Polycopie PC 3eme Edition
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3eme édition
Exercice 1 : Utilisation des ondes ultra sonores dans le contrôle du béton armé
1- Détermination de la vitesse de propagation des ondes ultrasonores dans l’air :
Sur une même droite on place un émetteur (E) et un récepteur (R) des ondes ultrasonores
distants de d=0,5m.
L’émetteur (E) envoie un signal, il est reçu par le récepteur (R) après τ =1,47ms
1.1- Dites si les ondes ultrasonores sont longitudinales ou transversales
1.2- Donner la signification physique de la grandeur τ
1.3- Calculer la valeur Vair de la vitesse de propagation des ondes ultrasonores dans l’air
1.4- On considère un point B situe à une distance dB de l’émetteur (E). sélectionner la réponse
juste parmi ces propositions :
(a) : yB(t)=yE(t-τB) - (b) : yB(t)=yE(t+τB) – (c) : yB(t)=yE(t-2τB) - (d) : yB(t)=yE(t-τB/2)
2- Contrôle de la qualité du béton armé à l’aide des ondes ultra sonores
L’oscillogramme de la figure ci-dessous représente le signal émis par un émetteur (E) d’un
appareil numérique de contrôle du béton armé fixe sur la paroi d’un mur et le signal reçu par
un récepteur (R) du même appareil placé sur l’autre paroi du mur d’une épaisseur e=60cm.
La qualité du béton arme dépend de la vitesse de propagation des ondes ultrasonores dans ce
béton comme l’indique le tableau ci-dessous.
Figure 1 Figure 2
Exercice 3
L’échographie utilisant les ondes ultrasonores est une méthode de détermination des épaisseurs
des nappes souterraines.
Cet exercice vise à déterminer, la célérité de propagation des ondes ultrasonores dans l’air,
ainsi que l’épaisseur d’une nappe souterraine de pétrole
1- Détermination de la célérité des ondes ultrasonores dans l’air :
On place sur un banc rectiligne un émetteur E d’ondes ultrasonores, e t deux récepteurs R1 et R2
distants de d = 0,5 m (Figure 1).
On visualise sur l’écran d’un oscilloscope, aux entrées Y1 et Y2, les signaux reçus par les deux
récepteurs, On obtient l’oscillogramme représenté sur la figure 2.
A représente le début du signal reçu par R1, et B le début de celui reçu par R2.
1-1- Déterminer à partir de l’oscillogramme de la figure 2, le retard horaire τ entre les deux
signaux reçus par les deux récepteurs R1 et R2.
1-2- Calculer vair la vitesse de propagation des ondes ultrasonores dans l’air.
EL OMRANI SAID 2
1-3- Ecrire l’expression de l’élongation yB(t) du point B à l’instant t, en fonction de l’élongation
du point A.
2- Détermination de l ’épaisseur d’une nappe souterraine de pétrole :
Pour déterminer l’épaisseur L d’une nappe souterraine de
pétrole, un ingénieur utilise la sonde d’un appareil
d’échographie.
La sonde envoie, perpendiculairement à la surface libre de la
couche de pétrole, à l’instant t0 = 0, un signal ultrasonore de
très courte durée.
Une partie du signal se réfléchie sur cette surface, tandis que
l’autre partie continue la propagation dans la couche de
pétrole pour se réfléchir une deuxième fois sur son fond, et
revenir vers la sonde, pour être transformée à nouveau
en un signal de très courte durée aussi (Figure 3).
A l’instant t1, la sonde révèle la raie P1 correspondante à
l’onde réfléchie sur la surface libre de la couche de pétrole,
et à l’instant t2 elle révèle la raie P2 correspondante à l’onde
réfléchie sur le fond de la couche du pétrole (Figure 4).
Déterminer l’épaisseur L de la couche de pétrole, sachant que la célérité de propagation des ondes
ultrasonores dans le pétrole brut est : v = 1,3 km.s-1.
Exercice 4
Pour déterminer la célérité de propagation d’une onde le long d’une corde, le professeur de
physique demande à l’un des élèves de produire un ébranlement à l’une des extrémités d’une corde
horizontale, et en même temps, il demande à une élève de
filmer la séquence à l’aide d’une caméra numérique réglée sur
la prise de 25 images par seconde.
Une règle blanche (R) de longueur 1 m, a été placée au
(R)
voisinage de la corde comme échelle de mesure.
Photo N°8
Après traitement informatique avec un logiciel convenable, le
professeur choisit parmi les photos obtenues, les photos N°8 et
N°12 (Figure ci-dessus), pour les étudier et les exploiter.
Déterminer
1- La durée Δt séparant la prise des deux photos N°8 et
N°12 de l’onde, Photo N°12
2- La distance d parcourue par l’onde pendant la durée Δt.
3- La célérité de propagation de l’onde le long de la corde.
Exercice 5
Pour déterminer la valeur approximative de la célérité d’une onde ultrasonore dans le pétrole
liquide on réalise l’expérience suivante :
Dans une cuve contenant du pétrole, on fixe à l’une de ses extrémités deux émetteurs E 1 et E2 qui
sont reliés à un générateur GBF. A l’instant t0 = 0, les deux émetteurs émettent chacun une onde
ultrasonore, une se propage dans l’air et l’autre dans le pétrole. A l’autre extrémité de la cuve, on
place deux récepteurs R1 et R2, l’un dans l’air et l’autre dans le pétrole. Les récepteurs sont à une
distance L des émetteurs. (Voir figure 1)
On visualise sur l’écran d’un oscilloscope les deux signaux reçus par R1 et R2. (Voir figure 2)
EL OMRANI SAID 3
Données :
- Les deux ondes
parcourent la même
distance L = 1,84 m ;
- La célérité des
ultrasons dans l’air :
Vair = 340 m.s-1;
- La sensibilité
horizontale de
l’oscilloscope : 2ms /
div.
1- Les ondes ultrasonores, sont-elles longitudinales ou transversales ? justifier.
2- En exploitant la figure 2, déterminer la valeur du retard temporel entre les deux ondes reçues.
1 1
3- Montrer que l’expression de s’écrit sous la forme : = L. −
Vair VP
4- Trouver la valeur approchée de la célérité.
Exercice 6
L’émetteur E d’ultrasons génère simultanément deux
salves d’ondes. Les récepteurs A et B sont reliés à une
interface d’acquisition qui déclenche l’enregistrement
des signaux dès que le récepteur B détecte en premier les
ultrasons. L’huile testée est disposée dans un tube en
verre entre l’émetteur E et le récepteur B, tandis que l’air
sépare l’émetteur E du récepteur A (figure 1).
Pour chaque valeur D de la longueur du tube on mesure, par l’intermédiaire du système
informatique, la durée Δt écoulée entre les deux signaux
reçus en A et B.
À partir de ces mesures on obtient la courbe de la figure
2 représentant les variations de Δt en
fonction de D : Δt = f(D).
1- Les ondes ultrasonores sont-elles des ondes
longitudinales ou transversales ? Justifier.
2- Les ultrasons utilisés dans l’expérience
précédente ont une fréquence de 40 kHz. Leur
célérité dans l’air est Va = 340m.s-1.
Calculer la distance parcourue par ces ultrasons
dans l’air pendant une période.
3- Exprimer Δt en fonction de D, Vh et Va
4- L’huile testée est-t-elle pure ? Justifier.
Exercice 7
Les ondes ultrasonores sont des ondes mécaniques qui peuvent se propager dans les liquides
avec une vitesse qui dépend de la nature du liquide et de la vitesse de son écoulement.
L’objectif de cet exercice est de déterminer la vitesse d’écoulement de l’eau dans une conduite.
1- Propagation d’une onde ultrasonore
une onde ultrasonore de fréquence N=50Hz se propagent dans une eau calme avec une vitesse
v0=1500m.s-1.
1.1. Calculer la longueur d’onde 𝜆 de cette onde ultrasonore se propageant dans une eau calme.
EL OMRANI SAID 4
1.2. La valeur de 𝜆 varie-t-elle si cette onde se propage dans l’air ? Justifier la réponse.
2- Mesure de la vitesse d’écoulement de l’eau dans une conduite
Une onde ultrasonore se propage à la vitesse v dans une eau qui coule à la vitesse ve dans une
conduite tel que v = v0 + ve avec v0 vecteur vitesse de propagation de cette onde dans une eau calme.
Pour déterminer la vitesse ve d’écoulement de l’eau dans une conduite horizontale, on y place un
émetteur E et un récepteur R d’ondes ultrasonores.
L’émetteur E et le récepteur R sont situés sur la même droite horizontale et parallèle à la direction
du mouvement de l’eau et sont séparés d’une distance d=1,0m.
L’émetteur E émet une onde ultrasonore de faible durée qui est reçue par le récepteur R.
Un dispositif adéquat permet d’enregistrer le signal u(t) reçu par le récepteur R. On enregistre le
signal u(t) dans les deux cas suivants :
- 1er cas : L’émetteur E est à la position A, et le récepteur R est à la position B (figure1).
- 2eme cas : L’émetteur E est à la position B, et le récepteur R est à la position A (figure2).
On considère, pour chaque cas, l’instant de l’émission de l’onde ultrasonore par l’émetteur E comme
origine des dates.
EL OMRANI SAID 6
Chapitre 2 :
Figure 1
R1 R2
Figure 2
div
1.1- Déterminer graphiquement la valeur de la période T des ondes sonores émise par le haut-
parleur.
1.2- On déplace horizontalement le microphone M2 selon la droite (Δ) jusqu'à ce que les deux
courbes soient de nouveau en phase pour la première fois, la distance entre les deux
microphones est d2=61,5cm
a) Déterminer la valeur de la longueur d’onde λ de
l’onde sonore D
b) Calculer la vitesse v de propagation de l’onde sonore
dans l’air
2- Détermination expérimentale de la longueur d’onde
d’une onde lumineuse : a θ L
Pour déterminer la longueur d’onde λ d’une onde lumineuse.
On éclaire une fente de largeur a=5.10-5m à l’aide d’un
faisceau lumineux monochromatique. Sur un écran place à une
distance D=3m de la fente, on observe des taches lumineuses Figure 3
ELOMRANI 7
(figure3) La mesure de la largeur de la tache centrale a donné la valeur L=7,6.10-2m
2.1- Quel est le nom du phénomène mis en évidence par cette expérience
2.2- exprimer l’expression de l’écart angulaire θ en fonction de L et D. On prend tg θ ≈ θ
2.3- Calculer la longueur d’onde λ de la lumière monochromatique utilisée.
Exercice 2 : Propagation d’une onde ultrasonore dans l’air et mesure des profondeurs
des eaux
1- Etude de la propagation d’une onde ultrasonore
Pour étudier la propagation des ondes ultrasonores dans l’eau, on utilise le montage suivant (figure
1) ? E un émetteur et R un récepteur
1.1- Définir une onde mécanique progressive
1.2- L’onde ultrasonore est-elle une onde longitudinale ou transversale ? Justifier la réponse
1.3- La courbe de la figure 2 représente les variations de la tension aux bornes du récepteur R,
la sensibilité horizontale est Sh=2μs/div
1.3.1- Déterminer graphiquement la valeur de la période T de l’onde reçus par le récepteur
R
1.3.2- Déterminer la valeur λ de la longueur d’onde sachant que la vitesse de propagation
de l’onde sonore dans l’aire est : Vair=340m/s
Figure 2
Figure 1
Alimentation
E R
div
ELOMRANI 8
( 1) 2 ms
( 2)
E d R
Figure 3
شك ل
f4i gu re 4
Fond de la mer
vibreur M vibreur a
S S M
λ λ
Figure 1 Figure 2
Exercice 4 : Propagation d’une onde
Les ondes mécaniques et lumineuses se propagent avec des vitesses v tel que v ≤ c, c la vitesse
de la lumière dans le vide. La propagation nécessite soit le vide ou des milieux matériels
unidimensionnels,
bidimensionnels ou tridimensionnels et conduit dans certains cas à l’apparition de phénomènes
physiques : les interférences, la dispersion …
ELOMRANI 9
1- Propagation d’une onde mécanique :
1.1- Choisis la bonne réponse :
a- L onde sonore est longitudinale.
b- L onde sonore se propage dans le vide.
c- L'onde sonore se propage dans un milieu
tridimensionnel.
d- L onde sonore se propage à la vitesse de la
lumière.
1.2- On crée le long d’une corde une onde
mécanique périodique sinusoïdale. La figure
ci-dessus représente la forme de la corde aux
instants t1 et t2= t1+0,04s, le point F représente le front de l’onde. En utilisant le schéma :
a- Trouver la valeur de λ la longueur d onde.
b- Calculer v la célérité de l’onde.
c- Préciser T la période de l’onde.
1.3- On considère deux points A et B de la corde (voir figure). Trouver la valeur de τ le retard
temporel du mouvement de B par rapport à A.
2- Propagation d’une onde lumineuse.
On éclair une fente de largeur a par un faisceau lumineux monochromatique issu d’un appareil laser,
sa longueur d'onde est λ dans l’air. On observe sur un écran situe à une distance D de la fente la
formation de taches lumineuses mettant en évidence le phénomène de diffraction. la largeur de la
2 .𝜆.𝐷
tâche principale est L. Et on l’exprime par la relation : L= .
𝑎
2.1- Quelle est la nature de la lumière mise en évidence par le phénomène de diffraction ?
2.2- Lorsqu’ on utilise une lumière de longueur d’onde λ=400nm la largeur de la tache centrale
est L=1,7cm. Dans le cas d’une lumière de longueur d'onde λ’ la largeur de la tache centrale
est L’=3,4cm. Trouver la valeur de la longueur d’onde λ’.
ELOMRANI 10
2.3.On considère un point M de la surface de l’eau, tel que SM =17,5mm. L’élongation yM (t) du
point M en fonction de l’élongation yS (t) de la source s’écrit :
A yM (t) = yS (t −0,07) B yM (t) = yS (t −0,35) C yM (t) = yS (t +0,07) D yM (t) = yS (t +0,35)
3. On règle la fréquence du vibreur sur la valeur N'=100Hz la longueur d’onde devient λ' = 3mm.
L’eau est-elle un milieu dispersif ? Justifier.
4. On règle à nouveau la fréquence du vibreur sur la valeur
N = 50Hz et on place dans l’eau de la cuve un obstacle
contenant une ouverture de largeur a= 4,5mm (figure 2).
4.1. Nommer le phénomène qui se produit. Justifier.
4.2. Recopier, sur votre copie, le numéro de la question et
écrire la lettre correspondante à la proposition vraie.
Les valeurs de la longueur d’onde et de la vitesse de
propagation des ondes à la surface de l’eau lorsque
Figure (2)
l’onde dépasse l’ouverture sont :
λ= 3mm λ=15mm λ= 5mm λ= 5mm
A v = 0,15m.s −1 B v = 0,10m.s −1 C v = 0,20m.s−1 D v = 0,25m.s−1
ELOMRANI 11
La figure (3) donne les oscillogrammes observés pour une distance d1 = 21 cm.
La sensibilité horizontale est Sh=1,0 .10−4 s.div−1.
2.1. Déterminer la valeur de la période T de l’onde sonore.
2.2.On déplace horizontalement le microphone M2 progressivement par rapport à M1 jusqu'à ce que
les deux courbes soient à nouveau en phase. La distance entre les deux microphones est alors d2
= 41,5 cm.
Figure 2 Figure 3
a. Déterminer la valeur de la longueur d'onde λ de l'onde sonore.
b. Calculer la valeur de la vitesse de propagation v du son dans l'air.
Exercice 7 : Propagation des ondes
La propagation des ondes est un phénomène naturel qui peut se produire dans certains milieux.
Dans différentes conditions, l’étude d’une telle propagation peut engendrer des informations sur la
nature des ondes, leurs caractéristiques, et sur le milieu de propagation.
La figure ci-dessous donne deux dispositifs (1) et (2) permettant d’étudier la propagation d’une onde
à la surface de l’eau et la propagation du son dans l’air.
1. Quelle est la nature de l’onde mécanique produite respectivement par les sources de ces deux
dispositifs ?
2. Dans le dispositif (1), un vibreur produit une onde progressive sinusoïdale de fréquence N1. Une
étude expérimentale a permis d’obtenir le document (a) représentant l’élongation d’un point M de la
surface de l’eau en fonction du temps et le document (b) représentant l’aspect de la surface de l’eau à
un instant donné.
ELOMRANI 12
Document (a) Document (b)
2.1.Lequel des deux documents (a) et (b) montre une périodicité spatiale ?
2.2.Déterminer la fréquence N1 de l’onde.
2.3.Calculer la céléritév1de propagation de l’onde à la surface de l’eau.
2.4.Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre correspondante à la
proposition vraie.
L’élongation du point M en fonction de l’élongation de la source S s’écrit :
A yM(t) = yS(t +0,1) B yM(t) = yS(t +0,05) C yM(t) = yS(t -0,1) D yM(t) = yS(t -0,05)
3. On interpose à la surface de l’eau un obstacle muni d’une ouverture de diamètre L= 8cm. L’onde
produite à la surface de l’eau par la source se propage après avoir traversé l’ouverture.
3.1. Quel phénomène peut-on observer lorsque l’onde traverse l’ouverture ? Justifier.
3.2. Déduire la longueur d’onde λ2 et la célérité de propagation v2 de l’onde au-delà de l’ouverture.
4. Le haut-parleur du dispositif (2), émet des ondes sonores de fréquence N2 =10kHz.
4.1. Les ondes sonores produites peuvent-elles se propager dans le vide ? Justifier.
4.2. Les ondes sont captées par deux microphones M1 et M2 qui occupent la même position. Les
courbes visualisées sur l’écran de l’oscilloscope apparaissent en phase.
Lorsqu’on déplace M2 par rapport à M1 d’une distance d =34cm, les deux courbes observées à
l’oscilloscope apparaissent à nouveau en phase pour la dixième (10) fois. Déduire la célérité de
propagation du son dans l’air.
ELOMRANI 13
2- sur la trajectoire d ondes on
ح
place un obstacle muni
2cm
d’une ouverture de largeur a
et on fait marcher le vibreur
de fréquence N=20Hz, la
figure 2 représente l’aspect S
S
de la surface de l’eau à
l’instant t.
2.1- Donner le nom du
phénomène observe à la لشك ل
2 fig ا2
ure 1لشكل
figure 1 ا
figure 2, justifier la réponse
2.2- Déterminer, en justifiant la réponse, la valeur v de la vitesse de propagation de l’onde à la
surface de l’eau après avoir traversée l’obstacle.
ELOMRANI 14
Exercice 10 : Ondes ultrasonores
Les ondes ultrasonores sont des ondes mécaniques qui peuvent se propager dans des milieux
différents. Elles engendrent dans des conditions bien définies certains phénomènes physiques.
Pour déterminer la célérité d’une onde ultrasonore de fréquence N dans deux milieux différents,
on utilise un dispositif constitué d’un émetteur E et d’un récepteur R fixés aux extrémités d’un tube.
E et R sont reliés à un oscilloscope.
Données :
* Distance émetteur - récepteur : D=ER= 1 m;
* N= 40 kHz.
1- L’onde ultrasonore est-elle une onde longitudinale
ou transversale ?
2- On remplit le tube par de l'eau.
L’oscillogramme ci-contre représente le signal
émis par E et celui reçu par R.
Recopier sur votre copie le numéro de la question et
écrire la lettre correspondante à la proposition vraie.
2.1. La célérité des ultrasons dans l’eau vaut :
A c =1520 m.s-1 B c = 620 m.s-1 C c =1667 m.s-1 D c = 330 m.s-1
Exercice 11
Les vents créent aux larges des océans des vagues qui se propagent vers les côtes. Le but de cet exercice
est d’étudier le mouvement de ces vagues
On considère que les ondes se propageant à la surface des eaux des mers sont progressives et
sinusoïdales de période T = 7 s.
1- L’onde étudiée est-elle longitudinale ou transversale ? Justifier.
ELOMRANI 15
2- Calculer V, la vitesse de propagation de ces ondes, sachant
que la distance séparant deux crêtes consécutives est d = 70 m.
3- La figure 1 modélise une coupe verticale de l’aspect de la
surface de l’eau à un instant t.
On néglige le phénomène de dispersion, et on considère S comme
source de l’onde et M son front loin de S de la distance SM.
3-1- A l’aide de la figure 1, écrire l’expression du retard
temporel τ du mouvement de M par rapport à S en
fonction de la longueur d’onde λ. Calculer la valeur de
τ.
3-2- Préciser, en justifiant, le sens du mouvement de M à
l’instant où l’onde l’atteint.
4- Les ondes arrivent à un portail de largueur a = 60 m situé entre
deux quais d’un port (Figure 2). Recopier le schéma de la figure 2, et représenter dessus les
ondes après la traversée du portail, et donner le nom du phénomène observé.
Exercice 12
Propagation d’une onde mécanique à la surface de l’eau :
On crée, à l’instant t0, en un point S de la surface de l’eau, une onde mécanique progressive sinusoïdale
de fréquence N = 50 Hz
La figure ci-dessous représente une coupe verticale de la surface de l’eau à un instant t. La règle
graduée sur le schéma indique l’échelle utilisée.
Surface de l’eau
S
1cm
Déterminer :
1- Longueur d’onde
2- La vitesse de propagation de l’onde à la surface de l’eau,
3- L’instant t, où la coupe de la surface de l’eau est représentée,
4- On considère un point M de la surface de l’eau, éloigné de la source S d’une distance SM =
6cm. Le point M reprend le même mouvement que celui de S avec un retard temporel τ . écrire
la relation entre l’élongation du point M et celle de la source S ?
Exercice 13
Pour étudier la propagation des ondes mécaniques à la surface de l'eau, on utilise une cuve à ondes.
Le but de cette partie de l’exercice est de déterminer quelques
grandeurs caractéristiques d'une onde mécanique.
A l'aide d'un vibreur d'une cuve à ondes, on crée en un point S
de la surface libre de l'eau une onde progressive sinusoïdale de
fréquence N = 20 Hz. Cette onde se propage à t = 0 à partir
du point S, sans amortissement et sans réflexion.
ELOMRANI 16
La figure ci-contre représente une coupe, dans un plan vertical, d'une partie de la surface de l'eau à
l'instant de date 𝑡1 .
1 L'onde qui se propage à la surface de l'eau est-elle transversale ou longitudinale ? Justifier.
2 Déterminer la longueur d'onde 𝜆 de l'onde étudiée.
3 Déduire la célérité V de l'onde à la surface de l'eau.
4 Le point 𝑀, situé à la distance 𝑑 = 𝑆𝑀 du point 𝑆, est le front de l'onde à l'instant de date 𝑡1 .
Exprimer le retard temporel 𝜏 du mouvement de 𝑀 par rapport au mouvement de 𝑆, en fonction
de la période T de l'onde. Calculer 𝜏.
Exercice 14
On trouve parmi les applications des ondes ultrasonores, l’exploration du relief des fonds marins et la
localisation des regroupements de poissons, ce qui nécessite la connaissance de la vitesse de
propagation de ces ondes dans l’eau de mer.
Le but de cet exercice est de déterminer la vitesse de propagation d’une onde ultrasonore dans l’air et
dans l’eau de mer.
1- Détermination de la vitesse de propagation d’une onde ultrasonore dans l’air
On place un émetteur E d’ondes ultrasonores et deux récepteurs R1 et R2 comme l’indique la figure 1.
L’émetteur E envoie une onde ultrasonore progressive sinusoïdale qui se propage dans l’air. Celle-ci
est captée par les deux récepteurs R1 et R 2 .
On visualise, à l’oscilloscope Y1
Récepteur R1
sur la voie Y1 le signal capté par R1
Emetteur E Y2
et sur la voie Y2 le signal capté par R d Récepteur R2
2.
Lorsque les deux récepteurs R1 et R2 se trouvent à la même distance de l’émetteur E, les deux courbes
correspondant aux signaux captés sont en phase (figure 2).
En éloignant R2 de R1, on constate que les deux courbes ne
restent plus en phase. Figure 2
En continuant d’éloigner R2 de R1, on constate que les deux
courbes se retrouvent à nouveau en phase et pour la
quatrième fois, lorsque la distance entre les deux récepteurs R1 et
R 2 est d = 3,4 cm (fig 1)
1-1- Choisir la proposition juste, parmi les propositions
suivantes :
a- Les ondes ultrasonores sont des ondes
électromagnétiques.
SH = 10 μs/div
b- Les ondes ultrasonores ne se propagent pas dans le vide.
c- Le phénomène de diffraction ne peut pas être obtenu par les ondes ultrasonores.
d- Les ondes ultrasonores se propagent dans l’air avec une vitesse égale à la célérité de la lumière
1-2- Déterminer la fréquence N de l’onde ultrasonore étudiée.
1-3- Vérifier que la vitesse de propagation de l’onde ultrasonore dans l’air est Va = 340 m.s-1 .
2- Détermination de la vitesse de propagation d’une onde ultrasonore dans l’eau de mer
ELOMRANI 17
L’émetteur envoie l’onde ultrasonore précédente dans deux tubes, l’un contenant de l’air l’autre étant
rempli d’eau de mer (figure 3). Y1
Le récepteur R1 capte l’onde qui se air récepteur R
propage dans l’air et le récepteur émetteur Y2 R2Fig 3
eau de mer récepteur R
capte l’onde qui se propage dans E l’eau
2
de mer. ℓ
Soient Δt le retard temporel de réception de l’onde qui se
propage dans l’air par rapport à celle qui se propage dans l’eau
de mer et ℓ la distance entre l’émetteur et les deux récepteurs.
En mesurant le retard Δt pour différentes distances entre
L’émetteur et les deux récepteurs (figure 3), on obtient la
courbe de la figure 4.
2-1- Exprimer Δt en fonction de ℓ, Va et Ve vitesse de
propagation de l’onde dans l’eau de mer.
2-2- Déterminer la valeur de Ve.
Exercice 15
Les ondes ultrasonores sont des ondes de fréquence supérieure à celle des ondes sonores audibles par
l’homme. Elles sont exploitées dans plusieurs domaines, comme l’échographie.
Le but de cet exercice est :
- L’étude de la propagation des ondes ultrasonores ;
- Détermination des dimensions d’un tube métallique.
1- Propagation des ondes mécaniques :
1-1- a- Ecrire la définition de l’onde mécanique progressive.
b- Quelle est la différence entre l’onde mécanique longitudinale et l’onde mécanique transversale
?
1-2- Propagation des ondes ultrasonores dans l’eau :
On pose un émetteur E et deux récepteurs R1 et R2 d’ondes ultrasonores dans une cuve remplie d’eau,
de façon que l’émetteur et les deux récepteurs sont alignés suivant une règle graduée (Figure 1).
Emetteur E Récepteur R1 Récepteur R2
Figure 1
L’émetteur émet une onde ultrasonore qui se propage dans l’eau
et arrive aux récepteurs R1 et R2. Les deux signaux captés par les
deux récepteurs R1 et R2, sont appliques successivement aux
entrées d’un oscilloscope. O
Lorsque les deux récepteurs R1 et R2 se trouvent au zéro de la
règle, on constate sur l’écran de l’oscilloscope l’oscillogramme
représenté sur la figure 2, où les deux courbes correspondant aux
div
signaux captés par R1 et R2 sont en phases.
ELOMRANI 18
La sensibilité horizontale est fixée sur 5 μs.div-1.
On éloigne R2 suivant la règle graduée, on constate que la courbe correspondante au signal capté par
R2 est décalée vers la droite. Les deux signaux captés par R 1 et R2 deviennent à nouveau en phase,
lorsque la distance entre R1 et R2 est d = 3 cm.
a- Ecrire la définition de la longueur d’onde λ.
b- Ecrire la relation entre la longueur d’onde λ, la fréquence N des ultrasons et sa célérité de
propagation dans un milieu quelconque.
c- En déduire de cette expérience, la valeur Ve de la célérité de propagation des ultrasons dans
l’eau.
1-3- Propagation des ultrasons dans l’air :
On conserve le même dispositif précédent (d = 3 cm), et on vide la cuve, le milieu de propagation des
ultrasons devient ainsi l’air. On observe que les deux courbes correspondant aux signaux captés par
R1 et R2 ne sont plus en phases.
a- Expliquer le phénomène observé.
b- Calculer la valeur minimale de la distance de laquelle il faut éloigner le récepteur R 2 pour que
les deux signaux deviennent à nouveau en phase.
On donne : La célérité de propagation des ultrasons dans l’air V a = 340 m.s-1.
2- Utilisation des ultrasons pour mesurer les dimensions d’un tube métallique.
Une sonde jouant le rôle d’un émetteur et récepteur, émet une
onde ultrasonore de courte durée dans une direction normale
à l’axe du tube cylindrique (Figure 3).
Cette onde traverse le tube et se réfléchit à chaque
changement de milieu de propagation, pour revenir à la
sonde, qui la transforme en signal électrique de courte durée.
On visualise à l’aide d’un oscilloscope à mémoire, les
signaux émis et reçus. L’oscillogramme obtenu au cours du
test fait sur le tube, a permis de tracer le diagramme de la
Fig 3
figure 4.
On observe des raies sous forme de pics verticaux : P0, P1, P2, P3. Figure 4.
- P0 : correspond à l’instant de l’émission.
Amplitude
- P1 : correspond à l’instant de la réception, par la
P0
sonde, de l’onde réfléchie ①. Fig 4
P1
- P2 : correspond à l’instant de la réception, par la
sonde, de l’onde réfléchie ② P2
ELOMRANI 20
- une feuille graduée permettant de mesurer les On déplace le récepteur R1 dans le plan horizontal
d'un angle 𝜃 sur l'arc de cercle de centre 𝐹 et de rayon 𝑟 = 40 cm et on note pour chaque
amplitude Um de l'onde reçue par R1, l'angle 𝜃 correspondant.
3.1- Comparer la longueur d'onde de l'onde tant. incidente avec celle de l'onde
3.2- On donne a = 2,6 cm. Trouver la distance du déplacement du récepteur pour observer le
premier minimum d'amplitude 𝑈𝑚 de la tension du récepteur.
Les courbes (1) et (2) de la figure ci-dessous représentent l’élongation d'un point 𝑀 de la corde, situé.
à la distance d de S, et l'aspect de la corde à un instant 𝑡1 .
y y
t (10-2s) x (10-2m)
O O
4 8 12 16 20 40 60 80
ELOMRANI 21
Chapitre 3 :
Une source laze envoie un faisceau lumineux monochromatique sur la face d’un prisme de verre
d’indice de réfraction n=1,58
Les données :
• La longueur d’onde du faisceau lumineux : λ0=665,4nm
• La vitesse de propagation de la lumière dans le vide et l’air : c=3.108m/s2
1- Calculer la vitesse v de propagation du faisceau lumineux dans le prisme
2- Trouver la valeur de la longueur d’onde λ1 des faisceaux lumineux dans le prisme
Exercice 2 : Détermination de la longueur d'onde d'une onde lumineuse
Pour déterminer la longueur d'onde d'une onde lumineuse, les
élèves ont éclairé une fente de largueur a= 5,0.10−5m par un
faisceau de lumière monochromatique. Ils ont observé des taches
lumineuses sur un écran situé à la distance D=1,5 m de la fente
(Figure 4). La mesure de la largeur de la tache centrale a donné L=
3,8 cm.
3.1. Nommer le phénomène observé durant cette expérience.
3.2. Établir l'expression de la longueur d'onde λ en fonction de L, D Figure 4
et a (On considère que tanθ ≈θ (rad) ). Calculer λ.
ELOMRANI 22
Exercice 3 : Ondes lumineuses
La diffraction et la dispersion de la lumière sont deux phénomènes rencontrés dans la vie courante.
Ces phénomènes permettent d'expliquer la nature de la lumière, de donner des informations sur les
milieux de propagation et de déterminer certaines grandeurs caractéristiques.
Donnée : vitesse de propagation de la lumière dans le vide c=3.108m.s-1.
1- Propagation de la lumière à travers un prisme
1.1- Une lumière rouge monochromatique, de longueur d'onde dans le vide λ0R = 768 nm,
arrive sur un prisme en verre. L'indice du verre pour cette radiation est nR =1,618.
Pour les deux questions suivantes, recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre
correspondante à la proposition vraie parmi :
1.1.1. La fréquence νR de la lumière rouge est :
a νR = 2,41.1014Hz b νR =3,91.1014Hz c νR = 2,41.1016Hz d νR = 4,26.1016Hz
1.1.2. La vitesse vR de propagation de la lumière rouge dans le verre est :
a VR =1,20.108m.s-1 b VR =1,55.108m.s-1 c VR =1,85.108m.s-1 d VR =1,90.108m.s-1
1.2- Lorsqu'une lumière violette monochromatique de longueur d'onde dans le vide λ0V = 434 nm
arrive sur le même prisme, sa vitesse de propagation dans le verre est VV =1,81.108m.s-1.
En comparant VR et VV , déduire une propriété du verre.
2- Propagation de la lumière à travers une fente
On réalise la diffraction de la lumière en utilisant un laser
qui donne une lumière monochromatique de longueur
d'onde λ dans l'air. Cette lumière traverse une fente de
largeur a réglable. On obtient une figure de diffraction
sur un écran situé à une distance de la fente.
On mesure l'écart angulaire θ pour différentes valeurs a
de la largeur de la fente. La courbe ci-contre représente
1
les variations de θ en fonction de .
𝑎
Recopier sur votre copie le numéro de la question et
écrire la lettre correspondante à la proposition vraie parmi :
La valeur de la longueur d'onde est :
a λ= 400 nm b λ= 440 nm c λ= 680 nm d λ= 725 nm
Exercice 6
Pour déterminer l’indice de réfraction du milieu transparent constituant le cœur d’une fibre
optique, on a réalisé un dispositif expérimental représenté sue la figure 1, où les récepteurs R1 et R2
permettent de transformer l’onde lumineuse monochromatique issue de la source laser, en tension
électrique qu’on affiche sur l’écran d’un oscilloscope comme indiqué sur la figure 2.
Figure 1
On donne :
Sensibilité horizontale : SH = 0,2 μs.div-1 ; Figure 2
8 -1
Célérité de propagation de la lumière dans le vide : c = 3.10 m.s ;
Sur l’étiquette du laser on lit, la longueur d’onde dans le vide : λ0 = 600 nm ;
Pour déterminer la vitesse d’une onde lumineuse dans une fibre optique de longueur L = 200 m, on
a réalisé le montage de la figure 1, où R1 et R2 des capteurs permettant de transformer le signal
lumineux en signal électrique qu’on affiche sur l’écran d’un oscilloscope (Figure 1)
1- Par exploitation de la figure 2 :
1-1- Déterminer le retard temporel τ enregistré entre R1 et R2.
1-2- Calculer la célérité de propagation de l’onde lumineuse à l’intérieur du cœur de la fibre
optique.
1-3- Déduire la valeur de l’indice de réfraction n de la matière constituant le cœur de la fibre
optique.
ELOMRANI 24
1-4- Calculer la valeur de la longueur d’onde λ à l’intérieur du cœur de la fibre optique.
2- Le cœur de la fibre optique est un milieu transparent dont l’indice de réfraction varie avec la
5, 6 10−15
longueur de l’onde incidente selon la loi : n = 1, 484 +
2
On remplace la source lumineuse par une autre source monochromatique de longueur d’onde
dans le vide λ’0 = 400 nm, sans aucune modification dans le dispositif expérimental précédent.
Trouver la valeur du retard temporel τ’ observé sur l’écran de l’oscilloscope.
Exercice 7 : Propagation des ondes mécaniques et des ondes électromagnétiques
1- Donner le nombre d’affirmations justes parmi les affirmations suivantes :(0,5 pt)
a- Les ultrasons sont des ondes longitudinales.
b- Les ultrasons sont des ondes électromagnétiques.
c- La fréquence d’une onde ultrasonore varie en passant de l’air à l’eau.
d- Si on double la fréquence d'une onde sinusoïdale dans un milieu non dispersif, alors sa vitesse
de propagation est divisée par 2.
2- Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire à côté, parmi les quatre réponses
proposées, la réponse juste sans ajouter aucune justification ni explication.
2.1- L’affirmation juste est :
• Lors de la propagation d’une onde mécanique progressive, il y a transport de la
matière.
• Une onde mécanique à la surface de l’eau peut transporter un objet flottant.
• Une onde sonore se propage dans le vide.
• Lors de la diffraction d’une onde mécanique progressive périodique, sa fréquence ne
change pas.
2.2- Le son émis par un haut-parleur est une onde :
• mécanique, longitudinale. • électromagnétique, transversale.
• mécanique, transversale. • électromagnétique, longitudinale.
3- Un faisceau laser de fréquence f = 4,76.10 Hz éclaire une fente verticale de largeur a. On place un
14
ELOMRANI 25
On éclaire une plaque (P) contenant une fente de largeur a 1, avec une lumière monochromatique de
longueur d’onde λ issue d’une source laser. On observe sur un écran E placé à une distance D= 1,6 m
de la fente (figure 1), un ensemble de taches lumineuses dont la largeur de la tache centrale est L1 =
4,8 cm (figure 2).
Figure 1
Figure 2
1.1- Ecrire l’expression de l’écart angulaire θ entre le milieu de la
tache centrale et le milieu de la première extinction en fonction
de L1 et D.
1
1.2- La courbe de la figure 3 représente les variations de θ en fonction de
𝑎
1-2-1- Comment varie la largeur de la frange centrale avec a ?
1-2-2- Déterminer graphiquement λ et calculer a1.
2- Expérience 2 :
On remplace la plaque (P) par un fil fin de diamètre d, qu’on fixe à la même distance D de l’écran. On
obtient une figure semblable à la figure 2, mais dont la largeur de la tache centrale est L2 = 2,5 cm.
Calculer d.
Exercice 9
Les rayons lasers sont utilisés dans plusieurs domaines tels que la métallurgie, l’ophtalmologie et
opérations chirurgicales ... Ils sont aussi utilisés pour la détermination des dimensions microscopiques
de quelques corps.
Cet exercice vise la détermination de la longueur d’onde d’une onde
électromagnétique, et la détermination du diamètre d’un fil fin
métallique en exploitant le phénomène de diffraction.
