LaSalle Synthèse Cours Optique Physique (P KAFANDO) V2022-23
LaSalle Synthèse Cours Optique Physique (P KAFANDO) V2022-23
LaSalle Synthèse Cours Optique Physique (P KAFANDO) V2022-23
La lumière est donc un phénomène qui présente un double aspect, on parle alors de
« dualité onde-corpuscule » de la lumière : « la lumière est une onde tout en étant
constitué de photons qui transportent chacun de l’énergie 𝐸 = hν (h=constante
de Planck 6,63 10-34 J.s et ν = fréquence du photon).»
1) Onde lumineuse
• Si la lumière est non polarisée, alors les deux composantes sont parfaitement
équivalentes ;
→
• La vibration lumineuse est une composante quelconque du champ 𝐸 par
rapport à un axe perpendiculaire à la direction de propagation du champ ; la
vibration lumineuse en un point M à l’instant t est notée s(M, t).
Théorème de superposition
𝑠(𝑀, 𝑡) = ∑𝑁
𝑖=1 𝑠𝑖 (𝑀, 𝑡) (Eq. 1.1)
→
En réalité, il faut faire une addition vectorielle des champs 𝐸 𝑖 associés à chaque onde.
Afin que l’addition vectorielle corresponde à une addition des vibrations lumineuses
→
(c’est-à-dire une addition des composantes des champs 𝐸 𝑖 ), il faut que les plans
→
contenant les champs 𝐸 𝑖 soient proches, cela revient à avoir les directions de
propagation → 𝑢 𝑖 proches, c’est-à-dire qu’elles fassent entre elles un angle faible.
• Eclairement : c’est une grandeur que l’on peut observer et mesurer à l’aide de
récepteurs qui sont sensibles à la puissance qu’ils reçoivent. Les récepteurs
sont caractérisés par leur temps de réponse τ.
Définition : « Le temps de réponse τ est défini comme le temps minimum qui doit
séparer deux signaux pour qu’ils soient perçus individuellement. »
Thermopile 1 1 V.W-1
Pellicule
10-4 à 10-2 ***
photographique
Le temps de réponse des récepteurs étant en général grand par rapport à la période
d’une onde lumineuse qui est ~ 10-14s, cela indique que les récepteurs lumineux ne
sont sensibles qu’à la valeur moyenne de la puissance lumineuse qu’ils reçoivent.
avec K une constante positive et < > qui représente la moyenne sur le temps.
• Intensité vibratoire
𝜀
Par la suite la constante K ne sera pas utilisée car on utilisera un éclairement relatif 𝜀
0
où 𝜀0 est un éclairement de référence. On définit l’intensité vibratoire par la relation :
𝐼 = ⟨𝑠 2 (M,t)⟩
𝑐
Dans un milieu matériel transparent, la lumière se propage à la vitesse ν = 𝑛 et la
longueur d’onde correspondante est :
𝑐 𝑐 𝜆0
𝜆 = v. 𝑇 = 𝑛 . 𝑇 = 𝑛𝜈 → 𝜆= (Eq 1.4)
𝑛
La lumière visible est celle que l’œil humain arrive à voir. Les longueurs d’onde de la
lumière visible sont comprises dans l’intervalle [400nm – 750nm] ce qui correspond à
des fréquences de l’ordre de 6.1014Hz ; chaque fréquence est perçue par l’œil comme
une couleur.
Définition : Le chemin optique le long d’un rayon lumineux est égal au produit du trajet
géométrique parcouru par le rayon lumineux par l’indice de réfraction du milieu
transparent qu’il traverse.
𝐿𝑀𝑁
→ 𝜑(𝑁) = 𝜔. 𝑡𝑀𝑁 + 𝜑(𝑀) = 𝜔 + 𝜑(𝑀)
𝑐
2𝜋
On trouve que : 𝜑(𝑁) = 𝐿𝑀𝑁 + 𝜑(𝑀) (Eq 1.12)
𝜆0
b) Lorsque la lumière subit une réflexion sur un milieu plus réfringent (c’est-à-dire
que l’indice n du milieu de propagation initial est inférieur à n’ indice du milieu
de réfraction) ;
M n
N
𝜆0
I 𝐿𝑀𝑁 = 𝑛𝑀𝐼 + 𝑛𝐼𝑁 +
2
3) Surface d’onde
Une surface d’onde relative à une source lumineuse S est une surface formée des
points M tels que LMN=constante ou φ(M)=constante.
Théorème de Malus
Enoncé : Les surfaces d’onde relatives à un point source S sont perpendiculaires aux
rayons lumineux issus de S.
