Marcel Roubault - Détermination Des Minéraux Des Roches Au Microscope Polarisant - 1982 - Mohamed Bourahla - UHBC - 2013 - Filigrane@ PDF
Marcel Roubault - Détermination Des Minéraux Des Roches Au Microscope Polarisant - 1982 - Mohamed Bourahla - UHBC - 2013 - Filigrane@ PDF
Marcel Roubault - Détermination Des Minéraux Des Roches Au Microscope Polarisant - 1982 - Mohamed Bourahla - UHBC - 2013 - Filigrane@ PDF
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DETERMINATION
DES
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MARCEL ROUBAULT
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(Revue et Augrnentee)
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Tous droit s de reproduction,
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PREFACE
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Mohamed Bourahla_UHBC_2013
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LE MICROSCOPE POLARISANT
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Mohamed Bourahla_UHBC_2013
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I. ELEMENTS DE CRISTALLOGRAPHIE
Les difierentes especes minerales se presentenr le plus souvent
sous forme de polyedres lirnites par des faces planes; ces polyedres
ont recu Ie nom de cristaux et les corps qui les constituent sont a
l'etat cristalllse, Par opposition a I'etat cristallise on definit un etat
amorphe qui est celui sous lequel se presentent les corps de forme
exterieure toujours quelconque, un verre par exemple. L 'etat cris
tallise nest pas necessairernent lie a I'existence d'une forme exte
rieure deterrninee , ainsi les fragments obtenus en brisant un cristal
de quartz sont encore cristallises bien que non lirnites par des faces
planes.
Les aspects exterieurs particuliers des corps cristallises ou amor
phes traduisent un arrangement interne egalement particulier des
molecules qui les constituent.
La cristallographie geometrique descriptive, seule partie de la
•
science"'des crisraux \],ui nous interesse ici, a pour objet I'etude de
la morphologie exierieure des individus cristallises. Elle est entiere
ment basee sur une propriete remarquable des cristaux, I'existence
d 'elements de syrnetrie, ainsi que sur deux lois fondamentales, la loi
de la constance des angles et la loi des caracteristiques entieres,
Mohamed
16 Bourahla_UHBC_2013LE MICROSCOPE POLARISANT IiutMENTS DE CRISTALLOGRAPHIE 17
4. NOTATIONS CRISTALLOGRAPHIQUES.
.
Ex. : [I
La loi dHaiiy senonce alors : les longueurs interceptees sur
les axes de references par une face sont proportionnelles a des nom
bres entiers simples, les pararnttres p, q, r.
.j ,,~
-
I.Le primiiii ne doit pas etre confondu avec Ie polyedre fondamental que I. Dans la pratique cristallographique courante les axes Ox, Oy, 0;:, sont
nous definirons ulterieurement. conventionnellement designes par les lettres italiques a, b, c.
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
20 LE MICROSCOPE POLARISANT ELEMENTS DE CRISTALLOGRAPHIE 21
I. SYSTEME TRICLINIQUE
5. SYSTEMES CRISTALLINS.
Elements de symetrie : C (pas d'axe ni de plan de symetrie).
Polyedre fondamental : Parallelepipede queJconque..
11 est possible de classer les especes minerales dapres les ele
ments de sv melrie qu'elles possedent , On dernontre en geometrie
que la combinaison des elements de syrnetr ie precedemrnenr definis
donne 32 classes que Ion peut grouper en 7 sysiemes dits systernes Notation de Miller
cristalli ns.
EXAMEN SOMMAIRE
Ces systernes cristallins sont au nombre de sept; nous allons Ox y z : Axes de Miller
les defin ir successivement en cornmencant par celui qui est Ie moins Para llelcpipede externe.
Primitif de Miller.
riche en elements de syrnetr ie, Ie systerne tr icl in ique et en donnan t, Parallelepipede interne. Primitif dHauy.
rhornbe), syrnetrique par rapport a I'un des plans passant par les dia
gonales correspondailtes des deux bases et par rapport a unaxeparal Polyedre fondamental : Prisme droit a base rhombe (fig. 6).
lele a I'autre diagonale des bases, dite orthodiagonale (BB', fig. 4).
Nombre des faces correspondantes de la forme generale : repe Nombre des faces de 1a forme generale : repetition successive
tition successive de la troncature initiale par rapport a I'axe, puis au de la troncature initiale par les trois axes, puis par le centre :
centre (l'emploi du plan ferair double emploi, d'apres la premiere (I + I + r + I) X 2 =8 faces
loi iridiquee plus haut) :
(I + r) x 2 = 4 faces
z
A
I
I
I
I'
I I '
I
: I I I
I I I I
Fig. 6
Fig. 7· Systerne orthorhombique.
I I I I Ox y z : Axes de Miller.
I,
I
I
r: --.A
1.--/,
r / " ......
Para llelepipedc interne. Primitif dHrriiv.Levv
Fig. 4
I /~-+ ---
L~
Ox sont tous deux perpendicu
laires a Oy.
Le primitif ainsi defin i est un
I
prisme oblique a base rectangle
Axes de reference: les trois axes Ox, Oy, 0:3 so nt par alleles
{fig. 5)..
Fig. 5. Systerne monoclinique. aux axes binair~s."_t.'2.L"2 L2 et les parametres sont to us differents
• Ox y z : Axes de Miller.
Parallelepipede interne.
a =1= b =1= c. Le triedre Ox y z est done trireetangle : a = [3 = I = 980.
Primitif dHauy.Levy. Le primitif a insi defini est un parallelepipede droit a base
Parallelepipede -xterne. rectangle (fig. 7). L'origine 0 des axes de i\Iiller est placee au
Primitif de r"'iller. milieu de la face inferieure du primitifd'HaLiy.
Mohamed
24 Bourahla_UHBC_2013
LE MICROSCOPE POLARlSANT
ELEMENTS DE CRISTALLOGRAPHIE 2S
V. SYSTEME CUBIQUE
IV. SYSTEME QUADRATIQUE
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Axes de reference : les axes Ox, Oy, Oz sont paralleles aux .e: _. ,
deux L, et au 1\4. Ils definissent·comme primitif un prisme droit a
base carrce qui est ici le meme que Ie primitif d'Haiiy.(fig. 9). Axes de reference : les axes de references Ox, Oy, Oz sont
Les parametres a et b sont cguu.x et diilc rent s du pararnetre c. paralleles aux 31\4. Le primitif ici encore est Ie me me que Ie prirnitif
Mohamed
26 Bourahla_UHBC_2013
LE MICROSCOPE POLARISANT
ELEMENTS DE CR1STALLOGRAPHIE 27
d'Haiiy : c'est Ie cube. L'origine du triedre de reference est done N ombre des faces de la forme generale : repetition de la tron,
placee a I'un des sommets du cube. Les trois parametres sont bien cature initia le par l'axe termaire et les axes binaires, puis par Ie
entendu egou.x (voir fig. 13). On reconnait les caracteres de l'espace cen tre
(I + 2 + 3) x 2 = 12 faces,
cartesien ,
donnant divers sca len oedres (Ies 12 faces sonr des triarigles sca lenes).
