ALIM A Dec 2022
ALIM A Dec 2022
I. Introduction
Actuellement, l’énergie électrique est produite et transportée principalement sous forme de courant alternatif. Les
deux avantages de l’utilisation du courant alternatif sont les suivants : Premièrement, à l’aide des transformateurs,
il est aisé d’élever ou d’abaisser les tensions avec un très bon rendement. A cause de ces facilités de transformation,
on utilise, pour transporter et distribuer l’énergie électrique, des courants alternatifs triphasés de haute et moyenne
tension qui peuvent être adaptés aux besoins des usagers : industries lourdes, ateliers, résidences, etc.
Deuxièmement, les alternateurs, qui sont des générateurs de courant alternatif, peuvent produire directement des
tensions plus élevées que celles pouvant être produites les générateurs de courant continu (dynamos).
De manière générale, on entend par alimentations électroniques, les montages permettant de fournir des tensions et
courants continus (de valeur moyenne non nulle), ou des tensions et courants alternatifs ; à partir de sources
d’énergies elles-mêmes continues ou alternatives. C’est le domaine de la conversion d’énergie. Il existe quatre (4)
types de convertisseurs dont les principes se retrouvent dans les alimentations.
1. Convertisseurs AC → DC (redresseurs simples ou commandés) :
A partir d’une tension alternative, en générale sinusoïdale (secteur), on obtient une tension redressée de valeur
moyenne non nulle. Les applications à faible puissance sont :
➢ alimentation à tension et courant continu ;
➢ alimentation de petits moteurs à courant continu ;
➢ redresseur pour accumulateur ;
➢ etc.
Une partie du courant alternatif est transformée en courant continu à l’aide de redresseurs qui sont des dispositifs
ne laissant passer le courant que dans un seul sens. Le courant continu est indispensable dans de nombreuses
applications :
✓ l’alimentation de dispositifs électroniques tels que les amplificateurs, les oscillateurs, les récepteurs
de radio et de téléviseurs, etc.
✓ la charge des accumulateurs ;
✓ l’électrolyse utilisée dans l’électrochimie, l’électrométallurgie (fabrication de l’aluminium,
affinage des métaux, chromage, nickelage, galvanoplastie) ;
✓ l’obtention de champs magnétiques constants avec des électroaimants (grues électromagnétiques,
etc.)
Le courant continu est également utilisé pour l’alimentation de moteurs à vitesse variable, de moteurs à traction
(trains, métro). Il peut être aussi employé pour le transport de l’énergie sur de grandes distances, pour le transport
dans des câbles sous-marins et souterrains et pour accorder des réseaux électriques dont les fréquences ne sont pas
identiques.
2. Convertisseurs DC → DC (hacheurs) :
A partir d’une tension continue (de valeur moyenne non nulle), on obtient une tension et un courant également
continus (de valeur moyenne non nulle). Les applications à faible puissance sont :
➢ alimentation à découpage ;
➢ alimentation pour petits moteurs à courant continu ;
➢ alimentation de solénoïdes (actionneurs linéaires, moteurs pas à pas) ;
➢ etc.
3. Convertisseurs AC → AC (gradateurs, cycloconvertisseurs) :
A partir d’une tension alternative, en générale sinusoïdale (secteur), on obtient une autre tension alternative de valeur
efficace variable, à fréquence fixe (gradateur) ou à fréquence variable (cycloconvertisseurs). Les applications à
faible puissance sont :
➢ prérégulation des alimentations continues ;
➢ alimentation des moteurs alternatifs de puissance réduite ;
➢ variation d’éclairage ;
➢ etc.
4. Convertisseurs DC → AC (onduleurs assistés ou autonomes) :
A partir d’une tension continue (secteur redressé et filtré, ou batterie), on obtient une tension alternative
impulsionnelle ou quasi sinusoïdale. Les applications à faible puissance sont :
➢ certains éléments des alimentations à découpage ;
➢ les petits groupes de secours ;
➢ alimentation de moteurs alternatifs à fréquence variable ;
➢ etc.
I.1.Rappel de définitions.