1) Onde sphérique
Une onde sera dite sphérique si elle possède une des caractéristiques suivantes :
• L’onde émise par une source ponctuelle à distance finie est une onde
sphérique ;
Soit un point M par lequel passe un rayon lumineux, le retard de phase au point M a
pour expression, en considérant que φ(S) = φ0 :
2) Onde plane
Une onde sera dite plane si elle possède une des caractéristiques suivantes :
a) Les surfaces d’onde sont des plans parallèles entre eux (plans d’onde) ;
Les plans d’onde sont orthogonaux aux rayons lumineux (théorème de Malus).
• Une onde plane peut être considérée comme l’onde émise par une source
ponctuelle S située à l’infini dans la direction − →
𝑢
• L’onde émise par la lumière provenant d’une source très éloignée (distance très
supérieure aux dimensions des systèmes optiques) et quasi-ponctuelle est
considérée comme plane
→ →
𝑂𝑀2 →
≈ 𝑟0 + →
𝑢 .𝑂𝑀
𝑆𝑀 = 𝑟0 √1 + 2 + 𝑢 . 𝑂𝑀 (r0 étant très grand, on ne garde que les
𝑟0 𝑟02
L’onde issue de S est une onde sphérique divergente et en se référant à (Eq 1.13) on
→
écrit : 𝜑(𝑀) = 𝜑(𝑆) + 𝑛𝑆𝑀 → 𝜑(𝑀) = 𝜑(𝑆) + 𝑛. 𝑟 + 𝑛 →
2𝜋 2𝜋 2𝜋
𝑢 . 𝑂𝑀 0
𝜆0 𝜆0 𝜆0
2𝜋
En posant 𝜑(𝑂) = 𝜑(𝑆) + 𝜆 𝑛. 𝑟0 on déduit que :
0
→
𝜑(𝑀) = 𝜑(𝑂) + 𝜆 𝑛 →
2𝜋
𝑢 . 𝑂𝑀 (Eq 1.16)
0
L’amplitude d’une onde plane est constante (s0(M) ≈ constante ≈ s0), une onde plane
a donc pour expression (en posant φ(O) = φ0 ):
→
En notation réelle : 𝑠(𝑀, 𝑡) = 𝑠0 𝑐𝑜𝑠 (𝜔𝑡 − 𝜑0 − 𝜆 𝑛. →
2𝜋
𝑢 . 𝑂𝑀)
0
2𝜋 → →
𝑗(𝜔𝑡− 𝑛.𝑢 .𝑂𝑀)
En notation complexe : 𝑠(𝑀, 𝑡) = 𝑠0 𝑒 −𝑗𝜑0 𝑒 𝜆0
Figure 1.8 : Transformation des surfaces d’ondes par une lentille convergente :
a) objet réel et image réelle à distances finies ; b) objet situé au foyer principal objet
F ; c) onde issue du foyer objet secondaire ϕ ; d) objet situé à l’infini ; e) onde
convergeant vers le foyer image secondaire ϕ’.
V. Lumières réelles
1) Lampes spectrales
Elles sont constituées de gaz contenu dans une ampoule. Suite à une décharge
électrique dans l’ampoule, les électrons émis entrent en collision avec les
atomes/molécules du gaz provoquant le passage d’électrons vers des niveaux
d’énergie plus élevés (état excité). La lumière émise par ces lampes provient de
Une lampe spectrale émet une série de longueurs d’onde caractéristiques de l’élément
gazeux contenu dans l’ampoule.
La lumière peut être composée d’un spectre continu ou d’un spectre de raies. Les raies
spectrales sont caractérisées par :
• La largeur à mi-hauteur Δλ ;
• L’allure de la raie.
Les largeurs des raies sont variables et dépendent des sources lumineuses
𝛥𝜆 𝛥𝜆
(laser : 𝜆 ≈ 10−7; lampes spectrales : ≈ 10−3). Une radiation purement
0𝑚 𝜆0𝑚
sinusoïdale a une raie parfaitement fine, soit Δλ = 0.
∞ ∞
L’éclairement total est donné par la relation : 𝐸 = ∫0 𝑑𝐸 = ∫0 𝐸𝜆 (𝜆0 )𝑑𝜆0
1) Temps de cohérence
𝑐
Comme la fréquence moyenne vérifie la relation 𝜈𝑚 = 𝜆 , alors la largeur en
0𝑚
𝑐 𝛥𝜆 𝛥𝜈 𝛥𝜆
fréquence Δν a pour expression 𝛥𝜈 = 𝛥 (𝜆 ) = 𝜈𝑚 → =𝜆 .