Notation de Miller
Deux systernes de notation sont utilises:
1 Unc notation II 3 indices, les axes de reference etant consti
0
/\
Elements de symetrie : 1\ 3, 3L2, C, 3 P . \
\
Polyedre fondamental : Rhornboedre (parallelepipede dont x:~ \1
toutes les faces son t des losanges egaux), pouvant etre considere
comme un cube aplati ou al10nge suivant I'un de ses axes ternaires,
o
seul conserve (fig. 14). Fig. 15. Systerne rhomboedrique.
0' x' y' t' z' : Axes de reference de 1a notation II 4 indices (11 k i I).
T
2 A cette notation on pr efere en general une notation Ii 4- indi
0
ces qui est plus maniable et qui a l'avantage de bien faire ressortir
les analogies existant entre systerne rhornboedr ique et systerne hexa
gonal.
L'un des axes (Oc) est »ertical et p arallele au .\ 3, les 3 aut res
\ \ -
'.... "./'" "./ I (Ox, Oy, Ot) sont contenus dans le plan perpendiculaire passant
.... _ • ....p .
par Ie centre de symetrie et sont paraileles aux L2 (fig. 15).
IIs joignent Ie milieu des aretes opposees du rhornboedre et font
done entre eux un qogle de 120 0
• .
t
I;,
Mohamed
28 Bourahla_UHBC_2013
LE MICROSCOPE POLARISANT
ELl~:MENTS DE CRISTALLOGRAPHIE 29
On retrouve exaetemen ties notations du systemes hexagonal. Nombre de faces de la forme generale : repetition de la tron
Certains auteurs considerent dailleurs Ie systerne rhomboedrique cature initiale par les divers systernes d'axes, puis par. Ie centre :
comme un sous-groupe du systerne hexagonal. (1 + 5 + 3 + 3) X 2 = 24 faces
Dans la suite de cet ouvrage, nous utiliserons systematiquernent
la notation a 4 indices qui permet de noter facilement les faces ver Notation de Miller
ticales : elles sont paralleles a Oa, done Ie dernier indice est nul.
Signalons les formules de transformation permettant de passer du Axes de reierence : Ce sont les memes que pour Ie systerne
svsteme a 3 indices (q r s) au systerne a 4 indices (h k i I) : rhornboedrique (notation a 4 indices). 0.::; est pa ra liele a 1\6, Ox, Oy,
Ot paralleles aux 3 L'2 (voir fig. 17).
h. q-r
= L'origine 0 du systerne de reference est placee au centre de Ia
k r-s
= face inferieure du prirnitif d "Haiiy , Le primitif de Miller est ici
t = s-q
encore un prism e droit a
base losange d' angle obtus egal a I 20° •
I=q+r+s Trois de ces prismes accoles restituent Ie prisme hexagonal
fondamental (voir fig. 17).
q=h-i+l
Pour toute face (It k i I), on a bien entendu la relation :
r=l~-h+l
s=i-k+1 h+k=-i
Ex. (ror r )
7. PLANS DE CLIVAGE.
Les plans de clivage sont des plans de division plus ou morris
facile, orientes suiva nt des directions paralleles.
Quand un cristal presente plusieurs directions de clivage se
produisant avec une egale facilite, elles doivent obeir aux lois de
la syrnetrie cristallographique du mineral, c 'est-a-dire correspondre
a des faces de rne~ potation, alors que des clivages d'inegale
.
facilite auront des notations cristallographiques differentes .
Fig. 17 Systerne hexagonal. Les clivages sont particu lierernent importants pour la reconnais
Fig. 16. ox v t z : Axes de reference de Miller. sance des mineraux. En effet, lorsqu'ils existent, on les rencontre
. Prisme droit a base losange.
Primitif de Miller. dans tout individu cristallise, alors que les formes exterieures bien
Mohamed
0
3 Bourahla_UHBC_2013LJ:<.: MICROSCOPE POLARISANT
1 ELltMENTS DE CRISTALLOGRAPHIE 31
Fig. 18
2 Avec la longueur d'onde, c'est-a-dire avec la couleur de la
0
lumiere ,
Mac1e par hemitropie normale Mac1e par hernitropie parallele Cette seconde cause de variation est d'ailleurs faible par rapport
P : Plan d'association. - L :'Axe d'hemitropie aux differences tenant a la nature du milieu et aux variations de
direction dans celui-ci. En premiere approximation, suffisante pour
Par contre, en ce qui concerne les macles par hemitropie paral les besoins de la pratique dans Ie cas des lames tres minces (0,02 mm
lele, il est necessaire de definir, non seulement le plan d'association, a 0,03 mm) qui nous .e~upent, on peut adrnettre que dans un merne
mais encore la direction de l'axe,.p'hemitropie contenu dans ce plan. milieu transparent et suivant les directions paralleles dans ce milieu
Ex. : mac1e de I'orthose.
suppose hornogene, les diflererits rayons lumineux se propagent avec
plan d'association (010).
u ne vitesse V.
axe d'hemitropie [001] dans (010).
Mohamed
32
Bourahla_UHBC_2013
LE MICROSCOPE POLARISANT ELI~;MENTS DE CRISTALLOGRAPHIE
33
D'apres ce qui precede, on divise les milieux transparents en Dans les corps crisiollises auires que ceux du svsteme cubique,
deux grands gro'upes : la vitesse 7}arie avec la direction de propagation. Les surfaces d'onde
I ° '~es corps isotropes ou monorejringenss; dans lesquels la ne sont done plus des spheres.
lurniere se propage avec une vitesse independante de la direction. De la notion de vitesse suiva nt
une direction don nee, on passe
2 ° Les corps anisotropes ou birejringents, dans lesquels la
aisernen t a la notion d'indice sui
vitesse de la lurniere est
vant, une direction donnee par la
fonction de sa direction de
propagation.
fA' simple consideration de In for-
I
mule n = V' S·' . d' un
1, a partir
Fig,19
propageant suivant OA, 3° Le troisierne normal aux deux precedents et correspondant
OA', OA" ... orit atteint les points P, pi, P" ... tous situes a une a un indice moyen (n m ) , qui n 'est d'ailleurs pas la moyenne arithrne
merne distance V de 0; I'ensernble de ces points definit une surface tique des deux indices extremes.
elite sur/ace d'onde, qui est done une sphere clans Ie cas des corps Ces trois indices sont dits « indices principaux )) elu milieu ani
isotropes. sot rope considere. Lorsquon en con na it les valeurs et In position,
Les milieux isotropes sont aussi monoreirin.genis, car un rayon I'ellipsoide des indices est entierernent determine et, par suite aussi,
lumineux passant de I'un c1'eux a un autre de ce groupe (par exern la valeur de I'indice suivant une direction que1conque dans le milieu.
pie de I'air dans Ie verre non trernpe au dans I'eau ou tout autre
liquide ordinaire) se refracte simplement suivant les lois elementaires
connues en donnant un seul rayon refracte.
