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ROYAUME DU MAROC

2éme année BAC

Option : Science Physique

3eme édition

Exercices de Physique Chimie


Prépare par : EL OMRANI SAID

−t /τ
E=m E1 − e
.c 2 ( t ) =
uC
m1.m2
F = G. 2
d
2021-2022
Chapitre 1 :

Les Ondes Mécaniques Progressives

Exercice 1 : Utilisation des ondes ultra sonores dans le contrôle du béton armé
1- Détermination de la vitesse de propagation des ondes ultrasonores dans l’air :
Sur une même droite on place un émetteur (E) et un récepteur (R) des ondes ultrasonores
distants de d=0,5m.
L’émetteur (E) envoie un signal, il est reçu par le récepteur (R) après τ =1,47ms
1.1- Dites si les ondes ultrasonores sont longitudinales ou transversales
1.2- Donner la signification physique de la grandeur τ
1.3- Calculer la valeur Vair de la vitesse de propagation des ondes ultrasonores dans l’air
1.4- On considère un point B situe à une distance dB de l’émetteur (E). sélectionner la réponse
juste parmi ces propositions :
(a) : yB(t)=yE(t-τB) - (b) : yB(t)=yE(t+τB) – (c) : yB(t)=yE(t-2τB) - (d) : yB(t)=yE(t-τB/2)
2- Contrôle de la qualité du béton armé à l’aide des ondes ultra sonores
L’oscillogramme de la figure ci-dessous représente le signal émis par un émetteur (E) d’un
appareil numérique de contrôle du béton armé fixe sur la paroi d’un mur et le signal reçu par
un récepteur (R) du même appareil placé sur l’autre paroi du mur d’une épaisseur e=60cm.
La qualité du béton arme dépend de la vitesse de propagation des ondes ultrasonores dans ce
béton comme l’indique le tableau ci-dessous.

Qualité du Vitesse de propagation e=60cm

béton armé des ondes ultrasonores 20μs


(R)
dans le béton arme (m/s)
(E) murdu
excellente Supérieure à 4000 béton
armé voie A
bonne De 3200 à 4000
voieB
acceptable De 2500 à 3200
A B
mauvaise De 1700 à 2500
Très mauvaise Inférieure à 1700
Trouver la valeur de v la vitesse de propagation
des ondes ultra sonore dans le béton arme et déduire sa qualité.

Exercice 2 : propagation d’ondes mécaniques


Les ondes mécaniques et les ondes lumineuses sont caractérisées par des propriétés bien
déterminées. Les phénomènes liés à leur propagation permettent de fournir des informations sur
les milieux de propagation et la nature de la lumière, et de déterminer certains paramètres
caractéristiques.
1- Propriétés des ondes ultrasonores et des ondes lumineuses
Recopier sur votre copie, le numéro de la question, et écrire la lettre correspondante à la
seule proposition vraie parmi :
a les ondes ultrasonores sont des ondes longitudinales.
b Le domaine de fréquences de la lumière visible est limité entre 400 nmet1000 nm.
EL OMRANI SAID 1
les ondes ultrasonores et les ondes lumineuses ont même célérité de propagation dans
c
le même milieu.
d La fréquence des ondes lumineuses varie d’un milieu à un autre.
2- Propagation des ondes ultrasonores
On place en une même position, un émetteur E et un récepteur R des ondes ultrasonores, à la
distance d =42,5 cm d’un obstacle. Les ondes ultrasonores qui se propagent à partir de E, se
réfléchissent sur
l’obstacle puis sont reçues par R.
Un système d’acquisition informatique permet de visualiser l’onde émise (a)et l’onde reçue(b).
La figure (1) donne l’oscillogramme obtenu.
2.1- Déterminer la valeur du retard temporel τ entre les ondes (a)et(b).
2.2- Vérifier que la valeur de la célérité de propagation dans l’air est vair=340 m.s-1.
2.3- On répète l’expérience en utilisant le même dispositif, et l’eau comme milieu de
propagation. On obtient avec le même système d’acquisition informatique
l’oscillogramme représenté sur la figure (2). Dans quel milieu (air/eau), la
propagation des ondes ultrasonores est plus rapide ? Justifier votre réponse.

Figure 1 Figure 2
Exercice 3
L’échographie utilisant les ondes ultrasonores est une méthode de détermination des épaisseurs
des nappes souterraines.
Cet exercice vise à déterminer, la célérité de propagation des ondes ultrasonores dans l’air,
ainsi que l’épaisseur d’une nappe souterraine de pétrole
1- Détermination de la célérité des ondes ultrasonores dans l’air :
On place sur un banc rectiligne un émetteur E d’ondes ultrasonores, e t deux récepteurs R1 et R2
distants de d = 0,5 m (Figure 1).
On visualise sur l’écran d’un oscilloscope, aux entrées Y1 et Y2, les signaux reçus par les deux
récepteurs, On obtient l’oscillogramme représenté sur la figure 2.
A représente le début du signal reçu par R1, et B le début de celui reçu par R2.

1-1- Déterminer à partir de l’oscillogramme de la figure 2, le retard horaire τ entre les deux
signaux reçus par les deux récepteurs R1 et R2.
1-2- Calculer vair la vitesse de propagation des ondes ultrasonores dans l’air.

EL OMRANI SAID 2
1-3- Ecrire l’expression de l’élongation yB(t) du point B à l’instant t, en fonction de l’élongation
du point A.
2- Détermination de l ’épaisseur d’une nappe souterraine de pétrole :
Pour déterminer l’épaisseur L d’une nappe souterraine de
pétrole, un ingénieur utilise la sonde d’un appareil
d’échographie.
La sonde envoie, perpendiculairement à la surface libre de la
couche de pétrole, à l’instant t0 = 0, un signal ultrasonore de
très courte durée.
Une partie du signal se réfléchie sur cette surface, tandis que
l’autre partie continue la propagation dans la couche de
pétrole pour se réfléchir une deuxième fois sur son fond, et
revenir vers la sonde, pour être transformée à nouveau
en un signal de très courte durée aussi (Figure 3).
A l’instant t1, la sonde révèle la raie P1 correspondante à
l’onde réfléchie sur la surface libre de la couche de pétrole,
et à l’instant t2 elle révèle la raie P2 correspondante à l’onde
réfléchie sur le fond de la couche du pétrole (Figure 4).
Déterminer l’épaisseur L de la couche de pétrole, sachant que la célérité de propagation des ondes
ultrasonores dans le pétrole brut est : v = 1,3 km.s-1.
Exercice 4
Pour déterminer la célérité de propagation d’une onde le long d’une corde, le professeur de
physique demande à l’un des élèves de produire un ébranlement à l’une des extrémités d’une corde
horizontale, et en même temps, il demande à une élève de
filmer la séquence à l’aide d’une caméra numérique réglée sur
la prise de 25 images par seconde.
Une règle blanche (R) de longueur 1 m, a été placée au
(R)
voisinage de la corde comme échelle de mesure.
Photo N°8
Après traitement informatique avec un logiciel convenable, le
professeur choisit parmi les photos obtenues, les photos N°8 et
N°12 (Figure ci-dessus), pour les étudier et les exploiter.
Déterminer
1- La durée Δt séparant la prise des deux photos N°8 et
N°12 de l’onde, Photo N°12
2- La distance d parcourue par l’onde pendant la durée Δt.
3- La célérité de propagation de l’onde le long de la corde.

Exercice 5
Pour déterminer la valeur approximative de la célérité d’une onde ultrasonore dans le pétrole
liquide on réalise l’expérience suivante :
Dans une cuve contenant du pétrole, on fixe à l’une de ses extrémités deux émetteurs E 1 et E2 qui
sont reliés à un générateur GBF. A l’instant t0 = 0, les deux émetteurs émettent chacun une onde
ultrasonore, une se propage dans l’air et l’autre dans le pétrole. A l’autre extrémité de la cuve, on
place deux récepteurs R1 et R2, l’un dans l’air et l’autre dans le pétrole. Les récepteurs sont à une
distance L des émetteurs. (Voir figure 1)
On visualise sur l’écran d’un oscilloscope les deux signaux reçus par R1 et R2. (Voir figure 2)
EL OMRANI SAID 3
Données :
- Les deux ondes
parcourent la même
distance L = 1,84 m ;
- La célérité des
ultrasons dans l’air :
Vair = 340 m.s-1;
- La sensibilité
horizontale de
l’oscilloscope : 2ms /
div.
1- Les ondes ultrasonores, sont-elles longitudinales ou transversales ? justifier.
2- En exploitant la figure 2, déterminer la valeur du retard temporel entre les deux ondes reçues.
 1 1 
3- Montrer que l’expression de s’écrit sous la forme :  = L.  − 
 Vair VP 
4- Trouver la valeur approchée de la célérité.

Exercice 6
L’émetteur E d’ultrasons génère simultanément deux
salves d’ondes. Les récepteurs A et B sont reliés à une
interface d’acquisition qui déclenche l’enregistrement
des signaux dès que le récepteur B détecte en premier les
ultrasons. L’huile testée est disposée dans un tube en
verre entre l’émetteur E et le récepteur B, tandis que l’air
sépare l’émetteur E du récepteur A (figure 1).
Pour chaque valeur D de la longueur du tube on mesure, par l’intermédiaire du système
informatique, la durée Δt écoulée entre les deux signaux
reçus en A et B.
À partir de ces mesures on obtient la courbe de la figure
2 représentant les variations de Δt en
fonction de D : Δt = f(D).
1- Les ondes ultrasonores sont-elles des ondes
longitudinales ou transversales ? Justifier.
2- Les ultrasons utilisés dans l’expérience
précédente ont une fréquence de 40 kHz. Leur
célérité dans l’air est Va = 340m.s-1.
Calculer la distance parcourue par ces ultrasons
dans l’air pendant une période.
3- Exprimer Δt en fonction de D, Vh et Va
4- L’huile testée est-t-elle pure ? Justifier.
Exercice 7
Les ondes ultrasonores sont des ondes mécaniques qui peuvent se propager dans les liquides
avec une vitesse qui dépend de la nature du liquide et de la vitesse de son écoulement.
L’objectif de cet exercice est de déterminer la vitesse d’écoulement de l’eau dans une conduite.
1- Propagation d’une onde ultrasonore
une onde ultrasonore de fréquence N=50Hz se propagent dans une eau calme avec une vitesse
v0=1500m.s-1.
1.1. Calculer la longueur d’onde 𝜆 de cette onde ultrasonore se propageant dans une eau calme.
EL OMRANI SAID 4
1.2. La valeur de 𝜆 varie-t-elle si cette onde se propage dans l’air ? Justifier la réponse.
2- Mesure de la vitesse d’écoulement de l’eau dans une conduite
Une onde ultrasonore se propage à la vitesse v dans une eau qui coule à la vitesse ve dans une
conduite tel que v = v0 + ve avec v0 vecteur vitesse de propagation de cette onde dans une eau calme.
Pour déterminer la vitesse ve d’écoulement de l’eau dans une conduite horizontale, on y place un
émetteur E et un récepteur R d’ondes ultrasonores.
L’émetteur E et le récepteur R sont situés sur la même droite horizontale et parallèle à la direction
du mouvement de l’eau et sont séparés d’une distance d=1,0m.
L’émetteur E émet une onde ultrasonore de faible durée qui est reçue par le récepteur R.
Un dispositif adéquat permet d’enregistrer le signal u(t) reçu par le récepteur R. On enregistre le
signal u(t) dans les deux cas suivants :
- 1er cas : L’émetteur E est à la position A, et le récepteur R est à la position B (figure1).
- 2eme cas : L’émetteur E est à la position B, et le récepteur R est à la position A (figure2).
On considère, pour chaque cas, l’instant de l’émission de l’onde ultrasonore par l’émetteur E comme
origine des dates.

La figure 3 représente les deux


enregistrements obtenus (a) et (b).
2.1. Indiquer
l’enregistrement correspondant
au 2ème cas. Justifier la
réponse.
2.2. τ représente la
différence des deux durées de
propagation de l’onde
ultrasonore de l’émetteur E au
récepteur R dans les deux cas.
a- Déterminer l’expression de 𝜏
en fonction de ve, v0 et d.
b- En négligeant la vitesse ve
devant v0, déterminer la vitesse ve d’écoulement de l’eau dans la conduite sachant que τ= 2,0 µs.
Exercice 8
On place dans un récipient contenant de l’eau,
une plaque de plexiglas d’épaisseur e, on plonge
dans l’eau une sonde constituée d’un émetteur et
d’un récepteur d’onde ultrasonore (figure1) On
visualise à l’aide d’un dispositif approprié chacun
des signaux émis et reçu par la sonde. La durée du
signal ultrasonore est très petite, on le représente
par une raie verticale.
1- En l’absence de la plaque du plexiglas, on
obtient l’oscillogramme représenté dans la
figure 2.
Etablir que l’instant tR auquel a été capté le
2D
Signal réfléchi par la surface réfléchissante (P) s’écrit sous la forme tR = où v est la vitesse de
v
propagation de l’onde ultrasonore dans l’eau.
EL OMRANI SAID 5
2- En présence de la plaque de plexiglas ; on obtient l’oscillogramme de la figure 3.
On représente par tA et tB les instants auxquels sont captés les signaux réfléchis successivement
par la première surfaces (a) et la deuxième surface (b) de la plaque de plexiglas.
On représente par t’R l’instant auquel a été captée l’onde réfléchie sur la surface réfléchissante
(P).
On représente la vitesse de propagation de l’onde ultrasonore dans le plexiglas par v’
1.1- Dans quel milieu (eau ou plexiglas), La vitesse de propagation de l’onde est la plus Grande
? justifier la réponse.
1.2- Exprimer t’R en fonction de D, e, v et v’.
1.3- Trouver l’expression de l’épaisseur e en fonction de v, t R, t’R, tA et tB.
Calculer la valeur de e sachant que la vitesse de propagation des ondes ultrasonores dans
l’eau est v=1,42×103 m.s-1.

EL OMRANI SAID 6
Chapitre 2 :

Les Ondes Mécaniques Progressives


Périodiques

Exercice 1 : étude d’une onde sonore et une onde lumineuse


Durant une séance de travaux pratique, un professeur et ses élèves ont essayé de déterminer la
vitesse de propagation d’une onde sonore et la longueur d’one d’une onde lumineuse
1- Détermination expérimentale de la célérité des ondes sonores
Pour déterminer la vitesse de propagation d’une onde sonore dans l’air, on réalise le montage
expérimental représenté sur la figure 1 tel que les deux microphones soient séparés par une distance
d, on obtient sur l’écran d’un oscilloscope pour d1 =41cm les deux courbes (figure 2) représentant
les variations de la tension aux bornes de chaque microphone
La sensibilité horizontale pour les deux voix : 0,1ms/div

Figure 1

R1 R2
Figure 2

div

1.1- Déterminer graphiquement la valeur de la période T des ondes sonores émise par le haut-
parleur.
1.2- On déplace horizontalement le microphone M2 selon la droite (Δ) jusqu'à ce que les deux
courbes soient de nouveau en phase pour la première fois, la distance entre les deux
microphones est d2=61,5cm
a) Déterminer la valeur de la longueur d’onde λ de
l’onde sonore D
b) Calculer la vitesse v de propagation de l’onde sonore
dans l’air
2- Détermination expérimentale de la longueur d’onde
d’une onde lumineuse : a θ L
Pour déterminer la longueur d’onde λ d’une onde lumineuse.
On éclaire une fente de largeur a=5.10-5m à l’aide d’un
faisceau lumineux monochromatique. Sur un écran place à une
distance D=3m de la fente, on observe des taches lumineuses Figure 3

ELOMRANI 7
(figure3) La mesure de la largeur de la tache centrale a donné la valeur L=7,6.10-2m
2.1- Quel est le nom du phénomène mis en évidence par cette expérience
2.2- exprimer l’expression de l’écart angulaire θ en fonction de L et D. On prend tg θ ≈ θ
2.3- Calculer la longueur d’onde λ de la lumière monochromatique utilisée.

Exercice 2 : Propagation d’une onde ultrasonore dans l’air et mesure des profondeurs
des eaux
1- Etude de la propagation d’une onde ultrasonore
Pour étudier la propagation des ondes ultrasonores dans l’eau, on utilise le montage suivant (figure
1) ? E un émetteur et R un récepteur
1.1- Définir une onde mécanique progressive
1.2- L’onde ultrasonore est-elle une onde longitudinale ou transversale ? Justifier la réponse
1.3- La courbe de la figure 2 représente les variations de la tension aux bornes du récepteur R,
la sensibilité horizontale est Sh=2μs/div
1.3.1- Déterminer graphiquement la valeur de la période T de l’onde reçus par le récepteur
R
1.3.2- Déterminer la valeur λ de la longueur d’onde sachant que la vitesse de propagation
de l’onde sonore dans l’aire est : Vair=340m/s

Figure 2
Figure 1

Alimentation
E R

div

2- Détermination de la profondeur des eaux :


Un sondeur acoustique classique (Le sonar) est composé d’une sonde comportant un émetteur et
un récepteur d’onde ultrasonore. la sonde envoie une onde ultrasonore verticalement en direction du
fond. Cette onde ultrasonore se déplace dans l’eau à une vitesse constante veau. Et quand elle
rencontre un obstacle, une partie de l’onde est réfléchie et renvoyée vers la source. La détermination
du retard entre l’émission et la réception du signal permet de calculer la profondeur p ;
Pour déterminer la profondeur de l'eau dans un port, un navire envoi à l’aide d’un émetteur E, un
signal ultrasonore périodique vers le fond de la mer. le signal réfléchit sur le fond est capté par un
récepteur (Figure3) le schéma de la figure 4 représente le signal émis par E et le signal reçu par R
visualisé par un appareil convenable.
2.1- Déterminer Δt La durée qui sépare l’instant de l’envoi du signal et l’instant de la réception
de la partie réfléchie ;
2.2- On considère que les ultrasons suivent une trajectoire verticale. Déduire la valeur de d la
profondeur de l’eau dans l’endroit où se trouve le bateau, sachant la vitesse de
propagation de l’onde ultrasonore dans l’eau est : Veau = 1,5 .103m

ELOMRANI 8
( 1) 2 ms

( 2)
E d R

Figure 3
‫شك ل‬
f4i gu re 4
Fond de la mer

Exercice 3 : Les ondes mécaniques


des perturbations à la surface de l’eau provoquent la formation des ondes mécaniques qui se
propagent avec une vitesse V
Le but de cet exercice est d’étudier la propagation des ondes mécaniques progressives à la surface
de l’eau
1- Dans une cuve à onde une plaque verticale (P) liée à un vibreur de fréquence N=50Hz crée des
ondes rectilignes progressives à la surface de l’eau qui se propagent sans amortissement ni
réflexion, la figure 1 représente la forme de la surface de l’eau à un instant donné, d=15mm
1.1- A l’aide de la figure 1 déterminer la longueur d’onde λ
1.2- Déduire la valeur de la vitesse v de propagation de l’onde à la surface de l’eau
1.3- On considère un point M du milieu de propagation (figure 1). Calculer le retard τ de la
vibration du point M par rapport à la source S
1.4- On double la fréquence du vibreur (N’=2N) la longueur d’onde devient λ’=3mm. Calculer
la vitesse v’ de propagation de l’onde dans ce cas et dites si le milieu est dispersif ou non,
justifier votre réponse
2- On fixe de nouveau la fréquence du vibreur a la valeur N=50Hz et on place dans la cuve a onde
une plaque munie d’une ouverture de largeur a (figure 2)
Dessiner en justifiant la réponse la forme de la surface de l’eau après la plaque pour a=4mm et
a=10mm
(P) d (P) d

vibreur M vibreur a
S S M

λ λ
Figure 1 Figure 2
Exercice 4 : Propagation d’une onde
Les ondes mécaniques et lumineuses se propagent avec des vitesses v tel que v ≤ c, c la vitesse
de la lumière dans le vide. La propagation nécessite soit le vide ou des milieux matériels
unidimensionnels,
bidimensionnels ou tridimensionnels et conduit dans certains cas à l’apparition de phénomènes
physiques : les interférences, la dispersion …
ELOMRANI 9
1- Propagation d’une onde mécanique :
1.1- Choisis la bonne réponse :
a- L onde sonore est longitudinale.
b- L onde sonore se propage dans le vide.
c- L'onde sonore se propage dans un milieu
tridimensionnel.
d- L onde sonore se propage à la vitesse de la
lumière.
1.2- On crée le long d’une corde une onde
mécanique périodique sinusoïdale. La figure
ci-dessus représente la forme de la corde aux
instants t1 et t2= t1+0,04s, le point F représente le front de l’onde. En utilisant le schéma :
a- Trouver la valeur de λ la longueur d onde.
b- Calculer v la célérité de l’onde.
c- Préciser T la période de l’onde.
1.3- On considère deux points A et B de la corde (voir figure). Trouver la valeur de τ le retard
temporel du mouvement de B par rapport à A.
2- Propagation d’une onde lumineuse.
On éclair une fente de largeur a par un faisceau lumineux monochromatique issu d’un appareil laser,
sa longueur d'onde est λ dans l’air. On observe sur un écran situe à une distance D de la fente la
formation de taches lumineuses mettant en évidence le phénomène de diffraction. la largeur de la
2 .𝜆.𝐷
tâche principale est L. Et on l’exprime par la relation : L= .
𝑎

2.1- Quelle est la nature de la lumière mise en évidence par le phénomène de diffraction ?
2.2- Lorsqu’ on utilise une lumière de longueur d’onde λ=400nm la largeur de la tache centrale
est L=1,7cm. Dans le cas d’une lumière de longueur d'onde λ’ la largeur de la tache centrale
est L’=3,4cm. Trouver la valeur de la longueur d’onde λ’.

Exercice 5 : Propagation des ondes à la surface de l’eau :


À l’aide d’un vibreur de fréquence réglable, on crée à l’instant t0 = 0, en un point S de la surface de
l’eau d’une cuve à ondes, des ondes progressives sinusoïdales.
Ces ondes se propagent sans atténuation et sans réflexion. On
règle la fréquence du vibreur sur la valeur N = 50Hz.
Le document de la figure (1), représente l’aspect de la surface
de l’eau à un instant donné. Donnée : d =15mm.
1. Définir une onde mécanique progressive.
2. Recopier, sur votre copie, le numéro de la question et écrire Figure (1)
la lettre correspondante à la proposition vraie.
2.1.La valeur de la longueur d’onde λ de l’onde qui se propage à la surface de l’eau est :
A λ=15mm B λ= 7,5mm C λ= 5mm D λ=1,5mm
2.2.La valeur de la vitesse v de propagation de l’onde à la surface de l’eau est :
A v= 0,75m.s−1 B v= 0,35m.s−1 C v= 0,25m.s−1 D v = 0,15m.s−1

ELOMRANI 10
2.3.On considère un point M de la surface de l’eau, tel que SM =17,5mm. L’élongation yM (t) du
point M en fonction de l’élongation yS (t) de la source s’écrit :
A yM (t) = yS (t −0,07) B yM (t) = yS (t −0,35) C yM (t) = yS (t +0,07) D yM (t) = yS (t +0,35)

3. On règle la fréquence du vibreur sur la valeur N'=100Hz la longueur d’onde devient λ' = 3mm.
L’eau est-elle un milieu dispersif ? Justifier.
4. On règle à nouveau la fréquence du vibreur sur la valeur
N = 50Hz et on place dans l’eau de la cuve un obstacle
contenant une ouverture de largeur a= 4,5mm (figure 2).
4.1. Nommer le phénomène qui se produit. Justifier.
4.2. Recopier, sur votre copie, le numéro de la question et
écrire la lettre correspondante à la proposition vraie.
Les valeurs de la longueur d’onde et de la vitesse de
propagation des ondes à la surface de l’eau lorsque
Figure (2)
l’onde dépasse l’ouverture sont :
λ= 3mm λ=15mm λ= 5mm λ= 5mm
A v = 0,15m.s −1 B v = 0,10m.s −1 C v = 0,20m.s−1 D v = 0,25m.s−1

Exercice 6: Propagation d’une onde


Durant des séances de travaux pratiques, des élèves ont procédé à :
- l’étude de la propagation d'une onde mécanique progressive périodique à la surface de l’eau ;
- la détermination de la vitesse de propagation du son dans la salle de TP ;
- la détermination de la longueur d'onde d'une onde lumineuse monochromatique.
1. Propagation d'une onde à la surface de l'eau On
produit à l'aide d’une plaque (P) d'un vibreur, à la
surface libre de l'eau d'une cuve à ondes, des ondes
progressives périodiques de fréquence N=10 Hz. Les
ondes se propagent sans amortissement ni réflexion. La
figure (1) donne l'aspect de la surface de l'eau à un
instant donné.
Donnée : d =6 cm.
1.1.Déterminer la valeur de la longueur d'onde λ. Figure 1
1.2.Déduire la valeur de la vitesse de propagation v à la surface de l'eau.
1.3.On considère deux points M et P de la surface de l'eau, tel que MP=7 cm (figure 1). Calculer le
retard temporel τ de la vibration du point P par rapport à M.
2. Détermination expérimentale de la vitesse de propagation du son
Pour déterminer la vitesse de propagation d'une onde sonore dans la salle de TP, l'enseignant a
préparé le montage expérimental de la figure (2) qui comporte :
• deux microphones M1 et M2 séparés par une distance d ;
• un oscilloscope ;
• un haut-parleur ;
• un GBF réglé à une fréquence N.

ELOMRANI 11
La figure (3) donne les oscillogrammes observés pour une distance d1 = 21 cm.
La sensibilité horizontale est Sh=1,0 .10−4 s.div−1.
2.1. Déterminer la valeur de la période T de l’onde sonore.
2.2.On déplace horizontalement le microphone M2 progressivement par rapport à M1 jusqu'à ce que
les deux courbes soient à nouveau en phase. La distance entre les deux microphones est alors d2
= 41,5 cm.

Figure 2 Figure 3
a. Déterminer la valeur de la longueur d'onde λ de l'onde sonore.
b. Calculer la valeur de la vitesse de propagation v du son dans l'air.
Exercice 7 : Propagation des ondes
La propagation des ondes est un phénomène naturel qui peut se produire dans certains milieux.
Dans différentes conditions, l’étude d’une telle propagation peut engendrer des informations sur la
nature des ondes, leurs caractéristiques, et sur le milieu de propagation.
La figure ci-dessous donne deux dispositifs (1) et (2) permettant d’étudier la propagation d’une onde
à la surface de l’eau et la propagation du son dans l’air.

Dispositif (1) Dispositif (2)

1. Quelle est la nature de l’onde mécanique produite respectivement par les sources de ces deux
dispositifs ?
2. Dans le dispositif (1), un vibreur produit une onde progressive sinusoïdale de fréquence N1. Une
étude expérimentale a permis d’obtenir le document (a) représentant l’élongation d’un point M de la
surface de l’eau en fonction du temps et le document (b) représentant l’aspect de la surface de l’eau à
un instant donné.

ELOMRANI 12
Document (a) Document (b)
2.1.Lequel des deux documents (a) et (b) montre une périodicité spatiale ?
2.2.Déterminer la fréquence N1 de l’onde.
2.3.Calculer la céléritév1de propagation de l’onde à la surface de l’eau.
2.4.Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre correspondante à la
proposition vraie.
L’élongation du point M en fonction de l’élongation de la source S s’écrit :
A yM(t) = yS(t +0,1) B yM(t) = yS(t +0,05) C yM(t) = yS(t -0,1) D yM(t) = yS(t -0,05)
3. On interpose à la surface de l’eau un obstacle muni d’une ouverture de diamètre L= 8cm. L’onde
produite à la surface de l’eau par la source se propage après avoir traversé l’ouverture.
3.1. Quel phénomène peut-on observer lorsque l’onde traverse l’ouverture ? Justifier.
3.2. Déduire la longueur d’onde λ2 et la célérité de propagation v2 de l’onde au-delà de l’ouverture.
4. Le haut-parleur du dispositif (2), émet des ondes sonores de fréquence N2 =10kHz.
4.1. Les ondes sonores produites peuvent-elles se propager dans le vide ? Justifier.
4.2. Les ondes sont captées par deux microphones M1 et M2 qui occupent la même position. Les
courbes visualisées sur l’écran de l’oscilloscope apparaissent en phase.
Lorsqu’on déplace M2 par rapport à M1 d’une distance d =34cm, les deux courbes observées à
l’oscilloscope apparaissent à nouveau en phase pour la dixième (10) fois. Déduire la célérité de
propagation du son dans l’air.

Exercice 8 : La propagation d’une onde mécanique progressive


Dans une séance de travaux pratiques un ensemble d’élève ont étudié la propagation d’une onde
mécanique progressive à la surface de l’eau pour déterminer quelques-unes de ces caractéristiques
1- A l’aide de la pointe (S) d’un vibreur vertical de fréquence N=20Hz, on crée à l’instant t=0
des ondes progressives sinusoïdales à la surface libre de l’eau dans une cuve à onde, elle se
propagent sans amortissement ni réflexion, la figure (1) montre l’aspect de la surface de l’eau
à l’instant t1, les cercles représentent des rides
1.1- Est-ce que l’onde à la surface de l’eau est une onde longitudinale ou transversale ?
Justifier
1.2- Déterminer la longueur d’onde λ
1.3- Déduire la valeur de la vitesse v de la propagation de l’onde à la surface de l’eau
1.4- On considère un point M du milieu de propagation situé à la distance SM=5cm de la
source S. Calculer la valeur du retard τ

ELOMRANI 13
2- sur la trajectoire d ondes on
‫ح‬
place un obstacle muni
2cm
d’une ouverture de largeur a
et on fait marcher le vibreur
de fréquence N=20Hz, la
figure 2 représente l’aspect S
S
de la surface de l’eau à
l’instant t.
2.1- Donner le nom du
phénomène observe à la ‫لشك ل‬
2 fig ‫ ا‬2
ure 1‫لشكل‬
figure 1 ‫ا‬
figure 2, justifier la réponse
2.2- Déterminer, en justifiant la réponse, la valeur v de la vitesse de propagation de l’onde à la
surface de l’eau après avoir traversée l’obstacle.

Exercice 9 : Propagation d’une onde


Les ondes sonores et ultrasonores sont des ondes qui se propagent dans différents milieux, et elles
sont utilisées dans différents domaines, et elles sont caractérisées par leurs fréquences.
Le but de cet exercice est de déterminer les propriétés de la propagation d’une onde
et la nature du milieu de propagation
1- Définir une onde mécanique progressive
2- Donner la réponse juste parmi ces propositions
a Les ondes sonores et ultrasonores sont des ondes longitudinales
b Les ondes sonores se propagent dans l’air par compression et décompression de l’air
c Les ondes sonores sont audibles par l’oreille humaine
d La fréquence des ondes sonores et ultrasonores dépend du milieu de propagation
3- Un haut-parleur (S) émet un son à travers un tube rempli de gaz, et contenant deux microphones
M1 et M2 sur une même droite avec (S) et situé à une distance D de (S), On branche M1 et M2
à un oscilloscope (figure 1), on laisse M1 fixe et on écarte M2 suivant l’axe Sx jusqu'à ce que
les deux courbes soit en phase pour la première fois on obtient les courbes de la figure 2, la
distance entre M1 et M2 est d=15,6cm.
La sensibilité horizontale de l’oscilloscope est sh=100μs/div.
3.1- Montrer que la longueur d’onde des ondes sonores qui se propage dans le tube est :
λ=15,6cm
3.2- Déterminer graphiquement la valeur de la période T des ondes sonores
3.3- Déterminer la valeur de la vitesse v de la propagation de l’onde dans le gaz
3.4- Le tableau suivant donne les valeurs de la vitesse de propagation dans différents gaz et
dans les conditions expérimentales
Le gaz Diazote Dioxygène Dichlore Dihydrogène
Vitesse de propagation (m/s) 346 324 217 1300
Déduire de ces résultats le gaz qui constitue le milieu de propagation.

ELOMRANI 14
Exercice 10 : Ondes ultrasonores
Les ondes ultrasonores sont des ondes mécaniques qui peuvent se propager dans des milieux
différents. Elles engendrent dans des conditions bien définies certains phénomènes physiques.
Pour déterminer la célérité d’une onde ultrasonore de fréquence N dans deux milieux différents,
on utilise un dispositif constitué d’un émetteur E et d’un récepteur R fixés aux extrémités d’un tube.
E et R sont reliés à un oscilloscope.
Données :
* Distance émetteur - récepteur : D=ER= 1 m;
* N= 40 kHz.
1- L’onde ultrasonore est-elle une onde longitudinale
ou transversale ?
2- On remplit le tube par de l'eau.
L’oscillogramme ci-contre représente le signal
émis par E et celui reçu par R.
Recopier sur votre copie le numéro de la question et
écrire la lettre correspondante à la proposition vraie.
2.1. La célérité des ultrasons dans l’eau vaut :
A c =1520 m.s-1 B c = 620 m.s-1 C c =1667 m.s-1 D c = 330 m.s-1

2.2. La longueur d'onde de l’onde ultrasonore vaut :


A λ= 25,2 mm B λ= 30,5 mm C λ= 37,2 mm D λ= 41,7 mm
3- On remplace l’eau par un autre liquide, on constate que le décalage horaire entre le signal émis et
le signal reçu est Δt = 0,9 s.
La célérité des ultrasons dans le liquide, a-t-elle augmenté ou diminué par rapport à celle dans l’eau
? Justifier.

Exercice 11
Les vents créent aux larges des océans des vagues qui se propagent vers les côtes. Le but de cet exercice
est d’étudier le mouvement de ces vagues
On considère que les ondes se propageant à la surface des eaux des mers sont progressives et
sinusoïdales de période T = 7 s.
1- L’onde étudiée est-elle longitudinale ou transversale ? Justifier.

ELOMRANI 15
2- Calculer V, la vitesse de propagation de ces ondes, sachant
que la distance séparant deux crêtes consécutives est d = 70 m.
3- La figure 1 modélise une coupe verticale de l’aspect de la
surface de l’eau à un instant t.
On néglige le phénomène de dispersion, et on considère S comme
source de l’onde et M son front loin de S de la distance SM.
3-1- A l’aide de la figure 1, écrire l’expression du retard
temporel τ du mouvement de M par rapport à S en
fonction de la longueur d’onde λ. Calculer la valeur de
τ.
3-2- Préciser, en justifiant, le sens du mouvement de M à
l’instant où l’onde l’atteint.
4- Les ondes arrivent à un portail de largueur a = 60 m situé entre
deux quais d’un port (Figure 2). Recopier le schéma de la figure 2, et représenter dessus les
ondes après la traversée du portail, et donner le nom du phénomène observé.

Exercice 12
Propagation d’une onde mécanique à la surface de l’eau :
On crée, à l’instant t0, en un point S de la surface de l’eau, une onde mécanique progressive sinusoïdale
de fréquence N = 50 Hz
La figure ci-dessous représente une coupe verticale de la surface de l’eau à un instant t. La règle
graduée sur le schéma indique l’échelle utilisée.
Surface de l’eau

S
1cm
Déterminer :
1- Longueur d’onde
2- La vitesse de propagation de l’onde à la surface de l’eau,
3- L’instant t, où la coupe de la surface de l’eau est représentée,
4- On considère un point M de la surface de l’eau, éloigné de la source S d’une distance SM =
6cm. Le point M reprend le même mouvement que celui de S avec un retard temporel τ . écrire
la relation entre l’élongation du point M et celle de la source S ?

Exercice 13
Pour étudier la propagation des ondes mécaniques à la surface de l'eau, on utilise une cuve à ondes.
Le but de cette partie de l’exercice est de déterminer quelques
grandeurs caractéristiques d'une onde mécanique.
A l'aide d'un vibreur d'une cuve à ondes, on crée en un point S
de la surface libre de l'eau une onde progressive sinusoïdale de
fréquence N = 20 Hz. Cette onde se propage à t = 0 à partir
du point S, sans amortissement et sans réflexion.

ELOMRANI 16
La figure ci-contre représente une coupe, dans un plan vertical, d'une partie de la surface de l'eau à
l'instant de date 𝑡1 .
1 L'onde qui se propage à la surface de l'eau est-elle transversale ou longitudinale ? Justifier.
2 Déterminer la longueur d'onde 𝜆 de l'onde étudiée.
3 Déduire la célérité V de l'onde à la surface de l'eau.
4 Le point 𝑀, situé à la distance 𝑑 = 𝑆𝑀 du point 𝑆, est le front de l'onde à l'instant de date 𝑡1 .
Exprimer le retard temporel 𝜏 du mouvement de 𝑀 par rapport au mouvement de 𝑆, en fonction
de la période T de l'onde. Calculer 𝜏.

Exercice 14
On trouve parmi les applications des ondes ultrasonores, l’exploration du relief des fonds marins et la
localisation des regroupements de poissons, ce qui nécessite la connaissance de la vitesse de
propagation de ces ondes dans l’eau de mer.
Le but de cet exercice est de déterminer la vitesse de propagation d’une onde ultrasonore dans l’air et
dans l’eau de mer.
1- Détermination de la vitesse de propagation d’une onde ultrasonore dans l’air
On place un émetteur E d’ondes ultrasonores et deux récepteurs R1 et R2 comme l’indique la figure 1.
L’émetteur E envoie une onde ultrasonore progressive sinusoïdale qui se propage dans l’air. Celle-ci
est captée par les deux récepteurs R1 et R 2 .
On visualise, à l’oscilloscope Y1
Récepteur R1
sur la voie Y1 le signal capté par R1
Emetteur E Y2
et sur la voie Y2 le signal capté par R d Récepteur R2
2.
Lorsque les deux récepteurs R1 et R2 se trouvent à la même distance de l’émetteur E, les deux courbes
correspondant aux signaux captés sont en phase (figure 2).
En éloignant R2 de R1, on constate que les deux courbes ne
restent plus en phase. Figure 2
En continuant d’éloigner R2 de R1, on constate que les deux
courbes se retrouvent à nouveau en phase et pour la
quatrième fois, lorsque la distance entre les deux récepteurs R1 et
R 2 est d = 3,4 cm (fig 1)
1-1- Choisir la proposition juste, parmi les propositions
suivantes :
a- Les ondes ultrasonores sont des ondes
électromagnétiques.
SH = 10 μs/div
b- Les ondes ultrasonores ne se propagent pas dans le vide.
c- Le phénomène de diffraction ne peut pas être obtenu par les ondes ultrasonores.
d- Les ondes ultrasonores se propagent dans l’air avec une vitesse égale à la célérité de la lumière
1-2- Déterminer la fréquence N de l’onde ultrasonore étudiée.
1-3- Vérifier que la vitesse de propagation de l’onde ultrasonore dans l’air est Va = 340 m.s-1 .
2- Détermination de la vitesse de propagation d’une onde ultrasonore dans l’eau de mer

ELOMRANI 17
L’émetteur envoie l’onde ultrasonore précédente dans deux tubes, l’un contenant de l’air l’autre étant
rempli d’eau de mer (figure 3). Y1
Le récepteur R1 capte l’onde qui se air récepteur R
propage dans l’air et le récepteur émetteur Y2 R2Fig 3
eau de mer récepteur R
capte l’onde qui se propage dans E l’eau
2
de mer. ℓ
Soient Δt le retard temporel de réception de l’onde qui se
propage dans l’air par rapport à celle qui se propage dans l’eau
de mer et ℓ la distance entre l’émetteur et les deux récepteurs.
En mesurant le retard Δt pour différentes distances entre
L’émetteur et les deux récepteurs (figure 3), on obtient la
courbe de la figure 4.
2-1- Exprimer Δt en fonction de ℓ, Va et Ve vitesse de
propagation de l’onde dans l’eau de mer.
2-2- Déterminer la valeur de Ve.
Exercice 15
Les ondes ultrasonores sont des ondes de fréquence supérieure à celle des ondes sonores audibles par
l’homme. Elles sont exploitées dans plusieurs domaines, comme l’échographie.
Le but de cet exercice est :
- L’étude de la propagation des ondes ultrasonores ;
- Détermination des dimensions d’un tube métallique.
1- Propagation des ondes mécaniques :
1-1- a- Ecrire la définition de l’onde mécanique progressive.
b- Quelle est la différence entre l’onde mécanique longitudinale et l’onde mécanique transversale
?
1-2- Propagation des ondes ultrasonores dans l’eau :
On pose un émetteur E et deux récepteurs R1 et R2 d’ondes ultrasonores dans une cuve remplie d’eau,
de façon que l’émetteur et les deux récepteurs sont alignés suivant une règle graduée (Figure 1).
Emetteur E Récepteur R1 Récepteur R2

Figure 1
L’émetteur émet une onde ultrasonore qui se propage dans l’eau
et arrive aux récepteurs R1 et R2. Les deux signaux captés par les
deux récepteurs R1 et R2, sont appliques successivement aux
entrées d’un oscilloscope. O
Lorsque les deux récepteurs R1 et R2 se trouvent au zéro de la
règle, on constate sur l’écran de l’oscilloscope l’oscillogramme
représenté sur la figure 2, où les deux courbes correspondant aux
div
signaux captés par R1 et R2 sont en phases.

ELOMRANI 18
La sensibilité horizontale est fixée sur 5 μs.div-1.
On éloigne R2 suivant la règle graduée, on constate que la courbe correspondante au signal capté par
R2 est décalée vers la droite. Les deux signaux captés par R 1 et R2 deviennent à nouveau en phase,
lorsque la distance entre R1 et R2 est d = 3 cm.
a- Ecrire la définition de la longueur d’onde λ.
b- Ecrire la relation entre la longueur d’onde λ, la fréquence N des ultrasons et sa célérité de
propagation dans un milieu quelconque.
c- En déduire de cette expérience, la valeur Ve de la célérité de propagation des ultrasons dans
l’eau.
1-3- Propagation des ultrasons dans l’air :
On conserve le même dispositif précédent (d = 3 cm), et on vide la cuve, le milieu de propagation des
ultrasons devient ainsi l’air. On observe que les deux courbes correspondant aux signaux captés par
R1 et R2 ne sont plus en phases.
a- Expliquer le phénomène observé.
b- Calculer la valeur minimale de la distance de laquelle il faut éloigner le récepteur R 2 pour que
les deux signaux deviennent à nouveau en phase.
On donne : La célérité de propagation des ultrasons dans l’air V a = 340 m.s-1.
2- Utilisation des ultrasons pour mesurer les dimensions d’un tube métallique.
Une sonde jouant le rôle d’un émetteur et récepteur, émet une
onde ultrasonore de courte durée dans une direction normale
à l’axe du tube cylindrique (Figure 3).
Cette onde traverse le tube et se réfléchit à chaque
changement de milieu de propagation, pour revenir à la
sonde, qui la transforme en signal électrique de courte durée.
On visualise à l’aide d’un oscilloscope à mémoire, les
signaux émis et reçus. L’oscillogramme obtenu au cours du
test fait sur le tube, a permis de tracer le diagramme de la
Fig 3
figure 4.
On observe des raies sous forme de pics verticaux : P0, P1, P2, P3. Figure 4.
- P0 : correspond à l’instant de l’émission.
Amplitude
- P1 : correspond à l’instant de la réception, par la
P0
sonde, de l’onde réfléchie ①. Fig 4
P1
- P2 : correspond à l’instant de la réception, par la
sonde, de l’onde réfléchie ② P2

- P3 : correspond à l’instant de la réception, par la P3


t(µs)
sonde, de l’onde réfléchie ③. On donne : la vitesse
de propagation des ultrasons : 0 6,00 7,00 257
On donne : la vitesse de propagation des ultrasons :

- Dans le métal du tube : vm = 1,00.104 m.s-1 ;


- Dans l’air : va = 340 m.s-1.
ELOMRANI 19
2-1- Trouver l’épaisseur e du métal du tube ;
2-2- Trouver la valeur D du diamètre interne du tube.
Exercice 16
L’échographie est un outil du diagnostic médical. Sa technique utilise une sonde à ultrasons.
1- Détermination de la célérité d’une onde
ultrasonore dans l’air
On se propose de déterminer la célérité d’une onde
ultrasonore dans l’air à partir de la mesure de la
longueur d’onde 𝜆 d’un signal émis par la sonde
d’un échographe de fréquence N=40kHz. Pour
cela on utilise un émetteur E produisant une
onde périodique sinusoïdale de même
fréquence que celle de sonde.
Les récepteurs R1 et R 2 sont à égales distances de l'émetteur E. Lorsqu'on éloigne le récepteur R 2
d'une distance 𝑑 (Figure 1), les deux sinusoïdes visualisées sur l'oscilloscope se décalent. Les deux
courbes sont en phase à chaque fois que la distance 𝑑 entre R1 et R 2 est un multiple entier 𝑛 de 𝜆
avec n ∈ ℕ∗ .
1.1- Définir la longueur d'onde.
1.2- Choisir la réponse juste parmi les propositions suivantes :
a- Les ultrasons sont des ondes transportant la matière.
b- Les ultrasons sont des ondes mécaniques.
c- Les ultrasons se propagent avec la même vitesse dans tous les milieux.
d- Le domaine de la longueur d'onde des ondes ultrasonores est : 400 nm ≤ 𝜆 ≤ 800 nm.
1.3- Dans l'expérience réalisée, on relève pour 𝑛 = 12, la distance 𝑑 = 10,2 cm. Déterminer la
célérité de l’onde dans l'air.
2- Application à l'échographie :
La sonde échographique utilisée est à la fois un émetteur et un
récepteur. Lorsque les ondes se propagent dans le corps humain, elles
sont en partie réfléchies par les parois séparant deux milieux différents.
La partie réfléchie de l'onde est reçue par la sonde puis analysée par
un système informatique.
La figure 2 représente le schéma du dispositif permettant
l'échographie d'un fœtus. Lors de l'examen, une salve d'ondes est émise
par l'émetteur de la sonde à la date t = 0. L'onde est réfléchie au point
M1 et au point M2 .
La sonde reçoit la première onde réfléchie à la date t = t1 = 80𝜇 s et la deuxième à la date t =
t 2 = 130𝜇S.
Trouver l'épaisseur ℓ2 du fœtus.
3- Diffraction de l'onde ultrasonore dans l’air :
Le schéma expérimental représenté sur la figure 3 comporte :
- L'émetteur E émettant l'onde ultrasonore de fréquence N =
40kHz,
- Le récepteur R1 lié à un oscilloscope,
- Une plaque métallique (P) percée d'une fente (P)
rectangulaire de largeur 𝑎 très petite devant sa longueur,

ELOMRANI 20
- une feuille graduée permettant de mesurer les On déplace le récepteur R1 dans le plan horizontal
d'un angle 𝜃 sur l'arc de cercle de centre 𝐹 et de rayon 𝑟 = 40 cm et on note pour chaque
amplitude Um de l'onde reçue par R1, l'angle 𝜃 correspondant.
3.1- Comparer la longueur d'onde de l'onde tant. incidente avec celle de l'onde
3.2- On donne a = 2,6 cm. Trouver la distance du déplacement du récepteur pour observer le
premier minimum d'amplitude 𝑈𝑚 de la tension du récepteur.

Exercice 17 : Propagation d'une onde le long d'une corde


Une lame vibrante en mouvement sinusoïdal de fréquence N, fixée à l'extrémité S d'une corde élastique
SA très longue et tendue horizontalement, génère le long de celle-ci une onde progressive périodique
non amortie de célérité v. Un dispositif approprié, placé en A, empêche toute réflexion des ondes.

Le mouvement de S débute à l'instant t = 0.

Les courbes (1) et (2) de la figure ci-dessous représentent l’élongation d'un point 𝑀 de la corde, situé.
à la distance d de S, et l'aspect de la corde à un instant 𝑡1 .

y y

t (10-2s) x (10-2m)
O O
4 8 12 16 20 40 60 80

Courbe (1) Courbe (2)

1- Identifier, en justifiant, la courbe représentant l'aspect de la corde à l'instant 𝑡1 ⋅


2- Donner le nombre d'affirmations justes parmi les affirmations suivantes :
a- Le phénomène de diffraction ne se produit jamais pour une onde mécanique.
b- Les ondes progressives périodiques sinusoïdales se caractérisent par une périodicité
temporelle et une périodicité spatiale.
c- L'onde qui se propage le long de la corde est une onde longitudinale.
d- La vitesse de propagation d'une onde mécanique ne dépend pas de l'amplitude de l'onde.
3- Par exploitation des courbes précédentes, déterminer :
3.1- La longueur d'onde 𝜆, la période 𝑇 et la célérité v de l'onde.
3.2- Le retard temporel 𝜏 du point 𝑀 par rapport à la source 𝑆 de l'onde et déduire la distance
d.
4- On donne la relation qui lie la célérité v de l'onde, la tension F de la corde et sa masse linéique
F
𝜇 (quotient de la masse sur la longueur) : 𝑣 = √ .
𝜇
4.1- En utilisant les équations aux dimensions, vérifier l'homogénéité de la relation
précédente.
4.2- La corde est-elle un milieu dispersif ? Justifier.
4.3- On double la tension 𝐹 de la corde (𝐹 ′ = 2𝐹 ) sans modifier la fréquence 𝑁.
Déterminer dans ce cas la longueur d'onde 𝜆′ ⋅

ELOMRANI 21
Chapitre 3 :

Propagation d’une onde lumineuse

Exercice 1 : Propagation d’une onde lumineuse


1erePartie : Détermination du diamètre d’un fil de pêche :
Le fil de pèche est fabrique à partir
Ecran
du nylon qui supporte une grande
résistance au poisson pèche, son diamètre Source Fil
est très petit pour ne pas être vue par les laser
poissons. L
Pour déterminer le diamètre a d’un fil
de pêche, on l’éclaire à l’aide d’une D
source laser de longueur d’onde λ, sur
un écran situe à une distance D du fil
on obtient des taches lumineuses, la largeur de la tache centrale est L. (voir figure)
Les données : λ=623,8nm - D=3m - L=7,5cm
1- Donner le nom du phénomène observe sur la figure
2- Sachant que l’écart angulaire θ entre le milieu de la tache centrale et l’une de ces extrémités
𝜆
est : 𝜃 = , Trouver la valeur de a en fonction de D, L et λ dans le cas ou θ est petite.
𝑎
calculer la valeur de a.
3- On remplace le laser par un autre de longueur d’onde λ’ et on obtient une tache centrale de
largeur L’=8cm. Exprimer λ’ en fonction de λ, L et L’, calculer λ’
2 partie : la longueur d’onde d’une onde lumineuse dans le verre :
eme

Une source laze envoie un faisceau lumineux monochromatique sur la face d’un prisme de verre
d’indice de réfraction n=1,58
Les données :
• La longueur d’onde du faisceau lumineux : λ0=665,4nm
• La vitesse de propagation de la lumière dans le vide et l’air : c=3.108m/s2
1- Calculer la vitesse v de propagation du faisceau lumineux dans le prisme
2- Trouver la valeur de la longueur d’onde λ1 des faisceaux lumineux dans le prisme
Exercice 2 : Détermination de la longueur d'onde d'une onde lumineuse
Pour déterminer la longueur d'onde d'une onde lumineuse, les
élèves ont éclairé une fente de largueur a= 5,0.10−5m par un
faisceau de lumière monochromatique. Ils ont observé des taches
lumineuses sur un écran situé à la distance D=1,5 m de la fente
(Figure 4). La mesure de la largeur de la tache centrale a donné L=
3,8 cm.
3.1. Nommer le phénomène observé durant cette expérience.
3.2. Établir l'expression de la longueur d'onde λ en fonction de L, D Figure 4
et a (On considère que tanθ ≈θ (rad) ). Calculer λ.
ELOMRANI 22
Exercice 3 : Ondes lumineuses
La diffraction et la dispersion de la lumière sont deux phénomènes rencontrés dans la vie courante.
Ces phénomènes permettent d'expliquer la nature de la lumière, de donner des informations sur les
milieux de propagation et de déterminer certaines grandeurs caractéristiques.
Donnée : vitesse de propagation de la lumière dans le vide c=3.108m.s-1.
1- Propagation de la lumière à travers un prisme
1.1- Une lumière rouge monochromatique, de longueur d'onde dans le vide λ0R = 768 nm,
arrive sur un prisme en verre. L'indice du verre pour cette radiation est nR =1,618.
Pour les deux questions suivantes, recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre
correspondante à la proposition vraie parmi :
1.1.1. La fréquence νR de la lumière rouge est :
a νR = 2,41.1014Hz b νR =3,91.1014Hz c νR = 2,41.1016Hz d νR = 4,26.1016Hz
1.1.2. La vitesse vR de propagation de la lumière rouge dans le verre est :
a VR =1,20.108m.s-1 b VR =1,55.108m.s-1 c VR =1,85.108m.s-1 d VR =1,90.108m.s-1
1.2- Lorsqu'une lumière violette monochromatique de longueur d'onde dans le vide λ0V = 434 nm
arrive sur le même prisme, sa vitesse de propagation dans le verre est VV =1,81.108m.s-1.
En comparant VR et VV , déduire une propriété du verre.
2- Propagation de la lumière à travers une fente
On réalise la diffraction de la lumière en utilisant un laser
qui donne une lumière monochromatique de longueur
d'onde λ dans l'air. Cette lumière traverse une fente de
largeur a réglable. On obtient une figure de diffraction
sur un écran situé à une distance de la fente.
On mesure l'écart angulaire θ pour différentes valeurs a
de la largeur de la fente. La courbe ci-contre représente
1
les variations de θ en fonction de .
𝑎
Recopier sur votre copie le numéro de la question et
écrire la lettre correspondante à la proposition vraie parmi :
La valeur de la longueur d'onde est :
a λ= 400 nm b λ= 440 nm c λ= 680 nm d λ= 725 nm

Exercice 4 : Propagation des ondes lumineuses


On éclaire une fente verticale de largeur a=0,1 mm, à l’aide d’un laser qui donne une lumière
monochromatique de longueur d’onde λ=632,8 nm. On observe sur un écran placé à la distance D
de la fente, des taches lumineuses mettant en évidence le phénomène de diffraction. La largeur de la
2.𝜆.𝐷
tache centrale s’exprime par : 𝐿 = . La célérité de la lumière dans le vide (ou l’air) est
𝑎
c=3.108m.s-1.
3.1- Déterminer la valeur de la fréquence ν de la lumière utilisée.
3.2- On refait l’expérience en utilisant un fil très fin vertical de diamètrea0, on
obtient une tache centrale de largeur L0=2.L. Déterminer la valeur de a0.
ELOMRANI 23
Exercice 5
Les fibres optiques permettent la transmission d’informations numériques avec des vitesses très
grandes et à haut débits en comparaison avec d’autres milieux.
Pour déterminer l’indice de réfraction du milieu transparent constituant le cœur d’une fibre optique,
on a réalisé un dispositif expérimental représenté sue la figure 1, où les récepteurs R1 et R2 permettent
de transformer l’onde lumineuse monochromatique issue de la source laser, en tension électrique qu’on
affiche sur l’écran d’un oscilloscope comme indiqué sur la figure 2.
Sensibilité horizontale : SH = 0,2 μs.div-1 ;
Célérité de propagation de la lumière dans le vide : c = 3.108 m.s-1 ;
1- Calculer le retard temporel τ enregistré entre R1 et R2
2- Sachant que la célérité de propagation de l’onde lumineuse à l’intérieur du cœur de la fibre
optique est v = 1,87×108 m.s-1, déduire l’indice de réfraction n du milieu transparent constituant
le cœur d’une fibre optique.

Exercice 6
Pour déterminer l’indice de réfraction du milieu transparent constituant le cœur d’une fibre
optique, on a réalisé un dispositif expérimental représenté sue la figure 1, où les récepteurs R1 et R2
permettent de transformer l’onde lumineuse monochromatique issue de la source laser, en tension
électrique qu’on affiche sur l’écran d’un oscilloscope comme indiqué sur la figure 2.

Figure 1
On donne :
Sensibilité horizontale : SH = 0,2 μs.div-1 ; Figure 2
8 -1
Célérité de propagation de la lumière dans le vide : c = 3.10 m.s ;
Sur l’étiquette du laser on lit, la longueur d’onde dans le vide : λ0 = 600 nm ;
Pour déterminer la vitesse d’une onde lumineuse dans une fibre optique de longueur L = 200 m, on
a réalisé le montage de la figure 1, où R1 et R2 des capteurs permettant de transformer le signal
lumineux en signal électrique qu’on affiche sur l’écran d’un oscilloscope (Figure 1)
1- Par exploitation de la figure 2 :
1-1- Déterminer le retard temporel τ enregistré entre R1 et R2.
1-2- Calculer la célérité de propagation de l’onde lumineuse à l’intérieur du cœur de la fibre
optique.
1-3- Déduire la valeur de l’indice de réfraction n de la matière constituant le cœur de la fibre
optique.

ELOMRANI 24
1-4- Calculer la valeur de la longueur d’onde λ à l’intérieur du cœur de la fibre optique.
2- Le cœur de la fibre optique est un milieu transparent dont l’indice de réfraction varie avec la
5, 6 10−15
longueur de l’onde incidente selon la loi : n = 1, 484 +
2
On remplace la source lumineuse par une autre source monochromatique de longueur d’onde
dans le vide λ’0 = 400 nm, sans aucune modification dans le dispositif expérimental précédent.
Trouver la valeur du retard temporel τ’ observé sur l’écran de l’oscilloscope.
Exercice 7 : Propagation des ondes mécaniques et des ondes électromagnétiques
1- Donner le nombre d’affirmations justes parmi les affirmations suivantes :(0,5 pt)
a- Les ultrasons sont des ondes longitudinales.
b- Les ultrasons sont des ondes électromagnétiques.
c- La fréquence d’une onde ultrasonore varie en passant de l’air à l’eau.
d- Si on double la fréquence d'une onde sinusoïdale dans un milieu non dispersif, alors sa vitesse
de propagation est divisée par 2.
2- Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire à côté, parmi les quatre réponses
proposées, la réponse juste sans ajouter aucune justification ni explication.
2.1- L’affirmation juste est :
• Lors de la propagation d’une onde mécanique progressive, il y a transport de la
matière.
• Une onde mécanique à la surface de l’eau peut transporter un objet flottant.
• Une onde sonore se propage dans le vide.
• Lors de la diffraction d’une onde mécanique progressive périodique, sa fréquence ne
change pas.
2.2- Le son émis par un haut-parleur est une onde :
• mécanique, longitudinale. • électromagnétique, transversale.
• mécanique, transversale. • électromagnétique, longitudinale.
3- Un faisceau laser de fréquence f = 4,76.10 Hz éclaire une fente verticale de largeur a. On place un
14

écran E perpendiculairement à la direction du faisceau, à une distance D=1,6m de la fente. On observe


une figure de diffraction dont la tache centrale a une largeur L1 =8cm.
On donne c =3.108 m.s-1 la célérité d’une onde lumineuse dans l’air et on se limite dans le cas de faibles
écarts angulaires où tan    avec  exprimé en radian.
3.1- Faire le schéma du montage et de la figure de diffraction en faisant apparaitre l’écart angulaire
.
3.2- Trouver la valeur de la largeur a de la fente.
3.3- On change le faisceau laser par une source lumineuse émettant une lumière monochromatique
de longueur d’onde  =450nm. Comment la largeur de la tache centrale de la figure de
diffraction va-t-elle varier ? Justifier la réponse.
Exercice 8
Les rayons lasers sont utilisés dans plusieurs domaines, grâce à leurs propriétés optiques et
énergétiques. Parmi ces utilisations, on cite la détermination des dimensions microscopiques de
quelques corps.
Pour mesurer le diamètre d’un fil fin, on réalise les deux expériences suivantes :
1- Expérience 1 :

ELOMRANI 25
On éclaire une plaque (P) contenant une fente de largeur a 1, avec une lumière monochromatique de
longueur d’onde λ issue d’une source laser. On observe sur un écran E placé à une distance D= 1,6 m
de la fente (figure 1), un ensemble de taches lumineuses dont la largeur de la tache centrale est L1 =
4,8 cm (figure 2).

