires
scolaires, secrétaires
secrétaires.
Les personnels d’animation (ville) : cantine,
centres de loisirs
loisirs, vacances
vacances..

Et encore….
encore
Les ASEM (agent spécialisé en école maternelle): CAP,

assiste les enseignants Petite Section.
Les AS (agents de service de la ville): assurent la
propreté des locaux des écoles élémentaires
Les gardiens ont la responsabilité de l’accueil et de la
sécurité.
L cantinières
Les ti iè dé
dépendent
d td des caisses
i d
des é
écoles.
l
Les assistants pédagogiques (depuis juin 2003)

Quels personnels au collège et au
lycée?
Le chef d’établissement ou le principal
Le conseiller principal d’éducation (CPE),
secondé par les assistants d’éducation pour
l’accompagnement de la vie scolaire et des
élèves.
élèves
Le professeur principal coordonne l’équipe
Les
L professeurs
f ont une mission
i i pédagogique
éd i
dans leur discipline. Ils sont environ 10 par
classe.
classe

Et encore…..
encore
Le gestionnaire: Organise de la ½ pension

et coordonne les agents techniques et T.O.S.
Un professeur documentaliste
Le conseiller d’orientation-psychologue
d orientation psychologue
dépend du CIO.
Le personnel médico social avec une
infirmière scolaire au sein de l’établissement.

L’ENSEIGNEMENT SPECIFIQUE
ET SPECIALISE :
La mise
i en place
l d
d’un di
dispositif
i if d
d’éducation
éd i
spécialisée conduit en avril 1909 à la création de
classes et écoles autonomes dites « de
perfectionnement » pour les enfants arriérés.
En 1945,
1945 il existe 174 classes pour les handicapés
dans les écoles publiques. Pour les handicaps
spécifiques ils sont accueillis dans des structures
spécifiques,
privées relevant du ministère de la Santé. Puis
l’E.N. va pprendre le relais.

Historique (1)
Dans les années soixante, l’intervention précoce

et la prévention se précisent avec la naissance
d’un dispositif « d’adaptation scolaire »:
Avec les « groupes d’aide
d aide psychopédagogique »
(GAPP)
Avec les sections d’adaptation
d adaptation en maternelles
Avec les classes d’adaptation en élémentaire et
dans le second degré

Historique (2)
La loi d’orientation du 30 juin 1975 en faveur
des handicapés,
p p
pose le p
principe
p du maintien
des mineurs ou adultes handicapés dans un
cadre de vie et de travail ordinaire, si leurs
aptitudes le leur permettent. La prévention, le
dépistage,
p g les soins,
l’éducation et la formation des personnes
handicapées deviennent une obligation
nationale.

Quelques lois
lois….
Loi du 11 décembre 1996: reconnaissance du
syndrome
y autistique
q
Circulaire 2002-024 de janvier 2002 précise le
plan d’actions
d actions en faveur des élèves présentant
des signes de dyslexie ou de dysphasie.
Circulaire du 25 juin 2004,
2004 adapte les examens
et les concours pour les candidats en situation
de handicap
handicap.

Qu’est ce que l’éducation
prioritaire en France ?
Elle vise à corriger les effets des inégalités sociales,
économiques et culturelles en renforçant l’action éducative là
où l’échec
l échec scolaire est le plus élevé.
élevé
Il permet à tous les élèves l’acquisition

l acquisition des savoirs et d
d’une
une
culture commune, en vue de l’insertion professionnelle.
1700 000 élèves sont concernés en 2004 dont 21,4% des

effectifs sont au collège.

Et garantir ll’équité
équité sociale à travers…
travers
La création des Zones d

d’Education
Education Prioritaire
(ZEP) en 1981, où les conditions sociales et
économiques sont difficiles
difficiles. Elles se développent
ensuite en logique de réseau après 1997.
Les Réseaux d’Education Prioritaire (REP)

gérés par un pilotage de proximité (associatif et
collectivités locales…) et rattachés à un collège
de secteur sans être forcement en zone ZEP.
Et….
Et
Les contrats de réussite scolaire sont passés

entre les responsables de chaque réseau et
l’autorité académique.
La constitution de pôle d’excellence scolaire

au sein des REP crée des liens avec
l’enseignement supérieur et les entreprises.

La loi du 11 février 2005 :
Cette loi du 11 février 2005 relative à « l’égalité
des droits et des chances des personnes
h di
handicapées
é (OMS) » propose aux parents t
d’intégrer leur enfant handicapé dans une école
ordinaire « la plus proche du domicile »
».
Création de la MDPH, évaluation du handicap,
orientation et de la mise en œuvre de
propositions. Travaille avec la commission des
droits et de l’autonomie
l autonomie (CDA) et les E
E.P.E.
PE

Mais aussi
aussi…
Regroupement des allocations autour de la Prestation de
Compensation (PCH).
C éatio d’
Création d’unee cellule
cell le d’éco
d’écoute
te « handiscol
ha discol »
A partir de 2006, les élèves handicapés bénéficieront d’une
évaluation de leurs compétences et de leurs besoins pour
définir un projet personnalisé de scolarisation.
Création des auxiliaires de vie scolaire (2003)
En 2005, 96 396 élèves handicapés sont accueillis dans les
écoles, dont 59 000 en ordinaire, 13 167 bénéficient d’une
AVS.
AVS

L’organisation de la scolarisation des
enfants à besoin éducatif spécifique:
Il y a 4 secteurs dans le dispositif d’accueil des
enfants en g
grandes difficultés scolaires, sociales,
handicapés, ou malades:
Le
e sec
secteur
eu de l’adaptation
adap a o e et de l’intégration
ég a o
scolaire
Le secteur médico-éducatif
médico éducatif
Le secteur socio-éducatif
Le secteur sanitaire

Mais d’abord qui décide de
l’orientation de l’enfant?
Pour le secteur de l’adaptation et le médico-
éducatif (sauf CMPP, CAMSP, RASED), c’est la
Maison Départementale des Personnes
Handicapées qui propose l’évaluation,
ll’orientation
orientation et les allocations sur dossiers et
suite à la demande exclusive des parents.
Pour le socio-éducatif,
socio-éducatif c’est
c est le procureur de la
République puis le juge des enfants qui valide
les mesures. Ou les p parents à travers l’ASE.

