Le Sol Le Cours

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Chapitre 2 : Le Sol

1) La pédologie
La pédologie est la science du sol

Au cours de la formation des Pyrénées, les couches géologiques se sont superposées,


croisées, mélangées, pour obtenir une carte géologique très morcelée.

Le sol agricole est le résultat de la transformation de la roche-mère par le climat-père.

Les 3 étapes de la formation d’un sol


A l’origine, on a la roche nue : elle est uniquement composée de minéraux, c’est la roche-
mère.

1ère étape : dégradation / altération

Le climat (eau, pluie, ruissellement, vent, gel, chaleur…) fracture la roche-mère en petites
particules, de plus en plus fines. On obtient un mélange de minéraux composés de sables et
d’argiles.

2ème étape : enrichissement en matière organique

Des bactéries et des végétaux poussent sur les minéraux et favorisent le passage des
racines. Le résultat est un sol jeune, composé de minéraux et de matière organique.

3ème étape : migration

Avec le temps, les particules se partagent en plusieurs couches ou horizons. On obtient un


sol mûr.

Conclusion

Le sol agricole a les mêmes qualités et les mêmes défauts que la roche-mère.

Erosion

Le sol peut aussi subir une érosion qui élimine la matière organique ou les particules les plus
fines. L’érosion peut être hydrique ou éolien.

Pour limiter l’érosion, on peut maintenir un couvert végétal, éviter le labour en pente et ne
pas travailler le sol en période d’orage.

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2) Etude physique

2.1 Les constituants


Le sol = minéraux + matière organique (MO) + air + eau

Une motte de terre contient 50% de cavités, remplies d’air ou d’eau

2.2 La texture

• Les sables
Taille > 0,05 mm

Filtrant : il laisse passer l’eau et ne retient que quelques éléments

Facile à travailler

Manque de cohésion

Beaucoup d’espaces (eau + air)

C’est un sol léger

Avantages : - les racines se développent facilement

- un retour rapide dans la parcelle après la pluie

- des parcelles qui se réchauffent très vite au printemps

Inconvénients : - ce sont des sols séchants

- ils ne retiennent pas l’eau et les éléments nutritifs

• Les limons
Taille : de 0,002 mm à 0,05 mm

Mêmes caractéristiques que les sables mais en plus petit : filtrant, léger, facile à travailler

Avantages : - retient mieux l’eau et les éléments que le sable

Inconvénients : - croûte de battance, seulement au moment des semis (terre nue)

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• L’argile
Taille < 0,002 mm

Constituée en feuillet : la surface pour capter les ions est très importante

L’argile est chargée négativement : elle attire les cations (ions +)

L’argile est un colloïde

Elle est hydrophile : elle retient l’eau en grande quantité

Avantages : - elle retient l’eau

- l’argile permet de créer une structure stable

- le réservoir pour les éléments nutritifs est important

Inconvénients : - elle retient l’eau : temps de ressuyage assez long

- elle colle aux outils et aux bottes

- elle crée des fissures pendant les sécheresses

• Le triangle de texture
Exercices Sable Limon Argile Texture
33 33 33 Argile limoneuse
40 40 20 Limoneux
50 10 40 Argile sableuse
10 50 40 Limon sableux
9 53 36 Limon sableux (Jaxu)

• Le test à la bêche
Voir article

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2.3 Les constituants organiques

La matière organique (MO) est


une construction organisée
issue du monde vivant,
toujours en évolution,
dans un cycle plus ou moins rapide

• Les matières organiques vivantes


Herbe, racines, vers de terre, insectes et bactéries

Les vers de terre


Environ 3 T/ha
Les endogés : en profondeur à 20-30 cm, se nourrissent de minéraux
Les épigés : en surface, se nourrissent de MO
Les anéciques (lombrics) : font des galeries verticales
Ils mangent des matières minérales et organiques et rejettent un
mélange structuré.
Les anéciques brassent 270 T/an : 1 ha de terre est brassé en 10 ans
Durée de vie : - épigé = 1000 jours = 3 ans
- anécique = 10 à 20 ans
Reproduction : 1,2 jeune / jour
Déplacement : 1 m/jour
Les effets des pratiques : - labour 3 fois moins de vers
- monoculture maïs 10 fois moins de vers

Les vers de terre et les bactéries participent à la vie biologique du sol.

