Cours Sys-Exp1 Abdelmoumen

Système d’exploitation
Département Informatique
Systèmes d’exploitation
1ére année Technologies de l’informatique et des télécommunications
Mouna ABDELMOUMEN DHIB
Introduction
Evolution des systèmes d’exploitation
1ére génération (1945 - 1955) : Les premiers systèmes informatiques
A cette époque les systèmes informatiques étaient constitués de

grands calculateurs ;
Les programmeurs devraient rentrer leur programme directement

en binaire ou en hexadécimal soit par des interrupteurs soit par
clavier soit par cartes puis lancent le programme en inscrivant dans
le compteur ordinal l’adresse de la 1ére instruction ;
On ne pourrait rien faire d’autre qu’arrêter le programme et

regarder la valeur des registres.
AU 2016-2017 Systèmes d'exploitation M. Abdelmoumen Dhib 15
M. ABDELMOUMEN DHIB 1
Introduction
Si plusieurs utilisateurs étaient

présents, ils devraient réserver leur
tour de passage pendant lequel ils
avaient la machine à leur entière
disposition.
Introduction
ll n’y a aucun système d’exploitation ;
Les problèmes de tels systèmes sont :

• La grande lenteur et fragilité du matériel ;
• Le manque de fiabilité du matériel (augmentation du taux d’erreurs) ;
• Une gestion des Entrée/Sortie par l’utilisateur ;
• Une gestion du système basée sur la réservation de plages horaires.
Introduction
2ème génération (1955 - 1965) : Les systèmes à moniteurs
La deuxième vague de systèmes a introduit deux notions importantes : le

traitement par lot et le moniteur ;
Cette évolution était le fruit de l’utilisation des langages évolués faisant

appel aux compilateurs et assembleurs donnant accès au langage machine ;
Le programmeur écrit sur son lot de carte le programme en langage

spécifique (le langage évolué) et passe ses lots de programme à un
opérateur ;
L’opérateur utilise le compilateur puis l’assembleur pour produire à la sortie

un lot de cartes pouvant être exécuté par la machine.
Introduction
Les programmes des utilisateurs sont regroupés en un lot qui passe au

calculateur (ordinateur) pour être exécuté ;
Un lot est écrit sur des cartes spéciales qui permettent de délimiter les
différents programmes d’un lot : traitement par lot ;
Le moniteur (programme spécial) chargé dans la mémoire de l’ordinateur et

est capable d’automatiser le séquencement des lots (ou des programmes) à
exécuter ;
Le moniteur tel que définit était le premier SE (Par exemple FMS (Fortran
Monitor System) et IBSYS (IBM 7094)).
Introduction
Les avantages apportés par cette ère sont :

• Le passage aux transistors rendait les ordinateurs plus fiables ;
• L’apparition du premier SE, système multi-usagers ;
• Le gain en temps par l’exécution par lots.
Par contre, un tel système d'exploitation est non interactif et fonctionne en

monoprogrammation (exécution d'un seul programme à la fois) en plus de
la perte du temps pendant les Entrée/Sortie du programme.
Introduction
3ème génération (1965 - 1980) : les circuits intégrés et la multiprogrammation
Les circuit intégrés ont permis de diminuer le rapport coût/performance ;
En outre, il y a eu l’apparition d’une famille d'ordinateurs compatibles entre

eux toute en gardant une seule architecture et un même jeu d'instructions ;
En outre, la multiprogrammation qui est le fait de partitionner la mémoire

pour des tâches différentes a permis de résoudre le problème de perte de
temps ;
L’inconvénient est alors que le système d'exploitation est énorme et très

complexe pour satisfaire tous les besoins (plusieurs millions de lignes
d'assembleur).
Introduction
4ème génération (1980 - 1990) : les ordinateurs personnels
L’apparition des micro-ordinateurs ou ordinateurs personnels est dû au

développement des circuits LSI (Large Scale Integration) contenant des
centaines de transistors au cm .
Ils ont la même architecture que les mini-ordinateurs mais leur prix est beaucoup
moins élevé.
Il existe deux systèmes d'exploitation principaux : MS-DOS (Microsoft Inc.)

