CARTE A Puces

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La

Lacarte
carteààpuce
puce

1
La
Lacarte
carteààpuce
puce: :introduction
introductionet
etprincipe
principe

2
La carte à puce aujourd’hui
 Aujourd’hui : plus de 6 milliards de cartes
Monétique :
- Carte bancaire : Groupement Cartes Bancaires, nouvelles cartes EMV, etc.
- Porte-monnaie : Octopus, Moneo en France, Proton en Belgique,
Geldkarte en Allemagne
 Identification :
Cartes d'identité nationales (eID en Belgique), E-passeports (août 2006 en France),
Passeport biométrique (depuis le fin Juin 2009)

Enseignement (comme carte d'étudiant et/ou de restauration)

 Téléphonie mobile (carte SIM)

 Secteur médical (carte Vitale en France, carte SIS en Belgique).

 Titre de transport (Passe Navigo à Paris, Oyster à Londres, Korrigo (un seul
titre de transport pour tous ses déplacements en transports en commun ).

 Sécurité informatique (authentification forte et signature électronique): carte doté


d’un cryptoprocesseur pour la génération des clés et le stockage de la clé privée).
3
Exemples des Passeports

Depuis 2006 en France :


Passeport électronique comporte une puce électronique qui stocke les données
personnelles du détenteur : (son nom, sa date de naissance, sa nationalité,
son numéro de passeport et la photo numérisée du titulaire).

Depuis le 15 Juin 2009 :


Passeport biométrique : sur une puce RFID, qui permet de lire les informations
à courte distance, sont enregistrés - outre les informations personnelles
classiques et la photo numérisée - deux empreintes digitalisées des doigts
du détenteur (à partir de l’âge de 6 ans).

4
Historique – Invention de la carte à puce

 1967-1968: Jürgen Dethloff et Helmut Grötrupp ingénieurs allemands


(déposent un brevet en 1969)

 1970: Kunitaka Arimura japonais dépose un brevet en mars 1970 au Japon

 1971: Paul Castrucci de IBM dépose aux USA un brevet intitulé Information Card

 1974-1979 : Roland Moréno français dépose 47 brevets dans 11 pays


(crée ensuite la société Innovatron)

 Implication industrielle de Bull et Schlumberger

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Première carte à puce

 1979: 1ére carte à base de microcontrôleur

 Fabriquée par Motorola pour Bull CP8

Possède une UC de type 6805 (micro-contrôleur 8 bits de Motorola)

Avec une PROM de 1 Ko

6
L’arrivée de la technologie Java Card

Année Événement
1979 Première carte fabriquée par Motorola
pour Bull CP8
1980-81 Premières expérimentations de télévision
payante
1983 Premières cartes téléphoniques France
Télecom
1984 Première version de la carte bleue à base
de carte Bull CP8
1987 Publication des normes ISO 7816
1989 Premières cartes GSM pour téléphones
mobiles (Gemplus)
1998 Premières cartes Java (Java Card)

7
Famille de produits

 carte à mémoire

 carte logique câblée

 carte à microprocesseur

8
La carte à mémoire

9
La carte à mémoire simple

 1ère génération : fonction logique de stockage de données, pas de CPU.

 notion de zone:
- zone à valeur fixe, non modifiable [identifiant émetteur],
- zone pour l’écriture, modifiable [compteur d’unité],
- notion de fusible, cycle de vie de la carte [par exemple la zone à
valeur fixe devient non modifiable après que le fusible soit grillé : OTP (One
Time Programing)].

Exemple la télécarte
(mémoire de 256 bits = ZP (96) + ZL (150))
Av. : coût très bas. Inc. : “clonage” simple.

10
Cartes à mémoire simple

Exemple : carte téléphonique française 1ére génération

11
Les cartes à mémoire OTPROM

 Cartes OTPROM (One Time PROM)

- n’existent plus aujourd’hui

- exemple : télécarte de France Télécom

- technologie NMOS : haute tension (21 V) pour leur programmation (Vpp)

 Circuit intégré ST 1200 (de SGS Thomson) : programmable une seule fois
( mise à 1)

 Utilisation parfaite pour les télécartes (ne sont pas rechargeables)

 La sécurité repose sur la programmation une seule fois

12
Les cartes à mémoire OTPROM

Synoptique interne d’une carte à mémoire OTPROM à base de ST 1200

13
La carte à logique câblée

14
La carte à logique câblée

 Fonction : la carte comporte de la mémoire et des règles


d’utilisation de celle-ci (certaines zones accessibles seulement en
lecture)

La logique des règles est implantée de manière physique dans le


silicium du composant de la carte.

Av. : simple à définir,


Inc. :
- Pas de souplesse, d’évolutivité de la carte : une caractéristique
correspond à un ensemble de porte logiques,

 Conduit à la carte à microprocesseur.

 Exemple : Produit ATMEL référencé AT88SC1608

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Caractéristiques des cartes à logique câblée

Plusieurs produits “génériques” :


- Eurochip II,
- T2G (Protocole allemand).

Caractéristiques (cas GPM 375, T2G) :


- Le passage de l’EPROM à l’EEPROM a permis l’introduction de
compteur (ici 32 767 unités).

- Algorithme dynamique d’authentification (vérifié par un SAM =


Security Access Module), procédure CBC (Cipher Block Chaining)
pour lier authentification et signature de transaction.

- Tension 5v, Protocole synchrone (5 contacts).