Figure 1

Figure 2
1.1- Ecrire l’expression de l’écart angulaire θ entre le milieu de la
tache centrale et le milieu de la première extinction en fonction
de L1 et D.
1
1.2- La courbe de la figure 3 représente les variations de θ en fonction de
𝑎
1-2-1- Comment varie la largeur de la frange centrale avec a ?
1-2-2- Déterminer graphiquement λ et calculer a1.
2- Expérience 2 :
On remplace la plaque (P) par un fil fin de diamètre d, qu’on fixe à la même distance D de l’écran. On
obtient une figure semblable à la figure 2, mais dont la largeur de la tache centrale est L2 = 2,5 cm.
Calculer d.
Exercice 9
Les rayons lasers sont utilisés dans plusieurs domaines tels que la métallurgie, l’ophtalmologie et
opérations chirurgicales ... Ils sont aussi utilisés pour la détermination des dimensions microscopiques
de quelques corps.
Cet exercice vise la détermination de la longueur d’onde d’une onde
électromagnétique, et la détermination du diamètre d’un fil fin
métallique en exploitant le phénomène de diffraction.
On envoie, à l’aide d’une source laser, un faisceau de lumière
monochromatique de longueur d’onde λ, sur une plaque contenant
une fente verticale de largeur a = 0,06 mm, on observe un phénomène
de diffraction sur un écran vertical situé à une distance D = 1,5 m de
la plaque.
La mesure de la longueur de la frange centrale donne L1= 3,5 cm. (Figure ci-contre)
1- Quelle est la nature de la lumière mise en évidence par cette expérience ?
2- Exprimer λ en fonction de L1, D et a. calculer sa valeur.
(On considère tan θ ≈ θ pour les petit angles)
3- On remplace la plaque (P) par un fil fin de diamètre d, qu’on fixe à la même place de la plaque. On
visualise sur l’écran des franges brillantes comme les précédentes, mais dont la largeur de la tâche
centrale est L2 = 2,8 cm. Calculer d.

Exercice 10
Célérité de propagation de la lumière dans le vide : c = 3.108 m.s-1

ELOMRANI 26
On réalise l’expérience de la diffraction de la lumière à d’une source laser monochromatique de
longueur d’onde dans le vide λ. On fixe à quelques centimètres de cette source un fil fin de diamètre
a une distance D = 5,54 m, un écran E
(Figure1).
1- On éclaire le fil par la source laser, on
observe sur l’écran des taches de Figure 1
diffraction. On désignera la largeur de la
tache centrale par L.
1.1. Quelles est la nature de la lumière mise en
évidence par le phénomène de diffraction
?
1.2. Exprimer la longueur d’onde λ, en fonction de D, L et a,
sachant que l’expression de l’écart angulaire entre le milieu de

la tache centrale et l’un de ses extrémités est :  = . (On
a
considère θ petit)
1.3. On mesure la longueur L de la frange centrale pour différents
fils fins. Les résultats obtenus permettent de tracer la courbe
1
de la figure 2, qui représente les variations de L en fonction de . Par exploitation de cette
a
courbe, déterminer la longueur d’onde λ.
2- On refait la même expérience en fixant un cheveu exactement à la place du fil. La mesure de la
largeur de la tache centrale donne : L’= 42 mm. Déterminer, à l’aide de la courbe, le diamètre d
du cheveu.
Exercice 11
On modélise un tsunami par une onde mécanique progressive périodique, se propageant à la
surface de l’eau avec une vitesse v variant avec la profondeur h de l’océan selon la relation 𝑉 = √𝑔. ℎ
dans le cas des petites profondeurs comparées à la longueur d’onde (λ ˃˃ h) où : λ est la longueur
d’onde et g l’intensité de pesanteur.
On donne : g = 10 m.s-2.
On étudiera la propagation d’un tsunami dans une région de l’océan de profondeur supposée constante
: h = 6000 m.
1- Justifier que les ondes se propageant à la surface de l’océan sont transversales.
2- Calculer la vitesse de propagation des ondes dans cette région de l’océan.
3- Sachant que la durée séparant deux crêtes consécutives est T = 18 min. déterminer la valeur de
la longueur d’onde λ.
4- Dans le cas (λ ˃˃ h), la fréquence des ondes tsunami
reste constante lors de sa propagation vers la côte.
Comment varie la longueur d’onde λ en
s’approchant de la côte ? Justifier.
5- L’onde tsunami passe entre deux iles A et B
séparées par un détroit de largeur d = 100 km. On
suppose que la profondeur de l’océan aux
voisinages des deux iles reste constante, et que
ELOMRANI 27
l’onde tsunami incidente est rectiligne de
longueur d’onde λ = 120 km. (Figure ci-contre)
5.1- La condition pour que l’onde soit diffractée à la traversée du détroit, est-elle réalisée. Justifier.
5.2- Dans le cas où se produit une diffraction : Donner, en justifiant, la longueur d’onde de l’onde
diffractée. Calculer l’angle de diffraction θ.
Exercice 12
On s’intéresse dans cet exercice à l’étude de certaines propriétés de la lumière rouge émise par un laser
hélium-néon (He-Ne). Dans l’air, la longueur d’onde de cette lumière est 633 nm.
- Pour les petits angles : tanθ=θ où θ est exprimé en radian.
Diffraction de la lumière monochromatique émise par le laser hélium-néon (He-Ne) :
Pour déterminer la largeur a d’une fente d’un
diaphragme, on utilise la lumière rouge
monochromatique émise par le laser hélium-néon. Pour Faisceau laser
cela, on réalise l’expérience schématisée sur la figure1. θ
On éclaire la fente de largueur a par le faisceau laser et
on observe des taches lumineuses sur un écran placé à
Diaphragme
une distance D de la fente. Ces taches sont séparées par
des zones sombres. La largeur de la tache centrale est L.
1-1- Choisir la proposition juste parmi les affirmations suivantes : D
a- Dans le verre, la lumière se propage avec une vitesse plus grande que dans l’air.
𝜆
b- L’écart angulaire est : 2 θ=
𝑎
c- La fréquence de la lumière émise par le laser hélium-néon est 4, 739×1014 Hz.
d- L’écart angulaire est plus grand si on remplace la lumière rouge par une lumière violette.
1-2- Dans le cas des petits angles, établir l’expression de la largeur a en fonction de D, L et 𝜆. Pour une
distance D = 1,5 m on mesure la largeur de la tache centrale et on trouve L = 3,4cm. Calculer a.
1-3- On modifie la distance entre la fente et l’écran en prenant D = 3 m, Calculer la valeur de l’écart
angulaire et celle de la tache centrale.
Exercice 13
Une lumière monochromatique dont la longueur d'onde 𝜆 émit par une source laser rencontre
verticalement de fins fils verticaux dont le diamètre d est connu.
On voit l'aspect de diffraction obtenu sur un écran blanc à distance D
de fil. Nous mesurons la largeur L de la tache centrale et Nous
calculons l’écart angulaire θ entre le centre de la tache centrale et la
1ère extinction pour un fil particulier. (Figure 1).
Données :
• L’écart angulaire θ petit est exprimé par radians, avec tan θ ≈ θ

ELOMRANI 28
• Vitesse de la lumière dans l'air : c = 3.108 m.s -1
1- Donner La relation entre θ, 𝜆 et d.
2- Trouvez, à l’aide de la figure 1, la relation entre L, 𝜆, d et D.
1
3- La courbe 𝜃 = 𝑓 ( ) est représentée sur la figure 2.
𝑑
3.1. Déterminer à partir de la Courbe 2 la longueur
d'onde 𝜆 de la lumière monochromatique utilisée.
3.2. En déduire la fréquence v de l'onde.
4- On met une source lumineuse blanche a la place de laser. La
longueur de la lumière visible se trouve entre 𝜆𝑣 = 400𝑛𝑚
(violet) et 𝜆𝑅 = 800𝑛𝑚 (rouge).
a- Déterminer la longueur d'onde de la lumière
monochromatique qui correspond à la valeur maximale de la largeur de la tache centrale.
b- Expliquez pourquoi la couleur de centre de la tache centrale apparaît blanche.
Exercice 14
La célérité de la lumière dans l’air est c = 3,00.108 m.s-1. Ecran
L’écart angulaire θ entre le centre de la tache centrale
et la 1ère extinction lors de la diffraction par une fente

fente ou par un fil est exprimé par la relation  = L1
a
dont 𝜆 est la longueur d’onde et a la largeur de la
fente ou le diamètre du fil. Source
lumineuse D
1- Diffraction de la lumière
On réalise une expérience de diffraction à l’aide
d’une lumière monochromatique de fréquence v= Fig 1
14
4,44×10 Hz.
On place à quelques centimètres de la source lumineuse une fente verticale de largeur a. La
figure de diffraction est observée sur un écran vertical placé à une distance D = 50,0cm de la fente.
La figure de diffraction est constituée d’une série de taches situées sur une perpendiculaire à la fente,
figure (1)
La tache centrale est plus éclairée et plus large que les autres,
sa largeur est L1 = 6,70.10-1cm.
1.1. Quel est la nature de la lumière que montre cette fente
expérience ?
1.2. Trouver l’expression de a en fonction de L1, D, v et L2
c. Calculer a.
2- On place entre la fente et l’écran un bloc de verre
de forme parallélépipédique comme l’indique la Bloc de verre
figure (2).
L’indice de réfraction du verre pour la lumière
D
monochromatique utilisée est n = 1,61.
On observe sur l’écran que la largeur de la tache lumineuse centrale prend une valeur L 2.
Trouver l’expression de L2 en fonction de L1 et n.

Exercices 15
c
Le milieu de propagation des ondes lumineuses est caractérisé par l’indice de réfraction n = pour
v
une fréquence donnée, dont c : est la vitesse de propagation de la lumière dans le vide ou dans l’air et
v la vitesse de propagation de la lumière monochromatique dans ce milieu.

ELOMRANI 29
L’objectif de cet exercice est d’étudier la propagation de deux rayons lumineux monochromatiques de
fréquences différentes dans un milieu dispersif.
1- Détermination de la longueur d’onde d’une lumière monochromatique dans l’air
On réalise l’expérience de diffraction en utilisant une lumière monochromatique de longueur d’onde
dans l’air.
On place à quelques centimètres de la source lumineuse une plaque opaque dans laquelle se trouve
une fente horizontale de largeur a = 1,00 mm (figure 1). On observe sur un écran vertical placé à D =
1,00 m de la fente des taches lumineuses. La largeur de la tâche centrale est L=1,40 mm.
1.1- Choisir la réponse juste :
La figure de diffraction observée sur l’écran est :
a) Suivant l’axe x’x ;
b) Suivant l’axe y’y .
1.2- Trouver l’expression de 𝜆 en fonction de a, L, et D.
Calculer 𝜆.

On rappelle que l’écart angulaire est θ(rad) = .
a
2- Détermination de la longueur d’onde d’une lumière
monochromatique dans le verre transparent.
Un rayon lumineux (R1) monochromatique de fréquence v1 = 3,80.1014 Hz arrive sur la face plane d’un
demi-cylindre en verre transparent au point d’incidence I sous un angle d’incidence i = 60°. Le rayon
(R1) se réfracte au point I et arrive à l’écran vertical au point A (figure2).
On fait maintenant arriver un rayon lumineux monochromatique (R2) de fréquence v2 = 7,50.1014 Hz
sur la face plane du demi-cylindre sous le même angle d’incidence i = 60°. On constate que le rayon
(R2) se réfracte aussi au point I mais il arrive à l’écran vertical en un autre point B de tel sorte que
l’angle entre les deux rayons réfractés est α =0,563°.
Données :
- L’indice de réfraction du verre pour le rayon lumineux
de fréquence 1 est n1 = 1,626.
- L’indice de réfraction de l’air est 1,00.
- C =3,00.108 m.s-1.
2.1. Montrer que la valeur de l’indice de réfraction du
verre pour le rayon lumineux de fréquence v2 est n2
= 1,652.
2.2. Trouver l’expression de la longueur d’onde 𝜆2 du rayon lumineux de fréquence 2 dans le
verre, en fonction de c, n2 et v2. Calculer 𝜆2.

Exercice 16
Données : La vitesse de propagation d’une onde lumineuse dans l’air est approximativement égale à
sa vitesse de propagation dans le vide c = 3, 00×108 m.s-1.
Couleur de la radiation Rouge(R) Violet (V)
La longueur d’onde dans l’air en (μm) 0, 768 0, 434
L’indice de réfraction du verre 1,51 1,52

ELOMRANI 30
Dispersion de la lumière :
Un faisceau parallèle de lumière blanche arrive au point I de la surface d’un demi-
disque en verre, on observe sur l’écran (fig1) les sept couleurs du spectre allant
du rouge (R) au viole (V).
1.1- Exprimer la longueur d’onde 𝜆R de la radiation rouge dans le verre en
fonction de l’indice de réfraction n R du verre et de 𝜆0R. (longueur d’onde
dans l’air de ce rayonnement).
1.2- L’indice de réfraction n d’un milieu transparent pour une radiation
monochromatique de longueur d’onde 𝜆0 dans l’air est modélisé par la
B
relation : n = A + dont A et B sont des constantes qui dépondent du
02
milieu. Calculer la valeur de A et celle de B pour le verre utilisé.
2. Diffraction de la lumière
On réalise l’expérience de la diffraction d’une lumière monochromatique de longueur d’onde 𝜆
dans l’air émise par un dispositif laser, en utilisant une fente de largeur a comme l’indique la figure
2. On mesure la largeur d de la tache centrale pour différentes valeurs de la largeur a de la fente et on
représente graphiquement d = f   , on obtient alors la courbe indiquée dans la figure 3.
1
a
2.1. Trouver l’expression de d en fonction de 𝜆, a et D.
2.2. A l’aide de la fig 3, déterminer la valeur de 𝜆.

Exercice 17
- Célérité de la lumière dans l’air : c = 3×108m/s
- Indice de réfraction du prisme n = 1, 61
- 𝜆0 = 633nm
1- Choisir la réponse juste parmi les propositions suivantes
:
a- La lumière a la même célérité dans tous les milieux
transparents.
b- La fréquence d’une onde lumineuse varie lorsqu’elle
passe d’un milieu transparent à un autre.
c- La longueur d’onde d’une onde lumineuse ne
dépend pas de la nature du milieu de propagation.
d- L’indice de réfraction d’un milieu transparent
dépend de la longueur d’onde de la radiation
monochromatique qui le traverse.
ELOMRANI 31
e- Les ultrasons sont des ondes électromagnétiques.
2- Un faisceau de lumière monochromatique de longueur d’onde 𝜆0 émis de la source laser est
envoyé sur l’une des faces du prisme (P) (voir figure ci-dessous).
2.1. Cette radiation appartient-elle au domaine du spectre visible ? justifier.
2.2. Calculer la fréquence v de cette radiation.
2.3. Déterminer pour cette radiation, la vitesse de propagation et la longueur d’onde 𝜆 dans le
prisme.
2.4. On remplace la source laser par une source de lumière blanche. Qu’observe-t-on sur
l’écran (E) après que la lumière blanche ait traversé le prisme ? Quel est le phénomène mis
en évidence par cette expérience ?
Exercice 18 : Diffraction de la lumière
On considère c =3.108 m.s-1 la célérité d’une onde lumineuse dans l’air.
Le schéma de la figure suivante représente un montage expérimental pour l’étude de la diffraction
de la lumière.
Une fente de largeur a est éclairée avec une lumière laser, rouge de longueur d'onde 𝜆1 = 632,8 nm,
puis par une lumière jaune, d'une lampe à mercure, de longueur d'onde 𝜆2 inconnue. Sur un écran situé
à la distance D de la fente, on visualise successivement les figures de diffraction obtenue.
En lumière rouge, la tache centrale a une largeur X1 = 6,0 cm et en lumière jaune une largeur X 2 =
5,4 cm
1- Donner le nombre d'affirmations fausses parmi
les affirmations suivantes :
a- L 'expérience décrite sur la figure met en
évidence le phénomène de la dispersion de
la lumière.
b- Si une onde de longueur d'onde 𝜆 passe à
travers une fente de à travers une fente de
𝜆
largeur a = dans un même milieu, alors sa
2
célérité change.
c- Si une onde de longueur d’onde λ passe à
𝜆
travers une fente de largeur a = dans un même milieu, alors sa longueur d’onde est divisée
2
par 2.
d- Dans un milieu dispersif, si la longueur d’onde diminue, alors la célérité du signal augmente.
2- On se limite dans le cas de faibles écarts angulaires où tan 𝜃 ≈ 𝜃 avec 𝜃 exprimé en radian.
2.1- Donner l'expression permettant de déterminer l'angle 𝜃 en utilisant exclusivement les
grandeurs présentes sur la figure.
𝜆
2.2- Montrer que le rapport est constant pour un dispositif expérimental donné et déduire
X
la longueur d'onde 𝜆2
3- Si on réalise la même expérience en utilisant une lumière blanche, on observe une tâche centrale
blanche et des tâches latérales irisées. Interpréter l'aspect de la figure observée.
4- Calculer la longueur d'onde de la lumière rouge du laser utilisé lorsqu'elle se propage dans un
milieu d'indice 𝑛 = 1,5 ainsi que sa vitesse de propagation dans ce milieu.

ELOMRANI 32
Chapitre 4 :

Décroissance Radioactive
Exercice 1 :
210
Le polonium 210 84𝑃𝑜 est radioactif α, sa désintégration conduit à la formation d’un isotope de
plomb 𝐴𝑍𝑃𝑏. La demi-vie du polonium 210 84𝑃𝑜 est 𝑡1/2 = 138 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠
1. Ecrire l’équation de désintégration de 210 84𝑃𝑜
210
2. Calculer la constante radioactive de 84𝑃𝑜
3. Sachant que l’activité initiale de l’échantillon de polonium 210 est a0=1010Bq. Calculer le nombre
de noyaux radioactifs N0 dans l’échantillon à l’instant initial.
4. Déterminer la durée nécessaire pour que l’activité de l’échantillon soit égale à a0/4
𝑎 −𝑎(𝑡)
5. Exprimer la décroissance relative de l’activité 𝑟 = 0 en fonction de t1/2. Puis calculer r pour
𝑎0
t=1jour.
Exercice 2 :
Combien de temps faut-il attendre pour que 99,9% d’une masse donnée de strontium 90 (9038Sr)
ait disparu ? On donne la demi-vie du strontium 90 est de 28ans
Exercice 3
On considère deux isotopes radioactifs de l’iode, utilisés en médecine : l’iode 131 ( 131
53𝐼 ) de demi-
123
vie 8,1jours et l’iode 123 ( 53𝐼) de demi-vie 13h.
1. On dispose de deux échantillons de masse m = 10g de ces deux isotopes. Quelles sont leurs
activités initiales ?
2. Au bout de combien de temps leurs activités sont-elles égales ?
On donne : NA ≈ 6,02 × 1023mol−1
Exercice 4
Un gramme d’uranium 238 238 92𝑈 a une activité de
12200Bq. Quelle est la demi- vie de cet isotope.
Donnée : NA = 6,02 × 1023mol−1, mp≈ mn≈ 1,66×10-27kg .
Exercice 5
La constante radioactive du césium 137 est
λ =7,32.10-10s-1.
1- Déterminer l'activité A0 d'un échantillon de
césium 137 à la date t=0 si le nombre de
noyaux initialement présents est N0=1,0.1024.
2- Déterminer son activité au bout de 30 ans et
au bout 60 ans.
3- D'une façon plus générale, exprimer son
activité au bout de n demi-vie en fonction de
A0
Exercice 6
Le cobalt 60
27𝐶𝑜 est un radionucléide émetteur β
-

ELOMRANI 33
1- Préciser la nature de la radioactivité β-
2- Écrire l’équation de la réaction de désintégration du cobalt 60. Préciser les règles utilisées.
3- L’activité A d’un échantillon est le nombre de désintégrations par seconde.
3.1- Sachant que cette activité A est proportionnelle au nombre N de noyaux non désintégrés
𝐴
qu’il contient, montrer que cette grandeur varie au cours du temps selon la loi :ln( 0) =
𝐴
𝜆. 𝑡
3.2- Préciser le nom de la constante λ.
4- Calculer la période du cobalt 60, sachant qu'au bout d'un an, l'activité a diminué de 12%.
On donne 28𝑁𝑖 ; 26𝐹𝑒 ; 29𝐶𝑢
Exercice 7 : La radioactivité et la datation géologique
Lors de l’éruption d’un volcan il se forme des roches volcaniques qui contiennent parfois du potassium
𝟒𝟎 𝟒𝟎
𝟏𝟗 𝑲 radioactif, sa désintégration spontanée conduit à la formation de l’argon 𝟏𝟖 𝑨𝒓.
1- Donner la composition du noyau du potassium 𝟒𝟎 𝟏𝟗 𝑲.
2- Écrire l’équation de la désintégration du noyau du potassium 𝟒𝟎 𝟏𝟗 𝑲 en précisant la nature de la
particule émise
3- Déterminer λ la constante radioactive du potassium 𝟒𝟎 𝟏𝟗 𝑲, sachant que le temps de demi – vie de
𝟒𝟎 9
𝟏𝟗 𝑲 est 𝑡1/2 = 1,3 × 10 𝑎𝑛𝑠
4- Un échantillon de roches volcaniques formées à un instant considéré comme origine des temps (t=0)
contient N0 noyaux du potassium 𝟒𝟎 𝟒𝟎
𝟏𝟗 𝑲 et ne contient pas d’argon 𝟏𝟖 𝑨𝒓.
L’analyse d’un même échantillon de ces roches à un instant t montre qu’il contient 𝑵𝑲 =
𝟒, 𝟒𝟗 × 𝟏𝟎𝟏𝟗 noyaux de potassium 𝟒𝟎 𝟏𝟗 𝑲 et 𝑵𝑨𝒓 = 𝟏, 𝟐𝟗 × 𝟏𝟎
𝟏𝟕
noyaux d’argon 𝟒𝟎𝟏𝟖 𝑨𝒓, 𝑵𝟎 = 𝑵𝑲 +
𝑵𝑨𝒓 .
Déterminer la valeur de t l’âge des roches volcanique de l’échantillon
Exercice 8 : La radioactivité au service de la médecine
La médecine est l’un des domaines qui a connu l’application de la radioactivité en utilisant des noyaux
radioactifs pour diagnostiquer et traité des maladies, l’un des noyaux utilisés est le rhénium 186 dans
le but de soulager les malades atteints de polyarthrite rhumatoïde
Les données : La constante radioactive du rhénium 𝟏𝟖𝟔 𝟕𝟓 𝑹𝒆 est 𝝀 = 𝟐, 𝟐 × 𝟏𝟎 𝒔
−𝟔 −𝟏
=
−𝟏
𝟎, 𝟏𝟗𝒋𝒐𝒖𝒓
1- La désintégration d’un noyau de rhénium 𝟏𝟖𝟔 𝟕𝟓 𝑹𝒆
1.1. Donner la composition du noyau du rhénium 𝟏𝟖𝟔 𝟕𝟓 𝑹𝒆
1.2. La désintégration du noyau de rhénium 𝟕𝟓 𝑹𝒆 donne un noyau d’osmium 𝟏𝟖𝟔
𝟏𝟖𝟔
𝟕𝟔 𝑶𝒔. Ecrire
l’équation de désintégration du rhénium et déterminer la nature de cette désintégration
2- Injection locale d’une solution contenant du rhénium 186
Le produit injectable se présente sous la forme d’une solution contenue dans un flacon de volume V0
= 10 mL ayant une activité a0 = 4×109Bq à la date t=0, c'est-à-dire à la sortie du laboratoire
pharmaceutique.
2.1- Déterminer en jours la valeur de demi-vie t1/2 du rhénium 𝟏𝟖𝟔
𝟕𝟓 𝑹𝒆
2.2- Trouver, à l’instant t1 = 4,8jours, le nombre N1 de noyau de rhénium contenu dans le flacon
2.3- À l’instant t1 on prélève du flacon de volume V0 = 10mLune injection de volume V contenant N =
3,65×1013 noyaux de rhénium 186, on l’injecte à un malade dans l’articulation de l’épaule, trouver
la valeur de V

ELOMRANI 34
Exercice 9 : Datation au carbone 14
Lorsque, dans la haute atmosphère, un neutron appartenant au rayonnement cosmique rencontre
un noyau d’azote 147𝑁, il donne naissance à du
carbone 14, isotope de carbone 126𝐶
1. Écrire l’équation de la réaction en précisant la nature de la particule apparue avec le carbone 14.
2. Le noyau de carbone 14 se désintègre en émettant un rayonnement β−.. Écrire le bilan de cette
réaction nucléaire.
Des végétaux absorbent le dioxyde de carbone de l’atmosphère provenant indifféremment du
carbone 14 et de carbone 12. La proportion de ces deux isotopes est la même dans les végétaux vivants
et dans l’atmosphère. Mais lorsque la plante meurt, elle cesse d’absorber le dioxyde de carbone ; le
carbone 14 qu’elle contient se désintègre alors, sans être renouvelé, avec une demi-vie t1/2 = 5570ans.
(a) Quelle sera l’activité d’un échantillon de végétal au bout d’une durée t = n.t1/2 après sa mort ?
(b) On a comparé l’activité a1 d’un échantillon de bois trouvé dans une tombe égyptienne en 1998 avec
𝑎
l’activité a2 d’un échantillon de référence dont l’activité était a0 en 1985. Le rapport est 2 = 1.85
𝑎1
Calculer l’ordre de grandeur de la date de la coupe du bois trouvé dans la tombe
Exercice 10 : Datation d’une nappe phréatique
Le chlore 36 est créé régulièrement dans la haute atmosphère et se trouve dans l’eau. Il est radioactif
β−. Les eaux de surface ont une teneur en chlore 36 constante malgré sa radioactivité. Leur contact
avec
l’atmosphère et les mouvements de l’eau permettent d’en garantir la teneur. Les nappes phréatiques
d’écoulement lent en sous - sol voient leur teneur en chlore 36 diminuer. Ainsi, un forage réalisé dans
une telle nappe indique que celle - ci ne contient plus que 33% de chlore 36 par rapport à une eau
courante. La demi-vie du chlore 36 est t1/2 = 3,0.104ans.
1. Écrire l’équation nucléaire de radioactivité du chlore 36.
2. Calculer l’âge de la nappe d’eau trouver par forage.
3. Est-il possible d’utiliser le silicium 32 pour réaliser cette datation, sachant que sa demi-vie est
t1/2=6,5.102ans
Exercice 11 : Datation d’une roche volcanique
Le magma terrestre contient de potassium, dont l’un des isotopes, 40K, est radioactif. Dans 12%
des cas, celui - ci se désintègre en argon 40, un gaz. Lors d’une éruption volcanique, les roches en
fusion laissent échapper les gaz dans l’atmosphère. Une fois refroidies, les roches gardent l’argon 40
𝑁
prisonnier. La mesure du rapport 𝐴𝑟 permet de déterminer l’âge de la roche. La demi-vie du potassium
𝑁𝐾
40 est t1/2 = 1,3.109ans
1. Écrire l’équation nucléaire de désintégration du potassium 40.
2. En inspirant des lois de conservation, écrire la relation qui existe entre NK0 , NK et NAr, où NK0 est
NK à t=0.
3. Rappeler la relation entre NK et t.
𝑁
4. Exprimer le rapport 𝐴𝑟 en fonction de t.
𝑁𝐾
5. Déterminer l’âge de la roche si le rapport précédent est égal à 0,033.

ELOMRANI 35
Chapitre 5 :

Masse Noyaux et énergie


m( 01 n)=1,00866u; m( 11 p)=1,00728u ; m()=5,48579.10-4u; 1MeV=1,6022.10-13J ; Unité de masse
atomique : 1u = 1,66055 10-27 kg=931,5MeV/c2 ; Constante d’Avogadro NA = 6,022 1023 mol-1 ;
Exercice 1
La désintégration du nucléide 36 36
17𝐶 𝑙 donne naissance au nucléide 18𝐴𝑟
1- Donner la composition du noyau 36
2- Calculer en MeV l’énergie de liaison du noyau du chlore 36. Masse de Chlore 36 : 35,9590
Exercice 2
✓ Masse du noyau du Radon 222 : 221,9703u ,
De la désintégration de l’Uranium 238 238 222
92𝑈 , résulte le Radon 86𝑅 𝑛 et des particules α et β .
-

1- Donner la composition du noyau 222 86𝑅 𝑛.


2- Calculer en (MeV) l’énergie de liaison du noyau 222 86𝑅 𝑛.
3- Déterminer le nombre de désintégration de type α et de type β – produites par cette
transformation nucléaire
Exercice 3
• Masse du noyau d’Uranium 238 : 238,00031 u , Masse du noyau du Plomb 206 : 205,92949
u
• Energie de liaison par nucléon du Plomb 206 :𝜉(𝑃𝑏) = 7,87𝑀𝑒𝑣/𝑛𝑢𝑐𝑙é𝑜𝑛
Calculer l’énergie de liaison par nucléon de l’Uranium 238, et vérifier que le noyau 206
82𝑃 𝑏 est
238
plus stable que le noyau 92𝑈
Exercice 4
La désintégration du noyau de cobalt 60 60
27𝐶 𝑜 donne un noyau de nickel 28𝑁𝑖 et une particule X.
La masse du noyau 60 60
27𝐶 𝑜: 59,91901 u , La masse du noyau 28𝑁𝑖 : 59,91543 u
L’énergie de liaison par nucléon du noyau 56 28𝑁𝑖 : 8,64MeV/nucléon
1- Identifier la particule X, puis déterminer le type de désintégration du cobalt 60.
2- Calculer, en MeV, l’énergie libérée Elib au cours de cette désintégration.
3- Déterminer, en MeV/nucléon, l’énergie de liaison par nucléon 𝜉 du noyau 60 28𝑁𝑖 , puis déduire
60 56
parmi les deux noyaux 28𝑁𝑖 et 28𝑁𝑖, lequel est le plus stable.
Exercice 5 : La datation par la radioactivité
La datation au carbone-14 est parmi les méthodes les plus connues pour dater les vestiges
archéologiques et préhistoriques. La détermination de l'âge se fait en comparant la teneur en carbone
14, de l'échantillon ancien et d'un végétal actuel
Masse du noyau ( 𝟏𝟒𝟔𝑪) : m( 𝟏𝟒𝟔𝑪) = 14,0111u 8𝑂 - 7𝑁 - 5𝐵 - 4𝐵 𝑒
Masse de l’électron : m(e ) = 0,00055u
-
La demi-vie du 146𝐶 : 𝑡1/2 = 5600 𝑎𝑛𝑠
Masse du noyau 𝐴𝑍𝑋 : m( 𝑨𝒁𝑿) = 14,0076u 1 an = 365 jours ‫ ؛‬1u = 931,5 MeV.c-2
1- Désintégration d’un noyau du carbone 14
La désintégration du noyau de carbone 14 conduit à l’émission d’une particule β-
ELOMRANI 36
1.1- Ecrire l’équation de la désintégration d’un noyau du carbone 14
6 C et déterminer le noyau fils
𝐴
𝑍𝑋
14
1.2- Calculer en MeV l’énergie ΔE de la désintégration du 6𝐶
2- La datation par le carbone 14
On prélève un échantillon de l’épave d’un ancien bateau et on mesure son activité à l’instant t, on
trouve a = 21,8Bq la mesure de l’activité d’un échantillon récent a donné a0 = 28,7 Bq
2.1- Montrer que la valeur de la constante radioactive du 146 C est : λ=3,39×10-7jours-1.
2.2- Déterminer en jours l’âge du bois de l’épave.
2.3- Sachant que les mesures ont été effectué en 2000, en quelle année le bateau a coulé.
Exercice 6: les applications de la radioactivité dans la médecine
L’histoire de la médecine nucléaire a toujours été lié au progrès de la physique nucléaire. Dans
plusieurs cas la médecine nucléaire consiste à injecter des produits radioactifs dans le corps humain
pour diagnostiquer et remédier à la maladie. L’isotope 99 43Tc du technétium est parmi les noyaux les

plus utilisés dans le domaine de la médecine à cause de sa durée de vie courte, ses effets radioactifs
minimal, son cout très bas, et la facilite de sa mise à disponibilité des médecins.
Cet exercice a pour but l’étude d’une des utilisations du technétium dans le domaine médical.
Énergie de liaison EL( 99 43Tc )=852,53MeV EL( 97
43 Tc )=836,28MeV

La demi-vie du technétium 𝟗𝟗 𝟒𝟑 𝑻𝒄 est t1/2=6h


𝟗𝟗 𝟗𝟕
1- Les noyaux 𝟒𝟑 𝑻𝒄 et 𝟒𝟑 𝑻𝒄 sont deux isotopes de Technétium
1.1- Donner la composition de l’isotope 𝟗𝟗 𝟒𝟑 𝑻𝒄 du noyau de technétium.
1.2- Quel est le noyau le plus stable ? Justifier votre réponse.
1.3- Le technétium 𝟗𝟗 𝟒𝟑 𝑻𝒄 est produit par la désintégration d’un noyau du molybdène 𝟒𝟐 𝑴𝒐.
𝟗𝟗

Ecrire l’équation de désintégration du molybdène 𝟗𝟗 𝟒𝟐 𝑴𝒐, préciser le type de la désintégration


radioactive.
2- Le technétium 𝟗𝟗 𝟒𝟑 𝑻𝒄 est utilisé dans le domaine de la radiologie, on injecte à un malade une dose
𝟗𝟗
de technétium 𝟒𝟑 𝑻𝒄 puis on prend les cliches de ces os.
À l’instant t0=0 on injecte a un patient une dose d’activité radioactive 𝒂𝟎 = 𝟓. 𝟏𝟎𝟖 𝑩𝒒, puis on prend
une image-radio des os à l’instant t1, l’activité radioactive devient a1 = 0,6.a0.
2.1- Vérifier que la valeur de la constante d’activité radioactive du technétium 𝟗𝟗 𝟒𝟑 𝑻𝒄 est 𝝀 =
−𝟓 −𝟏
𝟑, 𝟐𝟏 × 𝟏𝟎 𝒔
2.2- Déterminer la valeur N0, le nombre de noyaux injectés dans le corps à l’instant t0 =0.
2.3- Déterminer en heure (h) la valeur de t.
Exercice 7 : les applications de la radioactivité dans la médecine
La médecine nucléaire est devenue l'une des spécialités les plus importantes à l'époque actuelle,
elle est utilisée dans le diagnostic de la maladie et son traitement. Parmi les technologies adoptées, la
thérapie de radiation nucléaire (Radiothérapie), où le rayonnement nucléaire est utilisé pour détruire
les tumeurs et le traitement des cas de cancer en bombardant la tumeur par un rayonnement β- émis
par la désintégration du noyau du cobalt 60 27𝐶𝑜 .
60 60
- Masse de noyau 27 𝐶𝑜: 𝑚( 27 𝐶𝑜) = 59,8523𝑢 Quelques éléments chimiques :
𝐴 𝐴
25 Mn - 26 Fe - 27 Co - 28 Ni - 29 Cu
- Masse de noyau 𝑍𝑋 : 𝑚( 𝑍 𝑋 ) = 59,8493𝑢
−)
- Masse de l’électron : 𝑚 𝑒 = 0,0005𝑢
( 𝑀𝑒𝑉
1𝑢 = 931,5 2
𝑐
1. Désintégration du noyau du cobalt 𝟔𝟎 𝟐𝟕 𝐂𝐨 :
ELOMRANI 37
Le noyau de cobalt est radioactif β-
1.1- Ecrire l'équation de désintégration du cobalt 60
A
27 𝐶𝑜, et déterminer le noyau fils Z X
1.2- Calculer en MeV, la valeur de E l’énergie nucléaire de cette désintégration
2. L'application de la loi de décroissance radioactive
Un centre hospitalier a reçu un échantillon de cobalt 𝟔𝟎 a (Bq)
𝟐𝟕 𝐂𝐨, à
un instant t considéré comme origine des temps, et lance le
processus du suivi de son évolution, en mesurant son activité
a(t) à des différents moments. On trace la courbe de la
variation de l’activité a en fonction du temps et on obtient la
courbe ci-dessus
2.1- Déterminer graphiquement la demi-vie t1/2 du cobalt 107
𝟔𝟎
𝟐𝟕 𝐂𝐨 en années t(an)
2.2- On accepte que l'échantillon devienne inefficace pour 1
le traitement, lorsque son activité devient a = 0,25a0, où a0 l’activité initiale de l'échantillon.
En quelle date li faut fournir un nouvel échantillon du cobalt 60 27 𝐶𝑜 au centre hospitalier

Exercice 8 : Utilisation du nucléaire dans la médecine


Lorsque la moelle osseuse est atteinte de maladie de Vaquez il se produit une multiplication anormale
des globules rouges dans le sang, pour traiter cette maladie on injecte au malade une solution qui
contient le Phosphore 𝟑𝟐𝟏𝟓𝑷 radioactif et qui se colle sur les globules
rouges qui sont en excès dans le sang, puis les détruit grâce aux
radiations émises.
masse du noyau du 𝟑𝟐 𝟑𝟐
𝟏𝟓𝑷 : m( 𝟏𝟓𝑷) = 31,965678u ; La constante
radioactive du 𝟑𝟐 𝟏𝟓𝑷 : λ = 4,84×10 jours .
-2 -1

1- Quelle est la différence entre deux isotopes d’un élément


chimique ?
2- En se basant sur le diagramme (Z,N) représenté ci-contre :
2.1- Déterminer le noyau 𝑨𝒁𝒀 cité sur le diagramme.
2.2- Ecrire l’équation de désintégration du noyau 𝟑𝟐 𝑨
𝟏𝟓𝑷 en 𝒁𝒀,
déterminer le type de désintégration.
3- On considère les deux noyaux 𝟑𝟐 𝑨′
𝟏𝟓𝑷 et 𝒁′𝑿 (voir le diagramme).
𝑬
3.1. Calculer la valeur 𝓵 ( 𝟑𝟐 𝟑𝟐
𝟏𝟓𝑷) l’énergie de liaison par nucléon du noyau du phosphore 𝟏𝟓𝑷.
𝑨
3.2. Déterminer, en justifiant votre réponse, le noyau le plus stable des deux noyaux 𝟑𝟐 𝑨′
𝟏𝟓𝑷 et 𝒁′𝑿,
𝑬𝓵 𝑨′
sachant que l’énergie de liaison par nucléon du noyau 𝑨′
𝒁′𝑿 est : ( 𝒁′𝑿) = 8,35 MeV/nucléon.
𝑨
𝟑𝟐
4- A l’instant t=0 on injecte à un malade une dose du 𝟏𝟓𝑷, elle devient inefficace lorsque son
𝑎
activité radioactive devient égale à 1% de sa valeur initiale (𝑎 = 0 ). Déterminer en (jours) la
100
durée nécessaire pour que la dose devient inefficace.
Exercice 9
Les médias ayant couvert la catastrophe nucléaire japonaise de fukushima le 11 mars 2011, ont déclaré
que les taux de contamination radioactive des aliments a parfois dépassé de 10 fois les taux autorisés.
Par exemple l’activité de l’iode 131dans les épinards a varié entre 6100 Bq et 15020 Bq par
kilogramme. Au japon, les épinards sont considérés non contaminés, lorsque leur activité ne dépasse
pas 2000 Bq par kilogramme, comme niveau maximal admissible de contamination radioactive.
ELOMRANI 38
Le but de cet exercice est l’étude de la décroissance radioactive d’un échantillon d’épinard contaminé
par l’iode 131 radioactif. Données:
• La demi-vie de l’iode 131 : t1/2= 8 jours ; 𝑚( 131 131
54𝑋 𝑒) = 130,8755𝑢, 𝑚( 53𝐼 ) = 130,8770𝑢
1- Etude du nucléide iode 𝟏𝟑𝟏 𝟓𝟑𝑰
1-1- La désintégration d’un noyau d’iode 131 131
53𝐼 , donne naissance à un noyau 54𝑋 𝑒. Ecrire
l’équation modélisant cette désintégration, et préciser son type.
1-2- Calculer en MeV, l’énergie libérée par la désintégration d’un noyau d’iode 131.
2- Etude d’un échantillon d’épinard contaminé par de l’iode 131 : La mesure de l’activité d’un
échantillon d’épinard, pris d’une prairie proche du lieu de l’accident nucléaire, a donné la valeur
8000 Bq par kilogramme, à un instant considéré comme origine des temps.
2-1- Calculer le nombre N0 de noyaux d’iode 131 radioactifs se trouvant dans l’échantillon
d’épinard étudié à l’origine des temps.
2-2- Déterminer, en jours, la plus petite durée nécessaires pour la décontamination des épinards
par l’iode 131.
Exercice 10 : La radioactivité dans le tabac
Le tabac est l’une des causes principales du cancer du poumon, cette cause est dû essentiellement a
des effets chimiques et peu de rayonnement nucléaire car le tabac contient l’isotope 210 84 𝑃𝑜 de
l’élément polonium radioactif
Le noyau Thallium Hélium Plomb Bismuth Polonium
𝟐𝟎𝟔 𝟒 𝟐𝟎𝟔 𝟐𝟎𝟗 𝟐𝟏𝟎
Le symbole 𝟖𝟏 𝑻𝓵 𝟐 𝑯𝒆 𝟖𝟐 𝑷𝒃 𝟖𝟑 𝑩𝒊 𝟖𝟒 𝑷𝒐
Masse du noyau (u) 205,9317 4,0015 205,9295 208,9348 209,9368
𝟐𝟏𝟎
t1/2 du 𝟖𝟒 𝑷𝒐 (en jours) 138
𝟐𝟏𝟎
1- Le noyau du polonium 𝟖𝟒 𝑷𝒐 est radioactif α. Écrire l’équation de désintégration du noyau du
polonium en déterminant le noyau fils
2- Vérifier que la constante radioactive du noyau polonium 𝟐𝟏𝟎 𝟖𝟒 𝑷𝒐 est 𝝀 ≈ 𝟓, 𝟖𝟏 × 𝟏𝟎 𝒔
−𝟖 −𝟏

3- On dispose d’un échantillon radioactif du polonium 210 84 𝑃𝑜 son activité à l’instant t est a 0 =
−1
10 Bq
3.1- Déterminer la valeur de N le nombre de noyaux de polonium 𝟐𝟏𝟎 𝟖𝟒 𝑷𝒐 dans l’échantillon à
l’instant t
3.2- Calculer en MeV, la valeur de l’énergie libérée ELibérée durant la désintégration de N noyaux
de polonium 𝟐𝟏𝟎
𝟖𝟒 𝑷𝒐
Exercice 11 : Etude d’un stimulateur cardiaque
Le stimulateur cardiaque est un appareil médical introduit par chirurgie à l’intérieur du corps
humain qui souffre d’une insuffisance cardiaque Cet appareil fonctionne avec une batterie qui utilise
l’énergie nucléaire produit par la réaction de désintégration du noyau du plutonium Pu
𝑨 𝟐𝟒𝟎 𝟐𝟑𝟖 𝟐𝟑𝟒
Le noyau 𝒁𝑿 𝟗𝟒𝑷𝒖 𝟗𝟒𝑷𝒖 𝟗𝟐𝑼
L’énergie de liaison EL en MeV 28,285 1813,008 1800,827 1778,142
La demi- vie (ans) 87,7
240 238
1- Le plutonium a des isotopes tel que 94Pu et 94Pu. Déterminer le noyau le plus stable
2- La désintégration du plutonium 238 94Pu conduit à la formation du noyau d’uranium 92 U avec
234

émission d’une particule AZ X


2.1. Ecrire l’équation de désintégration du noyau du plutonium 238
94Pu et déterminer la nature de la
particule émise

ELOMRANI 39
2.2. Trouver en MeV l’énergie libérée Elibérée durant la désintégration d’un noyau du plutonium
238
94Pu
3- A l’instant t=0 on introduit à un malade de 40 ans un stimulateur cardiaque. Le cœur du malade
fonctionne normalement jusqu’ à ce que l’activité du plutonium contenu dans le stimulateur
devient a=0,7a0, avec a0 l’activité a l’instant t = 0. Déterminer l’âge du malade lorsqu’on change
le stimulateur cardiaque
Exercice 12
Dans une « pile atomique », une des réactions la plus courante est la suivante :
235 U + 1 n → 94 Sr + 140 Xe + x 1 n
92 0 38 Z 0
1- Nommer cette réaction nucléaire.
2- Déterminer, en les justifiant, les valeurs de Z et x.
3- Calculer la perte de masse.
4- Calculer, en joule, puis en MeV, l'énergie libérée par la fission d'un noyau d'uranium 235.
5- Un réacteur utilise par jour en moyenne 3,0 kg d'uranium 235.
Calculer l'ordre de grandeur de l'énergie libérée par la fission de 3,0 kg d'uranium 235.
Données : Masses des noyaux : 235U = 234,993 32u ; 94Sr = 93,894 46u ; 140Xe = 139,889 09u
Exercice 13
L’équation d’une réaction deutérium-tritium est 21 H + 31 H → 42 He + 01 n
1- Exprimer l'énergie E qui peut être libérée par cette réaction en fonction des énergies de masse
Em( AZ X ) des particules (ou des noyaux) qui interviennent.
2- Exprimer la masse m( AZ X ) du noyau AZ X en fonction de mp, mn, Z, A et de l'énergie de liaison
EL( AZ X ). Pour la réaction de fusion envisagée, en déduire l'expression de E en fonction des
énergies de liaison.
3- On donne les valeurs des énergies de liaison des noyaux suivants :
EL ( 21 H) = 2,224 MeV ; EL ( 31 H) = 8,481 MeV ; EL ( 42 He ) = 28,29 MeV.
Calculer numériquement la valeur de E.
Exercice 14
L'air contient du radon 222 en quantité plus ou moins importante. Ce gaz radioactif naturel est issu des
roches contenant de l'uranium et du radium. Le radon se forme par désintégration du radium (lui-même
issu de la famille radioactive de l'uranium 238), selon l'équation de réaction nucléaire suivante :
226Ra → 222Rn + 4
88 86 2 He
1- Quel est le type de radioactivité correspondant à cette réaction de désintégration ? Justifier votre
réponse.
2- Défaut de masse
2.1- Donner l'expression littérale du défaut de masse m du noyau de symbole AZX et de masse
mX
2.2- Calculer le défaut de masse du noyau de radium Ra. L'exprimer en unité de masse atomique
u.
3- Écrire la relation d'équivalence masse-énergie.
4- Le défaut de masse m (Rn) du noyau de radon Rn vaut 3,04  10–27 kg
4.1- Définir l'énergie de liaison El d'un noyau. Calculer, en joule, l'énergie de liaison El(Rn) du
noyau de radon.
4.2- Vérifier que cette énergie de liaison vaut 1,71103 MeV.
ELOMRANI 40
4.3- En déduire l'énergie de liaison par nucléon El/A du noyau de radon. Exprimer ce résultat en
MeV.nucléon-1 .
5- Calculer la variation d'énergie E de la réaction, Exprimer E en joule.
Données :
Nom du noyau ou de la particule Radon Radium Hélium Neutron Proton
222 226 4 1 1
Symbole 86𝑅 𝑛 88𝑅 𝑎 2𝐻 𝑒 0𝑛 1𝑝
Masse (en u) 221,970 225,977 4,001 1,009 1,007
Exercice 15
Dans une centrale nucléaire, les noyaux d'uranium 235 92U subissent la fission sous le choc d'un neutron
lent. Un des nombreux processus possibles conduit à la formation d'un noyau de lanthane 144 57La ,
88
d'un noyau de brome 35Br et de plusieurs neutrons.
1- Définissez l'énergie de liaison d'un noyau.
2- Donnez l'expression littérale qui permettra son calcul.
3- Calculez, en MeV, l'énergie de liaison d’un noyau 235 92U
4- Calculez l’énergie de liaison par nucléon de ce noyau.
5- Ecrivez l’équation de la réaction de fission étudiée.
6- Exprimez l'énergie libérée par la fission d'un noyau 23592U en fonction des énergies de liaison par
nucléon du noyau père et des noyaux fils et calculez la valeur de cette énergie en MeV.
7- Dans le cœur de la centrale, de nombreuses autres réactions de fission du noyau 235 92U se
produisent. La perte de masse est, en moyenne, de 0,200 u par noyau.
7.1. Calculez, en MeV, l'énergie moyenne libérée par la fission d’un noyau. Ce résultat est-il
en concordance avec celui de la question 6 ?
7.2. Calculez, en joule, l'énergie moyenne libérée par une mole de noyaux 235 92U
Données :
- Célérité de la lumière dans le vide : c = 2,998 x 108 m.s-1
- Masse du noyau d’uranium 235 : m( 235 92U) = 235,0134µ
- Energies de liaison par nucléon : El/A( 144
57La )= 8,28 MeV/nucléon / El/A( 88
35Br)= 8,56
MeV/nucléon
Exercice 16
Un tel sous-marin utilise comme combustible de l’uranium enrichi en isotope 235 92𝑈 (cet isotope est
fissile).
1- Donner la structure du noyau noté 23592𝑈.
2- Les noyaux d’uranium 235 92 U
peuvent subir différentes fissions. La plus fréquente est donnée par
235 94
1
l’équation suivante : 92𝑈 + 0𝑛 → 38 𝑆𝑟 + 140 1
54𝑋 𝑒 + 𝑥 0𝑛
2.1- Montrer que x = 2. Une justification soignée est demandée.
2.2- Montrer que l’énergie libérée par la fission, selon l’équation ci-dessus, d’un noyau
d’uranium 235 vaut Elib = 2,91  10 –11 J.
3- On suppose, pour simplifier, que les énergies libérées par toutes les réactions de fission sont
approximativement égales à celle calculée au 2.2.
Le réacteur fournit une puissance moyenne de 150 MW. On rappelle que 1W = 1 J.s –1.
3.1- Montrer qu’il se produit 5,15  1018 fissions par seconde.
3.2- En déduire que la masse d’uranium consommée en 1s vaut 2,01 x 10-3 g.
4- Un tel sous-marin est prévu pour naviguer pendant une durée de 2 mois.

ELOMRANI 41
Quelle masse minimum d’uranium 235 devra-t-il embarquer pour assurer son approvisionnement en
énergie pendant cette durée ?
m( 235 94 140
92𝑈) = 235,0439 u ; m( 38𝑆𝑟) = 93,9154 u ; m( 54Xe) = 139,9252 u ;
Masse molaire de : M(U) = 235g.mol –1
Exercice 17
La scintigraphie est une technique d’investigation médicale qui permet l'observation de la glande
thyroïde. Un patient ingère pour cette observation une masse m=1,31ng de l'isotope 131 53𝐼 de l'iode qui
est radioactif de type β -

(t½= 8,1 jours = 7.105s)


1- Ecrire l'équation de la réaction de désintégration en justifiant.
2- Déterminer le nombre d'atomes radioactifs dans la dose ingérée.
3- On note N0 le nombre de noyaux radioactifs à la date t=0. On note N le nombre de noyaux
radioactifs à la date t. Etablir la relation entre la constante radioactive λ et le temps de demi-
vie t½, en précisant la signification de la demi-vie.
4- Définir l'activité d'un échantillon radioactif et établir la relation entre l'activité et N.
5- Calculer l'activité initiale de la dose ingérée.
6- Calculer le temps au bout duquel l'activité résiduelle est égale à 1,5 % de l'activité initiale.
Données : M (iode 131) = 131g/mol ; NA= 6.1023mol-1; 51Sb ; 52Te ; 54Xe ; 55Cs ; 56Ba.
Exercice 18
60
Le cobalt 27𝐶𝑜est un radionucléide émetteur β-
1- Préciser la nature de la radioactivité β-
2- Écrire l’équation de la réaction de désintégration du cobalt 60. Préciser les règles utilisées. On
donne 60
28𝑁𝑖
3- L’activité A d’un échantillon est le nombre de désintégrations par seconde.
3.1- Sachant que cette activité A est proportionnelle au nombre N de noyaux non désintégrés
𝐴
qu’il contient, montrer que cette grandeur varie au cours du temps selon la loi : ln( 0) =
𝐴
𝜆. 𝑡
3.2- Préciser le nom de la constante λ.
4- Calculer la demi-vie t1/2 du cobalt 60, sachant qu'au bout d'un an, l'activité a diminué de 12%.
On donne 28𝑁𝑖 ; 26𝐹𝑒 ; 29𝐶𝑢
EXERCICE 19
La médecine est l'un des principaux domaines dans lequel on trouve l’application pratique de la
radioactivité. On utilise dans ce domaine plusieurs éléments radioactifs pour diagnostiquer et traitées
quelques maladies. Parmi ces éléments, on trouve le Sodium 24 : 24 11𝑁𝑎 qui peut nous aider à
contrôler la circulation sanguine dans le corps humain.
1. Le sodium 24 : 24 24
11Na se désintègre en magnésium 12Mg
1.1 Écrire l’équation de la désintégration du Sodium 24 en précisant le type de la particule
émis.
1.2 Calculer la constante radioactive λ sachant que la demi – vie du Sodium 24 est : t1/2 = 15h
2. Lors d’un accident routier un blessé a perdu un volume Vp du sang
Pour déterminer ce volume Vp on injecte le blessé à t0 =0 par un volume V0 = 5 ml de la solution de
sodium 24 de concentration molaire C0 = 10-3 mol/l.
2.1 Calculer n1 le nombre de mole (quantité de la matière) de sodium 24 qui reste dans le
sang du blessé à l’instant t1 = 3h.
On donne : la constante d’Avogadro NA = 6,022.1023 mol -1.
ELOMRANI 42
2.2 Calculer l’activité de cet échantillon à cet instant t1.
2.3 Le résultat de l’analyse d’un volume V2 = 2ml prélevé dans le sang du même individu à
la date t1, donne la quantité de la matière n2 = 2,1.10-9 mol du Sodium 24.
Supposant que le sodium 24 est réparti uniformément dans tout le volume sanguin, déduire le
volume Vp du sang perdu lors de cet accident, sachant que le volume du sang dans le corps humain est
de 5L.
EXERCICE 20
Les eaux naturelles contiennent du chlore 36 radioactif qui se renouvelle en permanence dans les
eaux de surface, donc sa concentration y reste constante. Par contre dans les eaux profondes stagnantes
sa concentration décroit progressivement au cours du temps. L’objectif de cet exercice est de
déterminer l’âge d’une couche d’eau stagnante à l’aide du chlore 36.
Données :
Noyau ou particule Neutron Chlore 36 Proton
1 36 1
Symbole 0𝑛 17𝐶 𝑙 1𝑝
Masse(u) 1,0087 35,9590 1,0073
• La demi-vie du chlore 36 : t1/2 = 3,01.105 ans ;
• 1u = 931,5 Mev.c-2.
1- Désintégration du nucléide chlore 36 :
La désintégration du nucléide 36 36
17𝐶 𝑙 donne naissance au nucléide 18𝐴𝑟
3- Donner la composition du noyau 36
4- Calculer en MeV l’énergie de liaison du noyau du chlore 36.
5- Ecrire l’équation de cette désintégration en précisant le type de radioactivité
2- Datation d’une nappe d’eau stagnante :
La mesure de l’activité, à l’instant t, d’un échantillon d’eau de surface a donné la valeur a1 = 11,7×10-
6
Bq, et d’un échantillon de même volume des eaux profondes a donné la valeur a2 = 1,19×10-6 Bq.
On suppose que le chlore 36 est le seul responsable de la radioactivité dans les eaux, et que son activité
dans les eaux de surface est égale à son activité dans les eaux profondes lors de la formation de la
nappe.
Déterminer (en ans) l’âge de la nappe étudiée.
EXERCICE 21
Le Radon 222 86𝑅 𝑛 est un gaz inerte, radioactif naturel. Il résulte de la désintégration spontanée de
238
l'Uranium 92𝑈 présent dans les roches et la terre.
L’inhalation du Radon 222 222
86𝑅 𝑛 , est dans plusieurs pays, la cause essentielle du cancer de poumons,
après le tabagisme.
Pour lutter contre les risques provoqués par l’exposition des individus au Radon 222, l’OMS
recommande l’adoption de 100 Bq/m3 comme niveau de référence et de ne pas dépasser 300 Bq/m3
comme valeur limite maximale.
D’après le site électronique de l’OMS
Données:
✓ Masse du noyau du Radon 222 : 221,9703u
✓ Masse du neutron : 1,0087 u
✓ Masse du proton : 1,0073u
✓ 1u = 931,5Mev/c²

ELOMRANI 43
✓ 1 jour = 86400 s
✓ Demi-vie du nucléide 222 86𝑅 𝑛: t1/2 = 3,9 jours
✓ Constante d’Avogadro 𝑁𝐴 = 6,023.1023 𝑚𝑜𝑙−1
✓ Masse molaire du Radon : M(Rn) = 222 g.mol-1
1- Désintégration du nucléide d’Uranium 238 92𝑈
238
De la désintégration de l’Uranium 238 92𝑈 , résulte le Radon 222 86𝑅 𝑛 et des particules α et β .
-

4- Donner la composition du noyau 222 86𝑅 𝑛.