et UNIX.
Dans le milieu des années 80, on voit l'apparition de réseaux d'ordinateurs

individuels qui fonctionnent sous des systèmes d'exploitation en réseau ou
des systèmes d'exploitation distribués.
Introduction
5ème génération (1980 - 1990) : les ordinateurs personnels
Cette génération est reconnue par l’apparition des PIC (Personal Intelligent
Communicator de chez Sony) et des PDA (Personal Digital Assistant, comme
le Newton de chez Apple) ;
Cette innovation est due grâce à l'intégration des composants et l'arrivée

des systèmes d'exploitation de type « micro-noyau » :
• ils sont modulaires (un module par fonction) ;
• ils peuvent être réalisés avec plus ou moins de modules et donc adaptables à des
très petites machines (PDA et PIC).
Plan
1. Introduction aux systèmes

d'exploitation
2. Gestion des fichiers : SGF
Gestion des fichiers : SGF
Un utilisateur de systèmes informatiques doit impérativement

manipuler des informations sous forme de fichiers, files ;
Programmation c : fichiers .h et .c.
Si on rédige un rapport ou on réalise une présentation ou

encore si on installe un logiciel, on manipule en écriture,
lecture et exécution des fichiers de différentes extension ;
En quoi consiste un fichier et comment le système
d’exploitation gère les fichiers.

Un système de fichiers (file system, filesystem) ou système de
gestion de fichiers, SGF, est la partie la plus visible d’un système
d’exploitation :
Il est un composant du noyau du système d’exploitation ;
Il est une structure de données permettant de stocker les
informations et de les organiser dans des fichiers sur des mémoires
secondaires (disque dur, disquette, CD-ROM, clé USB, etc.) ;
Il :
permet de traiter, de conserver des quantités importantes de données
ainsi que de les partager entre plusieurs programmes informatiques ;
offre à l'utilisateur une vue abstraite sur ses données et permet de les
localiser à partir d'un chemin d'accès.

Fonctions d'un système de gestion des fichiers
SGF offre une interface simple à l’utilisateur pour lui

permettre de gérer tout type de fichiers (.doc, .psd, .fla …).
C'est un ensemble de fonctions agissant au niveau logique (de
point de vue utilisateur) et assurant toute les manipulations
que l’utilisateur veut ou peut faire sur les fichiers : création,
déplacement, suppression..
Point de vue logique

Le SGF assure l’implantation physique des fichiers sur les

supports de mémoire secondaires (ou auxiliaires).
Ceci consiste à assurer les fonctions logiques de point de vue
physique c'est-à-dire assurer l’organisation, l’administration et
l’accès aux fichiers sur les mémoires secondaires (disque,
disquette, CD…).
Point de vue physique

Un SGF gère les supports physiques en masquant à

l’utilisateur les détails de l’allocation de l’espace physique sur
les supports.
En outre, le SGF doit assurer :
La sécurité des fichiers en respectant les règles d’utilisation : les droits
d’accès, les conditions de partage (quotas de disque) ;
La fiabilité des supports physiques en fournissant des outils de
vérification et de récupération des données.

Concept de fichier : Définitions
Définition généraliste
Un fichier est une unité informationnelle physiquement
stockée sur un support de mémoire de masse permanent,
pour les besoins de l’utilisateur.
Le fichier constitue le seul et unique moyen pour sauvegarder
des informations contenues dans la mémoire centrale de
l’ordinateur et qui, autrement, seraient perdues lors de l’arrêt
de cet ordinateur.
Les informations conservées, pour des besoins ultérieurs,
peuvent être des programmes et/ou des données.

