CPSD Mali Summary FR Selon World Bank
CPSD Mali Summary FR Selon World Bank
CPSD Mali Summary FR Selon World Bank
CRÉER DES
MARCHÉS AU MALI
Mobiliser le Secteur Privé pour une
Relance et une Résilience Économiques
Résumé Exécutif
Avril 2022
À PROPOS DE LA SFI
La Société Financière Internationale (SFI), membre du Groupe de la Banque mondiale, est la plus importante institution mondiale d’aide au
développement dont les activités sont axées sur le secteur privé dans les pays en développement. Créée en 1956, la SFI est contrôlée par les
185 pays qui en sont membres et définissent ensemble sa politique. La SFI a accumulé six décennies d’expérience sur les marchés les plus
difficiles du monde. Grâce à sa présence dans plus de 100 pays, un réseau composé de centaines d’institutions financières et environ 2 000
clients du secteur privé, la SFI est particulièrement bien placée pour créer des opportunités là où elles font le plus défaut. La SFI utilise son
capital, ses compétences et son influence pour aider le monde à mettre fin à l’extrême pauvreté et à promouvoir une prospérité partagée
Au cours de l'année 2021, la SFI a engagé un montant record de 31,5 milliards de dollars en faveur d'entreprises privées et d'institutions
financières dans les pays en développement, tirant parti du pouvoir du secteur privé pour mettre fin à l'extrême pauvreté et stimuler la
prospérité partagée, alors que les économies sont aux prises avec les impacts de la pandémie de COVID-19. Pour plus d'informations, visitez
le site www.ifc.org.
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nécessairement les opinions des administrateurs de la Société financière internationale ou de la Banque internationale pour la reconstruction
et le Développement (la Banque mondiale) ou des gouvernements qu'ils représentent.
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MALI DIAGNOSTIC PAYS SUR LE SECTEUR PRIVÉ
Nonobstant ce contexte difficile, le Mali est doté d’un secteur privé dynamique et
résilient qui constitue un veritable moteur pour mener une forte reprise économique
après la pandémie de Covid-19. C’est ce que montrent les statistiques projetées pour
2021, qui indiquent un taux de croissance du PIB de 3,1% le premier trimestre de 2021
montrant des signes de reprise dans l’agriculture et les services avec une augmentation
des exportations de biens. Le secteur privé formel représente un tiers du PIB du pays
et les trois quarts des exportations. La résilience économique face à un environnement
fragile est due en partie au fait que plus de 80 % de l’activité économique du Mali se
situe dans les régions du sud moins touchées par la crise, malgré une recrudescence
des conflits armés dans les régions du centre et du nord ces dernières années et qui
s'étendent vers les régions du Sud. Les trans-ferts de fonds représentent près de 6 % du
PIB, soit bien plus que la moyenne régionale pour l’Afrique subsaharienne (ASS), et ont
également contribué à la résilience du Mali.
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RÉSUMÉ EXÉCUTIF
Une trajectoire de développement tirée par le secteur privé est essentielle pour
générer des opportunités d’emploi pour une main-d’œuvre qui, selon les estimations,
augmenterait d’environ 235 000 travailleurs par an, soit plus de la moitié de la
population ayant moins de 24 ans. Il y a un déficit de ‘bons emplois’ dans les
entreprises formelles et de travail indépendant pour l’importante population de jeunes
travailleurs du Mali qui ne cesse de croître. Le taux de chômage est estimé en 2020
à 7,3 %3 au niveau national, mais il est beaucoup plus élevé chez les jeunes, environ
40 %. En outre, environ la moitié de l’ensemble des entreprises maliennes sont des
petites et moyennes entreprises (PME) informelles et 90 % de l’ensemble des emplois
se trouvent dans le secteur informel. Au-delà de ces entreprises, environ un ménage sur
six exploite une entreprise familiale fournissant aux Maliens 280 000 emplois à plein
temps et 545 000 à temps partiel.
