Protocole de Recherche de Memoire de Science Politique Ameliore
Protocole de Recherche de Memoire de Science Politique Ameliore
Protocole de Recherche de Memoire de Science Politique Ameliore
NOM :KRAMOH
1
A. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU SUJET
En plus de ce motif, plusieurs autres raisons justifient que l’on se focalise sur
l’impact de la déforestation sur l’économie de la Côte d’Ivoire. Tout d’abord étant
donné le risque imminent d’extinction de la forêt ivoirienne. Il est primordial de se
pencher sur la question de son impact sur l’économie afin de pousser non seulement
l’appareil décisionnel mais aussi la population à redoubler d’effort dans la lutte pour le
reboisement. Ensuite, le réchauffement climatique étant un risque réel pour
l’humanité il importe de déterminer l’impact de la déforestation ivoirienne sur son
économie afin d’inciter les climato-septique à rejoindre la lutte pour le reboisement
lequel reboisement profitera par ricochet à l’environnement. Aussi la pauvreté étant à
la base d’innombrables vices sociétales tels que la prostitution ou encore la
délinquance juvénile, il est de bon aloi de se pencher sur les questions qui
pourraientcontribuer à créer plis de pauvreté. Enfin sur le volet scientifique plusieurs
études ont été réalisé autour de la question de la déforestation certain traitant des
causes ; d’autres donnant des chiffres ou encore en relatant les efforts des
gouvernements pour régler ce problème. Nonobstant la richesse de ces écrits aucun
d’entre eux ne s’est penché sur la question en se posant la question de savoir pourquoi
la déforestion avait un tel impact sur l’économie ivoirienne et fait majeur ils ont été
1
http://www.commodafrica.com/19-02-2018-la-cote-divoire-perdu-pres-de-90-de-ses-forets-en-50-
ans#:~:text=De%20plus%20de%2016%2C5,d'une%20r%C3%A9union%20d'experts
2
http://www.commodafrica.com/01-07-2021-la-deforestation-en-cote-divoire-est-la-plus-forte-dafrique-avec-
90-de-la-foret-disparue
2
réalisés pour la plupart lors du siècle précédent. La science a besoin de nouvelles
recherches traitant du rapport déforestation- économie qui soient non seulement
spécifiques à la Côte d’Ivoire mais aussi qui révèlent pourquoi la déforestation
influence-t-elle la macroéconomie ivoirienne.
L’agriculture
L’artificialisation de la forêt
Le marché du bois
D’emblée, alors que du côté des classiques, c’est l’épargne qui précède
l’investissement, les Keynésianistes tel que John Maynard Keynes et Michal
KALECKI prétendent au contraire que c’est l’investissement qui précède
l’épargne. Les mots de Mickael KALECKI témoigne de l’opposition farouche
5
https://youmatter.world/fr/definition/deforestation-definition-causes-consequences-solutions/
6
Ramona COMAN et coll., Méthodes de la science politique. De la question de départ à l’analyse des données,
Louvain la neuves, DEboeck Supérieur, 2016, P 30
4
des keynésianistes à l’opinion classique qui veut que ce soit l’épargne qui
précède l’investissement. En effet l’économiste polonais est l’auteur de la
célèbre phrase « si les ménages dépensent ce qu’ils gagnent, les capitalistes
gagnent ce qu’ils dépensent »laquelle phrase sera reprise plus tard par John
Maynard Keynes. Selon l’explication Keynésiennes c’est l’investissement des
entreprises qui créée des salariés qui à leur tour auront de l’épargne d’où la
conclusion que c’est l’investissement qui précède à l’épargne. En outre, tandis
que les Classiques disent que le marché est auto régulateuret qu’il ne faut
comme le suggère Andrey MELLON faire en période crise, les keynésianistes
influencés par Paul Samuelson, prétendent que c’est en garantissant la
flexibilité du marché c’est à dire en établissant un nouvelle équilibre des prix
avec une nouvelle offre et une nouvelle demande qu’on peut résorber la
crise.De plus, alors que les classiques à l’instar de Adam Smith soutiennent la
théorie de la main invisible plaçant leur foi en la capacité qu’à l’économie de
s’auto-réguler, la keynésianistes avancent que pour parvenir à un équilibre