Vision logique
Un fichier est un ensemble de données de même nature,
enregistré sur le disque dur sous la forme
"nom_du_fichier.ext" ;
"ext" représente l'extension : un moyen pour reconnaître le
type de programme avec lequel ce fichier peut être ouvert ;
Cela ne garantit pas le type de fichier : lorsque l'on change
l'extension on ne change pas le type de fichier!.
Exemple : on peut modifier l’extension d’un fichier « .exe » en un fichier
d’extension « .txt » sans modifier en réalité son type : moyen de
déroutement utilisé dans l’envoi des fichiers exécutables par mail.

Vision physique
L’implantation physique d’un fichier consiste à occuper un
ensemble d’unités d’allocation sur une mémoire secondaire.
Une unité d’allocation est le plus petit espace de la mémoire
secondaire adressable par le SE.

Concept de fichier : Attributs
Nom du fichier est de taille variable (selon le système

d’exploitation) et composé des lettres de l’alphabet, chiffre
ou/et caractères spéciaux.
Certains systèmes d’exploitation font la distinction entre
caractère majuscule et minuscule d’autre pas.
La longueur du nom et de l'extension peut varier suivant le
système d'exploitation : 8 caractères pour le nom et 3 pour
l'extension sous DOS et Windows 3.1 et 256 caractères pour
le nom et l'extension sous Windows 95, 98,NT et Linux;
La taille définit en octets ;

Concept de fichier : Attributs
Le type :
Les fichiers ordinaires contiennent les données des utilisateurs. Ils
peuvent être de différents types (.doc, .html, .exe, …) ;
Les fichiers tubes (pipe) sont utilisés généralement pour la
communication entre processus ;
Les fichiers systèmes constituent le noyau du système. Ces fichiers
sont placés dans le « répertoire système » ;
Les répertoires ou dossiers dans lesquels on peut regrouper un
ensemble de fichiers.
Les dates : de création, de dernière modification ;

Les droits d'accès ;

Concept de fichier : Structuration des fichiers
Un système de fichiers peut avoir à gérer une centaine de fichiers ;

Il faut les organiser selon une certaine structuration facilitant leur gestion.
Les systèmes d’exploitation modernes adoptent une structure

hiérarchique :
Chaque fichier appartient à un groupe et chaque groupe appartient lui-même à
un groupe d’ordre supérieur.
Ces groupes sont appelés « répertoire » ou « dossier » ou « catalogue ».
Grâce à cette description un système de fichiers peut être assimilé à

un arbre dont le point de départ est un répertoire spécifique,
racine, qui représente l’unité de stockage : physique ou logique
(partitionnement, une racine par partition).

Concept de fichier : Structuration des fichiers
Chemin relatif : chemin d’accès relatif par
Chemin absolu du fichier : enchaînement rapport à un répertoire courant, le
des répertoires nécessaires à son accès à répertoire de travail
partir de la racine ../V/a par rapport à W
Racine/X/V/a

Organisation physique d’un fichier
Les mémoires secondaires sont les supports de stockage

servant à conserver les données de manière permanente,
contrairement à la mémoire vive, qui s'efface à chaque
redémarrage de l'ordinateur.
Les mémoires secondaires sont des mémoires non volatiles.
Exemples : disque dur, CD, DVD, disquette, bande
magnétique, etc.

Organisation physique d’un fichier : Disque dur

Le disque dur est constitué de plusieurs plateaux.

Chaque plateau contient deux surfaces.
Chaque surface est composée de plusieurs pistes
concentriques.
Chaque piste est divisée en un ensemble de secteurs.
Un secteur est généralement de taille 512 octets représentant
la plus petite unité adressable.

Plateaux
Surfaces
Têtes

Pistes
Secteurs
Cylindres

Pour référencer ou accéder à un secteur :

le numéro de la tête de lecture (N° du plateau et N° de la surface),
le numéro de la piste (détermine le déplacement de la tête)
et le numéro du secteur ;
Il est plus avantageux d’organiser le disque en clusters ;

Un cluster est un ensemble de secteurs consécutifs ou d'un même cylindre.
à chaque ensemble de secteurs.
Lors d’un formatage, le système d’exploitation définit les clusters et les
numérote.
Un numéro par cluster :

On réduit la taille de la structure de données conservant les numéros d'un
secteurs et on allège leur gestion.


