Marcel Roubault - Détermination Des Minéraux Des Roches Au Microscope Polarisant - 1982 - Mohamed Bourahla - UHBC - 2013 - Filigrane@ PDF

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Mohamed Bourahla_UHBC_2013 J.FABRIES J. TOURET


Professeur
A. WEISBROD
Professeur
Professeur de Mineralogic
au Museum National a l'Universite Libre a l'Institut National
d'Histoire Naturelle d'Amsterdam Poly technique de NANCY

~ -' " ~

DETERMINATION
DES

MINER.AUX DES R.OCHES


au ffilcroscope polarisant

de

MARCEL ROUBAULT
Membre de l'Institut

3< Edition
(Revue et Augrnentee)

1982 by Editions Lamarre-Poinat.

©
Tous droit s de reproduction,

d'adaptation et de traduction reserves pour IOUS pays.


EDITIONS LAMARRE-POINA T
ISBN 2.85030.021.7 47, rue St-Andre des Arts, 75006 Paris
Mohamed Bourahla_UHBC_2013

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Mohamed Bourahla_UHBC_2013

PREFACE
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"
I

Comme toutes les branches des Sciences de la Terre, la Petrographic


" a connu de profonds bouleversements au cours des vingt dernieres
annees : les mecanismes de formation et d' evolution de la lithosphere,
quantifies par les donnees de l' experimentation, sont maintenant integres
I.' dans Ie cadre coherent de la tectonique globale. Ces progres sont diis pour
a a
une part essentielle I'avenement et la generalisation de methodes et
d' appareils nouveaux, en premier lieu les precedes physiques d' analyse
ponctuelle (microsondes electronique et ionique).
• On pourrait penser que ces nouveaux appareils, qui permettent
d' avoir en quelques secondes l' analyse chimique complete d'un mineral,
releguent au second plan Ie microscope polarisant, qui est teste depuis le
siecle dernier l'outil de base du petrographe. Le succes non dementi, la
constance et la regularize de la demande qui conduisent les Editions
a
Lamarre-Poinat proposer cette nouvelle edition de la "Determination
des mineraux des roches au microscope polarisant" montrent qu'il n'en
n' est rien : aujourd'hui comme hier, l' etude optique des roches en lame
mince reste une etape essentielle de l'investigation petrographique.
Question de complexite et de coat d' appareillage : il n'y a pas de
commune mesure entre une microsonde electronique, reservee a quelques
laboratoires hautement specialises, et un microscope, dont dispose tout
~ petrographe. Mais aussi, sur un plan plus scientifique, question de
methode et de pedagogie : if est banal de constater que l' augmentation de
la complexite d'un appareillage scientifique va de pair avec la diminution
de la taille de I'echantillon etudie : quelques em' pour une lame mince,
(. quelques microns cartes pour le domaine analyse ala microsonde, moins
encore pour le microscope electronique. II en resulte des problemes
critiques de transfert d' echelle pour lequelle microscope polarisant reste
- et E8stera -s-Jrremplacable.
• J Par ailleurs, le role du microscope dans la formation d'un
petrographe n' a guere varie : en depit de toutes les reformes, tout
programme universitaire consacre une part importante a I'acquisition des
principes de base de l' optique mineralogique.
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Mohamed Bourahla_UHBC_2013
10
LE MICROSCOPE POLARISANT

Ces quelques remarques expliquent la permanence, assez inhabi­


tuelle dans les ouvrages scientifiques, de I' actualite dun ouvrage ecrit if y
a 20 ans (1963) et reedite sans aucun changement en 1972.
Lors de cette nouvelle edition, nous avons procede a un certain
nombre de modifications, avec le souci constant de changer le moins
a
possible un aspect et un caractere familier tous les petrographes de
langue franr;:aise. La partie purement mineralogique et les tableaux
recapitulatifs n' ont subi que peu de retouches: ils ont he concus une a INTRODUCTION
epoque ou le microscope etant un instrument d' analyse autant que
d'observation et ils remplissent encore aujourd'hui parfaitement leur
role. En revanche, un nouveau chapitre a he introduit, consacre aux
inclusions fluides. Cette branche de la petrographic, qui pour des raisons
mysterieuses a disparu de la plupart des ouvrages apres les grands traites
du debut de ce steele (Rosenbusch, Osann, etc...), connait aujourd'hui
un renouveau important. L'etude complete des inclusions demande un Dans l'etat actuel de la science des roches et dans sa pratique
equtpement tres specialise (microthermometrie) dont il ne peut bre ~;
courante, pour des buts d'ailleurs divers, celle-ci dispose de deux
question dans cet ouvrage, mais bien des petrographes seront probable­ grands precedes d'investigation : I'examen au microscope et la
ment surpris de decouvrir toutes les observations, parfois determinantes, determination par des methodes analytiques purernent chimiques
que l'on peut faire avec un simple microscope correctement utilise. ou physico-chimiques (spectrograph ie, rayons X, etc.) de la nature,
La derniere modification concerne le titre: tous les petrographes du pourcentage ou de la repartition des elements qu 'elles contien­
francophones connaissent Ie present ouvrage sous le nom familier du nent. Cet ouvrage est consacre a I'expose des methodes et des regles
"Roubault" ou du "Petit Roubault" pour ceux qui ont connu "L' emploi a suivre pour I'ernploi du premier de ces precedes.
du microscope polarisant'', publie en 1936 par Leon Bertrand et Marcel Sous leur forme normale, les roches naturelles ou artificielles
Roubault, apres la traduction en francais par Leon Bertrand de "La ne se preterit pas a un examen direct au microscope; elles doivent
Science des Roches", de F. Rinne. au pr ealable etre taillees en lames tres minces a faces paralleles, Sous
Le Doyen Marcel Roubault, apres avoir joue un role decisif dans I'epaisseur de ces lames, deux a trois centiernes de millimetre, pres­
le developpement de la Geologie en France apres la seconde guerre que tous les miueraux sonr transparents et alors susceptibles d'une
mondiale, s'est eteint prematurement en 1974. Laube d'une retraite a determination facile : seuls restent opaques quelques oxydes et sul­
paisible. Nous qui avons he ses eleves, puis ses assistants l'Ecole a fures d'importance secondaire et dont la reconnaissance ne presente
Nationale Superieure de Geologie Appliquee et de Prospection Miniere d 'ailleurs aucune difficulte ,
de Nancy, nous n' avons done pas pu discuter avec lui des details de cette
nouvelle edition, mais nous pensons qu'il I'aurait aimee et nous dedions a , En petrographic, Ie but de I'examen microscopique d'une roche
naturelle ou artificielle est la determination precise de ses mineraux
sa memoire cette 3 eme edition de l'ouvrage de Marcel Roubault, en
souhaitant qu'elle ne so it pas la derniere. IJ constituants et de sa structure, c 'est-a-dire de la maniere dont ces
elements y sont associes. Cet examen necessite I'appreciation d'une
serie de caracteres, visibles les uns en Iurniere ordinaire ou naturelle,
r
a.
les autres I'aide d'une lumiere speciale dite polarisee,
II ne saurait etre question detudier ainsi, une a une, toutes les
sections cristallines existant dans une lame mince; cela serait non
"
seulernent pratiquernent impossible, mais merne inoperant, II est
necessaire de reconnaitre, dans un premier examen sornmaire,
quelles sont les sections de la lame mince appartenant a un merne
mineral PJalgre le~ diff.er~nces de leurs tei ntes .de polarisation dues,

comme nous Ie verrons, a la position de leurs elements de syrnetrie
cristallographique par rapport au plan de la preparation et aux chan­
gements d'orientation de celle-ci sur la platine du microscope;
ensuite seulernent, par une etude comparative des diverses sections
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
12 LE MICROSCOPE POLAR1SANT

d'un merne mineral, on arrive a sa determination. Le plus souvent,


ceJle-ci ne peut se faire avec certitude que sur certaines sections;
les aut res ne donrient que des presornptions, surtout a un observa­
teur encore peu experimente , II faut doric apprendre a trouver rapi­
dement les sections convenablernent or ientees et qui seules donnent
des caracteres decisifs,
Dans I'examen plus approfondi, on utilise des proprietes opti­
ques variees et Ie plus souvent sans aucune relation directe les unes
~
avec les autres.
L' experience montre qu'il est impossible de conduire eniiere­
ment la determination d'une section en suivant une methode dichoto­
mique simple. Les tentatives detab lissement de clefs dichotomiques
aboutissent fatalement a des irnpossibilites ; pour etre logique, une
telle clef doit en effet comporter a la base 1'examen de proprietes
PREMIERE PARTIE
generales, la presence ou I'absence de coloration, puis la determi­
nation de I'uniaxie ou de la biaxie. Or, cette derniere propriete,
c['une valeur theorique certaine, peut se trouver inutilisable comme
point de depart pratique : les tres bonries sections a cet egard sont
souvent rares, sinon absentes, et la determination de cette uniaxie
ou de cette biaxie dans des conditions defavorables est souvent une
LE MICROSCOPE POLARISANT

source d'erreurs graves, surtout chez un debutant,


L 'examen au microscope polarisant est doric une operation
SON EMPLOI

necessitant la connaissance approfondie des methodes qu'il y a lieu


d'appliquer suivant les cas et des caracteres optiques des nombreux
mineraux qu'on peut etre appele a rencontrer. On ne peut assimiler
un tel examen a une determination d'ordre botanique ou zoologique,
pas plus d 'ailleurs qua un essai physique ou chimique; pour un tel
essai, une fois le mode operatoire bien etabli sur des donnees scien­
tifiques, une technique appropriee donne des resultats toujours com­
parables, d'une facon pour ainsi dire presque automatique, avec un I
operateur simplement adroit et consciencieux. II n'en est pas de I
I'
merne en petrographic microscopique : ici, la mise en muvre de la i'
technique resie elle-meme une operation scientifique.

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Mohamed Bourahla_UHBC_2013

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I

Notions generales sur les systemes


cristallins et sur les phenomenes
Ii optiques utilises dans I'examen
des plaques minces au microscope
polarisant,

"

La pratique raison nee du microscope polarisant necessite la con­


naissance des definitions et lois fondamentales de la cristallographie '
ainsi que celie des phenomenes optiques qui se produisent dans
les cristaux lors de leur examen en plaques minces. 11 a donc paru
necessaire de commencer cette premiere partie de I'ouvrage par Ie
bref expose de ces notions indispensables.

I. ELEMENTS DE CRISTALLOGRAPHIE
Les difierentes especes minerales se presentenr le plus souvent
sous forme de polyedres lirnites par des faces planes; ces polyedres
ont recu Ie nom de cristaux et les corps qui les constituent sont a
l'etat cristalllse, Par opposition a I'etat cristallise on definit un etat
amorphe qui est celui sous lequel se presentent les corps de forme
exterieure toujours quelconque, un verre par exemple. L 'etat cris­
tallise nest pas necessairernent lie a I'existence d'une forme exte­
rieure deterrninee , ainsi les fragments obtenus en brisant un cristal
de quartz sont encore cristallises bien que non lirnites par des faces
planes.
Les aspects exterieurs particuliers des corps cristallises ou amor­
phes traduisent un arrangement interne egalement particulier des
molecules qui les constituent.
La cristallographie geometrique descriptive, seule partie de la

science"'des crisraux \],ui nous interesse ici, a pour objet I'etude de
la morphologie exierieure des individus cristallises. Elle est entiere­
ment basee sur une propriete remarquable des cristaux, I'existence
d 'elements de syrnetrie, ainsi que sur deux lois fondamentales, la loi
de la constance des angles et la loi des caracteristiques entieres,
Mohamed
16 Bourahla_UHBC_2013LE MICROSCOPE POLARISANT IiutMENTS DE CRISTALLOGRAPHIE 17

4 ° L 'existence de deux axes perpendiculaires (L2 et L'2) entraine


celle d'un troisierne axe (L"2) perpenc\iculaire aux deux premiers.
1. ELEMENTS DE SYMETRIE DES CRISTAUX.

II Y a trois elements de syrrietrie possibles : le centre de syme­


3. LOIS DE LA CRISTALLOGRAPHIE.
trie, l'axe de symeiru: et le plan de symetrie .
Le centre de symetrie d'un cristal est un point tel que to us les
Toute la cristallographie repose sur deux lois qui f~rent d 'abord
sommets de ce cristal se correspondent deux a deux sur une ligne des lois dobservation, mais que la theorie des reseaux permit ulte­
passant par ce centre et sont de part et d'autre a egale distance de rieurement dexpliquer de faron simple.
ce centre.
L'axe de symetrie d'un cristal est une ligne telle que si on fait
tourner ce cristal d'un certain angle par rapport a cet axe il y a 1° LOI DE LA CONSTANCE DES ANGLES (Rome de l'lsle, 1772)
substitution mutuelle des sommets; pour un observateur immobile
I'aspect du cristal apres la rotation est exactement Ie me me qu'ava nt Dans une merne espece minerale, I'a:lgle diedre de deux faces
cette rotation. Un axe de syrnetrie est dit d'ordre 2 si I'angle de determinees est constant quel que soit Ie developpement relatif des
rotation necessaire pour obtenir la substitution des sommets est egal faces. La direction importe seule ; cet angle est la seule caract eris­
iique reeil« de la sy m et.rie en cristallographie (fig. I).
errn-circon f'erence, c 'esr-a-di
a, une derni est-a- Ire a -211 ou I 80°. C et ang I e serait
.
211 2.. .
de - ou 120° pour un axe d'ordre 3 et amsi de sutte pour les axes
3
d'ordre plus eleve , On demontre en geometrie .que les seuls axes de
syrnetrie que peut presenter un parallelepipede sont les axes d'ordre
2 (binaire), 3 (ternaire), 4 (quaternaire) ou 6 (senaire }; la syrnetrie
d'ordre 5 est inconnue pour les cristaux.
Le plan de symetrie d'un cristal est un plan tel que tous les
sommets de ce crista I se correspondent deux a deux sur des droites
perpendiculaires a ce plan et soient a egale distance de part et d'au­ Fig. 1. - Exemples de variations d 'une merne forme cristalline (quartz) :

tre du plan. I'egalite des angles correspondants reste seule conservee

La notion de syrnetrie y doit etre entendue dans un sens plus


2. LOIS FONDAMENTALES DE LA SYMETRI E. large qu 'au point de vue exc1usivement geometrique. U ne face est
seulement consideree au point de vue de son orientation et peut etre
rcrnplacee par une face parallele que1conque, de facon que ses angles
II existe un certain nombre de lois relatives a la coexistence des
avec les faces adjacentes restent constants.
divers elements de syrnetrie :
1° L'existence d'un axe de syrnetrie binaire (L2) et d'un centre
de syrnetrie (C) entraine celle d'un plan de symetrie perpendiculaire 2° LOI DES CARACTERISTIQUES ENTIERES OU LOI D'HAUY
a I'axe (P). - Plus generalement, I'existence de deux que1conques (1781 )
de ces elements de syrnetrie entraine celle du troisierne.
2° L'existence d'un axe principal de syrnetrie d'ordre pair, qua­ Prenons un cr istal d 'une espece que1conque et considerons les
ternaire (1\4) au senaire (1\6), et du centre (C) entraine celle d'un plan plans de ses faces. Nous choisissons troisde ces plans dont les inter­
de symetrie, dit principal (TI), ~rpendiculaire a I'axe 1\. sections determi nent un triedre de reference Ox, Oy, Oz, les angles
3° L'existence d'un axe principal de syrnetrie ternaire (1\3) et des axes etant a, i3, y, (fig. 2). Soit une quatrierne face ABC decou­
du centre n 'entratne pas celle d'un plan de syrnetrie perpendiculaire pant des longueurs OA = a, OB = b, OC = c sur ces axes.
a I'axe. Le paral1elepipede construit sur les longueurs OA, OB, OC est
Mohamed
18 Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT ELEMENTS DE CRISTALLOGRAPHIE 19

appele primitif ; c 'est le repere auquel on rapportera les autres faces 1.


Les inverses de p, q, r (h =
p,k
_1_ = ~-
q'
I = ~ soni appeles
r .
La loi dHaiiy dit que le prirnitif etant choisi, l'orientation de
toute autre face, par exemple PQR (troncature) peut s'exprimer par les « indices cristdllographiques de la face » ou « indices de llIiller ».
les relations : Comme p, q, r ne sont definis qu'a un multiple pres, on peut toujours
OP pa OQ qb OR rc trouver un denominaieur commun a l'ensemble (h k I) et faire en
OQ = qb OR rc OP pa sorte que h, k, I, soient egalement des nombres entiers petits.
ou p, q,r sont des entiers petits.

4. NOTATIONS CRISTALLOGRAPHIQUES.

La notation de Miller, simple et rationnelle, est universellement


/
--------;/\ utilisee, Elle se prete bien aux calculs et aux mesures.
/
/ / \
/ / \
/ \
/ /
/
\ On choisit, comme nous le verroris pour chaque systerne cris­
/
/ \
/
/
/ \ tal1in, une forme primitive qui possede tous les elements de syrne­
L /
/
./ /
R
\
\ tr ie du reseau : c'est le prirnitif que nous avons defini a propos de
\
\
\
\ \
lexpose de la loi dHaiiy ; il determine les axes de reference Ox, Oy,
\ \ \ Oz, et les parametres a, b, c 1.
\ \
\ \
\ \
\
Chaque face est alors deterrninee par ses trois indices de Miller,
\
\
\
\
qui sont, rappelons-le, les inverses des longueurs coupees sur les
\
\
\
\
axes.
\ Q 'B
\
\ 75 /
/
On place les trois indices entre parentheses s'il s'agi: d'une face,
\
\
/
/
/
entre deux accolades s'il s'agit d'une forme simple qui se deduit
\
/
/
d'wne face par symeirie ; le signe - est place s'il y a lieu au-dessus
\ p
du chiffre correspondant, l'absence de signe signifiant +.
/
/
\ /
\ -- - - - - - - j ,\ . /
A
,/

Ex. : (101) (121) 1 I II i


Un axe peut aussi etre note de cette facon , Les indices sont alors
Fig. 2. Axes cristallographiques et « primitif »,
les coordonnees, par rapport au triedre de reference, de I'extrernite
du vecteur unitaire porte sur cet axe a partir de I 'origine.
Comme la face PQR n'est defi nie qu'a une translation pres.
nous pouvons toujours poser:
Afin de bien distinguer les directions axiales des directions de
OP = pa plans, on a pr is l'habitude de placer les indices corresponclants aux
OQ = qb axes entre crochets.
OR = rc
!OJ [100 J

.
Ex. : [I
La loi dHaiiy senonce alors : les longueurs interceptees sur
les axes de references par une face sont proportionnelles a des nom­
bres entiers simples, les pararnttres p, q, r.
.j ,,~
-

I.Le primiiii ne doit pas etre confondu avec Ie polyedre fondamental que I. Dans la pratique cristallographique courante les axes Ox, Oy, 0;:, sont
nous definirons ulterieurement. conventionnellement designes par les lettres italiques a, b, c.
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
20 LE MICROSCOPE POLARISANT ELEMENTS DE CRISTALLOGRAPHIE 21

I. SYSTEME TRICLINIQUE
5. SYSTEMES CRISTALLINS.
Elements de symetrie : C (pas d'axe ni de plan de symetrie).
Polyedre fondamental : Parallelepipede queJconque..
11 est possible de classer les especes minerales dapres les ele­
ments de sv melrie qu'elles possedent , On dernontre en geometrie
que la combinaison des elements de syrnetr ie precedemrnenr definis
donne 32 classes que Ion peut grouper en 7 sysiemes dits systernes Notation de Miller
cristalli ns.

Le primitif de Miller est un parallelepipede dont les aretes concou­


rantes sont inclinees les unes sur les autres (fig. 3).
POL YEDRE FONDAMENTAL Axes de reference: Ox, Oy, Oz, paralieles aux aretes du primitif,
les parametres a, b, c. etant tous differents.
Chaque systerne cristallin peut etre defini par un polyedre [on­ Deux au moins des angles du diedre de reference sont diffe­
damental simple, possedant les elements de syrnetrie du systerne et rents de 90°. .
representant la forme la plus simple de ce dernier. Ce polyedre est un
parallelcpipcde pour tous les svstemes, sauf pour le systerne hexa­ a~13~y
gonal, pour lequel il est un p risme hexagonal. Par des troncatures
sur les somrnets ou les aretes de ce polyedre, on peur toujours rea­
liser toutes les formes reel lernent existantes.
Ce polyed re fondamental materialise, en quelque sorte , chaque
systerne cr istalli n. .
Le primitiJ, au contraire, que ce soit celui d'Hauy ou de Miller,
est choisi en fonction des axes de reference et n'est utilise que pour
la notation des elements cristallographiques. Le primitif d'Haiiy
correspond au polyedre fondamental; il n'en est pas toujours de merne
pour Ie primitif de Miller.

EXAMEN SOMMAIRE

DES DIVERS SYSTEMES CRISTALLINS

Fjg. 3. Systerne triclinique.

Ces systernes cristallins sont au nombre de sept; nous allons Ox y z : Axes de Miller

les defin ir successivement en cornmencant par celui qui est Ie moins Para llelcpipede externe.

Primitif de Miller.

riche en elements de syrnetr ie, Ie systerne tr icl in ique et en donnan t, Parallelepipede interne. Primitif dHauy.

pour chaque systerne :


les elements de symetrie, -e > -~ ".
Ie polyedre fondamentaff
les axes de reference de Miller, qui deterrninent le primitif de
Miller. - enfin, la position de I'origine des axes de Miller dans Ie
polyedre fondamental.
Mohamed
22 Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT ELE:MENTS DE CRISTALLOGRAPHIE 23

II. SYSTEME MONOCLINIQUE


Elements de symetrie t., C, P. III. SYSTEME ORTHORHOMBIQUE
Poly~dre fondamental : Prisme oblique a base losange (ou Elements de symetrie: L" L\ L'\ C, P, pi, P".

rhornbe), syrnetrique par rapport a I'un des plans passant par les dia­
gonales correspondailtes des deux bases et par rapport a unaxeparal­ Polyedre fondamental : Prisme droit a base rhombe (fig. 6).

lele a I'autre diagonale des bases, dite orthodiagonale (BB', fig. 4).
Nombre des faces correspondantes de la forme generale : repe­ Nombre des faces de 1a forme generale : repetition successive
tition successive de la troncature initiale par rapport a I'axe, puis au de la troncature initiale par les trois axes, puis par le centre :
centre (l'emploi du plan ferair double emploi, d'apres la premiere (I + I + r + I) X 2 =8 faces
loi iridiquee plus haut) :
(I + r) x 2 = 4 faces

Axes de reference : Oy parallele a Ls, Ox et Oz se trouvent


dans Ie plan P et font entre eux un angle 13 different de goa. Oa et

z
A

I
I
I
I'
I I '
I
: I I I
I I I I
Fig. 6
Fig. 7· Systerne orthorhombique.
I I I I Ox y z : Axes de Miller.

I,
I
I
r: --.A­
1.--/,
r / " ......
Para llelepipedc interne. Primitif dHrriiv.Levv

1/ ,/ 1/ I' Parullelepipcde externe. Primitif de Miller.

Fig. 4
I /~-+ ---­
L~
Ox sont tous deux perpendicu­
laires a Oy.
Le primitif ainsi defin i est un
I
prisme oblique a base rectangle
Axes de reference: les trois axes Ox, Oy, 0:3 so nt par alleles
{fig. 5)..
Fig. 5. Systerne monoclinique. aux axes binair~s."_t.'2.L"2 L2 et les parametres sont to us differents
• Ox y z : Axes de Miller.
Parallelepipede interne.
a =1= b =1= c. Le triedre Ox y z est done trireetangle : a = [3 = I = 980.
Primitif dHauy.Levy. Le primitif a insi defini est un parallelepipede droit a base
Parallelepipede -xterne. rectangle (fig. 7). L'origine 0 des axes de i\Iiller est placee au
Primitif de r"'iller. milieu de la face inferieure du primitifd'HaLiy.
Mohamed
24 Bourahla_UHBC_2013
LE MICROSCOPE POLARlSANT
ELEMENTS DE CRISTALLOGRAPHIE 2S

V. SYSTEME CUBIQUE
IV. SYSTEME QUADRATIQUE

Eliments de symetrie : 3A4, 4AJ, 6L2, C, 3II, 6P.


Elements de sy1lu'.trie : A" 2L" 2L\ C, I I. 2P, 2P'.
Deux couples d'axes binaires (BB' et ce, fig. 8) et de plans de Polyedre fondamental : Cube. La figure 10 met en evidence les axes
syrnetrie, dits de Ire et de z" esp eces . de symetrie quaternaires (QQ' QIQ'I, Q2Q'2), ternaires (1-8, 2-7, etc.);
les plans de syrnetrie correspondant aux axes quaternaires sont
Polyedre fonda mental : Prisme droit a base carree (fig. 8) (B4BsB'4B's, etc.). Sur la figure 11 sont representes les axes de symetrie
binaires (BB', B1B\, etc.) et les plans de syrnetrie correspondants
(3-2-6-7, etc).
Nombre des faces de la forme generale : repcti tion de la tron­
cature initiale par laxe quaternaire et les 4 axes binaires, puis Ie
centre : Nombre des faces de la forme generale : repetition de la tron­
IJ -i- .J +2 -+- 2) X 2 = I() faces cature in itiale par les divers systernes d'axes, puis par le centre :
[I + (J x 3) + (2 X 4) + 6] x 2 = .f8 faces (fig. 12)

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Fig, 9. Systerne quadratique.


Fig. 8
Ox y c : Axes de Miller. 3 B; t,.

Fig. 10 (d'apres A. de Lapparent) Fig. II (dapres A. de Lapparent)

Axes de reference : les axes Ox, Oy, Oz sont paralleles aux .e: _. ,
deux L, et au 1\4. Ils definissent·comme primitif un prisme droit a
base carrce qui est ici le meme que Ie primitif d'Haiiy.(fig. 9). Axes de reference : les axes de references Ox, Oy, Oz sont
Les parametres a et b sont cguu.x et diilc rent s du pararnetre c. paralleles aux 31\4. Le primitif ici encore est Ie me me que Ie prirnitif
Mohamed
26 Bourahla_UHBC_2013
LE MICROSCOPE POLARISANT
ELEMENTS DE CR1STALLOGRAPHIE 27

d'Haiiy : c'est Ie cube. L'origine du triedre de reference est done N ombre des faces de la forme generale : repetition de la tron,
placee a I'un des sommets du cube. Les trois parametres sont bien cature initia le par l'axe termaire et les axes binaires, puis par Ie
entendu egou.x (voir fig. 13). On reconnait les caracteres de l'espace cen tre
(I + 2 + 3) x 2 = 12 faces,
cartesien ,
donnant divers sca len oedres (Ies 12 faces sonr des triarigles sca lenes).

Notation de Miller
Deux systernes de notation sont utilises:
1 Unc notation II 3 indices, les axes de reference etant consti­
0

rues par 3 aretes concourantes du rhomboedre (fig. 15).


o Les angles IL, \3, y, sont egaux et differents de oo", les parametres
son t egaux.
..... /- - -- Le primitif, dans ce cas, est un rhomboedre .
r

Fig. 12. L'hexoctaedre,

forme la plus generale
Fig. 13. Systeme cubique.
du systerne cubiquc. Oxyz: Axes de Miller.
Cube interne. Primitif de Miller.
,\
<,_:--.::"".. \ 0'1 -/-"
"-~.:;V~~;~ -:-:
VI. SYSTEME RHOMBOEDRIQUE , /

/\
Elements de symetrie : 1\ 3, 3L2, C, 3 P . \
\
Polyedre fondamental : Rhornboedre (parallelepipede dont x:~ \1
toutes les faces son t des losanges egaux), pouvant etre considere
comme un cube aplati ou al10nge suivant I'un de ses axes ternaires,
o
seul conserve (fig. 14). Fig. 15. Systerne rhomboedrique.

() x y z : Axes de r~ference de la notation a :3 indices (p q r).

0' x' y' t' z' : Axes de reference de 1a notation II 4 indices (11 k i I).

T
2 A cette notation on pr efere en general une notation Ii 4- indi­
0

ces qui est plus maniable et qui a l'avantage de bien faire ressortir
les analogies existant entre systerne rhornboedr ique et systerne hexa­
gonal.
L'un des axes (Oc) est »ertical et p arallele au .\ 3, les 3 aut res
\ \ -­
'.... "./'" "./ I (Ox, Oy, Ot) sont contenus dans le plan perpendiculaire passant
.... _ • ....p .
par Ie centre de symetrie et sont paraileles aux L2 (fig. 15).
IIs joignent Ie milieu des aretes opposees du rhornboedre et font
done entre eux un qogle de 120 0
• .

gj-' h k i I ~onl "les 4 indices, on dernolitre que l 'on a entre ces


indices la relation suivante :
h+k=-i
Fig. 14 Ex. (1011) (0112 )

t
I;,
Mohamed
28 Bourahla_UHBC_2013
LE MICROSCOPE POLARISANT
ELl~:MENTS DE CRISTALLOGRAPHIE 29

On retrouve exaetemen ties notations du systemes hexagonal. Nombre de faces de la forme generale : repetition de la tron­
Certains auteurs considerent dailleurs Ie systerne rhomboedrique cature initiale par les divers systernes d'axes, puis par. Ie centre :
comme un sous-groupe du systerne hexagonal. (1 + 5 + 3 + 3) X 2 = 24 faces
Dans la suite de cet ouvrage, nous utiliserons systematiquernent
la notation a 4 indices qui permet de noter facilement les faces ver­ Notation de Miller
ticales : elles sont paralleles a Oa, done Ie dernier indice est nul.
Signalons les formules de transformation permettant de passer du Axes de reierence : Ce sont les memes que pour Ie systerne
svsteme a 3 indices (q r s) au systerne a 4 indices (h k i I) : rhornboedrique (notation a 4 indices). 0.::; est pa ra liele a 1\6, Ox, Oy,
Ot paralleles aux 3 L'2 (voir fig. 17).
h. q-r
= L'origine 0 du systerne de reference est placee au centre de Ia
k r-s
= face inferieure du prirnitif d "Haiiy , Le primitif de Miller est ici
t = s-q
encore un prism e droit a
base losange d' angle obtus egal a I 20° •
I=q+r+s Trois de ces prismes accoles restituent Ie prisme hexagonal
fondamental (voir fig. 17).
q=h-i+l
Pour toute face (It k i I), on a bien entendu la relation :
r=l~-h+l
s=i-k+1 h+k=-i
Ex. (ror r )

VII. SYSTEME HEXAGONAL

Elements de symetrie : .\c, 3 L" 3 L\ C, n, 3 P, 3 P'. 6. ZONES.


Polyedre jondamental : Pr isrne droit a base hexagonale regu­
liere (fig. 16). U ne zone est constituee par I'ensemble des faces paratleles a une
direction don nee ; cette di rection est nomrnee axe de la zone.
La notion de zone est precieuse pour la notation des faces cr is­
tallines. En projection stCrcographiqittrun fait important est que les
poles des plans appartenant a une meme zone se trouvent sur un
grand cercle (voir le chapit.re concernant la Platine de Fedorov,
p. 277).

7. PLANS DE CLIVAGE.
Les plans de clivage sont des plans de division plus ou morris
facile, orientes suiva nt des directions paralleles.
Quand un cristal presente plusieurs directions de clivage se
produisant avec une egale facilite, elles doivent obeir aux lois de
la syrnetrie cristallographique du mineral, c 'est-a-dire correspondre
a des faces de rne~ potation, alors que des clivages d'inegale
.
facilite auront des notations cristallographiques differentes .
Fig. 17 Systerne hexagonal. Les clivages sont particu lierernent importants pour la reconnais­
Fig. 16. ox v t z : Axes de reference de Miller. sance des mineraux. En effet, lorsqu'ils existent, on les rencontre
. Prisme droit a base losange.
Primitif de Miller. dans tout individu cristallise, alors que les formes exterieures bien
Mohamed
0
3 Bourahla_UHBC_2013LJ:<.: MICROSCOPE POLARISANT
1 ELltMENTS DE CRISTALLOGRAPHIE 31

developpees sont en general rares. lis constituent done un repere


~ On connait egalement des macles complexes que l'on peut consi­
pratiquement constant auquel on pourra rapporter les eU~ments cris­ derer comme Ie produit d'une hernitropie nor male par une herni­
tropie parallele , On voit aisement que ces macles se rarnenent a.
tallograph iques. une made par hemiiropie parallele dont 1'axe serait perpendiculaire
au plan defi ni par les 2 axes des hernitropies initiales.
8. MACLES. Une macle est simple ou monosymthetioue lorsque deux individus
Une macle est un cristal complexe, semblant forme de deux seulement sont accoles, .
cristaux jumeaux ou de deux demi-cristaux juxtaposes suivant une Dans le cas contraire, on parle de macles polysynt hetiques.
loi definie et non d'une facon accidentelle. Le plus souvent, ces
deux cristaux elementaires sont accoles suivant une face plane (face
d'association), ayant la merne notation pour les deux individus
macles, et l'un d'eux se trouve place par rapport a I'autre dans la II. ELEMENTS D'OPT/QUE CRISTALLINE
situation qu'on obtiendrait en Iaisant tourner celui-ci d'un angle
determine autour d'un axe, dit axe d'hemitropie.
Cette rotation est purement virtuelle et ne fait que traduire une A travers les milieux transparents les rayons lumi neux se pro­
relation geometrique, sans correspondre a une realite physique. Le pagent suivant une direction rectiligne. L 'optique physique nous
plus souvent, la rotation necessaire autour de l'axe d'hemitropie est apprend qu'a la notion de lurniere peut se substituer la notion de
de 180 cet axe peut etre normal a la face d'association (hemitropie
0
vibration, les particules de lether etan t an irnees c1'un mouvement
oscil latoire periodique perpendiculairement a. leur direction de pro­
:

normale), ou compris dans cette face ou parallele a celle-ci (hemi­


pagation, celle du rayon lumineux.
tropie parallele). En iumiere monochromaiique (mouvement vibratoire simple) :
V ne macle par hemuropie wormale est done definie par la
connaissance de la face d'association. II n'y a pas d'ambiguite sur la 1 L'intensite du rayon lumineux est proportionnelle au carre
0

direction de I'axe qui est perpendiculaire a. ce plan. de 1'amplitude des vibrations.


Ex. : made de l'albite. 2 La vitesse de propagation V du mouvement vibratoire, ou
0

vitesse de la lurniere, est liee a. la periode T par la relation x = VT.


La longueur d'onde A caracterise et defin it la couleur de 1a lurniere.
L Un rayon lumineux quelconque, provenant du soleil ou d'une
source artificielle ordinaire (lumihe naturelle), resulte de la coexis­
~----
tence dans une meme direction de plusieurs modes vibratoires, de
longueurs cl'ondes differentes : ceux-ci se font dans une orientation
que1conque et variable par rapport a la direction du rayon lumineux.
La vitesse de la lumiere varie :
1 Avec la nature du milieu parcouru et souvent rnerne avec
0

la direction suivie dans ce milieu.

Fig. 18
2 Avec la longueur d'onde, c'est-a-dire avec la couleur de la
0

lumiere ,
Mac1e par hemitropie normale Mac1e par hernitropie parallele Cette seconde cause de variation est d'ailleurs faible par rapport
P : Plan d'association. - L :'Axe d'hemitropie aux differences tenant a la nature du milieu et aux variations de
direction dans celui-ci. En premiere approximation, suffisante pour
Par contre, en ce qui concerne les macles par hemitropie paral­ les besoins de la pratique dans Ie cas des lames tres minces (0,02 mm
lele, il est necessaire de definir, non seulement le plan d'association, a 0,03 mm) qui nous .e~upent, on peut adrnettre que dans un merne
mais encore la direction de l'axe,.p'hemitropie contenu dans ce plan. milieu transparent et suivant les directions paralleles dans ce milieu
Ex. : mac1e de I'orthose.
suppose hornogene, les diflererits rayons lumineux se propagent avec
plan d'association (010).
u ne vitesse V.
axe d'hemitropie [001] dans (010).

Mohamed
32
Bourahla_UHBC_2013
LE MICROSCOPE POLARISANT ELI~;MENTS DE CRISTALLOGRAPHIE
33

CORPS ISOTROPES ET ANISOTROPES. 2° CORPS ANISOTROPES OU BIREFRINGENTS

D'apres ce qui precede, on divise les milieux transparents en Dans les corps crisiollises auires que ceux du svsteme cubique,
deux grands gro'upes : la vitesse 7}arie avec la direction de propagation. Les surfaces d'onde
I ° '~es corps isotropes ou monorejringenss; dans lesquels la ne sont done plus des spheres.
lurniere se propage avec une vitesse independante de la direction. De la notion de vitesse suiva nt
une direction don nee, on passe
2 ° Les corps anisotropes ou birejringents, dans lesquels la
aisernen t a la notion d'indice sui­
vitesse de la lurniere est
vant, une direction donnee par la
fonction de sa direction de
propagation.
fA' simple consideration de In for-
I
mule n = V' S·' . d' un
1, a partir

point 0 dans Ie milieu aniso­


1° CORPS ISOTROPES
trope considere, on porte des
OU MONOREFRINGENTS longueurs OM, 01\1 /, O~vI" ...
egales aux indices correspon­
Soit une source lurni­ dants n, n ', n" Ie lieu des
neuse ponctuelle, placee au points M, M ', M" est u n ellip­
sein d 'un milieu isotrope et soide, dit ellipsoide des indices
considerons divers rayons (fig. 20).
OA, OA', OA" ... ,emanes
Cet ellipsoide des indices (E),

de cette source et diriges encore appele Indica/rice, pos­

dans toutes les directions lI"t, Fig, 20


sede trois axesrectangulaires :

de I'espace (fig. 19). Au


1° L 'u n correspondant it la direction du plus grand indice (n,).

bout de I'unite de temps,


les vibrations lumineuses se 2° L'autre correspondant a la direction du plus petit indice (n,,).

Fig,19
propageant suivant OA, 3° Le troisierne normal aux deux precedents et correspondant

OA', OA" ... orit atteint les points P, pi, P" ... tous situes a une a un indice moyen (n m ) , qui n 'est d'ailleurs pas la moyenne arithrne­
merne distance V de 0; I'ensernble de ces points definit une surface tique des deux indices extremes.
elite sur/ace d'onde, qui est done une sphere clans Ie cas des corps Ces trois indices sont dits « indices principaux )) elu milieu ani­
isotropes. sot rope considere. Lorsquon en con na it les valeurs et In position,
Les milieux isotropes sont aussi monoreirin.genis, car un rayon I'ellipsoide des indices est entierernent determine et, par suite aussi,
lumineux passant de I'un c1'eux a un autre de ce groupe (par exern­ la valeur de I'indice suivant une direction que1conque dans le milieu.
pie de I'air dans Ie verre non trernpe au dans I'eau ou tout autre
liquide ordinaire) se refracte simplement suivant les lois elementaires
connues en donnant un seul rayon refracte.
Chacun de ces milieux est'caracterise par un indice de refrac­ CRISTAUX BIAXES ET UNIAXES
tion unique, exprirne en fonction de celui de I'air par la relation
n = ~' ou Vest la vitesse de propagation de la lum iere dans ce 0
1 Cristaux biaxes. Considerons une section de l'ellipsorde
milieu, exprirnee en fonction de la vitesse dans I'air prise comme passant.par On- e.t tournant autour de cette direction (fig. 21). Comme
unite. • a
ns > n; > n, et que ron passe de n, n, d'une maniere continue, pour
A ce groupe appartiennent to us les gaz et les liquides ordinai­ une position de la section on a OJ = n«. Pour cette position
res, les corps soli des vitreux (non cristallises) et les corps crista1­ l'el1ipse a ses deux axes egaux ; c'est par suite un cercle. Une tel1e
lises du systerne cubique pour une raison que nous verrons plus loin. section est une section cyclique. Compte tenu de sa syrnetrie
Mohamed
34 Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT
ELEMENTS O'OPTIQUE CRISTALLINE 35

orthorhombiquevI'ellipsoide possede deux sections cycliques. Les Relation entre l'ellipsoide des indices et les eliments de symetrie
normales a ces deux sections cycliques sont appelees axes optiques; ils cristallographique.
sont situes dans Ie plan de deux indices extremes n, et n-, perpen­ La syrnetrie cristallographique traduisant une symetrie dans la
diculairement a nm (plan des axes optiques). disposition intime des molecules, deux directions cristallographique­
Un corps possedant un ellipsoide du type precedemment decrit ment equivalentes doivent avoir Ie merne indice et les axes de
est dit biaxe, On designe conventionnellement par (2V) I'angle aigu l'ellipsoide des indices, c'est-a-dire les indices principaux, doivent
que font les deux axes optiques. Suivant que la bissectrice de cet angle correspondre a des axes cristallographiques lorsque Ie systerne
(bissectrice aigue) se trouve etre n, ou n-, on dit que: . cristallin en presente. Reciproquernent, ces axes cristallographiques
Si la bissectrice aigue est ng, Ie corps est biaxe positif.
doivent coincider avec I'un ou I'autre des indices principaux.
Si la bissectrice aigue est n», Ie corps est biaxe negatif,
Pour les corps cristallins du systeme cubique, qui possede
plusieurs axes de symetrie d'ordre superieur a deux, I'ellipsoide des
2° Cristaux uniaxes. Si la valeur de I'indice interrnediaire nm se ~ indices se ramene a une sphere. L'indice est alors Ie meme dans toutes
rapproche de plus en plus de celIe de n, ou np, les deux axes les directions et, par suite, ces corps sont optiquement isotropes bien
optiques OA et OA' se rapprochent de plus en plus de I'indice extreme que cristallins.
n, ou ns. A la limite, les deux sections cycliques arrivent a se confondre, Dans les cristaux presentant un axe cristallographique d'ordre
de merne que les deux axes optiques se confondent avec la direction superieur a deux (systemes quadratique, hexagonal et rhomboedrique),
de I'un des deux indices principaux extremes ~g ou np. L'ellipsoide cet axe cristallographique ne peut correspondre qu'a un axe de revo­
n'a plus qu'un seul axe optique et qu'une seule section cyclique; c'est lution pour l'ellipsoide des indices, qui do it alors etre lui-rneme de
dans ce cas un ellipsoide de revolution (fig. 22). Le corps possedant revolution. Ces cristaux sont uniaxes. Enfin les cristaux ne possedant
un tel ellipsoide des indices est dit uniaxe. au maximum que des elements de symetrie bin aires (systemes
Si l'axe optique est n., Ie cristal est dit uniaxe positif. orthorhombique, monoclinique et triclinique) ont une ellipsoide des
Si l'axe optique est n., Ie cristal est dit uniaxe negatif. indices quelconque et sont par consequent biaxes.

u) Systeme orthorhomhique. Les mineraux orthorhombiques


A
A possedent trois axes de syrnetrie d'ordre 2. Les trois indices princi­
paux n g , nl/l' n p sont diriges parallelernent a ces axes: les trois plans
de svrnetrie de lell ipsoide sont confon­
dus avec les trois plans de syrnetrie du
::, crista!' II y a six positions possibles pour
I'ensemble (n~" nl/l, n p ) suivant que ny, n m
ou n fl sont respectivement paralleles aux
I

1
I axes L~. Les axes optiques peuvent se
I
I
trouver dans les trois plans de svmetrie
I du crista! (fig. 23 et 24).
I
I
I
I
:oJ
'1-'
~) Systeme monoclinique. Les rmne­
J
r Fig. 23. Systerne ortho­ raux monoc1iniques possedent un seul
rhombique. U ne des axe d'ordre 2 et un plan de syrnetrie per­
positions possibles des pendiculaire a eet axe.
in...d!ces pa; rapporf au
cristai. .'

Cristal biaxe positif Cristal biaxe negatif

Fig. 21. Position des axes optiques d'un mineral biaxe


Mohamed
36 Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANl' td:MENTS n'OPTlQUE CRISTALLINE 37

Un des indices principaux ny, n", ou lt p est parallele a laxe


de svrnetrie unique; cette seule condition donne deux positions
possibles pour Ie plan des axes optiques.

Si It est parallele a I'axe L2, les axes optiques sont dans Ie plan
//I

x· \"9 de syrnetrie c1u cristal ; leur position est fixee par la valeur de I'angle a
fait par n y avec une droite parallele aux aretes longitudinales du
:r.'i n p

'X.i ."rn
Mineral uniaxe positif Mi neral uniaxe negatif
--
I

nrn np 0,
-,-' . "p
);
np
"m .
A-A
:>:' -i "9

np
rrn

//
/
/
/

A nm
,k' J>'
,(~("9~"' n", "'A
,

,
,,
1/ A
r,
CristaI de Calcite (rhornboedre) Fig. 24. Systeme orthorhombiquc. Lcs six positions

:t
Uniaxe - possibles des indices 1l!/ nn, et 1I '. (Ie plan des axc"

opti ques a ete materialise par des traits poiniillesv.

Cristal de Quartz
OA et OA' : Axes optiques.
Uniaxe +

x x' : Direction de I'axe optique.


En chaque point des cristaux de Quartz ou de Calcite, on peut imaginer 'un
ellipsoide de revolution d'axe parallele Ii xx ':
-i" .- .
Fig. 22. Position de I 'a~ optique de mineraux uniaxes. prisme; generalement, on donne alors la position des axes projetee
sur Ie plan (010), plan de symetrie cristallographique (fig. 25).
Si n t au It y est parallele a L2, Ie plan des axes optiques contient
L2 et est perpendicuJaire au plan de svrnetrie du crista\.
Mohamed
38 Bourahla_UHBC_2013I.E MICROSCOPE POLARISANT EI.EMENTS D 'OPTIQUE CRISTALLINE 39

Fig. 26. Systerne tricli­


nique, L'orientation du
• plan des axes optiques est
quelconque.

BIREFRINGENCE DES CORPS ANISOTROPES

Les corps anisotropes sont aussi dits bireiringen.t s, En cff'et,


lorsqu'un rayon lumineux ordinaire, issu d'un milieu isotrope con­
tigu a un corps anisotrope, rencontre leur surface de separation, il
perietre dans Ie milieu anisotrope en s'y divisant en deux rayons
e
reiraci es, d' egale intensit lumineuse mais de directions diff erenies .
(OO'l) lOOl} D'autre part, ces deux rayons refractes sont polarises : le rnouve­
ment vibratoire se propage Ie long ele ces rayons toujours dans un
merne plan et perpendiculairement a un autre plan normal a celui-ci ,
nm

~I "g~P
I
dit plan de polarisation.

~~
r>. Les deux rayons r eiract es sont polarises Ii angle droit et les
0
0 directions de leurs vibrations sont definies de la facon suivante : soit
[nm
C
i np
o Ie point au Ie rayon lumineux orelinaire 10 venant clu premier
I milieu isotrope rencontre la surface de separation S eles deux mi lieux
I
et soit (E) I'ellipsoide des
indices du second milieu
ayant son centre en 0
iN
I

(fig. 27). I
I
Coupons cet ellipsoide par ,n - - - - - - -8 - l
Fig. 25. Systerne monoclinique.
En haut : les deux positions possibles du plan des axes optiques.
En bas : Epure correspondante de la face (010).
Ie plan perpendiculaire en 0
au rayon incident; il en re­ W
, P
I
I
I
I
I

sulte une ellipse de section I


I
(e), dont les deux axes seront I
/
n ' g et nip. Ce seronr la les ---./

deux directions de vibration


des deux rayons refractes et, £
d'autre..part, ce~x~c.i,se. pro­
y) Systimle triclinique. Le set1l element de syrnetrie que possedent pageront dans Ie second mi­ Fig. 27. Decomposition du mouvement vi.
les rnineraux tricliniques est un centre. L'ellipsoide des indices et lieu avec des vitesses respec­ bratoire d'un rayon lumineux ordinaire en
les trois indices principaux sonr done orientes Lie facon quelconque tivernent inverses des indi­ deux vibrations. polarisees rectilignes, lors
par rapport au cristal (fig. 26) .. de sa penetration dans un milieu .miso,
ces n' 9 et nip. l ls preridront trope (ou birefringent).

Mohamed
40
Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT ELE:MENTS D'OPTIQUE CRISTALLlNE 41

dans ce second milieu des directions definies par les lois habituelles
POLARISATION ET DOUBLE REFRACTION

de la refraction, en tenant compte de I'indice n du premier milieu, PAR LES CRISTAUX UNIAXES ET BIAXES

de I'indice n', ou n', dans Ie second, et de I'angle que fait Ie rayon


incident 10 avec la normale ON a la surface S de separation des deux
milieux. Ce second milieu est dit birefringent. La birefringence pour le 1° Cristaux uniaxes. Soit un rayon incident 10; run d~s deux
rayon 10 est la difference entre les deux indices n', et n', (n', ­ rayons refractes a toujours un indice constant (n, si Ie cristal est
n'p). uniaxe positif, np,s'il est negatif), I'autre rayon possede, au contraire, un
indice n' variable avec la direction de 10 (fig. 29). Done, parmi les deux
Les deux rayons refractes resteront ensuite polarises dans la rayons refractes, on peut distinguer :
me me direction s'ils passent de nouveau dans un milieu isotrope, leur Un rayon ordinaire, polarise dans Ie plan de 10 et de I'axe optique
nouvelle refraction ayant encore lieu suivant les lois habituelles. (section principale) et d'indice constant;
Un rayon extraordinaire, polarise dans un plan perpendiculaire a la
section principale et d'indice variable.

ng:
Si le cristal est positif, Ie rayon extraordinaire est plus devie que Ie
rayon ordinaire, dont l'indice constant est n, (cristaux attractifs);
Si Ie cristaI est negatif, c'est I'inverse (cristaux repulsifs).
I

d. A
I7p J/
/

ov ~ .~I~----np
.. :
'n'

Fig. 28. Decomposition d'un mouvement vibratoire, deja polarise, lorsqu'il penetre
dans un nouveau milieu birefringent.

Si par contre, un tel rayon polarise penetre dans un autre Fig. 29. Polarisation par les cristaux uniaxes : l O a gauche,
milieu birefringent, sa vibration OA se decompose en deux compo­ cristal uniaxe positif (Indice du rayon ordinaire "'" indice du rayon
extraordinoire n' > np)j 2° it droite, cr istnl uniaxe negatif (indiee
santes a. et 13 dirigees suivant les axes n' a et n'; de I'ellipse (e) sur­ du rayon ordinaire ng, indice du rayon extraordinaire n' < " u).
vant laquelle I'ellipsoide des indices de ce milieu est coupe par Ie
plan de I'onde incidente, c'est-a-dire Ie plan normal en 0 au rayon
incident; mais, dans ce cas, les deux intensites des rayons refractes
ne sont plus egales et rnerne I'une d'entre elles peut s'annuler, si la
direction de la vibration incidente OA coincide avec I'une des deux
directions n'!J ou n' p du second milieu (fig. 28) . zO"€ristaux -bia'K~s•. L'ellipse (e) est toujours quelconque et ses
• axes varient en grandeur avec la direction du rayon incident; il
exisre done toujours deux rayons refractes exiraordinaires, sauf, bien
,I entendu, dans Ie cas de rayons incidents paralleles a I'un ou I'autre
I des deux axes optiques (direction d'unirefringence).

I
Mohamed Bourahla_UHBC_2013 - - 1

t_--­ -- <,
- --­- - - - - - 4
+­ - ­ - - ­ ---5 2_ _
6- - - - - -
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___ - -10 - _9
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18 ~ _ _ 21 1, _ _ _ _ _ /3
19­ - - - -­ -
20 _ -<- _2 3 ~ _ _15
22 ­ - ­ - ---­ ---­
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24 <,

Fig . .' 0. ~ l icroscopc I. ,·jt l . mod&1e I >j;i1ux 1'.) 1. ~ lod& lc pOllr C hcrc lu-urs
F ig, 3 \.. M icr c scop e Nacher, TYPl~ E. r. 5i. :-'lodcle simpli fic pour ':t uJ ia n ts
(lrLJI:'lirl . 1. \ . 1.01111'. mince ell po..,ili1m d'oL~f·r\'ation.
limbe gradut~. Ocu la ire. II , L n des d r-u x bourons de command- .Iu rnou­
'I ' I'lalillf luurnantt· ;I\,N:
Mi ..f nu puiOI dt~ rOful~lirf· . I.

3. ~t'g lal(" de I'ecarterncnt dvs oculn ircs , I;; mucll!" ,I,> la plarine. a , Ho u tqll de comm'lndc ~ I;, cremail ler e d,~ , "('ntent du rhnr iut mobile.
Il l , I~f 'pbl t- f1Xt· ;1\"'( Vt'rnif'f mise a u po in t (mou\,elll e nl r apide}. I" Plr ll i nc to urnun re avec lim be gr adu e.
-l (nmmandf' de la lentllle de Hnlrlllld (obse rv a -
I ~. Ilisf'os i lil' marer i.d isant fit·... rouu ions tIt· 45 v, 3, Vi s m icro rnet r iq uc (reg lage lin dt' la mise I I. I{t~P~rt· fixe \WrnlPliant de me-surer 11'~ r-oj u,
linn~ r-n l umi"'n~ converqente l.
5. ~l i,, ' au poin t de la k-n r llle de B'· rtr;lOd. I.".
I ll .
Dlaphragme super ir-ur ,
\ i s til' n ' nt r &J g l' d u r-on d vn seu r ,
au POIOI \.
4 · An al yseur . lrnrn ed im crn en t a u-desso us, m ai s
t i.. ns do Ia " .u ine.
u. E rnplaccrner u d u po lar is c- ur ,
h ...\ n :II \'H 'u r t o u r n an t , ;lO. Po lnrise u r to u r na ru . m a sq ue pnr l'cxlr emil e de l " an al y ~eu r , sc J ,. Cori denseur .
; . \Ji s,·,- e n pl .1r e th." I'"an:ll.\'i\'llir l l. t remn i ll.~rc de rt~J!lag (' du SYStt'..m e condr- n- r-ur- rr o uv e l o r ilice din rr od uctio n de s la u u -s I~, Bou ton de cornrna nde du syslem" pulari"plJr­
'I. 11I0t'IIi1'> de l'ulla l)',,'ur ,o l;u·isl' u r . a u x i lin ires. co ndenseur, lei, posir ion re le ve c , pUU I 1(,..
lI. \ i:o: tI(· l '~n tra~c d" :1\ ol.jrc ltfs. •'J . ! )j:l ph": I~l ne i n l' ~r i e u r ~ 5. Monturc !! g liss;I'r,' d" ['o bjec tlf'. "lurles ell I"mierl' converl\'e n tc .
I(). Tourelh :, t1l,jP( tir,. Bu uton <II' cnmmandr- dr liJ mise au point (1IlIlU­ (,. OlJject if inlerchanw'ah l,-. ,.:;. ~ firCJ ir. C« "l"hl"mt: d'c!-c1alnl~t~ es t avunrn­
II ()[,/'"c. tlf. vI'rn ,-!.. rolpide (' 1 vi ", mlcrorm-tr ique t. 'i C hario t rnobl le. ~t'l ht!lnr.nl rempluo- par u n .c.cla ira~t· in cur
' .' . \ :1 l'1"'_ r. t. ln i r :t ~ ' incullK1r" par I:unp l' "" hac;~f lI'n ...inn. s, Lam e min ce e n po su lon d 'o b..orvu uon. p(Jrt~ nnH ); UllP(' !I b:I1iSl' t en si o n .
Mohamed Bourahla_UHBC_2013 APPAREILS DE POLARISATION 45

a objectifs clu microscope (LETTZ). Parfois (ZEISS) le centrage se


fait a I'aide de deux bagues concentriques.

I B , Enfin, pour les examens a un fort grossissement, pour ceux


en lumiere convergente et pour certaines evaluations d'indice (Lisere
de Becke), Ie microscope est muni d'un eondenseur amovible ires a
court foyer j celui-ci peut etre facilement mis en place par un
Le microscope polarisant mouvement de bascule au-dessus du condenseur a 'long foyer qui
surmonte le polariseur et qui sert pour les faibles et moyens gros­
sissements.
Pour toutes les operations courantes qui se font entre nieols
croises, Ie polariseur doit etre tourrie de telle sorte que, Ie champ
d u microscope etant bien eclaire lorsque Ie nicol analyseur est
en leve, il devienne aussi obscur que possible lorsque I'analyseur est
I. DESCRIPTION GENERALE DE L'APPAREIL
remis en place. On doit toujours veriiier qu'il en est bien ainsi;
il existe d'ailleurs generalement un cran d'arret ou tout autre dispo­
ET REGLAGE

sitif analogue maintenant Ie polariseur dans cette position apres le


reglage.
11 sera question, plus loin, de I'emploi de lames auxiliaires
Le microscope specialernent adapte aux etudes petrographiques (page it) destinees a etre superposees aux preparations etudiees,
est un microscope polarisant. II derive d 'un microscope ordinaire en vue de produire certains phenomenes. Afin de ne pas deranger
par J'adjonrtion de deux dispositifs de polarisation dits courarnment la mise au point, ces lames auxiliaires sont interposees sur le trajet
« nicols » et dont nous verrons plus loin la description et Ie role. des rayons lumineux entre l'objeetif et Ie nieol analyseur, dans un
L' n de ces dispositifs dit « polariseur » est place entre la source espace vide menage a cet effet ou dans urie glissiere recevant les
lumineuse et la preparation; il peut tourner dans une bague de lames auxiliaires a frottement doux.
f;H,'on it eire oriente it volon te. L'autre dispositif, ou « analyseur »,
est situc entre I'objectif et I'oculaire : il peut etre instantanernent
mis en place ou en leve par un disposi tif a glissiere (fig. 30 et 31)' 1
qui le ra me ne toujours clans la merne orientation. II. APPAREILS DE POLARISATION DU MICROSCOPE
L'oculaire renferme un reticule a deux fils croises, regie de
tel le facon que I'u n de ces fils soit situe dans Ie plan de syrnetrie
ou de polarisation de 1'analvseur et 1'autre perperidiculaire. Le dispositif initialement utilise pour obtenir la polarisation
cle la lumiere dans un microscope a ete le Prisme de Nicol, vulgai­
La platine tournante qui porte les preparations est mobile autour
rement appele « nicol )) j ulterieurernent, pour eviter Ie deplacernent
de I'axe optique du microscope et une graduation appropriee permet
lateral des rayons introduit par I'emploi du nicol, ont ete imagines
de mesurer exactement les angles de rotation de cette platine , Pen­
les prismes dits a champ normal.
dant la rotation, il doit y avoir coincidence parfaite de la croisee des
fils clu reticule clans Ie champ de vision avec Ie merne point de Mais depuis quelques annees ces divers prismes, tous tailles
I'image de la preparation, c 'est-a-di re un eentrage parfait. dans de la calcite, mineral dont les cristaux parfaitement limpides
Pour rea liser cette coincidence, les objectifs sont montes sur sont deve nus de plus en plus rares et de plus en plus onereux, sont
un patin centreur (NACHE'r) qui peut etre contenu dans Ie revolver rernplaces de facon pratiquement totale par les lames dites « lames
polaro'ids » .
.. .INeanmoi,ns.. M .raison de I'interet q!Je presente la description
des divers prismes pour la comprehension des phenomenes de pola­
Lesdivers constructeurs francais ou etrangers realisent indifferernment des
I.
modell'S concus soit pour la recherche et alors pourvus de tous II'S perfectionne­
risation nous avons cru devoir mainten ir leur description dans cet
men~s, soit simplifies et concus pour II'S travaux pratiques d'£tudiants. Les deux ,. ouvrage,
modell'S figures ici correspondent it cos deux types.

~,,,.:,-.:.\iclIl;;;'''''''~:,~~iA..{,.,,,,.:;,,., I
Mohamed
46 Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT APPAREILS DE POLARISATION 4i

emerges du polariseur donnent seulement une composante ordinaire


dans lanalyseur et y sont absorbes (nicols a l'extinction).
1) PRISME DE NICOL (fig. 32 et 33).

Un prisme de' Nicol ou vulgairement « nicol » est constitue


par un prisme a bases obliques de calcite (mineral uniaxe negatif).
Le rayon refracte extraordinaire E, qui vibre dans le plan du rayon
incident I et de la normale a la face dentree (ou plan de section
pr incipale) est clone moins devie que Ie rayon ordiuaire O. Le prisme
est scie suivant une direction telle que les rayons ordin aires soient
reflechis totalernent et aillent se perdre dans la monture noircie,
alors que les rayons extraordinaires continuent intt\gralement leur
trajet et, apres leur sortie du n icol, reprennent leur direction Fig. 33, Trajet des rayons refractes dans le nicol
originellc. (0, rayon ordinaire; E, rayon extraordinaire).

Association de deux nicols (polariseur et analyseur). Suivant


I'orientation respective des deux nicols, les resultats sont les y) Nicols faisant un angle quelconque. Urie partie seulement
suivants : des rayons sartis du polariseur traverse I'analyseur : cette portion
conservee est d 'autant plus grande que 1'angle que font entre eux
a) Nicols paralwles. Les rayons qui emergent du premier nicol lcs plans de sections principales des deux nicols est plus faible.
(polariseur) vibren t suivant la section prineipale du second (analy­
seur); ils n'y don nent done pas de composante orclinaire et traver­
sent, par suite, integralement Ie second nicol.
2) PRISMES A CHAMP NORMAL.

-.< J. -----­ 'Ce sont des prismes construits de facon telle que Ie rayon inci­
dent central soit normal a la face d'entree et normal a l'axe optique.
I Ainsi est evite Ie deplacernent lateral des rayons lumineux; ces
I
I
prismes ant en outre l'avantage de donner un champ uniforrne,
I
I
notablement superieur a celui du nicol dans Ie cas du prisme
I d'Ahrens et une extinction plus complete. Nous ne nous etendrons
I
i I .,.,. - - -
I
- -:- - - - - ­
pas sur Ie detail de ces prismes; les schernas (fig. 34 et 35) en donnent
: I une idee suffisamment precise.
II I'
I I
I ,

___ I ""
- - - "':...-",­ - - - - - .!.. - -...,'
" J I
-, I I
, I I
" I I ~
, I I
, I I

e> - ..

Fig. 32, Prisme de Ni~)l (d 'apres H. Ollivier).


Fig. 34. Prisme de Glazebrook (les points noirs
representent les projections des axes optiques des
deux parties du prisme) (d 'apres H. Ollivier).
~) Nicols croise« (plans elf' section principale a 90°). Les rayons

Mohamed
48 Bourahla_UHBC_2013
LE MICROSCOPE POLARISANT

3) POLAROI DS.

Certains cristaux jouissent de la propriete d'absorber comple­


tement Ie rayon ordinaire : ainsi la tourmaline sous une epaisseur
I C
i

Observations des lames minces de


roches au microscope polarisant:

- +--­
Determination des proprietes
optiques des mineraux,

- +--­

Dans ce chapitre, les divers stades d'un examen petrographique


Fig. 35. Prisme d'Ahrens (dapres H. Ollivier). normal sont exposes dans l'ordre Ie plus logique, l'ordre merne de
la mise en ceuvre ,
d 'environ un millimetre ne laisse passer que Ie rayon extraordinaire, Pour que cet examen soit fecond, la plaque mince utilisee doit
Dans les lames dites polaroids on utilise cette merne propriete repondre a certaine conditions precises depaisseur qu'il nous parait
presentee par des microcristaux de sulfate drodo-quini ne, mis en indispensable de fixer tout d'abord.
suspension dans de la nitrocellulose et tous orientes de facon telle
que leurs axes optiques soient paralleles,

QUALITES D'UNE BONNE LAME MINCE

Cne lame mince doit etre taillee de facon a avoir ses deux [aces
aussi exacl ern en.t paralteles que possible. Sauf dans les cas speciaux
011 l'on aurait a rechercher des mineraux tres peu birefringents, on
devra toujours chercher a obtenir une ep oisseur uniiorme de 2 a
3!roo de millimetre au maximum. A ceit e ep aisseur adoptee conven­
tion nellemeni pour les lames peirographiques, on arrive a une trans­
parence a peu pres parfaite pour tous les m in eraux qui ne restent
pas pratiquement opaques A toute epaisseur (ils sont heureusement
en nombre fort limite dans les roches).
Dans la pratique, routes les fois qu'une lame mince contiendra
des sections de quartz, on s'assure que I'on a atteint la minceur
convenable par Ie fait qu'aucune de ces sections ne presente plus,
entre nicols croises, de teintes vives (vert, bleu, violet, rouge,
orange,t,.jaune vij') ...l:olJtes ces sections doivent polariser en blanc

ou gris; une tres legere teinte jaune pale est tout au plus acceptable .
C'est le cas de la plupart des roches eruptives qui contiennent
presque toujours des fragments de ce mineral.
Dans Ie cas ou la roche ne contient pas de quartz, il peut y avoir
Mohamed
50
Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT OBSERVATIONS EN LUMIERE NATURELLE 51

interet, pour arriver a coup sur a I'epaisseur convenable, a tailler


en merne temps trois petits fragments de quartz ou de roche
quartzeuse, disposes de part et d'autre du fragment de roche et 1. ETUDE DE LA REFRINGENCE DES MINERAUX 1.
que l'on fait ensuite disparaitre ,

1° DETERMINATION DE LA VALEUR ABSOLUE


DES INDICES2

I. OBSERVATION EN LUMIERE // NATURELLE n La nettete des contours des sections examinees depend avant
tout de la valeur absolue de leur indice de refraction et est accentuee
par I'existence des phenomenes cle reflexion totale qui se produisent
Ie long de leurs surfaces de separation.
U ne plaque est examinee" en lumiere « nature lie )) 1 quand Ie Ces phenomenes, deja visibles en lurniere parallele - les faces
nicol analyseur n 'est pas interpose sur Ie trajet des rayons lurnineux. des mineraux coupes par la plaque ne sont pas rigoureusement nor­
Pour obtenir ce resultat il suffira done de deplacer lateralernent la males a la preparation, - sont tres accentues par I'interposition
monture correspondante. sur Ie trajet des rayons lumineux du condenseur 3 surrnontant Ie
L'aspect presente alors par la preparation est, en premiere polariseur .
analyse, identique it celui que I'on ohservait en utilisant un micros­ La reflexion totale sur les bards est d'autant plus forte que
cope non polarisant, avec toutefois un eclairernent moi ndre puisque I'indice moyen du mineral est plus eleo«. Pour la merne raison il
la moitie de la lurniere incidente a ete absorbee par la monture se produit un renforcement des discontin uites interieures des mine­
noircie clu nicol polariseur , Les sections mi nerales sont alors presque raux (clivages, cassures, inclusions).
toutes transparentes, a
contours de nettete 'variable, incolores ou Dans les mineraux a tres forte refringence (zircon, sphene) il
colorees : elles montren t en outre des clivages, des craquelures, des se produit merne des reflexions totaies a la surface superieure :
inclusions, des taches diverses, etc.". celles-ci ernpechent la propagation vers 1'oculaire d 'une partie de
la lumiere avant perietre dans Ie mineral et I'assombrissent par
On ne saurau. tropinsister sur la necessu e de l'examen. des
rapport aux mineraux ayant un indice moyen plus proche de celui
p reparalions en licmiere « naturelle » avant de passer d l' examen
clu baume de Canada dans lequel est montee la preparation.
entre nicols croises", Une etude approfon die des mineraux clans ces
En abaissant progressivement le condenseur, les mineraux ayant
conditions est fondamentale et four nit toujours des indications tres
Ie merne indice que le baume (ou un indice voisin) conservent leur
precieuses pour la suite. Pour un observateur un peu entraine elle
transparence; ceux cl'indice plus eleve sont d'autant plus sornbres
perrner merne le diagnostic imm ed iat d'un grand nombre cl'especes
que le conclenseur est plus eloigne de la preparation. De plus, les
mirierales, que les operations ulterieures, exarnen en lumiere pola­
inegalites de la surface superieure, necessairernent produites au
risee parallele ou convergente, se borneront simplernent a confirmer.
polissage, sont mises en evidence et les mirieraux tres refringents
pren nent de ce fait un aspect rugueux caracteristique, qui donne
a I'observateur u ne impression de relief par rapport aux mineraux
voisins.
I. La lumiere dite naturel1e dans Ie langage courant des petrographes n'est
pas en realite de la veritable lumiere naturelle, puisque polarisee rectilignement
I. L 'etude de la refringence des mineraux peut, bien entendu, se faire sans
par Ie nicol polariseur. Pour eviter toute confusion nous placerons ce terme
entre guillemets. aucun nicol, en veritable lumiere naturelle; mais Ie polariseur ayant, a ce point
de vue, pour simple resultat de supprimer la moitie de la lumiere incidente, il
2. Avant mf-mo de mettre la plaque mince sur la platine du microscope il est
n 'y a aucun inconvenient a Ie maintenir en place. Cela presentc merne I'avantage
souvent utile de l'examiner simplement a l'ceil nu ou a la loupe. Ce rapide coup de ne pas deregler ce nicol pour les operations ulterieures; pratiuuement on opere
d'ceil peut donner des renseignements, en particulier sur la structure et l'aligne. toujours ainsi. .
ment des mineraux dans les roches sedimentaires et metamorphiques (cas, par 2. ~n n 'envisagera'IJas ici la me sure des indices a I'aide des divers refracto­
exemple, d'un gneiss a gros grain doi'tt on ne possede pas d'echantillon en masse metres, mesure qui en general ne peut s'effectuer sur des sections minces et est
et pour lequel la structure d'ensemble est difficilement visible au microscope, sans interet dans I'etude courante des roches au microscope.
meme avec les grossissements les plus faibles.) J. Dans ce qui suit, nous designcrons toujours sous Ie nom de condenseur le
J. Dans Ie langage courant, on designe ce second ex amen sous Ie nom systeme convergent mobile et ferons abstraction de la lentille faiblement conver­
d'examen en « lumiere polarisee ». gente qui est associee a titre fixe au polariseur.
Mohamed
52 Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT OBSERVATIONS EN LlJMIERE NATURELLE
53
Avec un peu d'entralnement, on arrive ainsi sans difficulte a Il se deplace vers le mineral le plus (+) refringent quand
acquerir une notion assez approchee de I'indice moyen d'un mineral. on detruit la mise au point en elevant l'objectif (distance de la
preparation a l'objectif plus (+) grande).
REGLE. Le condenseur etant mis en place, puis eloigne pro­
gressioement de la preparation, l'indice d'un mineral est d'autant
plus eleve par rapport a celui du baume de Canada que son relief
est plus accentue et que ses contours sont plus nettement accuses.
2. COLORATION DES MINERAUX EN LAMES MINCES.
PLEOCHROISME.
2° COMPARAISON DES INDICES

DE DEUX SECTIONS CRISTALLINES, CONTIGUES.

Les mineraux incolores sous une certaine epaisseur Ie restent


METHODE DITE DU LISERE DE BECKE; SON EMPLOI

evidemrnent en lame mince. Parmi ceux qui en masse se montrent


forternentcolores, certains sont pratiquernent incolores sous I'epais­
LT n precede tres ingenieux, du au mineralogiste autrichien
seur de 0,02 mm a 0,03 mm qui nous interesse, d'autres conservent
Becke, perrnet de comparer avec precision les indices, merne tres
en lurniere naturelle tout ou partie de leur coloration; ce sont ces
voisins, de deux sections minerales contigues ou d'une section
derniers min eraux seuls que I'on designers ici sous le nom de mine­
minerals et du baume du Canada de la preparation. Grace a ce
raux coio res , Enfin, certains restent opaques; ils sont heureusement
precede, on peut deceler des differences d'indices tres faibles de
rares dans les sections de roches.
I'ordre de 0,001.
Dans ce 'procede, on emploie encore les reflexions totales qui Lorsqu'on examine en lumiere "naturelle" une preparation
se font au contact de deux plages d'indices differents. contenant des mineraux colores, ceux-ci se comportent differemment
L'utilisation de la methode de Becke' se fait de la facon sui­ suivant leur orientation par rapport au polariseur. Pour certains,
vante : la mise au point etant soigneusement realisee sur Ie trait l'intensite et la nature de la teinte sont constantes au cours d'une
de separation des deux mineraux dont on veut cornparer les indices, rotation complete de la platine; pour d'autres, l'intensite et la colo­
ration varient notablement (voir fig. 94 et 155, pages 146 et 220).
ou sur Ie bard de la preparation si I'on veut comparer I'indice du
Ces derniers sont dits pleochroiques, et Ie phenornene correspondant
mineral a celui du baume, on augmente Ie relief et on diminue
a recu le nom de pleochroisme.
l'ec1airage de la preparation. Pour cela, on interpose Ie condenseur
sur Ie trajet des rayons incidents, en Ie baissant autant que possible, Dans Ie langage courant, on emploie souvent a tort le mot de
et on deplace legerement le miroir de facon a eclairer obliquement polychroisme pour designer Ie phenornene de pleochroisme. - Le
la plaque mince 1. Ceci fait, on detruit progressivement la mise au polvchroisme correspond a une variation de la teinte de certains
point a 1'aide de la vis micrornetrique. A ce moment apparait, au mineraux en plaques minces ou en masses suivant la direction de la
contact de la ligne de separation et parallelernent a celle-ci, un petit lurniere qui les traverse. lIne <jg!t pas etre confondu avec Ie pleo­
lisere lumineux 2, dit lisere de Becke, qui se deplace soit vers I'un , chroisme, du, non pas a une variation de direction de la lurniere
soit vers 1'autre des rnineraux , Le sens de ce deplacement est fonr­ incidente, mais a I'orientation de la section minerale par rapport au
tion de la valeur relative des indices des plages en presence et obeit polariseur. En I'absence du polariseur, la teinte est moyenne et
a la regJe suiva nte : invariable quelle que soit la position de la preparation.
REGLE. Le lisere de Becke se deplace vers Ie mineral le L 'etude du pleochroisme d'une section se fait en reperant les
moins (- ) refringent quand on detruit la mise au. point en positions de teinte maxima ou minima et eventuellement les chan­
obaissant Pobjectt] (distance de la preparation a Pobjeeu] moins gements de coloration par rapport aux fils du reticule. La trace du
(-) grande). plan de section principale du polariseur coincide avec I'un d'eux (en
general, dans les microscopes francais, c'est Ie fil oriente suivant Ie
I. On peut rem placer Ie deplagernent du miroir par la ferrneture appropriee
plaq..de syrnetriedu jn icroscope ; toutefois cette regIe n 'est pas tou­
d'un diaphragme a iris situe sous Ie polariseur et dont beaucoup de microscopes jours observee par les constructeurs, de sorte qu'il est preferable
sont pourvus. de s 'en assurer): lorsqu 'on arnene en coincidence avec ce fil une
2. En realite, ce phenomene existe toujours; mais, avec un fort eclairement
de I'image, il est nove au milieu d'une luminosite trap grande et son effet direction deterrninee du mineral, on a ainsi la teinte de pleochroisme
disparait partiellernent. correspondan t a cette direction.
Mohamed
54 Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT OBSERVATIONS ENTRE NICOLS CROISES ET LUMIERE PARALLELE 55

La distribution des teintes de pleochroisme dans un mineral au non, d'arreter totalement la lurniere issue du polariseur I. Dans
obeit aux memes lois de symetrie que les autres phenomenes optiques ces memes conditions une plaque mince de roche presente un aspect
et les directions des indices principaux n, n; et n-. sont la encore entierernent different de celui observe en lurniere « naturelle n,
des directions privilegiees. Le pleochroisme d'un mineral est done Tout dabord, I'examen entre nicols croises permet de savoir
entierement defini par la nature de la teinte et l'intensite de la colo­ si Ja section examinee est isotrope ou non. Dans Ie premier cas (corps
ration suivant les directions des trois indices principaux. isotropes), rien n 'est modifie a la direction des vibrations issues du
Pour eturlier Ie pleochroisme d'une section, on opere done de lao polariseur par la traversee du mineral et l'ob scurite persiste quelle
facon suivante : a
que soit la position de la platine mobile par rapport i' axe de celui­
ci; dans Ie second cas (corps anisotropes), la lumiere se trouve reta­
1° On determine entre nicols croises, ainsi qu'il sera indique
blie avecune teinte particuliere (polarisation chromatique) absolu­
au chapitre suivant, la position des indices n, et n;',
ment independante de la couleur propre du mineral. Toutefois, si la
2° En lurniere parallele, on arnene successivement ces deux lame cristalline se trouve taillee norrnalement a son axe optique uni­
directions en cotncidence avec le fil du reticule situe dans Ie plan que (cristaux uniaxes) ou a I'un de ses axes optiques (cristaux
de section principale du polariseur; on en deduit les teintes cor­ biaxes), sa section est constamment eteinte comme dans Ie cas des
respondant aux indices extremes n, et n-. Pour preciser la teinte m in eraux isotropes ; il faut alors recourir pour son etude a I'emploi
suivant n-. il suffira alors de rechercher une section contenant cet de la lumiere convergente.
axe, c'est-a-dire perpendiculaire aux plans des axes precedemrnent L'etude fondamentale des phenomenes de polarisation chroma­
a
reperes, par exemple soit perpendiculaire une bissectrice, soit per­ tique constitue le premier paragraphe de ce chapitre : ensuite seront
a
pendiculaire un axe optique. passees en revue les diverses operations pratiques que I'on peut faire
entre nicols croises : determination de la birefringence du mineral et
3. AUTRES OBSERVATIONS EN LUMIERE « NATU­ de ia position des indices, mesure des angles d'extinction des sec­
RELLE ». tions crisiallines, etude du signe d'allongement des sections.

C'est encore sans I'analyseur que I'on observe la forme des


sections des mineraux, l'absence ou la presence de clivages ou de POLARISATION CHROMATIQUE
cassures et leur distribution, Ie degre de transparence ou de lim­
pidite, 1'existence d'inclusions parfois caracteristiques, etc. La En I'absence de condenseur entre Ie polariseur et la plaque
deuxierne partie de cet ouvrage, consacree a 1'etude precise des dif­ mince, Ie plan de l'onde incidente, perpendiculaire au rayon inci­
ferentes especes, fournira tous les caracteres que I'on peut ainsi dent, se confond alors avec la surface dentree dans Ie cristal : I 'el­
utiliser pour la diagnose. lipse (e) (section de I'ellipsoide des indices par Ie plan de la lame
cristalline) et les axes n'yet n'p se trouvenr done dans Ie plan de la
preparation. De plus, les rayons tombant norrnalement sur celle-ci,
continuent leur trajet dans la lame et en ressortent ensuite sans
II, OBSERVATIONS ENTRE NICOLS CROISES dh'iation.
Pour analyser ce qui se passe avec la lumiere blanche ordinaire,
ET EN lUMIERE PARAllElE il est necessaire d'examiner d'abord ce qui se passerait en lurniere
(Nicol analyseur en place j pas de condenseur) monoch romatique.

Ainsi qu'il resulte de la description du prisme de Nicol faite LUMIERE MONOCHROMATIQUE


dans un chapitre precedent, la mise en place de I'analyseur a pour SoiS!1t toUjOU1~S, C?'t~g et On' p (fig. 36) les. d5reetions de deux aHS de
resultat, en l'absence de tout ~rps transparent interpose, cristallin I'ellipse (e), section d« I'elfipsoidc des indices de la lame cr istalline par Ie plan

I. Dans un grand nombre de cas, cette determination est inutile, 'les positions I. I1 est toujours bon de s'assurer que les nicols du microscope utilise sont
respectives de nR et np etant precisees par Ie simple examen de la forme des parfaitement croises, en ver ifi ant I'extinction en l'absence de toute plaque mince
sections ou des directions de clivage. et en tournant s'il y a lieu Ie polariseur dans sa monture ,
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
.~

56 LE MICROSCOPE POLARISANT OBSERVATIONS ENTRE NICOLS CROISES ET LUMIERE PARALLELE :11

normal au rayon incident (ici confondu avec celui de la face d'entree). La vibra­ On en deduit
tion OV = P sortie du polariseur se decompose en 0.'\ = P sin a suivant _. q sin 11>= p sin 2a sin 9
anI' et OB = P cos a sur On g , qui 2

fl' se propagent dans la lame cr istal, p sin 2 CI \ I - cos 9)


s line avec des vitesses respective­ q cos 11> =
~

_-./1 V V
ment egales 11 --,- et --.- (V, vitesse d'o!1 enfin
JI (I n 9
dans l'air).
· 2
q2 = P?"sm 2
• 0 9
u strt- - = po'
"sm2 2 a sin" ­ lIb
2 x
L'epaisse ur de la lame et ant de­ Soient I Pintensite de la lumiere primitive (a pres la sortie QU polariseur et
signee par e, ces deux vibrations avant Ja lame cristalline) et I' lintensite a la sortie de lanaiyseur. Nous
tr aver sent celle-ci en des temps snvons que ces intensites sont proportionnelles aux carres des amplitudes des
vibrations respectives. On peut donc ecrire :
",E et -V;
l
en en'
il s 'introduit done entre
I' q2
elles, pour cette epnisseur , un retard T =~
eln' 9 ~- H'I') et
V
I • 2 • 2 11;)
Apres la sortie de la lame I 1'- I sin 2 a. sm'T
et Ia traver see de I'analyseur , I_~
0.'\ donne une co m po s a n t e
nvec x = e(H'!J - n'/,)'
p sin 2 a
0.-\, p sin a cos a --­ Cette [orm ule [ondanientale donne I'e xplicatioti de taus les faits observes
2
dan s I'exumen en lumiere paralle!« des sections de mineraux en lame mince.
cot OB une composante OB, = - p
Seules vont 1'arier, lIU COlI'S de l'et u de les divers 1J1ineraux d'une prepa­
sin a cos a = - 0.'\1 suivant la
ration, les grandeurs n' ~ - n'!" cesi-a-dire In birefringence qui est fonction du
section principule de' I'analyseur.
meneral, et a L'tingle qui caracierisc la position de la section sur la platine; ces
Ces deux cornposantes sont egales deux quantites joucnt un role capital et iJ importe-des rnnintenant de bien s'en
en valeur absolue et vibrent dans h. penetrer.
Fig. 36.; Decomposition d 'u nc vibration
polurisee (OV) par la section cr istulline,
merne plan, rnais avec un retard L'intensite I' deviendra nulle (extinction) :
puis par I'unalvseur.
de OB sur 0.'\ dans l'air egal 11
() = V T = e (II'!! - n' (I), ,0 Quelles que soient les valeurs de ;) et de A, lorsque sin 2 a = 0, cest-a­
Ces deux vibrations sinusoidales sont done d:1I1s les conditions requises pour dire au cours d 'une rotation totale de la platine du microscope, pour 4 positions
interferer. En tenant compte de la direction opposee de OA, et de OB, qui introduit a angle droit. Ces positions sont cellcs pour lesquelles les axes n' 9 et n'{I de
au ssi une difference de phase de '" la difference de phase des deux vibrations I'ellipse (e) coincident avec les sections principales des nicols, marques par les
fils du reticule de I'oculaire lorsque celui-ci est bien regIe.
dans J'air apres la sortie de I'analvseur est" + 9 ( ou 9 = ;'l1:l). . ,,;)
T c "est-a- diIre si
11;)
2 0
Quel que soit a, si SIll = 0, T k 11, ou bien
E t, SI" a un moment donne
onne, 1a \'I'b ration
. " ,a pour e'ongntron
OA 1' P
--sin a
22- - . (J,
sin e(n'u - n'{I) = k X,
la vibration OB, aura pour elongation Les variations de a produisent done des variations de l'intensite allant
p sin 2 a p sin 2 a depuis une extinction totale pour quatre positions a angle droit jusqu '3 une
- - 2 - - sin [f)- h + 9)] sin (0-9)· valeur maxima pour les positions bissectrices de celle-ci. Cette intensite maxima
2
est
Or, dans cc cas, la vibration resultante est de meme pertode que les deux ('(n n'p). l
(/ -

composantes et , par suite, son elongation au me me instant peut etre exprimee I' = I sin? 11 ---'.:....,..---'--'­
;\
par q "in (0 - '1'). L'elongaiion. de la resultnnte doit il chaque instant etre egale
a la sornrne de celles des composantes on doit done avoir , quelle que soit la De meme , pour certaines va leurs de I'epaisseur ou de la difference des
valeur de 8: 2k + I
indices n' u - n' p pour lesquelles e(n' 9 ' - II'/,) = - - - ; \ , la lurniere incidents
p sin 2 a 2
q sin (8_'1')= [sinO-sin (0-'9)] peut etr-e'·integralel1Ol.ent.oonservee (si la valeur correspond au maximum), tandis
2 •
que pour d'autres, definies par ('(n'g - 11',,' = k :I., on peut avoir extinction
ou complete quel le que soit I'orientation de la lame cristalline par rapport aux
q cos tl>
.
SIn
.
0- q sm 1» cos 0 =
p sin 2 a (I-COS 9).
sm 8 + "P sin 2 a sip 9
cos 0
nicols.
2 2
Mohamed
58 Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT

LUMIERE NATURELLE

La lurniere naturelle contienr toutes les radiations du spectre.


u ) Role de la . birefringence et de l'epaisseur. Les radiations ,..:.
~

pour lesquelles e(n'(/ - n' fl) est un multiple exact de longueurs ~ :a


'fO ~
d'onde sont totalement supprirnees, les autres sont plus ou moins \.0
6' ::l.

integralement conservees. On observera done un eclairement colore


(teinte de pollfrisation).
~
::l
0)

,.
••• _ • _ ::l

iZG:'S:";0)
-'"r:l

13) Role de l'angle u (position de la platine du microscope).


'fO
0)
e '"c
Q)Q)Q)'OIJ
._.-.- ::l
~ ~ e o
Pendant la rotation, les diverses radiations conservees du spectre
i:
0)
\.0
'0)
-------
!""')\o
0\00 U? N
~ co
C.
'fO
Ili
\.0
~
c:

l:t: t") 'T 1..1')\0 \.0 0


voient leur intensite reduite dans la merne proportion pour chacune :a 0_
8o 00 00 00 :.> ~
delles suivant la valeur de sin'' 2U. La teinte de polarisation reste \.0
s'~so. 0. oz
c: Ili

..
::l
donc la merne, mais avec des variations dintensite allant depuis o
C. 'h So ao §o '.,g
ih"'O
ell

une extinction totale pour les quatre positions a angle droit definies -0
~ ./:)1""-; II II II \I ": ell

..,.,
CIi ::l
ci-dessus, jusqu'a une valeur maxima pour les positions bissectrices. '"c :~ 0''" _1:: ~.....-:....-:~
00"
.~ ~
.::
u
Q,)
0..';::
,;

Echelle des teintes de Newton


~
r>
1
~
'fO

-
,..., ::l
"0
C.
'fO "0 "E
0
'fO \.0
Ili.r:

II est indispensable detablir la gamme des teintes de polari­


~
..... I/°1 'e ~
0)
-:::J
'fO
c:
C :..;
.-
Ili_
C)

/ -. {.

:
o ~~
:Jl ._
sation correspondant aux diverses valeurs de e(n'y -n'p) = b . Les ~ '- 'OIJ ~~
~

~1
::l ~ - 'Ili
::.,; :­

courbes ci-apres (fig. 37) indiquent I'allure de I~ fonction y = sin 2 n ~ -~

~~
-0 .z: ;; 'fO
Q)
c 0 'fO

pour diverses va leurs de la longueur d'onde prises dans le spectre,


o
<J
C
..
- 'fO
0)
\.0

,.
0)

., ....."
~ ~ ]1
depuis Ie rouge jusqu 'au violet. II est facile, en comparant approxi­ ",,'" 5",~
-0 <­

-
"0 -<:i o ~
mativement les coefficients suivant lesquels sont conservees les :.>­
..,'""
\.0

diverses regions du spectre, de se rendre compte de la succession c '"


Q) c: [; II '"
\.0 CIi "0
des nuances, lorsque croit la valeur du retard b = c(n' g -n',,), ~ ::l
"0
c 'for.>

'" o ::l
0­ ~~
Pour un retard b nul, il y a evidemment obscurite, Pour de tres C.
'fO
0) E·",
'fO \.0
Ili '"
petites valeurs, les diverses radiations du spectre croissent a peu ..
on
uc
\.0
\.0
o e§ ~
~ c: Xc'­
c
"0­
oe;
::l \.0

pres dans la merne proportion, quoique pourtant avec predominance E· o'E- ~ '" ::l
U

c.. "
2 .S c. c. C-O'fO
des radiations ayant la plus faible longueur d'onde (violet, bleu) ~
sur celie de lautre extrernite du spectre. II en resulte une nuance "'Jg.
o
L
c!;
..
..
c:
Ili
...... +-J
';5 ';5 0;5 ';5
"- ~ :... "­
............

.....................

0)
:...
::l ::l
'OIJ1li
\.0

gris bleu-violace (gris lavande) de plus en plus claire a mesure que '"
- ~
u i:CIi
t.!::-
CIi
c:c:c:e
~ ~f.X~f(
'fO :­

croit la valeur du retard b. Lorsque la courbe de la region moyenne ..... _. c


c
Q)Q.lQ)Q)
E Ili
o
'fO

du spectre attei nt son ordonnee maxima (= I), c'est-a-dire lors­ .


-0
"0
o Q)
.D.D.D.D
Q)

"- "- "- "­


::l ::l ::l ::l
Q) QJ

~
c:
'fO
'fO

que best egal a la rnoitie de la longueur d'onde de cette region


moyenne, les courbes des deux extrernites onr aussi une valeur de ~
"'I
.. ..
<:
c!l
.D
'fO
0)

\.0
::l
o
o
0000
UUUU
l-o
0
N
0
n"1""
0
-
C
c
""'t:l
leur ordonnee presque egale a I'unite, et la teinte resultante est done ~ u· 'fO
~
un blanc assez pur (blanc de premier ordre) correspondant a -,; c
25S . I
... (;>
('<1
"3
So.
u = ----i mm environ ,; oil 'fO

10 ,r.
- - ,
,; ti: .J
0)

I.

Un quartz au maximum de birefringence (o.ooo) et d'une epaisseur de
nlllm,OJ a un retard b = o,ocg x 0,03 = 27~ millirnetres. II est done a la limite
10
superieure de ce blanc de premier ordre.
Mohamed
60 Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT OBSERVATIONS ENTRE NICOLS CROISES E1' LUMIERE PARALLELE 6I

sensiblement egale a la moitie de celie du blanc de premier ordre,


Jusque la, il n 'y a pas, a proprernent parler, de vraie teinte coloree , puisque la moitie des radiations sont supprimees alors qu'elles
mais plutot une intensite croissante depuis I 'obscur ite jusqu 'au etaient it peu pres integralement conservees dans Ie premier blanc.
blanc. En realite, Its moindres variations d 'epaisseur produites au polis­
Ensuite, les diverses courbes y = sin2 ~'b s'ecartent de plus en sage de la lame se traduisent, si la forte valeur de 'b est due a une
valeur elevee de n ' y - n i p (cas habituel), par des changements
plus les unes des autres, en sorte que certaines radiations arriveront notables de la teinte et par un aspect irise tres caracteristique des
a etre eteintes alors que dautres seront encore conservees en grande sections cristallines polarisant au-dela du troisierne ordre. Les sec­
partie ou merne integralement. On a doric des nuances franches, tions de calcite et de dolomie en sont un bon exemple parmi les
dehuta nt par un jaune pa illc, pour passer a un jaune brillant, a un rnineraux tres repandus dans les roches.
jaune orange, a de I'orange, it du rouge franc, et enfin it un pourpre La reconnaissance des teinies de polarisation chromatique, avec
qui confine immediaternent a
un violet appartenant it I'autre extre­ /
la valeur qui en decoule pour h,. c 'est-a-dire pour e(n !, - n ',.},
mite du spectre (teinte sensible n° 1)1. Les teintes precedentes, y
consiiiue Ie fondement des determinations petro~raphiques entre
cornpris les gris qui precedent Ie blanc, constituent la gamme des nicols croises .
teintes de premier ordre,
Apres la teinte sensible, vient la gamme des ieinies de second Dans la pratique, I'epaisseur des plaques minces est sensible­
ordre , dans laquelle s'echelonnenr n"gulierement, a mesure que les merit constante (0,02 mm a
0,03 mrn). II faut done, avant tout,
courbes correspondantes atteignent leur second maximum, les retenir des deux paragraphes precedents les notions fondamentales
diverses couleurs elu spectre depuis Ie violet, par Ie bleu, Ie vert, suivantes :
Ie jaune et J'orange, jusqu'a un second rouge encore suivi d'un
nouveau violet qui sert de ieini e sensible n° 2. Entre nicols croises, I' aspect present» par une section depend :
Apres la teinte sensible n ? 2, en raison'de la discordance de I ° de la birefringence du mineral;

plus en plus grande des courbes y = sin? :0, une pattie d'une
2°de sa position par rapport aux fils du reticule (traces des
plans de sections principales du polariseur et de l'analyseur).
nuance deterrninee du spectre peut scule etre supprimee, landis
qu'une portion notable en reste conservee , Les diverses teintes de
polarisation vont done commencer a se laver de blanc, au lieu d'etre DETERMINATIONS PRATIQUES EN LUMIERE PARAL­
extrernement pures et vives comme les precedentes, Ce fait est parti­
culierernerit net pour la gamme des teintes du troisierne ordre, qui LELE ET ENTRE NICOLS CROISES.
commence apres 1e violet sensible n° 2; il est merne deja tres appre­
ciable pour ce violet par comparaison avec le premier. La gamme MESURE DE LA BIREFRI NGENCE (n/!l- nil)

des teintes de iroisiem e ordre comprend encore la serie du spectre D'UNE SECTION CRISTALLINE

(violet, indigo, bleu, ve rt , orange, rouge), mais [oriemen; la'Vce et


se terminant 11 une troisierne teinte sensible peu distincte. La birefringence d'une section se determine, avec une approxi­
mation suffisante pour les besoins de la pratique petrographique,
. d u quatneme
f \ partir ., or d re, l b
es cour es y =' 2 rr'b
Sill T
,
sont tres
au moyen de I'echelle des teintes, si I'on connait I'epaisseur e de
disjointes : pour une merne teinte de la gamme certaines courbes la plaque mince, puisqu'on en deduit imrnediatement la valeur
passent par leur maximum tan dis que d'autres passent par I'orclon­ e(n'!l - n',,). La figure 38 donne Ie tableau de ces teintes d'apres
nee zero. Chacune des couleurs est conservee a peu pres pour moitie I'ouvrage classique Les Mineraux des Roches, par A. Michel-Levy
et l'on a une lurniere a peine nuancee qui donne presque I'impression et A. Lacroix; il est dailleurs dispose de facon it donner directement
d'un blanc (blanc d'ordre superieur), avec une intensite lumineuse la valeur de (n'!l - n: o) pour chaque teinte. de polarisation et chaque
, . ~.. d e 1arne
epaisseur • mince
-• I
. .

1. Cette teinte est ainsi denornmee parce que la variation de nuance en son 1. Nous encourageons vivement le lecteur it colorier la figure 38 concue dans
voisinage est extrernernent rapide: Ie moindre changernent dans la valeur du ce but. Les indications rnentionnees sont assez precises pour qu'il puisse ainsi
retard la fait passer au bleu ou au rouge, alors que les autres nuances s'etalcnt realiser une echelle chrornatique suffisante pour I'usage courant. '
largement dans I'echelle chromatique et comportent par consequent la possibi­
lite d'une assez grande variation pour le retard b.
Mohamed Bourahla_UHBC_2013

o.mmOJ I ! Y / Y7/.J/.7Sk:::>:::::I:;::::s:.::l--------- I-------- J= 4:::::::::---1------::::::==\=_ "'"T

ommool~ )I I I I I I I I I I I I I I I I

Fig. 38. Echelle chromatique de Newton (dapres A. Michel Len et A. Lacroix). Abaque permettant de determiner la teinte de polarisation
d'une section d'un cristal en fonction de son epaisseur et de sa birefringence.

