Gestion Des Conflits
Gestion Des Conflits
Gestion Des Conflits
Définition du Larousse : « un conflit c’est une opposition d’intérêts entre deux ou plusieurs
parties dont la solution peut être recherchée soit par des mesures de violence, soit par des
négociations, soit par l’appel à une tierce personne ».
1/ Identifier le problème
Problème Conflit
Rationnel Emotionnel
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Vie des organisations. CSH. Gestion des conflits
Souvent, ce qui est décrit comme un conflit n’est, en fait, qu’un problème à résoudre.
- le conflit intrapersonnel : correspond chez l’individu soit à des conflits cognitifs soit à des
conflits d’objectifs.
- le conflit intragroupe : concerne les tensions qui surgissent au sein d’un groupe et qui
peuvent affecter son fonctionnement (nature des tâches assignées, rôles alloués aux
acteurs, processus relationnels…
Si nous nous connaissons bien et si nous maîtrisons nos réactions émotionnelles en situation
de conflits, alors la gestion des autres formes de différends (conflits entre groupes ou au sein
de l’organisation) reposera sur un socle de réflexes communs.
Il peut être défini comme la difficulté de choisir entre deux ou plusieurs options possibles qui
s’offrent à la personne (conflits d’objectifs, tiraillement entre désirs contradictoires).
Le conflit cognitif recouvre également l’écart entre de nouvelles connaissances et celles déjà
acquises quand cela génère par exemple un désaccord par rapport à une réponse à fournir.
La persistance simultanée d’éléments de connaissance qui, d’une manière ou d’une autre,
ne s’accordent pas s’appelle dissonance cognitive.
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L’agressivité
L’agressivité est un processus naturel chez l’homme, de par ses inscriptions biologiques et
animales qui parfois le poussent à user davantage de réflexes « innés » que de ses capacités
de raisonnement et de distanciation face à ses émotions.
Elle opère sur le même mode que l’impulsivité, toutes deux sont d’ordre instinctuel et
conduisent très fréquemment à des réactions émotionnelles excessives.
Elle s’ancre dans un comportement naturel car comme les animaux nous avons besoin de
défendre notre territoire, nos ressources et notre structuration sociale.
Aussi le manager risque de voir surgir des conflits entre les personnes sur l’un des
paramètres suivants non pris en compte :
- les rôles
- les frontières
- les fonctions
- la délimitation des statuts
- les territoires tant physiques que symboliques
- les pouvoirs
- les ressources disponibles pour exercer correctement son métier
- le respect des structures et organisations établies et annoncées.
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● Agir calmement
- éviter de réagir immédiatement
- prendre du recul, chercher d’abord à comprendre ce qui se passe
- prendre conscience de son ressenti sans le subir et y réagir
● Se protéger
- éviter de se laisser impliquer affectivement dans une situation qui nous échappe
- ne pas entrer dans le jeu du dénigrement mutuel
- se concentrer intérieurement afin d’être le plus détendu possible
- laisser à l’autre la possibilité de poser ses griefs sur la table
● Etre factuel
- faire préciser, éclaircir les faits reprochés
- exprimer clairement, simplement et sans affect l’attitude agressive de son
interlocuteur
- reconnaître les faits précisés pour développer des échanges constructifs
- à priori faire confiance à l’autre
- rappeler le contrat commun, l’objectif, l’ordre du jour
● Agir ensemble
- poser les limites de ce qui est acceptable et conduire l’autre vers l’action
- rassurer l’autre en trouvant le motif de sa crainte.
Le conflit interpersonnel
L’être humain prend toute la mesure de son humanité dans l’interaction. C’est la rencontre
avec l’altérité, le regard de l’autre, ses manifestations d’affection comme ses critiques qui
vont lui permettre de se structurer et de se forger une image, une identité, une personnalité.
Ainsi, la rencontre avec l’autre est essentielle et vitale.
Afin que la rencontre avec l’autre puisse être fructueuse, il est impératif qu’elle repose sur
une compréhension mutuelle et un respect des différences.
Un élément essentiel dans la gestion des conflits est de prendre conscience de notre propre
mode de fonctionnement.
La personnalité joue un rôle une part importante dans la situation relationnelle comme dans
la capacité à gérer des conflits.
A partir des travaux de Blake et Mouton (1984) on peut dégager cinq styles de
comportement opératoires dans la gestion des conflits interpersonnels :
● le style passif
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● le style dominateur
Comportement autoritaire qui tient très peu compte, voire pas du tout, de la
collaboration. Modèle « gagnant/perdant », une seule des deux parties peut gagner.
Besoin de dominer l’autre et d’atteindre ses propres objectifs au détriment de ceux
d’autrui.
● le style assertif
Comportement fortement marqué par une volonté de confiance et de collaboration.
Pose clairement cartes sur table et cherche à connaître les tenants et les aboutissants
d’une situation. Motivation à recherche la solution qui présente le maximum
d’avantages mutuels et de résultats durables.
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Une équipe est un groupe d’individus qui utilise de manière complémentaire ses
compétences et ceci dans la poursuite d’objectifs communs.
Dans ce contexte, il devient impératif de fixer des règles et des normes qui vont lui garantir
un mode de fonctionnement satisfaisant. Si l’une des conditions vient à manquer ou ne
répond pas aux besoins de la situation, alors des tensions peuvent se manifester entre les
membres de l’équipe.
Deux grandes catégories de causes dans l’apparition de conflits au sein d’une équipe :
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Le manager peut se créer un tableau de bord lui permettant de piloter tous les facteurs de
perturbation de l’équipe.
Cette méthode peut-être utilisée dés l’instant qu’un groupe est constitué, idéalement une
dizaine de personnes afin de pouvoir réaliser des sous-groupes.
Phase 2 : présentation du cas par la personne qui est aux prises avec le conflit
Les autres n’interviennent que pour questionner le présentateur sur des aspects qui ne
seraient pas suffisamment clairs pour la compréhension. L’animateur facilite l’avancée du
travail, relance le débat, encourage les questions, recadre si le groupe s’éloigne de l’objectif
ou va trop vite aux solutions.
Phase 6 : simulations
Il s’agit de simuler la mise en place de la solution, surtout s’il s’agit d’un entretien. Il est
proposé à la personne qui a amené le cas de se mettre dans la peau de son interlocuteur de
manière à expérimenter « la place de l’autre », de mieux comprendre son adversaire. Elle
peut alors tenter de trouver une solution plus positive permettant aux deux parties de
gagner réellement.
(Mise en situation, jeux de rôles, méthode des 6 chapeaux).
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Phase 7 : conclusion
Mise en commun des différentes solutions proposées, chaque sous-groupe explique et
argumente son choix.
La personne ayant amené la situation conflictuelle apporte ses conclusions : soit une des
deux solutions lui convient, soit elle a besoin de davantage de temps pour réfléchir au choix
le plus judicieux.
Il existe d’autres types de conflits qui présentent chacun des caractéristiques particulières.
Nous pouvons citer :
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Conclusion