Sécurité Alimentaire: Un Enjeu Global - Bernard Bachelier
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Novembre 2010
Bernard BACHELIER
www.fondapol.org
Bernard BACHELIER
La Fondation pour linnovation politique est un think tank libral, progressiste et europen. Prsident : Nicolas Bazire Vice-prsident : Charles Beigbeder Directeur gnral : Dominique Reyni
RSUM
A lheure o la France prend pour un an la prsidence du G20, la question de la scurit alimentaire est plus que jamais dactualit. En 2008, la flambe des prix des denres alimentaires avait conduit lapparition d meutes de la faim dans les pays en dveloppement. Les mauvaises rcoltes et la spculation ne suffisent pas expliquer ces vnements dramatiques, qui trouvent leurs racines dans lvolution des politiques agricoles depuis une vingtaine dannes. Dans les pays les plus pauvres, la rduction de leffort budgtaire en faveur de lagriculture, le maintien des prix bas niveau et labandon de la politique daugmentation des rendements ont frein le dveloppement des agricultures locales et dvelopp le risque dinscurit alimentaire. Face ces dfis, malgr les dclarations de principe de la communaut internationale, peu dinitiatives concrtes ont t prises, notamment de la part de lUnion europenne. Afin que les 9 milliards dtres humains qui peupleront la plante en 2050 puissent se nourrir, il est indispensable de relancer les investissements dans la production vivrire. Cela passe par la redfinition des politiques agricoles, en vue dune augmentation des rendements et de la productivit, par une meilleure commercialisation des produits sur les marchs rgionaux et enfin par une structuration des filires de production. Les financements extrieurs, quils proviennent de la solidarit internationale ou du secteur bancaire doivent tre amplifis. Loin de ressusciter lagriculture dEtat, la prsidence franaise du G20 est loccasion de replacer la question de la scurit alimentaire au plus haut niveau.
La crise alimentaire qui a frapp le monde en 2008 a ramen la question agricole au premier plan des priorits de la communaut internationale. Nous savons que de nouvelles pnuries sont possibles. La faim ne rgresse pas comme on lavait espr. Depuis le printemps 2008, toutes les runions internationales ont consacr un point de leur ordre du jour la scurit alimentaire et annonc la mobilisation de financements nouveaux. Pourtant, les actes ne suivent pas les dclarations. Lopinion publique peine comprendre ce qui se passe et distinguer ce qui relve des effets dannonce de ce qui amorce de relles actions. Depuis le mois de novembre, la France prside le G8 et le G20 pour un an. La scurit alimentaire figurera lordre du jour du Sommet mais sera trait comme le suivi technique du dossier laiss des experts. Cest sur la rgulation des marchs que la prsidence franaise entend faire peser le poids politique. Annonce par Nicolas Sarkozy, elle prpare une initiative pour le G20 sur la volatilit des prix des produits agricoles. Le prsident de la Rpublique a retenu en premier lieu la rgulation des marchs des matires premires, agricoles parmi les quatre priorits la prsidence franaise. Cet objectif se traduira par une runion des ministres du G20 chargs de lagriculture, une premire dans un univers domin par les financiers. On peut comprendre cette insistance sur la question des prix. La crise alimentaire a en effet t dclenche par leur envole. Mais il sagissait l du symptme dun mal plus profond, comme une fivre signale une maladie. La principale cause qui du dsquilibre alimentaire de la plante
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est la baisse des investissements en faveur de lagriculture, notamment de lagriculture vivrire dans les pays pauvres. Si lon veut traiter le mal en profondeur, il faut envisager de nouvelles politiques agricoles dotes de financements qui assurent leur mise en uvre. Encadrer la volatilit ne suffira pas donner aux paysans des pays en dveloppement les moyens qui leur permettront daccrotre et de stabiliser les niveaux de production ncessaires la scurit alimentaire de leurs concitoyens. lheure o la communaut internationale se runit pour traiter de nouveau ces questions, un retour sur les faits permettra de mieux comprendre les enjeux.