On envoie, à l’aide d’une source laser, un faisceau de lumière
monochromatique de longueur d’onde λ, sur une plaque contenant
une fente verticale de largeur a = 0,06 mm, on observe un phénomène
de diffraction sur un écran vertical situé à une distance D = 1,5 m de
la plaque.
La mesure de la longueur de la frange centrale donne L1= 3,5 cm. (Figure ci-contre)
1- Quelle est la nature de la lumière mise en évidence par cette expérience ?
2- Exprimer λ en fonction de L1, D et a. calculer sa valeur.
(On considère tan θ ≈ θ pour les petit angles)
3- On remplace la plaque (P) par un fil fin de diamètre d, qu’on fixe à la même place de la plaque. On
visualise sur l’écran des franges brillantes comme les précédentes, mais dont la largeur de la tâche
centrale est L2 = 2,8 cm. Calculer d.
Exercice 10
Célérité de propagation de la lumière dans le vide : c = 3.108 m.s-1
ELOMRANI 26
On réalise l’expérience de la diffraction de la lumière à d’une source laser monochromatique de
longueur d’onde dans le vide λ. On fixe à quelques centimètres de cette source un fil fin de diamètre
a une distance D = 5,54 m, un écran E
(Figure1).
1- On éclaire le fil par la source laser, on
observe sur l’écran des taches de Figure 1
diffraction. On désignera la largeur de la
tache centrale par L.
1.1. Quelles est la nature de la lumière mise en
évidence par le phénomène de diffraction
?
1.2. Exprimer la longueur d’onde λ, en fonction de D, L et a,
sachant que l’expression de l’écart angulaire entre le milieu de
la tache centrale et l’un de ses extrémités est : = . (On
a
considère θ petit)
1.3. On mesure la longueur L de la frange centrale pour différents
fils fins. Les résultats obtenus permettent de tracer la courbe
1
de la figure 2, qui représente les variations de L en fonction de . Par exploitation de cette
a
courbe, déterminer la longueur d’onde λ.
2- On refait la même expérience en fixant un cheveu exactement à la place du fil. La mesure de la
largeur de la tache centrale donne : L’= 42 mm. Déterminer, à l’aide de la courbe, le diamètre d
du cheveu.
Exercice 11
On modélise un tsunami par une onde mécanique progressive périodique, se propageant à la
surface de l’eau avec une vitesse v variant avec la profondeur h de l’océan selon la relation 𝑉 = √𝑔. ℎ
dans le cas des petites profondeurs comparées à la longueur d’onde (λ ˃˃ h) où : λ est la longueur
d’onde et g l’intensité de pesanteur.
On donne : g = 10 m.s-2.
On étudiera la propagation d’un tsunami dans une région de l’océan de profondeur supposée constante
: h = 6000 m.
1- Justifier que les ondes se propageant à la surface de l’océan sont transversales.
2- Calculer la vitesse de propagation des ondes dans cette région de l’océan.
3- Sachant que la durée séparant deux crêtes consécutives est T = 18 min. déterminer la valeur de
la longueur d’onde λ.
4- Dans le cas (λ ˃˃ h), la fréquence des ondes tsunami
reste constante lors de sa propagation vers la côte.
Comment varie la longueur d’onde λ en
s’approchant de la côte ? Justifier.
5- L’onde tsunami passe entre deux iles A et B
séparées par un détroit de largeur d = 100 km. On
suppose que la profondeur de l’océan aux
voisinages des deux iles reste constante, et que
ELOMRANI 27
l’onde tsunami incidente est rectiligne de
longueur d’onde λ = 120 km. (Figure ci-contre)
5.1- La condition pour que l’onde soit diffractée à la traversée du détroit, est-elle réalisée. Justifier.
5.2- Dans le cas où se produit une diffraction : Donner, en justifiant, la longueur d’onde de l’onde
diffractée. Calculer l’angle de diffraction θ.
Exercice 12
On s’intéresse dans cet exercice à l’étude de certaines propriétés de la lumière rouge émise par un laser
hélium-néon (He-Ne). Dans l’air, la longueur d’onde de cette lumière est 633 nm.
- Pour les petits angles : tanθ=θ où θ est exprimé en radian.
Diffraction de la lumière monochromatique émise par le laser hélium-néon (He-Ne) :
Pour déterminer la largeur a d’une fente d’un
diaphragme, on utilise la lumière rouge
monochromatique émise par le laser hélium-néon. Pour Faisceau laser
cela, on réalise l’expérience schématisée sur la figure1. θ
On éclaire la fente de largueur a par le faisceau laser et
on observe des taches lumineuses sur un écran placé à
Diaphragme
une distance D de la fente. Ces taches sont séparées par
des zones sombres. La largeur de la tache centrale est L.
1-1- Choisir la proposition juste parmi les affirmations suivantes : D
a- Dans le verre, la lumière se propage avec une vitesse plus grande que dans l’air.
𝜆
b- L’écart angulaire est : 2 θ=
𝑎
c- La fréquence de la lumière émise par le laser hélium-néon est 4, 739×1014 Hz.
d- L’écart angulaire est plus grand si on remplace la lumière rouge par une lumière violette.
1-2- Dans le cas des petits angles, établir l’expression de la largeur a en fonction de D, L et 𝜆. Pour une
distance D = 1,5 m on mesure la largeur de la tache centrale et on trouve L = 3,4cm. Calculer a.
1-3- On modifie la distance entre la fente et l’écran en prenant D = 3 m, Calculer la valeur de l’écart
angulaire et celle de la tache centrale.
Exercice 13
Une lumière monochromatique dont la longueur d'onde 𝜆 émit par une source laser rencontre
verticalement de fins fils verticaux dont le diamètre d est connu.
On voit l'aspect de diffraction obtenu sur un écran blanc à distance D
de fil. Nous mesurons la largeur L de la tache centrale et Nous
calculons l’écart angulaire θ entre le centre de la tache centrale et la
1ère extinction pour un fil particulier. (Figure 1).
Données :
• L’écart angulaire θ petit est exprimé par radians, avec tan θ ≈ θ
ELOMRANI 28
• Vitesse de la lumière dans l'air : c = 3.108 m.s -1
1- Donner La relation entre θ, 𝜆 et d.
2- Trouvez, à l’aide de la figure 1, la relation entre L, 𝜆, d et D.
1
3- La courbe 𝜃 = 𝑓 ( ) est représentée sur la figure 2.
𝑑
3.1. Déterminer à partir de la Courbe 2 la longueur
d'onde 𝜆 de la lumière monochromatique utilisée.
3.2. En déduire la fréquence v de l'onde.
4- On met une source lumineuse blanche a la place de laser. La
longueur de la lumière visible se trouve entre 𝜆𝑣 = 400𝑛𝑚
(violet) et 𝜆𝑅 = 800𝑛𝑚 (rouge).
a- Déterminer la longueur d'onde de la lumière
monochromatique qui correspond à la valeur maximale de la largeur de la tache centrale.
b- Expliquez pourquoi la couleur de centre de la tache centrale apparaît blanche.
Exercice 14
La célérité de la lumière dans l’air est c = 3,00.108 m.s-1. Ecran
L’écart angulaire θ entre le centre de la tache centrale
et la 1ère extinction lors de la diffraction par une fente
fente ou par un fil est exprimé par la relation = L1
a
dont 𝜆 est la longueur d’onde et a la largeur de la
fente ou le diamètre du fil. Source
lumineuse D
1- Diffraction de la lumière
On réalise une expérience de diffraction à l’aide
d’une lumière monochromatique de fréquence v= Fig 1
14
4,44×10 Hz.
On place à quelques centimètres de la source lumineuse une fente verticale de largeur a. La
figure de diffraction est observée sur un écran vertical placé à une distance D = 50,0cm de la fente.
La figure de diffraction est constituée d’une série de taches situées sur une perpendiculaire à la fente,
figure (1)
La tache centrale est plus éclairée et plus large que les autres,
sa largeur est L1 = 6,70.10-1cm.
1.1. Quel est la nature de la lumière que montre cette fente
expérience ?
1.2. Trouver l’expression de a en fonction de L1, D, v et L2
c. Calculer a.
2- On place entre la fente et l’écran un bloc de verre
de forme parallélépipédique comme l’indique la Bloc de verre
figure (2).
L’indice de réfraction du verre pour la lumière
D
monochromatique utilisée est n = 1,61.
On observe sur l’écran que la largeur de la tache lumineuse centrale prend une valeur L 2.
Trouver l’expression de L2 en fonction de L1 et n.
Exercices 15
c
Le milieu de propagation des ondes lumineuses est caractérisé par l’indice de réfraction n = pour
v
une fréquence donnée, dont c : est la vitesse de propagation de la lumière dans le vide ou dans l’air et
v la vitesse de propagation de la lumière monochromatique dans ce milieu.
ELOMRANI 29
L’objectif de cet exercice est d’étudier la propagation de deux rayons lumineux monochromatiques de
fréquences différentes dans un milieu dispersif.
1- Détermination de la longueur d’onde d’une lumière monochromatique dans l’air
On réalise l’expérience de diffraction en utilisant une lumière monochromatique de longueur d’onde
dans l’air.
On place à quelques centimètres de la source lumineuse une plaque opaque dans laquelle se trouve
une fente horizontale de largeur a = 1,00 mm (figure 1). On observe sur un écran vertical placé à D =
1,00 m de la fente des taches lumineuses. La largeur de la tâche centrale est L=1,40 mm.
1.1- Choisir la réponse juste :
La figure de diffraction observée sur l’écran est :
a) Suivant l’axe x’x ;
b) Suivant l’axe y’y .
1.2- Trouver l’expression de 𝜆 en fonction de a, L, et D.
Calculer 𝜆.
On rappelle que l’écart angulaire est θ(rad) = .
a
2- Détermination de la longueur d’onde d’une lumière
monochromatique dans le verre transparent.
Un rayon lumineux (R1) monochromatique de fréquence v1 = 3,80.1014 Hz arrive sur la face plane d’un
demi-cylindre en verre transparent au point d’incidence I sous un angle d’incidence i = 60°. Le rayon
(R1) se réfracte au point I et arrive à l’écran vertical au point A (figure2).
On fait maintenant arriver un rayon lumineux monochromatique (R2) de fréquence v2 = 7,50.1014 Hz
sur la face plane du demi-cylindre sous le même angle d’incidence i = 60°. On constate que le rayon
(R2) se réfracte aussi au point I mais il arrive à l’écran vertical en un autre point B de tel sorte que
l’angle entre les deux rayons réfractés est α =0,563°.
Données :
- L’indice de réfraction du verre pour le rayon lumineux
de fréquence 1 est n1 = 1,626.
- L’indice de réfraction de l’air est 1,00.
- C =3,00.108 m.s-1.
2.1. Montrer que la valeur de l’indice de réfraction du
verre pour le rayon lumineux de fréquence v2 est n2
= 1,652.
2.2. Trouver l’expression de la longueur d’onde 𝜆2 du rayon lumineux de fréquence 2 dans le
verre, en fonction de c, n2 et v2. Calculer 𝜆2.
Exercice 16
Données : La vitesse de propagation d’une onde lumineuse dans l’air est approximativement égale à
sa vitesse de propagation dans le vide c = 3, 00×108 m.s-1.
Couleur de la radiation Rouge(R) Violet (V)
La longueur d’onde dans l’air en (μm) 0, 768 0, 434
L’indice de réfraction du verre 1,51 1,52
ELOMRANI 30
Dispersion de la lumière :
Un faisceau parallèle de lumière blanche arrive au point I de la surface d’un demi-
disque en verre, on observe sur l’écran (fig1) les sept couleurs du spectre allant
du rouge (R) au viole (V).
1.1- Exprimer la longueur d’onde 𝜆R de la radiation rouge dans le verre en
fonction de l’indice de réfraction n R du verre et de 𝜆0R. (longueur d’onde
dans l’air de ce rayonnement).
1.2- L’indice de réfraction n d’un milieu transparent pour une radiation
monochromatique de longueur d’onde 𝜆0 dans l’air est modélisé par la
B
relation : n = A + dont A et B sont des constantes qui dépondent du
02
milieu. Calculer la valeur de A et celle de B pour le verre utilisé.
2. Diffraction de la lumière
On réalise l’expérience de la diffraction d’une lumière monochromatique de longueur d’onde 𝜆
dans l’air émise par un dispositif laser, en utilisant une fente de largeur a comme l’indique la figure
2. On mesure la largeur d de la tache centrale pour différentes valeurs de la largeur a de la fente et on
représente graphiquement d = f , on obtient alors la courbe indiquée dans la figure 3.
1
a
2.1. Trouver l’expression de d en fonction de 𝜆, a et D.
2.2. A l’aide de la fig 3, déterminer la valeur de 𝜆.
Exercice 17
- Célérité de la lumière dans l’air : c = 3×108m/s
- Indice de réfraction du prisme n = 1, 61
- 𝜆0 = 633nm
1- Choisir la réponse juste parmi les propositions suivantes
:
a- La lumière a la même célérité dans tous les milieux
transparents.
b- La fréquence d’une onde lumineuse varie lorsqu’elle
passe d’un milieu transparent à un autre.
c- La longueur d’onde d’une onde lumineuse ne
dépend pas de la nature du milieu de propagation.
d- L’indice de réfraction d’un milieu transparent
dépend de la longueur d’onde de la radiation
monochromatique qui le traverse.
ELOMRANI 31
e- Les ultrasons sont des ondes électromagnétiques.
2- Un faisceau de lumière monochromatique de longueur d’onde 𝜆0 émis de la source laser est
envoyé sur l’une des faces du prisme (P) (voir figure ci-dessous).
2.1. Cette radiation appartient-elle au domaine du spectre visible ? justifier.
2.2. Calculer la fréquence v de cette radiation.
2.3. Déterminer pour cette radiation, la vitesse de propagation et la longueur d’onde 𝜆 dans le
prisme.
2.4. On remplace la source laser par une source de lumière blanche. Qu’observe-t-on sur
l’écran (E) après que la lumière blanche ait traversé le prisme ? Quel est le phénomène mis
en évidence par cette expérience ?
Exercice 18 : Diffraction de la lumière
On considère c =3.108 m.s-1 la célérité d’une onde lumineuse dans l’air.
Le schéma de la figure suivante représente un montage expérimental pour l’étude de la diffraction
de la lumière.
Une fente de largeur a est éclairée avec une lumière laser, rouge de longueur d'onde 𝜆1 = 632,8 nm,
puis par une lumière jaune, d'une lampe à mercure, de longueur d'onde 𝜆2 inconnue. Sur un écran situé
à la distance D de la fente, on visualise successivement les figures de diffraction obtenue.
En lumière rouge, la tache centrale a une largeur X1 = 6,0 cm et en lumière jaune une largeur X 2 =
5,4 cm
1- Donner le nombre d'affirmations fausses parmi
les affirmations suivantes :
a- L 'expérience décrite sur la figure met en
évidence le phénomène de la dispersion de
la lumière.
b- Si une onde de longueur d'onde 𝜆 passe à
travers une fente de à travers une fente de
𝜆
largeur a = dans un même milieu, alors sa
2
célérité change.
c- Si une onde de longueur d’onde λ passe à
𝜆
travers une fente de largeur a = dans un même milieu, alors sa longueur d’onde est divisée
2
par 2.
d- Dans un milieu dispersif, si la longueur d’onde diminue, alors la célérité du signal augmente.
2- On se limite dans le cas de faibles écarts angulaires où tan 𝜃 ≈ 𝜃 avec 𝜃 exprimé en radian.
2.1- Donner l'expression permettant de déterminer l'angle 𝜃 en utilisant exclusivement les
grandeurs présentes sur la figure.
𝜆
2.2- Montrer que le rapport est constant pour un dispositif expérimental donné et déduire
X
la longueur d'onde 𝜆2
3- Si on réalise la même expérience en utilisant une lumière blanche, on observe une tâche centrale
blanche et des tâches latérales irisées. Interpréter l'aspect de la figure observée.
4- Calculer la longueur d'onde de la lumière rouge du laser utilisé lorsqu'elle se propage dans un
milieu d'indice 𝑛 = 1,5 ainsi que sa vitesse de propagation dans ce milieu.
ELOMRANI 32
Chapitre 4 :
Décroissance Radioactive
Exercice 1 :
210
Le polonium 210 84𝑃𝑜 est radioactif α, sa désintégration conduit à la formation d’un isotope de
plomb 𝐴𝑍𝑃𝑏. La demi-vie du polonium 210 84𝑃𝑜 est 𝑡1/2 = 138 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠
1. Ecrire l’équation de désintégration de 210 84𝑃𝑜
210
2. Calculer la constante radioactive de 84𝑃𝑜
3. Sachant que l’activité initiale de l’échantillon de polonium 210 est a0=1010Bq. Calculer le nombre
de noyaux radioactifs N0 dans l’échantillon à l’instant initial.
4. Déterminer la durée nécessaire pour que l’activité de l’échantillon soit égale à a0/4
𝑎 −𝑎(𝑡)
5. Exprimer la décroissance relative de l’activité 𝑟 = 0 en fonction de t1/2. Puis calculer r pour
𝑎0
t=1jour.
Exercice 2 :
Combien de temps faut-il attendre pour que 99,9% d’une masse donnée de strontium 90 (9038Sr)
ait disparu ? On donne la demi-vie du strontium 90 est de 28ans
Exercice 3
On considère deux isotopes radioactifs de l’iode, utilisés en médecine : l’iode 131 ( 131
53𝐼 ) de demi-
123
vie 8,1jours et l’iode 123 ( 53𝐼) de demi-vie 13h.
1. On dispose de deux échantillons de masse m = 10g de ces deux isotopes. Quelles sont leurs
activités initiales ?
2. Au bout de combien de temps leurs activités sont-elles égales ?
On donne : NA ≈ 6,02 × 1023mol−1
Exercice 4
Un gramme d’uranium 238 238 92𝑈 a une activité de
12200Bq. Quelle est la demi- vie de cet isotope.
Donnée : NA = 6,02 × 1023mol−1, mp≈ mn≈ 1,66×10-27kg .
Exercice 5
La constante radioactive du césium 137 est
λ =7,32.10-10s-1.
1- Déterminer l'activité A0 d'un échantillon de
césium 137 à la date t=0 si le nombre de
noyaux initialement présents est N0=1,0.1024.
2- Déterminer son activité au bout de 30 ans et
au bout 60 ans.
3- D'une façon plus générale, exprimer son
activité au bout de n demi-vie en fonction de
A0
Exercice 6
Le cobalt 60
27𝐶𝑜 est un radionucléide émetteur β
-
ELOMRANI 33
1- Préciser la nature de la radioactivité β-
2- Écrire l’équation de la réaction de désintégration du cobalt 60. Préciser les règles utilisées.
3- L’activité A d’un échantillon est le nombre de désintégrations par seconde.
3.1- Sachant que cette activité A est proportionnelle au nombre N de noyaux non désintégrés
𝐴
qu’il contient, montrer que cette grandeur varie au cours du temps selon la loi :ln( 0) =
𝐴
𝜆. 𝑡
3.2- Préciser le nom de la constante λ.
4- Calculer la période du cobalt 60, sachant qu'au bout d'un an, l'activité a diminué de 12%.
On donne 28𝑁𝑖 ; 26𝐹𝑒 ; 29𝐶𝑢
Exercice 7 : La radioactivité et la datation géologique
Lors de l’éruption d’un volcan il se forme des roches volcaniques qui contiennent parfois du potassium
𝟒𝟎 𝟒𝟎
𝟏𝟗 𝑲 radioactif, sa désintégration spontanée conduit à la formation de l’argon 𝟏𝟖 𝑨𝒓.
1- Donner la composition du noyau du potassium 𝟒𝟎 𝟏𝟗 𝑲.
2- Écrire l’équation de la désintégration du noyau du potassium 𝟒𝟎 𝟏𝟗 𝑲 en précisant la nature de la
particule émise
3- Déterminer λ la constante radioactive du potassium 𝟒𝟎 𝟏𝟗 𝑲, sachant que le temps de demi – vie de
𝟒𝟎 9
𝟏𝟗 𝑲 est 𝑡1/2 = 1,3 × 10 𝑎𝑛𝑠
4- Un échantillon de roches volcaniques formées à un instant considéré comme origine des temps (t=0)
contient N0 noyaux du potassium 𝟒𝟎 𝟒𝟎
𝟏𝟗 𝑲 et ne contient pas d’argon 𝟏𝟖 𝑨𝒓.
L’analyse d’un même échantillon de ces roches à un instant t montre qu’il contient 𝑵𝑲 =
𝟒, 𝟒𝟗 × 𝟏𝟎𝟏𝟗 noyaux de potassium 𝟒𝟎 𝟏𝟗 𝑲 et 𝑵𝑨𝒓 = 𝟏, 𝟐𝟗 × 𝟏𝟎
𝟏𝟕
noyaux d’argon 𝟒𝟎𝟏𝟖 𝑨𝒓, 𝑵𝟎 = 𝑵𝑲 +
𝑵𝑨𝒓 .
Déterminer la valeur de t l’âge des roches volcanique de l’échantillon
Exercice 8 : La radioactivité au service de la médecine
La médecine est l’un des domaines qui a connu l’application de la radioactivité en utilisant des noyaux
radioactifs pour diagnostiquer et traité des maladies, l’un des noyaux utilisés est le rhénium 186 dans
le but de soulager les malades atteints de polyarthrite rhumatoïde
Les données : La constante radioactive du rhénium 𝟏𝟖𝟔 𝟕𝟓 𝑹𝒆 est 𝝀 = 𝟐, 𝟐 × 𝟏𝟎 𝒔
−𝟔 −𝟏
=
−𝟏
𝟎, 𝟏𝟗𝒋𝒐𝒖𝒓
1- La désintégration d’un noyau de rhénium 𝟏𝟖𝟔 𝟕𝟓 𝑹𝒆
1.1. Donner la composition du noyau du rhénium 𝟏𝟖𝟔 𝟕𝟓 𝑹𝒆
1.2. La désintégration du noyau de rhénium 𝟕𝟓 𝑹𝒆 donne un noyau d’osmium 𝟏𝟖𝟔
𝟏𝟖𝟔
𝟕𝟔 𝑶𝒔. Ecrire
l’équation de désintégration du rhénium et déterminer la nature de cette désintégration
2- Injection locale d’une solution contenant du rhénium 186
Le produit injectable se présente sous la forme d’une solution contenue dans un flacon de volume V0
= 10 mL ayant une activité a0 = 4×109Bq à la date t=0, c'est-à-dire à la sortie du laboratoire
pharmaceutique.
2.1- Déterminer en jours la valeur de demi-vie t1/2 du rhénium 𝟏𝟖𝟔
𝟕𝟓 𝑹𝒆
2.2- Trouver, à l’instant t1 = 4,8jours, le nombre N1 de noyau de rhénium contenu dans le flacon
2.3- À l’instant t1 on prélève du flacon de volume V0 = 10mLune injection de volume V contenant N =
3,65×1013 noyaux de rhénium 186, on l’injecte à un malade dans l’articulation de l’épaule, trouver
la valeur de V
ELOMRANI 34
Exercice 9 : Datation au carbone 14
Lorsque, dans la haute atmosphère, un neutron appartenant au rayonnement cosmique rencontre
un noyau d’azote 147𝑁, il donne naissance à du
carbone 14, isotope de carbone 126𝐶
1. Écrire l’équation de la réaction en précisant la nature de la particule apparue avec le carbone 14.
2. Le noyau de carbone 14 se désintègre en émettant un rayonnement β−.. Écrire le bilan de cette
réaction nucléaire.
Des végétaux absorbent le dioxyde de carbone de l’atmosphère provenant indifféremment du
carbone 14 et de carbone 12. La proportion de ces deux isotopes est la même dans les végétaux vivants
et dans l’atmosphère. Mais lorsque la plante meurt, elle cesse d’absorber le dioxyde de carbone ; le
carbone 14 qu’elle contient se désintègre alors, sans être renouvelé, avec une demi-vie t1/2 = 5570ans.
(a) Quelle sera l’activité d’un échantillon de végétal au bout d’une durée t = n.t1/2 après sa mort ?
(b) On a comparé l’activité a1 d’un échantillon de bois trouvé dans une tombe égyptienne en 1998 avec
𝑎
l’activité a2 d’un échantillon de référence dont l’activité était a0 en 1985. Le rapport est 2 = 1.85
𝑎1
Calculer l’ordre de grandeur de la date de la coupe du bois trouvé dans la tombe
Exercice 10 : Datation d’une nappe phréatique
Le chlore 36 est créé régulièrement dans la haute atmosphère et se trouve dans l’eau. Il est radioactif
β−. Les eaux de surface ont une teneur en chlore 36 constante malgré sa radioactivité. Leur contact
avec
l’atmosphère et les mouvements de l’eau permettent d’en garantir la teneur. Les nappes phréatiques
d’écoulement lent en sous - sol voient leur teneur en chlore 36 diminuer. Ainsi, un forage réalisé dans
une telle nappe indique que celle - ci ne contient plus que 33% de chlore 36 par rapport à une eau
courante. La demi-vie du chlore 36 est t1/2 = 3,0.104ans.
1. Écrire l’équation nucléaire de radioactivité du chlore 36.
2. Calculer l’âge de la nappe d’eau trouver par forage.
3. Est-il possible d’utiliser le silicium 32 pour réaliser cette datation, sachant que sa demi-vie est
t1/2=6,5.102ans
Exercice 11 : Datation d’une roche volcanique
Le magma terrestre contient de potassium, dont l’un des isotopes, 40K, est radioactif. Dans 12%
des cas, celui - ci se désintègre en argon 40, un gaz. Lors d’une éruption volcanique, les roches en
fusion laissent échapper les gaz dans l’atmosphère. Une fois refroidies, les roches gardent l’argon 40
𝑁
prisonnier. La mesure du rapport 𝐴𝑟 permet de déterminer l’âge de la roche. La demi-vie du potassium
𝑁𝐾
40 est t1/2 = 1,3.109ans
1. Écrire l’équation nucléaire de désintégration du potassium 40.
2. En inspirant des lois de conservation, écrire la relation qui existe entre NK0 , NK et NAr, où NK0 est
NK à t=0.
3. Rappeler la relation entre NK et t.
𝑁
4. Exprimer le rapport 𝐴𝑟 en fonction de t.
𝑁𝐾
5. Déterminer l’âge de la roche si le rapport précédent est égal à 0,033.
ELOMRANI 35
Chapitre 5 :
plus utilisés dans le domaine de la médecine à cause de sa durée de vie courte, ses effets radioactifs
minimal, son cout très bas, et la facilite de sa mise à disponibilité des médecins.
Cet exercice a pour but l’étude d’une des utilisations du technétium dans le domaine médical.
Énergie de liaison EL( 99 43Tc )=852,53MeV EL( 97
43 Tc )=836,28MeV
3- On dispose d’un échantillon radioactif du polonium 210 84 𝑃𝑜 son activité à l’instant t est a 0 =
−1
10 Bq
3.1- Déterminer la valeur de N le nombre de noyaux de polonium 𝟐𝟏𝟎 𝟖𝟒 𝑷𝒐 dans l’échantillon à
l’instant t
3.2- Calculer en MeV, la valeur de l’énergie libérée ELibérée durant la désintégration de N noyaux
de polonium 𝟐𝟏𝟎
𝟖𝟒 𝑷𝒐
Exercice 11 : Etude d’un stimulateur cardiaque
Le stimulateur cardiaque est un appareil médical introduit par chirurgie à l’intérieur du corps
humain qui souffre d’une insuffisance cardiaque Cet appareil fonctionne avec une batterie qui utilise
l’énergie nucléaire produit par la réaction de désintégration du noyau du plutonium Pu
𝑨 𝟐𝟒𝟎 𝟐𝟑𝟖 𝟐𝟑𝟒
Le noyau 𝒁𝑿 𝟗𝟒𝑷𝒖 𝟗𝟒𝑷𝒖 𝟗𝟐𝑼
L’énergie de liaison EL en MeV 28,285 1813,008 1800,827 1778,142
La demi- vie (ans) 87,7
240 238
1- Le plutonium a des isotopes tel que 94Pu et 94Pu. Déterminer le noyau le plus stable
2- La désintégration du plutonium 238 94Pu conduit à la formation du noyau d’uranium 92 U avec
234
ELOMRANI 39
2.2. Trouver en MeV l’énergie libérée Elibérée durant la désintégration d’un noyau du plutonium
238
94Pu
3- A l’instant t=0 on introduit à un malade de 40 ans un stimulateur cardiaque. Le cœur du malade
fonctionne normalement jusqu’ à ce que l’activité du plutonium contenu dans le stimulateur
devient a=0,7a0, avec a0 l’activité a l’instant t = 0. Déterminer l’âge du malade lorsqu’on change
le stimulateur cardiaque
Exercice 12
Dans une « pile atomique », une des réactions la plus courante est la suivante :
235 U + 1 n → 94 Sr + 140 Xe + x 1 n
92 0 38 Z 0
1- Nommer cette réaction nucléaire.
2- Déterminer, en les justifiant, les valeurs de Z et x.
3- Calculer la perte de masse.
4- Calculer, en joule, puis en MeV, l'énergie libérée par la fission d'un noyau d'uranium 235.
5- Un réacteur utilise par jour en moyenne 3,0 kg d'uranium 235.
Calculer l'ordre de grandeur de l'énergie libérée par la fission de 3,0 kg d'uranium 235.
Données : Masses des noyaux : 235U = 234,993 32u ; 94Sr = 93,894 46u ; 140Xe = 139,889 09u
Exercice 13
L’équation d’une réaction deutérium-tritium est 21 H + 31 H → 42 He + 01 n
1- Exprimer l'énergie E qui peut être libérée par cette réaction en fonction des énergies de masse
Em( AZ X ) des particules (ou des noyaux) qui interviennent.
2- Exprimer la masse m( AZ X ) du noyau AZ X en fonction de mp, mn, Z, A et de l'énergie de liaison
EL( AZ X ). Pour la réaction de fusion envisagée, en déduire l'expression de E en fonction des
énergies de liaison.
3- On donne les valeurs des énergies de liaison des noyaux suivants :
EL ( 21 H) = 2,224 MeV ; EL ( 31 H) = 8,481 MeV ; EL ( 42 He ) = 28,29 MeV.
Calculer numériquement la valeur de E.
Exercice 14
L'air contient du radon 222 en quantité plus ou moins importante. Ce gaz radioactif naturel est issu des
roches contenant de l'uranium et du radium. Le radon se forme par désintégration du radium (lui-même
issu de la famille radioactive de l'uranium 238), selon l'équation de réaction nucléaire suivante :
226Ra → 222Rn + 4
88 86 2 He
1- Quel est le type de radioactivité correspondant à cette réaction de désintégration ? Justifier votre
réponse.
2- Défaut de masse
2.1- Donner l'expression littérale du défaut de masse m du noyau de symbole AZX et de masse
mX
2.2- Calculer le défaut de masse du noyau de radium Ra. L'exprimer en unité de masse atomique
u.
3- Écrire la relation d'équivalence masse-énergie.
4- Le défaut de masse m (Rn) du noyau de radon Rn vaut 3,04 10–27 kg
4.1- Définir l'énergie de liaison El d'un noyau. Calculer, en joule, l'énergie de liaison El(Rn) du
noyau de radon.
4.2- Vérifier que cette énergie de liaison vaut 1,71103 MeV.
ELOMRANI 40
4.3- En déduire l'énergie de liaison par nucléon El/A du noyau de radon. Exprimer ce résultat en
MeV.nucléon-1 .
5- Calculer la variation d'énergie E de la réaction, Exprimer E en joule.
Données :
Nom du noyau ou de la particule Radon Radium Hélium Neutron Proton
222 226 4 1 1
Symbole 86𝑅 𝑛 88𝑅 𝑎 2𝐻 𝑒 0𝑛 1𝑝
Masse (en u) 221,970 225,977 4,001 1,009 1,007
Exercice 15
Dans une centrale nucléaire, les noyaux d'uranium 235 92U subissent la fission sous le choc d'un neutron
lent. Un des nombreux processus possibles conduit à la formation d'un noyau de lanthane 144 57La ,
88
d'un noyau de brome 35Br et de plusieurs neutrons.
1- Définissez l'énergie de liaison d'un noyau.
2- Donnez l'expression littérale qui permettra son calcul.
3- Calculez, en MeV, l'énergie de liaison d’un noyau 235 92U
4- Calculez l’énergie de liaison par nucléon de ce noyau.
5- Ecrivez l’équation de la réaction de fission étudiée.
6- Exprimez l'énergie libérée par la fission d'un noyau 23592U en fonction des énergies de liaison par
nucléon du noyau père et des noyaux fils et calculez la valeur de cette énergie en MeV.
7- Dans le cœur de la centrale, de nombreuses autres réactions de fission du noyau 235 92U se
produisent. La perte de masse est, en moyenne, de 0,200 u par noyau.
7.1. Calculez, en MeV, l'énergie moyenne libérée par la fission d’un noyau. Ce résultat est-il
en concordance avec celui de la question 6 ?
7.2. Calculez, en joule, l'énergie moyenne libérée par une mole de noyaux 235 92U
Données :
- Célérité de la lumière dans le vide : c = 2,998 x 108 m.s-1
- Masse du noyau d’uranium 235 : m( 235 92U) = 235,0134µ
- Energies de liaison par nucléon : El/A( 144
57La )= 8,28 MeV/nucléon / El/A( 88
35Br)= 8,56
MeV/nucléon
Exercice 16
Un tel sous-marin utilise comme combustible de l’uranium enrichi en isotope 235 92𝑈 (cet isotope est
fissile).
1- Donner la structure du noyau noté 23592𝑈.
2- Les noyaux d’uranium 235 92 U
peuvent subir différentes fissions. La plus fréquente est donnée par
235 94
1
l’équation suivante : 92𝑈 + 0𝑛 → 38 𝑆𝑟 + 140 1
54𝑋 𝑒 + 𝑥 0𝑛
2.1- Montrer que x = 2. Une justification soignée est demandée.
2.2- Montrer que l’énergie libérée par la fission, selon l’équation ci-dessus, d’un noyau
d’uranium 235 vaut Elib = 2,91 10 –11 J.
3- On suppose, pour simplifier, que les énergies libérées par toutes les réactions de fission sont
approximativement égales à celle calculée au 2.2.
Le réacteur fournit une puissance moyenne de 150 MW. On rappelle que 1W = 1 J.s –1.
3.1- Montrer qu’il se produit 5,15 1018 fissions par seconde.
3.2- En déduire que la masse d’uranium consommée en 1s vaut 2,01 x 10-3 g.
4- Un tel sous-marin est prévu pour naviguer pendant une durée de 2 mois.
ELOMRANI 41
Quelle masse minimum d’uranium 235 devra-t-il embarquer pour assurer son approvisionnement en
énergie pendant cette durée ?
m( 235 94 140
92𝑈) = 235,0439 u ; m( 38𝑆𝑟) = 93,9154 u ; m( 54Xe) = 139,9252 u ;
Masse molaire de : M(U) = 235g.mol –1
Exercice 17
La scintigraphie est une technique d’investigation médicale qui permet l'observation de la glande
thyroïde. Un patient ingère pour cette observation une masse m=1,31ng de l'isotope 131 53𝐼 de l'iode qui
est radioactif de type β -
ELOMRANI 43
✓ 1 jour = 86400 s
✓ Demi-vie du nucléide 222 86𝑅 𝑛: t1/2 = 3,9 jours
✓ Constante d’Avogadro 𝑁𝐴 = 6,023.1023 𝑚𝑜𝑙−1
✓ Masse molaire du Radon : M(Rn) = 222 g.mol-1
1- Désintégration du nucléide d’Uranium 238 92𝑈
238
De la désintégration de l’Uranium 238 92𝑈 , résulte le Radon 222 86𝑅 𝑛 et des particules α et β .
-
ELOMRANI 45
• mp=1,00728u
• mn=1,00866u
3- Etude du nucléide iode 𝟏𝟑𝟏 𝟓𝟑𝑰
2-3- La désintégration d’un noyau d’iode 131 131
53𝐼 , donne naissance à un noyau 54𝑋 𝑒 Ecrire
l’équation modélisant cette désintégration, et préciser son type.
2-4- Calculer en MeV, l’énergie libérée par la désintégration d’un noyau d’iode 131.
4- Etude d’un échantillon d’épinard contaminé par de l’iode 131 : La mesure de l’activité d’un
échantillon d’épinard, pris d’une prairie proche du lieu de l’accident nucléaire, a donné la valeur
8000 Bq par kilogramme, à un instant considéré comme origine des temps.
3-1- Calculer le nombre N0 de noyaux d’iode 131 radioactifs se trouvant dans l’échantillon
d’épinard étudié à l’origine des temps.
3-2- Déterminer, en jours, la plus petite durée nécessaires pour la décontamination des épinards
par l’iode 131.
EXERCICE 25
Les géologues et les astronomes, utilisent la méthode de datation Potassium-Argon, pour déterminer
l’âge de roches anciennes et des météorites…
Le but de cet exercice est l’étude du nucléide Potassium 40, et la détermination approchée de l’âge
d’une roche volcanique. Données :
• La masse d’un noyau de Potassium : 𝑚( 40 19𝐾 ) = 39,9740𝑢
• La masse d’un noyau d’Argon 𝑚( 18𝐴𝑟) = 39,9624𝑢
40
EXERCICE 28
24
Le noyau de sodium 11𝑁𝑎 se désintègre en noyau de magnésium 24 12𝑀𝑔 avec production d’une particule
X.
1. Identifier la particule X et préciser le type de radioactivité du sodium 24.
2. Calculer, en MeV, l’énergie libérée Elib lors de cette désintégration.
3. Déterminer en J / nucléon, l’énergie de liaison
par nucléon du noyau 24 12𝑀𝑔
Données :
- Masse de 24
11𝑁𝑎 : 23,98493 u;
- Masse de 2412𝑀𝑔: 23,97846 u;
- Masse de l’électron : 0,00055 u;
- Masse du proton : 1,00728 u;
- Masse du neutron : 1,00866 u;
1u=931,5 MeV.c-2 ; 1MeV=1,6.10-13J.