macroéconomique, il est nécessaire d’avoir un interventionnisme conjoncturel
de l’Etat. Ces deux dernières positions s’expliquent par le fait que bien que les
deux parties croient que l’économie tende vers un équilibre, ils ne partagent pas
le même point de vue quant à la longueur du temps nécessaire pour parvenir à
cet équilibre. En effet si les classiques disent que très rapidement on parvient à
un équilibre macroéconomique, les keynésianistes prétendent que l’atteinte de
cet équilibre nécessite un laps de temps. Enfin Fortement opposé à la politique
de la passivité prôné par les philosophes classiques, John Meynard Keynes
recommande aux Etatsde renforcer les revenus des ménages afin d’encourager
l’investissement. Cela pourra se faire par les dépenses publiques et pourra
selon cet auteur favoriser le plein emploi. En effet plus les ménages utiliseront
le surplus de leur revenu pour consommer plus le multiplicateur keynésien qui
est égale à l’inverse de l’épargnefonctionne et cela tendra à accroitre la
demande et donc favoriser plus d’investissement. Adam Smith philosophe
économiste classique avait quant à lui, bien avant a avancé que ce sont les
salaires qui régulent le marché ce qui rejoint la position keynésianiste d’une
part et d’autre part a affirmé que c’est le prix qui régule le marché ce qui
s’oppose à la position de Keynes.
5
Dans le mémoire l’accent sera mis sur la macroéconomie ivoirienne.
6
Les besoins en électricité du pays sont couverts à 60% par six barrages
hydroélectriques chacune affilée à un grand fleuve du pays que sont le barrage
BUYO affilé au fleuve Sassandra, le barrage KOSSOU affilé au fleuve
Bandama, le Barrage Taabo affilé également au fleuve Bandama,leBarrage
AYAME I et le barrage AYAME II affilées au fleuve Biaet le barrage FAYE
affile au fleuve San-Pedro…. Le Port Autonome est le principal débouché de la
Côte d’Ivoire non seulement mais aussi du Burkina Faso. Il se classe premier
port Africain de transport par conteneurs. Juste après son accession à
l’indépendance, la Côte d’Ivoire fût considérée comme un levier du
développement de toutes l’Afrique de l’Ouest en cela pendant environ deux
décennies. Apres cette période de gloire qualifiée de « miracle ivoirien », le
pays est plongé dans une grave crise économique que le programme de
redressement dirigé par le FMI n’a pu résoudre. Au plan humain, la Côte
d’Ivoire est un pays très chanceuxavec selon le journal Fraternité Matin 77,3
% de sa population a moins de 35 ans. Ce pays est une mosaïque de culture
avec plus de 64 ethnies. La capital politique de la Côte d’Ivoire est
Yamoussoukro toutefois c’est à Abidjan, sa capitale économique qui est sa
plus grande ville. Elle comprend 10 commune et la plupart de la population
ivoirienne. C’est à Abidjan que se trouve la présidence de la république, les
grandes Entreprises du pays ainsi que les ambassades. Au-delà de son statut de
puissance économique en Afrique de l’ouest la Côte d’Ivoire est aussi un pays
très important au niveau du Sport faisant la fierté de la sous-région. Outre ces
deux titres de Champions d’Afrique de football elle excelle dans les disciplines
comme le Taekwondo ou le sprint avec de nombreuses distinctions recueillies
lors des tournois Africains et mondiaux.
7
D. CONSTRUCTION DU CADRE THEORIQUE
E. REVUE DE LA LTTTERATURE
8
élaboré les phases de mise en valeur forestière,ensuite il a parlé des rationalités
combinées d’un processus historique et enfin il a montré les ruptures dans les
politiques successives de mise en valeur forestière. Dans « comment la déforestation
affecte la macro-économie nationale » Le groupe de chercheur dirigé par le Docteur
Thierry de Oliveira a quant à lui commencé par situé le contexte après quoi ils ont
traité la question des comptes forestiers en Côte d’Ivoire, ils ont aussi montré le
développement des instruments de politiques, par ailleurs ils ont révélé les résultats de
leurs investigations sur comment la déforestion affecte la macro-économie nationale
avant de faires des recommandations.
