DS 4 v1 CORRIGE
DS 4 v1 CORRIGE
DS 4 v1 CORRIGE
∀𝒙 ∈ ℝ∗+ , 𝒙𝒙 = 𝒆𝒙𝒍𝒏(𝒙)
Or 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒍𝒏(𝒙) = +∞ par produits de limites de fonctions usuelles.
𝒙↦+∞
𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒙 = +∞
𝒙↦+∞
b) lim 𝑥 𝑥
𝑥↦0+
∀𝒙 ∈ ℝ∗+ , 𝒙𝒙 = 𝒆𝒙𝒍𝒏(𝒙)
Or 𝐥𝐢𝐦+ 𝒙𝒍𝒏(𝒙) = 𝟎 par croissance comparée.
𝒙↦𝟎
𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒙 = 𝟏
𝒙↦𝟎+
ln(1+4𝑥)
c) lim
𝑥↦0+ 𝑥
𝐥 𝐧(𝟏 + 𝟒𝒙) 𝒍𝒏(𝟏 + 𝟒𝒙) − 𝒍𝒏(𝟏 + 𝟒 × 𝟎)
∀𝒙 ∈ ℝ∗+ , =
𝒙 𝒙−𝟎
Or 𝒈: 𝒙 ↦ 𝒍𝒏(𝟏 + 𝟒𝒙) est dérivable sur ℝ+ comme composée de fonctions dérivables, et on a :
𝟒
𝒈′ (𝟎) = =𝟒
𝟏+𝟒×𝟎
𝒍𝒏(𝟏+𝟒𝒙)−𝒍𝒏(𝟏+𝟒×𝟎)
Or 𝒙−𝟎
est le taux d’accroissement de la fonction 𝒈 entre 𝒙 et 𝟎. Par propriété :
𝒍𝒏(𝟏 + 𝟒𝒙)
𝒍𝒊𝒎𝒙↦𝟎+ = 𝒈′ (𝟎) = 𝟒
𝒙
d) lim 𝑥 4 𝑒 −√𝑥
𝑥↦+∞
𝟖
∀𝒙 ∈ ℝ∗+ , 𝒙𝟒 𝒆−√𝒙 = (√𝒙) 𝒆−√𝒙
1
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√2𝑥 2 +5𝑥+9−3
e) lim 𝑥
𝑥↦0
√𝟐𝒙𝟐 + 𝟓𝒙 + 𝟗 − 𝟑 𝟐𝒙𝟐 + 𝟓𝒙 + 𝟗 − 𝟗 𝟐𝒙 + 𝟓
∀𝒙 ∈ 𝑽\{𝟎}, = =
𝒙 𝒙 (√𝟐𝒙𝟐 + 𝟓𝒙 + 𝟗 + 𝟑) √𝟐𝒙𝟐 + 𝟓𝒙 + 𝟗 + 𝟑
√𝟐𝒙𝟐 +𝟓𝒙+𝟗−𝟑 𝟓
Par quotient, 𝐥𝐢𝐦 𝒙
=𝟔
𝒙↦𝟎
f) lim ⌊√𝑥⌋
𝑥↦+∞
𝑥 3 −2𝑥 2 +𝑥
2) On considère la fonction 𝑔: 𝑥 ↦ 𝑥 2 −1
a) Déterminer l’ensemble de définition de 𝑔.
𝑫𝒈 = {𝒙 ∈ ℝ, 𝒙𝟐 − 𝟏 ≠ 𝟏} = ℝ\{−𝟏; 𝟏}
En −𝟏 :
2
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Comme 𝒍𝒊𝒎𝒙↦−𝟏− 𝒈(𝒙) = −∞ et 𝒍𝒊𝒎𝒙↦−𝟏+ 𝒈(𝒙) = +∞, 𝑪𝒈 admet une asymptote verticale en −𝟏
d’équation 𝒙 = −𝟏.