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MALI DIAGNOSTIC PAYS SUR LE SECTEUR PRIVÉ
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RÉSUMÉ EXÉCUTIF
• L’énergie : Malgré des progrès significatifs au cours des deux dernières décennies,
l’accès à un approvisionnement fiable en électricité au Mali reste faible, en particulier
dans les zones rurales. Le taux d’électrification national a atteint 51 % en 2018,
dépassant pour la première fois le taux moyen d’accès à l’électricité de l’Afrique
subsaharienne de 48 % en 2018. Cette augmentation s’explique principalement par
un taux d’accès à l’électricité relativement élevé dans les zones urbaines, 86 %,
contre 78 % en Afrique subsaharienne. Si le taux d’accès rural s’est également
amélioré, atteignant 25 % à la fin de 2018, il reste extrêmement faible (bien que
proche de la moyenne de 32 % de l’Afrique subsaharienne). Le secteur de l’énergie
au Mali doit être profondément transformé pour en faire un secteur efficace et plus
durable, ce qui permettrait à terme de créer un espace budgétaire et de réduire les
besoins en subventions pour soutenir efficacement le développement d’infrastructures
énergétiques à long terme, et encourager la transition du Mali vers une économie
agricole s’appuyant sur une industrie légère. Dans l’ensemble, les principaux
domaines d’amélioration portent sur le renforcement du fonctionnement actuel et de
la durabilité du secteur autour de quatre objectifs : (i) Améliorer les performances
financières et opérationnelles de la compagnie malienne d’énergie EDM-SA ; (ii)
Élaborer un plan directeur global pour le secteur de l’électricité, y compris une
méthodologie claire pour sélectionner toute nouvelle capacité de production
sur la base d’une approche au moindre coût ; (iii) Encourager le développement
de solutions nationales d’énergies renouvelables sur le réseau et bénéficier des
importations régionales d’électricité ; et (iv) Établir les conditions d’un déploiement
efficace des programmes de mini-réseaux pour accroître l’accès dans les zones rurales.
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MALI DIAGNOSTIC PAYS SUR LE SECTEUR PRIVÉ
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RÉSUMÉ EXÉCUTIF
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MALI DIAGNOSTIC PAYS SUR LE SECTEUR PRIVÉ
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RÉSUMÉ EXÉCUTIF
Agriculture et Réaliser une étude de faisabilité sur la numérisation des services sanitaires et phytosanitaires
agro-industrie (CPS) et autres services de certification afin de réduire les délais et les coûts et d’améliorer la
compétitivité internationale des cultures à haute valeur ajoutée.
Zones Économiques Adopter le projet de loi sur les Zones Économiques Spéciales (ZES) en attendant l’approbation
Spéciales du Conseil des Ministres du Gouvernement de Transition du Mali.
Infrastructure Réviser le cadre réglementaire afin de faciliter tous les types d’accords de partage des
numérique infrastructures qui peuvent impliquer le partage de divers composants de réseaux mobiles, y
compris le partage dit « passif et actif ».
Accès au Adopter un décret ministériel (Ministère de l’Économie et des Finances, Ministère de l’Économie
financement numérique) de promotion des services financiers numériques, instituant un échéancier de mise
en œuvre de la numérisation des paiements publics sur une période d’un à trois ans.
Climat des affaires Initier la réforme de « l’impôt synthétique » en modifiant les textes réglementaires relatifs à
l’impôt synthétique à travers la loi de finances 2022 qui devait être préparée en septembre 2021.
Pour l’accès au foncier, adopter un décret définissant le cadre juridique et réglementaire pour
un guichet unique.
Note : SFN = Services financiers numériques ; EDM-SA = Compagnie nationale d’énergie du Mali ; GIM-UEMOA = Groupement Interbancaire Monétique de l’UEMOA ;
ICP = Indicateur clé de performance ; CP = Contrat de performance ; ZES = Zone économique spécial ; UEMOA = Union économique et monétaire ouest-africaine ; SRE/
WRS = Système de récépissés d’entreposage.
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MALI DIAGNOSTIC PAYS SUR LE SECTEUR PRIVÉ
Harmoniser les Crée un • Conduire une étude de faisabilité sur la Dans les 12
lois et les codes environnement numérisation des services sanitaires et prochains
régissant le favorable afin phytosanitaires et autres services de certification mois
secteur agricole d’accroître la afin de réduire les délais et les coûts et d’améliorer
; réduire la participation du la compétitivité internationale des cultures à haute
fragmentation secteur privé dans le valeur ajoutée.
institutionnelle secteur agricole • Adopter un décret ministériel ou un arrêté du Court terme
et renforcer les Ministère de l’Économie et des Finances qui
capacités complète le Code des investissements, le Code
des douanes et le Code général des impôts,
afin de faciliter et de simplifier l’importation de
technologies des cultures sous serre.
• Faire un examen des lois, codes et réglementations Court terme
existants régissant le secteur agricole afin de
déterminer la nécessité des mises à jour, de
traiter les lacunes existantes et proposer des
recommandations d’harmonisation.