0 𝜆 𝜈𝑚 0𝑚
Les atomes émettent la lumière par train d’ondes de durée limitée τc telle que :
1
𝛥𝜈 ≈ 𝜏 (Eq. 1.17)
𝑐
3) Longueur de cohérence
ℓ𝑐 = 𝑐. 𝜏𝑐 (Eq. 1.18)
La longueur de cohérence est une mesure de la distance maximale entre deux fronts
d’onde cohérents
𝑐 𝑐 𝑐 𝜆20𝑚
𝛥𝜆 = 𝛥 (𝜈) ≈ 𝜈2 𝛥𝜈 ou 𝑙𝑐 = 𝑐. 𝜏𝑐 = 𝛥𝜈 =
𝑚 𝛥𝜆
lumineuses
I. Interférences lumineuses
1) Définition
Deux ondes lumineuses interfèrent dans une région de l’espace lorsque l’intensité
résultant de leur superposition est différente de la somme de leurs intensités.
𝐼(𝑀) ≠ ∑𝑁
𝑖=1 𝐼𝑖 (Eq 2.1)
I(M)=〈s 2 (M,t)〉=〈s12 (M,t)〉+〈s22 (M,t)〉+〈2s01 . s02 cos(ω1 t-φ1 (M)) .cos(ω2 t-φ2 (M))〉
𝐼(𝑀) = 𝐼1 (𝑀) + 𝐼2 (𝑀) + ⟨2s01 .s02 cos(𝜔1 𝑡 − 𝜑1 (𝑀)).cos(𝜔2 𝑡 − 𝜑2 (𝑀))⟩ (Eq 2.2)
La relation (Eq 2.2) montre bien que l’intensité vibratoire résultante en M est différente
de la somme des intensités des deux sources.
Le terme additionnel que l’on notera I12 est appelé le terme d’interférences.
L’observation ou non d’interférences est donc liée aux valeurs que va prendre le terme
d’interférences I12.
I12 (M)=s01 .s02 (⟨cos[(ω1 +ω2 )t - (φ1 (M)+φ2 (M))]⟩+⟨cos[(ω1 -ω2 )t - φ1 (M)+φ2 (M)]⟩)
Les amplitudes s01 et s02 étant constantes les deux termes ont été sortis de la
moyenne.
L’onde émise par une source est une succession de trains d’onde sans relation de
phase fixe entre eux. Afin d’éviter une fluctuation rapide de I12 qui peut finir par donner
une valeur moyenne nulle (sur le temps d’intégration du détecteur) il faut qu’il y ait
stationnarité des termes en cosinus (→ les termes dépendant du temps dans le
cosinus doivent être nuls), donc que ω1 = ω2.
1ere condition : Pour obtenir des interférences avec 2 ondes il faut que les sources
aient la même pulsation : ω1 = ω2 (sources isochrones)
Pour assurer la stationnarité de I12, il faut que le terme (φ2(M) - φ1(M)) soit stationnaire.
Les trains d’ondes émis par les sources étant aléatoires, les phases à l’émission, φ01
et φ02, prennent des valeurs aléatoires et le terme <φ02 - φ01> peut être nul sur le temps
de réponse du détecteur.
2è condition : Pour obtenir des interférences avec 2 ondes il faut imposer une phase
à l’origine identique : → φ2(M) - φ1(M) = constant (les 2 ondes doivent être issues de
la même source primaire).
4) Notion de cohérence
2
I12 (M ) = s 01.s 02 cos ( )
LS2 M − LS2 M + 02 − 01
0
a) Sources distinctes
Les trains d’ondes qui se superposent sont « identiques » : les sources sont
mutuellement cohérentes
Figure 2.3 : Superposition des différents trains d’ondes. Cas où (LS2M - LS1M)
> ℓc
Les trains d’ondes qui se superposent sont différents : les sources ne sont plus
mutuellement cohérentes
1) Formule de Fresnel
De ce qui ressort de l’étude précédente sur la cohérence, c’est que lorsque deux ondes
cohérentes se superposent, le terme d’interférences s’écrit :
𝐼(𝑀) = 𝐼1 (𝑀) + 𝐼2 (𝑀) + 2√𝐼1 (𝑀). 𝐼2 (𝑀) 𝑐𝑜𝑠(𝜑2 (𝑀) − 𝜑1 (𝑀)) (Eq 2.3)
2) Différence de phase
3) Différence de marche
Si φ01 = φ02 alors Δφ(M) dépend seulement de la différence des chemins optiques
2𝜋
𝛥𝜑(𝑀) = 𝜑2 (𝑀) − 𝜑1 (𝑀) = (𝐿𝑆2 𝑀 − 𝐿𝑆1𝑀 ) (Eq 2.5)
𝜆0
4) Ordre d’interférences
𝛿(𝑀)
L’Ordre d’interférence en M est défini par la relation : 𝑝(𝑀) = (Eq 2.8)
𝜆0
𝛥𝜑(𝑀)
Soit 𝑝(𝑀) = (Eq 2.9)
2π
5) Figure d’interférences
Le champ d’interférences est le volume éclairé par les 2 ondes cohérentes (zone
d’observation des interférences)
2√𝐼1 .√𝐼2
𝐶= (Eq 2.10)
𝐼1 +𝐼2
Lorsque I1 ≠ I2 on a :
Les phases à l’origine devant être identiques, il faut donc une source unique qui sera
séparée en deux ondes qui vont interférer. On utilise un diviseur d’ondes pour arriver
à fabriquer deux sources secondaires isochrones et de déphasage à l’origine
identique.