Au voisinage de −∞ :
𝟐 𝟏
𝒈(𝒙) 𝟏 − 𝒙 + 𝒙𝟐
∀𝒙 ∈] − ∞; −𝟏[, =
𝒙 𝟏
𝟏−
𝒙²
𝒈(𝒙)
Donc 𝒍𝒊𝒎𝒙↦−∞ 𝒙
= 𝟏.
𝟐
𝒙𝟑 − 𝟐𝒙𝟐 + 𝒙 𝒙𝟑 − 𝒙 −𝟐𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 −𝟐 + 𝒙
∀𝒙 ∈] − ∞; −𝟏[, 𝒈(𝒙) − 𝒙 = − 𝟐 = =
𝒙𝟐 − 𝟏 𝒙 −𝟏 𝒙𝟐 − 𝟏 𝟏
𝟏− 𝟐
𝒙
Donc 𝐥𝐢𝐦 𝒈(𝒙) − 𝒙 = −𝟐
𝒙↦−∞
On peut donc conclure que la courbe représentative de 𝒈 admet une asymptote oblique au
voisinage de −∞ d’équation 𝒚 = 𝒙 − 𝟐.
Exercice 2 :
𝒙 ↦ 𝟏 + 𝒙 est définie et dérivable sur ℝ, à valeurs dans ℝ, et 𝒙 ↦ 𝒙𝟐𝒏 est définie et dérivable sur
ℝ, donc, par composition, 𝒙 ↦ (𝟏 + 𝒙)𝟐𝒏 est définie et dérivable sur ℝ. Par un raisonnement
similaire, 𝒙 ↦ (𝟏 − 𝒙)𝟐𝒏 est définie et dérivable sur ℝ. Par différence, 𝒇 est définie et dérivable sur
ℝ.
3
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Donc on garde seulement les termes pour 𝒌 pair, c’est-à-dire pour 𝒌 = 𝟐𝒑, avec 𝒑 ∈ {𝟎; … ; 𝒏}.
Il vient alors :
𝟐𝒏 𝒏
𝟐𝒏 𝟐𝒏
𝒇(𝒙) = 𝟐 ∑ ( ) 𝒙𝒌 = 𝟐 ∑ ( ) 𝒙𝟐𝒑
𝒌 𝟐𝒑
𝒌=𝟎,𝒌𝒑𝒂𝒊𝒓 𝒑=𝟎
𝟐𝒏
Donc 𝒇′ (𝟏) = 𝟐 ∑𝒏𝒑=𝟏 ( ) 𝟐𝒑
𝟐𝒑
De plus, 𝒇′ est dérivable sur ℝ comme somme de fonctions dérivables sur ℝ.
𝒏
′ (𝒙) 𝟐𝒏
∀𝒙 ∈ ℝ, 𝒇 = 𝟐∑( ) 𝟐𝒑(𝟐𝒑 − 𝟏)𝒙𝟐𝒑−𝟐
𝟐𝒑
𝒑=𝟏
𝟐𝒏
Donc 𝒇′′ (𝟏) = 𝟐 ∑𝒏𝒑=𝟏 ( ) 𝟐𝒑(𝟐𝒑 − 𝟏)
𝟐𝒑
1 1
4) Prouver que, pour 𝑝 entier compris entre 1 et 𝑛, 𝑝2 = 4 2𝑝(2𝑝 − 1) + 4 2𝑝.
4
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𝒏 𝒏
𝟏 𝟐𝒏 𝟏 𝟐𝒏
𝑺 = ∑(𝟐𝒑(𝟐𝒑 − 𝟏)) ( ) + ∑(𝟐𝒑) ( )
𝟒 𝟐𝒑 𝟒 𝟐𝒑
𝒑=𝟏 𝒑=𝟏
Exercice 3 :
Pour tout entier 𝑘 supérieur ou égal à 2, soit 𝑓𝑘 la fonction définie sur ]0; +∞[ par :
(𝑙𝑛𝑥)𝑘 ∗
𝑓𝑘 (𝑥) = { 𝑥 − 1 𝑠𝑖𝑥 ∈ ℝ+ \{1}
0𝑠𝑖𝑥 = 1
Partie 1 : Etude des fonctions 𝑓𝑘 :
Soit 𝒌 ∈ ℕ∗ − {𝟐}.