16
Organisation de la mémoire

17
Exemple d’une carte à logique câblée sécurisée

18
Sécurisation de la mémoire et des transactions

 Carte mémoire = X zones mémoires (ex. X=8 dans le cas de AT88SC1608)


- zones à lecture seule ou à écriture (si la carte autorise l’application)

 1er niveau de sécurisation

-Au niveau de chaque zone, on peut définir un mot de passe pour la


la lecture et un mot de passe pour l’écriture

 2ème niveau de sécurisation :


- authentification de la carte par rapport au lecteur
- identification du lecteur par rapport à la carte
=> c’est l’authentification mutuelle utilisée dans les vraies cartes à puce

19
Télécarte de deuxième génération

 principe : d’après http://gemalto.com

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Principe de l’authentification mutuelle
 Lorsque la carte est insérée dans le lecteur, le lecteur envoie une commande
d’authentification

 La carte envoie au lecteur un numéro unique contenu dans un des registres

 Le lecteur traite ce nombre avec un algorithme cryptographique et


retourne le résultat obtenu à la carte

 En même temps, la carte fait le même calcul

- La carte compare son résultat avec celui du lecteur, s’il y a égalité =>
le lecteur est identifié par la carte
- La carte utilise ce résultat pour calculer une nouvelle valeur à l’aide d’un algo
cryptographique
- La carte envoie le nouveau résultat

 Le lecteur procède de la même manière, si égalité => il a identifié la carte

21
Développement d’une application

 Carte mémoire = X zones mémoires

 Développer une application = > programmer un certain nombre de registres


internes de la carte

 Chaque zone :
- un octet : conditions d’accès à la zone (avec/sans mot de passe de Lect/
Ecrit/, avec/sans authentification)
- données initiales pour l’authentification mutuelle (clé + semence
du générateur de nbs aléatoires)
- mots de passe en Lect/Ecrit

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La carte à microprocesseur

1ère implémentation de la “smart card” (CP8)


RAM : 36 octets
EPROM : 1ko
ROM : 1,6 ko

23
Étapes de fabrication de la carte

Fabrication du support ou corps de la carte

Plastique laminé

Fabrication du composant (galette de silicium ou « wafer »)

Fabrication du module :

Découpage/Sciage,

Contact/Binding,

Protection dans le module,

Collage.

24
Cartes à microcontrôleur

 Cartes à puce intelligentes

 Comportent un microcontrôleur :

- UC
- PROM
- RAM dans le même circuit
- EEPROM
- interface d’E/S
- crypto processeur

Processeur : 16 ou 32 bits

EEPROM : de 1Ko à 128 Ko (256 Ko pour une Java Card ou une Basic Card)

Interface série: UART simplifié

25
Architecture logicielle

Gestion protocole d’E/S

Gestion de la mémoire

Fonction cryptographique

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Particularité du « système d’exploitation (SE)»

SE et application sont imbriqués (de manière inextricable) :


- Pas de notion de SE.
- Modèle absent ou rudimentaire :
- Une structure de données = plan mémoire avec des zones et
valeurs comme indicateurs de statut ou avancement dans le
cycle de vie de la carte. (On parle de “mapping” carte).

Une suite de fonctions = activables ou pas en fonction des valeurs de


verrous (locks) qui agissent plus ou moins directement sur la mémoire.

27
Exemple de « Mapping »

28
Fonctionnement (1)

A la pré-personnalisation (à la sortie de l’usine) : clé de fabrication

29
Fonctionnement (2)

A la personnalisation

30
Fonctionnement (3)

A l’utilisation

31
Fonctionnement (4)

32
Les grandes familles de SE

Les prémisses (avant 1990):


- M4, BO, COS,...
Mono-application
Plus ou moins figé dans les fonctions et structures
COS : possibilité d’ajouter des fonctions

Les évolutions (1990-1995) :


- MP, MP100, MCOS
- Multi-application
- CQL (1993), Basic Card,....

En avant vers l’ouverture...


- Java Card (depuis 1996)
- .Net

33
Architecture matérielle aujourd’hui

CPU : 8, 16 & 32 bits,


- Coeur 8051, AVR, ARM, MIPS, propriétaire

Mémoires :
- RAM : 1 à 4 Ko
- NVM (EEPROM/Flash) : 16 à 32 Ko
- ROM : 32 à 64Ko

Co-processeur
- Java Card : exécution directe du Byte Code Java Card

34
La
Lanormalisation
normalisation

35
Les standards

Les normes liées à la carte :

ISO,

ETSI, (télécommunications, GSM)

EMV, (cartes de paiement)

ICAO, (agence de l’ONU, biométrie, passeport)

Santé,
...

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Normalisation parfaite

 Quel que soit le fabricant de la carte à puce, celle-ci sera lue par n’importe quel
distributeur dans le monde

 Pour garantir cette interopérabilité, la normalisation concerne au moins 3 points:

-Des paramètres physiques : taille de la carte, position de la puce et ses contacts

-Des paramètres électriques : tension d’alimentation, niveaux électriques utilisés

-Des paramètres logiciels qui définissent le mode de dialogue avec la carte


(commandes)

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Normes principales des cartes à contact : l’ISO 7816

L’ISO 7816 « Idenfication cards – Integrated circuit cards with contacts »

publié par l’ISO (International Organisation for Standardisation)

le plus important standard définissant les caractéristiques des cartes


à puce qui fonctionnent avec un contact électrique

15 normes sont proposées pour les cartes à contact.

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Normes principales des cartes à contact

 La norme ISO 7816-1 précise les caractéristiques physiques de la carte

 La norme ISO 7816-2 définit la position et le brochage des contacts


de la carte

 La norme ISO 7816-3 définit les niveaux électriques utilisés


pour le dialogue avec la carte

 La norme ISO 7816-4 définit les commandes de base des cartes à puce

39
La norme ISO 7816-1

ISO 7816-1 : révisé en mars 1998


définit les caractéristiques physiques des cartes à puce à
contact, ex : la géométrie, la résistance, les contacts, etc.