Chacun de ces milieux est'caracterise par un indice de refrac CRISTAUX BIAXES ET UNIAXES
tion unique, exprirne en fonction de celui de I'air par la relation
n = ~' ou Vest la vitesse de propagation de la lum iere dans ce 0
1 Cristaux biaxes. Considerons une section de l'ellipsorde
milieu, exprirnee en fonction de la vitesse dans I'air prise comme passant.par On- e.t tournant autour de cette direction (fig. 21). Comme
unite. • a
ns > n; > n, et que ron passe de n, n, d'une maniere continue, pour
A ce groupe appartiennent to us les gaz et les liquides ordinai une position de la section on a OJ = n«. Pour cette position
res, les corps soli des vitreux (non cristallises) et les corps crista1 l'el1ipse a ses deux axes egaux ; c'est par suite un cercle. Une tel1e
lises du systerne cubique pour une raison que nous verrons plus loin. section est une section cyclique. Compte tenu de sa syrnetrie
Mohamed
34 Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT
ELEMENTS O'OPTIQUE CRISTALLINE 35
orthorhombiquevI'ellipsoide possede deux sections cycliques. Les Relation entre l'ellipsoide des indices et les eliments de symetrie
normales a ces deux sections cycliques sont appelees axes optiques; ils cristallographique.
sont situes dans Ie plan de deux indices extremes n, et n-, perpen La syrnetrie cristallographique traduisant une symetrie dans la
diculairement a nm (plan des axes optiques). disposition intime des molecules, deux directions cristallographique
Un corps possedant un ellipsoide du type precedemment decrit ment equivalentes doivent avoir Ie merne indice et les axes de
est dit biaxe, On designe conventionnellement par (2V) I'angle aigu l'ellipsoide des indices, c'est-a-dire les indices principaux, doivent
que font les deux axes optiques. Suivant que la bissectrice de cet angle correspondre a des axes cristallographiques lorsque Ie systerne
(bissectrice aigue) se trouve etre n, ou n-, on dit que: . cristallin en presente. Reciproquernent, ces axes cristallographiques
Si la bissectrice aigue est ng, Ie corps est biaxe positif.
doivent coincider avec I'un ou I'autre des indices principaux.
Si la bissectrice aigue est n», Ie corps est biaxe negatif,
Pour les corps cristallins du systeme cubique, qui possede
plusieurs axes de symetrie d'ordre superieur a deux, I'ellipsoide des
2° Cristaux uniaxes. Si la valeur de I'indice interrnediaire nm se ~ indices se ramene a une sphere. L'indice est alors Ie meme dans toutes
rapproche de plus en plus de celIe de n, ou np, les deux axes les directions et, par suite, ces corps sont optiquement isotropes bien
optiques OA et OA' se rapprochent de plus en plus de I'indice extreme que cristallins.
n, ou ns. A la limite, les deux sections cycliques arrivent a se confondre, Dans les cristaux presentant un axe cristallographique d'ordre
de merne que les deux axes optiques se confondent avec la direction superieur a deux (systemes quadratique, hexagonal et rhomboedrique),
de I'un des deux indices principaux extremes ~g ou np. L'ellipsoide cet axe cristallographique ne peut correspondre qu'a un axe de revo
n'a plus qu'un seul axe optique et qu'une seule section cyclique; c'est lution pour l'ellipsoide des indices, qui do it alors etre lui-rneme de
dans ce cas un ellipsoide de revolution (fig. 22). Le corps possedant revolution. Ces cristaux sont uniaxes. Enfin les cristaux ne possedant
un tel ellipsoide des indices est dit uniaxe. au maximum que des elements de symetrie bin aires (systemes
Si l'axe optique est n., Ie cristal est dit uniaxe positif. orthorhombique, monoclinique et triclinique) ont une ellipsoide des
Si l'axe optique est n., Ie cristal est dit uniaxe negatif. indices quelconque et sont par consequent biaxes.
1
I axes L~. Les axes optiques peuvent se
I
I
trouver dans les trois plans de svmetrie
I du crista! (fig. 23 et 24).
I
I
I
I
:oJ
'1-'
~) Systeme monoclinique. Les rmne
J
r Fig. 23. Systerne ortho raux monoc1iniques possedent un seul
rhombique. U ne des axe d'ordre 2 et un plan de syrnetrie per
positions possibles des pendiculaire a eet axe.
in...d!ces pa; rapporf au
cristai. .'
•
Cristal biaxe positif Cristal biaxe negatif
Si It est parallele a I'axe L2, les axes optiques sont dans Ie plan
//I
x· \"9 de syrnetrie c1u cristal ; leur position est fixee par la valeur de I'angle a
fait par n y avec une droite parallele aux aretes longitudinales du
:r.'i n p
'X.i ."rn
Mineral uniaxe positif Mi neral uniaxe negatif
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r,
CristaI de Calcite (rhornboedre) Fig. 24. Systeme orthorhombiquc. Lcs six positions
:t
Uniaxe - possibles des indices 1l!/ nn, et 1I '. (Ie plan des axc"
Cristal de Quartz
OA et OA' : Axes optiques.
Uniaxe +
~I "g~P
I
dit plan de polarisation.
~~
r>. Les deux rayons r eiract es sont polarises Ii angle droit et les
0
0 directions de leurs vibrations sont definies de la facon suivante : soit
[nm
C
i np
o Ie point au Ie rayon lumineux orelinaire 10 venant clu premier
I milieu isotrope rencontre la surface de separation S eles deux mi lieux
I
et soit (E) I'ellipsoide des
indices du second milieu
ayant son centre en 0
iN
I
(fig. 27). I
I
Coupons cet ellipsoide par ,n - - - - - - -8 - l
Fig. 25. Systerne monoclinique.
En haut : les deux positions possibles du plan des axes optiques.
En bas : Epure correspondante de la face (010).
Ie plan perpendiculaire en 0
au rayon incident; il en re W
, P
I
I
I
I
I
Mohamed
40
Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT ELE:MENTS D'OPTIQUE CRISTALLlNE 41
dans ce second milieu des directions definies par les lois habituelles
POLARISATION ET DOUBLE REFRACTION
de la refraction, en tenant compte de I'indice n du premier milieu, PAR LES CRISTAUX UNIAXES ET BIAXES
ng:
Si le cristal est positif, Ie rayon extraordinaire est plus devie que Ie
rayon ordinaire, dont l'indice constant est n, (cristaux attractifs);
Si Ie cristaI est negatif, c'est I'inverse (cristaux repulsifs).
I
d. A
I7p J/
/
ov ~ .~I~----np
.. :
'n'
Fig. 28. Decomposition d'un mouvement vibratoire, deja polarise, lorsqu'il penetre
dans un nouveau milieu birefringent.
Si par contre, un tel rayon polarise penetre dans un autre Fig. 29. Polarisation par les cristaux uniaxes : l O a gauche,
milieu birefringent, sa vibration OA se decompose en deux compo cristal uniaxe positif (Indice du rayon ordinaire "'" indice du rayon
extraordinoire n' > np)j 2° it droite, cr istnl uniaxe negatif (indiee
santes a. et 13 dirigees suivant les axes n' a et n'; de I'ellipse (e) sur du rayon ordinaire ng, indice du rayon extraordinaire n' < " u).
vant laquelle I'ellipsoide des indices de ce milieu est coupe par Ie
plan de I'onde incidente, c'est-a-dire Ie plan normal en 0 au rayon
incident; mais, dans ce cas, les deux intensites des rayons refractes
ne sont plus egales et rnerne I'une d'entre elles peut s'annuler, si la
direction de la vibration incidente OA coincide avec I'une des deux
directions n'!J ou n' p du second milieu (fig. 28) . zO"€ristaux -bia'K~s•. L'ellipse (e) est toujours quelconque et ses
• axes varient en grandeur avec la direction du rayon incident; il
exisre done toujours deux rayons refractes exiraordinaires, sauf, bien
,I entendu, dans Ie cas de rayons incidents paralleles a I'un ou I'autre
I des deux axes optiques (direction d'unirefringence).