𝝓𝒌 est une fonction dérivable sur ℝ∗+ comme somme et produit de fonctions dérivables sur ℝ.
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b) Montrer que l’équation 𝜙𝑘 (𝑥) = 0 admet une solution unique dans l’intervalle ]1; +∞[.
Dans la suite, on notera 𝑎𝑘 cette solution.
𝝓′𝒌 (𝒙) > 𝟎 ⟺ 𝐥𝐧(𝒙) < 𝒌 − 𝟏 ⟺ 𝒙 < 𝒆𝒌−𝟏 par stricte croissance de 𝒆𝒙𝒑 sur ℝ.
𝝓𝒌 est donc strictement croissante sur [𝟏; 𝒆𝒌−𝟏 ] et strictement décroissante sur [𝒆𝒌−𝟏 ; +∞[
𝒌
∀𝒙 ∈ ℝ∗+ , 𝝓𝒌 (𝒙) = 𝒙 (𝒌 − − 𝒍𝒏(𝒙))
𝒙
Récapitulons :
- 𝝓𝒌 est continue sur ]𝟏; +∞[, strictement croissante sur ]𝟏; 𝒆𝒌−𝟏 ] et strictement décroissante
sur [𝒆𝒌−𝟏 ; +∞[.
- 𝒍𝒊𝒎𝒙↦𝟏+ 𝝓𝒌 (𝒙) = 𝟎, et 𝝓𝒌 est strictement croissante sur ]𝟏; 𝒆𝒌−𝟏 ], donc 𝝓𝒌 ne s’annule pas
sur ]𝟏; 𝒆𝒌−𝟏 ].
- 𝒍𝒊𝒎𝒙↦+∞ 𝝓𝒌 (𝒙) = −∞, 𝝓𝒌 (𝒆𝒌−𝟏 ) ≥ 𝟎, et 𝝓𝒌 est strictement décroissante sur [𝒆𝒌−𝟏 ; +∞[,
donc, d’après le théorème de la bijection, 𝝓𝒌 (𝒙) = 𝟎 admet une unique solution sur
[𝒆𝒌−𝟏 ; +∞[.
Conclusion : pour tout 𝒌 ≥ 𝟐, 𝝓𝒌 (𝒙) = 𝟎 admet une unique solution sur ]𝟏; +∞[.
On pourrait alors dresser les tableaux de variations des fonctions 𝑓𝑘 , ce qu’on ne fera pas ici.
Soit 𝒌 ≥ 𝟐.
De plus, 𝝓𝒌 (𝒆𝒌 ) = 𝒌(𝒆𝒌 − 𝟏) − 𝒌𝒆𝒌 = 𝒌𝒆𝒌 − 𝒌 − 𝒌𝒆𝒌 = −𝒌 < 𝟎 et on sait que 𝒆𝒌 > 𝒆𝒌−𝟏 par
stricte croissance de 𝒆𝒙𝒑 sur ℝ.
