DDAE SERS PeupIV P1 2
DDAE SERS PeupIV P1 2
DDAE SERS PeupIV P1 2
52
ANNEXES
1. Etude géotechnique
(GINGER CEBTP – septembre 2015)
SERS
SOMMAIRE
2 CONTEXTE DE L’ETUDE.......................................................................................... 6
ANNEXES
ANNEXE 1 – NOTES GENERALES SUR LES MISSIONS GEOTECHNIQUES
ANNEXE 2 – PLAN D’IMPLANTATION DES SONDAGES
ANNEXE 3 – SONDAGES SEMI-DESTRUCTIFS A LA TARIERE HELICOÏDALE
ANNEXE 4 – ESSAIS DE PENETRATION DYNAMIQUE
ANNEXE 5 – SONDAGES A LA PELLE MECANIQUE
ANNEXE 6 – RAPPORTS D’ESSAIS D’IDENTIFICATION GTR
ANNEXE 7 – ESSAIS DE PERMEABILITE NASBERG
1 PLAN DE SITUATION
Site étudié
Source : CartoExplorer 3
2 CONTEXTE DE L’ETUDE
2.1.1 Généralités
Les documents qui nous ont été communiqués et qui ont été utilisés dans le cadre de ce rapport sont les
suivants :
- Cahier des charges établi par BEREST,
- Plan de situation du projet,
- Plan d’aménagement du projet,
- Plan topographique du terrain existant.
Le site concerné par les investigations est localisé au Nord-Est de la localité de Marlenheim, en sortie de
ban communal en direction de Nordheim. Il est délimité au Sud par les tranches d’aménagement
précédentes, au Nord et Nord-Ouest par des coteaux viticoles et à l’Est par la RD 220.
Le terrain présente une pente descendante orientée vers le sud-est et sa cote altimétrique varie entre
202.9 m et 191.1 m NGF.
D’après notre expérience locale et la carte géologique de SAVERNE à l’échelle 1/50000, le site serait
constitué, sous une faible épaisseur de terre végétale, de matériaux du Trias remaniés (St) recouvrant
des matériaux triasiques du Keuper (t7-8) (cf. carte ci-desosus) :
Site étudié
Par ailleurs et d’après le site « www.argiles.fr » la parcelle se placerait en zone d’aléa « faible » et
« moyen » pour la partie ouest vis-à-vis du phénomène de retrait/gonflement des argiles (cf. carte ci-
dessous) :
Site étudié
Pour les bâtiments à « risque normal » dont le permis de construire a été déposé après le 1ier mai 2011,
le nouveau zonage sismique de la France (décret n°2010-1255 du 22/10/2010 modifié le 15/09/2014) est
applicable. Le site étudié est classé en zone de sismicité 3 (aléa modéré).
L’opération porte sur un lotissement d’habitation de 125 logements environ, principalement constitués de
maisons individuelles.
Il s’agit d’une ETUDE GEOTECHNIQUE DE CONCEPTION (G2) selon la norme AFNOR NF P 94-500
de novembre 2013 sur les missions d’ingénierie géotechnique. Plus précisément, compte tenu du niveau
d’avancement du projet, notre mission s’intègre dans la phase Avant-projet (G2 AVP).
3 INVESTIGATIONS GEOTECHNIQUES
3.1 Préambule
Les moyens de reconnaissance et d’essais ont été définis par le B.E.T. VRD BEREST lors de la
consultation.
L’implantation des sondages et essais in situ figure sur le plan joint en annexe 2. Elle a été définie et
réalisée par GINGER CEBTP en fonction du projet.
Les altitudes des têtes de sondages ont été estimées d’après le plan topographique qui nous a été
transmis (cf. Paragraphe 2.1).
SP1 199.50 m
SP2 199.20 m
Sondages semi-destructifs à la tarière hélicoïdale 5 SP3 6.0 m 191.40 m
continue ∅ 63 mm SP4 199.50 m
SP5 195.60 m
Exécution d’essais pressiométriques.
25
Norme NF P94-110-1
T1 195.50 m
T2 199.00 m
T3 198.00 m
Sondages semi-destructifs à la tarière hélicoïdale
7 T4 6.0 m 192.00 m
continue ∅ 63 mm
T5 195.30 m
T6 197.00 m
T7 200.50 m
F1 2.0 m 196.00 m
Fouilles à la pelle hydraulique 3 F2 2.2 m 196.00 m
F3 2.0 m 196.40 m
PN1 6.6 m 200.50 m
PN2 6.0 m 194.40 m
Essais au pénétromètre dynamique type DPSH-B
5 PN3 4.3 m 194.30 m
Norme NF EN ISO 22476-2
PN4 6.7 m 196.00 m
PN5 6.8 m 196.50 m
Les coupes des sondages et les pénétrogrammes sont présentés en annexes 3, 4 et 5 où l’on trouvera
en particulier les renseignements décrits ci-après :
- Essais pressiométriques :
o Module pressiométrique : EM (MPa),
o Pression limite nette : pl* (MPa),
o Pression de fluage nette : pf* (MPa),
o Rapport EM/pl*.
Nota : les feuilles de sondages peuvent également contenir des informations complémentaires dont les
niveaux d’eau éventuels, les incidents de forage, etc…
3.3.3 Piézométrie
Les relevés des niveaux d’eau effectués ainsi que le détail de l’équipement mis en place sont indiqués
sur la coupe de forage correspondante.
Cette synthèse devra être confirmée dans la mission d’étude géotechnique de conception G2
PRO.
4.1.1 Lithologie
Il est à noter que la profondeur des formations est donnée par rapport au terrain naturel tel qu’il était au
moment de la reconnaissance en juillet 2015.
L’analyse et la synthèse des résultats des investigations réalisées ont permis de dresser la coupe
géotechnique schématique suivante :
Remarques :
- nous rappelons qu’il n’est pas toujours évident de distinguer les variations horizontales et/ou
verticales éventuelles, inhérentes aux changements de faciès, compte tenu de la surface
investiguée par rapport à celle concernée par le projet. De ce fait, les caractéristiques indiquées
précédemment ont un caractère représentatif mais non absolu ;
- les essais de pénétration dynamique des sols étant des sondages dits « aveugles », la géologie
des terrains ainsi que les limites de couches sont interprétées ou extrapolées à partir des
diagrammes et notamment des valeurs de compacité du sol. La nature des terrains et leur
compacité devront, par conséquent, être confirmées lors des travaux.
Les rapports des essais en laboratoire sont insérés en annexe 6. Les résultats de ces essais sont
synthétisés ci-après :
Légende :
W : Teneur en eau pondérale
Ip : Indice de plasticité
WL : Limite de liquidité
IPI : Indice Portant Immédiat
VBS : Valeur au bleu de méthylène
4.2.1 Piézométrie
Sondage T2 T4 T7
Altitude NGF relative
199.0 m 192.0 m 200.5 m
au niveau du TN
Période Prof. Cote NGF Prof. Cote NGF Prof. Cote NGF
Juillet 2015 4.5 m 194.5 m 5.5 m 186.5 m 5.4 m 195.1 m
Compte tenu de la dispersion des cotes altimétriques, ces niveaux d’eau correspondent plus à des
circulations d’eau préférentielles dont certaines peuvent ne pas avoir été recoupées par les sondages. Il
ne s’agit donc pas d’une véritable nappe phréatique.
Toutefois, le niveau d’eau dans le sondage SP1 a été relevé dans la formation n°4 sablo-argileuse qui
pourrait, quant à elle, renfermer une véritable nappe.
De plus, d’après les observations communiquées par BEREST, le site serait le siège de plusieurs
sources montrant la présence de circulations d’eaux plus superficielles (entre 0 et 1 m de profondeur /
TN).
4.2.2 Perméabilité
Afin d’estimer l’ordre de grandeur de la perméabilité des terrains en place, des essais de perméabilité de
type Nasberg ont été réalisés. Les résultats de ces essais de perméabilité sont donnés en annexe 7 et
synthétisés dans les tableaux ci-après :
Référence de Coefficient de
Formation testée Profondeur de l’essai
l’essai perméabilité K (m/s)
EP1-1 n°2 0.10 – 0.92 m 7,2.10-8
EP1-2 n°2+3 0.55 – 1.55 m 6,0.10-8
EP3-1 n°2 0.10 – 1.01 m 6,7.10-8
EP3-2 n°2+3 0.50 – 1.62 m 2,9.10-7
EP4-1 n°2 0.10 – 0.92 m 1,4.10-7
EP4-2 n°2+3 0.50 – 1.60 m 2,9.10-,7
EP5-1 n°2 0.50 – 1.30 m 2,6.10-7
EP5-2 n°2+3 1.50 – 2.00 m 2,0.10-7
EP6-1 n°2 0.10 – 0.97 m 1,0.10-7
EP6-2 n°2+3 1.00 – 1.77 m 2,3.10-8
EP7-1 n°2 0.50 – 1.19 m 4,0.10-7
EP7-2 n°2+3 1.30 – 1.81 m 4,9.10-7
Compte tenu de ces résultats, l’infiltration des eaux pluviales dans les terrains parait difficile.
Remarques importantes :
- les essais de type Nasberg ont tendance à sous-estimer la perméabilité des sols lorsque leur
coefficient de perméabilité « k » est inférieur à 10-3 m/s en raison d’un colmatage inéluctable de
la cavité par l’injection d’eau ;
- nous rappelons qu’il s’agit d’essais ponctuels mesurant la perméabilité sur une surface très
limitée par rapport au terrain étudié. Des variations latérales ne sont donc pas exclues.
4.2.3 Inondabilité
D’après les données issues du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières), la parcelle
présente une sensibilité « forte » à « très élevée voire de nappe affleurante » (cf.
www.inondationsnappes.fr) vis-à-vis du risque d’inondation par remontée de la nappe. Toutefois, nous
rappelons que ces données sont peu précises.
Site étudié
Site étudié
Par ailleurs, des informations précises sur le risque réel d’inondation peuvent être fournies dans les
documents d’urbanisme (P.L.U.) et dépendent des travaux de protection réalisés, donc susceptibles de
varier dans le temps. S’agissant de données d’aménagement hydraulique et non de données
hydrogéologiques, elles ne font pas partie de notre mission d’étude géotechnique.
Compte tenu du contexte sismique modéré du site, l’application des règles parasismiques est obligatoire
et il faudra se reporter à l’Eurocode 8 (Norme NF EN 1998 – Calcul des structures pour leur résistance
au séisme).
Selon l’arrêté du 22/10/2010 et la norme NF EN 1998 (EUROCODE 8), les principales données
parasismiques déduites des éléments du projet et des reconnaissances effectuées dans le cadre de
cette étude et présentées dans les paragraphes précédents, figurent dans le tableau ci-dessous :
Remarque : nous rappelons qu’une étude géotechnique G2-AVP avec sondages complémentaires devra
être réalisée au droit de chaque ouvrage pour déterminer les paramètres sismiques définitifs.
4.3.2 Liquéfaction
Les reconnaissances réalisées dans le cadre de ce projet ne permettent pas de statuer sur le risque de
liquéfaction. Toutefois, compte tenu de l’absence de nappe phréatique jusqu’à 6.0 m de profondeur, ce
risque est a priori faible.
La réalisation des limites d’Atterberg sur les matériaux limono-argileux à argileux ont permis de les
positionner sur le graphique ci-dessous :
On constate que les deux formations se situent à la limite de la zone des argiles gonflantes.
Compte-tenu de ce qui a été indiqué dans les paragraphes précédents, les points essentiels ci-dessous
sont à prendre en compte et conduiront les choix d’adaptation du projet :
Descriptif du projet :
La SERS a pour projet l’aménagement d’un lotissement d’habitations appelé « La Peupleraie IV »,
s’inscrivant dans la continuité des tranches précédentes.
L’opération porte sur un lotissement d’habitations de 125 logements environ, principalement constitués
de maisons individuelles.
Plusieurs principes de conception sont déjà actés :
- une voie de liaison inter-quartiers sera créée entre le carrefour giratoire de la RD 220 et la rue
de la Guadeloupe selon un principe déjà retenu ;
- hormis cette voie principale de liaison inter-quartiers, les voies secondaires seront des
impasses selon un principe déjà retenu. Ces impasses seront orientées nord/sud et seront
traitées qualitativement, sous forme d’allées paysagées ;
- la prise en compte du contexte hydrologique est une priorité ;
- l’objectif de qualité environnementale pourra notamment être basé sur les orientations
suivantes :
• la gestion alternative des eaux pluviales (infiltration directe des eaux propres), pour
les aménagements et les projets de construction,
• la conception des espaces verts afin de permettre la récupération et la rétention des
eaux pluviales par des noues paysagères qui participent également au traitement
paysager et au développement de la biodiversité.
Nous rappelons que toute modification du projet ou des sols peut entraîner une modification partielle ou
complète des adaptations préconisées.
Nota : les indications données dans les chapitres suivants qui sont fournies en estimant des conditions
normales d’exécution pendant les travaux, seront forcément adaptées aux conditions réelles rencontrées
(intempéries, niveau de nappe, matériels utilisés, provenance et qualité des matériaux, phasages,
plannings et précautions particulières).