Avant de commencer l’étude des éléments d’une source d’alimentation continue, rappelons brièvement les
définitions et relations essentielles concernant les sources continues et alternatives.
a) Courant continu.
C’est un courant unidirectionnel et de valeur constante. Il existe également des courant unidirectionnels dont les
valeurs varient périodiquement : courant pulsé ou ondulé, courant en dent de scie (fig.5).
i
i
t
t t
a) courant continu b) courant périodique pulsé c) courant en dent de scie
Courants unidirectionnels.
b) Courant alternatif.
Le courant alternatif est un courant qui change de sens périodiquement et dont la valeur moyenne est nulle (fig.6).
Les réseaux de distribution de l’énergie électrique alimentés par les alternateurs ainsi que les groupes électrogènes
fournissent un courant alternatif sinusoïdal.
La fréquence (f) est le nombre de fois que le courant reprend le même sens pendant une seconde, elle est exprimée en
Hertz (Hz). La fréquence standard des réseaux de distribution nord- américains est de 60Hz (avec une tension de
110V) ; alors que celle des réseaux de distribution européens est de 50Hz (avec une tension de 230V).
La période est le temps constant qui s’écoule entre deux reprises de même sens.
f = 1/T
Une alternance est une demi-période comprise entre deux changements de sens consécutifs.
i i
Imax Imax
T t T/2 T t
-Imax -Imax
T/2
a) Courant alternatif sinusoïdal b) Courant alternatif rectangulaire
Courants alternatifs.
c) Valeur instantanée.
C’est la valeur à un instant t donné. Pour une tension ou un courant alternatif sinusoïdal donné la valeur
instantanée est donnée par la relation ci-dessous.
u = Umax sint
i = Imax sint
d) Valeur efficace.
C’est la valeur que devrait avoir une tension ou un courant continu constant pour produire, dans la même charge
résistive et pendant le même temps, la même énergie calorifique que la tension ou le courant alternatif.
𝑇
Dans le cas d’un courant sinusoïdal, nous avons, pour une période : 𝑊 = ∫0 𝑅 𝑖 2 𝑑𝑡
Dans le cas d’un courant continu, nous avons : W = RI2T ;
𝐼𝑀𝑎𝑥 𝑈𝑀𝑎𝑥
De sorte que 𝐼 = 𝐼𝑒𝑓𝑓 = De meme 𝑈 = 𝑈𝑒𝑓𝑓 =
√2 √2
Les valeurs des tensions et des courants alternatifs sont données généralement en valeurs efficaces et sont mesurées à
l’aide d’un appareil de mesure à courant alternatif.
e) Valeur moyenne.
La valeur moyenne d’un courant variable est la valeur arithmétique moyenne de toutes les valeurs prises par le
courant pendant une période.
1 𝑇 1 2𝜋
𝑉𝑚𝑜𝑦 = ∫ 𝑣(𝑡)𝑑𝑡 𝑜𝑢 𝑉𝑚𝑜𝑦 = ∫ 𝑣(𝜃)𝑑𝜃
𝑇 0 2𝜋 0
f) Facteur de forme.
C’est le rapport de la valeur efficace à la valeur moyenne.
𝑉𝑒𝑓𝑓
𝐹=
𝑉𝑚𝑜𝑦
i2 Ds Is
i1 n1 n2
ics
Cs
e2 Vs
e1
Rch
Ve
Vk K
Carte de Commande
de l’inerrupteur K
i2 Ds Is i2 Ds Is
i1 n1 n2 i1 n1 n2
ics ics
Cs Cs
e2 Vs e2 Vs
e1 e1
Rch Rch
Ve Ve
Vk Vk
K K
a b
Figure 9. Modélisation de l’alimentation Flyback sur une période de conduction
Par la suite on admet que les interrupteurs de puissances (K et Ds) sont sans pertes. Chaque interrupteur sera modélisé
par un interrupteur fermé lorsqu’il est passant et par un interrupteur ouvert l’lorsqu’il est bloqué
II. Conduction discontinue
Pour la conduction discontinue le flux magnétique dans le transformateur HF s’annule sur une période de conduction T.