Le secteur de ll’adaptation
adaptation….
Dépend de l’E.N., il vise l’intégration des
enfants soit en classe ordinaire, soit dans des
classes d’éducation spéciale. Avec une
formation spécifique des enseignants (AIS).
Soit, dépendant du handicap, en plein temps,
soit avec PAI,, soit avec un PPS
Dans le premier degré: en prévention le
R.A.S.E.D.

Et aussi
aussi…
Les CLIS de 1- 4, selon difficultés, avec une
intégration progressive. CLIN ou CLA à Paris
En collège, avec les classes-relais, les
SEGPA, les UPI ((handicap mental)) ou EREA
En classe ordinaire, plusieurs modalités
d’aide
d aide sont possibles avec la présence des
AVS, du SESSAD, des CAPP…

Le secteur médico-éducatif
médico éducatif
Dépend du Ministère en charge des Affaires Sociales,
son orientation dépend de la MDPH (ex CDES
/COTOREP).
/COTOREP)
Les établissements sont des internats, ou des semi
internats,, ou encore des placements
p familiaux.(soin+
(
éducation)
IME puis IMpro pour la déficience mentale
Institut de rééducation pour trouble du comportement et
de la conduite
Les établissements pour enfants polyhandicapés

Le secteur socio-éducatif…
socio éducatif
Sous la tutelle du ministère des Affaires Sociales, il vise
la protection de jeunes, privé de soutien familial, et la
protection
t ti judiciaire
j di i i d
de jjeunes en d
danger ou déli
délinquants t
avec des mesures d’assistance éducative délivrées par
le juge
juge.
Il regroupe les foyers de l’enfance

l enfance, le placement familial
familial,
les maisons de l’enfant à caractère social, l’AEMO,
centres éducatifs fermés,, les UPR en prison
p

Le secteur sanitaire…
sanitaire
Il organise l’accueil des enfants souffrant de

troubles de la santé. L’E.N.
L E.N. organise, contrôle la
scolarité dans ces institutions, qui se trouvent:
Dans les services de pédiatrie des centres
hospitaliers
Dans les hôpitaux de jour
Dans les maisons d’enfant à caractère sanitaire
(MESCA)

Les chiffres de ll’AIS:
AIS:
En 2007, 111 000 élèves reconnus
handicapés par la MDPH sont accueillis dans
le 1er degré. Dont 7% dans le privé.
Dans le second degré,
g 44 500 élèves
handicapés sont intégrés (UPI, SEGPA..)
C’est-à-dire 16% de plus qu’en 2004/2005

INTRODUCTION A LA NOTION
DE PEDAGOGIE
La pédagogie est inscrite au cœur de l’histoire et
de la culture : « savoir enseigner ». Construite
dans la relation à l’autre, elle est intimement liée
aux notions et aux modes d’apprentissage.
d apprentissage.
Elle a évolué en fonction des savoirs, des
découvertes et des théories en psychologie de
l’enfant.

Faut-il former l’Homme ou le citoyen?
La pédagogie pour adultes s’appelle
l’andragogie.
L’intention pédagogique est celle du partage des
savoirs, des valeurs et du lien humain.
Elle met en rapport deux « esprits », deux
organisations mentales.

Définitions de la pédagogie :
Vient, non pas du maître mais de l’esclave qui
accompagne l’enfant.
Du grec, Paidos: enfant et Agögé: conduire, mener,
accompagner. Elle a déjà cours dans la cité: c’est l’art de
faire des citoyens
citoyens.
Pour DIDEROT en 1751, « elle traite des choix des
d enseigner »
études et de la manière d‘enseigner
Terme reconnu par l’Académie Française en 1762

Définitions (1):
Pour E. DURKHEIM, sociologue, « la
pédagogie n’est ni un art, ni une science mais
un programme d’actions ».
Selon ADAMCZEWSKI ((2006)) « Elle est
l’ensemble des principes, des démarches,
des méthodes visant à faciliter l’acquisition et
l’intégration d’une connaissance ou d’un
domaine de connaissance ».

Evolution historique:
L’évolution de la pédagogie pour E. DURKHEIM, s’est

faite en trois étapes, de la traditionnelle à la moderne:
Âge scolastique (Moyen Age): pratique orale du débat
Age humaniste (XVI au XVIIIéme): plus axé sur la
f
formation
i de
d l’l’esprit
i que lles savoirs
i
Age de la culture scientifique: avec l’encyclopédie,
organisation par disciplines…
disciplines
Age écologique? Nouvelles disciplines en lien avec
l’environnement..

Reprenons ll’historique
historique :
PLATON souligne l’éducation comme l’art de faire des
citoyens.
Pour SOCRATE,
SOCRATE enseigner était « interroger et non donner
le savoir », ce qu’on appelle la méthode maïeutique.
Les sophistes, éducateurs, enseignaient la politique à
travers la rhétorique, donc pas forcement la vérité…
A la Renaissance, abandon de la culture féodale. F.
RABELAIS, jeune moine propose une abbaye humaniste où
les jeunes viendraient étudier dans un cadre de vie idéal les
savoirs encyclopédiques.
Au XVIIéme
XVIIéme, ll’éducation
éducation consiste à séparer l’enfant
l enfant du
monde corrompu des adultes. Naissance de l’enseignement
mutuel. Influence des jésuites qui invente « la pédagogie ».
Historique (1)
J.J.
J J ROUSSEAU en 1762,
1762 écrit
é it « l’enfant
l’ f t naît
ît bon
b ett
c’est la société qui le corrompt ». L’idée du désir
d’apprendre
pp émergeg et naissance de la p
pédagogie
g g
nouvelle cad l’exercice d’une pensée critique
(RABELAIS, MONTAIGNE…).
Au
A XXé
XXéme, la l SScience
i d
de l’Ed
l’Education
ti dédésignait
i it lla
pédagogie. Maintenant, elle s’emploie au pluriel et
emprunte
e pu eàp plusieurs
us eu s d
disciplines
sc p es des ScSciences
e ces
Humaines.
Naissance de la docimologie et de la didactique.