Nous rappelons que les conditions d’exécution sont absolument prépondérantes pour obtenir le résultat
attendu et qu’elles ne peuvent être définies précisément à l’heure actuelle. A défaut, seules des
orientations seront retenues.
Les coupes des futures voiries, des bâtiments ainsi que des éventuels ouvrages de génie civil ne nous
ayant pas été communiquées, on supposera pour la suite de ce rapport des terrassements en déblai
jusqu’à 1.0 m de profondeur maximale par rapport au TN existant.
Le niveau des fonds de fouille se situera dans la formation n°2 de nature limoneuse voire localement
(SP3 et SP4) dans la formation n°3 de nature argileuse.
Les essais d’identification ont permis de classer les sols extraits comme suit selon le GTR :
- Formation n°2 : classe A2s,
- Formation n°3 : classe A2s.
Compte tenu de la classification précédente, ces sols sont très sensibles à l’eau. Par conséquent, les
travaux devront être réalisés dans des conditions météorologiques favorables sinon le chantier pourrait
rapidement devenir impraticable et nécessiterait la mise en place de surépaisseurs en matériaux
insensibles à l’eau.
En fonction des conditions rencontrées au moment des travaux, cet état hydrique est susceptible de
varier fortement ; les conditions d’utilisation de ces matériaux peuvent, par conséquent, évoluer
fortement.
La réalisation des déblais concernant a priori les formations n°1, 2 et 3 ne présentera pas de difficulté
particulière d’extraction. Les terrassements pourront donc se faire à l’aide d’engins classiques de
moyenne puissance.
Suite aux observations faites au cours de la campagne d’investigations, le terrain devrait en principe être
sec, tout au moins jusqu’à 5 m de profondeur par rapport au TN existant. Cependant, compte de la
présence locale de sources, des venues d’eau peuvent apparaître exceptionnellement en cours de
terrassement. Elles seront alors collectées en périphérie et évacuées en dehors de la fouille (captage).
Les dispositions spécifiques prévisibles seront adaptées au cas par cas pour assurer la mise au sec de la
plateforme de travail à tout moment.
Toute zone décomprimée fera l’objet d’un traitement spécifique si elle doit recevoir un élément de
l’ouvrage à porter (purge, compactage).
5.2.4 Talus
Hors mitoyenneté, les talus provisoires des fouilles pourront être dressés avec une pente de 3 de base
pour 2 de hauteur, à adapter lors des terrassements si cela s’avère nécessaire.
Il est à noter que des hétérogénéités locales peuvent être rencontrées au fur et à mesure de l’ouverture
des fouilles et provoquer des éboulements locaux. L’ensemble des talus devra être protégé des
intempéries par des feuilles de polyane par exemple soigneusement fixées, des cunettes étanches en
tête de talus.
La réalisation des tranchées nécessaires à la pose de réseaux pourra nécessiter, selon les profondeurs,
la mise en œuvre de soutènements provisoires.
Les solutions envisageables dans ce cas pourront être de type tranchée blindée.
En première approche, les fondations d’éventuels ouvrages de génie civil et des bâtiments pourront être
de type superficiel par semelles filantes et/ou isolées reliées par des longrines ancrées dans la formation
n°2 ou n°3.
Comme critères définissant le niveau d’assise, on retiendra, parmi les suivants le plus restrictif :
• ancrage minimal de 0.40 m dans l’horizon porteur,
• respect de la garde au gel fixée ici à 1.00 mètre,
• ancrage minimal de 1.5 m / plus proche surface exposée aux intempéries pour se prémunir du
risque de retrait/gonflement des argiles (cf. §5.5),
• respect de la norme NFP 94-261 pour les fondations à niveaux décalés, mitoyennes ou à
proximité de talus :
Le prédimensionnement des fondations est mené à partir des résultats pressiométriques, conformément à la
norme NFP 94-261 de juin 2013 (Justification des ouvrages géotechniques – Normes d’application nationale
de l’Eurocode 7 – Fondations superficielles).
Capacité portante :
On s’assurera que la charge verticale transmise par la fondation superficielle au terrain Vd est inférieure
à la résistance nette du terrain sous la fondation superficielle Rv ;d :
Rv ;k A' q net
Vd – R0 ≤ Rv ;d Rv ;d = Rv;k =
γ R ;v γ R ; d ;v
R0 est la valeur du poids de volume de sol constitué du volume de la fondation sous le terrain après travaux
et des sols compris entre la fondation et le terrain après travaux – ici négligé.
γ R ;v est un facteur partiel à considérer, égal à 2.30 à l’ELS quasi-permanent et caractéristique et 1.40 à
l’ELU pour les situations durables et transitoires.
qnet est la contrainte associée à la résistance nette du terrain sous la fondation superficielle.
γ R ;d ;v est le coefficient de modèle lié à la méthode de calcul utilisée pour le calcul de la contrainte qnet (1.20
pour la méthode pressiométrique).
Calcul de qnet, contrainte associée à la résistance nette du terrain sous la fondation superficielle :
La contrainte qnet du terrain sous une fondation est déterminée à partir de la relation suivante :
qnet = k p ple* iδ iβ
Avec :
- kp est le facteur de portance pressiométrique qui dépend des dimensions de la fondation, de son
encastrement relatif et de la nature du sol,
- ple* est la pression limite nette équivalente,
- iδ est le coefficient de réduction de portance lié à l’inclinaison du chargement (on considère ici une
charge verticale centrée, soit iδ = 1.00),
- iβ est le coefficient de réduction de portance lié à la proximité d’un talus de pente β (pour une
fondation éloignée d’un talus, iβ = 1.00)
Ainsi, pour une semelle filante ancrée selon les prescriptions données plus haut et de 1.00 m de largeur, en
tablant sur ple* = 0.50 MPa et kp = 1, il vient :
qnet = 0.50 MPa.
A titre d’information, pour une semelle filante ancrée selon les principes donnés précédemment, travaillant
aux ELS à 0.15 MPa, il vient :
Largeur B de la semelle Rv ;d
1.00 m 150 kN/ml
Limite du dimensionnement
Dans le cas où les charges seraient inclinées, par exemple pour des semelles excentrées en limite de
propriété, il conviendra d’appliquer les coefficients minorateurs iδ et iβ (cf. les recommandations de
l’annexe D de la norme NFP 94-261).
Les tassements ont été calculés selon les recommandations de l’annexe H pour des charges verticales
centrées et pour des sollicitations et dimensions de semelles précises.
Les choix constructifs ne peuvent être faits que par le BET Structure, mais les points suivants sont
toutefois à signaler :
- il est recommandé de ne pas descendre la largeur des fondations en dessous de 0.50 m pour
des semelles continues et de 0.70 m pour des semelles ponctuelles pour des raisons de bonne
exécution (cela permet d’assurer un enrobage correct des armatures standards) ;
- il appartient au BET Structure de vérifier que les tassements déterminés précédemment sont
acceptables par l’ouvrage et les avoisinants ;
- la présence de sols gonflants et/ou rétractables conduit à prévoir des dispositions spécifiques ;
- en cas de deux bâtiments ou de deux parties d’un même bâtiment, fondés de façon différente ou
présentant un nombre de niveaux différent, il conviendra de s’assurer que la structure peut
s’adapter sans danger aux tassements différentiels qui pourraient se produire ;
- dans le cas contraire, les projeteurs devront prévoir un joint de construction intéressant toute la
hauteur de l’ouvrage, y compris les fondations elles-mêmes.
Des sur-profondeurs du toit de la couche d’ancrage sont toujours possibles et pourront nécessiter un
rattrapage en gros béton et, par conséquent, des surconsommations de béton.
Sur une plateforme pré-terrassée ou reconstituée, les fondations doivent impérativement être coulées à
pleine fouille et non coffrées.
Afin d’éviter une décompression du sol de fondation, un béton de propreté sera immédiatement coulé
après terrassement afin de le protéger.
Remarque : d’autres systèmes de fondation restent envisageables et devront être étudiés au cas par cas
pour les ouvrages de génie civil lors d’une mission G2-PRO, et pour les bâtiments de chaque parcelle
lors d’une mission G2-AVP.
Il appartient aux concepteurs de s’assurer auprès des services compétents que le terrain n’est pas
inondable.
Il sera nécessaire de prévoir un système de drainage périphérique pour éviter l’infiltration des eaux
pluviales au niveau des assises des fondations. Il permettra de collecter les eaux et de les évacuer vers
un exutoire adapté (cf. DTU 20.1).
Les drainages seront raccordés à une évacuation adaptée (gravitaire ou pompe de relevage) et rejetés
dans les réseaux sous réserve de l’autorisation des services compétents concernés.
Dans tous les cas, un entretien régulier des ouvrages de drainage est nécessaire afin d‘assurer la
pérennité de son fonctionnement.
La voirie devra également être protégée des infiltrations d’eaux pluviales sous la couche de forme créée.
La définition exacte des dispositions à prendre en compte ne fait pas partie de la présente mission et
devra faire l’objet d’une mission complémentaire dans le cadre d’une étude en phase projet (G2 PRO).
5.7.1 Préambule
L’étude de dimensionnement des voiries ne fait pas partie de la présente mission et devra faire l’objet
d’une mission complémentaire dans le cadre d’une étude en phase projet (G2 PRO). Les indications
données ici ne constituent qu’une première approche, un pré-dimensionnement.
La partie supérieure des terrassements est constituée par des sols de type A2 dans un état
hydrique « s ».
Lorsque les terrassements en déblai seront exécutés, la PST peut être estimée, en fonction des sols en
présence, pour le sol support sans drainage ni amélioration, entre PST3/AR1 et PST0/AR0.
Des travaux préparatoires (drainage, purge et substitution, cloutage, mise en place de géogrilles, etc…)
pourront être nécessaires pour obtenir une portance PST2/AR1 minimum.
Les travaux devront être réalisés en période météorologique favorable afin d’obtenir des matériaux en
état hydrique moyen à sec et pour permettre une circulation des engins sur la PST sans difficulté.
Si, toutefois, les travaux sont réalisés en période défavorable, des sujétions seront à prévoir afin
d’augmenter la portance avant la réalisation de la couche de forme.
Les sols du site étant a priori sensibles au phénomène de retrait/gonflement, il conviendra de s’assurer
de la bonne collecte des eaux de ruissellement.
Les caractéristiques de la couche de forme (matériaux utilisés et épaisseurs) sont fournies dans le
fascicule II du GTR 92, en fonction des classes de PST et AR.
Pour obtenir une PF2 (EV2 ≥ 50 MPa) à partir des différentes classes de PST, il est nécessaire
d’appliquer les préconisations suivantes :
L’étude de dimensionnement des voiries ne fait pas partie de la présente mission et devra faire l’objet
d’une mission complémentaire dans le cadre d’une étude en phase projet (G2 PRO).
L’entreprise pourra proposer des structures différentes dans la mesure où elles sont équivalentes
(à justifier par note technique).
La structure de chaussée devra être vérifiée en fonction de la circulation effective prévue sur les voiries
et de la tenue au gel.
Lors de la réalisation des travaux, la plus grande attention sera portée sur les points suivants :
- contrôle du niveau de portance de la plateforme,
- respect des épaisseurs préconisées,
- contrôle de la qualité des matériaux mis en œuvre et de leur compacité.
Les granulométries des matériaux hydrocarbonés seront fonction des épaisseurs mises en œuvre qui
pourront être les suivantes :
- GB (0/14 pour des épaisseurs de 8 à 14 cm),
- BBSG (0/10 pour des épaisseurs de 5 à 7 cm).
Leurs conditions de mise en œuvre sont définies par la norme NF P98-150. Les liants utilisés pour la
couche d’accrochage seront adaptés au matériau hydrocarboné choisi.
GINGER CEBTP se tient à la disposition du Maître d’œuvre ou de l’entreprise pour la réalisation des
essais de contrôle à tout stade de l’exécution.
Nota Bene : Ceci n’est donné qu’à titre d’exemple. Les matériaux disponibles sur place peuvent conduire
à des dimensionnements de structure très différents. Nous nous tenons à disposition pour en vérifier la
définition et les possibilités, dans le cadre d’une étude de projet.
5.8 Tranchées
Les objectifs de densification et les croquis ci-dessous sont donnés à titre indicatif selon les
recommandations du Guide Technique pour le Remblayage des Tranchées et Réfection des Chaussées
(Guide LCPC-SETRA de mai 1994).
- Canalisation sous trottoir : une structure de type II, correspondant à la figure ci-dessous,
sera retenue :
Dans tous les cas, on veillera à ce que les points suivants soient respectés :
- fond de tranchée compacté en deux passes de compacteur de géométrie appropriée permettant
d’assurer la stabilité et la planéité du fond de la tranchée ;
- enrobage de la canalisation par des matériaux comportant peu d’éléments grossiers et non
argileux de manière à ne pas offrir d’entraînement hydraulique en cas de remontée de la nappe ;
- recouvrement de la canalisation (matériau d’enrobage) sur une hauteur comprise entre 10 cm
minimum et 30 cm maximum.