5- Calculer en (MeV) l’énergie de liaison du noyau 222 86𝑅 𝑛.
6- Déterminer le nombre de désintégration de type α et de type β– produites par cette
transformation nucléaire
2- S’assurer de la pureté de l’air dans une habitation :
A l’instant t0, considéré comme origine des dates, la mesure de l’activité du Radon 222 dans chaque
mètre cube d’air se trouvant dans une habitation a donné la valeur : a0 = 5.103 Bq.
1- Déterminer, à la date t0, la masse du Radon contenu dans chaque mètre cube d’air de
cette habitation
2- Calculer le nombre de jours nécessaires pour que la valeur de l’activité à l’intérieur de
cette habitation soit égale à la valeur limite maximale recommandée par l’OMS.
EXERCICE 22
La datation par le carbone 14 est parmi les techniques adoptées par les savants pour déterminer l’âge
de quelques fossiles et roches. La teneur en ce carbone reste constante dans l’atmosphère et dans les
êtres vivants, mais commence à diminuer juste après la mort de ces derniers à cause de la
radioactivité.
Le but de cet exercice est d’étudier la radioactivité du carbone 14 et la datation avec.
Données :
• La demi-vie du carbone 14 : t1/2 = 5570 ans ;
• 1u = 931,5 Mev/c²
14 14
Particule 6𝐶 7𝑁 𝑒
Masse (u) 13,9999 13,9992 0,0005
Masses des particules en unité de masse atomique (u)
1- Radioactivité du carbone 14 :
De la radioactivité spontanée du nucléide carbone 146𝐶 , résulte l’azote 147𝑁
1-1- Ecrire l’équation de cette désintégration en précisant le type de la radioactivité.
1-2- Donner la composition du noyau fils.
1-3- Calculer, en MeV, l’énergie ΔE libérée par la désintégration d’un noyau de carbone 14
2- Datation par le carbone 14 :
Les archéologues ont trouvé une statue en bois d’activité 135 Bq. Sachant que l’activité d’un morceau
de bois récent, de même masse et de même nature que bois de la statue, est 165 Bq. Déterminer, en
années, l’âge approximatif de la statue en bois.
EXERCICE 23
Pour dater ou suivre l’évolution de quelques phénomènes naturels, les scientifiques font recours aux
méthodes et techniques diverses se basant essentiellement sur la loi de décroissance radioactive.
Parmi ces techniques : la technique de datation par l’Uranium-Plomb.
Données :
Masse du noyau d’Uranium 238 : 238,00031 u
• Masse du noyau du Plomb 206 : 205,92949 u
ELOMRANI 44
• Masse du proton : 1,00728 u
• Masse du neutron : 1,00866 u
• L’unité de masse atomique : 1u = 931,5 Mev.c-2 ;
• Masse molaire de l’Uranium 238 ; : M(238U) = 238 g.mol-1
• Masse molaire du Plomb 206 : M(206Pb) = 206 g.mol-1
• Energie de liaison par nucléon du Plomb 206 :𝜉(𝑃𝑏) = 7,87𝑀𝑒𝑣/𝑛𝑢𝑐𝑙é𝑜𝑛
• Demi-vie de l’Uranium 238 : t1/2 = 4,5.109 ans
Le nucléide Uranium 238 est radioactif, il se transforme en nucléide de Plomb par une succession
d’émissions de type 𝛼 et 𝛽-. On modélise ces transformations nucléaires par l’équation bilan suivante
:
238 206 0 4
92𝑈 → 82𝑃 𝑏 + 𝑥 −1𝑒 + 𝑦 2𝐻 𝑒
1- Etude du noyau d’Uranium 𝟐𝟑𝟖 𝟗𝟐𝑼
1.1- Par application des lois de conservation, déterminer les valeurs de x et y signalés dans
l’équation bilan.
1.2- Donner la composition du noyau d’Uranium 238.
1.3- Calculer l’énergie de liaison par nucléon de l’Uranium 238, et vérifier que le noyau
206 238
82𝑃 𝑏 est plus stable que le noyau 92𝑈
2- Datation d’une roche métallique par la méthode d’Uranium-Plomb.
Le Plomb et l’Uranium se trouvent, avec des proportions différentes, dans les roches métalliques selon
leur date de formation.
On considère que la présence du plomb dans certaines roches métalliques est due seulement à la
désintégration spontanée de l’Uranium 238 au cours du temps. On dispose d’un échantillon d’une
roche métallique contenant à la date de sa formation, considérée comme origine des dates (t = 0), un
certain nombre de noyaux d’Uranium 238 92𝑈. Cet échantillon métallique contient à une date t, une
masse mue(t)=10g d’Uranium 238 et une masse mPb(t) = 0,01 g de Plomb 206.
1.1- Montrer que l’expression de l’âge de la roche métallique est :
𝑡1⁄2 𝑚𝑃𝑏 (𝑡). 𝑀( 238𝑈)
𝑡= . 𝑙𝑛 (1 + )
𝑙𝑛(2) 𝑚𝑈 (𝑡). 𝑀( 206𝑃𝑏)
1.2- Calculer t en années.
EXERCICE 24
Les médias ayant couvert la catastrophe nucléaire japonaise de Fukushima le 11 mars 2011, ont déclaré
que les taux de contamination radioactive des aliments a parfois dépassé de 10 fois les taux autorisés.
Par exemple l’activité de l’iode 131 dans les épinards a varié entre 6100 Bq et 15020 Bq par
kilogramme. Au japon, les épinards sont considérés non contaminés, lorsque leur activité ne dépasse
pas 2000 Bq par kilogramme, comme niveau maximal admissible de contamination radioactive.
Le but de cet exercice est l’étude de la décroissance radioactive d’un échantillon d’épinard contaminé
par l’iode 131 radioactif. Données :
• La demi-vie de l’iode 131 : t1/2= 8 jours
• 1 u = 931,5 MeV.c-2
• m(e-)=0,00055u
• 𝑚( 13154𝑋 𝑒) = 130,8755𝑢
• 𝑚( 53𝐼) = 130,8770𝑢
131

ELOMRANI 45
• mp=1,00728u
• mn=1,00866u
3- Etude du nucléide iode 𝟏𝟑𝟏 𝟓𝟑𝑰
2-3- La désintégration d’un noyau d’iode 131 131
53𝐼 , donne naissance à un noyau 54𝑋 𝑒 Ecrire
l’équation modélisant cette désintégration, et préciser son type.
2-4- Calculer en MeV, l’énergie libérée par la désintégration d’un noyau d’iode 131.
4- Etude d’un échantillon d’épinard contaminé par de l’iode 131 : La mesure de l’activité d’un
échantillon d’épinard, pris d’une prairie proche du lieu de l’accident nucléaire, a donné la valeur
8000 Bq par kilogramme, à un instant considéré comme origine des temps.
3-1- Calculer le nombre N0 de noyaux d’iode 131 radioactifs se trouvant dans l’échantillon
d’épinard étudié à l’origine des temps.
3-2- Déterminer, en jours, la plus petite durée nécessaires pour la décontamination des épinards
par l’iode 131.
EXERCICE 25
Les géologues et les astronomes, utilisent la méthode de datation Potassium-Argon, pour déterminer
l’âge de roches anciennes et des météorites…
Le but de cet exercice est l’étude du nucléide Potassium 40, et la détermination approchée de l’âge
d’une roche volcanique. Données :
• La masse d’un noyau de Potassium : 𝑚( 40 19𝐾 ) = 39,9740𝑢
• La masse d’un noyau d’Argon 𝑚( 18𝐴𝑟) = 39,9624𝑢
40

• La masse d’un positron 𝑚( 01𝑒) = 0,0005𝑢


• Les masses molaires : 𝑀( 40 40
19𝐾 ) = 𝑀( 18𝐴𝑟)
• La demi-vie du nucléide t1/2=1,3.109ans
• 1u=931,5MeV.c-2
1- Etude de la désintégration du nucléide Potassium 40 :
Le noyau de Potassium 40 est radioactif, duquel résulte un noyau d’Argon 40 18𝐴𝑟
1-1- Ecrire l’équation de désintégration du noyau de Potassium 40, en indiquant le type de
radioactivité résultante.
1-2- Calculer, en MeV, l’énergie libérée au cours de cette transformation nucléaire.
2- Détermination de l’âge d’une roche en basalte :
L’analyse d’un échantillon d’une roche en basalte, a révélé qu’il contient à un instant t, une
masse mK = 1,57 mg de Potassium 40 et mAr = 0,025 mg d’Argon 40. On considère que la roche de
basalte est formée à l’instant t0 = 0, et que l’Argon 40 qu’elle contient résulte seulement de la
désintégration du Potassium 40.
𝑡1/2 𝑚
Montrer que l’expression de l’âge de cette roche est : 𝑡 = . 𝑙𝑛 (1 + 𝐴𝑟) puis calculer sa valeur
𝑙𝑛 2 𝑚𝐾
en ans.
EXERCICE 26
210
Le noyau de Polonium , se désintègre en un noyau de Plomb 206
84𝑃 𝑜 82𝑃 𝑏
1- Au cours de cette désintégration, il y’a émission d’une particule sous forme :
Particule α Neutron Electron Positron
2- On considère un échantillon radioactif de Polonium 210, de demi-vie t1/2. Son activité initiale
𝑎(𝑡)
est a0, et son activité à un instant t est a(t) : A l’instant t1 = 3 ;t1/2, le rapport est égal à :
𝑎0
1 1 1 1
◼ ◼ ◼ ◼
3 6 8 9
ELOMRANI 46
EXERCICE 27
L’astate 211, radio émetteur α, est utilisé en médecine
nucléaire, pour diagnostiquer et suivre l’évolution de
quelques tumeurs cancéreuses. La radioactivité de ce
noyau donne naissance à un noyau de Bismuth 𝑦𝑥𝐵𝑖
La courbe de la figure ci-contre représente les variations
de Ln(N) en fonction du temps.
N : Nombre de noyaux d’Astate 211 restants à l’instant
t.
1- Le noyau de Bismuth résultant de la désintégration
de 211
85 𝐴𝑡 est :
206
◼ 83 𝐵𝑖 ◼ 207 82 𝐵𝑖 ◼ 207 83 𝐵𝑖 ◼ 208
84 𝐵𝑖
2- La demi-vie t1/2 de l’Astate 211 est :
◼ 𝑡1/2 ≈ 4,19ℎ ◼ 𝑡1/2 ≈ 5,50ℎ ◼ 𝑡1/2 ≈ 7,17ℎ ◼ 𝑡1/2 ≈ 27,30ℎ

EXERCICE 28
24
Le noyau de sodium 11𝑁𝑎 se désintègre en noyau de magnésium 24 12𝑀𝑔 avec production d’une particule
X.
1. Identifier la particule X et préciser le type de radioactivité du sodium 24.
2. Calculer, en MeV, l’énergie libérée Elib lors de cette désintégration.
3. Déterminer en J / nucléon, l’énergie de liaison
par nucléon  du noyau 24 12𝑀𝑔
Données :
- Masse de 24
11𝑁𝑎 : 23,98493 u;
- Masse de 2412𝑀𝑔: 23,97846 u;
- Masse de l’électron : 0,00055 u;
- Masse du proton : 1,00728 u;
- Masse du neutron : 1,00866 u;
1u=931,5 MeV.c-2 ; 1MeV=1,6.10-13J.
EXERCICE 29
La formation de l’hélium à partir du deutérium et du tritium, qui sont deux isotopes de l’hydrogène,
est une réaction de fusion nucléaire spontanée qui se produit continuellement au cœur des étoiles.
L’homme essaie sans cesse de reproduire cette réaction au laboratoire afin d’utiliser de façon
contrôlée son énorme énergie libérée. Le chemin est encore long pour surmonter les différents
obstacles techniques. On modélise cette réaction nucléaire par l’équation suivante : 21𝐻 + 31𝐻 →
𝐴 1
𝑍𝐻 𝑒 + 0𝑛
Particule Hélium Tritium Deutérium Neutron
Masse 4,0015 3,01550 2,01355 1,00866
(u)
- Célérité de la lumière dans le vide : c = 3×108 m.s-1
- 1u = 931,5 MeV.c- 2
- 1MeV =1,6.10-13 J.
1- Déterminer les nombres A et Z du noyau d’hélium.
ELOMRANI 47
2- Calculer, en MeV, l’énergie libérée Elib lors de cette réaction nucléaire.
3- Un échantillon de sol contient du tritium radioactif. A la date t = 0, l’activité de cet
échantillon est a0 = 2,0×106 Bq. A l’instant de date t1 = 4 ans, cette activité devient égale à a1
=1,6×106 Bq.
Déterminer l’activité a2 de cet échantillon à l’instant de date t2 =12, 4 ans.
EXERCICE 30
60
La désintégration du noyau de cobalt 27𝐶 𝑜 donne un noyau de nickel 6028𝑁𝑖 et une particule X.
Données :
- La masse du noyau 60 27𝐶 𝑜: 59,91901 u
- La masse du noyau 60 28𝑁𝑖 : 59,91543 u
- La masse de l’électron : 0,00055 u ;
- La masse du proton : 1,00728 u ;
- La masse du neutron : 1,00866 u ;
- L’énergie de liaison par nucléon du noyau 56 28𝑁𝑖 : 8,64MeV/nucléon
- 1u = 931,5 MeV.c-2.
4- Identifier la particule X, puis déterminer le type de désintégration du cobalt 60.
5- Calculer, en MeV, l’énergie libérée Elib au cours de cette désintégration.
6- Déterminer, en MeV/nucléon, l’énergie de liaison par nucléon 𝜉 du noyau 60 28𝑁𝑖 , puis déduire
60 56
parmi les deux noyaux 28𝑁𝑖 et 28𝑁𝑖, lequel est le plus stable.
EXERCICE 31
Etude de la désintégration du noyau de plutonium 241
Le plutonium 241 est un élément radioactif qui n’existe pas dans la nature, il résulte des
transformations nucléaires de l’uranium 238.
Le noyau de plutonium 241 241
94𝑃 𝑢 se désintègre en un noyau d’américium 95𝐴𝑚 avec production
d’une particule X.
Données : - Masse du noyau 241 241
95𝐴𝑚 : m( 95𝐴𝑚) = 241,00471u
- Masse du noyau 241 241
94𝑃 𝑢 : m( 94𝑃 𝑢)= 241,00529u ;
- Masse de la particule X : m(X)= 0,00055u ;
- 1u=931,5MeV.c-2
- Demi-vie du plutonium 241 : t1 /2= 14,35ans.
1- Ecrire l’équation de cette désintégration et préciser le type de radioactivité du plutonium
241.
2- Calculer, en MeV, l’énergie libérée E lib lorsqu’un seul noyau 241 94𝑃 𝑢 se désintègre.
3- L’activité initiale d’un échantillon radioactif du plutonium 241 est a0 = 3×108 Bq. Trouver
l’activité a1 de cet échantillon à la date t = 28,7 ans.
EXERCICE 32
La radioactivité est utilisée dans plusieurs domaines comme la médecine ou l'on peut diagnostiquer la
maladie par imagerie médicale en utilisant des substances radioactives comme le fluorodéoxyglucoce
(en abrégé FDG) qui contient du fluor radioactif 189𝐹 .
Après avoir injecté le FDG par voie intraveineuse à un patient, on peut suivre les rayonnements émis
à l'aide d'une caméra spéciale. Données :
𝟏𝟒 𝟏𝟖 𝟏𝟖 𝟏𝟖
Noyau 𝟕𝑵 𝟖𝑶 𝟗𝑭 𝟏𝟎𝑵𝒆
𝐸𝑙 7,473 7,765 6,629 7,338
Energie de liaison par nucléon (MeV / nucléon)
𝐴
18
Demi-vie du fluor 9𝐹 : t1/ 2 = 110 min
1. Désintégration du noyau de fluor 18
ELOMRANI 48
Le fluor 189𝐹 est radioactif 𝛽 +
1.1. Écrire l'équation de désintégration du fluor 189𝐹 en précisant le noyau fils.
1.2. Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre correspondante à la seule
proposition vraie parmi :
a Le noyau de fluor 189𝐹 est constitué de 18 neutrons et 9 protons
18
b La masse du noyau 9𝐹 est inférieure à la somme des masses de ses nucléons
c L'unité de l’énergie de liaison d'un noyau est le (MeV / nucléon)
c La constante radioactive s'exprime par la relation λ =t1/2 .ln 2
1.3. Déterminer, en justifiant votre réponse, le noyau le plus stable parmi 147𝑁, 188𝑂, 18
10𝑁 𝑒
2. Injection du FDG à un patient
Pour réaliser un examen d’imagerie médicale à un patient, on lui injecte une dose de FDG d'activité
a = 5,0.108 Bq.
La dose du FDG a été préparée dans le bloc de médecine nucléaire d'un hôpital à 5 heures du matin
pour l'injecter au patient à 10 heures du même jour. L'activité du 189𝐹 à 5 heures est a0. Vérifier
que a0 = 3,3.109 Bq.

EXERCICE 33
La datation par la méthode Uranium-Plomb est une technique ancienne, qui permet la
détermination de l'âge approximatif de la Terre. Le noyau d'uranium 238 92𝑈, naturellement radioactif,
𝐴
se transforme en un noyau de plomb 𝑍𝑃𝑏 stable, après une série de désintégrations successives, parmi
lesquelles la désintégration en noyau de thorium 23490𝑇 ℎ et la désintégration en noyau de protactinium
234
91𝑃 𝑢 .
1. Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre correspondante à la
proposition vraie parmi :
a Le noyau 23892𝑈se désintègre spontanément suivant l'équation
238 234 4
92𝑈 → 90𝑇 ℎ + 2𝐻𝑒
b Le noyau 23490𝑇 ℎ se désintègre spontanément suivant l'équation
234 234 0
90𝑇 ℎ → 91𝑃 𝑎 + +1𝑒
c La désintégration selon l'équation 238 234 4
92𝑈 → 90𝑇 ℎ + 2𝐻𝑒 de type 𝛽

d La désintégration selon l'équation 234 234 0


90𝑇ℎ → 91𝑃 𝑎 + −1𝑒 de type 𝛽
+

2. L'équation 238 𝐴 0 4
92𝑈 → 𝑍𝑃𝑏 + 6 −1𝑒 + 8 2𝐻𝑒
Résume la série de désintégrations successives
du noyau 238 𝐴
92𝑈 jusqu'au noyau 𝑍𝑃𝑏 .
2.1. En appliquant les lois de conservation, trouver
les valeurs de A et Z.
2.2. On considère que l'âge de chaque roche
minérale ancienne est celui de la Terre qu'on
note tT.
La figure ci-contre représente la courbe de
décroissance radioactive des noyaux d'uranium 238
dans un échantillon de roche minérale ancienne
contenant NU (0) noyaux d'uranium à l’instant t0=0.
Pour les questions suivantes, recopier sur votre copie
le numéro de la question et écrire la lettre correspondante à la proposition vraie parmi :
2.2.1. La valeur de NU(0) est :
ELOMRANI 49
a 2, 5.1012 b 4.1012 c 4, 5.1012 d 5.1012
2.2.2. La demi-vie t1/2 de l'uranium 238 est :
a 1, 5.109 ans b 2,2 5.109 ans c 4, 5.109 ans d 9.109 ans
2.2.2. La mesure du nombre de noyaux de plomb, dans la roche minérale ancienne, à la date t T, a
donné la valeur NPb (tT ) = 2,5.1012 .
L'âge approximatif tT de la Terre est :
a 4, 5.109 ans b 2,25.109 ans c 4, 5.1010 ans d 2,2 5.1010 ans
EXERCICE 34
La production d’énergie dans les réacteurs nucléaire résulte essentiellement de la fission nucléaire de
l’Uranium 235, mais de cette fission, résulte des noyaux radioactifs polluants. Des recherches actuelles
visent à développer la production de l’énergie nucléaire à partir de la fusion des noyaux d’hydrogène.
On donne :
• Les masses des noyaux et particules :
Noyaux Particules
235 238 236 85
92𝑈 92𝑈 𝐶𝑒 𝑆𝑒 Proton Neutron
Masses (u) 234,9934 238,0003 145,8782 84,9033 1,00728 1,00886
• Masse molaire de l’Uranium 235 : M( U) = 235 g.mol
235 -1

• Constante d’Avogadre : 𝑁𝐴 = 6,02 × 1023 𝑚𝑜𝑙 −1 1u = 931,5 MeV.c-2


1- Fission nucléaire : En bombardant un noyau d’Uranium 235U par un neutron, au cœur du
réacteur nucléaire, il se transforme en un noyau de Cérium 146Ce et un noyau de Sélénium 85Se
avec éjection de neutrons, selon une réaction modélisée par l’équation : 235 1 146
92𝑈 + 0𝑛 → 58𝐶 𝑒 +
85 1
𝑧𝑆𝑒 + 𝑥 0𝑛
1-1- Déterminer les nombre Z et x.
1-2- Calculer, en MeV, l’énergie libérée par la fission d’un noyau d’Uranium 235U, et en
déduire l’énergie E1, libérée par la fission d’un échantillon d’Uranium 235U de masse 1
g.
1-3- Le noyau de Cérium 146Ce se transforme spontanément en noyau de Praséodyme 238 92𝑈
avec émission d’une particule β-. Calculer la durée nécessaire pour la transformation de
99 % de noyaux 146Ce, initialement présents dans un échantillon de Césium 146.
On donne : La constante radioactive du nucléide 146Ce est : λ = 5,13.10-2 min-1.
2- Fusion nucléaire : La fusion d’un noyau de Deutérium 21𝐻 et d’un noyau de Tritium 31𝐻 , conduit
à la formation d’un noyau d’Hélium 42𝐻 𝑒 et d’un neutron, selon la réaction modélisée par
l’équation :
1 2 4 1
1𝐻 + 1𝐻 → 2𝐻𝑒 + 0𝑛
L’énergie libérée au cours de la formation de 1 g d’Hélium est : E2 = - 5,13.1024 MeV. Citer deux
raisons pour adopter la fission au lieu de la fusion dans la production d’énergie.
EXERCICE 35
L’injection intraveineuse d’une solution contenant le phosphore 32 radioactif permet dans certains
cas le traitement de la multiplication anormale des globules rouges au niveau des cellules de la moelle
osseuse.
Données : Les masses en unité atomique u :
𝑚( 32 − −4 𝐴 -2 -13
15𝑃) = 31,9840𝑢; 𝑚(𝛽 ) = 5,485.10 𝑢 ; 𝑚( 𝑍𝑌) = 31,9822𝑢 ; 1u=931,5MeV.c ; 1MeV=1,6.10 J
La demi- vie du nucléide phosphore 32
15𝑃 : t1/2=14,4jours, 1 jour = 86400 s
1. L’activité radioactive du nucléide radioactif 𝟑𝟐 𝟏𝟓𝑷
32
Le nucléide 15𝑃 est radioactif 𝛽 , sa désintégration donne naissance au nucléide 𝐴𝑍𝑌

ELOMRANI 50
1-1- Ecrire l’équation de la désintégration du nucléide de phosphore 32 15𝑃 en précisant A et Z.
1-2- Calculer en Mev la valeur absolue de l’énergie libérée lors de la désintégration du nucléide
32
15𝑃 .
2. L’injection intraveineuse au phosphore 𝟑𝟐 𝟏𝟓𝑷
À l’instant t=0, on prépare un échantillon du phosphore 32 15𝑃 dont l’activité radioactive est a0 .
2-1- Définir l’activité radioactive 1Bq.
2-2- A l’instant t1, on injecte à un patient une quantité d’une solution de phosphore 32 15𝑃 dont
l’activité radioactive est a1= 2,5×109Bq
a- Calculer en jour, la durée 𝛥𝑡 nécessaire pour que l’activité nucléaire a1 du phosphore 32 15𝑃 soit
égale à 20% de a1.
b- On note N1 le nombre de nucléides du phosphore 32 15𝑃 restant à l’instant t1 et on note N2 le
nombre nucléides restant à l’instant t2 dont l’activité radioactive de l’échantillon est a2. Trouver
l’expression du nombre de nucléides désintégrés pendant la durée 𝛥𝑡 en fonction de a1 et t1 /2
c- En déduire, en joule, la valeur absolue de l’énergie libérée pendant la durée 𝛥𝑡 .

EXERCICE 36 : Désintégration du plutonium 238


Le stimulateur cardiaque (pacemaker) est un dispositif qui, une fois implanté dans l’organisme,
fournit des impulsions électriques destinées à stimuler les muscles cardiaques. Ces impulsions
permettent d’accélérer la pulsation du cœur lorsqu’il est trop lent. Certains stimulateurs cardiaques
fonctionnent à partir de l’énergie libérée lors de la désintégration alpha des noyaux du plutonium238.
Cet exercice se propose d’étudier un stimulateur cardiaque au plutonium 238.
Données :
noyau Protactinium238 Uranium234 Uranium238 Neptunium238 Plutonium238
238 234 238 238P 238
symbole 91Pa 92U 92U 93N 94Pu

1- Ecrire l’équation de désintégration


alpha du plutonium 238 en identifiant
le noyau fils.
2- La courbe de la figure ci-contre
représente l’évolution de l’activité a(t)
d’un échantillon de plutonium 238,
présent dans un stimulateur cardiaque.
On choisit l’instant d’implantation de
ce stimulateur dans l’organisme d’un
patient comme origine des dates t = 0.
2.1- Déterminer graphiquement la
demi-vie t1/2 du plutonium 238.
2.2- En déduire que la valeur de la
constante radioactive λ est : λ ≈ 7,88.10-3 ans-1 .
2.3- Trouver le nombre N0 de noyaux de plutonium 238, présents à t=0, dans ce stimulateur
cardiaque. (on prend : 1an = 365 jours).
3- On considère que ce stimulateur fonctionne de façon efficace lorsque le nombre de noyaux de
plutonium 238 qui se désintègrent ne dépasse pas 30% du nombre de noyaux présents dans
l’échantillon à t = 0. Déterminer, en ans, la durée maximale tmax du fonctionnement efficace du
stimulateur cardiaque.
ELOMRANI 51
EXERCICE 37 : Désintégration du polonium210
Le polonium est un métal radioactif rare découvert en 1898
par Pierre Curie. Ce métal de symbole Po et de numéro atomique E(MeV)
84 est radioactif. Le polonium 210 est le seul isotope que l'on
126n + 84p
trouve dans la nature. La désintégration d’un noyau de polonium 1,971820.105
210 produit un noyau de plomb AZPb avec émission d’une
particuleα. 𝟐𝟏𝟎
𝟖𝟒𝐏𝐨
Données : 1,955372.10 5

▪ La demi-vie du polonium 210 : t1/2 = 138 jours ; 𝐀 𝟒


𝐙𝐏𝐛+ 𝟐𝐇𝐞
▪ 1u = 931,41 MeV/c 2
; -27
1 u = 1,66.10 kg. 1,955318.105
1- Ecrire l'équation de désintégration du polonium 210 en
déterminant A et Z.
2- A l’aide du diagramme d’énergie représenté ci-contre, calculer :
2.1- L’énergie libérée Elib lors de la désintégration d’un noyau polonium 210.
2.2- Le défaut de masse Δm du noyau de polonium 210 exprimé en kilogramme (kg).
3- Calculer, en s-1, la constante radioactive λ du polonium 210.
4- Un échantillon de noyaux de polonium 210 a une activité a0 =3,5.1011Bq à un instant de date t =
0.
Déterminer, en jours, l’instant de date t1 où l’activité de cet échantillon est: a1 = 3,7.104 Bq.

EXERCICE 38 : Etude de la désintégration du radon 222


Le radon de symbole Rn est un gaz rare naturellement présent dans l’atmosphère. Il est issu par
décompositions successives de l’uranium présent dans les roches granitiques.
L’isotope 222 du radon est radioactif. On se propose d’étudier dans cette partie la désintégration
nucléaire de cet isotope.
Données :
- La demi-vie du radon 222 est: t1/2=3,8 jours.
- Tableau des énergies de liaison par nucléon:
Noyau Hélium Radon Polonium
4 222 218
Symbole 2𝐻𝑒 86𝑅𝑛 84𝑃𝑜
Energie de liaison par nucléon (MeV / nucléon) 7,07 7,69 7,73
222 218
1- Parmi les deux noyaux, 86𝑅𝑛 et 84𝑃𝑜 , lequel est le plus stable ? justifier la réponse.
2- Montrer que l’énergie de liaison d’un noyau d’hélium 42𝐻𝑒 est : El (He)=28,28MeV.
218
3- L’équation de désintégration du radon 222 s’écrit : 222 86𝑅𝑛 ⟶
4
84𝑃𝑜 + 2𝐻𝑒 Choisir la
réponse juste parmi les propositions suivantes:
L’énergie libérée lors de la désintégration d’un noyau du radon 222 est :
■Elib =7,11 MeV ■ Elib =22,56 MeV ■ Elib =6,24 MeV ■ Elib =3420,6MeV
4- On considère un échantillon de noyaux du radon 222 ayant, à l’instant t = 0, une activité a0.
𝑎
Trouver, en jours, l’instant de date t1 à laquelle cet échantillon a une activité a1 = 0
4
Exercice 39 : Stabilité des noyaux – Réaction de fission.
Données : - Masse des particules :m( α)=4,001506u ; m( 105𝐵) = 10,012938u ;
𝐴
m( 𝑍𝐿𝑖) =7,016005u ;
- Energie de liaison de la particule α : El= 28,295244MeV ;1u=931,5MeV.c-2 ;
-Masse du neutron :mn =1,008665u ;Masse du proton :mp =1,007276u .
ELOMRANI 52
1- Diagramme de Segré
La figure 1 ci-contre représente le diagramme de Segré (Z,N)
dont lequel les noyaux stables correspondent aux cases
grisées dans le diagramme.
Donner le nombre d’affirmations justes:
a- La non-stabilité d’un noyau peut être due au grand
nombre de nucléons qu’il contient.
b- La stabilité d’un noyau peut être due au grand nombre de
neutrons par rapport au nombre de protons qu’il contient.
c- Les isotopes d’un même élément AZX se trouvent sur la
même ligne dans le diagramme de Segré(Z,N).
d- Les noyaux 105𝐵, 146𝐶 , 125𝐵 sont radioactifs α.
e- Le noyau 105𝐵 est stable.
2- Fission nucléaire
2.1- Ecrire l’équation de la réaction nucléaire correspondant au bombardement d’un noyau de
bore 105𝐵, par un neutron pour former une particule α et un noyau de lithium AZLi en
déterminant A et Z.
2.2- Comparer la stabilité de la particule α avec celle du AZLi ;
2.3- Calculer, en unité MeV, l’énergie |ΔE| libérée par la fission d’un noyau de bore 10.
EXERCICE 39 : Activité du polonium
Le polonium 210
84𝑃𝑜 , découvert en 1898 par Pierre et Marie Curie, se désintègre avec émission ’une
particule α.
Le polonium 210 est très toxique. La dose maximale du polonium 210 que peut supporter le corps
humain correspond à une activité amax =740Bq.
Données : - Extrait du tableau de la classification périodique :
81Ti 82Pb 83Bi 85At 86Rn
- m(He)=4,00151u ; m(Pb)=205,930u ; m(Po)=209,9374u ;
- 1u=931,5MeV.c-2 =1,6605.10-27 kg ;
- 1MeV=1,6.10-13 J .
1- Ecrire l’équation de désintégration du noyau de polonium 210.
2- Calculer, en unité MeV, l’énergie |E1 | libérée par la désintégration d’un noyau de polonium
210.
3- En déduire, en unité joule, l’énergie |E2 | libérée par la désintégration de masse m=10 g
de polonium 210.
4- Un laboratoire reçoit un échantillon de polonium 210. Après une durée Δt=245h37min de la
date de sa réception, on mesure l’activité de l’échantillon, on trouve qu’elle a diminué de 5%.
Déterminer, en jour, la valeur de la demi-vie t1/2 du polonium 210.
EXERCICE 40 : Désintégration de l’oxygène 15
La tomographie par émission de positrons, (dénommée PET « positron emission tomography » ), est
une technique d'imagerie médicale pratiquée en médecine nucléaire qui permet d’obtenir des images
précises de quelques organes du corps en trois dimensions dans lesquels il pourrait y avoir des
maladies comme le cancer . Parmi les substances radioactives utilisées on cite le fluor, l’oxygène,
l’azote…

ELOMRANI 53
Dans cet exercice on utilise l’oxygène 15 ( 158O ) qui est l’un des isotopes de l’oxygène .
En PET, on détecte les molécules d’eau (présentes en grande quantité dans le cerveau) en utilisant de
l’eau radioactive(eau marquée à l’oxygène 15 ( 158O) )que l’on injecte au sujet par voie intraveineuse.
L’oxygène 15 se désintègre en un noyau AZX avec émission d’un positron.

Données : - Constante d’Avogadro : NA =6,022.1023 mol-1 ;1u = 931,494MeV.c-2 ;


- Masse molaire de l’eau : M=18g.mol-1 ; Masse volumique de l’eau :ρ=1g.cm-3 ;
- Les masses : m( AZX) =15,000109u ; m( 158O) =15,003066u ; m( 01e) =5,486.10-4
u;
- La demi-vie de l’oxygène 15 : t1/2 =122s .
1- Écrire l’équation de la réaction de désintégration du noyau d’oxygène15 ( 158O) en déterminant
A et Z.
2- Déterminer, en unité MeV, |Δ𝐸 | l’énergie libérée par un noyau d’oxygène 15.
3- En admettant que le volume d’une injection d’activité initiale a0 =3,7.107 Bq est V=5cm3,
trouver la proportion de molécules d’eau marquées dans l’injection.
4- Pour poursuivre l’examen par PET, on suppose qu’il est nécessaire de procéder à une nouvelle
injection lorsque l’activité a(t1) du noyau d’oxygène 15 restant à l’instant de date t1 est de
l’ordre de 0,15% de l’activité initiale a0 de l’injection à t=0.
Justifier, par calcul, que l’on puisse faire une nouvelle injection au bout d’un temps proche de
t=20min.

Exercice 41 : Transformations nucléaires


Le combustible des réactions de fusion dans les futures centrales nucléaires est un mélange de
deutérium 12 𝐇 et de tritium 13 H.
On étudie la formation d'hélium 42 He à partir de la réaction de fusion du deutérium et du tritium, cette
réaction nucléaire libère aussi un neutron.
Données: Constante d'Avogadro: NA = 6, 022.1023 mol−1 ; 1MeV = 1, 6022.10−13 J.
1- Ecrire l'équation de la réaction de cette fusion. (0,25 pt)
2- Parmi les affirmations suivantes combien y en a t-il d'exactes? (donner seulement le nombre) :
a- L'énergie de liaison d'un noyau est égale au produit E(103
du défaut de masse du noyau et de la célérité de la MeV)
lumière dans le vide. 3n + 2p
E1=4,69526
b- La masse du noyau est inférieure à la somme des
masses des nucléons constituant ce noyau.
𝟐 𝟑
c- La fission nucléaire concerne uniquement les noyaux 𝟏𝐇 + 𝟏𝐇
E2 =4,68456
légers dont le sombre de masse 𝐴 < 20. 𝟒 𝟏
𝟐𝐇𝐞 + 𝟎𝒏
d- La réaction 84 Be + 62 He ⟶ 12 4 C est une réaction de
E3=4,66697
fusion.
e- La fission nucléaire et une réaction nucléaire
spontanée.
3- En utilisant le diagramme d'énergie ci-contre, calculer en unité MeV :
3.1- L'énergie de liaison E𝜄 du noyau d'hélium.
3.2- L'énergie libérée |Δ𝐄| par cette réaction de fusion
4- En déduire, en unité MeV, l’énergie libérée que l'on pourrait obtenir si on réalisait la réaction
de fusion d'me mole de noyaux de deutérium avec une mole de noyaux de tritium.

ELOMRANI 54
EXERCICE 42 : Etude de l’activité d’un échantillon radioactif
On étudie dans cet exercice la désintégration d’un échantillon radioactif du cobalt ayant une fiche
technique portant les indications suivantes :
• Cobalt 60 : 60
27𝐶𝑜 .
• Masse molaire atomique :M = 60g.mol-1.
• Radioactivité : β-.
• Constante de temps : τ =2,8.103jours .
Données :
- Constante d’Avogadro NA = 6,02.1023 mol-1 ;
- Une année solaire : 1an = 365,25jours ;
- Energie de liaison du nucléide 𝐴𝑍𝑋: Eℓ =588,387MeV ;
- m( 60
27𝐶𝑜 ) = 59,8523u ;
- m( 0𝑛) =1,00866u, m( 11𝑝) =1,00728u , m( e) =5,486.10-4 u ;
1

- 1u =931,494MeV.c-2 .
1- Choisir la proposition juste parmi les propositions suivantes :
a- La constante radioactive a la dimension du temps.
b- L’activité d’un échantillon s’exprime en seconde .
c- Pour les noyaux lourds et selon la courbe d’Aston, plus un noyau est lourd, moins il est
stable.
d- Le défaut de masse s’exprime en MeV .
2- Définir la radioactivité β-.
3- Le noyau issu de la désintégration de 60 𝐴
27𝐶𝑜 est 𝑍𝑋 . En se basant sur les énergies de
masse, calculer en MeV l’énergie |∆𝐸 | libérée par la réaction de désintégration du
60
27𝐶𝑜 .
4- La masse initiale de l’échantillon radioactif à l’instant de sa réception par un
laboratoire spécialisé est m =50mg. On considère l’instant de réception de cet
échantillon comme origine des dates (t = 0) .
La mesure de l’activité de l’échantillon étudié à un instant t1 donne la valeur a1 =5,18.1011 Bq.
𝑁𝐴 .𝑚0
Montrer que 𝑡1 = 𝜏. 𝑙𝑛 ( ). Calculer , en année, sa valeur.
𝜏.𝑀.𝑎1
EXERCICE 43 : La radioactivité du polonium.
Le noyau de polonium 21084Po se désintègre spontanément pour se transformer en un noyau de plomb
ZPb avec émission d’une particule α.
206

Cet exercice se propose d’étudier le bilan énergétique de cette transformation ainsi que l’évolution
de cette dernière au cours du temps.
Données :
• Energie de liaison du noyau de polonium 210 : Eℓ ( 210 3
84Po) =1,6449.10 MeV,
• Energie de liaison du noyau de plomb 206 : E (206Pb) =1,6220.103 MeV,
• Energie de liaison de la particule α : Eℓ = 28,2989MeV,
• On désigne par t1/2 la demi-vie du noyau de polonium 210.
1- Ecrire l’équation de cette transformation nucléaire en déterminant le nombre Z.
2- Déterminer en MeV l’énergie |∆E| produite lors de la désintégration d’un noyau de 210 84Po.
3- Soient N0 (Po) le nombre de noyaux de polonium dans un échantillon à l’instant de date t=0
et N(Po) le nombre de noyaux restant dans le même échantillon à un instant de date t.

ELOMRANI 55
3.1- On désigne par ND le nombre de noyaux de polonium désintégrés à l’instant de date
t=4.t1/2 . Choisir la proposition juste parmi les propositions suivantes :
N (Po) N (Po) N (Po) 15 N0 (Po)
a- ND = 0 ; b − ND = 0 ; c − ND = 0 ; d − ND =
8 16 4 16
3.2- La courbe ci-dessous représente les variations de
N (Po)
ℓn( 0 ) en fonction du temps.
N(Po)
A l'aide de cette courbe, déterminer en jour la
demi-vie 𝑡1/2 .
3.3- Sachant que 1'échantillon ne contient pas du
plomb à 𝑡 = 0, déterminer en jour, l'instant 𝑡1
N(Pb) 2
pour lequel : = , où N(Pb) est le nombre de
N(Po) 5
noyaux de plomb formés à cet instant.

EXERCICE 44 :
Les réactions de fusion et de fission sont considérées parmi les réactions qui produisent une grande
énergie qu’on peut exploiter dans divers domaines.
Données : - 1MeV =1,6022.10-13 J
m( 11H) =1,00728u ; m( 42He) = 4,00151u ; m( 01𝑒) =5,48579.10-4 u .
- 1u =931,494MeV.c-2 =1,66054.10-27kg
- On prend la masse du soleil : mS = 2.1030kg.
- On considère que la masse de l’hydrogène 11H représente 10% de la masse du soleil.
1- On donne dans le tableau ci-dessous les équations de quelques réactions nucléaires :

A 2
1H + 13 H ⟶ 42 He + 10 n
60 60 0
B 27 Co ⟶ 28 Ni + −1 e
238 234
C 92 U ⟶ 42 He + 90 Th
235 139 94
D 92 U + 10 n ⟶ 54 Xe + 38 Sr + 3 10 n

1.1- Identifier, parmi ces équations, celle correspondant à la réaction de fusion


1.2- En utilisant le diagramme d'énergie ci-contre, calculer :
1.2.1- L' énergie de liaison par nucléon du noyau 23592 U.
1.2.2- L'énergie |ΔE0 | produite par la réaction D.
2- Il se produit dans le soleil des réactions nucléaires dues
essentiellement à la transformation de l'hydrogène selon
l'équation bilan : 4 11 H ⟶ 42 He + 210 e
2.1- Calculer, en joule, l'énergie |Δ𝐸| produite par cette
transformation.
2.2- Trouver, en ans, la durée nécessaire à la consommation
de tout l'hydrogène présent dans le soleil, sachant que
l'énergie libérée chaque année par le soleil selon cette
transformation est ES = 1034 J.
ELOMRANI 56
EXERCICE 45
Un réacteur nucléaire fonctionne avec l'uranium enrichie qui est constitué de 𝑝 = 3% de 235 𝑈
fissible et p′ = 97% de 238 𝑈 non fissible. La production de l'énergie au sein de cette centrale nucléaire
est basée sur la fission de l'uranium 235 𝑈 bombardé par des neutrons.
Donnés:
m( 140 Xe) = 139,8920u; m( 94 Sr) = 93,8945u; m( 235 U) = 234,9935u; m( 10 n) = 1,0087u
1MeV = 1, 6.10−13 J; 1𝑢 = 1, 66.10−27 kg = 931,5MeV ⋅ c −2 .
Le noyau 235 𝑈 subit une fission selon l'équation : 10 𝑛 + 235 94 140
92 𝑈 → 𝑧 Sr + 54 Xe + 𝑥0 𝑛.
1

1- Déterminer 𝑥 et 𝑧.
2- Calculer en joule (𝐽) l'énergie |Δ𝐸0 | libérée par la fission de 𝑚0 = 1𝑔 de 235 𝑈.
3- Pour produire une quantité d'énergie électrique 𝑊 = 3, 73.1016 J, un réacteur nucléaire de
rendement 𝑟 = 25% consomme une masse 𝑚 de l'uranium enrichi.
Exprimer 𝑚 en fonction de 𝑊, |Δ𝐸0 |, 𝑚0 , 𝑟 et 𝑝. Calculer 𝑚.
4- Dans ce réacteur nucléaire se trouve aussi une faible quantité du nucléide 234 𝑈 qui est radioactif
𝛼.
La mesure de l'activité radioactive, à l'instant 𝑡 = O, d'un échantillon de l'uranium 234
92 U a
8
donné la valeur 𝑎0 = 5,4 ⋅ 10 Bq.
𝑡1/2
Calculer la valeur de l'activité nucléaire de cet échantillon à l'instant 𝑡 =
4
EXERCICE 46 : Les réactions nucléaires des isotopes d’hydrogène
L’énergie solaire provient de la réaction de fusion des
noyaux d’hydrogène .Les physiciens s’intéressent à produire ℓn(N)
l’énergie nucléaire à partir de la réaction de fusion des isotopes
d’hydrogène : deutérium 21𝐻 et tritium 31𝐻 . 50
Données : Les masses en unité u : m 31𝐻 )=3,01550 u;
m( 21𝐻 )=2,01355 u ‫؛‬ 48,75
4 1
m( 2𝐻𝑒)=4,00150 u ; m( 0𝑛)=1,00866 u ; 1u =
1,66.10-27 kg = 931,5 MeV.c-2
1- la radioactivité β- du tritium
Le nucléide tritium 31𝐻 est radioactif β-, sa désintégration t (ans)
donne lieu à un isotope de l’élément Hélium
1.1- Ecrire l’équation de cette désintégration . 0 22
1.2- On dispose d’un échantillon radioactif du nucléide
tritium 31𝐻 contenant N0 nucléides à l’instant t=0.
Soit N le nombre de nucléides tritium dans l’échantillon à l’instant t .
Le graphe de la figure1 représente les variations de ln(N) en fonction du temps t. Déterminer la
demi-vie t1/2 du tritium.
2- Fusion nucléaire
2.1- La courbe de la figure 2 représente les variations de l’opposé de l’énergie de liaison par
nucléon en fonction du nombre de nucléons A .

ELOMRANI 57
Déterminer, parmi les intervalles j , k et l indiqués sur la figure 2, celui dans lequel les
nucléides sont susceptibles de subir des réactions de fusion . Justifier la réponse .
2.2- L’équation de la réaction de fusion des noyaux de deutérium 21H et de tritium 31𝐻
2 3 4 1
s’écrit : 1H+ 1H → 2He + 0n.
On peut extraire 33mg de deutérium à partir de 1,0L de l’eau de mer .
Calculer, en MeV, la valeur absolue de l’énergie que l’on peut obtenir à partir de la
réaction de fusion du tritium et du deutérium extrait de 1 m3 de l’eau de mer .

EXERCICE 47: Datation par le carbone 14


Toutes les plantes absorbent le carbone C qui se trouve dans l’atmosphère (12C et 14C ) à travers le
dioxyde de carbone de telle sorte que le rapport du nombre N(14C)0 des noyaux de carbone 14 à celui
𝑁( 14𝐶 )
des noyaux du carbone N(C)0 dans les plantes reste constant durant leur vie : =1,2.10-12.
𝑁(𝐶)0
A partir de l’instant où la plante meurt, ce rapport commence à diminuer à cause de la désintégration
du carbone 14 qui est un isotope radioactif .
Données :
- Demi-vie du carbone 14 : t1/2 = 5730 ans ;
- Masse molaire du carbone : M(C) =12,0 g.mol-1 ;
- Constante d’Avogadro : NA=6,02.1023 mol-1 ;
- 1an = 3,15.107 s .
- Le noyau du carbone 14 est radioactif β- , sa
désintégration donne un noyau 𝐴𝑍𝑌.
1- La figure (1) donne une partie du diagramme de
Segri (Z,N) .
1.1- Ecrire l’équation de la transformation
nucléaire du carbone 14 en déterminant le
noyau fils 𝐴𝑍𝑌.
1.2- La désintégration du noyau du carbone 116𝐶
donne un noyau de bore 𝐴′ 𝑍′𝐵 .
Ecrire l’équation de cette transformation
nucléaire en déterminant A' et Z'.
2- A l’aide du diagramme énergétique représenté dans la figure (2) :
2.1- Trouver l’énergie de liaison par nucléon du noyau de carbone 14 .
2.2- Trouver la valeur absolue de l’énergie produite par la d’désintégration d’un noyau du
carbone 14.

ELOMRANI 58
3- On veut déterminer l’âge d’un morceau de bois très ancien,
pour cela on y prélève à un instant t un échantillon de
masse m = 0,295g , on trouve que cet échantillon donne
1,40 désintégrations par minute. On considère que ces
désintégrations proviennent uniquement du carbone 14 qui
se trouve dans l’échantillon étudié.
On prélève d’un arbre vivant un morceau de même masse
que l’échantillon précédent m = 0,295g , on trouve que le
pourcentage massique du carbone dans ce morceau est
51,2%
2.3- Calculer le nombre de noyaux du carbone C et le
nombre de noyaux du carbone 14 dans le morceau qui a
été prélevé de l’arbre vivant .
2.4- Déterminer l’âge du morceau de bois ancien .
EXERCICE 48 : Désintégration de l’uranium 234
Le thorium 230 ( 230
90Th) se trouvant dans les roches marines résulte de la désintégration spontanée
234
de l’uranium 234 ( 92U ) . C’est pourquoi le thorium et l’uranium se trouvent dans toutes les roches
marines en proportions différentes selon leurs dates de formation.
Données :
- Masse d’un noyau d’uranium 234 : m( 234 92U) 234,04095u ;
- La constante radioactive de l’uranium 234 : λ = 2,823.10-6 an-1 ;
- Masse du proton : mp =1,00728u ;
- Masse du neutron : mn =1,00866u ;
- Unité de masse atomique : 1u = 931,5 MeV.c-2.

1. Donner la composition du noyau d’uranium 234.


2. Calculer, en MeV, l’énergie de liaison Eℓ du noyau 23492U .
3. Le nucléide 92U est radioactif, il se transforme spontanément en un nucléide de thorium 230
234
90Th.
Ecrire l’équation de désintégration de 234
92U et déduire le type de désintégration.
4. On dispose d’un échantillon d’une roche marine, qui contient à l’instant de sa formation
considéré comme origine des dates (t = 0), un nombre N0 de noyaux d’uranium 234 92U. On
suppose que cet échantillon ne contient pas du thorium à l’origine des dates.
𝑁( 230
90Th)
On se propose de déterminer le rapport r = de cet échantillon à un instant de date t.
𝑁( 234
92U)
𝑁( 230 234
90Th) étant le nombre de noyaux de thorium formé à l’instant de date t et N( 92U) le nombre
de noyaux d’uranium restant à cet instant.
4.1. En se basant sur la loi de décroissance radioactive, trouver l’expression du nombre de noyaux
de thorium N( 230
90Th) en fonction de N0 , t et la constante radioactive λ de l’uranium234.
4.2. Montrer que l’expression de r à un instant t est: r = eλt -1.
4.3. Calculer la valeur r1 de ce rapport à l’instant de date t1=2.105 ans.

ELOMRANI 59
Chapitre 6:

Dipôle RC
Exercice 1 : Etude d’un dipôle RC
Sur un appareil photo on lit (Danger, ne pas démonter) cet avertissement est lié à la présence d’un
condensateur qu’on charge avec une tension U=300V à travers un conducteur ohmique de résistance
R. La tension U=300V est obtenue grâce à un montage électronique alimenté par une pile de force
électromotrice E0=1,5V, au moment de la prise de photo le condensateur se décharge dans le flash de
l’appareil photo de résistance r en une fraction de seconde.
On schématise le circuit du flashe de l’appareil photo par le montage représenté ci-dessous
Les donnes : U=300V - C=120μF
1- Réponse d’un dipôle RC à un échelon montant de tension
A l’instant t=0 on place l’interrupteur K en position (1), le
condensateur se charge à travers le conducteur ohmique de
résistance R et sous la tension U.
1.1- Montrer que l’équation différentielle régissant
l’évolution de uC peut s’écrire sous la forme :
𝑑𝑢𝐶
𝑢𝐶 + 𝜏. =𝑈
𝑑𝑡
Déduire l’expression de la constante du temps τ en
fonction des paramètres du circuit
𝑡
1.2- Vérifier que la solution de l’équation différentielle s’écrit : 𝑢𝐶 = 𝑈(1 − 𝑒 − ⁄𝜏 )
1.3- Déterminer la valeur de uc en régime permanant
1.4- Calculer l’énergie électrique Ee emmagasinée dans le condensateur en régime permanant
1.5- Le fonctionnement normal du flashe de l’appareil
nécessite une énergie comprise entre 5j et 6j. Est-ce
qu’on peut charger le condensateur directement à l’aide
de la pile de force électromotrice E0=1,5V ?
2. Réponse d’un circuit RC à un échelon descendant de
tension
A l’instant t=0 on bascule l’interrupteur K en position (2), le
condensateur se décharge à travers le conducteur ohmique de
résistance r. A l’aide d’un oscilloscope à mémoire on enregistre
les variations de la tension uc(t) entre les bornes du
condensateur en fonction du temps, on obtient la courbe de la figure 2
2.1- Représenter avec soin le schéma du montage de la décharge, et montrer comment brancher
l’oscilloscope
2.2- Déterminer graphiquement la valeur de la constante du temps τ du circuit de la décharge
et déduire la valeur de r
Exercice 2
La figure 1 représente un modèle simple d’un circuit d’une minuterie et constitué de
* un générateur idéal, de force électromotrice E
ELOMRANI 60
* Un condensateur de capacité, C=250μF
* Un conducteur ohmique de résistance R
* Un interrupteur K
1. La réponse d’un dipôle RC à un échelon de tension
croissante
On fixe la résistance du circuit à la valeur R1 et on ferme
l’interrupteur à l'instant t = 0, le condensateur se charge sous une
tension E
1.1- Montrer que l'équation différentielle régissant l’évolution de
𝑑𝑢
uc entre les bornes du condensateur s’écrit : 𝑢𝐶 + 𝜏. 𝐶 = 𝐸
𝑑𝑡
1.2- En utilisant l'équation dimensionnelle, déduire l’unité de τ
dans le système international
1.3- Vérifier que la solution de l'équation différentielle est la
𝑡
suivante : 𝑢𝐶 = 𝐸(1 − 𝑒 − ⁄𝜏 )
1.4- Déduire l'expression de i(t) l'intensité du courant circulant dans le circuit pendant le processus
de charge
1.5- On visualise sur un oscilloscope à mémoire
les variations de la tension UAB(t) entre la
borne du conducteur ohmique en fonction du
temps, on obtient la courbe de la figure 2
1.5.1- Recopier le schéma et montrer comment
connecter l’oscilloscope pour visualiser
la tension UAB(t)
1.5.2- Déterminer graphiquement la valeur la
force électromotrice E et la constante de
temps τ. Déduire la valeur de la
résistance R1
Exercice 3 : Détermination des grandeurs caractéristiques d’un condensateur
On réalise le montage électrique de la figure 1 constitue de :
• Un générateur idéal de courant qui alimente le circuit avec un courant I0=4μA
• Un condensateur de capacité C
• Un voltmètre et un interrupteur K
A l’instant t =0 on ferme l’interrupteur K, à l’aide d’un appareil adéquat on trace la courbe
représentative de la variation de la tension uc entre les bornes du condensateur en fonction du temps
(figure 2)
𝐼
1- Montrer que l’expression de uc s’écrit : 𝑢𝐶 = 0 . 𝑡
𝐶

ELOMRANI 61
2- Vérifier que la
valeur de la capacité du condensateur est C =1μF
3- Calculer l’énergie emmagasinée dans le condensateur à l’instant t=1s

Exercice 4 : Etude de la constitution de quelques chaines électroniques


On réalise le montage expérimental qui permet de charger un condensateur de capacité C
d’une chaine électronique et le décharger à travers un conducteur ohmique de résistance R
=2KΩ. On utilise pour cela un générateur de tension de force électromotrice E.
1- Proposer le schéma du montage de cet expérience.
2- Vérifier que l’équation différentielle régissant les
variations de la tension u(t) entre les bornes du
1 𝑑𝑢
condensateur durant la décharge s’écrit : . 𝐶 + 𝑢𝐶 = 0
𝛼 𝑑𝑡
1
Déterminer la signification de la grandeur
𝛼
3- Un logiciel adéquat a permis de tracer la courbe
représentative des variations de Ln (uc) en fonction du
temps t (figure 1)
a) L’équation de la courbe est : Ln(uc)=-α.t+LnE, en
se basant sur la courbe, déterminer la valeur de E la force électromotrice du générateur et
τ la constante de temps.
b) Calculer la valeur de la capacité C du condensateur.

Exercice 5: Comportement d’un condensateur dans un circuit électrique


On considère le montage électrique (figure 1) constitue de :
• Un générateur idéal de tension de force électromotrice E=6V
• Un condensateur traditionnel de capacité C non chargé
• Un conducteur ohmique de résistance R=65Ω et un
interrupteur K A l'instant t=0, on ferme l’interrupteur K, le
condensateur se charge
1- Monter que l’équation différentielle régissant la variation de
𝑑𝑢𝐶 𝑢𝐶 𝐸
uC en fonction du temps est de la forme : + = .
𝑑𝑡 𝑅𝐶 𝑅𝐶
2- La solution de l’équation différentielle s’écrit :
𝑡
𝑢𝐶 = 𝐴(1 − 𝑒 − ⁄𝜏 )
Trouver les expressions de A et de la constante de temps τ en fonction des paramètres du circuit.

