Grille Technique D'évaluation Des Règles de PDF
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Merci, si vous souhaitez utiliser ce dossier, de vous rendre sur le site des Dossiers de l’ADF lien :
http://www.adf.asso.fr/fr/espace-formation/publications/dossiers-de-ladf et de régler la somme de
5 euros.
L’utilisation à des fins commerciales de ce document est interdite sans accord écrit de l’ADF
Sommaire
Groupe de travail scientifique
Philippe ROCHER
Michel SEVALLE
Alain MOUTARDE
Anne PROTAS
3 - CONDITIONS D’INSTALLATION
D’UN GÉNÉRATEUR DENTAIRE..................................................................37
Ce Dossier a été rédigé par les membres des quatre organismes fondateurs de la
Commission Radioprotection dentaire (CRD) :
• ADF : Association dentaire français
• CNSD : Confédération nationale des syndicats dentaires
• ONCD : Ordre national des chirurgiens-dentistes
• UJCD : Union des jeunes chirurgiens-dentistes
La Commission Radioprotection dentaire a aussi créé le Réseau PCR dentaire car les
spécificités propres à l’activité de PCR en cabinet dentaire font que les formations et les
ressources adaptées sont peu nombreuses.
Le Réseau PCR dentaire souhaite être un élément moteur pour la mise en place et le
suivi de la réglementation dans les cabinets dentaires en se fixant les objectifs suivants :
• Promouvoir le développement de la radioprotection en cabinet dentaire,
• Améliorer les échanges entre les PCR de cabinets dentaires,
• Apporter des réponses concrètes à des cas spécifiques,
• Etre un lieu d’échange entre des PCR ayant les mêmes préoccupations,
• Assurer une veille réglementaire pour aider les PCR dentaires,
• Remonter des informations du terrain vers les administrations pour permettre
une évolution harmonieuse de la réglementation,
Les représentants de l’ADF, la CNSD, l’ONCD et l’UJCD sont à la disposition de leurs
confrères pour répondre à leurs questions et les aider à assurer leurs missions de PCR
parallèlement à leur activité clinique.
3
DÉCLARATION DES GÉNÉRATEURS 3
La « Grille technique d’évaluation des règles de radioprotection en cabinets dentaires »
constitue un outil d’auto-évaluation et un support pédagogique.
A travers les différents items qui la composent, cette grille d’évaluation réalise une
revue de tous les domaines où la vigilance du praticien doit s’exercer pour assurer la
radioprotection des patients et des membres de l’équipe soignante :
• vingt items, correspondent à des recommandations essentielles dont
le respect est indispensable à la sécurité des patients comme à celle des
travailleurs,
• les autres items renvoient à des recommandations qui, pour n’être
pas aussi impératives n’en ont pas moins une importance pédagogique
majeure : ils soulignent les objectifs à atteindre et rappellent au praticien
toutes les mesures de radioprotection à mettre en œuvre de façon adaptée
en fonction des situations.
4
Liste des recommandations
essentielles
Liste des items qui correspondent à des recommandations
essentielles dont le respect est indispensable pour une application
optimale des principes de radioprotection.
Question n° 2, p.12
Tous les générateurs du cabinet dentaire sont-ils déclarés à l’ASN ?
Question n° 6, p.21
La liste des générateurs est-elle transmise annuellement à l’IRSN ?
Question n° 9, p.31
Une PCR ayant une attestation « secteur médical » a-t-elle été
désignée ?
5
Question n° 19, p.48
L’évaluation des risques a-t-elle été réalisée pour chaque
générateur ?
6
Question n° 35, p.79
Un recueil des protocoles pour chacun des actes réalisables est-il
disponible à proximité des générateurs ?
7
Index des questions
1. DÉCLARATION DES GÉNÉRATEURS Question n° 10............................................ 33
Le contrat liant l’employeur à la PCR externe
Question n° 1.................................................11
comporte-t-il toutes les informations
Au sein de quel type d’entité juridique exercez-vous ? indispensables ?
Cabinet individuel, SCM, SCP, SEL
Question n° 11............................................. 35
Question n° 2................................................12 La PCR assure-t-elle toutes ses missions ?
Tous les générateurs du cabinet dentaire sont-ils
déclarés à l’ASN ? Question n° 12............................................. 36
La PCR externe respecte-t-elle les périodicités de
Question n° 3................................................ 14 passage ?
Les agréments des générateurs peuvent-ils être
assimilés à une déclaration ?
3. CONDITIONS D’INSTALLATION
Question n° 4...............................................15 D’UN GÉNÉRATEUR DENTAIRE
Les générateurs respectent-ils les conditions
indispensables pour pouvoir faire l’objet d’une Question n° 13............................................. 38
déclaration ? Les générateurs du cabinet sont-ils installés
conformément aux normes en vigueur ?
Question n° 5................................................ 17
La déclaration a-t-elle été remplie de façon judicieuse Encadré D..................................................... 39
s’agissant du choix du déclarant, du chef d’entreprise Nouvelle norme d’installation : les évolutions
et de la PCR ? attendues
Question n° 24............................................ 56
Une surveillance dosimétrique adaptée est-elle mise
5. RADIOPROTECTION DES PATIENTS
en œuvre pour tous les travailleurs susceptibles Question n° 33.............................................77
d’être exposés ? Tous les praticiens ont-ils validé la formation à la
radioprotection des patients ?
Encadré E...................................................... 58
Dosimètres : les alliés des praticiens Question n° 34............................................ 78
Un praticien est-il systématiquement présent durant
Question n° 25............................................ 60
la prise des clichés ?
Les doses reçues par les personnes exposées
sont-elles connues ? Question n° 35............................................ 79
Un recueil des protocoles pour chacun des actes
Encadré F...................................................... 62
réalisables est-il disponible à proximité des
Commande des dosimètres
générateurs ?
Question n° 26............................................ 63 Question n° 36............................................ 80
Le praticien a-t-il rédigé une fiche d’exposition ?
Réalisez-vous un compte rendu de vos examens
Question n° 27............................................ 64 radiologiques ?
Une surveillance médicale adaptée est-elle mise Question n° 37............................................ 82
en œuvre pour tous les travailleurs susceptibles
Mentionnez-vous l’estimation de la dose reçue par
d’être exposés ?
le patient au cours de la procédure sur les comptes
Question n° 28............................................ 65 rendus des actes médicaux ?
L’état de grossesse des personnes exposées est-il Question n° 38............................................ 83
pris en compte ?
Les contrôles de qualité internes (CQI) des
Question n° 29............................................ 67 générateurs sont-ils réalisés selon les modalités et
les périodicités requises ?
Un plan de prévention est-il rédigé en cas
d’intervention d’une entreprise extérieure dans le Question n° 39............................................ 85
cabinet dentaire ?
Les contrôles de qualité externes (CQE) des
Question n° 30............................................ 69 générateurs et les audits externes des contrôles
internes sont-ils réalisés par un organisme agréé par
Les contrôles internes sont-ils réalisés ?
l’ANSM ?
Ils comprennent les contrôles d’ambiance des
locaux et les contrôles techniques de radioprotection Encadré I....................................................... 86
des générateurs.
Récapitulatif des contrôles de qualité et de leurs
Question n° 31.............................................. 71 périodicités
Les contrôles externes sont-ils réalisés par un Question n° 40........................................... 88
organisme agréé ? Ils comprennent les contrôles
Les événements significatifs de radioprotection
d’ambiance des locaux et les contrôles techniques
sont-ils déclarés à l’ASN ?
de radioprotection des générateurs
Encadré J...................................................... 90
Evénements significatifs : exemples en cabinet
dentaire
Justification de la question
La déclaration de détention/utilisation d’appareils électriques générant des rayons X doit
être déposée par la personne physique responsable de l’activité nucléaire (le déclarant).
Aussi, en fonction du type d’entité juridique du cabinet, il peut être nécessaire de réaliser
une ou plusieurs déclarations.
La déclaration doit concerner l’ensemble des appareils détenus par une même entité juri-
dique et en service dans un même établissement.
Des praticiens qui exercent à la même adresse, mais sans être associés doivent faire une
déclaration chacun pour leurs propres générateurs.
Par contre, dans le cas des associations, il faut designer un responsable de l’« activité
nucléaire » et réaliser une déclaration unique pour tous les générateurs utilisés par l’en-
semble des associés.
RÉFÉRENCES
Article L1333-4 du Code de la santé publique : régime d’autorisation ou de déclaration.
Article R1333-21 du Code de la santé publique : réception de la déclaration.
Justification de la question
Tous les générateurs utilisés en cabinet dentaire sont soumis au régime de déclaration :
• appareils de radiographie endobuccale, appareils de radiographie panoramique avec
ou sans dispositif de tomographie volumique à faisceau conique ;
• appareils de téléradiographie crânienne ;
• appareils de tomographie volumique à faisceau conique (aussi appelés cone beam
ou CBCT) ;
•appareils mobiles/transportables et portatifs de radiologie dentaire.
Pour être certain que tous les générateurs de votre cabinet sont déclarés, il faut s’assurer
qu’ils apparaissent sur la liste des générateurs présents sur le récépissé de déclaration
reçu de l’ASN.
La première mission d’une PCR est de s’assurer que la déclaration des générateurs est bien
réalisée. Comme une PCR doit être désignée dans chaque cabinet dentaire, il est vraisem-
blable que cette formalité ait été accomplie.
Installation déclarée entre juin 2004 et novembre 2007 Une nouvelle déclaration n’est pas nécessaire.
Exercer son activité sans avoir effectué de déclaration est puni d’un an d’emprisonnement
et d’une amende de 15 000 euros.
RÉFÉRENCES
Article L1333-4 du Code de la santé publique : régime d’autorisation ou de déclaration.
Article L1337-5 du Code de la santé publique : sanctions pénales.
Article R162-53 du Code de la Sécurité sociale : remboursement des actes de radiologie.
Décision n° 2009-DC-0146 de l’ASN du 16 juillet 2009, modifiée par la décision 2009-DC-0162 et homologuée
par un arrêté du 29 janvier 2010 (JORF n° 48 du 26 février 2010) : liste des générateurs soumis à déclaration.
Justification de la question
Selon leur date d’échéance, certains agréments, obtenus en application de la précédente
réglementation valent déclarations.
En pratique, si vous avez un agrément qui était valable après le 20 juin 2004, alors votre géné-
rateur est considéré comme déclaré, et ce, jusqu’à ce qu’il ne satisfasse plus aux contrôles
réglementaires. La limite d’âge de 25 ans pour les appareils générateurs de rayons X n’est
plus en vigueur pour les générateurs qui satisfont aux contrôles réglementaires.
Dans ces conditions, nous vous conseillons vivement de faire une déclaration unique pour
tous vos générateurs, ou de rattacher vos anciens générateurs à une déclaration faite après
2007, afin d’avoir un seul numéro de déclaration qui sera transmis à la Sécurité sociale pour
tous vos générateurs.