Le niveau q4, correspondant à la partie inférieure du remblai non sollicitée par des charges lourdes,
pourra être constitué par les matériaux cités dans le tableau ci-après (après contrôle de leur état
hydrique) :
Les matériaux mis en œuvre en niveau q4 devront répondre aux exigences de compactage suivantes :
- densité sèche moyenne de la couche ≥ 95% ρdOPN,
- densité sèche en fond de couche ≥ 92% ρdOPN.
L’épaisseur du niveau q4 est fonction de la hauteur de la tranchée et des épaisseurs des niveaux q3 et
q2. Dans la mesure où l’épaisseur du niveau q4 ne dépasserait pas 0.15 m, le remblai serait
obligatoirement réalisé avec le même matériau que celui de la partie supérieure du remblai.
Le niveau q3 correspond à la partie supérieure du remblai subissant des sollicitations dues à l’action du
trafic ou au revêtement de la chaussée en cas d’absence de charges lourdes.
Seuls les matériaux cités dans le tableau ci-dessous pourront entrer dans la constitution du niveau q3 :
Les matériaux mis en œuvre en niveau q3 devront répondre aux exigences de compactage suivantes :
- densité sèche moyenne de la couche ≥ 98.5% ρdOPN,
- densité sèche en fond de couche ≥ 96% ρdOPN.
Les matériaux utilisés en q3 ne devront pas présenter de « sensibilité à l’eau » que ce soit dans leur état
naturel ou après leur avoir fait subir un traitement approprié.
L’épaisseur du niveau q3 à mettre en œuvre est fonction du trafic. Elle sera donc de 0.3 m minimum pour
un trafic faible et de 0.6 m minimum pour un trafic fort.
Ce niveau correspondra à une réfection de voirie qui ne pourra être définie qu’en fonction de la classe de
trafic retenue pour la voirie.
Niveau q4 :
- les limons et argiles rencontrés ont été classés A2 dans un état hydrique « s » au moment de
notre intervention ;
- ces matériaux n’entrent pas dans le tableau récapitulatif présenté précédemment et ne peuvent
donc pas être réutilisés en l’état.
Niveau q3 et q2 :
Les matériaux du site n’entrant pas dans le tableau récapitulatif présenté précédemment. Il conviendra
donc d’utiliser des matériaux d’apport.
L’étude des tranchées, ainsi que l’étude de réemploi des matériaux du site ne fait pas partie de la
présente mission et devra faire l’objet d’une mission complémentaire dans le cadre d’une étude en phase
projet (G2 PRO).
GINGER CEBTP se tient à la disposition du Maître d’œuvre ou de l’entreprise pour la réalisation des
essais de contrôle à tout stade de l’exécution.
Lors de la réalisation des travaux, la plus grande attention sera portée sur les points suivants :
- contrôle du niveau de portance de la plateforme,
- respect des épaisseurs préconisées,
- contrôle de la qualité des matériaux mis en œuvre et de leur compacité.
GINGER CEBTP se tient à la disposition du maître d’œuvre ou de l’entreprise pour la réalisation des
essais de contrôle à tout stade de l’exécution.
NB : l’ensemble de ces préconisations est donné à titre d’exemple. Les matériaux disponibles sur place
peuvent conduire à des dimensionnements de structure très différents. Nous nous tenons à disposition,
dans le cadre d’une étude de projet, pour en vérifier la définition et les possibilités.
6 OBSERVATIONS MAJEURES
On s’assurera que la stabilité des ouvrages et des sols avoisinant le projet est assurée pendant et après
la réalisation de ce dernier.
Les conclusions du présent rapport ne sont valables que sous réserve des conditions générales des
missions géotechniques de l’Union Syndicale Géotechnique fournies en annexe 1 (norme NF P94-500 de
novembre 2013).
Nous rappelons que cette étude a été menée dans le cadre d’une étude de conception de niveau avant-
projet (G2 AVP) et que, conformément à la norme NF P94-500 de novembre 2013, une étude de
conception de niveau projet (G2 PRO) doit être envisagée (collaboration avec l’équipe de conception)
pour :
- permettre l’optimisation du projet avec, notamment, la prise en compte des interactions sol /
structure ;
- vérifier la bonne transcription de toutes les préconisations dans les pièces techniques du
marché.
GINGER CEBTP peut prendre en charge la maîtrise d’œuvre dans le domaine de la géotechnique, au
stade du projet.
T7+EP7
SP1
PN1 T6+EP6
F1
SP2 T5+EP5
T3+EP3 PN2
F2
SP4
PN3
SP3
T2
T4+Pz+EP4
PN4
F3
T1+EP1
PN5
Légende :
SP5
SP : sondages de reconnaissance géologique
avec essais pressiométriques
T: sondages de reconnaissance géologique
PN : essais au pénétromètre dynamique
EP : essais de perméabilité Nasberg
F: sondages à la pelle hydraulique
Client : S.E.R.S
Dossier : EST2.F.087
Coordonnées du sondage:
X : Y : Z : 199.5 (NGF)
Prof en MPa
Sondes
Outils
Limon marron
0.80 198.70
Limon beige argilo-sableux à
1 poupées calcaires 0.67 x o 0.88 12.0 o 13.6
1.20 198.30
Tarière Ø63mm
Client : S.E.R.S
Dossier : EST2.F.087
Coordonnées du sondage:
X : Y : Z : 199.2 (NGF)
Prof en MPa
Sondes
Outils
Limon marron
0.80 198.40
1.30 197.90
Tarière Ø63mm
6 6.00 193.20
[ Arrêt du sondage ]
Observations : / Nappe: /
(à la date d'exécution du forage)
GINGER SONDAGE PRESSIOMETRIQUE SP3
CEBTP Chantier : Lotissement La Peupleraie tranche 4 - MARLENHEIM (67)
Client : S.E.R.S
Dossier : EST2.F.087
Coordonnées du sondage:
X : Y : Z : 191.4 (NGF)
Prof en MPa
Sondes
Outils
Limon marron
0.60 190.80
Tarière Ø63mm
6 6.00 185.40
[ Arrêt du sondage ]
Observations : / Nappe: /
(à la date d'exécution du forage)
GINGER SONDAGE PRESSIOMETRIQUE SP4
CEBTP Chantier : Lotissement La Peupleraie tranche 4 - MARLENHEIM (67)
Client : S.E.R.S
Dossier : EST2.F.087
Coordonnées du sondage:
X : Y : Z : 199.5 (NGF)
Prof en MPa
Sondes
Outils
Tarière Ø63mm
6 6.00 193.50
[ Arrêt du sondage ]
Observations : Arrivée d'eau vers 5.5 m de profondeur Nappe: /
(à la date d'exécution du forage)
GINGER SONDAGE PRESSIOMETRIQUE SP5
CEBTP Chantier : Lotissement La Peupleraie tranche 4 - MARLENHEIM (67)
Client : S.E.R.S
Dossier : EST2.F.087
Coordonnées du sondage:
X : Y : Z : 195.6 (NGF)
Prof en MPa
Sondes
Outils
Limon marron
1.40 194.20
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
2 ^ O ° o: .°o ^ 0.84 x o 1.19 17.0 o 14.3
Logiciel DEPRESS - Version 3.84 - Dépouillement d'essais pressiométriques selon norme NF P 94-110-1 -- [ DQ.E158 - V.0 du 03/06/2008 ]
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
Argile beige à poupées calcaires ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
Tarière Ø63mm
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
3 o^: o° O o :° 0.45 x o 0.70 o6.5 9.3
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
3.30 192.30 o^: o° O o :°
Argile beige
6 6.00 189.60
[ Arrêt du sondage ]
Observations : / Nappe: /
(à la date d'exécution du forage)
SONDAGE à la TARIERE T1
GINGER Chantier : Lotissement La Peupleraie tranche 4 - MARLENHEIM (67)
CEBTP Client : S.E.R.S
Dossier : EST2.F.087
Coordonnées du sondage:
X : Y : Z : 195.5 (NGF)
Ech.Prof: / date travaux: 29/07/2015
Echant.
Tubage
Etages
Outils
0.5
Limon marron
o^: o° O o :°
1.20 194.30
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
1.5 ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :° Argile brune à poupées calcaires
2 ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
2.5 ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :° 2.70 192.80
Tarière Ø63mm
3.5
Logiciel SONDAGE32 - Version 3.60 du 04-02-2015 -- [ DQ.E137 - V.1 du 17/05/2011 ]
5.5
Coordonnées du sondage:
X : Y : Z : 199 (NGF)
Ech.Prof: / date travaux: 28/07/2015
Echant.
Tubage
Etages
Outils
2.5
Tarière Ø63mm
3.5
Logiciel SONDAGE32 - Version 3.60 du 04-02-2015 -- [ DQ.E137 - V.1 du 17/05/2011 ]
Argile beige
5.5
Coordonnées du sondage:
X : Y : Z : 198 (NGF)
Ech.Prof: / date travaux: 29/07/2015
Echant.
Tubage
Etages
Outils
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
3 o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
3.5
Logiciel SONDAGE32 - Version 3.60 du 04-02-2015 -- [ DQ.E137 - V.1 du 17/05/2011 ]
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :° Argile brune à poupées calcaires
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
4 ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
4.5 ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
5 o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
5.5 o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
6.00 192.00 [ Arrêt du sondage ]
6
Coordonnées du sondage:
X : Y : Z : 192 (NGF)
Ech.Prof: / date travaux: 29/07/2015
Echant.
Tubage
Etages
Outils
^ O ° o: .°o ^ . .
. .
o^: o° O o :° . .
^ O ° o: .°o ^ . .
o^: o° O o :° . .
3 . .
^ O ° o: .°o ^ . . début crépine à 3 m.
o^: o° O o :° . .
^ O ° o: .°o ^ . .
. .
o^: o° O o :° . .
^ O ° o: .°o ^ . .
o^: o° O o :° . .
. .
^ O ° o: .°o ^ . .
o^: o° O o :° . .
3.5 ^ O ° o: .°o ^ . .
. .
Logiciel SONDAGE32 - Version 3.60 du 04-02-2015 -- [ DQ.E137 - V.1 du 17/05/2011 ]
o^: o° O o :° . .
^ O ° o: .°o ^ . .
o^: o° O o :° Argile graveleuse . .
. .
^ O ° o: .°o ^ . .
o^: o° O o :° . .
^ O ° o: .°o ^ . .
. .
o^: o° O o :° . .
4 ^ O ° o: .°o ^ . .
o^: o° O o :° . .
. .
^ O ° o: .°o ^ . .
o^: o° O o :° . .
^ O ° o: .°o ^ . .
. .
o^: o° O o :° . .
^ O ° o: .°o ^ . .
o^: o° O o :° . .
. .
^ O ° o: .°o ^ . .
4.5 o^: o° O o :° . .
^ O ° o: .°o ^ . .
. .
o^: o° O o :° . .
^ O ° o: .°o ^ . .
o^: o° O o :° . .
. .
^ O ° o: .°o ^ . .
o^: o° O o :° . .
^ O ° o: .°o ^ . .
. .
5 o^: o° O o :° . .
^ O ° o: .°o ^ . .
o^: o° O o :° . .
. .
^ O ° o: .°o ^ . .
o^: o° O o :° . .
^ O ° o: .°o ^ . .
. .
o^: o° O o :° . .
^ O ° o: .°o ^ . .
o^: o° O o :° . .
5.5 . .
^ O ° o: .°o ^ . .
o^: o° O o :° . . tube piezo PEHD
^ O ° o: .°o ^ . .
. . diamètre Int. 45 mm
o^: o° O o :° . .
^ O ° o: .°o ^ . . longueur 6 m.
o^: o° O o :° . .
. .
^ O ° o: .°o ^ . .
o^: o° O o :° [ Arrêt du sondage ] . .
6 6.00 186.00 . .
bouchon à la base
Coordonnées du sondage:
X : Y : Z : 195.3 (NGF)
Ech.Prof: / date travaux: 31/07/2015
Echant.
Tubage
Etages
Outils
0.5
1.5
1.60 193.70
2.5
Tarière Ø63mm
3.5
Logiciel SONDAGE32 - Version 3.60 du 04-02-2015 -- [ DQ.E137 - V.1 du 17/05/2011 ]
Argile beige
4.5
5.5
Coordonnées du sondage:
X : Y : Z : 197 (NGF)
Ech.Prof: / date travaux: 31/07/2015
Echant.
Tubage
Etages
Outils
0.5
o^: o° O o :°
1.20 195.80
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
1.5 ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
2 ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
2.5 ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
Tarière Ø63mm
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
3 o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
3.5 o^: o° O o :°
Logiciel SONDAGE32 - Version 3.60 du 04-02-2015 -- [ DQ.E137 - V.1 du 17/05/2011 ]
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :° Argile beige à poupées calcaires
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
4 o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
4.5 ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
5 ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
5.5 ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
6.00 191.00 [ Arrêt du sondage ]
6
Coordonnées du sondage:
X : Y : Z : 200.5 (NGF)
Ech.Prof: / date travaux: 31/07/2015
Echant.