• ~ . . ,
Mohamed
64
Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT OBSERYAT10I\S ENTRE 1'ICOLS CROISES £1' LUMIERE P,\RALLI~LE 65

Pour les rnineraux polarisant dans les teintes vives, il est par­ les deux bissectrices des fils du reticule, c'est-a-dire avec les deux
fois assez difficile de recon naltre, au premier abord, si la teinte indices n' g et n' o de la section a etudier.
appartient au premier orclre ou au deuxierne, pour les jaunes, oran­ A priori, la position respective de n'u et de n'p de la section
ges, rouges et violets, ou bien au deuxierne ou au troisierne ordre consideree est incorm ue : on precede donc par taton nement de la
pour les bleus etverts. II en est de merne pour I'ordre exact des Iacon suivante :
tei ntes tres lavees des portions suivantes de I'echelle chromatique.
Pour lever lindecision, on peut se servir d'une lame auxiliaire REGLE. Faire glisser le quartz com.pensateur a. partir de
(fig. 41), dont I'ernploi tres simple est fonde sur Ie principe sui va nt : l'epaisseur la plus Jaible de [aeon a augmenter celle-ci suioant
Si J'on arnene une section cristalline a son maximum d'eclai­ l'axe du microscope.
rement, les deux axes »', et n'p de l'ellipse de section de I'ellipsoide
Deux cas peuvent se presenter :
des indices par Ie plan de la preparation occupent alors les posi­
tions bissectrices des traces des sections principales des deux nicols, Premiere position possible. La teinie de polarisation se lave
marquees par les deux fils du reticule de I'oculaire. Si l'on interpose de plus en plus et alfeint Ie blanc d' ordre superieur; n' o de la
sur le trajet des rayons lumineux, entre les deux nicols, une autre section coincide alors avec la direction de N g du quartz (flee he
lame cristalline placee aussi de te!le sorte qu'elle soit a son maximum iracee sur la lame auxiliaire).
declairement (ou simplement, si l'orientation de son N'u a ete mar­
Deuxieme position possible. Le retard croissant de la lame au.xi­
quee par le constructeur, en orientan t cette di rection sui va nt I'u ne
eles bissectriccs des deux fils elu reticule), deux cas peuvent se
liaire se retranche de celui de la section a
etudier ; a
un moment
presenter : donne la teinte resultani e est uuiubiiablement du premier ordre
(jaune pale, blanc ou gris). Le nombre des teintes sensibles par
a) Le s d c us directions it' q et N'f/ coincident et, par suite lesquelles on est passe pour obienir ce resultai donne, en lui ajou­
aussi n' p et N':. ; dans ces cas, les deux retards b et ~ de la section ian! I, l'ordrede l'echelle chroniaiique au.quel appartient la ieinie
cOl1sidere~ et ele la lame auxiliaire s'ajoutent pour la production de de polarisation du mineral.
la tei nte de polarisation chromatique, et la teinte alors obser vee cor­
Remarque : Pour des sections polarisant tres peu (dans les
respond a un retard (b + ~). En d'autres terrnes, la teinte de pola­
teintes gris fonce), il y a interet a superposer une lame auxiliaire
risation de I" section consideree monte dans l'echelle chromatique
par I'interposition de la lame auxi liaire , de retard connu, afin que la teinte resultante arrive clans une region
de la gamme ou lappreciation en soit facile. On emploie alors de
b) La direction N' 0 coincide a~'ec cclle de n' r (et par suite N", preference un qu ari« ieinie-sensible, dont la teinte passe immedia­
avec 'n'g); les deux retards b et ~ sont alors de sens inverse et leurs ternent au bleu ou au rouge lorsque son retard est legerement
effets se retranchent pour la production de la teinte de polarisation. augrnente ou dirn in ue. La variation de son retard, due a la super­
Si Ie retard de la lame auxiliaire est inferieur a celui de la section position de la section cristalline a etudier, est done facile a apprecier,
consideree, la teinte resultante est celIe qui correspond a un retard et on en deduit la birefringence de cette section.
(b -~); si c'est I'inverse, la teinte correspond a (~ - b).
La lame auxiliaire cristalline qui sert a determiner la position
precise d'une teinte de polarisation dans lechelle chromatique est DETERMINATION DE L'EPAISSEUR e

un quartz com pensateur . C'est une lame tail lee en biseau, depais­ DE LA PREPARATION

seur par suite regulierement croissante d'une extrem ite a l'autre 1.


Sous sa forme la plus commode, la direction de I'indice Nose Cette determination est aisee avec une approximation suffisante
trouve a 45 de sa longueur; en la presentanr transversalement au
0 et sans mesure speciale, lorsqu'il existe dans la preparation un
plan de syrnetrie du microscope et en se bornant a la retourner entre mineral connu assez repandu en sections diversement orientees,
les doigts, on arnene ainsi par une ma nreu vre aussi simple que pos­ c'est-a-dire polarisant avec des teintes diff erentes. Parmices sections,
sible, la direction de cet in dice successivement en coincidence avec celle qui.".poJarise.le.Fllu.s a une birefringence generalement tres
• voisine de la birefringence absolue du mineral, c'est-a-dire de 1a
difference de ses indices extremes nO et nl' (nous pourrons cl'ailleurs
I, Cette lame peut utilcment servir aux d&butants a se familiariser avec Iil controler qu'il en est bien ainsi par I'emploi de la Iumiere conver­
gaml11e de~ (eintes de polarisiltion, en la d"pIi1<;ant sur b platine du microscope, g-ente).
Mohamed
66
Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT OBSER\'ATIOI\S ENTRE NICOLS CROISES ET LUMIERE PARALLELE 6i

soit a. un aplatissement tres accentue des cristaux de forme tabulaire ;


(n, - n-) etant ainsi connu on peut apprecier directement la place
de merne, I'existence d'une direction de c1ivage facile dans les
de la teinte de polarisation dans Ia gamme et deduire e de l'examen du
sections allongees tient soit a. I'existence de plans de c1ivage paral­
tableau des teintes (fig. 38)'.
leles a. I'aplatissement dans les cas des cristaux tabulaires (micas),
soit a. la coexistence de deux series de c1ivages d'egale facilite se
MESURE DE LA BIREFRINGENCE ABSOLUE
coupant suivant la direction d'allongement dans les cristaux pris­
DU MINERAL (n, - np)
matiques (les sections non par alleles a. I'allongement montrent alors
S'il cxiste de nornbreuses sections du mineral, le precede approximatif qui ces deux series de c1ivages).
vient <i'etre indique, en partant d'un mineral de birefringence connue, pour la Par raison de symetrie, un allongement marque des cristaux
ver ificarion de I'epuisseur de la preparation, est applicable 3. la determination a lieu suivant un axe de syrnetrie, c'est-a-dire suivant I'un des
approximative de la birefringence dun mineral inconnu lorsque I'epuisseur est indices principaux : de merne, un aplatissement marque a lieu nor­
connue. On cher cbcrn doric, parmi toutes les sections du mineral, cello qui a malement a. un axe de syrnetrie et suivant un plan de syrnetrie
la plus grande birefringence et qui doit done r-ontr-nir approximat ivernent les
deux indices extremes ll g et IIp ' Ceci pose, on peut admettre que la blrefrin­ contenant les deux autres indices principaux (a. condition qu'il ne
gence de cette section est, a un degre dapproximntion suffisant pour les recher­ s'agisse pas de cristaux du systerne triclinique, pour lesquels il n'y
ches petrographiques courantes. egale ~l 1a bi rei rin gen ce ab solue du mineral, a ni axe, ni plan de syrnetrie). Pour I'etude, Ies sections Ies plus
Un exarnen en lumiere convergente, dont nous vcrrons plus loin Ie principe , caracterisiiques sont done Ies plus allongees, paralleIes a la direction
permet d 'ailleurs de rcconnaitre qu'il en est bien ainsi et que 1a section en
d'allangement au perpendiculaires a I'aplatissement (evidemment
question est. soit parallele au plan des axes optiqucs s 'I] s'agit d'un mineral
biaxe, soit pnrallele a I'uxe optique si Ie mineral est uniaxe. avec une certaine tolerance).
On pourra merne, lorsque I'exarnen en lumiore convcrgente aura fait Toujours par raison de syrnetr ie, lorsque Ie mineral presente
reconnaitr e des sections perpendiculaires a ux b issectrices n g et n p des axes opti, un seul cliuage tres facile (com me les micas, par exemple), avec ou
ques, en determinant leurs birHringences respect ivr-s. avoir ainsi Ips V:']PUI'S sans autres c1ivages plus difficiles, ce c1ivage correspond a un plan
des differences (11 m - 11 0) et (tlg - n m\ qui fixcnt la position de ]'indice moyen 11m
par rapport nux deux indices extremes n~ et ""
de svrnetrie cristallographique, si Ie systerne cristallin en com porte
(c 'est-a-d i re si ce n'est pas un cristal triclinique) et contient deux
des indices principaux, etant perpendiculaire au troisieme. De merne,
ANGLES D'EXTINCTION DES SECTIONS CRISTALLINES si Ie mineral presente deux civnages prismatiques d'egale [acilu «
(com me les amphiboles ou les pyroxenes, par exemple), ces deux
Lorsque les sections des mi neraux presentent des caracteres
clivages sont rristalJographiquement syrnetriques par rapport a. un
rristalJographiques apparents (faces cristallines, divages, macles),
plan de syrnetrie, et la direction de leur intersection coincide avec
on determine l 'orientation des directions d'extinction, c 'est-a-dire
celie de I' un des indices princi paux, si ceux-ci sont en relation avec
des indices n' g et n' (l, par rapport a. certains de ces reperes crista 1­
des axes cristallographiques, c 'est-a-dire si Ie mineral n 'est pas du
lographiques choisis en consequence, On verra, a propos de chacun
des groupes de rnineraux des roches, les reperes adoptes pour la
systerne triclinique.
mesure des angles d'extinction; quelques lois generales peuvent
toutefois etre rnises en evidence.
Quand les sections presentent un allongement bien marque
suivant une certaine direction et sont lirnitees, dans cette direction,
par les traces de deux faces paralleles, ou lorsqu 'une direction de
cJivage tres facile coincide avec cet allongement (cas frequent), on
rapporte les angles d'extinction a
la direction de I'allongement ou npm.oug
a celIe du cJivage facile. Or, I'allongement des sections correspond
soit a. un allongement marque des cristaux de forme prismatique,

1. C'est d'ailleurs le precede pratiquement employe dans In taille des pla­


..- ~.
_. ,
ques minces. Les teintes de polar isatjon des quartz, presents dans la plupart des
roches, ou a defaut deux, des feldspaths, ne doivent plus sc trouver dans la
~
Fig. 39. Section cristal­ Fig. 40, Section cristalline
gamme des teintes colorccs proprernent dites et depasser Ie blanc de premier
ordre, I~rsque J 'epaisstur est com'enable, c'est,;\-dire cgale 3 3/11)0 de millimetre line symetrique 3. ex­ d'apparence symetrique a
au InaXllllum. tinction longitudinale. extinction oblique.
Mohamed
68 Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT OBSER VATlONS ENTRE NICOLS CROISES ET LUI\IIERE PARALLELE 69

RELATIONS ENTRELES SYSTEMES CRISTALLINS En resume, dans Ie systeme monoclinique, al'exception des sections
ET LES ANGLES D/EXTI NCTIONS de la zone [010] perpendiculaire a (010), les sections ont, en
general, une extinction oblique a leur allongement.
a) Systemes quadratique, rhomboedrique, hexagonal (u n axe
b) Systeme triclinique. L 'allongement ou I'aplatissement, Iors­
de svrnetrie principal, cristaux uniaxes). qu'ils existent, sont sans aucune relation avec les axes de syrnetrie
L'allongement est parallele a I'nxe principal (axes optiques) ou
optique. Les angles d'extinction (a) sont done, comrnepour les sec­
I'aplatissernent perperidiculaire a eet axe.
tions quelconques du svsterne monoclinique, variables avec I'orien­
Les sections allongees s'eteignent parallelement et perpendicu­
tation de Ja section et la nature du mineral.
lairement aleur allongement et a la trace des clivages faciles lorsqu'il Les sections s' eteignant en long sont une exception ires rare et
en existe (extinction droite) fig. 39.
sont dues uniquement au hasard.
Toute section perpendiculaire a I'axe principal (normale a De merne les traces des clivages ne presenteroni aucune coin­
I'allongement ou parallels a I'aplatissement) reste toujours eteinte, cidence Wi,'ec les directions d' exlinclion.
Si elle a une forme defi n ie, celle-ci perrnet de juger du systerne
cristallin (quadratique, hexagonal ou rhornboedrique) j il importe de DETERMINATION DE LA SITUATION RESPECTIVE

ne pas les confondre avec des sections de cristaux cubiques, qui DE n ' g ET nip DANS UNE SECTION

peuvent aussi presenter des sections carrees, octogonales ou trian­


gulaires 1 rnais qui, en lurniere convergente, se cornportent cornme Eta nt eonnues les deux directions dextinction d'une section,
des corps isotropes et non uniaxes. marquees sur celle-ci par la position des deux fils du reticule lorsque
f3) Systeme orthorhombique. L'allongement a lieu parallele­ la section est arnenee a l'une de ses positions d'extinction, il importe
ment et l'aplatissement perpendiculairement a un axe binaire. Les de determiner quelle est, parmi ces deux directions, celie qui corres­
sections les plus allongees s'eteignent done encore toujours paral­ pond a n' g et aussi, par suite, celie qui coincide avec nip.
lelement et perpendiculairement a leur allongement et a la trace des Pour faire cette determination on se sert de lames auxiliaires,
clivages faciles, lorsqu'il en existe (extinction droite). la lame de mica-quart d'onde et la lame de quart:;;.teinte sensible.
1') Systeme monoclinique. Les cristaux presentent souvent un Les minces lames de quartz ou de mica sont collees sur une lame
aplatissement suivant le plan de symetrie unique (010) ainsi que des de verre plus epClisse qui sert de support. La figure 41 represente
c1ivages faciles suivant ce merne plan. Les sections les plus allon­ J'aspect des lames auxiliaires generalement utilisees en France.
gees, done perpendiculaires a (010), ont encore une extinction suivant
leur allongement et suivant la direction perpendiculaire a celui-ci, qui 10 Emploi de la lame de mica-quart d'onde
coincide avec l'axe de syrnetrie, c'est-a-dire avec l'un des indices
principaux. Interposee sur le trajet des rayons lumineux, cette lame fait
Mais les sections (010) ont une direction d'extinction queIconque subir aux vibrations lumineuses un retard egal au quart de la lon­
par rapport aux seuls reperes cristallographiques qu'on y puisse gueur d'onde de la region moyenne du spectre (c'est-a-dire a la
trouver (aretes ou traces de c1ivages), car l'orientation des deux indices moitie du retard qui correspond au blanc du I" ordre) : entre nicols
principaux contenus necessairernent dans le plan de syrnetrie y est croises, cette lame, examinee seule, donne une teinte gris moyen.
d'ailleurs quelconque (fig. 40).
II existe assez souvent, dans les cristaux monoc1iniques, une
direction d'allongement plus ou moins marquee n'ayant pas lieu
suivant I'axe unique [010], mais, au contraire, suivant I'une des deux I~! 0 /1
· 0
directions [100] ou [001] (orthose). Dans ce cas, les sections les plus
allongees auront un angle d'extinction nul dans la seule orientation ou
elles sont perpendiculaires a (010) et generalernent un angle
d'extinction a croissant juscw'a ce qu'elles viennent coincider
avec (010).
1. Suivant qu 'elles sont perpendieulaires a I'un des 3 axes quaternaires
c' '.
N
~.~~.
~,~ ~
~~ ~
ClJ'~
.: I

au des 4 axes ternaires de ce systerne. Fig. 41


Mohamed
70
Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT OBSERVATIONS ENTRE NICOLS CROISES ET LUMIERE PARALLELE 71
il1arche a suiure : Un arnene la section a l'une des positrons
polarisant tres peu (teinte de polarisation comprise entre Ie nair et
declairement maximum; n'!/ et n'(. correspondent alors aux deux
le gris clair du r" ordre). L'epaisseur de la lame est telle qu'inter­
bissectrices des fils du reticule. Puis on place la lame, entre I'ana­
posee seule entre nicols croises e11e donne la teinte sensible (n° I
Iyseur et I'objectif, de facon que son in dire ::'-J[I (direction gravee
sur Ie verre (Nachet, Reichert) au sur la monture rneta llique (Zeiss,
a 2) de I' echelle de N ewton ,
Leitz, Seibert) soit oriente a 45 ° des fils du reticule. Marche a suiore : On opere comme pour la lame de mica-quart
Dans les microscopes de ces trois dern ier es marques, la glis­ a
cl'onde, mais au lieu d'observer la variation ap p ortee. la teinte de
siere qui recoit sans jeu appreciable les lames auxiliaires est, par polarisation propre du mineral etudie, on observe au contraire la
construction, a. 45 ° des fils du reticule et les lames se trouvent ainsi a
variation ap port ee la teinte de polarisation connue de la lame auxi­
autornatiquernent bien placees. Par contre, ce clispositif ne permet liaire, par I'addition au la soustraction du faible retard tenant a la
pas de faire la contre-epr euve par simple retournernent : en effet, traversee de la section consideree,
la direction de 0J 9 est, su ivant les modeies, soit perpendiculaire, Si la teinte passe au bleu (monte dans I'echelle chrornatique), n g
soit parallele a. la glissihe et apres retour nement, dans I 'uri comme de la section est superpose au N g de la lame (addition des retards).
dans I'autre cas, cette direction se trouve dans une deuxierne posi­ Si la teinte passe au rouge (descend dans I,echelle chromatique),
tion identique a Ja premiere. Pour fair e la contre-epreuve, on est n'(, de la section est superpose au N 9 de la lame.
donc oblige de tourner la platine de goo. L' e niploi du quartz teinte sensible est defavorable pour les
On observe alors Ie changement de teinte qui en resulte pour sections polarisant dans des teintes uines et colorees, II pourrait avoir
la section ("i'ariation de la t eini e de polarisation propre au mineral) : cornrne unique resultat, en raison de la valeur de son retard, de
Si sa teinte de polarisation a monte, dans une mesure compa­ I'ordre de A, de Iaire passer la teinte de la section cristalline a. une
merne teinte, mais appartenant a. I'ordre imrnediatement superieur
tible avec l'addition d 'un retarcl ~ ; n' [I de la section correspond
au inferieur, suivant Ie cas, et I'appreciation des resultats pourrait

au N g de la lame auxiliaire (addition des retards). parfois etrc delicate, tout au mains dans I'un des deux seris.
Si la teinte a baisse dans lechelle des teintes (toujours clans a
Pour les sections birefringence ires eleuee (polarisant dans les
la meme mesure), Ie n',. de la section coincide avec 1e N, de la teintes mal definies du quatrierne ordre conduisant au blanc d'ordre
lame auxiliaire (soustraction des retards). En retournant Ie mica­ superieur), il faut d' auteurs se servir du quartz compensateur 1. On
quart d'oncle de Iacon que sa direction ::'-J [I soit a angle droit de la trouve facilement la position de la lame auxiliaire pour laque11e la
premiere position, on fait la contre-epreuve cornrne verification du teinte de polarisation tres elevee de la section consideree se trouve
resultat obtenu . L'ern.ploi du mica-quart d'onde est ires rapide et rarnenee aux teintes plus basses dans I'echelle chromatique; la
decisi] iouies les fois que la section ctudiee polarise dans une teinte direction du plus faible indice de la section etudiee, c 'est-a-dire
coloree franche, jusques et y compris Ie jaune pale et le blanc du son n'[I' coincide alors, en direction, avec Ie plus grand indice N 9
premier ordre. Mais, pour les sections polar isa nt trap peu, dans des de la lame de quartz auxiliaire.
gris, lorsque les directions du n' [I de la section et du N" [I du mica En resume, l'emploi des diverses lames auxiliaires est regi par
sont croisees, le retard ~ de la lame auxiliaire predominant sur Ie tableau suivant :
celui b de la section etudiee, la teinte resultante correspond a. un Mineraux peu bireiringents :
retard ega! a. ~ - b ; cette teinte pourra se trouver plus elevee que
(reinte de polarisation comprise entre Ie nair
celle de la section (si ~ - b > b au ~ > 2b) 1.
et Ie gris du premier ordre) quartz teinte sensible.
2° Emploi de 10 lame de quartz teinte sensible 2 MiRf3raUX moyennement birejringents :
On utilise la lame de quartz teinte sensible pour les sections (teinte de polarisation vive comprise entre
le jaune du premier ordre et la fin du troi­
I. Notons d 'ailleurs que dans la position ou les indices n' 9 et N y sont para l;
leles, la teinte montera davantage, puisqu 'elle correspond alors a la somme des sierne ordre) . mica-quart d'onde.
deux retards b et ~ et non plus a ~ur difference, com me dans Ie cas precedent. -c » • .- , .

II n'y a done pas d'arnbiguite pour la determination, si I'on proccde avec atten­ Mineraux tre« 'hirefringents
tion. (tei nte de polarisation superieure au 3" ordre
2. Les constructeurs ont actuellement tendancc a rernplacer Ie quartz teinte
sensible par un gypse teinte sensible, On utilise la lame de gypse exactement
et blanc des ordres superieurs) quartz compensateur-
comme la lame de quartz.
I. Voir son usage page 64.
Mohamed
72 Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT OBSERVATIONS ENTRE NICOLS CROISES ET LUMIERE CONVERGENTE 73

SIGNE D'ALLONGEMENT D'UNE SECTION DE MINERAL 1. R£MARQUES PRELIMINAIRES SUR L£ CH.OIX


SA DETERMINATION D'UNE SECTION

On dit qu'une section s'eteignant en long a un allongement Theoriquernent toutes les sections peuvent etre observees en
positif Iorsque la direction (l'extinction parallele a cet allongement lurniere convergente. Pratiquement, ainsi que nous Ie verrons plus
est n'!1 et qu'elle a un allongement negatif si cette direction est n'l" loin, les renseignements que I'on peut tirer de ce mode d'obser­
La determination du signe d'allongement reoient donc a la vation sonr d 'autant plus precis que la section est plus proche du
recherche des directions respectiues des deux indices n ' 'f et n'p plan perpendiculaire a I'axe optique (cristaux uniaxes) ou a une
(voir page 69 et s u i v a n t e s ) . · . bissectrice des axes optiques (cristaux biaxes). II y a interet pour
Pour les sections a extinction oblique par rapport a leur allon­ les debutants a ne faire un examen en lurniere convergente que sur
gement, on etend la definition ci-dessus en considerant celie des des sections toujours eteintes (ou presque) entre nicols croises et en
deux directions d'extinction qui fait, avec I'allongement de la sec­ lurniere parallele 1.
tion, un angle inferieur a 45°.
Lorsqu'un mineral se presente en cristaux allonges sulvant n!l
ou aplatis perpendiculairernent a n o » le signe d 'allongement de ses
sections est positif; de merne, ce signe est negatif pour un mineral DISPOSITIF ADOPTE POUR L'EXAMEN

allonge suivant n.; ou aplati perpendiculairement a n~/' Un petit EN - LUMIERE CONVERGENTE

nombre de min eraux presentent leur allongement suivant u- et leurs


sections peuverit alors presenter un signe d 'allongement variable.
Pour examiner une section en lurniere convergente on opere
En effet, dans les sections paralleles a cet allongement, I'indice
de la facon suivante :
suivant la direction transversale peut varier depuis n p jusqu'a ng,
done etre soit plus petit, soit plus grand que n», L'allongement 1° Superposer le con denseur convergent au nicol polariseur et

mesure sera bien negatif dans un cas, positif dans I'autre. I'amener exactemeni en contact a'i'ec ia face inferieure de la lame de
On peut verifier ce caractere (qui se rencontre dans Ie peridot, 'verre qui porte la preparation 2.
I'epidote, la wollastonite, etc.) par un examen en lurniere conver­ 2° Jlet·tre au point la preparation avec I'objcctif Ie pl us fort

gente, ainsi que nous I'exposons au chapitre suivant j cet examen possible,
montre que le plan des axes optigues est transversal a I'allongement. Pour les observations courantes, on utilisera I'objectif a sec
dormant Ie plus fort grossissement possible : au moins x 50 (Leitz­
Zeiss), ou x 60 (Nachet). Lorsqu'il s'agira d'observer des sections
de tres petite dimension, on nhesitera pas a employer des objectifs
III. OBSERVATIONS ENTRE NICOLS CROISES
a immersion; les grossissements peuvent alors aller jusqua 100
ET EN lUMIERE CONVERGENTE
ou 110.
II est necessaire de vei ller tres exactement au centrage de
c~ icol analyseur er condenseur en place) I'objectif, afin que, au cours de 1a rotation de la platine, Ie faisceau
de lumiere convergente ne balaye pas des sections de nature diffe­
Nous n 'envisagerons pas ici la theorie des phenomenes qui ren te ,
se produisent en lurn iere convergente, dont Ie developpernent nous
entrainerait beaucoup trop loin; nous nous bornerons a I'expose
simplifie des phenomenes que I'on observe avec les lames cristallines
tres minces utilisees en petrographic. I. Nbus excluens-rijhpliciternent les cristaux du systerne cubique, optique­

I. II faut faire attention it ne
pas confondre Ie signe d'allongement des sec­
ment isotropes, toujours rigoureusement eteints et qui ne donnent pas de figure
de lurniere convergente.
tions d'un mineral avec le signe optique de ce mineral. C'est une erreur grave 2. Noter que, si l'on emploie ce condenseur pour I'examen en lurniere
que font parfois les debutants, Pour la definition du signe optique, voir page 34. parallele a de forts grossissements, i l faut Ie baisser notablement pour obtenir
Pour la determination du signe optique voir pages 34, 77 et 83. Ie maximum de nettete des images.
Mohamed
74 Bourahla_UHBC_2013
LE MICROSCOPE POLARISANT OBSER\'ATIONS ENTRE NICOLS CROISES ET LUMIERE CONVERGENTE 75

3 0 En/ever l' oculaire , en regardant alors suivant I'axe du une croix noire clont Ie centre se trouve au point ou I'axe optique du
microscope, muni de I'analyseur, on observe une image assez petite, mineral 1 vient traverser Ie champ de I'image en lumiere con ver­
mais en general suffisamment nette, des figures c1assiques clues a gente 2 •
la Iurniere converjzente.

Ces figures se composent de lignes noires et de courbes colorees, I ° SECTION PERPENDICULAIRE A L'AXE OPTIQUE
ces dernieres n 'etant d'ailleurs visibles en lames minces que pour (SECTION TOUJOURS ETEINTE EN LUMIERE pARALLELE)
les mineraux tres birefringents.
L'image obtenue est plus petite avec les objectifs les plus forts, La croix noire est ceniree et reste invariable lorsqu' on fait tour­
mais elle gagne en nettete et en grandeur de champ (celui-ci eta nt ncr la platine du microscope portant la preparation (fig. 42); cela
defini par la convergence du faisceau qui prend part a la formation est cl 'ailleurs d 'accord avec ce que nous avons vu pour I:examen en
de ces figures). II faut d'ailleurs observer que les rayons contribuant lumiere vparallele, ou ces sections restent
a la formation de la partie centrale de I'image en lurniere conver­ constamment eteintes, puisque Ie centre du
gente rencontreraient seuls I'oculaire de facon a cooperer a la for­ champ en lurniere convergente est toujours
mation de I'image obtenue en lurniere parallele : quand on remet occupe par Ie centre de la croix noire. D'au­
I'oculaire en place, la teinte de polarisation observee correspond tre part, les courbes d 'egal retard colorees
done a celie qui existe au centre du champ en lurniere convergente. sonj des cereles concentriques et qui sont
Pour obtenir une image plus grossie des figures dues a la eux-mernes fixes pendant la rotation lors­
lurniere convergente, on peut collecter les rayons qui donnent nais­ qu'i1s sont observables (a cet egard, I'exa­
sance a cette image, au moyen d'une lentille a grande ouverture men au plus fort objectif possible, qui
(lentille de Bertrand); celle-ci s'adapte a la partie infer ieure du Fig. 42. Croix noire
augmente Ie champ de l'image en lurniere
tube porte-oculaire et, associee a I'oculaire qui est alors conserve, montree par les cristaux convergente, est Ie plus favorable pour
uniaxes t ailles perpen­ l'obtention de ces courbes, dont il est d'ail­
joue Ie role d'objectif accessoire et transforme ai nsi la partie supe­ diculairement a I'axe
rieure du microscope en un veritable microscope secondaire, donnant optique et observes en
leurs pratiquement inutile de se servir dans
.une image bien plus grossie, quoique generalement peu nette. Ce lumiere convergente. les etudes petrographiques courantes).

dispositif n'a guere d'avantages que pour mesurer I'angle des axes
optiques, car il permet I'emploi d'un oculaire a reticule gradue ou
a fils paralleles mobiles. Pour les determinations petrographiques 2° SECTION OBLIQUE SUR L'AXE OPTIQUE
courantes, on observe des mineraux don t les caracteres optiques ont
ete anterieurernent etudies : la mesure exacte des angles des axes
optiques est gen('ralement inutile et il suffit dapprecier leur ordre La croix noire est alors deceniree , son centre secarte de plus
de grandeur. en plus du centre du champ a mesure que I'axe optique devient plus

I. Cet axe passant par Ie point de la section du mineral situe au centre du


champ du microscope, et sa direction etant plus ou moins oblique par rapport a
I'axe du microscope suivant l'orientation de la section.
MINERAUX UNIAXES. 2. II importe de ne pas confondre cette croix noire avec un phenornene par­
fois observable en lumiere parallele, lorsque certains mineraux se presentent en
aiguilles tres fines (parfois en fibres tellement minces qu 'elles peuvent etre in­
En lurniere convergente, les rni neraux uniaxes donnent des figu­ discernables), groupees de facon a donner naissance a une sorte de globule ou
res cornposees : lOde lignes noires, 2° de courbes d'egal retard colo­ de spherolite, en se disposant de f'acon radiee autour de son centre. Si les fibres
en question s'eteignent en long, on a done une croix noire plus ou moins estom.
rees (celles-ci etant seulernent yisibles, avec les preparations minces pee en itlmiere paJ"allete'(spherolites Ii croix noire) puisque les fibres avant In
habituelles, pour les mineraux tres birefringents de ce groupe: mica direction des fils du reticule sont eteintes et qu 'au contraire, celles dirigees
noir, calcite et dolomie, etc.), a 45° presentent leur maximum decla irement. Lorsqu'on tourne la preparation,
la croix reste naturellement toujours orienteo de la merne Iacon, de nouvelles
Les lignes noires sont dirigees parallclement a la trace des sec­ fibres s'eteignant a mesure que celles qui etaient eteintes recommencent a pola­
tions principales des deux nicols et constituent, par leur association, riser.
Mohamed
76
Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT OBSERVATIONS ENTRE NICOLS CROISES ET LUMIERE CONVERGENTE 77

oblique et peut merne sortir du champ quand la section est assez 3° SECTION PARALLELE A L'AXE OPTIQUE
oblique (it ce point de vue encore, les objectifs les plus forts doivent
Dans ce cas, le centre de la croix se trouvant reporte a I'infini,
~ lorsqu'une des quatre branches de la croix vient a passer par Ie

m~8tQ

champ, on observe un envahissement de celui-ci par une ombre assez


floue dirigee suivant la section principale de I'un des nicols : cela se
produit pour les positions d 'extinction en lurniere parallele.
En resume, la caractcristique des cristaux uniaxes a l'examen
7 2 .3 'r en iumiere convergente est la presence' de lignes noires rectilignes
et restant t ouiours paralteles aux traces des sections principales des

et8~CD

deux nicols , On recon nait en lumiere parallele les sections dormant


une croix noire centree, puisqu 'elles resterit eteintes dans toutes les
orientations.

8 7 6 ­ DETERMINATION DU SIGNE OPTIQUE DU MINERAL


5
Fig. 43. Dcplacernr-nt de la croix noire lorsqu 'elle n 'est pas
centrce (centre dans le champ; rotation de 360°).
Cette determination se fait a I'aide des lames a uxiliaires, mica
quart doride ou quartz teinte sensible, dont il a ete deja question a
etre preferes, si I'on desire avoir Ie centre de la croix visible Ie plus propos de la determination du signe d 'allongement :
souvent possible). II faut noter que les branches de la croix setalen t
assez fortemen t en s 'eloignant elu centre de celle-ci , I ° USAGE DU MICA QUART D'ONDE
Lors quon. fait iourner la platine du microscope, le centre de La On introduit a lors les lames auxiliaires dans 1a fente menagee a
croix decrit un cercle autour du centre du champ (fig. 43); m.ais les cet effet , sans modifier Ie dispositif d'obsen'ation en lurniere conver­
branches de la croix noire resl en.i continuellement paralteles au.x sec­ gente.
tions principales des nicols en halaya nt successivernent Ie champ et
u) Croix noire centree. La croix disp arait ; les courbes colorees
sortant alter nativernent de celui-ci quarid Ie centre de la croix est en
d'egal retard se c1ilatent dans deux quadrants opposes de la croix et
dehors, comme !'indiquent les figures ci-contre (fig. 44). Lorsqu 'une
se contractent dans les deux autres. La croix est rem.placee par deux
branche de la croix vient a passer par Ie centre du champ, on est
taches noires sit uees de part et d'autre de son centre (fig. 45).
evidernment dans 1'une des positions dormant 1'extinction en lurn iere
Si la direction qui joint

~ yVl
parallele 1.
ces deux taches (direction

I qui correspond toujours a

.rITad,
I'un e des bissectrices des sec­
tions pr inr ipa les des nicols)
M'-nera! + est perpendiculaire a celie du
I I trait indiquant Ie K Q du

~ ~I
, t? 3 4 mica, Ie mineral est IIll iaxc
5
posii i]: si elle est parallel«
Fig. 44. Deplacement de la croix noire lorsqu 'elle n 'est pas centrce (cen­
tre en dehors du champ; rotation de 90°).
a ce trait. le mineral est
1 un/d.\"(' I/:;{;dtif.
.
~ ~
M,neh!~ 'L'n moyen pratique de
1. Dans certains cas, il est

plus facile d 'apprccier exactement In
rnerne · 45. S" .. reten ir cette ,rezle est le, sui­
F ig. chcma resurnant I'emploi du nuca '"
direction de ces positions d 'extinctions par ce precede que par l'examen direct qu;~r( conde pour la determination du signe ,"ant: La fiech£' grw,,'ce SIU
des extinctions en lumiere paralleie, surtout lorsqu 'on a affaire a des sections opuque d'un mineral d~mna~t, en lurniere 'In lame ct la lign£' joigllalll
polarisant assez peu. convergente, une crorx nOIre centree.

Mohamed
78 Bourahla_UHBC_2013LE MICROSCOPE POLARISANT

les deux taches sont en croix, d essinant un signe + pour


u n mineral positif ( + ); ces deux directions coincident dessinant Ull
signe - pour un mineral neg ati] (-).
l
OBSER\'ATlONS ENTRE NiCOLS CROISES ET LllMll~RE CONVERGENTE

gamme chromatique de Newton que la teinte sensible, le mineral est


uniaxe positif ( + ).
Si les deux memes seeteurs ont une teinte rouge, moins ( - ) elevee
79

que la teinte sensible. Ie mineral est uniaxe negatif ( - ).


~) Croix noire non centree, mais ayant son centre dans le
champ. Du fait de I'inegalite des secteurs dans le champ, une des
deux taches noires pourra se trouver en dehors du champ; tout en
operant cornme precedemrnent il est bon de fain la contre-epreuve
en retournant la lame auxiliaire de telle facon que son axe occupe
successivernenr les deux directions perperidiculaires.
1) Centre de la croix en dehors du. champ (fig. 47). En obser­
~ [ M/nera/-
;;/ ,

vant la facon dont se cornportenr les branches de la croix lorsqu'elles


travcrsent le champ, on peut sa voir dans quelle direction se trouve Fig. 46. Schema resurunnt I'emploi du quartz
teinte sensible pour la determination du signe
son centre, merne lorsque la croix est assez excentree et le champ optique cl'un mineral donnant, en lumiere
traverse par line seule des branches. On en deduit la direction de la convergentc. une croix noire centree.
bissectrice du.secteur auquel appartient le champ dans la position
ou se trouve la preparation et on place la lame auxiliaire de tellc 13) Croix noire excentree, (Centre dans Ie champ ou en dehors
sorte que l'axe grave sur son support a it la me me direction j rien du champ.) l\Iemes remarques que pour le mica quart donde : fa
a
ne s'OPPOSl' alors 1'application de la regIe enoncee preccdernrnent. figure 47 rend compte de I'aspect presente par Ie champ.
On observe done la teinte que prenrl le champ en lurniere con ver­
gente et on compare cette teinte a la tei nte propre de la lame auxi­
liaire (gris mo)-en pour le mica quart d'onde).
La determination du signe optique n'est plus alors presque auto­
matique cornme dans les cas precedents et nccessite beaucoup dat­
tention.
Mica

2° USAGE DU QUARTZ TEINTE SENSIBLE

(Cas des m incra ux peu birefringents pour lesquels le premier /"1


anneau colore est deja fortement en dehors du charnp.]
a) Croix noire centree. La croix disparait. Les quatre quadrants f}uartz
prennent des teintes vives derivant de la teinte sensible, so it en montant, teinte
soit en baissant dans l'echelle chromatique (fig. 46); la teinte sensible
a
existe seulement l'emplacement des lignes noires.
Deux secteurs prennent une couleur bleue, passant graduellement
au vert en s'eloignant du centre du champ et des branches de la croix; lJ1/nera/-
les deux autres ont une couleur rouge, passant a
l'orange, puis au
a
jaune. Les deux secteurs rouges et jaunes correspondent ceux pour Fig. 47. Schema. resuma nt ['emploi du mica quart d'onde et du

q'!.l'hrtz teinte- sens'bl .. pour la determinntlon du signe optique d'un

lesquels l'interposition du mic~ quart d'onde donnait deux taches mineral uniaxe tnil le tres obliquement a \'axe optique.

noires. On en deduit done la regie suivante ; (La preparation est supposes dans une orientation a 45° des positions

d'extinction, et telle que le champ visible en lumiere convergente

Si les deux seeteurs opposes ayant l' axe du quartz grave sur la lame sort compris dans le secteur S. O. de la 'croix noire doni les branches

eomme bissectrice prennent une teinte bleue, done plus ( +) elevee dans la sont cxterieures au champ.]

Mohamed
80
Bourahla_UHBC_2013
I.E :l'nCROSCOPE POLARIS,\XT OBSERVATIONS ENTRE NICOLS CROISES ET LUMIERE CONVERGENTE 81

MINERAUX BIAXES. correspondante est reduite aux asymptotes du systerne et donne


momentanernent I'apparence d'une croix noire. Toutefois un examen
En lumiere convergente, ces mineraux donnent des figures com­ attentif de cette croix (fig. 48) montre qu'elle a un aspect un peu
posies de lignes courbes et non de lignes droites, comme pour les different de celie don nee par un cristal uniaxe taille perpendiculaire­
mineraux uniaxes. Toutefois, pour certaines orientations de la pla­ ment a son axe: en effet, la branche passant par les deux traces des axes
tine du microscope, on observe des figures rectilignes et me me une optiques presente des etranglernents aux points correspondants et la
sorte de croix noire si la section est convenablement orientee (fig. 48); branche perpendiculaire est assez fortement etalee, merne au centre de
lorsqu'on tourne la platine a partir de la position dormant cette croix, la croix. Lorsqu'on continue la rotation dans Ie merne sens, la croix se
les lignes noires s'incurvent immediaternent et la croix se dissocie en dissocie encore en deux branches d'hyperbole, mais dans les deux
deux branches de courbes (hyperbole). autres quadrants, jusqu'a ce que la croix se soit forrnee a nouveau;
Quant aux courbes colorees d'egal retard, nous ne nous en I'hyperbole revient ensuite dans les premiers quadrants (fig. 48).
occuperons pas ici, car elles sont tres exceptionnelles dans les lames
minces. L 't~cartement maximum des deux branches dhv perbole est fonc­
tion clu grosslssement de J 'objectif employe. Ainsi que nous I'avons
vu, les objectifs les plus forts, aya nt Ie plus grand champ, sont ceux
1° SECTION PERPENDICULAIRE A UNE BISSECTRICE
qui permettent de conserver dans ce champ les hyperboles cor res­
DES AXES OPTIQUES pondant a un plus grand angle des axes optiques, de pan et d 'autre
Les lignes noires sont alors les deux branches d'une serie d'hy­ de la bissectrice consi deree ..A partir d'un certain angle des axes,
perboles equilateres ayant pour asymptotes communes les traces des variable avec 1'objectif (ceci a lieu, en tout cas, si la bissectrice est
sections principales des deux nicols et passant constamment par les la bissectrice de l'angle obtus des axes), les cleux branches de I'hy­
deux traces A et A' des axes optiques sur Ie plan de I'image (fig. 58). perbole sortcnt, du champ pendant une partie cle la rotation (fig. 49).
Quand Ie plan des axes se trouve a 45° des sections principales, les La rapidit- avec laquel le elles secartent l'une de I'autre, a partir
deux branches de I'hyperbole presentent leur maximum d'ecarte­ d'une position donnant la croix noire, per met d'ailleurs dapprecier ,
ment; les deux traces des axes optiques en constituent alors les avec u ne approximation assez grande lor squon se sert cI'un mern e
sommets. En tournant la platine dans un sens ou dans I'autre, objectif et quon a examine a ce point de vue des sections cle mine­
I'hyperbole se resserre de facon a passer toujours par les traces des raux dont I'angle des axes est connu, la valeur de 1'angle (aigu ou
axes, qui decrivent un cercle autour du centre du champ. Lorsque Ie obtus) que font Ies axes optiques cle part et dautre de la bissectrice
plan des axes coincide avec l'une des sections principales, I'hyperbole corisideree.

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Fig. 49. Variations, pour une rotation de 90° de la platine du microscope,


de la tigure doriuee , en lurniere convcrgcnte, par un mineral biaxe dont
la section est perpcndiculnire ,1 la bisscctrice de l'angle obtus des axes
5
* e» •
.
- "
optiques .
Fig. 48. Variations, pour U"le rotation de 180° de la pla­
tine du microscope, de Ia figure donnee en lurniere con­
vergente par un mineral biaxe dont la section est per­
pendiculaire a la bissectrice de l'angle aigu des axes opti­
ques (angle suppose faible).

...

Mohamed
82
Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT OBSER \'.\TrONS ENTRE NICOLS CROISES ET U'MIERE CONVERGENTE 83

2° SECTION PRESQUE PERPENDICULAIRE 4° SECTION PARALLELE AU PLAN DES AXES OPTIQUES


A UNE BISSECTRICE (PERPENDICULAIRE A N m)
Comrn e pour les sections ell' mirieraux uniaxes paralleles a ['axe
Le phenornene est le merne gue dans le cas precedent, rnais avec optique, le champ est simplement envahi par une ombre pour les
un decentrement en rapport avec I'angle gue fait la bissectrice avec positions dextinction , c'est-a-dire quand les indices extremes 1L1 et n"
la nor male au plan de la preparation (et naturellement aussi avec le situes dans le plan de la preparation, coincident avec les traces des
grossissemenr de I'objectif employe). sections principales des nicols. On doit noter gue, parmi les diver­
ses sections possibles pour u n mineral biaxe , c'est celie de plus
grande bird'ringence. Nous avons d'ailleurs \'U gu'on peut se servir
cle ce caractere dans la determination cle la birefringence d'un mine­
3° SECTION PERPENDICULAIRE A UN AXE OPTIQUE rai pour controler lorientation de 1a section dent on considere la
birefringence comme egale a celle elu mineral.
Dans ce cas, la trace de I'un des axes passant par le centre du
champ, I'une des lignes noires passera constamment par ce centre
(en lurniere parallele, une telle section est toujours eteinte). Cette
branche d'hyperbole pivote autour du centre en sens inverse de la DETERMINATION DU SIGNE OPTIQUE DU MINERAL
rotation de la platine du microscope (fig. 50) et devient une droite
Rappelons que le signe des mineraux biaxes est defini de la facon
lorsque Ie plan des axes optiques coincide avec l'une ou I'autre des
suivante :
deux sections principales des nicols. On peut encore noter que la
bissectrice aigue se trouve toujours situee du cote de la convexite de Le mineral est positif si la bissectrice de tangle aigu des axes
I'arc de courbe. optiques est n..
Le mineral est negatif si la bissectrice de l' angle aigu des axes
optiques est n-.
II'~ /I"
T
r-r-e,

t\.~ ~A'
I

CD ~iJ ~s/
1° SECTION PERPENDICULAIRE A UN AXE OPTIQUE
C'est Ie cas Ie plus simple. La bissectrice aigue etant situee du cote
de la convexite de la branche d'hyperbole qui apparait au centre du
champ, on oriente cet arc d'hyperbole de sorte que sa tangente au
2 3 sommet soit parallele a la direction gravee sur la lame teinte sensible.
Si la teinte de polarisation monte dans l' echelle de Newton (bleue) du

CD 0 .8-/

"'--,
:6"
I
~II'
5 ,,/",4 ~
cote de la convexite de la courbe, Ie mineral est biaxe positif, sinon il est
nega tif (fig. 51).

/
Fig. 50, Variations, pour urie r o carron de 1800 de la platine
du microscope, de la figure .,J.onnee, en luin iere convergeritc,
e: ./
par un mineral biaxe dont la section est perpendiculaire it
I'un des axes optiques.
Fig, 51. Mineral Biaxe positif.

(Section perpendiculaire a un axe optique).

r

Mohamed
84 Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARlSANT OBSERVATIONS EI\TRE NICOLS CROISES ET U'Mll~RE CONVERGENTE 85

Lorsqu'il y a doute, on peut comparer sur plusieurs sections


Ce cas est Ie seul OU la determination du signe d'un mineral biaxe du mineral, perpendiculaires a une bissectrice, la rapidite de la dis­
ne presente aucune ambiguite. Toutefois si l'angle 2V est proche de location de la croix noire pour une merne rotation du microscope. 11
90°, la branche d'hyperbole tend vers une droite et il devient difficile
peut arriver que les sections observees se classent en deux groupes
d'apprecier Ie sens de la convexite.
differents : celles pour lesquelles la dislocation est la moins rapide
sont perpcridiculaires a la bissectrice de I'angle aigu des axes et,
z- SECTION PERPENDICULAIRE A UNE BISSECTRICE par suite, donnent leur signe au mineral.
DES AXES OPTIQUES
II est necessaire de savoir : ANGLE DES AXES OPTIQUES
a) Si la bissectrice perpendiculaire it la section est n, ou n-. II n 'est generalement pas utile, pour les determinations petro­
b) Si cette bissectrice est bissectrice de I'angle aigu ou obtus des graphiques courantes, de con naitre avec precision la valeur de I'an­
axes optiques. 'gle des axes optiques. Par rontre, la determination precise de cer­
tains mineraux, en particulier de ceux qui forment une serie conti­
a) La bissectrice est-elle n; ou n; ? II est possible de former la
pseudo-croix noire et d'appliquer integralernent aux figures et nue entre deux poles (feldspaths, pyroxenes), exige la con naissa nce
colorations obtenues les regles enoncees p. 77. Les caracteres indiques elu 2V.
pour les corps uniaxes positifs s'appliquent aux sections de mineraux La mesure s'effectue sans difficultes a ]'aide d'un dispositif spe­
biaxes perpendiculaires a
la bissectrice n, et ceux des corps uniaxes cial, la platine universelle de Fedorov, ainsi que nous 1'exposons
negatifs aux sections perpendiculaires a n-. en annexe.
Mais la pseudo-croix noire couvre frequemment presque tout Ie En I'absence de ce dispositif, il est possible dnpprecier l'ordre
champ et les phenomenes observes sont peu visibles. II est done de grandeur du 2 V, la valeur de cette appreciation dependant essen­
preferable, tournant la platine a 45°, de placer les branches d'hyper­ tiellement de lentrain ement de loperateur ,
a e e
bole leur ecarternent maximum dans les 2 et 4 quadrants (fig. 52). Cornme HOUS lavoris vu, pour les sections perperidiculaires a
En introduisant la lame teinte sensible, la teinte de polarisation monte la bissectrice de I'angle aigu des axes optiques, l'ecartement maxi­
(colorations bleutees) dans Ie do maine situe entre les deux branches mu nvd cs 2 branches d'hypcrlJole, est fonction, entre autres choses,
d'hyperbole et descend (colorations rougeatres) a
l'interieur des des conditions optiques dobser vat ion et de I'angle des axes opti­
hyperboles si la bissectrice est n.. Cette disposition est inversee si la ques. II sera done possible cl'etalormer un systeme optique deter­
bissectrice est n». mine en etudiant des mineraux d'angles con nus.

b) La bissectrice est-elle bissectrice de I'angle aigu ou de I'angle


obtus des axes optiques ? Lorsque les traces des deux axes opti­
ques se trouvent dans Ie champ, avec un objectif ordinaire, sec ou a
merne a immersion, on peut conclure que la section est perpendicu­
laire a l'angle aigu des axes; dans ce cas, les deux branches de I'hy­
perbole, a
leur maximum d'ecarternent, restent dans Ie champ. II y ,
1 ~'
..'
a encore bien des chances pour qu'il en soit ainsi, avec un objectif 1.,.....
ordinaire, si l'on peut affirmer que, pour leur position d'eloignement ~r,-- ---­
maximum, les deux branches de l'hyperbole s'ecartent a
peine en -,c:...
,(,.
I
I
'"
-,
dehors du champ; toutefois, Ie demi-angle des axes, de part et
d'autre de la bissectrice consideree, doit etre voisin de 45°. I I -
~T-- Teintes r ousearres
I
Quand, par contre, la dislocation de la croix noire se fait avec .... ' .. -~ .
une extreme rapidite, de telle s~rte que les deux branches de I'hy­ Fig. 52. Mineral biaxe positif. Les bran­
perbole sortent du champ pour une rotation tres faible du micros­ ches d 'hyperbole sont placees au maximum
cope, on peut conclure immediateme nt que la bissectrice en question d 'ecartement et la lame teinte sensible est
mise en place:
est celle de I'angle obtus des axes optiques.
Mohamed
8el
Bourahla_UHBC_2013 LE ;\IICROSCOPE POLARISANT OBSERVATIONS ENTRE NICOLS CROISES ET LUMIERE CONVERGENTE 87

Nous avons ainsi dresse un tableau dormant les mirieraux les Bien entendu, les regles genhales de la syrnetrie seront respec­
plus interessants a ce point de vue: tees. Par consequent seuls les cristaux orth.orhombiq ucs, monocli­
niques et tricliniques pourront presenter ce phenornene ,
2V IO 20 30 40 50 60 70 80 90 En outre, pour les cristaux orthorhornbiques, la dispersion ne
----1---1---'--1--1---1----1--1-----1
pourra avoir lieu que dans un plan de syrnetr ie, Ies bissectrices des
Biotite axes optiques restant fixes.
Monazite
Sillimanite Par contre, pour les cr istaux monoc1iniques, une seule des bis­
sect rices sera fixe et portee par I'axe de symetrie, la position de
Barytine
I'autre pouvant varier dans Ie plan de symetrie ,
~I uscovite
Anhydrite Dans Ie cas des cristaux tricliniques, les phenomenes sont plus
Celestine Preh n ite Andalousite complexes, la position de I'cllipsoide des indices etant a priori
Disthene quelconque.
Dans la pratique, les mirieraux tric1iniques et monoc1iniques
sont fr equemrnent pseudo-ortho,
rhombiques. Les phenomenes
Pratiquement, il est cliffici le J 'upprecier par cette methode des I observables peuvent presque tou­
angles superieurs a 60 0
1a difference entre angle aigu et angle
:
I I
jours etre rarnenes a la disper­
\ I
obtus des axes optiques est trop faible \ \ sion orthorhombique, qui se tra­
\ \
pour que I'on puisse connaitre avec cer­ duit done par une variation de
titude la position de la section etudiee
par rapport a lellipsoide des indices.

o
--
:......... - 2

I 'ecartement maximum des bran­


ches d 'hyperbole en fonction de
l a longueur d'onde (fig. 54).
On sait encore que, clans le cas des -----::::-
sections perpendiculai res il un axe opti­ \\

Pratiquernerit, on peut obser­


que, 10 conroe xit e 1111lxil1l1111l de la bran­ \ \
ver Ie phenornene en interposant
\ \

che d' hyperbole observee est fonction de I I sur Ie trajet des rayons lumineux
1\ un verre rouge, puis un verre bleu.
l'angle ell'S axes optiques. 2 }
1
II est alors possible de se reporter a
La dispersion est notee r
un diagram me trace par \Vright (fig. 53).
(rouge) > v (violet), si Ie 2V
Fig. 53. Ordre de grandeur Fig. 54. Schema theorique de la dis­ est plus grand pour la lumiere
Ce diagram me n 'est valable en toute de I'angle des axes optique s
persion. I) Hyperboles en Lurniere
rigueur que pour les mineraux d'indice daprcs la courbure maxi­
bleue. 2) Hyperboles en Lumiere rouge. rouge que la lumiere bleue,
m UIll de la branche d'I1\'­
Pour ce mineral r > v. r < v dans Ie cas contraire.
voisin de 1,60; pour les autres mineraux
perbole (Sect ion perpendi.
il ne peut done pas donner autre chose culaire ~l un axe optique).
quun ordre de grandeur de la valeur D''npres "'right.
cherchee. On peut egalement observer soigneusement les lisieres des
branches dhyperbole. S'Il y a extinction pour k rouge, par
exemple, on observera les couleurs complementaires, done une
teinte generale bleutee ,
DISPERSION Par consequenj si la lisiere convexe est bleue, c 'est que Ie 2 V

est plus faible pour Ie rouge, done r < v, et non l'inverse(fig.55).
Pour certains mirieraux biaxes, la posinon des axes optiques
peut varier en fonction de la longueur donde de la lurn iere inci­
dente.
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
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RELATIONS ENTRE LES OBSERVATIONS I"AITES ENTRE NICOLS CROJSES ET LES SVSTEMES CRISTALLINS
...
LUMIERECONVERGENTE
I LUMIERE P ARALLELE
Operer sur des sections
Operer sur une section SYSTEMES
PRINCIPAUX MINERAUX
toujours eteinte (ou presque) cristallins
a forme definie en lumiere parallele
Sectionstoujours eteintes. Rien Cubique Hauyne (Leucite) " (Grenats), etc.
Rechercher en lumiere naturelle
contours polygonaux ou c1ivages
pour etre certain que ce sont bien
des
.--_.
cristaux. - _ . - .... - ._­ ­
-­ - - - - - ..

Sections toujours symetriques, Croix noire Quadratique Zircon, etc.


Extinction droite, parallele a I' allon­ ou droites paralleles
--_." --
gement (si elles sont rectangulaires)
aux traces des plans Rhornboedrique Quartz, Calcite, etc.

ou a leur axe de symetrie,


de polarisation des nicols
(mineraux uniaxes) Hexagonal Apatite, Nepheline (Biotite), etc.
,,-

Sections symetriques seules a extinc- Orthorhombique Enstatite, Hypersthene, Andalou-l


tion parallele a 1'allongement. site, Sillimanite, Cordierite, Oli-j
vine, etc.
-----~---- - - ----- -- ------

rO Sections symetriques (zone ph.) a Branches d'hyperbole Monoc1inique Orthose (Anorthose) (Microcline) ,
extinction parallele a leur allonge­ ou Muscovite, Augite, l£gyrine,
ment. fausse croix noire Hornblende, etc.

2° Sections dissyrnetriques a extinc­ (rnineraux biaxes)

tion quelconque.

-----------_. ----- _.
- - - - _ ..•. ------ - - --- - - --
---- - I

Sections toutes dissymetriques a ex- Tricliniquc I Feldspaths plagioclases, etc.

tinction quelconque.

- --._--------- . -_ _ -
.. - - - - - -----_. ._--------- -- --. ------­

Les mineraux dont les noms sont ecrits entre parentheses ne sont pas rigoureusement cristallises dans les systemes
I.
correspondant a leurs cases respectives, mais se comportent comme tels dans la pratique courante. Voir dans la deuxierne partie
de l'ouvrage ItS caracteres relatifs a chaque mineral. __
.
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
TABLEAU GENERAL DES OPERATIONS A EFFECTUER POUR DETERMI NER LES CARACTERES DES MINERAUX TAILLES EN LAMES MINCES

Valeur absolue des indices mise en evidence par l'intensite et la nettete des contours; ceux-ci sont d'autant plus
i Refringence (con- accuses que l'indice du mineral est plus eleve par rapport a celui des mineraux voisins:
: denseur en place,
j
mais distant de Comparaison precise des indices: Utilisation du lisere
la preparation). . de Becke par dereglage de la mise au point .
Objectif t : Lisere -+ corps le + refringent.
Objectif ,j. : LiSeH~ -+ corps le - refringent.
UN NICOL
on PAS DE NICOL Coloration.

Clivages et formes des sections.

( cassures,

Caracteres divers j degre de transparence,

\ inclusions, etc.

teinte sur n g = teinte obtenue quand II g est parallele au plan de section principale du polariseur.

~
UN NICOL
(POLARISEUR seul) Pleochroisme . . .. teinte sur np = teinte obtenue quand lip est parallele au plan de section principale du polariseur,
(La determination des posi tions de fig et lip se fait entre nicols croises, en lumiere parallele),

· 'f nn
B 1fe . ence
g
.. l Voir
' . Echelle des teintes de Newton, page .62.
(Epaisseur des plaques usuel les : 0,02 mm a 0,03 mrn.)

Mesure des angles d'extinction. Relations avec les systernes cristallins. Yair page 68.

Determination de la situation respective de n'g et n'p :

~ Minera ux peu birefringents. \ teinte sensible -+ bleu : n' 9 parallele a N g.


PAS DE CONDENSEUR I Usage des lames auxiliaires (N g de la lame ') Quartz teinte sensible. I teinte sensible -+ rouge: lI'p parallele a N g •
(Lumiere parallele). ~ parallele a.la direction d'eclairement maximum
de la section] . Mineraux moyennernent bire- \ teintc du mineral/, lI'g parallele a N g .
fringents. Mica quart d' onde ! teinte du mineral c-, 11' p parallele a N g •
I Mineraux tres birefringents. Voir page 71.

~ Mineraux a extinction droite


\ lI g a allongement : -7-,
parallele
/lI p a allongement : - .
parallele
2 NICOLS Determination du signe d'allongement .
CROISES lIg parallele a allongement : +,

n p parallele a allongement : - ,

( Mineraux a extinction oblique


!
en considerant la direction qui fait avec I'allon­
gement un angle inferieur a 45°.

CONDENSEUR EN PLACE \ Croix noire ou ~ro~tes par~leles aux traces des Mineraux uniaxes, •

au contact de la plans de polarisation des mcols . Determination du sigrie optique, voir page 77.

preparation, objec- /.

tif fort, pas d'ocu- (\

convergente~)L u mBranches
laire. iere, . .

d hyperbole ou fausse croix noire Mineraux biaxes.


Determination du signe optique et de l'angle des axes, voir pages 83.
Mohamed Bourahla_UHBC_2013

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Mohamed Bourahla_UHBC_2013

REMARQUES PRBLIMINAIRES

La description des especes minerales a ete faite, dans ce livre,


essentiellement au point de vue de leur determination en lames minces.
L'ordre adopte pour I'etude des principaux groupes est celui
generalement utilise dans les traites et les cours de Petrographic
(elements blancs, elements « colores 11, silicates de metamorphisme,
mineraux accessoires et zeolites, carbonates et sulfates, mineraux
accidente1s). L'enumeration des divers caracteres de chaque mineral
est faite sur un plan uniforme, dans l'ordre meme que 1'on doit suivre
pour l'observation : caracteres en lumiere « naturelle » (L.N.), en lumiere
polarisee (nicols croises) parallele (L.P.) et convergente (L.C.). Une
exception a toutefois ete faite pour I'etude des feldspaths plagioclases,
qui necessite un developpement particulier.
• Pour chaque famille de mineraux, les principales proprietes
optiques sont condensees en un tableau etabli, comme le texte, en
vue de 1'examen au microscope polarisant.
La presentation typographique a ete etablie avec soin, de facon
a mettre en relief les caracteres importants pour la determination
de chaque espece minerale.

COMPOSITION CHIMIQUE DES MINERAUX

La representation de la composition chimique de la plupart des


especes minerales, silicates surtout, par la forrnule stoechiornetrique
a ete abandonnee au profit de la formule structurale. Celle-ci est
. en effet a~~ssi pratigue.l\t ~resente en outre l'avantage de tenir compte
. de la structure des mineraux. (Quelques notions sur la structure des
silicates - qui constituent 95 % des mineraux naturels - sont
d'ailleurs donnees en introduction a cette deuxierne partie.)
Quant a la composition des solutions solides, e1le est donnee en
Mohamed
96 Bourahla_UHBC_2013 MIXERAUX DES ROCHES REMARQUES PRELIMIXAIRES 97

pourcentage molaire x d'un des termes extremes de la serie. Par Pleocbroisme : defini par les teintes extremes qui se manifestent
exemple, roo moles de plagioclase a x % danorthite sont cornposees lorsque les indices principaux sont dans le plan de vibration du
de x moles d'anorthite et de (roo - x) moles d'albite. Le feldspath polariseur.
a done pour formule xAn + (roo - x) Ab. Exem.ple : hornblende verte, Ng : vert olive,vert bleu, vert
Toutes les methodes de determination optique de la composition brunatre, N m. : vert j aunatre, vert franc, vert olive, IVp . vel t
d'une solution solide sont basees sur le fait que l' ellipsoide des indices jaune clair, jaunatre clair.
varie de Iacon continue entre les deux constituants extremes. Si I'on
dispose dabaques dormant les variations de telle propriete optique Birefringence : Ng - Np = birefringence absolue dun mineral,
en fonction de la composition, la mesure experimentale de cette n g - n p = birefringence d'une section.
propriete donne immediaternent la composition cherchee. Angle d'extinction : Ng , a = angle de Ng avec I'axe a.
La plupart du temps, ces mesures ne peuvent etre effectuees avec On definit egalement Pangle d'extinction d'une section (exempte :
une precision suffisante sur un microscope polarisant ordinaire et angle de n p avec la trace de gl (0 I 0) sur la section consideree) et
on doit recourir aux appareils auxiliaires tels que la platine universe11e Pangle maximum d'extinction d'un ensemble de sections. Cet angle
ou le compensateur. Il existe cependant des exceptions dont les peut d' ai11eurs etre l' angle reel d'un indice principal avec une direction
feldspaths plagioclases constituent I' exemple le plus important. oristallographique remarquable.
Exemple : angle max. d'extinction des sections (hko) (sections
de la zone mm [00I] done paralleles a l' axe c) par rapport a la
NOTATIONS UTILISEES DANS LE TEXTE
trace unique des divages m (IIO) : Ng ; c = r5 a 25°·
ET LES ABAQUES
D' une facon generale, les angles d' extinction et les signes d' allon­
gement seront definis par rapport a une direction cristallographique
nette, bien reperable et qui sera toujours explicitee.
Elements cristallographiques.
Biaxie, signe optique : I'angle 2 V des axes optiques des mineraux
Plans particuliers (faces, clivages] : notations d'Haiiy et de Miller, biaxes peut etre donne de °
a 90°, le signe optique etant precise,
Exem.ple : gl (010). ou de °
a r800, la bissectrice de 1'angle considere etant precisee.
Directions particulieres : notations d'Hauv (intersection de deux faces) Exemple : 2 V.\'g = roov correspond a 2 V = 80°, biaxe negatif.
et de Miller (notation classique ou axes a, b, c du triedre de reference). Dispersion: precisee seulement lorsque l'ellipsoide des indices subit
Exem.ple : pgl = [IOOJ = a. une distorsion notable en fonction de la longueur d'onde. Par exemple,
le symbole r < v, place dans le paragraphe « L.C. » (lumiere conver­
Zones : definies par I'axe de zone ou par la notation generale des
gente), signifie que 1'angle 2 V des axes optiques est plus petit pour le
plans de la zone.
rouge que pour le violet.
Exemple : sections (hko) = sections de la zone m.m [OOI~.

Macles : les rnacles par hernitropie normale sont definies par la face
dassociation, I'axe etant normal a ce plan.
Exemple : made de l' albite gl (0 I 0).
Les macles par hernitropie parallele sont defini~s par leur plan d'asso­
ciation et par I'axe de macle (qui est contenu dans ce plan).
Bibliographie sommaire
Exem-ple : macle de Carlsbad gl (0 I 0), axe mm [00I].
. Ouvrages it caractere general
c' ., .~ ". . .
Elements optiquess
BURRI C, 1950 : Das Polarisationsmikroscop - BUTTGENBACH H., 1935 :
Indices: Ng = grandeur ou direction du grand indice, Nm = gran­ Les rnineraux et les roches - CHRISTOPHE-MICHEL-LEVY M., 1959 : Tableaux
deur ou direction de l'indice moyen, Np = grandeur ou direction du des rnineraux des roches - CORRENS C W.; 1949 : Einfiihrung in die Minera­
petit indice, 'ltg, n p = indices extremes d'une section particuliere. logie - DEER W. A., HOWIE R. A., ZUSSMAN J., 1967 : Rock-Forming Minerals,
Mohamed
98 Bourahla_UHBC_2013
MIXERAUX DES ROCHES [
5 vol., Longmans Ed., London - ESKOLA P., 1946 : Kristalle und Gesteine ­
FISCHESSER R., 1955 : Donnees des principales especes minerales - FREUND H.,
1961 : Handbuch der Mikroskopie in der Technik IV, I - FOUQUE F. et MICHEL­
LEVY A., 1879 : Mineralogic micrographique - JOHANNSEN A., 1918 : Manual
of petrographic methods - KERR F. P., 1959 : Optical Mineralogy - LA­
CROIX A., 1896 : Mineralogic de la France et de Madagascar - LARSEN E. S. et
BERMAN H., 1934 : The microscopic determination of the nonopaque minerals ­
MICHEL-LEVY A. et LACROIX A., 1888 : Les mineraux des roches, et, 1889 :
Tableaux des mineraux des roches - MOORHOUSE W. W., 1959 : The study of STRUCTURE DES SILICATES
rocks in thin sections - ROGERS A. F. and KERR P. F., 1942 : The thin-section
mineralogy - STRUNZ H., 1957 : Mineralogische Tabellen - TROGER W. E.,
1967 : Oprische Bestimmung der gesteinsbildenden Minerale, 1 vol., 822 p.,
E. Schweizerbart'sche Verlagsbuchhandlung, Stuttgart - WAHLSTROM E. E.,
1955 : Petrographic mineralogy, et, 1960 : Optical crystallography - WIN­
CHELL A. N. and WINCHELL H., 1951 : Elements of optical mineralogy.
Les silicates sont avant tout constitues par un empilement
quasi compact doxygene, les silicium se placant au centre des lacunes
tetraedriques de cet empilement. On dit encore que Si 4 -;- est tetra­
coordonne par rapport a I'oxygene. (Chaque Si est au centre d'un
tetraedre dont les quatre sommets sont constitues par loxygene) .
•\13-'- peut etre tetracoordonne, jouant ainsi le merne role que Si 4 +,
ou bien occuper le centre de lacunes octaedriques (hexacoordonne).
:'\Ig2 Fe 2-'-, Fe 3:, Ti 4 -;- , etc., sont toujours hexacoordonnes, alors que
C
,

les alcalins et alcalino-terreux possedent des coordinations allant


de 7 a 12 suivant les cas. On peut donc, suivant l'agencement des
tetraedres Si0 4 (et eventuellernent Al0 4 ) , representer le « radical
silicate » de ces mineraux par le symbole ~Silll-xAlxOnJ i2n - T _. 4111_.
Comme en outre I'electroneutralite doit regner dans I'edifice cristallin,
les (z» + x - 4m) charges negatives doivent etre corripensees par
(2n + x - 4m) valences positives de cations divers autres que Si,
et la formule structurale generale des silicates peut s'ecrire
[Silll--x AlxOnJp R',2n + T - 4111)p.
Les silicates peuvent etre classes en huit groupes suivant le mode
d'arrangement du radical (fig. 56) :
1. Nesosilicates: tetraedres Si0 4 independ ants. Formule generale
[Si1--xAlx0 4 J (4+x)--. Representants : peridots, grenats, zircon, etc.
2. Sorosilicates : tetraedres groupes par deux avec un sommet
en commun. Formule [Si 2- xAlx0 7J (6+X)-. Representants : melilite, etc.
3. Nesosubsilicates : derivent des deux types precedents, avec fre­
quemment excedent doxygene. Represerrtants : silicates de meta-.
morphisme, epidotes. sphene, humites, idocrase, topaze, etc.
4· Cyclosilicates : anneaux de 3, 4 ou 6 tetraedres, chacun
mettant en commun deux de ses sommets. Forrnule generale
'r.
[Si3-X~JX09J ,6-'- .JSi4-xAlx012J i8 , 1")-.0~ [Si6-xAlx01S\ (12-;- x)­
• Representants : tourmalines, axinite, beryl, etc.
5. Silicates en chaines (inosilicates) : chaque tetraedre met en
commun deux de ses sommets, mais l'enchainement, au lieu d'etre
cyclique cornme dans Ie cas precedent, est' indefini.Les chaines peuvent
Mohamed
100 Bourahla_UHBC_2013
ux MINERA DES ROCHES

etre de plusieurs types. Formule [Si 4- xAl x0 12J (S+X)-. Representants :


pyroxenes, pyroxenoides, etc.
I
STRUCTURE DES SILICATES

Formule [Si4-xAlxOloJ (4+X)-. Representants: talc, pyrophyllite,


mineraux des argiles, micas, chlorites, serpentines, etc.
101

6. Silicates en rubans (inosilicates) : constitues par l'association 8. Tectosilicates : les tetraedres sont associes par tous leurs
de deux chaines. Le type principal (amphiboles) a pour formule sommets formant ainsi un edifice tridimensionnel. La formule Si 40S
[Si 4 - xAlxOu J (6+X)~. Representarrts : amphiboles, amphiboloides, etc. montre que ce radical ne peut admettre des cations que dans la mesure
ou un certain nombre de Si 4 + est rernplace par A}3+, creant ainsi les
valences neg ati ves necessaires : [Si 4-xAlxOsJ X-. Representants
o Oxygene 0 2­ quartz, feldspaths, feldspathoides, zeolites, scapolite, etc.
• Silicium Si4+

Nesosilicates SiO, Sorosilicates Si.O, Cyclosilicates Si"OlB

Chaine Si0 3 Ruban Si,Oll


Phyllosilicates Si,OlO
Inosilicates
Fig. 56. ­ Structure des silicates
-I " - ,

7. Phyllosilicates : les tetraedres sont disposes dans un plan et
sont associes par tous leurs sommets sauf un. On peut encore imaginer
leur structure par l'association dans un plan de rubans de tetraedres.
Mohamed Bourahla_UHBC_2013 S I LI CE 103

L .N . - F or m es t res va riees (voir pl us loin ) .

Relief tres faible. Refringence : N g = 1,5533,


Np =~ 1,5442.
Moycnn e des in d ices tres vo isinc de cello du
b aurn c (1,54 a 1,55) et des felds pa t hs,
P ar faitem ent incolore. Plages toujours claires,
SILICE limpides, depourvues de toute alteration (ce s
ca rac t ere s se nt tres im p ortants po ur lc cl ist ingue r
des Ieldsp aths et Ieldsp nt h oides) (fig. 58),
Presen ce pa rfois dinclusiou s acicul a ircs (t ourmalin e,
ru tile, ct c.). ou dinc lus ions liq uid es ou gazeuses (H / ),
L a silicc :-iC 1'r{:"0111e: ~ f) \l :' p lusu-u rs Iru mes d iv i<;et.'s e ll rh-ux CO2 , et c,) se present ant SOilS form e de tres peti t es bulles
(inclusions a • libelle m obile .) dont les details lie sont
cat egor ies : ob scrva b les q u 'aux fort s grossissclIlcnh. Ces inclusion s
sont sou veu t (liS P 0 Sl: l' S en t rainees pl us o u moins F ig. 57, - Qu a rt z
I. - Sili ce anhydre rSi0 21 rl' l.[ u Jii~ res .

Quartz.

Tridymi te.

Cristo balite.

Qual'tzine.
Oalcedoine (silice Iib reu se) , Oalcedo nite.
I
Lutecite.

II. - Silice hydratee

Opale sio; »n.o.

I. - SILICE ANHYDRE

Quartz.
F ig. 5R, - ~ u anz Iplages x cn o morp hes c laires et lin rpide s en l. .~ . ) et
Te ct osilica te cr istallisa nt da ns Ie sys te rne rho rnboed rique . fe lds paths al tere s (plages grises ). ..I droite : la m cm e section en L. l'. ( X 2 0
Rareme nt a ut omo rph e lorsq u 'il es t co ustit u a nt d 'u ne roch e . assode
a dautres mineruux, sau f da nsIes la ves (bip yram ide hexagonale on L.P. - Birefringence Iaihle : Ng - .Vp = 0 ,0 0 9 1. Polarise dans
p ri sme hexago nal hip y r a m id e ). les gris -clairs et blanes du 1 er ordre.
C!i\'n gc,; t rt''; im pariait.s , pa rfnftemcn t invisih les en lam e min ce .

Sect ions all a n gees pa rallelement it c, a ex t inct ion droit e. allonge­


:-'facles t rt·s Ireq uen t es. no n d ecela bles optiqueme ut ,
ment p ositif (ca racteres ra rernen t verifiables en lame mince en. ra ison
Posit ion d e J'ind ic a t r ice : X g s ui van t c. de I'a bsenc e de cliv ages on de: macles).
Mohamed
104 Bourahla_UHBC_2013 , 11:-;(: R \ I ' " 1>E " 1,( )~' I iE."­
S I U , ' I· 105
1'11 ( 'Il"I I 1(" ll l ' ,- It- l' extin ction onduleuse uu r oulante, i r ~' q t! e n t Ch .'I,
lc-s in.l ivid u s a ) a lit s ub i dl'~
l"!'jn rt s te-ct olli ll UVS : I'cx t i n ct iri n
1( ' "l' fait p a~ ~J1 n r" s im u lt an c­

m c ut pOll I' t o ut v u n c m e n 1\;'


l' 1.\g.. , ct . pc ud an t lo ro t ati o» ,It­
1.1 j .la t in e, o n () h~l'n 'l ' un v orn brc
;1 \'(lll t o UT ilo u q u i ".. pHlpag (­
d ' u n ho rd :'t I au t rc lk LI -vct j P I\
(le p h ('lI ()llI l :n (' u ' c s t p: tS pa r t i­
c u li«r a ll .ju ur t«. m ai-. C'l's t p ou:
cc m ine ra l q ui l p rcsc nt v It' pl u-'
d ,' net kt(,l.
L,C. - Uniaxe positif, hi­
.ix i« a lIll rJ lla h' f rc.'·l j lli: lI k l'l ll'z !t-,
i l ld i \' jd u:-; : \ Y~lll l su b i d c's d io rt.s
k l:lnni 'I Il('S 1,2 \' , " :\ 2.':;").
Fi gu I've; t res I ll' l tr -s.

Gisem en ts et pr incipaux aspects Fig. 110 \ ~ " " i " l ill l l ,l' I. II' III'I ' 1C Fig . (, I :'It,' 1111"kit"
d ,' ' jn :Il'! 1. d .l " rt h"".. r l I ' !,,'Ii( s " lTIIIH'llks oil' (IU,u tJ. -Lur­
en lame mince ,
FIg.. 59 : 1J t.·.t.~ l ll;lt i tt ':. ~ r~ l p il lt Jl l ~· ' .; l H l l1 r g ( '( lll d ';d b l h.' d . 1· 1 ( 1(11:1)

:! l1 a rt ' " cxt inct io u ro u t.m tr- Ll' q u n rt z l'''t in: m inera l
; I.. 1', J r "0 ( ·x t[~ 11\ 1.' 11 1 (, lI t
fn.'·q uC'IIt , C.1T:1l.'t e­
r is t iqu « des roc he-s acid ....::"
)a n " lcs ro ches gn'!HH.''' (,~ r; lllitl ' '' , gra nod io r it e s , d ior it ('s qu a rt /.i­
q tH'S) los plage s d e <[tln rtz o u t ,ie.:" conto u rs trE:s i i re,l!;ulic rs " t son t
v o lo u ti e rs (' l lg l'(' ll ees en t r e- vlks , Elh:3 se n t .lisp osecs o ut re k.~ nut rcs
m in er au x q ucllcs pa rai sscu t a insi mouler. d o rm a n t li m p rvss inn ,\..:
co rnbl er los in t er v a llcs qui sep a re u t cc s d c rn iers 1 ( fig , 5R ),
V a ns les p cgrn a t it cs . lc q u a r t.z s c p r cs c u t e tres frc qu en m u -nt e ll
t v x t u r e graphique (011 hcbrai quc) ~ : pbg('s d e q ua r tz de form es c u r ic uscs
et cit- mem o orient a tion opt iq uc disp 0'3(:es ell incl usiou cb ns los
Ield spa t hs a lcal ins (fi g . 60) .
a
D a ns les gr ani tes de ux micas, Ie q uartz pe ut etre aut orn or phe O ll
,. tc ndance aur omorp he » ,

I , ~ a n ~ p Oll voi r d l' \'(,'!o!'!'t'r ici d ( l'un.sid (o rat ioll '> - u r I (m ire d ,' croissa nc«
d e" m iue r a u x ..k, roc hes ,~ H' n n ,' '; , ll OUS r a !'l wll <'roll ~ qu e , d an s lc cad re d it d e .la
, R i'gl e lk R (b,' n bn scl'l cest ',d aS pl" '! p art ic ulier d es cris t nux d l' q ua rt z
xcn om o rph v qui Ies fa it co n si.lc rcr C')I1lI11 e vris t au x de dcrnie re 1!l'1I~T:1 t i () 1l
2 . La te xt ure myrmekinqu e es t co ust ituee din clu si on s verm icu lees lit ,
' Illa rl;: d an s ti ll " bourgeo n ., cit' p la ,~·i()du sl' a d .le Frcqu cnt c dans certa illb
roc he s ign &es 0 \1 m et a m o r p h iq u es . a ll ,'o n \ a ct " lit re plag joda st's b a s iq u cs <:1 F ig. 62 , - lj ua r \ 7. a u t o mo rpl u­ Fig . 6.1 , \.Ju a rl /. ll ti' 'l'Op q .(I11 a t i t i'l l1':
ft'1clsp a ths ah'n lin s ( fig Ii I), ,"tJrr",l,: d all " lil li' r h : n lito: II.. ! ' . I , 1'1) ,h ., ·ro' r 1..1 '.:, I ' , .'io j
( !:t il ... lIIl ~ r :\I101
Mohamed
106 Bourahla_UHBC_2013 'l1 ;q :;I{ ,\ l 'X l IE S l<flC H 1'; S o'I U CE 107

Dans les roches mi cr ogrruu cs ct m icrolit hiq ues (m icro -gra nit es . T rid y m it e.
rh yolites . d ncitcs .i.) . k qu artz se p res cn t« t res sou vcnt en ph en o­ Ort hor hour uique p'; t.' n d (} h e x a~o n a k- . I' \'t i\ e" l a l, let t ",; lIesagonalt-'; t res
cristaux automorphes (b ip yr um id c t res f req ue ntt- ] asp ect corrode : a a nlat ics sclon p ( ,. J t i .
les sections on t leurs Lords a rron d i-, d mon t rcn t de ver it a blcs golfe; S ~ suivunt c, p la n d es axes op tique-, h ' f t co )
O i l pe net re la fra cti o n vit rense ot m ic rocrist a lline d e la roche (Ii I! (2), L ,N . R &irill g...-uc e t res iaih k S :..: ' ..173;'t 1 ,+;'(0 , S f> [,-1(''1 {I J ,I ,~ .
I )3l\sc('[tainesrh yolitt.:s . lequ art l - , Iucol or« .
p cu t presenter des structur es
L.P . ,- J h r e ir-i Il ~ "" ll l'l' t ri.., f.ubl e- ' .\ !! - - X I' o. oo ~ '.\ r.~ ris rl u
micropegm atitiques a u reol un t 1" f or .l r... ).
t I ,U P -1

les p henocri staux (g ra nophy res)


::'\ la r J ('~
" J r id Ji v l. ( : J ( J} J l ,! l r'·,~ i r"" '1 Il \' ll lc';
(fi g. 63) ou des textur es sphere ­ Se<'1 iolls ,dloll.'-lt:·l·" :', cx t in ct io n droit" a lJ () n g~' ll\" l\\ ll '''~:1tii ,
litiques (pv romcridcs ) ( fig, (4 ), .
L .C. - Hiu x c Jl() ~it.i i, ~ \- vu ri a h l.-,
1. (' $ sph cr oli te s so nt formet'S clv
fibres r a von n n nt os a
ex ti nct ion
E lk
Gisemen ts : l.a t ri dyt u it c es t la fOrl llt· .,\"hlt, 'k i .\ <ilic, ;1 haut « te m p"ra \nT e .
Sl' pre 'sell t<- ell IWI i h'~ [a I u e-l Ie" llI ad ( ·,·~ . ii n l ,riq I H: l'~ O il ('lIl lnk cs d an" h-s
d roi t c I ct »e ll\ 'en t , p :t r re cris ­ 1 ,o n'~ I Ie- ' '<:r t a ill...·,., r"dH's d 'c pa nrln-nu-n t ' ,lI l l k ,; i t , ,,, \'t l , :\<.'11,' k" <urt ou t ..
ta llis.rt ion , cond uire :1 1:1 fo r m a ­
t ion deponges de quartz glob u­
laire. Cr istobalite.
l. lall ,., k ., r oches niet .u u or­ (! lw d r a \ 1I 11lC' !''''''IlII<1,·,t1Ji'l\ w

p h ir j u .:». I" q l\a rt ? (,~ t g C·l\I·ral c· : r. , I IIl "o; a ti ll~' ",;t LLIl ~' \' a rid l' lihr" LL ­

u vn t :\ l- ll()Il 14 'ljlh~" Cc p eu d u u t , il ~ ,' I I\ ·\ i\:; , T IS LlIlX o l' \ :.ll'd r iq ll<" <1'1

I' T(;s c u k 50 1\\' ,, 11 1 1~ II,, ·j~~') d"" ~ 'i ll,' I " U i l l ll e s 'i' -u i vunt

<." ct iil l h ;l 1T "l\( l i ( ·-; ~l i cu d. uicc L.N . 1.( , i r111 .~" Il \ ·'· I r,c, 1.1iL!t­
.u n o rnor ph c . ,\ " I ,~ .~ ; , -r 1.-1 "1

,\ I i ll('r nl d (' li \, l l l t ll '~ it-,'·'l H" "t. I q~ ·l)l fJ rl~ '


E ll ll ll . le 'j na rt z I:' ~ t in.ilt c­ L ,P. - Birdrill ,L:l'lll '<' tn,.,

Fig, 64 , ~ ph ,· ;',) l i t ,· .It- q l1 a rt ~


m ilk l' t ,;(' re-t ruu v v d n n- la tai1)!r..· : .\ ' _ - "p {\ fJ ( J i .

d.1I11:o 11 m ' p ,' rOlllt·li d v : 1..1' I ( I" . plu p a rt 1.1"" J(l(: 1tl''' ')':d i tl ll' llLlirl·S
L ,C. - I 'lIi a " , ' Ill'.L:.Jt ii
det ri t i'l ues .
Gisem ents : ::'\Iill:'rnI l ,,:'s r.ir«
Confusions possibles. d es ro ches vo lca niq ues, Frl:''1tl ,~nt
d a u-, ccrt .u ne« roche-s a r \ iti " iel k "
S / Plt/i lll,,' : lJin!fri llgclJ l'l' plus faihk , u niaxc lJ':ga t if. i h r iq lll's d (' s olic~' 1
F cLdsPilllls alcalin s : clivu ges, bia xcs (rarcrn cut uniaxes )
ueg atifs , alterations . Cn lcedoin e .
- Fetdsbaih s ptal!,II ' cI (/ S, ' S ((' 11 1'<11 I:'o C 111.'(' d e m ack:; ca racteri:ot i '1m' :,:) :
cliva ges . biax.es, alH'ra t io l1s , F ibres II \I ad 1':1 ti q t KS ( -') t rc -,
;,u\\\'t'nt <,ssuci.:....s ~l 1:l si lil'l' I, J ,~ , 65. - '-',d,·,··d nin.. . (' Il
Curdi/ nle : bi axe neg a t ii. all ':r atiu ns l'a rc!cteristi q nC's . "1·1i,·' rllli l c"; da1J ~ lI Ilt' m eu li(' re
:llllurph e (,>pa1C').
F;Cryl (m inera l rar,") : u ll i a x ~· Jl<:'gatii. 11..1' .1 I ·. 50)
L .N. - R e fri ll.~(:l l n· ia ihk ,
t res VOI'-;lI W d .... (el k tl u lju a r ti , X;.; -= 1 , 5 3 ~ it 1.5'13. Yp I .53 11
:1 1.533 .
n enl n r e,
I . En I.. I' , tont l's Ie:; ti bres , it u l',' '; para Ilt'1" n1(~ l1 t am: 111:< C\U ret ic ule
sont eteillk s (sphcrolit <." s ,i 'To b:: noire) Ce tte cr oi x noire n 'n, bi eu (" n tem.! u, L,P. - Bire-frin gc llee :lna!uglll' :'1 n "11o.: d u 'l u<t rt l- . .\' .:~ - .\" b
a UClll1 rapport a\' <:(" la croix noin ' O!> " l'f\'"C ('n ]Illlli" re r o u \ ' e r j!(' Ilte su r k-~ o .ou8 c1 U ,O I O , ' ,
minerallx un ia xc-;,
- hbre;; .'t l' xt iItct iolJ d ro it e . a llo llg l' tlle n t p05iti f (q ua rtz ine)
r
IMohamed
,
108 Bourahla_UHBC_2013 MI:-JERAUX DES ROCHES

ou negatif (calcedonite). parfois Ii extinction oblique (max. = 30°)


(lutecite) .
L.C. - Uniaxe ou biaxe positif (2 V = 0 a 25°)·
Gisements : Origine secondaire et formation de basse tempe­
rature. Dans les cavites des roches volcaniques avec des zeolites.
Constituant essentiel des silex. Mineral frequent des chapeaux de
filons.
FELDSPATHS

II. - SILICE HYDRATEE


Les feldspaths sont des constituants essentiels de la plupart des
roches cristallines. Leur importance est considerable et leur etude
Opale. constitue un chapitre fondamental de la petrographic.
L'opale est amorphe et colloidale , done isotrope. Elle constitue avec la Ce sont des tectosilicates composes d'un squelette de tetraedres
calcedoine des masses concret.ionnees, toujours de formation secondaire. SiO. et AIO•. La loi de repartition des ions Si et Al dans ce squelette
L.N. - Refringence tres faible - S ~ 1,44· vane depuis une distribution de pur hasard (formes desordonnees)
- Incolore ou coloree de teinte variable. jusqu'a une periodicite parfaite (formes ordonnees).
L.P., L.C. - Isotrope. La nature du cation present determine quatre p6les principaux
entre lesquels peuvent exister des solutions solides :
Celsiane (Ce) [Si 2AI 20s] Ba ) F. lourds (Hyalophanes)
\
Orthose (Or) [SiaAIOs] K
~ F. alcalins (Orthoclases)
Albite (Ab) [SiaAIOs] Na
Anorthite (An) [Si 2AI 20s] Ca ~ F. calcosodiques (Plagioclases)

Seules, la serie des fe1dspaths alcalins et celle des plagioc1ases


presentent un grand interet pratique, la celsiane et les hyalophanes
etant des rnineraux rares.
L'albite, qui appartient aux deux series, est generalement
decrite avec les plagioc1ases pour de simples raisons de commodite,

CARACTERES COMMUNS A TOUS LES FELDSPATHS

Cristallisent dans le systerne monoc1inique ou tric1inique.


I..N. - Refringence moyenne faible, voisine de celle du quartz
ou du baume. Relief faible : 1,52 < Nm < 1,59.
Clivages oonstants p (001) parfait et gl (010) moins bon,

l
parfois mal visibles en lame mince.
Mohamed
lID Bourahla_UHBC_2013 MDJERAUX DES ROCHES
FELDSPATHS III

-I
Incolores en lame mince. Cependant, au contraire du
.~
I Plan
quartz qui est toujours limpide, Axe Nom Remarques
I [OOlJ les feldspaths sont souvent alte­
r--r c
P h1
/;J l0J res, avec opacite plus ou moins
grande des sections en lumiere I I
gl (010)

gI (010)
.1

.1
[00I J

[100]
I
naturelie. Hemi­ P (001) [100]
c (CCi) tropie I
.1
L.P. - Birefringence faible,
li~ ~"""'I
;'11 complexel p (00 I) [010J
voisine de celie du quartz : .1 I Frequente ­ dans
::::c:;~~
'.:- 0,005 < Ng - Np < 0,013. II . les plagiodases
e-, '. b
- Macles tres frequentes, I a An ­ 60 %
. I~' Qi
I " simples ou polysynthetiques. Les
~ ""
plus importantes sont (fig. 67): c JJ[C01]

I. Macle de Carlsbad (ou t,;"


't ~

made de l ' orthose).

Made simple par penetra­


I
'I ~

"'")'
~OOJ tion ou accolement. Hernitropie I
I
parallele : plan d'association G'2) I
Fig. 66. Elements cristallographiques
gl (0 I 0) et rotation de 180 0
des feldspaths
autourdel'axec [OOIJ (arHemm). Le-,b
:1

2.Macle de l'Albite. I;
I;
t
, [Pidl

Made polysynthetique reproduisant en general un grand nombre I I;

de cristaux lamellaires tres minces. Hernitropie normale : plan d'asso­ "


ciation gI (010) et rotation de 180 0 autour d'un axe normal a ce plan. iI / ~col)
3. Macle de la Pericline. \~
\\ (201)
Made polysynthetique. Merne remarque que pour la made de Made de I'albite
lAlbite. Hernitropie parallele : plan dassociation variable de la zone Made de Carlsbad (polysynthetique)
phI [OIOJ et rotation de 1800 autour de I'axe b [OIOJ (arete PhI).
Les caracteres des autres macles sont resumes dans le tableau
ci-dessous : l\:J\:J'Ii 19' An100

I Plan Nom Nom Remarques 9' An 80


(001)
","--H-e-m-i---I gl (010) .1 (010) Albite Polysynthetique 4' An 60 :
l' An 40 ,;
tropie • p (00 I) .1 (001) Manebach Simple 7' An 20 "~
nomrale I e % (021) .1 (021) Baveno Simple f 17' An 10 ;;
a.

, gl (010) [001] (rnm ) I Carlsbad Simple


P(OIO) [0I oJ (PhI) Adine ." a Ia ma­
ASSOClee I 39'An 00
I

de de Manebach
I
+
i Hemi­ gl (010) I JOO j (Pgl)
Ala Simple
tropie P (001) \
~ 010J (PhI)
! parallele zone [OIOJ Pericline Polysynthetique.
Trace du plan de made
Seule ou asso­ de la pericline sur g' (OID)
ciee a la made Made de la pericline - angle avec la trace de p (oor)
de l'albite I Fig. 67. - Principales mac1es des feldspaths

L_
Mohamed
112 Bourahla_UHBC_2013
nss :\l l :-:(~H;\ I"" R/ >C\lI';-' I' m .1 ' S l' A T HS 11 3

L .C. - T O ll S SOIl t bia xes et d onnent des hyperboles e ll lu m iere 5) Dipyris a ti on . Cet.te al terat io n etlH lice p a r L A Cl W I X se p rod uit dans les
ro ch es b asi q ues et s 'ncco m p agne de l' ouralit isa tion de s p y ro xen es . El le voit
converge nte (diff erence av ec lv quartz).
1111 crist a! u n iq u e d e d ipyre se d evelo p p er nu x ue pe ns 'de plusieu rs individus
d e p lagiocla scs . ce q ui exagcre le grain d e la ro ch e .
Les alterations de feldspaths .
I) Kaolinisa tion : alteration p a r lessiva ge des alcalins avec
for mat ion de min era ux de s a rgi les (illit e, montrnorillonitcs, pl us rare­
ment kaolinit e). Cette alte ra tion se prod uit surtout sur les feld sp aths FELOSPATHS LOUROS
alcalins, Les minera u x neoforrnes (t res pe t it es p aillettes sou ve nt ult ra­
rnicroscopiques) et la dest ru ctio n p lus ou moins me na gee du resea u
do n nent a ux sections une allure n ebuleu se, t rouble , lait eusc : les felds­ Celsia ne .:'i: A I,U " B a.
p aths se pigm ent en t alars souvent d 'ox ydes de fer et de t itane et
p rennent des t eint es ro uge atres.
H ya loph a n es xCe +
( 10 0 - .r] Or , x com p ris vnt rc 1 ' ) et .j o .
:\lon od in iq ues , en prismes .1 faces //I ( , I 0 ) t r0 ~ dom iu an t es , plus 0 11 moins
L 'alt eratio n a vec fo r ma t ion de gibbsite (ou hyd rarglIlitt:) est assez a llo ng L's su ivant r ,
speciale au x plagioclases des ro ches basiq ues, t out particulier ernent
a ux microlit es des basalt es. Da ns le merne t em ps se Ior rneu t du quartz
secondaire et de la calcite. Celsiane.
1.) Damo uritisation : edit·
S p voisin d l' r, j ,la ll th'" a x es opt.iqu es .~ ' ( 010) .
.rltc rn t iou, fre lllll 'll it.: clu- z k"
1'Iaginc1a:i\:'s , condu it ;'l I'a p p uri­ L .N. - R Cfrin gel ll'" moy cn u e \ '1; . I , ) " ,~ i. l .YI " , SII/ r •.'il...~ a 1,51';<) .
t ion lk da m ou rite c-t , plus ac ces­ XI> 1.5;') ;', 1,5''\,1 ,
soi rc m e nt , si la h.lSi cite du fvld ­ - (Ii\ 'a ge I> ( V U I) ne t, t:' t ot o ) III" iIlS 1'''11.

- l ucolurv.

sp nt h k permct . d 'ep iljr,te ,


quart z. calcite . ch lor it e , et c. L a L .P . - HirL'fr ingl'IH'c assez fuibl« .\'~ _ . .\ I' l.l '"" J ;'\ " ."12 (l ,I : I IIl' S vL
da rn ou rit c est 1111 mica l.l a nc jauucs l'1 a ir~ .lu I~ r (m in').
n co for m e , crista llise en fine s - .\ n gk m ax. d '<.: xt itll't ioll p;\r rap port ;\ la t rarv d l' I> (V U I ) . \ i; • ' I ~
2 7 ;\ . 3 0 ') : allouu emcn t po sit if.
p aillet t cs souvcnt orient ees scion
- ~ Iac1, 's irlen t.iq u es a n 'll ,'''' ,ll' I or tho~e .
des p la ns part.iculicrs d u Ields­
pa th (cl iv ag cs , machos) . L.C . Hiaxe posi tif, 2 \ . ~ ;~ S " (o" J a ') .1") .
J) Alterations complexes : Gisements : m in eral ran: d u mctaut urp h isnn- d >..: co n t act (ca lcuirvs <:t
d olom ies su r t o u t ).
f oriua t ion de :
- Quartz , ca lc it e , epido tcs .
Alter ntio n cornmu 11(' des p Iag io­ Hyalop ha ne .
clases calciques.
-- j::p id otes, alb it e : qua rt z , .\'I? su ivant b, plan d es ax es op tiqu es nor mal ;'1 ~I t o I II) .
uct inot v. p a rfois sca p olit e et
L .N. - )!CIl1CS cnract ores q ue In ,"("lsi'ln e .
calcite. Cet te alt erat ion a p pelce
- RHri ngen cc moins for t e : X .; ' I S.H it 1.5 17, .\ III ~ 1, 5 3 I it I , S ~ 5 ,
F ig. 68. - F vld sp nt h » jJlil g i ocl a ~ , 's sau ssurit isati on est p ro p re nux Sf> 1' 5 2S a 1 5~2 .
en vo io d e d a lllou ri t i:>ation p et ite s ga b bros qui a nt subi 1111 dy ua ­
)la ille tt es lII il' a(' el' ~ eJl" a h issa n t Ie 1110meta lllorph isIl1l:. E lle s ·:lC­ L.P. - Hirefringe nc e t rl's faihk' S~ - Sp l\ 0 0 5 a 0.00(> (g ris dn
mi n t'ral (1•. 1'.) ( ': .'ilJ) I (·r ord n .).
compagn e generall· mc nt d 'ol1r:l ­
lit isa tion des p yro xenes. - .\ ngk max . d ','xtind ion p ar r a p po rt :" 1a t r:ll:e d e p I) : Sp. (/
0 - 2 0" ; allongelllcnt Ileg at if.
.j ) Al te rati on avec formation de zeolithes. Frequen tc dans 11:::; roc h t's - - :'l ell1('s m a cl!;'s ' jnt.' l 'o r those .
"o!can iq u e,; ha-; iq ue :> :1\'C <: t ranspor t et acc LUJlu la ti oJl d es p rod ui ts <I 'alteration
L.C. - Bi a xc n L'gatii, 2 \ ' = ; .j a 7 ,) 0 .

dans les cadtes (h u iles) d e ('(~ s roch es . Cdte al t " ra t ion ,lelm t e sou y en t su r 1:l
neph eline ct gagn e It's I'l a .l!i oel asl' ~ ' :\1l'n Jl>s gisC'l11ents que la cd sia ne .