Allocation des espaces physiques
Pour enregistrer un fichier sur une mémoire secondaire, il faut

lui allouer l’espace nécessaire pour son implantation.
L’allocation d’espace sur un support physique se fait par bloc :

un fichier va occuper un certain nombre de blocs.
L’algorithme d’allocation consiste à définir la manière avec

laquelle les blocs vont être alloués.

Allocation des espaces physiques : Allocation contigüe
Chaque fichier occupe un nombre de blocs contigus sur le

disque.

Allocation des espaces physiques : Allocation contigüe
Le système va gérer un descripteur de volume par unité de

stockage :
Une table dont le nombre des entrées correspond aux nombre de
blocs constituant l’unité.

Allocation des espaces physiques : Allocation contigüe - Avantages
Peu de déplacements de la tête de lecture du disque lors de la

lecture du fichier ;
Lecture rapide du fichier : accès direct aux blocs constituant le

fichier en un temps déterministe (bonne vitesse de lecture) ;
Organisation simple.

Allocation des espaces physiques : Allocation contigüe - Inconvénients
Fragmentation du disque lors de l’effacement et de la réécriture des
blocs disque.
Le nouveau fichier peut être plus petit que l’ancien.
Pour éviter la fragmentation, les algorithmes utilisés sont complexes

et coûteux en temps.
Il reste toujours de la fragmentation.
Méthode impraticable si les fichiers sont appelés à croître en taille.

Si la taille du fichier augmente, il faut le déplacer dans un autre emplacement
capable d’acquérir tous les blocs du fichier.
Cette méthode est adaptée aux périphériques en lecture seule, ou non

appelés à évoluer (CD-ROM, DVD-ROM, bande magnétique).

Allocation des espaces physiques : Allocation chaînée
Un fichier est constitué d’une liste chaînée de blocs du disque.

Chaque bloc contient une partie de données et un pointeur (adresse)
sur le bloc suivant.
Le dernier bloc contient un pointeur NULL.
Pour localiser un fichier :

Il suffit de connaître l’adresse du 1er bloc (principe de la liste chaînée) ;
On sauvegarde l’adresse du dernier bloc du fichier pour une possible
extension du fichier.

Allocation des espaces physiques : Allocation chaînée

Allocation des espaces physiques : Allocation chaînée - Avantages
L’allocation chaînée résout les problèmes de l’allocation

contigüe ;
Il n’y a plus de fragmentation du disque puisque tout bloc

libre peut être utilisé pour satisfaire une autre requête
d’allocation ;
Augmentation ou diminution de la taille du fichier plus

adéquate.
L’allocation ou la libération de blocs se fait au fur et à mesure des
demandes d’ajout ou de suppression.

Allocation des espaces physiques : Allocation chaînée - Inconvénients
Lecture moins rapide du fichier puisque les blocs d’un fichier

ne sont pas nécessairement sur la même piste ou le même
plateau ;
On ne peut aller au nième bloc du fichier directement, il faut
parcourir chacun des n-1 blocs pour s’y rendre ;
Gaspillage d’espace : Partie réservée dans chaque bloc du
disque pour la conservation des pointeurs ;
Si un pointeur est endommagé, toutes les données des blocs
suivants sont perdues.

Allocation des espaces physiques : Allocation chaînée indexée
Le principe est de séparer les pointeurs et les données.

Il s’agit d’utiliser une table d’allocation de fichier FAT (file
allocation table).
La FAT est constituée de n entrées :
Chaque entrée i correspond au bloc i de l’unité de stockage et contient
le bloc qui suit le bloc i (dans la suite des blocs composant un fichier).
Pour chaque fichier, on mémorise l’adresse du 1er bloc :

En accédant à l’entrée correspondante dans la FAT, on retrouvera au fur
et à mesure la trace de tous les blocs constituant le fichier.