Tubage
Etages
Outils
0.5
o^: o° O o :°
1.20 199.30
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
1.5 ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
2 ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
2.5 ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
Tarière Ø63mm
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
3 o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
3.5 o^: o° O o :°
Logiciel SONDAGE32 - Version 3.60 du 04-02-2015 -- [ DQ.E137 - V.1 du 17/05/2011 ]
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :° Argile brune à beige à poupées calcaires
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
4 o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
4.5 ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
5 ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^ Arrivée d'eau
o^: o° O o :°
5.5 ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
6.00 194.50 [ Arrêt du sondage ]
6
- Pénétrogrammes.
1 199.50
2 198.50
3 197.50
4 196.50
Logiciel Pendyn32 - Version 3.92 -- [ DQ.E159-01 - V.1 du 03/02/2009 ]
5 195.50
6 194.50
7 193.50
1 193.40
2 192.40
3 191.40
4 190.40
Logiciel Pendyn32 - Version 3.92 -- [ DQ.E159-01 - V.1 du 03/02/2009 ]
5 189.40
6 188.40
arrêt du battage à 6.00 m ( 188.40 m NGF )
7 187.40
1 193.30
2 192.30
3 191.30
4 190.30
5 189.30
6 188.30
7 187.30
1 195.00
2 194.00
3 193.00
4 192.00
Logiciel Pendyn32 - Version 3.92 -- [ DQ.E159-01 - V.1 du 03/02/2009 ]
5 191.00
6 190.00
1 195.50
2 194.50
3 193.50
4 192.50
Logiciel Pendyn32 - Version 3.92 -- [ DQ.E159-01 - V.1 du 03/02/2009 ]
5 191.50
6 190.50
Echant.
matériel
Nappe
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
1 ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :° Argile graveleuse brune (éboulis + poupées
^ O ° o: .°o ^ calcaires)
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
1.5 ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^1.60 194.40
Tracto-Pelle
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :° Argile bariolée à poupées calcaires
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
2 ^ O ° o: .°o ^2.00 194.00
Fouille F1
Echant.
matériel
Nappe
^ O ° : ° ^ 0.80 195.20
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
1 ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^ Argile beige graveleuse (éboulis + poupées
o^: o° O o :° calcaires)
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
1.5 ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^1.60 194.40
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
Tracto-Pelle
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^ Argile grise beige graveleuse (gravelles + poupées
o^: o° O o :° calcaires)
2 ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^2.20 193.80
Fouille F2
Echant.
matériel
Nappe
0.5
Limon marron
Logiciel PUITS32 - Version 3.01 -- [ DQ.E138-01 - V.0 du 23/06/2008 ]
1 1.00 195.40
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :° Argile brune légèrement graveleuse à poupées
^ O ° o: .°o ^ calcaires
o^: o° O o :°
1.5 ^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^1.70 194.70
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
Tracto-Pelle
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :° Argile brune graveleuse (éboulis + poupées
2 ^ O ° o: .°o ^ calcaires)
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^
o^: o° O o :°
^ O ° o: .°o ^2.20 194.20
Fouille F3
H
B FACTEUR DE FORME Mo 25.09
CHARGE HYDRAULIQUE H(0) 0.66 m
IMPERMEABLE
PERMEABILITE MESUREE KL 7.18E-08 m/s
0.38
0.36
0.34
y = 2E-05x + 0.2778
0.32
Ln h(t)
0.3
0.28
0.26
H
B FACTEUR DE FORME Mo 29.86
CHARGE HYDRAULIQUE H(0) 1.175 m
IMPERMEABLE
PERMEABILITE MESUREE KL 6.03E-08 m/s
0.52
0.5
y = 2E-05x + 0.4597
0.48
Ln h(t)
0.46
0.44
H
B FACTEUR DE FORME Mo 26.98
CHARGE HYDRAULIQUE H(0) 0.555 m
IMPERMEABLE
PERMEABILITE MESUREE KL 6.68E-08 m/s
-0.02
-0.04
-0.06
Ln h(t)
-0.08
-0.12
H
B FACTEUR DE FORME Mo 31.28
CHARGE HYDRAULIQUE H(0) 1.06 m
IMPERMEABLE
PERMEABILITE MESUREE KL 2.88E-07 m/s
0.6
y = 0.0001x + 0.3062
0.55
Ln h(t)
0.5
H
B FACTEUR DE FORME Mo 25.09
CHARGE HYDRAULIQUE H(0) 0.66 m
IMPERMEABLE
PERMEABILITE MESUREE KL 1.44E-07 m/s
0.14
0.1
Ln h(t)
0.08
0.06
0.04
H
B FACTEUR DE FORME Mo 30.88
CHARGE HYDRAULIQUE H(0) 1.13 m
IMPERMEABLE
PERMEABILITE MESUREE KL 2.92E-07 m/s
0.75
0.65
Ln h(t)
0.6
0.55
0.5
H
B FACTEUR DE FORME Mo 24.67
CHARGE HYDRAULIQUE H(0) 1.3 m
IMPERMEABLE
PERMEABILITE MESUREE KL 2.56E-07 m/s
y = 7E-05x + 0.7895
0.8
Ln h(t)
0.6
0.4
H
B FACTEUR DE FORME Mo 18.04
CHARGE HYDRAULIQUE H(0) 1.95 m
IMPERMEABLE
PERMEABILITE MESUREE KL 2.00E-07 m/s
1.2
1.1
y = 4E-05x + 1.0534
0.9
Ln h(t)
0.8
0.7
H
B FACTEUR DE FORME Mo 26.15
CHARGE HYDRAULIQUE H(0) 0.665 m
IMPERMEABLE
PERMEABILITE MESUREE KL 1.03E-07 m/s
0.1
y = 3E-05x + 0.0249
0.08
Ln h(t)
0.06
0.04
H
B FACTEUR DE FORME Mo 24.03
CHARGE HYDRAULIQUE H(0) 1.865 m
IMPERMEABLE
PERMEABILITE MESUREE KL 2.25E-08 m/s
1.1
1
y = 6E-06x + 1.0528
0.9
Ln h(t)
0.8
0.7
0.6
H
B FACTEUR DE FORME Mo 22.29
CHARGE HYDRAULIQUE H(0) 1.065 m
IMPERMEABLE
PERMEABILITE MESUREE KL 4.04E-07 m/s
0.8
0.7
y = 1E-04x + 0.5118
0.6
0.5
Ln h(t)
0.4
0.3
H
B FACTEUR DE FORME Mo 18.27
CHARGE HYDRAULIQUE H(0) 1.795 m
IMPERMEABLE
PERMEABILITE MESUREE KL 4.93E-07 m/s
1.2
0.9
Ln h(t)
0.8
0.7
LE RESEAU
CONTACT
Agence de Strasbourg
13 rue de l’Electricité 67800 HOENHEIM
Tél. : 03.88.81.20.50
Fax. : 03.88.81.21.50
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PROJET DE LOTISSEMENT A
MARLENHEIM : LA PEUPLERAIE IV
Quentin GAMA
juin 2018
Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 2
SOMMAIRE
INDEX
Carte 1 : Zonages environnementaux ................................................................................................................................................... 10
Carte 2: Habitats biologiques .................................................................................................................................................................. 17
Carte 3 : Avifaune remarquable .............................................................................................................................................................. 25
Carte 4 : Habitats d'espèces .................................................................................................................................................................... 34
Carte 5 : Herpétofaune ............................................................................................................................................................................. 38
Carte 6 : Les continuités boisées d'importance nationale ............................................................................................................... 46
Carte 7 : Extrait du SRCE Alsace ........................................................................................................................................................... 47
Carte 8 : Les continuités écologiques à l'échelle de la zone d'étude ............................................................................................ 49
Carte 9 : Les enjeux "habitats" ................................................................................................................................................................ 52
Carte 10 : Les enjeux "espèces".............................................................................................................................................................. 54
Carte 11 : Synthèse des enjeux patrimoniaux ..................................................................................................................................... 56
Carte 12 : Synthèse des enjeux réglementaires .................................................................................................................................. 58
Carte 13 : Emprise du projet ................................................................................................................................................................... 61
Carte 14 : Impact du projet sur les habitats biologiques .................................................................................................................. 64
Carte 15 : Impact du projet sur les habitats de l'avifaune ................................................................................................................ 66
Carte 16 : Impact du projet sur l'herpétofaune .................................................................................................................................. 69
Carte 17 : Mesures en faveur de l'avifaune .......................................................................................................................................... 73
Carte 18 : Mesures compensatoires proposées sur la parcelle n°52 section 39 ....................................................................... 79
Carte 19 : Mesures compensatoires en faveur de l'avifaune ........................................................................................................... 83
Carte 20 : Localisation de la haie arbustive en Limite Nord du périmètre d'étude .................................................................. 85
Carte 21 : Localisation des mesures compensatoires ....................................................................................................................... 86
Figure 1 : Abondance relative de l’espèce en France. (Source : CRBPO, Vigie Nature 2016) ............................................... 26
Figure 2 : Répartition du Moineau friquet en Alsace en période de nidification (LPO, 2017) ................................................ 27
Figure 3 : Répartition de l’Hyploïs polyglotte en Alsace en période de nidification (LPO, 2017) ......................................... 28
Figure 4 : Déclin des populations de Bruant jaune en Europe de 1980 à 2008 (à gauche) et en France de
1989 à 2016. (Source : CRBPO, Vigie Nature 2016) ........................................................................................................................ 29
Figure 5 : Abondance relative du Bruant jaune en France. (Source : CRBPO, 2016)........................................................................... 30
Figure 6 : Répartition de l’Hyploïs polyglotte en Alsace en période de nidification (LPO, 2017) ......................................... 30
Figure 7 : Plaque à reptiles placée dans la partie Ouest de la zone d'étude ................................................................................ 36
Figure 8 : Orvet fragile. Photo : Q. Gama, ECOLOR, 2016 ............................................................................................................ 37
Figure 9 : Orthétrum brun. Photo : Q. Gama, ECOLOR, 2016 ..................................................................................................... 41
Figure 10 : Criquet des pâtures. Photo : Q. Gama, ECOLOR, 2016 ............................................................................................ 42
Figure 11 : schéma de principe de la Trame Verte et Bleue ........................................................................................................... 43
Figure 12 : Noyer à cavités conservé en frange Nord de la zone d'étude (photo : Q. Gama, 2016) ................................... 71
Figure 13 : Coupe de l'abri à reptile (M-C Guérineau, 2014) ......................................................................................................... 76
Figure 14 : schéma d'implantation des haies. En vert foncé : les arbres; en vert clair : les arbustes .................................... 84
INTRODUCTION
La commune de Marlenheim porte un projet de lotissement : « La Peupleraie IV ». Le
bureau d’études ECOLOR a été missionné par le Bureau d’étude BEREST pour réaliser un
état initial de l’environnement (hors chiroptèrologie).
Les premières prospections ont débutés début avril 2016 et les dernières se sont achevées
mi-août 2016.
Ce document présente les méthodes utilisées, ainsi que les résultats des inventaires. Une
analyse critique des résultats est réalisée, qui aboutit à une hiérarchisation des enjeux.
Dans un second temps, les résultats de l’inventaire sont confrontés au projet, afin de
déterminer les impacts de celui-ci sur la faune et la flore et, si besoin, les mesures
environnementales à mettre en œuvre.
Cette partie vise à recenser les espaces naturels remarquables connus dans un rayon de 5
km autour du projet afin d’en apprécier les incidences.
Aucun site Natura 2000 n’est présent dans un rayon de 5 km autour de la zone d’étude.
Le site Natura 2000 le plus proche est une ZSC (Zone Spéciale de Conservation).
SITE N° FR4201801 : « MASSIF DU DONON, DU SCHNEEBERG ET DU
GROSSMANN »
Localisation et description
Le site Natura 2000 « Massif du Donon, du Schneeberg et du Grossmann » se trouve à
une distance d’environ 5,8 km à l’Ouest de la zone d’étude. Ce site s’étend sur une
superficie de 3151 ha.
Les espèces qui ont justifié la désignation de ce site Natura 2000 sont citées ci-dessous :
Mammifères :
- Petit rhinolophe : 1303
- Barbastelle d’Europe : 1308
- Vespertillon à oreilles échancrées : 1321
- Vespertillon de Bechstein : 1323
- Grand murin : 1324
- Lynx : 1361
Poissons :
- Chabot commun : 1163
Inscetes :
- Lucane cerf-volant : 1083
- Pique-prune* : 1084
- Agrion de mercure : 1044
- Cuivré des marais : 1060
- Ecaille chinée* : 1078
Enjeux
Ce site présente potentiellement un enjeu faible pour le projet de lotissement, qui se
trouve à plus de 5 km et qui présente des espèces dont les exigences écologiques sont
différentes de celles du périmètre du projet.
1.1.2 ZNIEFF
Enjeux : les enjeux de cette ZNIEFF vis-à-vis du projet sont faibles, au vu de la distance
qui les sépare et des espèces déterminantes.
Enjeux : les enjeux de cette ZNIEFF vis-à-vis du projet sont faibles, au vu de la distance
qui les sépare et des espèces présentes.