Les 3 aspects principaux de la
pédagogie:
LLa didactique:
did ti axée
é sur lle savoir
i
La communication: axée sur la relation
entre
t les
l élèves
élè ou lle maître
ît ett lles élè
élèves
La logistique: centrée sur les moyens
matériels
té i l nécessaires
é i d
de mise
i en œuvre))
La logistique et communication peuvent être
regroupéesé sous lle tterme commode d mais i
discutable de pédagogie générale.

Mais encore….
encore
Ses objectifs sont classés en trois catégories:

cognitifs
g ((relatif aux connaissances),
) moteurs
et affectifs. Elles sont toutes en lien dans
l’action.
Elle couvre deux grands domaines:
Les doctrines: théorie sur l’enseignement et
l’éducation, (ROUSSEAU, MONTESSORI…)
Les méthodes: outils, techniques, mise en œuvre,
organisation…
i ti

Qu’est ce qu’un acte pédagogique?
Qu’elle que soit la méthode choisie, tout acte
pédagogique est une succession de plusieurs situations
(27 possibles) qui se caractérisent par des fonctions et
des modalités spécifiques.
II y a trois critères pour caractériser l’acte pédagogique:
Le type d’activité (pratique, oral, écrit)
L mode
Le d d de ttravailil ou d
de groupementt d
des élè
élèves (i
(ind.,
d
collectif, groupe)
La place dans le processus d’enseignement
d enseignement
(apprentissage, évaluation, renforcement)

Le triangle
g ppédagogique
g g q et les modes
existants….
L’idée du triangle pédagogique est présente
dans toute situation d’apprentissage (Savoir-
professeur-élèves).
f élè )
Le fonctionnement pédagogique s’inscrit dans
notre
t représentation
é t ti du
d rapportt maître/élève.
ît /élè
Le dispositif actuel du mode pédagogique
mutuel
t l estt néé d’un
d’ mélange
él entre
t lle mode
d
individuel (le maître devant les élèves) et le
mode simultané (interactif par niveaux en 1720)
1720).

Apprentissage ou tissage
tissage….
Apprendre est un processus propre à se que
nous sommes. Grâce auquel on se construit
comme sujet j t ett on comprend d le
l monde.d
On apprend par frayage (spontané) ou par
délibé é (école,
délibéré (é l iinstitution…).
tit ti ) LLes SSciences
i d
de
l’Education s’intéressent au deuxième mode.
Idée
Idé ddu transfert
t f t car idée
idé dde relation
l ti à l’l’autre.
t
L’Homme est le seul capable d’apprendre des
choses
h quii ne serventt à rien!
i ! (V
(Voiri MASLOW)

On peut apprendre ….
1. Apprendre que:processus perceptif ►information

1
2. Apprendre: processus cognitif ► Savoir
3. Apprendre à:processus expérien.►Connaissance
Donc les trois verbes suivants sont indissociables:

Sentir penser,
Sentir, penser agir
agir.

Qu’est
Qu est ce qu
qu’on
on peut apprendre ?
Les savoirs: ensemble des connaissances
Le savoir: s
s’inscrit
inscrit dans une action singulière, il
faut pour l’intégrer de l’information et des
processus cognitif. Idée de la compétence.
La connaissance: elle représente un savoir
approprié « elle se construit avec l’identité
approprié, l identité de la
personne, non transmissible, elle est de l’ordre
l être » JJ. LEGROUX
de l’être LEGROUX. Il n n’y
y a pas de
connaissances sans savoir.

Qui apprend et dans quelles
conditions?
Du
D coté
té d
de l’élè
l’élève, c’est
’ t « le i ». 4 conditions:
l llearning diti
Il lui faut accéder ou désapprendre pour accéder à
un nouveau savoir
savoir.
Il faut du sens, un lien signifiant entre l’enfant et
l’objet
j de savoir.
Il faut des situations et des moyens pour exercer
ses capacités. (rôle de la pédagogie)
Ré i conditions
Réunir di i matérielles,
é i ll sociales
i l assurant
lien entre affectif et cognitif
Du côté du maître, c’est « le teaching ». (être formé)

Les théories de l’apprentissage à
travers ses auteurs…
Le béhaviourisme est un courant de pensée qui
considère que les comportements des individus sont des
réactions à des stimulis,, venus du monde extérieur.
En 1890, PAVLOV montre l’importance du lien entre le
Stimulus et Réponse (conditionnement répondant). Il
Sollicite le « par cœur » et la répétition pour apprendre
apprendre.
En 1978, SKINNER rajoute l’idée du renforcement
positif ou négatif (opérant) pour que le processus S-R
se vérifie.
é ifi LLe comportement
t t procède
èd par tât
tâtonnement,t
mais pour d’autres auteurs, il faut nécessairement la
satisfaction du sujet pour que cette approche fonctionne.

Et J.
J PIAGET….
PIAGET
En 1925, PIAGET parle d’épistémologie
génétique: l’évolution de la connaissance chez
l’ f t se construit
l’enfant t it par paliers.
li
Le constructivisme ou psychologie cognitiviste
s’intéresse
’i té aux rapportst entre
t lle dé
développement
l t
humain et l’apprentissage.
L’enfant
L’ f t estt au centre t du
d monde,d le l dé
dével.
l dde sa
maturité lui permet d’avoir des relations sociales.
Le médiateur
médiateur, l’autre
l autre est mis de côté
côté.