EXERCICE 29
La formation de l’hélium à partir du deutérium et du tritium, qui sont deux isotopes de l’hydrogène,
est une réaction de fusion nucléaire spontanée qui se produit continuellement au cœur des étoiles.
L’homme essaie sans cesse de reproduire cette réaction au laboratoire afin d’utiliser de façon
contrôlée son énorme énergie libérée. Le chemin est encore long pour surmonter les différents
obstacles techniques. On modélise cette réaction nucléaire par l’équation suivante : 21𝐻 + 31𝐻 →
𝐴 1
𝑍𝐻 𝑒 + 0𝑛
Particule Hélium Tritium Deutérium Neutron
Masse 4,0015 3,01550 2,01355 1,00866
(u)
- Célérité de la lumière dans le vide : c = 3×108 m.s-1
- 1u = 931,5 MeV.c- 2
- 1MeV =1,6.10-13 J.
1- Déterminer les nombres A et Z du noyau d’hélium.
ELOMRANI 47
2- Calculer, en MeV, l’énergie libérée Elib lors de cette réaction nucléaire.
3- Un échantillon de sol contient du tritium radioactif. A la date t = 0, l’activité de cet
échantillon est a0 = 2,0×106 Bq. A l’instant de date t1 = 4 ans, cette activité devient égale à a1
=1,6×106 Bq.
Déterminer l’activité a2 de cet échantillon à l’instant de date t2 =12, 4 ans.
EXERCICE 30
60
La désintégration du noyau de cobalt 27𝐶 𝑜 donne un noyau de nickel 6028𝑁𝑖 et une particule X.
Données :
- La masse du noyau 60 27𝐶 𝑜: 59,91901 u
- La masse du noyau 60 28𝑁𝑖 : 59,91543 u
- La masse de l’électron : 0,00055 u ;
- La masse du proton : 1,00728 u ;
- La masse du neutron : 1,00866 u ;
- L’énergie de liaison par nucléon du noyau 56 28𝑁𝑖 : 8,64MeV/nucléon
- 1u = 931,5 MeV.c-2.
4- Identifier la particule X, puis déterminer le type de désintégration du cobalt 60.
5- Calculer, en MeV, l’énergie libérée Elib au cours de cette désintégration.
6- Déterminer, en MeV/nucléon, l’énergie de liaison par nucléon 𝜉 du noyau 60 28𝑁𝑖 , puis déduire
60 56
parmi les deux noyaux 28𝑁𝑖 et 28𝑁𝑖, lequel est le plus stable.
EXERCICE 31
Etude de la désintégration du noyau de plutonium 241
Le plutonium 241 est un élément radioactif qui n’existe pas dans la nature, il résulte des
transformations nucléaires de l’uranium 238.
Le noyau de plutonium 241 241
94𝑃 𝑢 se désintègre en un noyau d’américium 95𝐴𝑚 avec production
d’une particule X.
Données : - Masse du noyau 241 241
95𝐴𝑚 : m( 95𝐴𝑚) = 241,00471u
- Masse du noyau 241 241
94𝑃 𝑢 : m( 94𝑃 𝑢)= 241,00529u ;
- Masse de la particule X : m(X)= 0,00055u ;
- 1u=931,5MeV.c-2
- Demi-vie du plutonium 241 : t1 /2= 14,35ans.
1- Ecrire l’équation de cette désintégration et préciser le type de radioactivité du plutonium
241.
2- Calculer, en MeV, l’énergie libérée E lib lorsqu’un seul noyau 241 94𝑃 𝑢 se désintègre.
3- L’activité initiale d’un échantillon radioactif du plutonium 241 est a0 = 3×108 Bq. Trouver
l’activité a1 de cet échantillon à la date t = 28,7 ans.
EXERCICE 32
La radioactivité est utilisée dans plusieurs domaines comme la médecine ou l'on peut diagnostiquer la
maladie par imagerie médicale en utilisant des substances radioactives comme le fluorodéoxyglucoce
(en abrégé FDG) qui contient du fluor radioactif 189𝐹 .
Après avoir injecté le FDG par voie intraveineuse à un patient, on peut suivre les rayonnements émis
à l'aide d'une caméra spéciale. Données :
𝟏𝟒 𝟏𝟖 𝟏𝟖 𝟏𝟖
Noyau 𝟕𝑵 𝟖𝑶 𝟗𝑭 𝟏𝟎𝑵𝒆
𝐸𝑙 7,473 7,765 6,629 7,338
Energie de liaison par nucléon (MeV / nucléon)
𝐴
18
Demi-vie du fluor 9𝐹 : t1/ 2 = 110 min
1. Désintégration du noyau de fluor 18
ELOMRANI 48
Le fluor 189𝐹 est radioactif 𝛽 +
1.1. Écrire l'équation de désintégration du fluor 189𝐹 en précisant le noyau fils.
1.2. Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre correspondante à la seule
proposition vraie parmi :
a Le noyau de fluor 189𝐹 est constitué de 18 neutrons et 9 protons
18
b La masse du noyau 9𝐹 est inférieure à la somme des masses de ses nucléons
c L'unité de l’énergie de liaison d'un noyau est le (MeV / nucléon)
c La constante radioactive s'exprime par la relation λ =t1/2 .ln 2
1.3. Déterminer, en justifiant votre réponse, le noyau le plus stable parmi 147𝑁, 188𝑂, 18
10𝑁 𝑒
2. Injection du FDG à un patient
Pour réaliser un examen d’imagerie médicale à un patient, on lui injecte une dose de FDG d'activité
a = 5,0.108 Bq.
La dose du FDG a été préparée dans le bloc de médecine nucléaire d'un hôpital à 5 heures du matin
pour l'injecter au patient à 10 heures du même jour. L'activité du 189𝐹 à 5 heures est a0. Vérifier
que a0 = 3,3.109 Bq.
EXERCICE 33
La datation par la méthode Uranium-Plomb est une technique ancienne, qui permet la
détermination de l'âge approximatif de la Terre. Le noyau d'uranium 238 92𝑈, naturellement radioactif,
𝐴
se transforme en un noyau de plomb 𝑍𝑃𝑏 stable, après une série de désintégrations successives, parmi
lesquelles la désintégration en noyau de thorium 23490𝑇 ℎ et la désintégration en noyau de protactinium
234
91𝑃 𝑢 .
1. Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre correspondante à la
proposition vraie parmi :
a Le noyau 23892𝑈se désintègre spontanément suivant l'équation
238 234 4
92𝑈 → 90𝑇 ℎ + 2𝐻𝑒
b Le noyau 23490𝑇 ℎ se désintègre spontanément suivant l'équation
234 234 0
90𝑇 ℎ → 91𝑃 𝑎 + +1𝑒
c La désintégration selon l'équation 238 234 4
92𝑈 → 90𝑇 ℎ + 2𝐻𝑒 de type 𝛽
−
2. L'équation 238 𝐴 0 4
92𝑈 → 𝑍𝑃𝑏 + 6 −1𝑒 + 8 2𝐻𝑒
Résume la série de désintégrations successives
du noyau 238 𝐴
92𝑈 jusqu'au noyau 𝑍𝑃𝑏 .
2.1. En appliquant les lois de conservation, trouver
les valeurs de A et Z.
2.2. On considère que l'âge de chaque roche
minérale ancienne est celui de la Terre qu'on
note tT.
La figure ci-contre représente la courbe de
décroissance radioactive des noyaux d'uranium 238
dans un échantillon de roche minérale ancienne
contenant NU (0) noyaux d'uranium à l’instant t0=0.
Pour les questions suivantes, recopier sur votre copie
le numéro de la question et écrire la lettre correspondante à la proposition vraie parmi :
2.2.1. La valeur de NU(0) est :
ELOMRANI 49
a 2, 5.1012 b 4.1012 c 4, 5.1012 d 5.1012
2.2.2. La demi-vie t1/2 de l'uranium 238 est :
a 1, 5.109 ans b 2,2 5.109 ans c 4, 5.109 ans d 9.109 ans
2.2.2. La mesure du nombre de noyaux de plomb, dans la roche minérale ancienne, à la date t T, a
donné la valeur NPb (tT ) = 2,5.1012 .
L'âge approximatif tT de la Terre est :
a 4, 5.109 ans b 2,25.109 ans c 4, 5.1010 ans d 2,2 5.1010 ans
EXERCICE 34
La production d’énergie dans les réacteurs nucléaire résulte essentiellement de la fission nucléaire de
l’Uranium 235, mais de cette fission, résulte des noyaux radioactifs polluants. Des recherches actuelles
visent à développer la production de l’énergie nucléaire à partir de la fusion des noyaux d’hydrogène.
On donne :
• Les masses des noyaux et particules :
Noyaux Particules
235 238 236 85
92𝑈 92𝑈 𝐶𝑒 𝑆𝑒 Proton Neutron
Masses (u) 234,9934 238,0003 145,8782 84,9033 1,00728 1,00886
• Masse molaire de l’Uranium 235 : M( U) = 235 g.mol
235 -1
ELOMRANI 50
1-1- Ecrire l’équation de la désintégration du nucléide de phosphore 32 15𝑃 en précisant A et Z.
1-2- Calculer en Mev la valeur absolue de l’énergie libérée lors de la désintégration du nucléide
32
15𝑃 .
2. L’injection intraveineuse au phosphore 𝟑𝟐 𝟏𝟓𝑷
À l’instant t=0, on prépare un échantillon du phosphore 32 15𝑃 dont l’activité radioactive est a0 .
2-1- Définir l’activité radioactive 1Bq.
2-2- A l’instant t1, on injecte à un patient une quantité d’une solution de phosphore 32 15𝑃 dont
l’activité radioactive est a1= 2,5×109Bq
a- Calculer en jour, la durée 𝛥𝑡 nécessaire pour que l’activité nucléaire a1 du phosphore 32 15𝑃 soit
égale à 20% de a1.
b- On note N1 le nombre de nucléides du phosphore 32 15𝑃 restant à l’instant t1 et on note N2 le
nombre nucléides restant à l’instant t2 dont l’activité radioactive de l’échantillon est a2. Trouver
l’expression du nombre de nucléides désintégrés pendant la durée 𝛥𝑡 en fonction de a1 et t1 /2
c- En déduire, en joule, la valeur absolue de l’énergie libérée pendant la durée 𝛥𝑡 .
ELOMRANI 53
Dans cet exercice on utilise l’oxygène 15 ( 158O ) qui est l’un des isotopes de l’oxygène .
En PET, on détecte les molécules d’eau (présentes en grande quantité dans le cerveau) en utilisant de
l’eau radioactive(eau marquée à l’oxygène 15 ( 158O) )que l’on injecte au sujet par voie intraveineuse.
L’oxygène 15 se désintègre en un noyau AZX avec émission d’un positron.
ELOMRANI 54
EXERCICE 42 : Etude de l’activité d’un échantillon radioactif
On étudie dans cet exercice la désintégration d’un échantillon radioactif du cobalt ayant une fiche
technique portant les indications suivantes :
• Cobalt 60 : 60
27𝐶𝑜 .
• Masse molaire atomique :M = 60g.mol-1.
• Radioactivité : β-.
• Constante de temps : τ =2,8.103jours .
Données :
- Constante d’Avogadro NA = 6,02.1023 mol-1 ;
- Une année solaire : 1an = 365,25jours ;
- Energie de liaison du nucléide 𝐴𝑍𝑋: Eℓ =588,387MeV ;
- m( 60
27𝐶𝑜 ) = 59,8523u ;
- m( 0𝑛) =1,00866u, m( 11𝑝) =1,00728u , m( e) =5,486.10-4 u ;
1
- 1u =931,494MeV.c-2 .
1- Choisir la proposition juste parmi les propositions suivantes :
a- La constante radioactive a la dimension du temps.
b- L’activité d’un échantillon s’exprime en seconde .
c- Pour les noyaux lourds et selon la courbe d’Aston, plus un noyau est lourd, moins il est
stable.
d- Le défaut de masse s’exprime en MeV .
2- Définir la radioactivité β-.
3- Le noyau issu de la désintégration de 60 𝐴
27𝐶𝑜 est 𝑍𝑋 . En se basant sur les énergies de
masse, calculer en MeV l’énergie |∆𝐸 | libérée par la réaction de désintégration du
60
27𝐶𝑜 .
4- La masse initiale de l’échantillon radioactif à l’instant de sa réception par un
laboratoire spécialisé est m =50mg. On considère l’instant de réception de cet
échantillon comme origine des dates (t = 0) .
La mesure de l’activité de l’échantillon étudié à un instant t1 donne la valeur a1 =5,18.1011 Bq.
𝑁𝐴 .𝑚0
Montrer que 𝑡1 = 𝜏. 𝑙𝑛 ( ). Calculer , en année, sa valeur.
𝜏.𝑀.𝑎1
EXERCICE 43 : La radioactivité du polonium.
Le noyau de polonium 21084Po se désintègre spontanément pour se transformer en un noyau de plomb
ZPb avec émission d’une particule α.
206
Cet exercice se propose d’étudier le bilan énergétique de cette transformation ainsi que l’évolution
de cette dernière au cours du temps.
Données :
• Energie de liaison du noyau de polonium 210 : Eℓ ( 210 3
84Po) =1,6449.10 MeV,
• Energie de liaison du noyau de plomb 206 : E (206Pb) =1,6220.103 MeV,
• Energie de liaison de la particule α : Eℓ = 28,2989MeV,
• On désigne par t1/2 la demi-vie du noyau de polonium 210.
1- Ecrire l’équation de cette transformation nucléaire en déterminant le nombre Z.
2- Déterminer en MeV l’énergie |∆E| produite lors de la désintégration d’un noyau de 210 84Po.
3- Soient N0 (Po) le nombre de noyaux de polonium dans un échantillon à l’instant de date t=0
et N(Po) le nombre de noyaux restant dans le même échantillon à un instant de date t.
ELOMRANI 55
3.1- On désigne par ND le nombre de noyaux de polonium désintégrés à l’instant de date
t=4.t1/2 . Choisir la proposition juste parmi les propositions suivantes :
N (Po) N (Po) N (Po) 15 N0 (Po)
a- ND = 0 ; b − ND = 0 ; c − ND = 0 ; d − ND =
8 16 4 16
3.2- La courbe ci-dessous représente les variations de
N (Po)
ℓn( 0 ) en fonction du temps.
N(Po)
A l'aide de cette courbe, déterminer en jour la
demi-vie 𝑡1/2 .
3.3- Sachant que 1'échantillon ne contient pas du
plomb à 𝑡 = 0, déterminer en jour, l'instant 𝑡1
N(Pb) 2
pour lequel : = , où N(Pb) est le nombre de
N(Po) 5
noyaux de plomb formés à cet instant.
EXERCICE 44 :
Les réactions de fusion et de fission sont considérées parmi les réactions qui produisent une grande
énergie qu’on peut exploiter dans divers domaines.
Données : - 1MeV =1,6022.10-13 J
m( 11H) =1,00728u ; m( 42He) = 4,00151u ; m( 01𝑒) =5,48579.10-4 u .
- 1u =931,494MeV.c-2 =1,66054.10-27kg
- On prend la masse du soleil : mS = 2.1030kg.
- On considère que la masse de l’hydrogène 11H représente 10% de la masse du soleil.
1- On donne dans le tableau ci-dessous les équations de quelques réactions nucléaires :
A 2
1H + 13 H ⟶ 42 He + 10 n
60 60 0
B 27 Co ⟶ 28 Ni + −1 e
238 234
C 92 U ⟶ 42 He + 90 Th
235 139 94
D 92 U + 10 n ⟶ 54 Xe + 38 Sr + 3 10 n
1- Déterminer 𝑥 et 𝑧.
2- Calculer en joule (𝐽) l'énergie |Δ𝐸0 | libérée par la fission de 𝑚0 = 1𝑔 de 235 𝑈.
3- Pour produire une quantité d'énergie électrique 𝑊 = 3, 73.1016 J, un réacteur nucléaire de
rendement 𝑟 = 25% consomme une masse 𝑚 de l'uranium enrichi.
Exprimer 𝑚 en fonction de 𝑊, |Δ𝐸0 |, 𝑚0 , 𝑟 et 𝑝. Calculer 𝑚.
4- Dans ce réacteur nucléaire se trouve aussi une faible quantité du nucléide 234 𝑈 qui est radioactif
𝛼.
La mesure de l'activité radioactive, à l'instant 𝑡 = O, d'un échantillon de l'uranium 234
92 U a
8
donné la valeur 𝑎0 = 5,4 ⋅ 10 Bq.
𝑡1/2
Calculer la valeur de l'activité nucléaire de cet échantillon à l'instant 𝑡 =
4
EXERCICE 46 : Les réactions nucléaires des isotopes d’hydrogène
L’énergie solaire provient de la réaction de fusion des
noyaux d’hydrogène .Les physiciens s’intéressent à produire ℓn(N)
l’énergie nucléaire à partir de la réaction de fusion des isotopes
d’hydrogène : deutérium 21𝐻 et tritium 31𝐻 . 50
Données : Les masses en unité u : m 31𝐻 )=3,01550 u;
m( 21𝐻 )=2,01355 u ؛ 48,75
4 1
m( 2𝐻𝑒)=4,00150 u ; m( 0𝑛)=1,00866 u ; 1u =
1,66.10-27 kg = 931,5 MeV.c-2
1- la radioactivité β- du tritium
Le nucléide tritium 31𝐻 est radioactif β-, sa désintégration t (ans)
donne lieu à un isotope de l’élément Hélium
1.1- Ecrire l’équation de cette désintégration . 0 22
1.2- On dispose d’un échantillon radioactif du nucléide
tritium 31𝐻 contenant N0 nucléides à l’instant t=0.
Soit N le nombre de nucléides tritium dans l’échantillon à l’instant t .
Le graphe de la figure1 représente les variations de ln(N) en fonction du temps t. Déterminer la
demi-vie t1/2 du tritium.
2- Fusion nucléaire
2.1- La courbe de la figure 2 représente les variations de l’opposé de l’énergie de liaison par
nucléon en fonction du nombre de nucléons A .
ELOMRANI 57
Déterminer, parmi les intervalles j , k et l indiqués sur la figure 2, celui dans lequel les
nucléides sont susceptibles de subir des réactions de fusion . Justifier la réponse .
2.2- L’équation de la réaction de fusion des noyaux de deutérium 21H et de tritium 31𝐻
2 3 4 1
s’écrit : 1H+ 1H → 2He + 0n.
On peut extraire 33mg de deutérium à partir de 1,0L de l’eau de mer .
Calculer, en MeV, la valeur absolue de l’énergie que l’on peut obtenir à partir de la
réaction de fusion du tritium et du deutérium extrait de 1 m3 de l’eau de mer .
ELOMRANI 58
3- On veut déterminer l’âge d’un morceau de bois très ancien,
pour cela on y prélève à un instant t un échantillon de
masse m = 0,295g , on trouve que cet échantillon donne
1,40 désintégrations par minute. On considère que ces
désintégrations proviennent uniquement du carbone 14 qui
se trouve dans l’échantillon étudié.
On prélève d’un arbre vivant un morceau de même masse
que l’échantillon précédent m = 0,295g , on trouve que le
pourcentage massique du carbone dans ce morceau est
51,2%
2.3- Calculer le nombre de noyaux du carbone C et le
nombre de noyaux du carbone 14 dans le morceau qui a
été prélevé de l’arbre vivant .
2.4- Déterminer l’âge du morceau de bois ancien .
EXERCICE 48 : Désintégration de l’uranium 234
Le thorium 230 ( 230
90Th) se trouvant dans les roches marines résulte de la désintégration spontanée
234
de l’uranium 234 ( 92U ) . C’est pourquoi le thorium et l’uranium se trouvent dans toutes les roches
marines en proportions différentes selon leurs dates de formation.
Données :
- Masse d’un noyau d’uranium 234 : m( 234 92U) 234,04095u ;
- La constante radioactive de l’uranium 234 : λ = 2,823.10-6 an-1 ;
- Masse du proton : mp =1,00728u ;
- Masse du neutron : mn =1,00866u ;
- Unité de masse atomique : 1u = 931,5 MeV.c-2.
ELOMRANI 59
Chapitre 6:
Dipôle RC
Exercice 1 : Etude d’un dipôle RC
Sur un appareil photo on lit (Danger, ne pas démonter) cet avertissement est lié à la présence d’un
condensateur qu’on charge avec une tension U=300V à travers un conducteur ohmique de résistance
R. La tension U=300V est obtenue grâce à un montage électronique alimenté par une pile de force
électromotrice E0=1,5V, au moment de la prise de photo le condensateur se décharge dans le flash de
l’appareil photo de résistance r en une fraction de seconde.
On schématise le circuit du flashe de l’appareil photo par le montage représenté ci-dessous
Les donnes : U=300V - C=120μF
1- Réponse d’un dipôle RC à un échelon montant de tension
A l’instant t=0 on place l’interrupteur K en position (1), le
condensateur se charge à travers le conducteur ohmique de
résistance R et sous la tension U.
1.1- Montrer que l’équation différentielle régissant
l’évolution de uC peut s’écrire sous la forme :
𝑑𝑢𝐶
𝑢𝐶 + 𝜏. =𝑈
𝑑𝑡
Déduire l’expression de la constante du temps τ en
fonction des paramètres du circuit
𝑡
1.2- Vérifier que la solution de l’équation différentielle s’écrit : 𝑢𝐶 = 𝑈(1 − 𝑒 − ⁄𝜏 )
1.3- Déterminer la valeur de uc en régime permanant
1.4- Calculer l’énergie électrique Ee emmagasinée dans le condensateur en régime permanant
1.5- Le fonctionnement normal du flashe de l’appareil
nécessite une énergie comprise entre 5j et 6j. Est-ce
qu’on peut charger le condensateur directement à l’aide
de la pile de force électromotrice E0=1,5V ?
2. Réponse d’un circuit RC à un échelon descendant de
tension
A l’instant t=0 on bascule l’interrupteur K en position (2), le
condensateur se décharge à travers le conducteur ohmique de
résistance r. A l’aide d’un oscilloscope à mémoire on enregistre
les variations de la tension uc(t) entre les bornes du
condensateur en fonction du temps, on obtient la courbe de la figure 2
2.1- Représenter avec soin le schéma du montage de la décharge, et montrer comment brancher
l’oscilloscope
2.2- Déterminer graphiquement la valeur de la constante du temps τ du circuit de la décharge
et déduire la valeur de r
Exercice 2
La figure 1 représente un modèle simple d’un circuit d’une minuterie et constitué de
* un générateur idéal, de force électromotrice E
ELOMRANI 60
* Un condensateur de capacité, C=250μF
* Un conducteur ohmique de résistance R
* Un interrupteur K
1. La réponse d’un dipôle RC à un échelon de tension
croissante
On fixe la résistance du circuit à la valeur R1 et on ferme
l’interrupteur à l'instant t = 0, le condensateur se charge sous une
tension E
1.1- Montrer que l'équation différentielle régissant l’évolution de
𝑑𝑢
uc entre les bornes du condensateur s’écrit : 𝑢𝐶 + 𝜏. 𝐶 = 𝐸
𝑑𝑡
1.2- En utilisant l'équation dimensionnelle, déduire l’unité de τ
dans le système international
1.3- Vérifier que la solution de l'équation différentielle est la
𝑡
suivante : 𝑢𝐶 = 𝐸(1 − 𝑒 − ⁄𝜏 )
1.4- Déduire l'expression de i(t) l'intensité du courant circulant dans le circuit pendant le processus
de charge
1.5- On visualise sur un oscilloscope à mémoire
les variations de la tension UAB(t) entre la
borne du conducteur ohmique en fonction du
temps, on obtient la courbe de la figure 2
1.5.1- Recopier le schéma et montrer comment
connecter l’oscilloscope pour visualiser
la tension UAB(t)
1.5.2- Déterminer graphiquement la valeur la
force électromotrice E et la constante de
temps τ. Déduire la valeur de la
résistance R1
Exercice 3 : Détermination des grandeurs caractéristiques d’un condensateur
On réalise le montage électrique de la figure 1 constitue de :
• Un générateur idéal de courant qui alimente le circuit avec un courant I0=4μA
• Un condensateur de capacité C
• Un voltmètre et un interrupteur K
A l’instant t =0 on ferme l’interrupteur K, à l’aide d’un appareil adéquat on trace la courbe
représentative de la variation de la tension uc entre les bornes du condensateur en fonction du temps
(figure 2)
𝐼
1- Montrer que l’expression de uc s’écrit : 𝑢𝐶 = 0 . 𝑡
𝐶
ELOMRANI 61
2- Vérifier que la
valeur de la capacité du condensateur est C =1μF
3- Calculer l’énergie emmagasinée dans le condensateur à l’instant t=1s
ELOMRANI 62
3- La valeur de la constante de temps est : τ =6,5.10-4s. Déduire la valeur de la capacité C du
condensateur.
4- Calculer la valeur Ee de l’énergie électrique emmagasinée dans le condensateur au régime
permanant.
Exercice 6 : Détermination des grandeurs caractéristiques d’un condensateur
Un professeur a réalisé le montage de la figure 1 constitué de :
• Un générateur idéal de courant qui alimente
• Un condensateur de capacité C variable
• Un interrupteur K a deux positions
1- A l’instant t=0 le professeur a mis l’interrupteur a la position (1) et a l’aide d’un dispositif adéquat
il a mesure la tension U1 aux bornes du condensateur a l’instant
t1=10s, il trouve la valeur U1=10V, Vérifier que la capacité du
condensateur est C=10μF
2- Quand la tension U1=10V, le professeur a bascule l’interrupteur
a la position (2)
2.1- Etablir l’équation différentielle régissant les variations de la
tension aux bornes du condensateur uc(t) durant la décharge
2.2- La solution de l’équation différentielle s’écrit :
𝑡
𝑢𝐶 = 𝑈1 . 𝑒 − ⁄𝜏 , trouver l’expression de τ la
constante du temps en fonction paramètres du
circuit
2.3- Les courbes de la figure (2) représentent les
variations de la tension uC(t)en fonction du temps
pour des résistance R1, R2 et R3 du conducteur
ohmique
a) Déterminer la valeur de la résistance R1 pour la
courbe 1
b) Les deux courbes (2) et (3) sont associées respectivement aux résistances R2 et R3,
Comparer les deux résistances R2 et R3
ELOMRANI 64
Le montage représenté dans la figure 1 se compose de :
• Un générateur idéal de tension de f.é.m. E = 9V ;
• Un conducteur ohmique de résistance R ;
• Un condensateur de capacité C0 ;
• Un interrupteur K. Figure 1
On ferme l’interrupteur à l’instant t = 0, le circuit est
désormais traversé par un courant d’intensité i variable en
fonction du temps comme l’indique le graphe de la figure
2. (La droite (T) représente la tangente à la courbe à
l’origine des temps)
1- Recopier sur votre copie le schéma du montage, et
représenter dessus, en convention récepteur :
• La tension uc aux bornes du condensateur ;
• La tension uR aux bornes du conducteur ohmique.
Figure 2
2- Montrer sur le montage précédent, comment faut-il
brancher un oscilloscope à mémoire pour visualiser la
tension uc.
3- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge
du condensateur q(t).
4- La solution de cette équation s’écrit sous la forme :
q(t) = A(1 – e-α.t ) .Déterminer les expressions de A et de α.
5- Montrer que l’expression de l’intensité du courant circulant dans le circuit s’écrit sous la forme :
𝑬 𝒕
𝒊(𝒕) = . 𝒆−𝝉
𝑹
Où τ est une constante qu’il faut exprimer en fonction de R et C0.
6- Montrer, par analyse dimensionnelle, que τ est homogène à un temps.
7- En utilisant le graphe i = f(t), déterminer la résistance R et la capacite C0.
EXERCICE 6
La minuterie est utilisée pour contrôler la consommation d’énergie dans les immeubles. C’est un
appareil qui permet d’éteindre automatiquement les lampes des escaliers et couloirs après une durée
préalablement ajustable.
On vise à étudier le principe de fonctionnement d’une minuterie.
La figure 1, représente une partie d’un circuit
simplifié d’une minuterie, constitué de :
• Un générateur idéal de tension, de force
électromotrice E ;
• Un interrupteur K ;
• Un conducteur ohmique de résistance R ;
• Un condensateur de capacité C ;
• Un bouton poussoir P qui joue le rôle d'un interrupteur. (Il est fermé seulement quand on appuie
dessus).
• Un composant électronique qui permet l'allumage de la lampe L tant que la tension uC aux bornes
du condensateur est inférieure ou égale à une tension limite US. On admet que l’intensité du courant
électrique à l’entrée du composant électronique reste nulle à tout instant.
ELOMRANI 65
1- Étude du circuit RC :
A l'instant initial (t = 0 s), le condensateur est déchargé. On ferme l'interrupteur K, le bouton
poussoir P est relâché (Figure 1), le condensateur se charge progressivement à l’aide du générateur.
On visualise l’évolution de la tension uC(t) aux bornes du condensateur à l’aide d’une interface
informatique convenable.
𝑑𝑢
1.1- Montrer que la tension u vérifie l'équation différentielle : 𝑢𝐶 + 𝑅𝐶. 𝐶 = 𝐸
𝑑𝑡
1.2- Déterminer les expressions de A et τ, pour
que l’équation horaire :
𝑡
𝑢𝐶 = 𝐴(1 − 𝑒 − ⁄𝜏 ). Soit solution de
l’équation différentielle précédente.
1.3- A l'aide d'une analyse dimensionnelle,
montrer que τ est homogène à un temps.
1.4- La figure 2, représente les variations de
uC(t).
Déterminer graphiquement les valeurs de A
et τ, et déduire la valeur de la résistance R,
sachant que la capacité du condensateur est : C = 220 μF.
2- Détermination de la durée de fonctionnement de la minuterie :
La durée nécessaire pour qu’un habitant d’un l’immeuble arrive à la porte de sa maison est Δt
= 80 s.
2.1- Soit tS la date à laquelle la tension uC atteint la valeur limite US, exprimer tS en fonction de E, τ
et US.
2.2- Sachant que US = 15 V, montrer que la lampe L s’éteint avant que l’habitant de l’immeuble
n’arrive chez soi.
2.3- Déterminer la valeur limite RS de la résistance du conducteur ohmique qui permettra à l’habitant
d’arriver chez soi avant que la lampe s’éteigne. (On considère que les valeurs de C, E et US n’ont
pas changé).
EXERCICE 7
Pour s'assurer de la valeur de la capacité C trouvée précédemment, le
professeur réalise le montage de la figure (3) constitué des éléments
suivants :
- Un générateur idéal de tension de force électromotrice E ;
- Un conducteur ohmique de résistance R= 2.103Ω ;
- Le condensateur précédent de capacité C;
- Un interrupteur K à double position.
Le professeur charge totalement le condensateur en plaçant
l'interrupteur en position (1), et puis il le bascule en position (2) à
l'instant t0 =0. Il suit à l'aide d'un dispositif convenable les variations
de la tension uc(t) aux bornes du condensateur. La figure (4) représente
la courbe obtenue.
1- Établir l'équation différentielle vérifiée par la tension uC(t) au
cours de la décharge du condensateur.
2- La solution de cette équation différentielle est de la forme
𝑡
uC(t)=A.𝑒 − ⁄𝜏 . Déterminer les expressions de A et τ en fonction des
paramètres du circuit.
ELOMRANI 66
3- Déterminer graphiquement la valeur de τ. Vérifier la valeur de C trouvée dans la question 2.
EXERCICE 8
Les condensateurs sont caractérisés par la capacité d’emmagasiner l’énergie électrique, afin de la
récupérer en cas de besoin. Cette propriété permet d’utiliser les condensateurs dans différents
appareils comme les flashs d’appareils photos.
Partie1 : Charge du condensateur
On réalise le montage représenté ci-contre et qui est
constitué d’un condensateur de capacité C, initialement
déchargé, monté en série avec un conducteur ohmique de
résistance R et un interrupteur K.
Le dipôle RC est soumis à un échelon de tension défini comme
suit :
- Pour t < 0, U = 0,
- Pour t ≥ 0, U = E, tel que : E = 12V.
On ferme le circuit à l’instant t = 0 et on visualise, en utilisant une interface informatique sur
l’écran d’un ordinateur les variations de la tension uc aux bornes du condensateur en fonction du
temps.
Le graphe de la figure 2 représente la courbe uc = f(t).
1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uc(t).
𝑡
2- Vérifier que l’expression 𝑢𝐶 = 𝐸(1 − 𝑒 − ⁄𝜏 )., est solution de l’équation différentielle pour t ≥ 0.
Déterminer τ la constante de temps.
3- Déterminer l’expression de τ, et montrer par analyse
dimensionnelle que τ est homogène à un temps un
temps.
4- Noter graphiquement la valeur de τ, et vérifier que la
valeur de la capacité du condensateur est C = 100 μF.
On donne R=10 kΩ.
5- Calculer l’énergie électrique emmagasinée par le
condensateur en régime permanent.
Partie 2 : décharge du condensateur
Le fonctionnement du flash de l’appareil photo
nécessite une énergie très grande que le générateur
précèdent ne peut pas assurer. Pour obtenir l’énergie nécessaire le condensateur précédent est
chargé par un circuit électronique permettant d’appliquer une tension continue entre ses bornes de
valeur Uc = 360V.
On décharge le condensateur, à l’instant t = 0, dans la lampe du flash d’un appareil photo qu’on
modélise par un conducteur ohmique de résistance r. (Figure 3)
𝑡
La tension aux bornes du condensateur varie selon l’équation uC = 360.𝑒 − ⁄𝜏′
τ’ est la constante de temps, et uc(t) exprimée en volt (V).
2.1- Calculer la résistance r de la lampe du flash de l’appareil
photo, sachant que la tension aux bornes du
condensateur prend la valeur uc(t) = 132,45 V à
l’instant t = 2ms.
ELOMRANI 67
2.2- Expliquer comment faut-il choisir la résistance r, de la lampe du flash de l’appareil photo, pour
assurer une décharge plus rapide du condensateur.
EXERCICE 9
A l’instant t = 0, les élèves commencent la décharge d’un condensateur de capacité C,
initialement chargé, à travers un conducteur ohmique de résistance R =
200 Ω.
La courbe de la figure 1, traduit les variations de la tension uC(t) aux
bornes du condensateur.
1- Représenter le schéma du dispositif expérimental permettant d’obtenir
cette courbe.
2- Trouver l’équation différentielle vérifiée par la tension uC(t) aux bornes
du condensateur au cours de la décharge.
3- Vérifier que la solution de l’équation différentielle précédente est :
𝑑𝑢
𝑢𝐶 + 𝑅𝐶. 𝐶 =0 , où U0 est une constante.
𝑑𝑡
4- Par analyse dimensionnelle, montrer que le produit RC est homogène à un temps.
5- Déterminer graphiquement la constante de temps τ, et déduire la valeur de la capacité C du
condensateur étudié.
EXERCICE 10
Pour s’assurer de la capacité du condensateur précédent, un groupe d’élèves a
réalisé le montage représenté sur la figure 3, en utilisant :
• Le condensateur précédent ;
• Un résistor de résistance R = 1 kΩ ;
• Un générateur idéal de tension de f.é.m. E ;
• Un interrupteur K.
Figure 3 A l’instant t = 0, l’un des élèves a férmé l’interrupteur pour charger
le condensateur initialement déchargé. La visualisation des variations de la tension uC(t), a été réalisée
à l’aide d’une interface informatique.
1- Montrer que l’équation différentielle vérifiée par la
𝑑𝑢
tension uC(t), s’écrit sous la forme : 𝑢𝐶 + 𝑅𝐶. 𝐶 =E , en
𝑑𝑡
précisant l’expression de τ en fonction de R et C.
2- Montrer par analyse dimensionnelle que τ est homogène
à un temps.
3- Déterminer l’expression de chacune des constantes A et
B, pour que la solution de l’équation différentielle
𝑡
s’écrive sous la forme : uC (t) = A+B𝑒 − ⁄𝜏 .
4- La courbe de la figure 4, représente la tension uC(t) ainsi
visualisée. Déterminer la valeur de τ, et s’assurer de la
valeur de la capacité C du condensateur Figure
4
EXERCICE 11
ELOMRANI 68
Dans une première phase, on a réalisé
le circuit de la figure 1, qui est
composé de:
• Condensateur de capacité C ;
• Conducteur ohmique de
résistance R = 10 Ω ;
• Un générateur de f.é.m. E et de
résistance négligeable ;
• Interrupteur K à double
position.
On charge complétement le condensateur, puis on bascule l’interrupteur vers la position (2) à
l’instant t = 0. A l’aide d’un matériel informatique convenable, on visualise, les variations de la
tension uC aux bornes du condensateur. On obtient la courbe de la figure 2.
1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uC.
𝑡
2- Etablir l’expression de τ pour que uC(t)=Umax.𝑒 − ⁄𝜏 , soit solution de l’équation différentielle.
3- 1-Montrer que la capacité du condensateur est : C ≈ 1 nF. (1 nF = 10-9 F)
EXERCICE 12
Les thermomètres électroniques permettent le repérage des hautes températures non repérables
à l’aide des thermomètres à mercure ou à alcool. Le
fonctionnent de certains de ces thermomètres utilise le
comportement du circuit RC soumis à un échelon de tension
ascendant, où R est la résistance d’une thermistance. Pour
établir la relation entre la résistance R et la température θ, une
enseignante réalise le montage expérimental représenté sur la
figure 1, et constitué de :
• Un condensateur de capacité C = 1,5 μF ;
• Une sonde thermique, sous forme d’une thermistance de résistance variable avec θ;
• Interrupteur K ;
Figure 1
• Générateur idéal de tension de f.é.m. E = 6 V
;
• Interface informatique permettant de suivre
l’évolution de la tension uC aux bornes du
condensateur en fonction du temps.