40
Caractéristiques mécaniques des cartes à puce

Même si on connaît en général deux formats de la carte à puce

Celui de la carte bancaire

Celui de la carte SIM

 3 formats normalisés : ID1, ID00 et ID000

41
Les 3 formats

ID 01

ID 00 ID 000

42
Les 3 formats

Le fabricant produit une seule taille (ID1), le client final pourra réduire
ses dimensions au format ID00 ou ID000 (ex. carte SIM)

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Caractéristiques physiques

La carte doit être opaque aux rayons UV (la puce insensible aux rayons UV)

La carte doit résister aux détériorations de sa surface

 la carte doit protéger la puce lors de manipulation de stockage lors d’une


utilisation normale

 La zone des contacts doit résister à la pression causée par une bille d’acier
de 1,55 mm de diamètre appliquée avec une force intérieure ≤ 1,5 N.

 La puce doit résister aux rayons X

La carte ne doit pas être endommagée par un champ magnétique statique
de 79 500 A/m.

etc.

44
Normalisation AFNOR / ISO

La position des contacts : position AFNOR et position ISO

Carte ISO

Carte AFNOR

45
L’ISO 7816-2

 Elle spécifie le dimensionnement physique (extérieur) des contacts


de la puce. 2 des 8 contacts réservés à une utilisation future (RFU)
sont redéfinis pour l’utilisation USB dans la norme ISO 7816-12.

 Dimension et emplacement des contacts, révisés en mars 1998.

46
L’ISO 7816-2

Valeurs en mm

47
L’ISO 7816-2

Vcc: tension électrique (3 à 5 V)


RST: c’est le « reset », initialise le microprocesseur (warm reset)
cold reset = coupure et rétablissement de l’alimentation
CLK: signal d’horloge car pas d’horloge sur la carte
GND: masse
Vpp: utilisé dans les anciens modèles pour avoir une autre source d’alimentation
I/O: utilisé pour le transfert des données et des commandes entre la carte et le
lecteur. La communication half-duplex.

48
Signification des contacts

Vcc : tension d’alimentation positive de la carte fournie par le lecteur


(4.75V ≤ Vcc ≤ 5.25V) Vcc=3.3V pour une carte SIM
RST: commande de reset de la carte, fournie par le lecteur
(entrée non obligatoire avec certaines cartes à mémoire)

CLK: Clock, horloge fournie à la carte par le lecteur


- rythme les échanges de données entre la carte et le lecteur

RFU (Reserved for Future Use) non utilisés

GND masse électrique de la carte

Vpp: tension de programmation de la carte fournie par le lecteur


-inutilisé aujourd’hui
-21V nécessaire dans les premières cartes pour écrire dans des EPROM

I/O entrées/sorties des données


- ligne bidirectionnelle (carte => lecteur et lecteur => carte)
49
Caractéristiques électriques

Vcc : (4.75V ≤ Vcc ≤ 5.25V) Vcc=3.3V pour une carte SIM

 RST: valeur min = 4V ou Vcc-0.7V

 CLK: Min = 2.4V ou 0.7Vcc ou encore Vcc-0.7V


Max=Vcc

 I/O : état haut (Z) : en mode réception de la carte


: état bas (A) : imposé par le lecteur
- en fonctionnement normal, les 2 extrémités de la liaison ne doivent jamais
être en mode émission simultanément

I: Min= 2V ou 0.7Vcc
Max=Vcc
O: Min=2.4V ou 3.8V
Max=Vcc

50
L’ISO 7816-3

Elle définit l’interface électrique et les protocoles de transmission :

Les protocoles de transmission (TPDU, Transmission Protocol Data Unit)


T=0 : protocole orienté octet, T1 : protocole orienté paquet,
T=14 : réservé pour les protocoles propriétaires,

La sélection d’un type de protocole,

La réponse à un reset (ATR, ou Answer To Reset) qui correspond aux


données envoyées par la carte immédiatement après la mise sous tension,

Les signaux électriques, tels que le voltage, la fréquence d’horloge et


la vitesse de communication.

51
Insertion de la carte dans un lecteur

La norme ISO 7816-3 précise la mise sous tension de la carte et son arrêt

Dans le lecteur, il y a un circuit d’interface :

 Connexion de la carte et activation de ses contacts par le circuit d’interface

 Reset de la carte

 Réponse au reset ou ATR émanant de la carte

 Dialogue entre la carte et l’application via le circuit d’interface

 désactivation des contacts par le circuit d’interface

 Retrait de la carte

52
Étapes d’activation de l’interface avec la carte

Une fois la carte placée dans le lecteur, les opérations suivantes sont déclenchées :

Mise au niveau bas de l’entrée RST

 Alimentation de la carte via son entrée Vcc

 Mise en mode réception de la ligne I/O du circuit d’interface du lecteur

 Mise au niveau repos de Vpp de la carte

 Génération d’une horloge stable sur l’entrée CLK de la carte

 Un reset est alors provoqué par le circuit d’interface

53
Désactivation de l’interface avec la carte

La désactivation normale a lieu lorsque la transaction en cours se termine et


le terminal vous invite à retirer votre carte. Avant l’affichage du message de retrait,
il y a :

 Mise au niveau bas de l’entrée RST

 Mise au niveau bas de CLK

 Mise au niveau inactif de Vpp

 Mise au niveau inactif de I/O

 Coupure de l’alimentation Vcc

 Retrait de la carte (le retrait de la carte avant la fin de la transaction doit être
pris en charge par l’application).