Mots clé du concept piagétien:
Mots-clé
Les schèmes sont des opérations mentales abstraites

stockées en nous qui se créent par assimilation.
L’assimilation/accommodation est l’incorporation par
l’organisme d’éléments nouveaux dans notre boite noire.
L’adaptation est un processus, une transformation de la
boite noire, ainsi que la régulation (feed back).
La construction par paliers ou stades: passage obligé.
Le développement permet l’apprentissage.

Les stades proposés par J.PIAGET:
J PIAGET:
Sensori-moteur: (→ 2 ans) Acquisition de la
notion d’objet, organisation espace…
Préopératoire: (→ 4 ans) Imitation,
égocentrisme et animisme…
Intuitive: (→
( 7 ans)) Concept
C de conservation,
réversibilité….
Opérations
O é i concrètes:
è ( 11 ans)) O
(→ Opérations
é i
complexes, pensée hypothético-déductive….

Résumons le concept Piagétien:
Le développement cognitif du sujet s’appuie sur

l action dont les structures communes (les
l’action
schèmes) s’applique à tout nouvel objet
rencontré (phénomènes d d’assimilation)
assimilation)
jusqu’au moment où des caractéristiques trop
nouvelles entraînent une accommodation et
donc une modification du système de
compréhension (régulations).

Réflexions de J. PIAGET sur la
compréhension….
Selon J. PIAGET, « réussir n’est pas forcement
comprendre
p ».
Il parle aussi de la pensée réflexive, celle qui
permet de comprendre en ss’appuyant
appuyant sur des
éléments déjà acquis..
Quand l’action
l action est liée à la compréhension
compréhension, il y a
conceptualisation. C’est cette compréhension
qui va permettre la généralisation
généralisation.

Les critiques faites à J. PIAGET:
naissance du socio-constructivisme…
H.WALLON et L.S.VYGOTSKY critique l’égocentrisme et
prône que l’enfant se construit grâce à la relation avec les
adultes
d lt ett l’environnement
l’ i t ett d
donc à lla médiation.
édi ti
Le niveau des tâches doit être plus élevé que ce que
ll’enfant
enfant sait déjà faire.
faire C’est
C est l’apprentissage
l apprentissage qui conduit
vers le développement.
L’importance du respect de la zone proche de
développement. Objectif: « Ce que l’enfant sait faire
aujourd’hui en collaboration, il sera le faire tout seul
demain »

Les grands pédagogues et leurs
écoles…
J.J. ROUSSEAU (1712-1778): la pédagogie moderne
O. DECROLY (1870-1932): la démocratie scolaire
M. MONTESSORI (1870-1952): l’Education du libre choix
C. FREINET (1896-1966): les méthodes actives
J. DEWEY (1859-1952): La pédagogie situation
problème
F. OURY (1920-1998): La pédagogie institutionnelle

A propos de J.J.
J J ROUSSEAU…
ROUSSEAU
Idée du Puéorocentrisme qui prône le respect de la
pensée individuelle et sociale de l’enfant et le souci de
libération de l’enfance
l enfance. Ce n’est
n est pas un adulte
adulte…
Notion de perfectibilité: l’homme devient ce qu’il est
grâce à l’éducation
l éducation sinon il n’est
n est rien.
rien
Importance du milieu naturel, des l’expériences et du
respect du temps et du désir de l’enfant.
l enfant.
En opposition à la pédagogie traditionnelle du savoir
savant et de l’autorité. On apprend
pp àppartir du besoin.

A propos de O.
O DECROLY:
Inspiré de Rousseau
Rousseau, médecin éducateur Belge
Belge,
il préconise l’école pour la vie et par la vie..
Il faut articuler le développement psychique et
physique de l’enfant au plus proche de ses
besoins et de ces centres d’intérêt.
Il propose une méthode active basée sur
l’observation, l’association et l’expression.
Création de classe-atelier ouverte sur la nature.
A propos de M.
M MONTESSORI…
MONTESSORI
Pour aider au développement naturel de l’enfant, il faut

aménagerg et g gérer l’environnement comme dans la vie
quotidienne, ce qui permet l’apprentissage et favorise le
développement de l’autonomie chez l’enfant.
Privilégier l’éducation sensorielle, l’hygiène et des
activités associées (comme les exs de silence)
Favoriser l’approche ludique en créant des jeux et
aménager et adapter les espaces des classes.

A propos de C.
C FREINET…..
FREINET
L’enfant est acteur de ses apprentissages.
Il les construit par l’activité. A noter la création du
concept de « l’école réaliste » dite aussi « école moderne
» proche de la vie.
L
L’activité
activité donne sens à ll’apprentissage
apprentissage, source de
motivation en situation. Il propose le tâtonnement
expérimental et le principe des centres d’intérêts.
Favoriser le travail en groupe (vie coopérative) et la
mise en place de techniques qui permettent la
socialisation et la communication
communication.

A propos de J.
J DEWEY…
DEWEY
Pour lui, la situation éducative est conçue comme une
interaction, une situation, une expérience qui mène à la
résolution
é l ti de d problème.
blè C’ t l’l’action
C’est ti iintelligente:
t lli t «
toute leçon doit être une réponse ».
Présence d’un
d un problème
problème, d’une
d une difficulté à résoudre
On la localise, et on la définit
Une solution possible s’offre
s offre
Avec le raisonnement, on établit les bases de la suggestion
On adopte ou on rejette cette suggestion, on expérimente

A propos de F.
F OURY…..
OURY
Pédagogie institutionnelle: la classe est conçue
comme un g groupe,
p , largement
g inspiré
p de la
psychanalyse et de la psychiatrie.
Il faut développer les dispositifs pour organiser et
réguler la vie collective, participation des
élèves. Il rappelle l’importance
l importance de poser la loi.
Il met en évidence l’importance des relations
entretenues entre le maître et élève
élève.