La réalisation d’une déclaration est simple. Il ne vous sera pas reproché de communiquer
trop d’informations à l’ASN mais au contraire, vous pourrez être sanctionné en cas de non-
déclaration de vos générateurs.
RÉFÉRENCES
Arrêté du 1er décembre 2011 modifiant l’arrêté du 14 mai 2004 relatif au régime général des autorisations et
déclarations défini au chapitre V-I « Des rayonnements ionisants » du Code de la santé publique : abrogation de
l’arrêté du 14 mai 2011, à l’exception de l’article 7 (liste des autorisations et des déclarations).
Arrêté du 29 janvier 2010 portant homologation de la décision n° 2009-DC-148 du 16 juillet 2009 relative au
contenu détaillé des informations qui doivent être jointes aux déclarations des activités nucléaires visées aux 1°
et 3° de l’article R1333-19 du Code de la santé publique.
Article 40 du décret n° 2007-1582 : dispositions transitoires (modalités d’application dans le temps du nouveau
régime de la déclaration).
Justification de la question
Certains critères, concernant tant les générateurs que leurs conditions d’installation, sont
impératifs pour pouvoir effectuer la déclaration.
Pour que le matériel puisse être déclaré, il faut qu’il respecte les conditions suivantes :
• porter le marquage CE en cas de mise en service après 1998 ou être conformes
à un type homologué selon la norme NF C 74-100 ;
• comporter un dispositif permettant à l’utilisateur d’être renseigné sur la quantité
de rayonnement émise en cas de mise en service après 2004 ;
• faire l’objet d’une maintenance et de contrôles de qualité selon les modalités
précisées par l’ANSM ;
• être implantés dans des installations aménagées conformément aux normes
NF C 15-160, NF C 15-161 ou NF C 15-163 ;
• faire l’objet des différents contrôles techniques prévus par les Codes de la santé
publique et du travail réalisés par l’IRSN, des organismes agréés et/ou la PCR.
La limite d’âge de 25 ans pour les appareils générateurs de rayons X n’est plus en vigueur.
L’immense majorité des générateurs rétroalvéolaires ne comportent pas ces dispositifs. Les
fabricants fournissent des abaques (graphique ayant pour objet de simplifier les calculs)
permettant d’évaluer les doses en fonctions des paramètres utilisés pour la prise de la
radio (s, mA, V).
Information dosimétrique donnée en Produit Dose.Surface imprimée sur une radiographie panoramique.
Pour pouvoir être déclarés, les générateurs doivent aussi être pourvus du marquage CE
qui assure un certain niveau de sécurité aux dispositifs médicaux vendus sur le marché
européen. Aucun dispositif médical ne peut être vendu en Europe sans ce marquage.
Il faut donc être particulièrement attentif aux offres alléchantes proposées sur internet. Des
fournisseurs ou des particuliers, n’appartenant pas à l’Union européenne, proposent des
générateurs qui ne sont pas pourvus du marquage CE. Il ne faut surtout pas les acheter,
car ils ne peuvent pas être déclarés et donc utilisés en France.
RÉFÉRENCES
Arrêté du 29 janvier 2010 portant homologation de la décision n° 2009-DC-148 du 16 juillet 2009 relative au
contenu détaillé des informations qui doivent être jointes aux déclarations des activités nucléaires visées
aux 1° et 3° de l’article R1333-19 du Code de la santé publique.
Articles R5211-21 et suivants du Code de la santé publique : dispositifs médicaux - exigences essentielles
concernant la sécurité et la santé.
Justification de la question
Le départ de certaines personnes du cabinet peut avoir des conséquences sur la validité
de la déclaration.
Chef d’entreprise
Le terme de chef d’entreprise a été remplacé par celui d’employeur dans le Code du travail,
mais il persiste dans le formulaire de déclaration DEC/GX de l’ASN.
Le chef d’entreprise, ou employeur, peut être défini comme la personne qui emploie du
personnel salarié.
En pratique, la validité de la déclaration n’est pas influencée par le départ de cette personne.
Il est néanmoins logique que le chef d’entreprise soit un praticien ou un gérant de la société.
RÉFÉRENCES
Décision n° 2011-DC-0238 de l’ASN du 23 août 2011 homologuée par un arrêté du 30 novembre 2011 :
personnes responsables d’une activité nucléaire.
Articles R4451-103 et suivants du Code du travail : personne compétente en radioprotection.
Comment déclarer ?
La déclaration est une démarche simple et rapide qui comporte deux parties.
La décision 2009-DC-00148 de l’ASN du 16 juillet 2009 définit le contenu détaillé des infor-
mations qui doivent être jointes aux déclarations.
La déclaration doit concerner l’ensemble des appareils en service dans un même établisse-
ment. Elle est valable toute la durée d’utilisation des générateurs. Le numéro de déclaration
sera donc le même pour tous vos générateurs.
Agrément
Agrément
7
novembre
2007
Un
déclara7on
pour
l’ensemble
Déc.
Déclara7on
Le déclarant, qui est le plus souvent un praticien, est responsable de la déclaration, mais il
est aidé pour la réalisation de cette tâche par la PCR.
Le formulaire de déclaration dûment complété doit être transmis à la division de l’ASN terri-
torialement compétente, à savoir celle du lieu d’utilisation. La liste des 11 divisions de l’ASN,
leurs coordonnées et leurs couvertures géographiques sont disponibles sur le site de l’ASN
(http://www.asn.fr/index.php/L-ASN-en-region).
La liste des générateurs déclarés permet de comparer le parc des générateurs du cabinet
à celle-ci afin de s’assurer que l’ensemble des générateurs est bien déclaré.
L’utilisation des générateurs n’est admise que pour le domaine d’application rappelé dans
le récépissé de déclaration, soit, pour nous, dans le domaine dentaire. Le non-respect des
prescriptions que comporte la déclaration peut entraîner sa suspension.
Nouvelle
Information
déclaration
écrite à l’ASN
auprès de l’ASN
Changement de PCR X
Justification de la question
La liste des générateurs du cabinet doit être transmise annuellement pour mettre à jour
l’inventaire des sources de rayonnements ionisants.
Parallèlement, le relevé actualisé des générateurs utilisés ou stockés dans le cabinet ainsi
que les informations détaillant les éventuelles modifications apportées aux appareils détenus
et les observations formulées par les organismes agréés à l’issue d’un contrôle doivent être
consignés dans le Document unique d’évaluation des risques.
Ces éléments doivent être tenus à la disposition de l’ASN.
Lorsque vous connaissez le chargé d’affaires qui gère votre compte, les envois par courriels
sont envisageables. Dans le cas contraire, le plus simple est d’utiliser le fax, qui présente
pour vous l’avantage de délivrer une preuve d’envoi et pour l’IRSN celui de la simplicité de
gestion/conservation des données pendant les durées imposées par la réglementation.
Les modèles proposés n’ont, pour l’instant, aucun caractère obligatoire mais les informa-
tions transmises doivent permettre d’effectuer les comparaisons qui s’imposent avec les
données issues de l’inventaire national IRSN.
L’IRSN n’émet pas d’accusés de réception des inventaires mais peut émettre pour certains
d’entre eux une demande d’explication, notamment en cas de désaccord.
RÉFÉRENCES
Article L1333-9 du Code de la santé publique : obligation de transmettre un inventaire des sources.
Article L1337-6 du Code de la santé publique : sanctions pénales.
Article R4451-38 du Code du travail : modalités de transmission du relevé des sources.
Le Comident a créé Recydent, entreprise sans but lucratif, ayant pour objectif d’être agréée
par les Pouvoirs publics comme éco-organisme, qui offre des solutions en matière d’élimi-
nation des DEEE dentaires, à coûts mutualisés.
Recydent organise la reprise des DEEE dentaires, c’est-à-dire des appareils en fin de vie, pour
les acheminer vers des lieux de valorisation où ils seront démontés, dépollués (car contenant
parfois des déchets mercuriels) afin d’être recyclés en toute sécurité et conformément à la
réglementation française en vigueur.
Justification de la question
L’activité du cabinet en nombre d’examens radiographiques a des implications sur le
zonage, le classement des personnels et les conditions d’installations.
Par ailleurs, le zonage est réalisé sur la base du nombre maximal de radiographies effectuées
en une heure et du nombre de radios réalisées en une année.
Pour le classement, seul le nombre d’examens exposant les travailleurs, réalisés en une
année, est pris en compte.
Dans ces deux cas, il faut anticiper les doses pour l’année à venir et donc prévoir l’évolution
de son activité d’une façon la plus réaliste possible.
RÉFÉRENCES
Articles R4451-18 et suivants du Code du travail : zonage.
Article R4451-44 du Code du travail : classement du personnel.
Justification de la question
Le rôle le plus important d’un employeur est d’assurer la sécurité et protéger la
santé physique et mentale de son personnel. Lorsque des appareils émettant des
rayonnements ionisants sont utilisés, l’employeur est assujetti à plusieurs obligations qui
doivent lui permettre d’assurer cette sécurité.
efficace
Dose
20
6
1
Mains,
500
150
50
L’exposi7on
avant
bras,
de
l’enfant
à
pieds,
Dose
chevilles
naître
doit
rester
équivalente
Peau
(/cm2)
500
<
1
mSv
150
50
Cristallin*
150
45
15
*
La
CIPR
a
publié
une
déclara7on
en
faveur
d’une
réduc7on
à
20
mSv
Pour les travailleurs qui ne sont pas susceptibles d’être soumis à des rayonnements ioni-
sants, de par la nature de leur activité, les valeurs limites définies pour les personnes du
public sont applicables :
• les doses efficaces reçues (sur l’ensemble du corps) lors de leur activité profes-
sionnelle, ne doivent pas dépasser 1 mSv par an,
• les limites de dose équivalente ne doivent pas dépasser 15 mSv par an pour le
cristallin, et 50 mSv par an pour les extrémités et la peau.
RÉFÉRENCES
Articles R4451-1 à 4451-144 du Code du travail : prévention des risques d’exposition aux rayonnements ionisants.
Article R4451-22 du Code du travail : Document unique d’évaluation des risques (dans le cadre de la radioprotection).
Articles R4451-103 à R4451-107 du Code du travail : désignation de la PCR.
Article R4451-114 du Code du travail : moyens mis à la disposition de la PCR.
Article L1251-23 du Code du travail : mise à disposition des équipements de protection individuelle.
En matière de radioprotection des travailleurs, l’employeur qui n’est autre que le praticien
libéral est systématiquement le responsable des décisions prises pour assurer la sécurité des
membres de l’équipe qu’ils soient salariés ou libéraux. Néanmoins, celui-ci est conseillé par la
personne compétente en radioprotection (PCR) ou le médecin du travail (MDT) pour prendre
ses décisions. Par ailleurs, les organismes agréés (OA) procèdent à certains contrôles.