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−𝒌 − 𝒆𝒌 (𝟏 + 𝜹𝒌 )𝐥𝐧(𝟏 + 𝜹𝒌 ) = 𝟎
−𝒌 = 𝒆𝒌 (𝟏 + 𝜹𝒌 )𝐥𝐧(𝟏 + 𝜹𝒌 )
−𝒌𝒆−𝒌 = (𝟏 + 𝜹𝒌 )𝐥𝐧(𝟏 + 𝜹𝒌 )
𝟏 𝟏
Montrons alors que 𝟏+𝜹 ≤ 𝒆, c’est-à-dire que 𝟏 + 𝜹𝒌 ≥ 𝒆
𝒌
𝟏 𝟏
Supposons que 𝟏 + 𝜹𝒌 < 𝒆. On aurait alors : 𝒂𝒌 < 𝒆 𝒆𝒌, donc 𝒂𝒌 < 𝒆𝒌−𝟏 , ce qui est faux d’après la
𝟏 𝟏
question 3. Donc on a nécessairement 𝟏 + 𝜹𝒌 ≥ 𝒆, donc 𝟏+𝜹 ≤ 𝒆. Il ient alors :
𝒌
𝒌𝒆−𝒌
|𝐥𝐧(𝟏 + 𝜹𝒌 )| = ≤ 𝒆𝒌𝒆−𝒌
𝟏 + 𝜹𝒌
|𝐥𝐧(𝟏 + 𝜹𝒌 )| ≤ 𝒌𝒆𝟏−𝒌
c) En déduire que la suite (𝛿𝑘 )𝑘≥2 a une limite nulle :
𝒍𝒊𝒎𝒌↦+∞ |𝐥𝐧(𝟏 + 𝜹𝒌 )| = 𝟎
Cela implique que 𝐥𝐢𝐦 𝐥𝐧(𝟏 + 𝜹𝒌 ) = 𝟎
𝒌↦+∞
Or ∀𝒌 ≥ 𝟐, 𝜹𝒌 = 𝒆𝐥𝐧(𝟏+𝜹𝒌 ) − 𝟏
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𝐥𝐢𝐦 𝒆𝐥𝐧(𝟏+𝜹𝒌 ) − 𝟏 = 𝒆𝟎 − 𝟏 = 𝟎
𝒌↦+∞
Donc 𝐥𝐢𝐦 𝜹𝒌 = 𝟎
𝒌↦+∞
𝒆𝑿 −𝟏
On sait que 𝒍𝒊𝒎𝒌↦+∞ − 𝒌𝒆−𝒌 = 𝟎 et que 𝒍𝒊𝒎𝑿↦𝟎 ( 𝑿−𝟎 ) = 𝒆𝟎 = 𝟏 (limite du taux d’accroissement
de la fonction exponentielle entre 𝑿 et 𝟎) car 𝒆𝒙𝒑 est dérivable en 𝟎 et que 𝒆𝒙𝒑′ = 𝒆𝒙𝒑.
𝜹
Donc, par composition, 𝒍𝒊𝒎𝒌↦+∞ −𝒌𝒆𝒌−𝒌 = 𝟏
Soit 𝒌 ≥ 𝟐.
𝜹𝒌
𝒂𝒌 − 𝒆𝒌 + 𝒌 = 𝒆𝒌 (𝟏 + 𝛅𝐤 ) − 𝒆𝒌 + 𝒌 = 𝒆𝒌 𝜹𝒌 + 𝒌 = 𝒌( −𝒌 + 𝟏)
𝒌𝒆
𝒂𝒌 −𝒆𝒌 +𝒌 𝜹𝒌 𝜹
Donc 𝒌
= 𝒌𝒆−𝒌 + 𝟏 = 𝟏 − −𝒌𝒆𝒌−𝒌
𝜹𝒌 𝒂𝒌 −𝒆𝒌 +𝒌
Or 𝐥𝐢𝐦 = 𝟏, donc par somme 𝐥𝐢𝐦 =𝟎
𝒌↦+∞ −𝒌𝒆−𝒌 𝒌↦+∞ 𝒌
Partie 3 : Informatique :
import numpy as np
def phi4(x) :
return (4*(x-1)+x*np.log(x))
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def calculsuite(m) :
u=5
L=[u]
for k in range(2,m+1) :
u=phi4(u)
L.append(u)
return(L)
Problème :
Dans cet exercice, on va introduire le concept de séries et étudier différents critères de convergence
de ces séries.