Résumons les doctrines pédagogiques
modernes:
Elles partagent toutes un certain naturalisme, ne pas
trop intervenir.
Un certain optimisme et une vision positive de l’enfant
comme sujet.
Elles préconisent une forme d’évacuation des conflits et
de la violence.
Prend
P d peu en compte t la
l di
dimension
i psychoaffective
h ff ti d de lla
classe (inconscient et phénomènes de groupe).

Méthodes pédagogiques proposées par
E. CHARMEUX (1985):
De type conditionnant (Skinner..) visant le montage des
réflexes à travers le schéma « stimuli-réponse ».
De
D ttype transmissif
t i if comprenantt lle ttype iimitatif
it tif d
dontt le
l
discours magistral est une variante. Méthode issue de la
pédagogie traditionnelle.
De type incitatif (Rousseau, Decroly…) basé sur
l’épanouissement personnel, l’expression et l’action.
De type appropriatif basé sur la construction des savoirs
par les élèves eux-mêmes. Fait appel à la résolution de
problèmes. Incitatif et appropriatif sont des méthodes
constructivistes qui donne aussi la pédagogie de projet
constructivistes, projet.

L’influence de ces modèles
aujourd’hui
Le « par cœur » de PAVLOV et les « bons points » ou
« la punition » de SKINNER.
Intérêt pour le fonctionnement mental des élèves
élèves. Appelé
la différenciation pédagogique cad la logique de
l’individualisation.
Apparition du concept situation problème par DEWEY.
Le savoir est partageable et l’importance de l’ auto
organisation
g des élèves ((Pédagogie
g g institutionnelle).)
On réintroduit l’importance du statut de l’erreur et de la
conduite de projets.
L’influence
L influence de la psychanalyse dans la compréhension
du transfert et de la relation avec le maître et en classe.

Qu’est
Qu est ce que la didactique ?
La didactique a pour objet les conditions de
communication des savoirs dans les situations
d enseignement.
d’enseignement
Pour passer du « savoir savant » au « savoir enseigné »,
il faut des compétences
p et des capacités
p d’adaptation.
p
La didactique d’une discipline travaille sur :
Une discipline
En fonction du niveau individuel et collectif
Permet de rendre enseignable ce qui pose problème
S’intéresse
S intéresse aux problématiques d’apprentissage
d apprentissage des élèves

La didactique générale ou transdisciplinaire
renvoie à un questionnement sur l’enseignement
l enseignement
des disciplines:
La notion d’obstacle
d obstacle et d’erreur
d erreur
La transposition
Les niveaux de reformulation

Qu’est
Qu est ce que la docimologie ?
Travaille sur la Science de l’Evaluation en pédagogie.
L’évaluation est un moyen de suivre les progrès ou les
difficultés dans la transmission de savoir (connaissances),
savoir-faire (pratique) ou savoir-être (attitudes).
Ill ffaut savoir
i quelsl sont lles objectifs
bj if d de lla fformation
i et
lesquels seront évalués? Sous forme de critères.
C’est unu outil pédagogique (évaluation
(évaluatio formative) et un u outil
de sélection (évaluation certificative ou sommative).
Processuss ou
Process o procédure
procéd re sont
so à définir
déf r eet à réf
réfléchir
éch r .

Qu’évalue
Qu évalue-t-on,
t on pourquoi et comment ?
Les savoirs, le savoir être ou le savoir faire. on ne peut évaluer
que si l’on a des objectifs.
Elle permet de savoir si les élèves les ont atteints, adéquation
entre le mode d’évaluation et les objectifs
Les modèles proposés autour « d’évaluer, c’est :
Mesurer : priorités
i i é aux produits
d i et contenus ((sommative,
i
certificative)
gérer : ppriorités aux pprocédures (PPO, évaluation-régulation..)
problématiser : priorités aux auteurs/sujets (formative et outil
pédagogique)
Supports possibles: QCM, composition, oral, évaluation
collective, fiches d’évaluation, auto-correction…

EDUCATION ET
PSYCHOMOTRICITE
La séance de « psychomotricité », terme apparu
dans les maternelles en 70 remplace celui de «
gymnastique ». Née d’un courant de pensée
dans l’histoire
l histoire de l’EPS
l EPS grâce à J.LE BOULCH.
Depuis le 14 février 2002, « agir et s’exprimer
avec son corps »est une priorité du programme
programme.
Travail axé sur les compétences (vocabulaire
cognitiviste).
cognitiviste)

Historique:
A la renaissance, le corps doit être droit. Lien entre le
corps droit et les vertus sociales. L’éducation est
promue par les médecins hygiénistes
hygiénistes.
Education « corporelle » puis « physique » avec
ll’armée
armée. Le corps culte sans cerveau
cerveau. On s’en
s en méfie,
méfie il
faut le dresser.
LL’école
école privilégie le biologique et le mécanique dans les
savoirs. L’approche du corps à l’école a évolué avec le
développement des sciences.

Historique (1)
On
O a tjs
tj privilégié
i ilé ié lles savoirs
i ffondamentaux
d t (l
(lecture,
t
écriture, calcul) ou les acquisitions instrumentales
appelées ainsi par J. LE BOULCH. On s’intéresse
seulement
l t à lla réalisation
é li ti motrice.
ti
Les échecs aux jeux olympique de Rome (1959) amène
des efforts d’équipement
d équipement et des réformes.
On copie le modèle soviétique du sport de masse d’où se
dégage une élite représentative nationale.
Mai
M i 1968 permett lla mise i en place
l d’
d’un titiers ttemps
d’éducation physique dans le premier degré. Le
programme est plus sportif que psychomoteur.