Une entrée de la FAT correspond à l’adresse d’un bloc.

Chaque entrée est codée sur 12, 16 ou 32 bits.
Ainsi, on parle du FAT12, FAT16 et FAT32.
Par exemple : avec 16 bits, on peut représenter 216
entrées ou 65536 blocs.


Allocation des espaces physiques : Allocation chaînée indexée - Avantages
Les blocs de données ne contiennent pas les pointeurs ;
L'accès est direct à n’importe quel bloc sans être obliger de

parcourir tous les blocs du fichier.
Il faut parcourir la table FAT pour trouver l’adresse d’un bloc donné,
cela est réalisé sans faire de nouveaux accès disque.
L’allocation par bloc permet une extension facile.

Allocation des espaces physiques : Allocation chaînée indexée - Inconvénients
La FAT est une ressource critique. Elle est généralement dupliquée

par sécurité ;
Pour les disques de grande capacité, la taille de la FAT devient

importante.
Il y a un gaspillage de l’espace mémoire (occupation sur le disque et en
mémoire).
Exemple : Taille(disque) = 20 Go, Taille (bloc) = 1 Ko
nb blocs = 20*230/210 = 20 millions 20 millions entrées dans la FAT
Si chaque entrée occupe 4o Taille (FAT) = 80 Mø

Allocation des espaces physiques : Allocation par nœud d’information
Chaque fichier est associé à une table qu’on appelle nœud

d’information (i-node).
C’est comme si on a éclaté la FAT en plusieurs petites tables.

Chaque table contient les adresses sur disque des blocs du
fichier.
Cette méthode est utilisée dans UNIX.
Chaque nœud contient 13 champs fixes.

Les 10 premiers champs contiennent les adresses des 10

premiers blocs composant le fichier (à raison d’une adresse
par champ).
Si le fichier dépasse les 10 blocs, on a recours aux indirections.
Soient les blocs ont comme taille 1024 octets (1 ko) et une
adresse est de 32 bits (4 octets), chaque bloc contiendra 256
adresses.
Ce bloc particulier est appelé bloc d'adresses.

Le 11iéme champ contient l’adresse d’un bloc d’adresses.

Ce bloc d'adresses contient des pointeurs (256 adresses de blocs) vers des
blocs de données
C'est la simple indirection
En cas de besoin, le 12iéme champ pointe sur un bloc d’adresses : 256

pointeurs.
Chaque entrée de ce bloc d’adresses est l’adresse d’un bloc contenant 256
pointeurs sur des blocs de données.
C'est la double indirection

Le 13iéme champ pointe sur un bloc d’adresses (256 pointeurs).

Chaque entrée de ce bloc contient l’adresse d’un bloc contenant 256
adresses de blocs qui eux-mêmes contiennent une table de 256 pointeurs
sur des blocs de données.
C'est la triple indirection

Trois indirections :
Indirection simple correspond à une taille maximale de fichier de 266
blocs (chemin 1) ;
Indirection double correspond à une taille maximale de fichier de 10 +
256 + 2562 = 65802 blocs (chemin 2) ;
Indirection triple correspond à une taille maximale de fichier de 10 + 256
+ 256² + 2563 = 16843018 blocs (chemin 3).
Allocation par nœud d’information

Allocation des espaces physiques : Allocation par nœud d’information - Avantages
Allocation par bloc individuel : tout bloc libre peut être utilisé pour
satisfaire une requête d’allocation;
Accès direct facile (au max. 4 accès disque) :
Si T(F) < 10 blocs (1ére accès disque) ;
Si T(F) > 10 et T(F) ≤ 266blocs (2éme accès disque) ;
Si T(F) > 266 et T(F) ≤ 65802 blocs (3éme accès disque) ;
Si T(F) > 65802 blocs (4éme accès disque).
Seuls les nœuds d’information ouverts sont chargés en mémoire ;
Adaptés aux disques de très grande capacité.