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1. Banque Mondiale Rapport sur le dveloppement dans le monde 2008. "L'agriculture au service du dveloppement" Washington - Banque Mondiale - 2007
crdit marque par une mfiance lgard des marchs financiers et une augmentation des prix de toutes les matires premires. Dgages des marchs financiers, des liquidits ont t utilises pour spculer sur les marchs agricoles. cela sajoute ce que lon peut appeler une spculation dtat rsultant de linterdiction des exportations dcide unilatralement par quelques pays. Cest le cas du march du riz dont les mouvements ont t amplifis par la fermeture des frontires de lInde, de la Thalande et du Vietnam, principaux fournisseurs de lAfrique subsaharienne. La troisime cause que lon cite souvent lorigine de la crise alimentaire de 2008 est la production de biocarburants. Une part de lopinion publique a dnonc leur monte en puissance et les a accuss de dtourner la production de son usage alimentaire et de gonfler les prix : manger ou conduire, il faut choisir , proclamaient certains mdias. En ralit, la chute des cours de 2009 a montr que la production de biocarburants navait pas de rel impact sur les prix. Seuls trois ensembles conomiques ont une politique volontariste de biocarburants : le Brsil, qui produit partir de la canne sucre ; les tats-Unis, qui utilisent principalement du mas ; et lUnion europenne, qui a mis sur la betterave sucre et les olagineux. LUnion europenne a fix un objectif dincorporation de 10 % des biocarburants dans lensemble des carburants destins aux transports dici 2020. Les tats-Unis, eux, veulent quadrupler leur production dici 2022. Quant au Brsil, il introduit dj 20 25 % dthanol dans son essence. Ces objectifs restent modrs. La production de biocarburants occupe actuellement 2 % des terres cultivables. Ce chiffre slvera 4 % dici 2050, selon la Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO). Les analyses ont montr que lessentiel de la transmission des prix des cultures biocarburants vers les denres alimentaires provenait du mas amricain, qui est aussi une base de lalimentation de lAmrique latine. Les quantits de mas amricain destines aux biocarburants ont doubl entre 2005 et 2007, passant de 40 80 millions de tonnes. Mais le rle du biocarburant base de mas doit lui-mme tre relativis, car les quantits destines lalimentation animale et lalimentation humaine sont restes stables. Quoi quil en soit, accuser les biocarburants revient se tromper de cible. Leur consommation est stable, elle augmente de faon progressive et programme, et ne favorise pas la volatilit mais au contraire lamortit. De plus, lEurope et les tats-Unis conservent le potentiel agricole ncessaire la satisfaction des besoins des marchs, mme si, terme, le monde ne se nourrira certes pas de leurs excdents.
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Lagriculture vivrire oublie des politiques publiques et dlaisse par les investissements privs
Or cette situation rsulte dune conception rductrice de lagriculture vivrire qui la tient lcart de lconomie. Pour sortir de la pauvret, les agriculteurs doivent avoir accs au march. Ils doivent pouvoir agir en acteurs conomiques : accder au crdit, acqurir les moyens de production, les intrants agricoles et le petit quipement, vendre leur production. Pour faire face aux pnuries ou pour accder une alimentation plus diversifie, ils doivent pouvoir acheter ce quils ne produisent pas grce la vente de leurs excdents. Deux causes expliquent cette situation : la conception des politiques agricoles en faveur de lagriculture vivrire et la baisse des financements publics destins lamlioration de cette agriculture. Pourtant, la conception de lagriculture de subsistance qui prvaut depuis plusieurs dcennies dans les instances internationales et une partie du monde des ONG se traduit par un blocage de fait. La satisfaction des besoins familiaux par lassistance extrieure maintient les mnages
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alimentes dici 2015 au plus tard . Cet engagement sera repris dans les objectifs du Millnaire adopt par le Sommet du Millnaire runi New York, du 6 au 8 septembre 2000. Pourtant, ds 2002, le Sommet mondial de lalimentation : cinq ans aprs constatait que le nombre de personnes souffrant de la faim restait suprieur 800 millions. Tout le monde sait que lobjectif du Millnaire ne sera pas atteint. Cest dans ce contexte quest survenue la crise alimentaire, puis la crise conomique. La sous-alimentation est repartie la hausse : 915 millions de personnes en 2008, plus de 1 milliard en 2009, sous leffet conjugu des hausses des prix agricoles et de la baisse des transferts Nord-Sud. La FAO espre un lger reflux en 2010. Ce chiffre reste nanmoins inacceptable pour le monde o nous vivons. Deux continents sont victimes de la faim : lAsie, avec 640 millions de personnes, soit plus de 60 % du total ; et lAfrique subsaharienne, avec 260 millions de personne, soit un quart du total. Et cest en Afrique que la proportion par rapport la population totale est la plus leve : 36 %. Les trois quarts des personnes qui souffrent de la faim habitent dans les zones rurales. Une grande partie dentre eux vit de lagriculture. On sait que la malnutrition est une consquence de la pauvret. On oublie quelquefois quelle est troitement lie la pauvret rurale.