Après immersion de la sonde thermique dans
un milieu de température θ ajustable et fermeture
de l’interrupteur, l’enseignante charge le
condensateur à différentes températures. Les
courbes de la figure 2 résument les résultats obtenus. Figure 2
1- Recopier, sur la copie de rédaction, le montage de la figure 1, et représenter dessus la tension
uC(t) aux bornes du condensateur, et uR(t) aux bornes de la sonde thermique, en convention
récepteur.
2- Etablir l’équation différentielle vérifiée par uC(t).
𝑡
3- La solution de cette équation différentielle s’écrit sous la forme : uC (t) = A+B𝑒 − ⁄𝜏 . Trouver les
constantes A et B.
ELOMRANI 69
4- Déterminer la constante de temps τ1 à la température θ1 =
205 °C, puis en déduire l’influence d’une élévation de
température sur la durée de charge du condensateur.
5- Pour mesurer la température θ2 d’un four électrique,
l’enseignante pose la sonde précédente dans le four, puis
elle détermine, par utilisation du même montage
précédent (Figure 1), la constante de temps τ2. Elle trouve
comme valeur : τ2 = 0,45 ms.
La courbe de la figure 3, représente les variations de la
résistance R de la sonde thermique en fonction de la température θ.
Déterminer la valeur de la température θ2 à l’intérieur du four électrique. Figure 3
EXERCICE 13
On réalise le circuit électrique schématisé
sur la figure 1 qui comporte :
- Un générateur de tension de f.e.m.
E;
- Deux conducteurs ohmiques de
résistance r =20Ω et R ;
- Un condensateur de capacité C
initialement déchargé ;
- Un interrupteur K à double position.
A un instant de date t =0, on place l’interrupteur K en
position (1). Un système d’acquisition informatisé permet de
tracer la courbe d’évolution de la tension uC(t). La droite (T)
représente la tangente à la courbe à la date t=0. (Figure 2)
1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par uC (t).
𝑡
2- Trouver les expressions de A et de τ, pour que uc(t)=A.(1 − 𝑒 − ⁄𝜏 ) soit solution de cette
équation différentielle.
𝑡
3- L’intensité du courant électrique s’écrit sous forme i(t)=I0. 𝑒 − ⁄𝜏 . Trouver l’expression de I0 en
fonction de E, r et R.
4- En exploitant la courbe de la figure 2 :
4.1- Trouver la valeur de la résistance R sachant que I0 = 0,20 A.
4.2- Déterminer la valeur de τ.
4.3- Vérifier que la capacité du condensateur est C=10µF.
EXERCICE 14
Un professeur de physique se propose dans un premier temps, d’étudier
l’influence de la résistance d’un conducteur ohmique sur la constante de temps
au cours de la charge d’un condensateur. Pour cela, il demande à ses élèves de
réaliser le montage schématisé sur la figure 1 constitué de :
- Un générateur idéal de tension de force électromotrice E ;
- Un conducteur ohmique de résistance R réglable ; - Un condensateur de
capacité C ;
- Un interrupteur K.
Un élève a mis l’interrupteur K sur la position 1 à un instant t = 0 considéré
comme origine des dates.
ELOMRANI 70
Les deux courbes (1) et (2) de la figure 2 représentent respectivement les évolutions
temporelles de la tension uC (t) aux bornes du condensateur pour R1 = 20W et R2 .
T1 et T2 sont les tangentes aux courbes (1) et (2) à t=0.
1- Reproduire le schéma de la figure 1 et indiquer comment est branché un système
d’acquisition informatisé pour visualiser la tension uC (t) .
2- Etablir l’équation différentielle vérifiée par uC (t) .
3- La solution de cette équation différentielle est uC(t)=A(1-e -t/τ). Trouver en fonction des
paramètres du circuit, les expressions de A et de t .
4- En exploitant les courbes (1) et (2), déterminer la valeur de la capacité C du condensateur
et celle de la résistance R2 .
5- Déduire comment influe la résistance sur la constante de temps.
EXERCICE
1. En utilisant un générateur de courant
Un premier groupe d’élèves d’une classe réalise, sous les directives du professeur, le montage
expérimental de la figure 1 (page suivante) constitué des éléments suivants:
- un générateur idéal de courant qui alimente le circuit par un courant électrique d'intensité I0;
- un conducteur ohmique de résistance R ;
- deux condensateurs (c1) et (c2) montés en parallèle, respectivement de capacités C1 =7,5mF et
C2 inconnue ;
- Un interrupteur K.
À l’instant t0 =0, un élève ferme le circuit. A l'aide d'un système d’acquisition informatisé, le
groupe d’élèves obtient la courbe des variations de la charge q du condensateur équivalent à
l’association des deux condensateurs (c1) et (c2) en fonction de la tension uAB (figure 2).
q (mC)
K A
I0
C1 C2
20
R
10
B 0 1 2 uAB(V)
Figure 1 Figure 2
1.1.
Quel est l’intérêt de monter des condensateurs en parallèle ?
1.2.
En exploitant la courbe de la figure 2, déterminer la valeur de la capacité Ceq du
condensateur équivalent aux deux condensateurs (c1) et (c2) .
1.3.
En déduire la valeur de la capacité C2.
2. En étudiant la réponse du dipôle RC à un échelon de tension
Un deuxième groupe d’élèves de la même classe réalise le montage représenté par la figure 3
constitué par :
- Un générateur idéal de tension de force électromotrice E ;
- Un conducteur ohmique de résistance R =1600W ; - Le condensateur précédent de capaciter C2 ;
- Un interrupteur K à double position.
ELOMRANI 71
Après avoir chargé totalement le condensateur, un élève bascule l’interrupteur K sur la position
(2) à l'instant t0 =0. A l'aide d'un système d’acquisition informatisé, le groupe d’élèves obtient la
courbe des variations de la tension uC2(t)aux bornes du condensateur (figure 4).
K u C2 (V)
(1) (2)
9
E C2 u C2 R
0 4 8 12 t (ms)
Figure 4
2.1. Établir l'équation différentielle vérifiée par la tension uC2(t) au cours de la décharge du
condensateur.
2.2. La solution de cette équation différentielle est de la forme uC2(t) = E.e-t/τ. Trouver
l’expression de la constante de temps t en fonction de R et C2.
2.3. Déterminer de nouveau la valeur de la capacité C2.
EXERCICE
ELOMRANI 72
ELOMRANI 73
Chapitre 7:
Dipôle RL
Détermination de l’inductance d’une bobine dans une chaine électronique
On monte en série un conducteur ohmique de résistance R=2KΩ et une
bobine d’inductance L et de résistance négligeable, on obtient un dipôle AB On
applique entre les bornes de AB une tension triangulaire à l’aide d’un GBF
(figure 2)
Dans l’intervalle de temps [0 ; 2ms], la tension entre les bornes de la bobine
est uAM=-0,2V et la tension uBM entre les bornes du conducteur ohmique est :
uBM=5.103t(V)
1- Montrer que la relation entre uAM et uBM est de la forme :
𝐿 𝑑𝑢𝐵𝑀
𝑢𝐴𝑀 = −
𝑅 𝑑𝑡
2- Déduire la valeur de l’inductance L de la bobine
ELOMRANI 75
1- Associer, en justifiant, chaque courbe à la phase correspondante.
2- Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité du
courant i(t) traversant le circuit au cours de la phase permettant
d’obtenir la courbe (b).
3- La solution de cette équation s’écrit sous la forme : Figure 2
i(t) =Ae-λ.t +B , où A, B et λ sont des constantes
3.1- Exprimer λ, B et A en fonction des données nécessaires.
3.2- Déduire la valeur de L.
EXERCICE 4
Le groupe a réalisé le montage de la figure 1, qui se compose de :
• La bobine (b) ;
• Résistor de résistance R = 92 Ω ;
• Générateur de force électromotrice E = 12 V et de résistance négligeable. Figure 1
Interrupteur K.
1. Recopier la figure 1 sur votre copie, et représenter dessus, la tension uR aux
bornes du résistor, et la tension ub aux bornes de la bobine, en
convention récepteur.
2. A l’aide d’un matériel informatique convenable, les élèves ont
obtenu expérimentalement la courbe de la figure 2, représentant
les variations, en fonction du temps, de l’intensité du courant i
traversant le circuit.
2.1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par i(t). Figure 2
2.2- La solution de l’équation différentielle est :
i(t) = A.(1-e-t/τ ), trouver les expressions de A et τ en
fonction des paramètres du circuit ?
2.3- Déterminer les valeurs de r et L.
EXERCICE 5
Un haut-parleur contient une bobine de coefficient
d’inductance L et de résistance interne r. Pour déterminer ces
deux grandeurs, on a réalisé le montage électrique représenté
sur la figure 1, où : E = 12 V et R = 42 Ω.
Juste après la fermeture du
circuit, on visualise à l’aide d’un
dispositif informatique
convenable, l’évolution de la
tension uR en fonction du temps.
(Figure 2)
1- Montrer que la tension uR
aux bornes du résistor vérifié
l’équation différentielle :
𝑑𝑢
𝜏 𝑅 + 𝑢𝑅 = 𝐴
𝑑𝑡
en exprimant les constantes A et τ en fonctions des paramètres du circuit.
2- S’assurer que la constante τ est homogène à un temps.
3- Trouver :
3.1- La valeur de la résistance r.
3.2- La valeur du coefficient d’inductance L de la bobine.
ELOMRANI 76
EXERCICE 6
Le technicien de laboratoire a monté en série les composants suivants :
• Un conducteur ohmique de résistance R = 200 Ω ;
• La bobine (b) ;
• Un générateur idéal de tension de force électromotrice E ; Un interrupteur K.
Dans cette expérience, on néglige la résistance r de la bobine devant R.
A un instant t = 0, le technicien ferme l’interrupteur, et visualise, à l’aide
d’une interface informatique, la tension uR aux bornes du conducteur
ohmique.
Après un traitement informatique des données, il obtient la courbe de la
figure 1, représentant l’intensité du courant i(t) traversant le circuit.
1- Représenter le schéma du circuit, et indiquer dessus, le branchement
de l’interface informatique. Figure 1
(le branchement de l’interface est similaire à celui de l’oscilloscope)
2- Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité du courant i(t).
𝐸
3- La solution de cette équation différentielle est : i(t) = (1−𝑒 −𝑡/𝜏 ),
𝑅
exprimer τ en fonction des paramètres du circuit.
4- Vérifier que l’inductance de la bobine (b) est : L = 0,4 H.
EXERCICE 7
Le circuit de la figure 1 est constitué de :
• Un générateur idéal de tension de f.é.m. E ;
• Une bobine d’inductance L et de résistance interne r;
• Un résistor de résistance R = 90 Ω ; Un interrupteur K
On ferme l’interrupteur à l’instant t = 0. Le
suivi de l’évolution des tensions uR aux bornes
du résistor et la tension UPN aux bornes du
générateur, permet de tracer les courbes uR(t)
et UPN(t) de la figure 2 ci-dessous.
1- Recopier sur la copie, le schéma du circuit de
la figure 1, et représenter dessus la tension uR
en convention récepteur.
2- Par exploitation du document de la figure 2,
déterminer :
a- La force électromotrice E du générateur.
b- La valeur de la constante de temps τ.
c- La résistance r de la bobine.
3- Vérifier que la valeur du coefficient d’inductance de la bobine est : L = 0,2 H.
EXERCICE 8
On réalise le circuit électrique, schématisé sur la figure 1, qui comporte : ;
- Un générateur de tension de f.e.m. E=12V
- Une bobine d’inductance L et de résistance négligeable ;
- Deux conducteurs ohmiques de résistance R = 40Ω
- Un interrupteur K.
On ferme l’interrupteur K à l’instant t=0. Avec un système d’acquisition informatisé, on enregistre les
courbes (C1) et (C2 ) représentant les tensions des voies A et B (voir figure2).
ELOMRANI 77
1. Identifier la courbe qui représente la tension uR (t) et celle qui représente uPN (t).
2. Déterminer la valeur de IP l’intensité du courant électrique en régime
permanent.
3. Vérifier que la valeur de la résistance r
du conducteur ohmique est r=8Ω.
4. Etablir l’équation différentielle
régissant l’établissement du courant
i(t)dans le circuit.
5. Trouver les expressions de A et de τ en
fonction des paramètres du circuit pour
que l’expression
i(t) =A (1−𝑒 −𝑡/𝜏 ), soit solution de
cette équation différentielle.
6. Déterminer la valeur de la constante du temps τ.
7. En déduire la valeur de l’inductance L de la bobine.
𝜏
8. Trouver l’énergie E emmagasinée par la bobine à l’instant t = .
2
EXERCICE 9
Pour étudier la réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension, le professeur de P
physique a réalisé avec ses élèves le montage électrique schématisé sur la figure 1 qui (2) K
i
comporte :
L,r
- Un générateur idéal de tension de force électromotrice E=6,5V
- Une bobine d’inductance L et de résistance r ;
- Un conducteur ohmique de résistance R = 60Ω ; - Un interrupteur K à double position.
1- Dans une première étape, le professeur étudie l’établissement du courant dans une R
bobine en mettant l’interrupteur K sur la position (1). N
1.1- Recopier le schéma de la figure 1, et représenter en convention récepteur, la
tension uR aux bornes du conducteur ohmique.
1.2- Trouver, en fonction des paramètres du circuit, l’expression de
l’intensité du courant Ip en régime permanent.
2- Dans une deuxième étape, le professeur étudie la rupture du courant
dans la bobine.
Lorsque le régime permanent est atteint, il bascule, à un instant t=0,
l’interrupteur K sur la position (2) en prenant les précautions nécessaires.
Avec un système informatisé d’acquisition, il obtient la courbe de figure 2
représentant les variations de la tension uR(t)aux bornes du conducteur
ohmique. La droite (T) représente la tangente à la courbe à l’origine des
temps.
2.1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uR(t).
2.2- La solution de cette équation différentielle est uR (t)= R.Ip.e-t/τ.
Trouver l’expression de τ.
2.3- En exploitant la courbe de la figure 2:
a- Montrer que la résistance r de la bobine est r=5Ω.
b- Vérifier que la valeur de l’inductance de la bobine est L=182 m H .
2.4- Trouver la valeur de l’énergie Em emmagasinée par la bobine à l’instant t =1 t .
EXERCICE 10
ELOMRANI 78
1. 1- Etude du régime transitoire dans une bobine
On réalise le montage expérimental représenté dans la figure ( 1) pour
étudier l’établissement du courant électrique dans un dipôle (AB), constitué
d’un conducteur ohmique de résistance R et d’une bobine d’inductance L et ( L , r)
de résistance r.
Un générateur électrique idéal applique une tension constante E = 6V u
aux bornes du dipôle (AB) .
1.1- On règle la résistance R sur la valeur R = 50Ω. R
On ferme l’interrupteur à l’instant t = 0. On enregistre à l’aide d’un
dispositif approprié l’évolution de l’intensité i du courant en fonction du
temps , on obtient la courbe représentée sur la figure (2) . Le coefficient
directeur de la tangente (T) à la courbe i = f(t) à t = 0 est a = 100A.s-1 .
La tension u aux bornes du dipôle (AB) s’exprime par la relation
di
u =(R=r).i+L. .
dt
di
a- Est-ce que la grandeur L. augmente ou diminue au cours du
dt
régime transitoire ? justifier la réponse .
di
b- Exprimer en fonction de E et L à l’instant t =0. Trouver la
dt
valeur de L.
c- Calculer la valeur de pour t > 5 ms et en déduire la cas L(H) R(Ω) r(Ω)
valeur de r. er
1 cas L1=6,0.10-2 R1=50 10
1.2- On utilise le même montage expérimental de la figure 2eme cas L2=1,2.10-1 R2=50 10
(1) et on fait varier dans chaque cas la valeur de 3eme cas L3=4,0.10-2 R3=30 10
l’inductance L de la bobine et celle de la résistance R
du conducteur ohmique comme l’indique le tableau ci
-contre.
La figure (3) donne les courbes (a) , (b) et (c) obtenues dans
chaque cas.
a- Préciser , en justifiant votre réponse , la courbe
correspondante au 1er cas et la courbe
correspondante au 2ème cas .
b- On règle la résistance R2 sur la valeur R'2 pour que
la constante de temps τ soit la même dans le 2ème
cas et le 3ème cas. Exprimer R'2 en fonction de L2 ,
L3 , R3 et r. Calculer R' 2.
ELOMRANI 79
Chapitre 8:
ELOMRANI 81
• Condensateur de capacité C’= 0,5 μF. Interrupteur K à double position.
Après avoir chargé le condensateur, les élèves ont basculé l’interrupteur à la position (2) à un instant choisi
comme origine des temps. Ils ont obtenu par l’intermédiaire d’une interface informatique la courbe représentée
sur la Figure 3.
2-1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uC’ entre les bornes du condensateur.
2-2- Déterminer graphiquement la valeur de la pseudopériode T.
2-3- On considère que la valeur de la pseudopériode T est
égale à la valeur de la période propre T0 de l’oscillateur
LC. En déduire la valeur de L.
2-4- Calculer la valeur de l’énergie totale emmagasinée
dans le circuit à l’instant t = 3,4 ms.
3- Les élèves ont ajouté au montage RLC’ précèdent, un
appareil d’entretien des oscillations, et ils ont relié le
circuit à un haut-parleur qui transforme l’onde électrique
de fréquence N0 en une onde sonore de même fréquence.
3-1- Quel est le rôle de l’appareil d’entretien de point de
vue énergétique.
3-2- En se basant sur le tableau des fréquences des notes
déterminer la note musicale émise par le haut-parleur.
EXERCICE 6
Pour mettre en évidence l’influence de la résistance r de la bobine (b) sur l’énergie électrique totale d’un circuit
série RLC libre, les élèves ont monté, à un
instant considéré comme origine des temps,
un condensateur de capacité C totalement
chargé, avec cette bobine comme l’indique
la figure 3.
A l’aide d’un matériel informatique
convenable, on a pu visualiser les
variations de l’énergie emmagasinée dans le condensateur et
celle emmagasinée dans la bobine en fonction du temps.
1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t) du condensateur.
2- Préciser, parmi les courbes (a) et (b), celle correspondante à l’énergie emmagasinée dans la bobine.
3- On désigne par ET, l’énergie électrique totale emmagasinée dans le circuit à un instant t, et elle représente la
somme de l’énergie emmagasinée dans le condensateur et l’énergie emmagasinée dans la bobine au même
instant t.
𝑑𝑞
3.1- Ecrire l’expression de ET en fonction de : C, L, q et
𝑑𝑡
𝑑𝐸𝑇
3.2- Montrer que l’énergie totale décroit avec le temps selon la relation : = -ri2dt. Expliquer la cause de
𝑑𝑡
cette décroissance.
3.3- Déterminer l’énergie dissipée dans le circuit entre les instants : t1 = 2 ms et t2 = 3 ms.
EXERCICE 7
On réalise le circuit de la figure 2, qui est constitué de :
• Générateur de f.é.m. E = 12 V et de résistance négligeable ; Figure 1
• Condensateur de capacité C = 4,7.10-3 F ;
• Résistor de résistance R = 200 Ω ;
• Bobine d’inductance L et de résistance négligeable ; Interrupteur K à double
position.
ELOMRANI 82
On ferme l’interrupteur sur la position 1 jusqu’à ce que le condensateur soit chargé complétement, puis on le
bascule vers la position 2, à un instant considéré comme origine des temps t0 = 0.
1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q du condensateur.
2- Trouver l’expression de la période propre T0 de l’oscillateur en fonction de
2𝜋
L et C, pour que l’expression q(t) = Qm cos( 𝑇 t) soit solution de cette
0
équation différentielle.
3- Vérifier que la période est homogène à un temps.
4- Calculer la valeur maximale Qm de la charge du condensateur.
5- La figure 2 donne les variations de l’énergie électrique Ee emmagasinée
dans le condensateur en fonction du temps.
𝑇0
5-1- Sachant que la période T de l’énergie est T = , déterminer la valeur
2
de T0.
5-2- En déduire la valeur du coefficient d’inductance de la bobine.
6- On rappelle que l’énergie totale ET du circuit est, à chaque instant, la somme des énergies : électrique et
magnétique, emmagasinées respectivement dans le condensateur et la bobine. Montrer que l’énergie ET se
conserve. Calculer sa valeur.
EXERCICE 8
On monte une bobine d’inductance L et de résistance r, en série, avec un condensateur (initialement chargé
complétement) de capacité C = 0,2 μF et un résistor de résistance R’ = 200 Ω.
On obtient, à l’aide du même dispositif informatique, la courbe de la
figure 4 qui représente les variations de la tension uC
aux bornes du condensateur en fonction du temps.
A quel des trois régimes d’oscillations,
correspond la courbe de la figure 4 ?
1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la
tension uC.
2- En considérant que la pseudopériode T est égale
la période propre T0 de l’oscillateur LC, vérifier la valeur de l’inductance de la bobine étudiée.
3𝑇
3- Calculer l’énergie dissipée par effet joule entre les instants t0 = 0 et
2
4- Pour compenser l’énergie dissipée, on monte en série dans le circuit précédent (figure 3), un générateur
maintenant entre ses bornes une tension uG proportionnelle à l’intensité du courant, tel que uG(t) = k.i(t).
4-1- Etablir, dans ce cas, l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t) du condensateur.
4-2- On fixe le paramètre k sur la valeur 208,4 pour obtenir des oscillations électriques sinusoïdales. Vérifier
la valeur de la résistance r de la bobine étudiée.
EXERCICE 9
Le technicien réalise le montage expérimental de
la figure 2, qui est constitué de :
• La bobine précédente (b) de résistance r et de
coefficient d’inductance L;
• Le générateur idéal de tension de f.é.m. E ;
• Un conducteur ohmique de résistance R’ ;
• Un interrupteur K à double position ;
• Un générateur G délivrant une tension uG = k.i(t), où k est un paramètre
positif ajustable.
Après avoir chargé complétement le condensateur, le technicien bascule
l’interrupteur vers la position 2, à un instant t0 = 0. (Figure 2) La courbe de la
figure 3 représente la tension uC(t) obtenue lorsque le paramètre k est fixé sur la valeur k = r.
1. Quel est le régime des oscillations mis en évidence par la courbe ?
ELOMRANI 83
2. Etablir l’équation différentielle vérifiée par uC(t).
2.𝜋
3. La solution de cette équation différentielle s’écrit sous la forme : 𝑢𝐶 (𝑡) = 𝑈𝑚 . 𝑐𝑜𝑠 ( 𝑇 𝑡)
0
Trouver l’expression de la période propre T0 de l’oscillateur électrique.
4. La capacité C du condensateur, varie avec le taux d’humidité x selon la relation : C = 0,5.x – 20, où C est
donnée en (μF), et x un pourcentage (%). Déterminer le taux d’humidité x à l’intérieur du laboratoire.
EXERCICE 10
Pour obtenir des oscillations électriques libres, dans un circuit RLC, on monte en série un condensateur de
capacité C initialement chargé. Une bobine d’inductance L = 0,2H et de résistance interne r négligeable et un
résistor de résistance R = 90 Ω.
Le suivi de l’évolution de la tension uC aux bornes du condensateur en fonction du temps, à l’aide d’un matériel
informatique convenable, permet d’obtenir la courbe de la figure suivante.
1. Représenter le schéma du dispositif expérimental, et montrer
dessus, le branchement du système d’acquisition permettant de
suivre uC(t).
2. Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uC(t).
3. Calculer la valeur de la capacité du condensateur, sachant que la
valeur de la pseudo période est égale à celle de la période propre de
l’oscillateur.
4. Déterminer la valeur ξ1 de l’énergie du circuit à l’instant t = 36 ms.
5. Justifier, du point de vue énergétique, le régime oscillatoire
représenté sur la figure 3.
EXERCICE 11
On étudie, l’amortissement et l’entretien des oscillations dans un circuit RLC série.
Pour cela, on réalise le circuit électrique schématisé sur la figure 1
qui comporte :
- Un générateur de tension de
f.e.m. E ;
- Deux conducteurs ohmiques
de résistance r=20Ω et R ;
- Une bobine (b) d’inductance L
6 12
et de résistance rb;
- Un condensateur de capacité C =10 µF (initialement déchargé)
- Un interrupteur K à double position
Figure 3
Une fois le condensateur est totalement chargé, on bascule
l’interrupteur K vers la position (2) à un instant que l’on choisira
comme nouvelle origine des dates (t = 0).
La courbe de la figure 3, représente l’évolution temporelle de la charge q(t) du condensateur.
1. Identifier le régime oscillatoire qui correspond à la courbe de la figure 3.
2. En assimilant la pseudo période à la période propre de l’oscillateur électrique, déterminer l’inductance L de la
bobine (b).
3. Calculer ΔE, la variation de l’énergie totale du circuit entre les instants t1 = 0ms et t2 = 18ms, puis interpréter
ce résultat.
4. Pour entretenir les oscillations, on monte en série avec le condensateur et la bobine (b), précédemment étudiés,
un générateur (G) qui délivre une tension proportionnelle à l’intensité du courant électrique : uG(t) = k.i(t).
4.1.Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t).
4.2.On obtient des oscillations électriques sinusoïdales lorsque la constante k prend la valeur k =11 dans le
système d’unités internationales. En déduire la valeur de la résistance électrique rb de la bobine (b).
EXERCICE 12
Un élève de la même classe réalise le montage représenté sur la figure 5 qui comporte :
ELOMRANI 84
- Un condensateur, totalement chargé, de capacité C =2,5mF ;
- Une bobine d’inductance Let de résistance r ;
- un interrupteur K.
Après fermeture du circuit, on visualise, à l'aide d'un
système d’acquisition informatisé, des oscillations
pseudopériodiques représentant les variations de la
charge q(t) du condensateur.
1. Pourquoi observe-t-on des oscillations
pseudopériodiques ?
2. Pour obtenir des oscillations électriques entretenues, un
générateur G délivrant une tension proportionnelle à l’intensité du courant uG(t)=k.i(t) est inséré en série
dans le circuit précédent.
2.1. Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t).
2.2. En ajustant le paramètre k sur la valeur k =5 (exprimée dans le système d’unités international), les
oscillations deviennent sinusoïdales (figure 6). Déterminer la valeur de r.
2.3. En exploitant la courbe de la figure 6, trouver la valeur de l’inductance L de la bobine.
EXERCICE 13
EXERCICE 14
On réalise le montage représenté dans la figure (4) qui est composée par :
ELOMRANI 85
- Une bobine d’inductance L et de résistance r.
- Un condensateur de capacité C = 20µF chargé sous la tension U0 =6,0V.
- Un générateur G qui compense exactement l’énergie dissipée par effet Joule.
Lorsqu’on ferme l’interrupteur K, il passe dans le circuit un courant d’intensité
2𝜋
i = Im .cos( 𝑇 . 𝑡) dont T0 est la période propre du circuit (LC) : T0 =2𝜋√𝐿𝐶.
0
1. Montrer que l’énergie électrique emmagasinée dans le condensateur à l’instant
1 2 2𝜋
t peut s’écrire sous la forme : 𝐸𝑒 = 2 . 𝐿. 𝐼𝑚 . 𝑠𝑖𝑛2 ( 𝑇 . 𝑡)
0
2. Montrer l’énergie totale E du circuit (LC) se conserve au cours des oscillations. Calculer sa valeur.
EXERCICE 15
On charge un condensateur de capacité C = 10µF sous une tension continue U = 6V. On le branche aux
bornes d’une bobine d’inductance L et de résistance négligeable, figure (1).
On ferme l’interrupteur K à l’instant t = 0.
1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t) du condensateur.
2- La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme :
2𝜋
q(t) = Qm .cos( 𝑇 . 𝑡) dont T0 est la période propre de l’oscillateur (LC) .
0
Calculer Qm et trouver l’expression de T0 en fonction des paramètres du circuit.
3.1. Monter que le rapport de l’énergie électrique Ee emmagasinée dans le condensateur
𝐸𝑒 2𝜋
et l’énergie totale E du circuit s’écrit à un instant t sous la forme : = 𝑐𝑜𝑠 2 ( 𝑇 . 𝑡)
𝐸 0
𝐸
3.2. Compéter le tableau suivant, après l’avoir copié sur votre copie, en calculant le rapport 𝐸𝑒
L’instant t 0 𝑇0 𝑇0 3𝑇0 𝑇0
8 4 8 2
𝐸𝑒
Le rapport 𝐸
Déduire la période T de l’échange d’énergie entre le condensateur et la bobine en fonction de T0.
EXERCICE 16
On réalise le circuit électrique schématisé sur la figure 1. Ce circuit comporte :
- Un générateur de f.e.m. E et de résistance interne négligeable ; R
- Une bobine (b) d’inductance L0 et de résistance négligeable ; YB (1) (2)
- Deux conducteurs ohmiques de résistance r et R = 20Ω ; K
- Un condensateur de capacité C réglable initialement déchargé ; - Un r YA
C uc(t)
interrupteur K.
E i
1- Etude du dipôle RC Figure1
On fixe la capacité du condensateur sur la valeurC0. A un instant de date t
= 0, on place l’interrupteur K en position (1). Un système d’acquisition informatisé permet de tracer les
courbes (Γ1) et (Γ2) de la figure 2 représentant les tensions obtenues en
utilisant les voies YA et YB (fig.1). La droite (T) représente la tangente à la
courbe ((Γ1) à t=0.
1-1- Identifier parmi les courbes (Γ1) et (Γ2) celle qui représente la
tension uC(t).
1-2- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uC(t)
1-3- Montrer que l’expression de l’intensité du courant juste après avoir
𝐸
placé l’interrupteur en position (1) est 𝑖0 =
𝑅+𝑟
1-4- A l’aide des deux courbes :
1-4-1- Déterminer la valeur de r
1-4-2- Montrer que C0 = 5 µF.
ELOMRANI 86
2- Etude du circuit LC idéal
Une fois le régime permanent établi, on bascule l’interrupteur K en position (2) à un instant que l’on choisira
comme nouvelle origine des dates (t =0). On obtient ainsi un circuit LC.
2.1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité du courant i(t).
2.2- La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme i
2𝜋
=Im.cos( 𝑇 . 𝑡); T0 représente la période propre de l’oscillateur et φ la
0
phase à t=0, Im l’intensité maximale du courant électrique.
Déterminer la valeur de φ.
2.3- Etablir, à partir de l’expression de la puissance électrique, l’expression de
l’énergie Ee(t) emmagasinée dans le condensateur en fonction de la charge
q(t) et de la capacité C du condensateur.
2.4- La courbe représentée sur la figure 3 donne l’évolution de l’énergie
électrique Ee(t) emmagasinée dans le condensateur en fonction du temps.
2-4-1- Calculer l’énergie électrique maximale Eemax .
2-4-2- A l’aide d’une étude énergétique, trouver la valeur de Im.
EXERCICE 17
1- Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension A
On réalise le montage électrique représenté sur la figure 1, qui contient :
- Un générateur de tension de force électromotrice E et de résistance interne
négligeable ;
- Deux conducteurs ohmiques de résistance R0 = 45Ω et r ;
- Une bobine (b) d’inductance L0 et de résistance r0 ;
- Un interrupteur K.
On ferme l’interrupteur K à un instant choisi comme origine des dates (t = 0). Un
système de saisie informatique approprié permet de tracer la courbe (C1) représentant la
tension uAM(t) et la courbe (C2) représentant la tension uBM(t) (figure 2).
1-1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité i(t)du courant.
1-2- Trouver la valeur de E.
1-3- Déterminer la valeur de r et montrer que r0 = 5Ω.
1-4- La droite (T) représente la tangente à la courbe (C2) à l’instant de date t = 0 (figure 2). Vérifier
que L0 = 0,18H.
2- Décharge d’un condensateur dans le dipôle RL
On monte en série à un instant de date t = 0 un condensateur de capacité C=14,1µF,
totalement chargé, avec la bobine précédente (b) et un conducteur ohmique de
résistance R=20Ω
Un système de saisie informatique approprié permet de tracer la uC(t) courbe
représentant la tension uC(t) aux bornes du condensateur et la courbe représentant la
tension uR(t) aux bornes du conducteur ohmique (figure 4).
2-1- Quel est parmi les trois régimes d’oscillations, celui qui correspond aux
courbes obtenues sur la figure 4 ?
2-2- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uC(t).
2-3- Trouver l’énergie Ej dissipée par effet joule dans le circuit entre les deux instants t1 = 0 et t2=14ms.
ELOMRANI 87
EXERCICE 18
E0
EL= 1+cos 4 t+
2 0
T
4. Une étude expérimentale a permis de tracer les courbes (1) et (2) (ci-dessous) traduisant
respectivement les variations de l’énergie magnétique EL en fonction de i et en fonction du temps.
a- En exploitant la courbe (1), déduire les valeurs de L et de E0.
b- En exploitant la courbe (2), déduire la valeur de T0.
5. Déterminer alors C, Q0 et U0.
ELOMRANI 88
EL (10-3J) EL(10-3)J
2
2
1
1
i(A) t (10-4s)
0,1 0,2 2
Courbe (1) Courbe (2)
EXERCICE 19
Un circuit électrique LC est constitué par :
- Un condensateur, de capacité C. C
q
- Une bobine d’inductance L et de résistance négligeable. A i B
- Un interrupteur K.
1- On charge le condensateur (K ouvert) telle que l’armature A porte la charge Q0=10-6
K
C. A la date t=0s, on ferme l’interrupteur K Fig1
a- Etablir l’équation différentielle régissant les variations uc de la tension aux bornes
du condensateur.
b- Sachant que uc(t)=umcos(2ᴨ/T0t + i) est solution de l’équation différentielle. L
Déduire l’expression de la période T0 des oscillations.et calculer la valeur de um et
de i
c- Déduire l’expression de l’intensité du courant i(t) en fonction de um, C,T0 et i.
d- Donner l’expression de Im EL(10-6 J)
2- A l’aide d’un dispositif informatisé branché aux bornes du Fig 2
5
circuit on a pu tracer La courbe représentant les variations, 4
au cours du temps, de l’énergie magnétique EL.( la figure
3
2).
a- Montrer que l’énergie magnétique EL est périodique de 2
T 1
période T = 0 .
2 2.10-3 s t(s)
b- En utilisant le graphe, déterminer T0, L et C.
ELOMRANI 88
EXERCICE 20
Un condensateur de capacité C est chargé à l’aide d’un générateur de tension délivrant à ces bornes une tension constante
U ( K2 ouvert et K1 K1 K22 fermé voir schéma ci-contre). Les armatures A et
A
B de ce condensateur chargé sont reliées à une bobine d’inductance L
de résistance uC
U i q(C) ; i(A)
négligeable. A un
instant t=0s, pris 1
(c) L
comme origine des (G) (B)
temps on ouvre
l’interrupteur K1 et on Fig 1
B t(s)
ferme K2. L’intensité
0
i(t) du courant est
comptée positivement quand le courant circule dans le sens indiqué sur le
schéma. On appelle q(t) la charge de l’armature reliée au point A et on 2
précise qu’à l’instant t=0s cette armature est chargée positivement. Fig 2
1-
a) Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t). EC(10-5 J)
b) Montrer que q(t) = Qmax .cos(2ᴨ/T0 t + q) est une solution de 11,52
cette équation différentielle pour une valeur particulière deT0 dont
9
on déterminera l’expression.
2- On donne dans la figure 2, les courbes de variation de la charge
q(t) du condensateur et de l’intensité de courant i(t) qui traverse le
circuit. Fig
a- Identifier les courbes 1 et 2.
i2( (mA)2
b- Déterminer l’expression de q(t) et celle de i(t).
0 5 )
On donne l’échelle :
0
* pour la charge q(t) : 2.10-5 C → 1 carreau.
* pour l’intensité de courant i(t) : 1,5 mA →1 carreau.
4. a) Donner l’expression de l’énergie totale Etot du circuit en fonction de q, i, L et C.
c) Déterminer l’expression de Ee en fonction de i2.
d) sur la figure 3 on donne la courbe représentant l’évolution de l’énergie électrique Ee en fonction de i2. Déterminer
graphiquement l’inductance L, déduire la valeur de la capacité C du condensateur.
EXERCICE 21
Un condensateur de capacité C est préalablement chargé à l’aide d’un générateur de tension délivrant à ses bornes
une tension constante U=10 V.
A un instant pris comme origine de temps on relie le condensateur à une bobine purement inductive d’inductance L. A
l’aide d’un dispositif approprié, on suit l’évolution de l’énergie magnétique Em emmagasinée dans la bobine en fonction
du temps. Les résultats obtenus nous ont permis de tracer le graphe de la figure 2.
On donne l’expression de l’énergie magnétique emmagasinée dans la bobine en fonction du
temps :
i
EL(t) = ELmax.( 1- cos(2000t + )). c
2
L
En utilisant le graphe, déterminer Emmax valeur maximale de Em ainsi que la phase initiale .
1- Donner l’expression de Em en fonction du temps.
2- montrer que Emmax = Eemax avec Eemax valeur maximale de l’énergie électrique
emmagasinée dans le condensateur.
3-
ELOMRANI 89
a- Calculer la valeur de la capacité C du condensateur. Déduire la valeur de l’inductance L de la bobine.
b- Calculer la durée t indiquée sur le graphe de la figure 2 (ci- (10-5 J)
contre). Sous quelle forme apparait l’énergie totale du circuit à
l’instant t =t ?
4- Déterminer l’expression de l’intensité du courant électrique qui
circule dans le circuit en fonction du temps. Déduire l’expression de
la charge q du condensateur.
5- Représenter sur un papier millimétré le graphe d’évolution de
l’intensité du courant et celui de l’évolution de la charge q du
condensateur en fonction du temps.
Echelle :
ELOMRANI 89
Chapitre 9:
ELOMRANI 90
1-2- Pour recevoir une onde AM de fréquence f = 160 KHz, on fixe l’inductance de la bobine sur la valeur L 1.
Calculer L1.
2- Les deux parties 1 et 2, permettent la démodulation
du signal reçu. Quel est le rôle de chacune des deux
parties dans la démodulation ?
