Projet Logistique
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Le transport et le trafic routier en particulier produisent des particules fines qui polluent l’air
extérieur. Ces particules sont non seulement dangereuses et cancérigènes pour l’homme, mais elles
sont aussi toxiques pour les écosystèmes. L’exposition aux particules fines PM2,5 et aux particules
PM10 réduit l’espérance de vie humaine et affectent les nouveau-nés. Certaines pathologies
respiratoires et cardiovasculaires sont dues à la pollution de l’air.
De même, les gaz à effet de serre (CO2, CH4, N2O, O3, halo carbones, SF3) émis par les moyens de
transport sont néfastes pour la nature. Ces polluants dus aux infrastructures routières dans les
zones urbaines diminuent la qualité de l’air et polluent les réserves d’eau de la planète.
Les impacts environnementaux dans le transport logistique Les transports sont d’une grande
nuisance sonore. Les trafics routiers, maritimes et aériens ont tous une part de responsabilité. Le
transport routier par exemple occasionne des bruits susceptibles de nuire à l’homme et à la faune.
C’est le cas du bruit causé par le groupe moteur, le bruit du roulement pneu-chaussée et le bruit
aérodynamique. Le bruit de véhicules devient une vraie nuisance au-delà de 50 km/h.
Le bruit causé par le transport ferroviaire est dû au contact roue-rail, au crissement en cas de
freinage ou en courbe, au moteur diesel et à l’aérodynamisme pour les TGV.
L’impact environnemental des transports aériens est d’une grande nuisance sonore. Elle se focalise
autour des aéroports et des axes de passages des avions. Leur intensité varie entre 80 et 90
décibels, ce qui nuit aux différentes espèces d’oiseaux qui vivent autour des aéroports. Ce bruit
comporte des inconvénients pour l’homme et pour la nature. Pour l’homme, il représente une gêne
et peut causer des problèmes de communications, des insomnies, du stress. Ces bruits sont aussi
une nuisance pour les milieux naturels et la faune.
La pollution émanant des véhicules, tels que les camions, inclut les gaz polluants tels que le
monoxyde de carbone (CO), les oxydes d'azote (NOx), les particules polluantes et les composés
organiques volatils (COV). Certains hydrocarbures (y compris les COV) provenant des émissions des
moteurs sont cancérigènes. Les COV sont connus comme étant très dangereux pour la santé
humaine. Le NOx est un gaz toxique invisible qui peut former de fines particules d'aérosols ou de sels
pouvant contribuer aux pluies acides ou au smog. Les carburants des moteurs sont souvent émis sous
forme de particules polluantes. Ces particules toxiques sont très souvent des substances chimiques
cancérigènes causant d’énormes dégâts dans les poumons. En outre, l'ozone et les particules sont
responsables de maladies respiratoires, de dommages environnementaux et de problèmes de
visibilité, tels que le brouillard (United States Environnemental Protection Agency, 1999). De plus,
environ 20% des citoyens européens souffriraient de problèmes dus aux bruits des transports. Il
apparaît que même si nous avons une augmentation importante de l’utilisation des modes de
transport, l’on
Chapitre 1. Généralités et état de l’art 30 peut obtenir une utilisation plus efficiente de ces modes
sans augmenter les émissions de polluants et la consommation des ressources naturelles.
Pour le transport aérien, les principaux impacts environnementaux directs sont les émissions
gazeuses et sonores des avions et, dans une moindre mesure, les rejets liquides, gazeux et solides
générés par les activités au sol. Au niveau local, l’impact majeur réside dans les nuisances sonores
(Air France, 2006-2007). La grande partie des émissions émanant du transport aérien provient de la
phase de décollage ou LTO-Landing and Taking-Off (roulage et décollage). Des mesures sont prises
par les compagnies aériennes et les aéroports pour limiter ces conséquences notamment par la
réduction du temps de roulage ainsi que par la mise en place de méthodes permettant de réduire le
nombre de moteurs en marche pendant la phase LTO.
L'impact du transport sur l’environnement et la société peut également être évalué en termes
monétaires ; le coût de la santé, le coût des journées de travail perdues et le coût économique des
décès, etc. Au Royaume-Uni par exemple, les économistes de l'environnement ont estimé le coût de
la pollution atmosphérique due aux transports routiers à 19.7 milliards d'euros par an (The Ashden
Trust, 1994). Beaucoup d'autres chercheurs ont examiné les problèmes de pollution dans les
agglomérations (Flachat, 1999 ; Colville et al., 2001)