dans la dpendance. La mfiance lgard de lconomie, des marchs et de linnovation empche tout progrs durable. Concrtement, laide extrieure agit travers des projets qui soulagent temporairement les plus dmunis par la distribution dengrais ou de semences et quelques conseils techniques. Ces projets ne concernent quun pourcentage trs faible dagriculteurs et sont limits dans le temps. Ils ne conduisent pas une accumulation dun peu de capital qui assurerait aux paysans et leurs organisations leur autonomie. Ils fonctionnent plus comme un affichage pour les pays riches que comme une stratgie cohrente de dveloppement. Les financements engags par la solidarit internationale en faveur de lagriculture vivrire des pays pauvres sont drisoires par rapport aux besoins rels. La faon de les dpenser en rduit encore la porte. Les mauvais rsultats de la lutte contre linscurit alimentaire sont la consquence directe de la faon de traiter cette question.
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POUR SATISFAIRE LES BESOINS ALIMENTAIRES EN 2050, IL FAUT ACCROITRE LES RENDEMENTS ET RINVESTIR DANS LAGRICULTURE
Les besoins futurs conduiront une nouvelle dgradation de lquilibre alimentaire mondial si lon sen tient au statu quo. La FAO estime quil faudra augmenter la production alimentaire de 70 % dici 2050 pour nourrir les 9 milliards dhabitants que comptera alors la plante ; 90 % de cette augmentation devra se faire dans les pays en dveloppement et 80 % devra provenir dun accroissement des rendements. Ce point est capital. Il ne faut pas attendre laugmentation de la production dune extension des surfaces cultives. Celle-ci restera faible. Or il ne faut pas avoir peur des mots : cest dune intensification de la production que la plante a besoin. Une intensification dune nouvelle forme, mais bien une intensification. LAmrique du Sud, lAsie et lAfrique vivent des situations contrastes. Avec des terres, de leau et des capitaux pour les mettre en valeur, lAmrique du Sud, le Brsil en tte, sera encore plus quaujourdhui lune des grandes rgions exportatrices. Les pays dAsie, la Chine et lInde, seront confronts au double dfi de franchir un nouveau saut de production tout en limitant les risques environnementaux qui brident dj les effets de la rvolution verte. Dautant que leurs rserves de terre sont limites. La croissance conomique exercera un effet positif sur les marchs. Elle permettra dabsorber une partie des migrants de lagriculture sachant que lon peut tout moment craindre des dsquilibres dmographiques
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et sociaux qui retiendront lattention des gouvernements. Mais la croissance conomique conduira aussi une diversification des habitudes alimentaires vers les produits dorigine animale plus gourmandes en surfaces cultives. Quoi quil en soit les gouvernements asiatiques devront la fois financer et protger leur agriculture et veiller assurer leur approvisionnement. Cest ce qui justifie les investissements indiens, chinois ou corens en Afrique ou dans les pays de lex-Union sovitique. Ils devront aussi amliorer le fonctionnement intrieur des marchs comme le montrent les difficults auxquelles se heurte lInde qui se trouve dans la situation paradoxale de souffrir de graves famines et denregistrer les pertes importantes de rcoltes, faute de circuits commerciaux efficaces.