Mohamed
114 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES FELDSPATHS 115

Microcline.
FELDSPATHS ALCALINS

Surtout potassique.Composition : Orloo-6oAbo-4o'


Ferment une serie plus ou moins continue entre le terme potassique L'amazonite est une variete bleue ou verte en macroscopie, dans laquelle
les mac1es polysynthetiques sont souvent visibles a l'ceil nu.
(Or) et le terme sodique (Ab). En effet, la miscibilite de I'orthose et de
l'albite n'est totale qu'aux hautes temperatures, et la serie se reduit, Tridinique, pseudomonodinique. Memes formes que l'orthose. Cli­
aux temperatures ordinaires, a des solutions soli des limitees. vages p (001) parfait et g! (010) moinsregulier.suborthogonaux (gaOlS').
Ces mineraux admettent done pour formule generale I Les relations entre orthose et microc1ine ne sont pas connues avec certitude.
[SiaAlOsJ (K, Na) ou xAb + (100 - x) Or Plusieurs auteurs pensent que les contraintes dynamiques favoriseraient la
transformation d'orthose en microcline, On a suggere egalement que l'orthose
En fait, on peut les diviser en trois groupes principaux : u'est que du microcline tres finement macle, mais de recentes etudes aux rayons X
1) Serle triclinique de basse temperature (microc1ine-albite).
.~~
montrent des structuresvdifferentes pour les deux mineraux, encore que de
2) Serle monoclinique de basse et moyenne temperature (serie de l'orthose).
telles mac1es puissent parfois produire du microc1ine optiquement monoc1inique.
3) Serie de haute temperature (sanidine-anorthose}.
L.N. - Memes caracteres que l'orthose (voir p. 116).

Les lacunes de miscibilite dans ces series peuvent apparaitre au microscope - Refringence faible : N g = c

(et mente parfois a I'ceil nul sous forme de plages (taches, filonnets, etc.) de 1,521 a 1,530, Nm = 1,518 a
feldspath sodique dans une matrice de feldspath surtout potassique, ou reci­
proquement. On parle alors de perthites ou de microperthites et d'antiperthites.
1
1,526, Np = 1,514 a 1,523.
Cependant ces associations sont souvent submicroscopiques et ne sont dece­ L.P. - Birefringence faible
lables qu'aux rayons X: on donne Ie nom de cryptoperthites a de tels « inineraux » analogue a oelle de l'orthose :
optiquement homogenes, Suivant la qualite de la matrice. on parlera de micro­
c1ine-cryptoperthites, d 'anorthose-cryptoperthites, etc. ~ Ng - "\~p = 0,007.
- Macle de Carlsbad fre­

t ­ ._-L-=
quente.
2VN.p I
lOO--\-­ -l ~
.- - I I' .. _.­ - ---­ -t>.nli~,rIt\\tli!'''
I

--M,H."
Association constante des Ng
i i ------r--­
-M!cr:ocT '-=
~c\lne - YP toppcth'''' I - - -
(I i - P'h
ell,.. Ileo;) macles polysynthetiques de l'albite
-BO I
~> et de la perioline accolant des indi­
vidus extr~mement fins, parfois :-Ip
submicroscopiques. Le plan dasso­
ciation de la made de Ia pericline
fait un angle de +100 0 avec . ..
p (001). Sur les sections paralleles Fig. 70. - Microcline
.r
a p (001) ou voisines, ces macles forment un quadrillage chatoyant
i ~--- tres fin, presque rectangulaire. Au cours d'une rotation complete de
. ~
la platine, le quadrijlage observe disparait totalement quatre fois,
pour les positions dites declairement commun (voir definition precise
---=-_ i_ ~
. \---­ de ces positions p. 128). Ceci est un caractere specifique du microdine,
car les plagioclases macles simultanernent suivant les lois de I'albite
;' I
I -----j-­
I ,_. -
N p"
et de Ia pericline montrent en general l' ec1airemerit commun des deux
_---'­ __ ..).. __ -+­ 1_ +-! _- 12 systemes de mades pour des positions differentes de la platine.
',~ ­
s.n,lI >, - _lIno r t ho" ...,-­I - ---r-
_'
- +-­B
I L.C. - Biaxe negatif. L'angle des axes optiques est tres variable

--
ln , I I
et non caracteristique de la composition. Le plus souvent voisin de
80 0 (2 \l = 40 a goO).
Or
I ! -----t--4
40 MooI% 60 lib Gisements, alterations: comme l' orthose, mais generalement dans
Fig. 69. - Principales proprietes optiques des feldspaths alcalins les roches de plus basse temperature ou plus anciennes. Parfois authi­
(daprcs Tuttle 1952, Smith et Mackenzie 1955) gene dans les roches sedimerrtaires,

\.

Mohamed
116 Bourahla_UHBC_2013 1d1~ I~RAUX DE::; R O CH E S F El.n:i PA T lI S 117

A ngle m ax im u m dex t incti on des sections (ok l) (zone pgl fl oo])


p ar rap p ort a
la trace u n iq u e d es cli v ag es p ( 001) et g l ( 010) :
Np A a = 3 a 12°; all ongem en t negat if. Les sect io ns de le zone
ph: [0I 0], montrant les d eu x clivages perpend iculaires, sont it
ex t inct ion d roit e:

A C

,~ ,
I

" "Yl/ I
'Y 'I ,/'I ' : I ~I
.' Nm ~~/ ~/ I 10 f ~I ,! ,
-a . 1/ .. \ 2V I
I
gl :.~ p
./
.>
/
<::« .
/'
' .: /
,....­
;;U .
I \- .....
'k----J
~I i Ng I I I Nrn

" ' 1/'" .. '~./


" >.
1/
I
/ I I I I I
a .. / 1 " .. I I I I
»< '/ 1 ..",.( , I .
"...~y' ~~"
, ' ~"
Fi g. 71. - ~ Ik ro (' li !l t' \ 1,.1' .) (/ uuur l:.., sect ion m o nt.ran t le q u ad ri lla uc
cnractcristiq ue . II d roi tr, la m enu- se ct io n ell positi o n decla ir cru en t co n u n u n
'<"n \
.f>\.

.> , /
/'
~~
(t c inte grise u n ifonne) ( ~< 2 0 ) Fig . 73. Ortliose : Ii gauch» se cti o n S" ]OIl 1" (0 10)
,i d ro itr , se ctio n sci on lc p iau des axes o pt.iq u es . voisine <I I: !' (0 0 J)
O rthose .

Surt ou t potassiq ue. Com p osition Or100- 50Ab,,- .0' - Macle de Carlsbad tres
frequente. Macles de Maneb ach
Mono cliui qu e. P risme souv ent allonge et de B aveno beau coup plus
suivant C, ou aplat i selon gl ( al a) . CIi­ ra res . Le s mu cles p olysy nt h et i­
vages p ( 001 ) parfait et gl ( 01 0) moi ns qU E:S (albit e et per icline , en par­
bon . P osi t io n d e l 'indicatrice : N g sui ­ ti culier) u 'npparaissen t jarn ai s .
v ant I'axe b. X III et ~V p dans gl (a l a) ,
pl an de s axes op t iques normal a gl ( 01 0) . L.C. - Biax e negatif, 2 V =
30 a 800 . L 'a ngle des axes
L.N. - Refringence faible, infe­ op t iq ues 2 V e:,t bi en ca racte ris­
rieure a celie du baume du Canada (N tique de la t cneu r en so ud e.
baurn e ~ 1,54 a 1,55). Relief tres faible :
N R = 1,524 a 1,535, N m = 1,522 a 1,533, Gisements. L ' ort h ose est un
Np = 1,518 a 1,528. d es p rinc ipaux mineraux ser vant
- Clivage p (0 a I) sou vent net, fin d e b ast' it la plupart d es classifi ­
!J et regulier , et gl ( 0 10) souvent m al visib le. cati ons mi neralogiq ues des roches
- (?oi)
- Th eoriq uement incolorc en la me ignees, Sa p resenc e d eter mi ne
mince , mais aspect souven t trouble avec en part iculier In fa mi lle d es
Fig. 72. Or th ose granit es (a vec q ua rt z), celle de s
teintes b ru natres (alt era ti on),
sy enites (sa ns qua rt z) et celle
L.P. - Birefr ingence fai ble : N g - ~Y P = 0 , 006 a 0, 008 . Polarise de s syenites nepheliniques (avec Fig. 74 . - Or t hos e p crthit iqu «
dans les gris clairs du 1 er ordre. Feld spathoid cs). m ade Ca rl sb a d (1,.1' .) ( '< 10 1
Mohamed
118 Bourahla_UHBC_2013 ~lI :-;- I :: RA I ' X l'E~ ROll lI ·::'­ FI·;U lSI',-\T H S 119

1)ailS les roc hes d 'l 'p a ll l h I' Il l c' n t , il est , e n gene ral . rem pl ace Pos ition d e lI ndi ca t ri ce . S f) d a ns g l (0 10) Iai sant U11 allgk
p a r S l'~ varie t es de ha u t e' tv m pe ra t urc (sa u id in e , an ort hose) . Iaible (0 a qO) a vec I'a x e ,/. Pla n dc::s :.lXCS op t iques no r m ul ou ,,,n ',t1 1eh:
'l' res a bo ndrni t et ca ra dcri, tltlu(' d a ns cert aines roches tit' meta­ ,1 gl ( 0 1 0 ) ,
m orp h is me n:-Riona l (gIll'iss),
L'adulaire est u ue \,ari t(t 0 dort hose h vd rot her m al e ega lement
L .N. - R cf r ing en ce Ia ibk- : .\"1-: = I ,5 2( ) :1 1,53 J . .\ in - T.:i 2 l a
monocli nique, de bass e te mpera ture. ] ,530 , IV!) = 1,5 1 9 a 1,5 2 5.
Alterations. \' oir g cne r a lit l's sur k :, lc ldspa t hs. page 112. - e li \'agcs .p ( 00 /) et gl [ o: 0 ) so unil t !'t' ll ne b, Sections
souvent incolore s et limpides, bcaucoup m um s a lt ern hlt-s 'llll: p 01H
Confusions possibles. I'ort hosc. Cri stau x a utomorphl·s. corrodes et craqueles, ir ('lj 1ll'1I h ,

Plageorleses " m a clc- pf)]Y;-;Yllth (,t iq t1 cs


t re s Ireq uc-ntes. Qll<111c1 d Ie,;
L.P . - Birefringence faible analogue a celle de l'orthose :
Jl 'exi st ent pa s , J'ind {t cfl ll;nat ioll pent et n- t rcs deli ca t e ;\ lev er. v"
~ .~
,\ } =- O,OO/) - \),0 0 7 (g ris d u 1 " j' (l r d 1 t ' ! ,

( );wrf:, : j n m a is all trc (-~ ectil\n :i limpid cs), jaruais d e cli vages, :\ lIgk I1l;l,X. d 'e x t inct io n
uni a xe posit.if. des sect ions d c la zone -,.~ " ( 1'.<.: 1)
p ar ra pport :\ ln t r,l n ' lln i'l lll
:\' /:!,!t/!iI1 ( " p a :> d e l'1i \ " , l g t' ~ nvts, ]) i r U r ill g l.'11Ct' p lus Ia ibl« . 11 11 1;( Xl '
(1<-:, cli \ ' ag<:~ !, ( , ' (, 1 ) d ;: 1 { (, r : j
11 ('g a tit'.
.\' p , « = (I :1 q" : : l lJ (l n g ~' l l F: l l t
l ,e p rol. len «- pu,," par ]a d is t inc t ion «nt r« lc ld s p uths al ca lins . p lHgioci ases n <: ~ a til'.
l' t qua rt z. pe- u t ':' t ~t: T('S"] l1 ol l f n.,'o n "lq.;;I111 t' ]M T lcs 1Ilet h n(j c·s d ,' co lo r a t io n
,.,0 kL't i\·..,. m et h orlrs p" n i.. u lic rciu cn t llt it, ,-. lor"'1l1t: 1a d ct orm iua t io n .I o it (-I n ' Macle de Carlsbad Ire­
I r 0s L Il'idt ' a na ly st' Ill l llla ll p a T " ':l.I11l 'k" quen te.
L. C. - H i~ I X ": I H~g , \ tif , \ ng l·
Sanid ine. ( h- ~ Il)It illlll'" fa illl.' e-n \!. ~,­
.i xv-

uc ra l . v a ria b le ;t" C'l' la (,Olll] " ..:-i­


Coui p osit rou ( Jr,,, .1 1••·\ 1' 1" ; " t ic.n d l a k lll }l('ra t ll r t : .2 \ .
~\I () ll OC j i ll i'l l1 t' :' k ll1 t·" fu rm es <) u," ]'IJ rl lli '",v m uis k p lus sou ve n t il a . V )O
en ha glldtcs - mic roliu s a ll()ng{':-; s u iv .i n t II ( /)!!. I j ou ( II t.:.}llett(·" ­
mi cr olit es a pl a t is s u iva n t .:: \ t o t »i , :\1('II l<> cli\' ag(':-; (J il t' lor thusc. Gisem en ts : e " S~· 11 t i cIIv Ill, II I
cla ns les roc h v- ,1'l'p:\ljclw :llC: i1 t .
su rtou t d a ns Ivs tr uch ytt-- . phi ,·
k
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I .,./'-...
n olit cs , (:t t·.

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-"
Jrt~ -, -r-: / t -,
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<, ~ .; ~&-::.-.. I "'"', Confusions possibles

r~ .'\
I "'/ I:; I '", Fig. 76, 1'!l,.-It(hT i.;t ,t! ,I.: ~ :\ l1 id ill '
COIl I I11t' lo rt hosc.

j ,:'-' . .
l ·.lrl, \. ," 1 d ;l1l,., u n t r" . ..JI\ te
~ ;
1I 1d l'i c.."t."

31
I ,

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·' 'c 'l Qo- ......
...... ' ·1
....­ Anorthose .
r :~T ~
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' / /; ' .~ :-:- u rt ullt. c,od iqlW. COlllJ.losit ioll .\ 1) un I OLJ ( It',au (I· T riclilli IJt\t· 1' ,, <:11'
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I
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' ?. ' ' ..........

d 0I11 0 110clin lq ll('. :VIC-IllCS for m es qm' l' ur tl lOse l't ]a :-i:ln idi nt:. ~ l)\ I \' <: l1 l
a llon gc·(, SC 10 Il c. :\Iacle s associc'('s rlt" I':l.lhitt· d dv 1a pc'ri c1im' :-'1.'1I1hla­
.,~
I bl es f). ce \les d u microc1inc . nui s ]a plupar t cit! tl'lIlJ'~ il1\ ' i ~ i h h-:,
-~/

.:' ~ ' ,- Ct ••...-:;


(Jo ,:, 'J06... ............... au mi crosc o pe ('[ I raisoJ1 d e It:'tu IIJ! t:s--;l' e x t r el11 t , Cc-s m a c!t'"
prodll ise n t p a rfois de I'a nnrth ,,:-;c' opt iq Ul" m t'llt mo nodin l'l lll' : CO lll llll'
ri g. 75 - l. t·~ d eux oriellt i\ tiOll~ o pti'lm's d e la saujdin t'

s ections sel ol1 1-.) (ClIO) ; Ii ~(/ lI r i: (' pIau d ",..; a xe ~ Il o n n a ] a J{' (01 0 )
pou r 1<:: m icrocl illc . la triclillicitc; Il'(':;t alms d C·(x'la bl ..• <ju ':\ u x ra y o ns X.
,; d ror/r . plan d"s axe>; parallc'!l- :l l?' '.CllO·1
P la n d C's ~l X l:' :-; () p t i '-l t K~ su b n orm al :\ g l ( 0 / 0 ) .

(
\
Mohamed
120 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES FELIlSPATHS 121

L.N. - Memes caracteres que le microcline.


- Refringence faible : Ng = 1,53° a 1,549, Nm = 1,529 a 1,548,
Np = 1,523 a 1,536.
L.P. - Birefringence faible : Ng - Np = 0,007 a 0,013 (gris a
jaune pale du l er ordre).
t,<
- Angle max. d'extinction des sections de la zone [lOOJ (Pgl) ~
par rapport a la trace unique des clivages p (001) et gl (010) : Np , a=
4 a 12° ; allongement negatif.
i,..
:.;~

,.

- Made de Carlsbad frequente.
L.C. - Biaxe negatif. Angle des axes optiques faible en general:
2 V = 32 a 62°.
FELDSPATHS CALCO-SODIQUES
Gisements: dans les roches depanchement de tres haute tempe­
rature, riches en a1calins et particulierernent en soude (phonolites, etc.). .~ OU PLAGIOCLASES
.r

I Les plagioclases constituent, dans un tres vaste domaine de


~ \S>\\\)
I

1 ' temperature, une solution solide continue dont la composition varie


I 'i
depuis le terme essentiellement sodique (Ab) jusqu'au terme calcique
'
Q 'It NP;" (An).
o
01
JN
g __
__
\
i

:1
vi
'

~m-
! I
Ab [Si 3 AIO s]
Plagioclases .rAn
An
+ (100 -
~a

rSiz.-'\.lzOsJCa
x) Ab

1'17 0 . ~" ,~
Pour des raisons de comrnodite dexpression, des coupures ont
<Y
.;.
He faites et recensees sous les noms suivants, auxquels les auteurs ont
,// 0"-. I I donne des significations differentes, Nous adopterons les correspon­
OiD; , I'
dances que voici dues a CALKIKGS (1917)
Fig. 77. - Anorthose : {! gauche, section selon g' (oro) Albite An 0- 10 % 1

d droite, section selon le plan des axes optiques Oligoclase An 10 ­ 30 %


Andesine An 30 ­ 50 %
Perthites. Labrador An 50 ­ 70 %
Les perthites sont des intercroissances de feldspath sodique Bytownite An 70 ­ go %
(albite) dans un feldspath surtout potassique (orthose ou microcline). Anorthite An go ­ 100 %
Elles sont en general visibles au microscope, parfois merne a l'ceil
Nous conseillons, pour eviter toute ambiguite, de faire suivre le
nu (les cryptoperthites ne sont decelables qu'aux rayons X).
nom donne du pourcentage en anorthite que presente le plagioclase
En general, les veines sodiques sont plus ou moins bien orientees
etudie.
parallelernent auxplans p (001), (SOl), (701) - plus rarement m (IlO)
- de la matrice potassique. Elles sont bien observables sur les sec­
tions voisines de gl (0 I 0) ou e1les peuvent prendre des formes tres
I. La barbierite est une albite monoclinique excessivernent rare. La peri­
varices, dont les principales sont : cline est une variete d'albite allongee selon b [oro] et counnunernent maclee
- Perthites en fuseaux. suivant la made du meme nom.

i
Mohamed
122 Bourahla_UHBC_2013
rx )11;:-;ER,\ \ 1 ) J·:8 ROC HES F EL D Si' A T H ~ 123

P uisque ces mineraux const it uent nn e se rie contin ue , leurs pr o­ sites Iumineuses differentes , Toutes les rnacles citees en int rod uction
prietes vont evoluer de Iacon co nti n ue en fon cti on de leur composi­ p euvent se rencont rer ; cependant, les rnacles polysynt he t iq ues autres
t ion. Ainsi, d ans un b at i qu e celles de l' albite et de la
cristallin prat iqu emenf fix e p ericli ne (celle-ci etant dej a
0 '1,4 0
(les pLagioclases sont tri­
beaucoup mains Irequ en t e q ue
cliniques pseud o-mo no eli­
la premiere) sont ra res . .
ni ques, les d im ensions d e
- Certains pl agioclases pre­
40

'" la maille etant, en pre­


se rit ent souve nt des zon es gros­
miere approxim at ion, in ­
sie rerncrit co ncc ntriques, de
de p en dantes de la compo­ com p osit ion , done dorientation
sition), lellipsoide des in ­ optique, differentes. En p arti­
dices se modifi e, en for m e culier, ces zones n e s 'eteign ent
et en orientat ion , de facon pas simultanem ent , ce qui donne
100'l,A n - - ­
continue en Io nction de la a u Icldspath ainsi constitue un
t eneur en anorth it e (fi.g. 78). aspe ct tres caract erist iq ue. On
~0 donne a ce pheuornen e (qu i 11' est
0" An <8
d 'ai lleurs pas prop re a nx plagio ­
clases, m ais existe chez da utres
20 \
\ m ine ra u x p ouv a nt don ner des
, solu ti ons sol id es) le no m de
\.
<- Fig. 78.. - P lagiocl ases ; « zonage » ou zoning, II est
100 '"/. ,\ n
position de l'indicat rice . Croix :
p re ferable d e I' etud ier sur les
Nrn , T ria ngles : Ng ; Cercles :
sections v oisines de gl (OJ 0)
I -",\fp . T iret e : p la n de s ax es

6;) 50 0 \\ il est p articulie rem cnt net ;


opt iq ues, F ig . 79_ ~ ~ ect ions eli Y(, l"~( ·.s d e p lagio­
les diff erent es zones y presen ­ clases dans une do leri te (L.l' .) (x 10)
.t en t d ' aille urs un « ec la irernen t
commun )) lorsq ue la trace d u
CARACT ERES CO MMU N S AUX PLAG IO CLA S ES divage p (001) fait u n a ngle de 41 ° 30 ' avec le pla n de syrnetrie du
microscope.
L.N. - Refringence faible s auf po ur les feldsp aths t res calciques L'etude d es pl agioclases zones est t r es im portante ca r eile permet, dans
q ui ont un relief appreciable : Ng = 1,538 (Ab ) a 1,590 (An) , uno cer t aine rnesure. de con naitre l'evolution d u milieu a u cours de la croissance
de ces rninera u x . En particu lier, il est interessant d e rech er ch e!" la composition
Nm = 1,531 a 1,585 , Np = 1,527 a 1,577 . de chacune des zones par les method es h abituelles et d e r eporter les resultats
- Clivages p ( 001) fin et regulier et gt ( 010) plus di sconti nu, su r Ull diagramme.
su borthogona ux . So uven t mal vi sibl es en lam e mi nc e. Le zon ing peut etre contin u (I'extinction se p ropagea nt alors r egu lier em en t
du ceeur a la peripherie d u crist a l, ou reciproq uernent) Oll d iscontinu ; a ll connait
- Tncolor es. So uv ent alteres en p rod ui ts fin ernerit cr ista llins. egalement des zo ning. oscillants » g ui traduis ent des inversions dans le sens d e
va ri ation du po ur ce nt age e ll a no rthi te.
L.P. - Birefringen ce Ia ible : N g - Np = 0,007 a 0,013. Polari­
sent dans les gris clairs, blancs et jaune p1tle du l er ordre. L.C. - Biaxes de sig ne et de 2 V variables.
Disp ersion not a bl e : r < v pour I' albite ; r > v p our l'anorthit e, Gisements : de m erne que les fe1dspaths alcal ins, les pl agioclases
donn ant pa rfois des ext inctions m at reper abl es , les teintes passant so nt des minera ux ess errtiels des cla ssifications mi n eralogiq ues. Leur
d u gris ora ng e a u gr is blcu , ce qu i necessit e po ur les etudes fines presence dete rmin e en p a rticulier les familles des m onzonit es , pla gio­
l' uti1is ation de lu miere m onoc hro m at iq ue. clasolites, diorites (An < 50 %) , gabbros (A n> 50 %), theralitcs
- Ma cles polysynthetiques extr@mement frequentes m a is pou­ (avec feldspathoides ), e tc . Comptent p armi les mineraux les plus
Yant ne p as exister. Elles se traduisent e n L.P. par l' existence de repalldus dans les, roches metamorphi qu es. L 'albite est ega1C'ment
b andes p aralleLes presentant des teint es de p olarisati on et des intel1 ~ hyd r ot her m a le et egalement authigene dans les roches sedim ent aires.
Mohamed
124
Bourahla_UHBC_2013 M I:'\\::\{ ....\ ;X Vg::: RO CHES 1.'£1. 1) >01".-\'1'11 S 125

Alterations. Voir generalitl>s Stu lcs fcldspaths .


DETERMINATION OPTIQUE

Confusions possible s.
DE LA COMPOSITION DES PLAGIOCLAS ES

Les plagioclases macles p olysy nthetiqucmcnt nc pcuvcut guere


eire conf ondus avec un aut re mineral. La cordierite presentc parfois des
macles polysynth cti Cjues rnais d 'aspect asse« differe nt de cellos des On d ist ingu e
plagioclase s. En out re , scs altera tions sont tres ca racterist.iqucs
(v oir p, 212) .. I, - Methodes utilisant Ie microscope polarisant ordinaire
Les plagioclases macles albite ct periclinc peuvent etre confo ndus
avec le microcline, mais cc dernier seul prescnte u n cclairemc nt COl11m un
A. - Mesur e des indices.
sim ultane des deux ensembles de macles. B, ,..- Mesure d'angles d'extinction sur des sections pa rt icul iere s,
Par co nt re , les plagioclas es depourv us de m a cles polysynthe­ l(~en(~rak lll e nta ngle (k 1l J) avec la trace de p [ oor ] O l1 {.;\ (01 0)
t iqu es, rclat ivemc nt ra res, pe u­ clivages ou faces - sur la si.Tt ivlI Cllllsid {'r lT ).
ven t et re co nfond us avec le
quartz (celui-ci u 'a pas de cliva­ II , - Met hodes ut ilisant des appareils a uxiliaires
ges,esti nalterablect uu iax e -! ) )
et se d isting uc nt tres d iffic ilc­ Soules les premieres sont dc crite s ici, lcs autres met hodes etn nt
m ent de l' ort hose. Les ca ra ct eres t rai t ccs en a nnexo .
s u iv .int -s pourront pa rfo is f a c ilitcr
la diagnose : A. " Mesure des indices.
Los alte rati o ns sont La m csure d ire ct e d es indi ce» s u r uu gr ain de p lagioclase illll1lergl' cla ns
assez sou vent di tT~ r~n te s (kao ­ unc liq ueur dind ice cormu (;~ t delicate car die sup pose k- g rain orie nt e. Ccpe n­
d ant , cet t e m ethod e est a pplicable a ux miucra u x en lam" min ce le princi pc
linisat ion p Oll r l'orth osc. d .un ou­ co us ist e a lors .\ de t erminer Ies ind ice-s <III Ieldsp at h a vec \11\( ' m arg c' rlet er m in ve
ri ti sation Ott saussuriti sation d \' H(II L
pour k ,; p lagioclasos). Po ur t '" faire , on compa re . a laide d u liserc de Isecke. Ull indice determine
1: ort hosc 11 <:: p rc sent e
nil ft-ld spat h a vtc 1111 inrl ic« d etermi n e dun iuiucrul co n t igu , d e refrin gence
,' 011l111L' «t uuta nt que poss ib le vo isine d e ('(,11(' d c,s fcklspaths (('cd ayant p o nT
pratiquement p as de zon ing, h u t d e nx l uirc la m arge d 'crrcu r] .
---- Utili sation du lise re de Les irn l irl' S co n : pa res doi veu t eir€' ]Jaralli' I,,;; , la l11C5 U rc est c·ff ect uvc
a p ri's les a voir ra m cues d a m; k- pla n d e vibrat ion du polal"i :-:.<'l1I'.
Heeke : si lc miner al prcscn t ,-' lilt I. L's sedilll1s co m p anies p e u vcn t HrL' de: d e u x t.ypcs ' s<Tti" us ,'y ,'li qll cs
ind ice superieur ;l cclu i d n (.viii (!los biaxes , S f. <lc 1a lIe-plll'line, N jJ <iu qu a rt z , d c.) \::t se ct ion s il lJirc ­
B atlll\'-~ , c'est certainClllent u n fr in,l:;CIIL'C m a xim a (/'1.' 1: ('t .\ ' / )).
p lag ioc b se. la r£ciproqn c Il'Hunt }';II fi ll d e <'OI IJp t l ' , ks Ti·snJt at.s ()lJt e ll us SOllt d l ' 1a form e.
rig. go . l' la ~i od asl ' ZO ll l ' ! I. . J' .'J

pa s " ral l',


N, <: XI' < ,V,
( X 20)
1\", < Nm < ,V ',
.\''' 1 < J.\'fg .< ;.V "2
Ii suffi t a lon; t! 'utilis l'1' l' ah aq ue fig. 8 J.

B1, - Methode dite des sections perpend iculaires 09 \ (010)


(Method e de Michel.Levy) .

Elk ntilise' <ks Sl'ctiw;s prese nt:l1it ]a m ach: (k l'albitl'.


L 1'ar ~'olltrt'. iJ Ill' }K'lIl Y <! \'()ir co n f,lsi<J:! r.: l1t rl~ lll1 quartz il {'x U nd.i()ll Principe : mesnrons l' angle d ' ('xtinction '7. de difIer ent('s sectio ns
mula-nte (or igilll' lIll'calliqut:' ! el un i,,!(bpath w nc (o rigillL' ('h im iq ue ), l'ext1I\l'­
llur males a gJ ( 010) (a ngle de n p an'c la t race de gJ --- t race d u pl a n
tioll s 'etll'l't ll:J.nt clans l'l' ('as par zon es g ro ,;si C:' rt'Ill('llt ,'ollce llt.riqu l" ~\ ia P('ri­
pll{'r ic d e 1a sectioll . de mad e de l' albite).
Mohamed
126
Bourahla_UHBC_2013 ,ll :"'1::BAU X DES R OCIH,S Fm ,! )SPA'rliS 127

~i :' re present e I' angl e de ces sections a vec h I ( IOO) on peut


tracer , pour chaque co m posit ion, u ne courbe 1X = j (y ) (fig. 82). On
v oit 'i ue pour un angle y donne , o: est caracteristique d u p ou rcentage
>-.


N 'J",

158 ~
0:
;:­

g
....
...J

:~
1,56
.2+-'
N .~
' .5 5 7L L I
.,-+-- , _ NR.- Q~" j""-- - f155 ~)
;..
.~

N9 I,Nepheline
. . I __ --
B,lIJme
g
~ .54

1- -­
, - ,.-J .~

1
-r.
~

',.53

Ort h{lSel- 1­ I I
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j - '­ I- - - !2V,'p ";::
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OJ
OF!

F ig. 81. - - R efrin gence et angle "2 \. des plagioc lases OJ


+'

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(°91) (100)
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I" I I .
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t./ _~ :;.L . _-,'_
_- -." LL:
c ell ~
.1 q ~ ,I l eu
' 100 -"
1~~ 140 168 16 0

F ig. 82. - -. Angle d 'cxtinct ion des sections no rrnales a s: (OIO)


le dcssin de droite est extrait d e lepure de Michel-Levy
Mohamed
128 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES FELDSPATHS 129

en An du feldspath. Malheureusement, y n'est generalement pas fournissent encore des mesures valables, les angles d'extinctionevoluant
mesurable. Mais on constate que pour une certaine valeur de y, fonc­ lentement au voisinage de la position dormant le maximum.
tion de la composition, IX presente un maximum. On peut done ecrire - La methode suppose I'existence dans la roche d'un plagioclase
que: unique, elle ne peut mettre en evidence l'existence de plagioclases de
IX . max. = I' (% An) (Abaque fig. 84)
compositions differentes.

Le principe de la methode consiste done i rechercher les sections


normales i gl (0 10) et de mesurer sur chacune d'elles l' angle IX 1.
Si le nombre de mesures est suffisant, on suppose que le plus grand i ,,
angle ainsi obtenu est egal i l'angle maximum d'extinction IX max. I1
suffit alors d'utiliser I'abaque (fig. 84) pour trouver la composition. ~~ 1 -t=t=t-=-tJ~ - --­
Caracteres de reconnaissance des sections (fig. 83).
40-+---t-
a) Le c1ivage gl (0 I 0), perpendiculaire i la section, est fin et
regulier. I i I
b) Les lignes de separation des lamelles maclees albite sont fines 30_~_ _
et regulieres. ~--+---+-
c) Les lignes de macles, amenees i 45 0 du plan de polarisation
du microscope disparaissent completernent, la section apparait alors
r---t---+--- ! ~i--~+-i- - i - - - ­
homogene, les differentes lamelles ayant la meme teinte de polarisation
-J --+ 1
et des intensites de teintes identiques (eclairement commun).
Lorsqu' on amene les traces du plan de macle paralleles aux fils : ----t----.~----+------__+__-- -~ --- +--- -f--­ +

~-t--___+--±= ----~--.
du reticule, les differentes lamelles possedent encore merne teinte de
polarisation et merne intensite lumineuse, mais les traces du plan de -

made restent visibles (egal eclairement). ---L _ _


e) Puisque gl est plan de symetrie pour la made de l'albite, les
deux jeux de lamelles s'eteignent symetriquement de part et d'autre
des fils du reticule (n p 1 et n p 2 sont symetriques par rapport i la trace
du plan de macle).
Critique. I1 n'y a pas de precede simple pour determiner le signe
des angles inferieurs i 190 . L'indice du Baume du Canada etant voisin
t
~i-j=-t--·.~,.".! """"
'- =l-~J.I +--
­
j
de l'indice N g du plagioclase presentant une extinction i 0 0 , on levera Ab 1,0 20 30 40 Mol'. 6,0 90-An_

l'indetermination i l'aide du lisere de Becke. Fig. 84. - Plagioclases. Angle max. d'extinction des sections nonnales
N g < N Baume -+ An < 20 % a gl (oro) : angles d'extinction des sections paralleles a g' (ala) et nonnales
a pgl [roo]
N g > N Baume -+ An > 20 %
Faire attention i reperer les angles d'extinction correspondant
au n p des lamelles, sinon il ne sera jamais trouve d'angle superieur i 45°.
- La methode est statistique et doit se fonder sur le plus grand B2. - Methode dite de 10 double made.
nombre possible de mesures ; il n'est jarnais certain que la valeur maxi­
mum ait ete atteinte. Toutefois, il faut remarquer que les sections Principe. Elle utilise des sections normales i gl (0 I 0) maclees
inclinees de part et d'autre de la-section donnant l'angle maximum, simultanernent albite et Carlsbad. Le principe general est le merne
que dans le cas precedent, mais la presence de la macle de Carlsbad
fournit une indication sur l'orientation de la section. I1 n'est done
1. On mesure en fait l'angle 2 IX separant les deux positions d'extinction
plus necessaire de 'rechercher statistiquement l'angle maximum
et on divise par deux (reduction des erreurs). dextinction.
Mohamed
130
Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES

45· Appelons A et B les


deux elemerrts de la made
I FELDSPATHS

signe(+) lorsque tip est compris dans l'angle obtus de p (001) et


hi (100), et du signe (-) lorsque n p est dans l'angle aigu. Utiliser
I'abacue fig. 84.
l31

de Carlsbad, I et 2 les deux


individus macles albite. On
aura done quatre individus
AI' A 2 et B v B 2 dont les
angles d'extinction par 55+---j--- I 1 I I I-+- I / I
rapport a la trace de gl
sont ell # el 2 et ~I fl [32
(fig. 85). 11 suffit de mesu­ 50 I
Egal ec1airement Eclairement commun
rer ces angles, puis de cal­
euler : 45 + - - . l

el =
ell
----.
+ el 2
40
2
95
= ~!_±J3_2 90
et [3
2 . /1
7,
7 / I7 / T/ ~
I I, '~
\. I \.'" 'BO
1~85
75
I

(reduction des erreurs).


On reporte ensuite ces
deux valeurs (la plus petite
65 --.!i­
Extinction de l'individu A
en abscisse) sur l'abaque
fI 2 fig. 86 pour en deduire la
composition du feldspath.

Caracteres de reconnais­
\5
sance des sections.
I
a) Les sections pos­
sedent tous les caracteres
enonces p. 128
10 f-,.<'-- j '\...JL--­ -L-LJ-f-­
b) Le plan gl n' etarit 5
Extinction de l'individu B ...

pas un plan de symetrie


des individus associes dans ,

Fig. 85 - Plagioc1ases. Section norrnale o --25 --.30 --.35


a g' (010) presentant la double made albite­ la made de I'orthose, cette I
Carlsbad made subsiste dans les po­
sitions d'egal edairement 5 ~-?:k '" I. I I
I
I
I,
I
r
I
I
f

et d'edairement commun, et est seule a subsister. N bauml'

Critique. Excellente methode qui permet d'obtenir rapidement


10 +-- I'<'><?"~ .~

un resultat definitif en operant sur une seule section convenablement


orientee,
15 I I

B3. - Methode dite de 10 section porollele cJ s' (010).


Fig. 86. - Abc/que pour la determination des plagioclases
Principe. Mesurer l'angle forme par la direction d'extinction n p macles albite - Carlsbad sur les sections norm ales a g' (010).
avec la trace de p (001) (clivage ou face). L'angle est affecte du

Mohamed
132 Bourahla_UHBC_2013
MINERAUX DES ROCHES FELDSPATHS 133

Caracteres de reconnaissance des sections (fig. 87).


1 d) Les maeles de la pericline associees a celles de l'albite peuvent
a) Les faces cristallines simples, quand donner un quadrillage, toujours incomplet, qui ne presente pas
elles existent, forment un losange, l'angle d'ec1airement commun a la difference de celui du microc1ine.
obtus de p (001) et hI (100) ayant II6°. Critique. Methode excellente pour les plagioelases acides, mais de
b) L'allongement pgl [IOOJ, frequent telles sections sont statistiquement rares. Methode imprecise pour
chez les microlites, est negatif. les plagioclases a fort pourcentage en anorthite.
c) Le elivage facile p (00 I) est parfois
associe a de petites craquelures hi (100). B5 - Methode des sections normales a un indice
d) Les sections ne presentent pas la principal Ng ou Np.
made de l'albite. 11 convient de ne pas faire Principe. Mesurer l'angle forme par la direction dextinction np avec la
de confusion avec la made de la pericline trace de p (oor) ou gl (or 0) sur la section consideree, Utiliser l'abaque fig.89.
qui apparait dans ces sections et dont la
trace fait un angle caracteristique avec la
trace de p (001) (fig. 67).
e) Le zonage est tres apparent, les /1
Fig. 87. - Plagioclases: differentes zones possedent un eclairement
"//
section selon g' (oro) commun a 41° 30' de la trace de p (001) 40 (S>""
~. ~
f) La bissectrice N g des axes optiques
est presque perpendiculaire a cette section sauf pour les feldspaths
tres calciques.
30
i c /~
- at.~
"'I' c' ,....-'
". ~- I c"co
, (010)

Critique. Tres bonne methode, surtout pour l'etude du zoning.


20~
/ K'
Recherche de la section delicate, de telles orientations etant statisti­
quement rares. En outre, si le elivage p (001) est generalement
.>~~ tttIQn_norm:a.lf_ a ~p .­

~O_
I"" ~f' ~
visible, i1 n' en est pas de merne des craquelures hI (100), et le signe i

d'extinction est souvent delicat a preciser. + .­ - - - - e----­ f - - - -1 - - ­ --­

0
; /~
B4. - Methode de la section normale a pgl (100]. 7/ i'\.
Principe. Mesurer l'angle forme par la direction d'extinction n p 10 ./ v;/
-, -­

avec la trace de gl ( 01 0). Cet angle est affecte du signe ( +)lorsque n p est -,
compris dans l' angle aigu de p (00 I) et gl ( 0I 0) , et du signe (-) lorsque
->
n p est dans l' angle obtus. Utilised' abaque fig. 84·
20 - .~
"Y
.o

(""""d
,
'
-

.,t......:~".
Caracteres de reconnaissance (fig. 88).
30
Ad~~ ~71)1 I
,
a) Les sections de forme cristalline simple

sont presque carrees, limitees par les plans

0,;
ro~"\'
o~
1'..
40 1'\.',
p (00 I) et gl (0 I 0), dont les traces forment des
-, ~
angles de 86° (ou 94°)·

b) Cette section montre les traces des


50 K <,
,
deux bons clivages p (001) et gl (010),
"ti.n..Jlormol. i ~n /--- ~ r-,.'-.-­
paralleles aux faces et perpendiculaires au
60 <, <,

plan de la section (traces fines et nettes).


r-,
c) Cette section est perpendiculaire a
------r
Ab 10 20 30 40 Mol 'I. 60 70 80 90 ~
gl (0 I 0) et montre toutes les proprietes des
Fig. 88. - Plagio­
sections de la zone perpendiculaire a gl (010)
clases; section nor­ Fig. 89. - Plagioclases;
(d. ante). male a pg' [roo] angles d'extinction des sections nonnales a Ng ou Np

Mohamed
134
Bourahla_UHBC_2013
MINERAUX DES ROCHES FELDSPATHS 135

Caracteres de reconnaissance des sections.


r Bibliographie sommaire
Ils utilisent les figures de « lumiere convergente )) qui doivent etre consti­
tuees de deux branches dhyperbole a coalescence parfaitement centree,
Critique. Methode cxcellcnte. car il est aise de reconnaitre avec precision I FELDSPATHS
les sections correcteruent orientees, mais la recherche de telles sections est une
operation tres lente. ALLING H. 1., 1921 : The mineralogy of rhe feldspars, Econ. Geol. 3, 29 ­
CHUDOBA K., 1933 : The derermination of the feldspars in thin secrion ­
Remorques generales sur la precision des mesures. CRUMP R. M. and KETNER K. B., 1953 : Feldspar optics, in selected petrogenic
relationships of feldspars, Geol. Soc. Am. Mem., 52 - FiJcHTBAUER H., 1950 :
Il ne faut pas oublier que les mesures faites sur les sections, reperage des Heidelb. Beitr. Min. Perro 2 - KENNEDY G. C, 1947 : Charts for correlation
positions declairemcnt commun ou mesure des angles dextinction, ne sont pas of optical properties with chemical composition of some common rock forming
susceptibles dune tres grande precision physique. Il s'agit de comparer les minerals, Am. Min., 32 - KOHLER A., 1949 : Recent resulrs of invesrigation
teintes de deux plages voisines ; et si la position declairement commun peut on the feldspars, Jour. Geol. 57 - MICHEL-LEVY A., 1896 : Etude sur la deter­
etre fixee avec une approximation suffisante, sans que l'erreur moyenne cou­ mination des feldsparhs dans les plaques minces - TUTTLE O. F. and BOWEN
rante tombe d'ailleurs beaucoup au-dessous du degre, le reperage de la position N. 1., 1950 : High temperarure albite and contiguous feldspars, Jour. Geol. 58 ­
dextinction on, ce qui revient au merne, de la position montrant I'opposition WALDBAUM D. R., 1969 : A bibliography of the Feldspars, 1 vol., 145 p., Xerox
maximum de teinte entre deux pi ages voisines, se fait avec une erreur qui Corp., Michigan, U.S.A. - YODER H. S., STEWART D. B. and SMITH J. R., 1957
peut atteindre 2° Feldspars, annual report of the Director, Geophys. Lab., Carnegie Inst, Wash.
De tout ceci. on pent done tirer les conclusions suivantes :
1° L'usage du vernier dont sont habituellernent ' munis les microscopes FELDSPATHS ALCALI NS
est completement inutile pour I'exanien des feldspaths; la precision quil
donne pour la mesure des angles (l/ra ou 1/20 de degre) est en effet tres supe­ BOWE:-;- X.L. and TUTTLE O.F., 1950: The system NaAlSi 30, - KAlSi 30 s ­
rieure a celle que I'on peut attendre du phenomene etudie ; H 2 0 . ]. of Geol. 58. - BROUSSE R., 1959 : Remarques sur l'emploi des termes
2° La determination des plagioc1ases se fait toujours, dans la pratique
danorthose et de « microcline anorthose". Bull. Soc. Fr. Min. 82. - eHEK
courante. avec une indecision pouvant atteindre plusieurs unites pour cent, KWAN YUAN, 1953 : Studies in Na-poor potash feldspars. Bull. Geol.
en plus ou en moins, sur les teneurs respectives en albite ou anorthite. lnst. of Univ. of Upsala 34. - DONNAY G. and DONNAY ].D.H., 1952 : The

Tableau des principaux came teres optiques des feldspaths


. I
I
Nom Composition Syst. Ng Nm , Angle max.
Np Clivages Couleur I
Ng-Np All. 2 Y : 5igne
I I I
I I I
I
d'ext. I
1 ' 1

II
i I

I
I -I
I I Zone pg' [1001:
1
Celsiane .. · · .. ·1 Ce lOO_80OrO.20 ~\ I,588-1 ,596 1,583-1,589 1,579-1,584 0,009-0,012 I 27 Q 30' I + 88" (83-94')
Hyalophane • . . . . • . • . • I Ce40_100r60.90 M 1,534-1,547 1,531-1,545
I I (+) i
1,528-1,542 0,005-0,006 I 74--790
0 Q 20° ! I

Microcline ...........
c: !
OrlOO_60Abo_4U T 1,521-1,530 1,518-1,526 0 !
1,514--1,523 .Q 0,007 5 Q 16° , 80-85' (40-90°)
Orthose ...........
OrlOO_50Abo.511 M 1,524-1,535 1,522-1,533 w
c:
1,518-1,528 0,006-0,008 50 (3-120) - ! 30-80°
'0
Sanidine Orgo.30AblO.'(I M 1,526-1,531 1,525-1,530 E
1,519-1,525 w 0,006-0,007 oQ 9° I 0-40°

0-
Anorthose ............
Oro.4oAblOO.IW T(M) 1,530-1,549 r ,529-1 ,548 I 1,523-1,536
e. ""­ 0,007-0,013 4 Q 12° - i 32-62°

0 I

-0­
-0 I Zone j g' (010)

+ Albite .......
AbIllO.!IoAno.lO T 1,538-1,542 1,531-1,537 1,527-1,533
4i u 0,009-0,0 I r II -18 a _100 •
75-83°
I Oligoclase ........... - 1,542-1,550 1,537-1,547 :g i c:
Ab 9 0 •• oA n !(I. 30
1,5)3-1,543 I a i ­ 0,007-0,009 - 10 Q + IS' I 83-90° :'::
I Andesine ............. Ab70.50An30.50 - 1,550-1,561 1,547-1,558 1,543-1,553
I 0­
0,007-0,008 + 15 Q + 27° I 75-90°
I Labrador .. ......... - 1,561-1,573 1,558-1,568 0

I Bytownite
Ab50.30Anso .• o

-
1,553-1,564
I e.
I
0,008-0,009 1 + 27 Q + 40° - 75-90' -,.

t Anorthite ....
Ab30.10An70.1l0 1,573-1,585 1,568-1,579 1,564--1,573 I 0­
0,009-0,012
1
> + 40' ± 77-90°
Ab lo.oAn~O.lOO - 1,585-1,590 . 1,579-1,585
i 1,573-1,577
~~ I I
0,012-0,013
I -l- I
I
74--77°

Mohamed
136
Bourahla_UHBC_2013
MINERAUX DES ROCHES

symmetry change in the high temperature alkali-feldspars series. Am. J. of


Sc. Bowen vol. - LAKSHMI NARAYANA RAO S.V., 1959 : Low temperature

1
!
alkali-feldspar series. Norsk Geol. Tids 39, 4. - LAVES F., 1950 : Lattice and

twinning of microcline and other potash feldspars. J. of Geol. 58. - LAVES F.,

1952: Phase relations of the alkali-feldspars. J. of Geol. 60. -MAc KENZIE W.S.,
\

1952 : The effect of temperature on the symmetry of high temperature


soda-rich feldspars. Am. J. of Sc. Bowen vol. - MAc KENZIE W.S., 1954:

The orthoclase microcline inversion. Min. Mag. 30. - SMITH J.V. and MAC

KENzm W.S., 1955-1958: The Alkali feldspars: Orthoclase microperthites (1955).

Am. Min. 40; A simple X - ray technique (1955). Am. Min. 40; Optical

and X - ray study of high temperature feldspars (1956). Am. Min. 41;
FELDSPATHOIDES

Cooling history of high temperature sodium-rich feldspars (1958). Am. Min. 43.

- SPENCER E., 1937-1938 : Potash-soda feldspars. Min. Mag. 24 et 25. ­

TUTTLE O.F., 1952 : Optical studies on the alkali-feldspars. Am. J. of Sc,

Bowen vol.

FELDSPATHS PLAGIOCLASES Les feldspathoides sont des tectosilicates de structure et de


composition voisines de celles des feldspaths. Ils en different toutefois
BRADLEY 0. : An investigation of high temperature optics in some natu­ par un deficit re1atif en silice et par leurs systemes cristallins plus
rally occuring plagioclases. Min. Mag. 30. - CALKINS F.C., 1917 : A decimal riches en elements de symetrie,
grouping of the plagioclases. J. of Geol. 25. - CHAYES F., 1952 : Relations
between composition and indices of refraction in natural plagioclase. Am. J. Les principales especes sont les suivantes :
of Sc. Bowen vol. - DONNAY J.D.H., 1943 : Plagioclase twinning. Bull.
Geol. Soc. Am. 54. - DUPARC L. et REINHARD M., 1924 : La determination Leucite [Si 2AI0 6J K
des plagioclases dans les coupes minces. - FOSTER W.R., 1955 : Simple method Nepheline [SiAl0 4J4 Na 3 K
for the determination of the plagioclase feldspars. Am. Min. 40. - GAY P. Haiiyne [SiAI0 4)6 I (S04)2-1J (Na, Ca)5_4
and SMITH J.V., 1955 : Phase relations in the plagioclase feldspars: composition Sodalite [SiAI0 4)6 I CIJ NaB
range An, - An 2 o' Acta Cryst. 8. - MUIR LD., 1955 : Transitional optics
of some andesines and labradorites. Min. Mag. 30. - PHEMISTER J., 1934 : Noseane [SiAI0 4)6 I SOJ NaB
Zoning in plagioclase feldspars. Min. Mag. 23. - SCHMIDT E., 1919 Die Lazurite 1 [SiAI0 4)6 ! (S04, S, CI 2)J (Na 2, Ca)4
Winkel der kristallographichen Achsen der Plagioclase. Chern. der Erde I. ­ { CancriDite I
[(SiAI0 4) 3 C0 3J Na 3Ca
ScHUSTER M., 1881 : Tscherm min. petr. Mitt. (2), 3. - TSUBOi S., 1923 : A 1 Davyne [(SiAI0 4)3 I S04J (Na, K)3 Ca
dispersion method of determining plagioclases in cleavage-flakes. Min. Mag. 20. . Wischnewite [(SiAI0 4)3 I S04J Na 3 K 2
- VAN DER KAADEN, 1951 : Optical studies on natural plagioclase feldspars, ( Microsommite
Utrecht. [(SiAI0 4)3! (CI, OH)2J Na 3Ca

Kaliophilite [SiAIOJ K

La pollucite [Si"A106 J (Cs, Na), H 20, est tres proche de la leucite dont e1le
MtTHODES DE COLORATION DES FELDSPATHS ne differe pratiquement que par les gisements (cavites dans les granites et
pegmatites).
BAILEY H. and STEVENS R.E., 1960 : Am. Min. 45. - CHAVES F., 1952 :
Am. Min. 37. - GABRIEL, ALTON and Cox, 1929: Am. Min. 14. - JACKSON E.D. La melilite [Si (Si, Ai) O.J Ca 2 (AI, Mg) n'est pas un feldspa­
and Ross D.C., 1956 : Am. Min. 41. - KEITH M.L., 1939 : Am. Min. 24. ­ thoide (c'est un sorosilicate), mais elle partage les memes gisements,
ROSENBLUM S., 1956 : Am. Min. 41. et est c1assiquement decrite avec ces mineraux. Elle constitue une
serie isomorphe admettant comrne extremes :
Gehlenite [SiAI0 7J Ca 2AI
Akermanite [Si 20 7J Ca 2Mg

I. La lazurite differe completement vdes autres fe1dspathoides par ses


gisements (calcaires metamorphiques). Aussi est-elle decrite avec les mineraux
accidentels de metam orphisme, p. 262.
Mohamed
138
Bourahla_UHBC_2013 )H:"\:;RA [}X n E S R O CH E S
lo"J.':i,DSPATHOlj )ES 139
leucite.
-- Macle s polysynthetiques fres fines, extremement complexes
Quadratique, pseud oc ub iq ue
(fig. 9 1). E n raison de la tres faible birefringence cia mineral, ces
(rigoureusement cubique a partir
macles son t parfois it pein c discernab les .sa ns a rt ifice : 011 les rend
de 600°C). Cristallise tres generale­
visibles en interposant uno lame t cintc sensible : les macles appa­
ment en trapezoedres a 2 (r 12)
missent alors comrne de fines st ries rouges et hl eues.
(fig. 90).

L.C. - Aucune figure (uniaxe positif).


L.N, - Sections a. contours

polygonaux subcireulaires ; quel­


Gisements : uniquernent dans les roches volcariiques a deficit
quefois presence de tres petites
d e silice (leucophouolites , leucotephrites, leucitites). Sa presence est
inclusions grossierement disposees
incompatible avec celle du quartz.
en cercles concentriques.
Confusions possibles.
- Refringence faible : lVg =
Analcime (plus rare). La distinction est pratiquernent impos sible
1,509, Np = 1 ,5 08 .
ell lame mince,
- Incolore. Fig. 90 . - Trapezoed re de leucit e

N epheline.

Hexagonalc. Np suivant I'ax e c.


L.N. - Rarernent automorphe, sauf dans les roc hes volcaniques
(t res p eti t es sections hexagonal es a u c.irree s) . E n gener al, p lagcs
xenoruorph es moulant les a ut res crist aux.
- Refringence fa ible : lVg = 1,532 a 1,547, Nt> = 1,529 a 1,542.
- Incolore . Cependant, les alterations conferent aux secti ons
un aspect trouble identique a celui d es feldspa th s al teres.
L.P . - Birefringence tres Iaible : Ng -- I\lP = 0,003 a 0,005,
Polarise dans les gris du lee ordre.
L.C. - Uniaxe negatif. Figures tres estornpees (croix noire souveut
difficile a voir) .
Gisements : essentiellement dans les roches sodiques a defi cit
de silice : syenites nepheliniques avec orth ose, albite, aegyrine, amp hi­
boles sodiques, etc . (1'eleolite est une variete de nepheline qui se
presente en masses informes dans les roches grenues, exception nelle­
ment ell grands cristaux grossiers) ; egalernent dans les phonolites
Fig, 91: - Sections Do contours polygonaux de leucite : Ii gauche en L .N., avec sanidine, anorthose , albite, augite aegyrinique, aegyrine, etc.
a drou e en L.P., fines s t ri es produites par les macles ( x 20)
iUterations : souvent alteree de Iacon analogue au x fe1 dspa ths.
En general, produits micaces (damourite), zeolites et un miner al
L .P , - Birefringence t res fuible : Ng - .Np = 0,000 a O,OOL particulicr a birefringence variable parfois elevee, 1a ca ncr init e (p . 141)
Sections presque eteintes (la leucite etant frequente dans les laves Confusions possibles.
bulleuses, ne pas confondre ses sections avec des trous de la prepa­
ra tion ). La determination de 1a nepheline, mineral sou vent tres delicat
a deceler malgre son abondance, justifie une attention particulierc
Mohamed
140
Bourahla_UHBC_2013 :M I N E RA U X DES ROCHES FELDSPAT H.OI D E S 141

E n pri ncipe, on la re cherchera dans les roch es a py roxenes ou a mphi­ Gro u p e de 10 concrinite.
b oles sodiques, On pent la confondre avec :
Hexagon a le. Np (pa rf ois 1\' g) s uiv ant c.
Quartz : pas dalterations , birefringence plus forte, unia xe p osit if. F or m es n et te s t res r ares ,
F eldsbaihs alcalins : clivages souvent nets , m acles fre q uentes, L .N. - Refringence fai ble : N g = 1.48 9 a 1.5 2; , ;Vp = 1..~ 8 8 a 1.5 2. .
biaxes,
Cliv age m ( 1 0 J o) t res pa r fa it , p (00 0 I ) p a rf ait . moin s vis ible en la m e
H auyne , sodalite , nosean c : isot ropes. mince.
- I n colore , ra rement bleuc.
A patit e, mil-ili fe : refri ngen ce plus forte (N ) 1.6) .
L .P . - Birefringence forte po ur la cancrinite (Ng - Np = 0.023 a 0.02(} .
t eintes vive s d u 2 e ord re) pou v an t d escend r e a 0.000 po ur les autres vari et es,
Ho Uy n e , sodolit e, no sec ne. - E xt inct ion droi t e, a llongem ent gene ra lem ent nega t it par rapport a
la trace d es clivages m ( { % ) .
Cubiques. Mineraux tres v oisins, souv ent de licats a clifft~ r ell ci e r. L.C. - Uniaxe negat if (ca ncrini te ), pa rfois po sit if che z les au tres vari etes ,

L.N. - Sect ions en general globu lenses , pa rfois ca rrees ou rec­ Gisements : la ca ncrinite est u n m ineral d al te rat ion conunun de la nephe­
tang ulaires, line . P arfois primaire dans certa ines roches sod iq ucs (sy en ites nepheliniquc s ),
- Refring ence fa ible : N = 10496 a 1,5° 4 (ha uy ne} , 1,483 i
1-487 (sod a lit c) . 1.49:1 [noseane} , Kol io p hi lite.
- Incolor es, p a rfois t e in­
t es de bl eu plus ou rnoins fr a nc Hexagonale. Memes formes q ue la ne pheline.
(h a iiyne et noseane surtout).
L .N . - R efringe nc e Iai ble : t,,·;; = 1. 5.'1 i 1,5 J 7, Sp = J ,527 :1 ' .) .1 3.
Plus rarernent jaunatre. gri ­
"- I ncolo re,
s a t re, rou gea tre , etc.
- La noseane et surtout L .P . - Birefringence tres faib le Sg - .\ ' p = 0 .004 a " ,POS (gris d u
I'h a iiy ne presentent frequern­ l er ordre).
m ent de t res fines inclusions L.C. - Un iaxe negatif .
clonn ant des bandes grisatres
on sim ula nt des cliva ges fins et Gisem en ts : roch es vo lca niq ues riches en potasse et tres pa m 're s ell silice .
t res reguliers . Confusions possibles .

L.P.- L.C. - I sot ropes.


La k a liop hi lit e est pratiquemcn t imposs ib le a distinguer opt iq uem ent de ra
nephelin e. C"est un mine ra l tres r are.
Gisements : 1a sod alit e a
les m em es gisem e nt s q ue la
Melilite.
ne phel ine avec la q uelle elle est
freq ue rnme n t as sociee ;p lus ra re­ Quadratique. Cristaux t ab u laires ou daspect cubique. Cli vage p ( 0 0 ' j
m ent dans les ca lcaires t ra ns ­ irnp a rfa it .
forme s par d es laves s odiques. Position de lindica trice : Np (gchlenite) o u Ng (rlke n nanit e) s uiv a nt c.
- L 'haiiyne et la noseane P arf ois isotrope (melilite a 6 0 % d 'a kc rm anite) .
se renc ontrent uniq uernent L .N. - Refringence rno yenne : N g = J ,6 4 a 1.67 . •Vp = J ,63 a 1,66.
Fig . 92 . - Hau vne (L.A .) ( :< 50! d a ns les p h onolit es . -- Tncolore. p arfois jaunatre a u gris,
L.P. - , Birefringenc e n ulle a rno yen ne : Sg- Np = 0 ,000 it 0 .01 r.
Confusions possibles.
L.C. - Uni axe ne gat if (gehl eni t e) ou positif (akemlanite ).
N epheli ne : non isotrope.

Gisements : roches volcaniq ues basiques o u ultr a b asi q ues (basa lt es a


Leuciie : rnacles polysynthetiques fr equentes.
rnelili te). Ega lem ent d ans Ie m etarnorphisme de co nt act (calcaires surtout) .
C' est un m ineral t r es rare.
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
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Tableau des principaux caracteres optiques des feldspathotdes

--
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I
I I I
Nom Composition Syst. Ng I Np 1 Ng-Np I Signe Remarques
I
I I optique
I
I ,
I
! i ":l
I I ~
I !
tl
Ul

Leucite [Si,'\lO,jK Q (C)


1,5°9 I,5 0 8 0,000-0,001 (+) Macles polys. tres fines ""
>
~
. . . . 1
,

Nepheline ... ( [SiAIO,] (Na, K) H


1,53 2- 1,:;47 I 1,5 29 1,54 2 I 0,°°3- 0,005 - o
I
I 5'
Haiiyne ., [(SiAIO,). I (SO,) a. .l (Na,'::al,., C
I .49r,: I ,:;04
I
0,000 Inclusions frequentes l'l
Ul

Sodalite '" . [(SiAIO,), I CI,] Na, C 1,483-(1,4 87) 0,000


I
Noseane .... 1 [(SiAIO,).1 SO.]Na, C 1,495 0,000 Inclusions frcquentes
I
I I
Cancrinite . [rSiAIO,), I CO,] Na,Ca H I. )24 1,49 8 0,026
I
-
I
I ,
Clivages In (IOIO) trcs parfaits
Wiscnnewite [(SiAIO.), I SO,J Na,K, H
1,4 8') 1,4 8 8 0,000-0,003 -
, Clivages p (OOOI) moins parfaits
Davyne .... [(SiAIO,), I SO,1 (Na, K),Ca H
I,')It'-I,527 1,5 17- 1,)22 0,000-0,00 5 -
!
I
Kaliophilite .. [SiA10,l K H
'SJ2- [,:;37 1,527- 1,533 0,004- 0,005 -
I I
I
Pollucitc .... ISi,<\IO.J (Cs, Na), H,O Q (CI
I,Y)7-I,:;37 0,000
I
I
I I I I ~
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,
Mohamed Bourahla_UHBC_2013 )

,
I

t :'
III. - Micas lithiniferes
MICAS

Lepidolite [Si 3AIOl o I F 2J KLi".AI". (approx.)


Zinnwaldite [Si 3AIO l o I (OR, F) 2J KLiFeAI
145

Paucilltbionite, polylithionite et protolithionite sont des varietes de lepi­


dolite correspondant a des compositions chimiques bien determinees.
IV. - Groupe du talc
MICAS I Talc [SiPIO I (OR)2J Mg 3
Pyrophyllite [Si 40 1 0 I (OR)2J Al 2
Ces phyllosilicates ne sont pas des micas, mais leurs caracteres
optiques et leurs gisements en sont tres proches; aussi ont-ils He
Merits dans ce ehapitre.
Les micas sont des phyllosilicates de formule generale [Si 3AIOl o I
(OR, F)2J R 7 , dans laquelle R 7 represente 7 valences saturables par
les cations :
K, Na, Li CARACT~RES COMMUNS A TOUS LES MICAS
Fe 2 + , Mg, Ti
AI, Fe 3+ , etc.
Ils cristallisent dans le systerne monoc1inique, mais sont presque
tous pseudohexagonaux. En prismes generalement ties aplatis selon p
Leur composition chimique permet de les diviser en trois groupes : ( OOI).
Existence d'un clivage p (OOI) parfait et excessivement facile,
I. - Micas noirs ou ferromagnesiens caracteristique des phyllosilicates. Les micas se debitent en lamelles
minces, flexibles et elastiques.
Phlogopite [Si 3AIOl o (OR, F)?J KMg 3
Biotite (Meroxene) [Si 3AIO l o (OR, F) 2J K (Mg, Fe) 3
Lepidomelane [Si 3AIO l o (OR, F)2J K (Fe, Mg)3
Annite [Si 3AIOI 0 (OR, F)2J KFe 3
Contiennent sou vent un peu de Fe 3 -l- et de titane.
!~
Anomite, sid6rophyllite et eastonite sont des varietes interrnediaires, plus
aluruineuses.

II. - Micas blancs ou alumineux


Muscovite lSi 3AIO I o I (OR, F)2J KAl 2
Phengite [Si 7AI0 2 o I (OR, F)4J K 2 (Mg, Fe) Al 3
Paragonite [Si 3AIO l o I (OR, F)2J NaAl 2
Fe 3+ remplace parfois partiellement Al. (Ferrimuscovite). : Fig. 93. - Micas; a gauche type biotite, a droite type muscovite
La fuchsite est une muscovite chromifere, la rosco6lite une muscovite
vanadifere. Mariposite et chromoere sont des phengites chromiferes. Tous ces
mineraux sont extrernement rares, i Position de l'indicatrice : Np tres voisin de c " Nm suivant b,
plan des axes optiques gl (OIO) (micas noirs, zinnwaldite) ou Ng
suivant b, plan des axes optiques voisin de hi (IOO), normal a gl (OIO)
I. Y compris les micas durs. (micas blancs, lepidolite, groupe du talc).

Mohamed
146 Bourahla_UHBC_2013 MI~f.: l'A t;X DES RO ClmS ;\U CAS 147

L.N. - Sec t ions gene ralement allongees, striees par Ie clivage Tout efois, le reli ef est un peu acce utue p ar les inegalites de
p (OO f) tres fin et regulier, pa ra llele a I'allongernent. Les sections polissage dues a u clivage facil e.
paralleles a p ( 00 1) ne m ont rent ev idernrn ent p as de trace du clivage, - Coloration forte dans les tons bruns a rougeatres, Pleochroisme
- R efringen ce moyenn e. intense et caracteristique, dautant plus acce nt ue que la sect ion est
proch e d 'un plan norm al a p (00 1) (les sections parallcles a p ( 00 /)
L.P. - Toutes Iss sections montrant le clivage p ( 0 0 f) sont a ne sont pas pleoch roiques) :
extinction droite OU .subdroite (7 0 max.) et a allon gement positif par
rapport a ta trace du clivag e,
N g, NJn : brun rouge, brun fon ce, brun ve rdat re
Np : b ruu j aime a pr esque incolore
- Le s sections p a rall eles a p ( OOf) ou s'en app rocha nt, presentent
lI11C birefringence fai b1c ct u ne ext incti on generalement onduleus e. Inclusions frequentes de petits rnine ra ux a uto rnorphes : zircon ,
- Birefringence forte. Teintes de p olarisati on v ives des 2 C et sphene, a pa t ite ... Lorsqu e ces rniner aux sont rad ioacti fs , ils sentou rent
je ordres. d 'une aureole pleoehrorque plus sombre (z.ircon surt ou t).

L.C. - Biaxes (subuniax es) nega t ifs. Fi gures de lu mier e con ver­ L.P. - Birefringence forte : N g - Np = 0,°4° a 0,055. Tout,efois
gente t res nettes. en raison de la couleur tres accentuee du mineral, Ia vivacite des
teintes de polarisation est tortement attenuee.
E n outre, les in egalites de polissage deja signalees peuve nt
I. - Micas noirs . donner u n aspect moire au x sections , avee t ein t es de po la risa ti a ll
legerem ent difl er eut cs su iv ant les point s d'u ne merne plag e,
Biotite.
L.N. - R ef ringen ce moyerin e : N g, Nm ~ 1, 6 0 ,\ 1,65, N i) ~ I ,56
:1 1,60.

,.
.
..;': ~.. .(
Fig. 95. : - Biotite ell voie de
ch lorit.is at ion (L.i\ .) ; plages so m bres
(b ru nes eli realit e) de b iotite et plages
Fig . 96. '. - Alt eratio n basaltique
d e la biotite . bordure opaque do xy des
(L .N .) ( x 2 0 )
cla ires (vcr t es en realit e) d e chl ori te.
Fig. 94. - Pleo chro isms, de la biotite (L.l") ; a. gauc he, trace d u cliv agc
R ern ar q uer les oxyde s opaqu es plus
p ara lle l« all p lan fie vibration du p olariseu r , a droite, la meme sec t ion apres
ou moins di sposes le long des clivages
rot.at ion de <;10° . Observer ega lement l'in clu sion d e zircon, fo rteme nt refringente
( x zo]
ct en t our ce de s o n aureole so m bre pl eo ch ro ique ( x 2 0)
~"-'_ .... ~ '"" :;; "f.

Mohamed
148 Bourahla_UHBC_2013 MUfflRAUX DES ROCHES MICAS 149

- Extinction droite, allongement positif par rapport a la trace Gisements : dans les cipolins a mineraux avec wollastonite,
du clivage p (OOI). Iorsterite, serpentine, grenats, spine1le ; parfois dans les roches ultra­
basiques.
L.C. - Biaxe (presque uniaxe) negatif, 2 V faible (0 a 250).
Figures de huniere oonvergente tres nettes. Pratiquement, on observe Lepidomelane. - Annite.
sinon une vraie croix noire, du moins deux branches d'hyperbole
se detachant a peine l'une de l'autre au cours d'une rotation complete Varietes tres ferriferes de biotite dont elles se distinguent par les caracteres
de la platine.
't suivants :
L.N. - Refringence plus elevee : Ng = 1,65 a 1,70, Np = 1,60 a 1,62.

Gisements : mineral tres frequent des roches ignees et meta­


- Couleur tres foncee, pleochroisme tres intense; N g .. brun fonce a
morphiques; surabondant dans certains lamprophyres. '
opaque, Np .. brun jaune clair.
Alterations. La biotite s'altere facilement en vermiculite ou L.P. - Birefringence plus forte: Ng - Np = 0,055 a 0,080. Teintes du
chlorite (chloritisation) avec, en general, depart de fer qui s'accumule t 3" ordre masquees par la couleur du mineral.
dans les clivages (oxydes opaques) ; la couleur s'eclaircit, vire au vert,
la birefringence s'abaisse.
L.C. - Biaxe negatif, presque uniaxe (2 V = ° a 35°).
Dans les roches d'epanchement, les sections de biotite sont
souvent entourees d'une bordure de granules noirs, plus ou moins
opaques, d'oxydes de fer (alteration basaltique). Anrute Siderophyll i le
F. 6 AI,
/
/
.> v,/' .J-.----IF •• AI •
Confusions possibles.
~ ~

~
o'O
Tourmaline: absence de c1ivage, pleochroisme « inverse )) (compa­
rer les fig. 94 et 155), , allongement negatif.
. /
---+--­
~- ~ ~
Hornblendes brunes : sections montrant les deux clivages losan­
giques des amphiboles. Angle d'extinction pratiquement jamais nul; ~ r ~
l.----J,.../
franchement biaxe.
Astrophyllite : pleochroisme « inverse)) (mineral rare).
~-~~ ,.../
.".

L.--­

Phlogopite.
Variete tres magnesienne de biotite dont elle se distingue par
les caracteres suivants :
g'--cd--~=--I--~...4=-_ --I----
C\.o~ --r~
........

--
J.---­

~ ~J.---+--
L.N. - Refringence moins forte: Ng = 1,56 a 1,60, Np = 1,52 ~I ---r---L~~~-t==I-I-----=1
a 1,56.
Couleur plus claire, dans les bruns jaunatres a presque incolore.
""/~-11.61 ~
oM9-!-­
.-'--­
---
Pleochroisrne plus ou moins net :
Ng : jaune brunatre, jaune pale
~
20~
-::t~

--1- - - 1.6C --
- -'
I-­
Np, Nm : incolore
L.P. - Birefringence plus faible : Ng - Np = 0,°3° a 0,°4°;
polarise dans les teintes du 2 e ordre. Ces teintes sont plus vives que
b---I--I--I-~
M"' :>.Q...
,t- += o.el3S _
'T
pour la biotite en raison de la faible coloration du mineral. 1.57
~6AI,..,.._ I' 40 Mol v, 60 80 Mg.AI.
Phloooo',te Ea~tonile
- Angle max. d'extinction par rapport a la trace de p (OOI)
2 a 4°. Fig. 97. - Refringence (Ng) et birefringence des micas noirs
(Winchell, 1951,' El. of Opt. Min. : reproduit avec l'autorisation de
L.C. - Biaxe negatif, subuniaxe (2 V = ° a IS°). I'auteur)

Mohamed
ISO Bourahla_UHBC_2013 :-'Il:-.'{':}{.\ t·X ll l:: S W_JC lI j,: ~ MI CA S lSI

II. - Mic as bl a ncs. 1 rans 1<1 t erruin ologie classiqu e on de sig ne simple rnent sous le
nom de damourite les paillettes minces de mica blanc resu ltant d e
Muscovite. la deco m posit ion de diver s silicates (felds pat hs surtout) : et SO ll S 1e
n om de pinnite des fines aiguilles d e mica bla nc provena nt de I'alt e­
L.N. - R efringence rnoycnne . cro issau t e avec In t eneu r en fer :
ration de la cordier ite.
S /: -= 1 ,581) - (r /lL'I), N in = r ,582 - (r ,019), Np = : 1,552-(1,570).
On reserve en general le nom de sericite a ux longues a ig uilles,
- Incolore et limp ide. Ce­ so uve ut fiexueuses, qu i forment un feutrage tres ca racteristiqu e d a ns
pe ndant les ruuscovit es ferriferes certains sc histes m eta m orphiques (scricitoschistes) 0 11 elles repre­
peu vent etre leger ement t eintees sent ent un mineral pr imai re de la roche.
~ en jaunatre ou verd atre. L'illite di fier e tres peu de la muscovit e. C'est nne de s phyllites
I
L .P. - Birefringence forte : les plus Ireque ntes des roches sedirnentaires detritiques,
",'.
Ng - N p = 0,035 - (0,055). Phengite.
Teintes de polarisation tres vives
du 2e ordre, beauco up pl us pures Var iete de muscovite dont elle ne di ffer e q ue p ar la composition ch imique
et la v aleur de l' an gl e des a xes optiq ues '2 \' = :<4 ~\ 3()n , parfois subu nia xe.
q ue celles de ] 01 biot it e en r aison
de I' abse nce de colo ra t ion pro­ Para g o n it e .
pre d u m iner al.
P ru tiq uement im possib le a d ist in guer d e la musco vit e en lame mince.
-- Extinction droite ou sub­
L.N . - Rdr ingence : Ng --" r .flO it r .f) r , Np =, r -56 A i ,58 .

d roite (0 - 20) p a r rapport a let


t race de p ( 001) . Allongeme nt .- In colore.

positif. L.P. -- Hir NrillgCTlCe forte : Ng - Np = 0, 0 28 a 0,038.

- E xt in ct ion droitc, allong cm ent p ositi] par ra pp ort ti la trace tie p (00 r},

L.C. - Biaxe ne gutif', 2 V


Iaibl c (30 it 50°). Fi g ures tres L .C. .- Bia xe ncgaUf. :: V = 40 a 50°.
nettes, Gisem en ts : min eral rare, localis e dan.s les sch istes t rcs so diq ues il p ara ­
goni t e a vee clist hene et s t uur ot ide.
Gisem en ts : mineral t res
Fig. 98. - Mus co vit e p lages
co m m un de nornbreuses roch es
p arfaitemellt limpide s . st ri ees par le
ig nees, sur tou t ac ides (gra nit es,
cliv age p (0 01 ) tres fin et r~g \ll i er. III. - Micas lithiniferes.
peg matites , etc.).
les plagcs somb r es sorrt constitu ecs
p a r de la bioti t e (f, .)J.) ( x 2 0 )
Rarcment p rimaire dans les
roches d ' epa nche me ut. Commun Lepidolite.
d ans beau coup de roches meta morphiques : egale me nt d ans les filo ns L.N. - Rdringe nce p lus Ia ible que celle d es a utr es micas ' N g = I , .'i5 ­

hypothermaux et leurs fpo ntes (gre isen) . (1,61) , N]: = 1,53 - (1,57).

- l n color e 0 11 fai b leru en t coloree av ec p leochroism e pen intens e :


Alterations. La m uscovite est stab le da ns les conditions super­
Ng . ros e violace
ficielles et ne s'a ltere do ne pas. all la retrouve in t acte dans les sedi­ ,\ ' p . incolore
ments dHritiques .
L.P. - Bir cfringeuce p lus bible que celle d es autres micas : Ng - Np =
Confusions possibles. 0 ,0:20 a 0 ,0 3 0
(Win ch ell donne 0,0 15 it 0.0 4 0) .
An gle max. d'exti nction par r apport a la trace de p ( 0OJ) = I a 7°,
T alc, py rophylliie : vo ir aces mi neraux p . 152 .. a llon gem cn t positif.

Hydromuscovite, (Sericite , damo urite, p iunite, illite) . L .C.. - Biaxe lH~gatif , :2 V = 20 a 50°.
Auc une propricte optique particuliere ne pe rmet de di stin gu er Gisements : lepid olite et z in nwaldite so nt des micas re lativcmc nt rarcs,
m ais pou vant p ren dr e une gra nde im p ortan ce d ans certaines r och es acides :
ces especes d e la m uscovite dont e1les ne differ ent q ue pa r une qu arrtite pegmatites sodolitbi q u es surtout avec tourmaline, topa ze . cassiterit e etc .
su p crieurc dea u de constit ution et par le m od e de giseme nt . j::g alem en t dans les fiJOIIS hypothennanx et leurs epontes (greisen )
Mohamed
152 Bourahla_UHBC_2013
MINERAUX DES ROCHES MICAS DURS 153

Zinnwaldite. filons hydrothermaux avec le quartz. Egalement mineral d'alteration des feld­
spaths.
L.N. - Refringence faible a moyenne : Ng = 1,57 a 1,59, Np = 1,5-4
a 1,56. Confusions possibles.
Incolore ou faiblement coloree avec pleochroisme peu intense Muscovite .' 2 V plus petit (30 a 500).
Ng : gris verdatre, gris violace Talc .' 2 V plus petit (0 a 300).
N p : incolore

L.P. - Birefringence forte: Ng - Np = 0,030 a 0,032.

- Extinction droite, allongement positif par rapport a la trace de p (Oil I).


MICAS OURS
L.C. - Biaxe negatif, 2 V = 10 a 37 0 .

Gisements : comme la lepidolite.


Phyllosilicates assez voisins des micas et des chlorites. Les principales
especes sont les suivantes :
~ Margarite [Si.Al.0 10 I (OH).J CaAl •.
j

Clintonite [Si._1Al._.0 10 I (OH).] CaMg._.Al O_ 1·

IV. - Groupe du talc. 1


~
Talc. •
CARACTERES COMMUNS
L.N. - Memes formes que les micas. Sections allong6es, souvant ploy6as,
a clivage p (00 r) fin et net.
- Refringence faible : Ng = 1,58 a 1,59, Np = 1,54 a 1,55.
Monocliniques pseudohexagonaux. Clivage p ( oot ) en general moins
- Incolore.
I bon (sauf peut-etre pour la margarite) que celui des micas et chlorites. Lamelles
de clivage cassantes.
L.P. - Birefringence tres forte: Ng -- Np = 0,°4° a 0,°5°; teintes de
polarisation vives des 2 e et 3 e ordres.
- Extinction droite, allongement positif par rapport a la trace de p (00 t ),
L.C. - Uniaxe a biaxe negatif : 2 V = ° a 300.
i - Macle p (001) par herrutropie parallele ; axe de macle [110].

- Position de l'indicatrice : N. suivant b. plan des axes optiques normal


(010) (margarite, clintonite).
Les micas durs sont des mineraux peu courants, mais ils peuvent prendre
une importance considerable dans certaines roches metamorphiques.
a gl

Gisements: schistes cristallins peu metamorphiques (talcschistes), calcaires


et dolomies metamorphiques, serpentines magnesiennes, Mineral d'alteration L.N. - Memes formes que les micas et chlorites, mais egalement groupes en
frequent. rosettes ou en masses plus ou moins grossierernent foliacees.
- Refringence assez forte.
Confusions possibles. - Clivage p (00 r) net et fin, moins parfait toutefois que celui des micas.
Muscovite .' distinction difficile. La muscovite a un angle 2 V plus grand L.P. - Birefringence assez faible. Polarisent dans le milieu du Ier ordre
(30 a 500). (gris clair a jaune). - .----­
Pyrophyllite .' distinction difficile. La pyrophyllite a un angle 2 V plus - Made p (0 or) commune, souvent polysynthetique.
grand (53 a 60 0 ) . I'
L.C. - Biaxes, 2 V generalement faible.
Pyrophyllite.
L.N. - Memes caracteres que le talc.
- Refringence moyenne : Ng = 1,600, Nm = 1,588, Np = 1,552.
It
·,r
Margarite.
- Incolore. L.N. - Refringence moyenne : Ng = 1,63 a 1,65, Np = 1,62 a 1,64.
~. - Incolore.
L.P. - Birefringence tres forte: Ng - Np = 0,°48.

- Extinction droite, allongement positif par rapport a la trace de p (00 t ),
L.P: - Birefringence moyenne : Ng - Np = o.or o a 0,015.
L.C. - Biaxe negatif, 2 V = 53 a 60 0 • - Angle max. d' extinction par rapport a la trace de p (00 r) .' N m A a = 6
a 8 0 . Allongement po~itif.
Gisements : mineral normalement peu courant, abondant toutefois dans
certains schistes metamorphiques avec disthene, andalousite, etc. Gangue de L.C. - Biaxe negatif, 2 V = 40 a 700.
Mohamed
154 Bourahla_UHBC_2013
DES ROCHES ~UNERA UX :MICAS DURS 155

Gisements : d ans les roches met amo rphiq ues . souvent associee au corindon P lu s o u m oins co lo re da ns les v erts a vec ple ochrois me direct malgre
d o nt elle pent deriver. Egal em en t dans les micaschistes avec tourmaline et I' a llongc m ent neg,ltif ,
staurotide. S {> vert olive, gris ver rlat re

X IiI,.\"R vert ja u nat re. bleu cla ir ,

Clintonite. (X an t ho p hy llit e. Brandisite) , inco lore


L. N. - Refringence assez forte: N g = 1,0 53 a 1,66 1, Nr n = 1,657 a r ,6 60 , L .P. - - Birefri n gence fa ib le it
.Np = 1.646 a , .6 49 , Illoye nne _ S g - _Vp = 0 ,006 a 0 ,0 16 .
Irico lore a u fai blement colo re avec p leoch r o is m e plus ou moins net :
- P ola ri se d a n s les gris il orange
Ng , Nm : vert, vert pale, brun-jaune
<1 \1 1 N ord re (teintes anormales ass....z
Np : br un ro ugeatre. jaune oran ge, in co lore
fr eq u entes . v iola ce . lie de " in , j a u n t'
L .P. - Bi refringen ce mo y enn e : .\ ' g - N p == 0 ,0 12. ver d dt re] .

- Extinct io n droite, allongement posit if par rapport a la trace de p ( 1/ 0 I ) .


- :\ n gle m a x , d 'cx tinction par
rappo rt a la t r a ce de p (0 0 I J
L.C. - B iaxe negatif, 2 V = 18 i< 35 0 (W in chell donne 2 a 400) . .\' f ' A (/ = 3 :i. 30 " Al longement nega tif
Gisem en ts : metarnorphisme de co n t act , calcaires metamorphiques , chlorit e ­ L. C. - Biaxe pos itif . 1 , . = 3" ,1
sc hist es , etc, (;5" Disper sio n fort e r ' ,. ;'.

Cbtorttotd e.
~-
(Fe, Mg. :lfn) ,'.·I/Si _·Q" r OH )" , Mono cliniq ue ou t ric liniq uc.

l.'o u relue est une va n ere ma nga nesifere,


Fig. 99. - R osette d e chl o ritoidc ,
~ rern arq ncr kg mac les
L .N . - Refrin gen ce for t e S ,; = 1,72 8 a r .740, ;':1lI 1,7 / 7 a 1,734 , polvs vnt h ct iqucs (I. 1' .) ( .-: 2 0 '1
Np ~ I ,/ I-! a
' , 731.
- Cassures frcquentes se lon 1; ' ( () / o j .

Tablea u des pr incipaux ca r a cteres ootiques des micas

Co ol e o r . p le och r ors me
Angle
N om Co m positi o n Ng Nm Np Ng -Np mc x , 2 V
d 'c x rinc t.
Ng, N m Np

Jo Ph l o g o p i t e [S' , AIO ,. \ O H ), I KM g , 1,5i>-1 .60 ~Ng b r o n-i c u n c pa le , [c u rie d 'or incotor e, [cu n dt- c . p a l e 0,030 ·0.0 40 2-4· 0 _15°
1,52- 1.56
B i o t it ~ [SI , A IO " (OH h ] K (M g. Fe) , b r uo- ro u g e , b r . ve r d <ilr e . or. (o n c e a pr es qu e
1,60- 1.i>5 J,S 6 - ' .so b r o n- jc un e incolo r e U.04 0-0,0 55 0° 0-25"
Lc pi do m c l c n e 15i, AIO, " I ( O H) ,I K ( Fe. Mg) , 1,65- 1,i>7 1.60·1.61 b r u n- Io n r c v o p u q u c br on -r c u n e . uc v n c 0,05 5-0,060 0· 0-35·
-+ An ni tc [5"A IO ,,, I (O H l ,l K Fe, 1,67-1,70 1,6 1- 1,62 0 ,060-0.030 0" 0-35 ·
Ea sfo n i l e fS,. AI, O ", I (O H) .] K,M g,A I 1,58 1.55 t d . b i o ti te rd , bio ti te 0.035 0" p~ril

Sid e ro p l1yllile 15i,A I, 0 •• I (O H l. J K,Fe,AI 1.67 Id , b iot ite id . bto ri to 0.0 50·0 ,055 O· ~c· r i l
1,62
An c m it c . •. i d . bi c tite Oru n . i o nce, b ru (J -r'o u ge b r u n-cl cnr 0,035- 0.060 2-oj' 0-25 ·
1,59-1.66 1,56- 1. 60

t M u s c o v it e 15" AI O " I (O H),J K AI, 1.588- ( I,6 10 ) 1.582. ( 1.600) 1.552-(1,5 incol o r c mcclo re 0.035-(0,045) 0-2 · 30-50"
...,. Fe r r-im usco vito ISi , A IO, . 1 (O H ),I K Fe' -' AI ( 1.610)-1, 624 tnco lo re , ve r d dt -e . jau r'l a t r- e (0. 0 45)-0.055 0-1· 30-50·
( 1.6001- 1,61 9 ( 1,560) - I,57 U
Phe n g lte {S" AIO,. I (O H),I K , (M g , Fe) AI, 1.58 7- 1,6 12 1.584- 1.6 10 1.547- 1.5 7 1 il1co lo r e .0-40-0 ,04 1 O" ~ 2 4-36 "
P a r a g o n ite [5i , A IO " I (OH),I NoAI, 1,60- 1,6 1 ~ Ng 1,56-1 .58 incol o re 0 .028-0 ,038 0" 40-5 0·
Fuchs-ire Mvsco .... ne chr ornr fer e 1.595·1 ,612 1. 5 9 S-I.~ 1.559- 1.572 io co lo r e . v e r t - b l c u ci l ~ e 0.036-0 .0 4) 0" 54-70·
Lep tdolite IS" (5,. AI) 0" I (OH .F), J KA I ru , Fe, AI ) 1.55. ( 1,61) ~ Ng / ,53-( 1.57 ) Incctor e , r-o se- .... io /a ce 0.020-(0.030) 1_7" 20-50"
I ( F,
i ~3 7 ~
Z m n w c fd ite 5i , A IO " OH),I KL iAIF . 1,57·1 ,59 a r is- vc r d c t r e. g r i.')- vio l o.ce 0.0 30-0,032 0-2"
1,54-1 ,56
Mohamed
156 Bourahla_UHBC_2013
MINERAUX DES ROCHES

Gisements : schistes cristallins assez peu metamorphiques (facies


amphibolite-epidote d'Eskola), souvent accompagne du grenat almandin.

Confusions possibles.
Chlorites : refringence moins forte. Pratiquement uniaxes.
Pyroxenes orthorhombiques : sections allongees a. extinction droite,
allongement positif. Clivages diflerents.
Amphiboles vertes: c1ivages differents, birefringence en general plus elevee.
CHLORITES, MINERAUX DES ARGILES

Bibliographie sommaire
CHLORITES

MICAS
Les chlorites sont des phyllosilicates hydrates sans alcalins. 11
BEUGNIES A., GoDFRIAUX ]. er ROBASZYNSKI F., 1968 : Bull. Soc. Belge
Geol., 77 - BLOSS F. D., 1965 : Am. Min., 50 - BURKHARDT C. E., 1943 :
en existe en grand nombre et les differentes especes sont delicates a
Schweiz. min. Petro Mitt., 23 - FOSTER M. D., 1960 : Geo!. Surv. Prof. Pap., distinguer, aussi ne decrirons-nous en detail que les plus importantes.
354-B et 354-E - HALL., 1941 : Am. Min., 26 - HEINRICH E. W. and LEVIN­ L Les chlorites peuvent etre chimiquement divisees en quatre
SON A.A., 1955 : Am. Min., 40 - LEVINSON A. A, 1955 : Am. Min., 40 ­ groupes (H. STRUNZ, 1957) :
MUNOZ]. 1., 1968 : Am Min., 53 - RIEDER M., 1971 : Min. Mag., 38 ­
RIMSAITE]., 1967 : Geo!. Surv. Canada Bull., n° 149 - SMITH]. V. and YODER
H. S., 1956 : Min. Mag., 31 - VELDE B., 1965 : Am. ]oum. Sci., 263 - VOLK, I. - Talc-chlorites magnesiennes
1939 : Am. Min., 24 - WINCHELL A. N., 1925 : Am. ]. of Sc., 209 ­
WINCHELL A. N., 1942 : Am. Min., 27 - WONES D. R., 1963 : Am. Min., [Si.-xAlxO l o I (OH)2J (Mg, AI) a - Mg a (OH)6
48 - YODER H. S., 1955 : Geoch. et Cosmoch. Acta, 8.
avec x = 0,5 a 0,9 Pennine
x = 0,9 a 1,2 Clinochlore
MICAS OURS I x = 1,2 aI,S Sheridanite

FOSTER M. G., 1961 : Geol. Surv. Res. 424-C - KOCH, 1935 : Chern. f II. - Talc-chlorites ferromagnesiennes
der Erde 9 - NIGGLI E., 1955 : Leidse Geol. Medel. 20 - VELDE B., 1971 :
Min. Mag., 38.

I
avec x
x
=
=
[Si.-xAlxO lO I (OH)2J (Mg, Fe, AI) a -
0,5
1,2
a 1,2: Diabantite
aI,S : Prochlorite
Mga (OH)6

I III. -

. avec x = 1,2
Ferro-chlorites
[Si.-xAlxO l o I (OH) 2J (Fe, AI) a -
aI,S : Daphnite
Fe a (OH) 6

IV. ~ Leptochlorites
Delessite
[Si 3-.AI1 - OOlO I (OH) 2J (Mg, Fe 2 +, Fe 3 +) ~ - (Mg, Fe) a (0, OH) 6
Mohamed
158 Bourahla_UHBC_2013 MJ :-J';R1\UX Dm; R O CH1';S ClfI.OKt1'ES 159

Chamosite - Extinction droife ou subdroite; generalement incomplete (dis­


[Si 3AIOI 0 I (OH ) 2" (F ez •., Fe · ) 3 - - (::\fg, Fe ) .1 (0, OH) 8 persion) par rapport a la trace de 1) ( 00 I ) .
L.C. -- Biaxes presque uniaxes de signe variable.
Thuringite

,·Si z· ·3 AI 2 JOIO I (OH) zJ (FeZ ', ['e 3 , , AI)3-- (lVIg, F eZ!, 1<'e 3 ; ) :1 (O,OI-i),
La distinction entre les differentes especes se fait au moyen des
indices et de la birefringence 1.
Enfin, il but aj outer au x chlorit es proprcm ent dites, In vermi­ Gisements: produits daltcrntion de Ia plupart des silicates ferro­
culite, mineral resultant de l' alteration des micas 11OiTS, ct le stilpno­ magnesiens (bioti te surtout). Du fer est souv ent expulse et s' accurnule
melane, de compositi on proch e de celle des chlorites . Quant a Panti­ sous forme d' oxydes opaques dans les clivages des chlorites ne oforrnees.
gorite, si sa structure et sa composition Ia r attache <lU X chlo rites , Egalerncnt mineral primairc dans certaines roches metamorphiques,
ses m odes de g isem e nts la font classiquem ent decrire avec le g min eruux p arfois essenticl (chloritoschistes}, La chamosite est un constituant
des serpeutincs (voir p . 202). important de certains gisemen ts scdimentaires de fer.

Confusions possibles.
Chloril oid e : r efringen ce plu s forte.
CARACTERES COMMUNS AUX CHLORITES
Hypersthene : refr ingence plus forte . Sections montrant les d eux
eli vages m (1 10) suborthcgonaux des pyroxenes. Biaxes, 2 V grand.
..... . Mon ocli niq lies, pseud oh exa gonales. Clivage p (00 I) tres par­ A mph£b(Jles vales : sections m ontrant lcs deu x cliv ages m. (I 10)
fait et fac ile, don na nt des lamelles tlcxible s . m a is non elastiques . losa ngiques . Extinction fr anch ernent oblique. birefringence plus forte.
...... Posit io n de l'indicatrice : N sn. suivant b, plan des axes opti qu es
gl (Iii 0 ) . N P ou N g t res voisiu de c. Pennine.
L.N. - Memes formes que les micas, ruais son vent auss i en
sp herolit es ou rnemc cr yp t ocr is .. I:-.N. - Re fri ng ence m oy cnne : J,Vm· ~ I ,57 a I ,St:l·
tallines. L.P. - Biref ringence tres Iaihle : 'vg - 0 ,000 a 0 ,003 ;
i.V p =
- Clivage p ( 00 1) net et fill t eintes de polarisation ge nc ra lenwnt. anorrnales : bleu Ionce, bleu
sur lcs varietes bien c ristallisecs , vi ola ce,
lJou\'ant toutefois n'apparaitre -- Extinction droite, allougernent de signe vari able.
que d e Iacon irnp arfaitc.
- Ineolores a vert ou vert­ L.C. - Pratiqu ement uniaxe, de signe variable.
jaunatre plus ou moins fence :
pleochroisme variable, avec Clinochlore.
maximum d'intensite des teintes
suivant la trace de p ( 00 1) (pl{'o­ L.N. .__. Refringen ce moyenne : Nm . . . . 1.57 a I ,59.

ch roisrn e « dir ect )) qucl que soit L.P. - Birefringence plus forte que pour 1a pennine : N g - Np =
le sign e dallongcmcu t). o,OOJ a o.ooq ; polarise dans les gris a blancs du I er ordre.
....- Presence fd~<[u ent.e (l'in ·
elus ions fcrrngincuscs, plus on _.... Extinction subd roit e (0 - 3°), a llongeme nt n egatif .
ru oins op a ques , d isp osees lc long
des cliv ages, su rto ut d ans les
L.C.. _-- Uni axe 011 bi axe posit if, 2 V = ° a 40°.
chlor ites d 'ulterati on .
I . "Les seules proprietes op t ique s Iacilemen t observables dans les chl orites
L.P. -- Birefringenc e faible . sont les indices et la birefringence, L 'angle des axes optiques subit trap de
Teintes de polarisation-du debut variations accidentellcs lp ou r pouvoir ct rc utilise a vec certitude. " J. GReEr. ,
F ig. 100. . . l'hloritl' rL, :--1) . du I er ordre, souvent ano~males. R echerches su r la com p osit io n chi m iqw: dcs chlorites , p . 338 , Paris, 1927.
_ " " ....r . ._ _ ~ ~ ~ _ _. _

Mohamed Bourahla_UHBC_2013
L
160 MINERAUX DES ROCHES MINERAUX DES ARGILES 161

L.N. -
Prochlorite. (Ripidolite).
Refringence plus forte: Nm ~ 1,60 a 1,64·
r L.P. - Birefringence tres forte, rapidement croissante avec la teneur en
Fe"+ : Ng-Np = 0,030 a 0,110.
- Extinction droite, allongement positif par rapport a la trace de p (001).