Partie 1 : Généralités :
Si (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ est une suite numérique, on appelle série de terme général 𝑢𝑛 la suite (𝑧𝑛 )𝑛∈ℕ dont le
terme général est donné par l’expression suivante :
𝑛
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑧𝑛 = ∑ 𝑢𝑘
𝑘=0
On dit alors que la série de terme général 𝑢𝑛 converge si (𝑧𝑛 ) est une suite convergente. Dans ce cas,
on note ∑+∞
𝑘=0 𝑢𝑘 = lim 𝑧𝑛
𝑛↦+∞
1
1) On considère la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ définie par ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 = 1 + 𝑛².
a) Etudier la convergence de la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ.
𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦 = 𝟎 donc par somme 𝐥𝐢𝐦 𝟏 + 𝒏² = 𝟏, donc 𝐥𝐢𝐦 𝒖𝒏 = 𝟏.
𝒏↦+∞ 𝒏² 𝒏↦+∞ 𝒏↦+∞
1
b) Expliquer pourquoi il existe un entier naturel 𝑁, tel que ∀𝑛 ≥ 𝑁, 𝑢𝑛 ≥
2
𝟏
Comme 𝐥𝐢𝐦 𝒖𝒏 = 𝟏, il existe un entier 𝑵 tel que ∀𝒏 ≥ 𝑵, 𝒖𝒏 ≥ 𝟐.
𝒏↦+∞
𝟏
Or 𝐥𝐢𝐦 (𝒏 − 𝑵 + 𝟏) = +∞ donc par comparaison, 𝐥𝐢𝐦 𝒛𝒏 = +∞.
𝒏↦+∞ 𝟐 𝒏↦+∞
On peut donc dire que la série de terme général 𝒖𝒏 diverge vers +∞.
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2) Plus généralement, montrer que si une suite (𝑢𝑛 ) tend vers un réel 𝑎 > 0, alors la série de
terme général 𝑢𝑛 diverge.
𝒂
Comme 𝐥𝐢𝐦 𝒖𝒏 = 𝒂, il existe un entier 𝑵 tel que ∀𝒏 ≥ 𝑵, 𝒖𝒏 ≥ 𝟐.
𝒏↦+∞
𝒏 𝒂
Donc ∀𝒏 ≥ 𝑵, 𝒛𝒏 = ∑𝑵−𝟏 𝑵−𝟏
𝒌=𝟎 𝒖𝒌 + ∑𝒌=𝑵 𝒖𝒌 ≥ ∑𝒌=𝟎 𝒖𝒌 + 𝟐 (𝒏 − 𝑵 + 𝟏)
𝒂
Or 𝐥𝐢𝐦 (𝒏 − 𝑵 + 𝟏) = +∞ donc par comparaison, 𝐥𝐢𝐦 𝒛𝒏 = +∞.
𝒏↦+∞ 𝟐 𝒏↦+∞
On peut donc dire que la série de terme général 𝒖𝒏 diverge vers +∞.
3) Série géométrique :
On considère la suite (𝑣𝑛 )𝑛∈ℕ définie par ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑣𝑛 = 𝑥 𝑛 , avec 𝑥 ∈ [0; 1[.
a) Soit 𝑛 ∈ ℕ un entier fixé. Déterminer l’expression de ∑𝑛𝑘=0 𝑣𝑘 en fonction de 𝑛.
𝒏
𝟏 − 𝒙𝒏+𝟏
∑ 𝒗𝒌 =
𝟏−𝒙
𝒌=𝟎
𝟏
On a donc ∑+∞
𝒌=𝟎 𝒗𝒌 = 𝟏−𝒙
Si 𝒙 > 𝟏, on aurait 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒏 = +∞. On aurait donc l’existence d’un entier 𝑵 tel que :
𝒏↦+∞
∀𝒏 ≥ 𝑵, 𝒙𝒏 ≥ 𝟏
Par un raisonnement similaire à celui de la question 𝟐, on pourrait donc dire que la séire de terme
général 𝒗𝒏 diverge.