3- On visualise sur l’écran d’un oscilloscope les
tensions uEM , uGM et uHM, on obtient les courbes
suivantes :
Partie 1 Partie 2 Partie 3
Figure 1
ELOMRANI 91
EXERCICE 6
Au cours d’une séance de travaux pratiques, un groupe d’élèves
applique à l’entrée E1 du circuit multiplieur une tension sinusoïdale
d’expression u1(t) = U0 + U1m cos (2π.f.t), et à l’entrée E2 du circuit
multiplieur une tension sinusoïdale d’expression u2(t) = U2m cos (2π.F.t)
correspondante a une onde porteuse. (Figure 1)
(U0 est la composante continue de tension)
1- L’expression de la tension uS(t) à la sortie du circuit Figure 1
multiplieur est: uS(t) = k.u1(t).u2(t), avec k une constante
caractérisant le circuit multiplieur. Montrer que l’amplitude
de la tension uS(t) s’écrit sous la forme : US = A[1 + m cos
(2π.f.t)] en précisant les expressions de A et m.
2- Après réglage des sensibilités de l’oscilloscope sur : 1V/div
et 0,5 ms/div, les élèves ont visualisé la tension de sortie uS(t)
obtenue. La figure 5 représente les variations de cette
tension.
Déterminer la fréquence f du signal modulant, et la fréquence
F de l’onde porteuse.
3- Montrer, en calculant la valeur du taux de modulation m, que
la modulation est bonne.
EXERCICE 7
Pour recevoir une onde radio, modulée en amplitude
de fréquence f0 =594kHz, on utilise le dispositif simplifié
représenté par le schéma de la figure 3.
Parmi les réponses proposées préciser, sans aucune
justification, la réponse juste :
1. La partie 1 du dispositif comporte une antenne et une
bobine d’inductanceL1 =1,44mH et de résistance
négligeable qui est montée en parallèle avec un
condensateur de capacité C variable.
1.1. La partie 1 sert à :
■ recevoir et sélectionner l’onde ■ éliminer la composante continue
■ Éliminer la porteuse ■ moduler l’onde
1.2. Pour capter l’onde radio de la fréquence f0, la capacité C doit être fixée sur la valeur :
499pF 49,9pF
4,99pF 0,499pF
2. La partie 2 joue le rôle du détecteur d'enveloppe. La capacité du condensateur utilisé dans cette partie est
C2=50nF.
2.1. La dimension du produit R2C2 est :
■ [𝐿] ■ [𝑇]
−1
■ [𝑇 ] ■ [𝐼]
2.2. La moyenne des fréquences des ondes sonores est 1 kHz. La valeur de la résistance R2 qui permet
d’avoir une bonne démodulation de l’onde radio étudiée est :
■ 20kΩ ■ 5kΩ
■ 35Ω ■ 10Ω
ELOMRANI 93
EXERCICE 8
Pour étudier la modulation d’amplitude et vérifier la qualité de la modulation, au cours d’une séance de TP, le
professeur a utilisé avec ses élèves, un circuit intégré multiplieur (X)
en appliquant une tension sinusoïdale u1(t) = Pm.cos(2π.Fp.t) à son
entrée E1 et une tension u2(t) = U0 + s(t ) à son entrée E2, avec U0 la E
composante continue de la tension et s(t)=Sm.cos(2π.fs.t) la tension
modulante (figure 3).
La courbe de la figure 4 représente la tension de sortie
us(t) = k.u1(t).u2(t), visualisée par les élèves sur l’écran d’un
oscilloscope. k est une constante positive caractérisant le multiplieur
X.
1- Montrer, en précisant les expressions de A uS (V) et de m, que
la tension us(t) s’écrit sous la forme : us (t) = A[1+
m.cos(2πfst)].cos(2πFpt) .
2- En exploitant la courbe de la figure 4 :
2.1- Trouver les fréquences Fp de la porteuse et fs de la
tension modulante.
2.2- Déterminer le taux de modulation et en déduire la qualité
de modulation.
EXERCICE 9
EXERCICE 10
On utilise un résistor (D) de résistance R= 100Ω et un
condensateur (c) de capacité C = 10µF, dans le détecteur de
crêtes correspondant à l’un des étages du circuit représenté
par la figure 3,
Pour détecter les crêtes de la tension modulée en
amplitude d’expression : Figure 3
u(t) = k]0,5.cos(103π t) + 0,7[.cos(104π t)
1- Indiquer, à l’aide de la figure3, l’étage correspondant au détecteur de crêtes.
ELOMRANI 94
2- Montrer que le dipôle RC permet une bonne
détection de crêtes.
3- Les deux interrupteurs K1 et K2 sont fermés,
les courbes obtenus successivement sur l’écran
d’un oscilloscope
Représentent les variations des tensions uEM, uGM et uHM (Figure 4). Indiquer en justifiant, la courbe
EXERCICE 11
EXERCICE 12
Lors d’une communication, la voix est convertie en signal électrique par un microphone, grâce à un système de
conversion numérique et d’amplification. Le signal électrique est porté par une onde porteuse qui après
amplification est émise vers l’antenne la plus proche. L’antenne transmet le signal à une station base qui
l’envoie alors à une centrale, par ligne téléphonique conventionnelle ou par les ondes électromagnétiques.
ELOMRANI 95
De là sont acheminées les conversations vers le
téléphone du destinataire.
1- Émission d’une onde électromagnétique par un
portable
Les ondes électromagnétiques sont utilisées par la
télévision, La radio et les radars. Si bien que la gamme de
fréquence restant pour les portables sont de plus en plus
restreints : l’une d’entre elles s’étend de 900 à 1800 MHz.
Données : La célérité des ondes électromagnétiques
dans le vide et dans l’air : c = 3,00.108 m.s-1; 1MHz =
106Hz .
1.1- Calculer la durée que met une onde électromagnétique de fréquence f=900MHz pour parcourir la
distance M1M2=1km séparant le téléphone et l’antenne, figure (2).
1.2- Que signifie l’expression « l’air est un milieu dispersif pour les ondes électromagnétiques » ?
1.3- On peut représenter la chaine d’émission par le schéma de la figure (3).
Circuit A Amplificateur Microphone
intégré
C
Antenne amplificateur
émettrice
Figure3
x B Oscillateur de haute fréquence
EXERCICE 14
Les ondes sonores audibles ont une faible fréquence , leur
transmission à des longues distances nécessite qu’elles soient E1
modulante à une onde électromagnétique de haute fréquence.
Cet exercice vise à étudier la modulation et de la démodulation. E2 × S
1- Modulation
On considère le montage représenté dans la figure 4 ; u1(t) uS(t)
u2(t)
• Le générateur (𝐺𝐵𝐹)1 applique à l'entrée 𝐸1 de la
composante électronique 𝑋 une tension sinusoïdale
2𝜋 ⋅ 𝑡
𝑢1 (𝑡) = 𝑃𝑚 ⋅ cos ( )
𝑇𝑝
• Le générateur (𝐺𝐵𝐹)2 applique à l'entrée 𝐸2
de la composante électronique 𝑋 une tension
sinusoïdale 𝑢2 (𝑡) = 𝑈0 + 𝑆(𝑡) avec 𝑈0 la
composante continue de la tension et 𝑆(𝑡) =
2𝜋⋅𝑡
𝑆𝑚 ⋅ cos ( 𝑇 ) la tension correspondante à
𝑠
l'onde qu'on désire transmettre.
On visualise sur l'écran d'un oscilloscope la
tension de sortie 𝑢𝑠 (𝑡) = 𝑘 ⋅ 𝑢1 (𝑡) ⋅ 𝑢2 (𝑡)
avec k constante positive caractérisant la
composante 𝑋, fig 5
ELOMRANI 97
1.1- Montrer que l'express S'écrit sous la forme : et préciser l'expression de 𝐴 et celle de 𝑚.
2𝜋𝑡 2𝜋𝑡
𝑢𝑠 (𝑡) = 𝐴 [1 + 𝑚cos ( )] cos ( )
𝑇𝑠 𝑇𝑝
1.2- Calculer la valeur de 𝑚 et déduire la
qualité de la modulation.
2- Démodulation
La figure 6 représente le montage utilisé dans un
dispositif de réception constitué de trois parties.
2.1- Préciser le rôle de la partie 3 dans ce
montage (1) (2) Fig6
2.2- Déterminer la valeur du produit 𝐿. 𝐶 pour que la sélection de l'onde soit bonne.
2.3- Montrer que l'intervalle auquel doit appartenir la valeur de la résistance 𝑅 pour une bonne
Détection de l'enveloppe de la tension modulante dans ce montage est :
4𝜋 2 𝐿 4𝜋 2 𝐿 ⋅ 𝑇𝑠
≪R<
𝑇𝑝 𝑇𝑝2
Calculer les bornes de cet intervalle sachant que 𝐿 = 1,5mH.
EXERCICE 15
Modulation d’amplitude d’un signal sinusoïdal
Afin d'obtenir un signal modulé en amplitude, on utilise un circuit
intégré multiplieur X (fig.1). On applique à l'entrée : X S
E2
• 𝐸1 : la tension 𝑢1 (𝑡) = 𝑠(𝑡) + 𝑈0 avec 𝑠(𝑡) = 𝑆𝑚 ⋅ u1 ( t ) u s (t )
u 2 (t)
cos(2𝜋 ⋅ 𝑓𝑠 ⋅ 𝑡) représentant le signal informatif et U0 une
composante continue de la tension.
• 𝐸2 : une tension sinusoïdale représentant la porteuse Figure 1
u2 (t) = Um ⋅ cos(2𝜋 ⋅ Fp ⋅ t). La tension de sortie 𝑢𝑠 (𝑡)
obtenue est 𝑢𝑠 (𝑡) = 𝑘 ⋅ 𝑢1 (𝑡) ⋅ 𝑢2 (𝑡);
k est une constante qui dépend du circuit intégré X.
1
Rappel: cos(𝑎) ⋅ cos(𝑏) = 2 [cos(𝑎 + 𝑏) + cos(𝑎 − 𝑏)]
1- Montrer que 𝑢𝑠 (𝑡) s'écrit sous la forme :
A⋅m A⋅m
us (t) = ⋅ cos(2𝜋 ⋅ f1 ⋅ t) + A ⋅ cos(2𝜋 ⋅ f2 ⋅ t) + ⋅ cos(2𝜋 ⋅ f3 ⋅ t)
2 2
où m est le taux de modulation et A une constante.
2- La figure 7 représente le spectre de fréquences formé de Amplitude(V)
trois raies de la tension modulée us (t). Déterminer m et la
fréquence fs .La modulation est-elle bonne ?
3- Pour une bonne réception du signal modulée, on utilise un
circuit bouchon(circuit d'accord) formé d'une bobine Figure 2
d'inductance L0 = 60mH et de résistance négligeable et
deux condensateurs , montés en série, de capacité C =10μF
et C0 .Déterminer la valeur de C0.
ELOMRANI 98
EXERCICE 16
Etude de la qualité d’une modulation d’amplitude
La modulation d’amplitude est obtenue en utilisant un circuit intégré multiplieur .
On applique à l’entrée E1 du circuit intégré
multiplieur une tension p(t) qui correspond au signal E2 S
porteur, et à l’entrée E2 la tension s(t)+U0 avec s(t) la
E1
tension correspondant au signal modulant à transmettre
et U0 la composante continue (figure 1). S(t)+U0 u(t)
p(t)
On obtient à la sortie S du circuit la tension u(t)
correspondant au signal modulé en amplitude
Figure 1
.L’expression de cette tension est : 𝑢(𝑡) = 𝑘 ⋅ 𝑝(𝑡) ⋅
(𝑠(𝑡) + 𝑈0 ) où 𝑠(𝑡) = 𝑆𝑚 ⋅ cos(2𝜋𝑓𝑠 𝑡) et 𝑝(𝑡) = 𝑃𝑚 ⋅ cos(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) et 𝑘 une constante qui caractérise le circuit
intégré multiplieur .
m
1- La tension modulée en amplitude peut s'écrire sous la forme : 𝑢(𝑡) = 𝐴 [𝑆 𝑠(𝑡) + 1] ⋅ cos(2𝜋𝑓𝑝 𝑡) avec
𝑚
𝑆𝑚
𝐴 = 𝑘 ⋅ 𝑃𝑚 ⋅ 𝑈0 et 𝑚 = le taux de modulation.
𝑈0
Trouver l'expression du taux de modulation m en fonction de
𝑈max et 𝑈min avec 𝑈max la valeur maximale de l'amplitude
de 𝑢(𝑡) et 𝑈min la valeur minimale de son amplitude.
2- Quand aucune tension n'est appliquée sur l'oscilloscope, les
traces du spot sont confondues avec l'axe médian horizontal
de l'écran. On visualise la tension 𝑢(𝑡) et on obtient
l'oscillogramme de la figure 2 .
• Sensibilité horizontale 20𝜇s ⋅ div −1 ;
• Sensibilité verticale : 1 V ⋅ div −1 . Figure 2
ELOMRANI 99
Chapitre 10:
Lois de newton
EXERCICE 1
La piste de course est constituée d’une partie rectiligne horizontale (fig1).
Tous les frottements sont négligeables ; m=190 kg Figure 1
1. Mouvement du système (S)sur la partie horizontale
Le système (S)démarre d’une position ou son centre d’inertie G
coïncide avec le point A. G passe par le point B avec la vitesse 𝑣⃗0
à l’instant t0 =0. Au cours de son mouvement, le système (S)est
soumis à une force motrice horizontale constante 𝐹⃗ ayant le même
sens du mouvement. La trajectoire de G est rectiligne.
Pour étudier le mouvement de G entre B et C on choisit le repère
(B,𝑖⃗) lié à la terre considérée comme galiléen. A t0=0 , on a : xG = xB = 0 .
𝐹
1. En appliquant la deuxième loi de newton, montrer que l'expression de l’accélération de G s’écrit aG = 𝑚.
En déduire la nature du mouvement de G
ELOMRANI 100
1. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l’expression de l'accélération du mouvement
𝐹−𝑓
de G s’écrit : aG = .
𝑚
2. Déterminer, en justifiant la réponse, la nature du mouvement de G.
3. Calculer la valeur de t B, instant de passage de G par B.
4. Déterminer la valeur de la vitesse vB de G lors de son passage par B.
5. Déterminer l'intensité de la force 𝑅⃗⃗ exercée par le plan sur le système au cours de son mouvement
sur le tronçon AB .
EXERCICE 3
Un circuit de course est constitué d’une partie rectiligne AB, d’une partie BO incliné d’un angle α par
rapport au plan horizontal AC (Figure 1)
On modélise le {Conducteur + Voiture} par un système (S) non
déformable de masse m et de centre d’inertie G.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un repère
terrestre supposé galiléen, et on néglige l’action de l’air sur le
système (S) ainsi que ses dimensions par rapport aux distances
parcourues.
Données : Masse du système (S) : m = 1200 Kg
L’angle α = 10° ; L’intensité de pesanteur : g = 9,80m.s-2
Etude du mouvement rectiligne du système (S) :
Le système (S) passe à l’instant t0 = 0 au point A et à
l’instant t1 = 9,45 s au point B. La figure (2) représente les
variations de la vitesse v du mouvement de G sur la partie
AB en fonction du temps.
1- Quelle est la nature du mouvement de G sur la
partie AB ? Justifier.
2- Déterminer graphiquement la valeur de l’accélération a
du mouvement de G.
3- Calculer la distance AB.
4- Sur la partie BO le système (S) subit l’action d’une force F du moteur et d’une force de frottement
f d’intensité f = 500N. On considère que les deux forces sont constantes et parallèles à la partie BO.
Déterminer, en appliquant la deuxième loi de Newton, l’intensité F de la force motrice pour que
le système conserve la même accélération a de son mouvement sur la partie AB.
EXERCICE 4
Les toboggans dans les piscines permettent aux nageurs de glisser et de plonger dans l’eau.
On modélise un toboggan par une piste ABC constituée d’une partie AB inclinée d’un angle α par rapport
au plan horizontal et d’une partie circulaire BC, et on modélise le
nageur par un solide (S) de centre d’inertie G et de masse m (Figure1).
Données :
AB = 2,4 m, α = 20° , g = 9,8 m.s-2 , m = 70 Kg.
Etude du mouvement sur la partie AB :
Le solide (𝑆) part de la position 𝐴 supposée confondue avec 𝐺, à
l'instant 𝑡 = 0, sans vitesse initiale, et glisse sans frottement sur la
piste AB (Figure 1). On étudie le mouvement de G dans le repère
terrestre R1 ( A, ⃗⃗⃗,
i1 ⃗⃗⃗)
j1 supposé galiléen.
Par application de la deuxième loi de Newton déterminer :
1- Les composantes du vecteur accélération a⃗⃗G dans le repère
𝑅1 (𝐴, 𝑖⃗1 , ⃗⃗⃗).
𝑗1
2- 𝑉𝐵 la vitesse de 𝐺 au point 𝐵.
ELOMRANI 101
3- L'intensité R de la force associée à l'action du plan AB sur le solide (S).
Dans la suite de l'exercice, on étudiera le mouvement de G dans le repère terrestre ℛ(O, ⃗i, ⃗j) supposé
galiléen (Figure 1).
EXERCICE 5
Le ski sur la glace, est l’un des sports les plus répandus dans les régions montagnardes. Les pratiquants de ce
sport visent à réaliser des résultats positifs et battre des records.
Le but de cet exercice est d’étudier le mouvement d’un sportif, pratiquant le ski sur des trajectoires de glace
diverses.
Le circuit de ski représenté sur la figure ci-dessous, est constitué de trois parties :
- Une partie A’B’ rectiligne de longueur A’B’ = 82,7 m, inclinée d’un angle α = 14° par rapport au plan
horizontal ;
- Une partie B’C’ rectiligne horizontale, de longueur L = 100 m ;
- Une partie C’D’ circulaire
On modélise le sportif et ses accessoires par un solide (S) de masse m = 65 Kg, et de centre d’inertie G.
On prendra : g = 10 m.s-2.
G passe au cours de son mouvement par les positions A, B, C et D représentées sur la figure, tel que :
A’B’ = AB et B’C’ = BC.
1- Etude du mouvement sur la partie A’B’ :
A l’instant t = 0, G part de A sans vitesse initiale, le solide (S) glisse ainsi sans frottements sur la
partie A’B’.
On repère la position de G, à un instant t, par l’abscisse x dans le repère (A.𝑖⃗⃗) , et on considère que xG
= 0 à l’instant t = 0.
1.1- Par application de la deuxième loi de Newton, établir l’expression de l’accélération aG du
mouvement de G en fonction de g et α.
1.2- Déterminer en justifiant votre réponse la nature du mouvement de G sur cette partie.
1.3- A l’aide des équations horaires du mouvement, trouver la valeur v B de la vitesse de G lors du
passage par la position B.
2- Etude du mouvement sur la partie B’C’ :
Le solide (S) poursuit son mouvement sur la partie B’C’, où il subit des frottements modélisés par une
force f constante, tangente à la trajectoire et de sens inverse à celui du mouvement.
On considère que la valeur de la vitesse de G au point B ne varie pas lors du passage du solide (S) du plan
incliné au plan horizontal.
Pour étudier le mouvement de G sur cette partie, on choisit, un repère horizontal
d’origine confondue avec le point B, et l’instant du passage de G en ce point comme nouvelle origine des
temps
2.1- En appliquant l a deuxième loi de Newton, déterminer la nature du mouvement de G sur le trajet BC.
2.2- Trouver l’expression de l’intensité f de la force de frottement en fonction de m, L, vB et vC vitesse
de G au point C, puis calculer f.
On donne : vC = 12 m.s-1.
EXERCICE 6
ELOMRANI 102
Etude du mouvement d’une charge
Les grues sont utilisées dans les chantiers de construction, pour lever
les charges lourdes, à l’aide des câbles en acier liés à des dispositifs
spéciaux.
Le but de cet exercice est l’étude du mouvement vertical d’une charge, puis
l’étude de la chute verticale d’une partie de cette charge dans l’air.
On prendra g = 9,8 m.s-2.
Mouvement de levage de la charge :
Dans un chantier, on a filmé le mouvement d’une charge (C), de centre
d’inertie G et de masse m = 400 kg lors de son levage. Figure 1
Au cours de ce mouvement, le câble en acier exerce sur (C) une force
constante de vecteur T . On néglige tous les frottements.
On étudie le mouvement dans un repère (O, k) lié à la terre et supposé
galiléen.(Figure 1)
Après traitement de la vidéo du mouvement de Figure 2
(C) avec un logiciel convenable, on obtient la courbe de la figure 2,
représentant la vitesse vG(t).
1- Déterminer la nature du mouvement du centre d’inertie G dans
chacun des intervalles de temps : [0 ;3s] et [3s ;4s].
2- Par application de la deuxième loi de , trouver l’intensité de
la force T appliquée par le câble en acier dans chacun des
intervalles de temps : [0 ;3s] et [3s ;4s].
EXERCICE 7
La pratique du sport du ski, dans les stations des montagnes, attire de plus en plus l’intention des jeunes
marocains, parce qu’elle intégré les qualités du plaisir et l’aventure.
Le but de cet exercice est d’étudier le
mouvement du centre d’inertie d’un skieur et
ses accessoires sur le circuit du ski.
La figure ci-dessous, représente un circuit de
ski constitué de deux parties:
- Partie A’B’ rectiligne et inclinée d’un
angle α par rapport au plan horizontal ;
- Partie B’C’ rectiligne et horizontale.
Données :
- g = 9,8 m.s-2;
- Longueur de la partie A’B’ :
A’B’ = 80 m ;
- Masse du skieur et ses accessoires : m = 60 kg ;
- L’angle d’inclinaison : α =18°.
Etude du mouvement du skieur et ses accessoires sur la partie inclinée sans frottements.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G du système (S), formé du skieur et ses accessoires, dans le
repère (A,𝑖⃗ ', 𝑗⃗') lié à la terre et supposé galiléen.
A un instant t = 0, choisi comme origine des temps, le système (S) part sans vitesse initiale d’une position
où G coïncide avec A.
Le mouvement de G se fait suivant la ligne de plus grande pente du plan incliné AB, tel que : AB = A’B’.
Par application de la deuxième loi de Newton, trouver :
1- La valeur de l’accélération aG du mouvement du centre d’inertie G.
ELOMRANI 103
2- L’intensité R de la force modélisant l’action du plan incliné sur (S).
3- La valeur vB de la vitesse de G au passage par la position B.
EXERCICE 8
Le ski, comme sport, est considéré parmi les meilleures activités de loisir pendant l’hiver; c’est un sport
d’aventure, de consistance physique, et de souplesse.
On se propose d’étudier dans cette partie, le mouvement du centre d’inertie d’un skieur avec ses
accessoires sur une piste de ski.
Un skieur glisse sur une piste de ski, constituée par deux parties:
- Une partie A'B' rectiligne et inclinée d’un angle par rapport à l’horizontale.
- Une partie B'C' rectiligne et horizontale (voir figure).
y'
j'
A i' G
x' i C
Données : A' B X
- g = 9,8 m.s -2 ; α
-Masse totale du skieur et ses accessoires : m = 65 kg ; B' C'
-Angle d’inclinaison: a = 23° ;
- On néglige la résistance de l’air.
1- Etude du mouvement sur le plan incliné :
On étudie le mouvement du centre d’inertie G du système (S), constitué par le skieur et ses
accessoires, dans le repère (A,i', j') lié à un référentiel terrestre considéré galiléen.
Le système (S) se met en mouvement sans vitesse initiale depuis le point A , confondu avec G à
l’instant t=0, origine des dates.
Le mouvement de G se fait suivant la ligne de plus grande pente du plan incliné AB. ( AB = A'B' )
Le contact entre le plan incliné et le système (S) se fait avec frottements .La force de frottements
est constante d’intensité f = 15 N .
1.1- En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation différentielle vérifiée par la
dvG f
vitesse v G du mouvement de G s’écrit sous forme = g.sin a - .
dt m
1.2- La solution de cette équation différentielle est de la forme : v G (t) = b.t + c . Déterminer les
valeurs de b et de c.
1.3- Déduire la valeur de t B , l’instant de passage du centre d’inertie G par la position B avec une
vitesse égale à 90 km.h -1 .
1.4- Trouver l’intensité R de la force exercée par le plan incliné sur le système (S).
ELOMRANI 104
Le centre d’inertie G passe par le point B avec une vitesse de 90 km.h -1 à un instant considéré
comme nouvelle origine des dates.
2.1- En appliquant la deuxième loi de Newton, trouver l’intensité f ' sachant que la composante
horizontale du vecteur accélération du mouvement de G est a x = - 3m.s -2 .
2.2- Déterminer t c , l’instant d’arrêt du système.
2.3- Déduire la distance BC parcourue par G.
EXERCICE 9
ELOMRANI 105
ELOMRANI 106
Chapitre 11:
Chute verticale
EXERCICE 1
ELOMRANI 107
EXERCICE 2
Etude de la chute avec frottements
Pour ne pas se détériorer lors du choc avec le sol, un paquet d’aliments a été attachée
à un parachute lui permettant une descente lente. L’hélicoptère reste immobile à une
altitude H au-dessus du point O. Le paquet et son parachute tombent verticalement
sans vitesse initiale à l’instant t0 = 0.
L’air exerce des forces de frottements modélisées par la relation : f = -100.v , où v
représente le vecteur vitesse du paquet à l’instant t.
On néglige la poussée d’Archimède pendant la chute.
On donne :
La masse du système {caisse + parachute} : m = 150 kg.
1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la vitesse du centre d’inertie G1 du
système dans le repère (R,O,i, j) .
2- La courbe de la figure 2, représente les variations de la vitesse du centre
d’inertie G1 du système en fonction du temps. Déterminer la valeur de la vitesse
limite Vlim et celle du temps caractéristique τ de chute.
3- Estimer la durée du régime initial.
4- Par utilisation de la méthode d’Euler et le tableau suivant, déterminer les valeurs
de la vitesse v4 et de l’accélération a4.
ti (s) 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
-1
vi (m.s ) 0 1,00 1,93 2,80 v4 4,37 5,08
-2
ai (m.s ) 10,00 9,33 8,71 8,12 a4 7,07 6,60
Figure 2
ELOMRANI 108
Les toboggans dans les piscines permettent aux nageurs de glisser et de plonger
dans l’eau.
On modélise un toboggan par une piste ABC constituée d’une partie AB inclinée
d’un angle α par rapport au plan horizontal et d’une partie circulaire BC, et on
modélise le nageur par un solide (S) de centre d’inertie G et de masse m (Figure1).
Données :
AB = 2,4 m , α = 20° , g = 9,8 m.s-2 , m = 70 Kg.
Etude du mouvement vertical de G dans
l’eau :
Le solide (S) poursuit son mouvement dans
l’eau, avec une vitesse verticale V . Il subit
en plus de son poids à :
Une force de frottement fluide
modélisée dans le système
international d’unité par :
f 140.V 2 . j .
La poussée d’Archimède FA d’intensité FA = 637 N.
On considère l’instant d’entrée de (S) dans l’eau comme nouvelle origine des temps.
3-1- Montrer que la vitesse V(t) de G vérifie l’équation différentielle suivante :
dV(t)
2.V2 0,7 0
dt
3-2- Trouver la valeur de la vitesse limite Vℓ.
3-3- Déterminer à l’aide du tableau suivant, et par utilisation de la méthode
d’Euler, les valeurs : a i+1 et Vi+2.
t (s) V (m.s-1) a (m.s-2)
ti = 1,8.10-1 - 1,90 6,52
-1
ti+1 = 1,95.10 - 1,80 ai+1
-1
ti+2 = 2,1.10 Vi+2 5,15
EXERCICE 4
L’étude de la chute d’un solide homogène dans un liquide visqueux permet de
déterminer quelques caractéristiques cinétiques et la viscosité du liquide utilisé.
On remplit un tube gradué par un liquide visqueux, transparent et
de masse volumique ρ, puis on y laisse tomber, sans vitesse
initiale, à l’instant t = 0, une bille homogène de masse m, et de
centre d’inertie G.
On étudie le mouvement de G par rapport à un repère terrestre
supposé galiléen.
La position de G est repérée à un instant t, par l’ordonnée z, sur
l’axe (Oz) vertical descendant (Figure 1). Figure 1
ELOMRANI 109
On considère que la position de G est confondue avec l’origine de l’axe (Oz) à
l’instant t = 0, et que la poussée d’Archimède F n’est pas négligeable par rapport aux
autres forces appliquées sur la bille.
On modélise l’action du liquide sur la bille au cours du mouvement par une force de
frottement : f k.vG .
vG est la vitesse de G à un instant t, et k un facteur constant et positif.
Données : Rayon de la bille : r = 6,00.10-3 m
Masse de la bille : m = 4,10.10-3 kg
On rappelle que l’intensité de la poussée d’Archimède est égale au poids du liquide
déplacé.
1- Par application de la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation
dvG
différentielle du mouvement de G s’écrit sous la forme : + A.vG = B , en
dt
exprimant A en fonction de k et m, et B en fonction de g (intensité de
pesanteur), m, ρ et V (volume de la bille).
B -
t
2- Vérifier que l’expression v G (t) = . 1- e τ est solution de l’équation
A
1
différentielle, où τ = est le temps caractéristique du mouvement.
A
3- Ecrire l’expression de la vitesse limite Vℓim du centre d’inertie de la bille en
fonction de A et B.
4- On obtient, à l’aide d’un
matériel informatique
convenable, la courbe de
la figure 2, représentant
les variations de la vitesse
vG en fonction du temps.
Déterminer graphiquement
les valeurs de Vℓim et τ.
5- Déterminer la valeur du
coefficient k. Figure 2
6- Le coefficient k varie avec le rayon de la bille et la viscosité η du liquide selon
la relation suivante : k = 6π.η.r.
Déterminer la valeur de η du liquide utilisé dans cette expérience.
7- L’équation différentielle du mouvement de G s’écrit sous la forme :
dvG
= 7,57 - 5.v G . Par application de la méthode d’Euler, et les données du
dt
tableau, déterminer les valeurs de a1 et v2.
t (s) v (m.s-1) a (m.s-2)
0 0 7,57
0,033 0,25 a1
0,066 v2 5,27
ELOMRANI 110
EXERCICE 5
Première partie : Etude du mouvement d’une charge
Les grues sont utilisées dans les chantiers de construction, pour lever les charges
lourdes, à l’aide des câbles en acier liés à des dispositifs spéciaux.
Le but de cet exercice est l’étude du mouvement
vertical d’une charge, puis l’étude de la chute
verticale d’une partie de cette charge dans l’air.
On prendra g = 9,8 m.s-2.
2- Chute verticale dans l’air d’une partie de
la charge :
La charge s’arrête à une altitude donnée. A un
instant t = 0, une partie (S) de cette charge, de
masse mS = 30 kg, tombe sans vitesse initiale.
On étudie le mouvement du centre d’inertie GS
de la partie (S) dans
le repère (O, j) où l’axe (Oy) est vertical
descendant (Figure 3).
La position de GS Coïncide avec l’origine du repère (Oy) à l’origine
des temps.
On modélise l’action de l’air sur la partie (S) au cours de son
mouvement par la force :
un instant t et k = 2,7 (SI). f k.v2 .j , où v le vecteur vitesse de GS à
On néglige l’action de la poussée d’Archimède devant les autres
forces appliquées à (S).
2-1- Déterminer, par analyse dimentionnelle, l’unité de la Figure 3
constante k dans le système international.
2-2- Montrer que l’équation différentielle verifiée par la vitesse v s’écrit comme suit :
dv
9.102.v2 9,8 .
dt
2-3- Déterminer la vitesse limite Vℓim du mouvement.
2-4- Sachant que la vitesse du centre d’inertie GS à un instant t1 est v1 = 2,75 m.s-1,
trouver, par application de la méthode d’Euler, la vitesse v2 à l’instant
t2 = t1 + Δt, sachant que la pas du calcul est Δt = 2,4.10-2s.
EXERCICE 6
La pratique du sport du ski, dans les stations des montagnes, attire de plus en plus
l’intension des jeunes marocains, parcequ’elle intégre les qualités du plasir et
l’aventure.
Le but de cet exercice est d’étudier le mouvement du centre d’inertie d’un skieur et
ses accessoires sur le circuit du ski.
La figure ci-dessous, représente un circuit de ski constitué de deux parties:
Partie A’B’ rectiligne et inclinée d’un angle α par rapport au plan horizontal ;
Partie B’C’ rectiligne et horizontale.
ELOMRANI 111
Données :
g = 9,8 m.s-2 ;
Longueur de la partie A’B’ :
A’B’ = 80 m ;
Masse du skieur et ses
accessoires : m = 60 kg ;
L’angled’inclinaison : α =18°.
Etude du mouvement du skieur et ses accessoires sur la partie horizontale avec frottements.
Le mouvement de G se fait sur la partie BC, tel que : BC = B’C’.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G du système (S) formé du skieur et ses
accessoires dans le repère (B,i) lié à la terre et supposé galiléen. On prend x G= 0, à un
instant t = 0, considéré comme nouvelle origine des dates.
Le système subit au cours de son mouvement deux types de frottements.
Frottements dus au contact entre la partie B’C’ et le système (S), modélisés par une
force constante : f 1 6.i ;
Frottements dus à l’action de l’air, modélisés par la force : f 2 0, 06.v2 .i ,où v
représente la vitesse du centre d’inertie G.
2-1- Par application de la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation
différentielle vérifiée par la vitesse v, s’écrit sous la forme :
dv
103.v2 0,1 0 .
dt
2-2- En exploitant le tableau t(s) v(m.s-1) a(m.s-2)
ci-contre, et en utilisant la ti = 0,4 21,77 - 0,57
méthode d’Euler, calculer les ti+1 = 0,8 21,54 ai+1
valeurs : ai+1 et vi+2. ti+2 = 1,2 vi+2 -0,55
EXERCICE 7
Afin de déterminer quelques caractéristiques du mouvement de chute d’une bille dans un
liquide visqueux, on réalise l’expérience suivante :
On remplie une éprouvette graduée par un liquide visqueux et
transparent, de masse volumique r , puis on libère, sans vitesse O
-2
initiale dans ce liquide, une bille de masse m = 2.10 kg , de volume j
V et de centre d’inertie G.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un repère (O, j )
lié à un référentiel terrestre considéré comme galiléen.
La position instantanée du centre d’inertie G est repérée sur un axe
vertical Oy orienté vers le bas (figure 1).
On considère que la position de G à l’instant t=0 est confondue avec
y
l’origine de l’axe Oy et que la poussée d’Archimède Fa n’est pas
négligeable devant les autres forces.
Figure 1
La force de frottement fluide est modélisée par f = -k .vG . ( vG étant le vecteur vitesse
instantanée du centre d’inertie G et k une constante positive).
On rappelle que l’intensité de la poussée d’Archimède vaut le poids du liquide déplacé :
Fa = r .V .g , où g est l’intensité de pesanteur.
ELOMRANI 112
Avec une camera numérique et un logiciel adapté, on obtient, après traitement des données
expérimentales, la courbe des variations de la vitesse instantanée du centre d’inertie de la bille en
fonction du temps (voir figure 2).
1. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation différentielle vérifiée par la
dvG 1
vitesse s’écrit sous la forme : + .vG = A
dt t
, en précisant l’expression du temps vG (ms. -1)
caractéristique t en fonction de k et m et
l’expression de la constante A en fonction de 0,5
g , m , r et V .
0,4
2. Déterminer graphiquement la valeur de la
vitesse limite vG lim et la valeur de t . 0,3
3. Trouver la valeur de k et celle de A . 0,2
4. L’équation différentielle du mouvement de
G s’écrit sous la forme numérique : 0,1
dvG
= 9, 26 - 18,52.vG .
dt 36 72 108 144 t(ms)
En utilisant la méthode d’Euler et les données Figure 2
du tableau suivant, calculer la valeur
approchée de a3 et celle de v4 .
t (s) vG ( m.s-1) aG (m.s-2)
….
….
….
0,015 0,126 a3
0,020 v4 6,28
0,025 0,192 5,70
ELOMRANI 113
Chapitre 12:
ELOMRANI 114
2. Mouvement du système (S) durant la phase du saut
Le système (S) quitte la piste de course au passage de G par le point D avec une vitesse vD formant un
angle α avec le plan horizontal pour sauter à travers l’obstacle (E) (voir fig. (1)). Au cours du saut le
système (S) n’est soumis qu’à son poids.
On étudie le mouvement de G dans le champ de pesanteur uniforme dans un repère orthonormé
(O.i.j) lié à la terre considéré comme galiléen. On choisit l’instant de passage de G par le point
D comme nouvelle origine des dates t0 = 0 , tel que : y0 = OD = h .
2.1. En appliquant la deuxième loi de newton, montrer que les équations différentielles vérifiées par
xG (t) et yG (t) coordonnées de G dans le repère (O.i.j) sont :
dxG dyG
= vD .cosα ; = -g.t +vD .sinα
dt dt
2.2. L’expression numérique des équations horaires xG (t) et yG (t) du mouvement de G est :
xG (t) = 22,5.t (m) ; yG (t) = -5.t 2 +11.t +5 (m)
Déterminer les valeurs de la hauteur h , et de la vitesse vD .
2.3. Le saut est réussi si la condition : yG > L+0,6 (m) est vérifiée. Est-ce que le saut du motard est
réussi ? Justifier votre réponse.
EXERCICE 3
La course à bicyclette sur des circuits fermés est devenue un sport très populaire. Plusieurs
compétitions s’organisent chaque année avec des circuits fermés qui comprennent des obstacles.
Cet exercice vise l’étude du mouvement du centre d’inertie d’un système {Cycliste – Bicyclette} dans
un circuit fermé de la région de l'Atlas (figure 1).
Au cours de sa participation à une course dont le circuit est représenté sur la figure (1), un cycliste
parcourt une partie de ce circuit constituée d'un tronçon AB rectiligne horizontal, d'un tronçon BC
curviligne qui s'ouvre sur une fosse de largeur L et d'un tronçon DE horizontal (figure 2).
Figure (2)
Figure (1)
Le mouvement sur le tronçon AB se fait avec des frottements modélisés par une force f constante de
sens opposé au sens du vecteur vitesse. L'ensemble }Cycliste - Bicyclette{ constitue un système de
masse m et de centre d'inertie G .