Par la suite nous allons analyser le fonctionnement du convertisseur pour les deux états du transistor K et la diode Ds
au secondaire. Les chronogrammes des différentes grandeurs du montage Flyback sont donnés par la figure 3.
1. Analyse de fonctionnement
➢ Intervalle de temps ton (figure 9a)
Pendant cet intervalle le transistor K est fermé (figure 9.a)
• La tension aux bornes de l’enroulement primaire du transformateur est :
𝑒1 = 𝑉𝑒
• Le courant i1(t) évolue en forme de rampe croissante tel que :
𝑉𝑒
𝑖1 = 𝑡
𝐿1
• L’enroulement secondaire du transformateur est bobiné en inverse par rapport au primaire ce qui donne :
𝑛2
𝑒2 = 𝑉𝑒 < 0
𝑛1
• En appliquant la loi des mailles en sortie, la tension aux bornes de la diode Ds, VD est :
𝑛2
𝑉𝐷 = − ( 𝑉𝑒 + 𝑉𝑆 ) < 0
𝑛1
On démontre que pendant la fermeture du transistor K la diode D au secondaire est bloquée. Pour cette phase l’énergie
est emmagasinée dans le transformateur sous forme magnétique.
• Pout t=ton, l’énergie emmagasinée est :
2
1 2
1 𝑉𝑒
𝑊1 = 𝐿1 𝐼1𝑀 = 𝐿1 ( 𝑡𝑜𝑛 )
2 2 𝐿1
➢ Intervalle de temps toff
Pour l’intervalle de temps toff, (figure 9.b) le transistor K est ouvert. L’énergie emmagasinée pendant la phase
précédente est restituée à la charge à travers la diode Ds.
Le courant primaire i1 est nul (interrupteur K ouvert)
• La tension aux bornes de l’enroulement secondaire du transformateur est :
𝑒2 = 𝑉𝑠
𝑽
• Le courant i2 décroit suivant une rampe de pente − 𝒔 et s’exprime par :
𝑳𝟐
𝑉𝑠
𝑖2 = − 𝑡 + 𝐼2𝑀
𝐿2
• Vue du primaire du transformateur, la tension e1 s’exprime par :
𝑛1
𝑒1 = − 𝑉𝑠
𝑛2
• La tension minimale que doit supporter le transistor K est :
𝑛1
𝑉𝑘 = 𝑉𝐸 + 𝑉𝑠
𝑛2
1. Analyse de fonctionnement
Les chronogrammes des différentes grandeurs pour la conduction continue sont donnés par la figure 4
𝑛
et 𝐿2 (𝐼2𝑀 − 𝐼2𝑚 ) = 𝐿1 𝑛2 (𝐼1𝑀 − 𝐼1𝑚 )
1
𝑛 𝑛
donc (𝐼1𝑀 − 𝐼1𝑚 )𝐿1 = 𝑉𝑒 𝑡𝑜𝑛 = 𝑉𝑠 𝑡𝑜𝑓𝑓 1 = 𝑉𝑆 (𝑇 − 𝑡𝑜𝑛 ) 1
𝑛 2𝑛 2
𝑡𝑜𝑛
𝑛2 𝑇
par suite 𝑉𝑆 = 𝑉𝑒
𝑛1 1−𝑡𝑜𝑛
𝑇
𝑛 𝛼
finalement 𝑉𝑆 = 𝑛2 1−𝛼 𝑉𝑒
1
Figure 11. Chronogrammes des grandeurs électriques pour une conduction continue
IV. Détermination des élements du convertisseur
pour l’alimentation Flyback, le rapport cyclique α varie de 0 a 1.