54
ATR défini dans l’ISO 7816-3

ATR (Answer To Reset):


Dès que la carte est mise sous tension, elle envoie un message de
réponse d’initialisation appelé ATR, il peut atteindre une taille maximale
de 33 octets. Il indique à l’application cliente les paramètres nécessaires
pour établir une communication avec elle.

Paramètres envoyés par la carte :

- Le protocole de transport ;
- Taux de transmission des données ;
- Numéro de série de la puce …

55
Comportements de la carte et du lecteur lors d’un Reset

56
Les
Lescartes
cartessans
sanscontact
contact

57
Normes principales des cartes sans contact

 La norme ISO 14443-1 précise les caractéristiques physiques de la carte

 La norme ISO 14443-2 indique comment télé-alimenter la carte et décrit


les signaux électriques pour établir le dialogue avec la carte

 La norme ISO 14443-3 définit les phases d’initialisation des échanges


et de gestion de collision

 La norme ISO 14443-4 définit le protocole de transmission

58
Caractéristiques des cartes sans contact

Les cartes à puce sans contact


font partie des produits RFID
(Radio Frequency
Identification Devices)

Le composant et le lecteur sont


reliés par un champ
électromagnétique haute
fréquence, qui véhicule les
données et l’alimentation du
composant

59
Liaison RFID Lecteur -> Composant

60
Liaison RFID Lecteur -> Composant

Le lecteur génère un champ HF de manière permanente

 Le composant RFID recueille l’énergie (très faible) destinée à l’alimenter

 Le champ HF généré par le lecteur est interrompu (réduit) en fonction


des données à transmettre (champ modulé)

 Le composant RFID récupère les variations d’énergie du champ HF,


par conséquent les données transmises

61
Liaison RFID Composant -> Lecteur

Le composant ne peut pas réellement émettre

 Pour émettre ses données, il influe sur le champ HF reçu en faisant varier
l’énergie qu’il absorbe

62
Famille des cartes à puce sans contact

Cartes à puce à couplage très proche (quelques mm)


(Close Coupling) : couvertes par les normes ISO 10536

Cartes à puce à couplage de proximité (proximity coupling)


(quelques cm) couvertes par les normes ISO 14 443.

Cartes à puce à couplage éloigné ou de voisinage (vicinity coupling)


(quelques dizaines de cm) couvertes par les normes ISO 15 693

63
Caractéristiques mécaniques des cartes à puce sans contact

La norme ISO 14 443-1 s’inspire de la norme ISO 7816-1

 Les cartes de type ID1 (format carte bancaire)


L’antenne est constituée de fils qui longent le périmètre externe

64
Caractéristiques électriques des cartes à puce sans contact

La norme ISO 14 443-2

 Alimentation de la carte par transfert de puissance entre la carte et le lecteur


au moyen d’un signal HF 13.56 MHz +/− 7 KHz

 1.5 A/m ≤ le champ magnétique ≤ 6.5 A/m

65
Les normes ISO 14 443-3 et 4

 Si plusieurs cartes sont à proximité d’un lecteur, les cartes peuvent tenter
un dialogue avec le lecteur

 Mélange des signaux émis => collision

 Mesure anti-collision pour la modulation A (déterministe)

 Mesure anti-collision pour la modulation B (probabiliste)

 Norme 14 443-4 : dialogue entre la carte et le lecteur

66
Synoptique interne d’une carte à mémoire sans contact

Microcontrôleur HF : sert à la gestion du dialogue avec le lecteur,


à l’anticollision et à la correction des erreurs de dialogue.
Exemple de la carte MF1 IC 550 (carte de la gamme Mifare Standard
du groupe Philips)

67
Synoptique interne d’une carte à microcontrôleur
sans contact

68
Établissement du dialogue avec une carte S/contact

 Au contact avec une antenne d’un lecteur :

- la carte fait un reset et attend une commande du lecteur


- les cartes situées dans la zone d’influence répondent par ATQA (Answer To
Request Code)
- processus anti-collision : lecture de l’identifiant de la carte (numéro unique
identifiant la carte lors de sa fabrication)

- élection d’une carte

- le lecteur informe les autres cartes non sélectionnées qui retournent dans
un état semi-passif

-la carte sélectionnée envoie une réponse ATS (Answer To Select) qui contient
les caractéristiques de la carte

- Échange d’informations utiles

69
Les
Lescartes
cartesààmicro-contrôleur
micro-contrôleur

70
Synoptique interne d’une carte à microcontrôleur

71
Les vraies cartes à puce

 L’ATR est la réponse de la carte au reset du lecteur

 L’ATR diffère des cartes à mémoire aux cartes à microcontrôleur

 l’ATR au minimum = 2 octets, au maximum = 33 octets

 Transmission en mode asynchrone semi-duplex

 La fréquence d’horloge comprise ente 1 et 5 MHz pour permettre à n’importe


quel lecteur de lire le 1er caractère

 Communication entre le lecteur et la carte via la ligne bidirectionnelle I/O

72
Chronogramme de la réponse reset

 Comm. Asynchrone : bit start + 8 bits de données (ba à bh) +


bit de parité paire + TG (Temps de Garde = un ou plus bits Stop)

 A :niveau bas et Z niveau haut


 le délai entre 2 caractères est au moins de 12 etu et TG = 2 etu

73
Caractère initial de l’ATR

 Premier caractère de l’ATR = TS (caractère initial)