8
ECOLOR – Février 2018
Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 9
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Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 10
Carte 1 : Zonages environnementaux
1.2.1 METHODOLOGIE
1.2.2 RESULTATS
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Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 13
Mauvais état de conservation : Ce faciès plus dégradé, est caractérisé par des espèces
floristiques comme le Dactyle aggloméré (Dactylis glomerata), le Pâturin des prés (Poa
pratensis), la Houlque laineuse (Holcus lanatus), le Brome mou (Bromus hordeaceus), la
Renoncule acre (Ranunculus acris), la Vesce commune (Viscia sativa), la Colchique
d’Automne (Colchicum autumnal), etc.
Friche herbacée
Code Corine n°81.1
Cet habitat correspond à un
ancien jardin. Il se situe dans la
partie Sud-Ouest de la zone
d’étude, en limite du secteur
urbanisé. Il présente des
espèces comme la Carotte
sauvage (Daucus carota),
l’Arroche des jardins (Atriplex
hortensis), la Salicaire commune
(Lythrum salicaria), le Panic des
marais (Echinochloa crus-galli), la
Véronique des marais (Veronica
beccabunga), l’Oseille crépue (Rumex crispus), le Cirse des champs (Cirsium arvensis) ; etc.
13
ECOLOR – Février 2018
Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 14
Cariçaie
Code Corine : 53.2
Liste rouge des habitats menacée
d’Alsace
Cet habitat recouvre une petite surface
(0,07 ha) située au Nord de Saulaie
Hygrophile blanche. Les espèces
végétales présentes sont essentiellement
composées de Laîches comme la Laîche
tomenteuse (Carex tomentosa), la Laîche
à épis distants (Carex distans), le Jonc
diffus (Juncus effusus) et Salicaire commune (Lythrum salicaria).
Arbres fruitiers
Code Corine : 83.15
Liste rouge des habitats
menacée d’Alsace
Quelques secteurs de vergers
sont présents sur la zone
d’étude. Ils sont caractérisés par de
simples alignements de fruitiers
isolés et pour la plus part
enfrichés en partie.
Quelques arbres fruitiers sont
éparpillés sur l’ensemble de la
zone d’étude. Ces fruitiers correspondent principalement à des quetschiers et à des
mirabelliers.
14
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Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 15
Vergers en friche
Code Corine : 83.15
Liste rouge des habitats menacée
d’Alsace
Deux secteurs de vergers enfrichés
sont présents sur la zone d’étude.
L’un se situe au Sud-Est de la zone
d’étude et l’autre dans sa partie
centrale. Ce dernier a récemment
était défriché en partie et
retransformé en prairie de fauche.
Les espèces végétales qui ont
colonisé les vergers sont principalement composées de Prunellier (Prunus spinosa), de
Rosier (Rosa canina), de Ronce (Rubus sp) et de Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea).
Quelques secteurs sont colonisés par le Saules marsault (Salix caprea).
Roncier
Code Corine : 31.831
Les secteurs de roncier sont localisés
principalement en marge des saulaies
blanches hygrophiles. Ils sont dominés
par la Ronce (Rubus sp).
Noyers
Code Corine : 83.13
Liste rouge des habitats menacée d’Alsace
La zone d’étude compte une dizaine de Noyers. Ils
sont répartis sur l’ensemble de la zone d’étude.
15
ECOLOR – Février 2018
Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 16
Bosquets
Code Corine : 84.3
Liste rouge des habitats menacée d’Alsace
Quelques bosquets sont présents sur la zone d’étude. Ils sont principalement localisés le
long du chemin agricole au Nord de la zone d’étude et aux abords d’une partie de la
saulaie blanche hygrophile dans l’Ouest de la zone d’étude.
16
ECOLOR – Février 2018
Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 17
Carte 2: Habitats biologiques
L’état de conservation est défini par rapport à l’état de référence des habitats biologiques.
Il concerne essentiellement les habitats naturels d’intérêt communautaire mais peut
s’étendre aux autres habitats naturels.
Le bon état de conservation s’applique aux habitats présentant une structure conforme
(ex : futaie pour les boisements), une bonne diversité floristique et la présence des
espèces différentielles de l’habitat (correspondantes en milieu prairial aux espèces oligo-
mésotrophes, comme les Orchis et plus globalement les espèces des molinaies).
1.3 VEGETATION
1.3.1 METHODOLOGIE
Les investigations floristiques ont été programmées en fonction des sinusies végétales afin
de couvrir l’ensemble des espèces potentiellement présentes (Tableau 3).
1.3.2 RESULTATS
Aucune espèce végétale protégée n’a été recensée dans le périmètre d’étude.
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ECOLOR – Février 2018
Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 20
1.4 AVIFAUNE
1.4.1 METHODOLOGIE
IPA
Le suivi de l’avifaune nicheuse a été réalisé sur la zone d’étude grâce à la méthode des
Indices Ponctuels d’Abondance (IPA), ou des points d’écoute (Blondel et al, 1970). Cette
méthode semi-quantitative permet de recenser les oiseaux communs du secteur
échantillonné.
Afin de détecter l’ensemble de l’avifaune nicheuse, chaque point d’écoute fait l’objet de
deux passages annuels pendant la période de reproduction. Le premier passage s’effectue
au début du printemps (de fin mars à fin avril) afin de contacter les nicheurs précoces tels
que les Mésanges. Le deuxième passage s’effectue entre mi-mai et mi-juin afin de détecter
les nicheurs plus tardifs tels que les Pies-grièches.
La réalisation d’un IPA consiste pour l’observateur à répertorier tous les contacts avec les
oiseaux (auditifs et visuels), depuis un point fixe et pendant une durée déterminée (20
minutes). Les informations sont reportées sur une fiche de terrain en différenciant le type
de contact établit (chant, cri, mâle, femelle, couple). Les observations s’effectuent dans les
trois ou quatre heures suivant le levé du jour lorsque l’activité des oiseaux est maximale
et ne s’étendent pas au-delàs de 10h.
Les IPA ont été réalisés dans la zone d'étude les 25 avril et 26 mai 2016 ; leur
emplacement est localisé sur la Tableau 4.
PARCOURS SYSTEMATIQUES
Afin de recenser les espèces à plus vastes territoires (rapaces, pics, etc.), les points
d’écoute ont été complétés par des parcours systématiques du site. Ces parcours ont été
réalisés à pieds, et toujours en matinée, durant la période d’activité maximale des oiseaux.
PROSPECTIONS DE TERRAIN
Le Tableau 4 récapitule les prospections réalisées en direction de l’avifaune.
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Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 21
Les espèces contactées sont pour l’essentiel des généralistes, vivant dans les petits
boisements et les haies. Certaines espèces sont tout de même moins fréquentes, telles
que l’Alouette lulu, la Grive litorne, la Fauvette grisette, l’Hypolaïs polyglotte, le Moineau
friquet ou le Bruant jaune, mais elles ne sont pas rares en Alsace.
L’Alouette lulu et la Grive litorne niche en dehors de la zone d’étude. Elles ont d’ailleurs
été observées et entendues en dehors de celle-ci. Leur habitat favorable correspond aux
secteurs de vignes et bosquets situé au Nord de la zone d’étude.
Les espèces les plus présentes dans les IPA sont la Fauvette à tête noire (11% des couples
recensés), la Mésange bleue (8,2%), le Choucas des tours, la Pie bavarde et la Fauvette des
jardins (6,4%). Le Canard colvert est bien représenté aussi, mais il ne s’agit pas de couples
nicheurs sur la zone d’étude.
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Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 22
CORTEGES
Les « cortèges » sont des groupes d’espèces partageant approximativement les mêmes
exigences écologiques quant à leur habitat et qui fréquentent donc le même type de
milieux. La notion de cortège est variable par nature et elle doit être adaptée à chaque
zone d’étude. L’appartenance d’une espèce à un cortège n’est en aucun cas exclusive et
cette espèce peut tout à fait être trouvée hors des habitats correspondant à son cortège.
Cependant, la notion de cortège présente l’avantage de cibler avec précision les habitats
préférentiels de reproduction de ces espèces.
La Cigogne blanche fait partie d’un cortège différent des précédents. Cependant, cette
espèce a été observée en dehors des limites de la zone d’étude, dans les champs situés à
l’Est de l’emprise du projet.
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Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 23
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Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 25
25
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Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 26
Description sommaire
Proche du Moineau domestique qui est mieux connu car plus
souvent rencontré en ville, le Moineau friquet s’en distingue par
un plumage identique du mâle et de la femelle marqué par une
calotte chocolat, une gorge et deux taches noires contrastant
avec des joues blanches.
Statut
Sensibilité au projet
Le projet prévoit la suppression des arbres fruitiers isolés et vergers présents sur
l’ensemble de sa surface.
La présence de vergers hautes-tiges en limite Nord de la zone d’étude ou dans la partie
Ouest du ban communal de Marlenheim (le long de la Mossig) permet au Moineau
friquet de se reporter sur un habitat favorable à proximité. En revanche, la diminution de
surface de verger au sein de la commune augmente le risque de perte de la population
locale
Des mesures seront donc proposées afin d’éviter, réduire, voir compenser les impacts
du projet sur cette espèce.
Description sommaire
Comme un grand Pouillot fitis, elle présente un dessous jaune, un
dessus et des joues vert-olive. Elle se distingue de sa proche cousine
l’Hypolaïs ictérine par l’absence des bordures jaunes des couvertures
alaires. C’est surtout son chant qui la distingue : elle est capable d’imiter
plusieurs dizaines d'espèces d'oiseaux.
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Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 28
Statut
Espèce protégée en France Oui
Annexe 1 Directive « Oiseaux » -
LR France LC
LR Alsace (2003) VU
Sensibilité au projet
Le projet de lotissement prévoit la suppression de la totalité de l’habitat de l’Hypolaïs
polyglotte.
Les zones colonisées par l’Hypolaïs polyglotte sont très hétérogènes au sein de l’Alsace.
La destruction de son habitat risque donc d’avoir un impact significatif sur la population
local. Des mesures environnementales doivent donc être prises dans l’objectif de
conserver la population locale.
28
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Description sommaire
Passereau de la taille du moineau, un peu plus élancé, il en
arbore la couleur sur sa face dorsale, mais son ventre est jaune
souffre (surtout chez le mâle).
Statut
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Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 30
Sensibilité au projet
Le projet prévoit la suppression d’une partie de l’habitat favorable au Bruant jaune au
sein de la commune de Marlenheim. Des mesures d’évitement, de réduction voir de
compensation (si ces deux dernières ne sont pas réalisables) sont à prévoir dans
l’objectif de maintenir une potentialité d’accueil de l’espèce identique à celle actuelle.
30
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Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 31
Description sommaire
Discret en hiver, de la même couleur que le sol sur lequel il
cherche sa nourriture (graines), ce n’est qu’au printemps que le
mâle arbore un front et une poitrine rouge écarlate. La femelle
reste terne en toute saison.
Statut
Espèce protégée en France Oui
Annexe 1 Directive « Oiseaux » -
LR France VU
LR Alsace VU
31
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Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 32
Sensibilité au projet
Aucun territoire n’a été identifié dans le périmètre du projet. En revanche certains
habitats sont favorables à la nidification de l’espèce (bosquets, ronciers, vergers
enfrichés). Le projet prévoit la suppression de l’ensemble de ces habitats. Il convient
donc de proposer des mesures environnementales dans l’objectif de maintenir voir
améliorer la potentialité d’accueil de l’espèceau sein de la commune.
32
ECOLOR – Février 2018
Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 33
La Carte 4 représente l’ensemble des habitats d’espèces d’oiseaux protégées présents sur
la zone d'étude. Ces habitats ont été regroupés selon les cortèges d’oiseaux qu’ils
accueillent. Certains arbres n’ont pas été pris en compte comme habitat favorable à la
nidification de l’avifaune car il ne présente pas de cavité permettant à l’avifaune de nicher.
Deux linéaires de verger ont été pris en compte comme habitat favorable à la nidification
de l’avifaune car il présente un enfrichement arbustif permettant à celle-ci de nicher
malgré une absence de cavité.
Les prairies et les sols à nu ne constituent pas des habitats d’espèces au sens de la loi.
L’étude des impacts du projet devra permettre d’évaluer si les impacts du projet sur les
oiseaux et leurs habitats sont significatifs ou non.
33
ECOLOR – Février 2018
Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 34
1.5 AMPHIBIENS
1.5.1 METHODOLOGIE
Les sites favorables aux amphibiens (mares, ornières, fossés et autres zones humides) ont été
recherchés et prospectés de manière systématique sur l’ensemble de la zone d'étude.
Les amphibiens ont été recherchés dans chaque zone humide favorable lors de chaque passage
sur le site. De plus, une prospection nocturne spécifique a été réalisée.
Le Tableau 7 récapitule les prospections spécifiques en direction des amphibiens.
1.5.2 RESULTATS
Seulement 1 espèce d’amphibien a été recensée dans la zone d'étude (Tableau 8).
Cette espèce, non protégée, est généraliste et très répandue en Alsace.
Cette espèce a été observée dans une micro-mare (exutoire de fossé) en aval de la
saulaie. Une Vingtaine de têtards a été observés.
1.6 REPTILES
1.6.1 METHODOLOGIE
Les reptiles ont été recherchés activement lors de parcours dans les zones favorables à leurs
activités (thermo régulation, chasse) : lisières, zones pierreuses, etc., lorsque les conditions
météorologiques étaient favorables.