1. Détermination des inductances L1 et L2
le tableau 1 présente les expressions des inductances L1 et L2 pour la conduction dicontinue et continue
tableau 1. Expressions des inductance L1 et L2
conduction discontinue conduction continue
L’expression de Vs est : Connaisant que
𝑖1𝑀 −𝑖1𝑚 ∆𝑖1 𝑖2𝑀 −𝑖2𝑚 ∆𝑖2
𝑡𝑜𝑛 𝑅𝑐ℎ 𝑇 𝑉𝐸 = 𝐿1 = 𝐿1 𝑡 et 𝑉𝑆 = 𝐿2 = 𝐿2 𝑡
𝑡𝑜𝑛 𝑡𝑜𝑓𝑓
𝑉𝑠 = 𝑉𝐸 √ 𝑜𝑛 𝑜𝑓𝑓
𝑇 2𝐿1
𝑽𝟐𝑬 𝜶𝟐 et :
➢ Donc 𝑳𝟏 =
𝟐𝒇𝒅 𝑷𝒔 ∆𝑖1
𝑃𝐸 = 𝑉𝐸 𝐼𝐸 = 𝑉𝐸 𝛼 = 𝑃𝑆
2
𝑖2𝑀 𝐿2
∆𝑖2
Sachant que 𝑡𝑜𝑓𝑓 = 𝐼𝑠 = (1 − 𝛼)
𝑉𝑠 2
Donc
1 1 𝑽𝑬
et 𝐿 𝑖2
2 2 2𝑀
2
= 2 𝐿2 𝑖1𝑀 = 𝑉𝑆 𝐼𝑆 𝑇 ➢ 𝑳𝟏 = 𝒕
∆𝒊𝟏 𝒐𝒏
𝑽𝑺
𝟐𝑽𝒔 𝑰𝑺 𝑻 ➢ 𝑳𝟐 = 𝒕
➢ Donc 𝑳𝟐 = ∆𝒊𝟐 𝒐𝒇𝒇
𝒊𝟐𝟐𝑴
2. condensateur de sortie Cs
le chois du condensateur C passe par la définition de l’ondulation de tension de sortie ∆Vs on admet que pendant la
phase de décharge du condensateur C, il fournie un courant constant ic=-Is
𝐼
par suite 𝑐𝑠 = ∆𝑉𝑆 ∆𝑡
𝑆
avec :
• ∆𝑡 = 𝑡𝑜𝑛 + 𝑡𝑚 pour la conduction discontinue
• ∆𝑡 = 𝑡𝑜𝑛 pour la conduction continue
3. Contrainte sur les interrupteurs
➢ le transistor K
L’orsque le transistor est ouvert il doit supporter au minimum la tension :
𝑛1
𝑢𝑘 = 𝑉𝑒 + 𝑉𝑠
𝑛2
L’orqu’il est passant, il doit supporter au minimum le courant maximum au primaire du transformateur .
𝐼𝐶 = 𝐼1𝑀
➢ la diode Ds
L’orsque la diode est bloquée, elle doit supporter la tension inverse :
𝑛2
𝑉𝐷 = 𝑉𝐸 + 𝑉𝑆
𝑛1
L’orsque la diode est passante, elle doit suppoter le courant:
𝐼𝐷𝑚𝑜𝑦 = 𝐼𝑆 et 𝐼𝐷𝑚𝑎𝑥 = 𝑖2𝑀
Chapitre 3 : Alimentation à découpage Asymétrique Forward
Introduction
L’alimentation Forward, aussi appelée alimentation à conduction direct. Par rapport à un convertisseur Flyback, les
enroulements du transformateur HF du FORWARD sont bobinés dans le même sens.
I. Principe de fonctionnement
Le schéma de principe du convertisseur Forward est présenté par la figure 12. L’interrupteur de puissance K
est commandé (fermeture et ouverture) à partir d’une carte de commande MLI (non représentée sur le schéma).
Sur le même noyau magnétique du transformateur, trois enroulements sont bobinés :
• Un enroulement primaire d’inductance L1 et de nombre de spires n1
• Un enroulement secondaire bobiné dans le même sens que celui du primaire d’inductance L2 et de
nombre de spires n2
• Un enroulement tertiaire au primaire bobiné en inverse (démagnétisation) d’inductance L3 et de
nombre de spires n3
L’inductance L du secondaire de l’alimentation assure le lissage du courant dans la charge
i2 D1 iL L Is
i1 n1 n2
i4 ics
i3
Cs
D3 e2 D2 Vs
Rch
n3
Ve
e3 K
Vk
Carte de Commande de
l’interrupteur K
i2 D1 iL L Is
i1 n1 n2
i4 ics
i3
Cs
e1 e2 Vs
D3 D2
Rch
n3
Ve
e3
Vk K
i2 D1 iL L Is
i1 n1 n2
i4 ics
i3
Cs
e1 e2 Vs
D3 D2
Rch
n3
Ve
e3
Vk K
L’interrupteur K ainsi que la diode D1 se bloquent. Les tensions aux bornes des enroulements s’inversent. La tension e 3
atteint la valeur de Ve, la diode D3 conduit. C’est la phase de démagnétisation du transformateur.