𝒇 est dérivable comme somme de fonctions usuelles de la forme 𝒙 ↦ 𝒙𝒌 dérivables sur [𝟎; 𝟏[.
𝟏−𝒙𝒏+𝟏
De plus, on a montré précédemment que ∀𝒙 ∈ [𝟎; 𝟏[, 𝒇(𝒙) = 𝟏−𝒙
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𝟏
On peut donc dire que la série de terme général 𝒘𝒏 converge et que ∑+∞
𝒌=𝟏 𝒘𝒌 = (𝟏−𝒙)²
5)
a) Montrer que, pour tout entier naturel 𝑛, on a : 0 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 1.
Hérédité : Soit 𝒏 ∈ ℕ.
𝟎 ≤ 𝒖𝟐𝒏 ≤ 𝟏
Donc 𝟎 ≤ 𝒖𝟐𝒏 + 𝟏 ≤ 𝟐
𝒖𝟐𝒏 +𝟏
En divisant par 𝟐, on trouve 𝟎 ≤ 𝟐
≤ 𝟏, donc 𝟎 ≤ 𝒖𝒏+𝟏 ≤ 𝟏.
Conclusion : d’après le principe de récurrence, 𝑷(𝒏) est vraie pour tout 𝒏 entier naturel.
Soit 𝒏 ∈ ℕ.
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c) Déduire des questions précédentes que la suite (𝑢𝑛 ) converge et donner sa limite.
(𝒖𝒏 ) est croissante et majorée par 𝟏, donc converge vers un réel 𝒍 d’après le théorème de limite
monotone.
𝒍𝟐 + 𝟏
𝒍=
𝟐
𝒍𝟐 −𝟐𝒍+𝟏
Donc 𝟐
= 𝟎 ⟺ (𝒍 − 𝟏)𝟐 = 𝟎 ⟺ 𝒍 = 𝟏
6)
a) Ecrire une fonction Python qui prend 𝑛 ∈ ℕ en argument et qui renvoie la valeur de 𝑢𝑛 .
def suite(n) :
u=0
for k in range(1,n+1) :
u=(u**2+1)/2
return(u)
n=0
n=n+1
print(n)
Soit 𝒌 ∈ ℕ.
Soit 𝒏 ∈ ℕ∗ .
𝒏−𝟏 𝒏−𝟏 𝒏−𝟏
∑ 𝒗𝒌 ² = 𝟐 (∑ 𝒗𝒌 − ∑ 𝒗𝒌+𝟏 ) = 𝟐(𝒗𝟎 − 𝒗𝒏 )
𝒌=𝟎 𝒌=𝟎 𝒌=𝟎
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c) Donner pour finir la valeur de la série de terme général 𝑣𝑘 ² ainsi que la somme ∑+∞
𝑘=0 𝑣𝑘 ².
8)
a) Justifier que :
𝑛 2𝑛 𝑛
∗
1 1 1
∀𝑛 ∈ ℕ , ∑ =∑ −∑
2𝑘 − 1 𝑘 2𝑘
𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1
Soit 𝒏 ∈ ℕ∗ .
𝟏 𝟏 𝟏
∑𝟐𝒏 𝒏 𝒏
𝒌=𝟏 𝒌 = ∑𝒌=𝟏 𝟐𝒌 + ∑𝒌=𝟏 𝟐𝒌−𝟏 (en séparant les termes où 𝒌 est pair et où 𝒌 est impair).