En effet, les reptiles sont plus faciles à observer au printemps : quand ils sortent d’hibernation, ils
restent de longs moments à découvert en thermorégulation, tandis que plus tard en saison, ils
sont plus agiles, plus discrets, et fuient les grandes chaleurs de l’été (Vacher et Geniez, 2010 ;
Thiriet et Vacher, 2010). Des transects ont été effectués dans les milieux les plus favorables aux
reptiles.
De plus, la technique du piégeage passif a été utilisée : elle consiste à déposer des plaques de toile
goudronnée dans des sites favorables (Figure 7), et à les relever régulièrement au cours de
l’étude pour identifier les reptiles qui s’y sont abrités. Cette technique est particulièrement
efficace pour repérer la présence d’espèces discrètes comme la Coronelle lisse (Vacher et
Geniez, 2010). Chaque piège passif est numéroté et les coordonnées du bureau d’étude sont
indiquées de manière visible, ainsi que la nature scientifique de l’étude.
Dans la zone d'étude, 2 « plaques à reptiles » ont été déposées et relevées à chaque passage sur
site.
Le Tableau 9 récapitule les prospections spécifiques en direction des reptiles.
36
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Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 37
1.6.2 RESULTATS
37
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Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 38
Carte 5 : Herpétofaune
1.7.1 METHODOLOGIE
Les Mammifères à déplacement terrestre ont été recherchés spécifiquement lors des
prospections printanières, en particulier lorsque la boue permettait de mettre les empreintes en
évidence.
De plus, les individus ou indices recensés lors de chaque prospection sur le terrain ont été
scrupuleusement notées et cartographiées.
Enfin, tout type d’indices de présence de mammifères a été recherché : reliefs de repas, nids,
fruits rongés, etc.
Le Tableau 11 récapitule les prospections ayant permis de recenser les mammifères présents ou
potentiellement présent sur la zone d’étude.
1.7.2 RESULTATS
1.8 INSECTES
1.8.1 METHODOLOGIE
LEPIDOPTERES/RHOPALOCERES
Les Rhopalocères (papillons de jour) ont été recherchés essentiellement en milieux ouverts, dans
les prairies et le long des lisières arbustives. Les observations se font de jour, dans des
conditions ensoleillées, chaudes (mais pas trop) et surtout par vent limité.
Un effort de prospection particulier a porté sur les linéaires : les lisières et les haies. En effet, les
papillons sont, pour la majorité, sensibles à la structure du paysage : les linéaires constituent des
sources nectarifères, des perchoirs pour les espèces territoriales, mais sont aussi indispensables
aux espèces dont les chenilles vivent aux dépens des arbustes.
La détermination des Rhopalocères est réalisée à vue pour les espèces dont la détermination
peut se faire à distance, mais essentiellement par capture/relâche pour la majorité d’entre eux
(utilisation d’un filet d’entomologue).
ODONATES
Les Odonates (Libellules) ont été recherchés dans les zones humides de la zone d’étude ainsi que
sur les flaques d’eau présentes sur le chemin bordant la zone d’étude au Nord.
La détermination peut se faire à vue (généralement à l’aide de jumelles), lorsque l’individu est
posé, voire en vol pour certaines espèces. Souvent, la capture des individus (avec un filet
d’entomologue) est préférée pour identifier certaines espèces avec certitude. Aucune collecte
d’individus n’a été nécessaire, tous les individus capturés sur le terrain ont été relâchés
immédiatement après identification.
ORTHOPTERES
Les Orthoptères (Sauterelles, Grillons et Criquets) ont été recherchés essentiellement dans les
milieux ouverts, secs ou humides. Par ailleurs, les lisières et les structures arborées ont
également été prospectées, car nombre d’espèces d’Orthoptères y trouvent un habitat favorable.
La majorité des Orthoptères est déterminée à vue et au chant. La phénologie est essentiellement
estivale pour ce groupe d’Insectes (août et septembre). Par conséquent, les inventaires ont été
réalisés durant la fin du printemps et durant l’été 2016, dans des conditions météorologiques
ensoleillées et chaudes (indispensable pour l’activité stridulatoire).
Le Tableau 13 récapitule les dates de prospections en direction des insectes.
1.8.2 RESULTATS
LEPIDOPTERES/RHOPALOCERES
Le Tableau 14 présente la liste des 8 espèces de papillons de jour recensées dans la zone d’étude.
Le cortège n’est pas très diversifié, mais il est représentatif de cette zone d’étude assez réduite,
occupée principalement par des prairies de fauche et des zones humides.
Les espèces recensées sont des espèces généralistes, que l’on retrouve dans tous types de
milieux.
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ODONATES
Le Tableau 15 présente la liste des 2 libellules recensées dans la zone d'étude. Aucune de ces
espèces n’est remarquable ou protégée. Ce sont toutes les deux des espèces généralistes, peu
exigeantes quant à la qualité de l’eau pour leurs larves. L’Orthétrum brun a une préférence pour
les secteurs à végétation éparse. C’est pourquoi il a été observé sur le chemin agricole bordant le
site au Nord.
La relative pauvreté de ce cortège est due à l’absence de milieux aquatiques favorables au bon
accomplissement du cycle biologique des odonates.
Une femelle d’Orthetrum brun a néanmoins été observée en train de pondre dans une flaque
d’eau située sur le chemin bordant la limite Nord du site. Cependant, les flaques d’eau étaient
asséchées durant la dernière visite. Ces dernières ne sont donc pas favorables à la reproduction
des libellules.
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ORTHOPTERES
Le Tableau 16 présente la liste des 9 espèces d’orthoptères recensées dans la zone
d'étude.
Les espèces recensées témoignent pour la plupart de milieux herbacés régulièrement
exploités par l’agriculture. Il s’agit d’espèces généralistes, peu exigeantes quant à la
structure ou la nature de la végétation de leurs habitats.
Une espèce se distingue néanmoins. Il s’agît du Criquet vert-échine. Cette espèce est
inféodée à une large gamme de milieux herbacée, avec une préférence pour les milieux
mésotrophe et humide. Il a été observé et entendu dans toutes les prairies de la zone
d’étude. Le Criquet vert-échine est classé comme espèce quasi-menacée dans la liste
rouge des espèces menacées d’Alsace.
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Si la notion de Trame verte et bleue a pris son essor à partir de 2007, dans la foulée des lois dites
« Grenelle », la notion de « continuités écologiques » est bien plus ancienne. Cette notion
s’impose peu à peu comme un thème majeur dans tous les sujets ayant trait à la biodiversité.
Les notions de Trame Verte et Bleue, réservoirs et corridors sont définis par un décret
ministériel du 27 décembre 2012 :
La Trame verte et bleue est « un réseau formé de continuités écologiques
terrestres et aquatiques » ;
Les réservoirs de biodiversité sont « des espaces dans lesquels la
biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée ». Les espaces naturels
remarquables (ZNIEFF, Natura 2000, etc.) font partie de ces réservoirs
biologiques ;
Les corridors écologiques « assurent des connexions entre des réservoirs de
biodiversité ». Ils peuvent être linéaires, en « pas japonais », continus ou
discontinus.
Les objectifs fixés par la loi « Grenelle 1 » à la Trame Verte et Bleue sont de diminuer la
fragmentation des espaces naturels, relier les espaces importants pour la préservation de
la biodiversité, faciliter les échanges génétiques, améliorer la qualité et la diversité des
paysages et contribuer à la préservation et l’amélioration de la qualité des eaux de
surface.
La Trame Verte et Bleue est une notion bien étudiée par les chercheurs, mais c’est également un
outil d’aménagement du territoire qui prend corps progressivement, à différentes échelles du
territoire :
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Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 44
Les continuités écologiques améliorent la qualité écologique des milieux et garantissent la libre
circulation des espèces de faune et de flore sauvages. Les objectifs sont multiples :
l’adaptation aux changements climatiques, le brassage des gènes nécessaires à la bonne santé des
populations, les migrations saisonnières ou journalières, la réalisation de toutes les phases du
cycle de vie (nourrissage, reproduction, élevage des jeunes, etc.), et plus généralement au
maintien des habitats naturels.
QUELQUES DEFINITIONS
La Trame verte et bleue contribue à l'état de conservation favorable des habitats naturels et des
espèces et au bon état écologique des masses d'eau. D’après le centre de ressources Trame
verte et bleue (www.trameverteetbleue.fr), c’est un réseau écologique constitué de quatre
éléments principaux :
les continuités écologiques : les continuités écologiques constituant la Trame
verte et bleue comprennent des réservoirs de biodiversité et des corridors
écologiques ;
les réservoirs de biodiversité : espaces dans lesquels la biodiversité est la
plus riche ou la mieux représentée, où les espèces peuvent effectuer tout ou
partie de leur cycle de vie et où les habitats naturels peuvent assurer leur
fonctionnement en ayant notamment une taille suffisante, qui abritent des
noyaux de populations d'espèces à partir desquels les individus se dispersent ou
qui sont susceptibles de permettre l'accueil de nouvelles populations d'espèces.
Les réservoirs de biodiversité comprennent tout ou partie des espaces protégés
et les espaces naturels importants pour la préservation de la biodiversité (article
L. 371-1 II et R. 371-19 II du code de l'environnement). Les ZNIEFF de type 1 et
les sites Natura 2000 font partie des réservoirs de biodiversité ;
les corridors écologiques assurent des connexions entre des réservoirs de
biodiversité, offrant aux espèces des conditions favorables à leur déplacement et
à l'accomplissement de leur cycle de vie. Les corridors écologiques peuvent être
linéaires, discontinus ou paysagers. Les corridors écologiques comprennent les
espaces naturels ou semi-naturels ainsi que les formations végétales linéaires ou
ponctuelles permettant de relier les réservoirs de biodiversité, et les
couvertures végétales permanentes le long des cours d'eau mentionnées au I de
l'article L. 211-14 du code de l'environnement (article L. 371-1 II et R. 371-19 III
du code de l'environnement) ;
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Les cours d'eau et zones humides : les cours d'eau, parties de cours d'eau et
canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement et les
autres cours d'eau, parties de cours d'eau et canaux importants pour la
préservation de la biodiversité constituent à la fois des réservoirs de
biodiversité et des corridors écologiques (article L. 371-1 III et R. 371-19 IV du
code de l'environnement). Les zones humides dont la préservation ou la remise
en bon état contribue à la réalisation des objectifs visés au IV de l’article L. 212-
1 du code de l'environnement, et notamment les zones humides mentionnées à
l’article L. 211-3 ainsi que les autres zones humides importantes pour la
préservation de la biodiversité constituent des réservoirs de biodiversité et/ou
des corridors écologiques.
La Trame verte et bleue d’Alsace a été identifiée, via les Schémas Régionaux de Cohérence
Ecologique (SRCE), comme l’impose le décret n°2012-1492 et validée en décembre 2014.
Les seules continuités concernées par la zone d’étude sont les voies d’importance nationale pour
la migration de l’avifaune (Carte 6).
La zone d’étude ne représente pas un enjeu important dans la trame verte et bleue utilisé par
l’avifaune migratrice comme les Grues cendrée, les Cigognes blanches et noires ou encore les
oiseaux d’eau. Elle peut néanmoins jouer un rôle pour les passereaux migrateurs comme zone de
repos, de quiétude, de nourrissage, etc.
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Le seul élément se superposant avec la zone d’étude sont les milieux naturels et semi-naturels.
Ces éléments ne représentent pas d’enjeux majeurs dans la constitution de la trame verte et
bleue régionale.
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1.10 ENJEUX
Lorsque que les statuts de conservation régionale et nationale sont différents pour une
espèce. C’est le statut de conservation le plus défavorable qui sera retenu dans la
hiérarchisation des enjeux espèces.
Nul 1 2 3 4
Faible 1 2 3 4
Moyen 2 2 3 4
Elevé 3 3 3 4
Majeur 4 4 4 4
La méthode utilisée nous conduit à conclure qu’il n’y a pas d’habitat biologique
d’intérêt majeur dans le périmètre d’étude, ni à proximité.
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ESPECES VEGETALES
Dans le périmètre d’étude, en l’absence d’espèces végétales protégées et « déterminantes
ZNIEFF », le site ne présente pas d’intérêt floristique spécifique.
ESPECES ANIMALES
Avifaune
Cinq espèces d’oiseaux sont considérés comme remarquables dans la zone d'étude ou à
proximité immédiate : le Bruant jaune, l’Hypolaïs polyglotte, le Moineau friquet, l’Alouette
lulu, la Grive litorne, le Choucas des tours, le Verdier d’Europe et la Linotte mélodieuse.
Cinq de ces espèces ont été observées en dehors de la zone d’étude ou de passage au-
dessus et sont donc considérées comme non nicheuse : la Linotte mélodieuse, le Verdier
d’Europe, le Choucas des tours, la Grive litorne et l’Alouette lulu.
Le Moineau friquet représente un enjeu majeur dans la zone d’étude. Son statut de
conservation est considéré comme « en danger » à l’échelle nationale.
Le Bruant jaune et L’Hypolaïs polyglotte représente un enjeu élevé. Tous les deux ont
un statut de conservation classé comme vulnérable. A l’échelle nationale pour le Bruant
jaune et régionale pour l’Hypolaïs polyglotte.