• Initier des réformes institutionnelles qui Court terme
consolideraient le développement de l’irrigation
et fusionneraient les Directions régionales de
l’agriculture (DRA) avec la Direction régionale du
Génie Rural (DRGR).
Tirer parti des Améliore la • Fournir des incitations au secteur privé pour Court terme
technologies vulnérabilité et l’investissement, l’importation et le développement
agricoles et la résistance au de technologies et de biens d’équipement qui
s’orienter vers changement réduisent les pertes et les déchets après récolte.
une agriculture climatique • Soutenir les investisseurs privés pour stimuler les Moyen terme
intelligente investissements en aval dans le stockage en vrac, la
sur le plan réfrigération, la transformation, le conditionnement
climatique et et le contrôle de la qualité.
améliorer les
compétences • Augmenter la proportion du budget du PIB Moyen terme
agricole consacrée à la R&D, en mettant l’accent
sur le recrutement et la formation de chercheurs
titulaires d’un doctorat, en particulier de femmes.
• Bancariser et numériser les flux agricoles en Moyen terme
investissant dans des systèmes d’information en
temps réel sur le prix des matières premières.
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RÉSUMÉ EXÉCUTIF
Mettre en Réduit les risques • Adopter le projet de loi sur les Zones Économiques Dans les 6
place des ZES liés à la sécurité ; Spéciales (en attendant l’approbation du Conseil prochains
de sécurité améliore l’accès à la des Ministres du Gouvernement de Transition). mois
nationale pour terre ; améliore la
l’agro-industrie gouvernance ; réduit les
inégalités des genres
ÉNERGIE
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MALI DIAGNOSTIC PAYS SUR LE SECTEUR PRIVÉ
Élaborer un plan Améliore l’accès aux • Améliorer les capacités de planification et Dans les 12
directeur global infrastructures de d’exécution du Gouvernement du Mali en finalisant prochains
pour le secteur base ; Améliore la le plan directeur, en donnant la priorité aux mois
de l’électricité, y transparence et la investissements de nouvelle génération les moins
compris un plan gouvernance coûteux et les plus compétitifs et en modernisant
de production au les réseaux de transmission et de distribution de
moindre coût manière coordonnée.
• Renforcer les capacités institutionnelles au Court terme
Ministère de l’Énergie, au Ministère de l’Économie
et des Finances, à la CREE et à l’EDM-SA.
Favoriser le Améliore l’accès • Mettre en œuvre une répartition des risques Court à
développement aux infrastructures claire entre les parties publiques et privées dans le moyen terme
de solutions de base ; réduit cadre des IPP et rédiger des documents de projet
d’énergies les vulnérabilités bancables tels que des accords d’achat d’énergie.
renouvelables au changement • Fournir des instruments de garantie pour sécuriser
sur le réseau climatique ; Améliore les obligations de paiement de l’État et d’EDM-SA.
domestique et la résilience
augmenter les • Obtenir des capacités supplémentaires pour
possibilités de garantir le meilleur tarif possible pour EDM-SA en
bénéficier des organisant systématiquement des adjudications.
importations • Mettre en œuvre les réformes nécessaires pour
régionales garantir un échange d’électricité sûr et fiable par
d’électricité le biais du marché du West African Power Pool
(WAPP)/EEEOA et en assurant la sécurisation du
paiement des importations.
Définir les Améliore l’accès • Fixer des tarifs reflétant les coûts ; prévoir une Moyen terme
conditions d’un aux infrastructures compensation adéquate en cas d’empiètement
déploiement de base ; réduit les sur le réseau ; clarifier et renforcer le cadre
efficace des inégalités entre les institutionnel et réglementaire, structurer des
programmes de genres ; favorise la accords de concession bancables et privilégier la
mini-réseaux résilience climatique planification au moindre coût.
pour accroître
l’accès dans les
zones rurales
TRANSPORT ET LOGISTIQUE
Restaurer et Améliore l’accès aux • Accroître l’efficacité de la gestion des actifs Moyen terme
entretenir les infrastructures de routiers et les ressources des fonds routiers, en
routes d’accès base commençant par le déblocage complet et en temps
aux zones de voulu des ressources légalement dues au fonds
production routier (c’est-à-dire augmenter la taxe sur les
agricole carburants et prendre des mesures pour améliorer
existantes et les dispositions institutionnelles et les dispositions
potentielles en matière de passation de marchés en vigueur
par le biais de applicables à la gestion des actifs routiers.
contrats à long
terme basés sur
les résultats et
les performances
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RÉSUMÉ EXÉCUTIF
Moderniser et Améliore l’accès aux • Renforcer et restructurer le fonds routier dans les Moyen terme
entretenir le infrastructures de deux pays.