Tous ces travaux de recherches ont abordé la question soit d’un point de vue
régional , en montrant les causes et en donnant des solutions comme c’est le cas de
l’ouvrage de Roger Mercier, d’un point de vue juridique comme l’a fait Bertrand
Alain , en revenant sur l’histoire comme l’a fait François Verdeaux ou encore en
montrant comment la déforestation affecte la macroéconomie national et en donnant
des recommandation comme c’est le cas de l’équipe de ONU-REDD dirigé par le
docteur Thierry de Oliveira. Il importe à présent d’avoir un travail de recherche
spécifique à la Côte d’Ivoire et traitant le sujet sous l’angle du pourquoi de l’impact de
la déforestation sur l’économie ivoirienne.
F. POSITION DU PROBLEME
7
https://fr.hibapress.com/news-43533.html
9
réseau hydrographique. Parlant d’abord du sous-sol ivoirien, il est riche en ressources
minières que sont l’or, le fer, le diamant, la bauxite, le nickel d’une part et d’autre part
en ressources énergétiques comme le pétrole et le gaz naturel. Ensuite parlant ce pays
compte quatre types de climat que sont le climat baouléens, le climat soudanais, le
climat de montagne et le climat attiéen qui sont favorable à la production de culture
vivrières et commerciales. Outre cela la Côte d’Ivoire dispose certes d’un sol
ferrugineux sur lequel pousse une végétation de savane peu fertile mais dispose en
plus d’un sol ferrallitique sur lequel pousse une forêt dense qui pousse sur presque
toutes l’étendue du territoire national. De plus Concernant son relief, l’on retient qu’il
est formé essentiellement de plaines et de bas plateaux ce qui est favorable à l’activité
et l’implantation humaine. Enfin l’on dénote quatre grands fleuves en Côte d’Ivoire
que sont le Cavally, le Sassandra, le Comoé et le Bandama favorable à la production
d’électricité. Ce pays d’Afrique occidentale en plus de ses atouts naturels bénéficie
d’un avantage humain de taille qui est la jeunesse de sa population. Le célèbre journal
ivoirien révèle que 77,3 % de la population a moins de 35 ans. Pour terminer avec la
série d’avantages dont dispose la Côte d’Ivoire qui joue en faveur de son
développement macroéconomique, ce pays bénéficie au niveau politique non
seulement d’une forte intervention de l’Etat dans l’économie et du choix de la libre
entreprise mais aussi d’une ouverture économique sur l’extérieur pour la croissance de
son économie. D’emblée, il importe de souligner que la macroéconomie ivoirienne
bénéficie d’une forte intervention de l’Etat et ceux depuis l’accession à
l’indépendance. C’est de l’Etat ivoirien que proviennent les plans décennaux 1960-
1970, 1970-1980, et les plans quinquennaux 1971-1976, 1976-1981 et 1981-1986. Par
ces lois-plans, l’Etat oriente les investisseurs et par ricochet planifie l’économie en
indiquant les secteurs à développer. L’on note également les investissements
importants dans les secteurs clés de l’économie par lesquelles sont nés les sociétés
d’Etat tel que la SOTRA, PALMINDUSTRIE, CITELCOM, SIR, SODEMI,
CAISTAB, SODESUCRE ou encore MOTORAGRI, SODERIZ
SODEPALM,SODEMI, SODEPRA, CEIB, BNETD, LONACI, AVB, ARSO, CCI,
CICE 8n outre l’Etat a choisi le système de libre entreprise lequel choix se traduit par
l’exonération et l’allègement fiscal, un code des investissements souple , la liberté
pour les investisseurs de transférer des fonds à l’extérieur ainsi que
l’engagement de l’Etat à ne jamais procéder à des nationalisations d’entreprises.
8
Mémorial de la Côte d’Ivoire, Tome 3 pages 165-166
10
Enfin l’Etat ivoirien a choisi la politique de l’ouverture sur l’extérieur laquelle
politique permet de bénéficier des capitaux extérieure d’une part et d’autre part de la
main d’œuvre étrangère qualifiée. L’on note également que grâce à cette ouverture les
produits ivoiriens sont exporté vers les meilleurs marchés mondiaux.
