Theorie Des Semi-Conducteurs
Theorie Des Semi-Conducteurs
Theorie Des Semi-Conducteurs
Théorie des Semiconducteurs
Il est admis que les particules qui composent l'atome sont organisées avec un
noyau, dont le diamètre est d'environ 1 × 10E-14 mètre, qui contient des
protons et des neutrons accompagné autour d'un nuage de petits électrons qui
gravitent au loin, à des distances bien définies appelées couches électroniques.
Chaque proton ou neutron, appelés tous deux nucléons, est d'un diamètre et
d'une masse environ 2000x supérieure à un électron.
Les forces qui interagissent entre toutes ces particules ainsi que celles qui
interviennent entre les différents atomes d'un objet vont fortement influencer
le comportement d'un matériau en fonction des contraintes qu'il subit.
En ce qui concerne l'électricité et ces effets, ce sont essentiellement les
électrons qui gravitent sur la dernière couche électronique qui sont impliqués.
La représentation la plus usuelle d'un atome est celle proposée par le physicien
Niels Bohr (1885-1962) qui est une représentation très pratique pour un
électronicien qui va encore le simplifier.
De plus, les atomes du silicium purifié s'organisent entre eux de manière très
régulière, suite aux traitements subis, ce qui nous amène à parler d'un cristal
semi-conducteur, ou d'une structure cristalline. Cette organisation donne des
propriétés électriques particulières au silicium électronique.
Les ions + sont fixes car ils font partie de la structure atomique cristalline de la
plaquette de silicium. Rappelons que les ions comprennent le noyau des
atomes et qu'ils sont gros, lourds et solides par rapports aux porteurs de
charges mobiles. Un électron est environ 2000x plus petit qu'un seul proton.
Uj = 0,6 - 0,7V
Si l'alimentation (V+) est supérieure à 0,6 - 0,7 volts, les porteurs de charges
mobiles ont suffisamment d'énergie pour "traverser" la zone isolante.
Nous parlons de: polarisation dans le sens passant, ou sens direct; courant
direct; en anglais "forward".
Les porteurs de charges mobiles sont attirés vers les connexions extérieures
par la présence des charges électriques de l'alimentation
La diode est bloquée et nous pouvons représenter cet état par un interrupteur
ouvert.
Nous parlons ici de: polarisation dans le sens bloquant, ou dans le sens
inverse; en anglais "reverse"
Nous savons qu'une jonction P-N ne laisse passer le courant que dans un seul
sens, en polarisation directe. Par contre, en polarisation inverse, il ne circule
pratiquement aucun courant tant que la tension inverse ne dépasse pas une
valeur limite, limite appelée tension de claquage U INV MAX.
Par contre, les diodes Zener ont été spécialement conçues et fabriquées de
manière à pouvoir être utilisée en polarisation inverse, dans la zone de
claquage, notamment en modifiant les dimensions de la jonction et surtout la
quantité de dopage des zones P et N.
Pour d’autres diodes Zener, il est possible que sous l'action du champ
électrique interne, les porteurs de charges minoritaires (du silicium) de la zone
isolante acquièrent une énergie telle qu'il puisse y avoir ionisation par choc, et,
par effet d'avalanche, le courant croît extrêmement vite. La tension aux
bornes de la diode ne varie pratiquement pas non plus. C’est ce qui est appelé
effet d’avalanche.
En pratique, pour les diodes dont la tension zener dépasse 10V, seul l'effet
d'avalanche est possible. Ce qui à pour conséquence que la caractéristique de
la diode est moins franche (la pente est plus grande), et le coefficient de
température est positif.
Les diodes dont la tension Zener est inférieure à 5V ont une jonction très
mince et seul l'effet Zener peut avoir lieu, ce qui entraîne que la
caractéristique de la diode est très raide et, de plus, ces diodes ont un
coefficient de température négatif.
Entre 5V et 10V, les deux effets peuvent se combiner, et la caractéristique est
la plus raide ainsi que le coefficient de température qui peut être proche de
zéro. Ce qui signifie que les diodes Zener prévues pour un fonctionnement
inverse compris entre 5V et 10V seront utilisées pour un fonctionnement très
stable
Effectuant des recherches depuis 1948 aux Bells Telephone Laboratories, trois
chercheurs mirent au point, vers 1951, un dispositif à semi-conducteur à deux
jonctions appelé transistor (de l'expression anglaise TRANSfer resISTOR).
Ces trois physiciens et techniciens américains, JOHN BARDEEN, WALTER
BRATTAIN et WILLIAM SCHOCKLEY obtinrent d'ailleurs le prix Nobel de
physique en 1956 pour leur invention.
Ilest utile de savoir que la zone d'émetteur est fortement dopée, la zone de
base est très étroite (de l'ordre du m) et faiblement dopée, alors que la zone
collecteur, dopée moyennement, est par contre la plus large des trois zones et
dissipe le plus de chaleur.
Le transistor ressemble donc à deux diodes, l'une pouvant être appelée diode
collecteur pour la jonction base-collecteur, et l'autre diode émetteur pour la
jonction base-émetteur. Le transistor peut se comparer au schéma de deux
diodes dont soit les anodes (cas du NPN) ou les cathodes (cas du PNP) sont
reliées et symbolisent la base.
Ce schéma équivalent des deux diodes représente bien ce que nous pouvons
mesurer à l'aide d'un ohmmètre, mais la comparaison s'arrête là car pour que
l'effet transistor existe, il faut bien que la base soit très mince et faiblement
dopée, le tout sur la même plaquette semi-conductrice.
En fait, dans la plupart des transistors, plus du 95% des électrons vont dans la
région du collecteur, et moins de 5% des électrons vont dans la région de la
base et passent au conducteur externe de la base.
L'effet transistor n'existe donc que si la diode émetteur est polarisée dans le
sens direct et la diode collecteur dans le sens inverse.
Si ces conditions sont remplies, nous constatons deux évènements essentiels
pour l'utilisation du transistor, à savoir :
et dans ce cas
Sur un barreau de silicium P, deux zones N sont diffusées pour former le drain
et la source. Le barreau P forme également un condensateur avec la grille dont
le diélectrique est la couche d'oxyde.
Lorsque la grille est rendue positive par rapport à la source, les électrons du
barreau sont attirés dans la zone située entre le drain et la source. Par cet
artifice, un canal de type N est créé entre la source et le drain. Si une tension
est appliquée entre le drain et la source, un courant de drain I D circulera.
L'avantage de cette commande, dite en tension, est qu'il n'y a aucun courant
de grille, donc aucun courant de commande, ce qui diminue d'autant la
puissance de commande nécessaire. De plus, comme il n'y a pas d'électrons à
déplacer dans la grille, la rapidité de commande est accrue ce qui permet à ces
transistors de "travailler" plus haut en fréquence.
En technique audio, ils sont parfois préféré aux transistors bipolaires (PNP ou
NPN) car le résultat de cette commande en tension est d'obtenir un son plus
"chaud", à l'image des tubes électroniques sous vide.