La difficulté principale pour arriver à obtenir des interférences est d’avoir deux sources
naturellement cohérentes. Il existe deux méthodes d’obtention des interférences avec
deux sources cohérentes : la méthode par division du front d’onde et celle par division
d’amplitude. L’objet de ce chapitre sera d’étudier un système interférentiel par division
du front d’onde.
1) Description
Une source primaire S éclaire un écran opaque percé de deux trous S 1 et S2 qui vont
servir de sources secondaires. S est équidistant de S1 et de S2. Ce dispositif et appelé
dispositif à deux voies car la lumière issue de S peut passer par deux chemins pour
atteindre le point d’observation M. L’onde sphérique issue de S se divise en deux
parties donnant une onde sphérique issue de S1 et une autre issue de S2 (figure 3.1)
d’où le nom de diviseur du front d’onde. S1 et S2 sont considérées comme deux
sources secondaires naturellement cohérentes qui vont émettre la même séquence
de trains d’onde.
2) Le champ d’interférences
Il correspond à tout le volume de l’espace où les ondes issues des deux trous se
recouvrent. Pour le dispositif par division du front d’onde, les franges d’interférences
sont visibles sur un écran placé à n’importe quelle position au-delà des sources
secondaires les interférences sont dites non localisées.
a) Différence de marche
→
Ce qui conduit à : 𝛿(𝑀) = 𝑛(𝑆2 𝑀 − 𝑆1 𝑀) = 𝑛 →
𝑢 𝑆2 𝑆1 (Eq 3.1)
b) Différence de phase
→
𝑛. →
2𝜋 2𝜋
Elle a pour expression : 𝛥𝜑(𝑀) = 𝛿(𝑀) → 𝛥𝜑(𝑀) = 𝑢 . 𝑆2 𝑆1 (Eq 3.2)
𝜆0 𝜆0
c) Ordre d’interférences
→
→.𝑆
𝛿(𝑀) 𝑛.𝑢 2 𝑆1 𝛥𝜑(𝑀)
Son expression est : 𝑝(𝑀) = → 𝑝(𝑀) = ou 𝑝(𝑀) = (Eq 3.3)
𝜆0 𝜆0 2𝜋
→ →
Exprimons le produit scalaire →
𝑢 𝑆2 𝑆1 . On a 𝑂𝑀 = 𝑥. →
𝑒𝑥 + 𝐷. →
𝑒𝑦 + 𝑧. →
𝑒𝑧 et
→
→ →
𝑟 = √𝑥 2 + 𝐷2 + 𝑧 2 ≈ 𝐷 ; sachant que → et 𝑆2 𝑆1 = 𝑎 →
𝑒𝑥 donc →
𝑂𝑀 𝑎𝑥
𝑢 = 𝑢 𝑆2 𝑆1 = 𝐷 , les trois
𝑟
𝑛.𝑎𝑥
𝛿(𝑀) = 𝐷
2𝜋 n𝑎𝑥
paramètres précédents s’expriment comme suit : 𝛥𝜑(𝑀) = 𝜆0 𝐷 (Eq 3.4 à 3.6)
𝑛.𝑎𝑥
𝑝(𝑀) =
{ 𝜆0 𝐷
4) La figure d’interférence
L’Eq. 3.7 montre que L’intensité vibratoire est fonction de x et présente une succession
de maxima et de minima (Figure 3.2). La périodicité spatiale qui apparait est
2𝜋𝑥
l’interfrange notée « i » ; 𝐼(𝑀) = 2𝐼0 (1 + 𝑐𝑜𝑠 ( ))
𝑖
𝜆0 𝐷
Soit : 𝑖= (Eq 3.8)
na
En plus des trous d’Young, il existe d’autres systèmes interférentiels fonctionnant par
division du front d’onde. Pour travailler avec de tels systèmes la démarche est la même
que celle utilisée pour l’étude des trous d’Young :
• Choisir un point d’observation M ;
a) Description
b) Différence de marche
𝛿(𝑀) = (𝐿SS2 + 𝐿S2M ) − (𝐿SS1 + 𝐿S1M ). L’onde sphérique issue de S placée en F1 est
transformée en une onde plane par la lentille L 1. Le plan (IJ) perpendiculaire aux
rayons lumineux est un plan d’onde (théorème de Malus), il en est de même pour
(S1S2) → LSS1=LSS2 donc 𝛿(𝑀) = 𝐿S2M − 𝐿S1M .