Historique (2):
En 1981, il y a rénovation des instructions avec une
recherche d’équilibre entre l’éducation corporelle et
l’intellectuelle. Influence des Sciences de l’Education
autour du « triangle pédagogique ».
Cette année là, il y a passage de « l’éducation physique
» du ministère de la jeunesse à celui de l’E
», l E.N.,
N qui
permet de la démarquer de « la doctrine sportive » et de
l’intégrer comme une discipline transversale avec des
« savoirs moteurs » ».
Création du diplôme universitaire post CAPES du
professeur d’éducation physique

Historique (3):
Avec la loi de juillet 1989, on rééquilibre les

disciplines avec la sollicitation autour de l’activité
l activité
de l’élève sujet.
En maternelle et en élémentaire
élémentaire, l’éducation
l éducation au
corps correspond à une éducation
psychomotrice d d’orientation
orientation fonctionnelle
fonctionnelle.

Le corps à ll’école:
école:
Aujourd’hui, on raisonne en contenu à enseigner

et d’exercices
d exercices à faire
faire, plutôt qu’à
qu à se situer du
point de vue de celui qui apprend.
On emploie le terme « motricité » malgré le
manque d’objectifs d’apprentissage moteur et se
traduit plutôt par des pratiques occupationnelles
occupationnelles.
En maternelle, 3 heures d’éducation physique et
sportive
i par semaine i sur lles 26 h heures totales.
l

« la motricité »:
Deux
D idé
idées iimplicites
li it d de lla « motricité
t i ité » à
l’école:
Le corps apprendrait
L d it à l’i
l’insu d
de l’l’esprit
it en
réaction à l’aménagement proposé.
C’est
C est seulement en multipliant les stimulations
dans un milieu aménagé et avec matériaux,
qu’on enrichirait le répertoire
q p moteur des
enfants
Le souci p
prioritaire du maître: l’installation de
la salle et le choix du matériel.

« ll’éducation
éducation physique »:
Finalement, la tendance occupationnelle de la
motricité conduit à des pratiques pédagogiques
qui favorisent surtout la répétition des acquis.
Comme dit P. MERIEU, on se limite au « déjà là
» des capacités du corps de l’enfant
Il faut p
privilégier
g une p pédagogie
g g de mise en
situation globale où il faut résoudre des
problèmes moteurs. « Agir
p g dans le monde »

Hier et aujourd’hui
aujourd hui encore…
encore
Selon M. FOUCAULD, l’espace scolaire est

comme « une machine à apprendre
apprendre, mais aussi
à surveiller, à hiérarchiser, à récompenser ». Il
faut respecter la norme et redresser les
inclinaisons enfantines pour la rêverie et
l agitation.
l’agitation
Apparition de l’Education à la Santé:
alimentation prévention
alimentation, prévention…..

Le concept de J.
J LE BOULCH:
Sa théorie des apprentissages se propose de développer des

f
facteurs de base essentiels à tout apprentissage
pp g ultérieur,
moteur comme intellectuel.
Il invente la psycho
y cinétique: « Science du mouvement
humain appliqué au développement de la personne »
Il propose « Une éducation par le mouvement qui vise à
toucher certaines
i ffonctions
i mentales d
dans le cadre
d d d’une
personnalité totale »

Trois principes autour de ll’enfant
enfant Sujet :
Au plan éducatif, il existe un nombre de
points de passage obligés, que chaque
enfant doit s’approprier: structuration de
l’espace, construction du schéma corporel,
latéralisation…
Basé sur des actions spontanées de l’enfant,
les jeux, découvertes motrices progressives.
Le progrès repose sur la verbalisation des
actions et la trace écrite.

Résumons la psychocinétique:
Ce concept privilégie:
L’expérience par tâtonnement expérimental
Reconnaît le statut de l’erreur
Veut éviter le dressage
g
Donne une place au groupe et au respect des
autres
Veut assurer l’épanouissement de l’enfant
Permet d’améliorer
d améliorer la connaissance de soi
(perceptif et sensoriel)

« Le corps en jeu »
« Corps pour apprendre »: le corps des élèves

trahissent des sentiments, des émotions, des
processus d’apprentissage. La domination
masculine passe par une construction sociale
des corps et des espaces. La ? de la norme.
ou « corps à apprendre »: L’éducation
L éducation corporelle
est omniprésente à l’école. Apprendre à sentir, à
agir à s’exprimer
agir, s exprimer à travers le mouvement
mouvement.

Lien entre pédagogie et psychomotricité..
psychomotricité
Idée de la prévention
Idée de la didactique
Idée de la docimologie
Idée de la réflexion autour du lien entre le triangle pédagogique/

ll’acte
acte pédagogique et la psychomotricité

La suite du lien…
lien
A travers le
l travail
il d
du psychomotricien,
h i i lle li
lien entre lle
cadre pédagogique et le thérapeutique:
La question du cadre espace/temps de la séance
contenant et sécurisant.
La question du transfert et de la relation triangulaire,
de la séparation.
La question du médiateur et du savoir injecté et
distancié à travers lui (jeux symbolique, contes, objets
transitionnels, jeux
j de rôle.. ).

Le psychomotricien et son regard sur
l’enfant /élève:
La
L motricité
t i ité d’
d’action:
ti agir
i ddans lle monde.
d LeL jeu
j
d’action, se confronter à la réalité, s’adapter au réel.. Le
corps
p instrument
La motricité d’impression:ressentir.
p Le jjeu sensoriel et
tonico émotionnel. Etre à l’écoute, connaître son corps..
Le corps sensible
La motricité d’expression: imaginer, créer. Le jeu

symbolique.
y q Etre dans la ffiction,, ffaire comme si,, adapter
p
le réel à soi.. Le corps signifiant

Les espaces du psychomotricien
Ill peutt ffaire

i lle li
lien entre
t lles diffé
différents
t espaces: lle
thérapeutique /clinique et pédagogique.
Pédagogique:
Péd i quii estt axéé sur la
l compréhension
éh i
des mécanismes qui parasitent les fonctions
intellectuelles
Clinique: qui cherche l’origine des troubles et se
questionne autour des raisons émotionnelles et
q
affectives (œdipe, principe de réalité et de
plaisir…)