Alors au vu de ses nombreux atouts naturels, humains et politiques, l’on est à même de
se demander comment un fléau comme la déforestation peut- il déranger le système
macroéconomique ivoirien. Puisque la Côte d’Ivoire est si avantagée comme la
réduction de son couvert forestier peut-elle affecter son système économique au plan
national ? Est-ce à dire que la forêt est d’une importance vitale pour une économie ou
alors , le niveau déforestation ivoirienne est un plus prononcé que dans les autres
pays ? Ceci nous emmène à nous demander pourquoi la déforestion affecte la
macroéconomie de la Côte d’Ivoire nonobstant toutes ses richesses.
QUESTION PRINCIPALE :
HYPOTHESE GENERALE
11
Sous-hypothèse 2 : la perte des services écosystémiques forestiers
affecte le secteur secondaire d’un pays
G. METHODOLOGIE
Ensuite nous nous évertuerons à rassembler tous les supports écrits, les textes
officiels, les documents multimédias se rapportant à l’influence de la déforestation sur
la macroéconomie d’un pays.
Enfin, nous nous feront des interviews avec des acteurs économiques touchés
par la déforestation en Côte d’Ivoire.
Ainsi nous nous servirons autant des articles, des ouvrages, de documentaires, de
rapport de recherches, de textes officiels, d’interview faites à des officiels.
H. ANNONCE DU PLAN
12
I. PARTIE I : COMMENT LA PERTE DES SERVICES
ECOSYSTEMIQUES FORESTIERS PEUT-ELLE AFFECTER LE
SECTEUR PRIMAIRE D’UN PAYS
13
III. PARTIE III : COMMENT LA PERTE DES SERVICES
ECOSYSTEMIQUES FORESTIERS PEUT-ELLE AFFECTER LE
SECTEUR TERTIAIRE D’UN PAYS
14
PARTIE I : COMMENT LA PERTE DES SERVICES ECOSYSTEMIQUES
FORESTIER AFFECTE LE SECTEUR PRIMAIRE D’UN PAYS
I. APPROCHE GENERALE
Les services culturels : C’est dans cette catégorie que l’on inscrit les
services de cultes religieux et spirituels, les services de connaissances
traditionnelles et de connaissances scientifiques, les services récréatifs
avec prélèvement comme la chasse et la pêche, les services récréatifs
9
Classification Européennes CICES
15
sans prélèvement comme l’aide au tourisme ou les activités de sports
en plein air liées à la biodiversité .C’est en effet l’ensemble des
avantages qu’offre la forêt dont on ne peut se servir à des fins de
consommation. Dans de nombreuses régions en Côte d’Ivoire, l’on a
recours à la forêt à des fins spirituels et culturels. Certains villageois se
rendent dans la forêt afin de communiquer avec les ancêtres et recevoir
leur sagesse. Ceci arrive dans les régions dans la partie sud du pays ou
se trouvent la plus grande couverture forestière du pays.
16
Côte d’Ivoire sont le fruit d’une disparition progressive de la forêt dans
la mésure que cet outil naturel à le pouvoir de réguler les innondations.
10
https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_7/carton04/02922.pdf
11
https://www.vetofish.com/definition/peche-artisanale#:~:text=D%C3%A9finition%3A,une%20op
%C3%A9ration%20peu%20importante%2C%20d%C3%A9centralis%C3%A9e.
17
Illustration 1 pêche Artisanale SOURCE : Fraternité Matin.
12
https://www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/peche-industrielle
18
13
.
Source : ABIDJAN.NET
14
https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_7/carton04/02922.pdf
15
https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_7/carton04/02922.pdf
20
- produits industriels agroalimentaires : 4 % 0,7 % 0,15 % 3,4 % 3,4
%
16
cf. bibliographie. Sources : statistiques de la B.C.E.A.O. en 1981. Centrale des Bilans en 1978, comptes
nationaux en 1978.