ABI = Activité Biologique Intense

• Les matières organiques fraîches = MOF


Débris d’animaux et végétaux, en début de décomposition : fumier, résidus de culture, lisier
solide, herbe enfouie, feuilles d’arbre, compost déchets verts, moût de raisin / pomme…

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• Les matières organiques en décomposition
Ce sont des produits transitoires. C’est une décomposition sans destruction.

Ils sont décomposés par les bactéries et les vers de terre

Au cours de cette décomposition, une partie de la MO se transforme en minéraux : c’est la


minéralisation primaire.

Ces minéraux enrichissent la solution du sol pour nourrir la plante, être captés par l’argile,
être lessivés

• Les matières organiques stables = HUMUS


C’est de la matière organique stable : la durée de vie de l’humus est de 10 ans

L’humus a les mêmes qualités que l’argile sans les défauts :

• Il retient l’eau : 15 fois plus que l’argile


• Il retient les cations + : 4 fois plus que l’argile
• Il ne colle pas aux outils
• Il est filtrant

La transformation de la MO en humus est l’humification

La quantité d’humus produit dépend de la composition de la MO. On utilise le C / N

MO C/N Humification Minéralisation (C = quantité de Carbone ;


Fumier 30 + + N = quantité d’Azote
Lisier 10 - ++
Fumier pailleux 50 ++ -

L’humus est le colloïde organique

Au bout de 10 ans, l’humus vieillit et se transforme en minéraux : c’est la minéralisation


secondaire.

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3) La structure

3.1 Le Complexe argilo-humique CAH


L’argile et l’humus sont les 2 colloïdes qui forment le CAH,
chargés négativement

Relié par :

• Calcium Ca++ et Magnésium Mg++ = pont calcique


• Fer Fe+++ ou Aluminium Al+++ = blocages d’argile ou d’éléments fertilisants.

L’Humus protège l’argile qui ne se disperse pas : elle est stabilisée ou floculée. Cela limite
l’érosion par l’eau

L’Argile protège l’humus de la minéralisation par les µO du sol

Résultat : le CAH stabilise le sol et forme la structure : les agrégats et les mottes.

Conditions d’une bonne structure :

• Présence de colloïde minéral : argile ou limon


• Présence de colloïde organique : humus. Donc apport régulier de MOF (fumier)
• Présence de Ca++. Donc apport de Calcaire ou Magnésie (chaulage)

3.2 Les différentes structures
Définition : la structure d’un sol est le mode d’assemblage des particules minérales et
organiques du sol, à un moment donné. C’est un état qui peut évoluer.

Il faut rechercher la meilleure structure car elle influence la fertilité et la productivité du


sol.

Cela dépend des propriétés du sol

• Les propriétés physiques : aération, humidité, tassement


• Les propriétés chimiques : fixation, pH, réserve
• Les propriétés biologiques : vie microbienne

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a) La porosité
Définition : ensemble des espaces remplis d’air ou d’eau, à un moment donné de l’année.