L.P. - Birefringence tres faible : Ng - Np = 0,000 a 0,006; L.C. - Uniaxe negatif,


teintes de polarisation generalement anormales : violace avec souvent Gisements: mineral assez rare des schistes cristallins avec chlorite, epidote,
tendance au rougeatre ou a des couleurs cuivrees, albite, grenat. Surtout dans certains gisements de fer avec magnetite et quartz.
_ Extinction droite, allongement de signe variable.
L.C. - Pratiquement uniaxe, de signe variable.
MINERAUX DES ARGILES
Les principaux caracteres optiques des autres chlorites sont
resumes sur le tableau ci-dessous.

Vermiculites.
Les vermiculites sont des mineraux encore assez mal connus. I1s se ratta­
l Ces mineraux, comme leur nom l'indique, sont des constituants essentiels
des argiles et sont, a ce titre, tres importants. I1s se presentent tres frequemment
en produits ultramicroscopiques et meme cryptocristallins, et leur etude au
microscope polarisant ordinaire est souvent tres insuffisante (en pratique
leur determination est faite a l'aide des rayons X). Aussi, ne decrirons nous
que les principales especes.
chent aux chlorites par leur composition chimique, mais leurs caracteres opti­
ques sont intermediaires entre micas et chlorites. Cliauffes ils augmentent - Kaolinite [Si,O,. I (OR)8J AI,
considerablement de volume, s'exfolient et donnent de longs filaments en forme (especes voisines : dickite, nacrite, halloysite).
de vers.
- I
Montmorillonite [Si,O,O (OR).] AI. - 4R.O (approx.)
Monocliniques, subhexagonaux.
(especes voisines : nontronite, saponite, sauconite).
L.N. - Memes formes que les micas et chlorites. Clivage p (00 I) net. - Glauconite: silicate hydrate de K, Na, Fe, Mg, Al (tres variable)
_ Refringence faible : Ng = 1,54 a 1,56, Np = 1,5 a 1,54· 2
(especes voisines : illite, etc.).
Coloration et pleochro'isme analogues aux chlorites : Tous ces mineraux sont des phyllosilicates cristallisant dans le systeme
Ng : jaune verdatre a vert olive monoclinique (pseudohexagonaux).
N p : incolore - Clivage p (00 I) tres facile et parfait.
_ Inclusions frequentes d'oxydes de fer disposes le long des clivages. -- Position de l'indicatrice : Np voisin de c, plan des axes optiques normal
L.P. - Birefringence moyenne : Ng - Np =~ 0,020. Polarisent dans la
a g' (010) (kaolinite) ou parallele a g' (0 I 0) (montmorillonite, glauconite).
fin du Ier ordre (difference avec les chlorites).
__ Extinction droite, allongement positif par rapport a la trace de p (0 OI). Kaolinite.
L.C. - Pratiquement uniaxes negatifs (2 V = 0 a 8°). L.N. - Petites paillettes a clivage p (001) parfait, ou petites tablettes
hexagonales ; souvent cryptocristalline.
Gisements : les vermiculites sont des mineraux assez courants provenant
- Refringence faible : Ng = 1,56 a 1,57, Np = 1,55 a 1,56.
de l'alteration des micas noirs. 11 y a toujours pseudomorphose (Ie clivage - Incolore.
p (001) de la vermiculite est confondu avec le meme clivage du mica). L'hydro­
biotite est constituee d'un empilement selon p (001) de vermiculite et de biotite L.P. - Birefringence faible : Ng -- Np = 0,006 a 0,007. Polarise dans les
inalterees (stade intermediaire dalteration). _ gris du l er ordre.
- Angle max. d'extinction par rapport a p (00 I) : Nm A a = 2 a 4°;
allongement positif.
Stilpnomelane.
L.C. - Biaxe negatif, 2 V ~ 40° (36 a 50°).
Monoclinique pseudohexagonal. Ng suivant a, plan des axes optiques
g' (010). Gisements : mineral d'alteration des feldspaths, feldspathoides, etc.;
constituant essentiel du kaolin et de nombreuses argiles.
L.N. - Memes formes que micas et chlorites; clivage p (00 I) net.
- Refringence assez forte: Ng = 1,576 a 1,733, Np = 1,546 a 1,625.
Fortement colore et pleochroique : Montmorillon ite.
Ng : vert fonce, vert olive L.N. - Minces crlstaux lamellaires a c1ivage p (00 I) parfait, petites
Np : incolore ou jaune pale a jaune d'or tablettes hexagonales; souvent cryptocristalline, en masses compactes.
Mohamed
162
Bourahla_UHBC_2013
MINERAUX DES ROCHES MINERAUX DES ARGILES 163
- Refringence faible : Ng = 1,51 a 1,59, Np ~= 1,48 a 1,56, Gisements: surtout dans certains sediments marins avec d'autres mine­
- lncolore ou faiblement coloree dans les verts a jaunes avec pleochroisme raux detritiques (( sables verts »}. Rarement en pseudomorphoses de l'olivine
plus ou moins net . dans les basaltes.

. L.P. - Birefringence forte: Ng - N]» : 0,020 a 0,030.


- Extinction droite, allongement positif par rapport a la trace de p (oar).
L.C. - Biaxe negatif, 2 V = 6 a 30°. Bibliographie sommaire

Gisements : mineral dalteration de nornbreux silicates constituant


essentiel des bentonites et de nombreuses argiles. CHLORITES

BRINDLEYG.W. and ROBINSON K., 1951 : Min. Soc., London. - HEY M.H.,
1954 : Min. Mag. 30. - HODL, 1942 : N. ]b. Min. 77. - ORCEL ]., 1927 : Bull.
Glauconite. Soc. Fr. Min. - WINCHELL A.N., 1926: Am. ]. of Sc. 211. - WINCHELL A.1\.,
19 28 : Am. Min. 13. - WINCHELL A.N., 1936 : Am. Min. 21.
L.N. - La glauconite se presente souvent en agregats cryptocristallins de
forme globuleuse, tres caracteristiques. Les elements constitutifs de ces agregats
ont une structure analogue aux micas. VERMICULITE
Clivage facile p (oar), parfait.
Refringence assez forte: Ng = 1,57 a 1,66, Np 1,54 a 1,63. BARSHAD 1., 1948 : Am. Min. 33. - RUTHRUFF R.F., 1941 : Am. Min. 26.
Coloree et pleochroique dans les verts :
N g : vert olive
Np : jaune verdatre MINERAUX DES ARGILES
L.P. - Birefringence assez forte: Ng ­ Np = 0,020 a 0,030. BRINDLEY G.W., 195 1 : Min. Soc., London. - GRIM R.E., 1953 : Clay
Mineralogy. - HAMBLETON W.W. and DODD C.G., 1953 : Ec. Geol. 48. _
L.C. - Biaxe negatif, 2 V = 10 a 25° KERR P.F., 1950 : Am. Petrol. lnst. Res. Proj. 49.

Tableau des principaux carac teres optiques des chlorites

Nom Composition Syst. Nm Clivages :ouleur


chretsme Ng-Np 2 V

;:
Amesite .
1,59 Ii '0
<: 0,010-0,025 petit
::>
Pennine .
1,57-1,58 .!!. ~
.;;; 0,000-0,003 ±
Clino;:hlore [Si,.•AI,.,O" I (OH),l (Mg, AI), - Mg, (OH).

M
.
-;; 1,57-1,59 .
t:
>
<:~
.. 0.
C .. 0,003-0,009
O-petit
0_40 0
<: ~ ;.- a.
Sheridcnite .
I
o01
".x
1,58-1,59 'u
~ ..
L

>
'0"

KU
.'!: 0,008-0,014 0-70 0
Diabantite J
s:
o
1,62-1,63 OJ
..
<: "E'O
::>
..
0,000-0,006 + O-petit

~
1,60-1,64 ::> ~
Prochlorite \ [Si•.•AI•.,O" [ (OH),l (Mg, Fe, AI), - Mg, (OH),
::> ~~ 0,000-0,006 O-petit
~ o..c ~::tL
Corundophilite \
0. 1,59 "
0.
-ot: ,,­
..c
.- "
0,012 0-30 0
Br unsvjgite
I
)
.M

::>
1,63-1,64 ~
u ..

..
->
e ~~ 0,005-0,0 I0 + petit
.!:
Daphnite > [Si,.,AI,.,O" I (OH),J (Fe, AI), - Fe, (OH),
c: 1,66-1,67 E "
.;.~ 0,003-0,007 +
U ~ ~ .=~
Aphrosiderite \

I
o
e
o
1,63-1,65 0. .2
-e
....
5.'..§
M
0,000-0,005 +
Delessite
Chamosite
.

/ [Si,.•AI•.,O" I (OH).l (Mg, Fe'+, Fe'+, AI), - (Fe, Mg), (0, OH).

"
1,59-1,61
1,63-1,66
~
o
-0
,-

'5
0,000-0,004
0,005-0,006
±
+
O-petit
O-petit
I Thuringite .... \ 1,65-1,67
, u
.s ...
o
ii: 0,005-0,0 I 0 + 0-30 0
"

Mohamed Bourahla_UHBC_2013 PYROXENES 165

Hypersthene 30- 50 % [SiOa]Fe

Ferrohypersthene 50- 70 %

Eulite 7 0 - 90 %

Ferrosilite 90 - 100 %

Seules les trois premieres especes presentent un interet pratique. Les


autres ne sont citees que pour mernoire.

CARACTERES COMMUNS

PYROXENES AUX PYROXENES ORTHORHOMBIQUES

(Voir tableau des principaux caracteres


optiques des amphiboles en pochette de couverture)
- Prismes trapus plus ou moins allonges parallelement a c.
- Clivages In (110) a 880; c1ivage supplernentaire gl (olo)tres
facile.
Les pyroxenes sont des silicates en chaines (inosilicates). I1s Position de l'indicatrice : Ng suivant c. Plan des axes optiques
admettent pour formule generale [Si4-xAlx012] R a+ x (x compris entre gl (010).
o et 1) dans laquelle Ra+x represente 8 +x valences saturables par les
L.N. Refringence assez forte.
cations :
Na, Li
a
- Sections normales l'allongement montrant les deux clivages
Ca, Fe, Mg, (Ti)
grossiers In (I 10), suborthogonaux, et le clivage g 1 ( 0J 0) fin et regulier.
AI, Fe a+, etc.
- Sections de la zone (hko) (zone
JnJn) montrant les deux types de
I1s cristallisent dans les systemes orthorhombique et monocli­ clivages superposes.
nique, et sont caracterises par deux clivages In (110) faisant entre - Inclusions metalliques fre­
eux un angle de 87°. Ces clivages sont accentues, mais souvent irre­ querrtes, disposees le long des clivages
guliers cf interrompus. (inclusions de Schiller).
L.P. - Birefringence assez faible,
entre 0,008 et 0,016.
PYROXENES ORTHORHOMBIQUES - Sections de la zone mm (Mo)
a. extinction droite et allongement positif
par rapport a la trace unique des
Serie de l'hypersthene [SiO a] (Mg, Fe) avec comme termes divers clivages.
extremes:

L.C. - Biaxes, 2 V grand.


Enstatite [SiO a] Mg,

Ferrosilite [SiO a] Fe ; Gisements : enstatite et bronzite Fig. 101. - Pyroxenes


orthorhombiques
sont des constituants assez communs

Contiennent parfois un peu de Ca en remplacement de (Fe, Mg),


des roches a deficit de silice : gabbros,

surtout dans les roches volcaniques. Le terme essentiellement ferrifere


roches ultrabasiques magnesiennes et serpentines. Souvent associees

(Lerrosilite) est tres rare.


au diallage. Egalement dans les meteorites.

En fait, les coupures adoptees dans la serie des pyroxenes ortho­


rhombiques sont les suivantes (H.H. HESS) : L'hypersthene se rencontre dans certains granites (charncckites)
et gabbros (norites). Egalement dans les roches ultrabasiques ferriferes
Enstatite 0 - 10 % de [SiO a] Fe
et dans certaines laves avec l'augite (andesites). C'est aussi un mineral
Bronzite 30 %
10 -
I caracteristique du facies granulite du metarnorphisme.

Mohamed
166 Bourahla_UHBC_2013 ~lIN I~R "'li X P E S R O CH I':S l'Y1WX};NES 167

Alterations. E ll ser pe rrt ines (a ntigorite) a vec so uvent p assage Bronzite.


par un t erme int errnedi aire, la bastite (voir aux serpentines, p. 203).
L.N. - R efringence forte N g =- r. ,677 it 1,7°2, Nm = 1,672 a
1:,699, Np = 1,667 a 1,69° .
Confusions possibles.
~ Incolore, Presente par­
Chl oriies : R efr ingence mains forte , pas de clivages a 87° , bi re­ Iois des inclusions me t.alliq nes
fringe nce en general tres f' aible, 2 V peti t . allongees dans gl (0 J 0) .
Chlori toides : Allongement negat if, 2 V petit, made Ire quente .
L.P. - Birefringenc« assez
Pyroxen es monocliniques : Extinction jarnais d roit e sauf dans Iaible : N g- N p = 0 , 0 0 9 a 0,0 12.
les sect ions paralleles a hI ( 100) ; pas de clivage gl (0 10) , bi refrin­
Pola ri se dan s les blancs du

gence plus elev ee.


l er
ordre.
A ndalou site : Allongement negat ii.
L.C. - Biaxe neg atif, 2 V=
II . , 70 a 9 0°.
t76 -, 1 =--"
ypersthene.
:.74 L.N. - Refr ingence forte
N g= 1,702 it 1,727, Nm = 1,6 99
1.72 1- - - i-/-~---'---- 90 a 1,725. Np = x,6go a r.zro.
~ Assez faiblement colore
aVE' C p leochr ois me variable :
N g : vert clair it gr is ve rd at re . Fig. lDJ. - Section d 'Iiypersthen e
Nm , v ert jaunatre a j a une (1. N.) montrant les deu x cliv ages
brun pa le. gr ossiers m ( IT o) su borth ogonaux
et le clivag e g( (OI O) plus fin et
Np : bru n roug ea tre a I' rose reg ulier ( x 20)
. " " , ., 0.0 15 sau mo n
1=:==1-- --+===±~
)I .

Mg 10 20
I
v.-- --1 ­ 30
- 1
11',, 1 50
-I=--=1
60 70 F. _ ...
0.010
Presente parfois des inclusi on s met alliqu es allong ees da ns gl ( 0 J 0) .

~. En5 t~.- Branzite - -t--- Hyper,thene--!.- Fe _ Hyp erst.- ... L.P. - Birefringence moyenne : Ng Np r-: = 0 ,0 12 a 0,0 16.
Polarise dans les j aunes a
orange du l eI ordre.
Fig. 102. P ro prietes optiques des pyroxen es ort horhoi ubiques
(Hess. 19 5 2) (en tirets, an gle :2 V des orthophyr oxen es un pe u L.e. - Biaxe neg atif' , z V = 45 a 7 0 0.
ca lciq ue s - roc hes vol caniqu es}

PYROXENES MONOCLINIQUES
Enstatite.
La co m pos it ion chimique des p yroxenes monocliniques permet
L.N. ~ Refri ngence rnoy erm e : [\'g = 1,665 11 1,677 , Nm = 1,659 de les diviser en deux gro upes :
a 1,672, Np = 1,657 a 1,667.

1. - Pyroxenes calciques et fe rromagnesiens


- I ricol o re .
Olinoenstatite [Si0 3l Mg
L.P. - Birefringen ce Iaible : Ng ~ N p = 0 ,008 11 0 ,0 0 9 , Polarise Clinoferrosilite [SiG al Fe
dans les gris cla irs a bla ucs du l e r ord re, Diopside [Si0 3Jz Cal\1g
HMenbergite [SiO'a] 2 Ca F e
L.e. ~ Bia xe positif, 2 V = 55 a 90°. Johannsenite [3i0 3J2 CaMn (po ur mernoire)
Mohamed
168 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES
PYROXENES 169

II. - Pyroxenes alcalins eire resumee par le triangle figure 104. En fait, il Iaudrait y ajouter
un quatrierne pole alumineux.
Aegyrine [SiOaJ 2NaFea+
La presence de solutions solides chez les pyroxenes explique que ces
J'ad~ite [SiOaJ2NaAl mineraux soient souvent zones (augites et augites aegyriniques surtout) et
Spodum~ne [SiO aJ 2LiAl presenterrt meme parfois des phenomenes d'exsolution un peu analogues aux
perthites des feldspaths.
Les principales series existant entre ces divers poles sont les

suivantes :

serle de la pigeonite [SiOaJ (Mg, Fe, Cal·


-:
Serie pauvre en chaux (jusqu'a 12 % de [SiOaJ Ca).

CARACTERES COMMUNS
S~rie du diopside [SiOaJ2Ca (Mg, Fe).
AUX PYROXENES MONOCLINIQUES
Serie riche en chaux. Parfois chrornifere. Salite et ferrosalite
sont des especes intermediaires entre diopside et hedenbergite.

t Prismes assez pen allonges suivant c, de forme generalement


Ca
trapue, presentant les faces m (IIO), gi (OIO) et hi (IOO).
Clivages constants 111 (II 0) a 87°.
- Position de I'indicatrice : Nm suivant b, done plan des axes
optiques : gi (OIO) sauf rares exceptions. Les deux antres indices
occupent dans (OI 0) nne position a priori quelconque.
- Made Irequente hi (I 00), par hernitropie normale.
L.N. - Sections normales a l'allongement d'allure octogonale,
montrant les deux clivages m (I I 0) suborthogonaux, grossiers, irre­
guliers, parfois mal visibles. Sections paralleles a c - zone mm (hko) ­
montrant la trace unique des deux divages.
L.P. - Sections de la zone mm (hko) a extinction generalement
Mg oblique par rapport a la trace commune des clivages m (IIO) (sauf
Fig. 104. - Composition des pyroxenes calciques evidemment la section hi (IOO) qui est a extinction droite). L'angle
et ferromagnesiens (dapres Hess, 195 1) maximum dextinction de ces sections est caracteristique de chaque
espece (angle aigu de Ng ou Np avec c, symbolise par le signe Ng A c
ou Np A c).
Augites [(Si, AI) O~J (Ca, Mg, Fe, AI).
- Macle hi (IOO) fr~quente, simple, repetee un petit nombre
Serie intermediaire entre les deux precedentes, avec presence de fois ou polysynthetique.
constante d'alumine. Souvent un peu sodiques et parfois titaniferes.
La fassaite est une variete d'augite riche en chaux. L.C.·- Biaxes positifs, sauf pour la serie aegyrinique (biaxes
negatifs),
Augites aegyriniques.
Tntermediaires entre augite ou diopside et aegyrine. Remarque importante : N'effectuer les mesures d'angle d'extinc­
tion et de signe d'allongement que sur les sections de la zone mm (hko)
Omphacite. (sections a un seul divage apparent). 11 est necessaire de faire les
Tnterrnediaire entre augite ou diopside et jadeite. Souvent chro­ mesures sur le plus grand nombre possible de sections et de. ne retenir
rnifere. que l'angle maximum, que l'on estimera alors voisin de l'angle Ng A C
(ou Np A c).
La repartition des especes calciques et ferromagnesiennes peut

Mohamed
170 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES PYROXENES 171

I. - Pyroxenes colciques et ferromognesiens. L.P. - Birefringence forte: Ng-Np = 0,028 a 0,031. (Milieu
du zeordre.)
Serie du diopside. Ng A C = 38 a 480. Dispersion forte (r> v).

L.N. - Refringence forte: Ng = 1,695 a 1,756, Nm = 1,672 ~\ - Macle hI (lOa) frequente,

1,735, Np = 1,665 a 1,727.


- Le diopside est parfaitement incolore; l'hedenbergite est
L.C. - Biaxe positif, 2 V = 56 a 63°.
plus ou moins coloree avec pleochroisme peu intense Gisements : Surtout dans les roches metamorphiques plus ou
N g : vert fonce a vert bleuatre clair moins calciques : metamorphisme de contact (cipolins, comes a
Np : vert jaunatre ou bleuatre clair pyroxenes) ou regional. Plus rarement dans les roches ultra-basiques
ou le diopside est generalement chromifere,
CAI
I Alterations. Comme l'augite.
Elmne ns t e tit.e 22" ((\0\1

Jadeite 34" I
Serle de 10 pigeonite.
~~ 9 lh o psrde 38~ I!
PI ge;nl te,...40 Cette serie est un peu differente des precedentes et des suivantes par Ie
Augll. ~ 43'.
Heden ber 91 t fait que le plan des axes optiques est normal a g 1 (0 I 0) : N p suivant b ; cepen­
48 dant, les pigeonites riches en calcium ont leurs axes optiques normalement
contenus dans gl (OIO).
L.N. - Refringence forte N g = 1,660 aI, 794,
a .....- Nm = a 1,764, Np = 1,651 a 1,762.
1,653

Fig. 106. - Pyroxenes monocli­ - Oeneralement incolore ; parfois un peu colore


Fig. 105. - Pyroxenes mono­ niques: position de Ng dans le avec pleochroisrne peu net :
cliniques cas general (type augite) plan gl (oro) Ng : vert clair a jaune clair
Np : brun rouge clair, brun vert clair, rose

~-.1 _ -l~+=f=-+
2VHg
5~
L.P. - Birefringence croissante avec la teneur en
--1.----]- n.

2V ~___
- - - -

_ . fer: Ng - Np = o.o r o a 0,030 (fin du ler et debut


50 du 2 e ordre).
<,
5 __ - ~-
L --1­ _ Ng A C = 22 a 44°. Allongement positif.
- Macle hI (I 0 0) frequente, souvent polysynthe­
- ---t--Nq'C --­
tique.
---1 - +--- 40
L.C. - Biaxe positif. 2 V = 0 a 25° (Pigeonite)
N ou 25 a 53° (Clinoenstatite). Fig. 108. - Pigeonite;
---I- - " - - - - t - - T - - - ­ _____, - _ 1.74 comparer avec la
Gisements : La clinoenstatite est un mineral tres
fig. 105
\--t--+----:--\<~f-~~-~--- rare des meteorites et des kimberlites. La pigeonite
serait au contraire (Barth) le pyroxene Ie plus abon­
~.......,... 1.72

dant des roches volcaniques basiques (basaltes, dolerites), du moins a l'etat


de microcristaux (rarement en phenocristaux).
~,<= It\';)_ Alterations. Comme l'augite.

Augites.
"19 10 20 40 Les plus importants des pyroxenes. Les augites ont, comme nous
--Olopside Sahte ...1< Ferro salite .1. Hedenbergit~ I l'avons vu, une composition chimique, et partant, des proprietes
Fig. 107. - Proprietes optiques de la serie du diopside (Hess. 1949) I
optiques pouvant varier entre de larges limites.

r
Mohamed
172
Bourahla_UHBC_2013 :M I ~'1i;R A U X DES ROCHES PYRoximEs 173

'.80 I
I

1.7il --j---r~
-:;; - - ,
L ~ ,~~f--
I !

,
Y
~g-~~

1_0,020 Ng
L.P. - Birefringence assez elevee: Ng -lVP = 0 ,024
Polarisent dans Ia fin du 1er et debut du second ordre,

A
-
C
Angle maximum d'extinction des sections mm (hk 0 )
39 a 47°. Allorigement w"neralement positif.
=
a 0,029.

r--
.>
- tr --j--
' V y _ t -- -j
- Made hI (IOO) frequente, souvent repetee . Parfois made

1.76 / Z V particuliere dite « made en sablier »,


- L'augite presente souvent nne structure zonee, surtout dans
r- - ---1---·/
Nq' .L
I /'"
!/
Ngf.C les roches volc aniques,
tl4 =- - / / r-:-----r--<lO L.C. - Biaxe positif. 2 V = 40 a 700. Dispersion not able (r > 'il) .
- '. -~
lJ2 L _.__ ,,~V /" __
._ 3 0

~ - ./ . ~""::--- / ._ - ­
:\' ~/
.\) O - r -

16a __
-
V
t - ----7"-

~V
V
/'

L --r-- - - j r-1i Ca

j~/ \ / \
I.

/;
__

­
20

_ . ./ ./ i- >1 9 .1L\r \7 ~\ F, . _

l~ "-- / __ Position de l 'a b'~ I5>e


;
/
F--- II- - - I- - + --
dan' Ie tri angle 'lg_ F, -C'

- -1-------11[-'---- I I
_

- -
I _

- ­
~; 9 1'0 20 30 40 .-1, '!. 60 70 80 90 F,

....Clinaenst dt it e - .:.. P i!jeonite + C l in o fe r ro ",il i t€ -~

Fig. 109. . -- P ro priet es o ptiq ues d e la se rie d e la pige onite


(H ess , ] q 4 9 )

L.N. - Refringence forte :


~Vg = 1,694 a 1,772, N m =
= 1,676 a 1,750, Np = 1,670
1,743.
,'l
Les indices croissent avec Fig . Ill. -_ . Section transversale (\ '\111 Fig . J 12. - Augite zonee present.ant

Ia teneur en fer. cristal automorpbe d'augite morrtrant la rnacle ell sab lier (L.P.) (X 20)

les faces du prisme, Ies deux clivages

Tresfaiblementcolorees (par­ In (] 10) su borthogonanx et ia macle h'

Iois incolores) dans les tons jau­ (100) (L .P.) (X 10)


nes, bruns, verdatres. Rarement
pl eochroiques.
Gisements : L'augite est un element ierromagnesien important',
surt out repandu dans les roches volcauiques : andesites, basaltes,
tephrites, lim b ur git es. :£galement dans les gabbros, ophites, dol e­
+- fi g. 110. - Se ctions d'nugite
rites, roch es ultrabasiques ; plus rarernent dans les granites.
diversemcn t ori entces . e ll pa rticulicr. Alterations. Parfois en chlorites et calcite. Le plus souvent en
section tran sversal", (clivages su bor ­
thogouaux) et section de la zone mm v arietes de hornblende verte ott dactinote de composition variable
[Ho) (une seule direction de clivage) (ouralite). Au cours de I'ouralitisation , l'orientation cristalline de
(L ,N,) ( x 20) l'amphibole neoforrnee se calque sur celle du pyroxene initial. En
Mohamed
174 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES
PYROXENES 175

1.73 1.75

Fig. 113. - Refringence (NP), birefringence et angle des axes optiques des pyroxenes calciques et ferromagnesiens (dapres Hess, 1949)

general, I'ouralitisation s'accompagne d'un abaissement de la teneur Coloree et pleochroique :


en An des plagioclases de la roche. Une te1le roche totalement ourali­ Ng : jaune brunatre it violace
tisee est une epidiorite. N m : lilas it violace
Np : jaune brun a jaune rougeatre clair

Confusions possibles. L.P. - Birefringence forte: Ng - Np = 0,021 it 0,033 (Iere rnoitie du


2 e ordre). NgA C = 32 a 55°. Souvent zonee, Mac1e en sablier frequente.

Pyroxenes orthorhombiques : clivage gl (0 I 0), extinction droite. L.C. - Biaxe positif', 2 V = 45 it 580. Dispersion tres forte (r > r ).
Diopside : difficile a distinguer avec certitude de l'augite, de
laquelle il est d'ailleurs tres proche. Les gisements ne sont pas les Diallage.
memes. Ne differe de l'augite que par la presence d'un clivage supplernerrtaire
Olivine : pas de clivages, mais des cassures, incolore et limpide, hI (I 00) tres fin.
birefringence plus elevee, jamais maclee ni zonee. Le diallage est un pyroxene frequent des gabbros et roches ultrabasiques.
Memes alterations que les pyroxenes orthorhombiques (serpentinisatior.
ou bastitisation).
Augite titanifere.
Ne differe de l'augite que par les caracteres suivants
L.N. - Refringence forte: Ng = 1,728 a 1,762, Nm = 1,700 it 1,74 6,
Np = 1,695 a 1,741.

Mohamed
176 Bourahla_UHBC_2013 ~ l! :\ J!, R .\l : X D US R O CH U;; P Y!{OXEl' ES 177

11. - Pyroxenes alcalins . Aegyrine vcrmdlfer e.


Ne d iffe re d e laegyri ne que par sa cou leur et sou pleochroisiue
Aegyri ne (Acmi te) . Np . b r un fonc e
Nm brun cla ir
L.N . - Refringence tres forte Ng r .Sr o a 1,836, N g . jaune brun clair
Nrn. = r,796 3. I , f):H , l\i p = 1,762 ,\ 1,77 6 .
Fortement coloree avec Augites aegyriniques.
pleochroisme tr es intense (pleo­
ch roisrne direct rnalgre l 'all on­ L.N. .- R efringence forte: IVf!, = 1,75 a 1,81, Nni = T .73 :l 1,80 ,
gemellt n egatif) : ' Sp = 1,72 a 1,76.
iVp vert fence a b runat re . Colorees dans les verts avec p leochrofsme direct di nteu site
N11l vert olive , ver t b runa t re, va riable :
]I/g jau ue ve r da t re clair. l lip : ver t
Ntn. : vert clair
L.P. - Birefringence tres
N g : ja une verd atre
fort e : N g - i.Vp = 0 ,048 a
P ola rise flails les t ein t es
0 ,0 6 0 . L.P. - Birefringen ce forte : N g - N jJ = 0,027 a o,04k ,
vives des :2e ct 3e ordres, parfois Np « c =o a 40° . Al longeruc nt neg ati f.
m as qu ccs p a r la couleur proprc Mack h' ( J0 0 ) assez rare.
du miner al.
- Angle maximum d'e x­ L.C. - Biaxc p ositif on ncga t if, 2 V'l l ) -= 70 a IIOO.

tinction des sections n un ( hk oj .' Gisements: s ur t out d ans les ph onolit es, e n cri staux Irequenimen t
Np C = 0 it 8°. Allongement
A zon es.
negatif.
2V NP
L.C. - Biaxe negatil, 2 V = 60
60 a 70°. Dispersion in rp or­ 70 10
Fig. 114. -- ;; ",dio :l ~ d ' ucgyrLll l: ( p l age.~
tante (r < 'iI ). o
som b res a fort relief) sc det.achan t
80
sur UII fond clair d e ieldspaths et d e

nepheline II. K ) ( x 20)