ELOMRANI 115
2. Mouvement du cycliste durant la phase du saut
Le cycliste quitte le tronçon BC en C avec une vitesse v0 qui fait un angle avec le plan horizontal
(voir figure 2- page 5/6).
Au cours du saut, le système {Cycliste – Bicyclette} n'est soumis qu'à son poids. On étudie le
mouvement de G , dans un repère orthonormé (C, i ', j ') lié à la Terre supposé Galiléen. On choisit
l'instant de passage de G en C comme nouvelle origine des dates t0 0 .
Les équations horaires du mouvement de G lors de la chute libre s'écrivent:
1
xG (t ) (v0 .cos ).t ; yG (t ) g.t 2 (v0 .sin ).t
2
Au cours du mouvement, G atteint le sommet de la trajectoire à l'instant tS 0,174 s et puis le
système tombe sur le sol à l’instant tP 1 s .
Données:
10 ; L 8 m ; g 10 m.s 2
2.1. Montrer que v0 10 m.s 1 .
2.2. Le cycliste a-t-il dépassé la fosse ? justifier.
2.3. Déterminer les coordonnées du vecteur vitesse vP de G à l’instant t P .
EXERCICE 4
Les hélicoptères sont parfois utilisés pour approvisionner, d’aides humanitaires, les
zones sinistrées non joignables par voies terrestres.
ELOMRANI 117
Passer au-dessus du filet dont la partie supérieure se trouve à une hauteur h du sol ;
Tomber dans le terrain de l’adversaire de longueur D.
Données :
On néglige les dimensions de la balle ainsi que l’action de l’air.
On prendra l’intensité de la pesanteur : g = 10 m.s-2.
H = 2,60 m , d = D = 9 m , h = 2,50 m.
On étudie le mouvement de la balle
dans un repère orthonormée (O,i, j)
lié à la terre et supposé galiléen.
A l’instant t = 0, la balle se trouve
en A, et le vecteur vitesse initiale
V 0 constitue l’angle α avec
l’horizontal. (Figure 1) Figure 1
Un traitement informatique de la vidéo avec un logiciel convenable, a permis
d’obtenir les courbes représentées sur la figure 2.
Les courbes vx(t) et vy(t) représentent les variations des composantes du vecteur
vitesse du ballon dans le repère (O,i, j) .
1- Par application de la deuxième loi de
Newton, établir l’expression de vx(t) en
fonction de : V0, α, et l’expression de vy(t)
en fonction de : V0, α, g et t.
2- En exploitant les deux courbes (Figure 2),
montrer que la valeur de la vitesse initiale
est V0 = 13,6 m.s-1, et que l’angle α est
α = 17°.
3- Etablir l’équation de la trajectoire de G
dans le repère (O,i, j) .
4- Sachant que la balle n’est interceptée par
aucun joueur, a-t-elle vérifié les deux Figure 2
conditions nécessaires pour valider le
service ? Justifier.
EXERCICE 7
Le championat du monde est la plus célèbre compétition organisée par la FIFA.
Le but de cet exercice est l’étude du mouvement d’une balle de football dans le
champ de pesanteur uniforme.
Au cours d’un match de foot, l’un
des joueurs effectue un coup franc, à
partir d’un point O, pour marquer un
but, sans que la balle ne soit
interrompue, au cours de son
mouvement, par un obstacle
constitué de quelques joueurs
adversaires. Figure 1 Figure 1
ELOMRANI 118
Le point O est situé à une distance L de la ligne de but, et à une distance D de
l’obstacle, de hauteur maximale hm.
Données :
On néglige l’action de l’air, et les dimensions de la balle devant les autres distances;
On prendra : l’intensité de pesanteur g = 10 m.s-2 ;
L = 20 m , hm = 2,2 m , D = 9,2 m.
A l’instant t = 0, un joueur tire la balle, à partir du point O, avec une vitesse initiale
-1
V 0 inclinée d’un angle α = 32° par rapport à l’horizontale, et de module V0 = 16 m.s .
On étudie le mouvement de la balle dans un repère terrestre orthonormé (O,i, j)
supposé galiléen.
1- Par application de la 2ème loi de Newton, établir les équations horaires x(t) et y(t)
du mouvement de la balle.
2- En déduire l’équation de la trajectoire dans le repère (O,i, j) .
3- Vérifier que la balle passe au dessus de l’obstacle.
4- Déterminer la vitesse de la balle au moment d’entrée dans le filet.
EXERCICE 8
Etude du mouvement d’une balle de golf dans le champ de pesanteur uniforme
Un circuit dans le terrain de golf est constitué de trois parties :
Partie horizontale OA de longueur OA = 2,2 m ;
Partie AB de longueur AB = 4 m, inclinée d’un angle α = 24° par rapport au plan
horizontal.
Partie BC horizontale contenant un trou de centre T situé à la distance BT = 2,1 m
du point B.
Les points B, T et C sont alignés.
On néglige l’action de l’air et les dimensions de la balle. On prendra g = 10 m.s-2.
L’étude du mouvement de la balle se fait dans un repère (O,i, j) lié à la terre et
supposé galiléen.
On lance, à l’instant t = 0, à
partir du point O, la balle vers le
trou T, avec une vitesse initiale
de valeur V0 = 10 m.s-1.
Le vecteur V 0 est incliné d’un
angle θ = 45° par rapport à l’axe
horizontal (O,x).(Figure 1)
Figure 1
1- Par application de la deuxième loi de Newton, établir les équations horaires
x(t) et y(t) du mouvement de la balle.
2- En déduire l’équation de la trajectoire de la balle.
3- Déterminer la valeur de xS, abscisse du sommet de la trajectoire de la balle.
4- S’assurer que la balle passe au centre T du trou.
ELOMRANI 119
EXERCICE 9
ELOMRANI 120
Chapitre 13:
EXERCICE 1
Etude du mouvement d’une particule chargée dans un champ magnétique uniforme
Deux particules chargées Li + et X2 sont introduites en un point O, avec la même vitesse
initiale V , dans un espace où règne un champ magnétique uniforme B , perpendiculaire au
vecteur V .
2
q X et mX sont respectivement la charge électrique et la masse de la particule X .
On considère que Li + et X2 sont soumises
seulement à la force de Lorentz. .
Données :
- La vitesse initiale : V=105 m.s-1 ;
ELOMRANI 121
B
24
Ion 12 Mg 2+ 26
12 Mg 2+ 40
20 Ca 2+
EXERCICE 2
ELOMRANI 122
ELOMRANI 123
Chapitre 14:
ELOMRANI 125
valeur du rayon r est : r = 2,3.1011m.
1-4- Déterminer la valeur de la vitesse V.
2- Détermination de la masse de Mars et l’intensité de pesanteur à sa surface :
On considère que la lune Phobos est en mouvement circulaire uniforme autour de
Mars à une distance z = 6000 km de sa surface. La période de ce mouvement est
TP = 460 min. (On néglige les dimensions de Phobos devant les autres dimensions).
En étudiant le mouvement de Phobos dans un repère d’origine confondu avec le
centre de Mars et supposé galiléen, déterminer :
2-1- La masse MM de Mars.
2-2- L’intensité de la pesanteur g0M au niveau du sol marsien et la comparer à la
valeur g0M ex = 3,8 N.kg-1 mesurée à l’aide des appareils développées.
EXERCICE 3
Le but de cet exercice est d’étudier le mouvement de Jupiter autour du soleil, et de
déterminer quelques grandeurs physiques caractérisant cette planète.
Données :
Masse du soleil : MS = 2.1030 kg ;
Constante d’attraction universelle : G = 6,67.10-11 (SI) ;
Période de révolution de Jupiter autour du soleil : TJ = 3,74.108 s ;
On considères que le soleil et Mars sont à répartitions sphériques de masses, et on
note la masse de Jupiter MJ.
On néglige les dimensions de la planète Jupiter devant la distance qui la sépare du
centre du Soleil, ainsi que les forces qui lui sont appliquées devant la force
d’attraction universelle entre elle et le Soleil.
1- Détermination du rayon orbital de Jupiter et sa vitesse :
On considère que le mouvement de Jupiter dans le repère héliocentrique est circulaire
de rayon orbital r.
1-1- Ecrire en fonction de MJ, MS, G, et r, l’expression de l’intensité de la force
de gravitation universelle exercée par le Soleil sur Jupiter.
1-2- En appliquant la deuxième loi de Newton :
a- Ecrire les expressions des composantes du vecteur accélération dans le
repère de Freinet, et déduire que le mouvement de Jupiter est
circulaire uniforme.
TJ2 4.π 2
b- Montrer que la troisième loi de Kepler s’écrit : 3 = .
r G.MS
1-3- S’assurer que r ≈ 7,8.1011m.
1-4- Déterminer la valeur de la vitesse V de révolution de Jupiter autour du
soleil.
2- Détermination de la masse de Jupiter :
On considère que la lune « Io » l’un des satellites découvert par Galilée, est en
mouvement circulaire uniforme à une distance r’ = 4,2.108 m du centre de Jupiter.
La période de ce mouvement est TI = 1,77 jours.
(On néglige les dimensions de Io devant les autres dimensions, ainsi que les forces qui
lui sont appliquées devant la force d’attraction universelle entre lui et Jupiter).
ELOMRANI 126
En étudiant le mouvement de Io dans un repère d’origine confondu avec le centre de
Jupiter et supposé galiléen, déterminer la masse MJ de Jupiter.
EXERCICE 4
Partie I : Etude du mouvement d’une exoplanète autour de son astre
Une " exoplanète " est une planète qui tourne autour d’une étoile autre que le soleil.
Ces dernières années, les astronomes ont découvert quelques milliers d’exoplanètes en utilisant des
instruments scientifiques sophistiqués.
"Mu Arae" est une étoile qui est loin de notre système solaire de 50 années-lumière, quatre
exoplanètes gravitent autour d’elle selon des trajectoires supposées circulaires. On symbolise cette
étoile par la lettre S.
On se propose dans cet exercice de déterminer la masse de l’étoile "Mu Arae" par application de
la deuxième loi de Newton et les lois de Kepler sur l’une des exoplanètes symbolisée par la lettre b.
On considère que S a une distribution sphérique de masse et que l’exoplanète b a des dimensions
négligeables devant les distances la séparant de son étoile S.
On néglige l’action des autres exoplanètes sur l’exoplanète b .
La seule force à prendre en considération est la force de gravitation universelle entre l’exoplanète b
et l’étoile S.
On étudie le mouvement de b dans un référentiel supposé galiléen, lié au centre de S.
Données :
- La constante de gravitation universelle : G = 6, 67.10-11 (S.I ) ;
- Le rayon de la trajectoire de b autour de S : rb = 2, 24.1011 m ;
- la période de révolution de b autour de l’étoile S : Tb = 5, 56.10 7 s .
1- Ecrire l’expression de l’intensité FS/ b de la force de gravitation universelle, exercée par l’étoile S,
de masse M S , sur l’exoplanète b, de masse m b .
2- En appliquant la deuxième loi de Newton :
2.1- Montrer que le mouvement circulaire de l’exoplanète b autour de son étoile S, est uniforme.
T2
2.2- Etablir la troisième loi de Kepler : 3 = K . K étant une constante.
r
2.3- Déterminer la masse M S de l’étoile S.
ELOMRANI 127
Chapitre 15:
Figure 3
Figure 2
On néglige les masses de la tige et de la plaque devant la masse du solide (S) ;
On repère la position de G sur l’axe (O,x) à l’instant t, par l’abscisse x ;
La position G0 de G à l’équilibre, coincïde avec l’origine O de l’axe (O,x) ;
On étudie le mouvement de G dans un repère terrestre supposé galiléen ;
On choisit la position G0 comme état de référence de l’énergie potentielle
d’élasticité de l’oscillateur, et le plan horizontal passant par G comme état de
référence de l’énergie potentielle de pesanteur.
Le ressort est non déformé à l’équilibre.
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre, d’un distance d et on le lâche sans
vitesse initiale. Une carte d’aquisition informatique permet de tracer les variations de
l’abscisse de G en fonction du temps. (Figure 3)
Figure 3
1- Quel régime des oscillations mis en évidence par la courbe de la figue 3 ?
2- En calculant la variation de l’énergie potentielle d’élasticité de l’oscillateur entre
ELOMRANI 134
les instants t0 = 0 et t1 = 1,2 s, trouver le travail W(F) de la force de rappel
appliquée par le ressort entre ces deux instants.
3- Déterminer la variation de l’ énergie mécanique ΔEm du système entre les
instants t0 et t1. Donner une explication du résultat obtenu.
EXERCICE 9
Le pendule de torsion permet de déterminer quelques grandeurs physiques
caractéristiques de la matière, comme la constante de torsion des matériaux solides
déformables, et les moments d’inertie des oscillateurs mécaniques.
On étudira de façon simplifiée, la méthode de détermination de la constante de
torsion d’un fil métallique, et quelques grandeurs dynamiques et cinématiques, en
exploitant les diagrammes d’énergie du pendule de torsion.
Le pendule de torsion se compose d’un fil de torsion vertical de constante de torsion
C, et d’une barre AB homogène, de moment d’inertie J Δ= 2,4.10-3 kg.m2 par rapport à
un axe vertical (Δ) colinéaire au fil et passant par le centre d’inertie G de la barre.
On tourne la barre, horizontalement, dans le sens positif,
autour de (Δ), d’un angle θm= 0,4 rad par rapport à la
position d’équilibre, et on la lâche sans vitesse initiale à un
instant t = 0, considéré comme origine des temps.
On repère la position de la barre à chaque instant par son
abscisse angulaire θ par rapport à sa position d’équilibre
(Figure 1)
On étudie le mouvement du pendule dans un repère lié à la
terre et supposé galiléen. Figure 1
La position d’équilibre est choisie comme état de référence de l’énergie potentielle de
torsion, et le plan horizontal passant par G comme état de référence de l’énergie
potentielle de pesanteur.
On néglige tous les frottements.
Les courbes (a) et (b) de la figure 2,
représentent les variations, en fonction du
temps, des énergies : potentielle Ep et
cinétique EC, de l’oscillateur.
1- Affecter, à chaque courbe, l’énergie
correspondante. Justifier.
2- Déterminer la valeur de la constante de
torsion C du fil métallique.
3- Trouver la valeur absolue de la vitesse
angulaire à l’instant de passage de
l’oscillateur par une position d’abscisse
angulaire θ1= 0,2 rad. Figure 2
4- Calculer le travail du couple de torsion WC lorsque l’oscillateur passe de la
position d’équilibre repérée par l’abscisse angulaire θ = 0, à la position repérée
par l’abscisse angulaire θ1.
ELOMRANI 135
EXERCICE 10
Pour les philosophes grecs, un objet "lourd", en tombant, cherche à rejoindre son lieu naturel, qui
est le centre de la Terre, par conséquent le « bas ». Le pendule simple posait un réel problème:
pourquoi l’objet lourd au bout de la ficelle, lâché d’une certaine hauteur, ne rejoint-il pas
directement son lieu naturel, qui est le bas, mais continue son mouvement vers le « haut » ?
Au moyen âge, avec Galilée et Newton, ce problème a été résolu.
Le pendule simple est considéré comme cas particulier du pendule pesant. On étudie dans cette partie
le pendule simple de point de vue énergétique.
Un pendule simple est constitué d’une boule de petites dimensions et de masse m, suspendue à
l’extrémité d’un fil inextensible, de masse négligeable et de longueur L. L’autre extrémité du fil est
accrochée en un point fixe A. On écarte le pendule y
d’un angle θ m par rapport à sa position
d’équilibre stable et on le lâche sans vitesse initiale à A
l’instant de date t = 0 . Le pendule oscille librement dans le
plan (O,x,y) autour d’un axe fixe horizontal passant par A.
L’étude du pendule est réalisée dans un référentiel terrestre
supposé galiléen.
A chaque instant, la position du pendule est repérée par son L
abscisse angulaire θ .
On choisit l’énergie potentielle de pesanteur nulle au niveau du
point O ; position d’équilibre stable du pendule (figure 2).
On néglige les frottements et on travaille dans l’approximation O
de faibles oscillations. x
Figure 2
Données :
- Masse de la boule : m = 350 g ;
- Longueur du pendule : L = 58 cm ;
- g = 9,81 m.s -2 ;
- Moment d’inertie du pendule est : J Δ = m.L2 ;
θ2
- pour les angles petits: sin θ θ et cos θ 1- .
2
1. Ecrire, dans le cas de faibles oscillations, l’expression de l’énergie mécanique E m du pendule en
fonction de m , g , L , θ et la vitesse angulaire θ .
2. La figure 3 représente le diagramme d’énergie du pendule étudié.
Ec (mJ)
30
20
10
ELOMRANI 136
Déterminer la valeur de :
2.1. L'abscisse angulaire maximale θ max .
2.2. L’énergie mécanique E m du pendule.
2.3. La vitesse linéaire maximale v max du pendule.
3. Calculer les deux abscisses angulaires θ1 et θ 2 pour lesquelles l’énergie potentielle est égale à
l’énergie cinétique.
EXERCICE 11
Le gravimètre est un appareil qui permet de déterminer, avec une grande précision, la valeur de
g ; valeur d’intensité du champ de pesanteur en un lieu donné.
Les domaines d’utilisation des gravimètres sont nombreux : la géologie, l’océanographie, la
sismologie, l’étude spatiale, la prospection minière….etc.
On modélise un type de gravimètres par un système mécanique oscillant constitué de :
- une tige AB, de masse négligeable et de longueur L, pouvant tourner dans un plan vertical autour
d’un axe fixe () horizontal passant par l’extrémité A ;
- un corps solide (S), de masse m et de dimensions négligeables, fixé à l’extrémité B de la tige ;
- un ressort spiral, de constante de torsion C, qui exerce sur la tige AB un couple de rappel de
moment MC = -C.θ ; où θ désigne l'angle que fait AB avec la verticale
ascendante Ay. (figure1) y
On étudie le mouvement de ce système mécanique dans un repère B0 +
B
(S)
orthonormé ( A, i, j ) lié à un référentiel terrestre considéré comme
galiléen.
Données : j
- masse du solide (S) : m =5.10-2 kg ; x
A
- longueur de la tige : L = 7.10-1 m ; i
Figure 1
- constante de torsion du ressort spiral : C =1,31N.m.rad -1 ;
- expression du moment d’inertie du système par rapport à l’axe () : J Δ = m.L2
;
θ 2
- pour les angles faibles : sinθ θ et cosθ 1 avec θ en radian .
2
On écarte le système mécanique de sa position d’équilibre vertical d’un angle petit θ max dans le
sens positif puis on le lâche sans vitesse initiale à un instant t=0.
Le système est repéré, à chaque instant t, par son abscisse angulaire θ .
On néglige tous les frottements.
1- Etude dynamique
1.1. En appliquant la relation fondamentale de la dynamique dans le cas de la rotation autour d’un
axe fixe, montrer que l’équation différentielle du mouvement du système étudié s’écrit, pour les
C g
faibles oscillations, sous la forme : θ + ( - ).θ = 0 .
m.L2 L
C g
1.2. En utilisant les équations aux dimensions, déterminer la dimension de l’expression ( - ).
m.L2 L
1.3. Pour que la solution de l’équation différentielle précédente soit sous la forme :
2π
θ(t) = θ max .cos( t + υ) , il faut que la constante de torsion C soit supérieure à une valeur minimale
T
Cmin . Trouver l’expression de Cmin en fonction de L , m et g .
ELOMRANI 138
1.4. La courbe de la figure 2 représente l’évolution de l’abscisse angulaire θ(t) dans le cas où
C > Cmin .
θ(rad)
0,15
0
0,5 1 t(s)
- 0,15
Figure 2
1.4.1. Déterminer la période T , l’amplitude θ max et la phase à l’origine .
1.4.2. Trouver l’expression de l’intensité de pesanteur g en fonction de L , m , C et T .
Calculer sa valeur . (on prend π 3,14 ).
2- Etude énergétique
Un système d’acquisition informatisé a permis de tracer la courbe de la figure3, qui représente les
variations de l’énergie cinétique E C du système étudié en fonction de l’abscisse angulaire θ dans
le cas de faibles amplitudes.
On choisit le niveau horizontal passant par B0 comme état de référence pour l’énergie potentielle
de pesanteur ( E pp 0 ), et on choisit l’énergie potentielle de torsion nulle ( E pt 0 ) pour θ=0 .
En exploitant la courbe de la figure3, déterminer :
2.1. la valeur de l’énergie mécanique E m du système étudié.
2.2. la valeur de l’énergie potentielle E p du système à la position θ1 = 0,10 rad .
2.3. la valeur absolue de la vitesse angulaire θ du système à l’instant de son passage par la
position θ = 0 . EC (mJ)
0 θ(rad)
- 0,15 0,15
Figure 3
EXERCICE 12
Historiquement, Cavendish a utilisé le pendule de torsion pour déterminer la valeur de G, la
constante d’attraction universelle. Ce type de pendule est utilisé parfois, pour déterminer la
constante de torsion des matériaux solides et déformables.
On se propose de déterminer la valeur de la constante de torsion d’un fil en acier ainsi que le
moment d’inertie d’une tige en exploitant les diagrammes d’énergie.
ELOMRANI 139
Un pendule de torsion est constitué d’un fil en acier vertical, de constante de torsion C, et d’une
tige AB homogène de moment d’inertie J Δ par rapport à un axe vertical (D) confondu avec le fil et
passant par le centre d’inertie G de la tige.
On écarte la tige horizontalement, dans le sens positif, d’un (D)
angle θ m = 0,8 rad par rapport à sa position d’équilibre et on la
lâche sans vitesse initiale à un instant t=0.
Fil en
On repère la position de la tige à chaque instant par l’abscisse
angulaire q par rapport à la position d’équilibre. (voir figure ci-
acier +
B
contre) θ
On étudie le mouvement du pendule dans un référentiel
terrestre considéré galiléen. G
On considère la position d’équilibre du pendule comme A
référence de l’énergie potentielle de torsion et le plan horizontal
passant par G comme référence de l’énergie potentielle de
pesanteur.
On néglige tout frottement. EC (mJ)
La courbe de la figure ci-contre, représente les
variations de l’énergie cinétique E C du pendule en 14
fonction de l’angle q .
12
EXERCICE 13
Un système oscillant est constitué d’un solide (S), de centre d’inertie G et de masse m, et d’un
ressort horizontal, à spires non jointives, de masse négligeable et de raideur K = 20 N .m -1 .
Le solide (S) est accroché à l’une des deux extrémités du ressort, l’autre extrémité est fixée à un
support immobile.
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre d’une distance X m puis on le lâche sans vitesse
initiale. Le solide (S) oscille sans frottements sur un plan horizontal. (figure1)
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un
S
repère (O , i) lié à un référentiel terrestre considéré comme
galiléen. L’origine O de l’axe coïncide avec la position de G
G lorsque le solide (S) est à l’équilibre.
On repère ,dans le repère (O , i) , la position de G à un x
Figure1 O i
instant t par l’abscisse x
On choisit le plan horizontal passant par G comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur et
l’état où G est à la position d’équilibre (x=0) comme référence de l’énergie potentielle élastique.
2p t
L’équation horaire du mouvement de G s’écrit sous forme x(t ) = X m .cos( +j) .
T0
La courbe de la figure 2 représente le diagramme des espaces x(t)
ELOMRANI 140
1- Déterminer les valeurs de X m , T0 et de j . x(cm)
2- Déterminer la valeur de l’énergie mécanique E m
de l’oscillateur étudié. 6
3- Trouver la valeur de l’énergie cinétique E C1 de
3
l’oscillateur mécanique à l’instant t1 = 0, 3s .
t(s)
4- Calculer le travail WAB ( F ) de la force de rappel 0
0,2 0,4 0,6 0,8
lorsque le centre d’inertie G se déplace de la
position A d’abscisse xA = 0 à la position B -3
Figure2
X
d’abscisse xB = m . -6
2
EXERCICE 14
On modélise une partie d’une machine mécanique par un oscillateur horizontal, constitué d’un
solide (S), de centre d’inertie G et de masse m fixé à l’extrémité d’un ressort horizontal à spires
-
non jointives de masse négligeable et de raideur K = 35 N .m 1 .
L’autre extrémité est attachée à un support immobile.
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre d’une distance Xm puis on le lâche sans
vitesse initiale.
Le solide (S) oscille sans frottements sur un plan horizontal.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un repère (O, i) lié à un référentiel terrestre
considéré comme galiléen.
La position de G, lorsque le solide (S) est à l’équilibre, coïncide avec l’origine O de l’axe (O, i) .
On repère la position de G à un instant t par l’abscisse x dans le repère (O, i) . (figure3, page
suivante)
On choisit la position de G à l’état d’équilibre (x=0) comme référence de l’énergie potentielle
élastique.
2p t
L’équation horaire du mouvement de G s’écrit sous la forme: x(t ) = X m .cos( +j) .
T0
La courbe de la figure 4 représente les variations de l’abscisse x en fonction du temps.
1. Déterminer les valeurs de X m , T0 et j .
2. Trouver la valeur de l’énergie potentielle élastique E pe1 du système mécanique à la date
t1 = 0, 5 s .
3. Calculer le travail WAB (F ) de la force de rappel, lorsque le centre d’inertie G se déplace de la
position A d’abscisse xA = X m à la position B d’abscisse xB = - X m .
x(cm)
6
S
Figure 4
G 3
t(s)
0
O i x 0,5 1
Figure 3
-3
-6
ELOMRANI 141
EXERCICE 15
EXERCICE 16
ELOMRANI 142
ELOMRANI 143
Chapitre 15:
ELOMRANI 144
Un suivi temporel obtenu par dosage des ions dichromate Cr2O72‐ a permis de tracer la courbe suivante.
1- Établir le tableau d’avancement du système en désignant par n0 la quantité de matière initiale
d’alcool présente dans les 2mL de sang, et par n1 la quantité de matière initiale en ions dichromate
introduite dans le mélange réactionnel. (L’ion H+ est en excès).
2- Quelle relation existe entre l’avancement x de la réaction, la concentration en ions dichromate
[Cr2O72–] dans le mélange, le volume VM du
mélange réactionnel, et la quantité n1 ?
3- La réaction peut être considérée comme
totale. À l’aide du graphique [Cr2O72–] = f(t),
calculer l’avancement maximal.
4- Le taux autorisé d’alcool est de 0,5 g dans 1 L
de sang. Le conducteur est‐il en infraction ?
5- Donner la définition de la vitesse de la
réaction.
6- Déterminer sa valeur à l’instant initial.
Données :
Masse molaire moléculaire de l’éthanol : 46 g.mol‐1.
Exercice 4
Lors d'une séance de travaux pratiques, on mélange un volume V1 = 10mL de solution de peroxodisulfate de
sodium Na2S2O8 de concentration C1=0,10 mol.L-1 avec un
volume V2=90mL de solution d'iodure de potassium KI de
concentration C2 =0,10 mol.L-1.
Par une méthode convenable, on détermine, à différents
instants, la concentration [I2] du diiode et on trace la courbe
[I2] = f(t) (figure ci-contre).
1- Ecrire l'équation chimique de la réaction qui modélise
cette transformation, les couples rédox mis en jeu I2/I- et
S2O82-/SO42-.
2- S'agit-il d'une transformation lente ou rapide?
3- Montrer que l'un des réactifs est en excès.
4- Calculer la concentration du diiode à l'état final.
4- Déduire l'avancement final xf de la réaction ainsi que le
temps de demi-réaction.
5- Calculer la concentration finale du réactif en excès.
Exercice 5
Un comprimé d'aspirine effervescent est mis dans un verre d'eau. Entre l'aspirine, principe actif du
médicament, et l'ion hydrogénocarbonate HCO3- , se produit une réaction dont l'équation est :
C9H8O4 (aq) + HCO3- (aq)→ C9H7O4-(aq) + CO2 (g) + H2O(l).
Dans tout l'exercice, elle sera considérée comme totale.
1- On envisage de reproduire la réaction
précédente au laboratoire en mettant
en contact un comprimé d'aspirine 500
non effervescent, qui contient donc
500mg de principe actif et une solution
d'hydrogénocarbonate de sodium.
Le dispositif expérimental d’étude est
schématisé ci-contre. Le dioxyde de
carbone produit sera considéré comme un gaz parfait.
ELOMRANI 145
Le volume total de l’enceinte est : V= 310 mL et la température de l’expérience est : θ=26,0°C.
La constante des gaz parfaits est : R = 8,31SI.
La solution d'hydrogénocarbonate de sodium (Na+(aq)+HCO3-(aq)) introduite dans le ballon a un volume
V1=10mL et une concentration molaire en soluté apporté : C1=0,500 mol.L-1.
On donne M(C9H8O4)=180g/mol
Vérifier que la solution introduite permet la
consommation totale de l'aspirine contenue dans
un comprimé.
2- La réaction est suivie par une méthode
physique : mesure de la pression à
l'intérieur d'une enceinte étanche.
Le suivi expérimental de la surpression PCO2,
provoquée par l’apparition du dioxyde de
carbone dans l’enceinte étanche, donne lieu à la
Courbe 1 ci-dessous. Montrer que l’on a
sensiblement la relation numérique suivante donnant la quantité de matière de dioxyde de carbone formé :
nCO2 = 1,21.10-7. PCO2. Préciser les unités intervenant dans cette formulation.
3- Construire le tableau d’avancement de la transformation chimique étudiée.
𝑑𝑃(𝐶𝑂2 )
4- Exprimé la vitesse instantanée de la réaction en: .
𝑑𝑡
5- Déterminer une valeur numérique de cette vitesse à l’instant t = 0 s.
6- Établir la relation entre la quantité de dioxyde de carbone formée, n(CO2), et la quantité d'aspirine
consommée, nasp.
7- Calculer la masse d'aspirine contenue dans le comprimé.
8- Comparer à la valeur indiquée par le fabricant en calculant un pourcentage d’écart. Conclure.
9- On refait la même expérience mais à température T=40°C, tracer, en justifiant, sur la même courbe
précédente, l’allure de la courbe obtenue dans ce cas.
Exercice 6
L’eau de Javel se décompose lentement selon la réaction d’oxydoréduction suivante :
2ClO-(aq) → 2Cl-(aq) + O2(g).
On utilise de l’eau de Javel achetée en berlingot de degré chlorométrique 48°. On dilue la solution
commerciale afin d’obtenir une solution S1 cinq fois moins concentrée. Pour étudier la cinétique de cette
réaction de
décomposition catalysée, on utilise un volume V1 = 100 mL de la solution S1. On déclenche le chronomètre
à l’instant où l’on met le catalyseur dans la solution. Pour suivre l’évolution de la réaction, on mesure à
température et pression constantes le volume de dioxygène dégagé au cours du temps. Dans le graphe ci-
contre, le volume de dioxygène dégagé V(O2) est
déterminé à la température de 20°C et sous la
pression de 1013 hPa.
1- Faire un schéma de l'expérience qui permet de
suivre l'évolution de cette transformation
2- Dresser le tableau d’avancement de cette
transformation.
3- Déterminer la valeur de l’avancement maximal
xmax et déduire la quantité de matière initiale de
ClO- dans la solution (S1).
4- Calculer la concentration initiale C1 de (S1) puis déduire la concentration C0 de (S0).
5- Vieillissement de l’eau de Javel.
ELOMRANI 146
Le degré chlorométrique correspond au volume de dichlore gazeux en L, mesuré à 0° C et sous 105 Pa
nécessaire à la préparation d’un litre d’eau de Javel suivant une transformation totale modélisée par
l’équation suivante :
Cl2(g) + 2 HO-(aq) → H2O (aq) + Cl-(aq) + ClO-(aq).
5.1.Calculer le degré chlorométrique de l’eau de Javel utilisée pour l’expérience, en remarquant
qu’au bout de 450s, tous les ions hypochlorites ont été consommés.
5.2.Comparer cette valeur à celle qui est fournie par le fabricant et conclure.
6- La vitesse de la réaction
𝑑𝑉(𝑂2 )
6.1.Ecrire l’expression de la vitesse volumique à un instant t, en fonction de .
𝑑𝑡
6.2.Déterminer la vitesse de la réaction à t =0 s et t = 300 s, Comment évolue la vitesse volumique au
cours du temps ? donner une explication.
7- Définir le temps de demi-réaction t1/2 et donner sa valeur.
Exercice 7
Le but de cet exercice est d’étudier la cinétique de l’hydrolyse basique (saponification) d’un ester (E) de
formule, CH3COOC2H5 suivi par conductimétrie. On mélange rapidement dans un bécher une quantité n1 =
0,010 mol d’hydroxyde de sodium (Na+ + HO- ) et une quantité n2 de l’ester en excès, à 25 C. Une réaction
lente d’équation :
CH3COOC2H5 (aq) + HO- (aq) → CH3COO- (aq) + C2H5OH (aq)
Se déroule dans le bécher. Cette réaction d’hydrolyse de l’ester est considérée comme une transformation
chimique totale. On note V le volume total du mélange réactionnel.
Données : On appelle constante de cellule le rapport
de la conductance G et de la conductivité de la
solution σ. On peut donc écrire la relation G = k . σ
- Conductivités molaires ioniques de quelques ions
25°C en S. m². mol-1:
λ(Na+ ) = 5,01.10-2 ; λ (HO−) = 1,99.10-2 ; λ(CH3CO2 − )=
4,09.10-3
1- Étude de la conductance G
À l’aide d’un conductimètre, on mesure la
conductance G du mélange réactionnel au cours du
temps (Figure ci-contre).
1-1- Expliquer la diminution de la conductance mesurée au cours de la transformation chimique.
1-2- Dresser le tableau d’avancement de la réaction chimique.
1-3- Donner l’expression de la conductance initiale G0 (à t= 0) en fonction de k, n1, V et des conductivités
molaires ioniques.
1-4- Donner l’expression de la conductance G, à chaque date t, en fonction de x , k, n1, V et des
conductivités molaires ioniques, où x est l’avancement de la réaction à la date t.
1-5- Donner l’expression de la conductance Gf au bout d’un temps très long.
G −G
1-6- Établir la relation suivante : x = n1 . G 𝑡 − G0
𝑓 0
ELOMRANI 148
1.2- Montrer que la quantité de matière d'acide restant dans le tube 1 est nA = 6,8×10-2 mol.
1.3- Déterminer la valeur de la quantité de matière d'éthanoate de menthyle formée dans le tube 1. (On peut
exploiter le tableau d'avancement de la réaction étudiée)
2. Suivi temporel de la quantité de matière d'éthanoate de menthyle synthétisé
Le dosage de l'acide restant dans les autres tubes à essai a permis de tracer la courbe d'évolution de
l'avancement de la réaction en fonction du temps.
3.1. Calculer en (mol.L-1. min-1 ), la valeur de la vitesse volumique de réaction aux instants t1 = 12 min
et t2 = 32min. sachant que le volume du système chimique est V = 23 mL . Expliquer
qualitativement la variation de cette vitesse.
3.2. Citer un facteur cinétique permettant d'augmenter la vitesse volumique de réaction sans changer
l'état initial du système chimique.
3.3. Déterminer graphiquement:
a. la valeur de l’avancement final xf
b. le temps de demi-réaction t1/2,
Exercice 10
Suivi temporel d’une transformation
chimique
On mélange dans un erlenmeyer un volume VA
= 11 mL de l’acide (A) et 0,12 mol de l’alcool
(B) On ajoute au mélange quelques gouttes
d’acide sulfurique concentré et quelques
pierres ponces. Après chauffage, il se forme un
composé ( E )
Le graphe x = f (t) donne l’évolution de
l’avancement x de la réaction en fonction du
temps t, (fig1).
La droite (Δ) représente la tangente à la courbe
x = f (t) à l’instant t = 0
1- Déterminer l’avancement final de la
réaction,
2- Donner la définition du temps de demi-réaction et déterminer sa valeur
3- Calculer graphiquement la valeur de la vitesse volumique v(0) à l’instant t = 0
Exercice 11
L’objectif de cet exercice est d’étudier la cinétique de la dissociation du pentaoxyde de diazote N2O5 en
NO2 et O2.
Données : On considère que tous les gaz sont parfaits : La constante des gaz parfaits : R=8,31 (SI),
On met du pentaoxyde de diazote dans une enceinte initialement vide de volume constant V = 0,50L munie
d’un baromètre pour mesurer la pression totale p l’intérieur de l’enceinte à une température constante
T=318K.
On mesure au début de la dissociation (t = 0 ) à l’intérieur de l’enceinte la pression totale; on trouve alors P0
= 4,638×104Pa. Le pentaoxyde de diazote se dissocie selon une réaction lente et totale modélisée par :
2. 𝑁2 𝑂5 (𝑔) ⇌ 4𝑁𝑂2 (𝑔) + 𝑂2 (𝑔)
𝑃
l- On mesure la pression p à différents instants et on représente la variation de la grandeur 𝑃 en fonction du
0
𝑃
temps, on obtient le graphe représenté dans la fig 1. La droite ( Δ ) représente la tangente à la courbe 𝑃 =
0
𝑓(𝑡) a l’instant t=0.
1- Calculer la quantité de matières n0 du
pentaoxyde de diazote dans le volume
V à t=0.
ELOMRANI 149
2- Calculer l’avancement xmax de cette réaction
3- Exprimer nT la quantité de matière totale des
gaz dans le volume V à l’instant t en
fonction de n0 et x l’avancement de la
réaction à cet instant t
4- En appliquant l’équation d’état des gaz
parfaits ,établir la relation
𝑃 3. 𝑥
=1+
𝑃0 𝑛0
5- Trouver l’expression de la vitesse volumique
de la réaction en fonction de n0 et V et la
dérivée par rapport au temps de la fonction
𝑃
= 𝑓(𝑡) Calculer sa valeur à t = 0
𝑃0
Exercice 12
• Tous les gaz sont considérés comme parfaits ;
• Toutes les mesures ont été faites à 25°C ;
• On rappelle la loi des gaz parfaits : P.V = n.R.T ;
• La masse molaire atomique du zinc : M(Zn) = 65,4 g.mol-1.