ELOMRANI 62
3- La valeur de la constante de temps est : τ =6,5.10-4s. Déduire la valeur de la capacité C du
condensateur.
4- Calculer la valeur Ee de l’énergie électrique emmagasinée dans le condensateur au régime
permanant.
Exercice 6 : Détermination des grandeurs caractéristiques d’un condensateur
Un professeur a réalisé le montage de la figure 1 constitué de :
• Un générateur idéal de courant qui alimente
• Un condensateur de capacité C variable
• Un interrupteur K a deux positions
1- A l’instant t=0 le professeur a mis l’interrupteur a la position (1) et a l’aide d’un dispositif adéquat
il a mesure la tension U1 aux bornes du condensateur a l’instant
t1=10s, il trouve la valeur U1=10V, Vérifier que la capacité du
condensateur est C=10μF
2- Quand la tension U1=10V, le professeur a bascule l’interrupteur
a la position (2)
2.1- Etablir l’équation différentielle régissant les variations de la
tension aux bornes du condensateur uc(t) durant la décharge
2.2- La solution de l’équation différentielle s’écrit :
𝑡
𝑢𝐶 = 𝑈1 . 𝑒 − ⁄𝜏 , trouver l’expression de τ la
constante du temps en fonction paramètres du
circuit
2.3- Les courbes de la figure (2) représentent les
variations de la tension uC(t)en fonction du temps
pour des résistance R1, R2 et R3 du conducteur
ohmique
a) Déterminer la valeur de la résistance R1 pour la
courbe 1
b) Les deux courbes (2) et (3) sont associées respectivement aux résistances R2 et R3,
Comparer les deux résistances R2 et R3

EXERCICE 1 : Etude de la charge d'un condensateur par un générateur idéal du courant


Pour étudier la charge du
condensateur, le professeur réalise le
montage de la figure (1) constitué des
éléments suivants :
- Un générateur idéal de courant
qui alimente le circuit par un
courant électrique d'intensité
constante I0 =2.10-5 A
- Un conducteur ohmique de résistance R0 ;
- Un condensateur de capacité C;
- Un interrupteur K.
À t0 =0, le professeur ferme l'interrupteur K et suit à l'aide d'un dispositif convenable, les variations
de la tension uC(t) aux bornes du condensateur. La figure (2) représente la courbe obtenue.
ELOMRANI 63
1- En exploitant la courbe, déterminer l'expression de la tension uC(t)
2- Montrer que C =1 µF
EXERCICE 2
On réalise la charge d'un condensateur de
capacité C, à l'aide d'un générateur idéal de
courant qui débite un courant d'intensité
constante I0 = 0,5 µA (figure 1).
À l'instant t0 = 0, on ferme l'interrupteur
K. La figure (2) représente l'évolution de la
tension uC (t) aux bornes du condensateur.
1. Déterminer l’expression de uC
(t)
2. Calculer la capacité C du condensateur
EXERCICE 3 : Etude de la charge d’un condensateur :
Un groupe d’élèves ont réalisé le dispositif expérimental de la
figure 1, et à l’aide d’une interface
informatique, ils ont visualisé la tension
uC(t) aux bornes du condensateur au cours
de sa charge par le générateur idéal de
courant, délivrant un courant d’intensité
constante I0 = 72 μA.
1- Recopier le schéma de la figure 1, et
représenter dessus la tension uC(t), en convention récepteur ;
2- La figure 2 représente les variations de la tension uC ainsi visualisée.
a- Exprimer la tension uC(t) en fonction de I0, t et la capacité C du condensateur.
b- Vérifier que la valeur de cette capacité est C = 1,2 μF.
EXERCICE 4
On réalise le montage électrique représenté dans la figure (1)
constitué des éléments suivants :
- Un générateur idéal de tension de
force électromotrice E ;
- Un condensateur de capacité C
initialement non chargé ;
- Deux conducteurs ohmiques de
résistances respectives R1 = 6 kΩ
- Un interrupteur K.
À l'instant t0 = 0, on place l'interrupteur en position (1). La figure (2) représente la variation de la
tension uC (t) aux bornes du condensateur.
𝑑𝑢𝐶 1 𝐸
1. Montrer que l'équation différentielle vérifiée par uC s'écrit : + . 𝑢𝐶 = , avec τ une
𝑑𝑡 𝜏 𝜏
constante positive. Donner l'expression de τ.
2. Déterminer graphiquement les valeurs de E et τ.
3. Calculer la valeur de C.
EXERCICE 5

ELOMRANI 64
Le montage représenté dans la figure 1 se compose de :
• Un générateur idéal de tension de f.é.m. E = 9V ;
• Un conducteur ohmique de résistance R ;
• Un condensateur de capacité C0 ;
• Un interrupteur K. Figure 1
On ferme l’interrupteur à l’instant t = 0, le circuit est
désormais traversé par un courant d’intensité i variable en
fonction du temps comme l’indique le graphe de la figure
2. (La droite (T) représente la tangente à la courbe à
l’origine des temps)
1- Recopier sur votre copie le schéma du montage, et
représenter dessus, en convention récepteur :
• La tension uc aux bornes du condensateur ;
• La tension uR aux bornes du conducteur ohmique.
Figure 2
2- Montrer sur le montage précédent, comment faut-il
brancher un oscilloscope à mémoire pour visualiser la
tension uc.
3- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge
du condensateur q(t).
4- La solution de cette équation s’écrit sous la forme :
q(t) = A(1 – e-α.t ) .Déterminer les expressions de A et de α.
5- Montrer que l’expression de l’intensité du courant circulant dans le circuit s’écrit sous la forme :
𝑬 𝒕
𝒊(𝒕) = . 𝒆−𝝉
𝑹
Où τ est une constante qu’il faut exprimer en fonction de R et C0.
6- Montrer, par analyse dimensionnelle, que τ est homogène à un temps.
7- En utilisant le graphe i = f(t), déterminer la résistance R et la capacite C0.
EXERCICE 6
La minuterie est utilisée pour contrôler la consommation d’énergie dans les immeubles. C’est un
appareil qui permet d’éteindre automatiquement les lampes des escaliers et couloirs après une durée
préalablement ajustable.
On vise à étudier le principe de fonctionnement d’une minuterie.
La figure 1, représente une partie d’un circuit
simplifié d’une minuterie, constitué de :
• Un générateur idéal de tension, de force
électromotrice E ;
• Un interrupteur K ;
• Un conducteur ohmique de résistance R ;
• Un condensateur de capacité C ;
• Un bouton poussoir P qui joue le rôle d'un interrupteur. (Il est fermé seulement quand on appuie
dessus).
• Un composant électronique qui permet l'allumage de la lampe L tant que la tension uC aux bornes
du condensateur est inférieure ou égale à une tension limite US. On admet que l’intensité du courant
électrique à l’entrée du composant électronique reste nulle à tout instant.
ELOMRANI 65
1- Étude du circuit RC :
A l'instant initial (t = 0 s), le condensateur est déchargé. On ferme l'interrupteur K, le bouton
poussoir P est relâché (Figure 1), le condensateur se charge progressivement à l’aide du générateur.
On visualise l’évolution de la tension uC(t) aux bornes du condensateur à l’aide d’une interface
informatique convenable.
𝑑𝑢
1.1- Montrer que la tension u vérifie l'équation différentielle : 𝑢𝐶 + 𝑅𝐶. 𝐶 = 𝐸
𝑑𝑡
1.2- Déterminer les expressions de A et τ, pour
que l’équation horaire :
𝑡
𝑢𝐶 = 𝐴(1 − 𝑒 − ⁄𝜏 ). Soit solution de
l’équation différentielle précédente.
1.3- A l'aide d'une analyse dimensionnelle,
montrer que τ est homogène à un temps.
1.4- La figure 2, représente les variations de
uC(t).
Déterminer graphiquement les valeurs de A
et τ, et déduire la valeur de la résistance R,
sachant que la capacité du condensateur est : C = 220 μF.
2- Détermination de la durée de fonctionnement de la minuterie :
La durée nécessaire pour qu’un habitant d’un l’immeuble arrive à la porte de sa maison est Δt
= 80 s.
2.1- Soit tS la date à laquelle la tension uC atteint la valeur limite US, exprimer tS en fonction de E, τ
et US.
2.2- Sachant que US = 15 V, montrer que la lampe L s’éteint avant que l’habitant de l’immeuble
n’arrive chez soi.
2.3- Déterminer la valeur limite RS de la résistance du conducteur ohmique qui permettra à l’habitant
d’arriver chez soi avant que la lampe s’éteigne. (On considère que les valeurs de C, E et US n’ont
pas changé).
EXERCICE 7
Pour s'assurer de la valeur de la capacité C trouvée précédemment, le
professeur réalise le montage de la figure (3) constitué des éléments
suivants :
- Un générateur idéal de tension de force électromotrice E ;
- Un conducteur ohmique de résistance R= 2.103Ω ;
- Le condensateur précédent de capacité C;
- Un interrupteur K à double position.
Le professeur charge totalement le condensateur en plaçant
l'interrupteur en position (1), et puis il le bascule en position (2) à
l'instant t0 =0. Il suit à l'aide d'un dispositif convenable les variations
de la tension uc(t) aux bornes du condensateur. La figure (4) représente
la courbe obtenue.
1- Établir l'équation différentielle vérifiée par la tension uC(t) au
cours de la décharge du condensateur.
2- La solution de cette équation différentielle est de la forme
𝑡
uC(t)=A.𝑒 − ⁄𝜏 . Déterminer les expressions de A et τ en fonction des
paramètres du circuit.
ELOMRANI 66
3- Déterminer graphiquement la valeur de τ. Vérifier la valeur de C trouvée dans la question 2.
EXERCICE 8
Les condensateurs sont caractérisés par la capacité d’emmagasiner l’énergie électrique, afin de la
récupérer en cas de besoin. Cette propriété permet d’utiliser les condensateurs dans différents
appareils comme les flashs d’appareils photos.
Partie1 : Charge du condensateur
On réalise le montage représenté ci-contre et qui est
constitué d’un condensateur de capacité C, initialement
déchargé, monté en série avec un conducteur ohmique de
résistance R et un interrupteur K.
Le dipôle RC est soumis à un échelon de tension défini comme
suit :
- Pour t < 0, U = 0,
- Pour t ≥ 0, U = E, tel que : E = 12V.
On ferme le circuit à l’instant t = 0 et on visualise, en utilisant une interface informatique sur
l’écran d’un ordinateur les variations de la tension uc aux bornes du condensateur en fonction du
temps.
Le graphe de la figure 2 représente la courbe uc = f(t).
1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uc(t).
𝑡
2- Vérifier que l’expression 𝑢𝐶 = 𝐸(1 − 𝑒 − ⁄𝜏 )., est solution de l’équation différentielle pour t ≥ 0.
Déterminer τ la constante de temps.
3- Déterminer l’expression de τ, et montrer par analyse
dimensionnelle que τ est homogène à un temps un
temps.
4- Noter graphiquement la valeur de τ, et vérifier que la
valeur de la capacité du condensateur est C = 100 μF.
On donne R=10 kΩ.
5- Calculer l’énergie électrique emmagasinée par le
condensateur en régime permanent.
Partie 2 : décharge du condensateur
Le fonctionnement du flash de l’appareil photo
nécessite une énergie très grande que le générateur
précèdent ne peut pas assurer. Pour obtenir l’énergie nécessaire le condensateur précédent est
chargé par un circuit électronique permettant d’appliquer une tension continue entre ses bornes de
valeur Uc = 360V.
On décharge le condensateur, à l’instant t = 0, dans la lampe du flash d’un appareil photo qu’on
modélise par un conducteur ohmique de résistance r. (Figure 3)
𝑡
La tension aux bornes du condensateur varie selon l’équation uC = 360.𝑒 − ⁄𝜏′
τ’ est la constante de temps, et uc(t) exprimée en volt (V).
2.1- Calculer la résistance r de la lampe du flash de l’appareil
photo, sachant que la tension aux bornes du
condensateur prend la valeur uc(t) = 132,45 V à
l’instant t = 2ms.

ELOMRANI 67
2.2- Expliquer comment faut-il choisir la résistance r, de la lampe du flash de l’appareil photo, pour
assurer une décharge plus rapide du condensateur.
EXERCICE 9
A l’instant t = 0, les élèves commencent la décharge d’un condensateur de capacité C,
initialement chargé, à travers un conducteur ohmique de résistance R =
200 Ω.
La courbe de la figure 1, traduit les variations de la tension uC(t) aux
bornes du condensateur.
1- Représenter le schéma du dispositif expérimental permettant d’obtenir
cette courbe.
2- Trouver l’équation différentielle vérifiée par la tension uC(t) aux bornes
du condensateur au cours de la décharge.
3- Vérifier que la solution de l’équation différentielle précédente est :
𝑑𝑢
𝑢𝐶 + 𝑅𝐶. 𝐶 =0 , où U0 est une constante.
𝑑𝑡
4- Par analyse dimensionnelle, montrer que le produit RC est homogène à un temps.
5- Déterminer graphiquement la constante de temps τ, et déduire la valeur de la capacité C du
condensateur étudié.
EXERCICE 10
Pour s’assurer de la capacité du condensateur précédent, un groupe d’élèves a
réalisé le montage représenté sur la figure 3, en utilisant :
• Le condensateur précédent ;
• Un résistor de résistance R = 1 kΩ ;
• Un générateur idéal de tension de f.é.m. E ;
• Un interrupteur K.
Figure 3 A l’instant t = 0, l’un des élèves a férmé l’interrupteur pour charger
le condensateur initialement déchargé. La visualisation des variations de la tension uC(t), a été réalisée
à l’aide d’une interface informatique.
1- Montrer que l’équation différentielle vérifiée par la
𝑑𝑢
tension uC(t), s’écrit sous la forme : 𝑢𝐶 + 𝑅𝐶. 𝐶 =E , en
𝑑𝑡
précisant l’expression de τ en fonction de R et C.
2- Montrer par analyse dimensionnelle que τ est homogène
à un temps.
3- Déterminer l’expression de chacune des constantes A et
B, pour que la solution de l’équation différentielle
𝑡
s’écrive sous la forme : uC (t) = A+B𝑒 − ⁄𝜏 .
4- La courbe de la figure 4, représente la tension uC(t) ainsi
visualisée. Déterminer la valeur de τ, et s’assurer de la
valeur de la capacité C du condensateur Figure
4
EXERCICE 11

ELOMRANI 68
Dans une première phase, on a réalisé
le circuit de la figure 1, qui est
composé de:
• Condensateur de capacité C ;
• Conducteur ohmique de
résistance R = 10 Ω ;
• Un générateur de f.é.m. E et de
résistance négligeable ;
• Interrupteur K à double
position.
On charge complétement le condensateur, puis on bascule l’interrupteur vers la position (2) à
l’instant t = 0. A l’aide d’un matériel informatique convenable, on visualise, les variations de la
tension uC aux bornes du condensateur. On obtient la courbe de la figure 2.
1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uC.
𝑡
2- Etablir l’expression de τ pour que uC(t)=Umax.𝑒 − ⁄𝜏 , soit solution de l’équation différentielle.
3- 1-Montrer que la capacité du condensateur est : C ≈ 1 nF. (1 nF = 10-9 F)
EXERCICE 12
Les thermomètres électroniques permettent le repérage des hautes températures non repérables
à l’aide des thermomètres à mercure ou à alcool. Le
fonctionnent de certains de ces thermomètres utilise le
comportement du circuit RC soumis à un échelon de tension
ascendant, où R est la résistance d’une thermistance. Pour
établir la relation entre la résistance R et la température θ, une
enseignante réalise le montage expérimental représenté sur la
figure 1, et constitué de :
• Un condensateur de capacité C = 1,5 μF ;
• Une sonde thermique, sous forme d’une thermistance de résistance variable avec θ;
• Interrupteur K ;
Figure 1
• Générateur idéal de tension de f.é.m. E = 6 V
;
• Interface informatique permettant de suivre
l’évolution de la tension uC aux bornes du
condensateur en fonction du temps.
Après immersion de la sonde thermique dans
un milieu de température θ ajustable et fermeture
de l’interrupteur, l’enseignante charge le
condensateur à différentes températures. Les
courbes de la figure 2 résument les résultats obtenus. Figure 2
1- Recopier, sur la copie de rédaction, le montage de la figure 1, et représenter dessus la tension
uC(t) aux bornes du condensateur, et uR(t) aux bornes de la sonde thermique, en convention
récepteur.
2- Etablir l’équation différentielle vérifiée par uC(t).
𝑡
3- La solution de cette équation différentielle s’écrit sous la forme : uC (t) = A+B𝑒 − ⁄𝜏 . Trouver les
constantes A et B.
ELOMRANI 69
4- Déterminer la constante de temps τ1 à la température θ1 =
205 °C, puis en déduire l’influence d’une élévation de
température sur la durée de charge du condensateur.
5- Pour mesurer la température θ2 d’un four électrique,
l’enseignante pose la sonde précédente dans le four, puis
elle détermine, par utilisation du même montage
précédent (Figure 1), la constante de temps τ2. Elle trouve
comme valeur : τ2 = 0,45 ms.
La courbe de la figure 3, représente les variations de la
résistance R de la sonde thermique en fonction de la température θ.
Déterminer la valeur de la température θ2 à l’intérieur du four électrique. Figure 3
EXERCICE 13
On réalise le circuit électrique schématisé
sur la figure 1 qui comporte :
- Un générateur de tension de f.e.m.
E;
- Deux conducteurs ohmiques de
résistance r =20Ω et R ;
- Un condensateur de capacité C
initialement déchargé ;
- Un interrupteur K à double position.
A un instant de date t =0, on place l’interrupteur K en
position (1). Un système d’acquisition informatisé permet de
tracer la courbe d’évolution de la tension uC(t). La droite (T)
représente la tangente à la courbe à la date t=0. (Figure 2)
1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par uC (t).
𝑡
2- Trouver les expressions de A et de τ, pour que uc(t)=A.(1 − 𝑒 − ⁄𝜏 ) soit solution de cette
équation différentielle.
𝑡
3- L’intensité du courant électrique s’écrit sous forme i(t)=I0. 𝑒 − ⁄𝜏 . Trouver l’expression de I0 en
fonction de E, r et R.
4- En exploitant la courbe de la figure 2 :
4.1- Trouver la valeur de la résistance R sachant que I0 = 0,20 A.
4.2- Déterminer la valeur de τ.
4.3- Vérifier que la capacité du condensateur est C=10µF.
EXERCICE 14
Un professeur de physique se propose dans un premier temps, d’étudier
l’influence de la résistance d’un conducteur ohmique sur la constante de temps
au cours de la charge d’un condensateur. Pour cela, il demande à ses élèves de
réaliser le montage schématisé sur la figure 1 constitué de :
- Un générateur idéal de tension de force électromotrice E ;
- Un conducteur ohmique de résistance R réglable ; - Un condensateur de
capacité C ;
- Un interrupteur K.
Un élève a mis l’interrupteur K sur la position 1 à un instant t = 0 considéré
comme origine des dates.
ELOMRANI 70
Les deux courbes (1) et (2) de la figure 2 représentent respectivement les évolutions
temporelles de la tension uC (t) aux bornes du condensateur pour R1 = 20W et R2 .
T1 et T2 sont les tangentes aux courbes (1) et (2) à t=0.
1- Reproduire le schéma de la figure 1 et indiquer comment est branché un système
d’acquisition informatisé pour visualiser la tension uC (t) .
2- Etablir l’équation différentielle vérifiée par uC (t) .
3- La solution de cette équation différentielle est uC(t)=A(1-e -t/τ). Trouver en fonction des
paramètres du circuit, les expressions de A et de t .
4- En exploitant les courbes (1) et (2), déterminer la valeur de la capacité C du condensateur
et celle de la résistance R2 .
5- Déduire comment influe la résistance sur la constante de temps.

EXERCICE
1. En utilisant un générateur de courant
Un premier groupe d’élèves d’une classe réalise, sous les directives du professeur, le montage
expérimental de la figure 1 (page suivante) constitué des éléments suivants:
- un générateur idéal de courant qui alimente le circuit par un courant électrique d'intensité I0;
- un conducteur ohmique de résistance R ;
- deux condensateurs (c1) et (c2) montés en parallèle, respectivement de capacités C1 =7,5mF et
C2 inconnue ;
- Un interrupteur K.
À l’instant t0 =0, un élève ferme le circuit. A l'aide d'un système d’acquisition informatisé, le
groupe d’élèves obtient la courbe des variations de la charge q du condensateur équivalent à
l’association des deux condensateurs (c1) et (c2) en fonction de la tension uAB (figure 2).
q (mC)
K A

I0
C1 C2
20
R
10

B 0 1 2 uAB(V)
Figure 1 Figure 2
1.1.
Quel est l’intérêt de monter des condensateurs en parallèle ?
1.2.
En exploitant la courbe de la figure 2, déterminer la valeur de la capacité Ceq du
condensateur équivalent aux deux condensateurs (c1) et (c2) .
1.3.
En déduire la valeur de la capacité C2.
2. En étudiant la réponse du dipôle RC à un échelon de tension
Un deuxième groupe d’élèves de la même classe réalise le montage représenté par la figure 3
constitué par :
- Un générateur idéal de tension de force électromotrice E ;
- Un conducteur ohmique de résistance R =1600W ; - Le condensateur précédent de capaciter C2 ;
- Un interrupteur K à double position.
ELOMRANI 71
Après avoir chargé totalement le condensateur, un élève bascule l’interrupteur K sur la position
(2) à l'instant t0 =0. A l'aide d'un système d’acquisition informatisé, le groupe d’élèves obtient la
courbe des variations de la tension uC2(t)aux bornes du condensateur (figure 4).

K u C2 (V)
(1) (2)
9

E C2 u C2 R

0 4 8 12 t (ms)
Figure 4

2.1. Établir l'équation différentielle vérifiée par la tension uC2(t) au cours de la décharge du
condensateur.
2.2. La solution de cette équation différentielle est de la forme uC2(t) = E.e-t/τ. Trouver
l’expression de la constante de temps t en fonction de R et C2.
2.3. Déterminer de nouveau la valeur de la capacité C2.
EXERCICE

ELOMRANI 72
ELOMRANI 73
Chapitre 7:

Dipôle RL
Détermination de l’inductance d’une bobine dans une chaine électronique
On monte en série un conducteur ohmique de résistance R=2KΩ et une
bobine d’inductance L et de résistance négligeable, on obtient un dipôle AB On
applique entre les bornes de AB une tension triangulaire à l’aide d’un GBF
(figure 2)
Dans l’intervalle de temps [0 ; 2ms], la tension entre les bornes de la bobine
est uAM=-0,2V et la tension uBM entre les bornes du conducteur ohmique est :
uBM=5.103t(V)
1- Montrer que la relation entre uAM et uBM est de la forme :
𝐿 𝑑𝑢𝐵𝑀
𝑢𝐴𝑀 = −
𝑅 𝑑𝑡
2- Déduire la valeur de l’inductance L de la bobine

Détermination expérimentale de l'inductance L de la bobine


Pour déterminer expérimentalement l’inductance d’une bobine on réalise le
montage suivant constitué de la bobine (B), du conducteur ohmique de
résistance R
*Une bobine (B) d’inductance L et d’un GBF délivrant une tension
rectangulaire (figure 1) On visualise sur un oscilloscope les deux tensions
uAM(t) dans la voie Y1 et uBM(t) dans la voie Y2 on obtient les deux
oscillogrammes de la figure 2
Les données :
• La résistance du conducteur ohmique : R=5.103Ω
• La sensibilité verticale : - La voie Y1 S1=0,2V/div
- La voie Y2 S2=5V/div
* La sensibilité horizontale pour les deux voies : sh=1ms/div
1- Recopier le schéma de la figure 1 et montrer comment on
branche l’oscilloscope pour visualiser les deux tensions uAM(t) et
uBM(t)
2- Montrer que l’expression de la tension uAM(t) s’écrit :
𝐿 𝑑𝑢𝐵𝑀
𝑢𝐴𝑀 = −
𝑅 𝑑𝑡
3- Montrer que la valeur de l’induction L de la bobine est L=0,15H

EXERCICE 1 : Etablissement du courant dans le circuit primaire :


On modélise le circuit primaire par le montage de la figure 2, où :
• G : Batterie de voiture assimilée à un générateur idéal de
tension continue de f.é.m E = 12 V ;
• (b) : Bobine d’inductance L et de résistance interne r = 1,5 Ω;
• D : Un conducteur ohmique équivalent au reste du circuit de
résistance R = 4,5 Ω.
• K : Interrupteur Figure 1
On ferme l’interrupteur K à l’instant t = 0, le circuit est alors
traversé par un courant électrique i(t).
ELOMRANI 74
1. Recopier le circuit de la figure 2 et représenter dessus les tensions en convention récepteur.
𝑑𝑖 𝑖
2. Montrer que l’équation différentielle vérifiée par le courant i(t) s’écrit sous la forme : + = 𝐴, en
𝑑𝑡 𝜏
précisant les expressions de τ et A.
3. Montrer par analyse dimensionnelle que la constante τ
est homogène à un temps.
4. La courbe de la figure 3 représente les variations de
l’intensité du courant en fonction du temps.
4.1- Déterminer graphiquement la valeur de la Figure 2
constante de temps τ et celle de l’intensité I0 du
courant en régime permanent.
4.2- En déduire la valeur du coefficient d’inductance L
de la bobine (b).
EXERCICE 2
Un groupe des élèves a réalisé le montage modélisé par le schéma de la figure 1
ci-contre et qui est constitué de :
- Une bobine (b) de coefficient d’inductance L et de résistance interne r ;
- Un résistor (D) de résistance R = 50 Ω ; Figure 1
- Un générateur (G) de f.é.m. E = 6 V et de résistance interne négligeable ;
- Un interrupteur K.
Ce groupe a obtenu, grâce à un dispositif informatique convenable, la
courbe reproduite sur le schéma de la figure 2 traduisant les
variations de l’intensité du courant i(t) en fonction du temps.
1- Etablir l’équation différentielle traduisant les variations du
courant i(t).
2- S’assurer que la solution de cette équation différentielle s’écrit sous
la forme : i(t)=I0 (1-𝑒 −𝑡/𝜏 )
Où I0 est l’intensité du courant en régime permanent et τ la Figure 2
constante du temps.
3- Déterminer à partir du graphe de la figure 2, la valeur de I0 et
déduire la valeur de r.
4- Déterminer graphiquement la valeur de
5- Déduire la valeur de L.
EXERCICE 3
On réalise le circuit représenté sur la figure 1, et constitué de :
• Générateur de f.é.m : E = 6 V et de résistance interne négligeable ;
• Résistor D1 de résistance R1 = 48 Ω ;
• Résistor D2 de résistance R2 ; Figure 1
• Une bobine (b) de coefficient d’inductance L, et de résistance interne r = R2.
• Deux interrupteurs K1 et K2.
Dans une première phase, on maintient K2 ouvert, et on ferme K1 ;
Dans une deuxième phase, on maintient K1 ouvert, et on ferme K2.
Sur la figure 2 sont représentées les courbes (a) et (b) traduisant les variations de l’intensité du courant traversant
le circuit au cours de chacune des deux phases.

ELOMRANI 75
1- Associer, en justifiant, chaque courbe à la phase correspondante.
2- Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité du
courant i(t) traversant le circuit au cours de la phase permettant
d’obtenir la courbe (b).
3- La solution de cette équation s’écrit sous la forme : Figure 2
i(t) =Ae-λ.t +B , où A, B et λ sont des constantes
3.1- Exprimer λ, B et A en fonction des données nécessaires.
3.2- Déduire la valeur de L.

EXERCICE 4
Le groupe a réalisé le montage de la figure 1, qui se compose de :
• La bobine (b) ;
• Résistor de résistance R = 92 Ω ;
• Générateur de force électromotrice E = 12 V et de résistance négligeable. Figure 1
Interrupteur K.
1. Recopier la figure 1 sur votre copie, et représenter dessus, la tension uR aux
bornes du résistor, et la tension ub aux bornes de la bobine, en
convention récepteur.
2. A l’aide d’un matériel informatique convenable, les élèves ont
obtenu expérimentalement la courbe de la figure 2, représentant
les variations, en fonction du temps, de l’intensité du courant i
traversant le circuit.
2.1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par i(t). Figure 2
2.2- La solution de l’équation différentielle est :
i(t) = A.(1-e-t/τ ), trouver les expressions de A et τ en
fonction des paramètres du circuit ?
2.3- Déterminer les valeurs de r et L.
EXERCICE 5
Un haut-parleur contient une bobine de coefficient
d’inductance L et de résistance interne r. Pour déterminer ces
deux grandeurs, on a réalisé le montage électrique représenté
sur la figure 1, où : E = 12 V et R = 42 Ω.
Juste après la fermeture du
circuit, on visualise à l’aide d’un
dispositif informatique
convenable, l’évolution de la
tension uR en fonction du temps.
(Figure 2)
1- Montrer que la tension uR
aux bornes du résistor vérifié
l’équation différentielle :
𝑑𝑢
𝜏 𝑅 + 𝑢𝑅 = 𝐴
𝑑𝑡
en exprimant les constantes A et τ en fonctions des paramètres du circuit.
2- S’assurer que la constante τ est homogène à un temps.
3- Trouver :
3.1- La valeur de la résistance r.
3.2- La valeur du coefficient d’inductance L de la bobine.
ELOMRANI 76
EXERCICE 6
Le technicien de laboratoire a monté en série les composants suivants :
• Un conducteur ohmique de résistance R = 200 Ω ;
• La bobine (b) ;
• Un générateur idéal de tension de force électromotrice E ; Un interrupteur K.
Dans cette expérience, on néglige la résistance r de la bobine devant R.
A un instant t = 0, le technicien ferme l’interrupteur, et visualise, à l’aide
d’une interface informatique, la tension uR aux bornes du conducteur
ohmique.
Après un traitement informatique des données, il obtient la courbe de la
figure 1, représentant l’intensité du courant i(t) traversant le circuit.
1- Représenter le schéma du circuit, et indiquer dessus, le branchement
de l’interface informatique. Figure 1
(le branchement de l’interface est similaire à celui de l’oscilloscope)
2- Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité du courant i(t).
𝐸
3- La solution de cette équation différentielle est : i(t) = (1−𝑒 −𝑡/𝜏 ),
𝑅
exprimer τ en fonction des paramètres du circuit.
4- Vérifier que l’inductance de la bobine (b) est : L = 0,4 H.
EXERCICE 7
Le circuit de la figure 1 est constitué de :
• Un générateur idéal de tension de f.é.m. E ;
• Une bobine d’inductance L et de résistance interne r;
• Un résistor de résistance R = 90 Ω ; Un interrupteur K
On ferme l’interrupteur à l’instant t = 0. Le
suivi de l’évolution des tensions uR aux bornes
du résistor et la tension UPN aux bornes du
générateur, permet de tracer les courbes uR(t)
et UPN(t) de la figure 2 ci-dessous.
1- Recopier sur la copie, le schéma du circuit de
la figure 1, et représenter dessus la tension uR
en convention récepteur.
2- Par exploitation du document de la figure 2,
déterminer :
a- La force électromotrice E du générateur.
b- La valeur de la constante de temps τ.
c- La résistance r de la bobine.
3- Vérifier que la valeur du coefficient d’inductance de la bobine est : L = 0,2 H.
EXERCICE 8
On réalise le circuit électrique, schématisé sur la figure 1, qui comporte : ;
- Un générateur de tension de f.e.m. E=12V
- Une bobine d’inductance L et de résistance négligeable ;
- Deux conducteurs ohmiques de résistance R = 40Ω
- Un interrupteur K.
On ferme l’interrupteur K à l’instant t=0. Avec un système d’acquisition informatisé, on enregistre les
courbes (C1) et (C2 ) représentant les tensions des voies A et B (voir figure2).

ELOMRANI 77
1. Identifier la courbe qui représente la tension uR (t) et celle qui représente uPN (t).
2. Déterminer la valeur de IP l’intensité du courant électrique en régime
permanent.
3. Vérifier que la valeur de la résistance r
du conducteur ohmique est r=8Ω.
4. Etablir l’équation différentielle
régissant l’établissement du courant
i(t)dans le circuit.
5. Trouver les expressions de A et de τ en
fonction des paramètres du circuit pour
que l’expression
i(t) =A (1−𝑒 −𝑡/𝜏 ), soit solution de
cette équation différentielle.
6. Déterminer la valeur de la constante du temps τ.
7. En déduire la valeur de l’inductance L de la bobine.
𝜏
8. Trouver l’énergie E emmagasinée par la bobine à l’instant t = .
2
EXERCICE 9
Pour étudier la réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension, le professeur de P
physique a réalisé avec ses élèves le montage électrique schématisé sur la figure 1 qui (2) K
i
comporte :
L,r
- Un générateur idéal de tension de force électromotrice E=6,5V
- Une bobine d’inductance L et de résistance r ;
- Un conducteur ohmique de résistance R = 60Ω ; - Un interrupteur K à double position.
1- Dans une première étape, le professeur étudie l’établissement du courant dans une R
bobine en mettant l’interrupteur K sur la position (1). N
1.1- Recopier le schéma de la figure 1, et représenter en convention récepteur, la
tension uR aux bornes du conducteur ohmique.
1.2- Trouver, en fonction des paramètres du circuit, l’expression de
l’intensité du courant Ip en régime permanent.
2- Dans une deuxième étape, le professeur étudie la rupture du courant
dans la bobine.
Lorsque le régime permanent est atteint, il bascule, à un instant t=0,
l’interrupteur K sur la position (2) en prenant les précautions nécessaires.
Avec un système informatisé d’acquisition, il obtient la courbe de figure 2
représentant les variations de la tension uR(t)aux bornes du conducteur
ohmique. La droite (T) représente la tangente à la courbe à l’origine des
temps.
2.1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uR(t).
2.2- La solution de cette équation différentielle est uR (t)= R.Ip.e-t/τ.
Trouver l’expression de τ.
2.3- En exploitant la courbe de la figure 2:
a- Montrer que la résistance r de la bobine est r=5Ω.
b- Vérifier que la valeur de l’inductance de la bobine est L=182 m H .
2.4- Trouver la valeur de l’énergie Em emmagasinée par la bobine à l’instant t =1 t .
EXERCICE 10

ELOMRANI 78
1. 1- Etude du régime transitoire dans une bobine
On réalise le montage expérimental représenté dans la figure ( 1) pour
étudier l’établissement du courant électrique dans un dipôle (AB), constitué
d’un conducteur ohmique de résistance R et d’une bobine d’inductance L et ( L , r)
de résistance r.
Un générateur électrique idéal applique une tension constante E = 6V u
aux bornes du dipôle (AB) .
1.1- On règle la résistance R sur la valeur R = 50Ω. R
On ferme l’interrupteur à l’instant t = 0. On enregistre à l’aide d’un
dispositif approprié l’évolution de l’intensité i du courant en fonction du
temps , on obtient la courbe représentée sur la figure (2) . Le coefficient
directeur de la tangente (T) à la courbe i = f(t) à t = 0 est a = 100A.s-1 .
La tension u aux bornes du dipôle (AB) s’exprime par la relation
di
u =(R=r).i+L. .
dt
di
a- Est-ce que la grandeur L. augmente ou diminue au cours du
dt
régime transitoire ? justifier la réponse .
di
b- Exprimer en fonction de E et L à l’instant t =0. Trouver la
dt
valeur de L.
c- Calculer la valeur de pour t > 5 ms et en déduire la cas L(H) R(Ω) r(Ω)
valeur de r. er
1 cas L1=6,0.10-2 R1=50 10
1.2- On utilise le même montage expérimental de la figure 2eme cas L2=1,2.10-1 R2=50 10
(1) et on fait varier dans chaque cas la valeur de 3eme cas L3=4,0.10-2 R3=30 10
l’inductance L de la bobine et celle de la résistance R
du conducteur ohmique comme l’indique le tableau ci
-contre.
La figure (3) donne les courbes (a) , (b) et (c) obtenues dans
chaque cas.
a- Préciser , en justifiant votre réponse , la courbe
correspondante au 1er cas et la courbe
correspondante au 2ème cas .
b- On règle la résistance R2 sur la valeur R'2 pour que
la constante de temps τ soit la même dans le 2ème
cas et le 3ème cas. Exprimer R'2 en fonction de L2 ,
L3 , R3 et r. Calculer R' 2.

ELOMRANI 79
Chapitre 8:

Les oscillations libres dans un circuit RLC


EXERCICE 1
À l'instant t0 = 0, on branche le condensateur C = 0,5µF. Précédemment
chargé aux bornes d'une bobine d'inductance L et de résistance négligeable.
1. Établir l'équation différentielle vérifiée par la charge q(t) du condensateur.
2. La courbe de la figure (3), représente l'évolution de q(t).
2.1. Nommer le régime d'oscillations que montre le graphe de la figure (3).
2𝜋𝑡
2.2. La solution de l'équation différentielle s'écrit : q(t) = Qm.𝑐𝑜𝑠 ( + 𝜑)
𝑇
2.2.1. En exploitant le graphe de la figure (3), déterminer les valeurs de Qm, T0 et φ.
2.2.2. Calculer la valeur de L.
2.3. Expliquer qualitativement la conservation de l'énergie totale du circuit (LC)et calculer sa valeur.
2.4. Déterminer la valeur maximale de l'intensité du courant dans le circuit.
EXERCICE 2
On réalise le montage électrique représenté dans la figure (1)
constitué des éléments suivants :
- Un générateur idéal de tension de force
électromotrice E ;
- Un condensateur de capacité C = 6,3µF
initialement non chargé ;
- Une bobine (L,r = 0)
- Deux conducteurs ohmiques de
résistances respectives R1 = 6kΩ et R2 - un interrupteur K.
Lorsque le régime permanent est atteint, on bascule l'interrupteur K en position (2) à l'instant t0 = 0.
La courbe de la figure (3) représente la variation de la tension uC(t) aux bornes du condensateur.
1. Justifier la nature des oscillations électriques dans le circuit.
2. Déterminer la valeur de la charge Q0 du condensateur à l'instant t0 = 0.
3. Déterminer graphiquement la valeur de la pseudo-période T
des oscillations.
4. En considérant que la pseudo-période T est égale à la période
propre de l'oscillateur (LC),
Déterminer la valeur de l'inductance L de la bobine.
5. Les courbes de la figure (4) représentent les variations en
fonction du temps de l'énergie électrique Ee emmagasinée
dans le condensateur, l'énergie magnétique Em emmagasinée Figure (4)
dans la bobine et l'énergie totale E du circuit, tel que ΔE =Ee + Em
5.1. Identifier, en justifiant la réponse, la courbe qui correspond à l'énergie magnétique Em.
5.2. Déterminer, entre les instants t0 = 0 et t1 = 3 ms, la variation ΔE de l'énergie totale du circuit.
EXERCICE 3
Un groupe des élèves du ont procédé à la charge totale d’un condensateur de capacité C = 10μF à l’aide d’un
générateur de f.é.m. E = 6V, et sa décharge dans la bobine (b).
La visualisation de la tension uC entre les bornes du condensateur sur un oscilloscope a permis d’obtenir le
graphe ci-contre.
1- Faire le schéma du Montage expérimental utilisé.
ELOMRANI 80
2- Justifier l’amortissement des oscillations.
3- Déterminer graphiquement la valeur de la pseudo-période T, en
déduire la valeur du coefficient d’inductance L de la bobine (b) en
supposant que la pseudo période T est égale à la période propre T0
des oscillations. (On prend π2 = 10)
4- Quelle est la nature de l’énergie emmagasinée dans le circuit à
l’instant t = 25 ms. Justifier.
5- Les élèves du deuxième groupe ont monté la bobine (b) et le
condensateur précédent en série avec un générateur qui qui
maintient entre les bornes circuit une tension proportionnelle à
l’intensité du courant qui le traverse (u = k.i). Les oscillations sont
entretenues lorsque k prend la valeur : k =50 (SI). Quelle est la valeur de la résistance de la bobine r.
EXERCICE 4
Un groupe d’élèves ont chargés
complétement un condensateur de capacité C sous
une tension continue U, et l’ont déchargé dans une
bobine (b) d’inductance L et de résistance
négligeable (Figure 1). Figure 1
1- Recopier sur la copie de rédaction, la figure1 et
représenter dessus, en convention récepteur les tensions uC et uL Fig 2
respectivement aux bornes du condensateur et de la bobine.
2- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uC.
3- Les variations de uC en fonction du temps sont illustrées sur la figure 2. Par exploitation de ce graphe, écrire
l’expression numérique de la tension uC(t).
4- Les variations, en fonction du temps, de l’énergie magnétique Em emmagasinée dans la bobine, sont
représentées sur la figure 3.
a- Montrer que l’expression de cette énergie s’écrit sous la forme : Fig 3
1 2 4𝜋
𝐸𝑚 = 4 𝐶𝑈 (1 − 𝑐𝑜𝑠 𝑇 𝑡)
0
2 1
On rappelle que : sin (x) = 2 (1 - cos2x).
b- En déduire l’expression de l’énergie magnétique maximale Em(max)
en fonction de C et U.
c- Par exploitation du graphe Em(t), déduire la valeur de la capacité du
condensateur utilisé.
5- Déterminer le coefficient d’inductance L de la bobine (b).
EXERCICE 5
Le piano génère un ensemble de notes musicales classées selon une échelle musicale constituée de sept notes
musicales essentielles. Le tableau suivant donne les fréquences correspondantes aux notes musicales essentielles
Note Do Ré Mi Fa Sol La Si
Fréquence 262 294 330 349 392 440 494
Le but de cet exercice est d’ajuster une note musicale de fréquence déterminée en utilisant un circuit RLC série.
Ajustement de la fréquence de la note musicale
Les élèves ont réalisé le montage expérimental représenté sur le Figure2, et qui est
constitué de :
• Générateur de tension de f.é.m E = 12 V et de résistance interne négligeable.
• Conducteur ohmique de résistance R = 200 Ω.
• Bobine de coefficient d’inductance L ajustable et de résistance interne
négligeable.

ELOMRANI 81
• Condensateur de capacité C’= 0,5 μF. Interrupteur K à double position.
Après avoir chargé le condensateur, les élèves ont basculé l’interrupteur à la position (2) à un instant choisi
comme origine des temps. Ils ont obtenu par l’intermédiaire d’une interface informatique la courbe représentée
sur la Figure 3.
2-1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uC’ entre les bornes du condensateur.
2-2- Déterminer graphiquement la valeur de la pseudopériode T.
2-3- On considère que la valeur de la pseudopériode T est
égale à la valeur de la période propre T0 de l’oscillateur
LC. En déduire la valeur de L.
2-4- Calculer la valeur de l’énergie totale emmagasinée
dans le circuit à l’instant t = 3,4 ms.
3- Les élèves ont ajouté au montage RLC’ précèdent, un
appareil d’entretien des oscillations, et ils ont relié le
circuit à un haut-parleur qui transforme l’onde électrique
de fréquence N0 en une onde sonore de même fréquence.
3-1- Quel est le rôle de l’appareil d’entretien de point de
vue énergétique.
3-2- En se basant sur le tableau des fréquences des notes
déterminer la note musicale émise par le haut-parleur.
EXERCICE 6
Pour mettre en évidence l’influence de la résistance r de la bobine (b) sur l’énergie électrique totale d’un circuit
série RLC libre, les élèves ont monté, à un
instant considéré comme origine des temps,
un condensateur de capacité C totalement
chargé, avec cette bobine comme l’indique
la figure 3.
A l’aide d’un matériel informatique
convenable, on a pu visualiser les
variations de l’énergie emmagasinée dans le condensateur et
celle emmagasinée dans la bobine en fonction du temps.
1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t) du condensateur.
2- Préciser, parmi les courbes (a) et (b), celle correspondante à l’énergie emmagasinée dans la bobine.
3- On désigne par ET, l’énergie électrique totale emmagasinée dans le circuit à un instant t, et elle représente la
somme de l’énergie emmagasinée dans le condensateur et l’énergie emmagasinée dans la bobine au même
instant t.
𝑑𝑞
3.1- Ecrire l’expression de ET en fonction de : C, L, q et
𝑑𝑡
𝑑𝐸𝑇
3.2- Montrer que l’énergie totale décroit avec le temps selon la relation : = -ri2dt. Expliquer la cause de
𝑑𝑡
cette décroissance.
3.3- Déterminer l’énergie dissipée dans le circuit entre les instants : t1 = 2 ms et t2 = 3 ms.
EXERCICE 7
On réalise le circuit de la figure 2, qui est constitué de :
• Générateur de f.é.m. E = 12 V et de résistance négligeable ; Figure 1
• Condensateur de capacité C = 4,7.10-3 F ;
• Résistor de résistance R = 200 Ω ;
• Bobine d’inductance L et de résistance négligeable ; Interrupteur K à double
position.

ELOMRANI 82
On ferme l’interrupteur sur la position 1 jusqu’à ce que le condensateur soit chargé complétement, puis on le
bascule vers la position 2, à un instant considéré comme origine des temps t0 = 0.
1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q du condensateur.
2- Trouver l’expression de la période propre T0 de l’oscillateur en fonction de
2𝜋
L et C, pour que l’expression q(t) = Qm cos( 𝑇 t) soit solution de cette
0
équation différentielle.
3- Vérifier que la période est homogène à un temps.
4- Calculer la valeur maximale Qm de la charge du condensateur.
5- La figure 2 donne les variations de l’énergie électrique Ee emmagasinée
dans le condensateur en fonction du temps.
𝑇0
5-1- Sachant que la période T de l’énergie est T = , déterminer la valeur
2
de T0.
5-2- En déduire la valeur du coefficient d’inductance de la bobine.
6- On rappelle que l’énergie totale ET du circuit est, à chaque instant, la somme des énergies : électrique et
magnétique, emmagasinées respectivement dans le condensateur et la bobine. Montrer que l’énergie ET se
conserve. Calculer sa valeur.
EXERCICE 8
On monte une bobine d’inductance L et de résistance r, en série, avec un condensateur (initialement chargé
complétement) de capacité C = 0,2 μF et un résistor de résistance R’ = 200 Ω.
On obtient, à l’aide du même dispositif informatique, la courbe de la
figure 4 qui représente les variations de la tension uC
aux bornes du condensateur en fonction du temps.
A quel des trois régimes d’oscillations,
correspond la courbe de la figure 4 ?
1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la
tension uC.
2- En considérant que la pseudopériode T est égale
la période propre T0 de l’oscillateur LC, vérifier la valeur de l’inductance de la bobine étudiée.
3𝑇
3- Calculer l’énergie dissipée par effet joule entre les instants t0 = 0 et
2
4- Pour compenser l’énergie dissipée, on monte en série dans le circuit précédent (figure 3), un générateur
maintenant entre ses bornes une tension uG proportionnelle à l’intensité du courant, tel que uG(t) = k.i(t).
4-1- Etablir, dans ce cas, l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t) du condensateur.
4-2- On fixe le paramètre k sur la valeur 208,4 pour obtenir des oscillations électriques sinusoïdales. Vérifier
la valeur de la résistance r de la bobine étudiée.
EXERCICE 9
Le technicien réalise le montage expérimental de
la figure 2, qui est constitué de :
• La bobine précédente (b) de résistance r et de
coefficient d’inductance L;
• Le générateur idéal de tension de f.é.m. E ;
• Un conducteur ohmique de résistance R’ ;
• Un interrupteur K à double position ;
• Un générateur G délivrant une tension uG = k.i(t), où k est un paramètre
positif ajustable.
Après avoir chargé complétement le condensateur, le technicien bascule
l’interrupteur vers la position 2, à un instant t0 = 0. (Figure 2) La courbe de la
figure 3 représente la tension uC(t) obtenue lorsque le paramètre k est fixé sur la valeur k = r.
1. Quel est le régime des oscillations mis en évidence par la courbe ?
ELOMRANI 83
2. Etablir l’équation différentielle vérifiée par uC(t).
2.𝜋
3. La solution de cette équation différentielle s’écrit sous la forme : 𝑢𝐶 (𝑡) = 𝑈𝑚 . 𝑐𝑜𝑠 ( 𝑇 𝑡)
0
Trouver l’expression de la période propre T0 de l’oscillateur électrique.
4. La capacité C du condensateur, varie avec le taux d’humidité x selon la relation : C = 0,5.x – 20, où C est
donnée en (μF), et x un pourcentage (%). Déterminer le taux d’humidité x à l’intérieur du laboratoire.
EXERCICE 10
Pour obtenir des oscillations électriques libres, dans un circuit RLC, on monte en série un condensateur de
capacité C initialement chargé. Une bobine d’inductance L = 0,2H et de résistance interne r négligeable et un
résistor de résistance R = 90 Ω.
Le suivi de l’évolution de la tension uC aux bornes du condensateur en fonction du temps, à l’aide d’un matériel
informatique convenable, permet d’obtenir la courbe de la figure suivante.
1. Représenter le schéma du dispositif expérimental, et montrer
dessus, le branchement du système d’acquisition permettant de
suivre uC(t).
2. Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uC(t).
3. Calculer la valeur de la capacité du condensateur, sachant que la
valeur de la pseudo période est égale à celle de la période propre de
l’oscillateur.
4. Déterminer la valeur ξ1 de l’énergie du circuit à l’instant t = 36 ms.
5. Justifier, du point de vue énergétique, le régime oscillatoire
représenté sur la figure 3.
EXERCICE 11
On étudie, l’amortissement et l’entretien des oscillations dans un circuit RLC série.
Pour cela, on réalise le circuit électrique schématisé sur la figure 1
qui comporte :
- Un générateur de tension de
f.e.m. E ;
- Deux conducteurs ohmiques
de résistance r=20Ω et R ;
- Une bobine (b) d’inductance L
6 12
et de résistance rb;
- Un condensateur de capacité C =10 µF (initialement déchargé)
- Un interrupteur K à double position
Figure 3
Une fois le condensateur est totalement chargé, on bascule
l’interrupteur K vers la position (2) à un instant que l’on choisira
comme nouvelle origine des dates (t = 0).
La courbe de la figure 3, représente l’évolution temporelle de la charge q(t) du condensateur.
1. Identifier le régime oscillatoire qui correspond à la courbe de la figure 3.
2. En assimilant la pseudo période à la période propre de l’oscillateur électrique, déterminer l’inductance L de la
bobine (b).
3. Calculer ΔE, la variation de l’énergie totale du circuit entre les instants t1 = 0ms et t2 = 18ms, puis interpréter
ce résultat.
4. Pour entretenir les oscillations, on monte en série avec le condensateur et la bobine (b), précédemment étudiés,
un générateur (G) qui délivre une tension proportionnelle à l’intensité du courant électrique : uG(t) = k.i(t).
4.1.Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t).
4.2.On obtient des oscillations électriques sinusoïdales lorsque la constante k prend la valeur k =11 dans le
système d’unités internationales. En déduire la valeur de la résistance électrique rb de la bobine (b).
EXERCICE 12
Un élève de la même classe réalise le montage représenté sur la figure 5 qui comporte :
ELOMRANI 84
- Un condensateur, totalement chargé, de capacité C =2,5mF ;
- Une bobine d’inductance Let de résistance r ;
- un interrupteur K.
Après fermeture du circuit, on visualise, à l'aide d'un
système d’acquisition informatisé, des oscillations
pseudopériodiques représentant les variations de la
charge q(t) du condensateur.
1. Pourquoi observe-t-on des oscillations
pseudopériodiques ?
2. Pour obtenir des oscillations électriques entretenues, un
générateur G délivrant une tension proportionnelle à l’intensité du courant uG(t)=k.i(t) est inséré en série
dans le circuit précédent.
2.1. Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t).
2.2. En ajustant le paramètre k sur la valeur k =5 (exprimée dans le système d’unités international), les
oscillations deviennent sinusoïdales (figure 6). Déterminer la valeur de r.
2.3. En exploitant la courbe de la figure 6, trouver la valeur de l’inductance L de la bobine.
EXERCICE 13

EXERCICE 14
On réalise le montage représenté dans la figure (4) qui est composée par :

ELOMRANI 85
- Une bobine d’inductance L et de résistance r.
- Un condensateur de capacité C = 20µF chargé sous la tension U0 =6,0V.
- Un générateur G qui compense exactement l’énergie dissipée par effet Joule.
Lorsqu’on ferme l’interrupteur K, il passe dans le circuit un courant d’intensité
2𝜋
i = Im .cos( 𝑇 . 𝑡) dont T0 est la période propre du circuit (LC) : T0 =2𝜋√𝐿𝐶.
0
1. Montrer que l’énergie électrique emmagasinée dans le condensateur à l’instant
1 2 2𝜋
t peut s’écrire sous la forme : 𝐸𝑒 = 2 . 𝐿. 𝐼𝑚 . 𝑠𝑖𝑛2 ( 𝑇 . 𝑡)
0
2. Montrer l’énergie totale E du circuit (LC) se conserve au cours des oscillations. Calculer sa valeur.
EXERCICE 15
On charge un condensateur de capacité C = 10µF sous une tension continue U = 6V. On le branche aux
bornes d’une bobine d’inductance L et de résistance négligeable, figure (1).
On ferme l’interrupteur K à l’instant t = 0.
1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t) du condensateur.
2- La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme :
2𝜋
q(t) = Qm .cos( 𝑇 . 𝑡) dont T0 est la période propre de l’oscillateur (LC) .
0
Calculer Qm et trouver l’expression de T0 en fonction des paramètres du circuit.
3.1. Monter que le rapport de l’énergie électrique Ee emmagasinée dans le condensateur
𝐸𝑒 2𝜋
et l’énergie totale E du circuit s’écrit à un instant t sous la forme : = 𝑐𝑜𝑠 2 ( 𝑇 . 𝑡)
𝐸 0
𝐸
3.2. Compéter le tableau suivant, après l’avoir copié sur votre copie, en calculant le rapport 𝐸𝑒
L’instant t 0 𝑇0 𝑇0 3𝑇0 𝑇0
8 4 8 2
𝐸𝑒
Le rapport 𝐸
Déduire la période T de l’échange d’énergie entre le condensateur et la bobine en fonction de T0.
EXERCICE 16
On réalise le circuit électrique schématisé sur la figure 1. Ce circuit comporte :
- Un générateur de f.e.m. E et de résistance interne négligeable ; R
- Une bobine (b) d’inductance L0 et de résistance négligeable ; YB (1) (2)
- Deux conducteurs ohmiques de résistance r et R = 20Ω ; K
- Un condensateur de capacité C réglable initialement déchargé ; - Un r YA
C uc(t)
interrupteur K.
E i
1- Etude du dipôle RC Figure1
On fixe la capacité du condensateur sur la valeurC0. A un instant de date t
= 0, on place l’interrupteur K en position (1). Un système d’acquisition informatisé permet de tracer les
courbes (Γ1) et (Γ2) de la figure 2 représentant les tensions obtenues en
utilisant les voies YA et YB (fig.1). La droite (T) représente la tangente à la
courbe ((Γ1) à t=0.
1-1- Identifier parmi les courbes (Γ1) et (Γ2) celle qui représente la
tension uC(t).
1-2- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uC(t)
1-3- Montrer que l’expression de l’intensité du courant juste après avoir
𝐸
placé l’interrupteur en position (1) est 𝑖0 =
𝑅+𝑟
1-4- A l’aide des deux courbes :
1-4-1- Déterminer la valeur de r
1-4-2- Montrer que C0 = 5 µF.

ELOMRANI 86
2- Etude du circuit LC idéal
Une fois le régime permanent établi, on bascule l’interrupteur K en position (2) à un instant que l’on choisira
comme nouvelle origine des dates (t =0). On obtient ainsi un circuit LC.
2.1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité du courant i(t).
2.2- La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme i
2𝜋
=Im.cos( 𝑇 . 𝑡); T0 représente la période propre de l’oscillateur et φ la
0
phase à t=0, Im l’intensité maximale du courant électrique.
Déterminer la valeur de φ.
2.3- Etablir, à partir de l’expression de la puissance électrique, l’expression de
l’énergie Ee(t) emmagasinée dans le condensateur en fonction de la charge
q(t) et de la capacité C du condensateur.
2.4- La courbe représentée sur la figure 3 donne l’évolution de l’énergie
électrique Ee(t) emmagasinée dans le condensateur en fonction du temps.
2-4-1- Calculer l’énergie électrique maximale Eemax .
2-4-2- A l’aide d’une étude énergétique, trouver la valeur de Im.
EXERCICE 17
1- Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension A
On réalise le montage électrique représenté sur la figure 1, qui contient :
- Un générateur de tension de force électromotrice E et de résistance interne
négligeable ;
- Deux conducteurs ohmiques de résistance R0 = 45Ω et r ;
- Une bobine (b) d’inductance L0 et de résistance r0 ;
- Un interrupteur K.
On ferme l’interrupteur K à un instant choisi comme origine des dates (t = 0). Un
système de saisie informatique approprié permet de tracer la courbe (C1) représentant la
tension uAM(t) et la courbe (C2) représentant la tension uBM(t) (figure 2).
1-1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité i(t)du courant.
1-2- Trouver la valeur de E.
1-3- Déterminer la valeur de r et montrer que r0 = 5Ω.
1-4- La droite (T) représente la tangente à la courbe (C2) à l’instant de date t = 0 (figure 2). Vérifier
que L0 = 0,18H.
2- Décharge d’un condensateur dans le dipôle RL
On monte en série à un instant de date t = 0 un condensateur de capacité C=14,1µF,
totalement chargé, avec la bobine précédente (b) et un conducteur ohmique de
résistance R=20Ω
Un système de saisie informatique approprié permet de tracer la uC(t) courbe
représentant la tension uC(t) aux bornes du condensateur et la courbe représentant la
tension uR(t) aux bornes du conducteur ohmique (figure 4).
2-1- Quel est parmi les trois régimes d’oscillations, celui qui correspond aux
courbes obtenues sur la figure 4 ?
2-2- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uC(t).
2-3- Trouver l’énergie Ej dissipée par effet joule dans le circuit entre les deux instants t1 = 0 et t2=14ms.

ELOMRANI 87
EXERCICE 18

On considère le circuit électrique schématisé dans la figure 4, comportant :


▪ Un générateur de tension continue (G), de f.é.m U0 et de résistance interne négligeable ;
▪ Un condensateur (c) de capacité C et d’armatures A et B ;
▪ Une bobine (B) d’inductance L et de résistance négligeable ;
▪ Deux interrupteurs K1 et K2.
1. K2 étant ouvert, on ferme K1. Après une brève durée, le condensateur porte une charge maximale Q0
et emmagasine une énergie électrostatique E0.
a- Donner l’expression de Q0 en fonction de U0 et C.
b- Donner l’expression de E0 en fonction de Q0 et C.
2. Le condensateur étant chargé, à t = 0 on ouvre K1 et on ferme K2. A t quelconque, l’armature A du
condensateur porte une charge q.
dq
a- Exprimer l’énergie électromagnétique E en fonction de L, C, q et i= .
dt
2
Q
b- Montrer, sans faire aucun calcul que cette énergie se conserve et elle est égale à 0 .
2C
c- Déduire l’équation différentielle des oscillations électriques.
d- Déterminer l’expression de la période propre T0 en fonction de L et C.
e- Ecrire l’expression de la charge q en fonction du temps.
3. a- Donner l’expression de l’énergie magnétique EL en fonction de L et i
b- Montrer que l’expression de cette énergie EL en fonction du temps s’écrit :

E0   
EL= 1+cos 4 t+ 
2   0
T 

4. Une étude expérimentale a permis de tracer les courbes (1) et (2) (ci-dessous) traduisant
respectivement les variations de l’énergie magnétique EL en fonction de i et en fonction du temps.
a- En exploitant la courbe (1), déduire les valeurs de L et de E0.
b- En exploitant la courbe (2), déduire la valeur de T0.
5. Déterminer alors C, Q0 et U0.

ELOMRANI 88
EL (10-3J) EL(10-3)J
2
2

1
1

i(A) t (10-4s)

0,1 0,2  2
Courbe (1) Courbe (2)

EXERCICE 19
Un circuit électrique LC est constitué par :
- Un condensateur, de capacité C. C
q
- Une bobine d’inductance L et de résistance négligeable. A i B
- Un interrupteur K.
1- On charge le condensateur (K ouvert) telle que l’armature A porte la charge Q0=10-6
K
C. A la date t=0s, on ferme l’interrupteur K Fig1
a- Etablir l’équation différentielle régissant les variations uc de la tension aux bornes
du condensateur.
b- Sachant que uc(t)=umcos(2ᴨ/T0t + i) est solution de l’équation différentielle. L
Déduire l’expression de la période T0 des oscillations.et calculer la valeur de um et
de i
c- Déduire l’expression de l’intensité du courant i(t) en fonction de um, C,T0 et i.
d- Donner l’expression de Im EL(10-6 J)
2- A l’aide d’un dispositif informatisé branché aux bornes du Fig 2
5
circuit on a pu tracer La courbe représentant les variations, 4
au cours du temps, de l’énergie magnétique EL.( la figure
3
2).
a- Montrer que l’énergie magnétique EL est périodique de 2
T 1
période T = 0 .
2 2.10-3 s t(s)
b- En utilisant le graphe, déterminer T0, L et C.