Gisements : L'aegy rine est
u n mi neral peu cou rant, m ais
1::1- '
~~~J~ t;j

parfois t res abo nd a nt dans cer­


tains grani tes hyper sodiques et surtout da ns les syenites nepheliniques
av ec orthose , albite, nepheline et le cort ege des minerau x ra res des
roches sodiques (sphene, ast.rophyllite , etc.).
O'G5
00 400 f:~_'
_~ _ 1-
,
I
l=-T_'_M
_'_
1.84

Confusions possibles. o.o~o _ ---:::.+--,


I ~ I'._
~ " -l---- ~ ~ - I~l
H orn blen de »erte .' Sections norrna les a I'allongernent montrant . ~ ~Ii\

les deux clivages m ( J 1 0) a 124°. Re lief moins eleve. Ang le maxim u m =.J..--.-=::=r~ -j ;.76

dextinctiou plus grand . Birefringence pl us Iaible. Gisements diffe rents.


Arluedsonite : Sections norm ale s a l'all ongern ent mont rant les ~ --+ \.72
d eux clivages m ( 110) a 124 0. R elief moi ns eleve. Couleurs t endan t ,M, 17. 60
vers Ie bl eu . Birefringenc e fa ible. Auglt~ - -- -- - - Augite s aegyriniq'1es
Pig, 115. - Proprjetcs op t iq ues d e l 'aegyriu e et des augitcs aegy rin iqu es
(d 'apres Larse n. 19 4 1 et Troger . 1950)
Mohamed
178 Bourahla_UHBC_2013
MINERAUX DES ROCHES PYROXENES 179

Jadeite. Wollaston ite.


L.N. - Sou vent en agregats plus ou moins fibreux, L.N. - Cristaux allonges suivant b, souvent fibreux.
'_ Refringence forte Ng = 1,665 a 1,675, Nm 1,657 a 1,665, - Refringence assez forte: Ng = 1,632 a 1,636, Nm = I,630 a 1,634,
Np = 1,654 a 1,660. Np = 1,618 a 1,622.
lncolore a coloree avec pleochroisrne faible : - Nombreux clivages, principalement h 1 (IOO), P (OOI), 0 2 (I02) assez
Ng : jaunatre fins et reguliers. h 1 (IOO) A P (OOI) = 84° 1/2; h 1 (IOO) A 0 2 (I02) = 70°.
N m : incolore
- Incolore.
Np : verdatre
L.P. - Birefringence moyenne : Ng - Np = 0,014 (jaunes du l er ordre},
L.P. - Birefringence moyenne : Ng - Np = O,OID a 0,016 (blancs " - Les sections allongees sont a extinction sub-droite par rapport a b
oranges du l er ordre). (direction d'allongement et trace commune des clivages) : Nm A b = 3 a 5°.
Ng A C = 33 a 360. Allongement positif. L.C. - Biaxe negatif, 2 V = 36 a 42°.
L.C. - Biaxe positif, 2 V = 68 a 72°. Gisements : Mineral ordinairernent rare, mais parfois tres abondant dans
Gisements : Presque uniquement dans les jades avec parfois albite et les calcaires metamorphiques et skarnsavec grenat calcique, tremolite, diopside :
tremolite. Rarement dans les serpentines. rarement dans certaines laves et les debris de projection lies a des basaltes.

Omphacite. Rhodonite.
L.N. - Refringence forte: Ng = 1,68 a 1,69, Nm = 1,67 a 1,68, Np = 1,66 L.N. - Refringence forte: Ng = 1,723 a 1,752, Nm = I,716 a 1,741,
it 1,67· Np 1,711 a 1,738.
=
- Incolore ou tres legerement teinte en vert. - Clivages m I r r o) et t I r r o} parfaits a 87° I'un de l'autre; c1ivage
L.P. - Birefringence forte Ng - Np = o,ozo a 0,oZ5 (debut du second p (0 OI) moins bon.
ordre) . - Incolore a faiblement colore dans les oranges et roses.
- Ng , c = 39 a 43°. Allongement positif. L.P. - Birefringence assez faible : Ng - Np = O,OIZ a 0,014 (jaunes
du l er ordre).
L.C. - Biaxe positif, 2 V~= 65 a 70°.
- Extinction variable (200 max.) dans la zone (hko).
Gisements : L'omphazite est le pyroxene normal des eclogites (grenat,
spinelles chromiferes). L.C. - Biaxe positif, 2 V = 58 a 74°.
Gisements: Mineral accessoire des gites de manganese et de fer.
Spodumene
Grands cristaux automorphes allonges .selon c et souvent aplatis selon Bibliographie sommaire
h 1 (IOO).
L.N. - Refringence assez forte: Ng = 1,67 a 1,68, Nm = 1,66 a 1,67'
Np = J ,65 a 1,66.
PYROXtNES
- Incolore ou a peine colore dans les violaces,
BINNS R. A., 1970 : Min. Mag., 37 - BOWEN N.1., 1935 : Am. J. of
L.P. - Birefringence moyenne : Ng - Np = 0,013 a 0,oZ5 (z " moitie Sc., 230 - DOBRETSOW N.1., KOCHKIN Y. N., KRIVENKO A. P. et KUTOLIN
du l er ordre): V. A., 1971 : « Pyroxenes des roches» (en russe), Akad. Nauk SSSR, Moscou ­
HESS H. H., 1941 : Am. Min., 26 - HESS H. H., 1949 : Am. Min., 34 ­
]\'g A C = 23 a 27°. Allongement positif.
HESS H. H., 1952 : Am. J. of Sc; Bowen vo!. - KING B. C, 1962 : Min.
L.C. - Biaxe positif. z V = 50 a 70°. Mag., 33 - LARSEN E. S. and SCHALLER W. T., 1914 : Jour. Wash. Acad. Sci., 4
Gisements : Dans les pegmatites sodolithiques avec albite, tourmaline, - LARSEN E., 1942 : U. S. Geol, Surv. 197-A - LEAKE B. E., 1968 : Min. Mag.,
36 - MUIR, 1951 : Min. Mag., 29 - NOLAN J., 1969 : Min. Mag., 37 ­
topaze, lepidolite, en cristaux de taille parfois monstrueuse.
POLDERVAART, 1947 : Min. Mag., 28 - POLDERVAART A., 1950 : Am. Min.,
35 - POLDERVAART A. and HESS H. H., 1951 : J. of Geo!., 59 - RUEGG N.R.,
1964 : Am. Min., 49 - SABINE P. A., 1950 : Geol, Surv. & Museum, London ­
SABINE, P. A., 1950 : Min. Mag., 29 - TROGER W. E., 1951 : N. Jb. Min.,
PYROXENO'iDES 6 - WAiHINGTON H. S., and MERWIN H. E., 1927 : Am. Min., 12 - WIN­
CHELL H., 1961 : Am. Journ. Sci., 259.
Les pyroxenoides ou « pyroxenes tricliniques )) ne sont pas de verit.ables
pyroxenes, mais-Ieur structure en est tres proche. Les principales especes sont PYROXtNOIDES
la Wollastonite [8i0 3 J Ca et la Rhodonite [8i0 31 (Mn, Fe, Ca). 8UNDlUS N., 1931 Am. Min. 16.

d...
Mohamed Bourahla_UHBC_2013 AMPHIBOLES 181

L.N. - Refringence moyenne N - 1,60 a 1,70.


- Sections normales a l'allongement morrtrant les deux clivages losan­
giques m. (I I 0) a 560.

- Sections pa­
ralleles a c - zone

2VNg
111m (hko) tres 60

allongees, souvent fi­

breuses, a c1ivage 70

apparent unique.

- Iricolores ou

AMPHIBOLES faiblement colorees.


901 I /1 ,./
~+-_~
L.P. Bire- lOOt,------y-
110~ I.
--- I Ng.Np
(Voir tableau des principaux caracteres
optiques des amphiboles en pochette de couv.)
fringence moyenne.
Teintes de polarisa­
tion de la fin du
120
J,. ~
. ~VLIvP!
_ ~.. --jN9-.Nv
J=­ .
OD25

0.020
1 er ordre, debut du ~+= - - -
--- r'- -- J 0015
I

Les amphiboles sont des silicates en rubans (inosilicates). Elles


second.
- Sections de N
)

.
-+-
I
---~
./
admettent pour formule generale [Si 4 - xAlx O ll lOR] 2R14+ 2X (x compris
entre 0 et I) dans laquelle R 14+ 2X represente 14
rabies par les cations :
+
2 X valences satu­
la zone min (hko) a
extinction droite, al­
longement positif.
1.681_-+
---------+---
, ~
_.~~,-

.-r
',;/
~/_--~::.:-"--~
..-­
........­

­
Na, (K)
1.55
,- j ..-',./
...- -f-- -- "..,.,.-
~~ .:
L.C. '- Riaxes,

Ca, Fe 2 + , Mg, (Ti) 2 ,- grand.

" -r ---~
X~·/
1.64
AI, Fe 3 -i-

~
Ces mineraux sont a bien des egards comparables aux pyroxenes.
Anthophyllite. '.62
Comme eux, ils sont orthorhombiques ou monocliniques, et sont
caracterises par deux c1ivages m (II 0), mais faisant entre eux un I '
angle de 55 a 56° et non plus 87°. De plus les c1ivages des amphiboles L.N. - Refrin­ 1,60
-r­ j
gence croissante
sont beaucoup plus fins et reguliers que ceux des pyroxenes. avec la teneur en
Mg 10 20 30 40 MDIO/<) FE' -.
fer Xg = 1,623 a
1,66~, XI1I = l,ClI6 Fig. 116. -
Proprietes optiques des amphiboles
a 1,651, xp = 1,598 orthorliombiqnes anthophyllite (trait continu) et
AMPHIBOLES ORTHORHOMBIQUES a 1,6~7. gedrite (trait interrompu) (Trager, 1951, Opt. Best.
der gest. Min., reproduit avec l'autorisation de
.- Incolore.
I'auteur)
Les especes les plus importantes sont l'anthophyllite et la gedrite. L.P. Bire­
fringence rnoyenne . Ng - Np = 0,026 a 0,017 (fin du 1 er ordre).
I
Anthophyllite [Si 4 0 11 OR]2 (Mg, Fe),. Fe remplace Mg jusqu'a 40 % : au
L.C. - Biaxe negatif ou positif, VNg 58 a II5
dela la syruetrie devient rnonoclinique et on passe a la cummingtonite. 2 c= 0.

GMrite : variete alumineuse d'anthophyllite de composition assez variable: Gisements : Dans les schistes cristallins avec des amphiboles monocli­
niques. Egalement dans les peridotites et serpentines.
[Si 3_ 3,.Al 1- O,.0l1 lOR] 2 A ll- 2 (Mg, Fe) 6'-5
Alt6rations : Frequente en talc.

CARACTERES COMMUNS Gedrite.


L.N.-- Refringence croissante avec la teneur en fer Ng = 1,658 a 1,69 1,
- Cristallisent en prismes, baguettes, fibres plus ou moins aciculaires, Nm = 1,651 a 1,676, Np = 1,64~ a 1,669.
toutes formes allongees suivant c. Incolore a faiblernent
coloree avec pleochroisrne peu net;
- Position de I'indicatrice : Ng suivant c, Nm suivant b, Np suivant a ; N g : brun jaunatre a gris
plan des axes optiques gl (0 I 0). Np . hrun jaunatre clair a in colore
Mohamed
182 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES AMPHIBOLES 183

L.P. - Birefringence moyenne : Ng - Np = 0,016 a 0,022 (fin du Ier ordre). II I. - Amphiboles sodiques
L.C. - Biaxe negatif ou positif, 2 VNg = 70 a 100°. Richterlte Na 2Ca (Mg, Fe, Mnh [Si S0 22 (OH)2J
Gisements : Dans les amphibolites, eclogites, gneiss a cordierite et grenats. serle du Glaucophane Na 2 (Mg, Fe 2+)a (AI, Fe3+)2 [SiS022 (OH)2J
avec comme extremes:
Glaucophane Na 2Mg3AI 2 [Sis0 22 (OH)2J
Riebeckite Na2Fe~+ Fe~+ [Si g0 22 (OH)2J
AMPHIBOLES MONOCLINIQUES Magnesiorlebeckite Na2Mg3Fe~+ [SiS0 22 (OH)2J
La crossite esc une variete intermediaire entre glaucophane et
riebeckite. La crocidolite est une variete asbestiforme (fibres longues et
La composition chimique des amphiboles permet de les diviser
delicates a extinction droite) de riebeckite que l'on trouve dans certains
en trois groupes I :
schistes cristallins. Quant a l'osannite, elle ne differe de la riebeckite
que par la position du plan des axes optiques, normal a gi (oro)
I. - Amphiboles ferremagnesiennes (Fe 2+, Mg), Si g0 22 (OH)2
(Ng suivant b).
Serle de la Oummingtonite avec cornrne extremes:
serle de l'Arfvedsonite Na3 (Fe 2+, Mg)4 (Fe 3+, AI) [SiS0 22 (OH)2J
Kupfferlte Mg7 [Sig0 22 (OH)2J (pour memoire) avec comme extremes:
Grunerite Fe 7 [Sis0 22 (OHhJ Eckermanite Na aMg4AI [Sig0 22 (OH)2J
Arfvedsooite N aaFe:+ Fe a+ [Si g0 22 (OH) 2J
II. - Amphiboles calciques
Serle de la Katophorlte Na 2Ca (Mg, Fe 2+)4 Fe3+ [AlSiP22 (OH)2J
r) Amphiboles non alurnineuses :
avec comme extremes:
Serle de l'Actinote Ca 2 (Mg, Fe). [Si g0 22 (OH)2J avec com me extremes:
Magnesiokatophorlte Na 2CaMg4Fe3+ [AISi70 22 (OH)2J
Tremolite Ca 2Mgs [Si g0 22 (OH)2J
Katophorlte Na2CaFe~+Fe3+ [AISi70 22 (OH)2J
Ferrotremolite Ca 2Fes [SiS0 22 (OHhJ
2) Amphiboles alumineuses :
Serie de la Hornblende commune ou H. Verle CARACT~RES COMMUNS

Nao-1Ca2 (Mg, Fe 2+):r-s (AI, Fe3+)o-2 [Alo-2Si6-s022 (OH)2J AUX AMPHIBOLES MONOCLINIQUES

avec comme extremes:


Edenite NaCa 2Mgs [AISi70 22 (OHhJ Prismes allonges suivant c, de formes generalement plus
Tschermakite Ca 2Mg3AI 2 tAl 2Si60 22 (OH)2J
elancees que celles des pyroxenes, souvent aciculaires ou merne
Pargasite NaCa 2Mg4AI [AI2Si 6022 (OHhJ
fibreuses, presentant les faces m ( I I 0) , gl (0 10) , plus rarernent
Magnesiohastingsite NaCa 2Mg4Fe3+ [AI2Sia022 (OH)2J
hI (100).
Hastingsite NaCa 2Fe:+ Fe3+ [A1 2Sia022 (OH)2J - Clivages constants m (IIO) it 560.
- Position de l'indicatrice : Nm suivant b, done plan des axes
Hornblende basaltique ou Oxyhornblende optiques : gl (0 10) sauf rares exceptions. Les deux autres indices
Ne differe, au point de vue composition, de la hornblende verte occupent dans gi (010) nne position a priori quelconque.
que par la presence de 0 2- et Fe3+ en rernplacement de (OH)- et A}3+. - Made frequente hI (100), par hernitropie norrnale.
Barkevicite NaCa 2 (Fe 2+, Mg, Fe3+, Mn). [AIl>SSi6,s022 (OH)2J
L.N. - Sections normales a l'allongement d'allure hexagonale,
Kaersutite NaCa 2 Mg, Fe 2+, Fe3+, AI)4 Ti [AI2Si6022 (OH)2J
montrant les deux clivages losangiques m (I I 0), fins et assez reguliers
a 56°.
- Sections paralleles it l'axe c - zone mm (hko) - souvent
1. En raison du nombre et de I'etendue des solutions solides, souvent
allongees, montrant la trace unique des divages m (IIO).
fort complexes, existant dans cette famille, une telle classification est forcement
un peu arbitraire. Cependant elle est logique et d'un interet pratique indis­
L.P. - Sections de la zone mm (hko) a extinction generalement
cutable. oblique par rapport a la trace commune des clivages m (II 0). (Sauf
Mohamed
I R4 Bourahla_UHBC_2013 ~ll :>: h{ A U X DIo:S R OCHE:­ AMP H lIlO L ES 185

evi de nun cu t la sect-ion hi ( 100) q ui est ,I ex t inction d roite). L 'a ngle L.P. - Bi refrin ge n­
111 a xi mum d 'cxt.in cti on de CEO'S se cti ons est car a ct.cri st iq ue de ch aq ue ce tres for te : N g - Np
espe ce. Comme po ur les pyrox enes, no us lc sy rnbol isero ns pa r Ie signe = 0,0 2 8 a 0 ,04 3 . Pola­
r ise rrt d a n s les t ein ­
:Vg • C ou N f> • c (au gk a igu de N g O Ll de N f> avec c). te s ti l! ze o rdre et d ebut
- - Sect ions de 1a zone mm ( hko ) a allong em ent posi ti f sauf po ur du 3 c.
la riebecki t e et I'arfvedson ite . - Ng A C = 10 a
Macle hJ. ( 100) ) frequents, simple, repH ee un peti t nornbre .10 0 • Allon gem en t po ­
de Iois Oil p olysyntheti que. sit if.
- - Mad e h I (1 00)
L.C. - Biaxes neg at ifs s au f cun uningto nite , pargasite et IJarfois t res fr eq ue nte, so uve nt
fin ernent po lysyn t he­ _..;;; .4-<­ _ 11:>&
riebe ckik
t iq ue.
i

L .C. ... , Biax e d e ,. ~


1
j_ _ 1.641

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sig n€ v a ria ble, 2 V e ntre 20 :: /_, ~
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Gisements : Dans
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I les com ecnn es, sc his tes
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\ . , II I pe lt m et am orphiques , Ma 40 50 1·10 1' / , 78 eo 90 t,
(') 9 9 ~ d ~ ! l c · ~ t 20~\ .'. I I 11 I I 1.

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micasc his tes , La gru n e­
ri t e est eg alcm ent un e
....- C u m m I0 9 to n l t~ , _G("u ~ir l t e -->-

" " " ,1


··." d · ;
I 1',' amphi bole cur act er ist i­ Fig . 119. - Proprietes opt iq ues de la scrie (It!
,
81' CI
.' .\"-',',11
\\\','" I r I
I .
I . J que d c ce rtains !tites la cum mi ugtonite (d 'apres W inch el l. 1918 ct
I r.. tf . .·~4 sM 't.f. 80~ --:\ .,:,,1" 1 11GS de fer. T rUger . 195 I)
-
\. P 'I' ~ e c ~ , t e .~2-eD :' \l._.--J-­. J
>..:. ' : I
._
~~
,) ,.,... ----------
Ser le de I' a ctinote.
Fig. 117. - Aiup h i­ Fig. 118. - ;\ ru p h iboles Il IO IlO­
bo les m on oclini q ues , clin iq u es : position d e ?\;: d ans le
En p risrnes ou bag uettes tres a llongees, aciculaires , sou ve nt
cas general (t y pe plan g' (010 )
h o rnblen d es) fibreuses (ce sont alors des ami­
antes) .
L,N. -
R efr ingence moyen­
ne a forte : jv'g =
1,624 1.704. a
I. - Amphiboles ca lciques et fer-rornnqnes ie n ne s. Nm = 1,613 a 1,699, }\,ijJ =
1,600 a 1,688 .
Serle de 10 cummingtonite. - L a t rern olite est incolore .
1.es actinotes sont plus ou moins
L e tenne esse nticlleruent m agnesieu (K u ppfe rite) est tres Tare et nOIlS ne colo rees avec p leochrois me net :
le ci tons q ue pour rncmoire , Ng : ve rt bleu assez clai r.

En crist aux pr isruat iq ues allonges pre sque fibreux , souvent gr o up es ell
agr('g ats p aral lelcs O il r ndies , Nni : ve rt cla ir.

Np : vert jauu at re clair a inco ­

L.N . - R efri ngence forte, croissant e avec tcncur en fer ' N g ~ 1. 6 6 i\ 1.7:\.
lore.
,V m = 1,64 i\ 1 . 7 1 , ~N,1J = 1, (j 3 a r, ('<j.
- Cene ra le men t incolores . Les term es tres ferri fercs (gnlll erite) sont
Faiblern ent colo r es av ec p leoc h rotsrne pen net ,
-(-
N i; : ver d atre . jaunc br un at re clair.

N m b run.i t re tres clai r a i n colore .


Fig. 120. - Sections aciculaires
N p : ja une tres cl air .it in color e .
t1'a ct hw te (L. ::-.' .) (;< 20 )
Mohamed
186
Bourahla_UHBC_2013 ~: l x f: R :\\: X j} E~; J()CHE ~ )\ ~Il>I n H O l , I<; ~ J87

L.P . - Bir efr ingence as sez forte : ;Vg ..-.-- ;V/) ::::.: o, o r 6 B 0 ,0 2 4. Confusions possibles.
Polarisent dans la ZC m oit ie d u r e r orclrc et de but d u second .
A mpltiboles orthorhom biqu es .- E x t inct ion droite. .
- An gle maxi mum d 'extinction des sections mm. (hko ) : Cu mmingtonite, grune rite .- Biref rin gence pl us elev ee .
Ng ~ C = II a 17°. Allongem en t positif.
Chlorites, micas durs , hornblende uer ie .- Voir it h ornblende ve rt e.
~ Ma d e h I ( 10 0) frequente, re pe tee. P arfois made p ( OOf )
fine ment polysynt het iqu e. W ollast onite .- E xtinction subd roit e des sections allongees, :2 V
plus pe t it (2 V = 35 a 40°) .
L.C. - Bia x e negatif, Z V = 74 a 85°.

II. - Amphiboles interrnediaires.


_~
I l_ _ 80
-I

I
I

J -~
: ~5
N9"C
20 --j­ - -\ 1- 1- 1 70
Ho r nb le nd e commun e ou ho r n b le n d e ve rte .

I ~--+- J-j-. Cr ist a ux pri sm atiques allonges suiva ut c, pa rfois acicula ires.
10 I I L.N. - Refri ng ence croi ssante avec la t ene ur en Ier : Ng = 1,64
N9_Nr
0 25 it 1,7 1, Nm. = 1,63 it 1,70, 1Vp = 1,63 a I ,GS.
- Sections normales a l'allongement montrant les deux clivages
~
10 20
i I t
losang iques m ( J J 0) a 560.
N­ ---t-t-­
_1.70 ----+---+­
1.68 I 1 I

1.
65

1.64 _
1 1
_
:=­
._ 1- .­ -
-I
1. 62 ~

Mg
I
-r-:.--
10
.------"­
! -H
Mol 0;.
·1-1-1-=1=1
60
- 70 80 90 Ft
- Tr emolit e '1< - Act,n ol e ----~
. ....
' ,Fe - Act inot. --

Fig. 12 1. - Proprietes op tiqu es de la sene de I'actinote (Tr ager, 195 ' ,


O pt. Best . d er ges t . Min., re prod ui t avec I'auto risati on de- I' auteur}

Gisements : Schistes cri stall ins et corneeunes calciq ues a vec Fig . 122 . - Sect ions diversement Fig. 123. - Se ction t r an s ve rsale d ' u n
q uartz, albite , chlorit e , ep id ote, ca lcit e. E galement dans les cipo lins. o rientees d e hornblen d e vertc . e ll crist al a ut o mor phe de hornbl ende
particu lier, sect ion t rans versa le (q u a ­ mo n t ran t les face s d u prisrne , les d eux
Les ac t in ot es son t parm i les pro d ui t s d\mr alitisat ion les plus frequents.
drilhige losangiq u e) et sec tion d e clivages 111 (1 10) a 12 4 0 et la ma d e
la zon e mm (hko) (u u e seul e direction h' (lO O) (L. P .) [ x 10)
AlteratiolUl. E n ch lorit e, epidote, ca lcite, t alc , etc. d e clivage) (L. K .) ( x 2 0)
Mohamed
188 Bourahla_UHBC_2013 "'il x f~l~ :\C X J) E~ HO CII !:;S AMPHIBOLES 189

_ . Coloration plus ou moins intense dans les verts avec pleo­ Pargasite : Biaxe positif.
chroisme net : Cumminglonite : Birefringence plus elevee.
N {', : vert olive, vert bl cu , vert bru uatrc r;id r1'fe : j ~xti notion droitc,
/\1111 : ver t jaunatrc , vert fr anc , vert oli ve
Nt : ve rt jau uc cla i r , jaune clai r, ja un c b ruuatre clair
Porgosite.
L.P. Birefringe nce rnoycnnc : N g - Np :. :.~ 0,014 a 0 , 026 ,
1'o1<11'i:-;e dep uis lc jaunt' du J cr or rlrc jusq u 'a u blcu du 2 " . L.N . .- R efringence m oyenn e ,"-'g = 1,63 U l, h0 , .\'11'1 = 1,62 (I. I,65 ,
Angle max. d'extinction des sections mm thk o) : N g C = 15 A
Np = 1 ,61 a 1,64 .
Incolore (I. f'aib lcm en t coloree avec pleochroisrnc pen net
~l 27° : Allongement positif. }IIg ' v ert bleuatre
- Macle hi ( /00) Irequentc. so u vcn t r cp H h > UII pe t it nornbre Nt> : verdatre clair
de fois .
L.P. - Birefringence moycnne , N g - Np = 0 ,0 19 a a, o! , . P olarise
L.C. - Biaxe negatif, 2 V 03 a 87° . (W inch ell donn e dans la fin du 1 er ordre ct d (,bu1: du second . Ng A C = '25 l'l ~~ " . :\llon gt'm",nt

2 \ . =-- " 40 a ':;0 ° .) po sit if.

Gisements : La hornblen de v erte est u n a c'm cn t ferroruagnesien L .C. - Biaxe po sitif. 2 V = 50 a 65°.
tres co ura nt des r oches eruptive s. Elle est en ge lll~~ ra l as se z ca ract e­ Gisements : Dans cert ai ns paragueiss. Egalement dans tes ca lcaires m et a­
risti que du ue ten eur en cha ux imp ort.ante : granites ca lcoa lca lins, mor phi ques avec wollastonite, gr Cllat, chondroditc .
svc nitcs [plauenit cs], di orites surtou t , et leurs {:q l1ivaknb volca ­
ni :Illes ,
Ho rnblend e bosa Iti q ue .
Miner al caractcristique d es epid iorit es Oil il resulte de I'ourali­
ti sati on des pyroxenes (l'ou ra lit e est Ull m ela nge de hornblend e L.N . - Refr ingence forte : Ng = 1,70 a 1,75, Np = 1,66 a 1,7°,
vcrt e et dactino te p rovena nt de I'alt erat ion de s P ~TO X(:I H'S) ,
- Fortement colore e avec
Da 11 :-; certni 11:-i lamp roph yres (vogesit es}.
pleochroisme intense dans les
P a rf ois cssc ntielle d a ns cert a ines ro ches me tamo rp hiq ues (allll'lJ i­
bruns, a na logue a celui de la bi o- .. .~,
boli tes, cern es ~'t a' :\plli hoks. etc .).
tite :
Alterations. En chlo rit e, epidot e, calcite. de. N g : b run fence , brun
rou ge, brun ver­
Confusions possibles. (l<! t r e fond: ;
Nrn. : brun, b ruu rouge;
Chloriies : U n sc-ul clivage ,p ( 00/) , ex t inc t ion d roite au sub­
droit c plus ou m oins co mplet e. Birefringenc e plus fuiblc. Presq ue
Np : brun-j aune clair,

jatmatre.

uni axes .
;1 fica s d u r.' : en sc ui eli vugc. Extin ctioJ\ ciroit e on su h- droi tc L.P. -- Birefringence elevee:
sa uf le clilo ri toide, m ais cc derui er a un allo nge mcnt negatif. N g - iV' /> =O,OJO a 0,050, pou­
vant parf ois attcind re 0,07 5,
A egyrin e : eli va ges grossic rs (1/ 0) su b -ort hogona u x . R efrin ­
gence et biref riugencc plus cleve cs , An gle m ax. dex t iuct ion (les T eintes des 2 e et 3 e ord res tou ­
sections (hlto) plus petit ; allongemcnt negat:r. nisem cn b diiIer en ts . jams tres as sornb ries par Ia cou­ , '.

leur propre UU mineral.


A clino te : T on s los intermed ia ircs cx ist a nt entre lcs actinot.es
- Angle max. d'extinction
et la h or nblende vcrte . 11 nest p as possible de lever l' indcterm i­
nat ion a vec cer t itude , m<:lIw :l la P .U. En p remi e re a p p ro xi matio n,
des sections 111m (hk o) : ,Vg C =
o- ro o, Allongement positif.
A
,.
de:; cOllsi d{' ra tio1J;; de fac ies , de coukur (t ou jon rs p elle che z l (~s a eti ··
- i\-lacle hl ( /0 0) fn§quente.
Hot e::» et d 'a n gk max . cl'ex tinctiOll (p lus p etit en ge n era 1 p ou r UllC Fig. 124. - Horuhlende b asa1tiquc
actillote q ue pOllr ull e lJor nblC'ncle) pcu ven t co nduir e a nne est imati on L.C.- Biaxe n eg a tif, 2 \' l'Tltoun&e d'l1ll e b or dure op aq ue
sufflsante. g ra nd (60-80 0 ) . (l 'o x ydc s d e fer (L. X .) ( >~ 2 0 )
Mohamed
190
Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES AMPHIBOLES 191
---,
Gisements : Roches volcaniques surtout basiques : andesites,
+----+--
I
2V N P
basaltes, tephrites, etc. Elle s'y presente en cristaux frequemment ---+-------+--­ -+1 --~-+-- .70
entoures d'une bordure opaque doxydes de fer ou de titane, analogue ~
a celle observee dans les memes conditions autour de la, biotite. Ega­ 211 !
50
lement dans les gabbros et roches ultrabasiques.
u,~ L '~"""A~ -

l"-, 30
Confusions possibles.
-
:
<,
170 1
9 'c
Biotite: Un seul c1ivage p (001). Extinction droite. j amais 50
maclee. Pratiquement uniaxe.

I
, ~

1.68 =-t--.......­ I 7.......-.. . . ~ -


Barkevicite : Birefringence plus faible. Angle dextinction plus 3D.
grand. .l
=r=---+ -J
10
Hornblende titcnifere, (Kaersutite). 30 40 Mol"/' 60 Fe
- - - Mg-Hastingsite -I- BarkevIcite - ­ __-Hastlngsite _ _
Pratiquernent impossible a distinguer de la hornblende basaltique dont
elle ri'est dailleurs qu'une variete. Memes gisements. Fig. 125. - Proprietes optiques de la serie de la barkevicite
(Trager, 1952, Opt. Best. der gest. Min., reproduit avec I'autori­
L.N. - Ng ~ 1,70, Nm ~ 1,69, Np ~ a 1,68.

1,67
sation de I'auteur)
- Coloration et pleochroisme analogues a ceux de la hornblende basaltique.
ii
L.P. - Birefringence forte: Sg - Np = 0,020 a 0,035.
l III. - Amphiboles sodiques.
- Ng A C = 5 <1 10°

L.C .._- Biaxe neg atif, 2 Y ,- 79 a 83 0 •


,~ Richterite,

\)riete sodique dactinote dont elle He differe que par les caracteres suivants :

Barkevicite. - Hastingsite.
Les chit/res en caractcres gras correspondent d la bark cricite, seul terme
important de la serie .
I
L.N. -
L.P. -
L.C. -
Incolore.
Sg A

Biaxe negatif,
C = 17 a
2
19°.
V = 66 a 700.
L.N. - Refringence forte: Ng = 1,65 -1,69 -1,71-·- 1,72, Sp = 1,64 Gisements: Mineral rare des skarns, calcaires et dolomies metamorphiques.
-1,67 -1,69 - 1,70. Egalement dans certains gites de fer et de manganese avec rhodonite.
- Clivage supplementaire gl (010) peu net.
Glaucophane- (Crossite)
La barkevicite presente un pleochroisme analogue a celui de la hornblende
basaltique : Prismes fins et allonges, parfois aciculaires.
Ng : brun-rouge fonce
Np .' jaune-brun clair La crossite a Ng suivant b, Nm voisin de C ; plan des axes optiques normal
Les hastingsites sont colorees et pleochroiques dans les verts :

a gl (010). .

N g : vert, vert fonce


L.N. - Refringence croissante avec la teneur en fer: N g = 1,63
Np .' vert clair. brun verdatre clair
a 1,67, Np = 1,61 a 1,65.
L.P. - Birefringence moyenne Ng - Np = 0,016 - 0,020·- 0,022. Colore et pleochroique dans les bleus et jaunes
Teintes de la fin du ler ordre masquees par la couleur propre du min~ra1. N g : bleu outremer a violace ;
- Angleniax.d'extinctiondessections(hko): NgAC = 44-27-18 -ISO. Nm : bleu lavande;
- Macle hI (I 00) frequerrte. Np : incolore a jaune pale.
L.C. - Biaxeuegatif V = 68 - 53 - 40 - 24°.

L.P. - Birefringence assez faible : Ng - Np = 0,021 a 0,013.


2

Gisements : Syenites nepheliniques.


Teintes du ler ordre parfois masquees par la couleur propre du mineral.
Mohamed
192
Bourahla_UHBC_2013
M1XERAUX DES ROCHES AMPHIBOLES 193

Angle max. d'extinction des sections mm (!lko)


L.C. - Biaxe negatif (rarement positif), 2 V = 80 a 90°.
Glaucophane: N g A C = 5 a 7° Allongement positif.
Gisements : Comme l' aegyrine et l' arfvedsonite avec lesquelles
Crossite : Nm A C = 3 a 5° Allongement de signe variable.

elle est dailleurs souvent associee, la riebeckite est un mineral carac­


L.C. - Biaxe negatif, 2 V = ° a 600. teristique des roches sodiques : granites hypersodiques, syenites
Gisements : Dans des roches tres particulieres de metamorphisme nepheliniques.
surtout regional, avec epidotes, muscovite (glaucophanites. nr~~;
nites). Plus rarement dans les eclogites. Confusions possibles.
Atfvedsonite : Angle max. d'extinction en general beaucoup
Riebeckite. plus grand (NP A C = 6 a 400).
Cristaux prismatiques.
Arfvedsonite.
L.N. - Refringence assez elevee : N g = 1,689 a 1,699,
Nm = 1,687 a 1,697, Np = 1,685 a 1,695. - Cristaux prismatiques, parfois agregats fibreux. Clivage sup­
- Clivage supplementairo g1 (0 I 0) peu net. plernentaire gI (0 10) tres imparfait, non visible
- Forte coloration dans les bleus. Pleochroisme direct (malgre en lame mince.
I' allongement nega tif) extremement intense ; - Position de I'indicatrice : N g suivant b.
Np : bleu tres fence a opaque; Plan des axes optiques normal a g1 (010).
N m : bleu clair ;
Ng : jaune verdatre, L.N. - Refringence croissante avec la
L.P. - Birefringence tres faible ; Ng - Np = 0,004. Teintes de teneur en fer: Ng = 1,68 a 1,70, Np = 1,67
polarisation cornpleternent masquees par la couleur propre du mineral. a 1,69.
- Angle max. dextinction des sections mm (hke) : Np A C = ° Fortement coloree et pleochroique dans

a 8°. Allongement negatif. es bleus et verts ; pleochroisme direct malgre

I'allongement negatif :

-·Glaucophane· J..: -2"OSSlle - - - - - - Mg.riebeckite - - ­ Fig. 127. - .:\.rfved­


Np : bleu vert fence, « bleu Berlin »;
[:1 r 201.-_ 40 Mol % 60 80 F e ,"
Nm : jaune verdatre ou brunatre :
sonite ; comparer
r2VNP
l __
I -,­ avec la fig. 117

_ N g : grisatre, jaunatre, verdatre clair.

~
o o ---+ -t---- --J
-+'.
L,
80: I ---------t-- --2'J ~f~Q,>ooILe L.P.-Birefringencefaible: Ng-Np = 0,005 a 0,011.
60_ NPAC_I\ r L __ ~-l30
t- Vf'O~Ol)ltf' t \Jco'Y'r,a\l~---:
I
Np A C = 6 a 40°. Allongement negatif.

40 -~------+-- /' _......... ~_ ~'L~ -------!---40 l


- Macle hI (100) assez rare.

..L ( 0 1 0 ) ] : - - . --- ~-
oA I
I .I' __, ---r"I "
L.C. - Biaxe de signe variable, V NP entre 50 et roov.
r
Y '-T--r-
O>-+----::-.,:....,;
- ;-l=--~r---
~'______ _,--.---L---.
2

---t--+=-----+
'j ...(01
I -, I , ! Gisements : Mineral des roches sodiques (granites hyper-sodiques,
40 - / ' - -.. - - . - ­ syenites nepheliniques, parfois roches metamorphiques).
60/ ' I! ,I 'I
..- - - ' - - . - - - -;. ---, --------j-·-r----l
80 -1 _~ ~ __
1 t
I
Confusions possibles.
Mg AI 10 20 30 40 Moll% 60 70 80 90 F, F,"
Aegyrine : Clivages grossiers (II 0) suborthogonaux, couleur en
• Eckerma:llte __ Fiuotaram,te .. ~Mg .Arrvedsonite-r-Arfvedsonite_
general plus franchement verte. Birefringence plus forte, Np A C en
Fig. 126. - Principales proprietes optiques des series du glaucophane et general plus petit.
de I'arfvedsonite (dapres Trager, 1952. Opt. Best. der gest. Min.,
reproduit avec I'autorisation de I'auteur) Riebeckite : Np A C en general plus petit.
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
J

i
i
AMPHIBOLOi'DES

Les amphiboloides, ou « amphiboles tricliniques », jouent vis-a-vis des


1
amphiboles, le meme role que les pyroxenoides par rapport aux pyroxenes. J
Le seul representant important est l'aenigmatite PER/DOTS, HUM/TES, SERPENT/NES
[Si 40 11 ] Ti03~a2 (Fe, Mg)z (Fe 3 +, Al)z (Approx.)
I
Aenigmatite (Cossyrite) ,
L.N. -- Refringence tres forte: Nm _ 1,80.
i PERIDOTS

Clivages gl (ala) et h' (100), bons, a 660.


Fortement coloree et pleochroique dans les bruns
Les peridots sont des nesosilicates de formule generale [Si04 ]
N g : brun fence a opaque
(:\lg, Fe) 2' 11s forment une serie continue qui ad met comrne termes
l\'P . brun-rouge clair

extremes :
L.P. - Birefringence tres faible : Ng - .I\,'p= 0,004 a 0,007.
Forsterite [Si04 ] Mg 2 (Fo)
- Angle dextinction des sections (hk 0) par rapport a la trace unique
Fayalite [Si04 ] Fe 2 (Fa)
des deux clivages : 4 a 45°.

- Macle (JI 0) frequente, souvent polysynthetique.


Les coupures generalement adoptees dans la serie sont les suivantes :
L.Co - Biaxe positif, 2 Y = 32°. Plan des axes optiques voisin de (JIo). Forsterite .. 0 ••• 0 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • °a 10 % de Fa
Gisements : Mineral rare des roches hyper-alcalines (granites, syenites,

Chrysolite 10 a 3° %

syenites nepheliniquesj.
Oli . H yalosiderite 30 a 50 %

VIDe H ortonolite 0 •••• 0 • • • • 50 a 70 %

1 Ferrohortonolite 0 •• 0 70 a 90 %
Fayalite 0 • • • 90 a 100 %
Bibliographie sommaire II faut ajouter a ce groupe la monticellite (equivalent calcique des olivines)
[Si04 ] Ca (Mg, Fe, Mn). Quant a la tephroite [Si04 ] Mn , et la glaucochroite
[Si04 ] CaMn, elles sont extremernent rares et nous ne les citons que pour mernoire
AMPHIBOLES
BILLINGS M. P., 1928 : Am. Min., 13 - BORG 1. Y., 1967 : Contr. Miner.
Petr., 15 - BOWEN N.1. and SCHAIRER]. F., 1935 : Am. Min., 20 - ERNST CARACTERES COMMUNS AUX PERIDOTS
W. G., 1968 : Amphiboles; Springer edit., Berlin - FABRIES ]. et PERSEIL E. A.,
1972 : Bull. Soc. Fr. Miner. Crist., 94 - GAZZI P., 1963 : Am. Min., 48 _
HALLIMOND, 1943 : Am. Min., 28 - LAYTON W., 1965 : Neues ]b. Mineral.,
Monatsh., n° 12 - LEAKE B. E., 1968 : Geol., Soc. Amer., Sp. Paper, n° 98 _ Tons ces mineraux cristallisent dans le systeme orthorhombique,
MIYASHIRO A., 1957 : ]ourn. Fac. Sci. Univ, Tokyo, 11 - PAPIKE ].].,1969 : en prismes aplatis parallelement a gl (010) OU P (001). Souvent
Miner Soc. of America, Sp. Paper, n° 2 - PARKER R. B., 1961 : Am. Min.,
46 - RAASE P., 1970 : Conrr. Miner. Petr., 25 - RABBIT ]. C, 1948 : Am. en grains arrondis. Clivage gl (0 I 0) variable et hI (100) tres peu
Min., 33 - SUNDIUS N., 1944 : Sveriges Geol. Und., serie C, n° 460 _ marque. Position de l'indicatrice : Nm suivant c, plan des axes
SUNDIUS N., 1946 : Sveriges Geol. Und., serie C, n° 480 - WHITTAKER E.]. W., optiques p (001).
1966 : Intern. Min. Assoc., 5 th Gen. Meeting - WILKINSON]. F. G., 1961 :
Am. Min., 46 - WINCHELL A. N., 1938 : Am. Min., 23 - WINCHELL A. N., Enfin, les peridots sont toujours localises dans les roches
1945 : Am. Min., 30 - WINCHELL H., 1963 : Intern. Min. Assoc., YGen. basiques et sont theoriquement incompatibles avec un exces de
Meeting. silice (quartz) .
Mohamed
196
Bourahla_UHBC_2013 ~ll:-; l~ R ,\t:X DE!' Rn~lIE~ Pio:H. ! l)OT~ 197

LoN. - Refringence forte . cristaux , ou s'int roduit dans les cra q uelures , et pent mcm e coud uire a­

- Secti ons en general arrondies , auto mor ph es seulement dans la formation de m agnetite. Typ e

les roch es depancheme rrt. d 'alter ati on fr eq uent et meme

- Parfaitement incolores en lame essenticl d ans les roc hes de pan ­

min ce. Pl ages lim pides a relief acc use . c he rnen t .

2) Alteration serpentineu­
/I ­. - Cliv ages genera leme nt indi stincts
en lame m inc e, m ais presence tres Ire­
se : F ormat ion de bandes de ser­
pen ti ne (voir p. 202) se develop ­
quente d e no mbreu ses craquelures plus pant ~l pa rtir des cassures avec ,
ou mains ca pr icieuses, qui peuve nt p arfois en ge nera l, cr ist all is ation conco­
mirner le c1ivage g' (0 10). mit ante de magn eti t e. Type d'a l­
L.P. - Birefringence tres elevee, terati on frequent des roches
Pol ar isent d am; les te intes v ives de la n lt r a-basiques grenues.
fin du 2 C ord re et debut du 30.
Confusions possibles.
-- Extinctio 11 d roit e , a llon ge m en t
Fig. J 28. . - - Perido tsp osit if. En raison de I'absence de P y rox enes incolores : Cliva ­
reperes crist allogr ap hiques nets (clivages, ges ·m ( II 0) co nstants a 87°;
m acles) ce s deux caracteres 1112 sent pr esq ue ja rna is \' ('ri IJ(lb les sou vent faiblement t eintes. Bire­
fr ingence plus Iaible, so uvent
L.C. - Biaxes, 2 \ ' grand . m acles hI ( l OO) .
Fig . 130. -- ~t<:i iOl1 aut omorpuc
O livine. Forstertte. dolivirn- en t ouroc d ' lI11( ' bord ure gri:-;­
so m bre (rol1.l!;e ell rca lite) diddi ngsite
L e plus important des peri­
u.x.: ( x zo)
do ts.
L .N. - Ref . ncc assez
e nnge
Iort e : N !!, = 1,669 a 1,690, IVm = 1,651 a 1,671, Np = 1,635 a 1,655 .
L. N. - Refringence forte ;

N {', = 1,690 a 1,856, Nm. = 1,671


L.P . - Birefri ngence elevee : N {', - N ·p ::.~ 0,033 it 0,035. P ola rise
a 1,843, Nt> = 1,655 it I, S08.
da ns les teintes v ives du milieu du 20 ordrc,

LoP 0 Birefringence tres


­
L.Co - Bia xe positif', Z V = 85 it 900.

forte: Ng - lV·p = 0,035 a O,O'lk


Gisements : Surt out dans les calcaires et dolomies meta mor­
(Te iutes vives des z v et 3c ord res).
p hiqu es av ec phlogopit e, spinelles, egalernent dans les r oc hes u lt ra ­
basiq ues.
LoC. - Biaxe negatif 2 V =

60 a C)00.
Alterations. Altera bon serpe nt ineuse analogue it celle de 1"01ivi11e,
m a is sans dep ot de mag netite.
Gisements: Mineral ca racte­

ris ti q lI C et fre q uen t des roches


Confusions possibles.
basiques (t roctolites, ba salt es ,
Av ec les humites ," 1" di stinction est pratiq u ern ent impossible en
et c.). et nltrabasiques (d 11nite s I
larue mince lorsqu e ces m inera ux sont incolores (ell macroscopic la
r ig. 129 . - Oliv ine incolore, craq uelee .
perido t it es). Egale me nt dans les
a fort re lief, dan s nil e b as alt e (1•.]\-.) fors t eri te est gen e ra lem ent jau nd t re a vcrte a lors q U(' les hum ite s sont
ca 1cai res m etam orp h iq ues , ( y 1 0) orange vif).
Alterations. Fayalite.
I ) Alteration ferrugineuse : Cctte a lte ra tion se traduit par la for­
ma tion d 'une bande rouge atre d 'idd in gsite (vo ir p . 204) qui borde les L.N. - R efri ngenc e t res forte: Ng " " 1.856 il I ,B75. Nrn 1,8 43 a 1,865,
Np = 1,808 a 1,8 2 7.
Mohamed
198 Bourahla_UHBC_2013
DES KOCHRS Ml ~ ~ NA U X 1'10« 1UOT'; J99

Parlois h~gereme nt coloree en jaunat re a vec Iaible p leochrcisme


Nm , jau ne- ora uge
Ng, iVP , ja u ue ve rd at r e
L .P . - Bircfri n ,~ eilCC tres (l" yee , Ng - Np = 0,0,18. it 0,050. Polarise
d an s le debut d u 3~ ord r c,
L.C. -- Biaxe ncgatif'. '2 \ ' 5" a 60° ,
Gisements : Min eral rare do certa ins gites d e fer , ex ceptionnel d a ns cert ains
gra nitE'S (Min eral d e haute t em perature).

Titonolivine.
Varie t e titanifer e doliv in e , d out e11e p art.age leg gisements,
L .N. ._. R efringen ce fort e : N fl - r ,70, ,II,'", ~ ~, 68, N1' ~ ] ,(,/ .
- Colaree et pleocnroique dans les jaunes

Nw: .' orange :'l r 'JUll:eiitr e

Ng . Np , ja uu e p .il e

L.P. - N i,: - xp = 0,° 3° i: 0, 035·

..". .u.lacle voisine de (4) 0 ) sou vont p oly sv uthetique.

L.C. - Biaxe positif, '1 V ~ 60°.


Fig . lJ 1, - P erid ot en voie d e se r pcutinisa ti o u d a u-, un cipolin : (I ~ ( liI dlr (L .:-< .),
p Iages refrin gentes de perid ot sep art'L's pat' des b a u rles an ast om osecs d e se r pe n t ine
ri dro ue, une aut re se cti on ( I.. P. ) mo ntre de s reliques de peridot b ir ef ringen t
Monticell it e. (p Iages cla ires) d isso ciees par lcs OO1.n ck 5 som bre s d 'ant igori t e I, X 20)
L .N. - R efringen ce asse z forte l'v'g = r .(' 5 2 a 1,674, Sj;( ! ,646:i 1.664,
Np = 1, 641 a 1,654.
- Memes formes q ue la for sterite ,
- Iricolore .
L.P ..- Bir efringence plus faible que cel le d es - 'p eri dots ordinaires
N g - NP = o .o r r a 0 ,020,
L.C . - B iaxe n egatif'. 1 V = 80 a 00 °
Gisements : Comme la forste rite (ca lcair es et doloni ies m etam orphiques
su rtout m etamorphisrne d e cont ac t ). Rgakll\ t:llt d ans les ca rbon at it es ,
_ _ _ 90
_ _ I-
174. ! ~
i 80
HUMITES
vo .~~ - ---r­ 70
. _ .i - i­
L es humites sent d es nesosubsilicates \' OI~IIlS des p eridots. Miuer au x
assez rares d e composition chimique ([Si O.1 :\lg.) n - Mg (OB. F ). ave c ; ~--j-l -- - _._--I, -
I 60.
n = I Norbergite (orth orh ombiq ue) (po ur rnem oire )
1~1 - ;:::::r--
n = 2 Chondrodite (m onoclinique)
n = 3 Hmnite s, str. (orthorhom biq ue )
i.6 2 I
Fa (i'"lg) 10
:
20 3D
I­ f-
40 Mol '" 60

70
-1-
80
I
9p Cft ) r.
n = 4 Clinohmnite (m on odiniqu e) (Parfois titanifere) - For s ~ Chrysol ice ~ J-i ya lo "d er [ t.e ~ H ar t a n ~i l le - + f e· HDf l onoi'l e7f2yal.- ...
Fe' + rernplace souvent p artiellernent Mg. Fig . 132. - Priu cipa les p ro prie t es ont iq u es d es per idots (Ken nedy, ] '147)

Mohamed
200
Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES
HUMITES 201

Staurotide : birefringence plus faible Ng - Np = 0,013 a 0,015. Gisements


CARACT~RES COMMUNS A TOUTES LES HUMITES differents,
Epidote : « Manteau d'arlequin » caracteristique en L.P.

- Formes cristallines tres variees, Souvent en grains coriime les peridots, Humite s, str.
Clivage p (OOI) assez facile (Humite s. str.) ou hI (IOO) mauvais (humites
monocliniques) . L.N. - Refringence assez forte: Ng = 1,643 a 1,675, Nm 1,623 a 1,653,
- Position de l'indicatrice Ng suivant b, plan des axes optiques normal Np = 1,6°7 a 1,643.
a gl (0 I 0). - Clivage p (00 I) assez bon, rarement net.
L.N. - Refringence assez forte, croissante avec la teneur en fer. L.P. - Birefringence forte, decroissante avec la teneur en fer: Ng ­ Np
- Clivages indistincts en lame mince, sauf peut etre le clivage p (OOI) 0,036 a 0,03°.
de lhumite s. str. - Extinction droite, allongement par rapport a p (OOI) de signe variable
Incolores ou colorees en jaune avec pleochroisme plus ou moins net : suivant la section.
Np : jaune d'or a jaune brunatre
Nm, Ng : jaune clair a incolore L.C. - Biaxe positif. z V = 68 a 81°.
L.P. - Birefringence elevee. Polarisent dans la seconde moitie du z€ ordre­
L.C. - Biaxes positifs, Z V grand.
Chondrodite.
Gisements: Mineraux assez rares des calcaires metamorphiques associes a L.N. - Refringence assez forte Ng = 1,62 a 1,66, Nm = 1,60 a 1,64,
phlogopite, spinelles, olivine, etc. Parfois dans les bombes volcaniques. .Vp = I.5C1 a 1,63.

Alterations. Comme les peridots. L.P. - Birefringence elcvce, croissante avec la teneur en fer. Ng ­ Np =
0,030 a 0,035.
Confusions possibles. - Macle hI (IOO) frequente, polysynthetique. Angle max. d'extinction
par rapport a la trace de hI (I 00) 22 a 30°.
Titanolivine : macle ( 4I 0) frequent e. 2 Y plus petit.
L.C. - Biaxe positif, z V = 70 a oov.
Tableau des principaux carac teres optiques des peridots et humites

Nom Composition Svsterne Ng Nm Np Couleur Pleochrorsrne Ng-Np Mocles 2 V Signe


!
!
I
----­
I
i + Forslerile ....... [SiO,] Mg, 0 I ,669-1 ,690 1,651-1.671 1,635-1.655 incolore 0,033-0.035 85-90' +
I Olivine .......... [SiO.] (Mg, Fe), - I.690-1 .856 1.671-1.843 1,655-1.808 incolore 0.035-0,048 60-90'
+ Fayalite .... [SiO,] Fe, - 1.856-1.875 1.843-1 ,865 1.808-1.827 incolore a [o undtr e
0,048-0.050 53-60'
\ Nm = orange. rougeotre
Ti-Olivine. [SiO,1 (Fe, Mg, Til, - 1,70 1.68 1.67 j Nq, Np ~ jaune pale 0.030-0.035 (410) polys., Ir-equente 60' +

Tephr-oite ........ [SiO,J Mn, 0 1,74-1.85 1.73-1,84 1,71-1.80 incolore 0. brunci.tre 50-85'
0,030-0.050
Glaucochro"ite ..... [SiO,J CaMn - 1,73-1.74 1.72-1.73 1,68-1,69 incolore 0.050 61 o
Monticellite •••• i [SiO,1 CaMg - 1.652-1,674 1,646-1.664 1.641-1,654 incolore 0.011-0.020 80-90'

Norbergite ........ , [SiO,1 Mg,-Mg (OH, Fl, 0 1,590 1,567 1.563


i
~
0.027 44-50'
Chondrodite .... 2 [SiO,1 Mg,-Mg (OH. Fl, M 1.62-1,66 1.60-1.64 1.59-1.63
i
incolore a 0.030-0.035 h' (100) polys. 70-90'
Humite s. str.. I ~ Np ~ jaune d'o.... jaune br undtr e
3 [SiO,1 Mg,-Mg (OH. F), 0 1.643-1.675 1.623-1.653 1.607-1.643 Nm, Ng = incolore Q jaune pale 0.030-0.036 68-81'
I
C1inohumite ..... ! 4 ISiO,1 Mg,-Mg (OH. F), M 1.65-1.70 1,64-1.69 1.62-1.68 , 0,028-0,040 h ' (100) polys. 60-90' +
I
1_ _ Ti-clinohurnite .. id. + titane M 1.69-1.72 1.67-1.70 1.66-1.69 ~ Np = rouge orange, rouge vir
0.032-0.033 a' (lOT) polys. 60-68' -t­
I I Nm, Ng = jaune clair 0. orange
Mohamed
202 Bourahla_UHBC_2013 ~lJ " h{.\ iJ X D E :; l{(JGI J..;S
~. ['::N. I'l ': KTI ~ f';~ 203
Clinohumite.
L.N. -- Se presente en agregats de plages lamelleuses a structures
L.N. - Rdring l'llCE' fort e ,'ig = I l 'S it r ,io , .Vm ~ T,64 il. I ,69, curieuses et tres caracteristiques, bien visibles surtout ell L.P. (st ruc­
,v l ) - , 1, 6 2 it 1.\,8 . turc maill ec, ent rec roisec, etc.).
L .P. - - Hir,"[ringen ce croiss.uu.e av ec la tcn eur en fer Vg -.- llip _= 0 ,0 2 8 - Refringence faible, crois­
h o .o.;o, sante avec la teneur en fer.
:.\lade h' (J 0 0) frequ cnte, pol vs vuth ct.ique . ..-\..ngle max, d 'extinction ;Ym ..... 1,55 a I ,5R.
par rappo rt ~l la trace de h' (1 0 0 ) , 7 ~, T 5 0 , (20" pour la clinohumitc titanifere .} - Ineolore. Les antigorites
L .C. - ' nia~ positif, 2 \' = 60 it <)0° . riches en 1('1' peuvent etre faible­
ment col orees dans les verts,
jaune verdatre, avec pleochrois­
m e tres peu intense.
SERPENTINES L.P. - Birefringence bible :
N g - Np = 0,00 4 a 0 ,009. Pola­
rise dans les gris et blancs du
Les serpen t inc s sout des phvllosilicatcs de forrnule [Si10H leT ordre.
(OH )8).'!glj' Fe rl' lll)lb n ' so uv ent partivl1 eme nt Mg. Les especes lcs - Extinction d roite, all on­
plus impo rt.a nt es so rrt : gern ent positif.
Antigorite, m ouocli niq u e st 1h h l' Xas onale, parfois decritc a vec L.C. - Bi a xe nt'g ati f , 2 \' =
les chl orites. 25 a 60°.
Chrysotile, monocliniq uc snbort horhom b iq u«. Pa rfois considc ree
;W E'C' CU IJ] me form u le st ruct urale LSi/) J1] (O H) (;l\1 g6'
com m e ino silica t e C hr ysotile .
Fig, 133. - .-\ 1I t.ig " C1Lc ~\ structu re
u ,o. - F ib res tres fines, allen­ niaill e e \1, P. ) r x 20)

Serpoph it e, arn orp he . c itee pour mernoire. gees suiva nt c. parfois tres Ion­
gues (c' est alors line amiante) disposees normalemcrit aux ep orrt es
Cos trois formes sont tres gellemlcmcnt associees et di fticilement des v cinules qu'elles forment souvent dans l'antigorite.
sep arabl e- en lam e mi nee. - Cliv age s 1n (1 [ 0 ) Iaciles, a 59° .
l.a garnierite et la nepouite sou l des \' ari,(-lt s nickeliferes , sepiolite, atta­ - Position de I'indicatrice : Nni suivant b, plan des a xes optiques
puIgite ct palygorskite sont d es varict es qUI en trent dans la composition de gl ( 010). N g suivant c et Np voisin de a (chrysctile y) ou Np suivant c
certaines argiles_
et Ng VOisin de a (chrysotile 0':) , Le chrysotile y est le plus important.
Ces mineraux resultent generalem ent d e I'alteration de silicates L.N. - Relief Iaible : N g = 1,545 a r,567, Np = 1,5 32 a. 1,558 .
divers, mais surtout des p yroxenes, peririots et hurn ites, 115 constituent
- Incolore,
presque entiererneut les roches dites serpeutines.
Entin , it faut rattacher it ce groupe l'iddingsite, mineral souvent L.P. - Birefringence Iaible : Ng - Nt> = 0 ,007 a 0,0 13 . Polarise
cryp t orrist a llin provenant de I'alterati ou des peridots feniferes dans dans les gris it jaune pale du r er ordre.
les roches volcaniq ues - Fibres a extinction droite, allongernent positif (chrysotile y)
parfois negatif (chrysotile 0':).
A nt ig o r it e. L.C. - Bia xe p ositif, [chrysotile y) p a rfoi s n egatif, (chrys otile 0:).
--- F or mes gene ra le ment l<lmelleuses. formant des masses d'ap­ 2 V v aria ble.
parcnce a m orph e sotlvent traverst'cs par eles (~ fi. lo11nets ) (le dnyso­
Bastite.
t ile fibr eux. Clivage p (101) tres facile.
----- P o"itioll (h~ l'ind icatrice : Np suivant c, plan des axes optiques Certains pyro xenes (diall age, pyroxenes ort.horho mbiq ues) sont. SOllvent.
ps(·tHlo!llorphos ~.s par une v aride d 'antigoritcs , la bastite. Cet.te alteration se
g l ( 0 10).
pro,lnit. (k f"-\'ol1 regll!iere c;t co n s erve u lle ori t'n tatioll. Hl1 i'1tlC (hns un mel1Jl'
Mohamed
204
Bourahla_UHBC_2013
MINERAUX DES ROCHES PERIDOTS 205

individu. Ainsi, a un cristal de pyroxene correspond un cristal unique de bastite. ,l


I
Le eli vage facile p (00 I) de ce mineral se confond avec le clivage fin gl (0 I 0)
ou h 1 (I 00) du pyroxene.
La bastite ne differe de l'antigorite par aucune propriete essentielle. Bibliographie sommaire

Iddingsite.
Melange de gcethite, d'oxydes amorphes et de mineraux argileux du type PERIDOTS
montmorillonite .
Se presente en agregats cryptocristallins conservant la forme des cristaux
d'olivine dont el1e provient. Les elements constitutifs de ces agregats sont
assez mal definis, BOWEN N. L., and SCHAIRER J. F., 1935 : Am. J. of Sc, 230. ­ DEER W. A.,
and WAGER L. R., 1939: Am. Min. 24. ­ KENNEDY G. C., 1947: Am. Min. 32.
L.N. - Monoclinique (?). Clivage p (00 I) tres facile. - POLDERVAAR'I' A., 1950 : Am. Min. 35. - SCHALLER, 1935 : Am. Min. 20.
- Refringence variable, assez forte: Ng = 1,65 a 1,85, Np = 1,60 a 1,80.
- Fortement coloree dans les [anne-orange a brun-rougeatre.
L.P. - Birefringence tres elevee : Ng - Np = 0,°4° a 0,070. Polarise
dans les teintes lavees des 3e et 4e ordres, toujours masquees par la couleur HUMITES
propre du mineral.
L.C. - Biaxe negatif.
THIELE, 1940 Chern. der Erde 13.
Gisements : L'iddingsite constitue un mode d'alteration essentiel des
peridots ferriferes dans les roches basiques d'epanchement (basaltes). Cette
alteration respecte la forme propre du cristal d'olivine et debute souvent a sa
peripherie. On peut ainsi observer un « cristal » d'iddingsite parfaitement defini SERPENTI NES
et conservant au centre des reliques encore intactes dolivine.

KAI,OUSEK G. L., and MuTTART L. E., 1957 : Am. Min. 42. - NAGY B.,
and FAUsT G. T., 1956 : Am. Min. 41. - SELFRIDGE G. C., 1936 : Am. Min. 21.
- WHITTAKER E. J. W., and ZUSSMAN J., 1956 : Min. Mag. 31.

Tableau des principaux caracteres optiques des mineraux des serpentines

1 Couleur, pleochroisme I
Nom Composition I Syst. Ng Np
~-

Clivages Ng-Np
"

2 V Signe I
iI ,
I I Ng Np
I II
I ,

, I I
I I
Antigorite ............. , [51,0" I (OH),I Mg, M(H) Nm ~ 1,55-1,58 incolore a vert j:cile incolore (001) 0,004-0,009 25-60° -
I I
Jenkinsite .... ..... .. .. .. .I [5i,O" I (OH),J (Mg, Fe), - Nm ~ 1.57-1,61 verdcitre jaune verdcitre (001) ! 0,005-0,0 I0 I
,
petit I -
Nepouite ................. I Antigorite + Ni - 1,57-1,64 1.55-1.62 vert jaune Q v. olive , incolore a vert pale (001) 0,018-0,022
,

,I
0-12° - I
Greenalite . .. . . . . . . . .. . [51,0" I (OH),I (Fe'+. Fe'+), - N ~ 1,65-1,69 vert, [curie, brun isotrope I
I
Chrysotile " ............. [5i,O" I (OH),J Mg, M(O) 1,545-1,567 I 1,532-1,558 incolore (110) Q 59° 0,007-0.013 ! 30·35° -
I I I I
Chrysolite i .......... id. - - - - - , - 10-80° +
1 i
Gornierite ................ id. + Ni - 1,57-1,63 1,57-1,62 jaunci're 0. vert (once
I
0.008-0.0 I0 0_10°
I
+
I I
i
Serpophite. ............. 25iO" 3MgO. 2H,O amorphe N ~ 1,50-1,57 incolore aI vert- pcile
I amorphe done isotrope

5epiolile ... ............. [Si,O" I (OH).I Mg,. 6H.0 M 1,525-1,529


I
1,506-1,520
I
incolore a jnundtre
I incolore

I \
0,009-0,020 I 0-60° . I -
Mohamed Bourahla_UHBC_2013 SJL1CA'l'E~ DE MJ-o:TAMORPliISl'lE 207

- Refringence assez elevee, croissante avec la teneur en fer


Hi! = I ,63 R a 1,65 1, Nm = r ,633 a 1/>44,
:vp ,,- -, 1,629 A 1,640 1 .
- Sections norrnales a I'allou gement pres­
que ca rr el'S, montrant les deux cliv ages m (110)
nets , plus a u mains reguliers, formant un qua­
drill age su bor t hogonal ,
.. _. Dans Ia variete chiastolite, des inclusions
cha rbo uneuses disposees an centre, aux angles
SILICATES DE A1ETAMORPHISME et su iva nt les di agonales du prisme, dessinent
StU It's sections tran sver sales une croix opaque
caracteristiquc.
- Incolore ou teintee en rose pale a vee
pleochroisrne eli rect rarement net
0 11 des ign e ord ina irern ent sous ce nom U ll ensemble de min eraux FIg. U4.
prcsent aut u ne certaine anulogie de com p osit ion chirniq ue et surtout
.\'p : rose clair Andalousite
Ng : in colore
nne communautc de mode (Ie gisement . On les trouve en efiet tres
gell{~rall'll l('nt dans 1<.:5 roches met amorphiques . L.P. - Bir efri ngcnce bible: Ng - Np = 0 ,009 a 0 ,011. Polarise
On les su b d iv ise ordin airernent en deux group es : dans les gns, blanc et jaune pale du ler ordre.

1. - Silicates d'alumine anhydres, de Iormule chimique brute - Sections allongees aeli­


°
:\1 2 3, Si0 2 avec vage apparent unique - zone
111m (h ko ) - aextinction droite,
Andalousite rSiO, I OJ /\.12 (Fe 3~ peut rernplacer partiellement AI) allongemen t negatif pa r rap port
Sillimanite [SiAl0 5J .Al a c (t race commune des cliva­
Disthene . (SiO I \ 0 ] A12 gcs).

T OllS trois 501lt d es silicates com p lexes (ncsosubsilicates) encore L.C . - . Biaxc negatif',
qu e l'on puisse considerer la sillimanite cornme un silicate en rubans 2 \. = 83 a /)5° . Figures d e
(inosili cate). La viridine est une vuriete m an ganesifere d ' andalousite. lumierc convergcnte nettes.

II. - Silicates alumineux et ferromagnesiens Gisements : Dans Ies


schist es PCll metarnorphiq ues
Cordierite : Cyclosilicate [Sit.A10 1S] (Mg, Fe) 2A13.l'rc,sen cesubconstante
(tl schist es macliferes i» ) le plus
clion s (OH) -
so u vent SOlIS form e de ch iasto­
Staurotide : ::\esosubsil ic'a t c [Si0 4 1 0 ] /1.1 2 - Fe (OR)z lit e. Dans les mi caschist es et
gnciss avec sillimanit e, dis­
Andalousite. thenc , grenats , tourmaline , etc.
Ega1emen t dans certains fa cies
Orthorhom biqu e. Toujours bien cristallisee (prisrne m (11 0) tres alu mineux du metamor ­
all onge parallel crncnt A c). Fig. J :1 5. And ulou sit c (ch ias tolit.c) ; phisme de cont act. plus rare­
se ctions eli vcrsvmeu t od ell tees ·_... 0 bserv er merit dans certaines pegrn a ­
Clivages m ( 110 ), Iacilcs , subort h ogona u x (89°). les in clusions ch a r l.onncuscs ca rac ter is­
P osition (1(> I'indicntricc : ;Vp suivant c, plan de s axes optiques . tiqucs ~ L . ~ . ) ( x 5) t it es ou gr anites acides,
g1 (010) .
L.N . ._._- Ccnl~ralemellt autornor phc mais tres souvent poecilitique T, \\'l:'>CII1':1.1, d onne: ,Vg ,- 1 ,6j SJ (\ 1,6')1. ~\" m J ,6 3 3 (I 1,6 7 J ,
av ec n ombreuscs inclusions ((luartz surtou t ). . Sf> - 1,6Z<l cl r ,6(>2, 2 V = 7£ ~l 86°.
209
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
SILICATES D B ;\11::'1''\ ;\l Q Rl'H ) S M E
208 :'>H );"L;R ;\ ex ])1'.:-; R O <;lcU';::;

Alterations. L 'andalousite est souvent pseudornorphosee par des


agregats de produits micaces en fines paillettes (d amourit e).

Confusions possibles.
P yr oxene: orthorlunnbioues . Sections montrant les d eux clivages
( II 0) gr ossiers a 87 ° et Ie clivage gJ (0 10) supplernentaire, fin et
regulier Allongem cut positif.
D isthene : Extinction jarn ais droite. Clivages a 74 °.

Sillimanite (F ib rclite) .
- Orthorhornbique, bien cristallisee e n prisme In (II 0) tres
all onge suivant c. Clivage unique gl (0 10) , parfait. Position de
I'i udicatrice : ;Vg s uivant c, plan des a xes optiques gJ (0 10) .
L .N. ..- P ris mes autom orphes ' tres allonges
a faces so u ventun p eu cou rbes . Secti ons uorrn ales
a ]' all ongement d e form e losangique subcarrce,
Souvcn t egalernent en fines baguettes a u aig u illes ,
Fig. 137. - Sedio IlS di \'e rscs de
en Ii bres disposees en p aq uets flexu eux , pri sm es d e sillimanit e sections
f ig. 138. - - J' aquet :, flex u--u x dc' t' IH"S
a igu illes de sillim ani te (l ,":\ .) ( x '2 0 )
- Refring ence forte : N g = r ,6n a 1,684, t rans versales los angiq ues 011 rectangu­
N m = 1,658 it 1,670, Np = 1,655 a I ,66r. laires . sections allongecs de la zone mm
(hk O) (L. X ) ( X 50)
- Clivage g 1 (0 I 0) tres net sur les sect io ns
de t ai Jle suffisa m rnent gr a n de .:
- Incolore et tr es limpide.
Fig. 13(;. '­ L.P. - Birefring ence moyenne : N g - Nt> -­
Sillimanite 0 ,020 a 0 ,0 23 . Polarise dans la seconde moitie du
l er ordre, Ng c.~ o_~

- Sections allongees a extinction droite, allongement positi{.


L.C. - Biaxe positif, 2 V = 20 a 300 . Figures tre s nettes sur les Nm
sections normales a I'allong cm cut.
\~ .) o·
Gisements ; Dans les gneiss ct mi caschistes av ec a nd alous ite,
cordicr ite, gre nats, etc . Rarement d a ns le met arnorphisme de contact. b

Confusions possibles.
M icas blan cs : Relief moins elcve , bi rcfr iuge nce p lus fort e.
A pati te: P as de clivagc net, bi refrin gence beuuc oup pl us b ible,
allongc ment negatif. ' JI
Fig. 1.W. - Disthene

D i st hene (K ya nite au CY~:\11i t e) Fig. 140 . ~ - Di st ucne : r c-marquer v-e­


les clivages ct !a bor d ure d' ;<lleralion
- Tricliuique. Cristaux prismatiques a llonges snivant e et en fines paille t .tes mic a l'el' s (1..1' .)
ap la ti s par all clement a hI ([ oo) . Cliv ages hi (10 0) ires parfait et ()< IO)
Mohamed
210
Bourahla_UHBC_2013 :1>IJ :"};R:\ tJ X DES l<.OClJ E S
Sl T.I CA' n ,:!> ) ) 1:: ""~;'rA ,,1( )R l' H I "';YI E 2 11

fa cile, gl (0 I 0) maim; parfait, p (0 0 I) diffic ile '(pla n de separation) .


Position de I'indicatricc : "Vp suivant c, plan de s axes optiqucs
- Position de I'indicatrice : Np vo isin de a. hI ( I OO) .
L.N. - Plaquettcs all ongces, p lus ou rnoius tabulaires, L.N. - Presque jarnais de form es dct!ni('s ; souvent en plages
-'-' Refringence forte: ]\'g = I, 7 2 ,s it 1,729, Nm ==:. 1,7 20 it· 1,722, plus ou mains globule uses ou poecilitaques.
Np = 1,712 a 1,717. Refringence Iaible. analogu e a celle du quartz : .l\:!!.::-- 1St
- - Sections n orm ales (I I'allongernent montrant Ics cliv agcs a 1,57, iVP =-, 1,53 a 1,561.
h i (1 00) , fin ct regulier et R1 ( OJ o), i rregulier, 74° , a Incolore en lam e mince. Ccpcndant, Ies secti ons alt erees sont
-" Incolore, rarernent tcinte ell bien. souven t tei ntees ell j a u nat rc, grisa tre, r ougcat rc,
L.P. - Birefringence moyennc : N g - iVp ' = O,OX 2 i.\ (),oI6. - Inclusions Irequentes panni Iesq uclles il taut noter lcs zircons
Polarise d ans les jau nes du ref ordre. bordes du ne a ureole pleoch roiq ue jaune citron ct.los fibres de sillirna nite.
- Angle ma ~. dextinction des sections (k la xonc (hko) N -- '"
N R ~ c =-c :10° ; allougcment p ositif. 1~ ( !

L.C. ....· Biaxe negatif, 2 \' = Rz() a 03°.


Gisements : Miuera1 assez lwU coura nt m ais pa rtois trcs abouda nt
des micaschistes ot gneis s a vec muscovite (paragonite), gr cnat s , .)

stnurotide, etc.

Co rdie r-ite (Dichroite, I olit e).

._.- Orthorhombique. Form es cristall iues pratiquemen t iu cxis­ 153 I 1 "-d-----i-'/


tantes, Clivagc gl ((lJ() imp ar fnit, indistinct ell lame min ce.
-..­ 1-
- - Made m (I ro} par hemitropie n or tuale , souveut rep ctee ~M 9 20 F,
d ormant des (~difices p~eu d o s e l1 air (' s: sou vv n t polvs yut lu-t iqu c.
- - - - Cor dler lt.e­e­ - - - -
Maclc ( I} O) m oins Irequ cnte.
Fig, 143, - Principales proprietes opt.iq ues de la cordieritc (Trijg~ r.
1950, Opt. Best. der gest . Min .. repr od uit ave r l 'au t orisati on ric
l 'a u t cu r )

L.P. - Birefringenc« faible : N r; -- S p = , 0 ,009 :'-t 0 ,0 1 6 . Polarise


dans les blanes a j aunes du ler ordre, .
- Extinction et allongernent non d ct er m ina blcs.
- Maclc m ( 110) assez frequent e souveut polysynthctique. L cs
indivi d us sent souvcnt epais . Sur 18. plupart des sections on observe
u n individu en lames biseautees s'enfon cant en « coins » dans I'autrc
individ u. I,es sections p ( 0(1 1) s ' dl~ ig n e nt ,\ ,;0" de part et dautrc
d e la trace rill pla n de mack.
L.C. "- Biaxe llegatif, 2 V · , 40 ~\ t)O O) .
F ig, 14L ._.. Cordi crite

Fig . J42...- Section de cordicritc saint' 1. \Vll'ClIEl,L, X f; - r .5 2 7 ' - 1 ,5 73 , .\"m - I.S J 2 - 1 ,.')h l\ , s p ,.... 1.5.1. 2 ·
montrant les macles :\ J .:0 0 (1,, 1'1. 1,5.58, 2 \ ' -s : 3 (j a ~j 9 " .
(x 20) -~ T l{()(;J';R :Vg 1,5 4 3 ._... 1,5 7 5, S ;'l = . J ,53 9 _ .. r , j (' <), S IJ I ,5.H .... 1,5 51>,
z \. - 45 " Bl)o,
Mohamed
2 12 Bourahla_UHBC_2013 :-'11 :d :R:U : X lJES ROCHES S ILICATES IlE ,,1f.:TA%ORP1Il5:-.m 213

Gisements: Dans les gn ciss, granites, av ec sillimanite, grenats , et c. ;


ega lemont dans le mctamorpuisrne de contact. R arernent dans certain es
b yes O il la cordi eri te est al ors hexagonale, a birefringence tres fa ib le :
;\ 'g ---- ~'.,r p = 0,004 (forme de h a ute t emp er atur e: indialite) .

Alterations. La cordier it e s 'altere ires facilernent et il est rare de


la trouvcr pa rfaitcnient sai nc, Ces alterations sont tres importantes
car elles facilitent considerablement la diagnose du mineral.
Au d6bn t du processus, 011 obse rv e souvent nne aureole jau ne
plu s on 1110in8 p leochroiquc, opti que ment isotrop e et bordan t les section s.
P arfois, cc mode rlalt erat ion peu t envahir t out le cri stal , mais
I'altcrat ion 1l0rl11<11e condui t le plus souvent a une pseudomorphose
en pinnite. Cctte ps cu clomor phose s 'e ff'ectu e de faco u tres caracte­
ristiqne ;\ p a rti r de ia p eri p her ic, de s cassur es ou du clivage gl ( 010) ,
sous forme de trabe cul cs constit uces de p etites et fines ai gui lles de
p in nite d isp oseos norm alement a ux epo ntes, P uis, les t rabecules
s 'a nast omose nt et env ahisseut progressivc urcnt tout le mineral. On
tl 'obser ve plus , ell fin de co mpte, q u 'u n a m us globulai re de p ai llet tes
III ica cees en trecroisees,

Fig. 145. - Cordier it e presque


Confusions possibles, Fig. 144. - D et ai l de lalte rat ion de t otalemcnt psend om orp hosee pa t la
la cordier it e ell p in nite (L. P .) ( X 50) pi nn i te (L. l' .) l x zn)
- J.a cord ierit e est u n mineral de licat a
deter miner , sur t out

qu a nd elle est saine. Seules son t v raiment ca racterist iques :

- los inclusions ck zi rco n it a ureole jaune, mais elles sont lo in ,'


d .ctrc Ireq ucu t E'S ,
lcs alteration s.
- t il deho rs de ces caracteres, 18 cordierite p eu t etre confonduc
ave c :
Qua rl'; : jarnais alt ere, ja rn ais made (du 1110ins ell lame mince)
u nia xe (parfois biaxe) posi t if.
Plagioclases : Alterations differcnt es. L os rna cles po lysynthe­
tiqucs des plagioclases sout ell general plus lamellaircs, fines, regu­
lier es et repctees un plus gmnd 110 m bre de fois que dans la cor dierite.
N <.:phcl1"ue : Pra t iq uement impossible a distinguer de la cor dierite
dans les roches d 'epancherlll'llts. Mais la cordierite est tres rare dans
de t els gisemcll t s.

F;ig. 146. -..- Staurotide


Staurotide (St.au rol it e).

--... Orthorhombiq lie, bien crist allisc en pris mes m ( I I 0) et


~1 (01 o) al longes snivan t c. Cliv age gl (fj I 0) moyen .
F ig , 147 Staurot id e

- - Position de I'indicatrice : N g suiva nt c, p la n des axes opti ques d ans un m icasch iste ( L. ~ .) ( ,< 2 0)

h l (H O).
Mohamed
214 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES SILICATES DE METAMORPHISME 215

- Mac1es frequentes « en croix » : I) (0}2), daxe quaternaire


Epidote : Birefringence variable dormant lieu au « manteau
[100J; 2) (2}1), daxe ternaire [102].
d'arlequin » caracteristique.
Allanite : Relief un peu plus eleve, birefringence plus forte
L.N. - Formes generalement automorphes mais tres souvent

largement poecilitique autour du quartz.


Ng - Np = 0,025-0,°3°. Biaxe negatif.
- Refringence forte: Ng = 1,750 a 1,762, Nm = 1,745 a 1,753,
Np = 1,739 a 1,747·

elivage isi (0 I 0) souvent tres peu net.

Colore et pleochrolque dans les jaunes :

I".,!g : jaune a jaune d' or intense Bibliographie sommaire


Nm : jaune pale
Np : incolore a jaune pale
L.P. - Birefringence assez Iaible : Ng -- Np = 0,012 a 0,015.
CORDIERITE
Polarise dans les jaunes du 1 er ordre.

- Sections allongees a extinction droite, allongement positif


IIYA:\IA ]. T., 1960 Bull. Soc. Fr. Min. 83, - LEAKE B. E., 1960 Am,
(rarement reperable en lame mince).
Min. 45. - VvIl\:CHELL A. X" 1937 : Am, Min, 22,
- Made [100 J non decelable optiquernent, made [102 ~ plus rare.

L.C. - Biaxe positif, 2 V = 80 a 90°.


Gisements : Dans les micaschistes ou gneiss avec grenats, silli­

manite, disthene, tourmaline, rutile, etc. Rarement dans le meta­

morphisme de contact.

Alterations. Assez faciles en produits rnicaces (damourite) ou

en talc.

Confusions possibles.
Humites : Relief moins fort, birefringence plus elevee, gisements

differents,

Tableau des principaux caracteres optiques des silicates de metamorphisme


.,
I,
Nom
Composition -----, Sy,l. ---~g- -1---:--1 Np I Couleur, pleochroisrne ClivQges Ng-Np
I
I

I
Angle max.
d'exl.
zone mm (hkO)
II All. 2 V Signe

I
,

i-I
Andalausite ISiO, I 0] (AI, Fe'),
I
I 0
I
1.638-1,651
II 1,633-1,644
1
1,629-1,640 , Ng : incolore: m (110) nels Q 89° 0,009-0,011 ' o- I 83-85·
~ Np: incolore a rose
I I
Sillimanite ISiAIO,) AI I 1,677-1.684 I 1,658-1,670 I 1,655-1,661 I incolore s' (010) net 0,020-0,023 0° + 20-30°

Mullile .,., .. ISi,AI,O" I 0) AI, I 1,653-1,679 1,641-1,654 1,639-1,651 ~ Ng : incol,a rose; s' (010) net 0,012-0,031 O· + 45-50°

Np, Nm : incolore

Disthime .... [Sio.IO)AI, T I 1,728-1 ,729 I 1,720-1,722 1,712-1,717 I '",0'0," ' "(00) net•• ' (';0)
essez bon, p (001)
0,012-0,016 30° + 82-83°

dil.
Cardierite 1,53-1,56 incol. Q [cun, vet-ddt. g' (010) Ires irnparf. 0,009-0,016 40-800
[Si,AIO,,) (Mg, Fe),AI, 0 1,54-1,57 I

J J
1

Stauratide
_ _. -,_ISiO,I_~~AI,-Fe (OH), -' 1,750-1,762 1,745-1,753
1,739-1,747 I Ng : [eune d'or!.
_ Nm, Np : 'ncol. Q
• ,g' (010) peu net
J. pQle I
0,012-0,015 O· + 80-90· +
Mohamed Bourahla_UHBC_2013 ~ll~ {; J{ A{ :' X ACCI,;,sSO IR T::S
2 17

Confusions possibles :
.N e.pll1ilint!-: for mes rarem ent nettes, R efringence. moins elev ee.
Z ois ite : refr ingen ce U ti pen plus forte. Biaxe p ositif.
Ie

Zircon. rC'~~~
\'0'-0)
;..; ('sosilicatc [Si0 .1 i Zr.
'I'll pe u t rumplacer Zr en t outcs prop or t ion s et pr cd o ­

mine d an s la t.ho rit.c jSi( ).,1 T h .

MINERAUX ACCESSOIRES Qlladrat.iqw: . Prisrnes plus all maim; allongcs ,


so uvent en grains arrond is. Cliv agcs It I ( I J 0) et Fig. 148.
a I ( I r 1) t rcs imparfaits, ind istincts en lame min ce. - _. ..Vpa ti t c
Positi on de I'in di catrice : Ng sui v.mt c.
L.N. ._-- Refringen ce extr e­
Apatite.
mementforte : Ng ~~..:: 2, 02 --- 1 , <)0
\
Au point d e vu e ch imiqu e, les a pa t ites sont d es phos phat es de Ca "'-'( 1,76), N p = 1,96 - 1,9:2­
ct ad rn ettent p our Iorrnule gene ral e : [Po.l] aR e a, avec (r, 76).
R = 17 : Fl uorapatite - I n colorc . rarcn ie nt tcintc
= Cl : Chl orapatite en br uuatre all ver d atrc .
= (OH) : Hydroxylapatite
L.P. _ . Birefringence tres
E ntin (COaOH) p eut rernplacer particllern ent (P01 ) . .

Les ap at ite s lcs pl us com mu nes sont des fiuora pati tes un pe.1i
elevee ; Nr; - N p = o.ouo ­
0, °4° - (0, 000) . Toiut cs plus on
chlo rees, h yd ratees on carbouat ees. To utes ces vairetes ont des pro­
iuoin s vivos du d ebut du 3 e o r­
priete s opt iq ues t res voisines.
eire.
Hexagonale. P risrnes '/11- ( 1010) trapus OU a u contraire t res allonges
suiv a nt c, parfois acicula ires. Formes nettes t res Irequ cn t es. Cliv age s .._. Sect ious allongees a ex­
p ( 00 0 I ) et in ( J 0 I 0) tres im p arfaits, indist inct s en lame mince. t inction droite, allongcm cn t p o­
Po siti on de l' indic atrice : Np sui vant c. si tif. Sec t ions carrees t ou jou rs
Hein tes.
L.N. - Refringence assez elevee : J\'g = I ,60 a 1,7° , Np -,., 1,58
a 1,7°. L.C. - U niaxe positif. Faible
hiaxie a norrnale ass cz fr equcn te
- Incolore . Sections t oujours t res limpides.
(L V = °
a 10°) .
L.P. - Birefringence tres faible : N g -- Np -:- 0 ,0 0 2 a 0 ,006 Fig . 149. . _.. Aput it e . sect io lls lu-xuuo , .
(teint es gris-bleu t ees du deb ut de l'ech elle chromat iqu e). n.i lcs on n :cta ng nlain's ;1 fort r elief Gisements: "
(I ,. X) ( :< 1(0) le zircon est uu
- Sections allongees it extinction droite, allongement negatif', m in er al C0111rn n n
Secti ons Iiexagouales t ou jo urs ete inte s. des ro ches eruptives et metamorphi qu es . Irequernmcnt

L.C, -- Un ia xe negatif: F aib lc biaxie ano r rn ale rare . en inclu sions b ord ecs d 'une aureole pleochroique (biot ite,

cordierit e, t ourm aline }.


!
Gisements : mineral accessoire tres rep andu d an s 1a plupa rt des i j ._. i
~/
roches ignees et metam or ph iqu es. .E galement en seg regations plus Alt erations. Pra tiq uem en t i na lterablc. Cepeuda 11t ,
ou mains irnpor tantes et dans les fi10115 hydrothcrmaux. Le s chlora­ il pe nt y av oir a ut odest r uct ion avec hydrata t ion
patites se ren co ntrent dan s les filons de roches basiques et les hydroxy ­ (zircon metamicte -= mal acon ). La refri ngence pout alors l'i g , 150. -_.­
lapat it es da ns les t alcsch ist es, d cscen d rc ,1 1. ,76 et la bi refri ng ence ,1 0, 000. Zirc o n
Mohamed
218 Bourahla_UHBC_2013 M I~I:: ){ ,\t ; X l> E~ RO C ll l';::>
:lo1ll\"):;H ,\ tr x .·\ CC I, ;;SOlR I,S 2 19

L.P. -·· Birefringence enorme : Ng - Np = 0 ,100 ,\ 0,17°. Te in tes


Sphene (Titanite) . jaunatres des ord res sup erieurs
avec m ult iples irrisations.
Nesosubsilica tc de formulc [SiO~ I OJ CaTi.
Conticn t presq ue toujours du fe r (jusqud I S % de 1"e,O. ) et sou ven t
egalcmcn t }.ih l (C rc rlno dte) ct Y , Ce (Keil hu ui te) .
- Macle h i ( [ 00) fr equentc ;
an gle m ax . d 'extp cti on par
rapport a In t race d u plan de m a ­
- - l-d-_ 2V,
4
--3
~

ck : 40°. Allougern ent ncgat if. ------ !


3 01
Monoclini que . Cristaux it fac ies varies, lc pl us souv cnt ap latis
et i\ bords tra nchants. Cliv ages m ( J [0 ) plus 011 mains parfaits . L .C. - - Bia xe p osit if, 2 V = 2 0
bL ".(f' . '\ I);:J! _C!~ P,,~ \) -j-
D 2 4 r, 8
25 j
Macle Itl ( [00) « ell chapeau de gendarme " trcs Ireq ucnte. ,\ 40°. Disp ersion tres for te (r > v ).
Fig. J 53. .- Sphe ne; variation d e
Gisements : mi ner al acccs­ l' an glc d es axes ell fonct ion de Ja
sci re tres rep and u d ans les roch es teneur en F e..p . (T r ag er, 195 5)
sodi qu cs (sye nit es ncpheli niqu es)
ct a rnphibol iqu es (gra nites, sy enites, di orites}. Freq uent et souvcnt
bien devcl oppe dans lcs roches me t a morphiques (arnph ibolit es sur tout).
Le leucoxene est U HC vari ete de sphene result ant de l'alte rati on
de di vers rninera ux ti taniferes (ilmenite . ru ti le, et c.).

Tourmalines.

Cyclosilicatcs complexes ell:' Al , Na , Ca , Fe, :'Jg, Li rcpoudan t a


la Iorm ule a pprochee !Sii) J~ I (HO:, ) ~ I (O B , F ) ~ j NaAI 6 J'v1 :1 avec
M: = (Fe, :'111) : t ourm alines fer rifercs on sehorlites ,

Fi g. 15 J. - S ph (~ IH~' t :\I = ~I g : tourmalines m agnesi cnn es on dravites,

section se lon Ii 1 (o J())


ill :~ (Li, Al) : tourmali nes lithinifer es ou elbaites.

L a r ube llitc ( ~~ t LIne varict e de tourmali ne rose p£Ue e n macroscopic.


Fig. 152. - Sphene ; - ).
section losan gique ,i ires fort relief Rhom boedriqucs. Ell pr ismes <\ sect ion sub­
(x 20) I;
i tri ungulai rc, allon ges selon c ; ell a ig uilles (II craYOHS ;)
..~ .~- de t ourmaline) p a rfois gro upees en ag reg nts rad ies

I[
r.>" ~----

~:1:o._~',~:" t"~''J:\ J: :; "i


(,. soleils de t ourmaline ))).
P osition de l'ind icat rice IVm suivant b, plan des ax es op tiqu es ! ::l· ,, ;\ 1 1
gl (O [ 0) . L.N. - R efringence rnoycn ne, croissant e av ec
L.N. - .- Refringence tres forte, decroissante avec la teneur en fer: la t eneur en Icr : N g = 1,6] a 1,7°, Np = 1,01 a 1,66.

l
I I

a
Ng = 1,96 2,09, J.Vm = I,SS a
1.96 , N p = 1,86 il 1,9:';' - P as de clivagc, mais fractures transversales
- Clivages m ([ [ 0 ) la plupart d n temps in dis t incts en lam es i fn'~(l uentes P arfois ega lenw nt., on peu t obs erver
mi nces. tl J1C divi sion des cri sta ux parnllelcm cu t a l'al101J­

- Sections to utes guillochecs av ec craquelures ir regulieres tres gement.


apparent es . F ig. J54. ­
T ou rm aline - - Les tourm alines rnagnesiennes et lithlniferes sent
-- Iricolore ou t einte de rose jau natre. Sou ven t mc me bie n in colores ou faiblement teintees en jaune, rose .
colore av ec pl eochr oism e net :
... Les tourmalines ferriferes sont eolorees (couleurs variables,
N g : brunat re-rouge,1tre souvent zonees) avec pleochroisme inverse toujours net:
Nm. : jau nc verdat re pal e a rose N g : g ris, bleu , vert, jaune , br u n
sp .' incolore S p : memes tein t es beau coup p lus cla ires ; incolore
Mohamed
220 Bourahla_UHBC_2013 c\1l :-:: :(.; R A1: X l)!:: S 1, OC H I':S }II:-;l~R ..\ C X ACCE S SOIR HS 221

L.P. -Birefring ence croissaute a vee la teneur en fer; N g - _. •N P ~"


= 0,01 8 a ze ord rc pouvant descendre jusqu'a
0 ,043 . T eintes du
l'orange UU I er ordrc pour 1es tourmalines pcu Ierriieres.
- Sections allongees a extinction droite, allongement nega tif. EPIDOTES
Sections t r ia ngul aires toujours eteintes.
L.C.- Un iaxos negatifs. Fi gures tres ncttes.
L es epidotcs so nt des nesosubsilicates cristallisant dans les
sys temes orthorhombiques et ruono cliniques. Les prin cipales espec es
S011t les suivantes

ZOlsite C' j:3i z0 1 Si04 1 OH I 0 1 Ca2Al~ . orthor­


ZOlsite ~ : Si 20 , sro, I OH i OJ Ca 2 Al 2 (AI, Fe 3 .. ) hombiques
Olinozofsite lSii), Si01 I OH I O i C<1 2A1 3 mono­
Pistachite [Si z(\ i sinl l OH I 0 1 C ~zA12 (Fe 3 .\1) ! , olini­
Piedmontite iSi z0 1 I s.o, I OH I OJ (Ca, Mn) 2A12 (AI, F (; 3 . ) \ ques
Allanite : Epidote riche e n t erres rares.
La thulite est nne variete rrianganesifere d e zciixite trcs r urr.

Zoisite,
_ . Ort horh om b iquc. I 'rismes allo nge> su ivan t I'a xe b. So uvent
en g rai ns. Cliv age hI ( Joo) t r&~ parfai t , pr(OO J) m au v ais.
P osit ion de I'in d icat rice : N g suivant c, Np (zoisite :x) 0\1 Nm
(zoisit o (:') suiva nt b. P la n des axes opt iques hI (1 00) (:x) O U gl ( DI D)
/' ( ~) .

L.N. _.- Refringence forte: Nm. -- 1.,70.


h g . 155 . - " 1' Il· oc hT ()i".~1H C d e la tourmaline : ,i ga uche, a llon gem ent <I ll prisi ne -- Clivage hI (1 00) net, pal fois mal visible sur les pe ti tes sections .
suiv an t le pl an de vi bra ti on d u polariscu r : a '<lr m /e, la meme sectio n apres
rot at ion de <)0 0 (comparer a v ec la fig. 94). R cmarqu er ega leme nt la se ction
.._- Incolorc, pa rfois legerement teintee en jaunatre a rose avec
transv ersale subtriangul aire, 110n pl cochroique (L.:-J.) (x '20) pleochroisme tres P ~Ll intense (T h ulitc').

L.P. _.- Birefringence tres faible : f-.7g - -l\.,7p = 0 ,00 4 a 0 ,007.


Gisements : 1es tourm alines Ierriferes sent les plus com m unes. Teintes de polarisation tres souvent anormales (bien fence , gris jaunatre).
On Ies rencontre dans des r och es varices ma is surtout acides : g ranit es
.- Sections allongees a extinction droite, allongement negatif,
et pcgmatites a musc ovite, mi ca schistes, gneiss . E galemcnt clans les
parfois de sign e variable.
filons hypotherm aux ct leurs epo ntes (grciscn).
L es elbattcs sout oantorm cos dans les p egmatite;; sodolithiqucs, Quant :lU X °
L.C. _.- Biaxe .positif , 2 V ==" a 5 0 0 . D isp ersion t rcs forte (r < 1')
dra vit es, dIes SI.: t rouvcn t da n s lcs calcaires, d olo niics et sc histos m (:talllorphiq nes. p our la zoisitc x, distincte (r :..- v) p our 1a zoisite {3.
Alterations. Plus 0 \1 rnoins faciles en mi cas blancs (damonrite, Gisements : la zoisitc a lcs mem es giseme nts q uc la p ist ach it e a H' C
lepidolite} , chl oritcs, t alc. 11 }' a souvent pse udomo rp hosc. laquelle ('11e est trcs fre t]uemmcn t ass ociee.

Confusions possibles.
Confusions possibles.
L cs tourmalines courantes se dist ingucnt aisement des au t res
mincr aux par I'absence d e clivagc, le zon age des colora ti ons . le pleo­ Apatite : R efrin gen ce Ull pcu mo ins Iorte.iU ni axe negatif. Secti ons
ch roisme in verse et I'uniaxie negativ e. h exagonale s ca racterist iq uos.
Mohamed
222
Bourahla_UHBC_2013 MINE-R AU X DES R OCHES ~1I); 1~: R ,\\,X A CCE S :->O ! RE ~ 223

Pistachite (E pidote s. str.).


CARACTERES COMMUNS
AUX ~PIDOTES MONOCLINIQUES L.N. - Refringence forte : N g 1,7 1 9 a I ,7bo . Nm 1,7 1 5
a J ,}65 , Sp = I,}IJ it 1,730.
Prismes 't res alloriges selon b. Parfois fibreuses , en grains. - Incolore a coloree dans
Clivage p (00 I) facile , hI (100) et a 1 (1 ol) irnparfaits, les jaunes rivec pleochroisrne di­
__ Position de l'indicatrice : Nm suivant b, plan des axes optiques red plus ou rnoins net :
gl (010 ). N n: : ja une ve rd at re, j aunc
- Made Itt (J OO) assez frequente. citron
N f.; , X p : incolo re , ve rt jaun.rtre
L.N. - Refringence forte, de 1 ,70 Ii 1,80.

clai r, jauue citron clair


_ __ Clivage p ( 001) plus on mains visible et n et en lame mince.

L.P. - Birefringence va­


L.P. - Birefringence tres variable a vec la composition chimique. riable , souvent meme a. Pinte­
- - Sections allo ngees de la zone phI (hol) a ext inct ion dr oite, rieur d'une meme section :
allongement de signe vari able. :Yg ·- SP :7:." o.o ro a o. oyoTi-intes
de. po lar isa t ion vi ves ct varices
L.e . - Biaxes , 2 V gra nd . des I or et 2 " ordres , dormant un
« manteau darleq uin » caracte
ri st ique .
~~
.-/ ; t-,\ n g le: m ax. dext inction

7~O'.-----~t.-/ I ::::---;::J
..,/ _..-/" I
d es sections ( hi, oj -' N y A a a
= 25 300)
~4, -
- y--~ /, --- / L.e . - Biaxe ncgatif, 2 V
.:»: yT,"~ " "' :,:~
r--p~"--------~ = 65 it 90°. Dispe rsion tres for t e
g "'l;,.~~ . »>: Fig . 157. - I' ist acb it c : sectio ns t res
c 6o~ ::::::::Puti{h'l f· (r> v). refring entes , p lus a ll ni oins netterne nt
_____ I/'.d mQn:.~t
-----I .. ·
..........~
·-r
A !f",ol t~.,.J""

Gisements : zoisit es, cl ine ­


clivees (les pIag",:> incol ores so nt
con st it uees par d u q ll~ rb;j (1..:'\ .) ( x zo)
zois it e et epi dot e sont des
0~ ~ min erau x d 'a lteratiol1 Ire ­

Fig . I56. - E pidotes m onocliniques que nts des ph ­

a droite position de/Ng dans g' (oro ) gioc1ases ( S <111 S­

suritisation ) et

de nom breux si­

Clinozoizite. __ i licat es calciques,

~ _ ~"
020 v- . • _
I ,
L.N. - Refringence forte Ng = 1,7°2 a 1,719 , Nm = 1,699 a 10.0 10 -i- - - 1_ _- ..
Cc sent cga1e­

mont des mine­


J ,}I5 , Np = 1,697 a 1 ,}11. ClOOO_
1
' '" - \ - 1. 74
raux prirnaire s,
-_.- Incolore.

~
b LI~ ~ p arfois esscn t iels
L.P. _.- Birefringence faible : N g ·- Np = 0 ,005 it O , OIO . Teintes I .t'~ . ~ 7 .) (epid ot it es) des
~ ~ ~r .f~ roches metamor­
!~
de polarisation frequemmerit anormales : bleu so mbre, jaune ve rd at rc .
_ (An gle max. dextinct ion des sections 111m (Mol : N g A a = 15 a 25 °·) • I /
1- Vo p h iq ues riches
~_·_ _5__ n 1,5 20 M,!'/. 3L.. 3.5 f' ·_ . en chau x : a m­
L.e. - Biaxe p ositif, 2 V = 85 a 900. . ...···· Ci;n07. 0!5!te,..:... P"tach,t p- - - - - - - - ­
phibolites, p yro­
xenites, mica s­
Gisements: comme 1a pistachite dont elle ne constitue dailleurs Fig. lSS. - Principales pr op r iet es opt iq ues d e: Ia serie
de 13 pi stac hitc (T r oger, H i5 2 , Opt. B est. der gcst. Min ..
chistes , ska r ns ,
qu e le t erme pen Icrrifere. r ep roduit a vee l'autorisation de lau teu r) . etc.

Mohamed
224
Bourahla_UHBC_2013 )-J) :-;l'm A l: x. DES }{O C H E S
lin" (.:l{:\ l ' X ..\ CCE:-;S OIRj ,;:-; 225
Confusions possibles. rS iO .1 ,a Al~ ~P ' 3 av ec lVI _. 1"c: 2 + : Almandin, ~lg Pyroye, :\Ill
P yroxen es : Sections montrant les d eux clivages m (II 0) a 87° . Spessartine.
RHrillgence moins forte. - Grenats calciques (Urg an dit es ) de Io rrn ule ge ne ra le
;SiO 4 ; Ca 3:' F' ' 2 a we M ,= Al : Grossulaire, Fe 3 ,; : Andradite, Cr :
Ouvarovite,
Piedmontite.
Le g rc na t melanite est u ne variete t ita nife re d' alld radite.
L.N. - Refringen ce iort e ; X I{ . c I ,76 5 it I, 830, N m = 1,747 a I ,790, En fa it, la plupart des grenats couru nt s son t des tcrmes inter rne­
..vI' , ~ J ,73 0 ~l J,7 56, diaires entre ccs «xt rcmes.
..- F orten ien t colo rec (co n leu rs tres fraiches) avec pleochroisrne intense ;
Sp jaune citron , jaune d' or, orange
S m rose , lil as, vio let CARACTERES COMMUNS A TOUS LES GRENATS
NI; ro uge vif
L.P. ,- Hir {-frin g('Il l"(' elevee : Ng - ]\I.p = o,oy, a 0,0 70 . - Cr istallisen t en J odecaedres, trapezocdres. ct c. , tous cr is t u II x
- (Ng A a = 29 it 33°.) d 'a llnre glob uk t'.se.
L.C. - Isiaxe positif ou negatil..« V = 70 a 9 0•. L .N. - Refringence forte it tres forte: /~
i\' ,= 1.7 a 2 ,0 . /( \ <,
Gisements : mi ner al peu cour an t d e ce rt ains schi ste s et gneiss. Parfois
rtan s Ics a t\( l c,,,itl"~, - ~ e ctjon s IJ1n,; on moins a rr ondies, it tres
fort relief. Plages limp ides , craquelees, sou vc 11t
\ < ,',
<' \ //~ \
\
. / { (10 1) / :J;
","- <::" !
A llanite (Orthi te}.

L.N. - R cfr iu geu c« Xg = 1,66 it r .S z , Nm - f,6s a I ,8 r , ]\I.p


a r ,79 . Le s varietes isotrop es pcu ven t descend re j us qu 'a N ..::. I ,54 ·
= 1,64
i, asp ec t c h agri ne .
- I nclusions asscz f requent es , p arf' ois dis ­
po sees d e Iaco n regll Jiere (texture heli citiqu e}.
F i~ .
<>
159, Do,k ­
- In color es Otl a peine t ein t es en lame rnirv­ t'G ~drl' r uo iu b o f lal
.- I u .-olore a
fo rtern cnt co loree ave c pleoc hroisme pl us ou rnoins net. :
ce : sa u f I'on va rovit e qui est v e rt d e g:n: ua t
S p . in color e br un ja u na t rea
X m . b r un j a u ue cl air a b ru n rouge
Ng ver t clair a brun rou ge Iouce
- So u vent zo uee. "

L .P. - Hi r""f ri nw~Jl.l"(, v ariable . N f( - 1\i P = o,o:w a 0,020, pouvant


courament descen dr e dans les varietes met am ict es l\ 0,0 10 et merne 0 .000 .

- (NP ~ a = 30°,.:
L.C. - Biaxe nega t if, 2 V ,0' 70 it 90°, Por te disper sion (I' > v),
Gisements: m ine ra l ac cessoir e d e certa ines roches ignees : granites. syenites,
diorites, so uvent ell inclus ion s a aureole pl eochroique dans la biotite. Dans
les p egtnatites; egalement d ans des ro ch es de rnetamorphisme : gneiss , amphi­
boli tes.

GRENATS

Les grcnats sont des nesosilicates cristallisant dan s Ie sy st erne


cubiqu e. On pe ut , d ' apres leur composition chimique, les diviser
en deux groupes '
Fig. 160. - ( ;r ~ll at. uluia ndi u , il g auch«, en r..:\.. fo r t rel ief , craq uelu r es .
- Grenats aluminsux (Pyralspites) de formule ge nerale aspe ct chagrine : (i dro rtc , la in e m c se ct io n en L . P .. co mpletem en t et eint c i. " ~ ::! o)
Mohamed
226 Bourahla_UHBC_2013 l>n;-';: ::R.\U X nE~ kOCHES :\n';'; ER A \ :X M~CBSSO I R ES 227

L.P. -
Les grenats sont cubiques, done isotropes et tou­ Spessartine : Granites, pegmatites. quartzites. Roches meta­
jours eteints en lumiere polarisee. Cependant, les varietes cal. morphiques.
ciques presentent assez souvent Melanite : Syenites nepheliniques,
une birefringence anormale, en Ouvarovite : Eclogites. Peridotites et serpentines chromiferes.
particulier dans les cristaux Rarement dans le metamorphisme de contact.
bien developpes qui sont fre­ Nterations. Frequente en chlorites, serpentines , tale, epidotes,
qu ernment partages en secteu rs parfois limonites. La kelyphitisation est nne epigenie pat une chlorite
ou zones ne s 'eteignant pas ell tres verte, souvent accompagnee d' epidotes, qui ' apparait en aureole
meme temps. Ain si, la pyreneite irreguliere auteur du grenat et penetre dans les cr aquelures.
(va riet e de grossulaire) et 18
topazolite (variete d' and radite)
ont une birefringence pouvant MINERAUX OPAQUES OU PRESQUE OPAQUES
attcind re 0,0 05.
L.C. - Aucune figure. L'etude de ces mineraux ne peut se faire de Iacon complete qu'a
I'aid c du mi croscope metallographique utilisant la lumiere reflechie.
Remarque : La distinction Cependant, on peut avoir une idee de 1a couleur par reflexion en
spe cifique des grenats est prati­ eclairant la preparation par dessus a l'aide d'un faisceau lurnineux
quement impossible en lames intense.
minces. Leur d et erminat ion p re­ Des considerations de forme et de gisement pourront egalernent
cise u 'est possible qu e par la conrluire i\ nne determination approchee.
./
mesure des proprietes physiques : Nous ne rnentionuons ici que les mineraux ayant quelque im por­
indice, densite, et c. t a nce dans les roches cristallines ,
Fig. 161. - Secti on b ien uutoiuorp he
de g r ell a t p y reu ei t e p rescutan t ell'S Gisements ; Almandin
Sl'd cu rs anorm alemen t bi ref ri n~en ts
Gneiss et micaschistes de meta­ Gra ph it e .
iL.1',) ( x 20) morphisme regio nal. Gr anites , Carb one pur.
pegrn atites. - H ex ag on al , Le plus sou v ent ell lamelles niicacees empilees ou radices.
Pyrope : Peridotites et se rpent ines . Eclogites. - Clivage p ( 0001) tres facile et parfait .
Grossulaire, andradite : Metamorphisme de contact de series - Gris tern e en L.R. (lum i er e refle chie),
- Opaque - Transparent en lames tres minces avec coloration et pleo­
calciqucs (shuns, cipolins , corneenn es) . chroisme tres intenses dans les bleus,

Proprietes physiques des grenats


L.N. - Refringence tres forte N = I,90 a 2 ,05.
L.P. - Extinction droite, allongement. positif par rapport a la trace de
p ( 000 1) .
I
II- - - -I! - -..-- 1-----­
_·-cou l.ur--····l
Nom Com positio n Densite
. I lnd icc
mccrcscoprque en lame m ince .
L ~~. _.... Uniaxe negatif.
.
,
. J
. __

I Gisements: Ie graphit e est un mineral assez comrnun, pouvant prendre


· parfois nne tres grande importance. Inclusions (paillettes, aruas) , dans certaines
Almand in F. : +A I. (SID. )"
!t 1,55 i
1,81-1 .83 In co lo r e {rose) I roches er up t ives, En p aillcttes, veinules, filons dans les pegmatites, Parfois
Pyrope . . . , Mg ,AI, (SiO ,), 3.5 l 1,70·1,76 In colore [rose) I'
abon da nt dans certaines roches de m etamorphisme regional (schi st es et gne iss
[ I graphiteu x) .
Gr oss ulc .r-e .. Ca ,A I, (SiD ,), 3.5 J 1,73-1.75 lncolorc
Spcssorl ine " ' j Mn ,A I, ($ iO. ) . J
J
1,2 I
l
1,80
I c'alr
Incolore (tnund.t re:).
·Magnetite.
!. And radite !
. . . , Ca ,Fe l + (SiO ,). I 3,75 1,88- 1,90 Nair Inco l., vert IQuno.1.
F e l~ 3 ' FeO ou £Fe 2 . 2F e" H\ ~ (Structure de s spindles),

Me ~a (d'e .. . . • Co , (Fe j -'-, Ti) (SiO') ' j' 3,75 0. 1 1.86.2 .00 Noir lneol , Q brun c1ai..-, ..- Cubique . En octaedre a 1 (! (I), en grains, en masses inforrncs,

~ Ovvarov it e . . .. Ca,Cr, (SiD.) , 3.5 1,8+1,87 Verr ernero,ude " VQrr


I - Opaqu,' - Gris a ckr Ii tcnH= ("nL.R.
Mohamed
228
Bourahla_UHBC_2013
MINERAUX DES ROCHES MINERAUX ACCESSOIRES 229
Gisements : la magnetite est tres commune dans la plupart des roches
cristallines, particulierernent dans les roches volcaniques basiques.

Bibliographie sommaire
Chromite.
Cr 203' Fl"O ou [Cr 2FeO.J (structure des spinelles).
-- Cubique. Gencralement en grains. ZIRCON
- Opaque, parfois translucide (brun .tres fonce) en lame mince.
- Gris acier avec reflets rougeatres en L.R.
CHUDOBA R. F. et v. STAKKEI,BERG, 1936: Z. Kristal. 95.-POI,DERVAART A.,
Gisements : mineral pratiquement confine dans les roches ultrabasiques 1955 : Am. J. of Sci. 253.
(peridotites et serpentines).

SPHtNE
Ilmenite (Fer t.itane).

FeO. TiO z ou [FeTi03~' TROGER W. E., 1955 : Handb. Mikr. Techn. 4.


-. Rhomboedrique. En cristaux tabulaires epais ou en minces lamelles.
Souvent en grains.
-- Opaque, parfois brun tres sombre (N = 2 a 2,7).
- Blanc grisfttre legerement rose ou violace en L.R.
TOU RMALI NES
Gisements : mineral frequent des charnockites, diorites, gabbros, diabases.
Plus raremen t dans les serperrtines, schistes cristallins et pegmatites. BRADI,EY J. E. S. and BRADI,EY 0., 1954 : Min. Mag. 30. - TEUSCHER E. 0.,
1936: Tcherm. min. petr. Mitt. (2) 47. - WINCHEI,I, A. N., 1932: Am. Min. 17.

Hematite (Oligiste).
EPIDOTES
FeP3' Souvent titanifere,
- Rhomboedrique. Cristaux tabulaires ou micaces. Souvent en grains.
- Opaque (gris blanc en L.R.) mais souvent translucide et merne trans­ TEIUUER P., 1898 : Bull. Soc. Fr. Min. 21. - UKAY Y., 1954 Mem. of
parent en lames suffisamment minces. Coli. of Sc. Univ, of Kyoto, Ser. B, vol. 21, nO 2.

L.N. - Refringence cnorme, 1,' = 2,7 a 3,2.

- Brim-rouge, rouge cerise, orange, avec pleochroisme net.


GRENATS
L.P. - Birefringence enorme. Teintes de polarisation jamais observables.
FI,EISCHER M., 1937 : Am. Min. 22. - KENNEDY G. C., 1947 : Am. Min. 32.
L.C. -- Uniaxe negatif. - SKINNER B. J., 1956 : Am. Min. 41.
Gisements : mineral tres repandu, provenant souvent de I'alteration de
mineraux ferriferes (silicates et autres). Parfois primaire dans certaines roches
ignees (granites, syenites), volcaniques (trachytes, andesites) et metamorphiques.
En gisements sedimentaires et metamorphiques parfois tres importants.
MINERAUX OPAQUES
(Etude au moyen du microscope metallographique)

Pyrite.
CAPDECOMME L., 1940 : Bull. Soc. Fr. Min. 63. - LINDGREN W., 1934 :
FeS. - Souvent Cu, Au. etc. Mineral deposits. New York. - ORCEI, J., 1925 : Bull. Soc. Fr. Min. 48. ­
- Cubique. En pyritoedre, cube... Souvent massive, granulaire. ORCEI, J., 19 28 : Bull. Soc. Fr. Min. 51. - RA.'\:IDOHR P., 1950 : Die Erzmine­
- Opaque. Blanc creme a jaune laiton en L.R. Pouvoir reflecteur eleve. ralien und ihre Verwachsungen. Berlin. - SCHNEIDERHoHN N., RAMDOIIR P.,
193 1- 1933 : Lehrbuch der Erzmikroskopie. Berlin. - SHORT M. N., 1940 :
Gisements : la pyrite est le plus commun des sulfures. Mineral accessoire U.S. Geol. Surv. Bull. 914. ~. UYTENBOGAARDT W., 195 1 : Tables for micros­
des roches eruptives (diorites, gabbros surtout) et metamorphiques. Filons copic identification of the ore minerals. Princeton. - VAN DER VEEN R. W.,
hydrothennaux, gites de metamorphisme, de substitution, etc. 19 25 : Mineragraphy and ore deposition. La Haye.
Mohamed Bourahla_UHBC_2013 ZEOLITES 231

I. - Zeolites fibreuses

Mesotype. (Natrolite)