I
Mohamed Bourahla_UHBC_2013 - - 1
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F ig, 3 \.. M icr c scop e Nacher, TYPl~ E. r. 5i. :-'lodcle simpli fic pour ':t uJ ia n ts
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limbe gradut~. Ocu la ire. II , L n des d r-u x bourons de command- .Iu rnou
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3. ~t'g lal(" de I'ecarterncnt dvs oculn ircs , I;; mucll!" ,I,> la plarine. a , Ho u tqll de comm'lndc ~ I;, cremail ler e d,~ , "('ntent du rhnr iut mobile.
Il l , I~f 'pbl t- f1Xt· ;1\"'( Vt'rnif'f mise a u po in t (mou\,elll e nl r apide}. I" Plr ll i nc to urnun re avec lim be gr adu e.
-l (nmmandf' de la lentllle de Hnlrlllld (obse rv a -
I ~. Ilisf'os i lil' marer i.d isant fit·... rouu ions tIt· 45 v, 3, Vi s m icro rnet r iq uc (reg lage lin dt' la mise I I. I{t~P~rt· fixe \WrnlPliant de me-surer 11'~ r-oj u,
linn~ r-n l umi"'n~ converqente l.
5. ~l i,, ' au poin t de la k-n r llle de B'· rtr;lOd. I.".
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Dlaphragme super ir-ur ,
\ i s til' n ' nt r &J g l' d u r-on d vn seu r ,
au POIOI \.
4 · An al yseur . lrnrn ed im crn en t a u-desso us, m ai s
t i.. ns do Ia " .u ine.
u. E rnplaccrner u d u po lar is c- ur ,
h ...\ n :II \'H 'u r t o u r n an t , ;lO. Po lnrise u r to u r na ru . m a sq ue pnr l'cxlr emil e de l " an al y ~eu r , sc J ,. Cori denseur .
; . \Ji s,·,- e n pl .1r e th." I'"an:ll.\'i\'llir l l. t remn i ll.~rc de rt~J!lag (' du SYStt'..m e condr- n- r-ur- rr o uv e l o r ilice din rr od uctio n de s la u u -s I~, Bou ton de cornrna nde du syslem" pulari"plJr
'I. 11I0t'IIi1'> de l'ulla l)',,'ur ,o l;u·isl' u r . a u x i lin ires. co ndenseur, lei, posir ion re le ve c , pUU I 1(,..
lI. \ i:o: tI(· l '~n tra~c d" :1\ ol.jrc ltfs. •'J . ! )j:l ph": I~l ne i n l' ~r i e u r ~ 5. Monturc !! g liss;I'r,' d" ['o bjec tlf'. "lurles ell I"mierl' converl\'e n tc .
I(). Tourelh :, t1l,jP( tir,. Bu uton <II' cnmmandr- dr liJ mise au point (1IlIlU (,. OlJject if inlerchanw'ah l,-. ,.:;. ~ firCJ ir. C« "l"hl"mt: d'c!-c1alnl~t~ es t avunrn
II ()[,/'"c. tlf. vI'rn ,-!.. rolpide (' 1 vi ", mlcrorm-tr ique t. 'i C hario t rnobl le. ~t'l ht!lnr.nl rempluo- par u n .c.cla ira~t· in cur
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Mohamed Bourahla_UHBC_2013 APPAREILS DE POLARISATION 45
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Mohamed
46 Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT APPAREILS DE POLARISATION 4i
-.< J. ----- 'Ce sont des prismes construits de facon telle que Ie rayon inci
dent central soit normal a la face d'entree et normal a l'axe optique.
I Ainsi est evite Ie deplacernent lateral des rayons lumineux; ces
I
I
prismes ant en outre l'avantage de donner un champ uniforrne,
I
I
notablement superieur a celui du nicol dans Ie cas du prisme
I d'Ahrens et une extinction plus complete. Nous ne nous etendrons
I
i I .,.,. - - -
I
- -:- - - - -
pas sur Ie detail de ces prismes; les schernas (fig. 34 et 35) en donnent
: I une idee suffisamment precise.
II I'
I I
I ,
___ I ""
- - - "':...-", - - - - - .!.. - -...,'
" J I
-, I I
, I I
" I I ~
, I I
, I I
e> - ..
Mohamed
48 Bourahla_UHBC_2013
LE MICROSCOPE POLARISANT
3) POLAROI DS.
- +--
Determination des proprietes
optiques des mineraux,
- +--
Cne lame mince doit etre taillee de facon a avoir ses deux [aces
aussi exacl ern en.t paralteles que possible. Sauf dans les cas speciaux
011 l'on aurait a rechercher des mineraux tres peu birefringents, on
devra toujours chercher a obtenir une ep oisseur uniiorme de 2 a
3!roo de millimetre au maximum. A ceit e ep aisseur adoptee conven
tion nellemeni pour les lames peirographiques, on arrive a une trans
parence a peu pres parfaite pour tous les m in eraux qui ne restent
pas pratiquement opaques A toute epaisseur (ils sont heureusement
en nombre fort limite dans les roches).
Dans la pratique, routes les fois qu'une lame mince contiendra
des sections de quartz, on s'assure que I'on a atteint la minceur
convenable par Ie fait qu'aucune de ces sections ne presente plus,
entre nicols croises, de teintes vives (vert, bleu, violet, rouge,
orange,t,.jaune vij') ...l:olJtes ces sections doivent polariser en blanc
•
ou gris; une tres legere teinte jaune pale est tout au plus acceptable .
C'est le cas de la plupart des roches eruptives qui contiennent
presque toujours des fragments de ce mineral.
Dans Ie cas ou la roche ne contient pas de quartz, il peut y avoir
Mohamed
50
Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT OBSERVATIONS EN LUMIERE NATURELLE 51
I. OBSERVATION EN LUMIERE // NATURELLE n La nettete des contours des sections examinees depend avant
tout de la valeur absolue de leur indice de refraction et est accentuee
par I'existence des phenomenes cle reflexion totale qui se produisent
Ie long de leurs surfaces de separation.