Les autres espèces représentent un enjeu moyen à faible dans la zone d’étude.
Amphibiens
Une espèce d’amphibien a été recensée. Il s’agît de la Grenouille rousse. Cette espèce
n’est pas protégée, mais réglementée par l’Annexe V « espèce dont le prélèvements dans
la nature et l’exploitation sont susceptibles de faire l’objet de mesures de gestion ». Cette
espèce constitue un enjeu faible.
Reptiles
L’Orvet fragile est la seule espèce recensée dans la zone d’étude. Les individus de cette
espèce sont protégés. Il constitue donc un enjeu moyen.
Mammifères
Aucune espèce de mammifère recensée dans la zone d'étude n’est patrimoniale.
Insectes
Une espèce d’insecte recensée est patrimoniale : le Criquet vert-échine. Cette espèce
n’est pas protégée. Elle constitue un enjeu faible.
Continuités écologiques
Aucun corridor ou réservoir de biodiversité d’intérêt national ou régional n’est présent au droit
de la zone d'étude. Les corridors locaux présentent un enjeu patrimonial faible. La zone
d’étude sert plus de zone de refuge à la faune que de corridor écologique. Les bosquets et
buissons n’étant plus que raccordé que par des cultures (vignes et champs).
Dans la zone d'étude, les zones humides sont protégées, ainsi que les habitats de la plupart
des oiseaux présents.
La cariçaie et la Saulaie blanche hygrophile sont des habitats protégés de type « zone
humide ».
les impacts directs qui traduisent les conséquences immédiates du projet dans l’espace
et dans le temps. Parmi les effets directs d’un projet de lotissement, il convient d’appréhender les
effets dus à la consommation d’espace.
les impacts indirects qui résultent d’une relation de cause à effet ayant, à l’origine, un
effet direct. Dans le cas d’étude du lotissement, ils comprennent la fragmentation des écosystèmes,
leur dégradation physico-chimique (eau, air, bruit, lumière, poussières, etc.), leurs perturbations
hydrologiques (captage des sources, drainage en amont des zones humides…) ainsi que la dégradation
des écosystèmes induisant une perte indirecte d’habitats en diminuant la capacité de maintien de la
biodiversité originelle. La fragmentation des habitats correspond quant à elle à une simplification de la
matrice paysagère en territoires plus isolés, de tailles plus petites.
Pour chacun de ces impacts, une approche de leur durée doit compléter l’évaluation de l’impact du
projet de lotissement. Seront donc définis systématiquement les impacts permanents et temporaires :
les impacts permanents sont dus à la construction même du projet ou à ses effets
fonctionnels ;
les impacts temporaires de la phase Travaux sont limités dans le temps mais peuvent
avoir un impact fort sur la biodiversité, notamment en fonction des cycles biologiques saisonniers des
espèces végétales et animales.
Les impacts sont évalués en confrontant les résultats de l’état initial avec l’emprise du
projet (Carte 13).
Ils sont appréciés en termes de perte d’espaces naturels d’intérêt patrimonial ou de destruction
d’espèces remarquables, de coupure des déplacements, de viabilité des populations et de
fragmentation des habitats par les effets directs et indirects de l’aménagement. L’évaluation
dépend en grande partie des caractéristiques intrinsèques des habitats et de l’écologie des
espèces.
Dans cette analyse, la reproductibilité réelle des habitats et les possibilités de restauration des
sites (ex : recréation plus facile d’un plan d’eau que d’une prairie naturelle) seront prises en
compte.
L’analyse tiendra compte des zones potentielles de dépôts temporaires ou définitifs. Cette
analyse différenciera les impacts de la phase des travaux et des aménagements annexes (zones
d’emprunts et de dépôts), les impacts réductibles du projet et les impacts non réductibles
nécessitant la prise de mesures de compensation.
L’analyse des impacts a été réalisée en superposant l’emprise totale du projet avec la cartographie
des habitats biologiques et des espèces protégées et patrimoniales.
Cette analyse différencie les impacts permanents directs induits par le projet et les impacts
temporaires indirects et/ou induits par la phase des travaux. Elle détaille les mesures de
suppression/évitement et les mesures de réduction des impacts.
Une synthèse générale permet de conclure sur les mesures à mettre en œuvre pour éviter,
réduire, voire compenser les impacts.
L’habitat des espèces protégées par la législation française (arrêtés ministériels de 2007 à
2009) est également protégé contre « l’altération ou la dégradation des sites de reproduction et
des aires de repos des animaux », et ce, sur l’ensemble des « parties du territoire métropolitain
où l’espèce est présente ainsi que dans l’aire de déplacement naturel des noyaux de populations
existants ».
Toujours d’après ces arrêtés ministériels, l’habitat d’une espèce est constitué de l’ensemble des
« éléments physiques ou biologiques réputés nécessaires à la reproduction ou au repos de
l’espèce considérée, aussi longtemps qu’ils sont effectivement utilisés ou utilisables au cours des
cycles successifs de reproduction ou de repos de cette espèce et pour autant que la destruction,
l’altération ou la dégradation remette en cause le bon accomplissement de ces cycles
biologiques. »
La destruction de ces habitats d’espèces est donc interdite, sauf si le porteur de projet peut
prouver que « la destruction, l’altération ou la dégradation » des habitats, causée par le projet, ne
remet pas « en cause le bon accomplissement de ces cycles biologiques ».
En cas de remise en cause de ces cycles biologiques, la constitution d’un dossier de
demande de dérogation sera nécessaire pour réaliser le projet.
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Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 61
Le projet impacte directement 4,85 ha d’habitats biologiques, dont le détail est donné
par le Tableau 21. La Carte 14 permet de visualiser l’extension spatiale de cet impact.
Le projet impacte :
3,5 ha d’habitats d’intérêt communautaire (dégradé) ;
0,71 ha d’habitats classés dans liste rouge des habitats d’Alsace ;
0,14 ha d’habitats déterminant ZNIEFF d’Alsace ;
0,22 ha d’habitats « zones humides ».
Outre la perte définitive de surface des milieux agricoles (surface en prairie de fauche et verger)
et des autres entités naturels comme les habitats arbustifs et « zones humides », le niveau des
impacts peut être accru dans le cadre des travaux notamment par le passage d’engins hors
emprise, par le stockage temporaire ou permanent de matériaux ou par l’enfouissement des
réseaux.
D’autre part, le maître d’ouvrage devra veiller à éviter tout rejet liquide ou solide vers le cours
d’eau qui coule à l’Est du projet. Cependant, ce cours d’eau est situé à distance du projet (200 m
au point le plus proche), et les risques d’écoulement sont faibles.
Aucune espèce végétale protégée ou remarquable n’est présente dans l’emprise du
projet. Celui-ci n’a donc pas d’impact réglementaire sur la flore.
Risque d’impact temporaire très faible
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Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 64
Aucune espèce végétale protégée ou remarquable n’est présente dans l’emprise du projet. Celui-
ci n’a donc pas d’impact réglementaire significatif sur la flore.
Impact permanent direct non significatif
2.4 FAUNE
2.4.1 AVIFAUNE
Selon le phasage du chantier, l’abattage des arbres de l’emprise risque de détruire des individus
d’oiseaux protégés, si les travaux interviennent pendant la période de reproduction.
En effet, en période de reproduction, les habitats arbustifs et arborescents abritent des oisillons
et des œufs d’espèces protégées qui sont incapable de fuir et qui risque donc d’être détruits.
Risque d’impact direct moyen
Le projet porte un impact surfacique sur 1,08 ha d’habitat d’oiseaux protégés (Carte 15),
qui sont constitués de vergers, saulaies, haies, friches et bosquets.
2.4.2 REPTILES
Un individu d’Orvet fragile a été observé en lisière de la saulaie dans la partie Ouest de l’emprise
du projet. L’espèce est présente mais peu abondante dans la zone d'étude.
D’autre part, les habitats favorables à l’espèce sont également présents autour de l’emprise,
notamment dans les jardins privés.
Le projet détruit l’ensemble des habitats favorables à l’Orvet dans la zone d’étude (Carte 16). En
revanche, cette espèce est listée dans l’article 3 de l’arrêté du 19 novembre 2007, fixant la liste
des amphibiens et reptiles protégés sur l’ensemble du territoire national. Il n’y a donc aucun
impact au niveau réglementaire concernant l’habitat de cette espèce.
Impact direct non significatif
Le chantier concernera l’ensemble des habitats de présence certaine de l’Orvet fragile (0,1 ha
environ). Il est donc probable que certains des individus présents sur le site soient détruits
durant les travaux, faute de pouvoir s’enfuir devant les engins. Il existe donc un risque de
destruction accidentelle de certains individus, uniquement lors de la phase chantier.
Risque d’impact temporaire significatif
2.4.3 AMPHIBIENS
Des têtards (environ 20 individus) de Grenouille rousse ont été recensés dans une ornière située
dans la partie Ouest de la zone d’étude.
L’habitat de cette espèce n’est pas protégé (article V de l’arrêté du 19 novembre 2007). Il n’y a
donc aucun impact réglementaire concernant l’habitat de reproduction de cette
espèce.
Impact direct non significatif
Le chantier risque d’avoir un impact significatif sur les individus de cette espèce lors de la phase
chantier. En revanche, cette espèce est réglementée et non protégée. Il n’y a donc aucun
impact au niveau réglementaire concernant la destruction de cette espèce.
Impact direct non significatif
2.4.4 ENTOMOFAUNE
Aucune espèce d’insecte protégée n’a été recensée dans la zone d'étude.
Le projet n’a donc aucun impact au sens réglementaire sur les insectes ou leur habitat
Impact direct non significatif
Aucune espèce de mammifère protégée n’a été recensée dans l’emprise du projet.
Impact direct non significatif
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CHAPITRE 3.MESURES
ENVIRONNEMENTALES
Le ministère de l'Ecologie a récemment publié sa doctrine relative à la séquence "éviter, réduire
et compenser" les impacts sur le milieu naturel. Les projets doivent en premier lieu s'attacher à
éviter les impacts sur l'environnement, puis, à défaut, à les minimiser et, en dernier lieu en cas de
besoin, à compenser les impacts résiduels. Le ministère de l'Ecologie a publié début mars 2012 sa
doctrine relative à cette séquence "éviter, réduire, compenser" (E-R-C). Ainsi, on
distinguera :
Aucune mesure d’évitement n’est donc proposée pour éviter tout ou une partie des
impacts directs sur les habitats biologiques.
Impact permanent direct élevé
Le strict respect des emprises (balisage et suivi) lors de la phase de chantier permettra de réduire
les impacts et de supprimer les impacts indirects sur les habitats, hors emprises du chantier.
Toute circulation d’engins hors emprise sera proscrite, afin d’éviter tout impact supplémentaire
dû à la phase chantier.
D’autre part, le choix des sites de stockage temporaire des matériaux ou permanent des déblais
impropres exclut se fera autant que possible dans l’emprise du projet, ou sur des habitats
dégradés, rudéralisés, ou encore dans des terres cultivées.
Ces mesures permettront de limiter les impacts indirects du projet.
Impact temporaire résiduel non significatif
Le phasage des travaux permet d’éviter la destruction des individus et des œufs d’espèces
d’oiseaux protégées.
Ainsi, les travaux d’abattage des espaces arborés et arbustifs devront impérativement
avoir lieu entre le 15 août et le 15 mars.
De plus, tout rémanent de coupe devra être ôté de l’emprise des travaux avant le 15
mars, afin d’éviter que certaines espèces d’oiseaux n’y trouvent un habitat favorable à leur
reproduction.
Enfin, si les travaux de terrassement devaient avoir lieu après le printemps suivant, il faudrait
alors entretenir l’emprise, afin d’éviter toute repousse de végétation susceptible de fournir un
habitat aux oiseaux protégés.
L’application de ces mesures permet d’éviter tout impact sur les individus d’espèces d’oiseaux
protégées.
Impact direct résiduel non significatif
Un petit bosquet ainsi qu’un vieux noyer présentant des cavités seront maintenu dans
l’objectif de conserver des habitas favorables au Moineau friquet.
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Lotissement La Peupleraie IV à Marlenheim 73
Pour limiter au maximum les risques de destruction accidentelle d’individus d’Orvet fragile
présents dans l’emprise, les travaux de défrichement de l’emprise auront lieu entre le 15 août et
le 15 octobre, période durant laquelle les jeunes Orvets sont assez âgés pour être relativement
mobiles, et avant qu’ils n’entrent en hibernation.
Une capture de sauvegarde sera réalisée juste avant les travaux, et en période d’activité des
reptiles (avril à septembre). Des pièges passifs seront déposés, selon la méthode utilisée pour
l’inventaire de l’état initial (voir §1.6.1). Ces pièges devront être relevés très régulièrement (tous
les 2 à 3 jours), afin de collecter le maximum d’individus.
Les individus capturés seront déplacés au niveau de l’abri à reptile (voir §3.1.3.1.2) qui sera
construit dans la haie en frange Nord du projet de lotissement.
Cette méthode permettra d’éviter la destruction d’un certain nombre de reptiles. En revanche, il
n’est pas possible de garantir que l’ensemble des reptiles présents seront déplacés.