 TS peut prendre 2 valeurs : (ZZAAAAAA)1 ou (ZZAZZZAA)2

 1: convention inverse :
- niveau bas A = « un » logique
- niveau haut Z = « zéro » logique
- ba (bit transmis en premier) = bit 7 de poids fort
- bh (bit transmis en dernier)=bit 0 de poids faible
TS = 0011 1111 (3F, en héxa)

 2: convention directe :
- niveau bas A = « 0 » logique
- niveau haut Z = « 1 » logique
- ba (bit transmis en premier) = bit 0 de poids faible
- bh (bit transmis en dernier)=bit 7 de poids fort
TS = 0011 1011 (3B, en héxa)

74
Caractère de format
 appelé aussi caractère T0
2ème caractère de l’ATR
composé de :
-Partie Y1 (b7 à b4)
-Partie K (b0 à b3) facultative (n’est pas normalisée)

75
Caractère de format (suite)

 b4=1 si le car TA1 est transmis dans l’ATR


 b5=1 si le car TB1 est transmis dans l’ATR
 b6=1 si le car TC1 est transmis dans l’ATR
 b7=1 si le car TD1 est transmis dans l’ATR

 Les poids forts de TD1 indique si les caractères supérieurs sont transmis
dans l’ATR, par ex. :
-Si TD1 contient 1010 => TD2 et TB2 sont transmis

76
Caractère TA11

77
Caractère TA11 (suite)

 F et D définissent la vitesse de transmission utilisée après l’ATR

 Vitesse de transmission= D∗fs/F bits/s avec fs fréquence d’horloge en Hz

 Durée d’un bit (etu)= F/(D*fs) secondes

 Valeur min de fs = 1 MHz (selon la norme)

 Valeur max de fs : dictée par TA1

78
Caractère TB11 / TC11

 TB1 : de plus en plus rare d’utilisation

 Contient la valeur de la haute tension de programmation


(tension à appliquer sur Vpp pour écrire sur la carte)

 TC1 code un paramètre N= temps de garde supplémentaire


Si 0 ≤ Ν ≤ 254 (FE en Hexa), TG=N*etu
Si N=255 (FF en Hexa), TG = 11*etu

 Pour les caractères envoyés par la carte TG=2*etu.


TC1 demandé par la carte permet un TG supplémentaire uniquement dans
le sens Lecteur -> Carte

79
Caractère TD11

 Code le caractère TA2, TB2, TC2 et TD2 (bits poids forts)


 bits de poids faible (numéro du protocole utilisé, T=0 et T=1)

80
ATR par défaut

TA1 372 1
F D
TB1 50 5
I P

TC1 0
N

TD1 0
protocole

 TCK présent si protocole ≠ 0 dans TD1


 TCK = valeur de sorte qu’un Ou exclusif entre les octets de T0 (inclus) et
TCK (inclus) soit nul

81
Négociation de vitesse de dialogue

 Mécanisme proposé depuis l’existence de la norme ISO 7816-3 en 1999

 Implanté plus récemment dans les cartes

 Idée : changer de vitesse au cours des échanges pour augmenter la


sécurité en brouillant les simples amateurs de piratage

 Les cartes dialoguent à 9600 bits/s pendant l’ATR (vitesse connue de tout
port série RS232 facilite la réalisation d’espions)

82
Caractère TA22

 Si caractère TA2 existe => il indique les conditions de négociation

83
Caractère TA22 (suite)

 Si la carte supporte un seul protocole + Si paramètres par défaut utilisés


(dictés par TA1, fréquence) + Si N de TC1 < 255 => dialogue commence dès la
fin de l’ATR avec le protocole de TD1

 Si la carte supporte plus de protocole et/ou TA1 spécifie d’autres valeurs


et/ou N=255 => négociation avec l’ATR pour déterminer le type de protocole

 Si la carte supporte plus d’un protocole alors que le lecteur ne supporte


qu’un protocole différent de T=0, le lecteur rejette la carte.

Si la carte supporte plusieurs protocoles dont T=0, c’est ce protocole qui
doit être utilisé par défaut dans TD1 si la négociation est absente.

84
Étapes de la négociation de protocole

Carte Lecteur

Req PTS (Protocole Type Selection)

Répond par un accord


de PTS, ne répond pas
sinon
Envoi de données pour le choix du nouveau
protocole

85
PTS

 = 3 à 6 octets
- 1er octet : PTSS (PTS Start) = FF
-2ème octet : caractère de format PTS0
-3 octets optionnels : PTS1, PTS2 et PTS3, dernier octet : PCK octet de
contrôle

86
PTS (suite)

 PTS3 : non défini par la norme

 PTS1 : paramètres D et F comme le car TA1 de l’ATR

 Si PTS1 absent, les valeurs par défaut (F=372 et D=1)

 PTS2=N (de TC1 de l’ATR)

 Si b0 de PTS2=1 la carte accepte que N=255 (tps de garde est réduit à 1 etu)

 Si b1=1 la carte peut utiliser un TG=12 etu entre chaque caractère envoyé
au lecteur

 Si b2=0 valeur par défaut, aucun TG supplémentaire

 b3 à b7 non utilisés

 PCK contient une valeur de manière qu’un ou exclusif des bits allant de
PTSS à PCK soit nul.
87
Réponse au PTS par la carte

 PTS Confirm (=FF) en réponse à PTSS

 rien à PTS0

 PTS1 en réponse à PTS1 (si pas de réponse, le lecteur déduit l’utilisation


des valeurs par défaut F=372 et D=1)

 PTS2 en réponse à PTS2 (si pas de réponse à PTS2, la carte est rejetée)

 Conclusion
-Protocole un peu contraignant
-Ignoré sur la majorité des cartes actuelles en partie pour cette raison

88
Les
Lesprotocoles
protocolesTPDU/APDU
TPDU/APDU

89
Protocole TPDU T=0

Le caractère TD1 définit théoriquement 15 protocoles différents

 Il existe deux protocoles T=0 et T=1 (T=0 le plus utilisé)

 Protocole T=0 (TPDU : Transmission Protocol Data Unit)


- est de type caractère
-mode de fonctionnement de type commande/réponse
-Le lecteur est l’initiateur des échanges

90
L’ISO 7816-4

Elle définit les messages APDU (Application Protocol Data Units) utilisés
par les cartes à puce pour communiquer avec le lecteur.