ELOMRANI 88
EXERCICE 20
Un condensateur de capacité C est chargé à l’aide d’un générateur de tension délivrant à ces bornes une tension constante
U ( K2 ouvert et K1 K1 K22 fermé voir schéma ci-contre). Les armatures A et
A
B de ce condensateur chargé sont reliées à une bobine d’inductance L
de résistance uC
U i q(C) ; i(A)
négligeable. A un
instant t=0s, pris 1
(c) L
comme origine des (G) (B)
temps on ouvre
l’interrupteur K1 et on Fig 1
B t(s)
ferme K2. L’intensité
0
i(t) du courant est
comptée positivement quand le courant circule dans le sens indiqué sur le
schéma. On appelle q(t) la charge de l’armature reliée au point A et on 2
précise qu’à l’instant t=0s cette armature est chargée positivement. Fig 2
1-
a) Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t). EC(10-5 J)
b) Montrer que q(t) = Qmax .cos(2ᴨ/T0 t + q) est une solution de 11,52
cette équation différentielle pour une valeur particulière deT0 dont
9
on déterminera l’expression.
2- On donne dans la figure 2, les courbes de variation de la charge
q(t) du condensateur et de l’intensité de courant i(t) qui traverse le
circuit. Fig
a- Identifier les courbes 1 et 2.
i2( (mA)2
b- Déterminer l’expression de q(t) et celle de i(t).
0 5 )
On donne l’échelle :
0
* pour la charge q(t) : 2.10-5 C → 1 carreau.
* pour l’intensité de courant i(t) : 1,5 mA →1 carreau.
4. a) Donner l’expression de l’énergie totale Etot du circuit en fonction de q, i, L et C.
c) Déterminer l’expression de Ee en fonction de i2.
d) sur la figure 3 on donne la courbe représentant l’évolution de l’énergie électrique Ee en fonction de i2. Déterminer
graphiquement l’inductance L, déduire la valeur de la capacité C du condensateur.

EXERCICE 21
Un condensateur de capacité C est préalablement chargé à l’aide d’un générateur de tension délivrant à ses bornes
une tension constante U=10 V.
A un instant pris comme origine de temps on relie le condensateur à une bobine purement inductive d’inductance L. A
l’aide d’un dispositif approprié, on suit l’évolution de l’énergie magnétique Em emmagasinée dans la bobine en fonction
du temps. Les résultats obtenus nous ont permis de tracer le graphe de la figure 2.
On donne l’expression de l’énergie magnétique emmagasinée dans la bobine en fonction du
temps :
i
EL(t) = ELmax.( 1- cos(2000t +  )). c
2
L
En utilisant le graphe, déterminer Emmax valeur maximale de Em ainsi que la phase initiale .
1- Donner l’expression de Em en fonction du temps.
2- montrer que Emmax = Eemax avec Eemax valeur maximale de l’énergie électrique
emmagasinée dans le condensateur.
3-

ELOMRANI 89
a- Calculer la valeur de la capacité C du condensateur. Déduire la valeur de l’inductance L de la bobine.
b- Calculer la durée t indiquée sur le graphe de la figure 2 (ci- (10-5 J)
contre). Sous quelle forme apparait l’énergie totale du circuit à
l’instant t =t ?
4- Déterminer l’expression de l’intensité du courant électrique qui
circule dans le circuit en fonction du temps. Déduire l’expression de
la charge q du condensateur.
5- Représenter sur un papier millimétré le graphe d’évolution de
l’intensité du courant et celui de l’évolution de la charge q du
condensateur en fonction du temps.
Echelle :

• Temps : 0,5 ms → 1 cm * Intensité : 10 mA → 1 cm * Charge : 2.10-6 C → 1 cm


EXERCICE 22
1. Un condensateur de capacité C est chargé à l’aide d’un générateur de tension délivrant à ces bornes une
tension constante U. Calculer la charge Q0 ainsi que l’énergie électrique emmagasinée E0C.
On donne : C= 2,5 10-6F ; U= 20V.
2. Les armatures de ce condensateur chargé sont reliées à une K1 A K22
bobine d’inductance L de résistance négligeable. A un
instant t=0s, pris comme origine des temps on ferme uC
U
l’interrupteur K2 et on ouvre K1 ( Voir figure ci-dessus). On Qmax
appelle q(t) la charge de l’armature reliée au point A et on (c)
(G) (B)
précise qu’à l’instant t=0s cette armature est chargée
positivement.
a) Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t). B
b) Montrer que q(t) = Qmax cos (2ᴨ/T0 t+φ) est une solution de cette
équation différentielle pour une valeur particulière T0. Déterminer
l’expression de T0 et calculer sa valeur.
On donne L= 25 mH.
3. Etablir les expressions des fonctions q(t) et i(t). Dans ces expressions, les valeurs numériques des
coefficients seront calculées.
4. a) Donner les expressions des fonctions Ee(t) et Em(t) des énergies stockées respectivement dans le
condensateur et dans la bobine. Dans ces expressions , les valeurs numériques des coefficients seront
calculées.
b) Montrer que la somme ETot = Ee(t) + Em(t) est égale à une constante que l’on calculera. Conclure.
c) Déterminer l’expression de Em en fonction de q. Représenter l’allure de la courbe
Em= f(q).

ELOMRANI 89
Chapitre 9:

Modulation et démodulation d’amplitude


EXERCICE 1
Au cours d’une séance de travaux pratiques, le montage de la figure 3 a été réalisé pour recevoir une émission
radio de fréquence f = 540 kHz, en utilisant trois étages : X, Y et Z.
L’étage X est constitué d’une bobine (b) d’inductance L = 5,3mH et de résistance négligeable, et d’un
condensateur de capacité C ajustable entre deux valeurs : C1 = 13,1 pF et C2 = 52,4 pF.
(On rappelle que : 1 pF = 10-12 F).

Etage X Etage Y Etage Z


Figure 3
1- Quel est le rôle de chacun des étages Y et Z dans la réception de l’émission ?
2- S’assurer que l’étage X permet la sélection de l’émission désirée.
EXERCICE 2
Pour transmettre un signal S(t) de fréquence fS, le groupe précédent
d’élèves, réalise dans un deuxième temps le montage de la figure 4, où ils ont
appliqué la tension p(t) = Pmcos(2πFPt) sur l’entrée E1 et la tension
S(t) + U0 = Smcos(2πfSt) + U0 sur l’entrée E2. (U0 la composante continue
de la tension)
La visualisation des tensions S(t) + U0 et uS(t) à la sortie du circuit
multiplieur, permet d’obtenir les courbes représentées sur les figures 5 et 6. Figure 4
1- Quelle condition doit satisfaire
FP et fS pour obtenir une bonne
modulation ?
2- Affecter à chaque courbe des
figures 5 et 6, la tension
correspondante.
3- Déterminer le taux de Figure 6
modulation m, sachant que la Figure 5
sensibilité verticale de
l’oscilloscope est 1 V/div. Conclure.
EXERCICE 3
Pour recevoir une onde issue d’une station de diffusion, on utilise le dispositif simplifié, qui est constitué de
trois parties comme l’indique la figure 1.
1- La partie 1 est constituée d’une antenne reliée à un circuit parallèle, constitué d’une bobine d’inductance
ajustable et de résistance négligeable et d’un condensateur de capacité C1 = 4,7.10-10 F.
1-1- Quel est le rôle de la partie 1 ?

ELOMRANI 90
1-2- Pour recevoir une onde AM de fréquence f = 160 KHz, on fixe l’inductance de la bobine sur la valeur L 1.
Calculer L1.
2- Les deux parties 1 et 2, permettent la démodulation
du signal reçu. Quel est le rôle de chacune des deux
parties dans la démodulation ?
3- On visualise sur l’écran d’un oscilloscope les
tensions uEM , uGM et uHM, on obtient les courbes
suivantes :
Partie 1 Partie 2 Partie 3
Figure 1

(a) (b) (c)


Associer chacune des courbes (a), (b) et (c), à la tension correspondante. Justifier.
EXERCICE 4
On réalise le circuit simple de réception
d’une onde AM, représenté sur la figure
suivante, et qui est constitué de trois parties
principales. La première partie est constituée
d’une association parallèle d’une bobine
d’inductance L1 = 1,1 mH et de résistance
négligeable, et du condensateur de capacité
C = 1nF.
1- Quel est le rôle de la partie 3 dans la Partie 1 Partie 2 Partie 3
démodulation ?
2- Quelle est la fréquence f0 de l’onde hertzienne que captera ce dispositif simple ?
3- On obtient une bonne détection de crêtes en utilisant un condensateur de capacité C2 = 4,7 nF et un conducteur
ohmique de résistance R2. Parmi les résistors de résistances suivantes : 0,1 kΩ, 1 kΩ, et 150 kΩ, déterminer
la valeur de R2 convenable, sachant que la fréquence de l’onde sonore modulante est : fS = 1 kHz.
EXERCICE 5
La figure a cote représente le dispositif simple utilisé par les élèves pour recevoir une onde radio AM.
L’expression, dans le système international d’unités (SI), de la tension à la sortie du circuit de sélection, s’écrit:
u(t) = 0,1.[0,5.cos(103.π.t) + 0,7].cos(2.104.π.t)
1- Déterminer la fréquence FP de la tension
porteuse et fS du signal modulant.
2- Calculer la valeur du taux de modulation m.
Que conclure ?
3- Le circuit de détection des crêtes du circuit
réalisé, est constitué du condensateur et du
résistor précédents : C = 1,2 μF et R = 1 kΩ.
Les élèves ont-ils obtenu une bonne détection de crêtes ou non ? Justifier.

ELOMRANI 91
EXERCICE 6
Au cours d’une séance de travaux pratiques, un groupe d’élèves
applique à l’entrée E1 du circuit multiplieur une tension sinusoïdale
d’expression u1(t) = U0 + U1m cos (2π.f.t), et à l’entrée E2 du circuit
multiplieur une tension sinusoïdale d’expression u2(t) = U2m cos (2π.F.t)
correspondante a une onde porteuse. (Figure 1)
(U0 est la composante continue de tension)
1- L’expression de la tension uS(t) à la sortie du circuit Figure 1
multiplieur est: uS(t) = k.u1(t).u2(t), avec k une constante
caractérisant le circuit multiplieur. Montrer que l’amplitude
de la tension uS(t) s’écrit sous la forme : US = A[1 + m cos
(2π.f.t)] en précisant les expressions de A et m.
2- Après réglage des sensibilités de l’oscilloscope sur : 1V/div
et 0,5 ms/div, les élèves ont visualisé la tension de sortie uS(t)
obtenue. La figure 5 représente les variations de cette
tension.
Déterminer la fréquence f du signal modulant, et la fréquence
F de l’onde porteuse.
3- Montrer, en calculant la valeur du taux de modulation m, que
la modulation est bonne.
EXERCICE 7
Pour recevoir une onde radio, modulée en amplitude
de fréquence f0 =594kHz, on utilise le dispositif simplifié
représenté par le schéma de la figure 3.
Parmi les réponses proposées préciser, sans aucune
justification, la réponse juste :
1. La partie 1 du dispositif comporte une antenne et une
bobine d’inductanceL1 =1,44mH et de résistance
négligeable qui est montée en parallèle avec un
condensateur de capacité C variable.
1.1. La partie 1 sert à :
■ recevoir et sélectionner l’onde ■ éliminer la composante continue
■ Éliminer la porteuse ■ moduler l’onde
1.2. Pour capter l’onde radio de la fréquence f0, la capacité C doit être fixée sur la valeur :
499pF 49,9pF
4,99pF 0,499pF
2. La partie 2 joue le rôle du détecteur d'enveloppe. La capacité du condensateur utilisé dans cette partie est
C2=50nF.
2.1. La dimension du produit R2C2 est :
■ [𝐿] ■ [𝑇]
−1
■ [𝑇 ] ■ [𝐼]
2.2. La moyenne des fréquences des ondes sonores est 1 kHz. La valeur de la résistance R2 qui permet
d’avoir une bonne démodulation de l’onde radio étudiée est :
■ 20kΩ ■ 5kΩ
■ 35Ω ■ 10Ω

ELOMRANI 93
EXERCICE 8
Pour étudier la modulation d’amplitude et vérifier la qualité de la modulation, au cours d’une séance de TP, le
professeur a utilisé avec ses élèves, un circuit intégré multiplieur (X)
en appliquant une tension sinusoïdale u1(t) = Pm.cos(2π.Fp.t) à son
entrée E1 et une tension u2(t) = U0 + s(t ) à son entrée E2, avec U0 la E
composante continue de la tension et s(t)=Sm.cos(2π.fs.t) la tension
modulante (figure 3).
La courbe de la figure 4 représente la tension de sortie
us(t) = k.u1(t).u2(t), visualisée par les élèves sur l’écran d’un
oscilloscope. k est une constante positive caractérisant le multiplieur
X.
1- Montrer, en précisant les expressions de A uS (V) et de m, que
la tension us(t) s’écrit sous la forme : us (t) = A[1+
m.cos(2πfst)].cos(2πFpt) .
2- En exploitant la courbe de la figure 4 :
2.1- Trouver les fréquences Fp de la porteuse et fs de la
tension modulante.
2.2- Déterminer le taux de modulation et en déduire la qualité
de modulation.
EXERCICE 9

EXERCICE 10
On utilise un résistor (D) de résistance R= 100Ω et un
condensateur (c) de capacité C = 10µF, dans le détecteur de
crêtes correspondant à l’un des étages du circuit représenté
par la figure 3,
Pour détecter les crêtes de la tension modulée en
amplitude d’expression : Figure 3
u(t) = k]0,5.cos(103π t) + 0,7[.cos(104π t)
1- Indiquer, à l’aide de la figure3, l’étage correspondant au détecteur de crêtes.
ELOMRANI 94
2- Montrer que le dipôle RC permet une bonne
détection de crêtes.
3- Les deux interrupteurs K1 et K2 sont fermés,
les courbes obtenus successivement sur l’écran
d’un oscilloscope
Représentent les variations des tensions uEM, uGM et uHM (Figure 4). Indiquer en justifiant, la courbe

EXERCICE 11

EXERCICE 12
Lors d’une communication, la voix est convertie en signal électrique par un microphone, grâce à un système de
conversion numérique et d’amplification. Le signal électrique est porté par une onde porteuse qui après
amplification est émise vers l’antenne la plus proche. L’antenne transmet le signal à une station base qui
l’envoie alors à une centrale, par ligne téléphonique conventionnelle ou par les ondes électromagnétiques.

ELOMRANI 95
De là sont acheminées les conversations vers le
téléphone du destinataire.
1- Émission d’une onde électromagnétique par un
portable
Les ondes électromagnétiques sont utilisées par la
télévision, La radio et les radars. Si bien que la gamme de
fréquence restant pour les portables sont de plus en plus
restreints : l’une d’entre elles s’étend de 900 à 1800 MHz.
Données : La célérité des ondes électromagnétiques
dans le vide et dans l’air : c = 3,00.108 m.s-1; 1MHz =
106Hz .
1.1- Calculer la durée que met une onde électromagnétique de fréquence f=900MHz pour parcourir la
distance M1M2=1km séparant le téléphone et l’antenne, figure (2).
1.2- Que signifie l’expression « l’air est un milieu dispersif pour les ondes électromagnétiques » ?
1.3- On peut représenter la chaine d’émission par le schéma de la figure (3).
Circuit A Amplificateur Microphone
intégré
C
Antenne amplificateur
émettrice

Figure3
x B Oscillateur de haute fréquence

a- En quel point A ou B ou C de la figure (3) trouve-t-on :


b- L’onde porteuse ? b- Le signal modulant ?
2- Modulation d’amplitude
Le circuit de modulation est constitué d’un composant nommé multiplieur
qui possède deux entrées E1 et E2 et une sortie S, figure (4).
Pour simuler la modulation d’amplitude, on applique :
- À l’entrée E1 le signal u1(t)=u(t)+U0 dont u(t)=Umcos(2π.f.t) est le
signal modulant et U0 tension continue de décalage .
- À l’entrée E2 le signal porteur u2(t)=v(t)=Vmcos(2πF.t).
Le circuit intégré X donne une tension modulée proportionnelle
au produit des deux tensions, s(t) = k.u1(t).u2(t) où k est une
constante dépendant uniquement du circuit intégré . s(t) s’écrit
sous la forme : s(t) = Smcos (2πFt).
2.1- Montrer que Sm , ,amplitude du signal modulé , peut se
mettre sous la forme Sm = A[m.cos(2π.f.t)+1] en précisant
l’expression du taux de modulation m et celle de la constante A .
2.2- Le graphe représenté sur la figure (5) donne l’allure de la
tension modulée en fonction du temps. Déterminer à partir de ce
graphe :
a- la fréquence F de l’onde porteuse . b- La fréquence f du signal
modulant . Sensibilité verticale : 1V/div
c- L’amplitude minimale Sm(min) et l’amplitude maximale Sm(max) du Sensibilité horizontale : 0,25 ms/div
signal modulé.
2.3- Donner l’expression du taux de modulation en fonction de Sm(min) et Sm(max). Calculer la valeur de m .
2.4-La modulation effectuée est – elle de bonne qualité ? Justifier.
ELOMRANI 96
EXERCICE 13
Pour transmettre un signal sinusoïdal s(t) on utilise un
multiplieur.
On applique à l’entré E1 du multiplieur un signal de tension
u(t)=s(t)+V0 avec V0 la tension continue de décalage, et on
applique à l’entrée E2 p(t) une tension p(t) d’une onde porteuse
(figure 5). On obtient à la sortie S du multiplieur la tension
modulée en amplitude uS(t) telle que : uS(t) =
A[1+0,6cos(104π.t)].cos(2.105π.t) .
1- Montrer que la modulation d’amplitude
obtenue est bonne.
2- La démodulation d’amplitude est réalisée à
l’aide du montage de la figure 6.
La partie 1 du montage comprend la bobine (b’) et un
condensateur de capacité C0 réglable entre les deux
valeurs 6.10-12 F et 12.10-12 F. Le conducteur ohmique
utilisé dans la partie 2 du montage a une résistance
R1=30kΩ.
2.1- Montrer que l’utilisation de la bobine (b’) dans
le montage permet à la partie1 du montage de
sélectionner le signal uS(t).
2.2- On veut obtenir une bonne détection d’enveloppe en utilisant l’un des condensateurs de capacités : 10 nF ;
5 nF ; 0,5 nF ; 0,1 nF . Déterminer la capacité du condensateur qui convient.

EXERCICE 14
Les ondes sonores audibles ont une faible fréquence , leur
transmission à des longues distances nécessite qu’elles soient E1
modulante à une onde électromagnétique de haute fréquence.
Cet exercice vise à étudier la modulation et de la démodulation. E2 × S

1- Modulation
On considère le montage représenté dans la figure 4 ; u1(t) uS(t)
u2(t)
• Le générateur (𝐺𝐵𝐹)1 applique à l'entrée 𝐸1 de la
composante électronique 𝑋 une tension sinusoïdale
2𝜋 ⋅ 𝑡
𝑢1 (𝑡) = 𝑃𝑚 ⋅ cos⁡ ( )
𝑇𝑝
• Le générateur (𝐺𝐵𝐹)2 applique à l'entrée 𝐸2
de la composante électronique 𝑋 une tension
sinusoïdale 𝑢2 (𝑡) = 𝑈0 + 𝑆(𝑡) avec 𝑈0 la
composante continue de la tension et 𝑆(𝑡) =
2𝜋⋅𝑡
𝑆𝑚 ⋅ cos⁡ ( 𝑇 ) la tension correspondante à
𝑠
l'onde qu'on désire transmettre.
On visualise sur l'écran d'un oscilloscope la
tension de sortie 𝑢𝑠 (𝑡) = 𝑘 ⋅ 𝑢1 (𝑡) ⋅ 𝑢2 (𝑡)
avec k constante positive caractérisant la
composante 𝑋, fig 5

ELOMRANI 97
1.1- Montrer que l'express S'écrit sous la forme : et préciser l'expression de 𝐴 et celle de 𝑚.
2𝜋𝑡 2𝜋𝑡
𝑢𝑠 (𝑡) = 𝐴 [1 + 𝑚cos⁡ ( )] cos⁡ ( )
𝑇𝑠 𝑇𝑝
1.2- Calculer la valeur de 𝑚 et déduire la
qualité de la modulation.
2- Démodulation
La figure 6 représente le montage utilisé dans un
dispositif de réception constitué de trois parties.
2.1- Préciser le rôle de la partie 3 dans ce
montage (1) (2) Fig6
2.2- Déterminer la valeur du produit 𝐿. 𝐶 pour que la sélection de l'onde soit bonne.
2.3- Montrer que l'intervalle auquel doit appartenir la valeur de la résistance 𝑅 pour une bonne
Détection de l'enveloppe de la tension modulante dans ce montage est :
4𝜋 2 𝐿 4𝜋 2 𝐿 ⋅ 𝑇𝑠
≪R<
𝑇𝑝 𝑇𝑝2
Calculer les bornes de cet intervalle sachant que 𝐿 = 1,5mH.

EXERCICE 15
Modulation d’amplitude d’un signal sinusoïdal
Afin d'obtenir un signal modulé en amplitude, on utilise un circuit
intégré multiplieur X (fig.1). On applique à l'entrée : X S
E2
• 𝐸1 : la tension 𝑢1 (𝑡) = 𝑠(𝑡) + 𝑈0 avec 𝑠(𝑡) = 𝑆𝑚 ⋅ u1 ( t ) u s (t )
u 2 (t)
cos⁡(2𝜋 ⋅ 𝑓𝑠 ⋅ 𝑡) représentant le signal informatif et U0 une
composante continue de la tension.
• 𝐸2 : une tension sinusoïdale représentant la porteuse Figure 1
u2 (t) = Um ⋅ cos⁡(2𝜋 ⋅ Fp ⋅ t). La tension de sortie 𝑢𝑠 (𝑡)
obtenue est 𝑢𝑠 (𝑡) = 𝑘 ⋅ 𝑢1 (𝑡) ⋅ 𝑢2 (𝑡);
k est une constante qui dépend du circuit intégré X.
1
Rappel: ⁡cos⁡(𝑎) ⋅ cos⁡(𝑏) = 2 [cos⁡(𝑎 + 𝑏) + cos⁡(𝑎 − 𝑏)]
1- Montrer que 𝑢𝑠 (𝑡) s'écrit sous la forme :
A⋅m A⋅m
us (t) = ⋅ cos⁡(2𝜋 ⋅ f1 ⋅ t) + A ⋅ cos⁡(2𝜋 ⋅ f2 ⋅ t) + ⋅ cos⁡(2𝜋 ⋅ f3 ⋅ t)
2 2
où m est le taux de modulation et A une constante.
2- La figure 7 représente le spectre de fréquences formé de Amplitude(V)
trois raies de la tension modulée us (t). Déterminer m et la
fréquence fs .La modulation est-elle bonne ?
3- Pour une bonne réception du signal modulée, on utilise un
circuit bouchon(circuit d'accord) formé d'une bobine Figure 2
d'inductance L0 = 60mH et de résistance négligeable et
deux condensateurs , montés en série, de capacité C =10μF
et C0 .Déterminer la valeur de C0.

ELOMRANI 98
EXERCICE 16
Etude de la qualité d’une modulation d’amplitude
La modulation d’amplitude est obtenue en utilisant un circuit intégré multiplieur .
On applique à l’entrée E1 du circuit intégré
multiplieur une tension p(t) qui correspond au signal E2 S
porteur, et à l’entrée E2 la tension s(t)+U0 avec s(t) la
E1
tension correspondant au signal modulant à transmettre
et U0 la composante continue (figure 1). S(t)+U0 u(t)
p(t)
On obtient à la sortie S du circuit la tension u(t)
correspondant au signal modulé en amplitude
Figure 1
.L’expression de cette tension est : 𝑢(𝑡) = 𝑘 ⋅ 𝑝(𝑡) ⋅
(𝑠(𝑡) + 𝑈0 ) où 𝑠(𝑡) = 𝑆𝑚 ⋅ cos⁡(2𝜋𝑓𝑠 𝑡) et 𝑝(𝑡) = 𝑃𝑚 ⋅ cos⁡(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) et 𝑘 une constante qui caractérise le circuit
intégré multiplieur .
m
1- La tension modulée en amplitude peut s'écrire sous la forme : 𝑢(𝑡) = 𝐴 [𝑆 𝑠(𝑡) + 1] ⋅ cos⁡(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) avec
𝑚
𝑆𝑚
𝐴 = 𝑘 ⋅ 𝑃𝑚 ⋅ 𝑈0 et 𝑚 = le taux de modulation.
𝑈0
Trouver l'expression du taux de modulation m en fonction de
𝑈max et 𝑈min avec 𝑈max la valeur maximale de l'amplitude
de 𝑢(𝑡) et 𝑈min la valeur minimale de son amplitude.
2- Quand aucune tension n'est appliquée sur l'oscilloscope, les
traces du spot sont confondues avec l'axe médian horizontal
de l'écran. On visualise la tension 𝑢(𝑡) et on obtient
l'oscillogramme de la figure 2 .
• Sensibilité horizontale 20𝜇s ⋅ div −1 ⁡;
• Sensibilité verticale : 1 V ⋅ div −1 . Figure 2

Déterminer 𝑓𝑝 , ⁡𝑓𝑠 et 𝑚. Que peut-on en déduire à propos de la


qualité de la modulation?

ELOMRANI 99
Chapitre 10:

Lois de newton
EXERCICE 1
La piste de course est constituée d’une partie rectiligne horizontale (fig1).
Tous les frottements sont négligeables ; m=190 kg Figure 1
1. Mouvement du système (S)sur la partie horizontale
Le système (S)démarre d’une position ou son centre d’inertie G
coïncide avec le point A. G passe par le point B avec la vitesse 𝑣⃗0
à l’instant t0 =0. Au cours de son mouvement, le système (S)est
soumis à une force motrice horizontale constante 𝐹⃗ ayant le même
sens du mouvement. La trajectoire de G est rectiligne.
Pour étudier le mouvement de G entre B et C on choisit le repère
(B,𝑖⃗) lié à la terre considérée comme galiléen. A t0=0 , on a : xG = xB = 0 .
𝐹
1. En appliquant la deuxième loi de newton, montrer que l'expression de l’accélération de G s’écrit aG = 𝑚.
En déduire la nature du mouvement de G

2. L’expression de la vitesse instantanée de G s’écrit vG (t)=aG .t+v0.


a. Choisir, en justifiant votre réponse, la courbe qui représente la vitesse instantanée vG (t) parmi les
quatre courbes représentées sur la figure (2).
b. En déduire les valeurs de la vitesse initiale v0 , et de l’accélération a G de G.
3. Calculer l’intensité de la force motrice 𝐹⃗
EXERCICE 2
Au cours de sa participation à une course dont le circuit est représenté sur la figure (1), un cycliste parcourt
une partie de ce circuit constituée d'un tronçon AB rectiligne
horizontal, (figure).
Le mouvement sur le tronçon AB se fait avec des frottements
modélisés par une force 𝑓⃗ constante de sens opposé au sens du
vecteur vitesse. L'ensemble {Cycliste – Bicyclette} constitue un
système de masse m et de centre d'inertie G.
Mouvement du cycliste sur le tronçon AB
Le cycliste exerce entre A et B un effort modélisé par une force 𝐹⃗
horizontale supposée constante de même sens que le mouvement de G.
Le cycliste démarre sans vitesse initiale de la position A. Pour étudier le mouvement de G, on choisit le
repère (𝐴, 𝑖⃗) lié à la Terre supposé Galiléen. À l'instant t0, xG = xA = 0.
Données :nm = 70 kg ; g = 10 m.s-2 ; F = 180N ; f = 80N ; AB = 60m

ELOMRANI 100
1. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l’expression de l'accélération du mouvement
𝐹−𝑓
de G s’écrit : aG = .
𝑚
2. Déterminer, en justifiant la réponse, la nature du mouvement de G.
3. Calculer la valeur de t B, instant de passage de G par B.
4. Déterminer la valeur de la vitesse vB de G lors de son passage par B.
5. Déterminer l'intensité de la force 𝑅⃗⃗ exercée par le plan sur le système au cours de son mouvement
sur le tronçon AB .
EXERCICE 3
Un circuit de course est constitué d’une partie rectiligne AB, d’une partie BO incliné d’un angle α par
rapport au plan horizontal AC (Figure 1)
On modélise le {Conducteur + Voiture} par un système (S) non
déformable de masse m et de centre d’inertie G.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un repère
terrestre supposé galiléen, et on néglige l’action de l’air sur le
système (S) ainsi que ses dimensions par rapport aux distances
parcourues.
Données : Masse du système (S) : m = 1200 Kg
L’angle α = 10° ; L’intensité de pesanteur : g = 9,80m.s-2
Etude du mouvement rectiligne du système (S) :
Le système (S) passe à l’instant t0 = 0 au point A et à
l’instant t1 = 9,45 s au point B. La figure (2) représente les
variations de la vitesse v du mouvement de G sur la partie
AB en fonction du temps.
1- Quelle est la nature du mouvement de G sur la
partie AB ? Justifier.
2- Déterminer graphiquement la valeur de l’accélération a
du mouvement de G.
3- Calculer la distance AB.
4- Sur la partie BO le système (S) subit l’action d’une force F du moteur et d’une force de frottement
f d’intensité f = 500N. On considère que les deux forces sont constantes et parallèles à la partie BO.
Déterminer, en appliquant la deuxième loi de Newton, l’intensité F de la force motrice pour que
le système conserve la même accélération a de son mouvement sur la partie AB.
EXERCICE 4
Les toboggans dans les piscines permettent aux nageurs de glisser et de plonger dans l’eau.
On modélise un toboggan par une piste ABC constituée d’une partie AB inclinée d’un angle α par rapport
au plan horizontal et d’une partie circulaire BC, et on modélise le
nageur par un solide (S) de centre d’inertie G et de masse m (Figure1).
Données :
AB = 2,4 m, α = 20° , g = 9,8 m.s-2 , m = 70 Kg.
Etude du mouvement sur la partie AB :
Le solide (𝑆) part de la position 𝐴 supposée confondue avec 𝐺, à
l'instant 𝑡 = 0, sans vitesse initiale, et glisse sans frottement sur la
piste AB (Figure 1). On étudie le mouvement de G dans le repère
terrestre R1 ( A, ⃗⃗⃗,
i1 ⃗⃗⃗)
j1 supposé galiléen.
Par application de la deuxième loi de Newton déterminer :
1- Les composantes du vecteur accélération a⃗⃗G dans le repère
𝑅1 (𝐴, 𝑖⃗1 , ⃗⃗⃗).
𝑗1
2- 𝑉𝐵 la vitesse de 𝐺 au point 𝐵.

ELOMRANI 101
3- L'intensité R de la force associée à l'action du plan AB sur le solide (S).
Dans la suite de l'exercice, on étudiera le mouvement de G dans le repère terrestre ℛ(O, ⃗i, ⃗j) supposé
galiléen (Figure 1).

EXERCICE 5
Le ski sur la glace, est l’un des sports les plus répandus dans les régions montagnardes. Les pratiquants de ce
sport visent à réaliser des résultats positifs et battre des records.
Le but de cet exercice est d’étudier le mouvement d’un sportif, pratiquant le ski sur des trajectoires de glace
diverses.
Le circuit de ski représenté sur la figure ci-dessous, est constitué de trois parties :
- Une partie A’B’ rectiligne de longueur A’B’ = 82,7 m, inclinée d’un angle α = 14° par rapport au plan
horizontal ;
- Une partie B’C’ rectiligne horizontale, de longueur L = 100 m ;
- Une partie C’D’ circulaire

On modélise le sportif et ses accessoires par un solide (S) de masse m = 65 Kg, et de centre d’inertie G.
On prendra : g = 10 m.s-2.
G passe au cours de son mouvement par les positions A, B, C et D représentées sur la figure, tel que :
A’B’ = AB et B’C’ = BC.
1- Etude du mouvement sur la partie A’B’ :
A l’instant t = 0, G part de A sans vitesse initiale, le solide (S) glisse ainsi sans frottements sur la
partie A’B’.
On repère la position de G, à un instant t, par l’abscisse x dans le repère (A.𝑖⃗⃗) , et on considère que xG
= 0 à l’instant t = 0.
1.1- Par application de la deuxième loi de Newton, établir l’expression de l’accélération aG du
mouvement de G en fonction de g et α.
1.2- Déterminer en justifiant votre réponse la nature du mouvement de G sur cette partie.
1.3- A l’aide des équations horaires du mouvement, trouver la valeur v B de la vitesse de G lors du
passage par la position B.
2- Etude du mouvement sur la partie B’C’ :
Le solide (S) poursuit son mouvement sur la partie B’C’, où il subit des frottements modélisés par une
force f constante, tangente à la trajectoire et de sens inverse à celui du mouvement.
On considère que la valeur de la vitesse de G au point B ne varie pas lors du passage du solide (S) du plan
incliné au plan horizontal.
Pour étudier le mouvement de G sur cette partie, on choisit, un repère horizontal
d’origine confondue avec le point B, et l’instant du passage de G en ce point comme nouvelle origine des
temps
2.1- En appliquant l a deuxième loi de Newton, déterminer la nature du mouvement de G sur le trajet BC.
2.2- Trouver l’expression de l’intensité f de la force de frottement en fonction de m, L, vB et vC vitesse
de G au point C, puis calculer f.
On donne : vC = 12 m.s-1.
EXERCICE 6
ELOMRANI 102
Etude du mouvement d’une charge
Les grues sont utilisées dans les chantiers de construction, pour lever
les charges lourdes, à l’aide des câbles en acier liés à des dispositifs
spéciaux.
Le but de cet exercice est l’étude du mouvement vertical d’une charge, puis
l’étude de la chute verticale d’une partie de cette charge dans l’air.
On prendra g = 9,8 m.s-2.
Mouvement de levage de la charge :
Dans un chantier, on a filmé le mouvement d’une charge (C), de centre
d’inertie G et de masse m = 400 kg lors de son levage. Figure 1
Au cours de ce mouvement, le câble en acier exerce sur (C) une force
constante de vecteur T . On néglige tous les frottements.
On étudie le mouvement dans un repère (O, k) lié à la terre et supposé
galiléen.(Figure 1)
Après traitement de la vidéo du mouvement de Figure 2
(C) avec un logiciel convenable, on obtient la courbe de la figure 2,
représentant la vitesse vG(t).
1- Déterminer la nature du mouvement du centre d’inertie G dans
chacun des intervalles de temps : [0 ;3s] et [3s ;4s].
2- Par application de la deuxième loi de , trouver l’intensité de
la force T appliquée par le câble en acier dans chacun des
intervalles de temps : [0 ;3s] et [3s ;4s].
EXERCICE 7
La pratique du sport du ski, dans les stations des montagnes, attire de plus en plus l’intention des jeunes
marocains, parce qu’elle intégré les qualités du plaisir et l’aventure.
Le but de cet exercice est d’étudier le
mouvement du centre d’inertie d’un skieur et
ses accessoires sur le circuit du ski.
La figure ci-dessous, représente un circuit de
ski constitué de deux parties:
- Partie A’B’ rectiligne et inclinée d’un
angle α par rapport au plan horizontal ;
- Partie B’C’ rectiligne et horizontale.
Données :
- g = 9,8 m.s-2;
- Longueur de la partie A’B’ :
A’B’ = 80 m ;
- Masse du skieur et ses accessoires : m = 60 kg ;
- L’angle d’inclinaison : α =18°.
Etude du mouvement du skieur et ses accessoires sur la partie inclinée sans frottements.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G du système (S), formé du skieur et ses accessoires, dans le
repère (A,𝑖⃗ ', 𝑗⃗') lié à la terre et supposé galiléen.
A un instant t = 0, choisi comme origine des temps, le système (S) part sans vitesse initiale d’une position
où G coïncide avec A.
Le mouvement de G se fait suivant la ligne de plus grande pente du plan incliné AB, tel que : AB = A’B’.
Par application de la deuxième loi de Newton, trouver :
1- La valeur de l’accélération aG du mouvement du centre d’inertie G.

ELOMRANI 103
2- L’intensité R de la force modélisant l’action du plan incliné sur (S).
3- La valeur vB de la vitesse de G au passage par la position B.

EXERCICE 8
Le ski, comme sport, est considéré parmi les meilleures activités de loisir pendant l’hiver; c’est un sport
d’aventure, de consistance physique, et de souplesse.
On se propose d’étudier dans cette partie, le mouvement du centre d’inertie d’un skieur avec ses
accessoires sur une piste de ski.
Un skieur glisse sur une piste de ski, constituée par deux parties:
- Une partie A'B' rectiligne et inclinée d’un angle par rapport à l’horizontale.
- Une partie B'C' rectiligne et horizontale (voir figure).
y'


j'

A i' G

x' i C
Données : A' B X
- g = 9,8 m.s -2 ; α
-Masse totale du skieur et ses accessoires : m = 65 kg ; B' C'
-Angle d’inclinaison: a = 23° ;
- On néglige la résistance de l’air.
1- Etude du mouvement sur le plan incliné :
On étudie le mouvement du centre d’inertie G du système (S), constitué par le skieur et ses

accessoires, dans le repère (A,i', j') lié à un référentiel terrestre considéré galiléen.
Le système (S) se met en mouvement sans vitesse initiale depuis le point A , confondu avec G à
l’instant t=0, origine des dates.
Le mouvement de G se fait suivant la ligne de plus grande pente du plan incliné AB. ( AB = A'B' )
Le contact entre le plan incliné et le système (S) se fait avec frottements .La force de frottements
est constante d’intensité f = 15 N .
1.1- En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation différentielle vérifiée par la
dvG f
vitesse v G du mouvement de G s’écrit sous forme = g.sin a - .
dt m
1.2- La solution de cette équation différentielle est de la forme : v G (t) = b.t + c . Déterminer les
valeurs de b et de c.
1.3- Déduire la valeur de t B , l’instant de passage du centre d’inertie G par la position B avec une
vitesse égale à 90 km.h -1 .
1.4- Trouver l’intensité R de la force exercée par le plan incliné sur le système (S).

2- Etude du mouvement sur le plan horizontal :


Le système (S) continue son mouvement sur le plan horizontal B'C' pour s’arrêter à la position
C' . Le contact entre le plan horizontal et le système (S) se fait avec frottements . La force de
frottements est constante d’intensité f ' .

Le mouvement de G est étudié dans le repère horizontal (B,i) lié à un référentiel terrestre considéré
galiléen.

ELOMRANI 104
Le centre d’inertie G passe par le point B avec une vitesse de 90 km.h -1 à un instant considéré
comme nouvelle origine des dates.
2.1- En appliquant la deuxième loi de Newton, trouver l’intensité f ' sachant que la composante
horizontale du vecteur accélération du mouvement de G est a x = - 3m.s -2 .
2.2- Déterminer t c , l’instant d’arrêt du système.
2.3- Déduire la distance BC parcourue par G.

EXERCICE 9

ELOMRANI 105
ELOMRANI 106
Chapitre 11:

Chute verticale
EXERCICE 1

Les parties 1 et 2 sont indépendantes


Partie 1 - Mouvement d’un solide dans le champ de pesanteur
L’étude des mouvements des solides dans le champ de pesanteur uniforme permet de déterminer les
grandeurs caractéristiques de ces mouvements.
L’objectif de cette partie de l’exercice est d’étudier le mouvement d’une balle dans le champ de
pesanteur uniforme.
On lance verticalement vers le haut avec une vitesse initiale V0 , à un z
B
instant choisi comme origine des dates (t=0) , une balle de masse m d’un
point A situé à une hauteur h = 1,2 m du sol.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G de la balle dans un
référentiel terrestre considéré galiléen. On repère la position de G,
 
à un instant t, dans le repère O , k par la cote z ( Figure 1). D
V0
On considère que les forces de frottement et la poussée d’Archimède sont
négligeables. zA A
G
1. Définir la chute libre. h
2. En appliquant la deuxième loi de Newton, établir l’équation
k
différentielle vérifiée par la vitesse Vz du centre d’inertie G. (z = 0)
3. Monter que l’équation horaire du mouvement de G s’écrit : O Figure 1
1
z=- g t 2 + V0 t + h
2
4. La courbe de la figure 2 représente les variations de VZ(m.s-1)
la vitesse Vz en fonction du temps.
En exploitant le graphe de la figure 2, écrire
l’expression numérique de la vitesse vz  f  t  . 8

5. Le centre d’inertie G passe, au cours de la montée, 6


par le point B situé à une hauteur D du sol, avec une
4
vitesse VB = 3m.s-1 (figure1). Montrer que D =5,75m .
6. On lance de nouveau, à un instant choisi comme 2
nouvelle origine des dates (t=0) , verticalement vers le
haut, la balle du même point A avec une vitesse 0
0,2 0,4 0,6 0,8 t(s)
initiale V' =8m.s-1 . Le centre d’inertie G de la balle
0
-2
atteint-il le point B? Justifier votre réponse. Figure 2

ELOMRANI 107
EXERCICE 2
Etude de la chute avec frottements
Pour ne pas se détériorer lors du choc avec le sol, un paquet d’aliments a été attachée
à un parachute lui permettant une descente lente. L’hélicoptère reste immobile à une
altitude H au-dessus du point O. Le paquet et son parachute tombent verticalement
sans vitesse initiale à l’instant t0 = 0.
L’air exerce des forces de frottements modélisées par la relation : f = -100.v , où v
représente le vecteur vitesse du paquet à l’instant t.
On néglige la poussée d’Archimède pendant la chute.
On donne :
La masse du système {caisse + parachute} : m = 150 kg.
1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la vitesse du centre d’inertie G1 du
système dans le repère (R,O,i, j) .
2- La courbe de la figure 2, représente les variations de la vitesse du centre
d’inertie G1 du système en fonction du temps. Déterminer la valeur de la vitesse
limite Vlim et celle du temps caractéristique τ de chute.
3- Estimer la durée du régime initial.
4- Par utilisation de la méthode d’Euler et le tableau suivant, déterminer les valeurs
de la vitesse v4 et de l’accélération a4.
ti (s) 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
-1
vi (m.s ) 0 1,00 1,93 2,80 v4 4,37 5,08
-2
ai (m.s ) 10,00 9,33 8,71 8,12 a4 7,07 6,60

Figure 2

ELOMRANI 108
Les toboggans dans les piscines permettent aux nageurs de glisser et de plonger
dans l’eau.
On modélise un toboggan par une piste ABC constituée d’une partie AB inclinée
d’un angle α par rapport au plan horizontal et d’une partie circulaire BC, et on
modélise le nageur par un solide (S) de centre d’inertie G et de masse m (Figure1).
Données :
AB = 2,4 m , α = 20° , g = 9,8 m.s-2 , m = 70 Kg.
Etude du mouvement vertical de G dans
l’eau :
Le solide (S) poursuit son mouvement dans
l’eau, avec une vitesse verticale V . Il subit
en plus de son poids à :
 Une force de frottement fluide
modélisée dans le système
international d’unité par :
f 140.V 2 . j .
 La poussée d’Archimède FA d’intensité FA = 637 N.
On considère l’instant d’entrée de (S) dans l’eau comme nouvelle origine des temps.
3-1- Montrer que la vitesse V(t) de G vérifie l’équation différentielle suivante :
dV(t)
 2.V2  0,7  0
dt
3-2- Trouver la valeur de la vitesse limite Vℓ.
3-3- Déterminer à l’aide du tableau suivant, et par utilisation de la méthode
d’Euler, les valeurs : a i+1 et Vi+2.
t (s) V (m.s-1) a (m.s-2)
ti = 1,8.10-1 - 1,90 6,52
-1
ti+1 = 1,95.10 - 1,80 ai+1
-1
ti+2 = 2,1.10 Vi+2 5,15
EXERCICE 4
L’étude de la chute d’un solide homogène dans un liquide visqueux permet de
déterminer quelques caractéristiques cinétiques et la viscosité du liquide utilisé.
On remplit un tube gradué par un liquide visqueux, transparent et
de masse volumique ρ, puis on y laisse tomber, sans vitesse
initiale, à l’instant t = 0, une bille homogène de masse m, et de
centre d’inertie G.
On étudie le mouvement de G par rapport à un repère terrestre
supposé galiléen.
La position de G est repérée à un instant t, par l’ordonnée z, sur
l’axe (Oz) vertical descendant (Figure 1). Figure 1
ELOMRANI 109
On considère que la position de G est confondue avec l’origine de l’axe (Oz) à
l’instant t = 0, et que la poussée d’Archimède F n’est pas négligeable par rapport aux
autres forces appliquées sur la bille.
On modélise l’action du liquide sur la bille au cours du mouvement par une force de
frottement : f   k.vG .
vG est la vitesse de G à un instant t, et k un facteur constant et positif.
Données :  Rayon de la bille : r = 6,00.10-3 m
 Masse de la bille : m = 4,10.10-3 kg
On rappelle que l’intensité de la poussée d’Archimède est égale au poids du liquide
déplacé.
1- Par application de la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation
dvG
différentielle du mouvement de G s’écrit sous la forme : + A.vG = B , en
dt
exprimant A en fonction de k et m, et B en fonction de g (intensité de
pesanteur), m, ρ et V (volume de la bille).
B  - 
t
2- Vérifier que l’expression v G (t) = . 1- e τ  est solution de l’équation
A  
1
différentielle, où τ = est le temps caractéristique du mouvement.
A
3- Ecrire l’expression de la vitesse limite Vℓim du centre d’inertie de la bille en
fonction de A et B.
4- On obtient, à l’aide d’un
matériel informatique
convenable, la courbe de
la figure 2, représentant
les variations de la vitesse
vG en fonction du temps.
Déterminer graphiquement
les valeurs de Vℓim et τ.
5- Déterminer la valeur du
coefficient k. Figure 2
6- Le coefficient k varie avec le rayon de la bille et la viscosité η du liquide selon
la relation suivante : k = 6π.η.r.
Déterminer la valeur de η du liquide utilisé dans cette expérience.
7- L’équation différentielle du mouvement de G s’écrit sous la forme :
dvG
= 7,57 - 5.v G . Par application de la méthode d’Euler, et les données du
dt
tableau, déterminer les valeurs de a1 et v2.
t (s) v (m.s-1) a (m.s-2)
0 0 7,57
0,033 0,25 a1
0,066 v2 5,27
ELOMRANI 110
EXERCICE 5
Première partie : Etude du mouvement d’une charge
Les grues sont utilisées dans les chantiers de construction, pour lever les charges
lourdes, à l’aide des câbles en acier liés à des dispositifs spéciaux.
Le but de cet exercice est l’étude du mouvement
vertical d’une charge, puis l’étude de la chute
verticale d’une partie de cette charge dans l’air.
On prendra g = 9,8 m.s-2.
2- Chute verticale dans l’air d’une partie de
la charge :
La charge s’arrête à une altitude donnée. A un
instant t = 0, une partie (S) de cette charge, de
masse mS = 30 kg, tombe sans vitesse initiale.
On étudie le mouvement du centre d’inertie GS
de la partie (S) dans
le repère (O, j) où l’axe (Oy) est vertical
descendant (Figure 3).
La position de GS Coïncide avec l’origine du repère (Oy) à l’origine
des temps.
On modélise l’action de l’air sur la partie (S) au cours de son
mouvement par la force :
un instant t et k = 2,7 (SI). f   k.v2 .j , où v le vecteur vitesse de GS à
On néglige l’action de la poussée d’Archimède devant les autres
forces appliquées à (S).
2-1- Déterminer, par analyse dimentionnelle, l’unité de la Figure 3
constante k dans le système international.
2-2- Montrer que l’équation différentielle verifiée par la vitesse v s’écrit comme suit :
dv
 9.102.v2  9,8 .
dt
2-3- Déterminer la vitesse limite Vℓim du mouvement.
2-4- Sachant que la vitesse du centre d’inertie GS à un instant t1 est v1 = 2,75 m.s-1,
trouver, par application de la méthode d’Euler, la vitesse v2 à l’instant
t2 = t1 + Δt, sachant que la pas du calcul est Δt = 2,4.10-2s.
EXERCICE 6
La pratique du sport du ski, dans les stations des montagnes, attire de plus en plus
l’intension des jeunes marocains, parcequ’elle intégre les qualités du plasir et
l’aventure.
Le but de cet exercice est d’étudier le mouvement du centre d’inertie d’un skieur et
ses accessoires sur le circuit du ski.
La figure ci-dessous, représente un circuit de ski constitué de deux parties:
 Partie A’B’ rectiligne et inclinée d’un angle α par rapport au plan horizontal ;
 Partie B’C’ rectiligne et horizontale.

ELOMRANI 111
Données :
 g = 9,8 m.s-2 ;
 Longueur de la partie A’B’ :
A’B’ = 80 m ;
 Masse du skieur et ses
accessoires : m = 60 kg ;
 L’angled’inclinaison : α =18°.
Etude du mouvement du skieur et ses accessoires sur la partie horizontale avec frottements.
Le mouvement de G se fait sur la partie BC, tel que : BC = B’C’.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G du système (S) formé du skieur et ses
accessoires dans le repère (B,i) lié à la terre et supposé galiléen. On prend x G= 0, à un
instant t = 0, considéré comme nouvelle origine des dates.
Le système subit au cours de son mouvement deux types de frottements.
 Frottements dus au contact entre la partie B’C’ et le système (S), modélisés par une
force constante : f 1   6.i ;
 Frottements dus à l’action de l’air, modélisés par la force : f 2   0, 06.v2 .i ,où v
représente la vitesse du centre d’inertie G.
2-1- Par application de la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation
différentielle vérifiée par la vitesse v, s’écrit sous la forme :
dv
 103.v2  0,1  0 .
dt
2-2- En exploitant le tableau t(s) v(m.s-1) a(m.s-2)
ci-contre, et en utilisant la ti = 0,4 21,77 - 0,57
méthode d’Euler, calculer les ti+1 = 0,8 21,54 ai+1
valeurs : ai+1 et vi+2. ti+2 = 1,2 vi+2 -0,55
EXERCICE 7
Afin de déterminer quelques caractéristiques du mouvement de chute d’une bille dans un
liquide visqueux, on réalise l’expérience suivante :
On remplie une éprouvette graduée par un liquide visqueux et
transparent, de masse volumique r , puis on libère, sans vitesse O
-2
initiale dans ce liquide, une bille de masse m = 2.10 kg , de volume j
V et de centre d’inertie G.

On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un repère (O, j )
lié à un référentiel terrestre considéré comme galiléen.
La position instantanée du centre d’inertie G est repérée sur un axe

vertical Oy orienté vers le bas (figure 1).
On considère que la position de G à l’instant t=0 est confondue avec
  y
l’origine de l’axe Oy et que la poussée d’Archimède Fa n’est pas
négligeable devant les autres forces.
   Figure 1
La force de frottement fluide est modélisée par f = -k .vG . ( vG étant le vecteur vitesse
instantanée du centre d’inertie G et k une constante positive).
On rappelle que l’intensité de la poussée d’Archimède vaut le poids du liquide déplacé :
Fa = r .V .g , où g est l’intensité de pesanteur.
ELOMRANI 112
Avec une camera numérique et un logiciel adapté, on obtient, après traitement des données
expérimentales, la courbe des variations de la vitesse instantanée du centre d’inertie de la bille en
fonction du temps (voir figure 2).
1. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation différentielle vérifiée par la
dvG 1
vitesse s’écrit sous la forme : + .vG = A
dt t
, en précisant l’expression du temps vG (ms. -1)
caractéristique t en fonction de k et m et
l’expression de la constante A en fonction de 0,5
g , m , r et V .
0,4
2. Déterminer graphiquement la valeur de la
vitesse limite vG lim et la valeur de t . 0,3
3. Trouver la valeur de k et celle de A . 0,2
4. L’équation différentielle du mouvement de
G s’écrit sous la forme numérique : 0,1
dvG
= 9, 26 - 18,52.vG .
dt 36 72 108 144 t(ms)
En utilisant la méthode d’Euler et les données Figure 2
du tableau suivant, calculer la valeur
approchée de a3 et celle de v4 .
t (s) vG ( m.s-1) aG (m.s-2)
….

….

….

0,015 0,126 a3
0,020 v4 6,28
0,025 0,192 5,70

ELOMRANI 113
Chapitre 12:

Mouvement d’un projectile dans un champ de pesanteur


uniforme
EXERCICE 1
1. Étude du mouvement d'un solide dans le champ de pesanteur uniforme
On lance, à un instant t0 = 0 avec une vitesse initiale v0 y
horizontale, un solide (S) de petites dimensions, de masse m , d'un v0
point A qui se trouve à la hauteur h du sol. Le solide (S) tombe A
sur le sol au point d'impact I (figure 1).
On étudie le mouvement du centre d'inertie G dans le repère
j
(O,i, j) lié à la terre supposé galiléen. x
Données: O I
i
- Tous les frottements sont négligeables;
Figure 1
- g = 9,8 m.s -2 ; h = OA= 1 m
1.1. En appliquant la deuxième loi de Newton, établir les expressions littérales des équations horaires
x(t) et y(t) du mouvement de G .
1.2. En déduire l'expression littérale de l'équation de la trajectoire du mouvement de G .
1.3. Calculer la valeur de t I , l'instant d'arrivé de (S) au sol en I .
1.4. On lance de nouveau, à un instant t0 = 0 , le solide (S) du point A avec une vitesse initiale
v'0 = 3.v0 .
Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre correspondante à la seule
proposition vraie:
la valeur de l'instant d'arrivé de (S) au sol vaut:
a t' = 0,25 s b t' = 0,35 s c t' = 0,45 s d t' = 0,65 s
EXERCICE 2
Le saut en longueur avec moto est considéré parmi les sports motivant, attirant et défiant pour
dépasser certains obstacles naturels et artificiels.
Le but de cet exercice est d’étudier le mouvement du centre d’inertie G d’un système (S) de
masse m constitué d’une moto avec motard sur une piste de course.
La piste de course est constituée d’une partie rectiligne horizontale, d’une partie rectiligne inclinée d’un
angle α par rapport au plan horizontal et d’une zone de chute comportant un obstacle (E) de
hauteur L situé à la distance d de l’axe vertical passant par le point D , (fig1) (Page (6/7).
Données :
- Tous les frottements sont négligeables ;
Figure 1
- =26° ;
- d=20 m ;
- L=10 m ;
- m=190 kg

ELOMRANI 114
2. Mouvement du système (S) durant la phase du saut
Le système (S) quitte la piste de course au passage de G par le point D avec une vitesse vD formant un
angle α avec le plan horizontal pour sauter à travers l’obstacle (E) (voir fig. (1)). Au cours du saut le
système (S) n’est soumis qu’à son poids.
On étudie le mouvement de G dans le champ de pesanteur uniforme dans un repère orthonormé
(O.i.j) lié à la terre considéré comme galiléen. On choisit l’instant de passage de G par le point
D comme nouvelle origine des dates t0 = 0 , tel que : y0 = OD = h .
2.1. En appliquant la deuxième loi de newton, montrer que les équations différentielles vérifiées par
xG (t) et yG (t) coordonnées de G dans le repère (O.i.j) sont :
dxG dyG
= vD .cosα ; = -g.t +vD .sinα
dt dt
2.2. L’expression numérique des équations horaires xG (t) et yG (t) du mouvement de G est :
xG (t) = 22,5.t (m) ; yG (t) = -5.t 2 +11.t +5 (m)
Déterminer les valeurs de la hauteur h , et de la vitesse vD .
2.3. Le saut est réussi si la condition : yG > L+0,6 (m) est vérifiée. Est-ce que le saut du motard est
réussi ? Justifier votre réponse.
EXERCICE 3
La course à bicyclette sur des circuits fermés est devenue un sport très populaire. Plusieurs
compétitions s’organisent chaque année avec des circuits fermés qui comprennent des obstacles.
Cet exercice vise l’étude du mouvement du centre d’inertie d’un système {Cycliste – Bicyclette} dans
un circuit fermé de la région de l'Atlas (figure 1).
Au cours de sa participation à une course dont le circuit est représenté sur la figure (1), un cycliste
parcourt une partie de ce circuit constituée d'un tronçon AB rectiligne horizontal, d'un tronçon BC
curviligne qui s'ouvre sur une fosse de largeur L et d'un tronçon DE horizontal (figure 2).

Figure (2)

Figure (1)

Le mouvement sur le tronçon AB se fait avec des frottements modélisés par une force f constante de
sens opposé au sens du vecteur vitesse. L'ensemble }Cycliste - Bicyclette{ constitue un système de
masse m et de centre d'inertie G .

ELOMRANI 115
2. Mouvement du cycliste durant la phase du saut
Le cycliste quitte le tronçon BC en C avec une vitesse v0 qui fait un angle  avec le plan horizontal
(voir figure 2- page 5/6).
Au cours du saut, le système {Cycliste – Bicyclette} n'est soumis qu'à son poids. On étudie le
mouvement de G , dans un repère orthonormé (C, i ', j ') lié à la Terre supposé Galiléen. On choisit
l'instant de passage de G en C comme nouvelle origine des dates t0  0 .
Les équations horaires du mouvement de G lors de la chute libre s'écrivent:
1
xG (t )  (v0 .cos  ).t ; yG (t )   g.t 2  (v0 .sin  ).t
2
Au cours du mouvement, G atteint le sommet de la trajectoire à l'instant tS  0,174 s et puis le
système tombe sur le sol à l’instant tP  1 s .
Données:
  10 ; L  8 m ; g  10 m.s 2
2.1. Montrer que v0  10 m.s 1 .
2.2. Le cycliste a-t-il dépassé la fosse ? justifier.
2.3. Déterminer les coordonnées du vecteur vitesse vP de G à l’instant t P .
EXERCICE 4
Les hélicoptères sont parfois utilisés pour approvisionner, d’aides humanitaires, les
zones sinistrées non joignables par voies terrestres.