21
d’Ivoire. Les données statistiques sont en effet relatives, les zones de
pêches retenues par la F.A.O sont en effet trop vastes. Plusieurs raisons
justifient le fait que les résultats soient faussés. D’une part se basant sur
l’évolution de ce secteur, l’on pourrait considérer que la pêche est un
secteur extrêmement dynamique. La production ne cesse d’augmenter
en tonnage comme en valeur. Toutefois, il lorsque l’on fait le
classement du chiffre d’affaires des entreprises ivoiriennes de 1975 à
1978, l’on constate que la pêche n’apparait qu’au 13e rang sur 105
derrière des secteurs dit moins dynamique comme l’extraction du
pétrole et du gaz, le tourisme, la production agricole vivrière, le
bâtiment et les différentes entreprises de travaux publics. Les cours du
café et du cacao connaissant une certaine récession, il est surprenant de
voire la production agricole devant la pêche. D’autre part, les résultats
sont faussés du fait de la surestimation de pêche industrielle et de la
sous-estimation de la pêche artisanale. En effet selon les chiffres, en
1977 , 60% des poissons provenaient de la pêche industrielle contre
40% de la pêche artisanale 17
alors que l’on sait que dans la pêche
ivoirienne sont compris les apports des flottilles ivoiriennes et
étrangères. En plus de tous ces problèmes, les problèmes de pollution,
de gestions rationnelles des stocks freinent le développement du
secteur. Enfin, il Ya un véritable manque de connaissance et des
paramètres de structures comme la propagation de la marée, la limite
d'influence des eaux marines, la nature et la composition chimique des
sédiments et des paramètres de fonctionnement -mélanges avec l'eau de
mer, l'eau de rivière et conséquences sur la distribution des éléments
nutritifs et sur la production primaire. Le programme de recherche
concernant le milieu lagunaire n’est né qu’en 1972.Nonobstant la
multiplicité des problèmes que rencontre ce secteur, il Ya tout de même
des points positifs notamment dans le domaine de la recherche. En
effet, des progrès ont été réalisés dans la connaissance du milieu
physique et biologique. De minutieuses descriptions des eaux côtières
ont été réalisées grâce au courantométrie, la sédimentologie,l'hydro-
climatologie du plateau continental et la bathymétrie.
17
L'Economie Ivoirienne 1979, Ed. Afric.
22
II. DE L’IMPORTANCE DES SERVICES ECOSYSTEMIQUES
FORESTIERS EN FAVEUR DE LA PÊCHE IVOIRIENNE
18
https://www.oipr.ci/index.php/actualites-pntai/dans-l-univers-de-tai/item/667-parc-national-de-tai-
ecosystemes-aquatiques-des-poissons-encore-meconnus-des-scientifiques
23
Un
Nannoncharax dans le parc National du Tai
24
« c’est dans la forêt que nous recevons nos bénédictions », un autre affirme «
cette forêt nous éloigne du mal » parlant de la forêt du Gonsonta. « c’est dans
la forêt que réside tous nos dieux » , « c’est notre lieu d’adoration » renchérit
une vielle dame dans la forêt du Gonsonta. Sachant que la plupart des pêcheurs
ivoiriens ont grandi et/ou continuent de vivre dans ces environnement ou l’on
accorde une si grande valeur spirituelle à la forêt, il est indéniable que la
présence de la forêt donne une grande confiance à ces braves hommes
croyances, ils tirent forces et courages pour risquer leurs vies sur l’eau. La
perte de ce service éco systémiques forestiers entrainera une perte de repères
des pêcheurs. La forêt est si importante que certai,s villageois implore l’aide du
gouvernement dans la région du tonpki afin de la sauver. Il ressort de ces
enquête qu’en milieu rurales ; les populations y compris les pêcheurs se sentent
en sécurité avec la forêt ; sans ils (croient qu’ils) sont perdus ce qui affecte leur
mental.
L’éxamen des éléments sus-cités nous révèle que la Côte d’Ivoire est grand
pays de pêche en Afrique de l’ouest et que le poisson est un produit de
consommation privillégié dans ce pays d’Afrique occidentale. Toutefois cette
grandeur est fragilisées dans la mésure ou elle s’appuie sur l’apport des
service écosystémiques forestiers d’approvisionnement, culturels et de soutien
et que la ces services risquent de dispaaritre avec la réduction proogressive du
couvert forestier ivoirien. La perte de ces services écosytémiques
d’embléeplonge les populations et les pêcheurs dans le désespoir en les privant
de leur répèrespirituel, en outre rend difficile l’approvisoionnement en poisson
de certaines grandes villes et surtout et enfin ménace la sécurité alimentaire en
forçant le pays à l’importation massuve ce qui fait vivre au pays des balances
commerciales déficitaire. Le gouvernement ivoirien a pris des mésures pour
développer le secteur de la pêche mais ces mésures semblent inéficace.