Sol normal 25%


Sol tassé < 10%
Sol aéré et riche en Mat. Orga > 50%

La porosité augmente l’activité de la vie biologique (bactéries aérobies)

La porosité peut varier :


• Au cours des saisons : ↘ en saison pluvieuse (effet de la pluie)
• Avec le pâturage : ↗ avec le surpâturage
• Avec le travail du sol : ↗ avec le labour, herse
↘ avec rouleau, pneus
• Avec le % de Mat. Organique : ↗ avec le % de Mat. Organique
• Avec le pH du sol : ↘ avec l’acidité et le manque de Ca++

b) La structure particulaire
Les éléments ne sont pas tenus entre eux, l’argile et les limons sont dispersés : manque de
colloïde ou de Ca++

Conséquences : sol filtrant et lessivable


sol sensible à l’érosion
sol limoneux devient battant

Solution : apport de Mat. Organique (colloïde) + chaulage (Ca++)

c) La structure compacte
Les éléments sont collés et serrés entre eux, l’argile sert de ciment, pas de porosité :
manque d’humus ou de Ca++

Conséquences : sol asphyxiant, sans vie biologique


sol séchant car pas de porosité
sol résistant au développement des racines

Solution : apport de Mat. Organique (colloïde) + chaulage (Ca++) + labour + culture à racines
profondes

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d) La structure grumeleuse
Les éléments sont structurés entre eux, le CAH est important, la porosité est bonne.

Conséquences : sol avec porosité : espaces pour eau + air + racines


sol peu lessivable et peu sensible à l’érosion
sol facile à travailler
sol vivant, avec un cycle rapide de la Mat. Organique

Objectif : maintenir avec apport de Mat. Organique + chaulage (Ca++) + rotations

3.3 Obtenir et stabiliser une bonne structure


Un sol laissé nu plusieurs années se tasse et se lessive. Son CAH se disperse. Il perd sa
structure et sa productivité.

Une structure stable est une structure solide et liée, qui résiste aux dégradations :

• Impact de la pluie
• Dispersion des colloïdes par l’eau
• Tassement par le bétail ou les machines
• Travail de sol trop fin

Pour obtenir et stabiliser la structure, le paysan doit s’aider :

• Du climat
• D’outils de travail du sol
• Des végétaux et de leurs racines
• Des organismes vivants du sol
• De produits structurants

a) Le climat
Alternance gel / dégel + sec / humide : favorise la fracturation des agrégats

Ne jamais laisser un sol nu en hiver

b) Les outils du sol


Sous-soleuse, labour, herse, aérateur… des outils pour tous les étages !

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Ne jamais laisser de terre fine en surface

Favoriser le ressuyage du sol

Maintenir la porosité du sol

c) Les végétaux et les racines


Racines de graminées : fragmente les zones compactes de surface

Racines pivotantes (féverole) : fracture le sol en profondeur

Racines : évite l’érosion et le lessivage

Ne jamais laisser un sol nu en hiver

Favoriser la prairie ou la rotation des cultures

d) Les organismes vivants


Vers de terre : galeries (drainage + racines) + digestion des Mat. Orga.

Micro-organismes : décomposent la Mat. Orga

Maintenir le pH > 6

Eviter les labours, favoriser les herses

e) Les produits structurants


Amendements : apports de calcium

Matière organique : apports de fumier / lisier

Maintenir le taux de matière organique

Maintenir le pH > 6

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4) L’eau dans le sol

Les sols ne retiennent pas l’eau de la même manière :


• Un sol sableux ne retient pas l’eau
• Un sol argileux retient l’eau fortement
• Un sol riche en Matière Organique retient et partage l’eau facilement

4.1 Les 3 états de l’eau dans le sol


Dans le sol, l’eau peut avoir 3 états :

• L’eau de gravité : c’est l’eau de pluie que le sol ne peut pas retenir après la pluie.
Elle s’écoule vers le sous-sol (gravité) ou vers les fossés
• L’eau utilisable ou réserve utile : c’est l’eau stockée par le sol qui pourra être utilisée
par les racines des plantes
• L’eau inutilisable : c’est l’eau qui est très fortement retenue par les particules du sol,
même en cas de sécheresse.