U ne plaque est examinee" en lumiere « nature lie )) 1 quand Ie Ces phenomenes, deja visibles en lurniere parallele - les faces
nicol analyseur n 'est pas interpose sur Ie trajet des rayons lurnineux. des mineraux coupes par la plaque ne sont pas rigoureusement nor
Pour obtenir ce resultat il suffira done de deplacer lateralernent la males a la preparation, - sont tres accentues par I'interposition
monture correspondante. sur Ie trajet des rayons lumineux du condenseur 3 surrnontant Ie
L'aspect presente alors par la preparation est, en premiere polariseur .
analyse, identique it celui que I'on ohservait en utilisant un micros La reflexion totale sur les bards est d'autant plus forte que
cope non polarisant, avec toutefois un eclairernent moi ndre puisque I'indice moyen du mineral est plus eleo«. Pour la merne raison il
la moitie de la lurniere incidente a ete absorbee par la monture se produit un renforcement des discontin uites interieures des mine
noircie clu nicol polariseur , Les sections mi nerales sont alors presque raux (clivages, cassures, inclusions).
toutes transparentes, a
contours de nettete 'variable, incolores ou Dans les mineraux a tres forte refringence (zircon, sphene) il
colorees : elles montren t en outre des clivages, des craquelures, des se produit merne des reflexions totaies a la surface superieure :
inclusions, des taches diverses, etc.". celles-ci ernpechent la propagation vers 1'oculaire d 'une partie de
la lumiere avant perietre dans Ie mineral et I'assombrissent par
On ne saurau. tropinsister sur la necessu e de l'examen. des
rapport aux mineraux ayant un indice moyen plus proche de celui
p reparalions en licmiere « naturelle » avant de passer d l' examen
clu baume de Canada dans lequel est montee la preparation.
entre nicols croises", Une etude approfon die des mineraux clans ces
En abaissant progressivement le condenseur, les mineraux ayant
conditions est fondamentale et four nit toujours des indications tres
Ie merne indice que le baume (ou un indice voisin) conservent leur
precieuses pour la suite. Pour un observateur un peu entraine elle
transparence; ceux cl'indice plus eleve sont d'autant plus sornbres
perrner merne le diagnostic imm ed iat d'un grand nombre cl'especes
que le conclenseur est plus eloigne de la preparation. De plus, les
mirierales, que les operations ulterieures, exarnen en lumiere pola
inegalites de la surface superieure, necessairernent produites au
risee parallele ou convergente, se borneront simplernent a confirmer.
polissage, sont mises en evidence et les mirieraux tres refringents
pren nent de ce fait un aspect rugueux caracteristique, qui donne
a I'observateur u ne impression de relief par rapport aux mineraux
voisins.
I. La lumiere dite naturel1e dans Ie langage courant des petrographes n'est
pas en realite de la veritable lumiere naturelle, puisque polarisee rectilignement
I. L 'etude de la refringence des mineraux peut, bien entendu, se faire sans
par Ie nicol polariseur. Pour eviter toute confusion nous placerons ce terme
entre guillemets. aucun nicol, en veritable lumiere naturelle; mais Ie polariseur ayant, a ce point
de vue, pour simple resultat de supprimer la moitie de la lumiere incidente, il
2. Avant mf-mo de mettre la plaque mince sur la platine du microscope il est
n 'y a aucun inconvenient a Ie maintenir en place. Cela presentc merne I'avantage
souvent utile de l'examiner simplement a l'ceil nu ou a la loupe. Ce rapide coup de ne pas deregler ce nicol pour les operations ulterieures; pratiuuement on opere
d'ceil peut donner des renseignements, en particulier sur la structure et l'aligne. toujours ainsi. .
ment des mineraux dans les roches sedimentaires et metamorphiques (cas, par 2. ~n n 'envisagera'IJas ici la me sure des indices a I'aide des divers refracto
exemple, d'un gneiss a gros grain doi'tt on ne possede pas d'echantillon en masse metres, mesure qui en general ne peut s'effectuer sur des sections minces et est
et pour lequel la structure d'ensemble est difficilement visible au microscope, sans interet dans I'etude courante des roches au microscope.
meme avec les grossissements les plus faibles.) J. Dans ce qui suit, nous designcrons toujours sous Ie nom de condenseur le
J. Dans Ie langage courant, on designe ce second ex amen sous Ie nom systeme convergent mobile et ferons abstraction de la lentille faiblement conver
d'examen en « lumiere polarisee ». gente qui est associee a titre fixe au polariseur.
Mohamed
52 Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT OBSERVATIONS EN LlJMIERE NATURELLE
53
Avec un peu d'entralnement, on arrive ainsi sans difficulte a Il se deplace vers le mineral le plus (+) refringent quand
acquerir une notion assez approchee de I'indice moyen d'un mineral. on detruit la mise au point en elevant l'objectif (distance de la
preparation a l'objectif plus (+) grande).
REGLE. Le condenseur etant mis en place, puis eloigne pro
gressioement de la preparation, l'indice d'un mineral est d'autant
plus eleve par rapport a celui du baume de Canada que son relief
est plus accentue et que ses contours sont plus nettement accuses.
2. COLORATION DES MINERAUX EN LAMES MINCES.
PLEOCHROISME.
2° COMPARAISON DES INDICES
La distribution des teintes de pleochroisme dans un mineral au non, d'arreter totalement la lurniere issue du polariseur I. Dans
obeit aux memes lois de symetrie que les autres phenomenes optiques ces memes conditions une plaque mince de roche presente un aspect
et les directions des indices principaux n, n; et n-. sont la encore entierernent different de celui observe en lurniere « naturelle n,
des directions privilegiees. Le pleochroisme d'un mineral est done Tout dabord, I'examen entre nicols croises permet de savoir
entierement defini par la nature de la teinte et l'intensite de la colo si Ja section examinee est isotrope ou non. Dans Ie premier cas (corps
ration suivant les directions des trois indices principaux. isotropes), rien n 'est modifie a la direction des vibrations issues du
Pour eturlier Ie pleochroisme d'une section, on opere done de lao polariseur par la traversee du mineral et l'ob scurite persiste quelle
facon suivante : a
que soit la position de la platine mobile par rapport i' axe de celui
ci; dans Ie second cas (corps anisotropes), la lumiere se trouve reta
1° On determine entre nicols croises, ainsi qu'il sera indique
blie avecune teinte particuliere (polarisation chromatique) absolu
au chapitre suivant, la position des indices n, et n;',
ment independante de la couleur propre du mineral. Toutefois, si la
2° En lurniere parallele, on arnene successivement ces deux lame cristalline se trouve taillee norrnalement a son axe optique uni
directions en cotncidence avec le fil du reticule situe dans Ie plan que (cristaux uniaxes) ou a I'un de ses axes optiques (cristaux
de section principale du polariseur; on en deduit les teintes cor biaxes), sa section est constamment eteinte comme dans Ie cas des
respondant aux indices extremes n, et n-. Pour preciser la teinte m in eraux isotropes ; il faut alors recourir pour son etude a I'emploi
suivant n-. il suffira alors de rechercher une section contenant cet de la lumiere convergente.
axe, c'est-a-dire perpendiculaire aux plans des axes precedemrnent L'etude fondamentale des phenomenes de polarisation chroma
a
reperes, par exemple soit perpendiculaire une bissectrice, soit per tique constitue le premier paragraphe de ce chapitre : ensuite seront
a
pendiculaire un axe optique. passees en revue les diverses operations pratiques que I'on peut faire
entre nicols croises : determination de la birefringence du mineral et
3. AUTRES OBSERVATIONS EN LUMIERE « NATU de ia position des indices, mesure des angles d'extinction des sec
RELLE ». tions crisiallines, etude du signe d'allongement des sections.