27
Eu égards aux différents articles et recherches publiées par les auteurs
préoccupée par le sujet, il est légitime d’affirmer que l’agriculture ivoirienne
occupe une place indispensable dans l’économie ivoirienne. En effet,
l’agriculture c’est une contribution de 20% aux PIB du pays, un apport de 26%
des recettes d’exportations du pays ainsi que des emplois fournit à la majorité
de la main d’œuvre active du pays depuis 1960. 24
Les produits les plus
importants de ce secteur sont le riz, l’huile de palme, l’hévéa, l’igname, le café
et surtout le cacao. Le cacao est la culture la plus importante de Côte d’Ivoire
qui en est le premier producteur mondiale. En 2012, par exemple, 35,6% de la
production agricole a été constitué de cacao 25. Il importe de noter que la Côte
d’Ivoire produit 60% du Cacao à l’échelle mondiale. 26
Les autres cultures
certes de moins grandes importances occupe tout de même une grande place
dans l’économie ivoirienne. Le riz represente 13,4% de la production agricole,
le caoutchouc réprésente lui 9,8 % .27 Il n’est pas erroné d’affirmer que
l’agriculture est un pilier de l’ économie ivoirienne. Le pays de Félix
Houphouet-Boigny est le premier producteur mondiale de la noix de cajou, le
7e producteur mondiale de caoutchouc ce qui en fait le premier en Afrique, le
11 e producteur mondiale d’huile de palme, le troisième en Afrique, le 7 e
producteur mondial de café robusta et le 2 e en Afrique 28
. Il est a noté que le
secteur agricole de la Côte d’Ivoire a bénéficié de l’accent mis par les
politiques en Côte d’Ivoire sur le développement des filières agricole
d’exportation. Toutefois il importe de souligner que cette place de pillier tend
à se relativiser du fait son apport dans le PIB national tant à se réduire depuis
1996. En effet selon les recherches de l’Institut National de la statistique ,
l’agriculrure vivrière representait 13, 3 % du PIB ivoirien, 13,1¨% en 2008
avant de passer à 10 % en 2015. 29
Aujourd’hui le secteur agricole ne
represente que 1/5 dans l’économie nationale. A l’opposée sa contribution
dans le budget de l’Etat y croissant selon l’INS 30
. Au régard de ce qui
24
https://wedocs.unep.org/bitstream/handle/20.500.11822/14866/comptes_forestiers_cote-divoire.pdf?
sequence=1&isAllowed=y
25
idem
26
ibidem
27
ibidem
28
https://core.ac.uk/download/pdf/154760403.pdf
29
idem
30
Idem
28
précède, l’on pourrait croire que le secteur agricole ivoirien est d’un apport
strictement positif à l’économie de ce pays ou même que ce statut de grands
producteur africian et mondial fait de lui un géants économique mondial.
Cependant ce n’est pas le cas, la Côte d’Ivoire est peut-être un grand d’Afrique
mais pas un grand du monde. Et pire, la spécialisation et la focalisation sur les
fillières agricoles d’exportation créée une double dépendance à la fois des
recettes budgétaires et du revenus des producteurs vis-à-vis des fluctuations
des marché internationnaux. Un autre problème que rencontre l’agriculture
ivoirienne, c’est le fait que les filières d’exportation sont le plus souvent
soumises à des normes strictes de production dont le respect couteux
pourraient à terme faire éliminer les paysans vulnérables. Pour faire face ces
(ses) problèmes l’Etat ivoirien a pris un certains nombre de mésures et ceux
depuis le débuts des années 1990. Par exemple, face au problème des variation
des revenus, l’Etat a prévu des fonds de réserves dans certaines filières qui sont
mis à contribution en fonction du niveau des cours mondiaux. Certes ces
mésures sont convernables, mais une gestion rigoureuse et transparente est
réquise pour en assurer la pérénité. En outre des autorités de régulation ont été
mis en place par l’Etat ivoirien afin d’accompagner la montée en puissance des
organistaions professionnelles privées dans la gestion des filières les plus
sensibles du secteur agricole.