Responsable de
Liste des générateurs
la communication
à l’IRSN
annuelle
Evaluation des risques & Organisation de la radioprotection
Réalise l’analyse
prévisionnelle des
Entérine la
Classement du doses et propose
proposition faite
personnel un classement
par la PCR
(mission
obligatoire)
Réalise l’évaluation
Entérine la des risques
Zonage des locaux proposition faite et propose un
par la PCR zonage (mission
obligatoire)
Communique les
Responsable de la informations en
Elaboration du
rédaction et de la relation avec la
Document Unique
mise à jour radioprotection
des travailleurs
Médecine du travail
Inscription des
travailleurs
Convoque les
(salariés ou
travailleurs
Inscriptions à la libéraux).
pour les visites
médecine du travail Responsable de
périodiques et
certaines visites
effectue les visites
(embauche,
reprise …)
Responsable de la Suivi de la
Contrôles externes réalisation selon réalisation
Réalisé par OA
quinquennaux une périodicité (mission
quinquennale obligatoire)
Formation à la sécurité des travailleurs
Responsable de la
réalisation selon Réalise la Aide
Formation des
une périodicité formation (mission éventuellement à
travailleurs
triennale au obligatoire) la formation
maximum
Dépassements des valeurs limites
Aide à la
Déclaration
déclaration
d’événements Responsable
(mission
indésirables
obligatoire)
Praticien Assistante OA
Responsable de la réalisation
Audit des CQI Réalise l’audit
avec la bonne périodicité
Responsable de la réalisation
Contrôles de qualité
avec la bonne périodicité Réalise le CQE
externes (CQE)
Justification de la question
Tous les cabinets comportant un générateur doivent désigner une personne compétente
en radioprotection (PCR) qui peut être interne ou externe.
L’ASN a toujours demandé un engagement du praticien à former une PCR ou à faire appel
à une PCR externe. Néanmoins, la désignation systématique d’une PCR n’est intervenue
qu’en janvier 2009 dans tous les cabinets dentaires pourvus d’un générateur de rayons X.
De plus, les travailleurs indépendants non salariés (qui sont leur propre employeur), concernés
par un risque d’exposition aux rayonnements ionisants, doivent également désigner une PCR.
Il existe trois catégories de PCR, celles destinées à intervenir dans le milieu industriel ou les
installations nucléaires de base (INB) et celles qui s’occupent des installations médicales.
Dans les cabinets dentaires, la PCR doit être titulaire d’une attestation de formation « sec-
teur médical », avec l’option « sources radioactives scellées, accélérateur de particules et
appareils électriques émettant des rayons X ». Cette attestation est délivrée à l’issue d’une
formation à la radioprotection dispensée par des personnes dont la qualification est certifiée
par des organismes accrédités.
A ce jour, les organismes accrédités qui certifient les formateurs sont le CEFRI (Comité fran-
çais de certification des entreprises pour la formation et le suivi du personnel travaillant sous
rayonnements ionisants) et l’AFAQ (Association française pour l’assurance de la qualité).
Que la PCR soit interne (un membre du cabinet, le plus souvent un praticien) ou externe
(personne d’une entreprise extérieure), les missions sont les mêmes.
Une copie du certificat de PCR délivré par un formateur certifié constitue la pièce n° 13 du
dossier justificatif de la déclaration.
RÉFÉRENCES
Article R4451-103 à R4451-109 du Code du travail : désignation de la PCR.
Justification de la question
La PCR externe est un prestataire de service qui est lié par contrat avec le ou les praticiens
du cabinet.
Société d’exercice (SEL ou SCP) Signature du ou des gérants pour le compte de la société
SCM employant directement le personnel Signature du ou des gérants pour le compte de la société
SCM n’employant pas directement le personnel Signature de chaque associé en son nom propre
RÉFÉRENCES
Décision n° 2009-DC-0147 de l’ASN du 16 juillet 2009 relative aux conditions d’exercice des fonctions d’une
PCR externe, homologuée par un arrêté du 24 novembre 2009 (JORF n° 279 du 2 décembre 2009).
Justification de la question
Les missions de la PCR sont précisément définies dans le Code du travail. La PCR doit
effectuer l’intégralité de ses missions.
RÉFÉRENCES
Article R4451-31 du Code du travail : contrôles techniques devant être réalisés par la PCR.
Articles R4451-110 à R4451-113 du Code du travail : missions de la PCR.
Article R4451-114 du Code du travail : moyens à mettre à disposition de la PCR par l’employeur.
Article R4451-115 du Code du travail : collaboration du médecin du travail.
Justification de la question
La PCR externe doit obligatoirement assurer ses missions au sein même du cabinet
dentaire au minimum tous les ans.
Par ailleurs, la PCR externe intervient à l’occasion de toute modification de nature à mettre
en cause l’organisation de la radioprotection. Elle doit obligatoirement être présente dans
le cabinet :
• à la prise de fonctions ;
• lors de la déclaration (initiale ou mise à jour) ;
• lors de l’élaboration d’un plan de prévention ;
• lors du contrôle technique de radioprotection effectué par l’organisme agréé ;
• à la demande des agents de contrôle compétents et à celle du médecin du travail ;
• en cas d’évènements significatifs ;
• en cas de dépassement de l’une des valeurs limites ;
• lors de l’intervention d’une entreprise extérieure pendant les heures d’ouverture
de la structure de soins.
La PCR externe doit fournir un compte rendu écrit d’activité établi après chaque intervention
et un rapport annuel d’activité (à conserver 10 ans par l’employeur).
RÉFÉRENCES
Décision n° 2009-DC-0147 de l’ASN du 16 juillet 2009 relative aux conditions d’exercice des fonctions d’une
PCR externe, homologuée par un arrêté du 24 novembre 2009 (JORF n° 279 du 2 décembre 2009).
Justification de la question
En remplissant la déclaration des générateurs, le praticien s’engage sur le fait que son
installation est conforme aux normes applicables.
Une décision ASN rendra d’application obligatoire la nouvelle norme NF C 15-160. L’arrêté
du 30 août 1991 sera abrogé par l’arrêté homologuant la décision de l’ASN.
Dans l’attente, les exploitants doivent se conformer à la norme en vigueur (cf. Encadré D).
RÉFÉRENCES
Arrêté du 30 août 1991 déterminant les conditions d’installation auxquelles doivent satisfaire les générateurs
électriques de rayons X (JORF n° 212 du 11 septembre 1991).
Cette révision pouvait s’envisager comme un simple toilettage (limité par exemple au chan-
gement des unités : rad en Gray, rem en Sievert…) ou une modification plus profonde. C’est
la deuxième option qui a été retenue afin de proposer un texte centré sur une méthode de
calcul des protections comparable à celle déjà utilisée dans d’autres pays tels que l’Alle-
magne, l’Autriche, le Canada, l’Espagne, la Grande-Bretagne ou les USA.
De plus, les autorités ont décidé de remplacer toutes les anciennes normes par une seule
nouvelle norme NF C 15-160. Ce qui en soi constitue un changement important.
Dans cette nouvelle norme, les règles générales évoluent de façon substantielle sur les
points suivants :
• abandon des valeurs minimales des surfaces au sol des locaux ;
• introduction d’une double signalisation lumineuse ;
• suppression de la méthode dite simplifiée ;
• reformulation de la méthode de calcul des protections.
L’application de cette nouvelle norme ne sera pas rétroactive. Cela signifie que les
installations actuelles, respectueuses des critères de l’ancienne norme NF C 15-163,
ne devront pas être modifiées.
Justification de la question
Le trisecteur, les consignes de radioprotection et le plan doivent être affichés à l’entrée de
la zone. Un triangle jaune doit être présent sur le générateur.
A l’intérieur des zones surveillée et contrôlée, les risques d’exposition externe font l’objet d’un
affichage remis à jour périodiquement. Cet affichage comporte également les consignes
de travail adaptées à la nature de l’exposition et aux opérations envisagées.
La signalisation des zones est formalisée par l’affichage de panneaux conformes à l’annexe I
de l’arrêté du 15 mai 2006, en respectant un code couleur (zone surveillée = bleu-gris, zone
contrôlée = vert …).
salle de soins n1 OK
CONSIGNES DE RADIOPROTECTION
ZONE
SURVEILLÉE
à l’intérieur des zones réglementées d'une installation de radiodiagnostic dentaire
L'accès aux locaux "salle de soins et salle de radiographie panoramique" est réglementé pour des raisons
de protection contre les rayonnements ionisants. Toute personne susceptible d'y intervenir pendant le
fonctionnement de l'appareil de radiographie est tenue de prendre connaissance du présent règlement
qui lui est remis par l'employeur.
médecin du travail attestant qu’ils ne présentent pas de contre-indication médicale au travail sous dsdsdsdsdsdsd
sdsdsdsdsdsds
dsdsdsdsdsdsd
sdsdsdsdsdsds
dsdsdsdsdsdsd
sdsdsds
rayonnements.
La couleur du trèfle indique le niveau du risque, le plan localise le danger dans la pièce et
les consignes mentionnent les règles à observer pour améliorer la sécurité des travailleurs.
Les appareils RA seront, selon la nouvelle norme NF C 15-160, dispensés du second signal
lumineux indiquant l’émission de rayons X.
RÉFÉRENCES
Article R4451-23 du Code du travail : signalement des zones surveillées et contrôlées.
Justification de la question
Les équipements de protection collective protègent l’ensemble des travailleurs.
Les EPC sont toujours mis en œuvre prioritairement aux équipements de protection indi-
viduelle (EPI).
RÉFÉRENCES
Article R4451-40 du Code du travail : définition des mesures de protection collective par l’employeur.
Justification de la question
La mise à disposition d’EPI est une obligation de l’employeur.
Pour le choix des EPI, l’employeur recueille l’avis du médecin du travail et tient compte des
contraintes et des risques inhérents à leur port.
L’employeur met à la disposition des travailleurs, en tant que de besoins, les EPI
appropriés et veille à leur utilisation effective.
Ce tablier peut aussi bien servir aux patients qu’aux travailleurs selon les situations.
RÉFÉRENCES
Articles R4311-8 et suivants du Code du travail : définition des équipements de protection individuelle.
Article R4321-4 du Code du travail : mise à dispositions des équipements de protection individuelle par
l’employeur.
Articles R.4451-41 à R.4451-43 du Code du travail : protections collective et individuelle.
Justification de la question
Le contrôle périodique des EPI (tabliers) est une obligation de l’employeur.
En pratique, le contrôle des EPI peut être effectué tous les ans.
En pratique, il est peu commode avec nos petits capteurs de radiographier le tablier pour
s’assurer qu’il ne comporte pas de zone où le plomb est fissuré. C’est donc un contrôle visuel
et tactile, associé à un stockage correct, qui permet de s’assurer de la pérennité du tablier.