Les échanges s’effectuent en mode client-serveur,

Le terminal est toujours l’initiateur de la communication.

91
L’ISO 7816-4 : Le protocole APDU

92
Format des commandes APDU

Commande APDU
Entête obligatoire Corps optionnel
CLA INS P1 P2 Lc Data field Le
•CLA (1 octet): Classe d’instructions --- indique la structure et le format pour
une catégorie de commandes et de réponses APDU
•INS (1 octet): code d’instruction: spécifie l’instruction de la commande
•P1 (1 octet) et P2 (1 octet): paramètres de l’instruction
•Lc (1 octet): nombre d’octets présents dans le champ données de la commande
•Avec Le=0, - Si cde d’écriture => pas de données utiles
- Si cde de lecture => la cde doit retourner 256 octets de données utiles
•Data field (octets dont le nombre est égal à la valeur de Lc): une séquence
d’octets dans le champ données de la commande

93
Format des réponses APDU

Réponse APDU

Corps optionnel Partie obligatoire


Data field SW1 SW2
•Data field (longueur variable): une séquence d’octets reçus dans le champ
données de la réponse
•SW1 (1 octet) et SW2 (1 octet): Status words (Mots d’état)—état de traitement
par la carte

SW1 SW2 = 0x90 0x00 Succès


0x6E 0x00 CLA error
0x6D 0x00 INS error
0x6B 0x00 P1, P2 error
0x67 0x00 LEN error
0x98 0x04 Bad PIN
0x98 0x40 Card blocked
94
Exemples de classes : CLA

95
Exemples de cartes

Champ de la Valeurs
commande
APDU
CLA BC = cartes de crédit françaises, cartes vitales françaises,
A0 = cartes SIM (téléphonie)
00 = cartes Monéo (porte-monnaie en France), Mastercard, Visa
INS 20 = vérification du PIN,
B0 = Lecture
B2 = Lecture de record
D0 = Écriture
DC = Écriture de record
A4 = Sélection du répertoire (directory)
C0 = Demander une réponse (get an anwer)
P1, P2 paramètres contenant des adresses à lire
LEN longueur prévue pour la réponse ou bien longueur de
l’argument de l’instruction
ARG contient LEN octets (octets à écrire, PIN à vérifier, etc.)
96
Protocoles TPDU/APDU

TPDU : Transmission Protocol Data Unit


APDU: Application Protocol Data Unit
 Les octets (INS,NULL) sont encapsulés dans les commandes APDU

97
Protocole APDU (ISO 7816-4)

La norme relative aux cartes à puce a essayé de se conformer au modèle


OSI

 Couche application (APDU) n’est pas vraiment séparée de la couche


transport (TPDU)

Il existe 5 types de commandes APDU selon qu’il y a ou non échange de


données utiles

98
Envoi d’une commande sans données utiles

99
Commande avec réception de données utiles depuis la carte

Le nb d’octets retournés peut être différent de Le

100
Commande avec invitation à lire des données depuis la carte

Le=0 car le nb d’octets attendus est inconnu


SW1 SW2 = 9F XX (avec XX le nb d’octets disponibles pour cette cde
Le lecteur doit refaire sa commande avec ce nb d’octets

101
Commande avec envoi de données utiles vers la carte

Lc: est le nb d’octets envoyés

102
Commande avec envoi et réception de données utiles

103
Le
Leprotocole
protocoleT=1
T=1(ISO7816-3)
(ISO7816-3)

104
Protocole T=1

Protocole ambitieux

Protocole peu utilisé

Protocole plus proche du modèle OSI

Échange de blocs structurés

105
Structure d’un bloc

Chaque bloc commence par un champ obligatoire


- prologue field
- données
- champ de contrôle
-NAD = (adr du destinataire, adr émetteur)
-LEN: nb d’octets de données (tte la cde APDU)
-PCB: octet de contrôle (b7b6=11 si bloc supérieur, =00 si bloc d’infos, =10 si
réception prête)
-LRC: résultat du OuX de tous les octets le précédant

106
L’ISO 7816-5

Elle définit la procédure d’enregistrement et d’attribution des identifiants


des applications (AID, ou Application IDentifier).

Un unique AID est associé à chaque application = {RID, PIX}

RID : le numéro d’enregistrement du fournisseur d’application attribué


par l’ISO.
Le RID doit être le même pour le paquetage et l'applet.