Le corps de ll’enseignant
enseignant…
Et le corps de l’enseignant alors? L’importance

de la communication non verbale et de son
questionnement en formation initiale et continue.
LL’identification
identification et le transfert de l’élève
l élève avec le
corps de l’enseignant comme support. Quelle est
la responsabilité de chacun dans ces échanges?
Travail sur l’espace classe… Idée de la «
proxémie
é i » d’Ed’E.T.
T HALL

Réflexions:
Réintroduire le « corps vécu » pour l’enfant

acteur et auteur de ses actes.
Travailler sur la connaissance de « l’écosystème
du corps » et faire prendre conscience des
capacités individuelles.
Mise en perspective de « l’imaginaire social » :
clarifier les liens entre corps, gestuelle, émotions
mais également éthique,
éthique culture
culture, histoire
histoire.

L’ENSEIGNEMENT EN
EUROPE
Selon une étude de l’OCDE, la France comme
l’Italie, ne produit pas plus de diplômés de
l’
l’enseignement
i t supérieur
éi qu’en
’ 1960
1960. L
Le
système allemand et français est socialement
plus injuste qu’aux
qu aux USA: il discrimine les
couches sociales défavorisées.
10% des enfants de 15 à 19 ans ne travaillent
travaillent, ni
ne vont à l’école (comme en Italie et en
Slovaquie).
Slovaquie)

Les programmes Européens:
é Socrate, UNESCO,
accords de Bologne…
Existence d’un « maître » en ppsychomotricité

y en
Belgique exerçant dans les écoles maternelles.

Le réseau éducatif français à ll’étranger
étranger
Il dépend du ministère des Affaires Etrangères,

est un réseau unique au monde de 400
établissements à travers 133 pays.
En 2002,
2002 93,42%
93 42% de réussite au baccalauréat
contre 78 % en France.
Le budget de l’Etat est de 350 millions d’euros
dont 290 millions d’Euros de salaires. Coût d’un
élève scolarisé hors de France : 4 740 euros

Education comparée en Europe
Ecole unique (Scandinavie): même cursus pour tous
de 7 à 16 ans. Ecole unique, même groupe classe.
Pas de redoublement.
redoublement
Ecole sélective (Grande-Bretagne): 10% élèves
scolarisés en privé sur sélection
sélection. Privilégie autonomie
à l’acquisition de connaissances.
Ecole
co e d
différenciée
é e c ée (Ge(Germanie):Orientation
a e) O e a o da dans s3
filières tôt, sollicite la formation professionnelle.
Ecole centrée sur les connaissances (Latine): ( )
Système de contrôle des connaissances,
redoublement. Privilégie les savoirs durs.
PREPARATION ET
EXPLOITATION DU STAGE
Observation de l’institution et de son
fonctionnement
Quels partenaires dans et autour de l’école?
Le projet pédagogique
L’influence de l’école sur le corps de l’élève?
La place et les apports de la psychomotricité
psychomotricité…
Importance de la trace écrite quotidienne et
des rencontres (les personnels et élèves).
élèves)

CONCLUSION
Comment socialiser sans asservir, éduquer sans

domestiquer ?
L’école forme des « savants maladroits » ou des
« athlètes ignorants »?
L’école pose la question de la différence et de
son acceptation
acceptation, de la communication verbale et
non verbale, de l’éthique….
Comment trouver le bon dosage entre instruire,
éduquer, former….. A suivre
BIBLIOGRAPHIE: « histoire »
Troger V., Ruano-Borbalan J.C., Histoire du

système éducatif Français, Que saissais-je?,
je?, PUF,
2006.
Léon A A., Roche P
P., Histoire de l’enseignement
l enseignement
en France, Que sais-je?, PUF, 11éme mise à
jour 2005
jour, 2005.
Cherkaoui M., Sociologie de l’éducation, Que
sais je? PUF
sais-je?, PUF, 2005
2005.

Bibliographie :« pédagogie »
Barbot M.J., Autonomie et apprentissage, PUF,
1999.
Bachelard G., La nouvelle formation scientifique,
PUF,, 1968.
Morandi F., Introduction à la pédagogie, Armand
Colin coll.
Colin, coll éducation 128
128, 2006
2006.
Resweber J.P., Les pédagogies nouvelles,Que
sais je? PUF
sais-je? PUF, 2007.
2007

Bibliographie: « pédagogie »(2)
Ministère de l’éducation nationale, Qu’apprend-

on à l’école maternelle?, sceren,
l école maternelle? sceren xoéditions
xoéditions,
2006.
Morin EE., Sept savoirs nécessaires à l’éducation
du futur, Ed. du Seuil, 1999.
Piaget
Pi JJ., Réussir
Ré d PUF,
i et comprendre, PUF 191974.
4
Vygotsky L.S, Pensée et langage, 1985.
DVD: Etre et avoir, Nicolas Philibert, 2003.

Bibliographie: « Psychomotricité »
Fargier P., Pour une éducation du corps par

l’éducation p
physique
y q et sportive,
p Paris, ESF,
1997.
Le Boulch J., Le corps
p à l’école au XXIéme
siècle, PUF, 1998.
Le Breton D., la sociologie
g du corps, PUF, 1994.
Maulini O., Le corps à l’école: élément neutre
des apprentissages?, article paru dans
l’Educateur, 8,P.32-37, 1999.
Vigarello G., Le corps redressé, Delarge, 1978.
Autres supports :« psychomotricité »
VHS: Agir et s’exprimer avec son corps: «

L’éducation pphysique
y q à la maternelle », coll.
Corpus 1, l’E.P.S. à l’école, CRDP, Toulouse,
2003.
VHS: Apprendre en éducation physique, au cycle
1, tome 1 et 2, CRDP, 2005.
VHS: Activité motrice et jeu libre en maternelle,
coll Démarche et pédagogie
coll. pédagogie, CDP
CDP, 2004
2004.