Un hélicoptère vole à une altitude H


constante par rapport au sol, avec une
vitesse horizontale V 0 constante. Il
fait tomber un paquet d’aliments de
centre de gravité G0, qui tombe sur le
sol au point T. (Figure 1)
On étudie le mouvement de G0 dans
un repère orthonormé (R,O,i, j)
supposé galiléen.
On donne :
g = 10 m.s-2 ; H = 405 m. Figure 1
On néglige les dimensions du paquet.
Partie 1 : Etude de la chute libre
On néglige les forces liées à l’action de l’air sur le paquet.
Le paquet tombe, à l’instant t = 0, à partir du point A(x A = 450 m, yA = 0), avec une
vitesse initiale horizontale V 0 de valeur V0 = 50 m.s-1.
1-1- Par application de la deuxième loi de Newton, trouver les équations
horaires x(t) et y(t) du mouvement de G0 dans le repère (R,O,i, j) .
1-2- Déterminer l’instant d’arrivée du paquet au sol.
1-3- Trouver l’équation de la trajectoire du mouvement de G0.
ELOMRANI 116
2- Etude du mouvement du système (S) dans le champ de pesanteur uniforme:
Le système (S) arrive en O avec une vitesse v de module v0 =30 m.s-1 , et poursuit son
O

mouvement pour tomber en E distant de C de la distance CE = 43 m.


On prendra comme instant du début du saut sur la tranchée comme nouvelle origine
des dates lorsque G coïncide avec O origine du repère (Ox,Oz) (Figure 1).
2-1- Ecrire les équations horaires x(t) et z(t) du mouvement de G dans (Ox,Oz) .
2-2- Déduire l’équation de la trajectoire et déterminer les coordonnées de son sommet.
2-3- Déterminer la différence d’altitude h entre C et O.
EXERCICE 5
Les toboggans dans les piscines permettent aux nageurs de glisser et de plonger
dans l’eau.
On modélise un toboggan par une piste ABC constituée d’une partie AB inclinée
d’un angle α par rapport au plan horizontal et d’une partie circulaire BC, et on
modélise le nageur par un solide (S) de centre d’inertie G et de masse m (Figure1).
Données :
AB = 2,4 m , α = 20° , g = 9,8 m.s-2 , m = 70 Kg.
Etude du mouvement de G dans l’air :
Le solide (S) arrive au point C avec une
vitesse de vecteur horizontal, et de valeur
VC = 4,67 m.s-1, pour le quitter à un instant
supposé comme nouvelle origine des
temps.
Le solide est soumis, en plus de son poids,
à l’action d’une air artificielle, modélisée
par la force d’expression : f1   f1.i .
2-1- Trouver, à un instant t, l’expression
vx de la composante horizontale du
vecteur vitesse en fonction de : m, VC,
f1, et t.
2-2- A l’instant tD = 0,86 s, G arrive au point D se trouvant à la surface de l’eau,
où s’annule la composante horizontale de sa vitesse.
a- Calculer f1.
b- Calculer l’altitude h de C par rapport à la surface de l’eau.
EXERCICE 6
Etude du mouvement du centre de gravité d’une balle.
Pendant un match de volley-ball, un élève a enregistré une séquence vidéo du
mouvement de la balle à partir de l’instant de l’exécution du service à partir d’un
point A situé à une hauteur H du sol. Le joueur ayant exécuté le service se trouve à
une distance d du filet (Figure 1).
Pour que le service soit bon, la balle doit vérifier les deux conditions suivantes :

ELOMRANI 117
 Passer au-dessus du filet dont la partie supérieure se trouve à une hauteur h du sol ;
 Tomber dans le terrain de l’adversaire de longueur D.
Données :
 On néglige les dimensions de la balle ainsi que l’action de l’air.
 On prendra l’intensité de la pesanteur : g = 10 m.s-2.
 H = 2,60 m , d = D = 9 m , h = 2,50 m.
On étudie le mouvement de la balle
dans un repère orthonormée (O,i, j)
lié à la terre et supposé galiléen.
A l’instant t = 0, la balle se trouve
en A, et le vecteur vitesse initiale
V 0 constitue l’angle α avec
l’horizontal. (Figure 1) Figure 1
Un traitement informatique de la vidéo avec un logiciel convenable, a permis
d’obtenir les courbes représentées sur la figure 2.
Les courbes vx(t) et vy(t) représentent les variations des composantes du vecteur
vitesse du ballon dans le repère (O,i, j) .
1- Par application de la deuxième loi de
Newton, établir l’expression de vx(t) en
fonction de : V0, α, et l’expression de vy(t)
en fonction de : V0, α, g et t.
2- En exploitant les deux courbes (Figure 2),
montrer que la valeur de la vitesse initiale
est V0 = 13,6 m.s-1, et que l’angle α est
α = 17°.
3- Etablir l’équation de la trajectoire de G
dans le repère (O,i, j) .
4- Sachant que la balle n’est interceptée par
aucun joueur, a-t-elle vérifié les deux Figure 2
conditions nécessaires pour valider le
service ? Justifier.
EXERCICE 7
Le championat du monde est la plus célèbre compétition organisée par la FIFA.
Le but de cet exercice est l’étude du mouvement d’une balle de football dans le
champ de pesanteur uniforme.
Au cours d’un match de foot, l’un
des joueurs effectue un coup franc, à
partir d’un point O, pour marquer un
but, sans que la balle ne soit
interrompue, au cours de son
mouvement, par un obstacle
constitué de quelques joueurs
adversaires. Figure 1 Figure 1
ELOMRANI 118
Le point O est situé à une distance L de la ligne de but, et à une distance D de
l’obstacle, de hauteur maximale hm.
Données :
 On néglige l’action de l’air, et les dimensions de la balle devant les autres distances;
 On prendra : l’intensité de pesanteur g = 10 m.s-2 ;
 L = 20 m , hm = 2,2 m , D = 9,2 m.
A l’instant t = 0, un joueur tire la balle, à partir du point O, avec une vitesse initiale
-1
V 0 inclinée d’un angle α = 32° par rapport à l’horizontale, et de module V0 = 16 m.s .
On étudie le mouvement de la balle dans un repère terrestre orthonormé (O,i, j)
supposé galiléen.
1- Par application de la 2ème loi de Newton, établir les équations horaires x(t) et y(t)
du mouvement de la balle.
2- En déduire l’équation de la trajectoire dans le repère (O,i, j) .
3- Vérifier que la balle passe au dessus de l’obstacle.
4- Déterminer la vitesse de la balle au moment d’entrée dans le filet.

EXERCICE 8
Etude du mouvement d’une balle de golf dans le champ de pesanteur uniforme
Un circuit dans le terrain de golf est constitué de trois parties :
 Partie horizontale OA de longueur OA = 2,2 m ;
 Partie AB de longueur AB = 4 m, inclinée d’un angle α = 24° par rapport au plan
horizontal.
 Partie BC horizontale contenant un trou de centre T situé à la distance BT = 2,1 m
du point B.
Les points B, T et C sont alignés.
On néglige l’action de l’air et les dimensions de la balle. On prendra g = 10 m.s-2.
L’étude du mouvement de la balle se fait dans un repère (O,i, j) lié à la terre et
supposé galiléen.
On lance, à l’instant t = 0, à
partir du point O, la balle vers le
trou T, avec une vitesse initiale
de valeur V0 = 10 m.s-1.
Le vecteur V 0 est incliné d’un
angle θ = 45° par rapport à l’axe
horizontal (O,x).(Figure 1)
Figure 1
1- Par application de la deuxième loi de Newton, établir les équations horaires
x(t) et y(t) du mouvement de la balle.
2- En déduire l’équation de la trajectoire de la balle.
3- Déterminer la valeur de xS, abscisse du sommet de la trajectoire de la balle.
4- S’assurer que la balle passe au centre T du trou.
ELOMRANI 119
EXERCICE 9

ELOMRANI 120
Chapitre 13:

Mouvement d'une particule chargée dans un champ


magnétique uniforme
EXERCICE 1
Les ions 𝑀𝑔2+ pénètrent dans une région de l'espace où règne un champ
magnétique uniforme 𝐵⃗ (perpendiculaire au plan de la figure). Avec une vitesse
4 −1
𝑉0 = 1, 6.10 m. s
1 Donner les caractéristiques de la force magnétique ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚
2 Déterminer le sens du champs magnétique 𝐵 ⃗
3 En appliquant la deuxième loi de newton dans un référentiel galiléen,
montrer que le mouvement des ions 𝑀𝑔2+ est circulaire uniforme
4 Calcule la masse d'ion 𝑀𝑔2+ (On donne 𝑂𝑀 = 4 cm )
Données :
• L'intensité du champs magnétique 𝐵 = 0,1𝑇
• La charge élémentaire 𝑒 = 1, 6.10−19 𝐶
EXERCICE 2
200
On considère les ions de deux isotopes 80 Hg
2+
et 202
80 Hg
2+
du mercure.
Ils pénètrent en 𝐴, avec une vitesse 𝑉 non nulle, dans une capsule où règne un champ magnétique uniforme
(perpendiculaire au plan de la feuille):

1 Indiquer le sens du champ magnétique pour que les ions soient


déviés vers le détecteur 𝐷.
2 Montrer que dans cette capsule les ions ont un mouvement
uniforme, et exprimer les rayons 𝑅 de la trajectoire de deux
isotopes en fonction de 𝑚, 𝑒, 𝑣 et 𝐵.
3 Déterminer lequel de ces deux ions va être le plus dévié.
Justifier.

EXERCICE 1
Etude du mouvement d’une particule chargée dans un champ magnétique uniforme
Deux particules chargées Li + et X2 sont introduites en un point O, avec la même vitesse
 
initiale V , dans un espace où règne un champ magnétique uniforme B , perpendiculaire au

vecteur V .
2
q X et mX sont respectivement la charge électrique et la masse de la particule X .
On considère que Li + et X2 sont soumises
seulement à la force de Lorentz. .
Données :
- La vitesse initiale : V=105 m.s-1 ;

ELOMRANI 121

B

- L’intensité du champ magnétique : B= 0,5T ;  X2


Li +
V
- La charge élémentaire: e =1,6.10-19 C ;
- La masse de Li + : mLi = 6,015u ;
- 1u=1,66.10-27 kg ; O
0 1 2 3 4 5 6 7
- La figure 1 représente les trajectoires des
 Figure 1
deux particules dans le champ B .
  
- on rappelle l’expression de la force de Lorentz : F = qV  B .
1. Déterminer la direction, le sens et l’intensité du vecteur force de Lorentz exercée sur la particule
Li + au point O. 
2. Préciser le sens du vecteur B en le représentant par  s’il est vers l’avant ou par  s’il est vers
l’arrière.
3. En appliquant la deuxième loi de Newton dans un référentiel galiléen, montrer que le
m .V
mouvement de l’ion Li + est uniforme et de trajectoire circulaire de rayon R Li = Li .
e .B
R
4. En exploitant les données de la figure 1, déterminer le rapport X ; avec R X le rayon de la
R Li
trajectoire de la particule X2 .
5. Sachant que la particule X2 se trouve parmi les trois ions proposés avec leurs masses dans le
tableau ci-dessous, identifier X2 en justifiant la réponse.

24
Ion 12 Mg 2+ 26
12 Mg 2+ 40
20 Ca 2+

Masse ( u ) 23,985 25,983 39,952

EXERCICE 2

ELOMRANI 122
ELOMRANI 123
Chapitre 14:

Mouvement des satellites et planètes


EXERCICE 1
Le pigeon bleu est un satellite artificiel marocain assurant le contrôle des frontières
géographiques du royaume et les télécommunications. Il a été instauré par des
experts du centre royal de télédétection spatiale en collaboration avec experts
internationaux.
Le pigeon bleu a été mis en orbite le 10 décembre 2001 à une altitude h du sol. Ce
satellite artificiel (S) effectue environ 14 tours autours de la terre par jour.
 On assimile l’orbite de (S) à un cercle de centre O, et on étudie son mouvement
dans le repère géocentrique.
 La Terre est considérée comme une sphère à répartition sphérique de masse.
 On néglige les dimensions de (S) devant sa distance au centre de la Terre.
Données :
 La valeur de la constante de gravitation
universelle : G = 6,67.10-11 (SI) ;
:

 La valeur du rayon de la Terre : rT = 6350 km ;


 La valeur de l’intensité de pesanteur à la surface
de la Terre : g0 = 9,8 m.s-2 ;
 La valeur de la période de rotation de la Terre
autour de son axe polaire : T = 86164 s ;
 La valeur de l’altitude : h = 1000 km ;
 u TS : Vecteur unitaire dirigé de O vers S. Figure 1
1- Recopier le schéma de la figure 1, et représenter dessus le vecteur vitesse VS du
satellite artificiel, et le vecteur force d’attraction universelle modélisant l’action
de la Terre sur (S).
2- Donner l’expression vectorielle de la force d’attraction universelle modélisant
l’action de la Terre sur (S).
3- Ecrire dans le repère de Freinet, l’expression du vecteur accélération du
mouvement de (S).
4- Par application de la 2ème loi de Newton sur le mouvement du centre de gravité
du satellite (S) :
4-1- Montrer que le mouvement de (S) est circulaire uniforme.
4-2- Ecrire l’expression de VS en fonction de g0, rT, et h. Calculer sa valeur.
ELOMRANI 124
5- Montrer que la masse de la terre est : MT = 6.1024 kg.
6- Montrer que le satellite artificiel n’apparait pas immobile par rapport à un
7- Un autre satellite artificiel (S’) tourne autour de la Terre avec une vitesse
angulaire ω, et apparait immobile par rapport à un observateur terrestre.
Le satellite (S’) envoie à la terre des photos utilisées dans les prévisions météo.
7-1- Montrer que : ω2 .(rT + z)3 = Cte où est la distance séparant le sol terrestre du
satellite (S’).
7-2- Trouver la valeur de z.
EXERCICE 2
Mars est l’une des planètes du système solaire
facilement repérable dans le ciel grace à sa
luminosité et sa couleur rouge. Ses deux satellites
naturels sont Phobos et Déimos. Les savants se
sont intéressés à son étude depuis longtemps, et
dans les dernières décennies, on a réussi à
l’explorer à l’aide des sondes qui ont permis de
nous communiquer d’importantes informations.
L’exercice propose de déterminer quelques
grandeurs physiques liées à cette planète. Figure 1
Données :
 Masse du soleil : MS = 2.1030 kg ;
 Rayon de Mars : RM = 3400 km ;
 Constante d’attraction universelle : G = 6,67.10-11 (SI) ;
 Période de révolution de Mars autour du soleil : TM = 687 jours ; 1jour = 86164 s ;
 Intensité de pesanteur à la surface de la Terre : g0 = 9,8 N.kg-1 .
On considères que le soleil et Mars sont à répartitions sphériques de masses.
1- Détermination du rayon de la trajectoire de Mars et sa vitesse :
On considère que le mouvement de mars dans le repère héliocentrique est circulaire
de vitesse V et de rayon r (On néglige les dimensions de la planète Mars devant la
distance qui la sépare du centre du Soleil, ainsi que les forces qui lui sont appliquées
devant la force d’attraction universelle exercée par le Soleil).
1-1- Représenter sur un schéma le vecteur force modélisant l’action appliquée
par le Soleil sur la planète Mars.
1-2- Ecrire en fonction de G, MS, MM, et r, l’expression de l’intensité FS/M de la
force de gravitation universelle exercée par le Soleil sur Mars.
(MM représente la masse de la planète Mars)
1-3- En appliquant la deuxième loi de Newton montrer que :
a- Le mouvement de Mars est circulaire uniforme.
TM2 4.π 2
b- La relation entre la période et le rayon est : = , et que la
r 3 G.MS

ELOMRANI 125
valeur du rayon r est : r = 2,3.1011m.
1-4- Déterminer la valeur de la vitesse V.
2- Détermination de la masse de Mars et l’intensité de pesanteur à sa surface :
On considère que la lune Phobos est en mouvement circulaire uniforme autour de
Mars à une distance z = 6000 km de sa surface. La période de ce mouvement est
TP = 460 min. (On néglige les dimensions de Phobos devant les autres dimensions).
En étudiant le mouvement de Phobos dans un repère d’origine confondu avec le
centre de Mars et supposé galiléen, déterminer :
2-1- La masse MM de Mars.
2-2- L’intensité de la pesanteur g0M au niveau du sol marsien et la comparer à la
valeur g0M ex = 3,8 N.kg-1 mesurée à l’aide des appareils développées.
EXERCICE 3
Le but de cet exercice est d’étudier le mouvement de Jupiter autour du soleil, et de
déterminer quelques grandeurs physiques caractérisant cette planète.
Données :
 Masse du soleil : MS = 2.1030 kg ;
 Constante d’attraction universelle : G = 6,67.10-11 (SI) ;
 Période de révolution de Jupiter autour du soleil : TJ = 3,74.108 s ;
On considères que le soleil et Mars sont à répartitions sphériques de masses, et on
note la masse de Jupiter MJ.
On néglige les dimensions de la planète Jupiter devant la distance qui la sépare du
centre du Soleil, ainsi que les forces qui lui sont appliquées devant la force
d’attraction universelle entre elle et le Soleil.
1- Détermination du rayon orbital de Jupiter et sa vitesse :
On considère que le mouvement de Jupiter dans le repère héliocentrique est circulaire
de rayon orbital r.
1-1- Ecrire en fonction de MJ, MS, G, et r, l’expression de l’intensité de la force
de gravitation universelle exercée par le Soleil sur Jupiter.
1-2- En appliquant la deuxième loi de Newton :
a- Ecrire les expressions des composantes du vecteur accélération dans le
repère de Freinet, et déduire que le mouvement de Jupiter est
circulaire uniforme.
TJ2 4.π 2
b- Montrer que la troisième loi de Kepler s’écrit : 3 = .
r G.MS
1-3- S’assurer que r ≈ 7,8.1011m.
1-4- Déterminer la valeur de la vitesse V de révolution de Jupiter autour du
soleil.
2- Détermination de la masse de Jupiter :
On considère que la lune « Io » l’un des satellites découvert par Galilée, est en
mouvement circulaire uniforme à une distance r’ = 4,2.108 m du centre de Jupiter.
La période de ce mouvement est TI = 1,77 jours.
(On néglige les dimensions de Io devant les autres dimensions, ainsi que les forces qui
lui sont appliquées devant la force d’attraction universelle entre lui et Jupiter).
ELOMRANI 126
En étudiant le mouvement de Io dans un repère d’origine confondu avec le centre de
Jupiter et supposé galiléen, déterminer la masse MJ de Jupiter.

EXERCICE 4
Partie I : Etude du mouvement d’une exoplanète autour de son astre
Une " exoplanète " est une planète qui tourne autour d’une étoile autre que le soleil.
Ces dernières années, les astronomes ont découvert quelques milliers d’exoplanètes en utilisant des
instruments scientifiques sophistiqués.
"Mu Arae" est une étoile qui est loin de notre système solaire de 50 années-lumière, quatre
exoplanètes gravitent autour d’elle selon des trajectoires supposées circulaires. On symbolise cette
étoile par la lettre S.
On se propose dans cet exercice de déterminer la masse de l’étoile "Mu Arae" par application de
la deuxième loi de Newton et les lois de Kepler sur l’une des exoplanètes symbolisée par la lettre b.
On considère que S a une distribution sphérique de masse et que l’exoplanète b a des dimensions
négligeables devant les distances la séparant de son étoile S.
On néglige l’action des autres exoplanètes sur l’exoplanète b .
La seule force à prendre en considération est la force de gravitation universelle entre l’exoplanète b
et l’étoile S.
On étudie le mouvement de b dans un référentiel supposé galiléen, lié au centre de S.
Données :
- La constante de gravitation universelle : G = 6, 67.10-11 (S.I ) ;
- Le rayon de la trajectoire de b autour de S : rb = 2, 24.1011 m ;
- la période de révolution de b autour de l’étoile S : Tb = 5, 56.10 7 s .

1- Ecrire l’expression de l’intensité FS/ b de la force de gravitation universelle, exercée par l’étoile S,
de masse M S , sur l’exoplanète b, de masse m b .
2- En appliquant la deuxième loi de Newton :
2.1- Montrer que le mouvement circulaire de l’exoplanète b autour de son étoile S, est uniforme.
T2
2.2- Etablir la troisième loi de Kepler : 3 = K . K étant une constante.
r
2.3- Déterminer la masse M S de l’étoile S.

ELOMRANI 127
Chapitre 15:

Les systèmes oscillants


EXERCICE 1
2. Étude du mouvement d'un système oscillant solide (S) - ressort
On fixe le solide (S) précédent à un ressort horizontal à spires non
jointives, de masse négligeable et de constante de raideur K .
À l'équilibre, le centre d'inertie G coïncide avec l'origine du repère
(O,i) lié à la terre considéré comme galiléen (figure 2).
On écarte le solide (S) de sa position d'équilibre et on le libère sans Figure 2
vitesse initiale à l'instant t0 = 0 .
Données:
- Tous les frottements sont négligeables;
- On choisit l'état où le ressort n'est pas déformé comme référence de
l'énergie potentielle élastique E pe et le plan horizontal contenant G
comme état de référence de l'énergie potentielle de pesanteur E pp .
La courbe de la figure (3) représente les variations de E pe en fonction
de x 2 , carré de l'abscisse x du centre d'inertie G dans le repère (O,i) .
2.1. En exploitant la courbe de la figure (3), trouver les valeurs de:
a. la constante de raideur K .
b. l'énergie potentielle élastique maximale E pe,max .
Figure 3
c. l'amplitude X m des oscillations.
2.2. Déduire, en justifiant votre réponse, la valeur de l'énergie mécanique Em du système oscillant.
2.3. Le centre d'inertie G passe par la position d'équilibre dans le sens positif avec la vitesse
v = 0,25 m.s -1 .
X
Montrer que l'expression de la période propre des oscillations s'écrit T0 = 2 . m . Calculer T0 .
v
EXERCICE 2
Un enfant se balance à l’aide d’une balançoire constituée d’une barre utilisé comme
siège, suspendue à l’aide de deux câbles fixés à un support fixe.
On modélise le système {Enfant + Balançoire} par un pendule simple constitué d’un :
 Câble inextensible, de masse négligeable, et de longueur ℓ ;
 Solide (S) de masse m.
Le pendule est susceptible de tourner autour d’un axe horizontal fixe (Δ)
perpendiculaire au plan vertical.
Le moment d’inertie du pendule par rapport à l’axe (Δ) est : JΔ = mℓ2.
Données :
 ℓ = 3 m , m = 18 kg , g = 9,8 m.s-2 (Intensité de pesanteur)
θ2
 On prendra dans le cas de petites oscillations : sin θ ≈ θ et cos θ ≈ 1- (θ en rad)
2
 On néglige les dimensions de (S) par rapport à la longueur du fil, ainsi que tous les
frottements.
ELOMRANI 128
1- Etude dynamique du pendule :
π
On écarte le pendule de sa position d’équilibre d’un angle θm = dans le sens
20
positif, et on l’abandonne sans vitesse initiale à l’instant t = 0.
On repère la position du pendule à un instant t par son abscisse
angulaire θ entre le pendule et la verticale passant par O, tel que
θ = (OM0 ,OM) (voir figure).
1-1- Par application de relation fondamentale de la
dynamique de rotation autour d’un axe fixe, montrer
que l’équation différentielle du mouvement du
pendule dans un repère galiléen lié à la terre s’écrit
g
sous la forme : θ + θ = 0 .
1-2- Calculer la valeur de la période propre T0 du pendule.
1-3- Ecrire l’équation horaire du mouvement du pendule.
1-4- Par application de la deuxième loi de Newton, et sa projection sur les axes
du repère de Freinet, exprimer l’intensité T de la tension du câble à
l’instant t en fonction de : m, g, θ, ℓ et v (Vitesse linéaire du solide (S)).
T
Calculer la valeur de T à l’instant t = 0 .
4
2- Etude énergétique :
On communique au pendule précédent initialement au repos à t = 0, une énergie
cinétique de valeur EC = 264,6 J, qui le fait tourner dans le sens positif.
2-1- Ecrire l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur Epp du pendule à un
instant t en fonction de θ, m, ℓ et g.
Le plan horizontal passant par M0 et choisi comme état de référence de l’énergie
potentielle de pesanteur.
2-2- A l’aide d’une étude énergétique, déduire la valeur maximale θ m de
l’abscisse angulaire.
EXERCICE 3
2- Deuxième situation :
On fixe à l’extrémité libre d’un ressort de masse
négligeable, à spires non jointives et de raideur K,
un solide (S2) de masse m2 = 182 g. l’autre
extrémité est fixée à un support fixe (Figure 2).
Le solide (S2) est susceptible de glisser sur un plan Figure 2
horizontal.
On écarte le solide (S2) de sa position d’équilibre, d’une distance Xm, et on
l’abandonne sans vitesse initiale.
Pour étudier le mouvement du centre de gravité G2 du solide (S2), on choisit un repère
galiléen (O,i) , tel que G2 coïncide à l’équilibre avec l’origine O.
On repère la position de G2 à un instant t dans le repère (O,i) , par son abscisse x.
L’équation différentielle du mouvement de G2
ELOMRANI 129
K
s’écrit sous la forme : x + x = 0 , et sa solution
m2

est : x(t) = X mcos( t + ) .
T0
Une étude expérimentale a permis de tracer la
courbe représentée sur la figure 3.
2-1- Déterminer graphiquement les
grandeurs suivantes :
L’amplitude Xm, la période propre T0 et la phase
φ à l’origine des dates.
2-2- En déduire la valeur de la raideur K du ressort. Figure 3
2-3- On choisit comme état de référence de l’énergie potentielle de pesanteur, le
plan horizontal auquel appartient G2 à l’équilibre, et comme état de
référence de l’énergie potentielle d’élasticité, lorsque le ressort est non
déformé.
a- Montrer que l’expression de l’énergie cinétique EC du solide (S2)
K
s’écrit sous la forme : EC  (X m2  x 2 ) .
2
b- Trouver l’expression de l’énergie mécanique Em du système
{solide (S2) – ressort} en fonction de Xm et K, et déduire la valeur de
la vitesse VG2 au passage de G2 à la position d’équilibre dans le sens
positif.
EXERCICE 4
Plusieurs appareils de mesure, comme le pendule de
Cavendich ou le galvanomètre, utilisent les propriétés de
torsion des fils rectilignes ou spirales.
On considère un pendule de torsion constitué, d’un fil en
acier, vertical, de constante de torsion C, et d’une barre AB,
homogène, suspendue en son centre d’inertie G à l’extrémité
libre du fil (Figure 1).
On désigne par JΔ, le moment d’inertie de la barre par rapport Figure 1
à l’axe de rotation (Δ) colinéaire au fil de torsion.
On tourne la barre AB, autour de (Δ), dans le sens positif d’un angle θm par rapport à
la position d’équilibre, et on l’abandonne sans vitesse initiale à un instant considéré
comme origine des temps. Il effectue un mouvement de rotation sinusoïdal.
On étudie le pandule dans un repère galiléen lié à la terre.
On repère la position de la barre à chaque instant par son abscisse angulaire θ par
rapport à la position d’équilibre.
La position d’équilibre est choisie comme état de référence de l’énergie potentielle de
torsion (EPt = 0 lorsque θ = 0), et le plan horizontal passant par G comme état de
référence de l’énergie potentielle de pesanteur (EPP = 0).
ELOMRANI 130
On donne : Le moment d’inertie de la barre par
rapport à l’axe de rotation (Δ) : JΔ = 2,9.10-3 kg.m2.
La courbe de la figure 2, représente les variations de
l’énergie potentielle de torsion EPt en fonction du
temps.
1- Déterminer l’énergiemécaniqueEmde ce pendule.
2- Trouver la valeur absolue de la vitesse
angulaire θ du pendule à l’instant t1 = 0,5 s.
3- Calculer le travail W du couple de torsion entre
les instant t0 = 0 et t1.
Figure 2
EXERCICE 5
L’homme a utilisé les hologes depuis longtemps, il a inventé plusieurs types tel que :
l’horloge solaire, l’horloge hydraulique, l’horloge à sable… jusqu’à ce que le savant
Huygens inventa l’horloge murale en 1657.
Le fonctionnement de cette horloge dépend de son balancier, qu’on modélise par un
pendule pesant, effectuant des petites oscillations libres sans frottements.
Le pendule étudié est constitué d’une barre homogène
AB, de masse m = 0,203 kg, et de longueur
AB = ℓ = 1,5 m, susceptible de tourner dans un plan
vertical autour d’un axe horizontal (Δ), fixe et passant
par son extrémité A (figure 1).
On étudie le mouvement du pendule dans un repère lié à
la terre et supposé galiléen.
On repère à chaque instant le pendule par son abscisse
angulaire θ.
Le moment 1 d’inertie de la barre par rapport à l’axe (Δ)
est : J Δ  m 2 .
3
On admet que dans le cas des petites oscillations que :
sinθ ≈ θ avec θ en rad. Figure 1
On désigne l’intensité de pesanteur par la lettre g.
On écarte le pendule de sa position d’équilibre stable d’un petit angle θ m dans le sens
positif, et on le lâche sans vitesse initiale à un instant choisi comme origine des temps.
1- Etude dynamique du pendule pesant :
1-1- Par application de la relation fondamentale de la dynamique de rotation,
établir l’équation différentielle du mouvement du pendule.
1-2- Préciser la nature du mouvement du pendule pesant, et écrire son équation
horaire θ(t) en fonction de t, θm et la periode propre T0.
2
1-3- Montrer que l’expression de la période propre T0 est : T0  2π .
3g
1-4- Calculer la valeur de la longueur L du pendule simple synchrone au
pendule pesant étudié.
ELOMRANI 131
2- Etude énergétique du pendule pesant :
On choisit le plan horizontal contenant le point G0, position du centre de gravité G de
la barre à la position d’équilibre stable, comme état de référence de l’énergie
potentielle de pesanteur (EPP = 0).
La figure 2 représente les variations de
l’énergie potentielle de pesanteur EPP(θ)
du pendule étudié dans l’intervalle
 θ m ,θ m  .
Par exploitation du diagramme d’énergie :
2-1- Donner la valeur de l’énrgie
mécanique Em du pendule.
2-2- Trouver la valeur absolue de la
vitesse angulaire θ du pendule
au passage par la position
repérée par l’abscisse angulaire :
2
θ θ . Figure 2
3 m
EXERCICE 6
Plusieurs appareils mécaniques, comme les voitures, les vélos… contiennent des
ressorts, dont résulte des oscillations mécaniques.
Cette partie vise l’étude énergétique d’un système oscillant (Solide-ressort) horizontal.
On considère un oscillateur mécanique horizontal, constitué d’un solide (S) de masse
m et de centre d’inertie G, fixé à l’extrémité d’un ressort à spires non jointives, de
masse négligeable et de constante de raideur k = 10 N.m-1, dont l’autre extrémité est
fixée à un support fixe. Le solide glisse sans frottements sur un plan horizontal.
On étudie le mouvement de l’oscillateur dans un
repère galiléen (O,i) lié à la terre, et son origine
coïncide avec G à l’équilibre de (S).
On repère la position de G à un instant t par
l’abscisse x. (Figure 4) Figure 4
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre, dans le sens positif, d’une distance
X0, et on l’abandonne sans vitesse initiale, à un instant considéré comme origine des
temps.
On choisit le plan horizontal passant par G comme référence de l’énergie potentielle
de pesanteur, et l’état où le ressort est non allongé comme référence de l’énergie
potentielle d’élasticité. Figure 5
On obtient, à l’aide d’un matériel
informatique convenable, les deux
courbes représentatives des
variations de l’énergie cinétique EC
et de l’énergie potentielle d’élasticité
EPe du système oscillant en
fonction du temps. (Figure 5)
ELOMRANI 132
1- Laquelle des deux courbes (a) et (b) représente les variations de l’énergie
cinétique EC ? Justifier.
2- Donner la valeur de l’énergie mécanique Em du système oscillant.
3- En déduire la valeur de la distance X0.
4- Déterminer, à l’aide de la variation de l’énergie potentielle d’élasticité du
système oscillant, le travail WA O (T) de la force de rappel T appliquée par le
ressort sur (S), au cours du déplacement de G de la position A d’abscisse
xA = X0 à la position O.
EXERCICE 7
Pour étudier quelques lois physiques régissant le mouvement d’un pendule simple,
considéré comme cas particulier du pendule pesant, une enseignante utilise avec ses
élèves un pendule simple constitué de :
 Un fil inextensible de longuur ℓ et de masse négligeable ;
 Une bille sopposée ponctuelle, de masse m = 0,1 kg ;
A l’instant t = 0, un élève écarte le pendule de sa position
d’équilibre d’un petit angle θm, et il le libère sans vitesse
initiale. A l’aide d’une caméra numérique, une élève
enregistre la bille au cours de son mouvement.
Le mouvement du pendule s’effectue dans un plan vertical,
autour d’un axe fixe (Δ), horizontal et passant par l’éxtrémité
O du fil.
La position du pendule est repérée, à tout instant, par
l’abscisse angulaire θ. (Figure 2) Figure 2
Données :
 On néglige tous les frottements ;
 On prendra g = 10 m.s-2 ;
 Le plan horizontal passant par la position d’équilibre de la balle est choisi comme
état de référence de l’énergie potentielle de pesanteur EPP.
 L’étude du mouvement se fait dans un repère terrestre supposé galiléen.
Après traitement informatique du film, l’enseignante obtient les deux courbes EPP(t) et
θ(t) représentées sur la figure 3.

Figure 3

1- Déterminer graphiquement, la valeur de l’angle maximal θ m et celle la période


T0 de l’oscillateur.
ELOMRANI 133
2- Choisir, par analyse dimensionnelle, l’expression juste, parmi les deux
g
expressions suivantes : T0  2π et T0  2π .
g
3- Calculer la longueur ℓ du pendule simple étudié.
4- En exploitant le diagramme d’énergie, déterminer :
4-1- L’éneregie mécanique Em du pendule simple.
4-2- La valeur absolue de la vitesse linéaire de la bille au passage par sa position
d’équilibre.
EXERCICE 8
On étudie dans cette partie, les oscillations d’un système mécanique (solide-ressort)
dans une situation où les frottements fluides ne sont pas négligeables.
On considère un solide (S) de masse m et de centre d’inertie G, fixé à l’extrémité
d’un ressort, de masse négligeable, à spires non jointives et de raideur k = 20 N.m-1,
dont l’autre extrémité est fixée à un support A fixe. On fixe à (S), à l’aide d’une tige,
une plaque qu’on immerge partiellement dans un liquide visqueux, comme indiqué
sur la figure 2.

Figure 2
 On néglige les masses de la tige et de la plaque devant la masse du solide (S) ;
 On repère la position de G sur l’axe (O,x) à l’instant t, par l’abscisse x ;
 La position G0 de G à l’équilibre, coincïde avec l’origine O de l’axe (O,x) ;
 On étudie le mouvement de G dans un repère terrestre supposé galiléen ;
 On choisit la position G0 comme état de référence de l’énergie potentielle
d’élasticité de l’oscillateur, et le plan horizontal passant par G comme état de
référence de l’énergie potentielle de pesanteur.
 Le ressort est non déformé à l’équilibre.
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre, d’un distance d et on le lâche sans
vitesse initiale. Une carte d’aquisition informatique permet de tracer les variations de
l’abscisse de G en fonction du temps. (Figure 3)

Figure 3
1- Quel régime des oscillations mis en évidence par la courbe de la figue 3 ?
2- En calculant la variation de l’énergie potentielle d’élasticité de l’oscillateur entre
ELOMRANI 134
les instants t0 = 0 et t1 = 1,2 s, trouver le travail W(F) de la force de rappel
appliquée par le ressort entre ces deux instants.
3- Déterminer la variation de l’ énergie mécanique ΔEm du système entre les
instants t0 et t1. Donner une explication du résultat obtenu.
EXERCICE 9
Le pendule de torsion permet de déterminer quelques grandeurs physiques
caractéristiques de la matière, comme la constante de torsion des matériaux solides
déformables, et les moments d’inertie des oscillateurs mécaniques.
On étudira de façon simplifiée, la méthode de détermination de la constante de
torsion d’un fil métallique, et quelques grandeurs dynamiques et cinématiques, en
exploitant les diagrammes d’énergie du pendule de torsion.
Le pendule de torsion se compose d’un fil de torsion vertical de constante de torsion
C, et d’une barre AB homogène, de moment d’inertie J Δ= 2,4.10-3 kg.m2 par rapport à
un axe vertical (Δ) colinéaire au fil et passant par le centre d’inertie G de la barre.
On tourne la barre, horizontalement, dans le sens positif,
autour de (Δ), d’un angle θm= 0,4 rad par rapport à la
position d’équilibre, et on la lâche sans vitesse initiale à un
instant t = 0, considéré comme origine des temps.
On repère la position de la barre à chaque instant par son
abscisse angulaire θ par rapport à sa position d’équilibre
(Figure 1)
On étudie le mouvement du pendule dans un repère lié à la
terre et supposé galiléen. Figure 1
La position d’équilibre est choisie comme état de référence de l’énergie potentielle de
torsion, et le plan horizontal passant par G comme état de référence de l’énergie
potentielle de pesanteur.
On néglige tous les frottements.
Les courbes (a) et (b) de la figure 2,
représentent les variations, en fonction du
temps, des énergies : potentielle Ep et
cinétique EC, de l’oscillateur.
1- Affecter, à chaque courbe, l’énergie
correspondante. Justifier.
2- Déterminer la valeur de la constante de
torsion C du fil métallique.
3- Trouver la valeur absolue de la vitesse
angulaire à l’instant de passage de
l’oscillateur par une position d’abscisse
angulaire θ1= 0,2 rad. Figure 2
4- Calculer le travail du couple de torsion WC lorsque l’oscillateur passe de la
position d’équilibre repérée par l’abscisse angulaire θ = 0, à la position repérée
par l’abscisse angulaire θ1.
ELOMRANI 135
EXERCICE 10
Pour les philosophes grecs, un objet "lourd", en tombant, cherche à rejoindre son lieu naturel, qui
est le centre de la Terre, par conséquent le « bas ». Le pendule simple posait un réel problème:
pourquoi l’objet lourd au bout de la ficelle, lâché d’une certaine hauteur, ne rejoint-il pas
directement son lieu naturel, qui est le bas, mais continue son mouvement vers le « haut » ?
Au moyen âge, avec Galilée et Newton, ce problème a été résolu.
Le pendule simple est considéré comme cas particulier du pendule pesant. On étudie dans cette partie
le pendule simple de point de vue énergétique.
Un pendule simple est constitué d’une boule de petites dimensions et de masse m, suspendue à
l’extrémité d’un fil inextensible, de masse négligeable et de longueur L. L’autre extrémité du fil est
accrochée en un point fixe A. On écarte le pendule y
d’un angle θ m par rapport à sa position
d’équilibre stable et on le lâche sans vitesse initiale à A 
l’instant de date t = 0 . Le pendule oscille librement dans le
plan (O,x,y) autour d’un axe fixe  horizontal passant par A.
L’étude du pendule est réalisée dans un référentiel terrestre
supposé galiléen.
A chaque instant, la position du pendule est repérée par son  L
abscisse angulaire θ .
On choisit l’énergie potentielle de pesanteur nulle au niveau du
point O ; position d’équilibre stable du pendule (figure 2).
On néglige les frottements et on travaille dans l’approximation O
de faibles oscillations. x
Figure 2
Données :
- Masse de la boule : m = 350 g ;
- Longueur du pendule : L = 58 cm ;
- g = 9,81 m.s -2 ;
- Moment d’inertie du pendule est : J Δ = m.L2 ;
θ2
- pour les angles petits: sin θ  θ et cos θ  1- .
2
1. Ecrire, dans le cas de faibles oscillations, l’expression de l’énergie mécanique E m du pendule en

fonction de m , g , L , θ et la vitesse angulaire θ .
2. La figure 3 représente le diagramme d’énergie du pendule étudié.

Ec (mJ)

30

20

10

- 0,2 - 0,1 0 0,1 0,2 θ(rad)


Figure 3

ELOMRANI 136
Déterminer la valeur de :
2.1. L'abscisse angulaire maximale θ max .
2.2. L’énergie mécanique E m du pendule.
2.3. La vitesse linéaire maximale v max du pendule.
3. Calculer les deux abscisses angulaires θ1 et θ 2 pour lesquelles l’énergie potentielle est égale à
l’énergie cinétique.
EXERCICE 11

Le gravimètre est un appareil qui permet de déterminer, avec une grande précision, la valeur de
g ; valeur d’intensité du champ de pesanteur en un lieu donné.
Les domaines d’utilisation des gravimètres sont nombreux : la géologie, l’océanographie, la
sismologie, l’étude spatiale, la prospection minière….etc.
On modélise un type de gravimètres par un système mécanique oscillant constitué de :
- une tige AB, de masse négligeable et de longueur L, pouvant tourner dans un plan vertical autour
d’un axe fixe () horizontal passant par l’extrémité A ;
- un corps solide (S), de masse m et de dimensions négligeables, fixé à l’extrémité B de la tige ;
- un ressort spiral, de constante de torsion C, qui exerce sur la tige AB un couple de rappel de
moment MC = -C.θ ; où θ désigne l'angle que fait AB avec la verticale
ascendante Ay. (figure1) y
On étudie le mouvement de ce système mécanique dans un repère B0 +
  B
(S)
orthonormé ( A, i, j ) lié à un référentiel terrestre considéré comme
galiléen. 

Données : j
- masse du solide (S) : m =5.10-2 kg ; x
A 
- longueur de la tige : L = 7.10-1 m ; i

Figure 1
- constante de torsion du ressort spiral : C =1,31N.m.rad -1 ;
- expression du moment d’inertie du système par rapport à l’axe () : J Δ = m.L2
;
θ 2
- pour les angles faibles : sinθ  θ et cosθ 1  avec θ en radian .
2
On écarte le système mécanique de sa position d’équilibre vertical d’un angle petit θ max dans le
sens positif puis on le lâche sans vitesse initiale à un instant t=0.
Le système est repéré, à chaque instant t, par son abscisse angulaire θ .
On néglige tous les frottements.
1- Etude dynamique
1.1. En appliquant la relation fondamentale de la dynamique dans le cas de la rotation autour d’un
axe fixe, montrer que l’équation différentielle du mouvement du système étudié s’écrit, pour les

C g
faibles oscillations, sous la forme : θ + ( - ).θ = 0 .
m.L2 L
C g
1.2. En utilisant les équations aux dimensions, déterminer la dimension de l’expression ( - ).
m.L2 L
1.3. Pour que la solution de l’équation différentielle précédente soit sous la forme :

θ(t) = θ max .cos( t + υ) , il faut que la constante de torsion C soit supérieure à une valeur minimale
T
Cmin . Trouver l’expression de Cmin en fonction de L , m et g .

ELOMRANI 138
1.4. La courbe de la figure 2 représente l’évolution de l’abscisse angulaire θ(t) dans le cas où
C > Cmin .
θ(rad)
0,15

0
0,5 1 t(s)

- 0,15
Figure 2
1.4.1. Déterminer la période T , l’amplitude θ max et la phase à l’origine  .
1.4.2. Trouver l’expression de l’intensité de pesanteur g en fonction de L , m , C et T .
Calculer sa valeur . (on prend π  3,14 ).
2- Etude énergétique
Un système d’acquisition informatisé a permis de tracer la courbe de la figure3, qui représente les
variations de l’énergie cinétique E C du système étudié en fonction de l’abscisse angulaire θ dans
le cas de faibles amplitudes.
On choisit le niveau horizontal passant par B0 comme état de référence pour l’énergie potentielle
de pesanteur ( E pp  0 ), et on choisit l’énergie potentielle de torsion nulle ( E pt  0 ) pour θ=0 .
En exploitant la courbe de la figure3, déterminer :
2.1. la valeur de l’énergie mécanique E m du système étudié.
2.2. la valeur de l’énergie potentielle E p du système à la position θ1 = 0,10 rad .

2.3. la valeur absolue de la vitesse angulaire θ du système à l’instant de son passage par la
position θ = 0 . EC (mJ)

0 θ(rad)
- 0,15 0,15
Figure 3
EXERCICE 12
Historiquement, Cavendish a utilisé le pendule de torsion pour déterminer la valeur de G, la
constante d’attraction universelle. Ce type de pendule est utilisé parfois, pour déterminer la
constante de torsion des matériaux solides et déformables.
On se propose de déterminer la valeur de la constante de torsion d’un fil en acier ainsi que le
moment d’inertie d’une tige en exploitant les diagrammes d’énergie.

ELOMRANI 139
Un pendule de torsion est constitué d’un fil en acier vertical, de constante de torsion C, et d’une
tige AB homogène de moment d’inertie J Δ par rapport à un axe vertical (D) confondu avec le fil et
passant par le centre d’inertie G de la tige.
On écarte la tige horizontalement, dans le sens positif, d’un (D)
angle θ m = 0,8 rad par rapport à sa position d’équilibre et on la
lâche sans vitesse initiale à un instant t=0.
Fil en
On repère la position de la tige à chaque instant par l’abscisse
angulaire q par rapport à la position d’équilibre. (voir figure ci-
acier +
B
contre) θ
On étudie le mouvement du pendule dans un référentiel
terrestre considéré galiléen. G
On considère la position d’équilibre du pendule comme A
référence de l’énergie potentielle de torsion et le plan horizontal
passant par G comme référence de l’énergie potentielle de
pesanteur.
On néglige tout frottement. EC (mJ)
La courbe de la figure ci-contre, représente les
variations de l’énergie cinétique E C du pendule en 14
fonction de l’angle q .
12

1. Ecrire l’expression de l’énergie mécanique du 10


pendule en fonction de C, J Δ , q et la vitesse
8
·
angulaire q . 6
2. Déterminer la valeur de la constante de torsion C
du fil en acier. 4

3. Sachant que la vitesse angulaire maximale est 2


· θ(rad)
q max = 2,31rad.s -1 , Trouver la valeur de J Δ .
- 0,8 - 0,6 - 0,4 - 0,2 0 0,2 0,4 0,6 0,8

EXERCICE 13
Un système oscillant est constitué d’un solide (S), de centre d’inertie G et de masse m, et d’un
ressort horizontal, à spires non jointives, de masse négligeable et de raideur K = 20 N .m -1 .
Le solide (S) est accroché à l’une des deux extrémités du ressort, l’autre extrémité est fixée à un
support immobile.
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre d’une distance X m puis on le lâche sans vitesse
initiale. Le solide (S) oscille sans frottements sur un plan horizontal. (figure1)
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un
 S
repère (O , i) lié à un référentiel terrestre considéré comme
galiléen. L’origine O de l’axe coïncide avec la position de G
G lorsque le solide (S) est à l’équilibre.

On repère ,dans le repère (O , i) , la position de G à un  x
Figure1 O i
instant t par l’abscisse x
On choisit le plan horizontal passant par G comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur et
l’état où G est à la position d’équilibre (x=0) comme référence de l’énergie potentielle élastique.
2p t
L’équation horaire du mouvement de G s’écrit sous forme x(t ) = X m .cos( +j) .
T0
La courbe de la figure 2 représente le diagramme des espaces x(t)
ELOMRANI 140
1- Déterminer les valeurs de X m , T0 et de j . x(cm)
2- Déterminer la valeur de l’énergie mécanique E m
de l’oscillateur étudié. 6
3- Trouver la valeur de l’énergie cinétique E C1 de
3
l’oscillateur mécanique à l’instant t1 = 0, 3s .
 t(s)
4- Calculer le travail WAB ( F ) de la force de rappel 0
0,2 0,4 0,6 0,8
lorsque le centre d’inertie G se déplace de la
position A d’abscisse xA = 0 à la position B -3
Figure2
X
d’abscisse xB = m . -6
2
EXERCICE 14
On modélise une partie d’une machine mécanique par un oscillateur horizontal, constitué d’un
solide (S), de centre d’inertie G et de masse m fixé à l’extrémité d’un ressort horizontal à spires
-
non jointives de masse négligeable et de raideur K = 35 N .m 1 .
L’autre extrémité est attachée à un support immobile.
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre d’une distance Xm puis on le lâche sans
vitesse initiale.
Le solide (S) oscille sans frottements sur un plan horizontal.

On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un repère (O, i) lié à un référentiel terrestre
considéré comme galiléen.

La position de G, lorsque le solide (S) est à l’équilibre, coïncide avec l’origine O de l’axe (O, i) .

On repère la position de G à un instant t par l’abscisse x dans le repère (O, i) . (figure3, page
suivante)
On choisit la position de G à l’état d’équilibre (x=0) comme référence de l’énergie potentielle
élastique.
2p t
L’équation horaire du mouvement de G s’écrit sous la forme: x(t ) = X m .cos( +j) .
T0
La courbe de la figure 4 représente les variations de l’abscisse x en fonction du temps.
1. Déterminer les valeurs de X m , T0 et j .
2. Trouver la valeur de l’énergie potentielle élastique E pe1 du système mécanique à la date
t1 = 0, 5 s .

3. Calculer le travail WAB (F ) de la force de rappel, lorsque le centre d’inertie G se déplace de la
position A d’abscisse xA = X m à la position B d’abscisse xB = - X m .
x(cm)

6
S
Figure 4
G 3
t(s)
 0
O i x 0,5 1
Figure 3
-3

-6

ELOMRANI 141
EXERCICE 15

EXERCICE 16

ELOMRANI 142
ELOMRANI 143
Chapitre 15:

Suivi d’une transformation chimique


Exercice 1
La courbe ci-dessous représente les variations de l'avancement x d’une transformation chimique se produisant
en solution aqueuse, en fonction du temps. Le volume V du mélange réactionnel est constant.
1. Justifier l’allure de la courbe en évoquant
l’influence d’un facteur cinétique.
2. Quel est l’avancement final de cette
réaction ?
3. Définir le temps de demi-réaction t1/2 et le
déterminer.
4. Dessiner en vert l’allure de la courbe si
l’évolution s’effectuait à une
température plus importante. Expliquer.
5. Dessiner en bleu l’allure de la courbe si
l’évolution s’effectuait dans un grand
volume d’eau. Expliquer.
Exercice 2
La figure suivante représente la courbe
d'évolution temporelle de l'avancement x
d'une réaction chimique. La transformation
chimique correspondante a été étudiée à une
température constante. Le volume V de
solution est égal à 1,0 L et il est constant au
cours de la transformation.
1- Graphiquement, à quoi correspond la
vitesse de réaction à un instant t?
2- Calculer v0 la vitesse de réaction à l’instant
de date t0 = 0 min et v1 celle à l’instant de
date t1=5min. Comparer v1 et v0.
3- Comment évolue la vitesse de réaction au
cours du temps ? Donner une interprétation de cette variation en envisageant un facteur cinétique.
4- Donner la définition du temps de demi-réaction.
5- Par lecture graphique, déterminer la valeur finale atteinte par l'avancement de la réaction.
6- En déduire la valeur du temps de demi-réaction pour la transformation considérée.
7- Tracer en couleur sur le graphe l’évolution temporelle de l'avancement x pour la même transformation mais
à une température plus élevée.
Exercice 3
Pour mesurer la quantité d’alcool dans le sang, on utilise la réaction chimique suivante :
3 CH3CH2OH(aq) + 2 Cr2O72-(aq) + 16 H+(aq)  3 CH3COOH(aq) + 4 Cr3+(aq) + 11 H2O(l).Cette réaction est
lente, son évolution est suivie par dosage.
À la date t = 0, on mélange vp=2mL de sang prélevé au bras d’un conducteur avec v= 10mL d’une solution
aqueuse acidifiée de dichromate de potassium (2K+ + Cr2O72-(aq)) de concentration molaire C=2.10–2 mol.L‐1.
Le volume total du mélange réactionnel est VM = 12 mL.

ELOMRANI 144
Un suivi temporel obtenu par dosage des ions dichromate Cr2O72‐ a permis de tracer la courbe suivante.
1- Établir le tableau d’avancement du système en désignant par n0 la quantité de matière initiale
d’alcool présente dans les 2mL de sang, et par n1 la quantité de matière initiale en ions dichromate
introduite dans le mélange réactionnel. (L’ion H+ est en excès).
2- Quelle relation existe entre l’avancement x de la réaction, la concentration en ions dichromate
[Cr2O72–] dans le mélange, le volume VM du
mélange réactionnel, et la quantité n1 ?
3- La réaction peut être considérée comme
totale. À l’aide du graphique [Cr2O72–] = f(t),
calculer l’avancement maximal.
4- Le taux autorisé d’alcool est de 0,5 g dans 1 L
de sang. Le conducteur est‐il en infraction ?
5- Donner la définition de la vitesse de la
réaction.
6- Déterminer sa valeur à l’instant initial.
Données :
Masse molaire moléculaire de l’éthanol : 46 g.mol‐1.
Exercice 4
Lors d'une séance de travaux pratiques, on mélange un volume V1 = 10mL de solution de peroxodisulfate de
sodium Na2S2O8 de concentration C1=0,10 mol.L-1 avec un
volume V2=90mL de solution d'iodure de potassium KI de
concentration C2 =0,10 mol.L-1.
Par une méthode convenable, on détermine, à différents
instants, la concentration [I2] du diiode et on trace la courbe
[I2] = f(t) (figure ci-contre).
1- Ecrire l'équation chimique de la réaction qui modélise
cette transformation, les couples rédox mis en jeu I2/I- et
S2O82-/SO42-.
2- S'agit-il d'une transformation lente ou rapide?
3- Montrer que l'un des réactifs est en excès.
4- Calculer la concentration du diiode à l'état final.
4- Déduire l'avancement final xf de la réaction ainsi que le
temps de demi-réaction.
5- Calculer la concentration finale du réactif en excès.
Exercice 5
Un comprimé d'aspirine effervescent est mis dans un verre d'eau. Entre l'aspirine, principe actif du
médicament, et l'ion hydrogénocarbonate HCO3- , se produit une réaction dont l'équation est :
C9H8O4 (aq) + HCO3- (aq)→ C9H7O4-(aq) + CO2 (g) + H2O(l).
Dans tout l'exercice, elle sera considérée comme totale.
1- On envisage de reproduire la réaction
précédente au laboratoire en mettant
en contact un comprimé d'aspirine 500
non effervescent, qui contient donc
500mg de principe actif et une solution
d'hydrogénocarbonate de sodium.
Le dispositif expérimental d’étude est
schématisé ci-contre. Le dioxyde de
carbone produit sera considéré comme un gaz parfait.
ELOMRANI 145
Le volume total de l’enceinte est : V= 310 mL et la température de l’expérience est : θ=26,0°C.
La constante des gaz parfaits est : R = 8,31SI.
La solution d'hydrogénocarbonate de sodium (Na+(aq)+HCO3-(aq)) introduite dans le ballon a un volume
V1=10mL et une concentration molaire en soluté apporté : C1=0,500 mol.L-1.
On donne M(C9H8O4)=180g/mol
Vérifier que la solution introduite permet la
consommation totale de l'aspirine contenue dans
un comprimé.
2- La réaction est suivie par une méthode
physique : mesure de la pression à
l'intérieur d'une enceinte étanche.
Le suivi expérimental de la surpression PCO2,
provoquée par l’apparition du dioxyde de
carbone dans l’enceinte étanche, donne lieu à la
Courbe 1 ci-dessous. Montrer que l’on a
sensiblement la relation numérique suivante donnant la quantité de matière de dioxyde de carbone formé :
nCO2 = 1,21.10-7. PCO2. Préciser les unités intervenant dans cette formulation.
3- Construire le tableau d’avancement de la transformation chimique étudiée.
𝑑𝑃(𝐶𝑂2 )
4- Exprimé la vitesse instantanée de la réaction en: .
𝑑𝑡
5- Déterminer une valeur numérique de cette vitesse à l’instant t = 0 s.
6- Établir la relation entre la quantité de dioxyde de carbone formée, n(CO2), et la quantité d'aspirine
consommée, nasp.
7- Calculer la masse d'aspirine contenue dans le comprimé.
8- Comparer à la valeur indiquée par le fabricant en calculant un pourcentage d’écart. Conclure.
9- On refait la même expérience mais à température T=40°C, tracer, en justifiant, sur la même courbe
précédente, l’allure de la courbe obtenue dans ce cas.
Exercice 6
L’eau de Javel se décompose lentement selon la réaction d’oxydoréduction suivante :
2ClO-(aq) → 2Cl-(aq) + O2(g).
On utilise de l’eau de Javel achetée en berlingot de degré chlorométrique 48°. On dilue la solution
commerciale afin d’obtenir une solution S1 cinq fois moins concentrée. Pour étudier la cinétique de cette
réaction de
décomposition catalysée, on utilise un volume V1 = 100 mL de la solution S1. On déclenche le chronomètre
à l’instant où l’on met le catalyseur dans la solution. Pour suivre l’évolution de la réaction, on mesure à
température et pression constantes le volume de dioxygène dégagé au cours du temps. Dans le graphe ci-
contre, le volume de dioxygène dégagé V(O2) est
déterminé à la température de 20°C et sous la
pression de 1013 hPa.
1- Faire un schéma de l'expérience qui permet de
suivre l'évolution de cette transformation
2- Dresser le tableau d’avancement de cette
transformation.
3- Déterminer la valeur de l’avancement maximal
xmax et déduire la quantité de matière initiale de
ClO- dans la solution (S1).
4- Calculer la concentration initiale C1 de (S1) puis déduire la concentration C0 de (S0).
5- Vieillissement de l’eau de Javel.