Application identifier (AID)


National registered application Proprietary application identifier
provider (RID) extension (PIX)
5 octets 0 to 11 octets

107
La
Lagestion
gestiondes
desfichiers
fichiersd’une
d’unecarte
carteààpuce
puce

108
Les fichiers

Cartes à mémoire: composées de zones mémoire destinées à la lect/écrit

Cartes à puce: comportent un véritable système de fichiers

- création/destruction de fichiers
- attribuer un nom à un fichier
- définir des restrictions d’accès en Letc/écrit
- lire/écrire dans un fichier
- le plus contraignant est l’échange en binaire entre le lecteur et la
carte

109
Arborescence des fichiers et répertoires

La norme ISO 7816-4 définit l’arborescence de fichiers


Vocabulaire propre aux cartes à puce
- EF (Elementary Files): fichiers élémentaires (feuilles de l’arbre)
- DF (Dedicated Files) : qu’on peut appeler Directory Files (répertoires)
- MF (Master File): fichier maître, c’est le répertoire racine

110
Identification et nommage des fichiers

Plusieurs façons d’identifier un fichier dans la norme 7816-4


a - un DF ou un EF peut être référencé à l’aide d’un FID (File IDentifier)
sur 2 octets
b - un EF peut être référencé à l’aide d’un chemin d’accès : concaténation
des FID en commençant de MF
c - un EF peut être référencé à l’aide d’un short FID sur 5 bits (valeurs
autorisées 0 à 30)
d - un DF peut être référencé par un nom codé sur 1 à 16 octets

La méthode la plus utilisée sur les cartes actuelles est la méthode (a)

111
Contraintes pour la méthode (a)

Le FID de MF est toujours égal à 3F 00 (imposé par la norme)


Le FID FFFF est inutilisé (RFU)
Le FID 3FFF n’est pas utilisé par un EF ou DF car il fait référence au DF
courant

Divers FID sont réservés en fonction des applications visées. Il y a des


normes par domaine d’applications

112
Structure des fichiers

Entête : contient le FID du fichier + autorisation d’accès

Corps : données utiles du fichier

Les entêtes sont stockées sur une page mémoire

Les données sont hébergées sur une autre page

113
Fichiers à structure transparente

Fichier: suite d’octets permettant de stocker une faible quantité de


données
Taille min=1 octet, taille max: 255 octets

114
Fichiers à structure linéaire fixe

Fichier: suite d’enregistrements


1 enregistrement : nb d’octets fixe
L’accès à un enregistrement se fait sur le numéro qui doit toujours
commencer à partir de 1
Taille min=1 octet, taille max: 254 octets

115
Fichiers à structure linéaire variable

Utilisée pour stocker des noms dans un répertoire téléphonique (carte


SIM)
Un enregistrement: un nb d’octets variable, l’indice commence à 1
Taille min=1 octet, taille max: 254 octets

116
Fichiers à structure linéaire cyclique

C’est la structure linéaire fixe fermée


L’indice 1 correspond toujours au dernier enregistrement écrit
L’indice 2 correspond toujours à l’enregistrement écrit juste avant, etc.
Taille max: 254 octets

117
Instructions
Instructionsnormalisées
normaliséeset
etMessages
Messagesd’erreur
d’erreur

118
Instructions normalisées

La norme ISO 7816-4 définit des commandes

La présence de toutes ces instructions n’est pas obligatoire même si la


carte est compatible à la norme

Si ces commandes sont utilisées par une carte, elles doivent respecter la
norme

Une carte normalisée peut disposer d’instructions spécifiques


(inexistantes dans la norme)

119
Commandes
Commandesde
degestion
gestionde
defichiers
fichiers

120
Les commandes de gestion de fichiers

Binary (read, write, search, erase)

Record (read, write, update, append, search, erase)

Get/Put Data

121
Commande SELECT

 permet de sélectionner un fichier ou répertoire

Commande APDU
Entête obligatoire Corps optionnel
CLA INS P1 P2 Lc Data field Le
•CLA: dépend de l’application
•INS: "A4"
•P1 : mode de sélection (sélection par nom, par chemin d’accès, etc.)
•P2: sélection d’un enregistrement dans un fichier
•Lc: peut être absent
•Data field: varie selon le mode de sélection

122
Commande READ BINARY

 permet de lire le contenu d’un fichier à structure transparente


Ex: C0 B0 00 06 10

Commande APDU
Entête obligatoire Corps optionnel
CLA INS P1 P2 Lc Data field Le
•CLA: dépend de l’application
•INS: "B0"
•P1 : Si MSB (b7)=1, les bits b0 à b2 = FID d’un fichier EF. P2 contient l’adresse
de l’octet concerné
Si b7=0, il s’agit du fichier EF déjà sélectionné alors (P1 P2) contiennent le
décalage du premier octet à lire
•Si Le=0, alors lecture des données comprises entre l’octet défini par P1 et la fin
du fichier

123
Commande WRITE BINARY

 permet d’écrire dans un fichier à structure transparente (écriture, OU/ET


logique avec les données du fichier)
Ex: C0 D0 01 02 01 FF
Commande APDU
Entête obligatoire Corps optionnel
CLA INS P1 P2 Lc Data field Le
•CLA: dépend de l’application
•INS: "D0"
•P1 : Si MSB (b7)=1, les bits b0 à b2 = FID d’un fichier EF. P2 contient l’adresse
de l’octet concerné
Si b7=0, il s’agit du fichier EF déjà sélectionné alors (P1 P2) contiennent le
décalage du premier octet à lire
•Lc: contient le nombre d’octets à écrire
•Data field : données à écrire (dont la taille = Lc)

124
Commande UPDATE BINARY

 permet de mettre à jour le contenu d’un fichier à structure transparente


(écriture normale)
Ex: C0 D6 00 03 02 AA 55

Commande APDU
Entête obligatoire Corps optionnel
CLA INS P1 P2 Lc Data field Le
•CLA: dépend de l’application
•INS: "D6"
•P1 : Si MSB (b7)=1, les bits b0 à b2 = FID d’un fichier EF. P2 contient l’adresse
de l’octet concerné
Si b7=0, il s’agit du fichier EF déjà sélectionné alors (P1 P2) contiennent le
décalage du premier octet à lire
•Lc: contient le nb d’octets à écrire dans le fichier
•Data field : données à écrire (dont la taille = Lc)