𝑛𝑎𝑥
On trouve alors que : 𝛿(𝑀) = 𝑛𝑆2 𝐻 = 𝑛𝑎 𝑠𝑖𝑛( 𝛼) = (Eq
𝑓2 ′
3.10)
→ →
On peut définir →
𝑂′𝑀
𝑢 = (avec 𝑟′ = ‖𝑂′𝑀 ‖) ce qui permet d’écrire de manière analogue
𝑟′
→
à la section I-3-a): 𝛿(𝑀) = 𝑛(𝑆2 𝑀 − 𝑆1 𝑀) = 𝑛 →𝑢 𝑆2 𝑆1
c) Figure d’interférences
On place une lame à faces parallèles d’indice N et d’épaisseur e devant un des deux
trous et les rayons lumineux arrivent en incidence normale sur la lame.
2𝜋 2𝜋 2𝜋 𝑛𝑎𝑥
𝛥𝜑(𝑀) = 𝛿(𝑀) = 𝑒(𝑁 − 𝑛) + 𝜆 .
𝜆0 𝜆0 0 𝑓′2
𝛿(𝑀) 𝑒(𝑁−𝑛) 𝑛.𝑎𝑥
𝑝(𝑀) = = +𝜆 (3.15 à 3.17)
𝜆0 𝜆0 0 𝑓′2
2𝜋 2𝜋 𝑛𝑎𝑥
{𝐼(𝑀) = 2𝐼0 [1 + 𝑐𝑜𝑠 ( 𝜆0 𝑒(𝑁 − 𝑛) + 𝜆0 . 𝑓′2
)]
Considérons la frange d’ordre p avec xp sa position sans lame et x’p sa position avec
la lame.
𝜆0 𝑓′2 𝜆0 𝑓′2 𝑒.𝑓′2 𝑁
Sans lame : 𝑥𝑝 = 𝑝 et Avec la lame : 𝑥′𝑝 = 𝑝 𝑛𝑎
−
𝑎
(
𝑛
− 1)
𝑛𝑎
𝑒.𝑓′2 𝑁
La lame introduit un décalage 𝛥𝑥 = 𝑥′𝑝 − 𝑥𝑝 = − ( 𝑛 − 1) (3.18)
𝑎
En général, N>n ce qui donne Δx<0 ; les franges se déclarent vers les x négatifs (du
côté de la lame).
a) Déplacement de la source S
→
La source S subit un déplacement 𝛿𝑠 et dans la nouvelle position, elle est notée S’
→ → →
telle que 𝛿𝑠 = 𝑆𝑆′et 𝑂𝑆′ = 𝑥0 . →
𝑒𝑥 − 𝐷0 . →
𝑒𝑦 + 𝑧0 . →
𝑒𝑧 ;
Dans un tel cas S’ n’est plus équidistante de S1 et S2, ce qui introduit une différence
de marche supplémentaire avant les deux sources secondaires et de ce fait une
variation de l’ordre d’interférence par rapport au montage initial.
→ → →
1er cas : si 𝛿𝑠se fait suivant Oy ou Oz alors 𝛿𝑠 . 𝑆2 𝑆1 = 0et l’ordre d’interférence en M
est le même que pour la position initiale de la source S.
Conséquence : une source ponctuelle S peut être remplacée par une fente lumineuse
allongée dans la direction perpendiculaire à l’axe des sources secondaires sans
modifier le contraste de la figure d’interférences.
→ →
2è cas : si 𝛿𝑠 se fait dans la direction parallèle sources secondaires, soit 𝛿𝑠 = 𝑏. →
𝑒𝑥 alors
𝑛𝑎𝑏
𝛥𝑝(𝑀) = 𝜆 et l’ordre d’interférences en M et l’intensité vibratoire produite par la
0 𝐷0
source S’ s’écrivent :
𝑛𝑎𝑥 𝑛𝑎𝑏
𝑝(𝑀) = 𝜆 𝐷 + 𝜆 𝐷
0 0 0
{ 2𝜋𝑛𝑎𝑥 2𝜋𝑛𝑎𝑏
(Eq 3.20 et 3.21)
𝐼′(𝑀) = 2𝐼0 [1 + 𝑐𝑜𝑠 ( + )]
𝜆0 𝐷 𝜆0 𝐷0
2𝜋𝑛𝑎𝑏
Le terme constant 𝜆0 𝐷0
correspond au décalage des franges par rapport à la position
obtenue avec le dispositif initial.