RÉFÉRENCES
Articles R4322-1 et suivants du Code du travail : maintien en état de conformité des équipements de travail et
des moyens de protection.
Article R4323-99 et suivants du Code du travail : vérifications périodiques des équipements de protection
individuelle.
Justification de la question
L’employeur doit veiller au port des EPI qu’il fournit.
L’employeur a une obligation générale de sécurité à l’égard de son personnel. Il doit prendre
toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et
mentale de celui-ci.
Ces mesures comprennent notamment :
• des actions de prévention des risques professionnels ;
• des actions d’information et de formation ;
• la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés.
Mais l’employeur n’est pas le seul à avoir des obligations en matière de sécurité.
Chaque salarié doit prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilités, de
sa sécurité et de sa santé, ainsi que de celles des autres personnes concernées du fait de
ses actes ou de ses omissions au travail.
Cette obligation implique notamment qu’il :
• utilise correctement les machines, appareils, outils, véhicules et dispositifs de
sécurité, qu’il ne doit ni modifier, ni mettre hors service ;
• porte les équipements de protection, en respectant leur destination ;
• alerte l’employeur de toute situation de travail présentant un risque de danger
grave et imminent et de toute défectuosité des systèmes de protection.
Dès lors, il est possible de sanctionner un employé qui ne respecte pas les règles
de sécurité et donc qui ne met pas son équipement de protection.
En pratique, pour exiger qu’un travailleur respecte ses obligations, il doit être informé des
règles en vigueur (affichage des consignes de sécurité, règlement intérieur, sanctions, etc.)
et être formé à la sécurité.
Un défaut de formation ou d’information du travailleur contribuerait à diminuer sa responsa-
bilité en cas de manquement. A contrario, si tout est mis en œuvre pour garantir la sécurité
au sein du cabinet, le manquement d’un membre du personnel à son obligation constitue
une faute susceptible d’être sanctionnée.
En principe, le port du tablier plombé n’est réellement nécessaire que lorsque le travailleur
doit se tenir à proximité du patient ou en cas de grossesse.
RÉFÉRENCES
Article L4121-1 du Code du travail : mesures de sécurité à la charge de l’employeur.
Article L4122-1 du Code du travail : obligations des travailleurs en matière de sécurité.
Article R4321-4 du Code du travail : mise à dispositions des équipements de protection individuelle par
l’employeur.
Justification de la question
L’évaluation des risques est un préalable indispensable au zonage.
RÉFÉRENCES
Articles R4121-1 et suivants du Code du travail : document unique d’évaluation des risques.
Article R4451-22 du Code du travail : consignation des résultats dans le document unique.
Justification de la question
Après une évaluation des risques, l’employeur doit délimiter autour des sources des
zones surveillées et contrôlées qui font l’objet d’une signalisation particulière et de
conditions d’accès spécifiques.
La circulaire du 18 janvier 2008 élaborée conjointement par la DGT et l’ASN précise les
d’application de l’arrêté du 15 mai 2006, afin de faciliter l’application des moda-
conditions
lités de délimitation et de signalisation de zones réglementées.
et
Limite
annuelle
Zone
Zone
Autres
ZNR
horaire
Limite
surveillée
contrôlée
zones
…
Mains,
avant
bras,
<
50
mSv/an
<
150
mSv/an
<
0,2
mSv/h
<
500
mSv/an
<
0,65
mSv/h
…
pieds,
Dose
chevilles
équivalente
Peau
(/cm2)
<
50
mSv/an
<
150
mSv/an
<
500
mSv/an
…
Cristallin*
<
15
mSv/an
<
50
mSv/an
<
150
mSv/an
…
*
La
CIPR
a
publié
une
déclaraJon
en
faveur
d’une
réducJon
à
20
mSv
Réaliser la délimitation
des zones en ZS ou ZC
revient à définir le type
de dosimètre obligatoire. Le type de dosimètre
à porter dépend de
la zone dans laquelle
intervient le personnel.
RÉFÉRENCES
Article R4451-18 du Code du travail : délimitation des zones surveillées et contrôlées.
Article R4451-20 du Code du travail : affichage spécifique à l’intérieur de la zone contrôlée.
Arrêté du 15 mai 2006 relatif aux conditions de délimitation et de signalisation des zones surveillées
et contrôlées et des zones spécialement réglementées ou interdites compte tenu de l’exposition aux
rayonnements ionisants, ainsi qu’aux règles d’hygiène, de sécurité et d’entretien qui y sont imposées.
Circulaire d’application DGT/ASN n° 01 du 18 janvier 2008.
Justification de la question
L’analyse prévisionnelle des doses au poste de travail est un préalable indispensable au
classement des personnes exposées.
Exposer des personnes au-delà des valeurs limites réglementaires (cf. Question n° 22) est
puni d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 15 000 euros. Par ailleurs la faute
inexcusable de l’employeur peut être recherchée en cas d’accident.
RÉFÉRENCES
Article L1337-5 du Code de la santé publique : sanctions pénales.
Article R4451-11 du Code du travail : analyse des postes de travail.
Article R4451-112 du Code du travail : rôle de la personne compétente en radioprotection.
Justification de la question
En se basant sur les données de l’analyse prévisionnelle des doses et l’avis du médecin
du travail, l’employeur doit procéder au classement de son personnel. Ce classement a
une incidence sur le type de suivi médical obligatoire.
Les travailleurs susceptibles de recevoir, dans les conditions habituelles de travail, une dose
efficace supérieure à 6 mSv par an sont classés par l’employeur en catégorie A, après avis
du médecin du travail. En ce qui concerne les travailleurs exposés aux rayonnements ioni-
sants qui ne relèvent pas de la catégorie A, ils sont classés en catégorie B s’ils sont soumis
dans le cadre de leur activité professionnelle à une exposition à des rayonnements ionisants
susceptible d’entraîner des doses supérieures aux valeurs limites pour les personnes du
public (1 mSv par an).
Les analyses des postes de travail, visant à apprécier le niveau d’exposition des travailleurs,
fournissent les
éléments nécessaires pour le classement des travailleurs et le lancement
du processus
d’optimisation des expositions individuelles et collectives.
annuelle
Limite
(12
mois
glissants)
Public
Catégorie
B
Catégorie
A
Interdit
en
mSv
efficace
Dose
<
1
<
6
<
20
>
20
Mains,
<
50
<
150
<
500
>
500
avant
bras,
pieds,
Dose
chevilles
équivalente
Peau
(/cm2)
<
50
<
150
<
500
>
500
Cristallin*
<
15
<
45
<
150
>
150
*
La
CIPR
a
publié
une
déclara7on
en
faveur
d’une
réduc7on
à
20
mSv
A compter du 1er juillet 2012, les catégories de travailleurs bénéficiant d’une surveillance
médicale renforcée (SMR) et la périodicité minimale des visites médicales évoluent.
Elle passe d’un an à 24 mois pour les salariés classés en Catégorie B. Ainsi, cette surveillance
comprendra au moins un ou des examens de nature médicale selon une périodicité n’ex-
cédant pas 24 mois.
+
+
=
Classement
RA1
RA2
PANO
Le classement est effectué en tenant compte de la dose totale reçue
par un travailleur.
La dosimétrie passive doit être portée par tout travailleur intervenant en zone réglementée.
RÉFÉRENCES
Article R1333-8 du Code de la santé publique : limites de doses.
Article R4451-11 du Code du travail : analyse des postes de travail.
Article R4451-44 du Code du travail : classement des travailleurs (catégorie A).
Article R4451-46 du Code du travail: classement des travailleurs (catégorie B).
Décret n° 2012-135 du 30 janvier 2012 relatif à l’organisation de la médecine du travail : régime applicable à la
surveillance médicale renforcée (SMR).
Arrêté du 2 mai 2012 abrogeant diverses dispositions relatives à la surveillance médicale renforcée des
travailleurs.
Justification de la question
Cette formation touche une grande partie des travailleurs. Elle permet de les informer
des dangers des rayonnements ionisants et de les former à la gestion des situations
d’urgence.
Les personnes concernées sont tous les praticiens, mais aussi les assistant(e)s et aides
dentaires et, par extension, les secrétaires. Ces personnels, même s’ils sortent ou ne sont
pas présents lors de la prise de clichés, sont néanmoins amenés à pénétrer dans le cabinet
alors que le générateur est sous tension.
L’employeur est responsable de la réalisation de cette formation qui, en pratique, doit être
réalisée par la PCR avec éventuellement l’aide du médecin du travail.
L’employeur, avec l’aide de la PCR, doit établir d’avance, en tenant compte des risques radio-
logiques potentiels, les procédures appropriées à observer dans les situations d’urgence
(pièce n° 24 du dossier justificatif de la déclaration).
Les documents justifiant l’information et la formation des travailleurs aux risques liés aux
rayonnements ionisants constituent les pièces n° 16 du dossier justificatif de la déclaration.
RÉFÉRENCES
Article R4451-47 du Code du travail : formation des travailleurs à la radioprotection.
Article R4451-50 du Code du travail : périodicité de la formation.
Justification de la question
L’employeur doit mettre à disposition de son personnel les moyens de suivi dosimétrique
adaptés à la zone dans laquelle il intervient.
S’il est appelé à exécuter une opération en zone contrôlée, il doit bénéficier d’une dosimé-
trie opérationnelle. Celle-ci est réalisée à l’aide de dosimètres électroniques permettant
d’intégrer puis de lire les doses reçues en temps réel et comportant des seuils d’alarme.
Le type de dosimètre
à porter dépend de
la zone dans laquelle
intervient le personnel.
RÉFÉRENCES
Articles R4451-9 du Code du travail : mesures de protection des travailleurs non salariés.
Article R4451-62 du Code du travail : modalités du suivi dosimétrique.
Article R4451-67 du Code du travail : suivi dosimétrique opérationnel.
Articles R4451-82 à 92 du Code du travail : surveillance médicale.
Si les membres du cabinet susceptibles d’être exposés aux rayonnements ionisants (prati-
ciens et assistant(e)s dentaires) ne sont peut-être pas directement concernés par la première
fonction d’un dosimètre, qui est de suivre l’exposition régulière du travailleur, ils le sont par la
seconde, qui est de s’assurer, in fine, de l’efficacité des dispositifs de radioprotection mis en
œuvre et en cas de dysfonctionnement, d’évaluer la dose reçue par le travailleur concerné.
50000
45000
40000
35000
30000
25000
20000
15000
100 6
80
4
60
40
2
20
0
0
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
En cas de poursuites judiciaires intentées par un salarié se plaignant d’une surexposition aux
rayonnements ionisants, la responsabilité du praticien serait immanquablement engagée
en l’absence de dosimétrie passive et la faute inexcusable de l’employeur sera recherchée.