ELOMRANI 146
Le degré chlorométrique correspond au volume de dichlore gazeux en L, mesuré à 0° C et sous 105 Pa
nécessaire à la préparation d’un litre d’eau de Javel suivant une transformation totale modélisée par
l’équation suivante :
Cl2(g) + 2 HO-(aq) → H2O (aq) + Cl-(aq) + ClO-(aq).
5.1.Calculer le degré chlorométrique de l’eau de Javel utilisée pour l’expérience, en remarquant
qu’au bout de 450s, tous les ions hypochlorites ont été consommés.
5.2.Comparer cette valeur à celle qui est fournie par le fabricant et conclure.
6- La vitesse de la réaction
𝑑𝑉(𝑂2 )
6.1.Ecrire l’expression de la vitesse volumique à un instant t, en fonction de .
𝑑𝑡
6.2.Déterminer la vitesse de la réaction à t =0 s et t = 300 s, Comment évolue la vitesse volumique au
cours du temps ? donner une explication.
7- Définir le temps de demi-réaction t1/2 et donner sa valeur.
Exercice 7
Le but de cet exercice est d’étudier la cinétique de l’hydrolyse basique (saponification) d’un ester (E) de
formule, CH3COOC2H5 suivi par conductimétrie. On mélange rapidement dans un bécher une quantité n1 =
0,010 mol d’hydroxyde de sodium (Na+ + HO- ) et une quantité n2 de l’ester en excès, à 25 C. Une réaction
lente d’équation :
CH3COOC2H5 (aq) + HO- (aq) → CH3COO- (aq) + C2H5OH (aq)
Se déroule dans le bécher. Cette réaction d’hydrolyse de l’ester est considérée comme une transformation
chimique totale. On note V le volume total du mélange réactionnel.
Données : On appelle constante de cellule le rapport
de la conductance G et de la conductivité de la
solution σ. On peut donc écrire la relation G = k . σ
- Conductivités molaires ioniques de quelques ions
25°C en S. m². mol-1:
λ(Na+ ) = 5,01.10-2 ; λ (HO−) = 1,99.10-2 ; λ(CH3CO2 − )=
4,09.10-3
1- Étude de la conductance G
À l’aide d’un conductimètre, on mesure la
conductance G du mélange réactionnel au cours du
temps (Figure ci-contre).
1-1- Expliquer la diminution de la conductance mesurée au cours de la transformation chimique.
1-2- Dresser le tableau d’avancement de la réaction chimique.
1-3- Donner l’expression de la conductance initiale G0 (à t= 0) en fonction de k, n1, V et des conductivités
molaires ioniques.
1-4- Donner l’expression de la conductance G, à chaque date t, en fonction de x , k, n1, V et des
conductivités molaires ioniques, où x est l’avancement de la réaction à la date t.
1-5- Donner l’expression de la conductance Gf au bout d’un temps très long.
G −G
1-6- Établir la relation suivante : x = n1 . G 𝑡 − G0
𝑓 0

2- Déterminer t1/2 le temps demi-réaction.


Exercice 8
De la réaction de l’acide butanoïque avec le méthanol résulte un composé organique E et de l’eau.
Cette réaction est modélisée par l’équation suivante.
C3H7COOH + CH3OH ⇌ C3H7-COO- CH3 + H2 O
1- On verse dans un ballon se trouvant dans un bain d’eau glacée :
- n1 = 0,1 mol d’acide butanoïque ;
- n2 = 0,1 mol de méthanol ;
ELOMRANI 147
- Quelques gouttes d’acide sulfurique concentré ;
- Quelques gouttes de phénolphtaléine.
On obtient ainsi un mélange de volume V = 400 mL.
Quel est l’intérêt de l’utilisation de l’eau glacée et le rôle de l’acide sulfurique dans cette réaction ?
2- Pour suivre l’évolution de cette réaction, on répartit le mélange sur 10 tubes à essai, qu’on ferme et
on place dans un bain marie de température maintenue constante (100°C), et on déclenche un
chronomètre au même instant choisi comme origine des dates t = 0.
Pour déterminer l’avancement de la réaction, on sort du bain marie, les tubes à essai l’un après
l’autre, on verse le contenu dans un bécher contenant de l’eau glacée, et on neutralise l’acide restant
dans chaque tube à l’aide d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration molaire C = 1
mol.L-1. La réaction modélisant ce dosage s’écrit comme suit:
𝐴𝐻(𝑎𝑞) + 𝐻𝑂(𝑎𝑞)− ⇌ 𝐴−
(𝑎𝑞) + 𝐻2 𝑂(𝑎𝑞)
Montrer que l’expression de l’avancement x de la réaction d’estérification à un instant t s’écrit :
x(mol) = 0,1 – (10.C.VBE).
Où VBE désigne le volume d’hydroxyde de sodium
ajouté pour atteindre l’équivalence dans chaque tube.
2.1. Les résultats expérimentaux de ce dosage ont
permis de tracer la courbe représentative de
l’avancement x de la réaction d’estérification
en fonction du temps
La droite (T) représente la tangente à la courbe
à l’instant t = 0.
A l’aide de ce graphe, déterminer :
a- La vitesse volumique de la réaction
aux instant t0 = 0 et t1 = 50 min.
b- Le temps de demi-réaction t1/2.
Exercice 9
On prépare, à l'instant t0 = 0 , huit (08) tubes à essais numérotés de 1 à 8 et on introduit dans chacun d'eux n1
= 0,10 mol d'acide carboxylique (A), n2 = 0,10 mol de menthol et quelques gouttes d'acide sulfurique
concentré. On trempe, en même temps, les huit (08) tubes dans un bain marie à la température constante 70°C
et on déclenche le chronomètre. Le dosage d'acide restant dans chaque tube, à intervalles de temps réguliers,
permet de déterminer la quantité de matière d'ester formé.
On modélise la réaction d'estérification entre l'acide carboxylique (A) et le menthol par l'équation chimique
suivante :
𝑅𝐶𝑂𝑂𝐻(ℓ) + 𝐶10 𝐻19 𝑂𝐻(ℓ) ⇌ 𝐶12 𝐻22 𝑂2 + 𝐻2 𝑂(ℓ)
1- Dosage de l'acide carboxylique (A)
restant dans le tube 1
Au premier intervalle du temps, on retire le tube
1 du bain marie et on le trempe dans de l'eau
glacée puis on dose l'acide restant dans le
système chimique par une solution aqueuse
+ −
d’hydroxyde de sodium 𝑁𝑎( 𝑎𝑞 ) + 𝐻𝑂 ( 𝑎𝑞 ) de
concentration molaire CB = 1,0 mol.L-1 en
présence d'un indicateur coloré approprié. Le
volume ajouté à l'équivalence est VB,E =68 mL
1.1- Écrire l'équation de la réaction,
considérée comme totale, qui a eu lieu
au cours du dosage.

ELOMRANI 148
1.2- Montrer que la quantité de matière d'acide restant dans le tube 1 est nA = 6,8×10-2 mol.
1.3- Déterminer la valeur de la quantité de matière d'éthanoate de menthyle formée dans le tube 1. (On peut
exploiter le tableau d'avancement de la réaction étudiée)
2. Suivi temporel de la quantité de matière d'éthanoate de menthyle synthétisé
Le dosage de l'acide restant dans les autres tubes à essai a permis de tracer la courbe d'évolution de
l'avancement de la réaction en fonction du temps.
3.1. Calculer en (mol.L-1. min-1 ), la valeur de la vitesse volumique de réaction aux instants t1 = 12 min
et t2 = 32min. sachant que le volume du système chimique est V = 23 mL . Expliquer
qualitativement la variation de cette vitesse.
3.2. Citer un facteur cinétique permettant d'augmenter la vitesse volumique de réaction sans changer
l'état initial du système chimique.
3.3. Déterminer graphiquement:
a. la valeur de l’avancement final xf
b. le temps de demi-réaction t1/2,
Exercice 10
Suivi temporel d’une transformation
chimique
On mélange dans un erlenmeyer un volume VA
= 11 mL de l’acide (A) et 0,12 mol de l’alcool
(B) On ajoute au mélange quelques gouttes
d’acide sulfurique concentré et quelques
pierres ponces. Après chauffage, il se forme un
composé ( E )
Le graphe x = f (t) donne l’évolution de
l’avancement x de la réaction en fonction du
temps t, (fig1).
La droite (Δ) représente la tangente à la courbe
x = f (t) à l’instant t = 0
1- Déterminer l’avancement final de la
réaction,
2- Donner la définition du temps de demi-réaction et déterminer sa valeur
3- Calculer graphiquement la valeur de la vitesse volumique v(0) à l’instant t = 0
Exercice 11
L’objectif de cet exercice est d’étudier la cinétique de la dissociation du pentaoxyde de diazote N2O5 en
NO2 et O2.
Données : On considère que tous les gaz sont parfaits : La constante des gaz parfaits : R=8,31 (SI),
On met du pentaoxyde de diazote dans une enceinte initialement vide de volume constant V = 0,50L munie
d’un baromètre pour mesurer la pression totale p l’intérieur de l’enceinte à une température constante
T=318K.
On mesure au début de la dissociation (t = 0 ) à l’intérieur de l’enceinte la pression totale; on trouve alors P0
= 4,638×104Pa. Le pentaoxyde de diazote se dissocie selon une réaction lente et totale modélisée par :
2. 𝑁2 𝑂5 (𝑔) ⇌ 4𝑁𝑂2 (𝑔) + 𝑂2 (𝑔)
𝑃
l- On mesure la pression p à différents instants et on représente la variation de la grandeur 𝑃 en fonction du
0
𝑃
temps, on obtient le graphe représenté dans la fig 1. La droite ( Δ ) représente la tangente à la courbe 𝑃 =
0
𝑓(𝑡) a l’instant t=0.
1- Calculer la quantité de matières n0 du
pentaoxyde de diazote dans le volume
V à t=0.

ELOMRANI 149
2- Calculer l’avancement xmax de cette réaction
3- Exprimer nT la quantité de matière totale des
gaz dans le volume V à l’instant t en
fonction de n0 et x l’avancement de la
réaction à cet instant t
4- En appliquant l’équation d’état des gaz
parfaits ,établir la relation
𝑃 3. 𝑥
=1+
𝑃0 𝑛0
5- Trouver l’expression de la vitesse volumique
de la réaction en fonction de n0 et V et la
dérivée par rapport au temps de la fonction
𝑃
= 𝑓(𝑡) Calculer sa valeur à t = 0
𝑃0
Exercice 12
• Tous les gaz sont considérés comme parfaits ;
• Toutes les mesures ont été faites à 25°C ;
• On rappelle la loi des gaz parfaits : P.V = n.R.T ;
• La masse molaire atomique du zinc : M(Zn) = 65,4 g.mol-1.
+ 2−
On modélise la réaction du zinc Zn(S) avec une solution d’acide sulfurique (2𝐻3 𝑂(𝑎𝑞) + 𝑆𝑂4(𝑎𝑞) ) , par
l’équation chimique suivante :
+ 2+
𝑍𝑛(𝑠) + 2𝐻3 𝑂(𝑎𝑞) ⇌ 𝑍𝑛(𝑎𝑞) + 𝐻2(𝑔) + 2𝐻2 𝑂(ℓ)
Pour étudier la cinétique de cette réaction, on introduit dans un ballon de volume constant V = 1 L, une
quantité de masse m = 0,6 g de poudre de Zinc Zn(S), et on y verse à l’instant t0 = 0, un volume Va = 75 mL
de la solution aqueuse d’acide sulfurique de concentration en ions oxonium [H3O+] = 0,4 mol.L-1.
On mesure la pression P à l’intérieur du ballon, à chaque instant, à l’aide d’un capteur de pression.
1- Soient ni(H3O+) et ni(Zn) les quantités de matière initiales respectivement des ions oxonium et du
Zn. Dresser le tableau descriptif de la réaction.
2- Calculer ni(H3O+) et ni(Zn).
3- Déterminer le réactif limitant et déduire l’avancement maximal xmax de la réaction.
4- Par application de la loi des gaz parfaits, et à l’aide du tableau descriptif précédent, établir
l’expression de l’avancement x(t) de la réaction à un instant t en fonction de R, T, V et ΔP, où
ΔP = P – P0, avec P0 la pression
initiale mesurée à l’instant t0 = 0 et P
la pression mesurée à l’instant t.
5- Soit ΔP max = P max – P 0 la variation
maximale de la pression et x max
l’avancement maximal de la
réaction. Montrer la relation :
𝛥𝑃
𝑥(𝑡) = 𝑥𝑚𝑎𝑥 .
𝛥𝑃𝑚𝑎𝑥
Une étude expérimentale a permis
de tracer la courbe de la figure 1,
traduisant les variations de ΔP en
fonction du temps.
6- Trouver graphiquement la valeur du
temps de demi-réaction
EXERCICE 9
 Toutes les mesures sont effectuées à 25°C ;
 L’expression de la conductance à un instant t est : G = k  λ i  X i  ;
Où :  λ i : Conductivité molaire ionique de l’ion Xi ;
ELOMRANI 150
 k : Constante de la cellule de mesure de valeur k = 0,01 m ;
Le tableau suivant donne les valeurs des conductivités molaires ioniques des ions en
solution :
L’ion +
Na aq OH -aq HCO -2aq
λ (S.m 2 .mol -1 ) 5,01.10  3 19,9.10  3 5, 46.10  3
 On néglige la concentration des ions Hydroniums H3O+ devant les autres
concentrations des ions présents dans le mélange réactionnel.
On verse dans un bécher un volume V = 2.10-4 m3 d’une solution SB d’hydroxyde de
sodium de concentration molaire CB = 10 mol.m-3, et on y ajoute à l’instant t0
considérée comme origine des temps, une quantité de matière nE du méthanoate de
méthyle égale à la quantité de matière nB d’hydroxyde de sodium (nE = nB).
(On considère que le volume reste constant V = 2.10-4 m3).
Une étude expérimentale a permis de tracer la courbe représentative des variations de
la conductance G du mélange en fonction du temps (Figure 1)
On modélise la réaction étudiée par l’équation de réaction suivante :
HCO 2 CH 3 (aq) + OH -aq 
 HCO -2 (aq) + CH 3OH (aq)
1- Faire l’inventaire des ions
présent dans le mélange à un
instant t.
2- construire le tableau descriptif
de l’évolution de cette
transformation.
(On notera x l’avancement de la
réaction à l’instant t)
3- Montrer que la conductance G
dans le milieu réactionnel
vérifie la relation :
G = - 0,72 x + 2,5.10-3 (S). Figure 1
4- Justifier la décroissance de la conductance G au cours de la réaction.
5- Déterminer la valeur du temps de demi-réaction t1/2.
EXERCICE 10

ELOMRANI 151
EXERCICE 12
Etude de la réaction de l’éthanoate d’éthyle avec l’hydroxyde de sodium
On introduit, à la date t = 0, la quantité de matière n0 de l’éthanoate d’éthyle dans un bécher
contenant la même quantité de matière n0 d’hydroxyde de sodium Na (aq) + -
+ HO(aq) de concentration
c0 = 10 mol.m-3 et de volume V0 .
On considère que le mélange réactionnel obtenu a un volume V  V0 =10-4 m3 .
L’équation associée à la réaction chimique s’écrit :
C4 H8O2  + HO–  aq  
 A –  aq  + B aq 
1. Dresser le tableau d’avancement de la réaction.

2. On suit l’évolution de la réaction en mesurant la conductivité  du mélange réactionnel à des


instants différents.
Le graphe ci-dessous représente σ(t) ainsi que la tangente (T) à l’origine.

 (mS.m-1)
250

200

150

100 (T)

50
t (min)

0 15 30
A chaque instant t, l’avancement x(t) peut être calculé par l’expression :

ELOMRANI 152
x(t) = -6,3.10-3 .σ(t)+1,57.10-3 ; avec σ(t) la conductivité du mélange réactionnel exprimée en
S.m-1 et x(t) en mol. En exploitant la courbe expérimentale :
x
2.1. Calculer  1/2 , la conductivité du mélange réactionnel quand x = max ; x max étant
l’avancement maximal de réaction. 2
2.2. Trouver, en minutes, le temps de demi-réaction t1/2 .
2.3. Déterminer, en mol.m-3 .min -1 , la vitesse volumique v de la réaction à la date t=0 .
EXERCICE I ( 7 points)
Etude cinétique d’une réaction chimique
Les parties
L’une des plus anciennes réactions 1 et est
de synthèse 2 sont indépendantes
la fabrication du savon. Le savon est un produit
composé de molécules obtenues par réaction chimique, entre un composé organique et une solution
aqueuse d'hydroxyde de sodium.
Cette partie de l’exercice se propose d’étudier, par conductimétrie, la cinétique de la réaction de
synthèse d’un savon. Cette réaction se produit entre l’éthanoate d’éthyle de formule CH3COOC2 H5 et


une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium Na (aq)  HO(aq) .
À un instant choisi comme origine des dates t = 0, on introduit, en excès, l’éthanoate d’éthyle dans un
ballon contenant une quantité de matière n 0 (HO )  103 mol d’ions hydroxyde. On obtient un
mélange réactionnel ayant un volume V0 = 100mL.
Il se produit, sous une température constante, une réaction modélisée par l’équation chimique
suivante :
 
CH3COOC2 H5(aq)  HO(aq)  CH3COO(aq)  C2 H5OH(aq)
1) Dresser le tableau d’avancement de cette réaction et déterminer la valeur de l’avancement final xf
sachant que cette réaction est totale. (S.m-1)
2) On mesure, à chaque instant, la conductivité  du
mélange réactionnel.
0,25
La courbe de la figure1 donne les variations de la
conductivité du mélange réactionnel en fonction du 0,2
temps.
La droite (T) représente la tangente à la courbe au point 0,15

d’abscisse t1 = 4 min .
0,1
L’expression de la conductivité  du mélange réactionnel
en fonction de l’avancement x de la réaction est : 0,05 (T)
σ = 0, 25 -160.x où  est exprimée en S.m-1 et x en mol.
0,,5 2.1) Définir le temps de demi-réaction t1/ 2 . 0
4 8 12 16 20 t (min)
2.2) A l’aide de l’expression   f (x) et de la courbe de la Figure 1
figure1, déterminer la valeur de t1/ 2 .
2.3) Montrer que la vitesse volumique de la réaction à un instant t s’écrit sous la forme :
1 d
v - . .
160.V0 dt
3 1
2.4) Déterminer, en mol.m .min , la valeur v1 de cette vitesse à l’instant t1= 4 min.

ELOMRANI 153
Chapitre 16:

Transformations s’effectuant dans les deux sens – Equilibre


chimique
EXERCICE 1
Le pH d’une solution aqueuse d’ibuprofène C13H18O2 de concentration molaire C = 5,0×10-2 mol.L-1 vaut pH = 2,7
à 25C .
1- Ecrire l'équation de la réaction modélisant la transformation entre l’ibuprofène et l'eau
2- Déterminer l’avancement final xf en fonction de pH et V
3- Déterminer xm en fonction C et V
4- Montrer que cette transformation est limitée.
EXERCICE 2
L'acide propanoïque C2H5COOH est un acide gras, utilisé dans la synthèse de certains produits organiques et
pharmaceutiques, de parfums et dans la médecine vétérinaire.
1- On considère, à 25°C, une solution aqueuse (S) d’acide propanoïque de concentration molaire C =2,0.10-
3
mol.L-1 et de volume V =1,0 L. La mesure de la conductivité σ de la solution (S) a donné la valeur σ =
6,2×10-3 S.m-1.
λH3O+ = 35 × 10−3 S. m2 . mol et λC2𝐻5 𝐶𝑂O− = 3,58 × 10−3 S. m2 . mol
1.1. Écrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’acide propanoïque avec l’eau
1.2. Dresser le tableau d’avancement de la réaction en utilisant les grandeurs CA, VA, l'avancement x et
l'avancement xéq à l'état d’équilibre du système chimique. Déterminer la valeur de l'avancement maximal
1.3. Vérifier que la valeur de l'avancement à l'état d’équilibre est 1, 6.10-4 mol .
1.4. Calculer la valeur du taux d'avancement final
2- On considère une solution aqueuse (S') d'acide propanoïque de concentration molaire CA=2×10-4 mol.L-1 et de
pH = 4, 3 . On note τ' le taux d'avancement final de la réaction de l'acide propanoïque avec l'eau dans ce cas
2.1. Déterminer la valeur de τ' .
2.2. Comparer les valeurs de τ et τ' . Déduire.
EXERCICE 3
On dispose d’une solution aqueuse (SA) d’acide éthanoïque de concentration molaire CA = 10-2 mol.L-1 .
La mesure de la conductivité de la solution (S) donne la valeur 1, 6×10-2 S.m-1.
Données :
- Toutes les mesures sont effectuées à 25°C.
- λH3O+ = 34,9 × 10−3 S. m2 . mol et λC𝐻3𝐶𝑂O− = 4,09 × 10−3 S. m2 . mol
- On néglige l’influence des ions HO- sur la conductivité de la solution.
1- Ecrire l’équation modélisant la réaction de l’acide éthanoïque avec l’eau.
2- Montrer que la valeur du pH de la solution (SA ) est pH = 3, 4 .
3- Calculer le taux d’avancement final de la réaction.
EXERCICE 4
On note l’acide Ibuprofène par RCOOH et sa base conjuguée par RCOO-.
Données : M(RCOOH) = 206 g.mol-1
On dissout, dans l'eau pure, un échantillon de masse m = 200 mg d'acide RCOOH, contenu dans un sachet
d'Ibuprofène, pour obtenir une solution aqueuse (S0) de concentration C0 et de volume V0 = 100 mL.
1-1- Calculer C0.
1-2- La mesure du pH de la solution S0 a donné la valeur : pH = 3,17.
a- Vérifier, à l'aide du tableau d'avancement, que la réaction de l’Ibuprofène avec l'eau est limitée.

ELOMRANI 154
EXERCICE 5
- On désignera l’acide étudié par AH et sa base conjuguée par A- ;
On prépare une solution (SA) d’acide butanoïque de concentration molaire C A = 10-2 mol.L-1 et de volume VA.
La mesure du pH de la solution (SA) donne pH = 3,41.
1- Construire le tableau d’avancement suivant et le compléter :
2- Donner l’expression de l’avancement xéq à l’équilibre en fonction de VA et [H3O+]éq (Concentration molaire
des ions hydroniums à l’équilibre)
3- Trouver l’expression du taux d’avancement final τ à l’équilibre en fonction de pH et CA, puis calculer sa
valeur. Que conclure ?
EXERCICE 6
On considère une solution (Sa) d’acide méthanoïque de volume V et de concentration molaire C a = 10-2 mol.L-1.
La mesure du pH de cette solution donne : pH = 2,9.
On modélise la réaction entre l’acide méthanoïque et l’eau par l’équation suivante :
− +
𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻(𝑎𝑞) + 𝐻2 𝑂(𝑎𝑞) ⇌ 𝐻𝐶𝑂𝑂(𝑎𝑞) + 𝐻3 𝑂(𝑎𝑞)
1- Construire le tableau d’avancement de l’évolution du système.
10−pH
2- Montrer que le taux d’avancement final de cette transformation s’écrit sous la forme 𝜏 = Ca
..
Calculer la valeur de τ, et conclure.
EXERCICE 7
On prépare dans un laboratoire de chimie, une solution aqueuse d’acide butanoïque de volume V et de concentration molaire
C = 1, 0.10-2 mol.L-1 . Le pH de cette solution est : pH = 3, 41 .

EXERCICE 8
La masse molaire de l’acide éthanoïque : M(CH3COOH) = 60 g.mol-1 ;
Les conductivités molaires ioniques : 𝜆𝐻3 𝑂+ = 3,49 × 10−2 𝑆. 𝑚−2 . 𝑚𝑜𝑙 −1 ; 𝜆𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂− = 4,09 ×
10−3 𝑆. 𝑚−2 . 𝑚𝑜𝑙 −1
On dispose de deux solutions (S1) et (S2) d’acide éthanoïque.
La conductivité de la solution (S1) de concentration molaire C1 = 5×10-2 mol.L-1 est σ1 = 3,5×10-2 S.m-1.
La conductivité de la solution (S2) de concentration molaire C2 = 5×10-3 mol.L-1 est σ2 = 1,1×10-2 S.m-1.
On considère que la dissolution de l’acide éthanoïque dans l’eau est limitée.
1- Ecrire l’équation modélisant la dissolution de l’acide éthanoïque dans l’eau.
+
2- Trouver l’expression de la concentration molaire effective [H3O ]éq des ions oxoniums à l’équilibre en
fonction de σ et 𝜆𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− et 𝜆𝐻3 𝑂+ .
3- Calculer [H3O+]éq dans chacune des solutions (S1) et (S2).
4- Déterminer les taux d’avancement final τ1 et τ2 de la réaction de l’acide éthanoïque avec l’eau dans chacune
des solutions (S1) et (S2). Déduire l’influence de la concentration initiale de la solution sur le taux
d’avancement final.
EXERCICE 9
Toutes les mesures ont été effectuées à 25°C ;

ELOMRANI 155
Les conductivités molaires ioniques : 𝜆𝐻3 𝑂+ = 3,5 × 10−2 𝑆. 𝑚2 . 𝑚𝑜𝑙 −1 et 𝜆𝐴− = 3,62 × 10−3 𝑆. 𝑚2 . 𝑚𝑜𝑙 −1 On
néglige l’influence des ions HO- sur la conductivité de la solution
On considère une solution aqueuse (S) d’acide salicylique de concentration molaire C = 5.10-3 mol.L-1 et de volume
V = 100 mL. La mesure de la conductivité de la solution (S) donne la valeur : σ = 7,18×10-2 S.m-1.
1- Construire le tableau descriptif d’avancement.
2- Exprimer xéq, avancement de la réaction à l’équilibre, en fonction de 𝜆𝐻3 𝑂+ , 𝜆A− , σ et V. Calculer la valeur
de xéq.
3- Montrer que la valeur approximative du pH de la solution (S) est 2,73.
4- Calculer le quotient de la réaction à l’équilibre Qr.éq.
EXERCICE 10
Les conductivités molaires ionique en 𝑆. 𝑚 . 𝑚𝑜𝑙 −1 à θ = 25°C : 𝜆𝐻3 𝑂+ = 3,5 × 10−2et 𝜆𝐴− = 3,23 × 10−3
2

Une bouteille au laboratoire contient une solution aqueuse (S) d’un acide carboxylique AH de
concentration molaire C = 5.10-3mol.L-1 et de volume V = 1 L. Pour reconnaitre cet acide, un technicien de
laboratoire mesure la conductivité de la solution (S), il trouve la valeur : σ = 2,03×10-2 S.m-1.
On modélise la transformation ayant lieu entre l’acide AH et l’eau par l’équation chimique suivante :
+
𝐴𝐻(𝑎𝑞) + 𝐻2 𝑂(ℓ) ⇌ 𝐻3 𝑂(𝑎𝑞) + 𝐴−
(𝑎𝑞)
1- Recopier sur votre copie le tableau descriptif suivant et le compléter.
2- Trouver la valeur de l’avancement xeq à l’équilibre.
3- Calculer la valeur du taux d’avancement final de la réaction étudiée. Conclure.
4- S’assurer que la valeur du pH de la solution (S) est : pH = 3,27.
5- Exprimer le quotient de réaction Qr,eq à l’équilibre en fonction de pH et C.
6- En déduire la valeur de pKA du couple (AH/A-) et identifier l’acide étudié.
Valeur de pKA de quelques couples AH/A- :
C6H5COOH/C6C5COO– 𝑯𝑪𝓵𝑶(𝒂𝒒) /𝑪𝓵𝑶−
(𝒂𝒒) 𝑯𝑭(𝒂𝒒) /𝑭−
(𝒂𝒒) 𝑵𝑯+
𝟒 /𝑵𝑯𝟑 𝑨𝑯(𝒂𝒒) /𝑨−
(𝒂𝒒)
4,2 7,3 3,2 9,2 pKA
7- Laquelle des deux espèces AH et A- domine dans la solution (S)? Justifier.
EXERCICE 9
Les conductivités molaires ionique en 𝑆. 𝑚 . 𝑚𝑜𝑙 −1 à θ = 25°C : 𝜆𝐻3 𝑂+ = 3,5 × 10−2et 𝜆𝐴− = 3,23 × 10−3
2

On considère une solution (S) d'acide benzoïque de concentration molaire C = 10 mol.m-3 et de volume V.
La mesure de la conductivité σ de la solution (S) donne : σ = 2,76×10-2 S.m-1 à 25°C. On modélise la
transformation qui se produit entre l'eau et l'acide benzoïque par l’équation de la réaction
+ :
− +
𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂𝑂𝐻(𝑎𝑞) + 𝐻2 𝑂(ℓ) ⇌ 𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂𝑂(𝑎𝑞) + 𝐻3 𝑂(𝑎𝑞)
1- Montrer que le taux d'avancement final de la réaction est τ = 0,072.
2- Trouver l'expression du quotient de la réaction à l'équilibre Qr,éq en fonction de C et τ.
3- Déduire la valeur de la constante pKA du couple (C6H5COOH/C6H5COO-).
EXERCICE 11

ELOMRANI 156
EXERCICE 10

ELOMRANI 157
Chapitre 19:

Les transformations associées aux réactions

acido - basiques
EXERCICE 1
L’étiquette d’un médicament fournit l'information "Ibuprofène…. 400 mg ".
On dissout un comprimé contenant l’ibuprofène selon un protocole bien défini afin
d'obtenir une solution aqueuse (S) d’ibuprofène de volume VS =100 mL .
Pour vérifier, la masse d’ibuprofène contenu dans ce comprimé, on procède à un titrage
+
acido-basique du volume VS par une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium (𝑁𝑎(𝑎𝑞) +
− -1 -1
𝐻𝑂(𝑎𝑞) ) de concentration molaire CB = 1,94.10 mol.L , en utilisant le dispositif
expérimental de la figure (1).
𝑑𝑝𝐻
La figure (2) donne les courbes pH = f (VB) et = g (VB) obtenues lors de ce dosage. Fig 1
𝑑𝑉𝐵
1. Nommer les éléments du dispositif expérimental numérotés 1,2 ,3 et 4
sur la figure (1).
2. Parmi les courbes (1) et (2) de la figure (2), quelle est celle qui
représente pH = f (VB) ?
3. Déterminer graphiquement la valeur du volume VBE, versé à
l'équivalence.
4. Écrire l’équation de la réaction qui a eu lieu lors du dosage sachant
qu'elle est totale.
5. Calculer la valeur de la quantité de matière nA d'ibuprofène dans la
solution(S).
6. Déduire la valeur de la masse m d’ibuprofène dans le comprimé et la
Fig 2
comparer à celle indiquée sur l'étiquette du médicament.
Exercice 2
On s’intéresse dans cet exercice vise à déterminer le pourcentage de l’acide benzoïque pur contenu dans
un échantillon préparé par un chimiste en laboratoire, Données :
𝐾𝐴 (𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂𝑂𝐻/𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂𝑂− ) = 6,31 × 10−5 et M(𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂𝑂𝐻 ) = 122 g.𝑚𝑜𝑙 −1
Détermination du pourcentage d’acide benzoïque pur contenu dans un échantillon de cristaux préparés
Un chimiste a préparé au laboratoire une quantité de cristaux d'acide benzoïque de masse m0 = 244 mg. Après
l'avoir dissout totalement dans de l’eau distillée, il a obtenu une solution aqueuse (S0) de volume V0 =100 mL
et de pH = 2,95.
1. Écrire l'équation de la réaction modélisant la transformation ayant lieu entre l'acide benzoïque C6H5
OOH(aq) et l'eau.
2. Calculer la valeur du pKA du couple 𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂𝑂𝐻/𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂𝑂 −).
3. Déterminer, en justifiant votre réponse, l’espèce du couple 𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂𝑂𝐻/𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂𝑂− ) qui prédomine dans la
solution (S0).
4. Pour connaître la valeur de la masse m d’acide pur présent dans les cristaux préparés, le chimiste a dosé le
+
volume VA =10,0 mL de la solution (S0) par une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium 𝑁𝑎(𝑎𝑞) +
− -2 -1
𝐻𝑂(𝑎𝑞) de concentration molaire CB =1,0.10 mol.L . Le volume ajouté à l'équivalence est VBE =18,0 mL.
5. Écrire l’équation de la réaction qui se produit entre l’acide benzoïque𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂𝑂𝐻𝑎𝑞 et les ions hydroxyde

𝐻𝑂(𝑎𝑞) considérée comme totale.

ELOMRANI 158
6. Calculer la valeur de la concentration molaire CA de la solution (S0) préparée.
7. En déduire la valeur de la masse m d’acide benzoïque pur présent dans de la solution (S0) de volumeV0.
8. Déterminer la valeur du pourcentage p d’acide benzoïque pur contenu dans les cristaux préparés par le
chimiste.

Exercice 3: Etude de la réaction des ions éthanoate avec l’eau.


On dissout dans l’eau distillée des cristaux d’éthanoate de sodium de masse m = 410 mg pour obtenir une
solution S1 non saturée de volume V= 500 mL et de concentration C1.
On mesure le pH de la solution S1, on trouve pH = 8,4.
1- Ecrire l’équation de la réaction entre les ions éthanoate CH3COO- et l’eau.
2- En utilisant le tableau d’avancement de la réaction, exprimer le taux d’avancement final τ1 de cette réaction
en fonction de Ke, C1 et pH. Calculer τ1.
3- Exprimer la constante d’équilibre K, associée à l’équation de cette réaction, en fonction de C 1 et τ1, puis
vérifier que K = 6,3.10-10.
Données :
- Le produit ionique de l’eau à 25°C est : Ke = 1,0×10-14
- La constante d’acidité du couple CH3COOH/CH3COO- à 25°C est KA1 = 1,6×10-5
- La masse molaire de l’éthanoate de sodium M(CH3COONa) = 82 g.mol-1
Exercice 4 : Etude de quelques propriétés de l’ammoniac et de l’hydroxylamine NH2OH
dissouts dans l’eau
Données : toutes. Les mesures sont effectuées à 25°C.
La constante d’acidité du couple : NH4 / NH3 est KA1
La constante d’acidité du couple : NH3OH/ NH2OH est KA2
Etude de quelques propriétés d’une base dissoute dans l’eau
1- On considère une solution aqueuse d’une base B de concentration C. On note KA la constante d’acidité du
𝐾 (1−𝜏)
couple BH+/ B et l’avancement final de sa réaction avec l’eau. Montrer que : 𝐾𝐴 = 𝑒𝐶.𝜏2
2- On mesure le pH1 d’une solution S1 d’ammoniac NH3 de concentration C = 1,0×10-2 mol.L-1 et le pH2
d’une solution S2 NH2OH ayant la même concentration C; On trouve pH1 = 10,6 et pH2 = 9,0
Calculer les taux d’avancement finaux τ1 et τ2 respectifs des réactions de NH3 et de NH2OH avec l’eau.
3- Calculer la valeur de chacune des constantes pKA1 et pKA2.
Exercice 5 : Etude de la réaction de l’acide benzoïque avec l’eau
• La masse molaire de l’acide benzoïque : M =122g.mol-1
• La conductivité molaire ionique à 25°C : 𝜆𝐻3 𝑂+ = 35,0 𝑚𝑆. 𝑚2 . 𝑚𝑜𝑙 −1, 𝜆𝐶6𝐻5 𝐶𝑂𝑂− = 3,25 𝑚𝑆. 𝑚2 . 𝑚𝑜𝑙 −1
,
On dissout une masse m d’acide benzoïque dans l’eau distillée, on obtient une solution S de volume V= 200mL
et de concentration C =1,0×10-2 mol.L-1 .Lorsqu’on mesure la conductivité de la solution S, on trouve 29,0mS.m-
1

1- Calculer la valeur de la masse m.


2- Etablir le tableau d’avancement et calculer le taux d’avancement final de la réaction qui a lieu.
3- Trouver l’expression du pH la solution S en fonction de C et τ. Calculer sa valeur.
4- En déduire la valeur de la constante d’acidité KA du couple C6H5COOH / C6H5COO-.
Exercice 6: Etude d’une solution aqueuse d’acide éthanoïque
On dispose d’une solution aqueuse (SA) d’acide éthanoïque de concentration molaire CA = 10-2 mol.L-1.
La mesure de la conductivité de la solution (SA) donne la valeur σ = 1,6×10-2 S.m-1.
- Toutes les mesures sont effectuées à 25°C. 𝜆𝐻3 𝑂+ = 35,0 𝑚𝑆. 𝑚2 . 𝑚𝑜𝑙 −1 , 𝜆𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− =
2 −1
4,09 𝑚𝑆. 𝑚 . 𝑚𝑜𝑙 ,
- On néglige l’influence des ions HO-1 sur la conductivité de la solution.
1- Ecrire l’équation modélisant la réaction de l’acide éthanoïque avec l’eau.
2- Montrer que la valeur du pH de la solution (SA) est pH = 3,4

ELOMRANI 159
3- Calculer le taux d’avancement final de la réaction.
4- Trouver l’expression de pKA du couple CH3COOH/CH3COO- en fonction du pH de la solution (SA) et de
CA. Calculer sa valeur.
Exercice 7 :
On mélange le même volume V0 d'une solution aqueuse d'acide éthanoïque CH3COOH et d'une solution
− +
aqueuse du benzoate de sodium 𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂2(𝑎𝑞) + 𝑁𝑎(𝑎𝑞) Les deux solutions ont la même concentration molaire C0.
− −5 −
𝐾𝐴1 = 𝐾𝐴 (𝐶𝐻3 𝐶𝑂2 𝐻(𝑎𝑞) /𝐶𝐻3 𝐶𝑂2(𝑎𝑞) ) = 1,8 × 10 et 𝐾𝐴2 = 𝐾𝐴 (𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂2 𝐻(𝑎𝑞) /𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂2(𝑎𝑞) )=
−5
6,3 × 10
1- Écrire l'équation chimique de la réaction qui se produit entre l'acide éthanoïque et l'ion benzoate.
2- Montrer que l'expression de la constante d'équilibre K associée à l'équation de cette réaction s'écrit 𝐾 =
𝐾𝐴1
puis calculer sa valeur.
𝐾𝐴2
3- Déterminer le taux d'avancement de cette réaction, conclure.
Exercice 8 : Réaction de l’acide éthanoïque et l’ammoniac
On prend de la solution SA, un volume contenant une quantité de matière initiale n0(CH3COOH) = 3×10-4 mol
et on y ajoute un volume de la solution d’ammoniac contenant la même quantité de matière initiale 𝑛𝑖 (𝑁𝐻3 ) =
𝑛0 .
1. Ecrire l’équation modélisant la réaction entre l'acide CH3COOH et la base NH3.
2. Calculer la constante d’équilibre K associée à la réaction étudiée.
√𝐾
3. Montrer que le taux d’avancement final de cette réaction s’écrit sous la forme : τ = 1+√𝐾

La constante d'acidité de couple : 𝑝𝐾𝐴1 = 𝑝𝐾𝐴 (𝐶𝐻3 𝐶𝑂2𝐻(𝑎𝑞) /𝐶𝐻3 𝐶𝑂2(𝑎𝑞) ) = 4,8 ; 𝑝𝐾𝐴2 =
+
𝑝𝐾𝐴 (𝑁𝐻4 /𝑁𝐻3 ) = 9,2
Exercice 9
L’acide benzoïque est un solide blanc de formule C6H5COOH, il est utilisé comme conservateur alimentaire et
il est naturellement présent dans certaines plantes.
Pour simplifier, on symbolise l’acide benzoïque par HA1.
Masse molaire moléculaire de l’acide HA1 : M(HA1) = 122 g.mol-1
Produit ionique de l’eau à 25°C : Ke = 10-14
On dissout une masse m = 305 mg de l’acide benzoïque dans de l’eau distillée pour obtenir une solution aqueuse
SA de volume V = 250 mL.
La mesure du pH de la solution SA donne pH = 3,10.
1.1- Calculer la concentration molaire CA de la solution SA.
1.2- Ecrire l’équation de la réaction de l’acide benzoïque avec l’eau.
1.3- Exprimer la constante pKA du couple HA1/A1- en fonction de CA et τ, le taux d’avancement final de la
réaction d’acide benzoïque avec l’eau.
1.4- Calculer le pKA et déduire l’espèce chimique prédominante dans la solution SA sachant que τ = 7,94%.
Exercice 10
- On représente l’acide lactique CH3 -CH(OH)-COOH par AH et sa base conjuguée par A-;
- La constante d’acidité du couple AH/ A :
KA =10-3,9 ; Indicateur Rouge de
Hélianthine B.B.T
- Zone de virage de quelques coloré crésol
indicateurs colorés : Zone de virage 3 – 4,4 6 – 7,6 7,2 – 8,8
On dose le volume VA =15mL d’une solution aqueuse (SA) d’acide lactique AH de concentration molaire CA
par une solution aqueuse (SB) d’hydroxyde de sodium de concentration molaire CB = 3.10-2 mol.L-1, en suivant
les variations du pH du mélange réactionnel en fonction du volume VB versé de la solution (SB) .
La courbe de la figure ci-dessous, représente les variations du pH en fonction du volume VB au cours du dosage.

ELOMRANI 160
1- Ecrire l’équation de la réaction de
dosage.
2- Déterminer les coordonnées VBE
et pHE du point d’équivalence.
3- Calculer la concentration CA de la
solution (SA).
4- Choisir, en justifiant la réponse,
l’indicateur coloré adéquat pour
repérer l’équivalence.
[𝐴− ]
5- Trouver le rapport [𝐴𝐻] à l’ajout
du volume VB =10mL, puis
déduire l’espèce chimique
-
prédominante AH ou A

Exercice 11

• pKA(CH3COOH/CH3COO-) = 4,8 ;
Pour déterminer la concentration molaire d’une solution d’acide éthanoïque, on le neutralise par une
+ −
solution d’hydroxyde de sodium (𝑁𝑎(𝑎𝑞) + 𝐻𝑂(𝑎𝑞) ) de concentration molaire Cb = 1,5×10-2 mol.L-1.
On ajoute progressivement, à un volume Va = 10 mL d’une solution d’acide éthanoïque (Sa), de
concentration molaire Ca, un volume vb de la solution (Sb) d’hydroxyde de sodium, puis on mesure le pH du
mélange.
𝑑𝑝𝐻
La figure suivante donne les courbes 𝑝𝐻 = 𝑓(𝑉𝑏 ) et = g(VB) de ce dosage.
𝑑𝑉𝑏
1- Représenter, sur la copie de rédaction, un schéma légendé du dispositif expérimental permettant de réaliser
le dosage acide-base par mesure de pH.
2- Ecrire l’équation modélisant la réaction ayant lieu au cours du dosage, et donner ses deux caractéristiques.
3- Calculer la valeur de la concentration Ca de la solution d’acide éthanoïque.
4- Préciser, en justifiant, laquelle des deux espèces CH3COOH et CH3COO- est dominante dans le mélange
réactionnel à pH = 7.
[𝐶𝐻 𝐶𝑂𝑂𝐻]
5- Trouver, à l’aide de la courbe du dosage, le volume vb à ajouter pour que : [𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂−] = 1
3

Exercice 12

ELOMRANI 161
Exercice 13
- Le produit ionique de l’eau : Ke =10-14 ;
- On représente l’acide propanoïque C2H5COOH par AH et sa base conjuguée par A;
- La constante d’acidité du couple C2H5COOH(aq) /C2H5COO(-aq) : KA =10-4,9
- Zone de virage de quelques indicateurs colorés :
Indicateur coloré Hélianthine B.B.T Bleu de thymol
Zone de virage 3 – 4,4 6 – 7,6 8 – 9,6

1. 1. Etude de la réaction de l’acide propanoïque avec l’hydroxyde de sodium


On dose le volume VA = 5mL d’une solution
aqueuse (SA) de l’acide propanoïque AH de
concentration molaire CA par une solution
aqueuse (SB) d’hydroxyde de sodium de
concentration molaire CB =5×10-2 mol.L-1, en
suivant les variations du pH du mélange
réactionnel en fonction du volume VB versé de la
solution (SB) .
La courbe de la figure 1, représente les
variations du pH en fonction du volume VB au
cours du dosage.
1.1. Déterminer les coordonnées VBE et pHE du
point d’équivalence.
1.2. En calculant la constante d’équilibre K
associée à la réaction du dosage, montrer
que cette réaction est totale.
1.3. Calculer la concentration CA.
1.4. Choisir, en justifiant la réponse, l’indicateur coloré adéquat pour repérer l’équivalence.
1.5. Préciser, en justifiant la réponse, l’espèce chimique prédominante AH ou A- après l’ajout du volume VB =
7mL.
Exercice 14

ELOMRANI 162
On dose, par pH métrie, le volume VA = 15 mL d’une solution aqueuse d’acide salicylique AH, de
+ −
concentration molaire C’A, à l’aide d’une solution d’hydroxyde de sodium (𝑁𝑎(𝑎𝑞) + 𝐻𝑂(𝑎𝑞) ) de
-1
concentration molaire CB = 0,2 mol.L .
Zones de virage de quelques indicateurs colorés:
Indicateur coloré Hélianthine Rouge de bromophénol Rouge de crésol
Zone de virage 3 – 4,4 5,2 – 6,8 7,2 – 8,8
1- Représenter un schéma annoté du dispositif expérimental de ce dosage.
2- Ecrire l’équation modélisant la transformation ayant lieu au cours de ce dosage.
3- La courbe suivante
traduit les variations
du pH du mélange
en fonction du
volume VB de la
solution (SB)
d’hydroxyde de
sodium ajoutée.
3.1- Déterminer les
coordonnées VBE et
pHE du point
d’équivalence.
3.2- Calculer la
concentration
molaire C’A.
3.3- A l’aide du tableau, indiquer l’indicateur coloré convenable à ce dosage en l’absence du pH mètre.
Justifier.
[𝐴− ]𝑒𝑞
3.4- Déterminer le rapport [𝐴𝐻] lorsque le volume de la solution (SB) ajouté au mélange réactionnel est : VB
𝑒𝑞
= 6 mL.
Exercice 15 : Dosage acide-base d’une
solution diluée d’ammoniac.
Pour déterminer la concentration CB d’une solution
commerciale concentrée d’ammoniac, on procède
par dosage acido – basique. On prépare par dilution
𝐶𝐵
une solution S de concentration C ' = 1000
On réalise le dosage pH- métrique d’un volume V =
20 mL de la solution S à l’aide d’une solution SA
d’acide chlorhydrique (H3O+aq +Cl-aq) de
concentration CA = 0,015mol.L-1.
On mesure le pH du mélange après chaque addition
d’un volume d’acide ; Les résultats obtenus
permettent de tracer la courbe de dosage pH = f(VA)
(fig 1). On atteint l’équivalence lorsqu’on ajoute du
dosage.
3-2 En utilisant la valeur du pH correspondant à
l’addition de 5mL d’acide chlorhydrique,
calculer le taux d’avancement final de la
réaction du dosage. Conclure.

ELOMRANI 163
3-3 Déterminer le volume VAE En déduire C’et CB.
3-4 Parmi les indicateurs colorés indiqués dans le tableau ci-
dessous, choisir celui qui conviendra le mieux à ce dosage.

Exercice 16
-1
- Masse molaire : M(HCOOH) = 46g.mol .
- Les conductivités molaires ioniques :𝜆𝐻3 𝑂+ = 3,5 × 10−2 𝑆. 𝑚2 . 𝑚𝑜𝑙 −1 et 𝜆𝐻𝐶𝑂𝑂− = 5,46 ×
10−3 𝑆. 𝑚2 . 𝑚𝑜𝑙 −1
On prépare une solution aqueuse (S) d’acide méthanoïque de concentration molaire C et de volume VS = 1L a
partir une solution commerciale (S0), de concentration molaire C0.
Détermination du pKA du couple HCOOH(aq) / HCOO(-aq) par conductimétrie:
On prend un volume V1 de la solution (S) de concentration C = 4.10-2 mol.L-1, puis on mesure sa
conductivité, on trouve :σ = 0,1S.m-1 .
1- Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’acide méthanoïque avec l’eau.
2- Trouver l’expression de l’avancement final xf de la réaction en fonction de σ, 𝜆𝐻3 𝑂+ et 𝜆𝐻𝐶𝑂𝑂− et V1.
3- Montrer que le taux d’avancement final est τ = 6,2%.
4- Trouver l’expression du pKA (HCOOH(aq) / HCOO-(-aq)) en fonction de C et τ. Calculer sa valeur.

Exercice 17
On prépare une solution aqueuse
(SA) d’acide éthanoïque CH3COOH de
volume V = 1L et de concentration
molaire CA, en dissolvant une quantité
de masse m de cet acide dans& l’eau
distillée.
On dose un volume VA = 20mL de
la solution (SA) en suivant les
variations du pH en fonction du
volume VB versé d’une solution
aqueuse d’hydroxyde de sodium Na(+aq)
+HO(-aq) de concentration molaire CB =
2.10-2mol.L-1.
1- Ecrire l’équation chimique
modélisant la réaction du dosage.
2- A partir des mesures obtenues, on
a tracé la courbe (C1) représentant
pH = f(VB) et la courbe (C2)
𝑑𝑝𝐻
représentant 𝑑𝑉 = g(VB)
𝐵
2.1- Déterminer le volume VBE de la solution d’hydroxyde de sodium versé à
l’équivalence.
2.2- Trouver la valeur de la masse m nécessaire à la préparation de la solution (SA).
2.3- Montrer que la réaction entre l’acide éthanoïque et l’eau est limitée.

Exercice 18 : Etude d’une solution aqueuse d’ammoniac et de sa réaction avec un acide.

ELOMRANI 164
Le produit ionique de l’eau : Ke = 10-14, On note pKA(NH4+(aq) /NH3(aq)) = pKA1,
pKA(CH3NH3+(aq)/CH3NH2(aq)) = pKA2 = 10,7 .
1- On prépare une solution aqueuse S1 d’ammoniac de concentration molaire C1 = 10-2 mol.L-1. La mesure
du pH de la solution S1 donne la valeur pH1 = 10,6.
1-1- Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’ammoniac avec l’eau.
1-2- Trouver l’expression du taux d’avancement final τ1 de la réaction en fonction de C1, pH1 et Ke . Vérifier
que τ1 = 4%.
1-3- Trouver l’expression de la
constante d’équilibre K
associée à l’équation de la
réaction en fonction de C1 et
de τ1. Calculer sa valeur.
2- On dilue la solution S1, on
obtient alors une solution S2. On
mesure le pH de la solution S2 et
on trouve pH2 = 10,4.
Les courbes de la figure ci-dessous
représentent le diagramme de distribution de la forme acide et de la forme basique du couple NH4+(aq) /
NH3(aq) .
2.1. Associer, en justifiant, la forme basique du couple NH4+(aq) / NH3(aq) à la courbe qui lui correspond.
2.2. A l’aide des courbes représentées sur la figure, déterminer : pKA1.
Exercice 19
Etude de la solution d’ammonique
par une solution d’acide
chlorhydrique.
On titre par pH métrie, un volume VB
= 30 mL de la solution (S’B)
d’ammoniaque, de concentration
molaire C’B, à l’aide d’une solution
(SA) d’acide chlorhydrique de
concentration molaire CA = 2.10-2
mol.L-1.
1- Ecrire l’équation chimique
modélisant ce dosage.
2- La courbe de la figure 1 représente
les variations du pH du mélange en
fonction du volume VA de la
solution (SA) d’acide chlorhydrique
ajoutée.
a- Déterminer les coordonnées
VAE et pHE du point
d’équivalence.
b- Calculer C’B.
c- Indiquer, en justifiant,
l’indicateur coloré convenable
à la réalisation de ce dosage en
l’absence du pH mètre.
d- Déterminer le volume VA1
d’acide chlorhydrique qu’il
faut ajoute pour que : [𝑁𝐻4+ ] = 15[𝑁𝐻3 ] se réalise dans le mélange réactionnel.
ELOMRANI 165
Toutes les mesures ont été faites à 25°C ;
Le produit ionique de l’eau Ke = 10-14
+
La constante pKA du couple 𝑁𝐻4(𝑎𝑞) /𝑁𝐻3 :𝑝𝐾𝐴 = 9,2
Les zones de virage de quelques indicateurs colorés :
Indicateur coloré Hélianthine Rouge de chlorophénol Bleu de bromothymol Phénol phtaléine
Zone de virage 3,1 – 4,4 5,2 – 6,8 6,0 – 7,6 8,2 - 10
Exercice 20
1- Étude d’un système chimique à l’état d’équilibre
On considère une solution aqueuse (S0) d’ammoniac NH3, de volume V0 et de concentration molaire 𝐶0 =
1,0 × 10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 . Le pH de cette solution à 25°C vaut pH = 10,6.
1.1. Écrire l’’équation de la réaction modélisant la transformation entre l’ammoniac et l’eau
1.2. Construire le tableau d’avancement
1.3. Calculer le taux d’avancement de cette réaction
1.4. Calculer la concentration molaire effective des ions ammonium 𝑁𝐻4+ à l’etat d’équilibre du système.
1.5. Calculer la constante d’équilibre K et déduire la valeur de pKA la constate d’acidité du couple 𝑁𝐻4+ /𝑁𝐻3
1.6. On mélange un volume de la solution (S0) d’ammonium avec un volume d’une solution de chlorure
+ −
d’ammonium (𝑁𝐻4(𝑎𝑞) + 𝐶𝑙(𝑎𝑞) ). le pH du mélange est pH = 6,2. Tracer le diagramme de prédominance
+
du couple 𝑁𝐻4 /𝑁𝐻3 . En déduire l’espèce prédominante de ce couple dans le mélange.
2- Dosage d’un engrais :
Le nitrate d’ammonium 𝑁𝐻4 𝑁𝑂3 est un composée ionique présent dans divers engrais. Un sac d’engrais porte
l’indication suivantes : « pourcentage en masse 75% de nitrate d’ammonium ».
Pour vérifier le pourcentage massique en nitrate d’ammonium indiqué par le producteur, on prépare une solution
aqueuse (SA) par dissolution de la masse m=15,0g d’engrais dans le volume V0 = 1L d’eau distillée. On dose les ions
ammonium 𝑁𝐻4+ présent dans un volume VA = 10,0 mL de la solution (SA) par une solution aqueuse (SB) d’hydroxyde
+ −
de sodium 𝑁𝑎(𝑎𝑞) + 𝐻𝑂(𝑎𝑞) de concentration molaire CB = 0,10 mol.L-1. Le volume de la solution (SB) versé à
l’équivalence est VBE = 14,0mL.
Donnée : 𝑴(𝑁𝐻4 𝑁𝑂3 ) = 𝟖𝟎𝒈. 𝒎𝒐𝒍−𝟏 et Ke = 10-14
2.1. Écrire l’équation de la réaction qui se produit au cours du dosage
2.2. Déterminer la valeur de la concentration molaire CA des ions ammonium 𝑁𝐻4+ dans la solution (SA).
2.3. Calculer le pourcentage massique en masse de nitrate d’ammonium contenu dans cet engrais. Comparer à la
valeur annoncée par le fabriquant
2.4. Déterminer l’indicateur colorée convenable a ce dosage
3- Dosage de la solution (Sb) d’ammoniac
On prépare une solution (SB) de volume v, en diluant 100 fois une solution
commerciale d’ammoniac S0 de concentration C0.
On réalise un dosage pH-métrique d’un volume Vb = 15 mL de la
+
solution SB par une solution aqueuse Sa d’acide chloridrique 𝐻3 𝑂(𝑎𝑞) +
− -2 -1
𝐶𝑙(𝑎𝑞) de concentration Ca = 10 mol.L . La courbe de la figure 1 représente
les variations du pH du mélange en fonction du volume Va versée de la
solution Sb : pH = f(Va).
3.1. Écrire l’équation de la réaction de dosage.
3.2. Calculer K la constate d’équilibre associée à la réaction
3.3. Calculer la concentration Cb de la solution Sb. En déduire C0.
3.4. Choisir en justifiant, parmi les indicateurs colorés suivants, l’indicateur
adéquat pour réaliser ce dosage.
Indicateur coloré Hélianthine Rouge de méthyle Phénolphtaléine
Zone de virage 3,1 – 4,4 4,2 – 6,2 8,2 - 10
3.5. Calculer le taux d’avancement final, de la réaction de dosage lorsque le volume de la solution versé est S a est
Va = 9mL.

ELOMRANI 166
Exercice 21
• Le produit ionique de l’eau : Ke = 10 ;
-14

• Le tableau suivant présente quelques indicateurs colorés et leurs zones de virage.


L’indicateur coloré Hélianthine Rouge de méthyle Phénolphtaléine
Zone de virage 3,1 – 4,4 4,2 – 6,2 8,2 - 10
Réaction de l’acide méthanoïque avec une solution d’hydroxyde de sodium
Le dispositif de la figure ci-contre est utilisé pour titrer un volume
Va = 20 mL de la solution (Sa) de l’acide méthanoïque (HCOOH)
d e concentration C A = 1 0 - 2 m o l . L - 1 par une solution (Sb)
d’hydroxyde de sodium de concentration molaire Cb = 10-2 mol.L-1.
1- Ecrire les noms correspondants aux numéros (1), (2) et
(3) des composants du dispositif, et le nom de la solution
correspondante au numéro (4).
2- Le pH du mélange prend la valeur pH = 3,74, lorsque
le volume de la solution (Sb) versé est Vb = 10 mL. A
l’aide du tableau d’avancement, s’assurer, en calculant le
taux d’avancement final, que cette réaction est totale.
3- Calculer le volume VbE qu’on doit verser pour atteindre l’équivalence ?
4- Préciser en justifiant, parmi les indicateurs colorés indiqués dans le tableau
précédent, celui le plus convenable à ce dosage.

EXERCICE 22
Le vinaigre est une solution aqueuse d’acide éthanoïque (CH3COOH), il est
caractérisé par son degré d’acidité (X°) qui représente la masse (en gramme)
d’acide éthanoïque contenue dans 100 g de solution.
Données :
 Toutes les mesures ont été faites à 25°C ;
 La masse volumique du vinaigre : ρ = 1 g/mL ;
 La masse molaire de l’acide éthanoïque : M(CH3COOH) = 60 g.mol-1 ;
 La conductivité molaire ionique de l’ion H3O+ :
2- Partie II : Vérification du degré d’acidité du vinaigre commercial
On extrait un échantillon de vinaigre commetcial, de volume V0 = 1 mL, de
concentration molaire C0 et portant l’indication (7°), on y ajoute de l’eau distillée
pour préparer une solution (S) de concentration molaire CS et de volume VS = 100 mL.
On neutralise un échantillon de volume VA= 20 mL de la solution (S) à l’aide d’une
solution aqueuse (SB) d’hydroxyde de sodium (Na aq+ + OH aq- ) de concentration molaire
CB = 1,5.10-2 mol.L-1.
L’équivalence est obtenue lorsque le volume vérsé de la solution (S B) est :
VBE = 15,7 mL.