𝜆0 𝐷 𝜆0 𝐷 𝐷
Pour la source S : 𝑥𝑝 = 𝑝 et Pour la source S’ : 𝑥′𝑝 = 𝑝 𝑛𝑎
−𝐷 𝑏
𝑛𝑎 0
𝐷
La frange d’ordre p subit un décalage 𝛥𝑥 = 𝑥′𝑝 − 𝑥𝑝 = − 𝐷 𝑏 (3.22)
0
𝑝+𝑞 𝑝−𝑞
(on a utilisé la relation trigonométrique : 𝑐𝑜𝑠( 𝑝) + 𝑐𝑜𝑠( 𝑞) = 2 𝑐𝑜𝑠 ( 2
) . 𝑐𝑜𝑠 ( 2
))
𝐼 −𝐼 𝜋𝑛𝑎𝑏
La visibilité a pour expression :𝑉 = 𝐼total max +𝐼total min = |𝑐𝑜𝑠 ( 𝜆 )| = |𝑐𝑜𝑠(𝜋𝛥𝑝(𝑀))|
total max total min 0 𝐷0
𝜋𝑛𝑎𝑏 𝜋𝑛𝑎𝑏
Avec 𝐼total max = 4𝐼0 [1 + |𝑐𝑜𝑠 ( 𝜆 )|] et 𝐼total min = 4𝐼0 [1 − |𝑐𝑜𝑠 ( 𝜆 )|]
0 𝐷0 0 𝐷0
▪ Lorsque la source est étendue dans la direction →𝑒𝑥 entre x=-b et x=b (la source
est un segment lumineux), elle peut être assimilée à une superposition continue
de sources ponctuelles et la figure d’interférences observée sera la
superposition de tous les systèmes de franges d’interférences, décalés les uns
par rapport aux autres. Le décalage maximal est obtenu pour les deux points
sources extrêmes du segment lumineux.
𝑛𝑎(2𝑏)
𝛥𝑝 𝜆0 𝐷0 𝑚𝑎𝑥
sources). a ≤ ls (3.24)
avec ls =𝑛.𝜃
𝜆
où θ est l’angle sous lequel est vue la source.
0
▪ Pour d’autres valeurs de δ(M), une frange brillante produite par une onde se
superpose en un même point M à une frange sombre produite par l’autre onde.
En ce point on dit qu’il y a anti-coïncidence. En ce point on observe un
brouillage des franges d’interférences qui correspond à une diminution de leur
visibilité.
Figure 3.8: Franges d’interférences produites par la radiation λ1, la radiation λ2 et la superposition du
doublet de longueurs d’onde λ1 et λ2.
𝛥𝑥
N le nombre de franges brillantes entre deux brouillages est : 𝑁 = 𝑖
Pour obtenir des franges visibles à partir d’une source de faible largeur spectrale, il
faut que la condition suivante soit respectée :
𝛿(𝑀) ≤ 𝐿𝑐 (3.26)
𝜆2𝑚
où Lc (𝐿𝑐 = ) est la longueur de cohérence temporelle de la source définie dans le
𝛥𝜆
chapitre1.
La lumière blanche est constituée des radiations dont les longueurs d’onde sont
comprises entre 400nm et 750nm. Expérimentalement au note qu’un nombre réduit de
franges d’interférences sont observables. On peut associer un système de franges
d’interférences avec un interfrange spécifique i(λ) proportionnel à la longueur d’onde.
Les notes de ce cours sont issues de : Physique tout-en-un 2e année MP-Salamito, Sanz,
Vandenbrouck et Tuloup (Dunod, 2014)
Après avoir étudié dans le chapitre précédant un dispositif interférentiel par division du
front d’onde, l’objet de ce chapitre sera d’étudier la deuxième méthode permettant
l’observation d’interférences, à savoir le dispositif par division d’amplitude, à travers
l’étude de l’interféromètre de Michelson.
Les bras de l’interféromètre sont constitués des segments [0, M1] et [0, M2].
L’interféromètre de Michelson est un dispositif à deux voies car il offre 2 trajets
possibles pour la lumière.
➢ Voie 1 : La lumière incidence est d’abord transmise par le dispositif séparateur
vers le miroir M1 ou elle se réfléchit pour être renvoyée de nouveau sur le
dispositif séparateur qui la réfléchit en direction de la sortie de l’interféromètre ;
Fig 4.2 : Le trajet de la lumière sur les Fig 4.3 : Flux énergétiques entrant et
deux voies du Michelson. sortant du Michelson.
Voie 1 : un rayon lumineux issu de S est transmis par la lame séparatrice (Sp), réfléchi
par le miroir (M1) et réfléchi par la lame séparatrice ; le conjugué de S par la voie 1 est
S1 : Sép.