I. Dans un grand nombre de cas, cette determination est inutile, 'les positions I. I1 est toujours bon de s'assurer que les nicols du microscope utilise sont
respectives de nR et np etant precisees par Ie simple examen de la forme des parfaitement croises, en ver ifi ant I'extinction en l'absence de toute plaque mince
sections ou des directions de clivage. et en tournant s'il y a lieu Ie polariseur dans sa monture ,
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
.~
normal au rayon incident (ici confondu avec celui de la face d'entree). La vibra On en deduit
tion OV = P sortie du polariseur se decompose en 0.'\ = P sin a suivant _. q sin 11>= p sin 2a sin 9
anI' et OB = P cos a sur On g , qui 2
_-./1 V V
ment egales 11 --,- et --.- (V, vitesse d'o!1 enfin
JI (I n 9
dans l'air).
· 2
q2 = P?"sm 2
• 0 9
u strt- - = po'
"sm2 2 a sin" lIb
2 x
L'epaisse ur de la lame et ant de Soient I Pintensite de la lumiere primitive (a pres la sortie QU polariseur et
signee par e, ces deux vibrations avant Ja lame cristalline) et I' lintensite a la sortie de lanaiyseur. Nous
tr aver sent celle-ci en des temps snvons que ces intensites sont proportionnelles aux carres des amplitudes des
vibrations respectives. On peut donc ecrire :
",E et -V;
l
en en'
il s 'introduit done entre
I' q2
elles, pour cette epnisseur , un retard T =~
eln' 9 ~- H'I') et
V
I • 2 • 2 11;)
Apres la sortie de la lame I 1'- I sin 2 a. sm'T
et Ia traver see de I'analyseur , I_~
0.'\ donne une co m po s a n t e
nvec x = e(H'!J - n'/,)'
p sin 2 a
0.-\, p sin a cos a -- Cette [orm ule [ondanientale donne I'e xplicatioti de taus les faits observes
2
dan s I'exumen en lumiere paralle!« des sections de mineraux en lame mince.
cot OB une composante OB, = - p
Seules vont 1'arier, lIU COlI'S de l'et u de les divers 1J1ineraux d'une prepa
sin a cos a = - 0.'\1 suivant la
ration, les grandeurs n' ~ - n'!" cesi-a-dire In birefringence qui est fonction du
section principule de' I'analyseur.
meneral, et a L'tingle qui caracierisc la position de la section sur la platine; ces
Ces deux cornposantes sont egales deux quantites joucnt un role capital et iJ importe-des rnnintenant de bien s'en
en valeur absolue et vibrent dans h. penetrer.
Fig. 36.; Decomposition d 'u nc vibration
polurisee (OV) par la section cr istulline,
merne plan, rnais avec un retard L'intensite I' deviendra nulle (extinction) :
puis par I'unalvseur.
de OB sur 0.'\ dans l'air egal 11
() = V T = e (II'!! - n' (I), ,0 Quelles que soient les valeurs de ;) et de A, lorsque sin 2 a = 0, cest-a
Ces deux vibrations sinusoidales sont done d:1I1s les conditions requises pour dire au cours d 'une rotation totale de la platine du microscope, pour 4 positions
interferer. En tenant compte de la direction opposee de OA, et de OB, qui introduit a angle droit. Ces positions sont cellcs pour lesquelles les axes n' 9 et n'{I de
au ssi une difference de phase de '" la difference de phase des deux vibrations I'ellipse (e) coincident avec les sections principales des nicols, marques par les
fils du reticule de I'oculaire lorsque celui-ci est bien regIe.
dans J'air apres la sortie de I'analvseur est" + 9 ( ou 9 = ;'l1:l). . ,,;)
T c "est-a- diIre si
11;)
2 0
Quel que soit a, si SIll = 0, T k 11, ou bien
E t, SI" a un moment donne
onne, 1a \'I'b ration
. " ,a pour e'ongntron
OA 1' P
--sin a
22- - . (J,
sin e(n'u - n'{I) = k X,
la vibration OB, aura pour elongation Les variations de a produisent done des variations de l'intensite allant
p sin 2 a p sin 2 a depuis une extinction totale pour quatre positions a angle droit jusqu '3 une
- - 2 - - sin [f)- h + 9)] sin (0-9)· valeur maxima pour les positions bissectrices de celle-ci. Cette intensite maxima
2
est
Or, dans cc cas, la vibration resultante est de meme pertode que les deux ('(n n'p). l
(/ -
composantes et , par suite, son elongation au me me instant peut etre exprimee I' = I sin? 11 ---'.:....,..---'--'
;\
par q "in (0 - '1'). L'elongaiion. de la resultnnte doit il chaque instant etre egale
a la sornrne de celles des composantes on doit done avoir , quelle que soit la De meme , pour certaines va leurs de I'epaisseur ou de la difference des
valeur de 8: 2k + I
indices n' u - n' p pour lesquelles e(n' 9 ' - II'/,) = - - - ; \ , la lurniere incidents
p sin 2 a 2
q sin (8_'1')= [sinO-sin (0-'9)] peut etr-e'·integralel1Ol.ent.oonservee (si la valeur correspond au maximum), tandis
2 •
que pour d'autres, definies par ('(n'g - 11',,' = k :I., on peut avoir extinction
ou complete quel le que soit I'orientation de la lame cristalline par rapport aux
q cos tl>
.
SIn
.
0- q sm 1» cos 0 =
p sin 2 a (I-COS 9).
sm 8 + "P sin 2 a sip 9
cos 0
nicols.
2 2
Mohamed
58 Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT
LUMIERE NATURELLE
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iZG:'S:";0)
-'"r:l
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donc la merne, mais avec des variations dintensite allant depuis o
C. 'h So ao §o '.,g
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une extinction totale pour les quatre positions a angle droit definies -0
~ ./:)1""-; II II II \I ": ell
..,.,
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ci-dessus, jusqu'a une valeur maxima pour les positions bissectrices. '"c :~ 0''" _1:: ~.....-:....-:~
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sation correspondant aux diverses valeurs de e(n'y -n'p) = b . Les ~ '- 'OIJ ~~
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c 0 'fO
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~ ~ ]1
depuis Ie rouge jusqu 'au violet. II est facile, en comparant approxi ",,'" 5",~
-0 <
-
"0 -<:i o ~
mativement les coefficients suivant lesquels sont conservees les :.>
..,'""
\.0
'" o ::l
0 ~~
Pour un retard b nul, il y a evidemment obscurite, Pour de tres C.
'fO
0) E·",
'fO \.0
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petites valeurs, les diverses radiations du spectre croissent a peu ..
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o e§ ~
~ c: Xc'
c
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::l \.0
pres dans la merne proportion, quoique pourtant avec predominance E· o'E- ~ '" ::l
U
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2 .S c. c. C-O'fO
des radiations ayant la plus faible longueur d'onde (violet, bleu) ~
sur celie de lautre extrernite du spectre. II en resulte une nuance "'Jg.
o
L
c!;
..
..
c:
Ili
...... +-J
';5 ';5 0;5 ';5
"- ~ :... "
............
.....................
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:...
::l ::l
'OIJ1li
\.0
gris bleu-violace (gris lavande) de plus en plus claire a mesure que '"
- ~
u i:CIi
t.!::-
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c:c:c:e
~ ~f.X~f(
'fO :
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leur ordonnee presque egale a I'unite, et la teinte resultante est done ~ u· 'fO
~
un blanc assez pur (blanc de premier ordre) correspondant a -,; c
25S . I
... (;>
('<1
"3
So.
u = ----i mm environ ,; oil 'fO
10 ,r.