«psychomotricité » (2)
VHS: En route pour « une culture de la
prévention »: Eduquer sa posture. Sceren,
CRDP Languedoc-Roussillon, 2002.
VHS: A quoi tu jjoues à la récré?, Sceren,
formation des maîtres (cycle 2 et 3), 2002.

Bibliographie complémentaire
Foucauld M., Surveiller et punir: Naissance de la

prison, Gallimard,1975.
Hall E.T., La dimension cachée, Seuil, n°89,
1978.
1978
Morandi F., Entrer à l’IUFM, Coll. Education en
poche Nathan
poche, Nathan, 2006
2006.
Goscinny J., Le petit Nicolas, Gallimard, 2006.

Références Internet:
http://www.education.gouv.fr
http://www.diplomatie.gouv.fr
http://www.snuipp.fr
http://www.sceren.fr
p
http://www.minefi.gouv.fr
http://www iufm paris fr
http://www.iufm.paris.fr
http://www.handicap.paris.fr
Http://www legifrance fr
Http://www.legifrance.fr

Références dictionnaires Internet
http://www.biblioconcept.com
http://www.wikipedia.org
p p g


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PEDAGOGIE ET

« Notions sur la pédagogie et sur le

Pédagogie et psychomotricité -Pitié Salpètriére

 Si l’école est régulièrement au cœur des débats

Pédagogie et psychomotricité -Pitié Salpètriére

 L’éducation, c’est le souci du rapport à

Pédagogie et psychomotricité -Pitié Salpètriére

Pédagogie et psychomotricité -Pitié Salpètriére

 Nombres d’écoles, collèges et lycées: 67 781

 Nombres de personnels: 1 143 555

 Dépenses pour l’éducation en 2005: 118 Milliards d’euros (état,

Pédagogie et psychomotricité -Pitié Salpètriére

 Dépenses moyenne annuelle par élève:

 Budget global de l’éducation nationale en 2005: 59,7

Pédagogie et psychomotricité -Pitié Salpètriére

 L’enseignement primaire apparaît chez les

 L’école antique répond aux besoins d’instruction

 En Grèce: savoirs historiques, grammaire, littérature

Pédagogie et psychomotricité -Pitié Salpètriére

 Naissance de la « conception humaniste » à la

 L’école publique dite républicaine est laïque,

 L’obligation scolaire implique la gratuité et se

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Pédagogie et psychomotricité -Pitié Salpètriére

 Elle engage l’état qui contrôle le respect de

Pédagogie et psychomotricité -Pitié Salpètriére

 Loi FALLOUX (1850): officialise le caractère

Pédagogie et psychomotricité -Pitié Salpètriére

 Loi Victor DURUY (1867): Organisation des

Pédagogie et psychomotricité -Pitié Salpètriére

 Les lois de Jules Ferry (1881/1882): Naissance

Pédagogie et psychomotricité -Pitié Salpètriére

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Pédagogie et psychomotricité -Pitié Salpètriére

 L’Etat transfert ses compétences aux collectivités

Pédagogie et psychomotricité -Pitié Salpètriére

 L’Etat donne aux collectivités une compensation

Pédagogie et psychomotricité -Pitié Salpètriére

Etat ► Région ► Département ► Circonscription ►Etablissement

Gouv. Préfet Préfet Chef ou proviseur

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Pédagogie et psychomotricité -Pitié Salpètriére

 Conseil national de l’enseignement et de la

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 Le secondaire comprend deux cycles:

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Pédagogie et psychomotricité -Pitié Salpètriére

 L’équipe enseignante: professeur des écoles,

Pédagogie et psychomotricité -Pitié Salpètriére

Si l’école est régulièrement au cœur des débats

L’éducation, c’est le souci du rapport à

Nombres d’écoles, collèges et lycées: 67 781

Nombres de personnels: 1 143 555

Dépenses pour l’éducation en 2005: 118 Milliards d’euros (état,

Dépenses moyenne annuelle par élève:

Budget global de l’éducation nationale en 2005: 59,7

L’enseignement primaire apparaît chez les

L’école antique répond aux besoins d’instruction

En Grèce: savoirs historiques, grammaire, littérature

Naissance de la « conception humaniste » à la

L’école publique dite républicaine est laïque,

L’obligation scolaire implique la gratuité et se

Elle engage l’état qui contrôle le respect de

Loi FALLOUX (1850): officialise le caractère

Loi Victor DURUY (1867): Organisation des

Les lois de Jules Ferry (1881/1882): Naissance

L’Etat transfert ses compétences aux collectivités

L’Etat donne aux collectivités une compensation

Conseil national de l’enseignement et de la

Le secondaire comprend deux cycles:

L’équipe enseignante: professeur des écoles,

Les ASEM (agent spécialisé en école maternelle): CAP,

Le gestionnaire: Organise de la ½ pension

Dans les années soixante, l’intervention précoce

Il permet à tous les élèves l’acquisition

1700 000 élèves sont concernés en 2004 dont 21,4% des

La création des Zones d

Les Réseaux d’Education Prioritaire (REP)

Les contrats de réussite scolaire sont passés

La constitution de pôle d’excellence scolaire

Il regroupe les foyers de l’enfance

Il organise l’accueil des enfants souffrant de

C’est-à-dire 16% de plus qu’en 2004/2005

L’évolution de la pédagogie pour E. DURKHEIM, s’est

Ses objectifs sont classés en trois catégories:

Donc les trois verbes suivants sont indissociables:

Du côté du maître, c’est « le teaching ». (être formé)

Les schèmes sont des opérations mentales abstraites

Le développement cognitif du sujet s’appuie sur

Pour aider au développement naturel de l’enfant, il faut