Orthorhombique. En cristaux fibreux allonges selon c, souvent en groupe­
ments radies.
Ng suivant c, plan des axes optiques g' (010).
L.N. - Refringence tres faible : Ng = 1,485 a 1,501,
,r::,"Y I '
ZEOLITES
Nm = 1,476 a 1,491, Np = 1,473 a 10489. ~,
1 t Ng
i

- Clivages m (I I 0) bons, suborthogonaux (89°). I 1"

-~~
- Incolore. I'\,Vlf/1
L.P. - Birefringence moyenne : Ng-Np = O,OIl
a 0,013 (blancs et jaunes pales du ler ordre).
- Sections allongees a extinction droite, allon­ o ,NP/ : 1 . 11 ,

III,~
Les zeolites sont des tectosilicates hydrates d'Al, Na, Ca, accessoirement K, gement positif. 1
1

Ba. Elles sont caracterisees par Ie fait que I'eau (( eau zeolitique 1I) n'est pas I
une eau de constitution, et peut etre facilement expulsee sans modifications L.C. - Biaxe positif, Z V = 58 a 64°.
importantes des proprietes physiques. Fig. 162. - Me­
On rattache habituellement a ce groupe quelques especes qui ne possedent sotype; section
pas les proprietes zeolitiques, mais qui, par leur composition, leurs facies et selon g' (010)
surtout leurs gisements, se rapprochent des zeolites. Scolecite,

I. - Zeolites « fibreuses )) (au moins deux bons clivages) Monoclinique, pseudoorthorhombique. Memes formes que le mesotype.

Mesotype [SiaAlp,o] Xa 2, zH 20
Nm suivant b, plan des axes optiques normala g' (010).
Seoleeite [SiaAIP,o] Ca, 3HP L.N. - Refringence tres faible : Ng = 1,517 a 1,5 Z1,
Thomsonite [Si z (Si, AI) AlzO,o]2KaCaz, 5 HzO Nm = 1,516 a 1,5zo, Np = 1,510 a 1,513.
Laumontite [Si zAI0 6 ] Ca, 4HzO
:\) - Clivages m (no) bons, suborthogonaux (880 l/Z).
II. - Zeolites « lamellaires )} (un seul bon clivage)
~I - Incolore.
N 'I
'g~JP '~_'8!
1

L.P. - Birefringence tres faible : Ng - Np = 0,007


HeuIandite [Si.AI 20 ,.] Ca, 6HP a 0,008 (gris clairs du ler ordre).
Stilbite [Si.AI 20 ,.] Ca, 7HzO G- l . _.
- Angle max. dextinction des sections allongees
a- - - LA,' Np C =15 a 18°. Allongement negatif,
III. - Zeolites « isometriques )} (pas de bon clivage) Nm
I !
A

r
! ,I I
- Macle h ' (100) assez frequente.
Harmotome [Si.AlZO,.J Ba, 6H 20
Phillipsite [Si.AIP,.] KCa, 6H zO r I
I
II
,
i I L.C. - Biaxe negatif, Z V = 36 a 560. Dispersion
Chabasie [Si4Al zO, z] (Ca, Na z), 6H zO forte (r < v).
Analcime [SizAIO.] (Na z, Cal, zHzO Fig. 163.-Sco­
lecite ; section
IV. - Fausses zeolites selon g' (010) Thomsonite.
Apophyllite Phyllosilicate [(Si 40 , 0)zl (OH, F)] KCa", 8H zO
Prehnite Nesosubsilicate [Sip. I Si0 4 ] c«, (AI, Fea+)z, H 20 Orthorhombique. Memes formes que le mesotype (cristaux en general
Datolite Tectosilicate [SiB 0 4 I OH] Ca plus trapus).
Peetolite Inosilicate [SiO a]. HNaCa z Ng.suivant b, plan des axes optiques p (001).

Tous ces mineraux se rencontrent surtout dans les cavites des roches L.N. - Refringence faible : Ng = 1,516 a 1,545, Nm 1,509 a 1,53z,
volcaniques avec calcite, chlorites, etc. Ils proviennent souvent de I'alteration Np = 1,507 a 1,530.
des feldspaths et feldspathoides. Plus raremeut dans les fissures de roches - Clivages g' (010) parfait et h ' (100) moins bon.

metamorphiques et ignees. - Incolore.

Mohamed
232 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES
ZEOLITES 233
L.P. - Birefringence faible a moyenne : Ng- Np = 0,007 a 0,015 (gris
Stilbite (Desmine).
a jaunes du l er ordre),
- Sections allongees a extinction droite, allongement de signe variable. Monoclinique, pseudoorthorhombique. Prismes allonges suivant c, aplatis
- Macle m (I I 0) assez rare. selon gi (010).
L.C. - Biaxe positif, 2 V = 47 a 75°. Nm suivant b, plan des axes optiques gi (010).
L.N. - Refringence tres faible: Ng = 1,493 a 1,509, Nm 1,490 a
Laumontite. 1.507. Np = 1,482 a 1,498.
- Clivage gi (010) par­
Monoclinique. Memes formes que le mesotype,
fait.
- Incolore.
Nm suivant b, plan des axes optiques gi (010).
t 101)
L.N. - Refringence faible : Ng = 1,514 a 1,525, Nm = 1,512 a 1.524. ~~ 90"
L.P. Birefringence
Np = 1,502 a 1,513. \)V ' faible : Ng - Np = 0,009
- Clivages m (I I 0) a 94 ° et gi (0 I 0). parfaits. :P~
,:;+.! / /
a 0,013 (blancs et jaunes du
Ier ordre).
- Incolore.
~j~/\ - Angle max. d'extinc­
L.P. - Birefringence moyenne : Ng - Np = 0,012 (Blancs a jaunes pales
du l er ordre).
/ / r/ 129 0 tion des sections allongees :
Np A C = 3 a 12° ; allonge­
- Angle max. d'extinction des sections allongees : Ng A C = 20 a 36°; I meut negatif-.
allongement positif. - Macle quadruple hI
- Macle hI (100) assez frequente. (100) et a l (101) presque
toujours presente,
L.C. - Biaxe negatif, 2 V = 24 a 38°. Dispersion forte (1' < v). Fig. 165. -Stilbite; Fig. 166

section selon L.C. - Biaxe negatif, Macle quadru­

gi (010) 2 V = 30 a 50°. ple de zeolites

II. - Zeolites lamellaires.


III. - Zeolites isometr'iques.
• c Heulandite.
DO\)
MonocIinique, pseudoorthorhombique. Cristaux Harmotome.
:;j INm -, lamellaires, aplatis selon gi (010) et allonges selon c.

~~.,Z" Ng suivant b, plan des axes optiques normal Monoclinique. Prismes allonges suivant c.
\ a gi (010). Ng suivant b, plan des axes optiques normal a gi (010).
'0 Np I
a~~---~~)
r 'j
L.N. - Refringence tres faible Ng
1,505, Nm = 1,487 a 1,5°0, Np = 1,487
=
a
1.488
1,498.
a L.N. - Refringence faible : Ng = 1,508
Np = 1,503 a 1,506.
a 1,514, Nm = 1,505 a 1,509,

Clivage gi (0 I 0) parfait. Pas de clivages nets en lame mince.

I 1/ - Incolore. - Incolore.

L.P. - Birefringence tres faible : L.P. - Birefringence tres faible : Ng - Np = 0,005 a 0,008 (gris du
er ordre).
Fig. 164. - Heu­ Ng - Np = 0.001 a 0,007 (gris du l er ordre). I

landite ; section - Angle max. d'extinction des sections allongees : - Macle quadruple hI (100) et a l (101) tres frequente. Egalement macles
selon gi (010) Nm A C c= ° - 32°; allongement de signe variable", plus complexes, « en croix »,
- Macle p (00 I) frequente. L.C. - Biaxe positif, 2 V = 79°.
L.C. - Biaxe positif, 2 V voisin de 34° (0 a 55°).

I. Les sections allongees montrant bien Ie clivage gi (0 I 0) net et fin 1. Les sections allongees montrant bien le clivage gl (010) net et fin
(sections normales ou sub-normales a gl) sont a extinction droite ou subdroite. (sections normales ou sub-norrnales a gl) sont a extinction droite ou snbdroite.
r~

Mohamed
234
Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES
ZEOLITES 235

Phillipsite (Christianite).

Monoclinique. Memes formes que l'harmotome.


I

I
IV. - Fausses zeolites.
Np suivant b, plan des axes optiques normal a gl (010).'
I

L.N. - Refringence tres faible : Ng = 1,486 a 1,514, Nm = 1,484 a 1,509,


Np = 1,483 a 1,504. Apophyllite.
- Pas de clivages nets en lame mince.
Quadratique. En prismes trapus, parfois allonges suivant 'c. Egalement
- Incolore.
ell octaedre a l (I I I).
L.P. - Birefringence faible : Ng - Np = 0,003 a 0,010 (gris et blancs
L.N. - Refringence tres faible : N -- 1,534 a 1,544.
du l er ordre).
- Clivage p (001) tres parfait et net. Clivages h l (lIO) plus difficiles,
- Memes macles que I'harmotome,
souvent indistincts.
L.C. - Biaxe positif, z V = 60 a 80°. - Incolore.
L.P. - Birefringence tres faible : Ng - Np = 0,000 a o.ooz.
I C Chabasie. - Extinction droite, allongement negatif par rapport a la trace de p
(001).
Rhomboedrique. Semble constituee par des
groupements d'elements triclirriques ou mono­ L.C. - Uniaxe negatif, biaxie anormale frequente. On n'observe prati­
cliniques, ce qui lui confere de nombreuses ano­
quement jamais de figures de lumiere convergente.
malies optiques.

Np (parfois Ng) suivant c.

Prehnite.
L.N. - Refringence tres faible : Ng = T ,480
a l,4go, Np = 1,478 a 1,485. Orthorhombique. Cristaux distincts rares, Ie plus souvent en agregats
Fig. 167. - Chabasie Clivages p (10 I I) plus ou inoins nets. cretes, radies, en eventail, en fuseaux.
Incolore. N g suivant c, plan des axes optiques gl ( 0 I 0).

L.P. - Birefringence tres faible Ng - Np = o.ooz a 0,005. L.N. - Refringence assez forte, croissante avec la teneur en Fe 3 + :
Ng = 1,63 a 1,67, Nm = 1,6z a 1,64, Np = 1,61 a 1,63.
- Macle a! (0001) frequente.
- Clivage p (00 I) assez net, visible en lame mince surtout sous forme de
L.C. -- Uniaxe negatif', parfois positif. Biaxie anormale frequente cassures fines et regulieres normales a l'allongement des cristaux.

(z V c= ° a 30°). - Incolore.

L.P. - Birefringence forte, croissante avec la teneur en Fe 3 + ; Ng - Np =


Analcime. O,ozo a 0,040 (teintes vives du ze ordre).
- Sections allongees a extinction droite, allongement positif (allon­
Cubique. Tres difficile a distinguer de la leucite dont les caracteres gement negatif par rapport a la trace de p (00 I)).
(forme, indice, birefringence anorrnale, macles, gisements) sont tres
voisins. L'analcime peut d'ailleurs etre primaire et remplacer ce mineral dans
L.C. - Biaxe positif, z V = 65 a 6g0.
certaines laves basiques (basaltes a analcime).

L.N. - Refringence tres faible : N = 1,480 a 10490. Datolite.


- Incolore.

Monoclinique pseudoorthorhombique. Prismes assez trapus.

L.P. - Pratiquement toujours eteinte (Ng - Np = 0,000 a 0,001). Position de l'indicatrice : Nm suivant b, Np voisin de c (NP A c = 0 a 4°).
- Macles polysynthetiques fines, analogues a celles de la leucite. Plan des axes optiques gl (0 I 0).

L.C. - Aucune figure (biaxe negatif). L.N. - Refringence assez forte: Ng = 1,666 a 1,670, Nm = 1,649 a 1,653,
Np = 1.,6Z1 a 1,6z6.
- Incolore.
L.P. - Birefringence forte: Ng - Np = 0,044 a 0,045 (fin du ze ordre).
L.C. -- Biaxe negatif, z V = 74°.
r·-......

Mohamed
236
Bourahla_UHBC_2013
MINERAUX DES ROCHES ZEOLITES 237

Pectolite.
Triclinique. submonoclinique. Cristaux souvent allonges selon b. Clivages
p (00 I) et hI (I 0 0) paralleles a l' allongement. Position de I'indicatrice : N g
voisin de b (Ng A b = 2°).
L.N. - Refringence assez forte: Ng = 1,632 a 1,642, Nm =.1,604 a 1,614, Bibliographie sommaire
Np = 1,595 a 1,610.
- Clivages p ( 0 0 I) et hI (I 0 0) nets.
- Incolore.
ZtOLITES
L.P. - Birefringence forte: Ng - N'p = 0,032 a 0,038 (jaunes du 2 e ordre).
- Sections allongees, a clivage apparent unique, a extinction faible
(0 - 2°), allongement positif, HEv M. H., 1932 : Min. Mag. 23. - HEV M. H., 1933 : Min. Mag. 23. ­
- Made p (OOI) frequente. HEV M. H., 1934 : Min. Mag. 23. - NEUMAN N., 1944 : Nor. Geol. Unders. 162.
- WmTEHOUSE M. ]., 1938 : Univ. of Queensland Papers, Dpt of Geol. Vol. I,
L.C. - Biaxe positif, 2 V = 50 a 60°. N° 4. - WINCHELL A. N., 1937 : Am. Min. 22.

Tableau des principaux carac teres optiques des zeolites


-
I I I I I I
I

I
I Angle max.
I
Nom I Composition Syst. Clivages Ng I Nm Np I
I
Ng-Np Mades d'ext. All. 1 V I Signe 1
zone mm (hkO) I

11--------
I

I
!
I
!
-I­
Mesotype 1 LSi,AI,O"Na,], lH,O o m (liD), bons 1,485-1,501 i 1,476-1,491 1,473-1,489 0,011-0,013 Ng AC ~ 00 i -+­ 58-64 0 +
Scolecite . LSi,AI,O,,]Ca, 3H,O M m(IIO), bons 1,517-1,511 1,516-1,510 1,510-1.513 0,007-0,008 h' (100) Np AC = 15-180 ­ 36-56 0 -

Thomsonite LSi,(Si, AI) AI,O"j,NaCa" 5H,OI o g' (010) parf. h' (100) bon 1,516-1,545 1,509-1,531 1,507-1,530 I 0,007-0.015 m (110) cssez rare Nm A C = 0° + au­ 47-75' +
Laumontite [Si,AIO,JCa.4H,O M m (liD) el s' (010) parfait 1,514-1,515 1,511-1,514 1,501-1,513 0,011 h' (100) assez frequente Ng AC ~ 10-3601 -r­ 14-38' I -

M'holile . [Si,AI,O,,] Ca,Na" 8H,O M m (110) parfait p (001) mauvais 1,505-1,508 1,505-1,508 1.505-1,508' 0,000 NpAC ~ 80 - variable I
I
Heulondite . [Si,AI,O,,]Ca, 6H,O M g' (010) parfail I,488-1 ,505 1,487-1,500 1,487-1,498 0.00 1-0,007 p (001) frequente Nm A C = 0-31 0 + ou­ 34 0 T
i
I
Stilbite . [Si,AI,O,,]Ca, 7H,O M s' (0 I0) parfail 1,493-1,509 1,490-1.507 1,481-1.498 0,009-0.013 i h' (100) el a' (101) (made Np A C ~ 3-11 0 id. 30-50 0 -

Epislilbite . [Si,AI,O,,]Ca, 5H,O i M g' (010) parfait 1,511-1,519 1,510-1,515 1,501-1,505 0,010-0,01.4 \ quadruple) Ires fr-equente NgAC ~ 100 id. 440 -
I
Brewsterite . [Si,AI,018] (Co, Ba, No), 5H'OI M g' (010) parfail 1,513 1.511 1,510 0,013 Np A C ~ 11 0 id. 650 -t­

Harmotome

Phillipsile .
LSi,AI,O"lBa, 6H,O
[Si,AI,O"lKCa, 6H,O
M

M
g' (010) et p (001) mauvais
g' (010) et h' (100) mauvais
/,508-1,514
1,486-1,514
1,505-1,509
1,484-1,509
1,503-1,506
1,483-1,504 0,003-0,010 \
I
0,005-0.008 I Made quadruple, « Made, en
croix»
Nm AC~ 18-31 0
Ng AC ~ 11_300
+ ou
+
-I 79'
60-80 0
-'­

-t­
!
Gismondine .. LSi,AI,Oe]Ca, 4H,O o a' (lOT) moyens 1,548 1,538-1,543 1,530-1,538 0,008-0,017 m (110) el p (001) pseudoquadr. Nm A C = 0° + ou­ 81-86 0 -- I
Chabasie ... [Si,AI,O,,] (Co, No,), 6H,O R p (loTI) moyens 1,480-1,490 1,478-1,1.85 0,001-0,005 a' (0001) frequenle Np (Ng) Ac r- 0° -(+) 00
1-(+)
Gmelinile . [Si,AI,O,,] (No" Co), 6H,O R ( 1010) moyen, 1,465-1,480 1,464-1,479 0,001-(0,009) Np ou Ng A c=O + ou­ 0' + ou­
Analcime . [Si,AIO,] (No" Co), lH,O C p (100) Ire' rncuvcis 1,480.1,490 0,000-0,001 Polys. fines et complexes (variable)
Fculcsite . [Si,AI,O,,] ,Na,Ca, 16H,O C a' (III) moyen 1,480 0,000
I­ I I

Mohamed Bourahla_UHBC_2013 CA R Jirl;o.< ..\ T E S 239

CARBONATES, SULFATES, HYDROXYDES

Tous ces mi nerau x so nt surtou t des constituants des roches


sedi me ntaires, mai s ils ont d' aut res mod es de gisement, p arfois impor­
t ants : filons hydrotherrn au x , roches m etamorphiques, v olcaniques, etc.

CARBONATES RHOMBOEDRIQUES Fig . 169. - - Ca lcite : uga uctu: (1. ); ), clivages fins don nan t pu rfois un q uadri llage
losangiCJlle , observer ega1em cn t 1'1 r efringence t res varia bl e des d iverses sec tions
(" p leochrois mc de relief Jl) : a droite ( J, .l~ .) w ades polysynt hetiquc s ( x 20 )
Calcite C0 3 Ca

Dolomit e (C0 3) 2Catl'lg

M agnesit e C0 3 Mg (gio berti te)

Rhod ochrosi te CO 3M n (d iaI0 gite)


- Clivages p ( 1 Of 1) constants, nets, plus ou moins fins et regu ­
Siderose C0 3 F e
liers, for ma nt so uve nt un quadrillage losan giquc.
Ankerite (C0 3) ~C aFe
Incolores ou Iaiblernent colores en b runatre, av ec ir risat ions,
F ormes tres varices (voir aux gisemen ts) . Clivages p (/ OJ 1) du surto ut le lon g des clivages .
rho mb oedre primitif p arfai t s. L.P. - Birefringence enorme. P ola risent en d orm ant des t eintes
Position de I'indicatrice Np sui­ bla nc-grisa tre des ord res superieurs ; irri sa t ions m ul t icolo res (surtou t
~ c v a nt c. roses ct ver te s, mais tou jours de 11ua nces Iavees) consta ntes.
L.N . - R efringence tres variable ; les -- Macle mscanique, presque toujours lamellaire et polysyn­
sections parall eles a C ou s 'en approchant thetique, tres freq ue nte chez la calcite et la siderose - b1 (0 112) - ,
montren t en L .N. (en realite en lumiere plus ra re chez la dolomite - e 2 (0 22 / ) .
po la risee non a nalysee) un «pleochroisrne
L.C. - U niaxes nega t ifs.
de relief )) tres net : lor sque Np est pa­
rallele au plan de vibration du poJariseur, La d is t inct io n spe cifique des carbonates rhoinboed riques est pr atiquernent
Fig . 168. le relief est fai ble, souve nt inf erieur a celui impossible sans m esur es precise s (indices . birefri ngence). Une exc ellent e method e
Rhomboedre de calcit e consiste ~l mcs ure r la v al eur de 11p sur nne section p ( T0 I f). On peut ega lement
du baume ; dans la po sition i 900 de la d ifiercn cier ca lcit e et dolo m ite par la position d u pl an d e m ad e. Signalons
preced ente (Ng parallele au plan de vibra­ enfin que les metho d es de coloration selecti ve apportent it ce p robl em e une
t ion du polariseur) les sections ont un relief marque' . solution e lt~ga tl te .
L e t ablea u ci- ap res res ume les ca racteres optiqu es de ces
r . Ce phenoruene est ici bien vis ib le en raison d e la birefringence en orme
liee a un indice m oyen assez Iaiblc, m in eraux .
~'

Mohamed
240
Bourahla_UHBC_2013
MINERAUX DES ROCHES CARBONATES 241

- souvent dans les vacuoles des roches volcaniques, avec zeolites et


I
I
I
f/ psur I silice. Enfin la calcite est, avec le quartz, Ie mineral le plus frequent
Ng Np Ng-Np
Nom
i 1)'.1
p (IorI)
Mac1es des gangues de filons.
I I
I.

I
- Dolomite : formes generalement plus nettes que pour la calcite
I . I (rhomboedre p (10 II) dominant). Constituant essentiel des roches
I
dites dolomies ; egalement dans les filons hydrothermaux, plus rare­
I Calcite ...... 74°55' I 1 1,658 1,4 86 1,5 66 I 0,17 2 b 1(OII2)
ment dans les evaporites. '
I Dolomite ····1
73° 45' ,
Magnesite .,. 72° 36' I
1,679
1,7°0
1,5° 2
1,5 10
1,5 87
1,602
I
0,177
0,190
e. 2 ( 02:2I )
Magnesite : mineral rare des schistes peu metamorphiques et des serpen­
I Rhodochrosite I 73° 0:)' (820 1,600 1,7 0 2 I 0,220
b 1 (01-;2)
tines, en rhomboedres automorphes. Surtout en amas de substitution dans les
Siderose ..... 73° 00' I 1,875 1,6.33 1,74 8 0,24 2 calcaires et dolomies; plus rarement dans les depots salins.
Ankerite .... i 1,7 65 1,555 1,655 0,210
iI I Slderose, rhodochrosite: filons hydrothermaux, amas de substitution dans les
calcaires; plus rarernent dans certaines roches metamorphiques.
---- .. _---~
I I I

1. Angle de deux faces ou eli vages p (lOll).


I

CARBONATES ORTHORHOMBIQUES
1.86 l' _+' [ _
Ng ~ I I

.,t.~ u:

1.82 ---l------I­
.'t,Jt(f) 0

1.;;±-+------++_ F
-'--J7f-J-+­ Beaucoup moins importants que les carbonates rhomboedriques. sauf
peut-etre en ce qui conceme l'aragonite.

'7~~i- + Aragonite COaCa


Witherite COaBa
Strontianite COaSr
Cerusite C0 3Pb
1.70_ "c~_
G';.-t
Plus ou moins bien cristallises en prismes orthorhornbiques aplatis selon
u
o~ gl (010) ou allonges suivant c (l'aragonite est sou vent aciculaire ou nieme
,u
fibreuse). Clivages m (1I0) et gl (010) plus ou moins nets, mal visib les en
lame mince.
Fig. 170. - Indice ordinaire (Ng) des carbonates rhornboedriques Position de l'indicatrice : Np suivant c, plan des axes optiques Ii' (0 t 0)
(Kennedy, 1947) sauf pour l'aragonite : hI (100).
L.N. - Refringence variable avec « pleochroisme de relief}) analogue a
celui des carbonatesrhomboedriqnes.
Incolores.
Gisements.
L.P. - Birefringence enorrne : polarisent dans les memes teintes que les
Calcite: mineral extremement repandu, surtout dans les roches carbonates rhomboedriques,
sedimentaires ou il entre souvent comme constituant essentiel (cal­ - Sections de la zone mm (hko) a extinction droite, allongement positif,
caires, etc.) ; egalernent dans certaines roches metamorphiques par rapport a la trace unique des divers divages.
calciques : cipolins (seule ou avec phlogopite, tremolite, forsterite, - Made m (II 0) tres frequente, donnant des edifices pseudosenaires ou
etoiles,
serpentine, grenats, spine1le, etc.), skarns (avec amphiboles, pyroxenes,
wollastonite, epidotes, idocrase, etc.), calcschistes, etc. Produit L.C. - Biaxes negatifs, 2 V tres faible (8 a 18°).
dalteration frequent de certains silicates calciques (plagioc1ases...) ;
tJ
Le tableau ci-apres resume les caracteres optiques de ces mineraux.

Ill""

Mohamed
242
Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES
SULFATES 243

Les plus importants sont l'anhydrite et la barytine. Formes: voir aux


I Plan I 1 gisements. Clivages nombreux, resumes dans le tableau recapitulatif.
I Nom des axes! Ng Nm Np Ng-Np I 2 V Position de l'indicatrice : Np suivant c, plan des axes optiques gl (010).
I ' optiques I ' , I
L.N. - Refringence forte.
1

i , I :
' i I

II 1---­
I

,1
1 - Incolores.
L.P. - Birefringence assez faible (polarisent dans la seconde moitie du
1 Aragonite hI (100) 1 1,686 1,682 I 1.530 II 0,156 i 18° I Ier ordre), sauf pour l'anhydrite (tin du 2 e ordre).
Witherite g.1 (010) 1 1,677 1,67 6 1,5 29 0,14 8 , 16° I
Strontianite {;1 (ala) 1,666 1,664 1,516 0,150 r o" I L.C. - Biaxes positifs.
Cerusite .... : gl 2,07 8 2.°7 6 1, 8°4 0,274! 8°
1

(010) I I 1

Formes et gisements.
1
1
I' I ' 1 I
Anhydrite : Cristaux isoles rares. Generalement en masses crista11ines
montrant les trois clivages rectangulaires. Dans les terrains sedimentaires avec
Gisements. gypse, sel gemme. Parfois dans les filons et cavites des roches volcaniques.
Barytine : Cristaux generalement aplatis suivant p (001), parfois lamel­
Aragonite: en association avec le gypse ou certains sulfures metalliques ; laires, souvent reunis en groupements radies. Parfois allonges suivant a.
egalcment avec la siderose. Depots d'eaux thermales, vacuoles des roches Dans les terrains sedimentaires : surtout filons hydrothermaux.
volcaniques.
Witherite .....mineral de filon peu frequent, avec barytine et galene. c

Strontianite : filons de plomb: surtout dans les marries et les calcaires.


• <ooi)
Cerusite : mineral secondaire frequent des gites de plomb ; amas de substi­ ',c:Y-sr.=t+ 1+-'-+
I --
tution dans les calcaires. ~~-~tNP Lt_1
a ~ 9,~
~1S- W
cH­ -
,
--.
I
I
SULFATES ORTHORHOMBIQUES '" I -/ Fig. 172. - Barytine
Fig. 171. - Anhydrite;
section selon gl (0 I 0)

Anhydrite SO.Ca Ciliestine : Cristaux aplatis suivant p (00 I) ou allonges suivant a. Terrains
Barytine SO.Ba sedimentaires. Plus rarement en filons ou dans les cavites des roches volcaniques.
Celestine S04Sr Anglilsite : Cristaux aplatis suivant p (00 t ) ou allonges suivant a, b ou c.
AngIesite SO,Pb Mineral secondaire des gites de plomb.

I
SULFATES ORTHORHOMBIQUES
I
1------'--_·_------,-- --­
I
1
Clivages
I Nom Camp., I I
Ng Nm Np Ng-Np 2 V
s'
1

I I, p (001) I (010) h' (100) m (110)

~ I~
1

I Anhydrite I
1

... SO,Ca Ire. arfait I Darfait


• 1
I bon I

------1--1---1 -
1,613-1,617 1,575-1,578 I,570-) .573 0,043-0,045
42°
1

I 1---- 1
-­ 1

Barytine S04Ba parfait mauvais bans (780) 1,648 1,637 1,636 0,0/2
36 II 38°
---'I 1 ----- - - - - 1'- - 1-- - 1 1, -I I
Celestine '1 SO, Sr parfait ' II mauvais I I, 1,631 1,624 1,622 0,009
51°
1
1------· , I ~
I
Anglesile . . . . . . . SO,Pb I asse. net maio inlerrompu I asse' nets mais interrompj

I 'I

~
1,894 1,882 1,8n 0,017
60 II 75"
I
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
244 MINERAUX DES ROCHES
.'
HYDROXYDES 245

Gibbsite (Hydrargillite).
SULFATES MONOCLINIQUES - Monoclinique. Fines tablettes a clivage micace p (OOI) tres facile et
parfait; souvent cryptocrista1line. Np suivant b, plan des axes optiques normal
a gi (OI 0) " parfois Nm suivant b, plan des axes optiques gi (OI 0).
Le seul representant important de ce groupe est le Gypse S04Ca, 2H sO.
L.N. - Refringence assez faible : Ng = 1,58 a 1,59, Np = 1,56 a 1,57.
- Incolore.
Gypse.
L.P. - Birefringence moyenne : Ng·- Np = 0,015 a 0,021 (2 0 moitie du
- Prismes monocliniques toujours tres aplatis selon gi (0 I 0). Parfois premier ordre) .
fibreux (prismes allonges suivant c) ou compact - Angle max. d'extinction par rapport a la trace de p (OOI) = 25 a 300.
(gypse saccharoide). Allongement negatif,
- Tres nombreux clivages, parmi lesquels - Mac1es frequentes, souvent multiples et complexes.
(f01) seuls les suivants sont importants en lame

~
~~ mince : gi (OIO) tres facile et , tres parfait, L.C. - Uniaxe a biaxe positif, 2 V = 0 a 40°. Dispersion forte (r > v).
;::II-h hI (IOO) moins bon (clivage fibreux), b i (III)
l't I ' assez net mais irregulier,
Gisements: produit dalteration frequent des fe1dspaths, parfois du corindon.
Ng'\ ~ Np i - Position de l'indicatrice : Nm suivant b, Constituant essentiel des bauxites.
'I 30

"-~~ .:-~'
I I
plan des axes optiques gi (0 I 0) .
- Macles hI (IOO) [« en queue d'aronde »)
Brucite.
a,,~.~IW et a l (IOI) ("en fer de lance ») frequentes, jamais
repetees, - Rhomboedrique, Tablettes a clivage micace a l (OOOI) tres facile et
o I ~II parfait. Parfois en fibres.
.§ " I "I· / L.N. - Refringence faible, relief inferieur
i~11 a celui du baurne: Ng = 1,530, Nm = 1,5 2 3,
- Ng suivant c.

Np = 1,521. L.N. - Refringence assez faible Ng = 1,58 a 1,59, Np = 1,56 a 1,57.


_ Clivages: gi (0 I 0) : net, fin et regulier ; (Dispersion forte r > v.)
Fig. 173. - Gypse hI(IOO) :moinsnetetmoinsregulier; bi (III): - Incolore.
section selon gl (OIO) fin et assez net mais interrompu.
- Incolore. L.P. - Birefringence moyenne : Ng - Np = 0,020 (Dispersion forte
r > v). Extinction droite, allongement negatif par rapport a la trace de a l (OOOI).
L.P. - Birefringence faible: Ng - Np = 0,010 (Blancs du lor ordre).
L.C. - Uniaxe positif. Faible biaxie anormale frequente (varietes fibreuses}.
_ Angle max. d'extinction des sections de la zone (hko) : Np A C = 38°
(repere par rapport a la trace de hI (IOO)). Allongement negatif. Gisements : calcaires et dolomies plus ou moins metamorphiques. Ega­
lement dans les serpentines.
L.C. - Biaxe positif, 2 V = 580.
Gisements : 'en masses parfois puissantes dans les depots d'evaporation
avec sel gemme, anhydrite. Fissures et filons dans les roches diverses en tant Diaspore.
que mineral secondaire. Produit de l'action des fumerolles volcaniques sur des
- Orthorhombique. Prismes allonges suivant c, tablettes a divage rnicace
roches calciques. gi ( 0 I 0) tres facile et parfait.
- Np suivant c, plan des axes optiques gi (OIO).
L.N. - Refringence forte: Ng = 1,750, Nm = 1,722, Np = 1,702.
- Incolore, parfois brunatre, jaunatre, verdatre.
HYDROXYDES
L.P. - Birefringence tres forte: Ng - Np = 0,048 (debut du troisieme
ordre).
Extinction droite, allongement de signe variable, par rapport a la trace
Les representants importants sont de gi (OIO).
Gibbsite Al (OH)s
Brucite Mg (OH)s
L.C. - Biaxe positif, 2 V = 84 a 85°.
DiaSpore AlPs, HsO Gisements : constituant essentiel des bauxites. Egalement dans les roches
Goethite FesOs, HsO volcaniques alterees avec I'alunite, dans les calcaires et dolomies metamorphi­
Upidocrocite FesOs' H 20 ques, et dans certains schistes cristallins tres alumineux, parfois avec le corindon.
III'!!"

Mohamed
246 Bourahla_UHBC_2013
MINERAUX DES ROCHES
HYDROXYDES 247

Goethite.
_ Orthorhombique. Prismes tres allonges selon c, a clivage g' (OIO)
parfait. Souvent cryptocristalline (limonites).
Np suivant b. Plan des axes optiques ht t r oo) pour Ie rouge, P(OOI)
pour Ie bleu. Bibliographie sommaire
L.N. - Refringence enorme, dispersion extrernement forte. Pour le jaune :
Ng = 2,23 a 2,41, Nm = 2,22 a 2,41, Np = 2,15 a 2,27.
CARBONATES RHOMBOtDRIQUES
Fortement coloree et pleochroique :

N g : jaune orange a vert;

Nm : brun jaunatre :
KENNEDY G. C., 1947 Am. Min. 3 2 .
Np : jaune pale a bruno

L.P. - Birefringence enorme : N g - Np = 0,080 a 0,140. MtTHODES DE COLORATION


- Extinction droite par rapport a la trace de g' (0 I 0).
FEIGL F. et LEITMEIER H., 1928 : Centralbl. Min. A. - HUG! T., 1945 :
L.C. - Biaxe negatif : pour le rouge 2 V = 23° dans h' (IOO), jaune Schweiz. min. petr. Mitt. 25. - KIRCHBERG H., 1940 : Berg U. hutenm, Mh. 88.
2 V = 0°, bleu 2 V = 30° dans p (OOI). - LEITMEIER H. et FEIGL F., 1934 : Tschenn. min. petr. Mitt. (2) 45· ­
Gisements : mineral tres commun, provenant en general de I'alteration MEIGEN W., 1902 : Ber. naturf. Ges. Freiburg 13. - RODGERS J., 194 0: Am J.
de divers mineraux ferriferes. of Sci. 233. - SCHWARZ F., 1929: Z. prakt. Geol. 37·

Lepidocrocite. ARAGONITE
- Orthorhombique. Cristaux aplatis suivant g' (OIO) ou allonges suivant c, BuTSCHLI 0., 1908 : Abh, Gott. Akad. Wiss. (2) 6. - MEIGE1\' W., 1901
souvent groupes en rosettes. Clivages g' (OIO) tres parfaits, p (OOI) et h' (IOO) Centralbl. Min.
ruoins bons.
L.N. - Refringence extrerueruent forte: Ng = 2,51, Nm = 2,20, Np = 1,94
- Fortement coloree et pleochroique : ANHYDRITE, GYPSE
Ng : rouge orange, brunatre ;
Nm : brun jaunatre ;
BORCHERT H., 1940 : Arch. Lagerst. Forschg. 67. - FLORKE O. W., 193 2 :

N P : jaune clair a bruno


x. Jb.Min. 84 A.

L.P. -- Birefringence enorme : Ng - Np = 0,570.

- Sections allongees a extinction droite.

L.C. - Biaxe positif, 2 V = 83° a 90°.


Gisements : presque toujours associee a la goethite.
lr

Mohamed Bourahla_UHBC_2013 .1ItINERAUX ACCIDENTELS 249

II. - Phosphates, tungstates :

Amblygonite [PO. I (F, OR)] Li (AI, Fe 3 +)


Triphyllite
( [PO.] Li (Fe, Mn)
Lithiophyllite
Monazite [PO.J (Ce, La, Di)
Xenotime [PO..] y
Scheelite [WO.] Ca

MINBRAUX ACCIDENTELS
III. -- Oxydes

Cassiterite Sn0 2

Chrysoberyl A.1 2BeO.

Columbotantalite [(Nb, Ta) 206] (Fe, Mn)

Nous avons groupe sous ce titre des mineraux accessoires ordinairement


rares dans les roches, mais qui peuvent parfois prendre localement une grande
importance-. Ils ont ete divises en cinq groupes :
IV. - Fluorures :
Mineraux des roches acides
Mineraux des roches hyperalcalines Fluorine F 2 Ca
Mineraux de metamorphisme Cryolite [FoAl] Na a

Mineraux du titane
Mineraux d'uranium

I. - Silicates.

MINERAUX DES ROCHES ACIDES


Axinite.

Triclinique. Cristaux larges a aretes tranchantes.


I. - Silicates
Clivages nornbreux, peu nets, generalement invisibles en lame mince
Axinite. sauf peut-etre gl (0 10).
Cyclosilicate [Si.O l• [ B0 3 1 OR] Ca. (Fe, Mn, Mg) Al 2
Beryl. Cyclosilicate [Si 60 lS] AI.Be 3 L.N. - Refringence regulierement croissante avec la teneur en fer.
Dumortierite. Nesosubsilicate [(SiO.) 3/ B0 31 03] (AI, Fe), Ng = 1,685 a 1,699, Nm = 1,684 a 1,698, Np = 1,676 a 1,690.
Komerupine. Nesosubsilicate [(SiO.).1 (0, ORh-6J (Mg, Fe, AI). (AI, B)6 - Incolore a faiblement teintee en violace,
petalite. Tectosilicate [Si.AIOloJ u
Phenacite. Nesosilicate [SiO.J Be 2 L.P. - Birefringence assez faible Ng - Np = 0,008 a 0,012 (blancs
Topaze. Nesosubsilicate [SiO.1 (F, OR).J AI. du Ier ordre).

L.C. - Biaxe negatif. 2 V = 83 a 64°, decroissant avec la teneur en fer.

I. Certaines especes ont ete decrites dans les chapitres precedents, lorsque Gisements: dans les fissures des schistes cristallins, granites, etc., et dans
leurs caracteres les rapprochaient beaucoup de certaines grandes families. les filons metalliferes, Egalement dans certaines roches de metamorphisme de
C'est Ie cas par exemple des micas durs, de la wollastonite, etc.
contact.
...

Mohamed
250 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES
MINERAUX ACCIDENTELS 251

Beryl (Emeraude). Incolore a faiblement coloree dans les jaunes avec pleochroisme peu
intense
Np : jaune rongeiitre;
Hexagonal. Prismes m (1010) allonges suivant G clivage p (0001)
Nm : jaune brunatre ;
invisible en lame mince.
Ng ; vert jaunatre.
Position de I'Indicatrice : N]» suivant G.
L.P. - Birefringence moyenne : Ng-Np =0,012 a 0,017 (jaunes­
L.N. - Refringence assez faible Ng = 1,57 a 1,60, Np 1.56 a 1,59.
oranges du Ier ordre).
- Incolore, rareruent jaunatre ou verdatre,
L.C. - Biaxe negatif, parfois uniaxe, 2 V = ° it 480.
L.P. - Birefringence faible : Ng - N]» = 0,00+ it 0,008 (gris du I ef ordre).
Gisements : pegmatites, granulites; egalement dans les schistes cristallins
- Sections allongees a extinction droite, allongement negatif. avec cordierite, saphirine, tourmaline, etc.

L.C. - Uniaxe negatif. Faible biaxie anormale frequerrte (2 V = ° a 6°).


Gisements : mineral parfois assez frequent des granites et pegmatites petalite.
acides; plus rarement dans les micaschistes.
Monoclinique. Prismes allonges suivant a et aplatis selon p (001) ou
g' (010).
Position de I'indicatrice : Ng suivant b, plan des axes optiques normal
Dumorfierite
it g' (0/0), voisin de p (001).

Orthorhombique. Cristaux tres allonges suivant G, souvent fibreux. L.N. - Refringence Iaible : Ng = 1,516 a 1,518, Nm 1,5IO it 1,512,
Position de I'indicatrice N]» suivant c, plan des axes optiques g' (010). Np [,504 i 1,507.

L.N. - Refringence assez forte: ;Vg = 1,69 a 1,72, Np = 1,66 a [,67.


Clivagcs p (001) net, (20r) moins bon.

- Incolore.

Clivage h' (10 0) assez net. Cassures p (00 I) frequentes,


Colore dans les bleus avec pleochroisme direct intense: L.P. -- Birefringence movenne : Ng - Np = 0,011 it 0,012 (jaunes du
Np : bleu de cobalt, violet, plus !arement vert, brun, rose; 1er ordre).
Nm : incolore it bleu pale, violet clair, jaune; - Angle max. d'extinction des sections allongees par rapport it la direction
1'1 g : incolore it bleu pale. d'allongement (= trace du clivage P) : Np A a = 2 it 8°.
S'entoure de halo pleochroique dans la cordierite,
L.C. - Biaxe positif, 2 Y = 82 i g4°.

L.P. - Birefringence forte: Ng - Np = 0,020 it 0,030 (2 e ordre). Gisements : pegmatites sodolithiques avec spodumene, tourmaline, etc.

- Macle m (fIO) frequerrte,

L.C. - Biaxe negatif, 2 V variable (20 it 50°). J iispersion tres forte (r < <-,). Phenocite.
Gisements : pegmatites, granulites, gneiss.
Rhomboedrique, Cristaux souvent plus ou moins lenticulaires.
Pas de divage apparent en lames minces.
Position de l'indicatrice : N g suivant G.
Kornerupine (Prismatine).
L.N. - Refringence assez forte Ng = 1,670, Np 1,654·

Orthorhornbique. Prismes trapus peu allonges selon c.


- Incolore.

Position de I'indicatrice : Np suivant G, plan des axes optiques hl (100).

L.P. - Birefringence rnoyenne Ng - Np = 0,010.


L.N. - Refringence assez forte: Ng = 1,675 it 1,699, Nm = 1,674 it 1,696,
L.C. - Uniaxe positif,

Np = 1,662 it 1,682.
- Clivages m (fIO) a 81°, plus ou rnoins nets. Gisements : mineral rare des pegmatites et granites.

"

Mohamed Bourahla_UHBC_2013
252 MINERAUX DES ROCHES }\'IINERAUX ACCIDENTELS 253

Topaze. L.N. - Refringence croissante avec la teneur en (OH) Ng = 1,598 a


1,636, Nm = 1,594 a 1,623, Np ~-= 1,578 a 1,613.
Orthorhombique. Prismes assez trapus plus ou moins allonges suivant c. Clivages p (001) net et h 1 (lOa) moins visible.

(La pycnite est une variete de topaze se presentant en masses columnaires.) - Incolore.

Souvent en grains informes.


- Clivage p (0 aI) parfait. L.P. - Birefringence assez forte: Ng-Np = 0,020 a 0,023 (fin du ler ordre.)
- Position de l'indicatrice Ng suivant c, plan - Mac1es 01 ('01) et a 1 (IGI) frequentes, souvent repetees ou lamellaires.
t~01) des axes optiques g1 (OIG).
L.C. -- Biaxe negatif ou positif : 2 VNp = 40 a I roo, croissant regulierement­
L.N. - Refringence moyenne, croissante avec la avec la teneur en (OR).
teneur en (OR) : Ng = 1,616 a 1,644. Nm 1,609 a
Gisements : granites stanniferes, pegmatites Iithiniferes. Filons de haute
1,637, Np = 1,606 a 1,635.
temperature.
Clivage p (001) generalement assez net.
Incolore.

L.P. - Birefringence faible : Ng - Np = 0,008 a Triphyllite-Lithiophyllite.


o.o r o (blancs du ler ordre).
Fig. 174.. - To­ (La triphyllite est surtout ferrifere, la lithiophyllite surtout manganesifere.)
- Extinction droite, allongement negatif par
paze, section selon Orthorhombique. Assez rarement en cristaux grossiers, Ie plus souvent en
rapport a la trace de p (OOI).
g1 (ala) masses. Clivage h 1 (10 0) parfait, g1 (0 10) moins bon.
L.C. - Biaxe positif, 2 V = 66 a 44 0 . Position de l'indicatrice : N p suivant c, plan des axes optiques h 1 (10 0)
(triphyllite) .
Gisements : dans les granites et pegmatites acides; egalement dans les
L.N. - Refringence assez forte: Ng 1,673 a 1,703. Nm 1,666 a 1,702,

--I ­
epontes (greisen) des filons hydrothermaux. = =
Np = 1,663 a 1,696.
2\1"9
70 Clivage h 1 (IGo) net, g1 (ala) plus irregulier.
I i

- Incolore a rose, jaunatre, bleuatre, gris, avec pleochroisme peu net.


I
!
-
50 ----.".
t--­
.--z --1­ I L.P. - Birefringence faible Ng - Np = 0,004 a 0,011 (gris et blancs

50
I
,

"
i
i --- ~ i

I
du lerordre).

a biaxe positif
I
I
i <, L.C. - Uniaxe (2 V tres variable), rarement biaxe negatif.
i I
20
I
30 ,m.. . . . . OH~

F I 10 i Mol '1. Gisements : pegmatites sodolithiques.


Fluortopaze Hydroxyltopaze
Fig. 175. - Angle des axes optiques du topaze (Trager. 195 2,
Opt. Best. der Gest. Min., reproduit avec l'autorisation de Monazite.
l'auteur)
Monoclinique. Cristaux aplatis suivant h 1 (100) ou allonges suivant l'axe b­
Souvent en grains, fragments anguleux.
Clivage P(OOI) facile, g1(OIO) variable.
II. - Phosphates, tungstates. - Position de l'indicatrice : Np suivant b, Ng voisin de c (Ng A C = 2 a6 0
),

plan des axes optiques normal a g1 (0 I 0).


Amblygonite (Montebrasite, hebronite),
L.N: - Refringence tres forte: Ng = 1,837 a 1,849. Nm = 1,788 a 1,801,
Tric1inique suborthorhombique. Cristaux nets tre-: rares, le plus souvent Np - 1,786 a 1,800.
de grandetaille et grossiers. Clivages p (001) parfait et h 1 (100) un peu moins bon. Clivage p (001) plus ou moins net, g1 (ala) parfois tres apparent.
Position de l'indicatrice : Np voisin de b. Incolore, parfois [aunatre.

I,
jj:
Mohamed
254 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES MINERAUX ACCIDENTELS 255

L.P. - Birefringence tres forte: Ng - Np = 0,045 a 0,055 (Ire rnoitie


du troisierne ordre). III. - Oxydes.
- Angle max. d'extinction des sections de la zone pg 1 (okl) yar rapport a la
trace de p (001) et gl (.010) : Nm A a =,8 a IIO, allongement de signe variable. Cassiterite.
- Macle hI (100) assez commune.
Quadratique. Cristaux souvent automorphes, nets, toujonrs trapus (prisme
L.C. - Biaxe positif, 2 V = 6 a 19°. bipyramide}. Clivages m ( 100) plus ou moins hons.
Gisements : mineral relativement peu rare des granites et pegmatites. - Macle b1 (OIl) (e bec de I'etain n) tres ,c
' I
f requente.
- Position de l'indicatrice: Ng suivant c.
Xenotime.
L.N. - Refringence tres forte: N g = 2,093
Quadratique. Formes analogues a celles du zircon avec lequelle xenotime a 2,og8, Np = 1,997 a 2,00T.
est souvent confondu, (( Zircon des petrographes ".) - Clivages m (100) plus ou moins nets et
Clivages hI (110) parfaits. reguliers, parfois bien visibles. 'Z'
Position de 1'indicatrice : Ng suivant c. -- Rarement incolore. Le plus souvent brun
jaunatre, rougeatre avec pleochroisme variable :
L.N. - Refringence forte: Ng = 1,816 a 1,827, Np = 1,720 a 1,721.
parfois zonee,
Fig. 176.. - Cassite­
rite; macle dite « bee
- Clivages hI (II 0) nets quand les cristaux ne sont pas trop petits. de l'etain »
- Incolore ou Iegerement teinte avec pleochroisme peu net (brunatre, L.P. - Birefi ingence tres elevee : N g - N P
jaunatre, verdatre, rose). 0,096 a 0,097. Teintes lavees
plus ou moins
irrisees des ordres superieurs, parfois anormalement vives, souvent modifiees
L.P. - Birefringence extremernent forte : Ng - Np = 0,095 a 0,107 par la couleur propre du mineral.
(blancs et teintes lavees plus ou moins irrises des ordres superieurs).
Sections de la zone mm [hl: 0) a extinction droite, allongement positif
- Sections allongees a extinction droite, allongement positif. par rapport a la trace unique des clivages In (100).
Macle b 1 (OIl) tres frequente, parfois repetee (c A c' =, II 2 0) ; angle
L.C. - Uniaxe positif.
max. dextinction par rapport a la trace du plan de macle = 56°.
Gisements : mineral accessoire frequent des granites et pegmatites. Ega­
L.C. - Uniaxe positif. Parfois faible biaxie anormale.
lement dans les roches metamorphiques.
Gisements : granites et pegmatites acides avec lepidolite, tourmaline,
topaze, etc. Dans IE'S filons hypothermaux ou leurs epontes (greisen).
Scheelite.

Quadratique. Cristaux de formes variees, Souvent granulaire, en masses. Chrysoberyl (Cymophane, Alexandrite).
Position de 1'indicatrice : Ng suivant c.
Orthorhombique. Prismes assez trapus allonges suivant c ou au contraire
L.N. - Refringence tres forte: Ng ...... 1,94, Np ...... 1,92. aplatis suivant p (001). Clivages m (110) moyens, hI (100) et gl (010) mauvais.
Pas de clivages nets en lame mince.
Position de l'indicatrice : N g suivant c, plan des axes optiques gl (010).
Incolore a jaune, brun, gris.

L.N. - Refringence forte: Ng = 1,753 a 1,758, Nm 1,747 a 1,749,


L.P. - Birefringence moyenne Ng - Np = 0,016 a 0,018 (oranges du Np = 1,744 a 1,747.
ler ordre). - . Clivages m (110) peu nets.
L.C. - Uniaxe positif. - Incolore ou colore avec pleochroisme peu net:

N g : incolore a verdatre clair;

Gisements: pegmatites et granulites avec cassiterite, topaze, fluorine, etc. Nm : incolore a jaunatre clair;

Filons avec quartz, etc. Egalement dans les skarns. Np : incolore a rougeatre clair.

Mohamed
256
Bourahla_UHBC_2013
L.P. -
-
MINERAUX DE;S ROCHES

Birefringence taible: Ng -
MacIe pseudohexagonale frequente.
Np = 0.009 a o.o r I (blancs du Ie, ordre).
,

'''3

Cryolite.
MINERAUX ACCIDENTELS 257

Monoclinique. Cristaux d'aspect cubique,


L.C. - Biaxe positif, 2 V tres variable.
L.N. -- Refringence extremement faible : Ng = 1,3396, Nm = 1,3389,
Gisements : pegmatites. aplites, granulites, micaschistes. Np = 1,3385.
- Clivages p (00 z ) et m (II 0) parfaits, suborthogonaux (<< clivage pseudo­
cubique »}.

Columbotantalite (Niobotantalite). - Incolore.

L.P. - Birefringence extremement faible : Ng - Np = 0,0011.


Orthorhombique. Cristaux prismatiques, isometriques, en tablettes. Pas
de cIivage visible en lame mince. - Macles nombreuses, parfois polysynthetiques (surtout m (l I 0)).

L.N. Refringence enorrne : Ng = 2,24 a 2,53, Nm - 2,25 a 2,45, Np ~ L.C. - Biaxe positif, 2 V = 43°.
= 2,20 a 2,40.
Gisements : pegmatites avec topaze, cassiterite, fluorine, etc. (Croenland
Forternent colore et pleochroique. Souvent opaque surtout).
Ng : brun-rouge fence a opaque;

Nm : bron-rouge ;

Np . broil-rouge a jaune,

L.P. - Birefringence enorme : Ng-Np = 0,13 a 0,17. MIN~RAUX DES ROCHES HYPER-AlCAlINES
L.C. - Biaxe positif, 2 V grand.

Gisements : pegmatites.
I. - Silicates:

AstrophyUite. Sorosilicate [(Si 20 7 ) 21 01I] (K 2, Na 2, Cal (Fe, Mn). ('Ii, Zr)


Catapleite. Cyclosilicate [Sip.] Na 2Zr, 1I.0
IV. - Fluorures.
~ Cyclosilicates [(Sip.). (OB, el)] (Na, Ca, Fe)6Zr
EUdialyte
Eucolite

I
Lav6nitc. Nesosubsilicate [(Si0 4 ) 2 [ FJ (Na, Ca, MnhZr

Fluorine (Spath fluor).


11. - Oxydes, fluorures

Cubique. Le plus souvent en cubes ou en masses clivables.


Corindon. Oxyde Al 20 3

Clivage a i (l I t } facile et parfait.


Pyrochlore. [(Nb, Ta, Ti)206! (OR, F, 0)] (Na, Cal,

Villiaumite. Fluorure N aF

L.N. - Refringence tres faible : N = 1,4338; les fluorines contenant des


terres rares ont N = 1,434 a 1,455. Relief marque.
- Clivage a i (I I I) generalement net.

I. - Silicates.
- Incolore, parfois teintee en bleu, violace, verdatre.

L.P. - Toujours eteinte. 'Ires faible birefringence anormale peu frequente. Astrophyllite.
L.C. - Aucune figure.
Triclinique, pseudo-orthorhombique. Prismes tres aplatis selon hI (l 00).
Gisements: mineral accessoire peu frequent de certains granites. Dans les C'livage hI (l 00) tres parfait et facile.
pegmatites sodolithiques et stanniferes, Surtout dans les filons hydrothermaux, Position de l'indieatrice : Np voisin de a, plan des axes optiques voisin
parfois dans les roches metamorphiques. de p (OOl) .

...

r
I 259
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
258 MINERAUX DES ROCHES
MINERAUX ACCIDENTELS

L.N. - Formes analogues a celles des micas. Lavenite.


- Refringence forte : Ng = 1,733 - (1,765), Nm = 1,703 - (1,746), Monoclinique. Cristaux prismatiques, parfois aplatis selon hI (100) ou
Np = 1,678 - (1,740).
allonges suivant c.
Clivage hI (Y oo) fin et tres net. Clivage hI (100) mal visible en lame mince.
Fortement coloree avec pleochroisme inverse tres intense: Position de l'indicatrice : Nm suivant b, plan des axes optiques gl (OIO).
Ng, Np : orange, rouge fence, brun;
Nm : jaune, jaune citron, jaune verdatre. L.N. - Refringence forte : Ng = 1,720 a 1,745, Nm = 1,7 0 7 a 1,7 23,
Np = 1,690 a 1,698.
L.P. - Birefringence tres elevee : Ng - Np = 0,055.
_ Incolore a faiblement colore avec pleochroisme plus ou moins net :
- Extinction droite, allongement positif par rapport a la trace du clivage N g : rouge orange;
hI (100). Nm : [aunatre, verdatre :
L.C. - Biaxe positit, 2 V = 84°. Np : jaune clair a incolore.

Gisements : syenites nepheliniques, L.P. -- Birefringence tres forte: Ng - Np = 0,030 a 0,047 (teintes vives
du 2e
ordre).
_ Angle max. d'extinction des sections allongees par rapport a l'allon­
Catapleite.
gement ou a la trace de hI (100) : Np 1\ C = 20° ; allongement negatif.
Monoclinique, pseudohexagonale; lamelles apiaties selon p (0 OI). _ Macle hI (100) frequente, analogue a celle des pyroxenes.

L.N. - Refringence moyenne : Ng = 1,627, Nm = 1,592, Np = 1,591. L.C. - Biaxe negatif, 2 V = 80 a 85°·
Clivages m (II 0) et gl (OI 0) parfaits.
Gisements : syenites nepheliniques.
- Incolore, parfois brunatre ou bleuatre,

L.P. - Birefringence forte : Ng - Np = 0,036 (jaunes du 2e ordre).

L.C. - Biaxe positif (parfois uniaxe) : 2 V = 20 a 30°. II. - Oxydes, fluorures.


Gisements : pegmatites alcalines et syenites nepheliniques : accompagne
parfois le zircon. Corindon (Emeri),

Hexagonal. Cristaux le plus souvent en forme de fuseaux pointus ou en


Eudialyte-Eucolite.
bari1lets. Pas de clivage mais plans de separation p (0001) et bl (1010) parfois
Rhomboedriques. Cristaux aplatis suivant a 1 (0001), ou rhomboedre visibles en lame mince.
p (10I 1) avec nombreuses troncatures. Clivage a 1 (0001) plus ou mains parfait, Position de l'indicatrice : Np suivant c.
souvent indistinct en lame mince.
L.N. - Refringence forte: Ng = 1,767 a 1,771, Np = 1,759 a 1,7 63.
Position de l'indicatrice : Ng (eudialyte) ou Np (eucolite) suivant c.
_ Incolore. Parfois teinte en bleu, vert, jaune pale, avec pleochroisme
L.N. - Refringence moyenne : Ng = 1,597 a 1,643, Np = 1,593 a 1,634. peu net.
-- Incolores, parfois faiblement colores en jaune, rose, brunatre, avec
L.P. Birefringence faible : Ng - Np = 0,007 a 0,009 (gris et blancs
pleochroisme peu net.
du l er ordre).

L.P. - Birefringence tres faible a faible : Ng - Np = 0,000 a 0,010. - Sections allongees a extinction droite, allongement negatif.

- Extinction droite, allongement negatif (eudialyte) ou positif (eucolite)


L.C. - Uniaxe negatif, Biaxie anonnale tres frequente (2 V = 0 a 30°).
par rapport a la trace de a l (0001).
Gisements: le corindon est un mineral caracteristique des roches alcalines
L.C. - Uniaxe positif (eudialyte) au negatif (eucolite) ; biaxie anormale
et hyperalumineuses a deficit de silice (syenites, syenites nepheliniques et leurs
frequente (2 V = a 30°).° pegmatites). Egalement dans certains schistes, calcaires et bauxites meta­
Gisements : syenites nepheliniques, morphiques.
Mohamed
260 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES MINERAUX ACCIDENTELS 261

Pyrochlore. II. - Oxydes

Periclase MgO

Varietes Microlite surtout tantalifere Spmelles (Mg, Fe'+, Mn, Zn) (AI, Fe 3+, cn,o,

Koppite . contient du Ce et Fe 3+
Pyrrhite titanifere
Cubique. Pas de clivages visibles en lame mince.
I. - Silicates.
L.N. - Refringence extremeruent forte: N = 1,93 a 2,18.
Incolore ou colore dans les bruns, rouges, jaunes. Couleurs souvent Idocrase (Vesuvianite},
zonees.
Quadratique. Oeneralernent bien cristallise en prismes pyramides plus ou
L.P., L.C. - Isotrope.
moins allonges suivant c. Clivages m (100), hI (IIO) et p (001) peu nets,
Gisements : pegmatites, granites sodiques, syenites nepheliniques, La generalement invisibles en lame mince.
koppite est un mineral tres rare des calcaires metamorphiques et carbonatites. Position de I'indicatrice : Np suivant c.

L.N, - Refringence forte Ng = 1,705 a 1,738, Np = 1,702 a 1,73'.<.


- Incolore, parfois verdatre, jaunatre, brunatre.
Villiaumite.
L.P. - Birefringence tres Iaible Ng - Np = 0,003 a 0,006, Polarise
Quadratique pseudocubique. En cubes ou en grains. Clivage p (001) facile, dans les gris du debut de l'echelle chromatique, avec teintes parfois anormales
plus ou moins net en lame mince. (bleu, pourpre, teintes brunatres ou cuivrees).
Position de l'indicatrice : Np suivant c. - Sections allongees a extinction droite, allongement negatif.
- Zoning assez frequent. Cristaux parfois partages en secteurs, un peu
L.N. - Refringence extrernement faible : N ~ 1,33 (relief marque).
analogues au grenat pyreneite.
- Incolore ou colore avec pleochroisme peu net: rouge carrnin a jaune
d'or (rouge sang en macroscopie). L.C. - Uniaxe negatif. Biaxie anorrnale tres frequente (2 V c= 17 a 33°).
L.P. - Birefringence tres faible (noir ou gris du tout debut du Ier ordre) Gisements: l'idocrase est un mineral peu courant rnais parfois tres abondant
dans certaines roches calciques de metamorphisme - (skarns, calcaires meta­
L.C. - Pratiquement aucune figure observable (uniaxe negatif).
morphiques). Plus rarement dans les chloritoschistes, gneiss. serpentines.
Gisements : syenites nepheliniques.

IIva'ite (Lievrite).

Orthorhombique. Prismes trapus allonges suivant c ; en grains ou masses


MIN~RAUX DE M~TAMORPHISME informes. Clivages gl (010) et p (001) peu nets.

L,N. - Souvent opaque en lame mince.

1. - Silicates : Refringence tres forte: Ng ~ 1,92, Nm ..... 1,89, Nt: ~ 1,88.

Fortement colore et pleochroique :

Idocrase I
nesosubsilicate [(Si.o 7).1 (Si04Js (OR)4J Ca 1 0 (Mg, Fe) .A14
nvaite sorosilicate [SiP71 ° lOR} CaFe2+Fe 3+
N g : brun Ionce a opaque ;

Np : brun a brun-jaunatre.

Lawsonite sorosilicate [SiP71 (OR) oJ CaAI., n,o


Lazurite tectosilicate [(SiAlO.)el (S04' S, CI.)J (Na 2, Ca)4 L.P: - Birefringence tres forte: Ng-Np~0,050.
Saphirine nesosubsilicate [Si0 4 1 06J Mg 2Al4
.. I
~ Marialite [(Si 3Al0 8 ) 6 (CI•. S04' C0 3 )] Na ,
L.C. - Biaxe positif: 2 V ~ 60°. Dispersion tres forte (r < v).
SCapolites
tectosilicates (Meionite [(Si.AI.O s) 61 (CI•. S04' COs).J Cas Gisements: rnetamorphisme de contact; parfois en alteration de l'aegyrine.
Mohamed
262 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES MINERAUX ACCIDENTELS 263

Gisements : mineral de metamorphisme de haute temperature : gneiss et


Lawsonite. micaschites avec spine1les, sillimanite, cordierite... ; egalement dans certaines
anorthosites avec l'ouvarovite.
Orthorhombique. Cristaux souvent nets : prismes allonges suivant C OU

aplatis selon gl (0 I 0;:


Position de l'indicatrice : Np suivant c, plan des axes h 1 (loa). Scapolites (Wernerites),

L.N. - Refringence moyenne : Ng = 1,684, Nm = 1,674, Np = 1,665.


Serie isomorphe entre la marialite (Ma) et la meionite (Me). Les coupures
- Clivages h1 (100) net et g 1( 01 0) moins bon.
generalement adoptees sont les suivantes :
- Incolore.

Marialite °a % Me
20
L.P. - Birefringence moyenne Ng - Np = 0,019 (rouges dn premier Dipyre 20 a % Me
50
ordre). Mizzonite 50 a 80 % Me
Made a 1 (10 I) frequente, polysynthetique, Meionite 80 a 100 % Me

L.C. - Biaxe positif, 2 V c= 84°. Dispersion forte (r > v). Quadratiques; prismes bipyramides trapus plus ou moins allonges suivant
c. Clivages m (100) parfaits.
Gisements: schistes metamorphiques, surtout a glaucopllane. Gabbros et
dolerites saussuritises, Position de l'indicatrice Np suivant c.

L.N. - Refringence assez faible : Ng = 1,540 a 1,600,


Np = 1,536 a 1,563.
Lazurite (Lapis-lazuli, outremer).
- Sections transversales carrees ou octogonales, mon­
trant les deux clivages m (100) plus ou moins fins et nets,
Cubique; cristaux generalement informes.
interrompus.
L.N. - Refringence tres faible : N ~ 1,50 a 1,51.
Incolores.
- Inclusions diverses frequemment tres abondantes. Fig. 177. ­

- Colore en bleu, non pleochroique,


Dipyre

L.P., L.C. - Isotrope. L.P. - Birefringence tres variable suivant les especes
Ng-Np = 0,002 ao,040. Le dipyre polarise dans les jaunes et oranges du l er ordre.
Gisements calcaires metamorphiques.

Ng.Np+ i
Saphirine. 0.040 -+--­
Monoclinique. Cristaux bien formes rares.

L.I',i. - Refringence forte: Ng 1,7II a 1,720, Nm = 1,709 a 1,719,


Np = 1,705 a 1,714.
- Pas de clivages visibles en lame mince; nombreuses craquelures.
- Assez faiblement colore dans les biens, avec pleochroisnie en general
peu intense :
Ng : bleu. 1.54
Nm : bleu clair, bleu verdatre :
- --
Np : incolore, jaune, rose; 80 M.
L.P. - Birefringence faible : Ng - Np = 0,005 a 0,006 (gris du l er ordre). -Maria lite
+ Oipyre -I' Miuonite "I" Me'ionite-­

L.C. - Biaxe negatif, 2 V = 50 a 70°. Fig. 178 - Principales proprietes optiques des scapolites (d'apres Trager, 1950)
Mohamed
264 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES MINERAUX ACCIDENTELS 265

Sections allongees de la zone mm (hk 0) a extinction droite et allonge­ Cubiques; cristallisent en octaedre a l ( 1 11). Clivages a l ( 1 11) imparfaits.
rnerrt negatif par rapport a la trace unique des clivages. Toujours eteints en L.P" aucune figure de L.C.
Le tableau ci-dessous resume les proprietes optiques des principales especes :
L.C. - Uniaxes negatifs.
Gisements : mineral d' alteration assez rare de certains silicates (plagioclases
surtout). Surtout dans les calcaires metamorphiques, parfois dans les g.reiss, Nom Indice I
Couleur en lame mince
amphibolites, etc. ; plus rarement dans les produits de projections volcaniques,

11 I
f
II. - Oxydes.
Spine1le . a Incolore a rose

Periclase.
Chlorospinelle
Ceylanite
.
.
1,71
1,85 a
1,85
2,00
1,75 a 1,90
Verdatre clair a vert franc
Incolore a gris verdatre clai
I
1
Picotite . 1,85 a 1,90 Jaune,brun, vert bruniitre
Cubique. Clivage cubique p (001) parfait. Pleonast e . 1,80 a 1,95 Gris clair, vert grisiitre
Hercynite . 1,85 a1,95 Vert profond
L.N. - Refringence forte: N..,.. 1,73 a 1,74.
Gahnite . 1,80 Vert profond
Clivages p (001) nets.

- Incolore a brunatre clair.


Gisements : les spinelles se rencontrent dans les schistes et surtout les
L.P., L.C. - Isotrope.
calcaires metamorphiques avec phlogopite et humites, plus rarement dans les
pegmatites granitiques (gahnite) et filons de haute temperature.
Gisements : calcaires et dolomies metamorphiques, skarns; egalement
Les spine1les chromifsres (picotite surtout) sont parfois abondants dans
dans les calcaires remarries par des roches volcaniques.
les roches ultrabasiques grenues (dunites, peridotites).

Spinelles.
Oxydes de formule generale ~203' RO ou RM 20 4 , avec:
MINERAUX DU TITANE
Rt M-+ Al (AI, Cr) (AI, Fe 3 -'- )
I
Ce sont tous des varietes polymorphiques de I'oxyde de titane Ti0 2 sauf
I la perowskito.
•. str. Chromspinelle Rutile I .
Anatase \' Tl0 2
Brookite
ite j Picotite Perowskite CaTi0 3

(Fe 2c , Mg) I Pleonaste i Clirorupleonaste Rutile.


-----1-­
Quadratique. Cristaux allonges suivant c, souvent capillairesou aciculaires,
Clivages m (100) et hI ( 1 1 0) assez boris.
Macles frequentes :
! ° Macle bi (01I) (( en genou ,,) repetee un petit nombre de fois.
---_._-_._-­ 2° Macle bl / 3 (OJ1) (( en cceur ») simple.
3° Made de la sagenite : rotation de 60° autour de I'axe [110J.

Position de i'indicatrice : Ng suivant c.


Mohamed
266
Bourahla_UHBC_2013 I>ll :-l}:RA UX DES R O CHES
lIUN};RAUX ,\ C CI lJ E N T E I.S 267
L.N. - Refringence enorme, dispersion t res forte (I' <, 1.1 ) : pour le jaune :
Ng = 2,895 a 2,9°3, Np = 2,609 a 2,6r6.
L.N. . . R ef rtugcnce enormc , dispersion t res forte (1' < v) .' pour Ie jaunc :
.Vr; -.~ '2,56, Np .~ ) 04')·
Clivages m ( lao ) et h t ( I 1 a) pI us au moins nets.
Clivages plus ou moins nets et visibles.
Colore dans le.s brunatres avec pleochroisme plus ou moins net·
Coloree avec pleocnroisme pariois intense
N g . jaune brunatre a jaune v erd atre :
Ng " bleu clair, bleu verdatre, bleu fonce :
Np : jaune .\ brun rouge.
Np .' brun clair, jaune verdatre, brun orange.
L.P. - Birefringence tres forte . Ng - N]» = 0 ,0 73 , dirniriuant avec Ia
tencur ell fer (jusqu'a 0,046). Teiutcs des 3" e t 4 e ordres, souvcnt masquees
par des r efiexions internes.

L.C. - Uniaxe lH~gatif.

Gisements : ell inclusion dans les roches eruptives OU metamorphiques .


Tres commune d an s les grani tes chloritises. Dans les fissur es ou filons de r oches
c-, di v r-rses .

FIg. 179. - Rutile

made « en genou »
Brookite.

Orthorhornbique. L e plus souveut en cristau x t a b ula ir es aplatis selon


hI (l OO) .
Pos it ion de J'indicatricc : Ng suivant a . Plan de s ax es optiques p (OO l)
Fig, l BO. - Fines a iguilles de - :>­
pour Ie ro ug e, g t [ oi o} pour le viole t .
ru tile wade sagcnite en epitaxi e

sur un o face p ( OOJ ) de biotit e


L .N. - Refri ngen ce enor rne , disper sion ex t remem cnt forte ; p ou r le jaune ,
chloritise e (L.N.) ( x IuO)
Ng = 2 ,7 00 ,\ 2 ,741 , N w: = ' 2,584 a 2,58 6 . Np = 2,583 (invari able),
- Incol ore a u colorce dans les jaunes, verts, brun rougeatre, avec pleo­
L.P. - Birefringence e uo rme . •Vg - Np = 0 , 2 8 6 (t ein tes pdles, t ern -s, ch rois m e plus ou m oins net .
des ordres superieurs , masquees par la couleur du mineral) .
L. P . - Birefringence tres elevee : Ng - ,vp = o. r r7 it 0 , T3 8.
- Sections allongces a extinction droite, allongement positif.
-Macles: 10 bl( on) " G A c ' = (>S "30 ' . 2, "b 11' ( Op ) : c" c'= SS"' L. C. - Biaxe positif : pour 1<:: rouge : '2 V = 30" dans p (00 t }, vert-j aune :
3" Sagenite : g ro up cm en ts simulant un reseau hexagonal . '2 V = 00 (uniaxe positif). violet : 2 V = 300 dans g l ( Ol O) .

L.C. -- Uniaxe pos itif. Gisements : mineral as sez rare des 6.10ns et cass ures des schistes ct gneiss
alpins, Egalement en inclusions dans les roches ignees ou metamorphiques.
Gisements: le rutile est un mineral ac cessoire de nornbreuses roches erup­
tives, surtout celles riches en hornblende et biotite, et des roches metamor­
phiques (gneiss, micaschistes, parfois cipolins) . Alluvions et roch es sedimeritaires. perowskite.
Frequemment en fines aiguilles maclees sagenite en epitaxie sur lc cliv age
p (OOf ) de biotite ou chlorite (fig. 180). P seudo-cublque . Cristaux t rapus a nombreuses facettes, souvent tres
modifies. Clivage p ( 0 01 ) imparf ai t , non visible en lame mince.
L,N. - Refringence enorme : N = 2 ,30 a 2,38.
Anatase (Octahed rit e).
- . I n colore , par fois tein t e e n vio let , brun rougeatre, sou vent zone.
Quadratique. Octaedres ou tablettes carrees tres aplatles selon p ( 0 01) . L.P. - TOUjOUi'S eteint . P arfois tres faible birefringence anormale
Clivages p ( )()J) et b' / Z (ON ) parfaits. ;Vg - Np = 0, 000 a 0, 0 02 .
Position de I'indicatrice : N p suivant G.
L .C, - Aucune figure.
............ iU h; ,,""..,.... ..-._.~ ..•
~..-' 4J .•. ,P ....
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'~,.,""""' ,...-,,,.-~.~_._-~

Mohamed
268 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES MlNERAUX ACCIDENTELS 269

Gisements: mineral assez frequent des roches volcaniques basiques (basaltes Betafite.
a melilite, tephrites, etc.). Egalement dans les calcaires metamorphiques,
chloritoschistes, talcschistes. Cubique. Opaque, parfois fortement coloree dans les brunS. (N.,. 1,92 a
1,97·)

MIN~RAUX O'URANIUM Euxenite. Polycrase.


(L'euxenite contient surtout Nb et Ta, Ie polyerase Ti et Nb.) Orthorhom­
Le nombre des rnineraux d'uranium est tres important, surtout en ce qui biques. Prismes trapus ou aplatis selon gi (OIO).
concerne les « produits secondaires ». Seules les principales especes sont decrites ici.
L.N. - Refringence extremernent forte: N.,. 2,06 a 2,26.

1. - Mineraux primaires
- Fortement colores en bruno

Pechblende U0 2

L.P., L.C. - L'euxenite est generalement isotrope. Le poly erase est rare­
t Uraninite U0 2
ment anisotrope, avec Ng - Np = 0,000 a O,OIl, biaxe positif.
tThorianite Th0 2

Betafite Niobotantalate de U et Ca
Euxenite I Samarskite (Yttrotantalite),
Niobotitanotantalates complexes de U, Th et terres rares
Polycrase \

Samarskite Niobotantalate complexe


Orthorhombique. Cristaux allonges suivant c.
II. - Produits secondaires L.N. - Refringence extrernement forte: N.,. 1,95 a 2,25.
Autunite [(P0 4 ) (U0 2)]2Ca, 10H 20 - Brunatre a opaque.

Chalcolite [(P0 4 ) (U02)]2CU, IoH 20


Parsonsite [(P0 4)2 (U0 2)]Pb 2, 2H 20 L.P., L.C. - Generalement metamicte et isotrope.

Renardite [(P0 4 ) (U0 2) 2 (OH) 2]2Pb, 5 H P


Uranocircite [(P0 4 ) (U0 2)]2Ba, 8Hp
Uranospinite [(As0 4 ) (U0 2)] 2Ca, roH 20
II. - Produits secondaires.
Carnotite [(V0 4 ) (U02)]2K2' 3HP
Tyuyamunite [(V0 4 ) (U0 2)] 2Ca, nHp
Kasolite [(Si0 4 ) (U0 2)]Pb, n.o Autunite.
Uranotile IX [(Si0 4 ) 2 (U P3)]Ca, 7HP
Uranotile ~ [(Si04 ) 2 (U P3)]Ca, 6H 20 Quadratique. Minces tablettes carrees, aplaties selon p (OOI), masses
Uranopilite S03' 6U0 3, nHp micacees, ecailleuses.
Curite 2PbO, 5U03' 4 H20 Np suivant c.

La gununite n'a pas dindividualite mineralogique; c'est un melange L.N. - Refringence moyenne : Ng = 1,575 a 1,630, Np = 1,552 a 1,605.

micro ou crypto-cristallin de plusieurs des especes precedentes. - Clivage p (00 I) parfait.

- Plus ou moins coloree dans les jaunes avec pleochroisme peu intense:

Ng : jaune d'or a jaune citron;


I. - Mineraux primaires. Np : jaune pale a incolore.

L:P. - Birefringence moyenne : Ng - Np = 0,017 a 0,025.


Pechblende, Uraninite. Thorianite. - Extinction droite, allongement positif par rapport a la trace de p (00 I).
- Macles hi (r I 0) frequerrtes.
Cubiques. Presque toujours opaques en lame mince, parfois brunatres a
verdatres,
L.C. - Uniaxe negatif, Biaxie anormale frequente (2 V = a a 300).
r

Mohamed
270 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES MINERAUX ACCIDENTELS 271

Chalcolite (Torbernite). Uranocircite.

Quadratique. Petites tablettes carrees, aplaties suivant p (00 I), souvent Pseudo-quadratique. Memes formes que l'autunite.
enchevetrees,
Np suivant c.
Np suivant c.

L.N. - Refringence moyenne : Ng = 1,592 a 1,593, Np = 1,582.


L.N. - Refringence forte : Ng = 1,622 a 1,628, Np = 1,603 a 1,605.

Clivage p (00 I) parfait. Clivages p (001) parfait, hI (100) et gl (010) moins bons:

Plus ou moins coloree et pleochroique dans les verts :


Incolore a jaune avec pleochroisme plus ou rnoins net.
Ng : jaune verdatre :

L.P. - Birefringence moyenne : Ng - Np a 0,025.


= 0,015
Np : vert pale a bleu pale.
-- Extinction droite, allongement positif par rapport a la trace de p ( 0 0 I).
L.P. - Birefringence assez faible : Ng - Np = o,oro.
L.C. - Biaxe negatif, 2 V 10°, parfois uniaxe.
- Extinction droite, allongement positif par rapport a la trace de p (00 I).
L.C. - Uniaxe negatif.
Uranospinite.

Parsonsite.

Orthorhombique, pseudo-quadratique, Memes formes que I'autunite.


Monoclinique. Cristaux aciculaires allonges suivant c, parfois aplatis
Np suivant c.
selon gl (0 10) OU hI (100). Clivage gl (0 10) indistinct en lame mince.

L.N.- Refringence tres forte: Ng = 1,86, Np = 1,85.

L.N. - Refringence moyenne : Ng = 1,586 a 1,587, Np = 1,550 a 1,560.


- Incolore a jaune ou bruno Souvent zonee.
Clivage p (001) parfait.

Incolore a jaune pale avec pleochroisme peu net.

L.P. - Birefringence moyenne : Ng - Np = 0,012.


- Angle max. d'extinction des sections allongees, Ng A C ~= 12°.
L.P. -- Birefringence forte: Ng - Npa 0,036.
= 0,027

- Extinction droite, allongement positif par rapport a la trace de p (00 I).


L.C. - Biaxe negatif.
L.C. - Uniaxe a biaxe negatif. 2 V variable.

Renardite.

Orthorhombique. Cristaux aplatis selon hI (100), parfois allonges suivant c Carnotite.

ou a.
Np suivant a, plan des axes optiques p (001). Orthorhornbique (Monoclinique ?). Petites tablettes apIaties selon p (00 I).

L.N. - Refringence forte: Ng = 1,739 a 1,740, Nm = 1,736, Np = 1,7 15 Np suivant c, plan des axes optiques hI (100).
a 1,716.
L.N. - Refringence tres forte Ng = 1,92 a 2,08, Nm = 1,89 a 2,06,
- Clivage hI (100) parfait. Np = 1,72 a 1,81'.

- Coloree et pleochroique dans les jaunes :

Clivage p ( 0 0 I) parfait.
Ng ; Nm : jaune ;
- Incolore a jaune avec pleochroisme peu net.
Np : incolore,
L.P.'- Birefringence enorme : Ng - N'p :« 0,200.
L.P. - Birefringence forte: Ng - Np = 0,024.
- Extinction droite, allongement positif par rapport a la trace de hI (100). - Extinction droite, allongement positif par rapport a la trace de p (00 I).
L.C. - Biaxe negatif, 2 V = 40 a 70°. L.C. - Biaxe negatif, 2 V = 40 a 50°.
Mohamed
1272
Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES MINERAUX ACCIDENTELS
"
273

Tyuyamunite. L.P. - Birefringence forte: Ng - Np = 0,026. Teintes de polarisation


generalement anormales (bleus).
Orthorhombique. Tablettes aplaties selon p (001).

- Extinction droite, a1longement positif par rapport a la trace de gi (0 I 0).


Np suivant c, plan des axes optiques hI (100).

L.C. - Biaxe negatif, 2 V = 32 a 45". Dispersion tres forte (r < v).


L.N. - Refringence tres forte: Ng = 1,89 a 1,97. Nm = 1,87 it 1,93,
Np = 1,67 a 1,80.
Clivage p (00 I) parfait. U ranoti Ie s.
- Plus ou moins colore et pleochroique dans les jaunes :

N g : jaune sombre;
Monoclinique. En fines aiguilles allongees suivant c.

Nm : jaune canari;
Np suivant b, plan des axes optiques normal a gi (010).

Np : incolore,

L.N. - Refringence forte : Ng = 1,69 a 1,71, Nm 1,68 a 1.69,


L.P. - Birefringence variable, en general tres grande: Ng - Np = 0,05 0 Np = 1,66 a 1,67.
a 0,23°. Clivage gi (010) parfait.
- Extinction droite, allongement positif par rapport a la trace de p (00 I ). - Colore dans les jaunes avec pleochroisme intense
Ng, Nm : jaune vif;
L.C. - Biaxe negatif, 2 V = 36 a 55". Np : incolore,

L.P. - Birefringence forte Ng - Np = 0,°30 a 0,040. Teintes de pola­


risations anormales,
Kasolite.
- Extinction generalement tres incomplete.

Monoclinique. Cristaux aplatis selon p (001) ou allonges suivant b, parfois - Made hI (100) frequente.

aciculaires.
L.C. - Biaxe negatif, 2 V = 60 a 70", dispersion tres forte.
Nm suivant b. plan des axes optiques gi (010).

L.N. - Refringence tres forte: Ng = 1,95 a 1.96, Nm = 1,91, Np = 1,9°.


Uranopilite.
Clivage p (001) parfait.

- Incolore a jaunatre ou verdatre.


Tric1inique (Monoclinique ?). Minces tablettes aplaties selon gi (010).
L.P. - Birefringence forte: Ng - Np = 0.050'
(. L.N. - Refringence assez forte: Ng = 1,631 a 1,633, Nm = 1,623 a 1,625,
L.C. - Biaxe positif, 2 V ..... 40 a 45". Np = 1,621 a 1,623.

- Clivage gi (010) parfait.

Uranotile IX (Uranophane). I - Colore en jaune citron.

L.P. - Birefringence assez faible : Ng -


anormales.
Np = 0,010. Teintes frequemment

Orthorhombique. Prismes allonges suivant C ou aplatis selon gi (010).


Ng suivant c. plan des axes optiques hI (100).
,j
1" L.C. - Biaxe positif, 2 V grand. Dispersion tres forte (r < v).

L.N. - Refringence forte: Ng = 1,668 a 1,669, Nm = 1,664 a 1,666,


~

I
Np = 1,641 a 1,643. Curite.
Clivage gi (0 I 0) souvent net.
Orthorhombique. Cristaux allonges suivant c.

- Colore et pleochroique dans les jaunes

~f, Np suivant b, plan des axes optiques p (001).

Ng : jaune canari ;

Nm : jaune clair ;
L.N. - Refringence tres forte: Ng ~ 2,12 a 2,15, Nm = 2,07 a 2,JI,
Np : incolore.
Np = 2,05 a 2,06.
Mohamed
274 Bourahla_UHBC_2013
DES ROCHES MlNERAUX

- Forteruent colore dans les jaunes, oranges, rouges, bruns, avec pleo­
chroisme plus ou moins net.

L.P. --- Birefringence extremement forte: Ng - Np = .°,°7° a 0,100.

L.e. - Biaxe negatif, 2 V grand. Dispersion forte (r > v)

Bibliographie sommaire
TROISIEME PARTIE

SCAPOLITES METHODES PARTICULIERES

SHAW D. M., 196o: J. of Petrology I. - - TSCHERMAK, 1883: S. B. Akad. D/ETUDE

Wien 88. - WINCHELL A. N., 1924 : Am. Min. 9.


DES MINERAUX DES ROCHES

MINtRAUX D'URANIUM

D'ARCY G., 1949 : Mineralogy of Uranium and Thorium bearing minerals.


Washington. - CHERVET J., 1958 : La mineralogic de I'Uranium et du Thorium.
(( L'age nucleaire » nO 12. - FRONDEL, 1958 : Systematic Mineralogy of Uranium
and Thorium. U.S. Geo!. Surv. Bull. - GEFFROY J., SARCIA J. A. et CHERVET J.,
1960 : Les minerais uraniferes francais, Paris. - ROUBAULT M., 1958 : Geologie
de l'Uranium. Paris.
Mohamed Bourahla_UHBC_2013

UTILISATION

DE LA PLA TINE UNIVERSELLE

A QUATRE AXES

INTRODUCTION

Une lame mince de roche, placee sur la platine tournante d'un


microscope polarisant ordinaire, presente les mineraux selon des
sections en general quelconques par rapport a leur ellipsoide des
indices. La platine universelle (en abrege P.D.) est un appareil qui
se fixe sur la platine du microscope et permet d'orienter la lame
dans toutes les directions, toutes les positions pouvant etre reperees.
La possibilite de disposer de l'orientation d'une section permet en
particulier de determiner de facon precise les caracteres optiques et
merne cristallographiques des mineraux,
La P.D. est egalement utilisee pour les etudes de petrofabrique
(mesure statistique de l'orientation des mineraux d'une roche).
Les differents types de P.D. different entre eux par le nombre
d'axes. Nous ne traiterons ici que le cas de la platine a quatre axes,
dont la manipulation necessite l'emploi de la projection stereogra­
phique pour le report et l'interpretation des mesures.

DESCRIPTION DE L'APPAREIL

La platine universelle c1assique (fig. 181) comporte quatre axes


(trois axes de mesures et un axe auxiliaire de reglage) ; elle se compose
de deux parties essentielles :
r O Biti fixe, perce de deux trous dont le diametre est legerement
superieur a celui des vis de fixation sur la platine du microscope.
Mohamed
2n Bourahla_UHBC_2013 )l {~T J.l( II >l'. S I' A R T ] C U ] ,!i':Rl ':S PLA' I'l:-- J;; c; NIVERSE LU': 279

~o Ensemble mobile (t1g. 182) , t ou rn ant autour (['un axe horiz ontal L 'en semble m obile est compose des pi eces suivant es :
dit axe C (de crm iro/e). lie au bati, Le s angles de rotation a ut our de - Grand anneau exterieur, muni d'un limbe gra due , qui to urne
l' ax e C so n t determines par rapport a un reper e d u bati (Rc) sur un a ut e ur d'un axe normal a son pl an (axe auxiiiaire A ). La pos it ion
lim be vertical grnclue de 0 a 3600, ' de cct annea u est fix ee nn e fois pou r t outes (a l'a ide de la vis de
blocage B,-J ) de fa con que la graduati on 90 du lim be soit en fac e du
rep ere.
1 2 BH 3 'Be

1I-­ q

1 --'--­ ­
2­ - · I::.. ~ 3
BL\­ - • 4
-- - 5

RA RN 4
5 6 Rc
Fig. 182. - - V ue en plan de la p lat ine uni v erselle

r , Grand anneau ex teri eur ; 2. Cer cle interieu r : 3. Platine mobile ; 4. Hemis­
phe r e su p erie ur : 5. V is de fix ation de J'hemi spher c sup erie ur ; 6 . Sccteur de
Wr ight : Be . Vis de blocage d e I' axe C ; Bh, Vis d e blo cage d e I'axe H ; R a .
Repere de I'a xe A ; R c, R epere de l 'axe C ; Rn. Rcpere de l'axe N.

Dans t out ce qui su it, on supposer a qu e Ie grand an neau exterieu r


Fig . ) B1. - Platin e univcrsclle 11 quat re axes, montce sur un mic roscope Leitz. re ste 'd ans cette pos ition .
r , Ob jcc ti f special UM3 : 2 . Tam bour d e I' nxe C ; 3. Cerde interieur de la - Cercle interieur, qui pi vote aut our de l'axe H (hori zontal )
platine univcrselle : 4. (; ralld anncau cxtc rieu r : 5. I llurninat eu r ; Ba. Vis de contenu dans son plan. L 'ax e H repose sur d eux paliers solid air es du
bl oc-age d e J'axe ,\. grand an ne au extericur et est perpend iculaire a I'axe C. L cs rotations
'f
~' j:'

Mohamed Bourahla_UHBC_2013
280 METHODES PARTICULIERES PLATINE UNIVERSELLE 281

autour de 1'axe H sont reperees sur deux secteurs rabattables (secteurs Nous dirons que la platine universelle est « au zero » quand
de Wright) lies au grand anneau exterieur. tous ces axes forment entre eux un triedre trirectangle, dont une
Ce cerc1e interieur se compose d'un petit anneau fixe par rapport direction est verticale (confondue avec 1'axe optique du microscope)
a 1'axe H et d'une platine mobile qui tourne dans son plan 'autour et les deux: autres horizontales dans les plans de polarisation des
d'un axe normal Hi, Les rotations autour de I'axe N sont controlees nicols (NS et EW). Dans cette position, l'axe C est parallele a la
par la position du repere R N par rapport a un limbe gradue porte direction EW de polarisation du microscope; les axes lVI, A et N sont
par le petit anneau. confondus (Ie grand anneau exterieur et la platine orientable sont
La platine mobile est constituee de quatre pieces qui sont de horizontaux) (fig. n° 184),
I'exterieur vers I'interieur :
- un anneau metallique externe, muni de 2 trous filetes,
un anneau metallique interne, amovible,
e.I
une bague [iletee, vissee a 1'anneau precedent et servant au Axes M,A et N
reglage en hauteur de la platine mobile, I

une plaque de verre centrale amovible. I

La position relative des axes de la platine universelle est schema­


tisee sur la figure 183, Nous pouvons ainsi distinguer : ~'A~
.,.~

- Les axes de manceuvre : l' axe du microscope lVI et I' axe de Axe C
controle C qui sont orthogonaux entre eux.
- L'axe auxiliaire A, perpendiculaire a l' axe C, et permettant --~
de placer 1'axe H normal a I'axe C (graduation du limbe du grand
anneau exterieur a 90°).
- Les axes de position: 1'axe normal N et I'axe horizontal H,
orthogonaux entre eux et orthogonaux a I'axe C,

-6/ Axe H
Axe N

Plaque mince /
» Fig. 184. - Position zero de la platine universelle

/
/1
Axe C
3° Les accessoires courants de la platine universelle sont
deux vis de fixation sur la platine du microscope,
Plat i ne mobile trois jeux de 2 hemispheres (d'indices N = 1,516; 1,557;
1,648)1 qui se placent de part et d'autre de la lame mince.
Grand anneau e~lerieur L'hernisphere superieur se fixe a 1'aide de 2 vis sur 1'anneau
externe de la platine mobile. L'hernisphere inferieur se place sous
cette platine, par simple frottement, dans un logement adequat,
Fig, 183. - Position des divers axes un illuminateur auxiliaire.
de la platine universelle

1. L'axe N est en fait virtuel : la platine mobile tourne en glissarrtsur le I. Le role de ces hemispheres est de rendre normales l'incidence et I'erner­
petit anneau. genee de la lumiere, quelle que soit la position de la platine.

IIiL,
I
Mohamed Bourahla_UHBC_2013 ij PLATINE UNIVERSELLE 283
282 METHODES PARTICULIERES

Centrage dela platine.


La platine universelle etant « au zero )) (axe C et axe H bloques),
MONTAGE ET R~GLAGE DE LA PLATINE par rotation de la platine mobile autour de l'axe N, on observe I'excen­
tricite d'un point de la preparation, initialement a la croisee des
La platine universelle est adaptable sur un microscope polarisant! fils du reticule. Le centre du cerc1e ainsi decrit est ramene au centre
dont la platine tournante est munie d'un systerne de blocage, de deux du champ en utilisant le jeu qui existe entre les 2 vis de fixation et
trous filetes et d'une plaque centrale amovible, pour permettre les le bati,
fortes inc1inaisons du grand anneau exterieur. On utilise des objectifs
speciaux a faible ouverture numerique et a diaphragme (par exemple Reglage en hauteur.
UM 4 ou UM a de Leitz). On met au point sur un repere de la plaque mince au centre du
champ. Si ce repere se deplace dans le sens de la rotation que l' on
MONTAGE DE LA PLATINE UNIVERSELLE
effectue suivant I'axe C, la preparation est trop basse. Dans le cas
contraire elle est trop haute. On rectifie la position en vissant ou
On commence par verifier le systeme optique du microscope devissant la bague filetee de la platine orientable, jusqu'a ce que le
coincidence des fils du reticule avec les plans de polarisation des repere demeure immobile lors d'une rotation autour de l'axe C. Dans
nicols, centrage des objectifs. On ate la plaque amovible de la platine ce cas, les 3 axes C, H et N se coupent dans le plan de la preparation.
tournante que l'on bloque a la position 0 du limbe gradue. L'illumi­
nateur est mis a la place du condenseur. Le microscope, une fois Reglage de I'orientation de I'axe C en suivant la direc­
eclaire, est pret a recevoir la platine universelle que 1'on fixe a I'aide tion E.W. du microscope.
de 2 vis, de facon que le tambour vertical de I'axe C soit a droite 11 faut que I'axe C soit rigoureusement perpendiculaire au plan
du manipulateur. de symetrie du microscope. On le verifie en mettant au point sur la
On monte alors une preparation sur le disque de verre de la surface de l'hemisphere superieur et en observant le deplacement
platine orientable, en ayant soin de placer une goutte de glycerine d'un grain de poussiere quand on tourne autour de I'axe C. Si ce
entre chaque face vitreuse. La succession des operations est la suivante : deplacement n'est pas parallele a la direction du fil N-S du reticule,
- plaquer la lame mince sur la platine a 1'aide d'une goutte de on tourne legerement la platine du microscope pour obtenir ce paral­
glycerine, . lelisme. La lecture sur le limbe gradue de la platine tournante du
mettre en place I'hernisphere superieur en le fixant a I'aide microscope est notee comme la position zero (ou fondamentale) de
des 2 vis adequates, l'axe M.
retourner la platine mobile de r800, de facon que la partie
inferieure vienne en position superieure,
plaquer l'hernisphere inferieur dans le logement qui lui est
destine, MODE OP~RATOIRE DE PRISE DES MESURES
remettre la platine universelle « au zero ».
PRINCIPE

REGLAGE DE L'APPAREIL La platina universelle permet de reperer, par rapport au plan


de la preparation, des directions privilegiees de cristaux QU de roches,
Trois operations successives sont necessaires pour le reglage telles que indices principaux, axes optiques, plans cristallographiques
de la platine universelle; centrage, reglage en hauteur et reglage (c1ivages, faces, macles) ... On amene en regIe generale la direction
de l'axe C dans la position E.W. consideree ou la normale au plan considere a coincider avec l'axe C
de la platine. Cette orientation par rapport au plan de la plaque mince'
est determinee par deux valeurs angulaires n et h, correspondant
1. Dans la pratique, microscope polarisant et platine universelle doivent respectivement aux rotations autour de I'axe N (n) et de I'axe H (h)
etre de la meme marque.

~
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
284 METHODES PARTICULIERES

(fig. 185). Les angles de rotation autour de l'axe H sont marques hd


lOU hg suivant que la lecture est faite sur Ie secteur de Wright de droite
I
h~
PLATINE UNIVERSELLE

de polarisation des nicols,'quelle que soit la rotation du cristal


autour de l'axe C (fig. 186). La section paraitra toujours eteinte
285

au cours de ce mouvement. Reciproquemerrt, si on trouve une position


ou de gauche.
Les valeurs angulaires n et h ainsi trouvees permettent de cons­ de la platine mobile, teUe qu'il y ait extinction pour n'importe queUe
truire la projection stereographique sur le plan de la plaque mince
inclinaison autour de l'axe C, on peut affirmer qu'un indice principal
de to us les elements optiques et cristallographiques du mineral etudie, est confondu avec cet axe C.
En pratique, la platine universelle etant au zero, on eteint la
(Voir plus loin p. 289.)
, section etudiee a 1'aide de 1'axe N. On incline en avant la platine
suivant l' axe C : la section se rallume en general. Dans cette nouvelle
REPI!RAGE DES PLANS CRISTALLOGRAPHIQUES position, on retablit l'extinction par une rotation autour de H. On
incline en arriere la platine avec l'axe C ; si le mineral s'eclaire de
On place la trace du plan cristallographique (c1ivage, macle ou nouveau, on retablit 1'extinction en agissant sur 1'axe N. On opere
face) suivant la direction Nord-Sud du reticule par une rotation ainsi de suite, par approximations successives, en effectuant alterna­
autour de 1'axe N. On incline ensuite la platine mobile autour de tivement des rotations autour des axes N et H, jusqu'a obtenir une
I'axe H jusqu'a ce que la trace du plan soit la plus fine possible. Le extinction totale, quelle que soit la position autour de l'axe C. Un
plan est alors vertical et sa normale coincide avec l'axe C. On fait indice principal coincide alors avec 1'axe C. On releve ses coordonnees
la lecture des angles n et h. de position n et h.

DI!TERMINATION DE L'ELLIPSOIDE DES INDICES


de poler-isation f--- Plans de poiarrsatmn
microscope I du microscope

N ous envisagerons tout d' abord le cas des cristaux biaxes; les ~2
mineraux uniaxes et isotropes, cas particuliers des precedents, seront I
rapidement examines par la suite. De toute facon, la marche a suivre
i
que nous indiquons ici est systematique et s'applique a n'importe I
Axe C
quel mineral. I
On determine successivement la position des indices principaux Axe C
--'­
du mineral etu­
Ate M die, sachant que
Axe N lorsqu'un indice
principal est
confondu avec
1'axe C (c'est-a­ I

dire situe dans I


Fig. 186 a. - Un indice principal
le plan de polari­ est confondu avec l'axe C. Toutes
sation de l'ana­ les ellipses sent symet.riques par
lyseur), les deux rapport aux plans de polarisation Fig. 186 b. - Aucun indice principal
des nicols : l'extinction est penna- n'est confondu avec l'axe C : l'extinc­
autres indices tion n'est pas pennanente
nente
sont dans un
plan perpendi­ Fig. 186. - Lifferentes ellipses de section de I'ellipsoide des indices perpendi­
culaire al' axe C. culaires a l'axe optique du microscope, au COUTS d'une rotation de la 'platine
Dans ces condi­ universelle auteur de I'axe C. En trait plus epais : position d'extinction initiale
tions, 1'ellipse,
section de l' e1­
Fig. 185. - Reperage d'une direction, par rapport au QueUe est ia nature de cet indice : Ng, Np ou Nm ? Cette deter­
plan de la preparation, a I'aide des deux angles n et It lipsoide des in­ mination se fait en tournant 18 platine du microscope de 45° dans le
dices par un sens inverse des aiguilles d'une montre : en general, le mineral se
plan horizontal, sera toujours syrnetrique par rapport aux plans
Mohamed
286 Bourahla_UHBC_2013 METHODES PARTICULIERES
·f
PLA'.rINE UNIVERSELLE 287

rallume dans cette nouvelle position. On fait alors tourner la platine


r
l'angle hd. ou hg, lu sur le secteur de Wright droit ou gauche
universelle autour de l'axe C; au cours de ce mouvement, G.~ux cas suivant le cas.
peuvent se presenter : La position des axes optiques dans le plan (Ng-Np) est controlee
I) L'indice cherche est Nm. Dans le plan perpendiculaire a l'axe sur le tambour vertical de l'axe C, en face du repere R, (fig. 182).
C, se trouve situe le plan des axes optiques (Ng, Np). Au cours de la Ces angles C (inferieurs a 900) sont affectes du symbole Sud si le
rotation autour de C, un axe optique vient coincider avec l'axe M grand anneau exterieur est incline vers l'operateur et Nord dans le
du microscope : la section horizontale est alors une section cyclique cas contraire.
de l'ellipsoide entrainant l'extinction du cristal dans cette position. Les poles des directions et des plans vont etre projetes sur le
On peut obtenir parfois une deuxieme position d'extinction quand stereogramme, en les figurant par des points. Pour eviter de sur­
le deuxierne axe optique devient vertical et confondu avec l'axe M. charger la figure par des inscriptions, on emploie les symboles suivants :
2) Si l'indice cherche est au contraire Ng ou Np, aucune position II
d'extinction ri'existera lors de la rotation autour de l'axe C.
Ces considerations permettent d'enoncer la regIe suivante :
Ng:
6 . Clivage: /-1_
I I

RegIe : I) Si, au cours de la rotation de la platine autour de l'axe C,


Nm Macle <::>
Ie mineral s'eteint pour une ou deux positions, l'indice principal cherche
est Nm. On repere ces positions d'extinction par lecture sur le limbe Np: 0 Direction cristallographique: ><
(axe de symetrie, etc.).
du tambour vertical de l'axe C.
2) Si, au cours de cette m@me operation, aucune extinction ne
Axe optique: 0
se produit, l'indice principal cherehe est Ng ou !;'p. On leve I'indeter­ Dans la pratique, il est recommande de disposer les mesures
mination a l'aide d'une lame auxiliaire, comme cela est indique dans en un tableau tel que:
la Ire partie de l'ouvrage (p. 69). I
I
kg n kd C
On opere de la merne Iacon pour reperer l'orientation d'un autre I
indice principal, en partant de la deuxieme position d' extinction I
I
quand la platine universelle est au zero. Le troisieme indice sera I I
construit directement it partir des 2 premiers sur le stereograrnme · .. 1
120 I 18 30
(voir plus loin, p. 290).
- .I
I
.. 27 6 0 21° 34 0 Sud

CAS D'UN CRISTAL UNIAXE I I


~ 1 . 4° 2°3 0
-I-I
La methode generale s'applique et le caractere uniaxe du mineral nappa­ I
I I
raitra qu'a la construction de la projection stereographique. Cependant, il est ~ 2 . 3 24 0 36 0
possible de deceler cette propriete des la prise des mesures, si deux indices -I-I
I
principaux du type Nm sont reperes. En placant l'axe C a 45 0 des plans de
polarisation du microscope, on peut determiner le signe de l'uniaxie a l'aide
d'une lame auxiliaire, sachant que Nm = Ng pour les uniaxes negatifs et
Nm = Np pour les uniaxes positifs.
TRANSCRIPTION DES MESURES
LECTURE DES MESURES, SYMBOLES UTILISl§s
Pour representer de facon commode les positions dans I'espace
Rappelons dans ce paragraphe les differents angles qui doivent des differents elements cristallographiques et optiques, il est necessaire
etre rnesures pour connaitre l'orientation des elements optiques et de faire appe1 a la projection stereographique dont la propriete majeure
cristallographiques d'un mineral et les endroits OU se font ces lectures. est de conserver les angles'.
Une direction privilegiee est done reperee par rapport au plan
de la preparation par : I. La loi de Rome de l'Isle nous indique en effet que seules les correspon­
dances d'orientations irnportent dans la symetrie cristallographique. La pro­
l'angle n, lu sur le limbe gradue de la platine mobile, en face
jection stereographique est done tout indiquee pour representer les pheno­
de l'index R N (voir fig. 182, p. 279). menes cristallographiques.
1

'It

Mohamed Bourahla_UHBC_2013
288 METHODES PARTICULIERES PLATINE UNIVERSELLE 289

vement les projections des meridiens et des paralleles de Ia sphere,


PRINCIPE DE LA PROJECTION STEREOGRAPHIQU:::
distants entre eux de ZO (fig. 189). Par assimilation, nous parlerons de
meridiens pour taus les cerc1es passant par les points N et S et de
On enveloppe Ie cristal par une sphere dont le -centre coincide
paralleles pour ceux qui appartiennent a la deuxierne famille. L'axe
avec celui du cristal, Les normales aux plans cristallographiques,
EW de la figure sera appele equateur.
issues du centre, coupent la surface de la sphere en des points appeles
poles (fig. 187). Chacun de ces poles, tel que le point P de la figure 187,
represente done une direction cristallographique au optique bien METHODE DE TRANSCRIPTION
determinee. Si on trace SP, qui coupe le plan equatorial en pi, on
demontre que les points P et pi se deduisent l'un de 1'autre par une Le report des mesures est aise et peu sujet a des erreurs de sens,
transformation geome­ si I'on adopte certaines conventions.
Nord
trique, appelee inver­
sion, admettant le Conventions de projection. Oue-sl Est

point S comme « pole


d'inversion ». En tra­ Le plan de reference est celui de
cant ainsi des droites la plaque mince; la projection se
issues de S, on peut fait a partir des poles de I'hernis­
faire correspondre a phere inferieur. Ainsi le centre du
chaque point P situe canevasde Wulff correspondra a1'axe Fig. 189. - Le canevas stereogra­
phique de Wulff par rapport a sa
Pro ject.co du
grand cer-cle
Plilrl ceIe
- pr~ J~: lion sur la sphere un point N et le meridien Nord-Sud a I'axe H sphere de reference (diametre :
5le reogr aphlque
P' situe sur le cerc1e de la platine universelle. La circonfe­ 20 cm)