- - ,
,; ti: .J
0)
I.
•
Un quartz au maximum de birefringence (o.ooo) et d'une epaisseur de
nlllm,OJ a un retard b = o,ocg x 0,03 = 27~ millirnetres. II est done a la limite
10
superieure de ce blanc de premier ordre.
Mohamed
60 Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT OBSERVATIONS ENTRE NICOLS CROISES E1' LUMIERE PARALLELE 6I
plus en plus grande des courbes y = sin? :0, une pattie d'une
2°de sa position par rapport aux fils du reticule (traces des
plans de sections principales du polariseur et de l'analyseur).
nuance deterrninee du spectre peut scule etre supprimee, landis
qu'une portion notable en reste conservee , Les diverses teintes de
polarisation vont done commencer a se laver de blanc, au lieu d'etre DETERMINATIONS PRATIQUES EN LUMIERE PARAL
extrernement pures et vives comme les precedentes, Ce fait est parti
culierernerit net pour la gamme des teintes du troisierne ordre, qui LELE ET ENTRE NICOLS CROISES.
commence apres 1e violet sensible n° 2; il est merne deja tres appre
ciable pour ce violet par comparaison avec le premier. La gamme MESURE DE LA BIREFRI NGENCE (n/!l- nil)
des teintes de iroisiem e ordre comprend encore la serie du spectre D'UNE SECTION CRISTALLINE
ommool~ )I I I I I I I I I I I I I I I I
Fig. 38. Echelle chromatique de Newton (dapres A. Michel Len et A. Lacroix). Abaque permettant de determiner la teinte de polarisation
d'une section d'un cristal en fonction de son epaisseur et de sa birefringence.
• ~ . . ,
Mohamed
64
Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT OBSERYAT10I\S ENTRE 1'ICOLS CROISES £1' LUMIERE P,\RALLI~LE 65
Pour les rnineraux polarisant dans les teintes vives, il est par les deux bissectrices des fils du reticule, c'est-a-dire avec les deux
fois assez difficile de recon naltre, au premier abord, si la teinte indices n' g et n' o de la section a etudier.
appartient au premier orclre ou au deuxierne, pour les jaunes, oran A priori, la position respective de n'u et de n'p de la section
ges, rouges et violets, ou bien au deuxierne ou au troisierne ordre consideree est incorm ue : on precede donc par taton nement de la
pour les bleus etverts. II en est de merne pour I'ordre exact des Iacon suivante :
tei ntes tres lavees des portions suivantes de I'echelle chromatique.
Pour lever lindecision, on peut se servir d'une lame auxiliaire REGLE. Faire glisser le quartz com.pensateur a. partir de
(fig. 41), dont I'ernploi tres simple est fonde sur Ie principe sui va nt : l'epaisseur la plus Jaible de [aeon a augmenter celle-ci suioant
Si J'on arnene une section cristalline a son maximum d'eclai l'axe du microscope.
rement, les deux axes »', et n'p de l'ellipse de section de I'ellipsoide
Deux cas peuvent se presenter :
des indices par Ie plan de la preparation occupent alors les posi
tions bissectrices des traces des sections principales des deux nicols, Premiere position possible. La teinie de polarisation se lave
marquees par les deux fils du reticule de I'oculaire. Si l'on interpose de plus en plus et alfeint Ie blanc d' ordre superieur; n' o de la
sur le trajet des rayons lumineux, entre les deux nicols, une autre section coincide alors avec la direction de N g du quartz (flee he
lame cristalline placee aussi de te!le sorte qu'elle soit a son maximum iracee sur la lame auxiliaire).
declairement (ou simplement, si l'orientation de son N'u a ete mar
Deuxieme position possible. Le retard croissant de la lame au.xi
quee par le constructeur, en orientan t cette di rection sui va nt I'u ne
eles bissectriccs des deux fils elu reticule), deux cas peuvent se
liaire se retranche de celui de la section a
etudier ; a
un moment
presenter : donne la teinte resultani e est uuiubiiablement du premier ordre
(jaune pale, blanc ou gris). Le nombre des teintes sensibles par
a) Le s d c us directions it' q et N'f/ coincident et, par suite lesquelles on est passe pour obienir ce resultai donne, en lui ajou
aussi n' p et N':. ; dans ces cas, les deux retards b et ~ de la section ian! I, l'ordrede l'echelle chroniaiique au.quel appartient la ieinie
cOl1sidere~ et ele la lame auxiliaire s'ajoutent pour la production de de polarisation du mineral.
la tei nte de polarisation chromatique, et la teinte alors obser vee cor
Remarque : Pour des sections polarisant tres peu (dans les
respond a un retard (b + ~). En d'autres terrnes, la teinte de pola
teintes gris fonce), il y a interet a superposer une lame auxiliaire
risation de I" section consideree monte dans l'echelle chromatique
par I'interposition de la lame auxi liaire , de retard connu, afin que la teinte resultante arrive clans une region
de la gamme ou lappreciation en soit facile. On emploie alors de
b) La direction N' 0 coincide a~'ec cclle de n' r (et par suite N", preference un qu ari« ieinie-sensible, dont la teinte passe immedia
avec 'n'g); les deux retards b et ~ sont alors de sens inverse et leurs ternent au bleu ou au rouge lorsque son retard est legerement
effets se retranchent pour la production de la teinte de polarisation. augrnente ou dirn in ue. La variation de son retard, due a la super
Si Ie retard de la lame auxiliaire est inferieur a celui de la section position de la section cristalline a etudier, est done facile a apprecier,
consideree, la teinte resultante est celIe qui correspond a un retard et on en deduit la birefringence de cette section.
(b -~); si c'est I'inverse, la teinte correspond a (~ - b).
La lame auxiliaire cristalline qui sert a determiner la position
precise d'une teinte de polarisation dans lechelle chromatique est DETERMINATION DE L'EPAISSEUR e
un quartz com pensateur . C'est une lame tail lee en biseau, depais DE LA PREPARATION
RELATIONS ENTRELES SYSTEMES CRISTALLINS En resume, dans Ie systeme monoclinique, al'exception des sections
ET LES ANGLES D/EXTI NCTIONS de la zone [010] perpendiculaire a (010), les sections ont, en
general, une extinction oblique a leur allongement.
a) Systemes quadratique, rhomboedrique, hexagonal (u n axe
b) Systeme triclinique. L 'allongement ou I'aplatissement, Iors
de svrnetrie principal, cristaux uniaxes). qu'ils existent, sont sans aucune relation avec les axes de syrnetrie
L'allongement est parallele a I'nxe principal (axes optiques) ou
optique. Les angles d'extinction (a) sont done, comrnepour les sec
I'aplatissernent perperidiculaire a eet axe.
tions quelconques du svsterne monoclinique, variables avec I'orien
Les sections allongees s'eteignent parallelement et perpendicu
tation de Ja section et la nature du mineral.
lairement aleur allongement et a la trace des clivages faciles lorsqu'il Les sections s' eteignant en long sont une exception ires rare et
en existe (extinction droite) fig. 39.
sont dues uniquement au hasard.