M1
S S’1 S1
Voie 2 : un rayon lumineux issu de S est réfléchi par la lame séparatrice (Sp), réfléchi
par le miroir (M2) et transmis par la lame séparatrice ; le conjugué de S par la voie 2
est S2 : Sép. M2
S S’2 S2
a) Différence de marche
Au point M la différence de marche est : 𝛿(𝑀) = 𝐿SM voie1 − 𝐿SM voie2 = 𝐿𝑆𝐼1 𝐽𝑀 − 𝐿𝑆𝐾𝐼2 𝑀
0
▪ LSI1 JM = LSI1 + LI1 J + LJM + en tenant compte que LSI = LS ' I ' = LS I ' et que
1 1 1 1
2
0 0
LI1 J = LI '1 J , on obtient : LSI1 JM = LSI1 + LI1 J + LJM + = LS1M +
2 2
( M ) = 4 necos(i)
0
( M ) 2ne cos(i )
p( M ) = = (Eq 4.2 à 4.4)
0 0
I ( M ) = I 0 1 + cos 4 necos(i)
2 0
4) Figure d’interférences
2ne cos(i )
Le rayon des anneaux dépend de leur ordre p = . Comme la fonction cosinus
0
est décroissante, l’ordre d’interférence décroît quand i augmente et donc l’ordre
d’interférence est plus élevé au centre de la figure (pour i=0).
Dans l’expression de r1 on remarque que le numéro de l’anneau soit 1 (i1, r1) est
différent de l’ordre d’interférences associé soit zéro (p0). On alors déduit l’expression
générale du rayon des anneaux brillants, pour un anneau brillant de rang m on a :
λ
rm = f ' 21 − 0 .(p 0 − m + 1) (Eq 4.5)
2ne
2ne
Dans le cas où p(i = 0) est entier, alors on a p(i = 0) = p0 = et l’expression générale
0
du rayon des anneaux brillants devient :
(m − 1)
rm = f ' 2 (Eq 4.6)
p 0
On constate que le premier anneau brillant est alors réduit à un point lumineux (soit r1
= 0).
L’interféromètre est configuré en coin d’air lorsque le miroir M′1 (symétrique du miroir
M1 par rapport à la séparatrice) et M2 ne sont pas parallèles. On configure
l’interféromètre en coin d’air en partant de la position où il est réglé au contact optique,
puis on modifie l’orientation du miroir M1 par action sur les vis V1 et V2.
L’interféromètre de Michelson en configuration du coin d’air doit être éclairé par une
source modérément étendue placée dans le plan focal d’une lentille convergente (donc
envoyée à l’infini).
On constate expérimentalement que les interférences ne sont quasiment pas visibles
lorsqu’on place un écran à la sortie de l’interféromètre mais qu’elles sont bien visibles
lorsqu’on les observe au voisinage des miroirs. Pour l’interféromètre de Michelson,
réglé en coin d’air, et éclairé par une source modérément étendue située à l’infini, on
a des franges d’interférences localisées au voisinage des miroirs.
a) Différence de marche
On s’intéresse donc à la différence de marche entre les deux rayons issus d’un même
rayon incident au point où ils se rencontrent. On travaille avec le système équivalent :
miroirs M′1 et M2.
2è cas : Les rayons ont un angle d’incidence non nul mais faible sur M2.
Dans le cas de deux miroirs plans, l’épaisseur e(M) dépend de la distance entre le
point M et l’intersection des deux miroirs soit e( M ) = .x et la différence de marche
s’écrit : δ(M) = 2n .x .
Dans ce cas l’ordre d’interférence, la différence de phase et l’intensité vibratoire sont :
0
L’interfrange associé a pour expression : i= (Eq 4.10)
2 n
1) Coefficients de réflexion et de
transmission en amplitude
E
** Coefficient de réflexion : r = r
Ei Ri Rr
n1 cos(1 ) − n2 cos( 2 )
r=
n1 cos(1 ) + n2 cos( 2 ) θ1 θ'1
Et n1
** Coefficient de transmission : t =
Ei
2.n1 cos(1 )
n2
t=
n1 cos(1 ) + n2 cos( 2 )
θ2
Rt
𝑛 −𝑛 2.𝑛1
Pour des petits angles on a : 𝑟 = 𝑛1 +𝑛2 et 𝑡 = 𝑛 (3.21 et 3.22)
1 2 1 +𝑛2
2) Coefficients de réflexion et de transmission en Energie :
𝑛 −𝑛 2
** Coefficient de réflexion : 𝑅 = 𝑟 2 = (𝑛1 +𝑛2) (3.23)
1 2
𝑛 4.𝑛1 𝑛2
** Coefficient de transmission : 𝑇 = 𝑛2 . 𝑡 2 = (𝑛 2
(3.24)
1 1 +𝑛2 )
On fait souvent l’approximation : 𝑇 ≈ 𝑡 2
Lorsque l’absorbance A=0 alors : 1 = 𝑇 + 𝑅 → 𝑇 = 1 − 𝑅
Lorsque l’absorbance A≠0 alors : 1 = 𝑇 + 𝑅 + 𝐴
Les notes de ce cours sont issues de Physique tout-en-un 2e année MP -Salamito, Sanz, Vandenbrouck
et Tuloup (Dunod, 2014)
lumineuses cohérentes
▪ La différence de phase entre les ondes émises par deux sources consécutives
soit constante : 𝜑𝑖+1 (𝑀) − 𝜑𝑖 (𝑀) = 𝜑
1) Vibration résultante en M
Les vibrations lumineuses rayonnées par les sources si et si+1 au point M s’écrivent
respectivement :
𝜑 𝜑 𝜑
(−𝑁−𝑁+1)
𝑒 −𝑗𝑁𝜑 − 1 𝑒 𝑗 2 𝑒 −𝑗𝑁𝜑 − 1 𝑒 𝑗 2 − 𝑒 𝑗(−𝑁+𝑁+1) 2
𝑇 = −𝑗𝜑 = 𝜑 . −𝑗𝜑 = 𝜑 𝜑
𝑒 −1 𝑒𝑗2 𝑒 −1 𝑒 −𝑗 2 − 𝑒 𝑗 2
𝜑 𝜑 𝑁𝜑
(1−𝑁)𝜑 −𝑗 𝑁 𝑗 𝑁 (1−𝑁)𝜑 𝑠𝑖𝑛( )
𝑗 𝑒 2 −𝑒 2 𝑗 2
𝑇=𝑒 2 . −𝑗
𝜑 𝜑
𝑗
=𝑒 2 . 𝜑
𝑒 2 −𝑒 2 𝑠𝑖𝑛( )
2
A partir de l’expression de la vibration lumineuse résultante s(M, t), on détermine l’intensité vibratoire
résultante au point M.