equatorial. Cette ope­ rence du canevas sera graduee de 0 a

ration definit la pro­ 3600 dans Ie sens des aiguilles d'une montre a partir du Sud comme

Fig. 187. - Principe de la projection stereogra­ jection stereographi­ origine; l'equateur E-W sera gradue de 0 a 90°, du bord au centre,

phique. OP : nonnale a la face cristalline; P: pole que. On a ainsi une comme l'indique Ia figure 188.

de la face sur la sphere; P' : projection stereogra­ representation plane


phique de P
des differentes orien­ Report des mesures : principe general.
tations cristallogra­
phiques dans I'espace. Les points P' sont appeles poles stereogra­ Le canevas de Wulff est recouvert d'un papier calque qui pivote
phiques '. autour du centre et sur lequel on trace un repere se deplacant sur la
circonference'. Sur ce calque vont etre
180
construits taus les elements dont les
CANEVAS DE WULFF
orientations par rapport au plan de
reference (plaque mince) sont deterrni­
La technique de la projection
nees par les deux angles n et h. La
stereographique est Iacilitee par I'emploi
I
90 i I
p
• -'-' C/U
--------1 construction est illustree par la figure
d'un canevas de Wulff (fig. 188) qui
I
zoo.
a
correspond la projection stereographi­
On fait pivoter le calque de Iacon
que d'un hemisphere sur son plan
que son repere vienne en face de la
equatorial. C'est un cercle de 20 em
graduation n sur la bordure du diagram­
~-,~~
de diametre (Planche hors-texte I),
me. Dans cette position, on reporte l' an­
Fig. 190. - Construction
dans lequel apparaissent z familles de Fig. 188

d'un pole stereographique. a gle h sur l'equateur a partir de la droite


cerc1es orthogonaux, qui sorrt respecti- Canevas de Wulff

I' aide des angles n et h au de Ia gauche suivant que la lecture

I. Dans la suite de l'expose. nous emploierons Ie terme pole dun plan,


d'un axe... pour ne pas alourdir Ie texte, etant entendu qu'il s'agit en realite 1. II existe dans le commerce des canevas montes sur soc1e metallique et
de la projection stereographique du pole d'un plan, d'un axe ... munis dune couronne tournante sur laquelle est fixe Ie papier calque.
Mohamed
290
Bourahla_UHBC_2013 METHODES PARTICULIERES

a ete faite sur le secteur de Wright droit ou gauche. Le point ainsi


construit est le pole P de I'element considere (indice principal ou
plan cristallographique).
r

I
PLATINE UNIVERSELLE

Changement de plan de projection.


jusqu'a present le plan de projection etait celui de la preparation.
291

Mais pour comparer entre e1les plusieurs especes minerales appartenant


Construction de I'ellipsoide des indices. a une merne famille (comme les feldspaths plagioc1ases), it est souvent
interessant de choisir comme plan de reference un plan connu, cristal­
On commence par construire les poles des deux indices principaux lographique (plan de made, c1ivage) ou optique (plan Ng-Np), et
qui ont He determines sur la platine, suivant la methode exposee commun a tous les individus,
precedemment. La position du troisierne est deduite des deux autres L' operation est tres simple ; elle 18e
par une simple construction geometrique, sachant que les trois indices consiste a amener le pole du nouveau
sont orthogonaux entre eux. Pour cela, on amene les 2 poles sur un plan de reference sur l'equateur et de
meme meridien par rotation du calque; on verifie qu'ils sont bien le deplacer le long de ce diametre jus­
distants de 90° en comptant les divisions sur cemeridien, Le troisierne qu'au centre. Dans cette position, le
indice se projette sur I'equateur, a 90° du meridien porteur des 2 autres. nouveau plan de reference est bien con­ 901 I I I [ riTTg!! 1'1 : ~·~--ko
II suffit alors de placer les poles des axes optiques pour connaitre fondu avec celui du diagramme. Dans
parfaitement la nature de cet ellipsoide, On amene le pole de Nm le cas represente sur la figure 193, le
sur l'equateur, dans la meme position que pour sa construction. Le nouveau plan de reference est celui
meridien situe a 90° de Nm est done la projection du plan des axes des axes optiques (Ng-Np) dont le pole
optiques (Ng-Np). Sur ce rneridien est Nm; ainsi Nm a ete amene au Fig. 193.. - Changement de
~ a
(Ng-Np), on reporte partir de I'equa­ centre par nne translation suivant plan de reference. Ancien plan
teur la valeur angulaire C, vers le de projection: plan de la
lequateur dune valeur t ~ 90° - h.
plaque mince (symboles en
Nord ou vers le Sud suivant le cas. On fait subir ensuite a tous les autres trait plein). Nouveau plan de
_ Le point trouve e" le pole de I'axe elements du cristal une translation de projection : plan des axes
)~ ~ 270 optique. Si les deux axes optiques ont pu valeur identique dans Ie meme sens et optiques (syrnboles en tirete)
, etre reperes au cours des mesures, leurs le long des paralleles correspondants.
poles sont construits de la me me Iacon ; Si pour un certain element, la valeur test telle que le point
on verifie alors qu'ils sont bien syrnetri­ transporte sorte des limites de I'epure (cas du divage de la fig. 203),
ques par rapport aux indices Ng et Np. on decompose cette translation en deux, l'une de valeur i' sur le paral­
·
F Ig. 191
. -
C t ti d
ons rue IOn e
Si un seul axe optique
. 1 d .. a ete identifie,, on
. lele jusqu'au bord du diagramme, l'autre t", telle que t' + t" ~ i,
I'ellipsoide des indices construit e euxieme par une symetne dans le merne sens et sur le parallele dont l' extrernite est diametra
par rapport aux poles Ng ou Np (fig. 20r). lement opposee a celIe du premier parallele.

Construction des elements 180

cristallographiques.
INTERPRETATION DES R~SULTATS
L'orientation d'un plan cristallo­
graphique tel que clivage ou made
est parfaitement connue par celle de sa
normale. Aussi suffit-il de placer les poles
de ces plans sur le stereogramme de la
I IMfllw}' Le diagramine obtenu dapres la methode exposee dans le para­
graphe precedent permet de determiner les caracteres optiques et
cristallographiques du mineral etudie.
merne facon que pour les indices prin­
cipaux du cristal. Cependant, si on desire D~TERMINATION DU SIGNE OPTIQUE ET MESURE DE
construire la projection stereographique Fig. 192. - Projection ste­ L'ANGLE 2 V
du plan lui-meme, on amene son pole reographique d'un plan
sur I'equateur par rotation du calque: Ayant amene le plan des axes optiques (Ng-Np) sur un meridien,
le meridien situe a 90° de ce pole sur l'equateur represerite la projec­ il suffit de compter le nombre de degres qui separent les 2 axes optiques
tion du plan identifie, que I'on trace sur le papier calque (fig. 192). pour connaitre l'angle 2 V. D'autre part, le mineral sera biaxe positif
Mohamed
292
Bourahla_UHBC_2013METHODES PARTICULIERES

si le pole de Ng est contenu dans l'angle aigu 2 V, ou biaxe negatif


si c'est le pole de Np.
Dans le cas d'un mineral uniaxe, l'axe optique sera confondu
r
PLATINE UNIVERSELLE

merne meridien, et sont a egales distances angulaires des clivages


(fig. 194). Deux des indices principaux sont done axes de syrnetrie
293

des clivages ; le troisierne I'est egalement dapres les lois de la syrnetrie.


avec Ng ou Np, I'angle 2 V sera nul. La simple lecturedu diagramrne Ce troisierne indice principal est aussi axe de la zone des c1ivages :
permet de connaitre le signe optique de l'uniaxe. par consequent l'angle d'extinction est nul, ce qui est une propriete
des cristaux orthorhombiques.
MESURE DE L'ANGLE DE DEUX CLIVAGES
180

90_270
Cette mesure se fait directement sur le stereogramme, en amenant
les deux poles de c1ivage sur un meme meridien et en lisant l'angle
qu'ils font entre eux.
'A . .
On peut determiner egalement la position de l'axe de la zone
deterrninee par ces deux plans (voir Ire partie p. 30 pour la definition 1 .
, ,
. _ _ 270

d'une zone). Le point situe sur I'equateur a 90° du meridien passant


par les 2 poles de c1ivages est le pole de cet axe de zone; c' est aussi -

le point d'intersection des traces des 2 c1ivages ((( direction de c1ivage


unique »),
Fig. 194.- Symetrie or­ Fig. 195. - Projection ste­
ANGLE D'EXTINCTION ET SIGNE D'ALLONGEMENT thorhombique d'un mineral. reographique d'une amphi­
Les indices Ng, Np et bole monoclinique
Nrn. sont axes de symetrie
Ayant construit l'axe de la zone des c1ivages, il est possible de des clivages I et 2
determiner la valeur de l'angle d'extinction maximum pour les sections
de cette zone. II suffit de placer sur un meridien cet axe et l'indice
principal le plus proche et de mesurer I' angle que font entre elles ces Symetrie monoclinique.
deux directions.
Connaissant cet angle et la nature de l'indice principal, on en Un seul indice a son pole bissecteur des deux poles de c1ivages .
deduit le signe d'allongement : ces trois poles sont situes sur un merne meridien, Cet indice est done
- positif si Ng fait un angle inferieur a 45° avec l'axe de zone, axe de syrnetrie, les deux autres sont dans le plan de symetrie (0 I 0)
negatif si c'est Np, (Voir fig. 195.)
- in determine si c' est N m. Si Nm est bissecteur des z c1ivages, le plan des axes optiques est
le plan (010); au contraire si Ng (ou Np) est axe de symetrie, le plan
des axes optiques est perpendiculaire a (0 I 0) .
DETERMINATION DE LA SYMETRIE DES CRISTAUX BIAXES

La symetrie d'un mineral biaxe peut etre identifiee en examinant Symetrie triclinique.
les relations entre l' ellipsoide des indices et les elements cristallo­
graphiques. II est necessaire de connaitre la position des indices Aucune relation de syrnetrie nexiste entre les poles optiques
principaux dans chacun des trois systemes, orthorhombique, monoclini­ et cristallographiques.
a
que et tric1inique, pour mener bien cette etude (voir Ire partie p. 68).

Symetrie orthorhombique. EXEMPLE PRATIQUE DE DETERMINATION


Les trois indices principaux correspondent aux trois axes de
symetrie. Sur le stereogramme, leurs poles seront bissecteurs des POUl illustrer les diverses operations a mettre en oeuvre pour determiner
un mineral, nous allons traitor un exemple de report de rnesure et d'interpre­
angles des poles de c1ivages. En amenant les poles des c1ivages sur tation sur un cristal d'amphibole. Les mesures faites a la platine universelle
un meridien, deux des trois poles d'indices sont egalement sur ce ont donne les resultats suivants, inscrits dans le tableau ci-dessous,
Mohamed
294

I
1
Bourahla_UHBC_2013
hg
METHODES PARTICULIERES

11 hd T C
I

I
r
PLATINE UNlVERSELLE
-'\

autre que I'angle dextinction maximum dans le plan (OIO) : i1 est egal
L'allongement est done positif.
Le mineral etudie presente les caracteres optiques suivants
295

a 160.

\ I, Biaxe negatif : 2 V = 760


I 1 I Angle d'extinction : Ng « c = 160
I Ng ..... 333° 2g0
I
I Nm ..... I i
Allongement positif
35° 41° 2° Sud
Ces caracteres correspondent a une actinote.
I Clivage 1 85° 10° I

Clivage 2 46° 3180


I
1 1 . I

Construction de I'ellipsoide. DETERMINATION DES PLAGIOCLASES


Rappelons brievement sur cet exemple la suite des operations, apres
avoir fixe une feuille de papier calque sur le canevas de Wulff.
- On construit le pole de Ng en placant Ie repere du calque en face de
la graduation IZ =. 333 et en reportant our I'equateur, a partir de la droite,
I' angle hd =c 2g. La platine universelle est largement utilisee pourla determination
-. Le pole de Nm est ensuite construit de la rneme facon. Ie repere etant de la composition chimique et de la loi de macle dans les plagioclases,
en face de n c= 41 et la valeur hg =~ 35 etant portee a partir de la gauche sur depuis les travaux de Fedorov et de Nikitin qui ont les premiers
l 'equateur. construit des abaques de reference. Ces methodes ont ete perfec­
- Dans la position precedente du calque (n = 41), tracer le meridien
passant par Ie point situe sur I'equateur a goO de Nm (plan des axes optiques). tionnees au cours de ce siecle et permettent de connaitre le pourcen­
Sur ce meridien, porter la valeur C =~ 2 vers Ie Sud (vers le bas) a partir de tage en anorthite avec une tres grande precision.
l 'intersection avec I'equateur Ie premier axe optique est construit.
- Toujours dans la meme position, on peut construire Ie pole du troisieme
indice Np, qui se trouve sur le meridien plan des axes optiques, a 90° du pole PRISE DES MESURES
de Ng.
- Le deuxieme axe optique est egalement reporte en construisant Ie
symetriq ue du premier par rapport a Xp, sur le merne meridien. Sur une section de plagioclase rnacle, on repere les elements
- L'ellipsoidc est entierement reporte (fig. 195). optiques et cristallographiques de chaque individu, ainsi que les
plans des macles qui les associent. Cette operation se fait suivant la
Construction des c1ivages. methode generale de mesures, exposee plus haut. Deux indices prin­
Les poles des c1ivages sont successivement reportes sur Ie diagrannne, cipaux sont suffisants pour determiner la position de I'ellipsoide de
comme les indices Ng et Nm, pour les valeurs }I et h correspondantes. chaque individu; le reperage du Nm n'est pas necessaire, car l'angle
2 V ri'a qu'une valeur accessoire dans l'identification du plagioclase
Interpretations. (voir courbe de variation du 2 V, 'p. 126). On s'efforcera cependant
- L'angle 2 V des axes optiques se lit direetement sur Ie meridien qui a
de relever la position des divers clivages et de noter soigneusement
servi ales construire : dans l'exemple choisi, sa valeur est de 76° (38° X 2). les plans de macle qui font correspondre les individus etudies deux
De plus, Np est bissectrice interieure de cet angle; Ie mineral est done biaxe a deux.
negat.if,
- En arnenant les deux poles des c1ivages sur un meme meridien, on
peut mesurer direetement I'angle quils font entre eux, soit 560. L'angle des REPOJ\T DES MESURES
c1ivages est done de 180° - 560 = 1240, caracteristique d'une amphibole.
- Sur Ie meridien portant les poles des c1ivages, se situe Ie pole de Xm,
qui est egalement bissectrice externe. Par consequent Nm est axe de syrnetrie L'ellipsoide des indices de chaque individu est construit sur le
du crista!. Ng et Np ont des positions quelconques par rapport aux clivages. merne diagramme, ainsi que les poles des plans de macle, Dans la
Le mineral etudie est done une amphibole monoclinique. Le plan des axes
optiques est Ie plan de symetrie (010).
pratique, on affecte les symboles d'une couleur caracteristique de
- Le point c (fig. 195), situe sur l'equateur a goO du meridien portant des chaque individu. Tous les elements mesures et construits ayant ete
c1ivages et Nrn, represerrte l'axe de zone des clivages. C'est la direction c du reportes, on obtient Ie stereogramme complet du cristal macle, qui
prisme monoclinique. L'angle que fait cette direction avec Ie pole de Ng n'est va constituer la base de travail pour les determinations.
Mohamed
296
Bourahla_UHBC_2013 METHODES PARTICULIERES

CONSTRUCTION DES AXES DE MACLES. TYPE DE MACLE

L'axe de made est un axe de symetrie qui fait correspondre


r
PLATINE UNIVERSELLE

On projette ensuite le deuxieme individu sur son plan des axes


297

optiques et ainsi de suite, si le plagioclase comprend plus de z farnilles


de lamelles hernitropes :
entre eux deux individus. On trace les meridiens passant respecti­
vement par les deux Ng, les deux Comparaison avec les sh~reogrammes I et II
Nm et les deux Np. Ces trois grands On compare a tour de role la projection de chaque individu avec
cercles doivent se couper theorique­

/,
I
-.
,,/;\~
''
'
'" \ A,;}, _"I,
ment en un point, si les mesures
sont parfaites. En fait, ils deter­
l'un et 1'autre des deux stereogrammes qui donnent la .variation des
plans et des directions cristallographiques en fonction de la composi­
tion. On applique le calque sur un stereogramme de maniere que les
I I ~/
minent le plus souvent un triangle indices Ng et Np et les centres (Nm) coincident. Quatre positions
.~:-:17
·~7"'---::X-"·
spherique de petites dimensions. du calque sont possibles: deux symetriques par rapport au centre,
On prend le centre de gravite de quand le calque est pose a 1'endroit, et deux autres egalemerrt syrne­
4l~\ ce triangle comme pole de l' axe
-, , \
\ triques par rapport au centre, le calque pose a l'envers.
'~... \ \
de made (fig. 196). Pour I'une d'elles, les elements cristallographiques (plan de made,
La position relative du pole divage, axe de made) vont tomber sur les courbes-correspondantes.
Fig. 196. - Construction de de I'axe de made et de celui du plan On determine ainsi :
l' axe de made de made, associant deux individus,
- le plan de made d'apres sa position sur le stereogramme I;
indique le type de made (voir
- I'axe de made d'apres sa position sur le stereogramme I si
ze partie, p. lID '.
l'hernitropie est normale et sur le stereogramme TI si l'herni­
Regie: 1) Si les poles du plan de made et de l'axe de made sont tropie est parallele ou complexe ;
confondus, la made correspond a une hemitropie normale. - la teneur en anorthite.
2) Si ces poles sont a 90° l'un de l'autre, la made correspond a On opere de meme avec le deuxierne individu, et on verifie les
une hernitropie parallele ou complexe.
resultats obtenus precedemment. Ayant ainsi identifie Ie plan de
Cette regle permet de preciser la position du plan de made made et l'axe de made, et connaissant la nature de l'hernitropie, il
que 1'0n repere assez difficilement avec precision. est possible de determiner la loi de made du plagiodase etudie, en se
reportant au tableau p. II D).de la deuxieme partie.

TRANSPORT DE LA PROJECTION SUR UN PLAN DETERMINE Transport sur Ie plan de made.


L' etude precedente est parfois insuffisante pour determiner
Le diagramme construit precedemment doit etre compare avec exactement la loi de made, dans le cas de macles complexes qui
les stereogrammes de determination, donnant les migrations des associent plusieurs familIes de lamelles hernitropes. On est alors
poles optiques et cristallographiques en Ionction de la composition oblige de projeter tous les elements rnesures sur le ou les plans de
chimique. (Planches hors texte.) Pour qu'une telle comparaison soit macles et de comparer le diagramme ainsi obtenu avec les stereogram­
possible, il faut effectuer un changement de plan de projection et mes III et IV.. Cette operation permet souvent une determination
rabattre tous les points soit sur le plan des axes optiques, soit sur le rapide dans le cas d'un plagioclase presentant plusieurs types de
plan de made. lamelles hernitropes associees suivant un plan de made unique, comme
dans le cas u'une made Albite-Carlsbad.
Transport sur Ie plan des axes optiques. La technique de ce rabattement a ete decrite dans I'expose
general (p. 291),
Tous les elements appartenant a chaque individu, sans oublier
les plans et les axes de made qui I' associent aux autres, sont rabattus
Comparaison avec les stereogrammes III et IV.
sur le plan (Ng-Np). Comme il a ete dit dans I'expose general (p. 291).
on amene le Nm au centre du canevas et on fait subir une tr'anslation Suivant que le plan de made est (010) ou (001), identifie grace
de valeur identique et dans le merne sens a tous les autres poles. aux operations precederites, on applique le calque sur les stereogram­

~.
Mohamed
298 Bourahla_UHBC_2013 METHODES PARTICULIERES

mes III ou IV, qui indiquent la variation des indices principaux des
axes optiques en fonction de la composition. On fait pivoter le calque
autonr du centre de l'abaque jusqu'a 'ce que les trois indices principaux
r
Sections pcrctleles
PLATINE UNIVERSELLE

a (010).
Ces sections sont caracterisees par I'existence de divages nets
299

du premier individu tombent simultanernent sur leur courbe de (OUI) et de craque1ures (IOO), faisant entre eux un angle de n60 •
variation respective. Dans cette position, il est possible de determiner Par consequent, en agissant sur les axes N et H, on place le divage
le pourcentage en anorthite du plagioclase, les courbes etant graduees (OOI) dans le plan vertical Nord-Sud puis par rotation autour de
a cet effet. De plus, les ellipsoides des indices des autres individus l' axe C. les craquelures (I 00) sont a leur tour placees verticalement.
apparaissent syrnetriques du premier, par rapport au centre et aux La section est parfaitement orientee et prete pour la mesure de l'angle
traces des axes et des plans, qui sont materialises sur le stereogramrne dextinction (voir p. 130).
par les diametres. II suffit alors de lire les indications portees le long
des diametres pour connaitre les lois de macle qui font correspondre
les individus deux a deux. LIMITE D'EMPLOI ET PRECISION DE LA PLATINE UNI­
VERSELLE

Le cristal etudie a la platine universelle doit etre assez grand pour que
DETERMINATION RAPIDE DES PLAGIOCLASES A LA PLA· I'observation aux fortes inclinaisons ne soit pas genee par Ies cristaux voisins.
TINE UNIVERSELLE De plus, les mineraux fortement colores se preterit mal a leur etude, a cause
de I' augmentation rapide de I'absorption avec 1'inclinaison de la preparation.
Les operations precedentes donnent des resultats tres preCls sur Il est necessaire declairer le microscope avec de la lumiere rnonochroma.tique
la nature du plagioclase etudie et sur les divers types de macle qui quand on veut determiner des niineraux a dispersion importante (amphiboles,
epidotes... ).
le caracterisent, Cependant, e1les sont parfois longues et laborieuses. H. \V. Fairbairn et T. Podolsky (1951) ont fait une etude sur la precision
Pour une determination moins precise, si le probleme envisage le avec laquelle l'angle 2 Vest determine a l 'aide de la platine universelle, Les
permet et comme la made de l' Albite est la plus frequerrte, on peut meilleurs resultats sont obtenus quand les deux axes optiques sont reperes
se contenter d'utiliser la platine universelle pour orienter simplement lors de 1'inclinaison autour de Laxe C. Les conditions optima nccessitent de
mesurer les 2 valeurs angulaires C, et C2 correspondant respectivement a chacun
les cristaux de plagioclase, suivant des sections reperees, telles que
des deux axes optiques, et d'effectuer ces mesures pour. deux positions de la
( 0I 0), ou perpendiculaires a( 0I 0) et (00 I) ... II suffit ensuite de mesurer platine du microscope, a 45° et 135°. On prend la moyenne trouvee a partir
I'angle dextinction de ces sections, en tournant la platine du micros­ de ces 2 positions. Si I'on repete les mesures cinq Iois, la precision sur 1'angle
cope et d'en deduire la teneur en anorthite, en se referant aux abaques 2 V varie de 0,02° a 0,6° ; elle augmente grossierernent avec la birefringence du

de la page 129. Cette methode u'est qu'une adaptation des methodes mineral et I'epaisseur de la preparation. Si toutes ces precautions ne sont pas
prises et si la position d'un seul axe optique a pu etre reperee, la precision est
classiques, employees dans I'exarnen a I'aide du microscope polarisant rnoins borme et peut atteindre plusieurs degres pour des valeurs elevees de
sans equipement special. Ses avantages sorrt la rapidite de la manceuvre 1'angle 2 V.
et l'orientation parfaite des sections, entrainant une bonne precision
(environ z % An).
Deux orientations sont pratiques pour determiner les plagiodases
possedant la made de l' Albite : les sections perpendiculaires a la fois
a (OIO) et (OOI) et les sections paralleles a (OIO). BIBLIOGRAPHIE
Sections perpendiculoires a (010) et (001). (Sections
normales a pgl [100]). PLATINE UNIVERSELLE
Par rotation autour de laxe N, on place la trace du plan (OIO)
(plan de made) parallele a la direction Nord-Sud du microscope. BEREK M., 1924 : Mikroskopische Mineralbestimmung mit Hilfe der Univer­
saldrehtischmethoden, Berlin - BURRI C, 1956 : Characterisierung der PIa­
En inclinant la platine autour de l'axe H, on arnene ceplan (OIO) ver­ gioclasoptik durch drei Winkel und Neunentwurf des Stereogramms der optischen
tical (la trace du plan est la plus fine possible). Par rotation autoui Orientierung fiir Konstante Anorthite Intervalle, Schweiz. min. petr. Mitt., t. 36
de l'axe C, le c1ivage (OOI) est rendu vertical. La section est orientee ; n° 32, traduction B.R.G.M. n° 2260 - DODGE A., 1934 : The determina­
il suffit d'operer comme il est indique dans la ze partie (p. 132). tion of optic angle with the universal stage, Am. Min., 19 - DUPARC 1. et
REINHARD M., 1924 : La determination des plagioclases dans les coupes minces,
Geneve - EHLERS E. G. : A simplified method of 2 V determination using 3
Mohamed
300 Bourahla_UHBC_2013 M l::TH OD BS PA R T I CU LIE R E S

- and ·1 - axis, Stag es, Min. Mag., 35 - EMMONS R . C , 194 3 : The u n i ve rsa l
stage, Geo l. Soc. Am . Mem., 8 - F AI RB AI RN H. W . and PODOLSKY T., 19 51 :
Notes on precision and accurac y of optic an g le deterrnin auo n with the universal
stage, ,\m. Min., 36 - GLAUSER A., WENK E , 1957 : Uber G es erz m assigke irc n
im Vcr laufc del Migrarionskurven d el Plagioclase (Fcdorov-M etho de), Schweiz.
min. petr. Mirt., t . 37, n° 1, traduction B.R.G.M. n° 2259 - HAFF ). c., 1942 :
federov-Method of indicarrix orientation, Quat. Colorado School M i n es, 37 ­
JOEL N ., MUIR 1. D. : Extinction measurements for the determinat io n of 2 V
with the universal stage, Am. Min " 49 - JOEL N., TOCHER F. E. : Conical
extinction curves, a new univ ers al stage technique, Min . M ag ., 33 - KAADEN,
VAN DER G., 19 51 : Optical Stud ies on natu ra l plagioclase feldspars with h igh
and low-temperature o p tics , Utrech t - K OHL ER A., 1842 : Dreht isrhrnessungen
an Pl agiokla szwillingen von Tief und Hochrernpcraturoptik, Min. Perr. Mitr., 53 COMPENSATEUR DE BEREK
- - MU~RO M . : The me asurements o f large optic axial angles with th e universal
stage, Min. Mag., 35 - NIKIT!~ W ., 1914 : La methode univ erselle de Fedorow,
traduction francai se de 1. Du parc et V . d e D ervies, Gcneve - NIKITIN W .,
1936 : Die Fedorov -M erh ode, Be rl i n - R E I;-;IJ ARD 11. U ., 19 3\ : U n ivers al­
dr eh tisch m cth od en (m i t besonderer Bcru ck sich rigu ng de r P lag io k las besri m rnung},
B a le - T URNER F. J., 194 7 : D eterm in atio n of Plag io clase w ith the four ax is
U n iv ersal St ag e , Am . M i n ., 31 - \V ENBAN-SMlTH A . K. : A compu ter p rog ra m PRINCIPE
for determin i ng optical parameters and o pt ica l and c rysta llog ra p h ic d i recti on s
directly from u niv ersal stage read ing s, C anad, Mi n ., 9 .

Nous avons deja parle, dans 1a premiere partie de cet ouvrage,


du « q uartz compensateur »: rappelons qu'il s'agit d'une lame auxi­
Ita ire qui, interposee sur le trajet des rayons lurnineux, introduit
un ret ard varia ble.
Les com pensateurs de mesure sout bases sur le merne pr incipe
mais Ies retards ainsi crees son t d et ermines, II est done possi ble, grac e
a ces appareils de rnesurer avec precision 1a birefringence durie section
mi nerale : it suffit pour ce1a de compcnser le retard dl'l a cette section
par un retard egaL et de signe contraire, de valeur connue.
11 exi ste de nornbreux types de cornpensateurs, mais tous sont
bases sur Ie meme principe et different tres p en dans leur realisa­
tion . Devant faire un choix , nous avons retenu, pour illustrer ce cha­
pitre, le cornpensateur de Berek.

Fig . 207. - C011lpensa t C111 (It- Berek


Mohamed
302
Bourahla_UHBC_2013 METHODES PARTICUI,IERES
r
~

COMPENSATEUR DE BEREK 303

R~ALlSATION
UTILISATION

L'element compensateur est une lame a face parallele, de forme 10 Mesure de la birefringence d'un mineral:
circulaire, taillee norrnalernr-nt a 1'axe ternaire d'un cristal de calcite. - Si I'epaisseur de la lame mince est connue, la birefringence
Cettelame peut tourner r
autour d'un axe hori­ d'une section est calculee par la relation n y - nv = -.
./
e
Bout.on de commande zontal contenu dans son - Si l'epaisseur de la lame n'est pas connue, il faut d'abord
plan. Le mouvementde mesurer le retard r o d'une section de birefringence Ll connue (quartz
rotation est commande
par exemple).
par un bouton mollete,
sur le limbe gradue du­ ro
e = Ll
quel on peut lire I'angle
dinclinaison. Le tout r
est fixe sur une mon­ et en combinant avec ny - np
tun- c1assique de lame e
Fig. 198. - Schema de principe du

compensateur de Berek auxiliaire.


r
ny - np = Ll­
ro

MISE EN CEUVRE Si le mineral etudie est suffisamment abondant dans la plaque,


on suppose que (ny - n p ) max ~L Ny - N p . I1 suffit done d'operer
sur la section polarisant le plus haut. Dans le cas contraire, il est
La section dont on veut mesurer le retard est arnenee a la position necessaire de combiner 1'emploi du compensateur avec celui de la
declairement maximum (n, ou n p a 45° des fils du reticule). On platine universelle afin d'operer sur des sections parfaitement orientees,
introduit alors le compensateur dans le logement prevu pour les 2° Mesure de I'epaisseur d'une lame mince.

lames auxiliaires et en tournant le bouton dans un sens, puis dans Voir ci-dessus.

l'autre, on amene la section a I'extinction-. On lit sur le limbe gradue


les deux valeurs i 1 et i 2 des angles dinclinaison pour lesquels la compen­
sation a eu lieu.
I1 suffit alors de calculer :
. Z 2 - Z1 ..

Z = _ .. - (en supposant Z2> Zl)

puis log r = log C + log t (i).


Les valeurs de log C (C = constante propre a chaque appareil) et
de log t (i) sont donnees dans une notice fournie avec chaque compen­
sateur, de merne que les valeurs du retard r a partir de son logarithme.

I. Si, au cours de cette operation, la teinte de polarisation monte dans


I'echelle de Newton (Ies retards s'ajoutent) tourner la platine du microscope
de 90~, de Iacon que les retards se retranchent.
Mohamed Bourahla_UHBC_2013 ;\- ;"1AI, Y S lC ),~OJ.)A r.E 305

L'operateur identifie le mineral place sous 1a croisee des fils


du reticule et appuie sur la touche correspondante, La pression entraine
autornatiquement le deplacernent de la surplatine sur une courte
distance (en general 1/3, 1/6, I!IO au 1!20 de mn). On determine Ie
nouveau mineral maintenant place a Ia croisee des fils, on appuie
sur Ia touche correspondante : Ia surplatine fait un nouveau « saut ))
ali gne avec le precedent. Lorsquc Ia plaque mince est ainsi traversee,
all Ia dcplace it I'aide d'un bouton crante et on recommence lcxplo­
ration suivant une seconde ligne parallele a la premiere (I'intervalle
ANALYSE MODALE entre deux lignes est en general de 1/3 mill et taus les multiples :
2!3 , I .. ., etc. mrn) .
Ainsi, point par point et ligne par ligue, 011 peut b nlny cr toute
la su rface de la preparation,
BUT ET INTERET DE LA METHODE
3 5
L'analyse modale d'une roche est la determination 1a plus exacte
possibl e de sa co mp osition mineral ogiq ue q ua nt itat ive. Elle conduit.
a attribuer a chaque mineral un certain p ourcentage (en volume) de
la roche .
Cette analyse peut d one servir de base a line classification mine­
ralogique quantitative des roches er upt ives qui presente un av a nt age
e
.
"'~ 'i' P~ t t~-l _u
j
. •. • t' \ "' . . . ...
certain sur Ies classifications chim ico-m in eralogiques. Ces dcruieres
------~
en effet ant le tort. de ne tenir a ucun compt e de 1a composition reelle
des roches, pour se referer a une composition imaginaire, calculee a
partir des result at s de lanalyse chimique et souvent tres differente.
--------
"';•. ..... . .
oa.... " ~ . .. t ~, · ~ "" ~ I ~
·

Entin, dans le cas on la roche ne contient pas de mineraux tres


I
complexes, I' analyse modale permet de calculer la composition chi­ ' ~;• .t ;::' ~~ I~ l
mique approximative de cette roche a partir de Ia composition chi­ I ....
o"lt;;/!' U
.:.. .;,
(" '-)~ (.. Ct
mique (det errninee au besoin a l'aide de la P.D .) de chaque mineral. I

2
I
4
TECHNIQUE DU COMPTEUR DE POINTS Fig . 199. - Compteur de points Swif t
I . Su:rplatine speciale : :! . Cable de transmission; 3. 'I'abulateur , 4. Touches
de conunoudc : :). Cadraus enregistreurs.
L'analyse modale d'une plaque mince de roche est aujourd'hui
chose aisee grace a des appareils de conception et maniernent simples.
Cc sont les platines integratices (appareils a
defilement continu) et
lcs compteurs de points. Nous ne parIerons ici que de ce type dappa rcil. ANALYS E DES RESULTATS
Lc cornpteur de points se compose d'une surplatine speciale
qui se fixe sur la platine dun microscope polarisant ordinaire, et
est relie par un cable electrique a un tabulateur. Chaque touche de Scient
ce dernier comporte un totalisateur automatique et doit etre affectee n, et Dr le nombre de points comptes respectivement dans
par loperateur a I'un des constituants de la lame mince examinee. un mineral donne A et dans l'ensemble de la lame mince.
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
f

306 METHODES PARTICULIERES ANALysE MODALE 307

SA 1'aire totalisee dans la lame par le mineral A et ST I'aire nA


totale de la lame. On demontre que l'ecart type aT d'une estimation p nT a pour valeur
- x Ie pourcentage en volume du mineral A dans l'echantillon. (en pourcentage du total) :
/

aT = 100 ,/ P (1 - p)
ANALYSE DES R~SULTATS BRUTS V m
et en supposant, comme dans le paragraphe precedent que p = x
La probabilite p pour qu'un point pris au hasard dans ST soit
egalement dans SA est y: aT = 100 , / X (1 - x)
SA V nT
r> s---; De cette loi, nous pouvons tirer les remarques suivantes
1) n T ayant nne valeur donnee, la fonction aT = f (x) est symetrique par
SA
donc nA= pnT = -- nT rapport a son maximum, atteint pour x = 0,50 ; .
ST 2) Il est inutile d'augmenter exagerement le nombre total de points comptes
par lame mince puisque le gain de precision n'est proportionnel qu'a la
nA
-- -
SA
------._­ racine carree de nT'
nT ST
En pratique, on se contente d'un total de 1 000 a 2 000 points
SA par plaque mince, ce qui correspond pour les lames usuelles (300 a
et en supposant ST = X 600 mm'') a une distance de 1!3 mm entre les points et de 1 mm entre
les traversees.
nA I
nT = x I ERREUR ANALYTIQUE ET FACTEUR GRANULO­
METRIQUE
Autrement dit, les chiffres Ius sur le tabulateur (nA et n T ) four­
nissent immediatement la composition centesirnale en volume de C'est 1'erreur que 1'on commet en ecrivant :
I'echantillon analyse.
nA
x = nT
ERREURS INDIVIDUELLES
Autrement dit, e1le est due au fait que 1'011 substitue a un echan­
Elles sont dues a des fautes de I'operateur et peuvent done etre tillon donne, une lame mince figuree elle-meme par un reseau de
eliminees. Les principales sont : points, Elle comprend done dans sa definition la valeur aT
- Fautes d'inattention : traversees repetees, pression sur une
mauvaise touche, etc. aA 2 = aT
2
+ as
2

- Erreurs de determination : e1les peuvent etre importantes, as est l'ecart moyen type entre lames minces d'un merne echan­
car il est parfois delicat de differencier certains mineraux, Les methodes tillon pour un constituant majeur determine.
de coloration selective apportent a ce probleme une solution elegante Dans une roche a grain fin, hornogene en composition et en struc­
quoique partielle. ture, il est evident que as sera negligeable. Par contre, dans le cas
d'une roche a grain grossier, l'ecart entre deux lames minces sera
considerable.
ERREURS DE COMPTAGE
Donnons un autre exemple : soit un granite porphyroide constitue
Cette erreur affecte une plaque mince donnee : elle est due au par un fomi finernent grenu de quartz et de plagioclase, et par de gros
porphyroblastes d'orthose. Alors que l'estimation du rapport quartz!
f aiit que l' on ecnt SA d one que l' on remp1ace sa compostititon
, . -n, = -S' plagioclase sera satisfaisante, 1'estimation du pourcentage d'orthose
nT T
mineralogique reelle par un reseau de « points mineraux I). sera tres mauvaise et il en sera done de merne des pourcentages res­
pectifs de quartz et de plagioclase.
Mohamed
308 Bourahla_UHBC_2013 METHODES PARTICULIERES ANALYSE MODALE 309

En fait, on peut montrer- qu'il existe une relation entre I'ecart


moyen type vv-(pour les mineraux majeursj>, le.nombre de lames
utilisees, leur surface, et 1'indice granulometrique de Chayes.
Cet indice, ouindice I.C. est egal par convention au nombre de §.~
grains de mineraux majeurs, compte sur une ou deux traversees tota­ c..>
....;
o 0
a> co
0
r-..
o
<D
oIf) o
<;t
o o
C\J
:p ,t
10 (,)~
I': 0
lisant une longueur de 40 mm. Sa connaissance permet dutiliser les 0"'"
..... Ili
trois abaques (fig. 200)· qui donnent, en fonction de 1'erreur analy­ I': ::l
Ili 0"
~.~
N I ! '\.1 " , ,,'-"""-"""
tique maxima toleree pour les constituants majeurs (1,4 - 2,0 et ~
~I"
I I I ;( '1'-
2,4 %), le nombre de lames a utiliser pour differentes surfaces "" '" I (,) CIl
o I':
H CIl
(320, 480, 625 et 960 mm"). o
Par exemple, l'analyse modale d'un echantillon (I.C. = 40) a VI
co
<;t
~ E:
::l Ili
~ t::
I' aide de lames de 480 mm 2, devra utiliser.
~I
If) <1) .<1)

C\J rca 1'-4

I : : \ i "'-:' " ' " } ---t


6 lames pour Vv :s;;p 1,4
I J "0 Ili
0"0
S....,
3 VV'; ~ 2,0
I I i I '''1
0
~
I':
o .
Ili

~ ~§
1

:s;;
1 "" ' "

2 - Vv~ 2,4
p.,
Notons que la valeur 1,4 par exemple, fixe simplement une limite S I':
I I \ ' 0 k , '" , : , ..... ,~ I I 55 o~
(,) ~
superieure de I'ecart type pour l'evaluation du pourcentage d'un CIl <1) \0
~(,)V"'>

mineral, ce qui ne signifie en aucune Iacon que cet ecart type vaut o H.S '"
C\J ~ S H
1,4 lorsque 6 lames de la roche ci-dessus sont utilisees, r<) 'S <1) if)
a t:: ::l Ili
<1)O"h
C\J o
co ;t-'S~
"0 p.,u
CHOIX DU DEGR~ DE PR~CISION VI
<;t
H CIl •
g~~

vvp:S;; 1,4 Travaux de grande precision, comparaison avec des


11>0.1t-- :
'-> : I'
I \ I
I
I \i
,
\J '\ .........
'L "i-
........ ,........
~~
<D

p.,1li(/)
(/)
"0 .<1)
H
~~p.,
analyses chimiques ou conversion des donnees de 'a(/) .....CIl.CIl
"0
(/) H~

1'analyse modale en leurs equivalents chimiques. I I : : ~ .', : "\ I " >+ 55


1m Ili
(,)
'Ili
::l
(/)

I':-'S
VVp:S;; 2,0 Recherche petrographique detaillee, comparaison de
divers echantillons peu differents, ~~
I I " , : ' 10 .E -=­
\I " " "" ..... " <D
Sej.
(/)
Ili H
::l~

1.Il n'est pas question de developper ici cette theorie, le lecteur desireux ~ I,,: \; ~,,"<"""\.~ I I~r<)
0"1li
CIl ::l
-0"
dapprofondir la question se reportera avec profit a l'ouvrage fondamental p.,.\::
Ili....,
<;t
de F. Chayes (Petrographic Modal Analysis, John, Wiley & Sons, New York, "0
1956).
~ I i I \! I
I
\ '\
I
\ \.
'"
~ '\. '\.
~ '"~~
\.
I
I 0~ <1)
H 0
'<1)
S
Soient 5" 52' 5 n les ecarts types des estimations des pourcentages x" VI ..a-
2. S
o
::l
I':
x 2 ' X n des mineraux majeurs I, 2, n. L'ecart moyen type est defini par Ia relation
""I " . . .,
If)

I .I I, '\;
I .I '{ \J.,.
\. '\.",.'\.'\.'\.. I IC\J
'<D Z~
I I
vv; = J~~nSI
Ili
I (,)

t I : (\J
o;a
01':
"1 ....
_' = 1 o o o o o
u
...... • a>
0
co
0
r-.. CD ~ r0 oiJ~
n If) C\J
.- Ili

Notons qu'il peut etre different de l'ecart type moyen 5p =: i=n


~
i~ 1
s;
'-t.."O

vv;~ 51
Mohamed
310 Bourahla_UHBC_2013
vv; :s;; 2,4
METHODES PARTICULIlmES

Travail de reconnaissance. Comparaison dechantillons


suffisamment differents, Utilisation des donnees de
( ..
);.;
,;tio

10
ANALYSE MODALE 311

,•
l'analyse pour placer les roches dans une classification
mineralogique quantitative.
BIBLIOGRAPHIE

ANALYSE MODALE

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Cependant, I'experience montre qu'il est preferable d'examiner des sections
position error in the micrornetric analysis of rocks, Min. Mag., 29 - EMER­
taillees norma1ement au plan du litage et d'orienter 1a trace de ce plan a 45°
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de la direction des traversees. Enfin, il est bon dernployer pour un indice
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Le compteur de points permet en pratique d'etudier des roches dont le 1959 : Classification modale des roches eruptives, Masson Paris, 1 vol. ­
diametre des grains ne descend pas en-dessous de I'epaisseur des lames employees, LARSEN E. S. and MILLER F. S., 1935 : The Rosiwal method and the modal
soit en general 0,02 a 0,03 nun. On conceit quau-dela de cette valeur, plusieurs determination of rocks, Am. Min., 20 - PLAFKER G., 1956 : A technique for
grains peuvent se superposer et I'analyse conduire a des resultats aberrants modal analysis of some fine and medium-grained (0,1-5 mm) rocks, Am. Min.,
(sans compter la difficulte des determinations). 41 - ROSENFELD M., 1954 : A modification of the Chayes point counter stage,
Am. Min., 39 - ROSIWAL A., 1898 : Uber geometrische Gesteinsanalysen usw.,
Verh. der k. k., Geolog. Reichsanstalt Wein - SCHRYVER K., 1968 : Precision
Roches microlitiques ou microgrenues. and components variance in the modal analysis of a coarse-grained augen gneiss,
Am. Min., 53 - SHAND S.]., 1916 : A recording micrometer for rock analysis,
n est preferable de decomposer l'analyse de telles roches en deux temps: Jour. Geol., 24 - SHAW D. M. and HARRISON W. D., 1955 : Determination
- Examen des phenocristaux, le fond etant considere cornme un element of the mode of a metamorphic rock, Am. Min., 40 - SOLOMON M., 1963 :
unique, et pour le comptage, et pour la determination du facteur I.C. Counting and sampling errors in modal analysis by point counter, - Journ.
- Examen du fond microgrenu ou des microlites comme pour une roche Petr., 4 - SOLOMON M., GREEN R., 1966 : A chart for designing modal analysis
norma1e a grain fin. by point counting, Geol. Rundschau, 55 - VAN DER PLAS 1., TOBI A. c., 1965 :
A chart for judging the reliability of point counting results, Am Journ. Sci., 263.

DUREE DES OPERATIONS

Cette duree est essentiellement fonction de la nature des mineraux, de la


granulometrie. de I'hctcrogeneite de 1a roche. Pour un granite simple, par
exemple, l'examen d'une lame ne demande que IS a 30 mn a un operateur
entraine. Par contre, l'ana1yse modale fine d'une lame de roche volcanique
pcut durer 2, 3 et merne 4 h.

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Mohamed Bourahla_UHBC_2013

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Mohamed Bourahla_UHBC_2013

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j~{ INTRODUCTION
Presque tous les mineraux des roches, en premier lieu Ie quartz,
contiennent des inclusions fluides, temoins precieux de phases
volatiles ayant ete en contact avec Ie mineral a un moment quelconque
de son histoire. Leur decouverte est aussi ancienne que la Petrographic
et Sorby, des Ie milieu du 1ge siecle (Sorby, 1858) definissait les bases de
leur etude en des termes ayant conserve une surprenante actualite. Des
developpernents importants sur les inclusions flu ides et sur les
inclusions vitreuses, dont l'etude a temperature ordinaire se confond
pratiquement avec celle des inclusions fluides, sont du reste donnes
dans les grands traites classiques de Petrographic descriptive, tels que
ceux de Zirkel ou Rosenbusch. Mais, pour des raisons historiques
confuses, les bases memes de I'enseignement des inclusions ont disparu
des programmes de mineralogic et petrographic de la plupart des pays
e
occidentaux vers Ie debut du 20 siecle, Les inclusions ont ete releguees
a un rang tres accessoire de la metallogenie et sans I'acharnement de
quelques isoles, au premier rang desquels on peut citer G. Deicha en
France, F. Gordon Smith au Canada et surtout E. Roedder aux Etats­
Unis, il est probable que la science des inclusions n'interesserait plus
guere aujourd'hui que les historiens. Signalons toutefois que cette
situation etait tres specifique des pays occidentaux et que les pays de
l'Est, en particulier I'URSS, ont toujours maintenu une tradition tres
vivace de I'etude des inclusions fluides, representee par exemple par les
travaux de N. Yermakov a Moscou et de Y. Dolgov a Novosibirsk.
Cette situation a brutalement change au debut des annees
soixante, lorsque des progres techniques (rnicrotherrnometrie) et
theoriques (donnees experirnentales, interpretation thermodynamique
des equilibres heterogenes) ont permis I'observation et l'interpretation
d'inclnsions d'un diametre de quelques microns, presentes dans
pratiquement tous les types petrographiques, Ce renouveau s'est
traduit par une litterature abondante, dont quelques ouvrages
essentiels sont cites en annexe, et il est aujourd'hui difficile de parler de
certains types de roches, par exemple des roches metamorphiques, en
Mohamed
316 Bourahla_UHBC_2013 LES INCLUSIONS FLU IDES LES Il:'CLUSIONS FLUlDES 317

ignorant totalement les inclusions qu'elles contiennent. Ce chapitre On peut completer Ie microscope par quelques ustensiles simples:
sera done consacre a quelques principes de base et aux donnees
necessaires a la description des inclusions dans les mineraux des -- thermometre et seche cheveux, Ie premier pour connaitre la
roches. Nous excluons tout ce qui fait appel a un appareillage temperature de la salle au moment de I'observation (en Siberie,
specialise, en particulier ala microtherrnometrie.qui reste la technique l'ouverture des fenetres du laboratoire peut remplacer une couteuse
specifique de l'etude des inclusions. On verra cependant que Ie installation de microtherrnometrie !), Ie second pour verifier que les
microscope polarisant classique, eventuellement complete par quel­ inclusions biphasees ne s'hornogeneisent pas en dessous de 31°C.
ques accessoires a la portee de tout laboratoire (seche cheveux, (Distinction entre H20 et C02, cf ci-dessous). II est aussi possible
surplatine a ecrasement) permet d'obtenir des renseignements tres d'utiliser des ampoules refrigerantes (p. ex. chlorure de methyle)
utiles et parfois determinants. Nous ne parlerons pas non plus dans cet cornmercialisees en pharmacie pour anesthesie locale, mais leur
ouvrage de I'interpretation des donnees des inclusions fluides, pour maniement n'est pas toujours facile;
laquelle nous renvoyons la encore a la litterature specialisee donnee en
Annexe.
"i:
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3
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OBSERVATION: APPAREILLAGE ET PR~PARATIONS
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Les inclusions flu ides s'observent classiquement non pas dans des
lames minces, mais dans des lames relativement epaisses (0,2 a
0,5 mrn), polies sur les 2 faces et non collees sur lame de verre. Tout
preparateur de lame mince ayant l'experience de sections po lies peut
facilement realiser ces lames polies (technique de preparation: cf par
exemple p. 281 in Hollister and Crawford, 1981), mais il faut savoir
que la plupart des inclusions sont parfaitement observables dans une
lame mince normale a condition d'utiliser un objectif suffisamment
fort (au minimum x 25, mieux x 50 au objectifs aimmersion), de regler
convenablement Ie condenseur (position elevee) et de ne pas croiser les Fig. 20 I. -
4
t 5
Schema de principe de la surplatine a ecrasernent.
nicols. Sauf circonstances exceptionnelles (determination de la
birefringence des mineraux fils), toutes les observations sur les I. Objectif du microscope (ou loupe); 2. Bati metallique, comportant une plaque
inclusions se font en lumiere parallele au, ce qui est parfois preferable mobile superieure et une plaque inferieure , percees d'un trou pour I'observation et
pou vant etre rapprochees par une vis moletee 3; 4. Lames de verre; 5. Glycerine
dans la mesure au une intensite lumineuse suffisante peut etre difficile anhydre; 6. Fragment a ecraser (diarnetre de l'ordre de 1 mm); 7. Bulles gazeuses
a obtenir aux tres forts grossissements, sans aucun nicol. liberees par I'ecrasement. Seules doivent etrc prises en compte les bulles que I'on voit
effectivement sortir des fissures induites par l'ecrasernent (et non les bulles d'air
L'experience montre d'ailleurs que si aucune inclusion n'a pu etre absorbees sur Ie mineral ou flottant dans la glycerine).
observee dans une lame mince normale, il ne faut pas s'attendre a en
trouver beaucoup plus dans une lame epaisse ; mais, si cette recherche a
ete positive, les resultats seront bien entendu infiniment meilleurs dans
une lame polie. Comme dans ce type de preparation la determination
optique des mineraux hates est difficile, il convient toujours de - surplatine a ecrasement (fig. 20 I).
commencer I'observation sur une lame mince, eventuellernent un peu Le-principe de cet appareil (Deicha 1955) est extremement simple;
plus epaisse que la normale (quartz polarisant en jaune franc). Surtout il consiste a ecraser sous Ie microscope, entre 21ames de verre, un grain
pour des mineraux fragiles (calcite, gyps e), on peut aussi utiliser de (diarnetre I a 2 mm) de mineral dans un fluide, en general de la
simples esquilles ou fragments de c1ivage, si possible immerges dans un glycerine anhydre. Les gaz comprimes insolubles dans la glycerine sont
liquide d'indice convenable. liberes lors de l'ecrasement et apparaissent sousforrne de bulles, dont
Mohamed
318
Bourahla_UHBC_2013 LES INCLUSIONS FLU IDES
LES INCLUSIONS FLUIDES 319

on estime qualitativement le volume et l'abondance (fig. 202). La artefact, soit une inclusion fortement perturbee. Seules les cavites bien
sensibilite de cette technique est extraordinaire : Roedder (1972) a protegees a l'interieur du mineral hote doivent etre prises en
estime que des quantites de gaz de l'ordre de lO-lo g pouvaient ainsi etre consideration.
mises en evidence. Elle complete parfaitement l'observation micros­
copique (inclusions monophasees gazeuses, voir ci-dessous) et son
application tres simple - tres pedagogique pour etudiants debutants
pour illustrer les notions de clivage, fracture, indices, etc. - justifierait QUELQUES D~FINITIONS ET PRINCIPES DE BASE
son emploi systematique, y compris sur le terrain. Plusieurs modeles de
surplatine a ecrasement sont disponibles sur le marche commercial
Une inclusion fluide correspond a une cavite dans un mineral­
(voir Bibliographie), mais sa realisation, par exemple a partir d'une
hote (quartz, calcite, feldspath, apatite, etc.) remplie par un (ou
charniere de porte (p. 288 in Hollister and Crawford, 1981) est a la
plusieurs) fluides (Iiquide, gaz ou fluide supercritique) dans lequel
portee de tout bricoleur, merne maladroit.
peuvent baigner un ou plusieurs mineraux solides (rnineraux fils ou
L'observation des inclusions ne necessite clone qu'un materiel fort "daughter minerals" des auteurs anglo-saxons) (Planche 1). Le
simple, mais elle demande beaucoup de soins et des precautions tres caractere diagnostique est la mobilite d'une bulle gazeuse unique et
particulieres. Les inclusions peuvent en effet etre confondues avec de parfaitement spherique lorsqu'elle peut se deplacer librement dans Ie
tres nombreux artefacts, dont certains sont celebres (pseudo inclusions liquide qui I'entoure. Les inclusions fluides se distinguent ainsi des
fluides de certains echantillons lunaires, causees par des immiscibilites inclusions vitreuses, morphologiquement tres semblables, mais qui
dans la resine epoxy utilisee pour le collage). A l'oppose, bien des peuvent contenir une ou plusieurs bulles gaze uses souvent non
petrographes ont toujours ignore que ce qu'ils prenaient pour des spheriques (ellipsoide) et parfaitement immobiles. En I'absence d'une
poussieres ou des trous etaient des inclusions parfaitement etudiables, phase gazeuse exprimee, I'identification est delicate et requiert la
L'experience reste certes le meilleur moyen de reconnaitre les determination des temperatures de changements de phase, objet de la
veri tables inclusions, mais quelques precautions elementaires doivent rnicrotherrnometrie.
etre prises :
Comme nous nous refererons toujours a la temperature ordi­
- Apporter Ie plus grand soin au nettoyage de la lame mince et naire (environ 20°C), il n'y aura done $Uere gue la mobilite de la bulle
surtout a l'elirnination totale de tous les grains d'abrasif au cours des gazeuse pour distinguer inclusions fluides et vitreuses. Mais si
diverses phases de la confection de la lame. l'interpretation des 2 types d'inclusions est bien differente, leur
- Estimer tres precisernent la position de I'inclusion au sein de la observation fait appel a bien des principes communs et tout ce que
lame. Toute cavite affleurant ou proche de la surface est, soit un nous dirons sur la determination des mineraux inclus s'applique aussi
bien aux unes qu'aux autres.
La taille de la cavite est tres variable; on a tous les interrnediaires
entre les cavites geantes (plusieurs litres !) de certains cristaux de
b pegmatites et des defauts cristallins a peine soupconnables aux plus
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0,,,s-, QO~OO fort grossissements du microscope electronique. Dans les roches, les

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comprises (ordre de grandeur) entre 5 et 50 microns. II s'agit done
d'objets petits, mais qui peuvent etre tres nombreux. Le quartz (ou
1 2 3 calcite) "Iaiteux" doivent leur couleur a des inclusions dont Ie nombre
atteint couramment 109/cm 3 (Roedder 1979). (Toutefois, com me Ie
diarnetre moyen d'une inclusion ne depasse pas 1 micron, Ie volume
Fig. 202. - Exemple de degagernents gazeux 11 la surplatine 11 ecrasernent :
total des inclusions ne represente guere qu'environ 0,1 % du total
(Roedder, op. cit.)). Plusieurs centaines a plusieurs milliers d'inclusion
a: masse microcristalline des fragments du mineral au terme de l'ecrasement ; b: bulles sont un chiffre courant pour une seule lame mince. II est done
de gaz dans la glycerine; I. Tres faible; 2. Moyen; 3. Fort, parfois tumulteux : les indispensable d'organiser l'observation et de definir des groupes
bulles sortent par chapelets (c) de certaines fissures. (Voir egalernent Leroy, notice d'inclusions dont seuls quelques elements representatifs pourront etre
d'emploi de la surplatine CHAIXMECA). etudies,
Mohamed
320 Bourahla_UHBC_2013LES INCLUSIONS FLUlDES
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LES INCLUSIONS FLUlDES 321

Cette organisation decoule des 2 types de classification familiers CLASSIFICATION DES INCLUSIONS
aux specialistes des inclusions: D'APRES LA COMPOSITION A TEMPERATURE AMBIANTE

- Classification chronologique d'apres l'epoque de la fermeture de I. SOLI DES


la cavite par rapport a la cristallisation du mineral hote : inclusions a) Clastiques (Mineraux des geodes, par exemple chlorites dans
primaires (contemporaines de la cristallisation du mineral hote) ou les quartz des fentes alpines).
secondaires, apparues posterieurernent au mineral Ie long de fractures b) Cristallines (Inclusions habituelles mineral dans mineral, par
cicatrisees. En fait, la caracterisation precise, non equivoque d'une exemple zircon dans biotite, etc.).
inclusion primaire ou secondaire n'est pas simple et reclame un niveau
de specialisation depassant Ie cadre de cet ouvrage. Nous renvoyons II. SOLIDIFI~ES
donc a la litterature specialisee (en particulier Roedder, in Hollister a) Cristallisees : fragments de verre magmatique ayant cristallise
and Crawford 1981) et nous n'insisterons ici que sur un seul aspect:
(p. ex. dans quartz de microgranite, etc.).
dans les roches, presque toutes les inclusions sont secondaires et
jalonnent suivant un reseau parfois tres regulier (Planche I, fig. 4) b) Vitreuses ("Reliquats magmatiques" de DEICHA 1955,
d'anciennes surfaces de fracture recristallisees. Les inclusions d'une cf CLOCCHIATTI 1975) :
merne fracture presentent souvent des constances de forme, de monophasees
dimensions, de contenu immediaternent visibles sous Ie microscope biphasees (verre + I ou plusieurs bulles gazeuses immobiles),
qui materialisent avec precision Ie trace de la fracture. Ce groupement cas Ie plus frequent + phases solides
doit toujours constituer Ie premier ordre d'organisation : d'abord multiphasees (verre(s), + / - gaz, + / - mineraux)
etudier les inclusions d'une merne fracture, puis com parer les
differentes fractures entre elles (cf ci-dessous "Groupes d 'incl usions"). III. FLUIDES
(L1QUIDES + / - GAZ + / - FLUIDE SUPERCRITIQUE)
- Classification d'apres la composition a temperature ambiante. a) Liquide ou liquide + gaz.

Le tableau ci-contre donne la classification adoptee dans cet One ou 2 phases flu ides (liquide + gaz):

ouvrage, largement inspiree de Yermakov, 1965, mais sensiblement - aqueuses : simples (eau liquide + vapeur)

simplifiee pour la partie fluide. ou multiphasees (saumures)


- carboniques (C02 pur + / - hydrocarbures)
Cette classification supprime toute coupure parfaitement arbi­
- hydrocarbures
traire (et variable en fonction de la temperature !) entre les differents
(huiles, + / - eau) ± phases
coefficients de remplissage (Volume Liquide / Volume Total). Elle
- trois phases fluides solides
repose sur la determination de la nature (composition chimique) des
(eau liquide + C02liquide + (C02)).
flu ides et eventuellernent des rnineraux fils.
b) Inclusions entierernent gazeuses
En resume, l'etude des inclusions fluides au microscope pola­ -- Vides (air atrnospherique, Indistinguables, sauf
risant comporte 2 aspects, successivement discutes ci-dessous : gaz de tres faible densite) par technique specialisee
la description des inclusions, prises isolement ou en groupe, Gaz non condensables (microtherrnometrie)
- la determination du contenu des inclusions. (methane, azote)

DESCRIPTION SYSTEMATIQUE DES INCLUSIONS FLUIDES Crawford 1981) passe par I'estirnation de la densite du fluide inclus,
d'abord obtenue par microtherrnometrie, mais qui peut dans une
Toute description d'inclusion do it comporter un dessin (ou certaine mesure etre estirnee a partir des volumes respectifs des
diverses phases a temperature ambiante (cf par exemple Touret 1977).
photographie) dormant de la facon la plus exacte possible les volumes
des differentes phases; en effet l'interpretation des donnees des
inclusions fluides (cf litterature specialisee, en particulier Hollister and
'j
Nous don nons ci-dessous les elements d'une description complete
assortis de bref commentaires :

Mohamed
322 Bourahla_UHBC_2013 LES INCLUSIONS FLUlDES

1 : Reperage de l'inclusion au sein de la lame: cet aspect trivial


pose de multiples problernes en raison de la petitetaille des inclusions
I
LES1NCLUSIONS FLUlDES

2 : Abondance et dimensions: toute inclusion etudiee devant etre


323

dessinee a l'echelle , les dimensions en plan ne posent pas de problernes.


e
et, pour les lames epaisses, du 'reperage dans les trois directions de 11 convient en outre d'apprecier la 3 dimension, indispensable pour
l'espace dans des lames de forme quelconque. Le seul moyen a peu pres l'estimation des volumes relatifs des differcntes phases. En ce qui
sur est de proceder a une serie de croquis precis a tous les concerne le nombre (abondance) des inclusions, il est certes illusoire de
grossissements successifs du microscope (x 4, x 10, x 25). chercher a obtenir un chiffre precis (cf Planche 1, 8). En revanche, une
estimation qualitative est tres souhaitable, soit en termes vagues (rares,
.. .. .. .. ":.°.°-.0.. ~oo abondantes, tres abondantes, etc.), soit en termes un peu plus precis en
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s'aidant de chartes comparables celles de la figure 203.


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• • •• exemple:
- les spectaculaires eristaux negatifs ne risquent certes pas de
Fig. 203, - Estimation rapide de I'abondance des inclusions dans Ie champ du
microscope (longueur du segment noir : 50 microns).
passer inapercus (noter au passage que ces formes sont beaucoup plus
frequentes dans les inclusions secondaires, au point d'etre un des
Nornbre d'inclusions; 1. Faible (moins de 100/mm 2 ; 2 et 3. Moyen (200 a elements de leur definition, que dans les inclusions primaircs .
500/mm 2) ; 4. Elcve : plusieurs milliers au mm '. Une tel Ie estimation ne peut se faire
que sur des lames minces. - les formes tres irregulieres d'inclusions isolees sont assez
caracteristiques des inclusions primaires (fig. 204, I et 2).

<3, @L v@t' ~~_.

- Particulierernent importants sont les elements morpholo­


giques indiquant une evolution de l'inclusion apres sa formation. Ce
sont en particulier les phenomenes declatement (Planche 1,6, fig. 204,
9) et d'etranglernent (necking down, fig. 204, 8). L'observation directe

~
~', ~. ~. t.8\
~

reste le meilleur et parfois le seul moyen d'apprecier l'importance de


ces phenomenes, dont dependent directement les caracteres physiques
(densite) des flu ides indus.

.. 4 : Volume relatif des differents constituants :

~ ~ ~,
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..
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9
~
..
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Une inclusion n'aura d'importance que si elle est representative
d'un certain groupe, dans lequel constituants et proportion relative des
differents constituants seront identiques. Il convient done d'apprecier
le plus exactement possible Ie volume relatif Gaz I Liquide I eventuel­
lement solide. On trouvera dans la litterature specialisee (en particulier
Roedder, in Hollister and Crawford 1981) des schernas dormant
rapidement un ordre de grandeur. 11 est certes impossible d'atteindre
Fig. 204. - Quelques exemples de formes d'inclusion flu ides. une grande precision, mais apres un certain entrainernent on distingue
aisernent les inclusions hornogenes (solutions au maximum saturees au
1 et 2. Formes tres irregulieres, avec de nombreux golfes et saillants, plutot moment de la capture) et heterogenes (solutions sursaturees ou
caracteristiques d'inclusions primaires; 3 et 4. Formes en cristal negatif (3 : quartz,
4: feldspath ), plutot caracteristiques des inclusions secondaires, Critere decisif lorsque phenomenes d'ebullution).
ces inclusions sont alignecs suivant des plans ou surfaces regulieres qui peuvent se
recouper = 7; 5. Inclusion triphasee, VI : vol. C02, V2: vol. H20, cf. Texte ; 6. Inclu­ 5 : Groupements d'inclusions. Indices chronologiques
sion vitreuse, forme de cristal negatif de quartz de haute temperature; 8 a 10. Formes
indiquant des perturbations du contenu des inclusions; 8. Etranglement (necking Lorsque les differents types d'inclusion ont ete reconnus, il
down; 9. Eclatement (surchauffe) ; 10. Idem, mais se traduisant simplement par la convient de rechercher les regles d'association des inclusions et de
fissuration du mineral hate. distinguer les inclusions isolees, souvent primaires ou precoces, de

Mohamed
324 Bourahla_UHBC_2013 LES INCLUSIONS FLU IDES
r
LES INCLUSIONS FLUIDES 325

celles formant un groupe synchrone. Ces dernieres correspondent en plus sombre (noir bleute) que I'eau (gris tres clair a blanc). (Planche 1,
general a une fracture recristallisee (Planche 1, 1 a: 4). On reconnait 2 et 10). Mais cette couleur, tres caracteristique, n'apparaitque sur des
aisernent sous Ie microscope la trace du plan de fracture, 'surtout inclusions grossierernent spheriques : des inclusions carboniques tres
lorsque celle-ci est plus ou moins perpendiculaire au plan de la section. plates sont ausi claires que les inclusions aqueuses.
Une attention tres particuliere doit etre apportee aux intersections des
differents plans de fracture, qui permettent quelquefois d'etablir une - Dans Ie domaine a 2 phases, les variations de taille de la bulle
chronologie relative des differents fluides ayant percole au sein de la gazeuse sont beaucoup plus importantes pour Ie C02 que pour H20.
roche etudiee (cf Touret, 1977 et Touret, in Hollister and Crawford De faibles fluctuations de temperature, obtenues par exemple en
1981). modifiant la tension d'eclairage ou en retirant Ie filtre infra rouge,
suffisent a entrainer une variation perceptible du diametre de la bulle
gazeuse. Celle-ci tres proche de la temperature critique (maximum
DETERMINATION QUALITATIVE
31 DC) est tres sensible a l'agitation thermique et frequernment agitee de
DU CONTENU DES INCLUSIONS
mouvements saccades (mouvements browniens). Pour l'eau, ce
phenornene n'apparait que pour de bulles tres petites et est de toutes
LES PHASES FLUIDES facons beaucoup moins marque que pour le C02.
- La temperature maximale d'hornogeneisation du CO' (dis­
Sans donnees microthermornetriques, la determination du fluide parition du menisque entre gaz et liquide) est de + 31°C, alors que celle
contenu dans l'inclusion ne peut etre que qualitative; il est en outre de l'eau pure est de + 384°C. Cette temperature (3I
DC)
est aisernent
exclus d'avoir Ie moindre renseignement sur les phases gazeuses, sauf atteinte avec un seche cheveux : toute inclusion restant biphasee sous le
lorsque ron peut combiner observation (nombreuses inclusions seche cheveux a toutes les chances d'etre une inclusion aqueuse.
gazeuses visibles sous Ie microscope) et resultat positif ala surplatine a
ecrasernent. On sait alors que les inclusions contiennent des gaz de
forte densite (C02, methane ou azote) que I'on pourra caracteriser par Inclusions a 3 phases fluides, Estimation approchee du Xco.
microtherrnornetrie. L'absence de degagernent ala surplatine implique
une faible densite du remplissage gazeux et ne laisse que peu d 'espoir Les inclusions a 3 phases fluides (2 bulles concentriques)
de faire apparaitre des changements de phase a basse temperature. (Planche 1, 7 et fig. 204, 5) dont la bulle centrale disparait entre 20 et
31DC sont remplies par un melange immiscible d 'eau et de C02 dans
II est en revanche possible de reconnaitre assez aisernent les I'ordre suivant (depuis les parois de la cavite) : H20 Liquide,
3 grands types de liquide presents dans les inclusions: eau, C02 et C02 Liquide, C02 Gaz (en realite C02 + H20 Gaz, mais la pression
hydrocarbures (huiles). partielle d 'eau est si faible qu'elle peut etre negligee).

- Les hydrocarbures forment des gouttelettes de couleur jaune a 11 est facile d'estimer les 4 parametres conduisant au calcul de Xco. :
brune, baignant souvent dans une solution aqueuse claire; de fines Soit VI Ie volume relatif occupe par Ie C02, V2 par l'eau (fig. 204, 5). La
paillettes noires apparaissent frequernment a l'interface eau-huile. densite du C02 sera prise egale a la densite critique (Hornogeneisation
Certains hydrocarbures sont tres fluorescents et peuvent etre deter­ voisine de 30°C), so it 0,47 g/cm ' et la densite de l'eau liquide egale
mines avec precision lorsque l'on peut equiper Ie microscope d'un 1 g/cm ', Sachant que, a temperature ordinaire, l'eau peut dissoudre
dispositif de fluorescence (Burruss in Hollister and Crawford, 1981). 2,3 moles % de. C02, Ie nombre de moles de C02 present dans
l'inclusion, soit NI = VI. 0,47/44 + V2.2,3. / 100.18. Dans les memes
Les hydrocarbures n'etant presents que rarement, le problerne de conditions, le nombre de moles d'eau, so it N2 = V2/l8 (Solubilite
la determination des liquides revient a distinguer eau de C02 (1). Dans negligeable de I'eau dans Ie C02). D'ou Ie rapport molaire de C02 dans
la tres grande majorite des cas, ceci est relativernent simple a partir de Ie fluide X = NI / NI + N2 (Touret, 1977, p. 213).
3 criteres : Des erreurs importantes peuvent certes etre faites sur VI et V2; il
n 'en reste pas moins que cette methode, eventuellernent precisee par les
- En raison de la grande difference d'indice entre H20 et C02 donnees microthermornetriques (Touret 1977) est la seule permettant
liquides (environ 0,2), Ie C02, toutes conditions egales par ailleurs la determination directe du Xco. dans une seule inclusion,
(merne mineral hote et merne epaisseur de I'inclusion) est beaucoup
(1) Le methane, abondant dans certaines roches a la limite diagenese/metarnor­
phisme, ne peut se distinguer du C02 supercritique sans equipement specialise.
Mohamed
326 Bourahla_UHBC_2013
LES INCLUSIONS FLUIDES

r
Planche 1. -
LES\NCLUSIONS FLUIDES

Principaux types d'inclusions flu ides.


327

1. Inclusions aqueuses biphasees. Grande hornogeneite du rapport volume de la bulle


gazeuse/volume du Iiquide en depit de certains phenomenes d'etranglement (Fleche),
Section parallele a un plan de fracture recristallisee (Inclusions secondaires, idem
pour 2 et 4). Beryl, origine inconnue , probablement Bresil.
~

..
"
Q e
• ~Q>J «rJ " ''0
~
o
2 (et 5). Inclusions salines de Bitsch (Suisse) (Ech. T. Stalder, Photos R. Kreulen).
Inclusions biphasees fluides aqueuses + cube de Halite (Fleche, a). Toutes les
inclusions ont un contenu remarquablement hornogene, (rneme rapport volumetrique
gaz/liquide/cube sel), mais certaines presentent des phenomenes d'etranglement
entrainant, soit l'isolement d'une partie du liquide (a), soit la separation dans des

"
inclusions distinctes du gaz, liquide et cube de sel (b et 5); 5. Detail de 2; Fleche :
inclusions fluides a l'interieur du cube de sel.
'-"\

~~" .,
II
(II 3. Inclusion multiphasee solide de la topaze de Volhynie (Ukraine). La cavite est
litteralernent bourree de mineraux fils (plusieurs dizaines, chacun correspondant a une
<D
S espece distincte), parmi lesquels certains peuvent etre identifies avec plus ou moins de
certitude; a .' halite; b .' sylvite; c .' gypse; d.' dawsonite (?); e .' opaque aciculaire;

.'~-
1.
- 2 g .' bulle gazeuse (mince film de C02 Iiquide).
4. Inclusions aqueuses macroscopiques dans un quartz de Madagascar. Inclusions
secondaires, section parallele au plan de la fracture recristallisee.
6. Cicatrisation annulaire, probablement due a un phenornene de surchauffe, dans
une inclusion triphasee fluide; a .' C02 gaz; b .' C02 liquide; c .' H20. Noter Ie
remplissage exclusivement aqueux des cavites allongees disposees a la peripherie de la
cavite principale. Beryl, origine inconnue, probablement Bresil.
7. Aspect caracteristique des inclusions triphasees flu ides ; a.' C02 gaz; b.' C02
liquide : c.' H20. a + b = VI, C = V2 (cf. Texte). Fleche : particule solide (opaque)
adherant et deforrnant l'interface C02 Iiquide/H20. Beryl, Norvege,Ech. W. Griffin.
8. Inclusions carboniques (C02 pur de densite variable) dans Ie quartz d'une granulite
de Tromoy (Province de Barnblc, Norvege meridionale), montrant I'aspect caracte­
ristique et l'abondance possible des inclusions fluide dans les roches fortement
i.. metamorphiques.
9. Inclusion saline, origine inconnue, montrant une particule opaque (a) adherant a la
surface du cube de sel (b.' autre particule opaque). Ce phenornene est assez frequent.Ia
particule induisant la nucleation du cube de sel lorsque la solution captive est
sursaturee (bien visible en rnicrothermometrie, ou l'apparition du cube de sel peut se
faire de facon presque explosive apres plusieurs dizaines (centaines) de degres de
r~ sursaturation metastable).
., "~;j
10. Inclusions carboniques (C02 gaz + C02 Iiquide) dans un cristal de quartz,
~ _=4'

@
segregation pegrnatoide dans granulite, Arendal, Norvege ; a.' forme caracteristique
6
•• du cristal negatif. Comparer 10 et 5 pour la coloration typique des inclusions

o. • carboniques et aqueuses (cf. Texte) .

~
J'4l / ..
F

9
...
• , f'
. •
~••; 1

L'echelle des inclusions est donnee (approximativement) par la longueur du segment
noir en haut et a gauche de chaque photographic, soit (en microns) : I : 50, 2 : 30,
3: 15,4: 5000 (5 mrn), 5 : 15,6,7 et 8: 20,9 et 10 : 15.

Planche I
Mohamed
328 Bourahla_UHBC_2013 LES INCLUSIONS FLUIDES

LES PHASES SOLIDES (MINERAUX FILS)


I

I
1
LES INCUJSIONS FLUlDES 329

La determination des phases solides contenues dans 'les inclu­


sions constitue un chapitre tres particulier de la micromineralogie. Les
cristaux sont minuscules et ne peuvent etre atteints directement : on ne
peut done appliquer les techniques classiques de la determination des selectionnees dans les tables de J. Girault (1980). Le microscope
mineraux en lames minces. En revanche, ces cristaux minuscules optique ne permet certes pas une determination systematique; dans la
presentent 2 aspects interessants : plupart des cas, il faut faire appel a des methodes tres sophistiquees
- Sauf cas exceptionnels de metastabilite, chaque individu (microsonde, microscope electronique analytique, spectroscopie
correspond a une espece distincte. Raman) qu'il n'est certes pas question d'aborder ici.
- La plupart des mineraux ont pu cristalliser librement dans une
solution mere dont certains temoins peuvent encore etre presents au
sein de I'inclusion. I1s montrent frequemment des faces cristallines tres
bien developpees et un habitus qui peut etre caracteristique. BIBLIOGRAPHIE
Comme on ne peut etudier de sections, la determination des 1 : Citee dans Ie chapitre :
mineraux fils s'apparente beaucoup a la determination des mineraux DEICHA, G., 1955 : Les lacunes des cristaux et leurs inclusions fluides, I vol.,
en grains; mais com me on ne peut les atteindre, un certain nombre de Masson - GIRA UL T, J., 1980 : Caracteres optiques des mineraux transparents,
proprietes physiques (durete, densite) sont inutilisables. En dehors de Tables de Determination, Masson, 199 p. - HOLLISTER, Land CRAW­
caracteres imrnediats de reconnaissance (forme, couleur, etc.) les seuls FORD, M.L, Ed. 1981 : Short Course in Fluid Inclusions: Application to Petrology
parametres, pouvant etre utilise sont I'indice de refraction et la Min. Ass. Canada, Calgay 1981,304 p, - ROEDDER, E. 1972, Composition offluid
inclusions, U.S. Geol, Prof. Pap. 440 JJ. - ROEDDER, E., 1979, Fluid inclusions as
birefringence, Cette derniere ne pouvant en general etre deterrninee samples of ore fluids, in Barnes, H. Ed. : Geochemistry of hydrothermal ore deposits.
precisernent, c'est d'abord I'estimation ou la mesure de l'indice de 2nd ed., Wiley Intersecience, 798 p. - SORBY H., (1858) : On the microscopic
refraction qui doit guider la determination. structure of crystals, indicating the origin of minerals and rocks, Geol. Jour. Soc.
London Quat. J., 14, Part 1,453-500. - TOURET, J., (1977): The significance offluid
II n'est certes pas question de mesurer les indices par la methode Inclusions in metamorphic rocks, p. 203-227 in D.G. Fraser, Ed., Thermodynamics in
habituelle d'immersion dans un liquide d'indice connu. On doit Geology, D. Reidel Pub., Nato Adv. Stud. Inst. Ser. - YERMAKOV. N.P., (1965):
proceder par comparaison de surface jointives (lisere de Becke) entre Research on the nature of mineral forming solutions, I vol. trad. par V.P. Sokoloff et
un mineral connu (en premier lieu Ie mineral bote) et Ie mineral a cd. par E. Rocdder, Pargamon Press, 743 p. - CLOCCHIATTI, R., (1975): Les
inclusions vitreuses des cristaux de quartz. Mem. Soc. Geol. F. France, n° 122,87 p.
determiner. Un hasard heureux fait que cette methode est particuliere­
ment adaptee aux 2 mineraux les plus frequents en mineral hote 2 : Notes bibliographiques pour l'etude des inclusions (lluides et vitreuses).
(quartz) et mineral fils (halite). Les indices respectifs de la halite et Ie N; Parmi les travaux cites ci-dessus : HOLLISTER and CRAWFORD (1981),
e
du quartz sont egaux au 1/1000 pres (1,544) : lorsque Ie quartz est ROEDDER (1972, 1979), TOURET (1977), YERMAKOV (1965) constituent la base
convenablement oriente, la face du cube de sel au contact est invisible, pour l'etude des inclusions fluides, CLOCHIATTl (1975) auquel on peut adjoindre
alors que les autres se dessinent nettement au sein de la solution. Ce ROEDDER, E. (1979) Origin and significance of magmatic inclusions, Bull. Miner.,
caractere est tres net et determinant. 102, 487-510, la base pour les inclusions magmatiques.
Les travaux concernant les inclusions paraissent dans de nombreuses revues
Les mineraux fils les plus frequents sont tres differents des especes Ii scientifiques, en particulier : Bulletin de Mineralogic, Contribution to Mineralogy and
habituellement rencontrees dans les roches cristallines. Ce sont en Petrology, Geochimica Cosmochimica Acta, Economic Geology. Une bibliographie
systematique, d'une valeur inestimable, parait chaque annee sous Ie titre : Fluid
premier lieu les mineraux des evaporites : chlorures, sulfates, Inclusion Research, Proceedings of COFFI, Ed. E. ROEDDER and A. KOZLOW­
hydrocarbonates, etc. Les mineraux courants des roches (silicates, SKI, University of Michigan Press, 615 E. University, Ann Arbor, MI 48106, USA.
mineraux opaques) peuvent etre presents, mais ils restent relativement En France, Ie materiel specifique d'etude des inclusions fluides (Platine
rares. Nous donnons dans Ie Tableau lies caracteres optiques des chauffante et refrigerante, surplatine a ecrasernent) est construit et distribue par les Et.
principaux mineraux couramment rencontres (Majuscules), rarement Chaixmeca. BP 3312,54014 Nancy Cedex.
ou susceptibles d'etre rencontres dans les inclusions (Minuscules). I1s
sont classes par indice moyen croissant (arrondi a la 2e decimale,
precision qui ne peut etre atteinte que dans les cas favorables par un
observateur tres entraine. La plupart de ces donnees ont ete
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
Tableau I: principaux rnineraux (rnineraux fils) rencontres dans les inclusions fluides (a l'exception des silicates et

des opaques).

Majuscules: mineraux frequents ou tres frequents.

Minuscules: rnineraux rares ou susceptibles d'etre rencontres (Iiste non exhaustive).

Donnees de Girault 1980.

Explication des colonnes: India moyen: moyenne des indices extremes (N. et Np ) , arrondie a la deuxierne deci­

male. ~ N (milliemes) : Birefringence, exprimee en milliernes. En general, on ne pourra reconnaitre que quelques

grandes categories: isotropes (0 as), faiblement (jusqu'a 20), moyennement (jusqu'a 50) et fortement (plus de"50)

birefringents. A partir de 100, Ie pleochroisrne de relief est sensible en lurniere naturelle et constitue un moyen effi­

cace de reconnaissance. Syst. crist.: systerne cristallin (C: cubique, Q: quadratique, M: monoclinique, 0:

orthorhornbique, T: triclinique, R: rhornboedrique, H: hexagonal). Clivages, orientation: direction principale de

clivage ou de croissance, rapportee aux indices principaux. 2 V: angle et signe des axes optiques.

Indice .6N Syst. Clivages,


Nom +formule 2V Remarques
moyen (milliemes) Crist. orientation

GLACE H2O 1,30


2 H - 0° (+) If < OOC. Parfois jaunatre
Villiaumite NaF 1,32
faible C 0011 Np 0° (-) Parfois pleochroique jaune/rose
Cryolite Na3 AIF 6 1,33
I M - - Roches alcalines
Elpasolite K2 NaAlF 6 1,37
0 C Topaze Volhynie
Mirabilite Na2 S04 , IOH2O 1,39
4 M 100//Np (-)76° Prismes, aiguilles, lattes
HYDROHALITE Nacl,2Hp 1,41
faible M -- - If (incongruente) = -o.i-c
Natron Na2 C0 3 , I OH2 0 1,40 a 1,44
35 M 0011 Np (_)71° If " =+ 32°C
FLUORITE Ca F 2 1,43 o a tres faible C III - Fluorescente
Hexahydrite MgS0 4 ,6H 2 0 1,44 30 M (100) (-) 38° Fibreux, tabulaire
Trona Na3H(C03)2, 2H2 0 1,45 ISO M 1001Ng (-)76° Fibreux, columnaire
NAHCOLITE NaHC0 3 1,45 208 M 101/ /Nm (-) 75° Fluides carboniques facies granulite
Sulfohalite Na6 (S04)2 C1 F 1,45 0 C -- -
Thennonatrite Na 2 C0 3 ,H 2O
c,h"
1,46
~
104
-----------
I 0 1001 Ng I (-) 48°
__
I
---------,..._~_______ _ _____ _ or
I
I

Borax Na 2 B4 07,10H2 O 1,46 25 M lOCV/Np,110 (-) 40°


Cristaux a facies de pyroxene
Gay-Lussite Na2 Ca(C03h ,5HP 1,47 80 M (110) (-) 34°
Cristaux longs, aplatis, en coin
Epsomite MgS0 4, 7HP 1,47 30 010 1Np (-)42a51°
Aiguilles ou lattes
Alunogene Al 2 (S04h, 18HP
Thenardite Na2 S04
1,47
1,47
10
13-21
°
T(H)
0
0101Np
OIOlNm
(+) 0 a 62°

(+) 81-88°

Fibres
Cristaux forme bipyramidale
ou tabulaire, cf gypse
CARNALLITE KMg Cl 3 6H 2O
Pickeringite (Mg) - Halotrichite (Fe")
1,47 27 °(H) (+) 66-70°
Cristaux tabulaires
1,48 6-10 M (-) petit
f. Aciculaire, radiee
(Mg,Fe")AI 2 (S04)4 22H 2O a 60°

001 Cubes. Le 2eme mineral des inclusions


SYLVITE KCI 1,49
° C
Solubilite augmente + rapidement
avec la temperature que NaCI
1,49 45
Burkeite Na6 C0 3 (S04)2
WAVELLITE Al6 (P0 4)4 (F ,OH)6 9H 2O 1,52 25 I °° I 11O//Ng I (+) 60-80° I Globules fibroradies. Gisements
filoniens, uranium
GYPSE CaS0 4, 2H2O I 1,52 9 M (OIO)lNm
M(O) (010) 1Ng
Tabulaire, prismatique, fibreux
(+) 58°
Cristaux aciculaires ou en lamelles
(+) moyen
Hydromagnesite Mgs (C0 3)4 (OH)2-4H2O 1,52 22
Hydroboracite CaMgB60 1 16H 2O 1,52 50 M (010) 1Nm facies du gypse
(+) 60°
130 (110)// Nm Rosettes, masses fibroradiees (oursins)
(-) 77°
DAWSONITE NaAlC0 3 (OH)2 1,54
° Tres frequente dans les inclusions
des fentes alpines
I 1,54 C I 001 I I Cubes. meme indice que Np quartz
HALITE NaCI

Antarcticite CaCI2, 6H 2 ° 1,55


°
50 H
(cf texte)
00011 Np I (-) 0° I Aciculaire, Allongement.
Strontianite SrC0 3 I
1,58 ISO
° I 11O//Np (-) 7° Cristaux aciculaires pseudo­
hexagonaux
Aragonite CaC0 3
WHEWELLITE CaC 2 0 4 ,H2O
1,60
1,60
ISO
170 °
M (0)
(010) 1 Ng
fOl1Nm
(-) 18° Prismes, aiguilles
Prismes, gisements filoniens
d'uranium . "

CALCITE-DOLOMITE (Ca, Mg) C0 3 ~ 1,63 172-218 R ion (-) lOa300 Rhomboedre Tres fre quente

APATITE Ca s(P04h (F,OH,Cl) 1,63 a 1,67 1-8 H (-) 0° Cristaux hexagonaux


Mohamed Bourahla_UHBC_2013
r

TABLEAUX SYNOPTIQUES

Remarque preliminaire.
L'usage de ces tableaux comme table de determination systema­
tique est fortement deconseille aux etudiants debutants, Seuls des
operateurs bien entraines a la pratique du microscope polarisant
peuvent les utiliser avec profit dans ce but, leur emploi etant alors
combine avec ce1ui d' ouvrages tels que « Mineralogic de la France ))
d'A. Lacroix ou « Elements of Optical Mineralogy », Part. II, d'A. N.
et H. Winchell.

TABLEAU I

Col. I et 2 Index alphabetique.


Col. 3 Indication sommaire sur la famille ou les gisements
les plus frequents (voir plus bas la liste des abre­
viations).
Col. 4 Composition chimique.
Col. 5 Systerne cristallin (voir plus bas la liste des abre­
/~
. viations).
Col. 6 Refringence moyenne.
Col. 7 Birefringence moyenne.

Les colonnes 6 et 7 permettent de passer de l'un a l'autre des


divers tableaux.

1. On trouvera dans ces tableaux, outre les mineraux decrits ou cites


dans le texte, les principaux caracteres de nombreuses especes dont I'etude
complete sort du cadre de cet ouvrage.
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
334
TABLEAUX SYNOPTIQUES

Le chiffre 0 dans la colonne 7 signifie que les caracteres optiques


\

~
TA.BLEAUX SYNOPTIQUES

Le signe + signifie que le mineral est colore sans pleochroisme


335

sont resumes dans le tableau II (Mineraux isotropes). net. Les signes + et - signifient que le mineral possede un pleochroisme
direct quel que soit son signe d'allongement quand ce dernier peut
Liste des abreviatfons du tableau I : varier (cas des chlorites par exemple).

C = cubique. o = orthorhombique. Col. 4 Refringence.

Q = quadratique. M = monoc1inique. Col. 5 Principaux c1ivages.

T = tric1inique. R = rhomboedrique. Col. 6 Direction d'allongement ou d'aplatissement du facies le plus

H = hexagonal. Am = amorphe. courant.

Feld = feldspaths. ChI = chlorites.

FOld = Ieldspathoides. Pyr = pyroxenes.


TABLEAU IV
Mic = micas. Amph = amphiboles.

Mic, dur = micas durs. Per = peridots.

Hum = humites. Epid = epidotes.


Principales proprietes optiques en lumiere « polarisee » des
Ser = serpentines. Tourm = tourmalines.
mineraux birefringents. Birefringence croissante.
Zeo = zeolites. Spi = spinelles.

Col. Birefringence moyenne.

I
Gren = grenats. Sea = scapolites.

Col. Signe optique : U = uniaxe, B = Biaxe.

2
Pemg = mineraux de pegmatites, granulites, etc.
+ = positif, - = negatif.
Neph = mineraux des syenites nepheliniques, r. hypersodiques, etc.

Col. 4 Birefringence.
Sch = mineraux des schistes cristallins.

Calc = mineraux des calcaires metamorphiques, skarns, etc.


Col. 5 Position de l'indicatrice
Arg = mineraux des argiles.
51 : Angle max. d' extinction.
Evap = mineraux des gites d'evaporation.
52 : Signe d'allongement (var. = variable).
Met = mineraux des gites metalliferes.
53 : Position du plan des axes optiques.
Ur = mineraux des gites d'uranium.

,
L'angle maximum d'extinction et le signe d'allongement sont
'.
,
definis par rapport ala trace du c1ivage ou de l'intersection des c1ivages
cites dans le tableau III.
TABLEAU n
Mineraux isotropes classes par refringence croissante.
l
r
Col. 6 Angle aigu 2 V des axes optiques.

Col. I
Col. 3
Col. 4
Col. 5
Indice moyen.

Couleur en lame mince.

Principaux c1ivages.

Refringence.

1
TABLEAU ill

Principales proprietes optiques en lumiere « naturelle » des


mineraux birefringents. Refringence croissante.
Col. I Indice moyen.

Col. 2 Couleur, pleochroisme : X = Np; Y = Nm; Z = Ng.

Mohamed
336 Bourahla_UHBC_2013 TABLEAUX SYNOPTIQUES T.t\BLEAUX SYNOPTIQUES 337

TABLEAU I ou Composition

MIN~RAUX CLASS~S PAR ORDRE ALPHAB~TIQUE


... , 121 Feld .

.. 1 190 Amph.

I Nom
II

Page
I Famillc 1 I
Barytinc I Met.
I ou Composition No_

li I gisements , I 1 Hi'
Bastite ..
Bertrandite
Ser.
.gm.

'-I-I­ Beryl. . 250 Pegm.

Bdafite . 269 Pegm.

I Acmite . . .I . . . . . .
Voir . . . '
Aegyrinc '
Biotite . 146 Mic.

Actinote .... ••••••• 1 185 Amph. [Si,O" i OH],(Mg, Fe),Ca, 'M 1,65 1
Blende . Met.
Adulaire .. , ....... , 118 Feld. Variete d'Orthose
BlOdite . Evap.
Aegyrlne ... . . . . . . . 1 176 Pyr. [SiO, ],NaFe' + M 1,80
Boracite ~ .. Evap.
Aegyrine Van adifere . 177 Pyr. M 1,80
'Bora." .. Evap.
Aenigmatite 194 Neph , [Si,O" lTiO,Xa,(Fe, :>fg),
Brandisite . 156 Mic. dur
(Fe'+, AI), T 1,80
5 I
Brewst.erite 236 Uo.
Akermanitc . 141 [Si,O, ]Ca,:>fg Q I~4 3 i
Brochantite Met.
Albite .' . 121 Feld. [Si,AIO,]~a T . 1,53 10 !
Bronzite 167 Pyr.
A lexandrite . Varictc de Chrysolx-ryl Brookite . 267
Allanite . 224 Epid. Epidote richc en
terres rares :\f 1,73
1

1
20 i

o '

Brucite . 245
162
Calc.
ChI.
Almandln . 226 Gren. Fe.'~AI,(SiO,), C 1,82 Brunsvigite .
I Alun .1 (K,NH,)AI(SO,I,-I2H,O C 1,45 o

~;
Alunite . KAI,(OH)"SO,), R 1,58 20
Bustamite Md.
A masonite I 115 Feld. Variete de Microcline
Bytownite 121 Fe1d.
Amblygonite i 252 Pegm. fPO,IF]UAI T 1,60 i 20
Calcedoine . 107
Amesite .. 162 ChI. lSi,AI,O" I(OH),,(:\fg,Fc)Al,
Calcedonite 108
-(:\fg,Fc),(OHi, M(H),I,59 17
Calcite . 238
~:;~7~~,~~ -I 185
180
Arnph. Varrcte de Trernolitc-act.inot.e
Cancrinite ..
Carnalite
141 Foid.

Evap.

Amphiboloides . 194
Carnotite ' 271 Ur.

Analcime . 234 Zeo. [Si,AIO,J(Na"Ca),2H,0 Q (C) 1,49 0--1 I


Cassiterite . 255 Pegm, Met
266 TiO, 2,52' 70
Catapleitc . . . Neph.
Anatase
Andalousite
Andesin~
__ ..
'1
,
206
121
Sch.

Feld.
[SiO,!O](AI,Fe'+),
[Si,(Si,AI)O,J(Na,Ca)
Q

T
° 1,64
1.55
r o .'

8 !

Celestine
Cclsiane
.
.
258
242
113 Feld.
Andradite _ 224 Grell. Ca,Fe,'-i-(SiO,), C 1,89 0-21
Cerusite . 241 Met.