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Sarkozy et Henri Guaino, se heurte bien des rticences politiques. Sil ne faut pas attendre des miracles des changes rgionaux contraints par les difficults politiques, lUPM pourrait offrir un lieu de concertation sur les enjeux agricoles partags, incluant non seulement les changes Nord-Sud et Sud-Nord mais aussi les partenariats conomiques entre filires agricoles et agro-industrielles.
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3. Blein R., Goura Soul B., Faivre-Dupaigre B., Yrima B. Les potentialits agricoles de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) Paris - FARM - 2007
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LAfrique de lOuest pourrait nourrir ses habitants dici 2025. Les paysans africains en sont capables et les ressources du milieu le permettent. Il faut investir dans lagriculture. Les tats africains ne peuvent le faire seul. La communaut internationale doit les aider.
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la recommandation de la cration dun fonds spcial gre par la Banque mondiale, ide laquelle les Europens sopposaient.
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Linstabilit des prix dans les pays en dveloppement dpend de facteurs endognes
Pour autant, la question est complexe et sa rsolution ne garantirait pas la scurit alimentaire de la plante. En effet, la rgulation concerne les prix sur les marchs internationaux. Or ces prix ont peu dimpact sur les marchs intrieurs des pays pauvres. Les tudes de la Fondation pour lagriculture et la ruralit dans le monde (FARM) ont montr que la transmission des prix internationaux aux agriculteurs africains tait trs rduite. La volatilit des marchs intrieurs, nationaux et rgionaux, dpend de facteurs endognes, que lon peut classer en deux grandes familles. La premire est celle de la production dpendant des alas climatiques mais aussi de lorganisation de la production, de laccs au crdit et aux intrants. La seconde famille est celle de dficiences de fonctionnement des marchs en raison de linsuffisance des capitaux et des crdits, des obstacles institutionnels, de linorganisation des filires agricoles et de labsence de capacits de stockage physique et financire.
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Certes, le niveau de prix des denres importes nest pas indiffrent. Limportation de riz bon march dstabilise la production locale dans certains pays comme le Sngal. Mais, durant une vingtaine dannes jusquen 2007, le prix du riz import na pas t instable. Il a t constamment bas.
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alors que le cycle de Doha sintitule cycle de dveloppement. Ce travers se retrouvera au G20 si celui-ci traite de la rgulation des marchs sans traiter en mme temps des politiques de dveloppement de lagriculture et de leur financement. Cela serait dautant plus dommage que le G20 offre la France une occasion historique de reprendre la main sur le dossier de la scurit alimentaire.
LA CONCEPTION DE NOUVELLES POLITIQUES AGRICOLES EST AUSSI CRUCIALE QUE LES FINANCEMENTS POUR LES METTRE EN UVRE
Financement de lagriculture et politiques agricoles publiques constituent un couple indissociable. Labsence de moyens rduit nant la relance des politiques agricoles. linverse, limmobilisme conceptuel freine les dcisions des responsables financiers. Les bailleurs de fonds multilatraux utilisent lalibi que la bonne gouvernance serait plus importante que laugmentation des budgets. Cest un idal inaccessible, constitu dun mlange de politiques publiques intelligentes , dtat de droit, dadministration efficace et dabsence de corruption. En fait les agences daide se sont replies sur les projets de dveloppement. Elles ont renonc des stratgies densemble et des programmes sectoriels. Les politiques agricoles et les politiques de dveloppement sortent dun cycle de trente ans qui a commenc au dbut des annes 1980, motiv, lorigine par la ncessit de dsendetter les tats. Ce cycle est symbolis par les politiques dajustement structurel. Les bons lves du Fonds montaire international, notamment les tats dAfrique subsaharienne, ont t au bout de cette logique. Ils ont dmantel les services agricoles et les caisses de stabilisation, rduit les budgets agricoles et privatis les socits de dveloppement et les banques agricoles, et ouvert leurs marchs aux importations. La remise en cause de cette politique se heurte des obstacles considrables en raison de la perte des comptences dans les ministres et du tarissement des budgets. Elle se heurte surtout une difficult conceptuelle. Il est impossible de revenir sur la libralisation et lconomie de march et il est difficile de concevoir et de mettre en place les nouvelles fonctions que requirent les politiques publiques dans des conomies librales. Dautant quaucun tat ne peut aujourdhui russir seul.