4.2 La circulation de l’eau dans le sol


L’eau circule généralement du haut vers le bas (gravité), mais elle peut aussi circuler :

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• du bas vers le haut (remontée) pour nourrir les racines
• vers l’atmosphère (évapotranspiration)
• latéralement, vers les fossés (ruissellement
• vers les profondeurs (infiltration ou lessivage)

4.3 Les techniques pour la gestion de l’eau


L’eau circule entre les particules d’argile, de sable et de limon : plus les particules sont fines,
plus elles sont collées les unes aux autres, plus l’eau remonte facilement.

On parle de films d’eau entre les particules : l’eau remonte car elle est aspirée vers le haut

• Pour faire remonter l’eau profonde


o Pour faire germer une graine, pour nourrir un maïs en été…
o Rouler le sol en surface
o Favoriser les racines qui servent de canaux
• Pour limiter l’évaporation
o Pour faire garder l’eau dans le sol
o Binage
o Paillage ou mulching

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5) L’air dans le sol

La quantité d’air dans le sol se mesure par la porosité (voir 3.2.a).


La porosité dépend de la texture et de la richesse en Matière Organique.
Un sol tassé (faible porosité) peut exposer plusieurs problèmes :
• Une vie microbienne ralentie
• Une lente décomposition de la Matière Organique
• Un faible développement des racines
• Un plus fort développement des maladies sur les racines et les feuilles
• Une disparition plus rapide des légumineuses

Pour maintenir une bonne porosité, l’agriculteur peut

• Aérer sa prairie avec un aérateur ou un décompacteur


• Aérer ses cultures avec un labour
• Eviter le surpâturage

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6) L’acidité du sol

Les sols ont une acidité, liée à la roche-mère et aux activités agricoles.
On mesure l’acidité du sol par la mesure du pH de la solution du sol : quantité d’ions H+
présents.
Les quantités de H+ sont inversées aux quantités de Ca++ : quand l’un diminue, l’autre
augmente ! Et inversement.
Voici quelques types de sols que l’on trouve au pays basque :
• Les sols à pH < 5 = sols peu profonds, sur roche-mère acide. Souvent les terrains en
pente et les fougeraies
• Les sols avec un pH entre 5 et 6 = sols de vieilles prairies ou parcelles cultivées, peu
productives car pas de chaulage régulier
• Les sols avec un pH entre 6 et 7 = sols des terres productives et entretenues
• Les sols avec un pH > 7 (jusqu’à 8,5) = sols sur roche-mère riche en calcium

6.1 Les effets de l’acidité


En milieu acide, la quantité de H+ augmente et la quantité de Ca++ diminue.

 Sur la vie biologique


Les vers de terre et les micro-
organismes soufrent en pH acide
pH favorable = 6,5 à 7

 Sur la décomposition de la Matière Organique


La minéralisation et l’humification sont réalisées par les bactéries du sol. La productivité du
sol dépend du travail des bactéries.
pH favorable = 6,5 à 7

 Sur la structure du sol


En milieu acide, la faible quantité de Ca++ ne permet pas la formation du CAH : les éléments
ne sont pas reliés entre eux et la structure est fragile.
Un sol à pH acide ne résiste pas longtemps au tassement, au lessivage et à l’érosion.
pH favorable = 6 à 7

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 Sur le réservoir nutritif du sol
Les ions nutritifs se fixent sur le CAH et forment la réserve nutritive du sol. En milieu acide,
la majorité du réservoir est rempli de H+ qui n’est pas nutritif : les plantes ont du mal à se
nourrir, la productivité baisse.
pH favorable = 6 à 7

 Sur l’efficacité des engrais


L’efficacité des engrais NPK baisse avec
l’acidité : l’agriculteur doit augmenter
les apports d’engrais pour maintenir la
productivité.
pH favorable = 5,5 à 7

 Quel est le pH favorable ?


Le pH favorable d’un sol est supérieur à 6.
Mais il faut tenir compte de la roche-mère : sur un sous-sol très acide, il est difficile de lutter
contre l’acidification du sol : un objectif de 5,5 reste logique.