Exposer des personnes au-delà des valeurs limites réglementaires est puni d’un an d’empri-
sonnement et d’une amende de 15 000 euros (Article L1337-5 du Code de la santé publique).
Justification de la question
La connaissance des doses reçues par les travailleurs permet de vérifier l’efficacité des
dispositifs de radioprotection mis en œuvre et, en cas de dysfonctionnement, d’évaluer la
dose reçue par le travailleur concerné.
Le praticien n’a pas accès aux données dosimétriques du personnel de son cabinet, les
siennes comprises.
Les droits d’accès aux informations dosimétriques de la base sont précisés dans le tableau
ci-dessous.
En pratique, pour obtenir cet accès, il faut que le praticien remplisse l’Annexe 1 du proto-
cole d’accès en mentionnant le nom de la PCR et son adresse mail puis l’adresse à l’IRSN
(cf. Protocole d’accès au système d’information SISERI - Type A, mis en place par l’IRSN,
disponible sur le site internet de l’IRSN).
Parallèlement, l’IRSN adresse directement par mail à la PCR un certificat numérique qu’il
est nécessaire d’installer sur l’ordinateur avec lequel elle souhaite consulter le site internet
de SISERI. Sans l’installation de ce certificat, il est impossible de consulter les données
dosimétriques.
Il faut effectuer une déclaration d’événement significatif auprès de l’ASN dans les cas suivants :
• exposition ou situation mal ou non maîtrisée, ayant entraîné ou susceptible d’en-
traîner un dépassement de la limite de dose individuelle annuelle réglementaire
associée au classement du travailleur,
• situation imprévue ayant entraîné le dépassement, en une seule opération, du
quart d’une limite de dose individuelle annuelle réglementaire pour un travailleur.
RÉFÉRENCES
Article R4451-125 du Code du travail : Gestion et exploitation des données dosimétriques par l’IRSN.
Il faut commander des dosimètres personnels, destinés à mesurer les doses reçues
par les travailleurs susceptibles d’être exposés et des dosimètres d’ambiance, des-
tinés à analyser le niveau de risque dans les zones considérées.
Il faut commander un dosimètre personnel par praticien et par assistant(e) dentaire. Lors du
remplissage du formulaire, il faut renseigner correctement le numéro de Sécurité sociale du tra-
vailleur. Ce numéro est l’identifiant unique permettant de rattacher des doses à une personne.
La périodicité de port est de 3 mois (pour le personnel classé en catégorie B).
Ces dosimètres sont étalonnés en Hp(10).
L’employeur n’a pas accès à la dosimétrie de son personnel. Pour que la PCR puisse la
consulter, l’employeur doit lui demander un accès à SISERI.
Il convient en outre de commander un dosimètre d’ambiance par pièce comportant un
générateur. Ces dosimètres doivent être étalonnés en H*. Ils seront changés tous les 3 mois.
Les résultats de la dosimétrie d’ambiance sont adressés par courrier à la PCR du cabinet.
Ils ne sont pas accessibles sur SISERI.
Pour toute commande, un dosimètre témoin est joint à l’envoi. Il ne faut donc pas le com-
mander. Il sert à soustraire les doses dues au rayonnement naturel aux doses enregistrées
par les dosimètres personnels et d’ambiance.
Si vous devez commander des dosimètres supplémentaires, demandez leur expédition en
même temps que ceux que vous recevez régulièrement (plus simple au niveau de la gestion
des dosimètres et évite de payer un ou des dosimètres témoins en plus).
La liste des laboratoires de dosimètre agréés auprès desquels vous pouvez prendre un
abonnement pour recevoir tous les 3 moins vos dosimètres se trouve en annexe.
Concrètement, dans le cas d’un cabinet comportant 2 RA et 1 Pano dans lequel exercent
2 praticiens, 2 assistant(e)s dentaires, 1 secrétaire et 1 personnel d’entretien, il faudra com-
mander 8 dosimètres. Il sera alors adressé 8 dosimètres + 1 dosimètre témoin.
Justification de la question
Ce document vise à identifier les personnes exposées aux rayonnements ionisants et à
connaître le type et le niveau d’exposition.
En cas d’exposition anormale, l’employeur porte sur la fiche d’exposition la durée et la nature
de cette dernière.
En pratique, bien que cette obligation incombe à l’employeur, les PCR sont le plus souvent,
en mesure de rédiger cette fiche.
Une copie de la fiche d’exposition est remise au médecin du travail par le travailleur lors de
la visite périodique. Elle est communiquée, sur sa demande, à l’inspection du travail.
Chaque travailleur intéressé est informé de l’existence de la fiche d’exposition et a accès
aux informations y figurant le concernant.
RÉFÉRENCES
Articles R4451-57 à R4451-61 du Code du travail : réglementation de la fiche d’exposition.
Justification de la question
La surveillance médicale est fonction du classement du travailleur.
Ensuite, de façon régulière, les travailleurs exposés aux rayonnements ionisants bénéficient
d’un suivi médical renforcé dont la périodicité varie en fonction du classement.
A compter du 1er juillet 2012, les catégories de travailleurs bénéficiant d’une surveillance
médicale renforcée (SMR) et la périodicité minimale des visites médicales évoluent.
Elle passe d’un an à 24 mois pour les salariés classés en Catégorie B. Ainsi, cette surveillance
comprendra au moins un ou des examens de nature médicale selon une périodicité n’ex-
cédant pas 24 mois.
Seuls les salariés classés en Catégorie A seront désormais soumis à une surveillance médi-
cale renforcée dont la visite sera nécessairement annuelle.
Dans tous les cas, le médecin du travail est juge des modalités de la surveillance médicale
renforcée, en tenant compte des recommandations de bonnes pratiques existantes, sous
réserve de la périodicité des examens obligatoires (au moins tous les 24 mois) et des exa-
mens prévus pour les travailleurs exposés aux rayonnements ionisants classés en catégorie
A (au moins une fois par an).
En pratique, pour les travailleurs de catégories B (immense majorité des cas rencontrés
en cabinet dentaire) cette surveillance comprend au moins un ou des examens de nature
médicale selon une périodicité n’excédant pas vingt-quatre mois.
RÉFÉRENCES
Article R4451-9 du Code du travail : mesures de protection pour les travailleurs non salariés.
Article R4451-44 du Code du travail : classement des travailleurs.
Articles R4451-82 à R4451-92 du Code du travail : surveillance médicale.
Justification de la question
Une formation spécifique est organisée en début de grossesse. La limite réglementaire
pour une travailleuse (salariée ou libérale) enceinte est ramenée à 1 mSv.
Cette information sensibilise les femmes quant à la nécessité de déclarer le plus précoce-
ment possible leur état de grossesse et porte à leur connaissance les mesures d’affectation
temporaire et les dispositions protectrices.
Dans un souci de protection de l’enfant à naître, des dispositions sont prises pour que l’ex-
position de la femme enceinte, dans son emploi, pendant le temps qui s’écoule entre la
déclaration de la grossesse et le moment de l’accouchement, soit aussi faible que raison-
nablement possible, et en tout état de cause en dessous de 1 mSv.
Les femmes enceintes et les jeunes travailleurs ne peuvent être affectés à des travaux qui
requièrent un classement en catégorie A.
Dans les cabinets dentaires, l’immense majorité des assistant(e)s dentaires sont des
femmes en âge de procréer. Par ailleurs, la profession se féminisant, de plus en plus de
jeunes consœurs exercent et sont donc susceptibles d’être exposées.
La réglementation considère l’enfant à naître comme une personne du public et impose donc
que les conditions de travail de la femme enceinte, après sa déclaration de grossesse, soient
telles que la dose supplémentaire qu’il risque de recevoir pendant le reste de la grossesse
soit aussi faible que raisonnablement possible et ne dépasse pas 1 mSv.
En pratique, cette obligation est assez simple à assurer si l’on se réfère au bilan des expo-
sitions professionnelles rencontrées dans les cabinets dentaires. Plus de 99,5% des tra-
vailleurs des cabinets dentaires reçoivent des doses inférieures à 1 mSv sur l’année.
Néanmoins, il est utile, dès que vous aurez connaissance de la grossesse de votre assis-
tante dentaire ou de tout autre membre du personnel, de refaire une formation spécifique
rappelant les consignes de radioprotection et les dangers des rayonnements ionisants.
La seconde obligation qui touche les travailleurs de catégorie A n’a pas d’implication en
cabinet dentaire. L’analyse prévisionnelle des doses montre systématiquement que les
travailleurs n’ont aucune raison d’être classés en catégorie A.
Comme pour les patientes, le port d’un tablier plombé ne se justifiera que pour des rai-
sons psychologiques. Il est bien plus efficace de faire appliquer à la lettre les consignes de
radioprotection (sortir de la salle de soins si possible, éloignement du générateur, angles
favorables par rapport au générateur…).
Les doses reçues au cours de la grossesse peuvent éventuellement être suivies en continu
à l’aide d’un dosimètre opérationnel.
RÉFÉRENCES
Article R4451-45 du Code du travail : Réglementation concernant les femmes enceintes exposées aux
rayonnements.
Article D4152-4 à D4152-7 du Code du travail : Travaux exposant aux rayonnements ionisants.
Justification de la question
Le plan de prévention permet de coordonner les mesures de prévention lorsque des
personnes extérieures interviennent dans le cabinet.
Pour cela, le praticien qui fait intervenir une entreprise extérieure (société de nettoyage,
organisme de contrôle, réparateur…) ou un travailleur non salarié (personnel médical, arti-
san…) dans son cabinet doit assurer la coordination générale des mesures de prévention
qu’il prend et de celles prises par le chef de l’entreprise extérieure ou le travailleur non salarié.
A cet effet, il communique à sa PCR les informations qui lui sont transmises par les chefs
des entreprises extérieures. Il transmet les consignes particulières applicables, notamment
en matière de radioprotection, aux chefs des entreprises extérieures qui les portent à la
connaissance des personnes compétentes en radioprotection qu’ils ont désignées.
Cela donne lieu à l’établissement d’un plan de prévention réalisé à l’issue d’une inspection
commune menée par les chefs d’établissement des deux entreprises concernées (cabinet
dentaire et entreprise extérieure). Ce plan de prévention vise à définir les mesures prises
par chaque entreprise en vue de prévenir les risques identifiés.
De plus, les chefs des entreprises extérieures déterminent les moyens de protection indi-
viduelle pour leurs propres salariés, compte tenu des mesures prévues par le plan de pré-
vention.
Les équipements de protection individuelle (tabliers plombés) peuvent être fournis par le
cabinet si cela est mentionné dans le plan de prévention. Cette disposition ne concerne pas
les dosimètres passifs.