fig 1
29
Le cacao « production vedette de la côte d’ivoire »
Parlant de la gestion des filières agricoles, elle a été assurée du debut
des indépendances jusqu’à trois deceniesapres par l’Etat. C’est en 1990, que
l’on commence à assister au retrait de l’ Etat de certrainesfillières agricoles,
cédant ainsi sa place au secteur privé. Ce désengagement est le fruit d’une part
de la crise économique dû à la chute des cours des matières premières et
notamment du cacao qui est le produit vedette de l’agriculture ivoirienne et
d’autre part de la volonté du gouvernement de relancer les investissements
dans ces fillières. L’observation synoptique du secteur agricole ivoirien laisse
entrevoir une responsabilisation progressive des organisation privée vis-à-vis
des filières agricoles. Toutefois ce processus de « privatisation n’est pas
encore achevé car le problème même de la fixation des prix aux producteurs
n’est toujours pas du ressort des organisation privés. Autre fait de distinction
du secteur agricole ivoirien est le manque d’efficacité des coopératives
agriocoles. En effet nonobstant la présence de ces coopératives, l’on constate
que les producteurs issus du vivriers n’ont pas accès aux conditions de
commercialisation favorable encore moins aux instrants ou même à
l’assistance technique. Résultat, plusieurs producteurs vivent dans la précarité
malgré le succès mondial de leurs produits. Par ailleurs l’on dénote pres de
5000 coopératives agricoles en Côte d’Ivoire . En fait pres de 90% des
31
33
https://www.researchgate.net/profile/Alain-Karsenty-2/publication/
284283748_Mettre_les_PSE_au_service_de_l'agriculture_zero_deforestation/links/
5650a9ed08aefe619b1543c1/Mettre-les-PSE-au-service-de-lagriculture-zero-deforestation.pdf
34
https://agriculture.gouv.fr/cote-divoire-contexte-agricole-et-relations-internationales
31
35
35
idem
36
file:///C:/Users/WORKST~1/AppData/Local/Temp/CIRADjournals,+BFT_202_3-17.pdf
32
principal de la déforestation en Côte d’Ivoire.
2. L’Agroforesterie
37
file:///C:/Users/WORKST~1/AppData/Local/Temp/CIRADjournals,+BFT_202_3-17.pdf
33
L’Agroforesterie est une pratique agricole qui consiste à impliquer les
arbres dans les champs. Les effets de cette pratique sont entre autres :
Améliorer les pratiques de gestion
Maintenir la productivité du cacao
Accroitre la durabilité de la productivité
Accroitre les moyens de subsistances des
populations pour à travers la production de bois à
des fins de chauffage et de construction
39
idem
40
https://www.gouv.ci
35
Avec l’importance du service éco systémique de régulation qu’exerce la forêt
sur l’agriculture l’on est en droit de se demander si l’accent de devrait pas être
mis entièrement sur le reboisement.
CONCLUSION PARTIELLE
Eu égards aux lignes précédentes, l’agriculture est un piler pour
l’économie ivoirienne depuis les indépendances. Toutefois cette
agriculture bénéficie d’un nombre de services rendus par la forêt locale
pour rivaliser avec les grandes nations. Ces services qui peuvent être
sommes toutes regroupés sous le nom de « service écosystémique
forestier de régulation » sont l’ensemble des avantages qu’offrent la
forêt en régulant les risques de catastrophes naturels et en empêchant
ces phénomènes d’affecter la production agricole. Avec la
déforestation, l’agriculture ivoirienne perd un allier de poids et devient
vulnérable face à des phénomènes comme le changement climatique. Le
gouvernement ivoirien conscient de l’importance de se secteur n’à cessé
dans l’histoire de prendre des décisions en sa faveur.
36
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
Dans la première partie de ce travail de recherche, nous avons tenter de
répondre à la préoccupation suivante : Comment la perte des services
écosystémiques forestiers peut-elle affecter le secteur primaire d’un pays.
Ayant décider de focaliser notre attention sur le cas de la Côte d’ivoire de 1960
à aujourd’hui, nous avons tenter de montrer comment la perte des services
écosystémiques forestiers peut affecter le secteur primaire ivoirien en prenant
pour exemple les cas de la pêche et de l’agriculture.