Corridor routier base • Augmenter la taxe sur les carburants allouée
Nord Dakar - au fonds routier, ainsi que le cantonnement et le
Bamako par le soutien nécessaires des ressources du fonds routier
biais de contrats allouées aux contrats de PPP pour la restauration
de PPP à long et la maintenance à long terme des routes très
terme sollicitées.
INFRASTRACTURE NUMÉRIQUE
Faciliter le Améliore l’accès aux • Réviser le cadre réglementaire pour faciliter Dans les 12
partage des infrastructures de l’ensemble des types d’accords de partage prochains
Infrastructures base d’infrastructures qui peuvent impliquer le partage mois
de divers composants de réseaux mobiles, y
compris le partage dit « passif et actif ».
• Étudier les possibilités d’accords de partage des
infrastructures mobiles, notamment l’introduction
de « TowerCo » (Tower Companies) aux couches
passive et active du ‘dernier kilomètre’ pour
accroître le taux de couverture du réseau accessible
à la population.
Réformer Améliore l’accès aux • Backbone (réseau dorsal) & Wholesale (vente en Court terme
le marché infrastructures de gros) :
Wholesale de base – Étudier la mise en œuvre des principes du
la fibre optique Wholesale des ‘coûts marginaux moyens
au Mali pour à long terme’ (LRIC), et développer un
accroître le cadre réglementaire pour un accès et une
déploiement et interconnexion transparents à la capacité des
la disponibilité dorsales nationales en fibre optique.
de la fibre – Initier la coordination entre les acteurs-clés de la
capacité de la dorsale pour dégager les synergies
nécessaires afin d’accélérer le déploiement
des haut débit mobiles (MBB), d’accroître la
disponibilité de la capacité à large bande du
kilomètre moyen et d’améliorer la qualité de
service.
– Examiner la commercialisation de la capacité
en fibres appartenant à l’État et étudier les
possibilités de concession
– Supprimer les obstacles réglementaires à l’accès
aux capacités transfrontalières.
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MALI DIAGNOSTIC PAYS SUR LE SECTEUR PRIVÉ
Faciliter le Favorise l’inclusion • Concevoir et mettre en œuvre une feuille de route Moyen terme
développement des femmes et des cohérente pour le déploiement des plateformes
des plates- hommes ; de commerce électronique. Le Gouvernement
formes de du Mali doit définir une stratégie cohérente
commerce de réglementation et d’investissement pour
électronique encourager l’émergence d’un secteur du commerce
électronique robuste en impliquant toutes les
parties concernées, notamment la Direction
générale du Commerce, de la Consommation et de
la Concurrence (DGCC), le Ministère de l'Industrie et
du Commerce (MIC) et le Ministère de l’Économie
Numérique et de la Prospective (MENP).
L’ACCÈS AU FINANCEMENT
Faire de l’argent Améliore l’inclusion • Adopter un décret ministériel pro-SFN instituant un Dans les 12
mobile et financière par calendrier de mise en œuvre de la numérisation des prochains
des services l’expansion des paiements publics (à cosigner par le Ministre des mois
financiers services financiers Finances et le Ministre de l’Économie numérique)
numériques numériques (SFN) sur une période de 1 à 3 ans.
le point • Finaliser l’adhésion du Trésor Malien au programme Dans les 12
d’entrée-clé du Groupe Interbancaire Monétique (GIM-UEMOA) prochains
vers l’inclusion de l’UEMOA. mois
financière
• Adopter une réglementation régionale (au niveau Moyen terme
de la BCEAO) et/ou nationale pour favoriser l’accès
au crédit numérique en autorisant les bureaux de
crédit régionaux et/ou nationaux à collecter des
sources d’information alternatives sur le crédit,
telles que les données des consommateurs sur
les services publics prépayés et postpayés (par
exemple les factures) et autres sources de données
disponibles.
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RÉSUMÉ EXÉCUTIF
Renforcer la Améliore l’inclusion • Clarifier les rôles et les responsabilités dans la Moyen terme
gouvernance financière par la gouvernance, la réglementation et la supervision du
et les capacités restructuration secteur des Institutions de microfinance (IMF).
opérationnelles du secteur de la Attribuer au Ministère des Finances la seule
dans le microfinance –y fonction de supervision (en collaboration avec la
secteur de la compris l’extension BCEAO), et au Ministère de l’Industrie, le travail de
microfinance aux zones éloignées promotion.
et aux communautés • Faciliter l’accès au canal USSD (Unstructured Moyen terme
rurales / agricoles Supplementary Service Data – Service supplémentaire
pour données non structurées) pour les IMF, en
continuant à réduire son coût et en facilitant son
accès aux fournisseurs de services financiers à
valeur ajoutée.