𝑁𝜑
1 𝑠𝑖𝑛2 ( )
∗ 2
𝐼(𝑀) = 2 . 𝑠(𝑀, 𝑡). 𝑠 (𝑀, 𝑡) = 𝐼𝑚𝑎𝑥 𝜑 (Eq 5.2)
𝑁 2 𝑠𝑖𝑛2 ( )
2
avec Imax qui est l’intensité maximale
(a) (b)
Les pics de l’intensité vibratoire (I = Imax) qui apparaissent sur les figures 1-a et 1-b
sont associés à des franges brillantes qui correspondent à des interférences
totalement constructives. L’intensité vibratoire I(M) est maximale si le dénominateur
de l’expression est nulle :
𝜑 𝜑
sin ( 2 ) = 0 soit 2
= mπ → 𝜑 = 2𝜋m avec m ∈ Z (Eq 5.3)
Les annulations de l’intensité vibratoire qui apparaissent sur les figures 1-a et 1-b sont
associées à des franges sombres qui correspondent aux interférences totalement
destructives. L’intensité vibratoire I(M) est nulle si le numérateur de l’expression est
nulle :
𝑁𝜑 𝑁𝜑 2kπ
sin ( ) = 0 soit = kπ → 𝜑 = avec k ∈ Z
2 2 𝑁
en plus k ne doit pas être multiple de N (Eq 5.4)
L’analyse des figures 1-a et 1-b amène à faire les observations suivantes :
d) Définitions
▪ La largeur d’un pic principal représente la variation de φ entre les 2 minima nuls
de l’intensité vibratoire qui entoure ce pic :
4π
𝛿𝜑𝑁 = (Eq 5.5)
𝑁
1) Définition
Un réseau plan de diffraction est un objet plan présentant une structure périodique
selon un axe (Ox) avec une période spatiale « a » dont l’ordre de grandeur est celle
des longueurs d’onde de la lumière visible (1 à 10 μm).
Si (Oxy) est le plan du réseau, les traits sont invariants par translation le long de
l’axe (Oy) et décalés chaque fois de « a » suivant (Ox).
2) Types de réseaux
3) Fonctionnement du réseau
Lorsqu’un réseau est éclairé, l’observation se fait sur un écran situé loin du réseau.
Soit un réseau éclairé par un faisceau laser approximativement orthogonal à son
plan (figure 3), sur l’écran, on observe :
▪ Si le réseau est translaté dans son plan, la figure observée ne change pas
a) Différence de marche
Soient T1, T2, …TN les centres des traits éclairés ; calculons la différence de marche
en M entre les ondes issues de 2 traits consécutifs Tm et Tm+1 (fig 5).
L’onde incidente est plane et d’après le théorème de Malus on a 𝐿𝑆𝑇𝑚+1 = 𝐿𝑆𝐻 . Dans
la direction de diffraction, le point M étant à l’infini on peut écrire que 𝐿𝑇𝑚+1𝑀 − 𝐿𝑇𝑚𝑀 =
𝐿𝑇𝑚+1𝐾 . La différence de marche se résume donc à :
On en déduit la formule fondamentale des réseaux, qui donne les directions θk dans
lesquelles le réseau de pas « a » diffracte la lumière :
𝜆0
𝑠𝑖𝑛( 𝜃𝑘 ) = 𝑘
𝑛𝑎
+ 𝑠𝑖𝑛( 𝜃0 ) (Eq 5.11)
5) Le spectromètre à réseau