Commençant par le cas de la pêche, nous avons découvert que la forêt
jouait un rôle très important dans ce secteur. D’emblée nous avons découvert
que la forêt abritait de nombreuses espèces de poissons. Ensuite nous avons
appris que des populations dont les pêcheurs et familles de pêcheurs
considérait la forêt comme un recueil spirituel. Enfin nous avons appris que
c’est grâce certaines mangroves que des grandes villes comme Abidjan ou
Yamoussoukro sont alimentées en Poisson. Avec la disparition de ces services
écosystémiques forestiers culturels et d’approvisionnement, c’est tout le milieu
de la pêche, ses acteurs y compris qui en souffre. On a des exportations
inférieures aux importations non seulement mais aussi une baisse de la
productivité des pêcheries et par ricochet une accentuation du taux de pauvreté.
S’attaquant par la suite au secteur de l’agriculture, nous avons
découvert que ce secteur bénéficiait des conditions climatiques favorables
lesquelles conditions sont causée en partie par la forêt. En effet, c’est la
présence de la forêt qui empêche le changement climatique et ses désastres
pour le milieu agricole. La forêt livre ainsi un service écosystémique de
régulation. Aussi l’on perçoit l’importance du service écosystémique forestiers
de soutien quand on voit l’apport de l’agroforesterie à l’économie ivoirienne.
Avec cette pratique permet de (d’) :
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Améliorer les pratiques de gestion
Maintenir la productivité du cacao
Accroitre la durabilité de la productivité
Accroitre les moyens de subsistances des
populations pour à travers la production de bois à
des fins de chauffage et de construction
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DEUXIEME PARTIE : L’IMPACT DE LA PERTE DES SERVICES
ECOSYSTEMIQUES FORESTIERS SUR LE SECTEUR SECONDAIRE D’UN PAYS
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CHAPITRE I : L’IMPACT DE LA PERTE DES SERVICES ECOSYSTEMIQUES
SUR LA PRODUCTION D’ELECTRICITE D’UN PAYS : CAS DE LA CÔTE
D’IVOIRE
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Capacité des centrales hydroélectriques
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MICHEL DESHAIES, et coll., LES ENJEUX DU DEVELOPPEMENT DES ENERGIES RENOUVELABLES POUR LA
PRODUCTION D’ELECTRICITE, REVUE ESPACES GEOGRAPHIQUES ET SOCIETE MAROCAINE, no 26, janvier 2019
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MICHEL DESHAIES, et coll., LES ENJEUX DU DEVELOPPEMENT DES ENERGIES RENOUVELABLES POUR LA
PRODUCTION D’ELECTRICITE, REVUE ESPACES GEOGRAPHIQUES ET SOCIETE MAROCAINE, no 26, janvier 2019
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bassins fluviaux qui offrent un potentiel hydroélectrique exploitable de près de
10 000 GWH/an.
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MICHEL DESHAIES, et coll., LES ENJEUX DU DEVELOPPEMENT DES ENERGIES RENOUVELABLES POUR LA
PRODUCTION D’ELECTRICITE, REVUE ESPACES GEOGRAPHIQUES ET SOCIETE MAROCAINE, no 26, janvier 2019
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les énergies renouvelables. En effet le pays à décider afin de favoriser l’accès à
l’électricité à ses populations d’augmenter la part des énergies renouvelables.
Depuis les accords de paris en 2015, le pays a opté pour l’intégration dans sa
production d’électricité d’énergies renouvelables tel que l’énergie éolienne,
l’énergie solaire, la petite hydroélectrique sans oublier la bioélectricité.
Si la Côte d’Ivoire tient à transformer son mode de production
d’électricité c’est parce que le bilan de la production par le biais des centrales
thermiques et des barrages hydroélectriques n’arrive pas à satisfaire les besoins
en électricité des populations les plus fragiles en termes de revenus. Certes
75% de la population vit dans une localité électrifiée mais 26 % de la
population a accès à un branchement individuel. 44
Il importe de souligner
également que cette production est inégalement répartie sur le territoire
ivoirien.
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DSRP, 2009, p 70
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