6.2 Les causes de l’acidification des sols


Dans les sols du pays basque, on peut relever 5 causes d’acidification des sols :

 L’histoire du sol
Le pH d’un sol est le reflet de l’acidité du sous-sol.
Si le sous-sol est acide, il fait remonter en permanence des H+ vers le sol. Et inversement si
le sol est calcaire (riche en Ca++)
On dit que le sol a « pouvoir tampon » : on peut modifier son pH mais il revient toujours
vers son pH naturel.

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 Le lessivage
L’eau de pluie se charge en Ca++ et l’entraîne vers le sous-sol : le sol contient de plus en plus
de H+.
Un sol nu ou sans structure se lessive plus : il s’acidifie plus vite.
Un sol normal perd entre 100 et 150 kg de Ca++ / ha / an

 L’activité biologique naturelle


La minéralisation de la Matière Organique créé des H+, et donc de l’acidité.
Plus on apporte de fumier, plus le sol s’acidifie.
 Le fumier n’est pas acide, c’est sa décomposition qui créé de l’acidité !

 L’effet des engrais


Certains engrais libèrent des ions H+ avant d’être absorbés par les racines.
Par exemple : l’ammonitrate : NH4+ devient NO3- et libère donc 4 ions H+. On dit qu’il est
acidifiant.
 Les engrais ne sont pas acides, c’est leur solubilisation dans le sol qui créé de l’acidité !

 La nutrition des plantes


A chaque fois qu’une racine capte un cation + (exemple : potasse K+), elle libère un H+ dans
le sol en échange.
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Plus la plante se nourrit, plus elle acidifie le sol !

6.3 Le maintien du pH
Pour maintenir la productivité de la parcelle,
il faut maintenir le pH du sol > 6.
Pour cela :
• On évite de laisser un sol nu en hiver.
• On cultive des plantes avec des systèmes racinaires variés en profondeur.
• On choisit des engrais non acidifiants.
• On compense l’acidification naturelle par un chaulage (Ca++) régulier

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7) La vie biologique du sol

La vie biologique du sol est indispensable au bon fonctionnement.


Le nombre et la diversité des organismes vivants indiquent le dynamisme de la vitalité d’un
sol.
Ils ont presque tous besoin d’air pour respirer (aérobie) et d’eau pour vivre (milieu humide)

7.1 Les différents êtres vivants


Dans un sol « normal », avec une vie biologique « normale », on trouve :
• Des vers de terre

Les vers de terre


Environ 3 T/ha
Les endogés : en profondeur à 20-30 cm, se nourrissent de minéraux
Les épigés : en surface, se nourrissent de MO
Les anéciques (lombrics) : font des galeries verticales
Ils mangent des matières minérales et organiques et rejettent un
mélange structuré.
Les anéciques brassent 270 T/an : 1 ha de terre est brassé en 10 ans
Durée de vie : - épigé = 1000 jours = 3 ans
- anécique = 10 à 20 ans
Reproduction : 1,2 jeune / jour
Déplacement : 1 m/jour

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• Des insectes. Jusqu’à 200.000 insectes / m²
o des parasites (comme les taupins)
o des coprophages
qui digèrent les déjections
• Des protozoaires (animaux unicellulaires), qui
régulent les bactéries, surtout dans les 10
premiers centimètres. Jusqu’à 1 million / gramme de terre.
• La flore microbienne :
o Les algues et les champignons
o Les bactéries aérobies (1 milliard / gramme de terre)

7.2 Les rôles de la vie biologique


Les animaux du sol ont des rôles importants :

• La formation de la structure du sol, par la formation de l’humus, des agrégats et le


mélange des particules
• L’enrichissement en minéraux (par la minéralisation de la Matière Organique)
• La stimulation de la flore microbienne
• L’association Racine / Micro-organismes dans la
rhizosphère (zone proche des racines)
• La création des nodosités
(symbiose Rhizobium / Légumineuse)
• L’association Arbre / Champignon,
appelée mycorhize

https://youtu.be/VdpsYmo1rOI

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