Anglesite
Anhydrite
.
_..
242
242 I
Md.

F,vap.
SO,Ph
SO,Ca
°° 1,88
1,59
17
44

I'
Ceylanite
Chabasie
. 264
234
Spi.

ZCo.

Ankerite _. 238 (CO,l,CaFe R 1,66 210 I


Chalcolite 270 Ur.

I Annabergite _.... :>fel. Ni,(AsO,j,-8H,0 1 M ,1,66 65


Chamosite 162 ChI.

Annite . _ _ 149 Mic. [Si,AIO,,!(OH),jKFe, IM(H)I'I,65


701

Anomite _ . 144 Mic. Varictc de biotite M(H) 1,61 47


1 Chiastolite . 207 Sell.

Anorthite __ _ 121 Feld. [Si,AI,O,JCa T 1,58 12 1


Chlorapatitc . 216
Anorthose _ _ 119 Feld. [Si 3AIO,](Na,K) T (:\!) 1 1,54 ro!
Chlorites . 157
Anthophyllite
Antigorite _.. __ .
. 181
202
Amph.
Ser.
[Si,O,,\OH],(Mg,Fe),
[Si,O" (OH),l:\1g"
. ° Ii 1,63,'
21
,M(HiII,56 6
Chloritoide
Chondrodite .
. 154
201
Mic. dur

Hum.

[SiAIo,1 (OH),lFeAI

2[SiO.]Mg,-Mg(OH,F),

Apatite . 216 [PO,],(F,Cl,OH)Ca, j H 1,641 4


Ch1oros~elle . 264 Spi.
Mg (AI,Fe'+),O.

,
Aphrosiderite . 162 Cili. lSi,_,AI,-,O,,!iOH),](Fe,AI), , . I
Christianile . Voir Phillipsite
-;-Fe,(OH),. M(H)i 1,64 i 3,
Chromhercynite . 264 Spi.
Fe(AI,Cr) ,0,

1 C
Apophyllite . . . Uo.
Chromite . Cr,FeO,
C Opaque
235 [(SI,0"hl(OH,F)lKCa",8H,0 Q. 1 1,54 0- 11 228
°
1

Aragonite _ _'. 241 C<;J,Ca _ 'c. I 1,61 15 6


. Chromocre . 144 Mic.
Var. chrornifere de Phengite

Arfvedsonite -I 193 Amph. [SI,O"IOH],~a,Fe,Fe ' :\! 11,69' 8


Chrompleonastc . 264 Spi.
(Fe,Mg)(AI,Cr),O,
C I
Argiles (Miner. des) .. 161 Chromspinelle : 264 Spi.
Mg(AI,Cr),O,
C
Astrophyllite .. ·.1 1,751 10
257 Neph ,
r(Si,0,),IOH1IK"Na"Ca)
(Fe,MIl),(Ti,Zr)
1
T (0)1 1,71 55

Chrysoberyl
Chrysolite I
255 Pegm.,sch
AI,BeO,

Voir Olivine
°
~I',"
Atacamite.. . . Md. Cu,(OH),Cl 0 : 1,86
5° Chrysotilc ! 203 I Ser. [Si,O,,1 (OH),]Mg,
M (0)'[ 1,55 I 10
A ttapulgite
Augite
.
.
202 Arg.

Pyr. 1\1 1,70i 26

Cinabre
Clinoamphi,boles
···:1. 182
Met. HgS
! H . 3,091 3 60
171 [(Si,Al)O.](Ca,:\1g,Fe,AI)
Augite Aegyrinique .. 177 Pyr. +
p Augite q Aegvrine :\f' , 1,76 37
Ollnoehlore ' I 159 ChI. [Si,-.AI,-.o"I(OH),](Mg,AI), I
Augite Titanifere ..
Autunite
Axinite
.
174
269
249
Pyr.

Dr. [(PO,)(UO,)],Ca,IoH,O
[Si,O,,1 BO, 10HJCa,(Fe,Mn,

1>'1 I 1,73
Q 1,59
27

21
,• Cfinoenst.al.ite
Clinoferrosilite
Clinohumit-e
1

I
167
167
202
Pyr.
Pyr.
Hum.
-Mg,(OH).

[SiO,]Mg

[SiO,]Fe

4[SiO.]Mg.-Mg(OH,F).

I M(H) 1,5 8
M 11,67
M
M
1,77
1,66
6
14
31
34
Mg)AI, T 1,69 I, ro

j
.,
1
Azurite . Met. Cu,(OH),(CO,), ....r 1,78 ro8 Cfinohypcrsthcnc 1 167 Pyr. [SiO.](Mg,Fe)
M 1,7: 25
ClinopyroxilDes 1 167
Bababudanite . 183 Amph. [Si.o"IOH],Na,(Mg,Fe),Fe:+ M 1,66 12 Clinozoisite 222, Epid. [Si,O,ISiO,jOH\OjCa,AI, M 1,71 8
Babingtonite . [SiO, l(Ca,Fe'+ ,Fe'+ ,OH) I T 1,73 29

'I
Mohamed
338 Bourahla_UHBC_2013 TABLEAUX SYNOPTIQUES TABLEAUX SYNOPTIQUES 339
----'---'------1
!
-~--

======11--1
.N ;I~Tg
~' _ : _ 1
Famille I Famille

1 ­

Nom I Page I . ou I
I
Composition 1
N; Kom ou Composition

I
'I

Syst.!
-------1-.--I gisements i,
1 ,
gisements
I
; 1-'-1 p,,"

1
If-I
, ,
11------- - ­ M ; 1,66] 20 I
Clintonite , 154
[Si,_.AI2--'O" I(OH),l
, 1 '

Mic. dur. ! ! I
I
Enclase Sch. [SiAIO,!OH]Be
CaMg2--,Al o_ . M 1,65 12 E\lcolite Neph.
[(Si,O,),1 (OH,CI)](Na,Ca,Fe).
Colemanite , Evap. II
·1 258
1
Ca,B.O n-5H,O M 1,60 28 ,
Zr

°°
1

, Columbotantalite . 256 , Pegm. (Nb,Ta),O,(Fe,Ml1) R 1 1,63 'I 51


Cordierite . 210 Sch. 2,3 6 150 Eudialytc 1 258 Neph. [(Si,O,),1 (OH,CI) ](Na,Ca,Fe). , 1

[Si,AIO,,](Mg,Fe),AI, Zr
Corindon . 259 1,55 12 ~ 1,60

AI,O, H 1,76 8 Eulite . pYf. , [SiO,](Fe,Mg)

165
Corundophilite

Cossyrite .
. 162 ChI. [Si,_.AI2--'O,,! (OH),]
(Mg,Fe,AI),~Mg,(OH), M(H) 1,59 12
Euxcuite 269 Pegm. Niobotantalate de U, Th, etc ° 2,16
10-2

0
Voir Aenigmatite Fassaite . Pyr. , [(Si,AI)O,l,Ca(Mg,Fe,AII 1

Cristobalite . 107 M 1,71' 27


Crocidolite . SiO, Q 1,48
Faujasite . 236 zeo. 'LS i.A I,0 " l,N a ,Ca ,I 6H ,O

°
1

183 Amph. Variete fibreuse de Riebeckite ,


C 1,48 a
Favalite .
'I

Crocoise .. 197 Per. [SiO,lFe, ,1,84, 49


Met.
[CrO.]Pb . M i 2,48 350
Crossite . Feidspaths . 109

191 Arnph. [Si.O l l IOHl,Na,(Mg,Fe) , I Felspathoides . 137

(AI,Fe'+), M I 1,65 I.i Ferriccvlanite 264 Spi. (Mg,Fe'+}(Ai,Fe'+),O, C

Cryolite 257 Pegm. M (C), 1,34 O~I


1

F,AINa, Ferrihcrcvnite 264 Spi. Fe'+ (A1,Fe'+ ),0,

Cummingtonite . 184 Amph. C ,


Curite
Cuspidine
. ·273
,
Ur.
Calc.
[Si,O"IOH],(Mg,Fe),
2PbO,5 U O,.4H,0
[Si,O,I(F,OH),lCa.
M

"-'I
1 1,67
2,10
1,60
33
85
13
° I' Ferriplconaste .
Pcrrimuscovitc
Ferroactinote ..
264
154
Spi.
Mic.
(Fe' + ,Mg) (A1,Fe'+ ),0,
[Si,AIO" (OH),lKFe'T .-\1
C
M(H) 1,60
1

I' 50
Cyanite . 182 Amph. [Si,O"IOHl,Ca,Fe, :11 1,69 17
Voir Disthcne Fcrrohortcnolite . . Voir Olivine
Cymophane . Voir Chrysoberyl Fcrrolivpersthenc, 165 Pyr. [SiO,](Fe,Mg)
Damourile . Voir Hydromuscovin­
Fcrrosalite ..
Ferrosilile .
168
165
Pyr.
Pyr.
[SiO,l,(Fe,Mg)Ca
[SiO,lFe
°
M 1,72 30
Danburite
Daphnite
.
. 162 ChI.
[Si,B,O,lea
[Si,_,AI,_,O,,! (OH),]
1,63 i 6 ° Fibrolite
Fluorapatite
.
.
208
216
Sch. Var. fibreuse de Sillimanite
[PO,j"FCa,
°
'-oir' Apatite
(Fe,AI),-Fe,(OH). M(H) 1,66 I 5 Flnorine . 256 F,Ca
Datolite . 235 I Zeo,
C 1,43 o
[SiBO.IOHlCa M 1,65 44 Fluotararnifc 183 Arnph.
Davyne i 143 Foid. [SiAIO.).,!SO.l(Na,K),Ca
1 [Si,O" !OHl,Na,(Fe,:l1g},
Delessite , , 162 H 1,52.,0-3 (Al,Fe 3+) :\1 1,66 12
ChI. [Si,_,AI,_,O" 1(OH),](Mg,
Fe' + ,Fe' +) ,-(Mg,Fe), I Forsterite
FriedeIitc ..
197 Per.
Met.
[SiO,]Mg,
[Si,O"1 (OH,CI),,]:l1n,
° 1,66
H '1,64
34
32
(O,OH). M(H)! 1,60.
1

2
, 1

Fuchsite
Dcscloizite
Desmine
.
.
l\<1Ct. PbZn(OH)VO.
Voir Stilbite

i 2,26 1 165
154 Mic. Muscovite chrornifere :Ii(H) 1,59 40

Diabantite . 162 Gadolinite Peg. [SiO,IOl,Y,FeBe, M 1,80 14


ChI. [Si,_.AI,_,P" I(OH),(Mg,Fe, ' Gahnitc . 264 Spi. ZnAI,O, C 1,80 o
AI),--Mg,(OH), iM(H)1 1,62 3 Galaxite . 264 Spi. MnAI,O, C
Diallage .
Dialogite '1 175 Pyr. Voir Augite I M I 1,70 27 Garnierite . 204 Ser. [Si,O" I(OH),](Mg,Ni). :11(0)': 1,60
. , 238
Diamant
·1
Met. CO,Mn
C
R 1,71 220 GaY-Lussite Evap. Na,Ca(CO,),-5H,0 M 1,4 8 8~ I
Diaspore 245
AI,O"H,O
C 2,42
,1,73 48
o
° Gedrite . 181 Amph. [Si'_3"AI,_" ,0,,1 OH],AI,_,
(Mg,Fe),_,
Dichroite
Dickite
Diopside
.
.
. 170
, Arg.
Voir Cordierite
, [Si,O"I(OH),lAJ., 'M 1,56 6
Gehlerrite
Gibbsite .
. 141
245 Arg.
[SiAIO,lCa,AI
Al(OH),
°
Q
M
1,67
1,66
1,57
19
10
18
1

Pyr. ! [SiO,l,CaMg " M 238


Dioptase . 1,69 29 Giobertite . CO,Mg R 1,60 190
Met. [Si.O.,lCu,-6H,O R 236
1,67 52 Gismondine .. Zeo. [Si,AI,O, ]Ca,4H,0
Dipyre
DistMne
Dolomite
.
1 263

1
208
238
Sca.
Sch.
Voir Scapolites
[SiO,IOlAI, T 1,72
1,56 14
14 ° Glaserite
Glauberite
.
.
Evap,
Evap.
(K,Na),SO,
Na,Ca(SO.),
°
R
]VI
1,54
1,49
1,5 2
12
7
21
(CO,),CaMg R 1,59 In Glaucochroite Met. [SiO.]CaMn
Dravite : 1 219 TouTlll. [Si,O"I(BO,),!(OH,F).lNa
AI.Mg, R I~4 22
Glauconite '1 162
191
°
M(H) 1,60
1,7 1 50
25
II Glaucophane . Amph.
" it e
Dumor t len 250 Pegm,sch [(SiO,) IBO,IO,l(AI,Fe),
1,69 25 ° Crnelinite
Goethite .
:
'
236
246
Zeo.
[Si,O,,[ OH],Na,(Mg,Fe) ,AI,
[Si,Al,O"](Na,,Ca),2H,0
Fe Z0 3,H gO
M
R
1,63 19
1,47 0 - 2 1

Eastonite :
Eckermamte
: 154
'1 183
Mic.
Amph.
[Si,AI,O,,1 (OH).]K,Mg,AI
[Si.On IOHl,Na,Mg.AI
IM(H) 1,56
'M 1,64
35
14
Grammatite
Grarrdidierite
:
, Pegm,sch
I

Voir Tremolite
[SiO.),! BO,I (OH),1(AIO)"
° 2,28 IIO

Edenite , 182 Amph. [Si,AIO" I (OH),lNaCa,Mg, M I,~


I
Na,(Fe,Mg),
°
22
Edingtonite
Elbaite •...........
i
219
zeo.
Tourm.
[Si,AI,O,;lBa,4 H,O
[Si.018I(BO,),I(OH,F).lNa,
° 1,55
12 Graphite
Greenalite
.
.
227
204
Sch,pegm
Ser.
C
[Si,O,,1 (OH),](Fe' T ,Fe'--;-).
1
1,65 1 37
H , Opaque
M(H)I 1,67 i 0
AI,(.i.,i,AI), I, R 1,63 20 Grenats . 224
Eleolite . 139 Foid. Variete de Nepheline
Emeraude . Grennointe . 218 Variete mangancsifere de
Variete de Beryl sphene.
Emert . I
Voir Corindon Grossulaire . 224 Gren. Ca,AI,(SiO,I,
Enstatite . 166 Pyr. C 1,74 0-2
[SiO,lMg
[Si,O" iOH],Fe,
Epidotes
Epidote s. sir
.
.
221
Voir Pistachite
° 1,67 ! 8 Grunerite
Gummite
Gypse
.

.
.
184
268
Amph.
Ur.
Evap,
M
Am.
1,70 40

Epistilbite ' . zeo. 244 SO,Ca,2H,0 M 1,52 10


Epsomite .
236
Evap.
[Si,AI,O,,]Ca,5 H,0 M 1,5 1 i I2

Erythrite i Met.
MgSO.-7H,O
CO,(AsO.),-8H,0 M ° 1,45
1,66
I
28
73
Halite
Halloysite
.
. 161
Evap,
Arg.
CINa
[Si,O" 1(OH) ,lAI,-nH,O
C
Am.
1,54 o
o
1,5 2
I
Mohamed
340
Bourahla_UHBC_2013 TABLEAUX SYNOPTIQUES
TABLEAUX SYNOPTIQUES 341

Famille
Nom Page ou
gisements
Composition II Syst. lNg-
N Np Nom age Composition

1-1_'­
I I
Harmotome . 233 zeo. [Si,Al,O.. ]Ba,6H,O 1 M I
1,51 6
Hastingsite . 190 I Amph. [Si,AIO"IOH1,NaCa,Fe,
.. 1 I Neph.
(AI,Fe'+)

Hailyne . 1 M 1,71 21
140 FOld. [(SiAIO,).1 (SO,),_,]
(~a"Ca).~. . C 1,50
... i Calc. 23
o Zeo. 12
He'bronite
. '. . I 1

Voir Amblygonite ·· .... 1 232


Hedenbergite . ·..... 259 Neph. 38
170 Pyr. [SiO,],CaFe M I 1,74 )1
Hematite .
1
·..... 262 19
Voir Oligiste
Heminorphite
Hercynite .
.
264
I Met.
Spi.
[Si,O, I(OH),]Zn.
FeAI.O,
°
C
1,62
1,90
1

22
o
. . . ··1 262 Calc.
34

o
Heulandite . 232 Zeo. [Si,AI,O,,]Ca,6H,O

Hjordahlite . M 1,50 I 4 ....... , 246


Met.
Neph , [(SiO,),!F]NaCa,Zr " T 1,69 18
Hornblende Basaltique ....... 1 151
Mie .
189 Amph. [(Si,AI),O"1 (O,OH) ],(Na,Ca,
Mg,Fe"c ,Fe+ ,AI,Ti), M 1,70 40
Hornblende Brune .. · ... .. 149 Mie.
Voir Hornblende Basaltique ... ChI.
- Titanifere ....... , 138 FOld .
Barkevicite
Hornblende Comm"nel Voir Hornblende Verte
Hornblende Ti tanifere l Amph. .. • .... 1 246
190 Variete titanifere de H. Ba- Pegm.
I •••• 1 253
saltique M 1,6 9 28
Hornblende Verte . Amph. ....... : 107
187 [(Si,AI),O"IOH],NaO--,Ca, . 108
(Mg,Fe),_,AI,_, M 1

'1l
1,67 I 20
H ortonolite Voir Olivine
Hurnltes . Magnesiohastingsitc _ 190 Amph. , [Si,AIO"IOH],NaCa,Mg,
198 (AI,Fe'+)
111 1,66 I 18
Humite s. str
Hyalophane
.
.
201
113
Hum.
Feld.
3[SiO,]Mg,-Mg(OH,F),
[Si,(Si,AI)O,](Ba, K) °
111
II 1,
64
1,54
1 33
6
Magnesite
Magnetite
.
I 227
Voir Gio bertite

Fe,'+Fe'+O,
C Opaque
H yalosideritc '1 Voir Olivine
H ydrargillite . Malachite 1 Met. Cu,(OH),CO,
M 1,781 205
Voir Gibbsite
Hydrobiotite . M alacon : 217 Zircon mctamicte

160
Hydromuscovite i 150 I I
Margarite
Marialite .
1 153 Mic. dur
[Si,AI,O" 1(OH),]CaAI,

Sea.
f(Si,AIO,).I(CI"SO.,CO,)lNa. I
, M I 1,63 I 12
Hydroxylapatite ! 216 [PO.],(OH)Ca. 263 Q 'I 1,5+; 6
Voir Apatite

HyperstMne ! 167 Pyr. [SiO,](Mg,Fe) ...


.... ° 1,71 I IS
M ariposite
Meionite .
. 144
263
Mie.

Sea.

Var. de Phengite chromifere


[(Si,AI,O,hl (CI.,SO"CO,),]Ca. Q 1,5 8 I 36
Iddingsite 1 204 Ser. M(?) I,73! 55
Melanite
Melilitc .
225 Grell.
Ca,(Fe' + ,Ti) (SiO,),
[Si(Si,AI)O, ]Ca,(AI,Mg)
C : 1,88 I 0
Idocrase . 141 Q I 1,65 0-5
261 Calc. [(Si,O,),1 (SiO.),1 (OH),lea" I Meroxine . Voir Biotite

. I (Mg,Fe),AI, Q 1,72 4
uuu 1 161 Arg.

I
Merwinite . Calc.
[Si,O,]Ca,Mg

M I 1,71 I
Ilmenite " . Mesolite . 236 zeo. rSi,AI,O,,]Ca,Na,,8H,0
M 1,51 13
0
Ilvaite
Imerlnite
.
.
228

261

FeTiO,
[Si,O,IO!OH]CaFe'+Fe'+

°
R Opaque

1,9 0 : 50
Mesotype
Metavarisci te
.
.
231 zeo.
Met.
[Si,AI,O,,]Na,,2H,0

AIPO,-2H,0

°
M
1,49
1,56
12
31
193 Arnph.
[Si,O" IOHl,(Na,K),(Fe,Mg.

Ca),(Fe+ ,AI),

Micas . 144
Indialite . M 1,651 20 Micas durs . 153
212 Va'riete de Cordierite
Iolite . I Microcline . 115 Feld. [Si,AIO,lK l' 1,5 2 7
Voir Cordieri te
Mierolitt . 260 Variete de Pyrochlore
Jadeite . 178 Pyr. [SiO,],NaAI Microsommite . 137 Variete de Cancrinite
M 1,66 13 Mimetite . Met. Pb,CI(AsO,), H 16
Jenkisite . 204 Ser. [Si.O" 1(OHl,](Mg,Fe), 2,15
M(H) 1,59 7 Mirabilite . Evap, Na,SO.-IOH,O M
Johannsenite 267 Pyr. [SiO.].CaMn 1,4 0 4
M 1,7 2 28 Mizzonite . 263 Sea. Voir Scapolites Q
Johnstrupite . Neph. [(SiO,).jF](Ca,Na).(TiCe) 1,57 25
12
M I 1,67 Monazite . 253 [PO,](Ce,La,Di) M 1,82 50'
K aersutite .
I Montcbrasite ,. Pegm, [PO,!OH]LiAI l' 1,62 22
Voir Hornblende Titanifere

Kainite
Kaliophilite
.
. 141
Evap.
FOld.
KCI,MgSO,-3 H.O

[SiAIO.]K
M ' 1,511
i 23
Monticellite
Montmorillonite
.
.
198
161
Calc.
Arg.
[SiO,]CaMg
rSi,O"1 (OH),]AI,-4H,O °
M
1,66
1,53
IS
25
1,53 I 4 Mordenite . zeo, [Si"AI,O"lCa(Na,K),,14H,O 1,4 8
Kaolinite
Kasolite "
.
.
161 Arg. [Si.O" I(OH).]AI, MfH) I 1,5 6 6 Mosandrite . Neph. [(SiO.),[ (H,O,F) ](Ca,Na,Y),_, ° 3

I MI
272 Ur. [(SiO,)(UO.) ]Pb,H,O 1,93 50
K eilhauite . (Ti,Zr,Ce)
M 1,65 12
218 Variete de Sphene riche ell
Y,Ce l i Mullite . 214 Sch. °
[Si,AI,O" I ]AI,

° 1,66 21
Kieserite
Koppite '" ..
.
260
Evap. MgSO,-H,O
Variete de Pvrochlore
1,55 M) 63
Muscovite . 150 Mic. [Si,AIO" 1(OH),lKAI,
M(H) 1,56 40
Kornerupine . 250 Sch,Pegm [(SiO,),1 (O,OH)O--.](Mg,Fe, Nacrite . 161 Arg. [Si.O" 1(OH),1AI,
M 1,5 6 6
AI),(AI,Be),
1
Nahcolite . Evap. CO,HNa
M 1,4 8 208
Kupfferite
Kyanite
.
.
182 Amph. [Si,O"IOH],Mg,
Voir Disthene
111
1,
68
1,62 ° 1 14
30
Natrolite
Natron
.
. Evap. I
Voir Mesotype

CO,Na,-IOH,O M . I 42 : 35
Nepheline . 139 FOld. [SiAIO.],Na,K H " 1:54 I 4
Labrador . 121 Feld. [Si.(AI,Si)O.](Ca,Na) l'
Nepouite . 204 Ser. rsi.o.,I(OH) .](Mg,Fe,Ni), M(H)I 1,59 I 20
1,571 91 IViobotantalite . Voir Columbotantalite
I
Mohamed
342 Bourahla_UHBC_2013 TABLEAUX SYNOPTIQUES TABLEAUX SYNOPTIQUES 343

Famille -I - I I-~g,1 Famille

Nom I Page ou Composition i Page ou


Composition
I Syst. i N Np I

------1-[-'I-I
gisements gisements

Nontrnnite ..
I-I~I '
Arg. ,5i,0"I (OHI,]Fe,-i- -4H,O 1 M I 1,60 I 30 , ••••• I 145 Mic.
Norbergitc 200 Hum. rSiO,]Mg,-Mg(OH,F), . . . . . .I
Noseane . 140 Foid. [(SiAIO,),iSO,]~a, g I ~:~~ I 2~ I · I 252
Octahedrite . V oir Ana tase .... I
Oligiste , . 228 Fe 20:j I R Opaque I ....... 1
226 Gren. 1
I
Oligoclase . 121 Feld. ISi,(Si,AI)O,](Xa,Ca) ·...... 228 C Opaque
Olivenitc
Olivine . 196
Md.
Per.
Cu,(OHIAsO,
[SiO,lI:\lg,Fc),
°°
T I 1,54 [
,1,80
1,75
8.
86
41
i.
, i 260
C 2,°5 o
Omphazite . 178 Pyr. p Augite -i- q j adcit« M ,,671 23 I .... I Met.
I~
2,05 II
Opalc . 108 SiO, Am. I 1,44 0 ...... ·1 224 Gren. 1,73 o
Orpiment . Met. As,S, M I 2,71 620 · , 152 IM(H) 1,5 8 48
Orthite . "air Allanite •••• I I Met. H 1,66 37
Orthoamphiboles . 180 164
Orthojcrrosilite . Voir Ferrosilite 178 I
Orthopyroximes . 164 260 Variete de Pyrochlore
Orthose . 116 Feld. rSi,,-\10,jK 1\1 1,53 7 I
Osannitc 183 Amph. Varietc de Riebcckite 102 Sin, I H 1,55
!
9
Ottroclite . 153 Mic. dar Var. ruangaucsifcre de chlo-: 107 Voir Calcedoine
ritolde 1

Ouralite . 188 Arnph. Yaride d' Actinote ! Met. AsS 1M 2,5 8 165
Ouircmcr , Voir Lazuritc 270 Ur [(PO.)(UO,),(OH},],Pb,5 H,0 I
Ouvarovite . .
Ox yhornblcndc
.
.
224 erell. Ca,Cr,(SiO,),
Voir Horriblcudc basaltiquc
C 1,85 I 0
179 Met.
Voir Dialogite
[SiO,]Mn
° 1,73 24

T 1,73 13
191 Amph. [Si,O" IOH],Na,Ca
Palygorskite . 202 Arg. (Mg,Fe,Mn). M 1,62 20
I
Paragonite I 151 ::\Iic. [Si,Alo,,1 (OH),lXaAI, ::'.'1 (H) , 1,5$ 33 192 Amph. [Si,OIlI OH],Na,(Fe,Mg),
Parawollastonite I Calc. I SiO, ;(Ca,Fe,l\111 ,Mg) M, 1,62 16 Fe,'+ M 1,69 4
Pargasite 1
189 Amph. I 5i.,Al0" 1OH1,XaCa.Mg,AI M 1,63 22 Neph. [(SiO.l,IF]Na(Ca,Ce).(Ti,Ce) M 1,67 16
Parsonsite . 270 tr. I (PO,j,(l'O,) JPI1,,2H,0 l\l 1,85 12 Voir Prochlorite
Paucilithionitc 145 ::\lic. Var. de Lepidolite 1 154 Mic. Muscovite vanadifere' I M(H) 1,66
'I 85
268
Pechblende tr. CO, C Opaque Neph, [(SiO,),IF](Na,Ca},(Fe,Ti,Zr) i T 1,69 27
Pectalite . 236 ZC·o. rsio, .,HXaCa, IT(l\l) 1,62 35 219 Tourm. Variete de Tourmaline i I
Pennine , 159 ChI. [Si,_;AI,_."O,,1 (01I),] I ' 265 TiO, 1 Q 2,7 6 286
(::\lg,Al1,-::\lg,(OH). M(H)I 1, 5 7 1 2
Periclase . 264 Calc. ::\lg0 i C 1,731 Salite . 168 Pyr. [SiO,],Ca(Mg,~e) I M 1,70
Pcriciine
Peridots "
.
.
121
195
Fcld. Yaridc' cL-\lbite
I
0
Samarskite
Sanidine .
269
118
Pegm.
Feld.
(C!",Ta),O,(Y,I·.r,Ce,U,Fe,Ca) i
[SI,AIOB](K,Na) I M
° 2,17
1,53
30
o
7
Perowskite " 267 CaTiO (C) 12,34 0-1 Saphirine . 262 Sch. rSiO,\O,]Mg,AI, I M ',7' 5
I •
Perthites 1 120 Saponite . 161 Arg. [(Si,AI),O,,1 (OH),](Mg,AI, I
Petalite . 251 Pegru. [Si,AIO,"~l.i M ',5' I I
1

Fe'+), 'M(H) 1,53 24


Pharmacosidcr-itc
Pheuaci te
1
251
::\ld. (FeOH),(AsO,),-5 H,0
Pegm, sch [sio.jac,
M (C)i 1,69 0-3
R I 1,66, ,6
Sauconite 161 Arg. I f(Si,AI),O" I(OH),](Zn,Mg, r
1
AI,Fe'-+-), M(H) 1,58 39
Phengite . 151 :I1:ic. [Si,AI0 20I(OH),lK,(Mg,Fc)Al, M(H)' 1,5$ : 40 Scapolites 263 [(Si",Al,_, 0,).1 (Cl"SO"CO,) 1
Phillipsite . 234 Zea. [Si,Al"0,,lKCa,6H,0 M i 1,50 I 6 I (Na,Ca), I Q
Phlogopite I 148 Mil'. [Si,AIO" I(OH),]KMg, M(H), 1,56 35 Scheelite 254 pegm,met. 1 \VO,Ca I Q 1,93 17
Phosphosiderite . Md. FePO,-zH,O M 1 1,7 2 46 Schorlite 219 Tourm. [Si,U,,1 (BO,),I (OH,F),]
Picotite . 264 Spi. (Mg,Fe)(AI,Cr),O, C 1,87 0 NaAI,(Fe,Mn), R 1,65 30
Piedrnontite . 224 Epid. rSi,O,!SiO,IOH!O](Ca,Mn), Scolecite . 231 Zeo. [Si,AI.O,o]Ca,3H,O 1 M 1,52
Pigeonite . 171 Pyr.
AI,(Al,Fe'T)
fSiO,l(Mg,Fe,Ca)
M 1,78
:11: I 1,72
52
25
Scorodite
Sel Gemme
.
.
Met. (Fe,AI)AsO,-2H,0
Voir Halite
I ° 1,72
7
36
Pinnitc ' Voir Hvdromuscovite Sepiolite ' 204 Ser. [Si,O" I(OH1,]Mg,,6H,O ,M 1,52
Pistaehlte . 223 Epid.
'S
I [Si,O,ISiO,IOHIO]Ca,AI, Sericite . Voir Hydromuscovite
(Fe'~,Al) ::'.'1 1,74 30 Serpentines . 202
Plagioelases 121 204
Serpophite . Ser. 2SiO,,3Mg O,2H.O I Am. I 1,53 o
Plconaste . 264 Spi. (Fe,Mg)AI,O, C 1,87 o Seyberiite . 156 Mic. dur Variete de Clintonite
Polycrase
Palyhalite
.
.
269 Pegm.
J'vap.
Niobotitauate de U, Th, etc.
K,MgCa,(SO,I,-2H,0
()
T
2,14 0-5
1,56 I 20
Sheridanite . /62 ChI. [Si,__,AI,_oO" I(OH).]
(Mg,AI),-Mg,(OH),
I II
Polvlithionite ' 145 l\Iic. Var. de Lepidolite 150 M(H)I 1,59
I Siderophyllite . Mic. [Si,Al.O,,1 (OH).]K,Fe,AI M(H) 1,65 52
Prdmite . 235 Zl,O. [Si,O, !SiO,]Ca,(AI,Fe' +)" i Siderose . 238 CO,Fe R 1,75
Prismatine .
H,O
Voir Komerupinc
, 0 : 1,64 I 3 0 Sillimanite
S ismondine
.
.
208
153
sen,
Mic. dur
[SiAIO,]AI
Var. magnesienne de chlori- I
°1,67
242
21
Prochlorite ' 160 ChI. , [Si,_,AI,__,O,,/(OH).](Mg, torde I
Fe,AI),-Mg,(OH), IM(Hli 1,62 Smithsonite . 238 Met. CO,Zn jR 1,74 240
Mohamed
344 Bourahla_UHBC_2013 TABLEAUX SYNOPTIQUES TABLEAUX SYNOPTIQUES 345

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I:

'
AI,(F,OH),(PO,),--9H,0
! Sodalite .. , .. ,..... 140 I' Foid. [(SiAIO,),ICI.]Na, C '1,4 8 1 0 ":avellite . . . '1 : Pegm. • I
Soufre S 0 2,10 I 287
1

"~rHeTt!es. . . Voir Seapolites .


Wischnewite . ., 143 Foid. [(SiAIO,) ,!SO,lNa,K, H 1,49 0-1 I,

I Spath Fluor Voir Fluorine


w ithcritc . . . . . ..1 241 Met. CO,Ba 6 1,60 148 I
I Spessartine 224 erell. Mn,AI,(SiO,), C 1,80' 0
NCph. [(SiO,),\FjNaCa,Zr :\1 1,70 24,
Sphime 218 [SiO.IO]CaTi M 1,9 8 135 Woehlerit.e '1'
I Wulfcrritc
1

Wollastonite . 179 , Calc. [SiO,]Ca T 1,63 14'1


Spinelles 264 (Mg,Fe'-'- ,Mn,Zn)(AI,Fe'-'-.
2,35 go
Spinelle s.str.. . . . . . . 264 Spi.
Cr),O,
M?Al,O,.
C
C 1,78
'I

0 \\' urtzi te
i
I
Met.
Met.
[M"O,lpb
ZnS °
Ii: 2,37 0-22 1
1
Spodnmene .. . . 178 Pyr. lSIO,],LIAI M 1,66, 19
Spurrite.. ... . . Calc. [(SiO,),!CO,]Ca, M 1,66: 39 Xanthopyllitc 1 156 Mie. dur variete de Clintonitc
1
Xcnotirne I 254 IPO,lY Q 1,77 101 I
Staurolite. . . . . . . . . . Voir Stanrotide
..j (Ta,Cb)O,(Y,Fe,U,Ca) 2,15 a '
Staurotide
Stibiotantalite '
212 I Seh.
I Pegm.
[SiO, IOlAI,-Fe(OH),
(Ta,Cb)O,Sb °° 1,74
2,4 2
13
72
Ytt.rot.an tali tc . ..
Zinuwaldite . . . .. "1 152
Pegm.
Mic. [Si,A10,,1 (F,OH),]KI.iFeAI °
II[
Q
1,57
1,97
31
50
Stilbite '!' 233 Zeo. [Si,AI,O" ]Ca,7H,O 11\1
1

1.5 0 I I I Zoisite.
Zircon .. .. .. .... 217 [SiO,tZr
.,
,
Stilpnomdane . . . . . .
StrOl.1tianl tc i
160
241 CO,Sr
,!II(H): 1,64 70 ! .. 221 Epid. 'Si,O,!SiC,!OH!OlCa,AI,
° 1,70

Sylvite
I Syngenite
i
1
Evap.
Evap,
KCI
K,Ca(SO,),-H,O
1 C
M
° 1,59
1,49
1,5 I
ISO

17
a
1

Talc ! 152 [Si,O" I(OH),]:".Ig, i M(H) 1,57 45


Tephroite
Thcnardi tc i
200
Evap,
[SiO,l:\In,
Xa,SO,
°°
1,7 8 I 4 0
1,47, 13
Thomsonitc
Thorianite
:
'
231
268
zeo, [Si,(Si,AI)Al,O,"l,NaCa,,5 H ,o i,
Pcgrn. l "r. ThO, , C
°
1,53 II:
Opaque i
Thorite 1
217 rSiO.1Th Q 1,80 O·_lQ
Thulite . 221 Epid. \'arie'te rnanganesifere de
Zoisite -
Thuringite . . . . . . J 62 ChI. (Si,_,AI,_,O" I(OH),](Fe' I',
Fe'-i-AI),-(:vIg,Fe'+ ,Fe'+),1
(O,OH), M(H) I/>() 7 I
Titanclinohumite .,. 200 HUI11. Clinohnrrrite titanifere M 1, 69 33
Titanite . V oir Sphene
Titanolivine . 198 Per. [SiO,](Fe.Mg,Ti), o 1,69 33
Topaze . 252 Pegm. [SiO, I(F,OH),]AI, o I,02 9
To pazo/ite . 226 Greu. Varicte d'Andradite
Torbern ite . V air Cha1colite
Tourmaline . 219 Voir Sehorlite, Dravite, Elbaite
Tremollte . 185 Arnph. rsi.o., IOH i,Ca,Mg, I M 1 1,62 24
Tridymite 1 107 SiO, !O (H)! 1,47 ; 3
T'riphane . Voir Spodumene
Triphyllite
Triplite
.
.
253 Pcgrn.
Pegru.
[PO.]LiFe
(Mn,Fe,Mg,Ca),FPO.
°
I 1,69 ' 7
M .1,68 19
Trona .. Evap. CO,Na"CO,HNa-2H,0 M ! 1,48 128'
Tsehermakite . 182 , Amph. rSi,AIO,,! OH1,Ca,Mg,AI, M 1,69' 20
Tyuyamunite . 272 , Ur. [(VO,) (UO,) ],Ca,nH,O °
1 1,82 140
1

Uraninite i 268 i Pegru, rr. 1.'0, C Opaque


Uranocircite . 271 Ur. [(PO,) (UO,) ],Ba.8H,0 (Q) 1,62' zo
Uranophane . Voir Uranotile :x
Uranopilite . 276 Cr. SO"6UO,,,nH,O T 1,63 :
Uranospinite . 271 ur. [(AsO,)(UO,)],Ca,IoH,O io (Q) 1,57 10
31 'I

U ranotile " . 272 Ur. , [(SiO,),(F,O,)]Ca,7H,0 1,65 26


Uranotilc r~
Urgandiics ",
. 273
224
Ur. , [(SiO,),(U,0,)]Ca,6H,O
Voir (;renats
°
i\I 1,69 35
"

Vanadinite Met. Pb,CI(VO,), H 2,3 8


! 66
Variscite . , Met. (AI,Fe)PO,-2H,O 1,66 26
Vermiculite
V esuoianite
.
,
160 ChI.
Voir Idoerase
°
M(H) 1,54 20

ViUiaumite i 260 ! Neph. NaF Q (C)i 1,33 a-I


Viridine . , Seh. Var. mauganesifcre d'anda­ !

Vivianite ....
1

Met.
lonsite
Fc,(PO,),--8H,O :VI
°'
1,68
1 60 1
29
56
Mohamed
346 Bourahla_UHBC_2013 TABLEAUX SYNOPTIQUES TABLEAUX SYNOPTIQUES 347

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TABLEAU II
"
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.... ...,
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'"
MINERAUX ISOTROPES
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CLASSES PAR REFRINGENCE (N) CROISSANTE


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lilliaumite Incolore, rouge, jaune 1,33 ~ 1-4'" H 1-4'" 1-4" H"'...... H" .. .. .. .. .. ..
".:
Cryolite Incolore (OOI) (IIO) 1,339 :::::a:
Fluorine Incolore (III) 1,434-(1,+55)
- - -,-----­
Opale Incolore a teinte variable 1,44 W U III
o 0
..,...,.
co ce
N
co
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Alun Incolore 1,453- 1,45 8 ".: ".: 'r:~"!


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--
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, ~ ~ ~ ~

Gmelinite Incolore
Incolore
1,4 64- 1,480 fW Z o Z C'I
M
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Q'l v \.0 f',,1,Q r-ccc r-,
OM~t"""')Of'"
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r-ccc ,r, C" N
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Faujasite 1,4 8 0 ~ ~ ~~~~~~~~ ~~~~~~ "!I.:)", "! "t""'!
Sodalite
Analcime
Incolore, jaune, rose, bleu
Incolore
1,483- 1,487
1,480- I ,490
~W 15III 1-4 1-4 ~ H 1-4 H 1-41-41-4 1-41-41-4 ~ 1-4 1-4 ~ ~ 1-4 1-4 ~

Noseane Iricolore, gris, jaune, bleu 1,49 -1,50 ~u


Sylvite Incolore (rose) (IOO) 1,49° ...JZ
lischnewite
Haiiyne
Lazurite
Incolore
Incolore, gris, bleu
Bleu
(IOIO) 1,4 88- 1,49°
1,49 -1,51
1,50 -1,5 1
-- W" ZW
Z 'CU
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a
~ g ~ .8 ~ E
Leucite Incolore 1,5° 8- 1,5°9 Z .§ ~ ~ 22~~ v ~ .3 .~ .~ ~ ~ 5..~ .3
~ 1/)-c ~ ..-;.;;
~ ~ 'E.~
Mesolite Incolore
Incolore
(IIO) 1,5°5- 1,5 08
< Wa: ~~ 0 S :< .5 ~ oj ,~
.5
~.t:55~:v"O.~'E
~ '0 ~ 5 ~ .g ·5 ~ ~ b
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8:::.i::ro ::
Davyne (IOIO) 1,5 2
Halloysite Incolore 1,49 -1,55 W ~LL. E :s~
.... .~ oj p, 0 S'C .l:i 0 ~ ro..t::·C :::.S ca ,~ . . . . !a

O~
.~

...J :>u :.1Ziilll1'.)""",,:g ""Zu:;uu..:~u:g~:;

-I-a:
Serpophit e Incolore, vert 1,50 -1,57 III
oophyllite Incolore (OOI ) 1,534- 1,544 CD CU ---------

"'CI
~
Halite Incolor~(rose), (bleu), (violet}, UnJlI

(ja~ ( IOO) 1,544 C

D.< o
1,61
1,65
1,67
Incolore, jaune, rose
Incolore, jaune
Vert, jaune, brun ( OOI)
1,607
1,653 ,
1,65 -I 69
OD.
1/)1/)
...
Q.
~:Jno'li +
CU , ­
1,69 Incolore, jaune, vert 1,676-1'70 4 -W-W
1,70 Incolore, brun, jaune 1,68 -1'72
u ~:JU\'UO
1-1/) ><
1,73 Incolore (OOI) 1,73 -1.74 -WI/) .,CU
-<
-
1,73 Incolore, rose 1,70 -1,76
1,74 Incolore 1,73 -1,75 a:...J ,a S aunnj' +
1,7 8 Vert, brun 1,7 8 D.U
1,7 8 Incolore, rose l~

~><
1,71 -1,85
1,80 Vert 1,80 '5 P~A
1,80 Incolore, jaune 1,80 .2
1,82 Incolore, (rose) 1,81 -1,83 D.~ 'a
1,82
1,85
Incolore, gris, vert
Vert
1,75 -1,90
1,84 -I,R7
1/)< ­
....
.;;l
n~tlI

1,87 j aune, brun, vert 1,85 -1,90


Wa: ~;;l -'
...J-W o '
1,87
1,88
Gris, vert
Incolore, jaune, brun
1,80 -1,95
1,86 -2,00 <Z
D.­
U l~tO!A

1,89 Incolore, vert, jaune 1,88 -1,90


1,9 0 Vert 1,85 -1,95 -~
U ~s0'li

1,9 2 Incolore, vert 1,85 -2,00


2,05 Incolore, brun, rouge, jaune 1,93 -2,18 Z
2,14
2,15
Brun
Brun, rouge, opaque
2,14
2,13
-2,15
-2,17
a: s!J~

D.
2,16 Brun 2,06 -2,26
2,17 Brun, opaque 2,10 -2,25 ~lOtOJuI ++ ++++++++ .1.+++++++++++
2,34 Incolore, violet, brun 2,30 -2,3 8
2,37 j aune, brun 2,37
2,42 Incolore, jaune, brun, opaque (IIO) 2,37 -2,47
z "'..,. o ~ lr)\'o r-, r-,
v~~"':t-vvv"':t-
r-cco et)OOe.t)IX)et)OOOlC'lOlC"C'IC'I
"':i""':t-~"':t-"':t-"':i"~"':t-"':t-'"'1'"""'~

2,4 2 Incolore 2,42 "'''''


H'" 1-4" 1-4" 1-4'" H'" 10-1'" H'" 1-4'" 1-4'" 1-4'" H'" 1-4'" 1-4'" 1-4" 1-4"' H'" 1-4- H'" 1-4'" 1-4" 1-4'" H'"
Mohamed Bourahla_UHBC_2013 Couleur, pleochroisme Refringence
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Heulandite 1,4 88-1,5°5 1,4 87-1,5°0 1,487- I ,498 (oro) !(oro) ['I
1,.'0 +- I Stilbite 1,493- 1,5 09 1,490- 1,5 07 1,482-1,498 (oro) (oro) C
1,5 0 -l- I Phillipsite 1,4 86- 1,5 14 1,484- 1,5 09 1,4 83- 1,5°4 C

1,5 0 +­ Dolomite 1,679 1,5 0 2 (ron)


1,51 +- I Cancrinite 1,493- 1,5 24 1,49°- 1,498 ( t or o)
1,5 1 +­ 1 Kainite 1,5 16-1,5 20 1,5 05- 1,506 1,494- 1,495 (roo) I
1,51
1,51

+-
Harrnotome I,5 0 R-I,5 I4 1,5 05- I,509 1,5 03- 1,506
1,5 0 8

...
~
I Leucite 1,5 0 9
I
1

1,51 -l- ,I Epistilbite


1,5 12- 1,5 19 1,510-1,515 1,502-1,505 (oro) (oro) I
1,51 +- I I Ciobertite 1,700 1,5 10 (ron) f;j
1,51 +- I I Syngenitc 1,52 1,50 (roo) ;..

1,5 04- 1,5 07


(no) I
(oor) a (oor)! ~
1,51 +­ Petalite 1,510-1,518 1,510-1,5 12
(oro) in
><:
1,5 1 +­ Laumontite 1,5 14- 1,5 2 5 1,5 12- 1,5 24 1,5 0 2- 1,5 13 (no) C I z
(oro) o
1,5 2
1,5 2
-l­

Brcwstcritc
Scolccitc
1,5 2 .1
1,5 17-1,521
1,512
1,5 16- 1,5 20
1,510
1,5 10-1,5 13
(oro) (O~O)
(no)
I ~
1152 I Strontianite 1,666 1,664 1,516 (010) CI ~III
1,52 +­ -t­ Sepiolite 1,.')25- 1 ,5 2 9
1,5 18- 1,527
1,5°6-1,520
1,5 17- 1,5 2 2 (roro) in
1,52 +­ Davyuc
1,5 29- 1 ,.13 6 1,5 07-1,5 15 (oor)
1,5 2 +­ Clallberite 1,5 2 7- 1,53 2
1,5 14- 1,5 23 (oor)
1,52 +­ Microclinc 1,521-1,.')3 0 1,518-1,526
(oro)
1,52 +­ Gypse 1,53 0 1,523 1,5 21
(roo)
( 010)
c
(r II)
1,53 +­ Sanidine 1,5 26-1,53 1 1,5 25- 1,530 1,5 19- 1,5 25 (o o t ) a (010)1
1,53 +­ -I­ -t­ Saponitc I,5 I I - I,572 I,5 ro- I,5 69 1,4 79- I ,490 (oo r) (001) I
1,53 +­ Orthose 1,5 24- 1,535 1,5 22- 1,533 1,518-1,528 (oo r )
1,53 +­ Thomsonite 1,5 16- 1,545 1,5 09- 1,53 2 1,5 07- 1,530 (oro) [ I
(roo)
1,53 +­ Montmorillonite 1,5 10- 1,590 1,4 85- 1,5 60 (oor) (oo r ) I

1,53 +­
Witherite I,6n 1,676 1,5 29 (oro) cil
1,53 +­ Aragonite 1,686 1,682 1,53° (oro) c!
1,53 +­ Kaliophilite 1,532-1,537 1,5 27- 1,533

1,53 +­
Albite 1,538- 1,54 2 1,53 1-1,537 1,527- 1,533 (oor)
1,54 +­ Anorthose 1,530-1,549 1,5 29- 1,548 1,5 23- 1,536 (oor)
Ca lcedoinc 1,53 8- 1,543 1,53 0- 1,533 uar,
1,54 I I
Hyalophane 1,534- 1,547 1,53 1- 1,545 1,5 z H-1,54 2 (oor)
\ I,5'l
\1 \

1,54 Cf N'epli"line 1,'5:12: r ,54'1 I,~529-I,542


Apophyllitc 1,534- 1,544 (001 )
1,54 +­ Gismoudinc 1,54 8 1,538- 1,543 1,53°- 1,538
1,54 +­ Lepidolite 1,55-(1,61) I,53-(I,57} (oor) (oor)
1,54 +­ -t­ -t-

Z Z
Vermiculite 1,54- 1,5 6 1,5 2- 1,54 (oor) (oor)
1,54 X
Oligoclase 1,537- 1,547 1,533- 1,543 (oor)
1,54 +­
ZYX X ZY Wavellitc
1,542-1,550
1,545-1,561 1,534- 1,543 1,5 25- 1,535 (IIO)
1,54 X
(oro)
1,54 +­ Marialite 1,,14- 1 ,55 1,54 (roo)
Edingtonite 1,550- 1,557 1,55 0- 1,553 1,54 1- 1,54 2 ( IIO)
1,55 +­ Chrysotile 1,53 2- 1,558 (IIO)
1,55 +-' 1,545- 1,5 67
1,55 +­ +­ Cordicrite 1,54- 1,57 1,53- 1,56
Quartz
1,55 +­ Andesine
1,553
1,550-1,5 6 1 1,547- 1,558
1,544
1,543- 1,553 (oor)
1,55 +­ Kieserite 1,5 84'1,5 88 1,533- 1,535 1,520-1,5 2 3 (r rr)
1,55 +­ (II})
1,56 +­ Dipyre 1,55- 1,57 (roo)
1,54- 1,55
1,56 +­ Polyhalite 1,5 67 1,560-1,562 (roo)
1,547-1,54 8
1,56 +­ +­ +­ Antigorite 1,55- 1,5 8 (oar) (oar)
1,5 6 +­ Kaolinite 1,5 6- 1,57 1,55-1,56 (oar) (oar)
Muscovite I,5 88-(I,6ro} 1,5 82-(1,600) 1,55 2-(1,5 60) (oar) (oar)
1,5 6 +­
1,5 6 ZX ZX Z Phlogopite 1,56-1,60
1,563- 1,5 66 1,5 6 2- 1,5 63
1,5 2- 1,5
1,557-1,560
6 (oar)
(oar)
(oor)
(oor) ~
1,5 6 +­ Nacrite
(oar) (oor)
b:j

1,5 6 +­ Dickite 1,5 66-1,5 6 8 1,5 6 2- 1,5 63 1,560-1,561 f;j


1,5 6 X X Z Eastonite 1,5 8 1,55 (oar) (oor) ;..
+­ (oro)
~
Mctavariscite 1,5 8
1,5 6 +­ 1,5 8- 1,59
1,56 1,55
1,54- 1,55 (oar) (oor)
1,57 +­ Talc
(oor) (oor)
1,57 +­ I +­ +­ Zinnwaldite 1,57- 1,59
1,55 8- 1,568
1,54-1,56
1,553- 1,5 64 (oor)
in
><:
1,57 +­ Labrador 1,5 61-1,573
1,5 86- 1,5 87 1,550-1,560 (oor) (oor) z
1.57 +­ -t­ U ranospini te
1,57- 1,59 1,55- 1,5 6 (roo) o
1,57 +­ Mizzonite
Calcite 1,658 1,4 86 (ron) ~
1,57 +­ (oor) 10
1,57 +­ Bvtownite 1,573- 1,5 85 1,5 68- 1,579 1,5 64- 1,573
(ooor) (ooor) q
1,5 8- 1,59 1,5 6 - 1,57
1,57 +­ Brucite
(~ibbsite 1,5 8- 1,59 1,5 6- 1,57 (oo i ) (oor) III
1,57 +­ (oar) (oor)
in
1,57 + Pennine
Pyrophyllite
1,57- 1,5 8
1,5 88 1,55 2 (oor) (oor)
1,5 8 +­ 1,600
1,57 (ooor)
1,5 8 +­ Alunite
Beryl
1,59
1,.')6-1,59 c
1,5 8 +­ x X Clinochlorc
1,57- 1,60
1,57- 1,59 (oo r ) (oor)
1,5 8 ZX
1,5 8 +­ Leuchtcnbcrgitc 1,57- 1,59 (oor) (oor)
-1­ Norbergite 1,5 67 1,5 63
1,5 8 +­ Phengite
1,590
1,5 87- 1,612 I,5 84- I,6ro 1,547- 1,57 1 (oor) (oor)
1,5 8 -l­
1,5 8 +­ Anorthite 1,5 85- 1,59° 1,579- 1,5 85 1,573- 1,577 (oor)
1,5 8 +­ -t­ Sauconite 1,59 2- 1,6 15 1,550- 1,575 ( oot ) (oar)
Meionite 1,59- 1,60 1,55- 1,5 6 (roo) w
1,5 8 +­ Paragonite 1,60-1,61 1,5 6- 1,5 8 (oar) ( oor) .j>.
1,5 8 +­
ZX X X Sheridarrite 1,5 8- 1,59 (oor) ( oor)
\0
1,59
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
\~~----I

1_­ Couleur, pleochrofsme


1--­
Refringence

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VI

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- , ­ - - - - - 1- - - 1- --1--1
1
I I
1,59 X X zx I z I Chalcolit.e
Celsiane
1,59 2
1,588 1,596 1,5 83- 1,5 8 y
1,5 82
1,579- 1,5 84
I (OOI)
(OOI)
(OOI)

1,59
1,59
+
Z X I X
I Amesite 1,59 (OOI) (OOI)
..,
Corundophilite 1,59 (OOI) (OOI)
1,5.9
1,59 Z X
+ I +
X ]enkinsite I,57~I,61
1,502
(OOI)
( IOII)
(OOI) ;>­
I:Jj

1,679
1,59
1,59
·1
X ZX
I Dolomite
Autunite 1,575-1,630 1,55 2- 1, 605 ( OOI) (001) I l'i
;>­
1,666 1,664 1,5 16 (OIO) Ci c::
1,59 + strontianite
1,595- 1, 604 1,559- 1 ,5i 2 (OOI) (OOI) X
1,59 + I + Fuchsite 1,59.,-1,612
1,613- 1,617 1,575- 1,578 1,57 0- 1,573 (OOI)
1,59 + Anhydrite
(010)
Ul
-<
(100) Z
o
1,59 x ZX
+
I Z
+
Ncpouite
Nontronitc
1,57- 1,64
1,570-1,640
1,55- 1,62
1,550- 1,600
(001)
(OOI)
(001)
(001) '"
::l
1,60 + 1,5 86- 1,59 2
~
1,59°- 1,595 (OOI)
1,60 + + + Cuspidine
Amblygonitc
1,59 8- 1,606
1,59 8- 1,616 1,594- 1,607 1,578-1,5<)5 (OOI)
1,60 + Colemarrite 1, 6 1 4 1,59 2 1,5 86 (010)
i:'l
tn
1,60 T (OOI)
1,6u +
+
+
+
Delessite
Ferrimuscovite
1,59- 1,61
(1,610)-1,6 24 (1,600)-1,6 19 (1,560)-1,570
(OOI)
(OOI) ( OOI)
1,60 +
+ + Gat-nier.ite 1,57-1,63 1,57- 1,62 I (lIO) C
1,60
1,60 + + Glauconite 1,57-1,66 1,54- 1 ,63
1,57'1,58
I (OOI)
(010)
1,60 Y X ZX Z Z Vivianite 1,63 1,60
jjer-tranditc 1, 6 1 3 1,602 1,5 8 9 (OOI) (OOI)
1,60 + (OIO)
Eudialyte 1,597- 1,6II 1,593-1,610
1,60 + + + Wi therite 1,677 1,676 1,5 2 9 (OIO)
1,60
1,60
+
X X Z ZX Biotite 1,60-1,65 1,5 6 - 1 , 6 0 (OOI) (OOI) l
Giobertite 1,700 1)5 1 0 (IOII) I
1,60 -t
Cat.apleite 1,627 1,59 2 1,59 1 (IIO) I (OOI)
1,61 + (OIO) I
Aragonite 1,686 l,oR2 1,53° (010)
1,61 + X Z ZX Anomite 1,59- 1,66 1,5 6-1,60 (001) (OOI)
1,61
Montebrasite 1,010-1,636 1,607-1,623 1,595- 1, 613 (001)
1,62 + 1,622-1,62" 1,603-1,605 (001)
1,62 + + Uranocircite
Pcctolitc 1,032-1,642 1,60.~-I,614 1,595- 1,610 (001)
1,62 + ( IOO)
1,62
1,02 Kupfferi tc I,03- 1 , (Q r ,62-Il>3 l,(}O-I,hl i (If 0)
-I­
+ + Prochloritv 1,(io-I,64 I
(OOI)

1,62 t
T Tremolite I 1,624-1,01 0 1, 6 13- 1,63 0 1,600- I ,620 (IIO)j C
1,62 + Topaze I 1,016-1,644 1,609-1,037 1,606- I ,63.\ (DOl)
(IIO) ,
C

1,62 ZYX X Zy Richtcritc I,027- 1 ,f> 4 1 1,020-1,(3) 1/>05- 1,622 C


Parawollastonite 1,(}3 1 - I,034 1, 0 2 9 - 1 ,6 3 2 1,014-1,619 (IOO) b
1,6:2 + (OOI)
(I02)
1,6:2
1,62
[zvx
xz Z Zi X !
Chondrodite
Diabantite
1,62-1,66 1,60-1,64
1,62-1,63
1,59- 1,63
(OOI) (OOI)
1,62
1,62
+
+
I Hemimorphitc
Celestine
1,63 6
1,63 1
1,617
1, 6 2 4
1, 614
1,622
(IIO)
(OOI) (OOI) a
(IIO)
1,63 + Uranopilite 1,63 1- 1,633 1,6~3-1,625 1,621-1,623 (OIO) (OIO)
Anthophyllite 1, 623- 1,664 1,616-1,65 1 1,59 8 - 1,647 ( lIO)
1,63 +
ZX ·z ZX X EMnite 1,64 1,63 1,62 ( lIO)
C
C
1,63
1,620- 1,643 1,618-1,634
1,63 +
X
+
z ZY X
Eucolite
Glaucophane 1,63- 1,65 1,61-1,63 ( lIO) C
1,63
Margarite 1,63- 1,65 1,62-1,64 (OOI) (OOI)
1,63 + Danburite 1,630
1,63 + Elbaite
1,636
1,63- 1,65
1,633
1,61·1,63
~ I
1,63 ZX Z Z Z
Wollastonite 1,63 2- 1,636 1,63 0 - 1,634 1,618-1,622 (100)
1,63 + I (OOI) ;;:
(102)
1,63 X Z Z
I
I Brunsvigite ;i,63-1,0~ (001) (001)
(001)
I i:I:1
f;;
I~ X ZX Lepidomclanc 1,65- 1,67 1,00-1,61 (OOI) ;>­
I~ ZX Z ZX X Pargasite 1,63- 1,66 1,62-1,65 1,61-1,64 (lIO) C r.
I~ ZX Z Dravit.e 1,63- 1,66 1,61-1,63 C X
I~ + + Akermanite 1,64- 1,65 1,63- 1,65 tn
I~ ZX (X) Andalousite 1,63 8- 1,65 1 1,633- I ,644 1,6 29-1,640 (IIO) C -<
Apatite 1,60-1,7 0 1,5 8- 1,70 Z
I~ + Z z Aphrosiderite 1,63- 1,65 (OOI) .i; \ .., o
'1l
I~ X
1~4 Z YX WXj Z I Eckermanite 1,63-1,66 1,62-1,65 (IIO) C ....
Prehrrite 1,63- 1,67 1,62-1,64 1,61-1,63 (OOI) (OOI) C 10
I~ + Z
I
Stilpnomelane 1,576-1,733 1,546- 1, 62 5 (001) (001) 1 q
I~ X XI l'i
1~4 ZYX
ZY
ZYXI Humite s. str.
Laaulite
1,643- 1,675
1,643- 1,673
1, 623- 1,653
1,633-1,663
1,607- 1,643
1,609- 1,637
(001) I if.

I~ X
I~ +
I
Barytine 1,64" 1,637 1,63 6 (OOI) I (OOI)

FriedClite 1,654- 1,664 1,025-1,629


(lIO)
(OOOI)
I (0001)!I
1,64 +
X
+ Z Z Chamosite 1,63- 1,66 (OOI) (OOI)
1,64
1,65 + Datolite 1,666-1,670 1,649-1,6.\3 1,621-1,626
1,65 X Z ZY X Crossitc 1,65-1,67 1,63- 1,65 (IIO)
1,05 X Z X X Irnerinite 1,65 ( IIO)
1,65 + + Metilite 1,64-1,67 1,63- 1,66
1,65 X ZX Sidcrophylltte 1,67 1,62 (001) i (OOI)
1,65 B 1,645 ( IOO) w
+ Mosandrite 1,649 C

~:~~ I ZX
-'­
v.
1,65
Y X
I ZX Z
(Z) (ZX) (X) (X) I (ZX)
Grandidierite
Clintonite
1,639
I ,65B- 1,661
1,634
1,657- 1,660
1,602
1,646- I ,649
(IOO)
(001)
I (OOI)
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
-- - - Couleur, pleochroisme I Refringence I
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Schorlite Z 1 1,64-1,69
1-

I
- 1-

1,62-1,66
1
- ­

c
1,65 X Z Zy Y
Actinote 1 1,640- 1,690 I 1,63 0- 1,680 1,620-1,67 0 (1I0) , c
\ 1,65 ZX X
Annite 1,67-1,70 1,61-1,62 (co i ) (001)
1,65 X ZY
Uranotilc a 1,668-1,669 1,664-1,666 1,641-1,643 (010) (010) c!
1,65 + Calcite 1,658 1,486 t rot r) '>-l
1,66 ZX I Z Annabergite 1,69 I 1,66 1,62 (010) ~
1,66 ZX ZX I I Z Roscoclite 1,69 2- 1,7 04 1,682-1, 685 1,6ro-l, 6 15 (001) (001) t"'
1,66 + Monticellite 1,652-1,674 1,646-1,664 1,641-1,654 tIl
1,66 -I- Spurrite 1,676-1,679 1,672-1,674 1,637-1,640 (001) ~
1,66 ZX Z Mullite 1,653-1,679 1,641-1,654 1,639-1,651 (010) c 1<
1,66 + Pyrosmalite 1,675-1,682 1,636-1,647 (0001) (0001)
1,66 + + I Ankerite 1,765 1,555 t ror r ) ~
1,66 ZYX Z Y X , Clinohumitc 1,65-1,70 1,64-1,69 1,62-1,68 I' Z
1,66 X Z Z Thuringite 1,65-1,67 (00I) (001) I ~
1,66 YX ZY ZY Z Variscite 1,57- 1,7 6 1,56-1,73 1,5 6- 1,73 (010) I >-l
1,66 + Euclase 1,671-1,673 1,655-1,656 1,65 1- 1,653 (010) 10
1,66 + Forsterite 1,669-1,690 1,651-1,671 1,635-1,655 q
1,66
I 1,66
+ Phenacite 1,670 1,654 1:l
+ -I- Gchlerrite 1,65-1,67 1,65- 1,66

1,66 + (+) (+) Jadeite 1,665-1,675 1,657-1,665 1,654-1,660 (lIO) c

1,66 ZY ZX Y Bababudanite 1,67-1,68 1,65-1,67 (1I0) c

1,66 + Boracite 1,668-1,673 1,662-1,667 1,65 8- 1,662

1,66 X Z Z Daplmite 1,66-1,67 (001) (,pOI)

1,66 X Z Erythrite 1,70 1,66 1,63


(010)

1,66 Y X ZYX Fluotaramite 1,66-1,68 1,65-1,67


(1I0) c

1,66 X ZX X Magnesiohastingsite 1,65-1,69 1,64- 1,67


(1I0) c

1,66 + + + Spodumene 1,67-1,68 1,66-1,67 1,65-1,66


(lIO) I c

1,66 + Strontianite 1,666 1,664 1,516 1(010)

1,67 + E"nstatite 1,665-1,677 1,659-1,672 1,657- 1,667


(lIO).

, (010)
1,67 ZX Z Z Gcdrite 1,658- 1,69 1 1,65 1- 1,67 6 i 1,64 2- 1,669 (1I0) f
1,67 + + Johnstrupite 1,673 1,666 1,661 (100) Ie (100)
1,67 ZX Z Z Cummingtonite 1,66-1,71 1,64-1,69 1,63- 1,67 (lIO) c
1,67 X Z ZYX ZX (Z) Hornblendeverte 1,64-1,71 1,63-1,70 1,63- 1,68 (lIO) c
1,67
1,67
+
+ I
Sillimanite
Clinoenstatite
1,677-1,684 r,65 8- 1,670 1,655-1,661
1,660-1,6941,653-1,6771,651-1,675
(010) I
(110)
c I
1,67 -1- \ ' + Rinkite 1,681 1,668 1,665 I (100)
I I i "I
1,67
1,67
\
\
\
I "\
II
'I
II
'\ + II -1-
Lawsonite
" Dioptnsc
1, 684
1,70-',7' I
1,674 I 1,665
I / (roo) (010)
1,64- 1,66 ( ro t r ),

167
1'67
+
+
I II - (+) Omphazite
Witherite
1,68-1,69
1,677
1,67- 1,68
1,67 6
1,66-1,67
1,5 29
(lIO) \1
(010) [,

/67 + I Dolomite 1,679 1,502 ( rorr ) I

1'68 + + + Lithiophyllitc 1,67-1,69 1,66-1,68 (100)

/68 YZ ZX Viridine 1,691 1,671 1,662 (1I0) c

/68 X ZYX Z Y Kornerupine I 1,675-1,699 1,674-1,696 1,662-1,682

1'68 + + (+) Triplite 1,67-1,71 1,66-1,7 0 1,65- 1,69 (100)

'68
I,
+ + (-l) Bustamite 1,677-1,704 1,675- 1,7 0 1 1,662-1, 689 (1I0)
(1I0)

I,
68
,
+ Bronzitc 1,677- 1,702 1,67 2- 1,699 1,667-1,69 0 (1I0)
(010)
68 + Aragonite 1,686 1,682 1,53 0 (010) c
~'69 Z X ZX Y Y Arfvedsonite 1,68-1,70 1,67-1,69 (IlO) C I
,'69 X Z ZX Hornblende titanifere 1,70 1,69 1,67- 1,68 (IlO) c
,'69 ZX Y Y Titanolivine 1,70 1,68 1,67 >-l
1:69 X ZY Ur~n.otile [1 1,69-1,71 1,68-1,69 1,66-1,67 (010) c ~
I 69 + (-+-) Axinite 1,685- 1,699 1, 684- 1,698 1,67 6-1,690 ,OJ
1:691 Diopside. 1,695- 1,7 ro 1,67 2- 1,688 1,665- 1,680 (IlO) ,! f;;
9 X Z ZY YX Ferroact.inotc 1,69 0- 1,7 04 1,680-1,699 1,670-1,688 (1I0) ", ;J>
16'6 + + Hjordahlite 1,665- 1,7 27 1,65 8- 1,7 16 1,65 2- 1,7 04 (100) ~
1'69 I X Y ZY ZY Barkevicite 1,69-1,71 1,67- 1,69 (IlO) c
"e
I ,09
9 ZY
~
YX YX Y Dumort.ieritc
. , .
169-172
"
1,66-1,67 (100) [ tn
~
1,69 1_ + + Pharm~cos1der~te 1,676-1,7 04 Z
1 YZ ZYX X Tltanchnohumlte 1,69- 1,72 /',67- 1,7 0 1,66-1,69 0
69
1;69 ZX Z ZX X Tschermakite 1,70 I ,69 I 1,68 (II 0) C ~
6 + + Rosenbuschite 1,705 1,687 1,67 8 (100) c ...
~:6~ X YX Z Z I Ri~beck~te 1, 689- 1,699 1,6 87- 1,697 I 1,6 85- 1,695 (1I0) c '8
9 + (+) (+) Tnphylhte 1,69- 1,7 0 I 1,68-1,7 0 (100) t<l
16
1:7 -+- (+) (+) A~gitc 1,694-1,772 1,676-1,750 1,67 0- 1,743 (1I0) ifJ
170 0 + (+) (+) I Diallage 1,694- 1,772 1,676-1,75 0 1,670-1,743 (IlO)
, (100)
+ Giobertite I 1,7 00 1,69- 1,71 ',5 ' ° (lOll)
~'~~ X Z ZX Z I'GrUnerite 1,7'-',73 1,67-1,69 (1I0) c

1'70 zx Y YX ZX pumpellyite 1,688-1,721 1,681-1,71 6 1,67 8- 1,7 03 (001) [(001)

,'70 + + ' Zoisite 1,70 (100) b

, + (+) Salite 1,710-1,728 1,688-1,708 1,680-1,69 8 (1I0)

1,70
I 70
X
....~
Z ZX

HOIl! basaltiqnc• • .
'70-17<.1
"
1,6,6-1,7 0 (1I0) "

'7 X Zy Wochlcritc 1,7 0- 1,73 1,69- 1,72 1,(,S-I,7°

~'7~ - Z z I X Hastingsite 1,7'- 1,69- 1,7 U (1I0) I:

I' I + (+) (+) Fassaite 1,7 16-',72


1,7 24 1,69 6- 1,7 03 I 1,69 0- 1,696 (1I0)

'~ + Clinozorsitc 1,702-',7'9 1,699-1,715 1,697- 1,7 II (001) b

"7 1 X Z I X ZY Y Hypersthene 1,7 0 2- 1,727 1,699- 1,7 25 1,690-1,710 (1I0)

I, I ' (010)

, 171 + + Dialogite 1,820 1,{'00 (TOTT) ,


1:71 + ' (:lall~o.ehroj(e 1,73- 1,74 1,7 2- 1,73 1,68-1,6<) ~
',7 X X Z X I I SaphlIllle 1,7II-l,720 1,7 09- 1,7 19 ',7 05- ',7 '4 w
I '
I I I I I "
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
Couleur, pleochroisme Refringence
- w
Vl

Ivl~ ~ ~lvl~lvll::
All +:0
N
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Nom
I Cliva-
I
ou I

J
1!f>S
v

~I ~ s ~.§, 5 ~
d
Ng Nm Np
o

I,-I~
P1

1,7 1 x
1

Y XZY Z ' Z
--I
Lavenite 1,720-1,745 1,707- 1,723 1,690- 1,69 8
1,71
I
I Y I Y I zx I zx 1 zx Astrophyllitc 1,733- 1.7 65 1,703- 1,746 1,678-1,740 (100) (100)
1,7 1 + Merwinite 1,718-1,724 1,711-1,712 1,706-1,710 (010)
1,72 + + Phosphosiderite 1.74 1,72 1,69 (010)
1,72 + Disthene 1.7 28- 1,729 1,7 20-1,7 2 2 1,712-1,717 ( ioo) e (100)
(010)
1,72 + Jdocrase 1,705-1.73 8
1,7 2 + Larnite 1,73
1,70 2-1,73 2
1,71 ~
td
1,72 + (+) I (+) Pigeonite 1,7°- 1,7 6 1,68-1,73 (IIO) r­
1,7 2 + + + + Scorodite 1,64-1,82 1,62-1,80 1,62-1,79 ttl
1,72 + + Fcrrosalite 1,7 28- 1,745 1,708-1,727 1,698- 1,7 (IIO)
;l>
c::
1,72 X ZY ZYX (X) Clinohypersthene 1,694- 1,770 1,677-1,74 2 '5
1,675- 1,740 ( IIO) ;;<
1,72
1,73
1,73
+
Y Y X
+ +
Z
I+ +
Z
j ohannsenite
Iddingsite
Babingtonite
1,74
1,65- 1,85
1,72 1,7 1
1,60-1,80
( IIO)
(001)
(fJ
><:
z
1,725- 1,7.13 1,710-1,73 1,700-1,720 (001)
' (IIO) o
'"d
1,73 -1
z + I -1­
-1­ Diaspore 1,750 1,722 1,702 (010) Ie (OlD) >-l

~ttl
1,73 Z Xl. Z Chloritordc 1,7 28- 1,740 '.717- ',734 ',7'4­ (001) (001)
1,73 + + + + + Allanite 1,66-1,82 1,65-1,81 ',73'
1,64- 1,79 (001)

I;
1,73 + Rhodonite ',7 23­ 2 1,716-1,74
'
1,7"- l,73 8 ( IIO) to
',75 (IIO)
1,73 Y I ZY ZX Z Augite titanifere 1,7 28-1,762 1,7 00- 1,746 ',695-',74 ( IIO)
1,73 Z Renarditc 1,739- 1,740 1,736 1,715- 1,716' t roo ) I (roo)
1,74 X ZX zx I X Hedenbcrgite 1,745- 1,756 1,7 27-1,735 ',7 1,7 27 ( IIO)
1,74 + Grossulaire 1,73- 1,75 '.1­
1,74 + Smithsonite 1,85-1,87 1,61-1,63 (IOII)
1,74 X l.X Staurotide 1,750-1,762 1,745- 1,753 1,739- 1,747 e
1,74 ZYX ZYXI ZYX Pistachite 1,7 19- 1,780 1,715- 1,76.1 1,7 1 1- 1,730 (001) b
1,75 XZY X Z 1 Y Chrysoberyl 1,753- 1,758 1,747- 1,749 1,744- 1,747 (001 )1
1,75 + + (+) Siderose 1,875 1,633 (IOII )
1,75 + Olivine 1,690- I ,8.16 1,671- I ,843 1,655- 1,808
1,76 Y ZYX Z Lamprophyllite 1,77°-1,780 1,747-1,7.14 1,735- 1,746 (100) (100)
1,76 Z X I Z Augite Aegyrinique 1,75- 1,81 1,73-1,80 1,72- 1,76 (IIO)
1,76 + (+) Corindon 1,767- 1,77
' 1,759- 1,763
',77
1,77 x +
ZY ZYX (X)
Brochantite 1,80 1,77
1,73 I (100)
1 Clinoferrosilite 1,770- 1,794 1,742-1,7 64 1,74°- 1,762 (IIO)
1,77
1,78
1,78 \
+
X
II Y Y
ZY I Y
X X Z
Xenotirne
Malachite
Piedrnontitc
1,816-1,827
',83- 1 ,9' I 1,83- 1,87
1,765- 1,830 I 1,747- 1,79 0 I
1,720~1,721

1,65- 1,70
1,73 0- 1,756
! (201)
(001) I
e
b
! I I
1,7 8 + + Tephrorte 1,74- 1,85 1.73- 1•84 ',7 1 •80

1,7 8 + Azurite 1,84 1,7 6 1,73'­ (OII)


1,80 +
l.X Z
+
X
Gadolinite
Aegyrine
1,777-1,824
1,810-1,836 1,796- 1,821
1,772- 1,801
1,7 62- 1,776 ( IIO)
1,80 Z
1,80 Z l.X Aegyrine Variadifere 1,810- 1,8]6 1,796- 1,821 1,762-1,776 ( IIO)
1,80 X x l.X Aenigrnatitc 1,80 (010)
(100)
I,Ko 1 Thoritc I,Ko
1,80 -I I­ I Olivcnitc I ,H,\- I,H7 1,78-1,H2 1,74- 1,7 H
Mnuazitc I,H37- 1,849 1,788- I ,801 1,7 86- 1,800 (001) 1(100) b!
1,82 + (+)
(010)
1,82 X l.Y Tyuyamunite 1,89- 1,97 1,87- 1,93 1,67-1,80 (001) (001) l
+ l­ Fayalite 1,856- 1,875 1,843- 1, 865 1,808-1,827
1,84 +
1,85 + + -1 Parsonsitc 1,86 1,85
(010)
1,86 + -1 Atacamite 1,88 1,86
1,882
1,83
1,877 (00 I) a
1,88 + Anglcsitc 1,894
b, ("
1,89 + + + Andradite 1,88-1,9°
1,9° + + ZX
Carnotite-
Ilvaite
1,92~2,08 1,89- 2,06
1,89
1,72-1,88
1,88
(001) I (001)
1,9 0 X 1,9 2

~
(001) (001) b
1,93 + + + Kasolite 1,95- 1,9 6 1,9 1 1,90
1.93 + + + Scheelit.e ',94 1,9 2
(010) e r­
Cerusite 2,078 2,076 1, 80 4
1.94 + Zircon 1,9 6- 2 ,0 2 1,9 2- 1,9 6
ttl
1,97 + ;l>
c::
1,9 8 + + + + Sphene 1,9 6- 2 ,° 9 1,88-1,96 1,86-1,93
;;<
2,°5 + + + + Cassiterite 2,093- 2,09 8 1,997- 2,001 (100)
2,°5 ZX X X Pyromorphite 2,06 2,05 (fJ
><:
2,10 + + + + Curite 2,12-2,15 2,07-2,11 2,05-2,06
2,10
2,14
+ +
+
Soufre
Polycrase
2.24.1
2,15
2,03 8 1,95 8
2,14 ~
2,15 + + Mimet.ite 2,14-2,18 2,12-2,13 ~
2,23 YX z z Il.YX Lepidocroci te 2,5 1 2,20 1,94 (010) Ie (010) 10
c::
2,26 X X ZX Desdoizite 2,35 2,26 2,18
ttl
2,28 Z l.YX Z Z YX Goethite 2,23- 2,4 1 2,22-2,4 1 2,15-2,27 (010) I e i»
2,34 + + -+ Perowskite 2,30-2,38
(001)
2,35 + +
X ZX l.X
W ulfeni te
Columbotantalite
2,3 8-2,4°
2,24- 2,53 2,25-2,45
2,3 0
2,20-2,40
2,3 6
2,37 t­ -l­ Wnrtzite 2,37 8 2.35 6
2,38 + + + Vanadinite 2,4 1 2,35
2,42 + + -+ Stibiotantalite 2,45 2-2,46 2 2,3 8 2- 2,437 2,345- 2,4 25 ( 010)
2,4 8 + z X
+
X
+ X
Crocoise
Anatase
2,66
2,56
2,37 2,3 1
2,49 (001) (001)
2,52
(021 )

2,5 8 X z ZX ZX Realgar 2,5 8- 2,7° 2,4 6- 2,54


2,5 84- 2,.186 2.5 83 (100)
2,65 + + + + + Brookite 2,700-2,74 1
(010) (010)
2,7 1 + ZX
Orpiment
Rutile
3,02
2,895- 2,9 03
2,81 2,40
2, 609- 2,616
I
e w
2,76 ZX X
Vl
3,09 + + Cinabrc 3,27 2,9 1 (1010) Vl
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
TABLEAU IV
'V1...,
PRINCIPALES PRoPRu~TEs OPTIQUES EN LUMIERE « POLARISEE » a-

MINERAUX CLASSES PAR BIREFRINGENCE CROISSANTE (Ng-Np)

--- Signe Optique I ------------1----- Posi~on de ~'i:dicatriee - - - - - - I -----­

_Ng_-N_PI_-U_+_I_u_--_--_I-_B_-+~I--B-.~ Nom I Birefringence I E xt. I ~AI-l. -I PA-o-I_""""'----


2 V
II
;;
I:lj
I (X)
Analcime I 0,000-0,001 I ! I I l"'
tIl
(X) I (X)
Apophyllitc 0,000-0,002 I 0° I I :>­
(X)
I IV"\
Leucite
Perowskitc
0,000-0,001
0,000-0,002
I
I
I
I
I q
~
(X) Villiaumite 0,000-0,002 I I (f)
Cryolite 0,001 43° ><
I (X) Wischnewite 0,000-0,003 Z
2 X X Gmeliuit.c O,OOI-(O,oOq)
o
,......,
'"d
2 X X X Pennine 0,000-0,003 val". o-petit
Andradite 0,000-0,005 10
q
2 X X X Delessite 0,000-0,004 ± o-petit
tIl
2 X Eudialyte 0,000-0,004 0-(3°°) (f)
2 Grossulaire 0,000-0,005
3 X X Aphrosiderite 0,000-0,005 ~ petit
3 X Pharmacosidcrite 0,000-0,005 (010) petit
3 X Akermanite 0,000-0,006
3 X (X) Cristobalite 0,603
3 X (X) Davyne 0,000-0,005 0"
3 X X Diabantite 0,000-0,006 +
3 X X X X Prochlorite 0,000-0,006 vat.
3 X Bliidite 0,003-0,004
3 X X (X) X Chabasie 0,002-0,005
3 X (X) Mordenite 0,002-0,005
3 X Tridymite 0,003-0,004 0°
4 X Nepheline o.oo j-o.oo j I
4 X Apatite 0,002-0,006 0°
4 X Heulandite 0,001-0,007 Nm AC = 0-32° I vat.
4 X Mirabilite 0,004 Ng = 29° vat.
A C
I
4
4 X
I (X) X
X
Riebeckite
Idoerase
0,004
0,003-0,006
N]: A C = 0-8°
4 X Kaliophilite 0,004-0,005
5 X X Daphnite 0,003-0,007 I +
5 X (X)

--
Eucolite 0,000-0,010

I -
II
;;­

Melilite

5 X X 0,000-0,01 I

5
5
X

X
I
Polycrase
Aenigmatite
0,000-0,01 I
o.ooa-o.ooz I
5 X X I Chamosite o.oo s-o.ooo I
+
5 X Saphiriuc o.oo y-o.oof
5 (X) X
Zoisitc 0,004- 0,007 <i' I
6 X I Hyalophanc 0,005- 0,006 1\;P A a :-c::: 0-20°
6 X
Beryl 0,004- 0,008
6 X
X
Clinochlorc o.oo j-o.ooo
6 X X I Danburitc o.ooo I
6 X Marialitc 0,002-0,010
6 X Nacri te 0,006 Nm A a -~- 10-12° -I
6 X Antigorite 0,004-0,009 0° +
6 X
Dickite 0,006-0,007 .1.Vm. A a = 10-20 0 +
6 X
Harmotome 0,005-0,00R
6 X Kaolinite CJ,'Ooo-D,007 Nrn 1\ a = 2-4 0 +
6 X
Phillipsite '0,003- 0,010

7 X
Glaserite 0,005-0,008
7 X
X Sanidine 0,006-0,007 ]\/P 1\ a = o-o" ,
...,
7 X
X
X Triphillite 0,004- 0,008 0° "r :>­
X Microcline 0,007
to
7 r<
7 X Orthose o,oo6-u ,oa8 Np A a ~ 5° (3-12°) tIl
X X Brunsvigitc 0,005- 0,010 + :>­
7
J enkinsite + c
7 X X
X Scolecitc
0,005- 0,010
0,007-0,008 Np A C
0"
~ 15-18°
:-:
7 (f)
7 X X Thuringite 0,005- 0,010
Andesine
><
8 X
X 0,007- 0,008 Z
8 X Clinozorsite 0,005- 0,010 J.Vml\h=oo var. o'1:J
8 (X) X Arfvedsonite 0,005-0,0 I I NPAC ~ 6-40° ...,
8 X (X)
X
Corindon
Oligoclase
0,007- 0,009
o.ooz-o.ooo
10
8 X d
8 X Fnstatite o.oox-o.ooo 0° f- tIl
, Labrador o.oox-o.ooo
(f)
9 X
9 X Calccdoiue 0,008-0,010 val'.
9 I X Celestine 0,0°9
9 X
X Gurnierite 0,008-0,010
9 X
(X) Quartz o,oog
9 X Topaze 0,008-0,010 0°
IO X (X) Albite o,oOg-O,OI I
IO X Andalousite o.ooq-o.o i I Oil

IO X Anorthose 0,007-0,01.) J.VPI\U=4 1 2 11

IO X Axinite 0,008-0,0 I 2
10 X Chalcolite 0,010 0° +
IO X Chloritoide o,OOO-O,DI6 NpAa~3-300
IO X Chrysoberyl o.ooc-o.o r I
10 X (X) Chrysotile 0,007- 0,01.3 0° var.
10 X Cehlenite 0,002-0,01 I 'V1'"'
--J
10 X Gypse 0,010
10 X X Leuclrtenbergite 0,005- 0, 0 1 5 0°
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
V w
----,--- I Nom Birefringence 2 VI
00
Ext. All. PAO

X Lithiophyllite o.ooo-o.or I 0° 50-65°


Thorite 0,010
X Uranopilite 0,010 grand
X Boracite 0,010-0,01 I 83°
X Bronzite 0,009- 0,012 0° -I­ (OIO) 7o-g oO
X Bytownite 0,009-0,012 77-g00
X ' Celsiane 0,00g-0,OI2 l'lg A a = 27-30° -I­ (OIO) 88°
Pyromorphite 0° i-l
0,010-0,012 ;..
'C
X
I Sheridanite
Stilbite
0,008-0, 0 1 4
o.ooc-o.or j Nfl AC ~ 3-12° var. (OIO)
0-70°
30-5 0 °
b;j

t;;..
x Thomsonitc 0,007- 0,015 0° var. (OOI) 47-75"
X Petalitc 0,011-0,o12 Nfl A a = 2-8° var, .L(OIO) 82- 84° q
x Bababudanite ° 0 1 0 -0 ,0 1 3 Nm A C = 2-3° var. .L (OIO) 40-70° ~
1

x Barytine 0,012 (OIO) 36-3 80 1fJ


X Clintonite 0,012 0° -I­ .L(OIO) 18-35° ~
x X Corundophilitc 0-3 0 ° Z
0,012
N]: A C ~ 0° (OIO) variable o
X Edingtonite 0,008-0,016 I '1J
X Epistilbitc 0,010-0, 0 1 4 Ng A C ~-=-= 10° var. I 44° i-l
(X)
x
X Pluotaramitc
JOhnstrupite
0,011-0, 0 1 3
0,012
Nfl A C = 40-45°
NfiAC = 2°
(-) .L (OIO)
(OIO)
0-50°
700 ~II1
X Laumontite 0,012 Ng A C = 20-1(,° -I­ ( OIO) 24-3 8" 1fJ
X Mesotype 0,011-0, 0 1 3 0° -I­ (OIO) I 58-640
X Mosandrite 0,012 NgAC=2° ( OID) 75°
X Parsonsite 0,012 iVgAC = 12° -I­
X Anorthite 0,012-0, 0 1 3 74-77"
X Cordierite 0,009- 0,016 (IOO) 40-80°
X Gismondine 0,008-0,017 82-860
X Margarite 0,010-0,015 Nm s a = 6-8 0 -I­ .L (OIO) 40-70°
X Brewsterite 0, 0 1 3 l\lPAC=2Zo var, 6-) 0
X Cuspidine 0,012-0, 0 14 N'p s.« o~ 5-6° (OIO) 65-75°
X Jadeite 0,010-0,016 Ng A C = 33-360 -I­ (OIO) 68-72°
X Merwinite 0,008·0,018 Nfl A C = 36° .L(OIO) 60-68°
X Rhodonite 0,012-0, 0 1 4 58-74°
X Thenardite 0, 0 1 3 0° var. (OOI) 83°
X Staurotide 0,012-0,015 (IOO) 18o-goo
X Distnene 0,012-0,016 82- 83°
x Dipyre 0,010-0,018
x Gadolinite 0,005- 0, 0 2 3 (OIO) 85°
(X) X Pumpellyite 0,010-0,018 NflAa ~ 4-32° variable
X Wollastonitc 0,014 Nm A b ~ 0-5° var. 36-42°
Ng A C ,-~ 22-3,t -I­ .L (OIO) I 25-53°
(X)
X
x
Clinoenstatite
Eckennanite
0,009- 0,020
°,0 1 3- 0 , ° 16 iVg A C = 20-4.'5° -I­
i (OIO) I
I
0-80°

-''' ~
. I
l1li

14 X X Komerupine 0,012-0,017 (100) 0-4 8°


15 X Sepiolite 0,00g-0,020 0-60°
15 X Bustamite 0,015 3 6-4 1 °
IS X X Crossite 0, 0 13-0,0 1 7 Nm A C = 3-5" var, .L(OIO) 0-4 0°
15 X Hypersthene 0,012-0,016 0° -I­ (OIO) 45-70°
15 X Monticellite 0,01 I -0,020 8o-goo
16 X Mimetite 0, 0 15-0,017
16 X Parawollastonite 0, 0 1 5-0,017 Nm s b = 0° var. ( OIO) 35-4 0 °
16 X Phenacitc 0,016
16 X Rinkite 0,016 JVm A C = 7,5 0 .L(OIO) 43°
17 X Anglesitc 0,017 (OIO) 60-75°
17 X Ferroactinote 0,016-0,018 Ng A C = 11-12° -I­ (OIO) 74-75°
17 X Scheelite 0,016-0,018
17 X Syngenite 0, 0 1 7 /'v'mAC=2° var. .L(OIO) faible
17 X X Amesite 0,010-0,0 2 5 petit
18 X X Gibbsite 0,015-0,021 25-3 0° (OIO) 0-40 °
18 X X Hjordahlite 0,013-0,023 84-goo
18 X Magncsiohastingsite 0,016-0,020 Ng A C ~ 27-44° -I­ (OIO) 53-680
Ig X X Gedrite 0,016-0,022 0° -I­ (OIO) 7o-g OO
Ig (X) X Glaucophane 0,017-0,02 I Ng A C = 5-7° -I­ (OIO) 0-60°
Ig X Lawsonite 0, 0 1 9 ( IOO) 84°
Ig Spodumene Ng A C ~~ 23-27° -I­ (OIO) 50-70°
~
X 0, 0 13-0,0 2 5
H) X X Triplite 0,0 1 4 -0, 0 2 5 Ng A a = 20-45° var. (OIO) b;j
20 X Polyhalite 0,019-0,020 62-70° l'"'
20 X Allanite 0,010-0,030 7o-g oO II1
~
20 X Alunite 0,020 0° q
20 X Amblygonite 0,020-0,02 I 40-70° ~
20 X Barkevicite 0,020 Ng A C = 18-27° -I­ (OIO) 40-53° 1fJ
20 X (X) Brucite 0,020 0° ~
20 X Elbaite 0,015-0,023 0° Z
20 X Euclase 0,020
l\.rg =
(OIO)
(OIO)
50°
63- 87°
~
20 X Hornblende verte 0,014-0,026 AC 15-27° -I­ ~
20 X Irnerinite 0,020 Ng A C ~ 15-25° -I­ (OIO) faible 10
20 X Lepidolite 0,020-(0,030) NmAa~I-7° -I­ .L (OIO) 20-50° d
20 X X Nepouite 0,018-0,022 0-12° II1
1fJ
20 X Tschermakite 0,020 Ng AC = 20-22° -I­ (OIO) grand
20 X (X) Uranocircite 0, 0 1 5- 0,025 0° -I­ 0-10°
20 X (X) V ermiculite 0,020 0° -I­ 0-8°
20 X Actinote 0,018-0,0 23 Ng A C ~
12-16° -I­ (OIO) 75- 85°
20 X Richterite 0, 0 19-0,022 Ng A C = I7-IgO -I­ (OIO) 66-70°
21 X (X) Autunite o,OI7~O,025 0° -I­ 0-30°
21 X Hastingsite 0,020-0,022 Ng A C = IS-18° -I­ (OIO) 24-40"
21 X X An thophyllite 0, 0 17-0,026 0° -I­ (OIO) 6o-goO
21 (X) X Glauberite 0,02 I -0,022 NmAa=8° -I­ faible
21 X Mullite 0,012-0,03 1 0° -I­ (OIO) 45- 50°
21 X Sillimanite 0,020-0,023 0° -I­ (OIO) :20-30° w
22 X Dravite 0,021-0, 0 2 5 an VI
\0
22 X Hemimorphite 0,022 0° -I­ (IOO) 46°
22 X X Montebrasite 0,021-0, 0 2 3 7o-goO
Mohamed Bourahla_UHBC_2013 Position de I'indicatrice
- - - ,­ -----1 Nom '->
Birefringence 2 V 0­
Ext. AlL PAO e

.x Pargasite 0, 0 1 9 - 0,025 !\Tg A C = 25-28 0 + (010 ) 50-65°


Wurtzite 0,022
X Ederrite 0,020-0,025 Ng AC = 25-27° + (010 ) 50-60°
x Omphazite 0,020-0,025 Ng A C = 39-43° + (010 ) 65-7 00
X Larnite 0, 0 2 3 ( 010)
X Kainite 0,022-0,025 Np A C ~ 8° (010) 84- 85 0 ,..,
.x Wavellitc 0,020-0,027 0° + ( 100) 72- 84°'
...t:d
24 >prtrandite 0, 0 2 4 0° ( 010) 75°
24 Renardite 0, 0 2 4 0°
+ ( 001) 4 0-7 0 ° r<
24
24
X Saponitc
Tremolite
(o.o r o-o.oqo)
0,023- 0, 0 2 4 Ng A C
a"
-= 16-17°
-1
+ (010 )
a-petit
85°
...c::tIl
24 Woehlerite 0,0 23-0,026 .1(010) 7 1-79° ~
25 Borax 0,025 Nm A C ~ 34-360 .1(010) 39-4 00 in
25 X Clinohypersthcnc 0,020-0,03 0 Ng A C ~ 22-34° + .1(010) 25-53°
·Z
~
25 X Dumortierite 0,020-0,03 0 a" (010) 20-500
25 X Glauconite la-25° o
25 X Mizzonite
0,020-0,°3°
0,01 ~~O,032
,..,'1j
25 X Montmorillonite O,020~O,03() 0° I (010) variable 10
25 x X Pigeonite Ni; A C = 30-4011 l­ 1'ar. 0-25° c::
26 X Cancrinite
0,020-0,03 0
0,003- 0,026 NPAC ~
a"
m
u:
26 X Uranotile '" 0,026 0° + (100) 3 2-45°
26 X Variscite 0, 015- 0,037 0° (100) variable
26 X Augite 0,024-0,029 Ng A C = 39-47° + (-) (010) 4 0-7 0 °
27 X Diallage 0,024- 0, 0 2 9 Ng A C c~ 39-47° + (-) (010 ) 4 0-7 00
27 X Augite titaniferc 0,021-0,033 (010) 45-5 80
27 X Carnalite 0,027 (010) 70°
27 X Fassaitc 0,026-0,028 Ng A C = 42-45° (+) (010) 58-60°
27 X Norbergite 1 0,027 .1 (010) 44-5 0°
27 X Rosenbuschite I 0,027 Np A C ~ 0° 60-780
28 X Hornblende titanifere 0,'020-0,035 NgAC ~ 5-10° + ( 010) 79- 83°
28 X Colemanite 0,028 .1(010) 56 0
28 X Epsomite 0,028 0° + (001) 51-52 0
28 X ]ohannsenite 0,028 Np A C ~ 42° (-) ( 010) 70°
29 X Babingtonite 0,025- 0,033 50-760
29 X Diopside 0,028-0,03 0 Ng A C = 38-41° + (010 ) 56-59°
29 X Viridine 0, 0 2 9 NPAC = 0° ( 010) 71°
30 X Ferrosalite 0,°3° Ng A C ~ 43-45° (+) ( 010) 59- 61°
30 X Kupfferite 0,03° Ng A C = II-17° + (010 ) 80-9 0°
30 X Nontronite 0,020-0,0<1 0
Nrn

b
+
var.
(010 ) variable
65-900
30 X Pistachite 0 1010-0,05 0 A = 0° (010) II

30 X I Prehnite 0,020-0,°4° 0° (010) ! 65- 0 9°


I
I I
Q ~.
--­ '" -----~-
,",

(+) (010 ) 56-59°


30 X Salite 0,03 0 Ng A C = 41-43°
X Schorlite 0,025-0,035 0°
30 (-) 61- 63 0
31 X Hedenbergite 0,030-0,03 I Np A C = 42-45° (010)

31 X Clinoferrosilite 0,03 0- 0,03 2 Ng A C ~ 22-34° + .1(010) 25- 53°


X Metavariscite 0,03 1 Np A C ~ 5° var. (010 ) 55°
31
31 X Zinnwaldite 0,03 0- 0,03 2 1Vg A a --:::­ 0-2 0 + (010 ) la-37°
31 X X Uranospinite 0,027-0,03 6 00
+
32 X (X) Friedelitc o,o29-o,o3:'~ 0" +
X I.amproph y iiitc o,o2q-o,o3~ l\rl!. A C <1 101) var, .L(010) 23-5 0 °
32
X Choudrodite °,°3 0-°,°35 .L(010) 7 0-9 0 °
32 .L(010) 60-68°
33 X Ti tanclinoh umite 0,032-0,033
X Titanolivine 0,030- 0,035 60°
33 80-9 00
33 X Cummingtonite 0,028-0,°3 8 NI!.AC ----= 13-200 + (010)
.L(010) 68-81°
33 X Humite 0,03 0- 0,03 0
X Paragonite o,oz8-o,o3 H 0° + .L(010) 4 0-5 00
33 60-9 0°
34 x Clinohumi tc 0,028-0,04 0 .L(010)
85-9 00
X Forsteritc 0,033-0,035 ( 001)
34 64- 69"
34 x Lazulite 0,03 1- 0,03 6 ( 010)

35 X X Eastonitc 0,035 0° + (010)


.L (010)
petit
71°
35 X Natron 0,035
X Pectolite 0,03 2- 0,03 8 iVg A b = 0-2 0 + 50- 600
35 0- 1 5°
35 X X Phlogopite 0,030-0,04 0 NgAU=Z-4° + ( 010)
~
35 X Uranotile :1 0,°3°- 0,°4° .L(010) 60-70°
t:d
36 X Meionite 0,03 2- 0,04 0
3 0-75° t;
36 X
X
Scorodite
Catapleite
0,016-0,057
0,03 6
(100)
20-3 0 0
...
c::
36 (X)
37 X Grandidierite 0,037 0° + (001 ) 30° ~
37 X Pyrosmalite 0,035- 0,039 00 + u:
X Augite aegyriuiquc 0,027-0,04 8 Np A C ~ 0-40" (010 ) 7 0-9 0 ° ~
37 (010 ) 80- 85° Z
X Lavenite 0,030- 0,047
38
X Sauconite 0,035-0,04 2 00
+ a-petit o'1j
39 X
X Spurrite 0,039-0,04 0 NmAa~33° .L (010) 39-4 1° ::l
39 -l­ .L(010) 54-70°
X Fuchsite 0,03 6- 0,°43 0° 10
40 c::
40 X Hombl. basaltiquc 0,03 0- 0,05 0 NgAC ~ 0-10° + ( 010) 60-80°
tIl
40 X Muscovite 0,035- 0,045 Nra A a = 0-2 0 + .L(010) 30- 50° tn
X Tephroite 0,030-0,050 50-85°
40
40 X Grunerite O,03 ELo,043 Ng A C = 10-11° +
-j
(010)
.L(010)
80-90°
24-3 60
X Phengite 0,040-0,04 I 0°
40 60-9 0°
41 X Olivine 0,035-0,04 8 (001)
X Anhydrite 0,043- 0,045 (010) 42°
44
X Datolite 0,044-0,045 74 0
44 0-3 0 0
X X Tale 0,04 0- 0,05 0 0° I .1(010)
45
45 X X Biotite 0,040- 0,055 0° +
var,
( 010) 0- 2
62°

{6 X Phosphosiderite 0,04 6 NPAC = 5° (010 )

{7 X X Anomite O,035- o,o()O Ng s:« = 2-4° + (010 ) 0- 2 5°

X Diaspore 0,04 8 00 var. ( 010) 84- 85"


48 53- 600 '->
{8 X Pyrophillite 0,04 8 0° + .L(010) 0­
X Fayalite 0,°4 8-0,°50 ( 001) 53- 600
49
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
~I~ I I Signe Optique
Nom Birefringence
I Position de l'indicatrice
W

___
Ng-Np
u- ~ ~ B-
I
Ext. All. PAO
2 V
I N

I 5° X Atacamite 0,°5° 0° -I­ ( IOO) 75°


5° X Ferrimuscovitc 0,045- 0,055 NtUAa=o-zD -I­ .1 (OIO) 30-50°
5° X Glaucochroite 0,°5° 61°
50 X Ilvaite I
0,°5° 60° I
5° X Kasolitc 0,°5° (OIO)
50 (X) 4°-45°
X Monazite 0,045-0,055 Nrn A a = 8-11° var. .1 (OIO) 6-rqO
5° X (X) Zircon 0,040- 0,060 o-r ov
52 X (X) Dioptase
52 X X Piedmontitc
0,05 1-0,054 I ~
0,035-0,070 ( OIO) 70-9 0 " I:l:I
52 X X Siderophyllite 0,050-0,055 0° I­ ( OIO) petit t'"
54
~q
X Aegyrine 0,04 8- 0,060 Np «c = 0-8° - ( OIO) 60-70°
54 X Aegyrine vanadifcrc 0,04 8-0,060 NPA C = 0-8° --­ ( OIO) 60-70°
55 X Astrophyllite 0,°55 0° -I­ (OOI) 84 0 ~
55 X Iddingsite 0,04 0- 0,070
56 UJ
X Vivianite IVgAC = 28°
57 X X Lepidomelanc
0,047-0,066 -I­ .1 (OIO) 85-90° -<Z
63 X Kieserite
0,055-0,060 0° + (OIO) 0-35°
o
0,063-0,064 (OIO) 57°
65 X Annabergitc 0, 0 65 Ng »:« = J2° + .1 (OIO) 84°
...,"='
66 X
~1'1
Vanadinite 0,066 ,
70 X X Annitc 0°
0,060-0,080 -I­ (OIO) 0-35°
70 X Stilpnomclano 0°
70 X
0,03 0-0,110 -I­ UJ
Anatase (0,046)-0,073
72 X Stibiotantalite 0,037-0,107 00 var. ( OIO) 71-78 0
72 X Brochantite NgAC~I-3°
0,072 -I­ n°
73 (X) Erythrite Ng AC ~ 320
80 X Oay-Lussite
0,073 + .1 (OIO) 9°0
85
0,080 NgAC = 14° + .1 (OIO) 340
X Curite 0,070-0,100 (OOI) grand .
85 X Roscoclitc 0,077-0,094 00 .1 (OIO)
86 -I 40-80°
X Olivenite 0,082-0,°9° 80-9°°
9° X (X) Wulfenite 0,080-0,100
X I
96 Cassiterite 0,°9 6-0,°97
101 X Xenotime 0,095-0,107
108 X Azurite Nm s a = 15° var.
0,108 .1 (OIO) 68°
110 X X Goethite 0,080-0,14° 0° -I­ 0-3 0 0
128 X Trona -
0,128 NmAC=17° .1(OIO) 72°
135 X Sphene 0,100-0,170 (OIO) 20-40°
137 X Brookite 0,II7- 0,15 8 uar, 0-3 0 0
14° X Tyuyamunite 00 I
148
0,050-0,23 0 -I­ (IOO) 3 6-55°
I X Witherite 0,14 8 (OIO) 16°
I
15° X Columbotantalitc 0, I 30-0, I 70
I
I I
150 ) grand
I 156
I I X
X I Strontianitc
Aragonite
0,1.')0
0,15° I
I
)
(OIO)
(IOO)
10°
180
\ \ \ I I
x,we ,\if.... ... 111

I
~M4Aqi? .£ & $ t;ijP,Jj,g hCi!- ;:) ,$

165
165
172 X
X
X
Desdoizitc
Realgar
Calcite
0, 165
0,160-0,17°
0,17 2
I I 1
( OIO) grand
4 6-49°

In X Dolomite 0,177
19° X Giobertite 0,19°
200 X Carnotite 0,200 0° -I­ (IOO) 0-5 00
\4 0
X Malachite 0,150-0,260 5° -I- (OIO) 43
2°5
208 X Nahcolite 0,208 Nm x b = 0 0 var. I (OIO) 75°
210 X Ankerite 0,210
220 X Dialogite 0,220

24° X Smithsonite 0,225- 0 , 2 0 0


242 X Siderosc 0,24 2
X Cerusite 0,274 ( OIO) 80
274
286 X Rutile 0,286 00 -I­
287 X Soufre 0,2 87 68- 69 0
350 X Crocoise 0,350 (OIO) 57°
360 X Cinabre 0,360 00 +
570 X Lepidocrocite 0,570 0° 83-9°°
620 X Orpiment 0,620 Nvn A C = 1-3 0
+ 76°

~
I:l:I
t'"
1'1
...
q
K
UJ

~
~
~
~11l
UJ

W

W
Mohamed
364 Bourahla_UHBC_2013 TABLEAUX SYNOPTIQUES
TABLEAUX SYNOPTIQUES 365

Cristallographie Coloration des mineraux en


(Elements de) 15 lame mince 53
(Lois de la) 17 Determination de l'epaisseur .. 65
TABLEAU V Tableau des operations a effec­
Cubique : tuer pour la determination
(Systeme] 25, 32, 39, 89 des rnineraux en lame mince 90
Dispersion . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86 Lentille de BERTRAND . 74

INDEX ALPHABETIQUE DES TERMES PRINCIPAUX Lisere de BECKE. '" .


Echclle des teintes de Xewton, 62 52
(0 I"exclusion des minernux) Ellipsoide des indices . . . . . . . . . 33

Regie d'utilisation . 52

Determination a la Platine uni·


Allongement (signe d') 72 Determination precise (Com. uerselle . . . . . . . . . . . . . . . . .. 291 Macles . 30
Determination 72 pensateur de Berek) . . . . . . 301
.1
'
Construction 290. 294 Determination du type de mdcle
Ii la P.U .
Birefringence absolue des cris- 296
Amorphe (Etat) 15 Extinction (Direction d ') . . . . . . 66
tau x . . . . . . . . . . . . . . . .. . 66, 303

Analyse modale 304 Birejringents (Corps) 33 1


Extinction droite 68 Mica quart d'onde (Lame) .....
Utilisation en Lumiere paral-
69

l
Extinction oblique 68
.Analyseur . 42 We.................. 69,72

Caracteristiqucs entieres (Loi


FEDOROV (Platine de). Voir Utilisation ell Lumiere conver·
Angles d'extinction 66, 292 des) 17
Platine universelle. gente . 77
Anisotropes (Corps) 33 Centrage du microscope. . . . . . . 44 HAlTV (Loi de) 17 Mineraux uniaxes 77
Birefringence des corps aniso- Centrage de la Platine universelle 283 HAL"V-LEVY (notation de) ... 96 Mineraux biaxes 84
tropes 39
Champ normal (Prisme a) ..... 47 Hemitropie (normale et paral- Microscope polarisant .... 42
Auxiliaires (Lames) 69
lele) . 30 Description et reglage 44
Utilisation en lumiere paral- ' Clivage (Plans de) ., . 29
We. . . . . . . . . . . . . . . . . . 69, 70 A ngle de deux clivages . 292 Hexagonal: MILLER (notation de) . . . . . . . . 19
Utilisation en lumiere conue: (Systemc) . 28, 33, 68, 89
Coloration des rnineraux . 53 Monochromatique (Lumiere)... 55
gente . . . . . . . . . . . . . . . . 77, 84
I.C. (Indice granulometrique de Phenomenes de polarisation en
A xe de symetrie 16 En lumiere naturelle . 53
Chaves) " 307 Lumiere monochromatique 55
34 En lumiere polarisee 55
Axe optique . Inclusions f1uides 3 J5
Compensatcur de BEREK 301 Monoclinique
Relation entre la position des
Iridicatrice 33 (Systeme) . . 22. 35, 68. 86, 89
axes optiques et la syrne-
Complexes (mdcles) . 31
trie .. . . . . . . . . . . . . . . . .35, 292 Indices . 32
Monorefringents (Corps) 32
Compteur de points . 304 Indices de .'\lILLER 19
Angle des axes optiques .... 34
33 Monosynthetique (made) 31
mesure a-p prochee . . . . . . . 85, 86 Condenseur . 45 1ndices de refraction .
determination precise a la _. Determination de la valeur abo Naturelle (Lumiere) 50
P .U. 291 I. Constance des angles (Loi de la) 17
solue des indices . 51 Observations ell « Lumiere na·
BECKE (voir lisere). Convergente (Lumiere) . 72 Indices principau» . 33 turelle » •••••••••••••••• 50
Biaxes (cristaux) . Dispositi] adopte . 73 Comparaison des indices, lisere P henomenes de polarisation . . . 61
34 !
Remarque sur le choix d'une de BECKE . 52
Reconnaissance (Lumiere con- Tableau general des obserua-
section . 73 Determination de la position tions a effectuer en « Lu-
vergente) 80, 83
mineraux uniaxes . 74 des indices dans u ne sec- miire naturelle » •••••••• 90
Determination du signe opti­ mineraux biaxes . 80 tion . 69
que ' ,83, 291 Nicol (Prisme de) . . . . . . . . . . . . . 46

Tableau general des operations Isotropes (Corps) . 32


Determination de la symetrie . . 292 a ejiectuer en Lumiere con­ Nicols purallelcs 46
vergente _ . 90 Lame mince . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Nicols croises 46
Birefringence ...... 39
15 Qualites d'une bonne lame Notations cristallographiques.. 19
.'\.1esure ap prochee .. . . . . . . 61, 66 Cristallise (Etat) mince 49
Mohamed
366 Bourahla_UHBC_2013 TABLEAUX SYNOPTIQUES

Optique cristalline :
Quartz compensateur (Lame) ... 64

(Elements d') 0 0 31
Utilisation 0 •• 0 ••••••••• 0 0 0 65

Orthorhombique
Quartz teinte sensible (Lame). . 65

(Systeme] 0 • 23, 35, 68, 86, 89


Utilisation en (( Lumiere paral-

We » 0 0 0 0 ! 65, 70
• 0 •••••• 0 0 • 0

Plan de symetrie 0 • 0 • • • • • • • • • • 16

Utilisation en (( Lumiere con­


Plans cristallographiques (Repe­ uergente » •••••••••••• 78, 84

rage des) o. o. 0 •••• 0 • 0 0 ••••• 284

Refringence des mineraux 51

Platine du microscope ..... 0 •• 44

Rhomboedrique :
Platine universelle . . . . . .. 277, 299
(Systeme) .. 0 0 • • • 26, 33, 68, 89

Montage et reglage o. 282


.~
Sensible (teinte) ... 0 ••••••• 0 • 60

Mode operata ire . 0 •••••• 0 •• 283


,

Symboles utilises 0 • • • • • • • • • •• 286


Signe optique .. 0 0 •• 0 0 0 •• 00 ••
33

Transcription des mesures ... 287


Determination du signe optique

des mineraux uniaxes 77

Determination des plagioclases 295

Limite d'emploi , 299

Determination du signe optique

des minerau» biases . 0 • 0 0 0 83

TABLE DES MATIERES

Pleochroisme 0.............. 53
Determination du signe optique

Polarisation 0 • • • • • • • • 39
ala P.U
Simple (Made)
. 291

31

, "
Plan de polcrisation 0....... 39
0 ••• 0 •••••••••

A ppareils de polarisation . 0 0 0 45
Surface d'onde 32

Polarisation chromatique 0 •• 0 0 0 55
Surplatine a ecrasernent . 0 •••• 317

Teintes de polarisation Symetrie 61


0 .
16

Polarisee (Lumiere) II
Elements de symetrie 0 •••
16

Tableau general des operations


Lois [ondamentales 0 16

a ejiectuer en « Lumiere polo­ Determination de la symetrie

risee » 0................. 90
des cristaux biases (PoU.) ... 292

Uniaxes (cristaux) .... 0 ••• 0 •• 33

Polariseur 0 ••••••••••••••••• 0 44
Reconnaissance (Lumiere con­

uergente ) ..... 74

Polaroids .
0 ••• 0 •••••

0 • 0 • • • • • • • • • • • • • • • 48

Determination du signe opti­


Polyedre fondamental 0 20
que .0000.0 77
•••••• 0 ••••••

Polysynthetique (made) . . . . . . . 31
Systemes cristallins .. 0 0 • 0 0 ••• 20

Primitif ..... 0 0 •• 0
20
0 • 0 •• 0 •• 0 0 18
Examen sommaire 0 •• 0 • 0 0 • 0

Projection stereographique 287, 291


Relation avec les angles d' extinc­
tion . 68

Principe . . 0 0 o. 288
0 • 0 ••••••• 0 ••

Tableau des observations [aites

Conventions de projection 289


o.
entre nicols croises et les sys­

Report des mesures 289


temes cristallins 89
0 ••••• 0 0 0 0

Changement de plan de projec­


tion..................... 291

Triclinique :
(Systeme) .. 21, 38, 69, 86, 89

Quadratique :

(Systeme) . 24, 33, 68, 89

00.000 Zones 0......... 29

Mohamed Bourahla_UHBC_2013
,

'\
J

~I
,rt
Preface , . 9

I ji. Introduction . 11

,f
t
PREMIERE PARTIE

LE MICROSCOPE POLARISANT. SON EMPLOI


_-\ - XOTIONS GEXERALES SUR LES SYSTEMES CRISTALLINS

ET SUR LES PHENOMENES OPTIQUES UTILISES DANS

L'EXAMEN DES PLAQUES MINCES AU MICROSCOPE

POLARISANT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

1. ELEMENTS DE CRISTALLOGRAPHIE . 15

r , Elements de symetrie des cristaux 16

2. Lois fondamentales de la symetrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . r6

3. Lois de la cristallographie 17

Loi de la constance des angles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

Loi des caracteristiques entieres ou loi d'Haiiy . . . . . . . . . . . . . . . \7

4. Notations cristallographiques 19

5. Systemes cristallins 20

Polyedre fondamental ............................ .20

Examen sommaire des divers systemes cristallins. . . . . . . . . . . . . 20

I Systeme triclinique 2\

II Systeme monoclinique 22

III Systeme orthorhombique 23

IV Systeme quadratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

V Systeme cubique 25

VI Systeme rhomboedrique 26

VII Systeme hexagonal 28

Mohamed
370 Bourahla_UHBC_2013
6. Zones
TABLE DES MATIERES

29
,
TABLE DES MATIERES 371

7. Plans de clivage . 29 Coloration des mineraux en lames minces. Pleochroisme. . . . . . .


2. 53
8. Macles . 30 3. Autres observations en lumiere natorelle . 54
II. - ELEMENTS D'OPTIQUE CRiSTALLI1Io'E . 31 II. - OBSERVATIONS ENTRE NICOLS CROISES ET EN LUMIERE PARALLELE
Corps isotropes et anisotropes . 32 (Nicol analyseur en place. Pas de condensateur) . 54
1. Corps isotropes ou monorefringents . 32 Polarisation chromatique . 55
'.,' Lumiere monochromatique . 55
2. Corps anisotropes ou birefringents
. 33 Lumiere naturelle .
33 58
Cristaux uniaxes et biaxes
. Echel1e des teintes de Newton . 58
1) Cristaux uniaxes . 33
2) Cristaux biaxes . 34 Determinations pratiques en lumiere parallele et entre nicols croises . 61
Relations entre I'ellipsoide des indices et les elements de
Mesure de la birefringence (n'g - n'q) d'une section cristalline . 61
syrnetrie cristallographique 35
oc) Systeme orthorhombique . 35 Determination de l'epaisseur de la preparation . 65
~) Systeme monoclinique . 35 Mesure de birefringence absolue du mineral (ng - np) . 66
y) Systeme triclinique . 38 66
Angles d'extinction des sections cristallines .
Birefringence des corps anisotropes . 39 Relations entre les sy stemes cristallins et les angles d'extinction .. 68
Polarisation et double refraction par les cristaux uniaxes et oc) Systemes quadratique, rhomboedrique, hexagonal . 68
biaxes . ~) Systeme orthorhombique : . 68
41
y) Systerne monoclinique . 68
I Cristaux uniaxes
. 41 Il) Systeme triclinique . 69
II Crisiaux biases
. 41 Determination de la situation respective de ng et npdans nne section 69
1. Emploi de la lame de mica-quart d'onde . 69
2. Emploi de la lame de quartz-teinte sensible . 70
B - LE MICROSCOPE POLARISANT . 44
Signe d'allongement d'une section de mineral, sa determination . 72
I. DESCRIPTION GENERALE DE L'APPAREIL ET REGLAGE 44
III. - OBSER\,ATIONS ENTRE NICOLS CROISES ET EN LUMIERE CONVERGENTE
II. ApPAREILS DE POLARISATION DU MICROSCOPE . 45
(Nicol analyseur et condenseur en place) . 72
1. Prisme de Nicol.
. 46 Remarques preliminaires sur le choix d'une secti~n . 73
Association de deux nicols
. 46
Dispositif adopte pour l'examen en lurniere convergente . 73
«) Nicols paralleles . 46
~) Nicols croisee . 46 Mineraux oniaxes . 74
y) Nicols faisant un angle quelconque . 47
1. Section perpendiculaire Ii l' axe optique . 75
2. Prismes a champ normal . 47
2. Section oblique sur l'axe optique . 75
3. Polaroids . 48
3. Section parallele Ii l'axe optique . 77

Determination du signe optique du mineral . 77


C - OBSERVATION DES LAMES N:INCES DE ROCHES AU
MICROSCO!'E POLARISANT 1. Usage du mica quart-d'onde . 77
DETERMINATION DES PROPRIETES OPTIQUES DES oc) Croix noire centree . 77
MINERAUX '" . 49 ~) Croix noire non centree, mais ayant son centre dans le champ 78
Qualites d'une bonne lame mince . 49 y) Centre de la croix en dehors du champ . 78
I - OBSERVATIONS EN LUMIERE « NATURELLE )) 5°
1. Etude de la refringence des mineraux 5I
a) Determination de la valeur absolue des indices. . . . . . . . . . . . . . . 51
b) Comparaison des indices de deux sections cristallines contigues .
Methode dite du Iisere de Becke; son emploi . . . . . . . . . . . . . . . . 52

Mohamed
372 Bourahla_UHBC_2013
TABLE DES MATIERES TABLE DES MATIERES 373
2. Usage du quartz teinte sensible . 78
/X) Croix noire centree
. 78 DEUXIEME PARTIE
~) Croix noire excentree '
. 79
JIln6rauz btaxes . 80
I. Section perpendiculaire Ii une bissectrice des axes optiques . 80 CARACTERES DES MINERAUX DES ROCHES
2. Section presque, perpendiculaire Ii une bissectrice . 82
3. Section perpendiculaire Ii un axe optique . 82 REMARQUES PRELIMINAIRES
I
4. Section paralWe au plan des axes optiques . 83 t.,
Composition chimique des mineraux . 95
Detennination du signe optique du mineral . 83 Notations utilisees dans 1e texte et les abaques ' , . 96
I. Section perpendiculaire Ii un axe optique . 83 BIBLIOGRAPHIE SOMMAlRE : Ouvrages a caractere general , 97
2. Section perpendiculaire Ii une bissectrice des axes optiques . 84
a) La bissectrice est-elle ng ou nt: ? ...•.................... 84 STRUCTURE DES S~CATES 99
b) La bissectrice est-elle bissectrice de I' angle aigu ou de l' angle
obtu des axes optiques ' . 84
SILICE
A1,1g1e d.es axes optiques . 85
DISpersion . 86
I. - Silice anhydre
" . 102
TABLEAU DES RELATIONS ENTRE LES OBSERVATIONS FAITES ENTRE Quartz ,
. 102
NICOLS CROISES ET LES SYSTEMES CRISTALLINS . 89 Tridymite
' . 107
Cristobalite
. 107
TABLEAU GENERAL DES OPERATIONS A EFFECTUER POUR DETERMINER Calcedoine ,.,
, .
90 107
LES CARACTERES DES MINERAUX TAIU,ES EN LAMES MINCES .
II. - Silice hydratee .. .. .. . .. .. .. .. .. .. .. . .. .. .. .. .. . .. .. .. 108
Opale , , 108

FELDSPATHS

Caracteres communs a tous 1es fe1dspaths , , " 109


Feldspaths lourds ' , , ' 113
Celsiane , 113
H yalophane , , ,' 113
Feldspaths alcalins , , . 114
Microcline . 115
Orthose ' ' .. 116
Sanidine . 118
Anorthose ' 119
Perthites ' .. , , . 120
Feldspaths calco-sodiques ou plagioclases . 121
Caracteres communs aux p1agiodases , ', .. ' 122
Determination optique de 1a composition des p1agiodases " 125
A. - Mesure des indices ' . 125
B I. - Methode dite des sections perpendicu1aires a g 1 (010) 125
B2. - Methode dite de 1a double made . 129
B 3..- Methode dite de 1a section parallele a g 1 (010) , . 130
B4. - Methode de la section norma1e a pg' [100J , . 132
B5. - Methode des sections norrnales a un indice principal Ng ou Np . 133
Remarques generales sur la precision des mesures . 134
Tableau des principaux caracteres optiques des fe1dspaths . 134
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE 135
Mohamed
374
Bourahla_UHBC_2013 TABLE DES MATIlmES TABLE DES MATI:ERES 375
Tableau des principaux caractercs optiques des chlorites . 162

FELDSPATHOIDES
Mineraux des argiles , . 161

Leucite '
. 138

139
Kaolinite . 161

Nepheline
. Montmorillonite. . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . .. . .
1/40
16l

Hauyne. sodalite, noseane


. Glauconite .
141
162

Groupe de la Cancrinite
.
Kaliophilite
. 141
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE 163

Melilite
. 141

BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE . 142


PYROXENES
Tableau des principaux caracteres optiques des feldspathoidcs . 143

Pyroxenes orthorhombiques . 164

Caracteres communs aux pyroxenes orthorhombiques 165

MICAS
Enstatite
. 166

Caracteres communs a tous les micas . 145


Bronzite
. 167

Hypersthene
. 167

1. - Micas noirs
. 146

146
Pyroxenes monocliniques . 167

Biotite ,
. Caracteres communs aux pyroxenes monocliniques
Phlogopite
. 148
169

Lepidomelane - Annite
. 149
1. - Pyroxenes calciques et ferromagnesiens . 170

II. - Micas blancs . 150


Serie du diopside . . . .. .
. 170

Serie de la pigeonite .
. 171

Muscovite , "
. 150

.-\.ugites .
171

Hydromuscovite
. 150

Augite titanifere .
174

Phengite
. 151
Diallage . .

Paragonite
. 151
175

II. - Pyroxenes alcalins . . 176

III. - Micas lithinifllres . 151

.\egyrine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
. . 176

Lepidolite
. 151
Aegvrine vanadifere .
177

Zinnwaldite
. 152
Au',gites aegyriniques
. . 177

IV. - Groupedu talc , , . 152


Jadeite .
178

Omphacite . ,
, . 178

Talc
. 152
Spodumene .
. 178

Pyrophyllite
. 152

Pyroxenoides . 178

MICAS DUBS Wollastonite


. 179

Rhodonite
179

Caracteres communs ' . 153

Margarite
. 153
179

BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
Clintonite
. 154

Chl orit oide


. 154

Tableau des principaux caracteres optiques des micas


. 154
AMPlDBOLES
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
. 156

Amphiboles orthorhombiques . 180

Caracteres conmluns . 180

CHLORITES, MINERAUX DES ARGILES


Anthophyllite
. 181

Chlorites ,
. 157
Cedrite .
181

Caracteres communs aux chlorites


. 158

Amphiboles monocliniques . 182

Pennine
. 159
Caracteres communs aux amphiboles monoc1iniques . 183

Clinochlore
. 159

Prochlorite
. 160
I. - Amphiboles calciques et ferromagnesiennes 184

Vermiculite
,. 160
Serie de la cummingtonite . 184

Sfilpnomelane
. 160
Serle de I' actinote 185

Mohamed
376 Bourahla_UHBC_2013 TABLE DES MATIERES
TABLE DES MATIERES 377
II. - Amphiboles intermediaires . 187
Hornblende commune ou hornblende verte . 187 MINERAUX ACCESSOIRES
Pargasite .' . 189
Hornblende basaltique : . 189 Apatite . 216
Hornblende titanifere . 190 Zircon . 217
Barkevicite - Hastingsite . 190 Sphene , . 218
Tourmalines . 219
III. - Amphiboles sodiques . 191
Richterite , . 191 Epidotes . 221
Glaucophane . 191 Zoisite . 221
Riebeckite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ' . 192
Arfvedsonite , . 193 Caracteres communs aux epidotes monocliniques . 222
Clinozoisite . 222
Pistachite . 223
Amphiboloides 194 Piedmontite 224
Aenigmatite 194 Allanite . 224
Grenats 224
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE 194
Mineraux opaques ou presque opaques . 227
PERIDOTS, EnnMrTES, SERPENT~S Graphite . 227
195 Magnetite . 227
Peridots , . 228
195 Chromite
Caracteres cOllununs aux peridots ., ' . 228
Ilmenite .
Olivine . 196 Oiigiste . 228
Porsterite . 197 Pyrite , . 228
Fayalite , . 197
Titanolivine . 198 BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE 229
Monticellite . . 198
Humites , . 198 ZEOLITES
Caracteres comrnuns a toutes les humites . 200
Humite s. str. , . 201 I. - Zeolites fibreuses 231
Chondrodite . 201 Mesotype . 231
Clinohumite . 202 Scolecite . 231
Tableau des principaux caracteres optiques des peridots et humites . 200 Thomsonite . 231
Serpentines . 202 Laumontite . 232
Antigorite . 202 II. - Zeolites lamellaires 232
Chrysotile .............. . 203
Bastite . 203 Heulandite . 232
Iddingsite . 204 Stilbite . 233

Tableau des principaux caracteres optiques des mineraux des serpentines 204 III. - Zeolites isometriques . 233
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE . 205 Hannotome . 233
Phillipsite . 234
SILICATES DE METAMORPIUSME Chabasie 234
206 Analcime . 234
Andalousite .
Sillimanite . 208 IV. - Fausses zeolites 235
Disthene . 208
210 Apophyllite . 235
Cordierite .
212 Prehnite " . 235
Staurotide . , ..
Datolite . 235
Tableau des principaux caracteres optiques des silicates de metamor­ Peetolite 236
phisme . 214
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE . 215 Tableau des principaux caracteres optiques des zeolites . 236
BIBLIQGRAPHIE SOMMA IRE 237
Mohamed
378 Bourahla_UHBC_2013 TABLE DES MATIERES TABLE DES MATIImES
379
II. - Oxydes, fluorures . 259
CARBONATES, SULFATES, HYDROXYDES
Corindon '" . 259
Pyrochlore . 260
Carbonates rhomboedriques . 238 Villiaumite 260
Carbonates or{horhoD1biques . 241
Mineraux de metamorphisme 260
Sulfates orthorhombiques . 242
I. - Silicates . 261
Sulfates monocliniques . 244
Idocrase . 261
Gypse . 244 Ilvaite . 261
Hydroxydes . 244 Lawsonite " , . 262
Lazurite . 262
Gibbsite . 245 Saphirine . 262
Brucite , " . 245 Scapolites . 263
Diaspore . 245
Goethite " , . 246 II. ~- Oxydes 264
Lepidocrocite . 246 Periclase 264
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE 247 Spinelles 264

Mineraux du titane . 265


MINERAUX ACCIDENTELS
Rutile . 265
Mineraux des roches acides . 248 Anatase . 266
Brookite . 267
I. - Silicates . 249 Perowskite . 267
Axinite . 249
B~ . 250 Mineraux d'uranium . 268
Dumortierite . 250
Kornerupine . I. - Mineraux primaires . 268
250
Petalite . 25J Pechblende. uraninite, thorianite . 268
Phenacite . 251 Betafite . 269
Topaze . 252 Euxenite, polycrase . . 269
Samarskite . 269
II. - Phosphates, tungstates . 252
Amblygonite . 252 II. - Produits secondaires . . 269
Triphyllite, lithiophyllite . 253 Autunite , . 269
Monazite . 253 Chalcolite . 270
Xenotine , " . 254 Parsonsite . 270
Scheelite . 254 Renardite . 270
Uranocircite . 271
lIT. -- Oxydes . 255 Uranospinite . 271
Cassiterite . 255 Carnotite . 271
Chrysoberyl , . 255 Tyuyamunite . 272
Cohunbotantalite . 256 Kasoli'te . 272
Uranotile ex . 272
IV. - Fluorures . 256 U ranotile ~ . 273
Fluorine . 256 Uranopilite . 273
Cryolite . 257 Curite . 273
Mineraux des roches hyperalcalines . 257 BIBLIOGRAPHIE S(I~nL\.IRE . 274

I. - Silicates 257
Astrophyllite. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
257
Catapleite
258
Eudialyte, eucolite . . . . . . . . . . . . . . .
258
Lavenite
259
Mohamed
380 Bourahla_UHBC_2013 TABLE DES MATIERES
TABLE DES MATIERES 381

Construction des axes de macles, Type de made


. 296

Transport de la projection sur un plan determine


. 296

TROISIEME PARTIE Transport sur Ie plan des axes optiques


: . 296

Comparaison avec les stereogrammes I et II


.
297

Transport sur Ie plan de made


.
297

Comparaison avec les stereogrammes III et IV


.
297

Determination rapide des plagiodases a la platine universelle


.
298

Mr.:THODES PARTICl:J.I:E;RES D'I::TUDES


Sections perpendiculaires a (010) et (001)
. 298

Sections paralleles a (010) . 299

Limite d'emploi et precision de la platine universelle . . . . . . . . . . . . . . . . . 299

UTILISATION DE LA PLATINE UNIVERSELLE A QUATRE AXES ... 277

BIBLIOGRAPHIE . 299

Introduction 277

Description de l'appareil .... 277

COMPENSATEUR DE BEREK 301

Montage et rllglage de la platine 282

Principe 301

Montage de la platine universelle 282

Reglage de l'appareil . 282


Rllalisation 302

Mise en eeuvre 302

Mode operatoire de prise des mesures 283

Utilisation .
303

Principe . 283

Reperage des plans cristallographiques 284

Determination de l'ellipsolde des indices 284

Cas d'un cristal uniaxe . ~ALYSEMODALE . 304

286

Lecture des mesures. Syrnboles utilises 286


But et intllret de la methode . 304

Transcription des mesures


. 287
Technique du compteur de points .
304

Principe de la projection stereozraphique


. 288
Analyse des rllsultats .
305

Canevas de \Vulff .
. 288
Anal vse des resultats bruts . . 306

Methode de transcription . . . . . . . . . . . . . . . . .
. 289
Erre~rs individuelles : . 306

Conventions de projection . 289


Erreurs de comptage . 306

-Report des mesures : principe general. . . . . 289


Erreur analytique et facteur granulometrique . 307

Construction de l'ellipsoide des indices . 290


Choix du degre de precision .
308

Construction des elements cristallographiques . 290

Changement de plan de projection . Analyse des roches particulieres . 310

291

Interpretation des resultats .


. 291
Duree des operations . 310

Determination du signe optique et mesure de I'ungle 2 V


. 291

BIBLIOGRAPHIE . 311

Mesure de l'angle de deux clivages


. 292

Angle dextinction et signe d'allongement


. 292

Determination de la symetrie des cristaux biaxes


. 292

Symetrie orthorhombique , . . . . . . . . . . . . . 292

Symetrie monoclinique , . 293

Symetrie tr'iclinique . 293

Exemple pratique de determination ,........................


293

Construction de l'ellipsolde 294

Construction des clivages .......................... ..... 294

Interpretations ................ 294

Determination des plagioclases ...................... 295

Prise des mesures '. . . . . . . . . . .. . /. . . 295

Report des mesures 295

Mohamed
382 Bourahla_UHBC_2013 TABLE DES MATIERES ,
J,
I:
~~

QUATRIEt\1E PARTIE

II?
LES INCLUSIONS FLUIDES
:j
;,
(Microscope polarisant sans materiel specialise) . 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 • 0 0 0 0 0 •
313 ~l

i;i
INTa.ODUCTION .000000 •• 000.0.000.000.0.0.0.000000.00000000.0
315 ~'
OBSERVATION: APPAREILLAGE ET PREPARATIONS 00000000
316
QUELQUES DEFINITIONS ET PRINCIPES DE BASE 00' 0 0 0 0 0 000
319
- Classification chronologique o. 320
~i.
0 0 0 0 0 • 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 • 0 0 0 0 0 0 0 • 0 0 0 0

-- Classification d'apres la composition a temperature ambiante 320


V
DESCRIPTION SYSTEMATIQUE DES INCLUSIONS FLUIDES 00
320 '"
.~
I. Reperage . 0 •

2. Abondance et dimensions ..
0 •••••• 0 •• 0 • 0 •

0
0


0
0

•••
• 0 •

0
0


0

0
•••

0 0 •
0

0
0

•••
0 0 0

0
0

0
0

0
•••

0 ••
0

0
0

0 •
0 0

0
0


0

0
••

0 0
0

0
0

0
322
323 if,y
3. Forme 00 •• 000 •••• 0.00 •••• 0.00 •• 0.0 ••• 0 0 0 ••• 0 0 0 0.0000000.
323
4. Volume relatif . 0 • 0 •••• 0 •• 0 •• 0 •••• 0 0 0 0 •• 0 •• 0 0 0 0 •• 0 0 0 0 0 0 0 0 ••
323
5. Groupements d'inclusions .. 0. 0 ••••• 0 • 0 • 0 • 0 •• 0 0 • 000 0 0 •• 0 0 0 ••
323
DETERMINATION QUALITATIVE DU CONTENU
DES INCLUSiONS 0 •• 00.0 •••• 0 •• 0 ••• 0.0 ••• 0.000. 0 0 0 0 • 0 0 0 0 • 0 0 •••
324
LES PHASES FLUIDES 0 ••• 0.0 •••• 0 • 0 0 • 0 • 00.0 ••• 0 0 0 0 • 0 0 0
324
- LES PHASES SOLI DES (Mineraux fils) . 328
0 • 0 0 • 0 0 0 0 0 0 0 0 0 • 0 • 0

!l
BIBLIOGRAPHIE . 0 ••• 0 0 • 00000 •••• 0 0 • 0 •• 00000.0.0.0000000000.0. 329
Tableau des principaux mineraux fils rencontres dans les inclusions fIuides 330

TABLEAUX SYNOPTIQUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 333

Tableau 10 Index alphabetique 336


I'
Tableau n. Mineraux isotropes classes par ordre de refringence croissante 346
['.

Tableau m. Principales proprietl!s optiques en lumiere « natureUe » des ':J

mineraux birifringents. Refringence croissante . 347

Tableau IV. Principales proprietes optiques en Iumiere « polarisee » des

mineraux birefringents. Birefringence croissante 0 •• 0 • 0 356

Tableau V. : Index alphabstique des termes principaux (1 l'exclusion

des mineraux 0 ••••••• 0 0 •••••••••••••••••••••••• 0 0 • • • • • 364

'~"""';"";\""."'_"'~'~_"""~~.;""~' _()d • A&'Y';-'Wi ,_,..;..;,,.""""'.."' ..••• ',


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Mohamed Bourahla_UHBC_2013

Cet ouvrage

a ete acheve d'imprimer

sur les presses de l'Imprimerie

Seprint a Cergy (95000) en Mai 1982

Depot legal: 2e trimestre 1982

1225

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Mohamed Bourahla_UHBC_2013

Planche V

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(,3)114­
(2) 6
I /J 3

,/ ~ (010)
Plagioclases : Stereogramme IV
Courbes de migration des elements de I'ellipsoidc des indices.
Plan de projection: p (001). D' a-pres Burn, 1956
Mohamed Bourahla_UHBC_2013

PLANCHE I

Canevas de Wulff
Mohamed Bourahla_UHBC_2013

Planche II

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An
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'(021) AbV·10 10) Ab /(001)
;110 ~~
/10 ,-021

~--0--~

Plagioclases : Stereogramme I
Combes de migration des poles des plans cristallographiques (clivages et macles) et des axes dhemitropies normales,
Plan de projection: plan des axes optiques, D'o-pris Van dey Kaaden, 1951
Mohamed Bourahla_UHBC_2013

Planche III

Ab
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I
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Tpmperalure I
(30)

Plagioclases : Stereogramme II
Courbes de migration des directions cristallographiques (axes d'hemitropies paralleles et complexes).

Plan de projection: plan des axes optiques. D'opes


Van der Kaaden, I95J
- - -'-- ----------­
Mohamed Bourahla_UHBC_2013

Planche TV

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Plagioclases : Stereogramme III

Courbes de migration des elements de I'ellipsoide des indices.

Plan de projection: gl (010).


D'apris C. Burri, 1956

-------- ~---~----- ~~--~~-- ­ ------------------


Mohamed Bourahla_UHBC_2013

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