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Le dveloppement des fonctions conomiques des organisations agricoles et la structuration de filires agricoles en acteurs conomiques doivent constituer le cur de laction. Il ne sagit pas dopposer cette priorit la monte en puissance dentreprises et dinvestisseurs privs qui peuvent jouer un rle de moteur conomique, mais ce secteur priv ne pourra quoccuper une place restreinte dans les filires vivrires. Il ne pourra pas rpondre lui seul aux enjeux ni de la scurit alimentaire ni de lemploi agricole.
4. Dani Rodrik Nations et mondialisation, Les stratgies de dveloppement dans un monde globalis Paris La dcouverte - 2008
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aux financements extrieurs en combinant les emprunts bancaires et les subventions de dveloppement. Elle vise dgager des marges assurant lautonomie des groupements agricoles. La sphre publique reprsente par les tats, les organisations rgionales et les institutions internationales accompagne lapproche pro-business. Les pouvoirs publics favorisent et scurisent les investissements. On peut rappeler quelques axes majeurs : investissements dans les infrastructures (transports, communication), investissements dans les structures du march, actions incitatives (lgislation, subventions) favorables au crdit agricole, actions en faveur des dispositifs de couverture de risques, politiques dintgration rgionale, politiques long terme donnant la priorit aux productions locales (tarif douanier adapt), politiques favorables la structuration des filires agricoles (lgislation, subventions, dlgation de gestion), promotion de lapproche mutualiste et des coopratives. Les acteurs privs, les organisations professionnelles agricoles et leurs partenaires conomiques et financiers, notamment les institutions de crdit, doivent tre associs llaboration des politiques publiques et leur mise en uvre. Il sagit de les associer la dcision et non les cantonner dans les forums de la socit civile ou du secteur priv, qui les tiennent de fait lcart des arbitrages dcisifs.
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La Fondation pour linnovation politique publie cette note en partenariat avec la Fondation pour lAgriculture et la Ruralit dans le Monde. FARM est une fondation reconnue dutilit publique cre par cinq entreprises franaises : Crdit Agricole SA, GDF SUEZ, le groupe Casino, Limagrain Vilmorin, Air France et lAgence Franaise de Dveloppement avec le soutien de lEtat. La mission de FARM est de promouvoir dans le monde des agricultures et des filires agro-alimentaires performantes et respectueuses des producteurs. FARM promeut une approche conomique des filires agricoles et la diffusion de lesprit dentreprise. FARM agit par les tudes, les propositions, les rencontres, les projets de dveloppement pilotes et la formation des leaders agricoles Les ressources de la fondation proviennent des fondateurs, dentreprises mcnes, des particuliers et des pouvoirs publics.
FARM 59 rue Pernety Paris 14 Adresse postale : 91-93 Bd Pasteur 75710 Paris Cedex 15 tel : 33 (0)1 57 72 07 19
La protestation contre la rforme du statut des enseignants-chercheurs : dfense du statut, illustration du statu quo. Suivi dune discussion entre lauteur et Bruno Bensasson
David Bonneau, mai 2009, 20 pages
Aprs le 29 janvier : la fonction publique contre la socit civile ? Une question de justice sociale et un problme dmocratique
Dominique Reyni, mars 2009, 22 pages
Travailler le dimanche : quen pensent ceux qui travaillent le dimanche ? Sondage, analyse, lments pour le dbat
(coll.), janvier 2009, 18 pages
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