+ 2−
On modélise la réaction du zinc Zn(S) avec une solution d’acide sulfurique (2𝐻3 𝑂(𝑎𝑞) + 𝑆𝑂4(𝑎𝑞) ) , par
l’équation chimique suivante :
+ 2+
𝑍𝑛(𝑠) + 2𝐻3 𝑂(𝑎𝑞) ⇌ 𝑍𝑛(𝑎𝑞) + 𝐻2(𝑔) + 2𝐻2 𝑂(ℓ)
Pour étudier la cinétique de cette réaction, on introduit dans un ballon de volume constant V = 1 L, une
quantité de masse m = 0,6 g de poudre de Zinc Zn(S), et on y verse à l’instant t0 = 0, un volume Va = 75 mL
de la solution aqueuse d’acide sulfurique de concentration en ions oxonium [H3O+] = 0,4 mol.L-1.
On mesure la pression P à l’intérieur du ballon, à chaque instant, à l’aide d’un capteur de pression.
1- Soient ni(H3O+) et ni(Zn) les quantités de matière initiales respectivement des ions oxonium et du
Zn. Dresser le tableau descriptif de la réaction.
2- Calculer ni(H3O+) et ni(Zn).
3- Déterminer le réactif limitant et déduire l’avancement maximal xmax de la réaction.
4- Par application de la loi des gaz parfaits, et à l’aide du tableau descriptif précédent, établir
l’expression de l’avancement x(t) de la réaction à un instant t en fonction de R, T, V et ΔP, où
ΔP = P – P0, avec P0 la pression
initiale mesurée à l’instant t0 = 0 et P
la pression mesurée à l’instant t.
5- Soit ΔP max = P max – P 0 la variation
maximale de la pression et x max
l’avancement maximal de la
réaction. Montrer la relation :
𝛥𝑃
𝑥(𝑡) = 𝑥𝑚𝑎𝑥 .
𝛥𝑃𝑚𝑎𝑥
Une étude expérimentale a permis
de tracer la courbe de la figure 1,
traduisant les variations de ΔP en
fonction du temps.
6- Trouver graphiquement la valeur du
temps de demi-réaction
EXERCICE 9
Toutes les mesures sont effectuées à 25°C ;
L’expression de la conductance à un instant t est : G = k λ i X i ;
Où : λ i : Conductivité molaire ionique de l’ion Xi ;
ELOMRANI 150
k : Constante de la cellule de mesure de valeur k = 0,01 m ;
Le tableau suivant donne les valeurs des conductivités molaires ioniques des ions en
solution :
L’ion +
Na aq OH -aq HCO -2aq
λ (S.m 2 .mol -1 ) 5,01.10 3 19,9.10 3 5, 46.10 3
On néglige la concentration des ions Hydroniums H3O+ devant les autres
concentrations des ions présents dans le mélange réactionnel.
On verse dans un bécher un volume V = 2.10-4 m3 d’une solution SB d’hydroxyde de
sodium de concentration molaire CB = 10 mol.m-3, et on y ajoute à l’instant t0
considérée comme origine des temps, une quantité de matière nE du méthanoate de
méthyle égale à la quantité de matière nB d’hydroxyde de sodium (nE = nB).
(On considère que le volume reste constant V = 2.10-4 m3).
Une étude expérimentale a permis de tracer la courbe représentative des variations de
la conductance G du mélange en fonction du temps (Figure 1)
On modélise la réaction étudiée par l’équation de réaction suivante :
HCO 2 CH 3 (aq) + OH -aq
HCO -2 (aq) + CH 3OH (aq)
1- Faire l’inventaire des ions
présent dans le mélange à un
instant t.
2- construire le tableau descriptif
de l’évolution de cette
transformation.
(On notera x l’avancement de la
réaction à l’instant t)
3- Montrer que la conductance G
dans le milieu réactionnel
vérifie la relation :
G = - 0,72 x + 2,5.10-3 (S). Figure 1
4- Justifier la décroissance de la conductance G au cours de la réaction.
5- Déterminer la valeur du temps de demi-réaction t1/2.
EXERCICE 10
ELOMRANI 151
EXERCICE 12
Etude de la réaction de l’éthanoate d’éthyle avec l’hydroxyde de sodium
On introduit, à la date t = 0, la quantité de matière n0 de l’éthanoate d’éthyle dans un bécher
contenant la même quantité de matière n0 d’hydroxyde de sodium Na (aq) + -
+ HO(aq) de concentration
c0 = 10 mol.m-3 et de volume V0 .
On considère que le mélange réactionnel obtenu a un volume V V0 =10-4 m3 .
L’équation associée à la réaction chimique s’écrit :
C4 H8O2 + HO– aq
A – aq + B aq
1. Dresser le tableau d’avancement de la réaction.
(mS.m-1)
250
200
150
100 (T)
50
t (min)
0 15 30
A chaque instant t, l’avancement x(t) peut être calculé par l’expression :
ELOMRANI 152
x(t) = -6,3.10-3 .σ(t)+1,57.10-3 ; avec σ(t) la conductivité du mélange réactionnel exprimée en
S.m-1 et x(t) en mol. En exploitant la courbe expérimentale :
x
2.1. Calculer 1/2 , la conductivité du mélange réactionnel quand x = max ; x max étant
l’avancement maximal de réaction. 2
2.2. Trouver, en minutes, le temps de demi-réaction t1/2 .
2.3. Déterminer, en mol.m-3 .min -1 , la vitesse volumique v de la réaction à la date t=0 .
EXERCICE I ( 7 points)
Etude cinétique d’une réaction chimique
Les parties
L’une des plus anciennes réactions 1 et est
de synthèse 2 sont indépendantes
la fabrication du savon. Le savon est un produit
composé de molécules obtenues par réaction chimique, entre un composé organique et une solution
aqueuse d'hydroxyde de sodium.
Cette partie de l’exercice se propose d’étudier, par conductimétrie, la cinétique de la réaction de
synthèse d’un savon. Cette réaction se produit entre l’éthanoate d’éthyle de formule CH3COOC2 H5 et
une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium Na (aq) HO(aq) .
À un instant choisi comme origine des dates t = 0, on introduit, en excès, l’éthanoate d’éthyle dans un
ballon contenant une quantité de matière n 0 (HO ) 103 mol d’ions hydroxyde. On obtient un
mélange réactionnel ayant un volume V0 = 100mL.
Il se produit, sous une température constante, une réaction modélisée par l’équation chimique
suivante :
CH3COOC2 H5(aq) HO(aq) CH3COO(aq) C2 H5OH(aq)
1) Dresser le tableau d’avancement de cette réaction et déterminer la valeur de l’avancement final xf
sachant que cette réaction est totale. (S.m-1)
2) On mesure, à chaque instant, la conductivité du
mélange réactionnel.
0,25
La courbe de la figure1 donne les variations de la
conductivité du mélange réactionnel en fonction du 0,2
temps.
La droite (T) représente la tangente à la courbe au point 0,15
d’abscisse t1 = 4 min .
0,1
L’expression de la conductivité du mélange réactionnel
en fonction de l’avancement x de la réaction est : 0,05 (T)
σ = 0, 25 -160.x où est exprimée en S.m-1 et x en mol.
0,,5 2.1) Définir le temps de demi-réaction t1/ 2 . 0
4 8 12 16 20 t (min)
2.2) A l’aide de l’expression f (x) et de la courbe de la Figure 1
figure1, déterminer la valeur de t1/ 2 .
2.3) Montrer que la vitesse volumique de la réaction à un instant t s’écrit sous la forme :
1 d
v - . .
160.V0 dt
3 1
2.4) Déterminer, en mol.m .min , la valeur v1 de cette vitesse à l’instant t1= 4 min.
ELOMRANI 153
Chapitre 16:
ELOMRANI 154
EXERCICE 5
- On désignera l’acide étudié par AH et sa base conjuguée par A- ;
On prépare une solution (SA) d’acide butanoïque de concentration molaire C A = 10-2 mol.L-1 et de volume VA.
La mesure du pH de la solution (SA) donne pH = 3,41.
1- Construire le tableau d’avancement suivant et le compléter :
2- Donner l’expression de l’avancement xéq à l’équilibre en fonction de VA et [H3O+]éq (Concentration molaire
des ions hydroniums à l’équilibre)
3- Trouver l’expression du taux d’avancement final τ à l’équilibre en fonction de pH et CA, puis calculer sa
valeur. Que conclure ?
EXERCICE 6
On considère une solution (Sa) d’acide méthanoïque de volume V et de concentration molaire C a = 10-2 mol.L-1.
La mesure du pH de cette solution donne : pH = 2,9.
On modélise la réaction entre l’acide méthanoïque et l’eau par l’équation suivante :
− +
𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻(𝑎𝑞) + 𝐻2 𝑂(𝑎𝑞) ⇌ 𝐻𝐶𝑂𝑂(𝑎𝑞) + 𝐻3 𝑂(𝑎𝑞)
1- Construire le tableau d’avancement de l’évolution du système.
10−pH
2- Montrer que le taux d’avancement final de cette transformation s’écrit sous la forme 𝜏 = Ca
..
Calculer la valeur de τ, et conclure.
EXERCICE 7
On prépare dans un laboratoire de chimie, une solution aqueuse d’acide butanoïque de volume V et de concentration molaire
C = 1, 0.10-2 mol.L-1 . Le pH de cette solution est : pH = 3, 41 .
EXERCICE 8
La masse molaire de l’acide éthanoïque : M(CH3COOH) = 60 g.mol-1 ;
Les conductivités molaires ioniques : 𝜆𝐻3 𝑂+ = 3,49 × 10−2 𝑆. 𝑚−2 . 𝑚𝑜𝑙 −1 ; 𝜆𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂− = 4,09 ×
10−3 𝑆. 𝑚−2 . 𝑚𝑜𝑙 −1
On dispose de deux solutions (S1) et (S2) d’acide éthanoïque.
La conductivité de la solution (S1) de concentration molaire C1 = 5×10-2 mol.L-1 est σ1 = 3,5×10-2 S.m-1.
La conductivité de la solution (S2) de concentration molaire C2 = 5×10-3 mol.L-1 est σ2 = 1,1×10-2 S.m-1.
On considère que la dissolution de l’acide éthanoïque dans l’eau est limitée.
1- Ecrire l’équation modélisant la dissolution de l’acide éthanoïque dans l’eau.
+
2- Trouver l’expression de la concentration molaire effective [H3O ]éq des ions oxoniums à l’équilibre en
fonction de σ et 𝜆𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− et 𝜆𝐻3 𝑂+ .
3- Calculer [H3O+]éq dans chacune des solutions (S1) et (S2).
4- Déterminer les taux d’avancement final τ1 et τ2 de la réaction de l’acide éthanoïque avec l’eau dans chacune
des solutions (S1) et (S2). Déduire l’influence de la concentration initiale de la solution sur le taux
d’avancement final.
EXERCICE 9
Toutes les mesures ont été effectuées à 25°C ;
ELOMRANI 155
Les conductivités molaires ioniques : 𝜆𝐻3 𝑂+ = 3,5 × 10−2 𝑆. 𝑚2 . 𝑚𝑜𝑙 −1 et 𝜆𝐴− = 3,62 × 10−3 𝑆. 𝑚2 . 𝑚𝑜𝑙 −1 On
néglige l’influence des ions HO- sur la conductivité de la solution
On considère une solution aqueuse (S) d’acide salicylique de concentration molaire C = 5.10-3 mol.L-1 et de volume
V = 100 mL. La mesure de la conductivité de la solution (S) donne la valeur : σ = 7,18×10-2 S.m-1.
1- Construire le tableau descriptif d’avancement.
2- Exprimer xéq, avancement de la réaction à l’équilibre, en fonction de 𝜆𝐻3 𝑂+ , 𝜆A− , σ et V. Calculer la valeur
de xéq.
3- Montrer que la valeur approximative du pH de la solution (S) est 2,73.
4- Calculer le quotient de la réaction à l’équilibre Qr.éq.
EXERCICE 10
Les conductivités molaires ionique en 𝑆. 𝑚 . 𝑚𝑜𝑙 −1 à θ = 25°C : 𝜆𝐻3 𝑂+ = 3,5 × 10−2et 𝜆𝐴− = 3,23 × 10−3
2
Une bouteille au laboratoire contient une solution aqueuse (S) d’un acide carboxylique AH de
concentration molaire C = 5.10-3mol.L-1 et de volume V = 1 L. Pour reconnaitre cet acide, un technicien de
laboratoire mesure la conductivité de la solution (S), il trouve la valeur : σ = 2,03×10-2 S.m-1.
On modélise la transformation ayant lieu entre l’acide AH et l’eau par l’équation chimique suivante :
+
𝐴𝐻(𝑎𝑞) + 𝐻2 𝑂(ℓ) ⇌ 𝐻3 𝑂(𝑎𝑞) + 𝐴−
(𝑎𝑞)
1- Recopier sur votre copie le tableau descriptif suivant et le compléter.
2- Trouver la valeur de l’avancement xeq à l’équilibre.
3- Calculer la valeur du taux d’avancement final de la réaction étudiée. Conclure.
4- S’assurer que la valeur du pH de la solution (S) est : pH = 3,27.
5- Exprimer le quotient de réaction Qr,eq à l’équilibre en fonction de pH et C.
6- En déduire la valeur de pKA du couple (AH/A-) et identifier l’acide étudié.
Valeur de pKA de quelques couples AH/A- :
C6H5COOH/C6C5COO– 𝑯𝑪𝓵𝑶(𝒂𝒒) /𝑪𝓵𝑶−
(𝒂𝒒) 𝑯𝑭(𝒂𝒒) /𝑭−
(𝒂𝒒) 𝑵𝑯+
𝟒 /𝑵𝑯𝟑 𝑨𝑯(𝒂𝒒) /𝑨−
(𝒂𝒒)
4,2 7,3 3,2 9,2 pKA
7- Laquelle des deux espèces AH et A- domine dans la solution (S)? Justifier.
EXERCICE 9
Les conductivités molaires ionique en 𝑆. 𝑚 . 𝑚𝑜𝑙 −1 à θ = 25°C : 𝜆𝐻3 𝑂+ = 3,5 × 10−2et 𝜆𝐴− = 3,23 × 10−3
2
On considère une solution (S) d'acide benzoïque de concentration molaire C = 10 mol.m-3 et de volume V.
La mesure de la conductivité σ de la solution (S) donne : σ = 2,76×10-2 S.m-1 à 25°C. On modélise la
transformation qui se produit entre l'eau et l'acide benzoïque par l’équation de la réaction
+ :
− +
𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂𝑂𝐻(𝑎𝑞) + 𝐻2 𝑂(ℓ) ⇌ 𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂𝑂(𝑎𝑞) + 𝐻3 𝑂(𝑎𝑞)
1- Montrer que le taux d'avancement final de la réaction est τ = 0,072.
2- Trouver l'expression du quotient de la réaction à l'équilibre Qr,éq en fonction de C et τ.
3- Déduire la valeur de la constante pKA du couple (C6H5COOH/C6H5COO-).
EXERCICE 11
ELOMRANI 156
EXERCICE 10
ELOMRANI 157
Chapitre 19:
acido - basiques
EXERCICE 1
L’étiquette d’un médicament fournit l'information "Ibuprofène…. 400 mg ".
On dissout un comprimé contenant l’ibuprofène selon un protocole bien défini afin
d'obtenir une solution aqueuse (S) d’ibuprofène de volume VS =100 mL .
Pour vérifier, la masse d’ibuprofène contenu dans ce comprimé, on procède à un titrage
+
acido-basique du volume VS par une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium (𝑁𝑎(𝑎𝑞) +
− -1 -1
𝐻𝑂(𝑎𝑞) ) de concentration molaire CB = 1,94.10 mol.L , en utilisant le dispositif
expérimental de la figure (1).
𝑑𝑝𝐻
La figure (2) donne les courbes pH = f (VB) et = g (VB) obtenues lors de ce dosage. Fig 1
𝑑𝑉𝐵
1. Nommer les éléments du dispositif expérimental numérotés 1,2 ,3 et 4
sur la figure (1).
2. Parmi les courbes (1) et (2) de la figure (2), quelle est celle qui
représente pH = f (VB) ?
3. Déterminer graphiquement la valeur du volume VBE, versé à
l'équivalence.
4. Écrire l’équation de la réaction qui a eu lieu lors du dosage sachant
qu'elle est totale.
5. Calculer la valeur de la quantité de matière nA d'ibuprofène dans la
solution(S).
6. Déduire la valeur de la masse m d’ibuprofène dans le comprimé et la
Fig 2
comparer à celle indiquée sur l'étiquette du médicament.
Exercice 2
On s’intéresse dans cet exercice vise à déterminer le pourcentage de l’acide benzoïque pur contenu dans
un échantillon préparé par un chimiste en laboratoire, Données :
𝐾𝐴 (𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂𝑂𝐻/𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂𝑂− ) = 6,31 × 10−5 et M(𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂𝑂𝐻 ) = 122 g.𝑚𝑜𝑙 −1
Détermination du pourcentage d’acide benzoïque pur contenu dans un échantillon de cristaux préparés
Un chimiste a préparé au laboratoire une quantité de cristaux d'acide benzoïque de masse m0 = 244 mg. Après
l'avoir dissout totalement dans de l’eau distillée, il a obtenu une solution aqueuse (S0) de volume V0 =100 mL
et de pH = 2,95.
1. Écrire l'équation de la réaction modélisant la transformation ayant lieu entre l'acide benzoïque C6H5
OOH(aq) et l'eau.
2. Calculer la valeur du pKA du couple 𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂𝑂𝐻/𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂𝑂 −).
3. Déterminer, en justifiant votre réponse, l’espèce du couple 𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂𝑂𝐻/𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂𝑂− ) qui prédomine dans la
solution (S0).
4. Pour connaître la valeur de la masse m d’acide pur présent dans les cristaux préparés, le chimiste a dosé le
+
volume VA =10,0 mL de la solution (S0) par une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium 𝑁𝑎(𝑎𝑞) +
− -2 -1
𝐻𝑂(𝑎𝑞) de concentration molaire CB =1,0.10 mol.L . Le volume ajouté à l'équivalence est VBE =18,0 mL.
5. Écrire l’équation de la réaction qui se produit entre l’acide benzoïque𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂𝑂𝐻𝑎𝑞 et les ions hydroxyde
−
𝐻𝑂(𝑎𝑞) considérée comme totale.
ELOMRANI 158
6. Calculer la valeur de la concentration molaire CA de la solution (S0) préparée.
7. En déduire la valeur de la masse m d’acide benzoïque pur présent dans de la solution (S0) de volumeV0.
8. Déterminer la valeur du pourcentage p d’acide benzoïque pur contenu dans les cristaux préparés par le
chimiste.
ELOMRANI 159
3- Calculer le taux d’avancement final de la réaction.
4- Trouver l’expression de pKA du couple CH3COOH/CH3COO- en fonction du pH de la solution (SA) et de
CA. Calculer sa valeur.
Exercice 7 :
On mélange le même volume V0 d'une solution aqueuse d'acide éthanoïque CH3COOH et d'une solution
− +
aqueuse du benzoate de sodium 𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂2(𝑎𝑞) + 𝑁𝑎(𝑎𝑞) Les deux solutions ont la même concentration molaire C0.
− −5 −
𝐾𝐴1 = 𝐾𝐴 (𝐶𝐻3 𝐶𝑂2 𝐻(𝑎𝑞) /𝐶𝐻3 𝐶𝑂2(𝑎𝑞) ) = 1,8 × 10 et 𝐾𝐴2 = 𝐾𝐴 (𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂2 𝐻(𝑎𝑞) /𝐶6 𝐻5 𝐶𝑂2(𝑎𝑞) )=
−5
6,3 × 10
1- Écrire l'équation chimique de la réaction qui se produit entre l'acide éthanoïque et l'ion benzoate.
2- Montrer que l'expression de la constante d'équilibre K associée à l'équation de cette réaction s'écrit 𝐾 =
𝐾𝐴1
puis calculer sa valeur.
𝐾𝐴2
3- Déterminer le taux d'avancement de cette réaction, conclure.
Exercice 8 : Réaction de l’acide éthanoïque et l’ammoniac
On prend de la solution SA, un volume contenant une quantité de matière initiale n0(CH3COOH) = 3×10-4 mol
et on y ajoute un volume de la solution d’ammoniac contenant la même quantité de matière initiale 𝑛𝑖 (𝑁𝐻3 ) =
𝑛0 .
1. Ecrire l’équation modélisant la réaction entre l'acide CH3COOH et la base NH3.
2. Calculer la constante d’équilibre K associée à la réaction étudiée.
√𝐾
3. Montrer que le taux d’avancement final de cette réaction s’écrit sous la forme : τ = 1+√𝐾
−
La constante d'acidité de couple : 𝑝𝐾𝐴1 = 𝑝𝐾𝐴 (𝐶𝐻3 𝐶𝑂2𝐻(𝑎𝑞) /𝐶𝐻3 𝐶𝑂2(𝑎𝑞) ) = 4,8 ; 𝑝𝐾𝐴2 =
+
𝑝𝐾𝐴 (𝑁𝐻4 /𝑁𝐻3 ) = 9,2
Exercice 9
L’acide benzoïque est un solide blanc de formule C6H5COOH, il est utilisé comme conservateur alimentaire et
il est naturellement présent dans certaines plantes.
Pour simplifier, on symbolise l’acide benzoïque par HA1.
Masse molaire moléculaire de l’acide HA1 : M(HA1) = 122 g.mol-1
Produit ionique de l’eau à 25°C : Ke = 10-14
On dissout une masse m = 305 mg de l’acide benzoïque dans de l’eau distillée pour obtenir une solution aqueuse
SA de volume V = 250 mL.
La mesure du pH de la solution SA donne pH = 3,10.
1.1- Calculer la concentration molaire CA de la solution SA.
1.2- Ecrire l’équation de la réaction de l’acide benzoïque avec l’eau.
1.3- Exprimer la constante pKA du couple HA1/A1- en fonction de CA et τ, le taux d’avancement final de la
réaction d’acide benzoïque avec l’eau.
1.4- Calculer le pKA et déduire l’espèce chimique prédominante dans la solution SA sachant que τ = 7,94%.
Exercice 10
- On représente l’acide lactique CH3 -CH(OH)-COOH par AH et sa base conjuguée par A-;
- La constante d’acidité du couple AH/ A :
KA =10-3,9 ; Indicateur Rouge de
Hélianthine B.B.T
- Zone de virage de quelques coloré crésol
indicateurs colorés : Zone de virage 3 – 4,4 6 – 7,6 7,2 – 8,8
On dose le volume VA =15mL d’une solution aqueuse (SA) d’acide lactique AH de concentration molaire CA
par une solution aqueuse (SB) d’hydroxyde de sodium de concentration molaire CB = 3.10-2 mol.L-1, en suivant
les variations du pH du mélange réactionnel en fonction du volume VB versé de la solution (SB) .
La courbe de la figure ci-dessous, représente les variations du pH en fonction du volume VB au cours du dosage.
ELOMRANI 160
1- Ecrire l’équation de la réaction de
dosage.
2- Déterminer les coordonnées VBE
et pHE du point d’équivalence.
3- Calculer la concentration CA de la
solution (SA).
4- Choisir, en justifiant la réponse,
l’indicateur coloré adéquat pour
repérer l’équivalence.
[𝐴− ]
5- Trouver le rapport [𝐴𝐻] à l’ajout
du volume VB =10mL, puis
déduire l’espèce chimique
-
prédominante AH ou A
Exercice 11
• pKA(CH3COOH/CH3COO-) = 4,8 ;
Pour déterminer la concentration molaire d’une solution d’acide éthanoïque, on le neutralise par une
+ −
solution d’hydroxyde de sodium (𝑁𝑎(𝑎𝑞) + 𝐻𝑂(𝑎𝑞) ) de concentration molaire Cb = 1,5×10-2 mol.L-1.
On ajoute progressivement, à un volume Va = 10 mL d’une solution d’acide éthanoïque (Sa), de
concentration molaire Ca, un volume vb de la solution (Sb) d’hydroxyde de sodium, puis on mesure le pH du
mélange.
𝑑𝑝𝐻
La figure suivante donne les courbes 𝑝𝐻 = 𝑓(𝑉𝑏 ) et = g(VB) de ce dosage.
𝑑𝑉𝑏
1- Représenter, sur la copie de rédaction, un schéma légendé du dispositif expérimental permettant de réaliser
le dosage acide-base par mesure de pH.
2- Ecrire l’équation modélisant la réaction ayant lieu au cours du dosage, et donner ses deux caractéristiques.
3- Calculer la valeur de la concentration Ca de la solution d’acide éthanoïque.
4- Préciser, en justifiant, laquelle des deux espèces CH3COOH et CH3COO- est dominante dans le mélange
réactionnel à pH = 7.
[𝐶𝐻 𝐶𝑂𝑂𝐻]
5- Trouver, à l’aide de la courbe du dosage, le volume vb à ajouter pour que : [𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂−] = 1
3
Exercice 12
ELOMRANI 161
Exercice 13
- Le produit ionique de l’eau : Ke =10-14 ;
- On représente l’acide propanoïque C2H5COOH par AH et sa base conjuguée par A;
- La constante d’acidité du couple C2H5COOH(aq) /C2H5COO(-aq) : KA =10-4,9
- Zone de virage de quelques indicateurs colorés :
Indicateur coloré Hélianthine B.B.T Bleu de thymol
Zone de virage 3 – 4,4 6 – 7,6 8 – 9,6
ELOMRANI 162
On dose, par pH métrie, le volume VA = 15 mL d’une solution aqueuse d’acide salicylique AH, de
+ −
concentration molaire C’A, à l’aide d’une solution d’hydroxyde de sodium (𝑁𝑎(𝑎𝑞) + 𝐻𝑂(𝑎𝑞) ) de
-1
concentration molaire CB = 0,2 mol.L .
Zones de virage de quelques indicateurs colorés:
Indicateur coloré Hélianthine Rouge de bromophénol Rouge de crésol
Zone de virage 3 – 4,4 5,2 – 6,8 7,2 – 8,8
1- Représenter un schéma annoté du dispositif expérimental de ce dosage.
2- Ecrire l’équation modélisant la transformation ayant lieu au cours de ce dosage.
3- La courbe suivante
traduit les variations
du pH du mélange
en fonction du
volume VB de la
solution (SB)
d’hydroxyde de
sodium ajoutée.
3.1- Déterminer les
coordonnées VBE et
pHE du point
d’équivalence.
3.2- Calculer la
concentration
molaire C’A.
3.3- A l’aide du tableau, indiquer l’indicateur coloré convenable à ce dosage en l’absence du pH mètre.
Justifier.
[𝐴− ]𝑒𝑞
3.4- Déterminer le rapport [𝐴𝐻] lorsque le volume de la solution (SB) ajouté au mélange réactionnel est : VB
𝑒𝑞
= 6 mL.
Exercice 15 : Dosage acide-base d’une
solution diluée d’ammoniac.
Pour déterminer la concentration CB d’une solution
commerciale concentrée d’ammoniac, on procède
par dosage acido – basique. On prépare par dilution
𝐶𝐵
une solution S de concentration C ' = 1000
On réalise le dosage pH- métrique d’un volume V =
20 mL de la solution S à l’aide d’une solution SA
d’acide chlorhydrique (H3O+aq +Cl-aq) de
concentration CA = 0,015mol.L-1.
On mesure le pH du mélange après chaque addition
d’un volume d’acide ; Les résultats obtenus
permettent de tracer la courbe de dosage pH = f(VA)
(fig 1). On atteint l’équivalence lorsqu’on ajoute du
dosage.
3-2 En utilisant la valeur du pH correspondant à
l’addition de 5mL d’acide chlorhydrique,
calculer le taux d’avancement final de la
réaction du dosage. Conclure.
ELOMRANI 163
3-3 Déterminer le volume VAE En déduire C’et CB.
3-4 Parmi les indicateurs colorés indiqués dans le tableau ci-
dessous, choisir celui qui conviendra le mieux à ce dosage.
Exercice 16
-1
- Masse molaire : M(HCOOH) = 46g.mol .
- Les conductivités molaires ioniques :𝜆𝐻3 𝑂+ = 3,5 × 10−2 𝑆. 𝑚2 . 𝑚𝑜𝑙 −1 et 𝜆𝐻𝐶𝑂𝑂− = 5,46 ×
10−3 𝑆. 𝑚2 . 𝑚𝑜𝑙 −1
On prépare une solution aqueuse (S) d’acide méthanoïque de concentration molaire C et de volume VS = 1L a
partir une solution commerciale (S0), de concentration molaire C0.
Détermination du pKA du couple HCOOH(aq) / HCOO(-aq) par conductimétrie:
On prend un volume V1 de la solution (S) de concentration C = 4.10-2 mol.L-1, puis on mesure sa
conductivité, on trouve :σ = 0,1S.m-1 .
1- Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’acide méthanoïque avec l’eau.
2- Trouver l’expression de l’avancement final xf de la réaction en fonction de σ, 𝜆𝐻3 𝑂+ et 𝜆𝐻𝐶𝑂𝑂− et V1.
3- Montrer que le taux d’avancement final est τ = 6,2%.
4- Trouver l’expression du pKA (HCOOH(aq) / HCOO-(-aq)) en fonction de C et τ. Calculer sa valeur.
Exercice 17
On prépare une solution aqueuse
(SA) d’acide éthanoïque CH3COOH de
volume V = 1L et de concentration
molaire CA, en dissolvant une quantité
de masse m de cet acide dans& l’eau
distillée.
On dose un volume VA = 20mL de
la solution (SA) en suivant les
variations du pH en fonction du
volume VB versé d’une solution
aqueuse d’hydroxyde de sodium Na(+aq)
+HO(-aq) de concentration molaire CB =
2.10-2mol.L-1.
1- Ecrire l’équation chimique
modélisant la réaction du dosage.
2- A partir des mesures obtenues, on
a tracé la courbe (C1) représentant
pH = f(VB) et la courbe (C2)
𝑑𝑝𝐻
représentant 𝑑𝑉 = g(VB)
𝐵
2.1- Déterminer le volume VBE de la solution d’hydroxyde de sodium versé à
l’équivalence.
2.2- Trouver la valeur de la masse m nécessaire à la préparation de la solution (SA).
2.3- Montrer que la réaction entre l’acide éthanoïque et l’eau est limitée.
ELOMRANI 164
Le produit ionique de l’eau : Ke = 10-14, On note pKA(NH4+(aq) /NH3(aq)) = pKA1,
pKA(CH3NH3+(aq)/CH3NH2(aq)) = pKA2 = 10,7 .
1- On prépare une solution aqueuse S1 d’ammoniac de concentration molaire C1 = 10-2 mol.L-1. La mesure
du pH de la solution S1 donne la valeur pH1 = 10,6.
1-1- Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’ammoniac avec l’eau.
1-2- Trouver l’expression du taux d’avancement final τ1 de la réaction en fonction de C1, pH1 et Ke . Vérifier
que τ1 = 4%.
1-3- Trouver l’expression de la
constante d’équilibre K
associée à l’équation de la
réaction en fonction de C1 et
de τ1. Calculer sa valeur.
2- On dilue la solution S1, on
obtient alors une solution S2. On
mesure le pH de la solution S2 et
on trouve pH2 = 10,4.
Les courbes de la figure ci-dessous
représentent le diagramme de distribution de la forme acide et de la forme basique du couple NH4+(aq) /
NH3(aq) .
2.1. Associer, en justifiant, la forme basique du couple NH4+(aq) / NH3(aq) à la courbe qui lui correspond.
2.2. A l’aide des courbes représentées sur la figure, déterminer : pKA1.
Exercice 19
Etude de la solution d’ammonique
par une solution d’acide
chlorhydrique.
On titre par pH métrie, un volume VB
= 30 mL de la solution (S’B)
d’ammoniaque, de concentration
molaire C’B, à l’aide d’une solution
(SA) d’acide chlorhydrique de
concentration molaire CA = 2.10-2
mol.L-1.
1- Ecrire l’équation chimique
modélisant ce dosage.
2- La courbe de la figure 1 représente
les variations du pH du mélange en
fonction du volume VA de la
solution (SA) d’acide chlorhydrique
ajoutée.
a- Déterminer les coordonnées
VAE et pHE du point
d’équivalence.
b- Calculer C’B.
c- Indiquer, en justifiant,
l’indicateur coloré convenable
à la réalisation de ce dosage en
l’absence du pH mètre.
d- Déterminer le volume VA1
d’acide chlorhydrique qu’il
faut ajoute pour que : [𝑁𝐻4+ ] = 15[𝑁𝐻3 ] se réalise dans le mélange réactionnel.
ELOMRANI 165
Toutes les mesures ont été faites à 25°C ;
Le produit ionique de l’eau Ke = 10-14
+
La constante pKA du couple 𝑁𝐻4(𝑎𝑞) /𝑁𝐻3 :𝑝𝐾𝐴 = 9,2
Les zones de virage de quelques indicateurs colorés :
Indicateur coloré Hélianthine Rouge de chlorophénol Bleu de bromothymol Phénol phtaléine
Zone de virage 3,1 – 4,4 5,2 – 6,8 6,0 – 7,6 8,2 - 10
Exercice 20
1- Étude d’un système chimique à l’état d’équilibre
On considère une solution aqueuse (S0) d’ammoniac NH3, de volume V0 et de concentration molaire 𝐶0 =
1,0 × 10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 . Le pH de cette solution à 25°C vaut pH = 10,6.
1.1. Écrire l’’équation de la réaction modélisant la transformation entre l’ammoniac et l’eau
1.2. Construire le tableau d’avancement
1.3. Calculer le taux d’avancement de cette réaction
1.4. Calculer la concentration molaire effective des ions ammonium 𝑁𝐻4+ à l’etat d’équilibre du système.
1.5. Calculer la constante d’équilibre K et déduire la valeur de pKA la constate d’acidité du couple 𝑁𝐻4+ /𝑁𝐻3
1.6. On mélange un volume de la solution (S0) d’ammonium avec un volume d’une solution de chlorure
+ −
d’ammonium (𝑁𝐻4(𝑎𝑞) + 𝐶𝑙(𝑎𝑞) ). le pH du mélange est pH = 6,2. Tracer le diagramme de prédominance
+
du couple 𝑁𝐻4 /𝑁𝐻3 . En déduire l’espèce prédominante de ce couple dans le mélange.
2- Dosage d’un engrais :
Le nitrate d’ammonium 𝑁𝐻4 𝑁𝑂3 est un composée ionique présent dans divers engrais. Un sac d’engrais porte
l’indication suivantes : « pourcentage en masse 75% de nitrate d’ammonium ».
Pour vérifier le pourcentage massique en nitrate d’ammonium indiqué par le producteur, on prépare une solution
aqueuse (SA) par dissolution de la masse m=15,0g d’engrais dans le volume V0 = 1L d’eau distillée. On dose les ions
ammonium 𝑁𝐻4+ présent dans un volume VA = 10,0 mL de la solution (SA) par une solution aqueuse (SB) d’hydroxyde
+ −
de sodium 𝑁𝑎(𝑎𝑞) + 𝐻𝑂(𝑎𝑞) de concentration molaire CB = 0,10 mol.L-1. Le volume de la solution (SB) versé à
l’équivalence est VBE = 14,0mL.
Donnée : 𝑴(𝑁𝐻4 𝑁𝑂3 ) = 𝟖𝟎𝒈. 𝒎𝒐𝒍−𝟏 et Ke = 10-14
2.1. Écrire l’équation de la réaction qui se produit au cours du dosage
2.2. Déterminer la valeur de la concentration molaire CA des ions ammonium 𝑁𝐻4+ dans la solution (SA).
2.3. Calculer le pourcentage massique en masse de nitrate d’ammonium contenu dans cet engrais. Comparer à la
valeur annoncée par le fabriquant
2.4. Déterminer l’indicateur colorée convenable a ce dosage
3- Dosage de la solution (Sb) d’ammoniac
On prépare une solution (SB) de volume v, en diluant 100 fois une solution
commerciale d’ammoniac S0 de concentration C0.
On réalise un dosage pH-métrique d’un volume Vb = 15 mL de la
+
solution SB par une solution aqueuse Sa d’acide chloridrique 𝐻3 𝑂(𝑎𝑞) +
− -2 -1
𝐶𝑙(𝑎𝑞) de concentration Ca = 10 mol.L . La courbe de la figure 1 représente
les variations du pH du mélange en fonction du volume Va versée de la
solution Sb : pH = f(Va).
3.1. Écrire l’équation de la réaction de dosage.
3.2. Calculer K la constate d’équilibre associée à la réaction
3.3. Calculer la concentration Cb de la solution Sb. En déduire C0.
3.4. Choisir en justifiant, parmi les indicateurs colorés suivants, l’indicateur
adéquat pour réaliser ce dosage.
Indicateur coloré Hélianthine Rouge de méthyle Phénolphtaléine
Zone de virage 3,1 – 4,4 4,2 – 6,2 8,2 - 10
3.5. Calculer le taux d’avancement final, de la réaction de dosage lorsque le volume de la solution versé est S a est
Va = 9mL.
ELOMRANI 166
Exercice 21
• Le produit ionique de l’eau : Ke = 10 ;
-14
EXERCICE 22
Le vinaigre est une solution aqueuse d’acide éthanoïque (CH3COOH), il est
caractérisé par son degré d’acidité (X°) qui représente la masse (en gramme)
d’acide éthanoïque contenue dans 100 g de solution.
Données :
Toutes les mesures ont été faites à 25°C ;
La masse volumique du vinaigre : ρ = 1 g/mL ;
La masse molaire de l’acide éthanoïque : M(CH3COOH) = 60 g.mol-1 ;
La conductivité molaire ionique de l’ion H3O+ :
2- Partie II : Vérification du degré d’acidité du vinaigre commercial
On extrait un échantillon de vinaigre commetcial, de volume V0 = 1 mL, de
concentration molaire C0 et portant l’indication (7°), on y ajoute de l’eau distillée
pour préparer une solution (S) de concentration molaire CS et de volume VS = 100 mL.