Les mesures prévues par le plan de prévention comportent au moins les dispositions suivantes :
• la définition des phases d’activité dangereuses et des moyens de prévention
spécifiques correspondants ;
• l’adaptation des matériels, installations et dispositifs à la nature des opérations
à réaliser ainsi que la définition de leurs conditions d’entretien ;
• les instructions à donner aux travailleurs ;
• l’organisation mise en place pour assurer les premiers secours en cas d’urgence
et la description du dispositif mis en place à cet effet par l’entreprise utilisatrice ;
• les conditions de la participation des travailleurs d’une entreprise aux travaux
réalisés par une autre en vue d’assurer la coordination nécessaire au maintien de
la sécurité et, notamment, de l’organisation du commandement.
RÉFÉRENCES
Article R4451-8 du Code du travail : principes de radioprotection en cas d’intervention d’une entreprise
extérieure.
Articles R4512-7 et R4512-8 du Code du travail : plan de prévention.
Justification de la question
Les contrôles internes sont réalisés par la PCR au minimum une fois par an. Le relevé
trimestriel des dosimètres d’ambiance peut être effectué par un membre du cabinet.
Ces contrôles ont pour but de s’assurer de l’efficacité de l’organisation et des dispositions
techniques mises en place dans l’établissement pour assurer la radioprotection des per-
sonnels, mais aussi du public et de l’environnement.
Ces contrôles internes doivent être effectués par la personne compétente en radiopro-
tection, ou à défaut, par un organisme agréé (différent de celui qui effectue les contrôles
externes) ou par l’IRSN.
En pratique, ces contrôles consistent à changer les dosimètres d’ambiance tous les 3 mois
(ceci peut être délégué à un(e) assistant(e) dentaire) et à vérifier l’évolution des doses.
Le programme de contrôle des générateurs est le même pour les contrôles internes que
pour les contrôles externes. La PCR doit procéder à une vérification administrative de l’ins-
tallation et s’assurer du bon état de fonctionnement des générateurs.
Le rôle de la PCR est renforcé depuis l’allongement de la périodicité des contrôles externes
(passage de 1 à 5 ans), car auparavant les périodicités et les programmes des contrôles
internes et externes étaient les mêmes. Maintenant, la PCR doit assurer la bonne réalisation
des contrôles internes, dans l’intervalle entre deux contrôles externes.
Comme il n’est pas facile de se souvenir de la date du prochain contrôle, nous vous sug-
gérons de créer un ou plusieurs « patients radioprotection » dans votre logiciel dentaire
afin de programmer des rappels périodiques des divers contrôles à effectuer (trimestriels
pour les contrôles de qualité, annuels pour les contrôles internes, quinquennaux pour les
contrôles externes …).
RÉFÉRENCES
Décision n° 2010-DC-0175 de l’Autorité de sûreté nucléaire du 4 février 2010 précisant les modalités techniques
et les périodicités des contrôles prévus aux articles R4452-12 et R4452-13 du Code du travail ainsi qu’aux
articles R1333-7 et R1333-95 du Code de la santé publique, homologuée par un arrêté du 21 mai 2010 (JORF
n° 188 du 15 août 2010).
Article R4451-29 du Code du travail : contrôles techniques concernant les sources, les appareils émetteurs de
rayonnements ionisants, dispositifs de protection et d’alarme ainsi que des instruments de mesure utilisés.
Article R4451-30 du Code du travail : contrôle technique d’ambiance.
Justification de la question
Un organisme agréé par l’ASN doit passer tous les 5 ans pour effectuer les contrôles
externes.
A noter que ces contrôles externes complètent les contrôles internes réalisés par
l’employeur avec l’assistance de la PCR, et ne s’y substituent pas.
Si les contrôles internes sont confiés à un organisme agréé, le contrôle externe ne peut pas
être confié au même organisme agréé.
De même, les vérifications faites à cette occasion ne remplacent pas celles faites réguliè-
rement par le personnel en poste dans le cadre des consignes de sécurité propres à leur
unité, ni non plus les contrôles électriques requis en cas de présence de personnel salarié
dans l’établissement.
Il est fortement recommandé que le praticien responsable de l’installation soit aussi présent
lors du contrôle.
RÉFÉRENCES
Article R4451-33 du Code du travail : personnes habilitées à effectuer les contrôles.
Article R4451-37 du Code du travail : résultats des contrôles.
Décision n° 2010-DC-0175 de l’Autorité de sûreté nucléaire du 4 février 2010 précisant les modalités techniques
et les périodicités des contrôles prévus aux articles R4452-12 et R4452-13 du Code du travail ainsi qu’aux
articles R1333-7 et R1333-95 du Code de la santé publique, homologuée par un arrêté du 21 mai 2010 (JORF n°
188 du 15 août 2010).
Décret n° 88-1056 du 14 novembre 1988 : protection des travailleurs dans les établissements qui mettent en
œuvre des courants électriques.
Justification de la question
Il est obligatoire de lever les non-conformités mentionnées dans le rapport d’un
organisme agréé.
Cette liste doit servir pour la mise en œuvre d’actions correctives. La réalisation de ces
actions permettra une meilleure prise en charge des obligations en matière de radiopro-
tection dans le cabinet.
Dans le cadre du contrôle de l’installation électrique par un organisme accrédité, les travaux
permettant de lever les non-conformités doivent aussi être entrepris au plus vite.
RÉFÉRENCES
Article R4451-36 du Code du travail : prise en compte des non-conformités.
Article R4322-1 du Code du travail : maintien en état de conformité.
Les contrôles internes (CI) doivent être effectués par la PCR, ou à défaut, par un organisme
agréé (différent de celui qui effectue les contrôles externes) ou par l’IRSN.
Concrètement, les CI sont quasiment toujours réalisés par une PCR. Celle-ci peut deman-
der au praticien ou à son assistant(e) dentaire de changer tous les 3 mois les dosimètres
d’ambiance.
ASN
Contrôles
techniques
Contrôles
d’ambiance
Avant
Internes
A
la
récep7on
u7lisa7on
(3
mois
par
PCR/CD)
Périodiques
Après
Externes
modifica7on
PCR
ou
OA
(5
ans
par
OA)*
Internes
(1
an
par
PCR)
*
3
ans
pour
les
appareils
mobiles
ou
porta7fs
Périodiques
Externes
(5
ans
par
OA)*
Les contrôles externes (CE) sont réalisés par un organisme agréé par l’ASN ou par l’IRSN.
Dans le cas des appareils mobiles ou portables non utilisés à poste fixe ou couramment
dans un même local, une zone d’opération doit être délimitée de manière à ce qu’en limite
de zone le débit d’équivalent de dose moyen sur toute la durée de l’opération soit inférieur à
2,5 μSv/h. Cette zone correspond à une zone contrôlée dont l’accès est strictement réservé
à l’opérateur.
Comme c’est une PCR qui doit délimiter cette zone d’opération, cela signifie que celle-ci doit
toujours être présente lors de l’utilisation de ce type de générateur. Par ailleurs, il est donc
impératif de porter un dosimètre opérationnel lors de l’utilisation d’un générateur mobile.
Pour l’ensemble des installations de radiologie mobiles utilisées à poste fixe ou couramment
dans un même local, les affichages doivent être présents à tous les accès du local dans
lequel se trouve l’installation.
Lorsqu’une suspension temporaire de la zone est réalisée, les conditions particulières de
mise en œuvre doivent être dûment explicitées sur ces affichages.
Pour ces installations pouvant se déplacer sur plusieurs salles, les affichages doivent être
enlevés après retrait de l’appareil. Cette démarche sera assimilée à une suspension de zone
et non pas à une suppression de la zone.
Concernant l’aménagement d’un véhicule (le plus souvent un camion) avec un générateur
à rayons X fixe, aucune surface minimale n’est imposée sinon celle due à l’encombrement
de l’appareil et à la circulation autour de l’appareil. Par contre, les protections radiologiques
mises en place doivent être conçues de façon à assurer qu’en dehors du camion (parois
externes), la zone sera une zone non réglementée (< 80 μSv/ mois).
Enfin, dans le cas de sources mobiles émettrices de rayonnements ionisants, le déclarant
tient à la disposition de l’Autorité de sûreté nucléaire la liste des lieux où la source mobile
est utilisée.
RÉFÉRENCES
Circulaire n° DH/8D-200 du 3 août 1987 relative à la radioprotection en milieu hospitalier.
Arrêté du 15 mai 2006 relatif aux conditions de délimitation et de signalisation des zones.
Circulaire DGT/ASN n° 01 du 18 janvier 2008 relative à l’arrêté du 15 mai 2006 relatif aux conditions de
délimitation et de signalisation des zones surveillées et contrôlées et des zones spécialement réglementées ou
interdites compte tenu de l’exposition aux rayonnements ionisants, ainsi qu’aux règles d’hygiène, de sécurité et
d’entretien qui y sont apposées.
Article R1333-22 du Code de la santé publique : liste des lieux d’utilisation.
Justification de la question
Les professionnels de santé pratiquant des actes de radiodiagnostic doivent tous
bénéficier d’une formation théorique et pratique relative à la protection des personnes
exposées à des fins médicales.
L’arrêté du 18 mai 2004 précise pour chaque catégorie professionnelle, les objectifs et le
contenu des programmes de la formation sur la radioprotection des patients exposés aux
rayonnements ionisants. A l’issue de la formation, le formateur délivre une attestation de
validation de cette formation.
Il n’y a pas d’agrément pour les organismes de formation, mais ceux-ci s’engagent dans leur
attestation à avoir réalisé une formation conforme aux annexes de l’arrêté. Les formateurs
sont donc responsables de la formation qu’ils proposent.
On peut noter, cependant, que cette formation n’entre pas dans les attributions des PCR.
RÉFÉRENCES
Article L1333-11 du Code de la santé publique : justification de l’utilisation des rayonnements ionisants.
Arrêté du 18 mai 2004 relatif aux programmes de formation portant sur la radioprotection des patients exposés
aux rayonnements ionisants, pris en application de l’article R1333-74 du Code de la santé publique.
Justification de la question
En cabinet, seuls les praticiens peuvent réaliser des actes de radiodiagnostic.
En cabinet dentaire, les praticiens en mesure de réaliser des clichés sont les mêmes que
ceux autorisés à déclarer un générateur. Il peut donc s’agir :
• d’un chirurgien-dentiste personne physique inscrite au tableau de l’ordre ;
• d’un praticien de l’art dentaire en libre prestation de services ;
• d’un cadre actif du service de santé des armées ;
• d’un médecin en stomatologie.
Elles peuvent par contre effectuer des radios dans le cadre des contrôles de qualité, car ce
sont alors des actes techniques. Pour être en mesure de réaliser ces radios, il faut que les
assistant(e)s dentaires :
• soient formées au protocole ;
• soient informées des risques dus aux rayonnements ionisants ;
• bénéficient d’un suivi dosimétrique.