𝟏 𝟏 𝟏
Donc ∑𝟐𝒏 𝒏 𝒏
𝒌=𝟏 𝒌 − ∑𝒌=𝟏 𝟐𝒌 = ∑𝒌=𝟏 𝟐𝒌−𝟏
𝜶 𝜷 𝜶(𝟐𝒏 − 𝟏) + 𝜷𝒏 𝒏(𝟐𝜶 + 𝜷) − 𝜶
+ = =
𝒏 𝟐𝒏 − 𝟏 𝒏(𝟐𝒏 − 𝟏) 𝒏(𝟐𝒏 − 𝟏)
𝟐𝜶 + 𝜷 = 𝟎 𝜷=𝟐
On veut que ∀𝒏 ∈ ℕ∗ , 𝒏(𝟐𝜶 + 𝜷) − 𝜶 = 𝟏, donc que { ⟺{
−𝜶 = 𝟏 𝜶 = −𝟏
𝟏 𝟐
Donc ∀𝒏 ∈ ℕ∗ , 𝒂𝒏 = − 𝒏 + 𝟐𝒏−𝟏
c) En déduire que :
𝑛 2𝑛
∗
1
∀𝑛 ∈ ℕ , ∑ 𝑎𝑘 = 2 ∑
𝑘
𝑘=1 𝑘=𝑛+1
Soit 𝒏 ∈ ℕ∗
𝒏 𝒏 𝒏 𝒏
𝟏 𝟐 𝟏 𝟏
∑ 𝒂𝒌 = ∑ − + = −∑ +𝟐∑
𝒌 𝟐𝒌 − 𝟏 𝒌 𝟐𝒌 − 𝟏
𝒌=𝟏 𝒌=𝟏 𝒌=𝟏 𝒌=𝟏
𝟏 𝟏 𝟏
Or d’après la question 𝟖. 𝒂), on a ∑𝒏𝒌=𝟏 = ∑𝟐𝒏 𝒏
𝒌=𝟏 − ∑𝒌=𝟏 , donc :
𝟐𝒌−𝟏 𝒌 𝟐𝒌
𝒏 𝒏 𝟐𝒏 𝒏 𝒏 𝟐𝒏 𝟐𝒏
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
∑ 𝒂𝒌 = − ∑ + 𝟐 (∑ − ∑ ) == −𝟐 ∑ + 𝟐 (∑ ) = 𝟐 ∑
𝒌 𝒌 𝟐𝒌 𝒌 𝒌 𝒌
𝒌=𝟏 𝒌=𝟏 𝒌=𝟏 𝒌=𝟏 𝒌=𝟏 𝒌=𝟏 𝒌=𝒏+𝟏
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9)
a) Montrer que :
1 1
∀𝑛 ∈ ℕ∗ , ∑2𝑛 𝑛
𝑘=𝑛+1 𝑘 = 𝑢2𝑛 − 𝑢𝑛 + ln(2), où 𝑢𝑛 = ∑𝑘=1 𝑘 − ln(𝑛)
Soit 𝒏 ∈ ℕ∗ .
𝟐𝒏 𝟐𝒏 𝟐𝒏
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝒖𝟐𝒏 − 𝒖𝒏 = ∑ − 𝐥𝐧(𝟐𝒏) + 𝐥𝐧(𝒏) = ∑ + 𝐥𝐧 ( ) = ∑ − 𝐥𝐧(𝟐)
𝒌 𝒌 𝟐 𝒌
𝒌=𝒏+𝟏 𝒌=𝒏+𝟏 𝒌=𝒏+𝟏
𝟏
Donc ∑𝟐𝒏
𝒌=𝒏+𝟏 = 𝒖𝟐𝒏 − 𝒖𝒏 + 𝐥𝐧(𝟐)
𝒌
Soit 𝒏 ∈ ℕ∗ .
𝒏 𝟐𝒏
𝟏
∑ 𝒂𝒌 = 𝟐 ∑ = 𝟐(𝒖𝟐𝒏 − 𝒖𝒏 + 𝐥𝐧(𝟐))
𝒌
𝒌=𝟏 𝒌=𝒏+𝟏
∑ 𝒂𝒌 = 𝟐𝐥𝐧(𝟐)
𝒌=𝟏
14