ELOMRANI 167
2-1- Ecrire l’équation modélisant la réaction ayant lieu au cours du dosage.
2-2- Calculer la valeur de CS.
2-3- Déterminer le degré d’acidité du vinaigre étudié. Le résultat obtenu est-il
en accord avec l’indication inscrite sur le vinaigre commercial ou non ?
EXERCICE 13
Vérification de l’indication prescrite sur le sachet :
Pour vérifier la valeur de la masse prescrite sur le sachet, on dissout la même masse
(200 mg) dans un volume VB = 60,0 mL d'une solution aqueuse (SB) d'hydroxyde de
sodium (Na+aq + HO-aq) de concentration CB = 3,0.10-2 mol.L-1, pour obtenir une
solution aqueuse (S).
(On considère que le volume de la solution (S) est VB)
2-1- Etablir l'équation de la réaction entre l'acide RCOOH et la solution (S B),
en considérant que la réaction est totale.
2-2- Montrer que la quantité de matière ni(HO-) des ions HO-, initialement
présents dans la solution (SB) est plus grande que la quantité de matière
ni(RCOOH) dissoute.
(On considère que la valeur prescrite sur le sachet est exacte).
2-3- Pour doser les ions HO- restants dans la solution (S), on ajoute à un
volume V=20,0 ml de cette solution (S), une solution aqueuse (SA) d'acide
chlorhydrique de concentration CA= l,0.10-2 mol.L-1. On obtient
l'équivalence après avoir versé VAE = 27,7 ml de la solution (SA).
Au cours du dosage, seuls les ions HO- restants dans la solution (S) réagissent avec
les ions H3O+ issus de la solution (SA), selon la réaction modélisée par l'équation :
H3O+(aq) + HO-(aq) ⇌ 2H2O(ℓ) (1)
a- Trouver la quantité de matière des ions HO- qui ont réagis avec
l'acide RCOOH contenu dans le sachet.
b- Calculer la masse d'acide Ibuprofène contenu dans le sachet.
Conclure.
Données :  M(RCOOH) = 206 g.mol-1

ELOMRANI 168
Chapitre 20:

Transformations spontanées dans les piles


EXERCICE 1
On réalise une pile en utilisant le matériel et les produits suivants :
- un bêcher contenant le volume V1  20 mL d’une solution aqueuse de nitrate d’argent
Ag +(aq)+NO3- (aq) de concentration molaire C1 = 1,0.10-1 mol.L-1 ;
- un bêcher contenant le volume V2  20 mL d’une solution aqueuse de nitrate de cuivre
Cu 2+(aq)+2NO3- (aq) de concentration molaire C2 = 5,0.10-2 mol.L-1 ;
- un fil de cuivre ;
- un fil d’argent ;
- un pont salin contenant une solution aqueuse saturée de nitrate de potassium K +(aq)+NO3- (aq) .
Données :
- 1F=96500 C.mol -1 ;
- Constante d’équilibre associée à l’équation

2Ag + (aq)+Cu(s) 
(1)
 2Ag (s)  Cu 2 (aq) est K=2,2.1015 .
(2)

On relie les électrodes de la pile à un conducteur ohmique en série avec un ampèremètre, et on


observe le passage d’un courant électrique dans le circuit extérieur de la pile.
1. Calculer la valeur du quotient de la réaction Qr,i dans l’état initial du système chimique. En déduire
le sens spontané de l’évolution de ce système.
2. On fait fonctionner la pile pendant une longue durée jusqu’ ce qu’il s’épuise. Déterminer la valeur
de la quantité d’électricité qui traverse le conducteur ohmique depuis le début de fonctionnement de la
pile jusqu'à son épuisement, sachant que le réactif limitant est l’ion Ag + .
EXERCICE 2
Le but de cette partie est l’étude d'une transformation spontanée dans une pile.
On considère la pile Zinc/Argent. Cette pile est constituée des éléments suivants:
+ -
- Un bécher contenant une solution aqueuse de nitrate d'argent Ag (aq) +NO3(aq) de volume V1 et de
concentration molaire C1 ;
2+ -
- Un bécher contenant une solution aqueuse de nitrate de zinc Zn (aq) +2 NO3(aq) de volume V2 et
de concentration molaire C 2 ;
- Un fil d'argent Ag (s) ;
- Une plaque mince du zinc Zn (s) .
- Un pont salin.
Données :
C1 =2,0.10-1mol.L-1 C2 =2,0.10-2 mol.L-1 1 F  9,65.104 C.mol-1
+
La constante d'équilibre associée à l'équation : 2 Ag (aq) 
(1)
+ Zn (s)   2 Ag (s) + Zn (aq)
2+
est : K  1052
(2)

On branche, en série aux bornes de la pile, un ampèremètre et un conducteur ohmique. Le circuit est
alors traversé par un courant électrique.
1. Déterminer la valeur du quotient de réaction Q r,i , du système chimique à l'état initial .

ELOMRANI 169
2. Déduire, en justifiant votre réponse, le sens d'évolution spontané du système chimique lors du
fonctionnement de la pile.
3. On laisse la pile fonctionner pendant une durée très longue jusqu'à ce qu'elle s'épuise.
Déterminer la valeur de la quantité d’électricité maximale Qmax , qui a traversé le conducteur ohmique
du début de fonctionnement de la pile jusqu'à ce qu'elle s'épuise sachant que l’avancement maximale
est x max  5.103 mol .
EXERCICE 3
- Masse de la partie immergée de l'électrode de Zinc : m  6,54 g ;
- Volume de chaque solution : V  50 mL ; R
- Concentration de chaque solution : C  1,0 mol.L1 ; A
I
- 1F  9,65.104 C.mol 1 ;
- M  Zn   65, 4 g.mol 1 . Pont salin
Cu Zn
On laisse fonctionner la pile pendant une durée t
suffisamment longue jusqu'à ce que la pile ne débite plus.
L'équation bilan du fonctionnement de cette pile est :
Zn( s )  Cu(2aq )  Zn(2aq )  Cu( s )
1. Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire
la lettre correspondante à la proposition vraie.
Cu(2aq )  SO42(aq ) Zn(2aq )  SO42(aq )
Le schéma conventionnel de cette pile est :

A Θ Cu( s ) Cu(2aq ) Zn(2aq ) Zn( s )  B  Zn( s ) Zn(2aq ) Cu(2aq ) Cu( s ) Θ

C Θ Zn( s ) Zn(2aq ) Cu(2aq ) Cu( s )  D  Cu(2aq ) Cu( s ) Zn( s ) Zn(2aq ) Θ


2. Montrer que la quantité de matière du cuivre déposé est n(Cu)  5.102 mol .
3. Déterminer la valeur de la durée t du fonctionnement de la pile sachant qu'elle délivre un courant
d'intensité constante I 100 mA .
EXERCICE 4
Cette pile est constituée de deux
compartiments séparés par un
électrolyte acide, jouant le rôle
d’un pont ionique et de deux
électrodes A et B.
La pile est alimentée, au cours du
fonctionnement, par du méthanol
liquide et du dioxygène gazeux.
(Figure 2)
Données : Figure 2
 Constante de Faraday : F = 96500 C.mol-1 ;
 Masse volumique du méthanol liquide : ρ = 0,78 g.cm -3 ;
 Masse molaire du méthanol : M = 32 g.mol-1 ;
 Les couples intervenants dans la transformation:(O2(g)/H2O(ℓ)) et (CO2(g)/CH3OH(ℓ)).
Au cours du fonctionnement de la pile, il se produit au voisinage de l’une des

ELOMRANI 170
électrodes une transformation modélisée par l’équation suivante :
CH3OH + H2O → CO2 + a.H+ + b.e-
2-1- Déterminer les coefficients a et b.
2-2- Préciser au voisinage de quelle électrode A ou B, se produit cette réaction ?
Justifier.
2-3- Ecrire l’équation modélisant la réaction ayant lieu au voisinage de l’autre
électrode. Nommer les deux électrodes A et B.
2-4- La pile alimente le circuit extérieur par un courant d’intensité I = 45 mA
supposée constante durant Δt = 1 h 30 min. Trouver la valeur du volume V
de méthanol consommé au cours de la durée Δt de fonctionnement.
EXERCICE 5
On réalise la pile constituée des couples (Ni (aq)
2+ 2+
/ Ni (S) ) et (Zn (aq) / Zn (S) ) en immergeant :
 L’électrode de Nickel dans une solution de sulfate de Nickel (Ni(aq) 2+ 
+SO 24(aq) ) de
volume V = 150 mL et de concentration molaire initiale  Ni(aq)
2+
 =10-2 mol.L-1 ;
i

 L’électrode de Zinc dans une solution de sulfate de Zinc (Zn (aq)


2+ 
+SO 24(aq) ) de volume
V = 150 mL et de concentration molaire initiale  Zn (aq)
2+
 =10-2 mol.L-1 ;
i

On relie les deux compartiments par un pont ionique.


Données :
 La constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction suivante est K = 1018.
2+
Zn (S) + Ni (aq) 2+
Zn (aq)  Ni (S)
 1F = 9,65.104 mol-1 ;
1- Préciser, en calculant le quotient de réaction Qri à l’état initial, le sens spontané
d’évolution du système constituant la pile.
2- Donner le schéma conventionnel de la pile étudiée.
3- Au cours du fonctionnement de la pile, le circuit extérieur est traversé par un
courant d’intensité I = 0,1 A.
Trouver la durée maximale Δt max de fonctionnement de la pile en fonction de :
 Zn (aq)
2+
 , V, F et I. Calculer Δt max.
i
EXERCICE 6
La première pile électrique a été inventée, à la fin du XVIIIème siècle, par le savant
Volta, en utilisant le cuivre et le zinc et un papier imbimé d’eau salée. Dès lors, on à
pu inventé et développé plusieurs sortes de piles électrochimiques.
On propose dans cette partie une étude siplifiée de la pile cuivre – zinc.
2 2
On réalise la pile constituée des couples (Cu (aq) / Cu (S) ) et (Zn (aq) / Zn (S) ) , en immérgeant
2 2
l’électrode de cuivre dans une solution de sulfate de cuivre (Cu (aq)  SO 4(aq) ) de volume
V = 200 mL et de concentration initiale Cu (aq) 2
 102 mol.L1 , et l’électrode de zinc
i
2 2
dans une solution de sulfate de zinc (Zn (aq)  SO 4(aq) ) de volume V = 200 mL et de
concentration initiale  Zn (aq)
2
 102 mol.L1 .
i

ELOMRANI 171
Les solutions des deux compartiments de la pile sont reliées par un pont salin.
Au cours du fonctionnement de la pile se produit une transformation modélisée par
l’équation suivante : Zn (S)  Cu (aq)
2 1
2
2
Zn (aq)  Cu (S) .
 La constante d’équilibre associée à la transformation étudiée est : K = 5.1036 ;
 La constante de Faraday : F = 9,65.104 C.mol-1.
1- Préciser le sens d’évolution spontané du système constituant la pile.
2- Représenter le schéma conventionnel de la pile étudiée.
3- Au cours du fonctionnement de la pile, le circuit est traversé par un courant
d’intensité constante I = 75 mA. Trouver l’expression de la durée maximale de
fonctionnement de la pile Δtmax, en fonction de : Cu (aq) 2
 , V, F et I,
i

puis calculer Δtmax.


EXERCICE 7
Alessandro Volta déclara l’invention de la première pile en 1800, et au début du
XXème siècle, le savant Adisson inventa une pile rechargeable plusieurs fois
(l’accumulateur Nickel-Cadmium), caractérisée par sa légèreté et sa longue durée
de fonctionnement.
Données :
 La constante d’équilibre associée à la réaction spontanée se produisant au cours du
fonctionnement de la pile est : K = 4,5.105 ;
 La constante de Faraday : 1 F = 9,65.104 C.mol-1,
On réalise, à 25°C, la pile Nickel-Cadmium, constituée de deux compartiments reliés
par un pont salin tel que :
 Le premier compartiment est constitué par une plaque de Nickel immérgée
2 2
dans une solution ionique de sulfate de Nickel (Ni (aq)  SO 4(aq) ),
 Le deuxième compartiment est constitué par une plaque de Cadmium
2 2
immérgée dans une solution ionique de sulfate de Cadmium (Cd (aq)  SO 4(aq) ).
 Les deux solutions ioniques ont :
 Même volume V = 0,2 L ;
 Même concentration molaire initiale : [Cd2+]0 = [Ni2+]0 = 0,1 mol.L-1.
On relie les deux pôles de la pile à travers un résistor et un ampèremètre qui indique
la valeur I = 0,2 A.
Sachant que la plaque du Nickel est la borne positive de la pile, répondre aux
questions suivantes :
1- Représenter le schéma du dispositif expérimental de la pile réalisée.
2- Ecrire l’équation de la réaction se produisant au voisinage de chaque électrode,
et l’équation bilan au cours du fonctionnement de la pile.
3- Calculer la valeur du quotient de réaction Qr,i du système étudié, et s’assurer de
son sens d’évolution.
2
4- Calculer la valeur de la concentration des ions Ni (aq ) , restants dans la solution du

premier compartiment, après une durée Δt = 60 min de fonctionnement de la pile.


ELOMRANI 172
EXERCICE 8
Les piles électrochimiques fonctionnent selon le principe suivant : au cours de leur
fonctionnement, une partie de l’énergie chimique produite par des réactions spontanées est
transformée en énergie électrique. Cette dernière est utilisée au besoin.
On étudie sommairement dans cette partie, la pile aluminium – cuivre.
On réalise la pile aluminium – cuivre comme suit :
- On plonge une électrode de cuivre dans un bécher contenant le volume V = 65 mL d’une
solution aqueuse de sulfate de cuivre Cu 2(aq+ ) + SO 4(aq
2-
)
de concentration molaire initiale en
ions Cu(2aq+ ) : éëCu (aq)
2+
ùû = 6,5.10 -1 mol.L-1 .
i

- On plonge une électrode d’aluminium dans un autre bécher contenant le même volume
3+ 2-
V = 65 mL d’une solution aqueuse de sulfate d’aluminium 2Al (aq) + 3SO 4(aq ) de concentration
+
molaire initiale en ions aluminium Al3(aq) : éë Al3(aq)
+
ùû = 6,5.10 -1 mol.L-1 .
i
- On relie les deux solutions par un pont salin et on monte en série, entre les deux pôles de la pile,
un conducteur ohmique, un ampèremètre et un interrupteur.
A la fermeture du circuit, un courant d’intensité constante y circule .
Données :
2+
-Les couples mis en jeu sont : Cu (aq) / Cu (s) et Al3(aq+ ) / Al(s) ;
-La constante de Faraday :1F=9,65.104 C.mol-1 ;
+
-La constante d’équilibre associée à la réaction 3Cu 2(aq) + 2Al(s) ¬¾¾¾(1)
¾® 3Cu (s) + 2Al3(aq)
+
est :
(2)
K = 10 . 200

1-Ecrire l’expression du quotient de réaction Q r ,i à l’état initial puis calculer sa valeur.


2-Préciser le sens d’évolution spontanée du système chimique lors du fonctionnement de la pile.
Justifier.
3-Représenter le schéma conventionnel de la pile étudiée.
4-Trouver la quantité d’électricité q, débitée lorsque la concentration des ions cuivriques devient
éëCu (aq)
2+
ùû = 1, 6.10 -1 mol.L-1
.
EXERCICE 9

ELOMRANI 173
ELOMRANI 174
Chapitre 21:

Exemples des transformations forcées: l'électrolyse


EXERCICE 1

Le dichlore (Cℓ2) est l’un des gaz essentiel entrant dans la synthèse de plusieurs
composés chimiques, en particulier l’eau de Javel.
L’eau de Javel est caractérisée par son degré chlorométrique (D° Chl) qui
représente le volume du dichlore (en Litres) se trouvant dans 1L d’eau de Javel. Ce
volume est donné dans les conditions normales de température et de pression où le
volume molaire est : Vm = 22,4 L.mol-1.
Données :
 La masse molaire du chlorure de sodium est M(NaCℓ) = 58,5 g.mol-1 ;
 La constante de Faraday : 1 F = 96500 C.mol-1 ;
1- Etude de la préparation du gaz dichlore :
On effectue l’électrolyse d’une solution concentrée de chlorure de sodium
+
(Na aq + C -aq ) pendant 30 min, à l’aide d’un courant continu d’intensité I = 57,9 A.
L’expérience a montré le dégagement :
 Du gaz dichlore (Cℓ2) au voisinage de l’un des électrodes ;
 Du gaz dihydrogène (H2) et formation des ions hydroxydes HO- au voisinage de
l’autre électrodes.
Cette électrolyse est modélisée par l’équation de réaction suivante :
2 H2O(ℓ) + 2 Cℓ-(aq) ⇄ H2(g) + Cℓ2(g) + 2 HO-(aq) 
1-1- Préciser les couples (oxydant/réducteur) intervenant dans cette réaction.
1-2- Ecrire l’équation modélisant la réaction chimique ayant lieu au voisinage
de la cathode.
1-3- Construire le tableau d’avancement de la réaction chimique se produisant
au voisinage de l’anode.
1-4- Trouver l’expression de la quantité de matière n du corps formé à l’anode
en fonction de : I, Δt et F . Calculer sa valeur.
EXERCICE 2
La galvanisation est l’une des applications industrielles de l’électrolyse, visant à
recouvrir un métal par une couche fine d’un autre métal, dans un but de protection
ou d’esthétique.
Le but de cet exercice est l’étude de l’opération d’argenture d’une pièce de cuivre à
l’aide de l’électrolyse.

ELOMRANI 175
 Les couples intervenants : (O2(g)/H2O(ℓ)) et (Ag+(aq)/Ag(s))
 1 F = 96500 C.mol-1 ;
 La masse molaire atomique de l’argent : M(Ag) = 108 g.mol-1 .
On immerge complétement une plaque de cuivre dans une solution (S) de nitrate
d’argent (Ag (aq)
 
 NO3(aq) ) de concentration molaire C et de volume V = 0,5 L.
On relie la plaque par un fil conducteur à
l’un des pôles d’un générateur électrique G,
dont l’autre pôle est relié à une électrode en
graphite (Figure 2). Après la fermeture de
l’interrupteur K, le générateur G alimente,
pendant Δt = 45 min, le circuit par un courant
d’intensité constante I = 0,5 A.
On obtient un dégagement du dioxygène O2
au voisinage de l’électrode de graphite et
dépôt d’argent de façon uniforme sur l’autre
électrode.
Figure 2
1- Ecrire la demi-équation modélisant la transformation ayant lieu au voisinage de
chaque électrode.
2- Trouver l’expression de la masse m(Ag) d’argent formé en fonction de : I, Δt,
M(Ag) et F. Calculer sa valeur.
3- On dispose de deux solutions (S1) et (S2) de nitrate d’argent, de concentrations
respectives C1 = 1,8.10-2 mol.L-1 et C2 = 3.10-2 mol.L-1 et de même volume
V = 0,5 L.
Déterminer parmi ces deux solutions celle qui permet d’obtenir la masse m(Ag).
EXERCICE 3

L’électrolyse est l’une des principales téchniques adoptées aux laboratoires ou dans
les domaines industrièls. elle permet la synthèse de quelques métaux, et d’autres
composés chimiques utilisés dans la vie quotidienne.
Le but de cette partie de l’exercice est la synthèse du dibrome Br2 et du métal cuivre
par électrolyse.
Données :
 La masse molaire du cuivre : M(Cu) = 63,5 g.mol-1 ;
 La constante de Faraday : F = 9,65.104 C.mol-1.
On réalise l’électrolyse d’une solution de bromure de cuivre II de formule
2 
(Cu (aq)  2 Br(aq) ) en utilisant deux électrodes E1 et E2 en graphite, il se forme ainsi du
dibrome Br2(ℓ) au voisinage de E1 et dépôt de cuivre au voisinage de E2.
1- Représenter le dispositif expérimental de cette électrolyse, en précisant la
cathode et l’anode.
2- Ecrire la demie équation modélisant la réaction ayant lieu au voisinage de
chaque électrode.
3- En déduire l’équation bilan modélisant la transformation ayant lieu au cours de
l’électrolyse.
ELOMRANI 176
4- Un générateur alimente le circuit électrique par un courant d’intensité constante
I = 0,5 A pendant une durée Δt = 2 h.
Déterminer la masse m du cuivre produit au cours de la durée de fonctionnement
de l’électrolyseur.
EXERCICE 4
Le but de cette partie de l’exercice est l’étude de l’électrolyse d’une solution de
chlorure d’étain II.
Données :
 Constante de Faraday : F = 9,65.104 C.mol-1 ;
 Volume molaire des gaz dans les conditions de l’expérience : Vm = 24 L.mol-1.
On réalise l’électrolyse d’une solution de chlorure d’étain II de formule
2 
(Sn (aq)  2 C (aq) ) , en utilisant deux électrodes en graphite. On observe la formation du
dichlore gazeux Cℓ2(g) au voisinage de l’une des électrodes, et un dépôt métallique
d’étain Sn(S) sur l’autre électrode.
1- Représenter le dispositif expérimental de cette électrolyse, en précisant la
cathode et l’anode.
2- Ecrire l’équation modélisant la réaction ayant lieu au voisinage de chaque
électrode et en déduire l’équation bilan modélisant la transformation ayant lieu
au cours de l’électrolyse.
3- Un générateur alimente le circuit électrique par un courant d’intensité constante
I = 1,5 A pendant une durée Δt = 80 min.
Déterminer le volume du dichlore produit au cours de la durée de
fonctionnement de l’électrolyseur.
EXERCICE 5
L’électrolyse a plusieurs applications dans le domaine industrièl, en particulier la
synthèse de quelques métaux et gaz.
Le but de cet exercice est la synthèse du métal Nickel par la technique d’électrolyse.
Données :
 La masse molaire du cuivre : M(Ni) = 58,7 g.mol-1 ;
 La constante de Faraday : F = 9,65.104 C.mol-1.
Pour produire le métal Nickel, on réalise l’électrolyse d’une solution de chlorure de
2 
Nickel II de formule (Ni(aq)  2 C (aq) ).
On verse cette solution dans un électrolyseur en forme de U, et on y fait circuler, entre
deux électrodes immérgées dans la solution, un courant électrique continu, d’intensité
constante I = 0,5 A, pendant une durée d’une heure (Δt = 1 h).
La cathode est en platine, et l’anode en graphite.
On constate, au cours de l’électrolyse, un dépôt de Nickel sur la cathode et
dégagement du dichlore au voisinage de l’anode.
1- Préciser les couples (Oxydant/Réducteur), intervenants dans cette électrolyse.
2- Ecrire l’équation modélisant la réaction ayant lieu au voisinage de chaque
électrode, et l’équation bilan modélisant cette transformation.
3- Trouver la masse m du dépôt du métal Nickel ainsi produit.

ELOMRANI 177
EXERCICE 6
L'électrolyse permet d'obtenir des gaz d'une grande pureté.
On réalise l'électrolyse d'une solution concentrée de chlorure de sodium

(Na (aq)  C (aq) ) , on obtient un dégagement de dichlore au voisinage de l’une des
électrodes, et dégagement de dihydrogène au voisinage de l'autre électrode, de plus
que le milieu réactionnel devient basique au cours de la transformation chimique.
 Les couples intervenants dans la transformation chimique :
(H2O(ℓ) / H2(g)) et (Cℓ2(g) / Cℓ-(aq))
 Le faraday : F = 9,65.104 C.mol-1 ;
 Le volume molaire dans les conditions de l’expérience : Vm = 25,0 L.mol-1.
La figure ci-contre représente le
dispositif expérimental utilisé pour
réaliser cette électrolyse.
1- Déterminer laquelle parmi les
électrodes (A) et (B) celle qui
joue le rôle de l'anode et celle
qui joue le rôle de la cathode.
2- Ecrire l’équation de la réaction
ayant lieu au voisinage de
chaque électrode, et l'équation
bilan de cette électrolyse.
3- Le générateur alimente le circuit avec un courant électrique d'intensité constante
I = 3A. Calculer le volume du dichlore formé pendant la durée ∆t = 25 min.
EXERCICE 7
On réalise l’électrolyse d’une solution aqueuse de nitrate de plomb Pb(2aq )  2 NO3( aq ) , en mettant
cette solution dans un électrolyseur et en faisant circuler un courant continu d’intensité I  0, 7 A
entre les deux électrodes (A) et (B) de l’électrolyseur pendant la durée t  60min .
On observe pendant l’électrolyse la formation d’un dépôt métallique de plomb sur l’électrode (A)
et un dégagement gazeux de dioxygène au niveau de l’électrode (B).
2
- Les couples mis en jeu sont : Pb( aq ) / Pb( s ) et O2( g ) / H 2O(  ) ;

- La constante de Faraday : 1 F  9,65.104 C.mol 1 ;


- Le volume molaire du gaz dans les conditions de l’expérience : Vm  24 L.mol 1 .
Recopier le numéro de la question et écrire à côté la réponse juste parmi les quatre réponses
proposées, sans aucune justification, ni explication.
1. L’électrolyse étudiée est une transformation :
■ physique ■ forcée ■ spontanée ■ acide-base
2. Pendant cette électrolyse :
■ L’électrode (A) constitue l’anode et à son voisinage le plomb s’oxyde.
■ L’électrode (A) constitue la cathode et à son voisinage les ions plomb se réduisent.
■ L’électrode (B) constitue l’anode et à son voisinage se produit une réduction.
■ L’électrode (B) constitue la cathode et à son voisinage l’eau se réduit.
ELOMRANI 178
3. La réaction qui se produit au niveau de l’électrode (B) est :

■ Pb( s ) 
 Pb(2aq )  2e 
 H 2( g )  2HO(aq )
■ 2H 2O(  )  2e 


 O2( g )  4H3O(aq )  4e
■ 6H 2O(  ) 
  O2( g )  4H3O(aq )  4e
■ 6H 2O(  ) 
4. Le volume v(O2 ) du dioxygène formé pendant la durée t est :
■ v(O2 )  0,16 mL ■ v(O2 )  0,16 L ■ v(O2 )  0,64 mL ■ v(O2 )  0,64 L
EXERCICE 8
On réalise l’électrolyse, pendant Δt =10 h , du chlorure de magnésium Mg 2+ + 2C- à haute
température par un générateur fournissant un courant constant d’intensité I = 6 A .
Au cours de cette électrolyse, le métal magnésium se dépose sur l’une des électrodes et sur l’autre
se dégage le gaz dichlore .
Données:
- Les 2 couples mis en jeu : Mg 2+ / Mg et C 2(g) /C- ;
- La constante de Faraday : F=9,65.104 C.mol-1 ;
- Le volume molaire du gaz dans les conditions de l’expérience : VM = 68,6 L.mol-1 ;
- La masse molaire du magnésium : M (Mg) = 24,3g.mol-1 .
1. Donner le nom de l’électrode (anode ou cathode) sur laquelle se dépose le magnésium.
2. Ecrire la demi-équation de la réaction ayant lieu à chaque électrode, ainsi que l’équation bilan.
3. Déterminer la masse m du magnésium déposé pendant la durée Δt .
4. Calculer le volume V du dichlore dégagé dans les conditions de l’expérience pendant Δt .

EXERCICE 9
Parmi les applications de l’électrolyse, on trouve la couverture des métaux par une fine couche
d’un métal afin de les protéger de la corrosion ou de les embellir.
L’objectif de cette partie de l’exercice est d’étudier l’argenture d’une plaque de cuivre par
électrolyse.
Données :
+
- Les couples mis en jeu: Ag (aq) / Ag (s) et O 2(g ) / H 2O (  ) ;

- 1F = 96500 C.mol -1 ; G
- Masse molaire atomique de l’argent: M(Ag) = 108 g.mol -1 .
K
Graphite
Cuivre
On plonge totalement une plaque de cuivre dans une solution
+ -
de nitrate d’argent Ag (aq) + NO 3(aq) et on la relie par un fil
conducteur à l’une des deux bornes d’un générateur G . L’autre Solution de
borne est reliée à une électrode de graphite comme l’indique la nitrate
figure ci-contre. d’argent
Lors de la fermeture de l’interrupteur K, le générateur G délivre au circuit un courant électrique,
d’intensité constante I = 0, 4 A , pendant une durée Dt = 70 min . Le gaz dioxygène O 2 se dégage au
niveau de l’électrode de graphite et le métal argent se dépose uniformément sur la plaque de
cuivre.
On considère que les ions nitrate ne réagissent pas au cours de l’électrolyse.
Recopier, sur la feuille de rédaction, le numéro de la question et écrire à coté, parmi les
réponses proposées, la réponse juste sans aucune explication ni justification.

ELOMRANI 179
1- Au cours de l’argenture par électrolyse :
■ La plaque de cuivre représente l’anode, elle est reliée à la borne négative du générateur G.
■ La plaque de cuivre représente l’anode, elle est reliée à la borne positive du générateur G.
■ La plaque de cuivre représente la cathode, elle est reliée à la borne négative du générateur G.
■ La plaque de cuivre représente la cathode, elle est reliée à la borne positive du générateur G.
2- L’équation chimique de la réaction à l’électrode de graphite s’écrit sous la forme :
¾¾
® Ag ( s)
■ Ag (+aq ) + e - ¬¾
¾
2 - ¾¾ ® O 2(g ) + 4e -
2O (aq ) ¬¾
¾
¾¾
® O 2( g ) + 4H 3 O (+aq ) + 4e -
■ 6H 2 O (  ) ¬¾
¾
¾¾
® Cu (2aq+ ) + 2e -
Cu (s ) ¬¾
¾
3- La masse m(Ag) de l’argent déposé sur la plaque de cuivre pendant la durée Dt est :
■ m(Ag)  30 mg
■ m(Ag)  1,9 g
■ m(Ag)  0, 5g
■ m(Ag)  1,9 mg
EXERCICE 10
On réalise l’électrolyse du bromure de plomb Pb2+ + 2 Br- à haute température par un générateur
fournissant un courant électrique d’intensité I constante.
Au cours de cette électrolyse, le métal plomb se dépose sur l’une des électrodes et au niveau de
l’autre, il se forme le gaz dibrome.
Au cours du fonctionnement de l’électrolyseur pendant la durée Δt =3600 s , la masse de plomb
déposé est : m = 20, 72 g .
Données:
- Les 2 couples mis en jeu : Pb2+ / Pb( s ) et Br2(g) /Br - ;
- La constante de Faraday : F= 9,65.10 4 C.mol -1 ;
- Le volume molaire des gaz dans les conditions de l’expérience : Vm = 70,5 L.mol-1 ;
- La masse molaire du plomb: M ( Pb) = 207, 2 g.mol -1 .
1. Donner le nom de l’électrode (anode ou cathode) au niveau de laquelle se forme le dibrome.
2. Ecrire les équations des réactions aux électrodes, ainsi que l’équation bilan lors de l’électrolyse.
3. Déterminer la valeur de l’intensité I du courant électrique passant dans le circuit pendant la durée Δt .
4. Calculer, dans les conditions de l’expérience, le volume V du gaz dibrome formé pendant Δt .
EXERCICE 11

ELOMRANI 180
EXERCICE 12

ELOMRANI 181
Chapitre 22:

Réaction d’estérification et hydrolyse des esters


EXERCICE 1

Préparation d'un ester à partir de l'acide benzoïque


L'acide benzoïque est utilisé dans la préparation des esters odorants comme le benzoate de méthyle
C6 H 5 - COO - CH 3 , qui est préparé à partir de la réaction d’estérification entre l’acide benzoïque et le
méthanol en présence d'acide sulfurique selon l'équation:
C6 H 5 - COOH +CH 3 - OH C6 H 5 - COO - CH 3  H 2O
On réalise l'estérification à partir d’un mélange équimolaire contenant n = 0,3 mol d’acide benzoïque
et n = 0,3 mol de méthanol. La constante d’équilibre K associée à l'équation de la réaction
d'estérification est K = 4 .
1. Citer le rôle joué par l'acide sulfurique au cours de cette réaction.
2. Dresser le tableau d’avancement correspondant à cette réaction d'estérification.
n. K
3. Montrer que l'expression de xéq l’avancement de la réaction à l’équilibre s'écrit: xéq = .
(1+ K )
4. Déterminer la composition du mélange à l'état d'équilibre du système chimique.
5. Calculer la valeur du rendement r de la réaction.
6. On ajoute une quantité d'acide benzoïque au système chimique en état d'équilibre.
Répondre par Vrai ou Faux aux propositions a, b et c suivantes :

a L'équilibre du système chimique se déplace dans le sens direct


b Le rendement de cette réaction augmente
c La valeur de la constante d'équilibre K augmente
EXERCICE 2
1. L’acide acétylsalicylique ou aspirine peut être synthétisé au laboratoire à partir de la réaction entre
l’acide salicylique et l’anhydride éthanoïque en utilisant le chauffage à reflux selon l’équation de la
réaction suivante modélisant cette transformation :

1.1. Donner le nom du groupement fonctionnel délimité par un trait pointillé fermé dans la forme topologique de
chacune des molécules d’acide salicylique et d’acide acétylsalicylique.
1.2. Citer les deux caractéristiques de cette transformation.
1.3. Choisir, parmi les montages expérimentaux (1), (2) et (3) le montage utilisé pour réaliser cette
synthèse.
1.4. Quel est l’intérêt du chauffage à reflux ?
1.5. On introduit dans une fiole jaugée, n1 = 0,10 mol d'acide salicylique et n2 = 0,26 mol d’anhydride
éthanoïque et quelques gouttes d’acide sulfurique concentré. Après chauffage à reflux, et les
ELOMRANI 182
Montage 1 Montage 2 Montage 3
opérations de traitement et de purification, on obtient des cristaux d’aspirine de masse mexp = 15,3 g .
Calculer le rendement de cette synthèse sachant que le réactif limitant est l’acide salicylique.
On donne : Masse molaire de l’acide acétylsalicylique : M = 180 g.mol -1
2. On prépare une solution aqueuse (S) d’acide acétylsalicylique de concentration molaire
C = 5,55.10-3 mol.L-1 et de volume V = 500 mL . Après mesure de la conductivité de la solution (S) , on
détermine la valeur de xf avancement de la réaction à l’état final du système chimique, et on trouve:
xf  5,70.104 mol .
Pour simplifier, on désigne la molécule de l’acide acétylsalicylique par AH , et sa base conjuguée
par A- .
2.1. Ecrire l’équation de la réaction de l’acide acétylsalicylique avec l’eau.
2.2. Montrer que la réaction de l’acide acétylsalicylique avec l’eau est non totale.
2.3. Déterminer la valeur de la constante d’acidité K A du couple AH (aq) /A(aq) .
EXERCICE 3
Synthèse de l'huile de menthe (éthanoate de menthyle)
L'huile de menthe contient essentiellement l'éthanoate de menthyle, utilisé en parfumerie et pour le
traitement de plusieurs maladies. Cet ester peut être synthétisé, à partir du menthol (alcool) et d'un acide
carboxylique (A).
Le but de cette partie est d'étudier la synthèse de l'éthanoate de menthyle.
Données :
Composé organique Ethanoate de menthyle Menthol Acide carboxylique (A)
Formule simplifiée du CH 3 - COO - C10 H19 C10 H19  OH R - COOH
composé organique
1. Synthèse de l'éthanoate de menthyle en laboratoire
On prépare, à l'instant t0 = 0 , huit (08) tubes à essais numérotés de 1 à 8 et on introduit dans chacun
d'eux n1 = 0,10 mol d'acide carboxylique (A), n2 = 0,10 mol de menthol et quelques gouttes d'acide
sulfurique concentré. On trempe, en même temps, les huit (08) tubes dans un bain marie à la
température constante 70°C et on déclenche le chronomètre. Le dosage d'acide restant dans chaque tube,
à intervalles de temps réguliers, permet de déterminer la quantité de matière d'ester formé.
On modélise la réaction d'estérification entre l'acide carboxylique (A) et le menthol par l'équation
chimique suivante :

R - COOH ( )  C10 H19 - OH ( ) CH3 - COO - C10 H19 ( )  H 2O( )

ELOMRANI 183
1.1. Citer deux caractéristiques de la réaction d'estérification.
1.2. Déduire, à partir de la formule de l'ester, la formule semi-développée de l'acide carboxylique (A).
1.3. Quel est le rôle de l'acide sulfurique ajouté initialement au système chimique?
2. Dosage de l'acide carboxylique (A) restant dans le tube 1
Au premier intervalle du temps, on retire le tube 1 du bain marie et on le trempe dans de l'eau glacée
puis on dose l'acide restant dans le système chimique par une solution aqueuse d'hydroxyde de sodium
Na(aq ) + HO(aq ) de concentration molaire CB = 1,0 mol.L1 en présence d'un indicateur coloré approprié.
Le volume ajouté à l'équivalence est VB, E  68 mL .
2.1. Écrire l'équation de la réaction, considérée comme totale, qui a eu lieu au cours du dosage.
2.2. Montrer que la quantité de matière d'acide restant dans le tube 1 est nA  6,8.102 mol .
2.3. Déterminer la valeur de la quantité de matière d'éthanoate de menthyle formée dans le tube 1.
(On peut exploiter le tableau d'avancement de la réaction d'estérification étudiée)
EXERCICE 4
L'acide éthanoïque de formule CH3COOH représente le principal constituant du vinaigre
commercial après l'eau. Il est utilisé comme réactif dans de nombreuses synthèses organiques
comme celle qui conduit à l'éthanoate d'éthyle.
Le degré d'acidité d'un vinaigre est donné en degré (°).
Cet exercice se compose de 3 parties indépendantes et vise :
- l'étude d'une solution aqueuse d’acide éthanoïque ;
- la détermination du degré d’acidité (titre) d’un vinaigre commercial ;
- l'étude de la synthèse de l'éthanoate d'éthyle à partir de l’acide éthanoïque.
Données :
- Le degré d’acidité d'un vinaigre est égal à la masse, en grammes d'acide pur contenue dans 100 mL
de ce vinaigre.
- pK A (CH3COOH (aq) / CH3COO (aq))  4,8 à 25C ; M (CH3COOH )  60 g.mol 1
Synthèse de l’éthanoate d’éthyle à partir de l’acide éthanoïque
Dans un ballon, on introduit un mélange équimolaire de n1  0,3 mol d'acide éthanoïque et
n2  0,3 mol d'éthanol et quelques gouttes d'acide sulfurique concentré. À l’état d’équilibre du
système chimique, la quantité de matière d’ester formé est : n f (ester )  0, 2 mol .
La synthèse de l'éthanoate d'éthyle est modélisée par la réaction d'équation :
CH3COOH ( )  C2 H5OH ( ) CH3COOC2 H5( )  H 2O( )
1. Identifier les groupes caractéristiques des molécules organiques figurant dans l'équation de la
réaction de synthèse.
2. Donner les caractéristiques de cette réaction.
3. Déterminer la valeur du rendement de cette synthèse.
4. Déterminer la valeur de la constante d’équilibre K associée à l’équation chimique de la réaction
d’estérification.
5. pour synthétiser l’éthanoate d’éthyle par une transformation rapide et totale, il est possible de
remplacer l’acide éthanoïque par l'un de ses dérivés.
Donner la formule semi-développée de ce dérivé.
EXERCICE 5
L’acide benzoïque de formule semi-développée CH3-CH2-CH2-COOH, est
caractérisé par son odeur spécifique. Sa réaction avec le méthanol CH3OH conduit
à la formation d’un produit organique E d’odeur parfumée et de bon gout, il est
utilisé dans l’industrie alimentaire et en parfumerie.
ELOMRANI 184
2- Etude de la réaction de l’acide butanoïque avec le méthanol CH3OH :
De la réaction de l’acide butanoïque avec le méthanol résulte un composé organique
E et de l’eau. Cette réaction est modélisée par l’équation suivante.
CH3-CH2-CH2-COOH + CH3OH ⇌ CH3-CH2-CH2-COO- CH3 + H2O
2-1- Ecrire le nom de la famille à laquelle appartient le composé E, et donner
son nom.
2-2- On verse dans un ballon se trouvant dans un bain d’eau glacée :
- n1 = 0,1 mol d’acide butanoïque ;
- n2 = 0,1 mol de méthanol ;
- Quelques gouttes d’acide sulfurique concentré ;
- Quelques gouttes de phénolphtaléine.
On obtient ainsi un mélange de volume V = 400 mL.
Quel est l’intérêt de l’utilisation de l’eau glacée et le rôle de l’acide sulfurique dans
cette réaction ?
2-3- Pour suivre l’évolution de cette réaction, on répartit le mélange sur 10
tubes à essai, qu’on ferme et on place dans un bain marie de température
maintenue constante (100°C), et on déclenche un chronomètre au même
instant choisi comme origine des dates t = 0.
Pour déterminer l’avancement de la réaction, on sort du bain marie, les
tubes à essai l’un après l’autre, on verse le contenu dans un bécher
contenant de l’eau glacée, et on neutralise l’acide restant dans chaque tube
à l’aide d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration molaire
C = 1 mol.L-1. La réaction modélisant ce dosage s’écrit comme suit:
AH(aq) + HO-(aq) ⇌ A-(aq) + H2O(aq)
Montrer que l’expression de l’avancement x de la réaction d’estérification à
un instant t s’écrit : x(mol) = 0,1 – (10.C.VBE).
Où VBE désigne le volume d’hydroxyde de sodium ajouté pour atteindre l’équivalence
dans chaque tube.
2-4- Les résultats expérimentaux de ce dosage ont permis de tracer la courbe
représentative de l’avancement x de la réaction d’estérification en fonction
du temps :
La droite (T) représente la tangente à la courbe à l’instant t = 0.
A l’aide de ce graphe, déterminer :
a- La vitesse volumique de la réaction aux instant t0 = 0 et t1 = 50 min.
ELOMRANI 185
b- Le temps de demi-réaction t1/2.
c- Le quotient de réaction Qréq à
l’équilibre.

EXERCICE 6
L’aspirine ou acide acétylsalicylique, est parmi les médicaments les plus utilisés au
monde, c’est est un anti-inflammatoire qui soulage la douleur et la fièvre…
On propose dans cet exercice une méthode de synthèse de l’aspirine et sa réaction avec l’eau.
Données :
 Toutes les mesures ont été effectuées à 25°C ;
 Le tableau suivant donne les noms des réactifs et des produits et quelques valeurs
qui les caractérisent.
Acide Acide Acide Anhydride
Nom
salicylique acétylsalicylique éthanoïque d’éthanoïque
Formule brute C7H6O3 C9H8O4 C2H4O2 C4H6O3

Formule
CH3-COOH
semi-développée

Masse molaire
138 180 138 102
(g.mol-1)
Masse volumique
- - - 1,08
(g.mL-1)
 On désignera l’acide acétylsalicylique par AH et sa base conjuguée par A- ;
 La constante pKa du couple (AH/A-) est : pKa = 3,5 ;
 La constante d’équilibre de la réaction de l’acide éthanoïque avec l’acide
salicylique est : K = 7,0.10-3.
1- Préparation de l’aspirine :
Pour préparer l’aspirine (Acide acétylsalicylique AH), deux groupes d’élèves ont
réalisé deux expériences différentes.
ELOMRANI 186
1-1- Première expérience :
La synthèse de l’aspirine AH a été réalisée par réaction de l’acide éthanoïque avec le
groupe hydroxyle de l’acide salicylique qu’on désignera par : R-OH.
Le premier groupe a réalisé un chauffage à reflux d’un mélange de volume constant
V, constitué des quantités de matières n1 = 0,2 mol d’acide éthanoïque et n1 = 0,2 mol
d’acide salicylique et de quelques gouttes d’acide sulfurique concentré.
a- Ecrire, en utilisant les formules semi-développées), l’équation
modélisant cette réaction chimique, et donner son nom.
2
 x 
b- Montrer, en utilisant le tableau descriptif, que : K =  eq  .
xeq désigne l’avancement de la réaction à l’équilibre.  0, 2 - x eq 
c- Calculer le rendement r1 de cette réaction.
1-2- Deuxième expérience :
Pour préparer une masse m(AH) = 15,3 g d’aspirine, le deuxième groupe a préparé
un mélange constitué de la masse m1 = 13,8 g d’acide salicylique et d’un volume
v = 19,0 mL d’anhydride éthanoïque et quelques gouttes d’acide sulfurique concentré.
On modélise la réaction ayant lieu par l’équation suivante :

+ 
 + CH3-COOH

Calculer, en utilisant le tableau descriptif, le rendement r2 de cette réaction.


1-3- Quelle est l’expérience la plus convenable à la synthèse commerciale de
l’aspirine ? Justifier.
EXERCICE 7
L’acide éthanoïque de formule brute CH3COOH, est utilisé dans la conservation des
viandes et des poissons, et dans la synyhèse de plusieurs composés aromatiques et
solvants. Il est aussi utilisé dans la tannerie et l’industrie textile.
Données :
 Masse molaire de l’alcool ROH : M(ROH) = 154 g.mol-1 ;
 Masse molaire de l’ester E : M(E) = 196 g.mol-1 ;
2- Etude de la réaction de l’acide éthanoïque avec l’alcool ROH :
Pour synthétiser l’ester E (Acétate de linalyle), on chauffe à reflux un mélange
équimolaire constitué d’acide éthanoïque et l’alcool ROH, en présence d’un
catalyseur convenable.
2-1- Quel est l’intêret du chauffage à reflux ?
2-2- Ecrire l’équation modélisant la réaction entre l’acide éthanoïque et l’alcool
ROH.
2-3- Partant d’une masse mA = 38,5 g d’alcool ROH, on obtient à la fin de la
réaction une masse mE = 2 g d’ester E.
a- Calculer le rendement r de cette réaction.
b- Proposer deux méthodes différentes permettant l’augmentation du
rendement de cette réaction.
ELOMRANI 155
187
EXERCICE 8
L’éthanoate 3-méthylbutyl, est un composé organique caractérisé par une bonne odeur
similaire à celle des bananes. Il est utilisé comme arum dans quelques patisserie,
quelques boissons et yaourts.
Données :
 La formule semi-développée de
l’éthanoate 3-méthylbutyle noté E est :
 La masse molaire du composé E est : M(E) = 130 g.mol-1 ;
 La masse volumique du composé E est : ρ(E) = 0,87 g.ml-1 ;
 La masse molaire de l’eau est : M(H2O) = 18 g.mol-1 ;
 La masse volumique de l’eau est : ρ(H2O) = 1 g.ml-1.
On pose un ballon contenant un volume V(H2O) = 35 mL d’eau distillée, dans un
bain-marie de température constante, puis on y ajoute un volume V(E) = 15 mL du
composé (E), pour obtenir un mélange de volume V = 50 mL.
1- Déterminer le groupe caractéristique du composé (E).
2- Ecrire, en utilisant les formules semi-développées, l’équation modélisant la
réaction d’hydrolyse du composé (E).
3- Le suivi de l’évolution de l’avancement x(t) de la réaction en fonction du temps,
permet d’obtenir la courbe représentée sur la figure suivante :

3-1- La vitesse volumique de la réaction est donnée par la relation :


ELOMRANI 188
1 dx(t)
v(t)  , où V est le volume total du mélange.
V dt
Calculer, en mol.L-1.min-1, la valeur de cette vitesse à l’instant t = 20 min. (La
droite (T) représente la tangente à la courbe au point d’abscisse t = 20 min)
3-2- Déterminer graphiquement, la valeur de l’avancement final xf, et le temps
de demi-réaction t1/2.
3-3- Construire le tableau descriptif de l’évolution du système, puis trouver la
composition molaire du mélange à l’équilibre.
3-4- Déterminer la constante d’équilibre K associée à la réaction d’hydrolyse du
composé (E).
EXERCICE 9
Le méthanoate d’éthyle HCOOC2H5, est utilisé comme solvant pour dissoudre les
graisses et les dérivés de cellulose, il est aussi utilisé dans l’industrie alimentaire pour
donner de la saveur aux aliments synthétisés.
Le méthanoate d’éthyle est préparé au laboratoire par réaction l’acide méthanoïque
HCOOH avec l’éthanol.
On pose un ballon, contenant une
quantité de matière n0 = 100 mmol
d’acide méthanoïque, dans un bain
marie de température constante,
puis on lui ajoute une quantité de
matière n = n0 = 100 mmol
d’éthanol et quelques gouttes
d’acide sulfurique concentré, on
obtient ainsi un mélange de
volume constant V = 25 mL.
Le suivi de l’évolution au cours du
temps de l’avancement x de la
réaction permet de tracer la courbe
ci-contre.
2-1- Ecrire, en utilisant les formules semi-développées, l’équation modélisant la
transformation.
2-2- Quel est le role de l’acide sulfurique concentré ajouté ?
2-3- Déterminer la valeur de l’avancement final xeq, et le temps de demi-réaction t1/2.
2-4- La droite (T) représente la tangente à la courbe au point d’abscisse
t = 20 min, Calculer, en mol.L-1.min-1, la valeur de cette vitesse à cet instant.
2-5- Déterminer la constante d’équilibre K associée à cette réaction.
2-6- On mélange dans les mêmes conditions expérimentales précédentes, la
quantité de matière n1 = 150 mmol d’acide méthanoïque avec la quantité de
matière n2 = 100 mmol d’éthanol.
S’assurer que la nouvelle valeur de l’avancement de la réaction à
l’équilibre est x’eq= 78,5 mmol.
ELOMRANI 189
EXERCICE 10
 Toutes les mesures on été efféctuées à 25°C ;
 La formule de l’acide salicylique : -

Etude de la réaction de l’acide salicylique avec l’acide éthanoïque :


Pour réaliser la réaction d’estérification entre l’acide éthanoïque CH3COOH et l’acide
salicylique jouant le rôle de l’alcool dans cette réaction, on chauffe à reflux un
mélange de volume V constant constitué, des quantités de matière : n1 = 0,5 mol
d’acide éthanoïque et n2 = 0,5 mol d’acide salicylique, et quelques gouttes d’acide
sulfurique concentré comme catalyseur.
3-1- Ecrire, en utilisant les formules chimiques, l’équation chimique modélisant
cette réaction.
3-2- On obtient à l’équilibre la quantité de matière n éq(ester) = 3,85.10-2 mol
d’ester formé, calculer le rendement r de la réaction d’éstérification.
3-3- Citer deux méthodes d’amélioration de ce rendement tout en gardant les
mêmes réactifs.
EXERCICE 11
L'acide benzoïque est utilisé dans la conservation des aliments et des boissons non
alcooliques, ainsi que dans la fabrication de plusieurs composés organiques.
Le but de cette partie est d'étudier de la réaction de l'acide benzoïque avec l’éthanol.
Données:
 Toutes les mesures ont été faites à 25°C ;
 La masse molaire de l'acide benzoïque : M(C6H5COOH) = 122 g.mol-1 ;
 La masse molaire de l'éthanol : M(C2H5OH) = 46g.mol-1 ;
 La masse volumique de l'éthanol pur : ρ = 0;78g.L-1 ;
 La masse molaire du benzoate d'éthyle : M(C6H5COOC2H5) = 150 g.mol-1 ;
Pour préparer le benzoate d’éthyle au laboratoire, on mélange dans un ballon, un
échantillon d’acide benzoïque de masse mac = 2,44 g, avec un volume Vaℓ = 10 mL
d’éthanol pur, puis on y ajoute quelques gouttes d’acide sulfurique concentré jouant le
rôle d’un catalyseur. Le mélange est chauffé à reflux à température constante.
2-1- Quel est le rôle du catalyseur dans cette réaction ?
2-2- Ecrire, en utilisant les formules semi-développées, l’équation modélisant la
transformation ayant lieu entre l’acide benzoïque et l’éthanol.
2-3- On obtient à la fin de la réaction une quantité de masse me = 2,25 g de
benzoate d’éthyle. Calculer le rendement de cette réaction.
2-4- Pour améliorer le rendement de synthèse de benzoate d’éthyle, on remplace
l’acide benzoïque par un autre réactif. Donner le nom de ce réactif et écrire
da formule semi-développée.
EXERCICE 12
 Toutes les mesures ont été faites à 25°C ;

ELOMRANI 190
 La masse molaire de l’acide éthanoïque est : M(CH3COOH) = 60 g.mol-1 ;
 La masse volumique de l’acide éthanoïque pur est : ρ = 1,05 g.mL-1 ;
 La masse molaire de la phéromone est : M(P) = 130 g.mol-1 .
La synyhèse de la phéromone au laboratoire, peut être réalisée par la réaction entre
l’acide éthanoïque (A) et un alcool (B) de formule C5H11-OH.
2-1- Ecrire l’équation modélisant la réaction entre (A) et (B).
2-2- Citer deux caractéristiques de cette réaction.
2-3- On mélange le volume VA = 28,6 mL d’acide (A) pur, avec la quantité de
matière nB = 0,50 mol de l’alcool (B). On ajoute quelques gouttes d’acide
sulfurique. On chauffe à reflux, le mélange réactionnel pendant presque quatre
heures. A l’équilibre, et après traitement nécéssaire, on obtient une quantité de la
phéromone (P), de masse mP = 43,40 g.
a- Quel est l’interêt du chauffage à reflux, et de l’addition d’acide sulfurique ?
b- Déterminer, à l’aide du tableau descriptif, la composition molaire du
mélange réactionnel à l’équilibre.
c- Calculer le rendement r de la synthèse de la phéromone (P).
EXERCICE 13
On mélange dans un ballon, la quantité n 0  0,5mol de l’acide propanoïque avec la même
quantité n 0  0,5mol d’éthanol pur, puis on chauffe à reflux le mélange réactionnel pendant une
certaine durée.
On obtient à la fin de la réaction la quantité n E  0,33mol d’un composé organique E.
1. Citer deux caractéristiques de cette réaction.
2. Ecrire la formule semi développée du composé E et donner son nom.
3. Dresser le tableau d’avancement de la réaction.
4. Calculer le rendement r de cette réaction.
EXERCICE 14
On mélange dans un ballon 1 mol d’éthanoate d’éthyle pur avec 1 mol d’eau distillée, on ajoute
quelques gouttes d’acide sulfurique concentré et on chauffe à reflux le mélange réactionnel
pendant un certain temps. Une réaction chimique se produit.
A l’équilibre, il reste 0,67 mol d’éthanoate d’éthyle.
1. Quel est le rôle de l’acide sulfurique ajouté ?
2. Citer deux caractéristiques de cette réaction.
3. Ecrire l’équation de la réaction chimique étudiée en utilisant les formules semi-développées.
4. Calculer la constante d’équilibre K associée à l’équation de cette réaction chimique.
EXERCICE 15
L’acide butanoïque C3H 7COOH est utilisé pour préparer des produits cosmétiques et des
arômes alimentaires…
Pour comparer la réaction de l’acide butanoïque et la réaction de son anhydride sur l’éthanol, on
réalise séparément deux expériences à la même température.
– La première expérience: On introduit dans un ballon la quantité n0 = 0,3 mol d’éthanol, la
même quantité n0 d’acide butanoïque et quelques gouttes d’acide sulfurique concentré ; puis on
chauffe à reflux le mélange. Une réaction d’estérification se produit.
– La deuxième expérience: On introduit dans un autre ballon la quantité n0 = 0,3

ELOMRANI 191
d’anhydride butanoïque et la même quantité n0 d’éthanol, puis on chauffe à reflux le mélange. Une
réaction chimique se produit.
Les courbes (1) et (2) de la figure ci-dessous représentent respectivement, l’évolution temporelle de
l’avancement de la réaction lors de la première et de la deuxième expérience.
x (mol)

(2)
0,3

0,2
(1)
0,1

0 20 40 t(min)
2.1- Quel est l’intérêt d’un chauffage à reflux ?
2.2- Déterminer pour chaque expérience, la valeur du temps de demi-réaction t1/ 2 . En déduire la
réaction la plus rapide.
2.3-Déterminer pour chaque expérience, le taux d’avancement final de la réaction. En déduire
laquelle des deux réactions chimiques est totale.
2.4- En utilisant les formules semi-développées, écrire l’équation de la réaction chimique qui se
produit lors de la deuxième expérience.
EXERCICE 16
Pour synthétiser l’éthanoate d’éthyle, un technicien de laboratoire a préparé une série de tubes à
essai contenant chacun un volume V = 34,5 mL d’éthanol pur et 0,6 mol de l’acide éthanoïque.
Après avoir scellé ces tubes, il les a placés simultanément dans un bain-marie régulé à 100°C .
Pour suivre l’évolution du système chimique aux divers instants t, le technicien sort un tube du
bain- marie et le place dans de l’eau glacée, puis il dose la quantité d’acide restante dans ce tube
par une solution d’hydroxyde de sodium de concentration connue.
La courbe de la figure ci-dessous représente l’évolution de la quantité de matière n de l’acide
éthanoïque restante dans le tube en fonction du temps.
Données :
- La masse molaire de l’éthanol: n (mol)
M (C 2 H 5 OH) = 46 g.mol -1 ;
- La masse volumique de 0,4
l’éthanol : ρ = 0,8 g.cm -3 .
1- Quel est l’objectif de l’utilisation de
l’eau glacée avant la réalisation du
dosage ?
2- La figure ci-dessous représente le 0,2

montage expérimental utilisé pour


effectuer un dosage acide-base.
Nommer les éléments numérotés sur
cette figure.
t (h)
ELOMRANI 192
(1)

(2)
pH-mètre 4.74
(3)

3- Montrer que le mélange réactionnel dans chaque tube est équimolaire à l’état initial.
4- Ecrire, en utilisant les formules semi développées, l’équation de la réaction produite dans chaque
tube.
5- Déterminer, à l’équilibre, la composition du mélange réactionnel dans chaque tube.
6- Montrer que la valeur de la constante d’équilibre est K = 4 .
7- Le technicien a réalisé de nouveau la même expérience à la même température, en mélangeant
cette fois dans chaque tube 0, 4 mol d’éthanol et 0,1 mol d’acide éthanoïque.
Trouver, dans ce cas, le rendement r de la réaction .
8- Pour obtenir 100% comme rendement de la synthèse d’éthanoate d’éthyle, le technicien utilise
l’anhydride éthanoïque au lieu de l’acide éthanoïque.
Ecrire, en utilisant les formules semi développées, l’équation de la réaction produite.
EXERCICE 17
On mélange dans un ballon, la quantité n0 = 10-3 mol d’acide lactique CH3 - CH (OH ) - COOH
avec la même quantité n0 = 10-3 mol de méthanol pur CH3 -OH , puis on chauffe à reflux le
mélange réactionnel pendant une certaine durée.
On obtient à la fin de la réaction la quantité nE = 6.10 -4 mol d’un ester E.
1. Citer deux caractéristiques de cette réaction.
2. Proposer deux facteurs cinétiques pour accélérer la réaction d’estérification.
3. Ecrire, en utilisant les formules semi développées, l’équation de la réaction ayant lieu entre
l’acide lactique et le méthanol.
4. Calculer le rendement r à la fin de la réaction.
EXERCICE 18

ELOMRANI 193
EXERCICE 19

ELOMRANI 194

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