On neutralise un échantillon de volume VA= 20 mL de la solution (S) à l’aide d’une
solution aqueuse (SB) d’hydroxyde de sodium (Na aq+ + OH aq- ) de concentration molaire
CB = 1,5.10-2 mol.L-1.
L’équivalence est obtenue lorsque le volume vérsé de la solution (S B) est :
VBE = 15,7 mL.
ELOMRANI 167
2-1- Ecrire l’équation modélisant la réaction ayant lieu au cours du dosage.
2-2- Calculer la valeur de CS.
2-3- Déterminer le degré d’acidité du vinaigre étudié. Le résultat obtenu est-il
en accord avec l’indication inscrite sur le vinaigre commercial ou non ?
EXERCICE 13
Vérification de l’indication prescrite sur le sachet :
Pour vérifier la valeur de la masse prescrite sur le sachet, on dissout la même masse
(200 mg) dans un volume VB = 60,0 mL d'une solution aqueuse (SB) d'hydroxyde de
sodium (Na+aq + HO-aq) de concentration CB = 3,0.10-2 mol.L-1, pour obtenir une
solution aqueuse (S).
(On considère que le volume de la solution (S) est VB)
2-1- Etablir l'équation de la réaction entre l'acide RCOOH et la solution (S B),
en considérant que la réaction est totale.
2-2- Montrer que la quantité de matière ni(HO-) des ions HO-, initialement
présents dans la solution (SB) est plus grande que la quantité de matière
ni(RCOOH) dissoute.
(On considère que la valeur prescrite sur le sachet est exacte).
2-3- Pour doser les ions HO- restants dans la solution (S), on ajoute à un
volume V=20,0 ml de cette solution (S), une solution aqueuse (SA) d'acide
chlorhydrique de concentration CA= l,0.10-2 mol.L-1. On obtient
l'équivalence après avoir versé VAE = 27,7 ml de la solution (SA).
Au cours du dosage, seuls les ions HO- restants dans la solution (S) réagissent avec
les ions H3O+ issus de la solution (SA), selon la réaction modélisée par l'équation :
H3O+(aq) + HO-(aq) ⇌ 2H2O(ℓ) (1)
a- Trouver la quantité de matière des ions HO- qui ont réagis avec
l'acide RCOOH contenu dans le sachet.
b- Calculer la masse d'acide Ibuprofène contenu dans le sachet.
Conclure.
Données : M(RCOOH) = 206 g.mol-1
ELOMRANI 168
Chapitre 20:
On branche, en série aux bornes de la pile, un ampèremètre et un conducteur ohmique. Le circuit est
alors traversé par un courant électrique.
1. Déterminer la valeur du quotient de réaction Q r,i , du système chimique à l'état initial .
ELOMRANI 169
2. Déduire, en justifiant votre réponse, le sens d'évolution spontané du système chimique lors du
fonctionnement de la pile.
3. On laisse la pile fonctionner pendant une durée très longue jusqu'à ce qu'elle s'épuise.
Déterminer la valeur de la quantité d’électricité maximale Qmax , qui a traversé le conducteur ohmique
du début de fonctionnement de la pile jusqu'à ce qu'elle s'épuise sachant que l’avancement maximale
est x max 5.103 mol .
EXERCICE 3
- Masse de la partie immergée de l'électrode de Zinc : m 6,54 g ;
- Volume de chaque solution : V 50 mL ; R
- Concentration de chaque solution : C 1,0 mol.L1 ; A
I
- 1F 9,65.104 C.mol 1 ;
- M Zn 65, 4 g.mol 1 . Pont salin
Cu Zn
On laisse fonctionner la pile pendant une durée t
suffisamment longue jusqu'à ce que la pile ne débite plus.
L'équation bilan du fonctionnement de cette pile est :
Zn( s ) Cu(2aq ) Zn(2aq ) Cu( s )
1. Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire
la lettre correspondante à la proposition vraie.
Cu(2aq ) SO42(aq ) Zn(2aq ) SO42(aq )
Le schéma conventionnel de cette pile est :
ELOMRANI 170
électrodes une transformation modélisée par l’équation suivante :
CH3OH + H2O → CO2 + a.H+ + b.e-
2-1- Déterminer les coefficients a et b.
2-2- Préciser au voisinage de quelle électrode A ou B, se produit cette réaction ?
Justifier.
2-3- Ecrire l’équation modélisant la réaction ayant lieu au voisinage de l’autre
électrode. Nommer les deux électrodes A et B.
2-4- La pile alimente le circuit extérieur par un courant d’intensité I = 45 mA
supposée constante durant Δt = 1 h 30 min. Trouver la valeur du volume V
de méthanol consommé au cours de la durée Δt de fonctionnement.
EXERCICE 5
On réalise la pile constituée des couples (Ni (aq)
2+ 2+
/ Ni (S) ) et (Zn (aq) / Zn (S) ) en immergeant :
L’électrode de Nickel dans une solution de sulfate de Nickel (Ni(aq) 2+
+SO 24(aq) ) de
volume V = 150 mL et de concentration molaire initiale Ni(aq)
2+
=10-2 mol.L-1 ;
i
ELOMRANI 171
Les solutions des deux compartiments de la pile sont reliées par un pont salin.
Au cours du fonctionnement de la pile se produit une transformation modélisée par
l’équation suivante : Zn (S) Cu (aq)
2 1
2
2
Zn (aq) Cu (S) .
La constante d’équilibre associée à la transformation étudiée est : K = 5.1036 ;
La constante de Faraday : F = 9,65.104 C.mol-1.
1- Préciser le sens d’évolution spontané du système constituant la pile.
2- Représenter le schéma conventionnel de la pile étudiée.
3- Au cours du fonctionnement de la pile, le circuit est traversé par un courant
d’intensité constante I = 75 mA. Trouver l’expression de la durée maximale de
fonctionnement de la pile Δtmax, en fonction de : Cu (aq) 2
, V, F et I,
i
- On plonge une électrode d’aluminium dans un autre bécher contenant le même volume
3+ 2-
V = 65 mL d’une solution aqueuse de sulfate d’aluminium 2Al (aq) + 3SO 4(aq ) de concentration
+
molaire initiale en ions aluminium Al3(aq) : éë Al3(aq)
+
ùû = 6,5.10 -1 mol.L-1 .
i
- On relie les deux solutions par un pont salin et on monte en série, entre les deux pôles de la pile,
un conducteur ohmique, un ampèremètre et un interrupteur.
A la fermeture du circuit, un courant d’intensité constante y circule .
Données :
2+
-Les couples mis en jeu sont : Cu (aq) / Cu (s) et Al3(aq+ ) / Al(s) ;
-La constante de Faraday :1F=9,65.104 C.mol-1 ;
+
-La constante d’équilibre associée à la réaction 3Cu 2(aq) + 2Al(s) ¬¾¾¾(1)
¾® 3Cu (s) + 2Al3(aq)
+
est :
(2)
K = 10 . 200
ELOMRANI 173
ELOMRANI 174
Chapitre 21:
Le dichlore (Cℓ2) est l’un des gaz essentiel entrant dans la synthèse de plusieurs
composés chimiques, en particulier l’eau de Javel.
L’eau de Javel est caractérisée par son degré chlorométrique (D° Chl) qui
représente le volume du dichlore (en Litres) se trouvant dans 1L d’eau de Javel. Ce
volume est donné dans les conditions normales de température et de pression où le
volume molaire est : Vm = 22,4 L.mol-1.
Données :
La masse molaire du chlorure de sodium est M(NaCℓ) = 58,5 g.mol-1 ;
La constante de Faraday : 1 F = 96500 C.mol-1 ;
1- Etude de la préparation du gaz dichlore :
On effectue l’électrolyse d’une solution concentrée de chlorure de sodium
+
(Na aq + C -aq ) pendant 30 min, à l’aide d’un courant continu d’intensité I = 57,9 A.
L’expérience a montré le dégagement :
Du gaz dichlore (Cℓ2) au voisinage de l’un des électrodes ;
Du gaz dihydrogène (H2) et formation des ions hydroxydes HO- au voisinage de
l’autre électrodes.
Cette électrolyse est modélisée par l’équation de réaction suivante :
2 H2O(ℓ) + 2 Cℓ-(aq) ⇄ H2(g) + Cℓ2(g) + 2 HO-(aq)
1-1- Préciser les couples (oxydant/réducteur) intervenant dans cette réaction.
1-2- Ecrire l’équation modélisant la réaction chimique ayant lieu au voisinage
de la cathode.
1-3- Construire le tableau d’avancement de la réaction chimique se produisant
au voisinage de l’anode.
1-4- Trouver l’expression de la quantité de matière n du corps formé à l’anode
en fonction de : I, Δt et F . Calculer sa valeur.
EXERCICE 2
La galvanisation est l’une des applications industrielles de l’électrolyse, visant à
recouvrir un métal par une couche fine d’un autre métal, dans un but de protection
ou d’esthétique.
Le but de cet exercice est l’étude de l’opération d’argenture d’une pièce de cuivre à
l’aide de l’électrolyse.
ELOMRANI 175
Les couples intervenants : (O2(g)/H2O(ℓ)) et (Ag+(aq)/Ag(s))
1 F = 96500 C.mol-1 ;
La masse molaire atomique de l’argent : M(Ag) = 108 g.mol-1 .
On immerge complétement une plaque de cuivre dans une solution (S) de nitrate
d’argent (Ag (aq)
NO3(aq) ) de concentration molaire C et de volume V = 0,5 L.
On relie la plaque par un fil conducteur à
l’un des pôles d’un générateur électrique G,
dont l’autre pôle est relié à une électrode en
graphite (Figure 2). Après la fermeture de
l’interrupteur K, le générateur G alimente,
pendant Δt = 45 min, le circuit par un courant
d’intensité constante I = 0,5 A.
On obtient un dégagement du dioxygène O2
au voisinage de l’électrode de graphite et
dépôt d’argent de façon uniforme sur l’autre
électrode.
Figure 2
1- Ecrire la demi-équation modélisant la transformation ayant lieu au voisinage de
chaque électrode.
2- Trouver l’expression de la masse m(Ag) d’argent formé en fonction de : I, Δt,
M(Ag) et F. Calculer sa valeur.
3- On dispose de deux solutions (S1) et (S2) de nitrate d’argent, de concentrations
respectives C1 = 1,8.10-2 mol.L-1 et C2 = 3.10-2 mol.L-1 et de même volume
V = 0,5 L.
Déterminer parmi ces deux solutions celle qui permet d’obtenir la masse m(Ag).
EXERCICE 3
L’électrolyse est l’une des principales téchniques adoptées aux laboratoires ou dans
les domaines industrièls. elle permet la synthèse de quelques métaux, et d’autres
composés chimiques utilisés dans la vie quotidienne.
Le but de cette partie de l’exercice est la synthèse du dibrome Br2 et du métal cuivre
par électrolyse.
Données :
La masse molaire du cuivre : M(Cu) = 63,5 g.mol-1 ;
La constante de Faraday : F = 9,65.104 C.mol-1.
On réalise l’électrolyse d’une solution de bromure de cuivre II de formule
2
(Cu (aq) 2 Br(aq) ) en utilisant deux électrodes E1 et E2 en graphite, il se forme ainsi du
dibrome Br2(ℓ) au voisinage de E1 et dépôt de cuivre au voisinage de E2.
1- Représenter le dispositif expérimental de cette électrolyse, en précisant la
cathode et l’anode.
2- Ecrire la demie équation modélisant la réaction ayant lieu au voisinage de
chaque électrode.
3- En déduire l’équation bilan modélisant la transformation ayant lieu au cours de
l’électrolyse.
ELOMRANI 176
4- Un générateur alimente le circuit électrique par un courant d’intensité constante
I = 0,5 A pendant une durée Δt = 2 h.
Déterminer la masse m du cuivre produit au cours de la durée de fonctionnement
de l’électrolyseur.
EXERCICE 4
Le but de cette partie de l’exercice est l’étude de l’électrolyse d’une solution de
chlorure d’étain II.
Données :
Constante de Faraday : F = 9,65.104 C.mol-1 ;
Volume molaire des gaz dans les conditions de l’expérience : Vm = 24 L.mol-1.
On réalise l’électrolyse d’une solution de chlorure d’étain II de formule
2
(Sn (aq) 2 C (aq) ) , en utilisant deux électrodes en graphite. On observe la formation du
dichlore gazeux Cℓ2(g) au voisinage de l’une des électrodes, et un dépôt métallique
d’étain Sn(S) sur l’autre électrode.
1- Représenter le dispositif expérimental de cette électrolyse, en précisant la
cathode et l’anode.
2- Ecrire l’équation modélisant la réaction ayant lieu au voisinage de chaque
électrode et en déduire l’équation bilan modélisant la transformation ayant lieu
au cours de l’électrolyse.
3- Un générateur alimente le circuit électrique par un courant d’intensité constante
I = 1,5 A pendant une durée Δt = 80 min.
Déterminer le volume du dichlore produit au cours de la durée de
fonctionnement de l’électrolyseur.
EXERCICE 5
L’électrolyse a plusieurs applications dans le domaine industrièl, en particulier la
synthèse de quelques métaux et gaz.
Le but de cet exercice est la synthèse du métal Nickel par la technique d’électrolyse.
Données :
La masse molaire du cuivre : M(Ni) = 58,7 g.mol-1 ;
La constante de Faraday : F = 9,65.104 C.mol-1.
Pour produire le métal Nickel, on réalise l’électrolyse d’une solution de chlorure de
2
Nickel II de formule (Ni(aq) 2 C (aq) ).
On verse cette solution dans un électrolyseur en forme de U, et on y fait circuler, entre
deux électrodes immérgées dans la solution, un courant électrique continu, d’intensité
constante I = 0,5 A, pendant une durée d’une heure (Δt = 1 h).
La cathode est en platine, et l’anode en graphite.
On constate, au cours de l’électrolyse, un dépôt de Nickel sur la cathode et
dégagement du dichlore au voisinage de l’anode.
1- Préciser les couples (Oxydant/Réducteur), intervenants dans cette électrolyse.
2- Ecrire l’équation modélisant la réaction ayant lieu au voisinage de chaque
électrode, et l’équation bilan modélisant cette transformation.
3- Trouver la masse m du dépôt du métal Nickel ainsi produit.
ELOMRANI 177
EXERCICE 6
L'électrolyse permet d'obtenir des gaz d'une grande pureté.
On réalise l'électrolyse d'une solution concentrée de chlorure de sodium
(Na (aq) C (aq) ) , on obtient un dégagement de dichlore au voisinage de l’une des
électrodes, et dégagement de dihydrogène au voisinage de l'autre électrode, de plus
que le milieu réactionnel devient basique au cours de la transformation chimique.
Les couples intervenants dans la transformation chimique :
(H2O(ℓ) / H2(g)) et (Cℓ2(g) / Cℓ-(aq))
Le faraday : F = 9,65.104 C.mol-1 ;
Le volume molaire dans les conditions de l’expérience : Vm = 25,0 L.mol-1.
La figure ci-contre représente le
dispositif expérimental utilisé pour
réaliser cette électrolyse.
1- Déterminer laquelle parmi les
électrodes (A) et (B) celle qui
joue le rôle de l'anode et celle
qui joue le rôle de la cathode.
2- Ecrire l’équation de la réaction
ayant lieu au voisinage de
chaque électrode, et l'équation
bilan de cette électrolyse.
3- Le générateur alimente le circuit avec un courant électrique d'intensité constante
I = 3A. Calculer le volume du dichlore formé pendant la durée ∆t = 25 min.
EXERCICE 7
On réalise l’électrolyse d’une solution aqueuse de nitrate de plomb Pb(2aq ) 2 NO3( aq ) , en mettant
cette solution dans un électrolyseur et en faisant circuler un courant continu d’intensité I 0, 7 A
entre les deux électrodes (A) et (B) de l’électrolyseur pendant la durée t 60min .
On observe pendant l’électrolyse la formation d’un dépôt métallique de plomb sur l’électrode (A)
et un dégagement gazeux de dioxygène au niveau de l’électrode (B).
2
- Les couples mis en jeu sont : Pb( aq ) / Pb( s ) et O2( g ) / H 2O( ) ;
EXERCICE 9
Parmi les applications de l’électrolyse, on trouve la couverture des métaux par une fine couche
d’un métal afin de les protéger de la corrosion ou de les embellir.
L’objectif de cette partie de l’exercice est d’étudier l’argenture d’une plaque de cuivre par
électrolyse.
Données :
+
- Les couples mis en jeu: Ag (aq) / Ag (s) et O 2(g ) / H 2O ( ) ;
- 1F = 96500 C.mol -1 ; G
- Masse molaire atomique de l’argent: M(Ag) = 108 g.mol -1 .
K
Graphite
Cuivre
On plonge totalement une plaque de cuivre dans une solution
+ -
de nitrate d’argent Ag (aq) + NO 3(aq) et on la relie par un fil
conducteur à l’une des deux bornes d’un générateur G . L’autre Solution de
borne est reliée à une électrode de graphite comme l’indique la nitrate
figure ci-contre. d’argent
Lors de la fermeture de l’interrupteur K, le générateur G délivre au circuit un courant électrique,
d’intensité constante I = 0, 4 A , pendant une durée Dt = 70 min . Le gaz dioxygène O 2 se dégage au
niveau de l’électrode de graphite et le métal argent se dépose uniformément sur la plaque de
cuivre.
On considère que les ions nitrate ne réagissent pas au cours de l’électrolyse.
Recopier, sur la feuille de rédaction, le numéro de la question et écrire à coté, parmi les
réponses proposées, la réponse juste sans aucune explication ni justification.
ELOMRANI 179
1- Au cours de l’argenture par électrolyse :
■ La plaque de cuivre représente l’anode, elle est reliée à la borne négative du générateur G.
■ La plaque de cuivre représente l’anode, elle est reliée à la borne positive du générateur G.
■ La plaque de cuivre représente la cathode, elle est reliée à la borne négative du générateur G.
■ La plaque de cuivre représente la cathode, elle est reliée à la borne positive du générateur G.
2- L’équation chimique de la réaction à l’électrode de graphite s’écrit sous la forme :
¾¾
® Ag ( s)
■ Ag (+aq ) + e - ¬¾
¾
2 - ¾¾ ® O 2(g ) + 4e -
2O (aq ) ¬¾
¾
¾¾
® O 2( g ) + 4H 3 O (+aq ) + 4e -
■ 6H 2 O ( ) ¬¾
¾
¾¾
® Cu (2aq+ ) + 2e -
Cu (s ) ¬¾
¾
3- La masse m(Ag) de l’argent déposé sur la plaque de cuivre pendant la durée Dt est :
■ m(Ag) 30 mg
■ m(Ag) 1,9 g
■ m(Ag) 0, 5g
■ m(Ag) 1,9 mg
EXERCICE 10
On réalise l’électrolyse du bromure de plomb Pb2+ + 2 Br- à haute température par un générateur
fournissant un courant électrique d’intensité I constante.
Au cours de cette électrolyse, le métal plomb se dépose sur l’une des électrodes et au niveau de
l’autre, il se forme le gaz dibrome.
Au cours du fonctionnement de l’électrolyseur pendant la durée Δt =3600 s , la masse de plomb
déposé est : m = 20, 72 g .
Données:
- Les 2 couples mis en jeu : Pb2+ / Pb( s ) et Br2(g) /Br - ;
- La constante de Faraday : F= 9,65.10 4 C.mol -1 ;
- Le volume molaire des gaz dans les conditions de l’expérience : Vm = 70,5 L.mol-1 ;
- La masse molaire du plomb: M ( Pb) = 207, 2 g.mol -1 .
1. Donner le nom de l’électrode (anode ou cathode) au niveau de laquelle se forme le dibrome.
2. Ecrire les équations des réactions aux électrodes, ainsi que l’équation bilan lors de l’électrolyse.
3. Déterminer la valeur de l’intensité I du courant électrique passant dans le circuit pendant la durée Δt .
4. Calculer, dans les conditions de l’expérience, le volume V du gaz dibrome formé pendant Δt .
EXERCICE 11
ELOMRANI 180
EXERCICE 12
ELOMRANI 181
Chapitre 22:
1.1. Donner le nom du groupement fonctionnel délimité par un trait pointillé fermé dans la forme topologique de
chacune des molécules d’acide salicylique et d’acide acétylsalicylique.
1.2. Citer les deux caractéristiques de cette transformation.
1.3. Choisir, parmi les montages expérimentaux (1), (2) et (3) le montage utilisé pour réaliser cette
synthèse.
1.4. Quel est l’intérêt du chauffage à reflux ?
1.5. On introduit dans une fiole jaugée, n1 = 0,10 mol d'acide salicylique et n2 = 0,26 mol d’anhydride
éthanoïque et quelques gouttes d’acide sulfurique concentré. Après chauffage à reflux, et les
ELOMRANI 182
Montage 1 Montage 2 Montage 3
opérations de traitement et de purification, on obtient des cristaux d’aspirine de masse mexp = 15,3 g .
Calculer le rendement de cette synthèse sachant que le réactif limitant est l’acide salicylique.
On donne : Masse molaire de l’acide acétylsalicylique : M = 180 g.mol -1
2. On prépare une solution aqueuse (S) d’acide acétylsalicylique de concentration molaire
C = 5,55.10-3 mol.L-1 et de volume V = 500 mL . Après mesure de la conductivité de la solution (S) , on
détermine la valeur de xf avancement de la réaction à l’état final du système chimique, et on trouve:
xf 5,70.104 mol .
Pour simplifier, on désigne la molécule de l’acide acétylsalicylique par AH , et sa base conjuguée
par A- .
2.1. Ecrire l’équation de la réaction de l’acide acétylsalicylique avec l’eau.
2.2. Montrer que la réaction de l’acide acétylsalicylique avec l’eau est non totale.
2.3. Déterminer la valeur de la constante d’acidité K A du couple AH (aq) /A(aq) .
EXERCICE 3
Synthèse de l'huile de menthe (éthanoate de menthyle)
L'huile de menthe contient essentiellement l'éthanoate de menthyle, utilisé en parfumerie et pour le
traitement de plusieurs maladies. Cet ester peut être synthétisé, à partir du menthol (alcool) et d'un acide
carboxylique (A).
Le but de cette partie est d'étudier la synthèse de l'éthanoate de menthyle.
Données :
Composé organique Ethanoate de menthyle Menthol Acide carboxylique (A)
Formule simplifiée du CH 3 - COO - C10 H19 C10 H19 OH R - COOH
composé organique
1. Synthèse de l'éthanoate de menthyle en laboratoire
On prépare, à l'instant t0 = 0 , huit (08) tubes à essais numérotés de 1 à 8 et on introduit dans chacun
d'eux n1 = 0,10 mol d'acide carboxylique (A), n2 = 0,10 mol de menthol et quelques gouttes d'acide
sulfurique concentré. On trempe, en même temps, les huit (08) tubes dans un bain marie à la
température constante 70°C et on déclenche le chronomètre. Le dosage d'acide restant dans chaque tube,
à intervalles de temps réguliers, permet de déterminer la quantité de matière d'ester formé.
On modélise la réaction d'estérification entre l'acide carboxylique (A) et le menthol par l'équation
chimique suivante :
ELOMRANI 183
1.1. Citer deux caractéristiques de la réaction d'estérification.
1.2. Déduire, à partir de la formule de l'ester, la formule semi-développée de l'acide carboxylique (A).
1.3. Quel est le rôle de l'acide sulfurique ajouté initialement au système chimique?
2. Dosage de l'acide carboxylique (A) restant dans le tube 1
Au premier intervalle du temps, on retire le tube 1 du bain marie et on le trempe dans de l'eau glacée
puis on dose l'acide restant dans le système chimique par une solution aqueuse d'hydroxyde de sodium
Na(aq ) + HO(aq ) de concentration molaire CB = 1,0 mol.L1 en présence d'un indicateur coloré approprié.
Le volume ajouté à l'équivalence est VB, E 68 mL .
2.1. Écrire l'équation de la réaction, considérée comme totale, qui a eu lieu au cours du dosage.
2.2. Montrer que la quantité de matière d'acide restant dans le tube 1 est nA 6,8.102 mol .
2.3. Déterminer la valeur de la quantité de matière d'éthanoate de menthyle formée dans le tube 1.
(On peut exploiter le tableau d'avancement de la réaction d'estérification étudiée)
EXERCICE 4
L'acide éthanoïque de formule CH3COOH représente le principal constituant du vinaigre
commercial après l'eau. Il est utilisé comme réactif dans de nombreuses synthèses organiques
comme celle qui conduit à l'éthanoate d'éthyle.
Le degré d'acidité d'un vinaigre est donné en degré (°).
Cet exercice se compose de 3 parties indépendantes et vise :
- l'étude d'une solution aqueuse d’acide éthanoïque ;
- la détermination du degré d’acidité (titre) d’un vinaigre commercial ;
- l'étude de la synthèse de l'éthanoate d'éthyle à partir de l’acide éthanoïque.
Données :
- Le degré d’acidité d'un vinaigre est égal à la masse, en grammes d'acide pur contenue dans 100 mL
de ce vinaigre.
- pK A (CH3COOH (aq) / CH3COO (aq)) 4,8 à 25C ; M (CH3COOH ) 60 g.mol 1
Synthèse de l’éthanoate d’éthyle à partir de l’acide éthanoïque
Dans un ballon, on introduit un mélange équimolaire de n1 0,3 mol d'acide éthanoïque et
n2 0,3 mol d'éthanol et quelques gouttes d'acide sulfurique concentré. À l’état d’équilibre du
système chimique, la quantité de matière d’ester formé est : n f (ester ) 0, 2 mol .
La synthèse de l'éthanoate d'éthyle est modélisée par la réaction d'équation :
CH3COOH ( ) C2 H5OH ( ) CH3COOC2 H5( ) H 2O( )
1. Identifier les groupes caractéristiques des molécules organiques figurant dans l'équation de la
réaction de synthèse.
2. Donner les caractéristiques de cette réaction.
3. Déterminer la valeur du rendement de cette synthèse.
4. Déterminer la valeur de la constante d’équilibre K associée à l’équation chimique de la réaction
d’estérification.
5. pour synthétiser l’éthanoate d’éthyle par une transformation rapide et totale, il est possible de
remplacer l’acide éthanoïque par l'un de ses dérivés.
Donner la formule semi-développée de ce dérivé.
EXERCICE 5
L’acide benzoïque de formule semi-développée CH3-CH2-CH2-COOH, est
caractérisé par son odeur spécifique. Sa réaction avec le méthanol CH3OH conduit
à la formation d’un produit organique E d’odeur parfumée et de bon gout, il est
utilisé dans l’industrie alimentaire et en parfumerie.
ELOMRANI 184
2- Etude de la réaction de l’acide butanoïque avec le méthanol CH3OH :
De la réaction de l’acide butanoïque avec le méthanol résulte un composé organique
E et de l’eau. Cette réaction est modélisée par l’équation suivante.
CH3-CH2-CH2-COOH + CH3OH ⇌ CH3-CH2-CH2-COO- CH3 + H2O
2-1- Ecrire le nom de la famille à laquelle appartient le composé E, et donner
son nom.
2-2- On verse dans un ballon se trouvant dans un bain d’eau glacée :
- n1 = 0,1 mol d’acide butanoïque ;
- n2 = 0,1 mol de méthanol ;
- Quelques gouttes d’acide sulfurique concentré ;
- Quelques gouttes de phénolphtaléine.
On obtient ainsi un mélange de volume V = 400 mL.
Quel est l’intérêt de l’utilisation de l’eau glacée et le rôle de l’acide sulfurique dans
cette réaction ?
2-3- Pour suivre l’évolution de cette réaction, on répartit le mélange sur 10
tubes à essai, qu’on ferme et on place dans un bain marie de température
maintenue constante (100°C), et on déclenche un chronomètre au même
instant choisi comme origine des dates t = 0.
Pour déterminer l’avancement de la réaction, on sort du bain marie, les
tubes à essai l’un après l’autre, on verse le contenu dans un bécher
contenant de l’eau glacée, et on neutralise l’acide restant dans chaque tube
à l’aide d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration molaire
C = 1 mol.L-1. La réaction modélisant ce dosage s’écrit comme suit:
AH(aq) + HO-(aq) ⇌ A-(aq) + H2O(aq)
Montrer que l’expression de l’avancement x de la réaction d’estérification à
un instant t s’écrit : x(mol) = 0,1 – (10.C.VBE).
Où VBE désigne le volume d’hydroxyde de sodium ajouté pour atteindre l’équivalence
dans chaque tube.
2-4- Les résultats expérimentaux de ce dosage ont permis de tracer la courbe
représentative de l’avancement x de la réaction d’estérification en fonction
du temps :
La droite (T) représente la tangente à la courbe à l’instant t = 0.
A l’aide de ce graphe, déterminer :
a- La vitesse volumique de la réaction aux instant t0 = 0 et t1 = 50 min.
ELOMRANI 185
b- Le temps de demi-réaction t1/2.
c- Le quotient de réaction Qréq à
l’équilibre.
EXERCICE 6
L’aspirine ou acide acétylsalicylique, est parmi les médicaments les plus utilisés au
monde, c’est est un anti-inflammatoire qui soulage la douleur et la fièvre…
On propose dans cet exercice une méthode de synthèse de l’aspirine et sa réaction avec l’eau.
Données :
Toutes les mesures ont été effectuées à 25°C ;
Le tableau suivant donne les noms des réactifs et des produits et quelques valeurs
qui les caractérisent.
Acide Acide Acide Anhydride
Nom
salicylique acétylsalicylique éthanoïque d’éthanoïque
Formule brute C7H6O3 C9H8O4 C2H4O2 C4H6O3
Formule
CH3-COOH
semi-développée
Masse molaire
138 180 138 102
(g.mol-1)
Masse volumique
- - - 1,08
(g.mL-1)
On désignera l’acide acétylsalicylique par AH et sa base conjuguée par A- ;
La constante pKa du couple (AH/A-) est : pKa = 3,5 ;
La constante d’équilibre de la réaction de l’acide éthanoïque avec l’acide
salicylique est : K = 7,0.10-3.
1- Préparation de l’aspirine :
Pour préparer l’aspirine (Acide acétylsalicylique AH), deux groupes d’élèves ont
réalisé deux expériences différentes.
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1-1- Première expérience :
La synthèse de l’aspirine AH a été réalisée par réaction de l’acide éthanoïque avec le
groupe hydroxyle de l’acide salicylique qu’on désignera par : R-OH.
Le premier groupe a réalisé un chauffage à reflux d’un mélange de volume constant
V, constitué des quantités de matières n1 = 0,2 mol d’acide éthanoïque et n1 = 0,2 mol
d’acide salicylique et de quelques gouttes d’acide sulfurique concentré.
a- Ecrire, en utilisant les formules semi-développées), l’équation
modélisant cette réaction chimique, et donner son nom.
2
x
b- Montrer, en utilisant le tableau descriptif, que : K = eq .
xeq désigne l’avancement de la réaction à l’équilibre. 0, 2 - x eq
c- Calculer le rendement r1 de cette réaction.
1-2- Deuxième expérience :
Pour préparer une masse m(AH) = 15,3 g d’aspirine, le deuxième groupe a préparé
un mélange constitué de la masse m1 = 13,8 g d’acide salicylique et d’un volume
v = 19,0 mL d’anhydride éthanoïque et quelques gouttes d’acide sulfurique concentré.
On modélise la réaction ayant lieu par l’équation suivante :
+
+ CH3-COOH
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La masse molaire de l’acide éthanoïque est : M(CH3COOH) = 60 g.mol-1 ;
La masse volumique de l’acide éthanoïque pur est : ρ = 1,05 g.mL-1 ;
La masse molaire de la phéromone est : M(P) = 130 g.mol-1 .
La synyhèse de la phéromone au laboratoire, peut être réalisée par la réaction entre
l’acide éthanoïque (A) et un alcool (B) de formule C5H11-OH.
2-1- Ecrire l’équation modélisant la réaction entre (A) et (B).
2-2- Citer deux caractéristiques de cette réaction.
2-3- On mélange le volume VA = 28,6 mL d’acide (A) pur, avec la quantité de
matière nB = 0,50 mol de l’alcool (B). On ajoute quelques gouttes d’acide
sulfurique. On chauffe à reflux, le mélange réactionnel pendant presque quatre
heures. A l’équilibre, et après traitement nécéssaire, on obtient une quantité de la
phéromone (P), de masse mP = 43,40 g.
a- Quel est l’interêt du chauffage à reflux, et de l’addition d’acide sulfurique ?
b- Déterminer, à l’aide du tableau descriptif, la composition molaire du
mélange réactionnel à l’équilibre.
c- Calculer le rendement r de la synthèse de la phéromone (P).
EXERCICE 13
On mélange dans un ballon, la quantité n 0 0,5mol de l’acide propanoïque avec la même
quantité n 0 0,5mol d’éthanol pur, puis on chauffe à reflux le mélange réactionnel pendant une
certaine durée.
On obtient à la fin de la réaction la quantité n E 0,33mol d’un composé organique E.
1. Citer deux caractéristiques de cette réaction.
2. Ecrire la formule semi développée du composé E et donner son nom.
3. Dresser le tableau d’avancement de la réaction.
4. Calculer le rendement r de cette réaction.
EXERCICE 14
On mélange dans un ballon 1 mol d’éthanoate d’éthyle pur avec 1 mol d’eau distillée, on ajoute
quelques gouttes d’acide sulfurique concentré et on chauffe à reflux le mélange réactionnel
pendant un certain temps. Une réaction chimique se produit.
A l’équilibre, il reste 0,67 mol d’éthanoate d’éthyle.
1. Quel est le rôle de l’acide sulfurique ajouté ?
2. Citer deux caractéristiques de cette réaction.
3. Ecrire l’équation de la réaction chimique étudiée en utilisant les formules semi-développées.
4. Calculer la constante d’équilibre K associée à l’équation de cette réaction chimique.
EXERCICE 15
L’acide butanoïque C3H 7COOH est utilisé pour préparer des produits cosmétiques et des
arômes alimentaires…
Pour comparer la réaction de l’acide butanoïque et la réaction de son anhydride sur l’éthanol, on
réalise séparément deux expériences à la même température.
– La première expérience: On introduit dans un ballon la quantité n0 = 0,3 mol d’éthanol, la
même quantité n0 d’acide butanoïque et quelques gouttes d’acide sulfurique concentré ; puis on
chauffe à reflux le mélange. Une réaction d’estérification se produit.
– La deuxième expérience: On introduit dans un autre ballon la quantité n0 = 0,3
ELOMRANI 191
d’anhydride butanoïque et la même quantité n0 d’éthanol, puis on chauffe à reflux le mélange. Une
réaction chimique se produit.
Les courbes (1) et (2) de la figure ci-dessous représentent respectivement, l’évolution temporelle de
l’avancement de la réaction lors de la première et de la deuxième expérience.
x (mol)
(2)
0,3
0,2
(1)
0,1
0 20 40 t(min)
2.1- Quel est l’intérêt d’un chauffage à reflux ?
2.2- Déterminer pour chaque expérience, la valeur du temps de demi-réaction t1/ 2 . En déduire la
réaction la plus rapide.
2.3-Déterminer pour chaque expérience, le taux d’avancement final de la réaction. En déduire
laquelle des deux réactions chimiques est totale.
2.4- En utilisant les formules semi-développées, écrire l’équation de la réaction chimique qui se
produit lors de la deuxième expérience.
EXERCICE 16
Pour synthétiser l’éthanoate d’éthyle, un technicien de laboratoire a préparé une série de tubes à
essai contenant chacun un volume V = 34,5 mL d’éthanol pur et 0,6 mol de l’acide éthanoïque.
Après avoir scellé ces tubes, il les a placés simultanément dans un bain-marie régulé à 100°C .
Pour suivre l’évolution du système chimique aux divers instants t, le technicien sort un tube du
bain- marie et le place dans de l’eau glacée, puis il dose la quantité d’acide restante dans ce tube
par une solution d’hydroxyde de sodium de concentration connue.
La courbe de la figure ci-dessous représente l’évolution de la quantité de matière n de l’acide
éthanoïque restante dans le tube en fonction du temps.
Données :
- La masse molaire de l’éthanol: n (mol)
M (C 2 H 5 OH) = 46 g.mol -1 ;
- La masse volumique de 0,4
l’éthanol : ρ = 0,8 g.cm -3 .
1- Quel est l’objectif de l’utilisation de
l’eau glacée avant la réalisation du
dosage ?
2- La figure ci-dessous représente le 0,2
(2)
pH-mètre 4.74
(3)
3- Montrer que le mélange réactionnel dans chaque tube est équimolaire à l’état initial.
4- Ecrire, en utilisant les formules semi développées, l’équation de la réaction produite dans chaque
tube.
5- Déterminer, à l’équilibre, la composition du mélange réactionnel dans chaque tube.
6- Montrer que la valeur de la constante d’équilibre est K = 4 .
7- Le technicien a réalisé de nouveau la même expérience à la même température, en mélangeant
cette fois dans chaque tube 0, 4 mol d’éthanol et 0,1 mol d’acide éthanoïque.
Trouver, dans ce cas, le rendement r de la réaction .
8- Pour obtenir 100% comme rendement de la synthèse d’éthanoate d’éthyle, le technicien utilise
l’anhydride éthanoïque au lieu de l’acide éthanoïque.
Ecrire, en utilisant les formules semi développées, l’équation de la réaction produite.
EXERCICE 17
On mélange dans un ballon, la quantité n0 = 10-3 mol d’acide lactique CH3 - CH (OH ) - COOH
avec la même quantité n0 = 10-3 mol de méthanol pur CH3 -OH , puis on chauffe à reflux le
mélange réactionnel pendant une certaine durée.
On obtient à la fin de la réaction la quantité nE = 6.10 -4 mol d’un ester E.
1. Citer deux caractéristiques de cette réaction.
2. Proposer deux facteurs cinétiques pour accélérer la réaction d’estérification.
3. Ecrire, en utilisant les formules semi développées, l’équation de la réaction ayant lieu entre
l’acide lactique et le méthanol.
4. Calculer le rendement r à la fin de la réaction.
EXERCICE 18
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EXERCICE 19
ELOMRANI 194