125
Commande ERASE BINARY

 permet de supprimer les données (mise à 0) d’un fichier à structure


transparente
Ex: C0 0E 00 03 01 06
Commande APDU
Entête obligatoire Corps optionnel
CLA INS P1 P2 Lc Data field Le
•CLA: dépend de l’application
•INS: "0E"
•P1 : Si MSB (b7)=1, les bits b0 à b2 = FID d’un fichier EF. P2 contient l’adresse
de l’octet concerné
Si b7=0, il s’agit du fichier EF déjà sélectionné alors (P1 P2) contiennent le
décalage du premier octet à lire
•Lc=0 effacement de l’octet désigné par (P1 P2) jusqu’à la fin du fichier
•Lc=01 ou 02
•Data field : contient le dernier octet à partir duquel on arrête l’effacement

126
Commande READ RECORD

 permet de lire un ou plusieurs enregistrements d’un fichier à structure


linéaire fixe, variable ou cyclique
Ex: C0 B2 06 04 10

Commande APDU
Entête obligatoire Corps optionnel
CLA INS P1 P2 Lc Data field Le
•CLA: dépend de l’application
•INS: "B2"
•P1 = 0, lire l’enregistrement en cours.
Si "01"<=P1<="FF" alors lire la valeur de P2
•P2 contient (b2b1b0)=100 (lire numéro dicté par P1), =101 (lire de P1 jusqu’à la
fin du fichier), =110 (lire de la fin du fichier jusqu’à P1), etc.

127
Commande WRITE RECORD

 permet d’écrire dans un fichier à structure linéaire fixe, variable ou


cyclique (écriture, OU/ET logique avec les données du fichier)
Ex: C0 D2 06 04 0B 2E 54 61 76 65 72

Commande APDU
Entête obligatoire Corps optionnel
CLA INS P1 P2 Lc Data field Le
•CLA: dépend de l’application
•INS: "D2"
•P1 = 0, écrire dans l’enregistrement en cours.
Si "01"<=P1<="FF" alors lire la valeur de P2
•P2 contient (b2b1b0)=000 (premier enreg.), =001 (dernier enreg.), =010 enreg.
Suivant, 011 (enreg. précédent), numéro d’enreg dans P1, etc.
•Data field : contient les données à écrire

128
Commande UPDATE RECORD

 permet d’écrire dans un fichier à structure linéaire fixe, variable ou


cyclique (écriture normale)
Ex: C0 DC 00 00 05 44 75 6E 6F 64

Commande APDU
Entête obligatoire Corps optionnel
CLA INS P1 P2 Lc Data field Le
•CLA: dépend de l’application
•INS: "DC"
•P1 = 0, écrire dans l’enregistrement en cours.
Si "01"<=P1<="FF" alors lire la valeur de P2
•P2 contient (b2b1b0)=000 (premier enreg.), =001 (dernier enreg.), =010 enreg.
Suivant, 011 (enreg. précédent), numéro d’enreg dans P1, etc.
•Data field : contient les données à écrire

129
Commande APPEND RECORD

 permet d’ajouter un enreg dans un fichier à structure linéaire fixe ou


variable, ou bien d’écrire le 1er enreg d’un fichier à structure linéaire
cyclique
Ex: C0 E2 00 00 05 63 61 72 74 65

Commande APDU
Entête obligatoire Corps optionnel
CLA INS P1 P2 Lc Data field Le
•CLA: dépend de l’application
•INS: "E2"
•P1 =0
•P2 : contient le FID court du fichier EF concerné
•Lc: taille de l’enreg à écrire dans un fichier à structure linéaire variable
•Data field : données à écrire

130
Bibliographie

1. Technology for smart cards: architecture and programmer’s guide, Zhiqun


Chen, Addison Wesley, sept. 2000
2. Les Cartes à puce: théorie et mise en œuvre, Christian Tavernier, 2ème édition,
Ed. Dunod, 2007.
3. Understanding Java Card 2.0, Zhiqun Chen & Rinaldo Di Giorgio
4. http://www.javaworld.com/javaworld/jw-03-1998/jw-03-javadev.html
5. http://javacardforum.org
6. Zhiqun Chen, “How to write a Java Card applet: A developer's guide”,
http://www.javaworld.com/javaworld/jw-07-1999/jw-07-javacard.html.
7. Pierre Paradinas, Support de cours sur « la Carte à puce » et « Java Card »,
UE de Systèmes Enfouis et Embarqués, Valeur C, Laboratoire CEDRIC, CNAM.
http://deptinfo.cnam.fr/~paradinas/cours/
8. Global Platform, Card Specification :
http://www.globalplatform.org/specificationform2.asp?id=archived
9. API Java Card : http://java.sun.com/products/javacard/htmldoc
10. Eric Vétillard : http://javacard.vetilles.com/2006/09/17/hello-world-smart-card/

131
Webographie

http://java.sun.com/products/javacard/
http://www.gemalto.com
http://www.oberthur.com
http://www.globalplatform.org
http://www.javacardforum.org
http://www.opencard.org
http://www.linuxnet.com/
http://www.iso.org
http://www.ttfn.net/techno/smartcards/
http://eurekaweb.free.fr/ih1-carte_a_puce.htm
http://membres.lycos.fr/dbon/historique.htm
http://apte.net/info-e/pubs.htm
http://www.eurosmart.com/index.htm

132

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