RÉFÉRENCES
Article L4141-1 du Code de la santé publique : capacité du chirurgien-dentiste.
Article L4161-2 du Code de la santé publique : exercice illégal de l’art dentaire.
Articles R1333-38 et R1333-43 du Code de la santé publique : personnes responsables d’une activité nucléaire.
Article R1333-67 du Code de la santé publique : professionnels de santé habilités à utiliser les rayonnements
ionisants.
Convention collective nationale des cabinets dentaires du 17 janvier 1992.
Justification de la question
Le praticien doit pouvoir à tout moment vérifier le protocole le plus adapté pour la prise
d’une radio.
En pratique, vous devez disposer d’une copie (même au format PDF sur votre ordinateur)
de ce Guide. La partie 3 « Les procédures radiologiques : critères de qualité et dosimétrie »
peut servir de recueil des protocoles.
RÉFÉRENCES
Article R1333-69 du Code de la santé publique : nécessité d’un protocole écrit.
Article R1333-70 du Code de la santé publique : recommandations de pratiques cliniques.
Article R1333-71 du Code de la santé publique : guides de procédure de réalisation des actes exposant aux
rayonnements ionisants.
Justification de la question
Le compte rendu est la partie intellectuelle obligatoire qui fait suite à l’acte technique
réalisé. Sa réalisation conditionne le remboursement par les organismes sociaux.
Le praticien réalisateur de l’acte doit indiquer sur un compte rendu les informations au vu
desquelles il a estimé l’acte justifié, les procédures et les opérations réalisées ainsi que toute
information utile à l’estimation de la dose reçue par le patient.
Le compte rendu n’est strictement obligatoire que pour le status et la radiographie pano-
ramique ainsi que pour les examens tridimensionnels (cone beam) et doit accompagner
ces clichés.
RÉFÉRENCES
Article R1333-66 du Code de la santé publique : échange préalable d’information écrit.
Nomenclature générale des actes professionnels (NGAP) restant en vigueur depuis la décision UNCAM du 11
mars 2005 – Troisième partie : Nomenclature des actes médicaux utilisant les radiations ionisantes.
Arrêté du 22 septembre 2006 relatif aux informations dosimétriques devant figurer dans un compte rendu
d’acte.
Justification de la question
L’estimation de la dose permet d’informer le patient et de vérifier le respect des Niveaux
de Référence Diagnostiques (NRD).
RÉFÉRENCES
Arrêté du 22 septembre 2006 relatif aux informations dosimétriques devant figurer dans un compte rendu
d’acte utilisant les rayonnements ionisants.
Articles R5211-21 et suivants du Code de la santé publique : dispositifs médicaux - exigences essentielles
concernant la sécurité et la santé.
Arrêté du 24 octobre 2011 relatif aux niveaux de références diagnostics en radiologie et en médecine nucléaire.
Justification de la question
Les contrôles de qualité vérifient la précision de détails et les niveaux de contrastes
des radiographies. Pour les contrôles de qualité internes, ils peuvent éventuellement être
réalisés par les assistant(e)s dentaires formé(e)s à cet effet.
La maintenance est réalisée soit par le fabricant ou sous sa responsabilité, soit par un four-
nisseur de tierce maintenance, soit par l’exploitant lui-même.
Un registre dans lequel sont consignées toutes les opérations de maintenance et de contrôle
de qualité interne et externe doit être tenu à jour pour chaque dispositif médical. Ce registre
doit être ouvert dès la mise en service d’une installation et être régulièrement tenu à jour.
Il doit notamment permettre de connaître la date et la nature des défauts rencontrés ainsi
que les actions correctives apportées pour y remédier, le nom et la qualité des intervenants.
RÉFÉRENCES
Article L5212-1 du Code de la santé publique : fondement légal du contrôle de qualité.
Articles R1333-59 (principe d’optimisation), R5211-5 (définition du contrôle de qualité), R5212-25 à R5212-35
(certification de conformité) du Code de la santé publique.
Arrêté du 3 mars 2003 fixant les listes des dispositifs médicaux soumis à l’obligation de maintenance et au
contrôle de qualité mentionnés aux articles L5212-1 et D665-5-3 du Code de la santé publique.
Décision de l’Afssaps (actuel ANSM) du 8 décembre 2008 fixant les modalités du contrôle de qualité des
installations de radiologie dentaire (JORF n° 300 du 26 décembre 2008).
Mise au point de l’Afssaps (actuel ANSM) du 4 février 2010 : Objets-tests destinés au contrôle de qualité interne
des installations de radiologie dentaire numériques.
Justification de la question
Les contrôles de qualité externes sont obligatoirement réalisés par un organisme agréé
par l’ANSM.
Actuellement, il existe aussi des audits externes des contrôles internes à réaliser tous les
ans par un organisme de contrôle de qualité agréé par l’ANSM (ex Afssaps).
RÉFÉRENCES
Article L5212-1 du Code de la santé publique : fondement légal du contrôle de qualité.
Articles R1333-59 (principe d’optimisation), R5211-5 (définition du contrôle de qualité), R5212-25 à R5212-35
(certification de conformité) du Code de la santé publique.
Arrêté du 3 mars 2003 fixant les listes des dispositifs médicaux soumis à l’obligation de maintenance et au
contrôle de qualité mentionnés aux articles L5212-1 et D665-5-3 du Code de la santé publique.
Décision de l’Afssaps (actuel ANSM) du 8 décembre 2008 fixant les modalités du contrôle de qualité des
installations de radiologie dentaire (JORF n° 300 du 26 décembre 2008).
Mise au point de l’Afssaps (actuel ANSM) du 4 février 2010 : Objets-tests destinés au contrôle de qualité interne
des installations de radiologie dentaire numériques.
Le contrôle initial
Le contrôle de qualité interne est obligatoire depuis le 26 septembre 2009.
La périodicité
Les opérations de contrôle de qualité interne sont réalisées selon les périodicités suivantes :
• Contrôle des installations de radiologie rétroalvéolaire
- Numériques : trimestrielle
- Analogiques : à chaque changement de bains ou en cas de doute sur
la qualité des bains et au minimum de manière mensuelle.
• Contrôle des installations d’orthopantomographie
- Numériques : trimestrielle
- Analogiques : trimestrielle
L’audit initial
L’audit du contrôle interne est obligatoire depuis le 26 septembre 2010
La périodicité
L’audit du contrôle interne est réalisé selon une périodicité annuelle.
Le contrôle initial
Le démarrage des contrôles externes s’est fait progressivement en débutant pas les géné-
rateurs les plus anciens :
• Les générateurs mis en service avant septembre 1999 : début des contrôles
externes le 26 septembre 2010.
• Les générateurs mis en service entre septembre 1999 et septembre 2004 : début
des contrôles externes le 26 septembre 2011.
Les générateurs mis en service après septembre 2009 doivent subir leur premier
contrôle de qualité externe avant la première utilisation et le premier contrôle de
qualité interne trois mois après celle-ci.
La périodicité
Les contrôles externes sont réalisés tous les cinq ans.
ANSM
Contrôles
de
qualité
Internes
(1-‐3
mois
par
CD)
Audit
des
CI
Périodiques
(1
an
par
OA)
Externes
(5
ans
par
OA)
Justification de la question
La déclaration des événements significatifs est une obligation. L’analyse de leur survenue
permet d’éviter d’autres accidents.
Selon le système de déclaration mis en place par l’ASN et détaillé dans le « Guide n° 11 de
déclaration des événements significatifs en radioprotection hors installations nucléaires
et transport de matières radioactives », seuls les évènements significatifs sont à déclarer
(cf Encadré J).
La déclaration, à établir sur le formulaire prévu à cet effet, doit être adressée dans un délai
n’excédant pas 2 jours ouvrés suivant la détection de l’incident :
• à la Division de l’ASN territorialement compétente,
• à la Direction des rayonnements ionisants et de la santé de l’ASN,
fax : 01 40 19 88 00, mail : [email protected]
• au Préfet ou au Directeur général de l’ARS (incidents patients),
• une copie de la déclaration est adressée à l’IRSN.
En cas d’urgence, l’ASN peut être contactée 24h/24, 7 jours sur 7 par le numéro vert suivant :
0 800 804 135
RÉFÉRENCES
Loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux
territoires (article 10).
Article R4451-99 du Code du travail et article R1333-109 du Code de la santé publique : déclaration des
évènements significatifs.
Décrets n° 2007-1570 relatif à la protection des travailleurs contre les dangers des rayonnements ionisants
et modifiant le Code du travail modifiant le Code du travail et décret 2007-1582 relatif à la protection des
personnes contre les dangers des rayonnements ionisants et portant modification du Code de la santé
publique, modifiant le Code de la santé publique.
Décret n° 2010-457 relatif au signalement des incidents ou des accidents liés à l’exposition aux rayonnements
ionisants.
Critère 1 (Travailleurs)
Exemple : Cela signifie qu’une déclaration d’événement significatif doit être adressée à l’ASN
si un travailleur classé en catégorie B (comme l’immense majorité des travailleurs des cabi-
nets dentaires) dépasse la limite annuelle des 6 mSV.
En revanche pour le dépassement du quart de la limite, cette situation est à déclarer si cette
dose a été reçue en une seule opération. Ce n’est souvent pas aisé à savoir car cela nécessite
une expertise du dosimètre. Dans le doute, il conviendrait de déclarer.
Attention, dans le cas des travailleuses enceintes pour lesquels la limite annuelle est portée
à 1 mSv.
Bien qu’il ne soit pas défini, le délai de signalement doit être le plus court possible compte
tenu des implications juridiques.
Le formulaire de déclaration de matériovigilance à utiliser peut être téléchargé à partir du site
internet de l’ANSM à l’adresse suivante : http://ansm.sante.fr/Activites/Materiovigilance/
Signaler-un-incident-ou-risque-d-incident-grave-lie-a-l-utilisation-d-un-dispositif-medical/
(offset)/1
Critère 4
Critère 6.1
Les autres critères ne sont pas, à ce jour, pertinents pour les activités dentaires.
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
92 FICHE D’AUTOÉVALUATION
ABRÉVIATIONS ET GLOSSAIRE
ABRÉVIATIONS ET GLOSSAIRE 93
94
ANNEXES
du Code du travail.
ANNEXE 1
Agrements-d-organismes
Commande des dosimètres :
http://www.asn.fr/index.php/Les-actions-de-l-ASN/La-reglementation/Bulletin-Officiel-de-l-ASN/
Liste des organismes agréés, tels que définis par l’arrêté du 6 décembre 2003 modifié, pour
la surveillance de l’exposition externe des travailleurs en application de l’article R.4451-64
ANNEXE 2
Liste des organismes agréés par l’ASN pour les contrôles
d’ambiance et techniques
Liste des organismes agréés pour les contrôles en radioprotection mentionnés aux articles
R1333-95 du Code de la santé publique et R4451-32 du Code du travail.