Le courant i4 circule dans le circuit à travers la diode D2.
Au moment du basculement l’énergie reste constante tel que :
1 2
1 2
𝐿1 𝐼1𝑀 = 𝐿1 𝐼2𝑀
2 2
En prenant le début de la phase de démagnétisation (toff) comme origine de temps. L’expression du courant dans
l’enroulement de démagnétisation i3 est :
𝑉𝑒
𝑖3 = − 𝑡 + 𝑖3𝑀
𝐿3
𝑛1 𝑉𝑒
Avec 𝑖3𝑀 = 𝑛 𝐿 𝑡𝑜𝑛
3 3
Pendant cette phase le transistor K est sollicité à ces bornes une tension Vk tel que :
𝑛1
𝑉𝐾 = 𝑉𝑒 − 𝑒1 = 𝑉𝑒 (1 + )
𝑛3
A la fin de la période de démagnétisation, le courant i3 s’annule :
𝑉𝑒 𝑛1 𝑉𝑒
𝑖3 = 0 = − 𝑡𝑜𝑓𝑓 + 𝑡
𝐿3 𝑛3 𝐿3 𝑜𝑛
𝑛
Par suite la durée de démagnétisation est : 𝑡𝑜𝑓𝑓 = 𝑡𝑜𝑛 𝑛1
3
Pour une démagnétisation complète :
𝑡𝑜𝑓𝑓 ≤ (1 − 𝛼)𝑇
La fonction limite pour une démagnétisation complète sur le rapport cyclique α est :
1
𝛼𝑚𝑎𝑥 = 𝑛
1 − 𝑛1
3
En général en prend αmax=0.5 et n3=n1
➢ Intervalle de temps tm
La modélisation du convertisseur pour le temps mort est donnée par la figure 15
i2 D1 iL L Is
i1 n1 n2
i4 ics
i3
Cs
e1 e2 Vs
D3 D2
Rch
n3
Ve
e3
Vk K
1. Détermination de l’inductance L
𝑛2 𝐼𝑀 −𝐼𝑚
A partir de la relation 𝑉𝑒 − 𝑉𝑆 = 𝐿
𝑛1 𝑡𝑜𝑛
𝑽𝑺 (𝟏−𝜶)
On détermine : 𝑳= ∆𝑰𝑳 𝒇𝒅
2. Condensateur de sortie C
La valeur de C est fonction de l’ondulation ∆VS de la tension de sortie VS tel que :
∆𝐼𝐿
𝐶=
8𝑓𝑑 ∆𝑉𝑆
Figure 16. Chronogrammes des grandeurs électriques d’une alimentation FORWARD
3. Contraintes sur les interrupteurs
Les critères de dimensionnement des interrupteurs de puissance sont présentés sur le tableau 2
𝑛
Diode D2 𝑉𝐷1 = 𝑛2 𝑉𝑒 𝐼𝐷2𝑚𝑜𝑦 = (1 − 𝛼)𝐼𝑆
1
Diode D3 𝑛3 𝛼2
𝑉𝐷1 = (1 + )𝑉 et 𝐼𝐷3𝑚𝑜𝑦 = 𝑉𝐸 (avec ton=toff )
𝑛1 𝐸 2𝐿1 𝑓𝑑
D1 iL L Is
Vk2 K2 D3 n1 n2
ics
Cs
Ve e1 e2 D2 Vs
Rch
D4 Vk1 K1
Carte de Commande
des l’interrupteurs K1
et K2
D1 L
n1 n2
Cs
R e2 D2 Vs
C
Rch
D
Ve
K
Vk
Carte de Commande de
l’interrupteur K