Par ailleurs, tout rémanent de coupe devra être immédiatement ôté de l’emprise des
travaux, afin d’éviter que des reptiles n’y trouvent un habitat favorable à leur hibernation.
Enfin, si les travaux de terrassement devaient avoir lieu après le printemps suivant, il faudrait
alors entretenir l’emprise, afin d’éviter toute repousse de végétation susceptible de fournir un
gîte aux reptiles protégés.
La capture des individus devra avoir lieu avant la phase travaux (voir Tableau 23 : planning
estimatif des interventions).
Deux abris à reptiles seront construits dans la haie en frange Nord du projet de lotissement avec
une exposition Sud pour favoriser la thermorégulation des reptiles.
Les individus capturés seront donc déplacés dans la haie plantée, à hauteur des abris à reptiles.
Ces arbis devront être construits avant le début des travaux et avant la capture de sauvegarde
des Orvets, soit de début janvier à fin mars.
Les photos ci-dessous présentent les différentes étapes pour procéder à l’installation d’un abri à
reptiles (D. Guérineau, 2014):
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Les mesures environnementales proposées pour l’Orvet fragile ne suffisent pas pour
garantir un impact non significatif sur cette espèce (risque de destruction d’individus
durant la phase travaux). Il subsiste donc un impact résiduel faible sur l’orvet fragile.
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CHAPITRE 4.MESURES
COMPENSATOIRE
Les mesures d’évitement et de réduction ne suffisent pas à éviter et réduire les impacts
permanents sur les habitats « zones humides », les habitats d’oiseaux ainsi que les impacts
temporaires sur l’Orvet fragile.
Des mesures compensatoires sont donc nécessaires pour atteindre une quantité et une qualité
écologique équivalente ou s’apparentant à celle détruite.
Pour compenser les impacts sur les habitats « zones humides », une parcelle communale le long
du cours d’eau « Le Bruegel » au Sud-Est de la commune a été retenue (voir Carte 18).
Cette parcelle communale n°52 de la section 39 est actuellement une parcelle agricole. Les
pratiques culturales seront donc abandonnées et une gestion par fauches tardives sans
fertilisation sera appliquée à partir de 2018 sur une surface de 44 ares (voir Carte 18). Ce mode
de gestion permet d’intervenir en faveur de la diversité spécifique et favorise les espèces à
phénologie plus tardive (cycle complet de l’entomofaune).
Gestion de la prairie :
Les modalités de gestion qui seront appliquées sur les parcelles accueillant la mesure
compensatoire sont détaillées ci-dessous :
- Absence de traitement phytosanitaire
- Absence de fertilisation minérale et organique (compost, fumier, lisier);
- Absence d’épandage de boues d’épuration ;
- Absence d’amendements de magnésie et de chaux ;
- Moyen de fauche : fauche centrifuge à vitesse réduite pour laisser le temps à la faune
de fuir ;
- La première fauche devra être effectuée après le 30 juin. La fauche de regain est
possible ;
- Interdiction de pâturage ;
Un boisement humide de 6 ares sera également planté sur la parcelle n°52 section 39 le long
du cours d’eau Bruegel (voir Carte 18). Ce boisement sera composé d’essences que l’on
retrouve fréquemment dans les ripisylves comme le Saule blanc (Salix alba) et l’Aulne glutineux
(Alnus glutinosa).
Les plantations du boisement humide suivront l’exemple ci-dessous avec une rangée le long de la
ripisylve du ruisseau « Le Bruegel » constituée principalement de Saule blanc et d’Aulne glutineux
1 mètre
2 mètres
2 mètres
Saule blanc
Aulne glutineux, Chêne pédonculé
Arbustes
Les essences qui seront utilisées pour la plantation sont listées dans le tableau ci-dessous.
La fonctionnalité des zones humides impactées et celle de la zone humide compensatoire sont
analysées et comparées via la méthode nationale d’évaluation des fonctions des zones humides
(voir tableur en annexe du Dossier Loi sur l’Eau).
Après application de ces mesures compensatoires l’impact sur les 0,22 ha de zones
humides peut être considéré comme compensé.
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Cette mesure permettant de compenser en partie l’impact sur les zones humides (Saulaie
notamment) permet également de compenser une partie des impacts sur l’habitat de l’avifaune.
La mesure prévoit comme vu dans le paragraphe 4.1.2, la plantation d’un boisement humide de 6
ares qui viendra densifier la ripisylve existante le long du ruisseau temporaire « le Bruegel » (voir
Carte 18).
Les plantations du boisement humide suivront l’exemple ci-dessous avec une rangée le long de la
ripisylve du ruisseau « Le Bruegel » constituée principalement de Saule blanc et d’Aulne glutineux
et une seconde rangée (rangée le long de la praire compensatoire) constituée d’arbustes.
Saule blanc
Aulne glutineux, Chêne pédonculé
Arbustes
Les essences qui seront utilisées pour la plantation sont listées dans le tableau ci-dessous. Le
Frêne commun (Fraxinus excelsior) menacé par la chalarose, sera évité.
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Mise à part le remplacement des sujets malades, aucune gestion ne sera appliquée pour ce
boisement. Une évolution naturelle est à privilégier.
Dans un premier temps, cet habitat jeune qui se densifiera naturellement sera favorable à des
espèces « ordinaires » comme le Merle noir, la Fauvette à tête noire, la Fauvette grisette, le
Troglodyte mignon, l’Accenteur mouchet, la Linotte mélodieuse, etc.
Avec les années, d’autres espèces pourront y nicher ou venir s’y nourrir comme les Pics, les
mésanges, l’Etourneau sansonnet, etc.
Ce boisement sera également favorable à des espèces hivernantes comme le Tarin des aulnes par
exemple.
Cette mesure permet de compenser uniquement 6 ares sur les 1,08 ha impactés par
le projet. Il reste donc encore au minimum 1,02 ha d’habitats favorables à l’avifaune
à compenser.
En plus du Boisement humide, il est prévu de compenser une partie de d’habitat favorable à
l’avifaune par la plantation de 0,92 ha de haies/bosquets le long de la rivière de la Mossig.
Pour se faire, il est prévu de déplacer une partie de l’habitat de l’avifaune présent actuellement
sur le site du projet (environ 72 ares) et de compléter les surfaces restantes par des plants
provenant de pépinières.
Les proportions et caractéristiques des arbustes à planter seront les suivantes (arbustes et arbres
déplacés et achetés en pépinière confondus):
- Crataegus monogyna : 15%
- Prunus spinosa : 15%
- Euonymus europaeus : 20%
- Prunus domestica insititia : 5%
- Sambuscus nigra : 10%
- Corylus avellana : 5%
- Alnus glutinosa : 5%
- Salix caprea : 10%
- Rosa canina : 10%
- Frangula alnus : 5%
Pour une meilleure reprise des plants déplacés (environ 72 ares), les sujets qui auront une
hauteur comprise entre 50 et 200 cm et un tronc inférieur à 6 cm seront sélectionnés en
priorité. Un entretien permettant la bonne reprise de chacun des plants sera nécessaire
(arrosage, taille, etc.). De plus, les plants malades ou morts seront à remplacer.
Les plants qui seront déplacés, plus mâtures que les plants provenant de pépinières, permettront
une densification rapides des haies et des bosquets. L’avifaune pourra donc s’installer dès le
premier printemps suivant les plantations.
Au total, ce sont 9 bosquets d’une surface totale d’environ 70 ares et 6 haies d’une surface de 22
ares qui seront créés dans la parcelle 22 section 41 et les parcelles 228, 226 et 175 section 30.
Les haies/bosquets ont été localisés par l’ONF de manière à intégrer également un projet de
sentier pieds nus et de manière à densifier les bosquets déjà présents. Les haies et bosquets sont
localisés sur la Carte 19.
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Une haie arbustive d’une surface totale de 10 ares sera plantée en frange Nord du projet de
lotissement. Deux rangées d’arbustes et une rangée d’arbres permettront d’avoir une haie dense
(voir schéma ci-dessous).
Figure 14 : schéma d'implantation des haies. En vert foncé : les arbres; en vert clair :
les arbustes
En plus du bosquet et du noyer qui seront conservés en frange Nord du lotissement (voir
paragraphe réf et carte en page suivante), les essences listées ci-dessous seront utilisées
pour la plantation:
Les essences qui seront utilisés pour la plantation de la haie devront impérativement
ciblées des essences que l’on trouve naturellement dans les haies du Nord-Est de la
France.
Après application de cette mesure, on peut considérer que les impacts sur l’avifaune
sont compensés.
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Après suppression/réduction, les impacts résiduels sur les espèces protégées restent
significatifs. C’est pourquoi des mesures de compensation et de suivi sont suggérées
Remise en
Mesure de suppression Impact cause des Mesure de compensation
Enjeu Espèces/milieux concernés Statut Impact (ha)
- réduction résiduel cycles ou d’accompagnement
biologiques
Reconstitution d’une prairie
Habitats d’intérêt humide (44 ares), d’un
communautaire, boisement humide (6 ares) et
Habitats 5,55 ha (voir le
10 habitats biologiques déterminants ZNIEFF, Sans objet 5,55 ha - plantation de haies/bosquets
biologiques détail tableau 21)
zones humides et sans en bordure de la Mossig
statuts (0,92 ha) et en limite Nord
du projet (10 ares)
Cariçaie 0,08 ha
Mammifères Non
Aucune espèce protégée - Non significatif Sans objet Non Sans objet
terrestres significatif
Non
Insectes Aucune espèce protégée - Non significatif Sans objet Non Sans objet
significatif
Remise en
Mesure de suppression Impact cause des Mesure de compensation
Enjeu Espèces/milieux concernés Statut Impact (ha)
- réduction résiduel cycles ou d’accompagnement
biologiques
Continuités Suppression de la Plantation de haies/bosquets
Zone refuge pour la faune - Sans objet Significatif -
écologiques zone refuge le long de la Mossig (0,92 ha).
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Un écologue sera mandaté par le maître d’ouvrage pour suivre l’efficacité des mesures
environnementales. Ses missions concerneront :
- Le suivi de la reprise des haies plantées le long des cours d’eau et fossés et du
boisement humide ;
- Le suivi de la nidification de l’avifaune, et en particulier des espèces remarquables
(Bruant jaune et Moineau friquet) ;
- Suivi des reptiles (vérification de l’efficacité de l’abri à reptile).
Les suivis consisteront en 3 passages par suivi, ciblés sur le printemps (avril, mai et juin), afin
d’optimiser les inventaires et de pouvoir recenser la végétation ainsi que la faune concernée.
Les suivis seront réalisés l’année des travaux, ainsi qu’aux années n+1, n+2, n+3, n+5, n+7, n+10,
n+15 et n+20.
Plantation haies/bosquets
compensatoire (avifaune)
Capture de sauvegarde
Défrichement
Suivi écologique
Année n; années n+1, n+2, n+3, n+5, n+7, n+10, n+15 et n+20.
CHAPITRE 7.CONCLUSION
Le projet de lotissement La Peupleraie IV, prévoit l’artificialisation de l’intégralité de son emprise,
soit environ 5,6 ha.
Au sein de cette emprise, l’état initial de l’environnement a pu faire ressortir différents enjeux :
- Présence de zones humides d’intérêt moyen (Saulaie blanche hygrophile d’une surface
0,14 ha) et d’intérêt faible (cariçaie d’une surface de 0,08 ha).
- D’oiseaux protégés nicheurs dont trois patrimoniaux (Moineau friquet, Bruant jaune et
Hypolaïs polyglotte) ;
- D’un reptile protégé, l’Orvet fragile.
Des mesures de suppression et de réduction sont proposées chaque fois que cela est possible :
- Abattage des arbres et arbustes hors de la période de reproduction de l’avifaune qui
s’étend du 15 mars au 15 août) ;
- Captures de sauvegarde à destination des reptiles ;
- Conservation d’un arbre à cavités et d’un bosquet avec des fruitiers (où ont été vu
régulièrement les Moineaux friquets) ;
- Plantation d’une haie arbustive de 0,1 ha en frange Nord de l’emprise du projet ;
- Pose de nichoirs favorables au Moineau friquet sur les façades de bâtiments (5 unités);
- Construction de deux abris à reptiles ;
Afin de répondre à ces impacts, des mesures compensatoires sont suggérées. Elles consistent à :
- La reconstitution d’une prairie humide de 44 ares avec fauche tardive sur la parcelle
n°52 de la section 39 ;
- La reconstitution d’un boisement humide de 6 ares le long du cours d’eau Bruegel sur la
parcelle n°52 de la section 39 ;
- La plantation d’une haie arbustive en limite Nord du projet s’une surface de 10 ares ;
- La plantation de haies et bosquets (0,92 ha) le long de la Mossig parcelle 22 section 41 et
parcelles 226, 228 et175 section 30. Cette mesure permettra de retrouver un habitat
favorable à l’avifaune en complément du boisement humide qui sera planté le long du
Bruegel et de la haie en frange Nord du projet de lotissement
Ces mesures compensatoires feront l’objet d’un suivi environnemental, sur une période totale de
20 ans.
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