• Développer une facilité de refinancement pour les Moyen terme
IMF en leur mettant en place un fonds de garantie
avec la BCEAO, en s’appuyant sur les systèmes de
garantie gouvernementaux existants.
Rendre Comble le déficit • Mener une évaluation des besoins du Fonds Moyen terme
opérationnel de financement des de Garantie pour le Secteur Privé du Mali
le Fonds de MPME et autres afin de déterminer les priorités en matière de
garantie pour entreprises durement renforcement des capacités et de développement
le secteur touchées par la crise de produits.
privé (FGSP) de la Covid-19 • Renforcer la transparence et établir de bonnes Moyen terme
et relever les relations de travail avec les banques commerciales
défis de liquidité partenaires en nommant trois membres
résultant de la indépendants du Conseil d’administration sur une
pandémie de base concurrentielle (issus du secteur privé), en
Covid-19 établissant un comité permanent d’audit et des
risques, et en assurant des rapports prudentiels
réguliers.
Accroître Améliore l’inclusion • Créer un Observatoire national des services Moyen terme
la culture financière financiers chargé de la protection des
financière consommateurs et de la sensibilisation aux produits
Sensibiliser aux et services financiers.
opportunités et
aux risques du
secteur financier
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MALI DIAGNOSTIC PAYS SUR LE SECTEUR PRIVÉ
Améliorer l’accès Améliore la • Adopter un décret définissant le cadre juridique et Dans les 12
à la terre transparence ; Réduit réglementaire du guichet unique. prochains
les disparités spatiales. • Mettre en place un système cadastral national mois
combiné à l’attribution d’un numéro d’identification
unique cadastral pour chaque parcelle de terrain Court terme
(NINACAD - National Identification Cadastral Number)
géré par un guichet en ligne dédié au foncier.
Note : AGEFAU = Agence de gestion du Fonds d’accès universel ; AMRTP = Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications/TIC et Postes ; BCEAO = Banque
centrale des États de l’Afrique de l'Ouest ; CREE = Commission de régulation de l’électricité et de l’eau ; SFN = Services financiers numériques ; DGCC = Direction
générale du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence ; DGI = Direction générale des impôts ; DRA = directions régionales de l’agriculture ; DRGR =
Direction Nationale du génie rural ; EDM-SA = Compagnie nationale de l’énergie du Mali ; FGSP = Fonds de Garantie pour le Secteur Privé ; GIM-UEMOA = Groupement
Interbancaire Monétique de l’UEMOA ; TIC = Technologies de l’information et de la communication ; IPP = Producteurs indépendants d’électricité ; KPI = Indicateur clé
de performance ; LRIC = Coût marginal à long terme ; MBB = Haut débit mobile ; MEN = Ministère de l’Économie Numérique et de la Prospective ; IMF = Institutions
de microfinance ; MIC = Ministère de l’industrie et du commerce ; WAPP = West African Power Pool.
NOTES
1 Le Fonds Monétaire International (FMI) a estimé le taux de croissance réel potentiel du Mali à environ 5 % par an (FMI, rapport-pays N°
20/153, 2019)..
2 À la date de publication de ce rapport, les estimations de croissance réelle du PIB malien étaient de -1,2 % en 2020 et de 3.1% en 2021, tant
pour la Banque mondiale que pour le FMI. Les autorités maliennes retiennent quant à elles un taux de -1,2 % pour 2020 et des projections
plus optimistes pour 2021 (5,1 % pour le premier trimestre 2021) Institut National de la Statistique (INSTAT), 2021. https://instat-mali.org/fr
3 Estimations de l’Organisation internationale du travail, 2020. https://www.ilo.org/gateway/faces/home/
statistics?locale=EN&countryCode=MLI&_adf.ctrl-state=19ouhtef60_4.
4 Banque mondiale, Rapport « Les Femmes, l’Entreprise et le Droit » (WBL), 2020. (Washington, DC : Banque mondiale, 2020).
5 Kalvin Bahia, Pau Castells, et al, «The Welfare Effects of Mobile Broadband Internet : Evidence from Nigeria ». (Document de travail de recherche
sur les politiques N° 9230. Banque mondiale, Washington, DC, 2020).
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PRINCIPAUX OBSTACLES AU DÉVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIVÉ
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