Allocation des espaces physiques : New Technology File System - NTFS
NTFS utilise un système basé sur une structure appelée «

table de fichiers maître » ou MFT, Master File Table,
permettant de contenir des informations détaillées sur les
fichiers ;
Ce système permet ainsi l’utilisation de noms longs, mais,

contrairement au système FAT32, il est sensible à la casse ;
Il a été crée pour satisfaire des critères de taille des volumes

et fichiers et de sécurité.

La limite théorique de la taille d’une partition est de 16

exaoctets (17 milliards de To), mais la limite physique d’un
disque est de 2To.
L’accès aux fichiers sur une partition NTFS est plus rapide que
sur une partition de type FAT car il utilise un arbre binaire
performant pour localiser les fichiers.
Au niveau de la sécurité, NTFS permet de définir des attributs

pour chaque fichier.
La version 5 de ce système de fichiers amène des performances accrues
et des quotas de disque par volume définis pour chaque utilisateur.

NTFS intègre les fonctionnalités suivantes :

utilisation d'une arborescence de répertoire organisée sous forme d'un
arbre, pour garder la trace des clusters des fichiers ;
l'information sur les clusters de fichiers et autres données sont stockées avec
chaque cluster et non dans une simple table (c'est le cas avec la FAT) ;
gestion de très gros fichiers (jusqu'à 2^64 octets soit 16 Go) ;
contrôle par liste d'accès qui permet à un administrateur de contrôler qui
peut accéder à un fichier en particulier ;
compression de fichier ;
gestion des noms longs (jusqu'à 255 caractères) ;
sécurité des données aussi bien sur les supports amovibles que fixes.

Structure d’une partition NTFS

Copie des 4 premières entrées de la MFT
MFT
Zone buffer MFT

boot Espaces fichiers et
répertoires y compris les
fichiers systèmes

La table MFT contient les informations détaillées des fichiers et

répertoires présents sur le système de fichiers ;
La MFT représente une structure de stockage des données de la partition ;
Cette structure est décomposée en plusieurs enregistrements :

Le premier contient les informations sur la MFT ;
Le second est une copie de la MFT ;
Le troisième est le journal où sont enregistrées toutes les actions effectuées

sur la partition : des informations telles que le nom du fichier ou répertoire,
la date de création et/ou de modification, les droits d'accès au fichier, etc.

Avantages :
La fragmentation n'influe pas sur les performances du système ;
La complexité de l'arborescence des fichiers et du nombre de fichiers
n'affectent pas les performances ;
L'accès rapide au fragment des fichiers.
Inconvénients :
La taille de la mémoire ne peut pas être inférieur à 64 mégaoctets ;
Les disques lents sans contrôle du bus ralentissent énormément les
performances du système ;
Si le disque est occupé entre 80 % - 90 % de sa taille totale, les
performances du systèmes sont ralenties.

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1ére génération (1945 - 1955) : Les premiers systèmes informatiques

A cette époque les systèmes informatiques étaient constitués de

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Les circuit intégrés ont permis de diminuer le rapport coût/performance ;

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En outre, la multiprogrammation qui est le fait de partitionner la mémoire

L’inconvénient est alors que le système d'exploitation est énorme et très

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L’apparition des micro-ordinateurs ou ordinateurs personnels est dû au

Il existe deux systèmes d'exploitation principaux : MS-DOS (Microsoft Inc.)

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1. Introduction aux systèmes

2. Gestion des fichiers : SGF

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Gestion des fichiers : SGF

Un utilisateur de systèmes informatiques doit impérativement

Si on rédige un rapport ou on réalise une présentation ou

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Gestion des fichiers : SGF

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Gestion des fichiers : SGF

SGF offre une interface simple à l’utilisateur pour lui

Point de vue logique

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Gestion des fichiers : SGF

Le SGF assure l’implantation physique des fichiers sur les

Point de vue physique

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