L’article L. 592-21 du code de l’environnement dispose que l’ASN délivre les agréments requis
aux organismes qui participent aux contrôles et à la veille en matière de sûreté nucléaire ou de
radioprotection.
Le tableau ci-après liste, à la date indiquée ci-dessus, les organismes mentionnés à l’article R.
1333-95 du code de la santé publique agréés pour les contrôles en radioprotection prévus aux
articles R. 1333-95 à R. 1333-97 du code de la santé publique et R. 4451-29 à R. 4451-37 du
code du travail, ainsi que les dates d’échéance et les conditions limitatives associées à ces
agréments.
Dans ce tableau :
le domaine d'agrément est défini par un secteur d'activité, une catégorie de sources de
rayonnements ionisants et, le cas échéant, des conditions limitatives ;
le secteur « médical » regroupe les activités nucléaires, au sens de l’article L. 1333-1 du code
de la santé publique, destinées à la médecine préventive et curative, y compris les examens
médico-légaux, à l'art dentaire, à la biologie médicale et à la recherche biomédicale ;
le secteur « vétérinaire » regroupe les activités nucléaires, au sens de l’article L. 1333-1 du
code de la santé publique, destinées à la médecine vétérinaire ;
le secteur « industrie et recherche » regroupe les activités nucléaires, au sens de l’article L.
1333-1 du code de la santé publique, à l'exclusion des activités des secteurs « médical » et
« vétérinaire » ;
les sigles suivants sont utilisés pour les sources de rayonnements ionisants :
o SS : Radionucléides en sources scellées ;
o SNS : Radionucléides en sources non scellées ;
o Géné X : Appareils électriques émettant des rayonnements ionisants (dont les
générateurs électriques de rayons X) ;
o Acc part : Accélérateurs de particules.
INB signifie « Installations nucléaires de base »
page 1/5
ANNEXES 95
96
Liste des organismes mentionnés à l’article R. 1333-95 du code de la santé publique
ANNEXES
agréés pour les contrôles en radioprotection
Secteur
Secteur Secteur Limite
« industrie et
Ville « médical » « vétérinaire » Conditions de validité Référence Numéro
Organisme recherche »
(Départ.) limitatives de agrément d’agrément
Géné Acc Géné Acc Géné Acc
SS SNS SS SNS SS SNS l’agrément
X Part X part X part
CODEP-DEU-2011-
ALARA Solutions Strasbourg (67) X 02/12/2014 OARP0069
067211
CODEP-DEU-2011-
AM'TECH médical Sèvres (92) X X 02/01/2017 OARP0008
068859
CODEP-DEU-2012-
APAVE SA Paris (75) X X X X X X X X X X X X 30/04/2014 OARP0070
023725
Saint Germain la
CODEP-DEU-2010-
ARAPRO Blanche Herbe X X X X X X X X X X X X 28/01/2013 OARP0022
005676
(14)
Limité aux établissements
français du groupe AREVA
AREVA NC - Etablissement de Beaumont- CODEP-DEU-2010-
X X dans lesquels sont implantées 23/04/2013 OARP0044
La Hague (UCTE/SPR) Hague (50) 022066
une ou plusieurs installations
nucléaires
Limité aux établissements
français du groupe AREVA
AREVA NC - Etablissement de Bagnols-sur- CODEP-DEU-2010-
X X dans lesquels sont implantées 29/04/2013 OARP0042
Marcoule (UCT) Cèze (30) 023104
une ou plusieurs installations
nucléaires
Limité aux établissements
français du groupe AREVA
AREVA NC - Etablissement de CODEP-DEU-2010-
Pierrelatte (26) X X dans lesquels sont implantées 09/07/2013 OARP0043
Pierrelatte (UPEC/STR) 038028
une ou plusieurs installations
nucléaires
Neuilly-sur- CODEP-DEU-2011-
Bureau Veritas X X X X X X X X X X X X Hors INB 02/01/2017 OARP0036
Seine (92) 068827
Secteur
Secteur Secteur Limite
« industrie et
Ville « médical » « vétérinaire » Conditions de validité Référence Numéro
Organisme recherche »
(Départ.) limitatives de agrément d’agrément
Géné Acc Géné Acc Géné Acc
SS SNS SS SNS SS SNS l’agrément
X Part X part X part
Cherbourg- CODEP-DEU-2012-
CERAP X X X X X X X X X X X X 28/03/2014 OARP0071
Octeville (50) 016860
Limité aux sources de
rayonnements ionisants
Cellule Mobile d'Intervention
Villeneuve- détenues par les équipes CODEP-DEU-2010-
Radiologique des Alpes- X X 12/04/2013 OARP0053
Loubet (06) d’intervention des sapeurs 017698
Maritimes (CMIR 06)
pompiers et de la sécurité
civile
Limité aux sources de
rayonnements ionisants
Cellule Mobile d'Intervention
détenues par les équipes CODEP-DEU-2010-
Radiologique de Seine-et-Marne Melun (77) X X 29/03/2013 OARP0041
d’intervention des sapeurs 016833
(CMIR 77)
pompiers et de la sécurité
civile
Limité aux installations des
Cellule Mobile d'Intervention SDIS, de la brigade des
CODEP-DEU-2012-
Radiologique des Yvelines Versailles (78) X X sapeurs pompiers de Paris et 14/03/2017 OARP0037
014240
(CMIR 78) de la sécurité civile du
ministère de l’intérieur
Vandoeuvre- CODEP-DEU-2010-
CIBIO Médical X X X X X 06/07/2013 OARP0066
les-Nancy (54) 037110
CODEP-DEU-2012-
DAHER NCS Marseille (13) X X X 20/06/2014 OARP0072
033308
Cherbourg- Limité aux sites de DCNS CODEP-DEU-2012-
DCNS Cherbourg (SPR) X X X 20/06/2017 OARP0057
Octeville (50) groupe 033270
CODEP-DEU-2012-
DEKRA Inspection SAS Limoges (87) X X X X X X X X X X X X 14/03/2017 OARP0015
014274
ANNEXES
97
98
Liste des organismes mentionnés à l’article R. 1333-95 du code de la santé publique
ANNEXES
agréés pour les contrôles en radioprotection
Secteur
Secteur Secteur Limite
« industrie et
Ville « médical » « vétérinaire » Conditions de validité Référence Numéro
Organisme recherche »
(Départ.) limitatives de agrément d’agrément
Géné Acc Géné Acc Géné Acc
SS SNS SS SNS SS SNS l’agrément
X Part X part X part
Limité aux sources scellées
utilisées dans les appareils CODEP-DEU-2010-
DIAPHANE Guéret (23) X 16/03/2013 OARP0064
analyseurs de plomb dans les 014307
peintures
Bagnols-sur- CODEP-DEU-2012-
D&S X X X X X X X 13/02/2017 OARP0007
Cèze (30) 007909
Case Pilote CODEP-DEU-2010-
ECRAN X X X X X X X X A l’exclusion des INB 24/02/2013 OARP0040
(972) 010826
CODEP-DEU-2011-
ESSOR Pierrelatte (26) X X X 01/03/2016 OARP0004
012869
CODEP-DEU-2011-
Institut de Physique Nucléaire Orsay (91) X X X X A l’exclusion des INB 02/01/2017 OARP0030
068916
CODEP-DEU-2012-
IPHC / Ramses Strasbourg (67) X X X X 18/07/2017 OARP0038
039687
Sans date
Institut de Radioprotection et de Fontenay-aux- Article R. 1333-95 du code
X X X X X X X X X X X X limite de -
Sûreté Nucléaire (IRSN) Roses (92) de la santé publique
validité
CODEP-DEU-2012-
MEDI QUAL Eysines (33) X X 13/03/2017 OARP0026
013789
Limité aux installations de CODEP-DEU-2012-
MELOX (UCT) Chusclan (30) X X X 14/02/2017 OARP0039
MELOX 008037
Gif-sur-Yvette CODEP-DEU-2011-
MSIS X X X X X X X X 21/12/2016 OARP0003
(91) 070396
CODEP-DEU-2012-
ONECTRA Pierrelatte (26) X X 11/04/2017 OARP0006
019794
CODEP-DEU-2010-
POLINORSUD Avoine (37) X X X 22/12/2015 OARP0067
069344
CODEP-DEU-2010-
PROGRAY Mérignac (33) X X X X X X X X X X X X 08/01/2013 OARP0052
001798
CODEP-DEU-2011-
SGS Qualitest Industrie Orsay (91) X X X X X X X X X X X X 02/01/2017 OARP0013
069777
Liste des organismes mentionnés à l’article R. 1333-95 du code de la santé publique
agréés pour les contrôles en radioprotection
Secteur
Secteur Secteur Limite
« industrie et
Ville « médical » « vétérinaire » Conditions de validité Référence Numéro
Organisme recherche »
(Départ.) limitatives de agrément d’agrément
Géné Acc Géné Acc Géné Acc
SS SNS SS SNS SS SNS l’agrément
X Part X part X part
Saint-Quentin- DEP-DEU-0176-2009
SOCOTEC SA en-Yvelines X X X X X X X X X 03/10/2012 CODEP-DEU-2012- OARP0021
(78) 035820
Cergy-Pontoise CODEP-DEU-2010-
SPIE DEN X X 31/05/2013 OARP0025
(95) 028397
SPRA/BSR CODEP-DEU-2011-
Clamart (92) X X X X X X X X X X X X 02/01/2017 OARP0035
(Armées) 067446
CODEP-DEU-2011-
TECHMAN INDUSTRIE Marseille (13) X X X X X X X X 28/12/2016 OARP0010
071649
ANNEXES
99
ANNEXE 3
Liste des organismes agréés par l’ANSM
pour les contrôles de qualité
Organisme Contact
CIBIO
Monsieur Jérémy PETIN
11 rue d’Amsterdam
Tél. 03 83 98 67 05 décision J.O 16/11/2010
54500 VANDOEUVRE LES
Fax 03 83 98 67 45
NANCY
BUREAU VERITAS
Monsieur Patrick MOUREAUX
61/71 Boulevard du Château décision J.O. 01/09/2010
Tél : 01 55 24 70 00
92200 NEUILLY SUR SEINE
100 ANNEXES
ANNEXE 4
Sélection de documents de référence
ANNEXES 101
ANNEXE 5
Sélection de textes réglementaires
102 ANNEXES
Arrêté relatif au contenu des informations jointes aux déclarations
Arrêté du 29 janvier 2010 portant homologation de la décision n° 2009-DC-
0148 de l’Autorité de sûreté nucléaire du 16 juillet 2009 relative au contenu
détaillé des informations qui doivent être jointes aux déclarations des activités
nucléaires visées aux 1° et 3° de l’article R1333-19 du Code de la santé publique.
NOR: SASP1003343A
ANNEXES 103
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