Toute section perpendiculaire a I'axe principal (normale a De merne les traces des clivages ne presenteroni aucune coin
I'allongement ou parallels a I'aplatissement) reste toujours eteinte, cidence Wi,'ec les directions d' exlinclion.
Si elle a une forme defi n ie, celle-ci perrnet de juger du systerne
cristallin (quadratique, hexagonal ou rhornboedrique) j il importe de DETERMINATION DE LA SITUATION RESPECTIVE
ne pas les confondre avec des sections de cristaux cubiques, qui DE n ' g ET nip DANS UNE SECTION
II n'y a done pas d'arnbiguite pour la determination, si I'on proccde avec atten Mineraux tre« 'hirefringents
tion. (tei nte de polarisation superieure au 3" ordre
2. Les constructeurs ont actuellement tendancc a rernplacer Ie quartz teinte
sensible par un gypse teinte sensible, On utilise la lame de gypse exactement
et blanc des ordres superieurs) quartz compensateur-
comme la lame de quartz.
I. Voir son usage page 64.
Mohamed
72 Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT OBSERVATIONS ENTRE NICOLS CROISES ET LUMIERE CONVERGENTE 73
On dit qu'une section s'eteignant en long a un allongement Theoriquernent toutes les sections peuvent etre observees en
positif Iorsque la direction (l'extinction parallele a cet allongement lurniere convergente. Pratiquement, ainsi que nous Ie verrons plus
est n'!1 et qu'elle a un allongement negatif si cette direction est n'l" loin, les renseignements que I'on peut tirer de ce mode d'obser
La determination du signe d'allongement reoient donc a la vation sonr d 'autant plus precis que la section est plus proche du
recherche des directions respectiues des deux indices n ' 'f et n'p plan perpendiculaire a I'axe optique (cristaux uniaxes) ou a une
(voir page 69 et s u i v a n t e s ) . · . bissectrice des axes optiques (cristaux biaxes). II y a interet pour
Pour les sections a extinction oblique par rapport a leur allon les debutants a ne faire un examen en lurniere convergente que sur
gement, on etend la definition ci-dessus en considerant celie des des sections toujours eteintes (ou presque) entre nicols croises et en
deux directions d'extinction qui fait, avec I'allongement de la sec lurniere parallele 1.
tion, un angle inferieur a 45°.
Lorsqu'un mineral se presente en cristaux allonges sulvant n!l
ou aplatis perpendiculairernent a n o » le signe d 'allongement de ses
sections est positif; de merne, ce signe est negatif pour un mineral DISPOSITIF ADOPTE POUR L'EXAMEN
mesure sera bien negatif dans un cas, positif dans I'autre. I'amener exactemeni en contact a'i'ec ia face inferieure de la lame de
On peut verifier ce caractere (qui se rencontre dans Ie peridot, 'verre qui porte la preparation 2.
I'epidote, la wollastonite, etc.) par un examen en lurniere conver 2° Jlet·tre au point la preparation avec I'objcctif Ie pl us fort
gente, ainsi que nous I'exposons au chapitre suivant j cet examen possible,
montre que le plan des axes optigues est transversal a I'allongement. Pour les observations courantes, on utilisera I'objectif a sec
dormant Ie plus fort grossissement possible : au moins x 50 (Leitz
Zeiss), ou x 60 (Nachet). Lorsqu'il s'agira d'observer des sections
de tres petite dimension, on nhesitera pas a employer des objectifs
III. OBSERVATIONS ENTRE NICOLS CROISES
a immersion; les grossissements peuvent alors aller jusqua 100
ET EN lUMIERE CONVERGENTE
ou 110.
II est necessaire de vei ller tres exactement au centrage de
c~ icol analyseur er condenseur en place) I'objectif, afin que, au cours de 1a rotation de la platine, Ie faisceau
de lumiere convergente ne balaye pas des sections de nature diffe
Nous n 'envisagerons pas ici la theorie des phenomenes qui ren te ,
se produisent en lurn iere convergente, dont Ie developpernent nous
entrainerait beaucoup trop loin; nous nous bornerons a I'expose
simplifie des phenomenes que I'on observe avec les lames cristallines
tres minces utilisees en petrographic. I. Nbus excluens-rijhpliciternent les cristaux du systerne cubique, optique
•
I. II faut faire attention it ne
pas confondre Ie signe d'allongement des sec
ment isotropes, toujours rigoureusement eteints et qui ne donnent pas de figure
de lurniere convergente.
tions d'un mineral avec le signe optique de ce mineral. C'est une erreur grave 2. Noter que, si l'on emploie ce condenseur pour I'examen en lurniere
que font parfois les debutants, Pour la definition du signe optique, voir page 34. parallele a de forts grossissements, i l faut Ie baisser notablement pour obtenir
Pour la determination du signe optique voir pages 34, 77 et 83. Ie maximum de nettete des images.
Mohamed
74 Bourahla_UHBC_2013
LE MICROSCOPE POLARISANT OBSER\'ATIONS ENTRE NICOLS CROISES ET LUMIERE CONVERGENTE 75
3 0 En/ever l' oculaire , en regardant alors suivant I'axe du une croix noire clont Ie centre se trouve au point ou I'axe optique du
microscope, muni de I'analyseur, on observe une image assez petite, mineral 1 vient traverser Ie champ de I'image en lumiere con ver
mais en general suffisamment nette, des figures c1assiques clues a gente 2 •
la Iurniere converjzente.
Ces figures se composent de lignes noires et de courbes colorees, I ° SECTION PERPENDICULAIRE A L'AXE OPTIQUE
ces dernieres n 'etant d'ailleurs visibles en lames minces que pour (SECTION TOUJOURS ETEINTE EN LUMIERE pARALLELE)
les mineraux tres birefringents.
L'image obtenue est plus petite avec les objectifs les plus forts, La croix noire est ceniree et reste invariable lorsqu' on fait tour
mais elle gagne en nettete et en grandeur de champ (celui-ci eta nt ncr la platine du microscope portant la preparation (fig. 42); cela
defini par la convergence du faisceau qui prend part a la formation est cl 'ailleurs d 'accord avec ce que nous avons vu pour I:examen en
de ces figures). II faut d'ailleurs observer que les rayons contribuant lumiere vparallele, ou ces sections restent
a la formation de la partie centrale de I'image en lurniere conver constamment eteintes, puisque Ie centre du
gente rencontreraient seuls I'oculaire de facon a cooperer a la for champ en lurniere convergente est toujours
mation de I'image obtenue en lurniere parallele : quand on remet occupe par Ie centre de la croix noire. D'au
I'oculaire en place, la teinte de polarisation observee correspond tre part, les courbes d 'egal retard colorees
done a celie qui existe au centre du champ en lurniere convergente. sonj des cereles concentriques et qui sont
Pour obtenir une image plus grossie des figures dues a la eux-mernes fixes pendant la rotation lors
lurniere convergente, on peut collecter les rayons qui donnent nais qu'i1s sont observables (a cet egard, I'exa
sance a cette image, au moyen d'une lentille a grande ouverture men au plus fort objectif possible, qui
(lentille de Bertrand); celle-ci s'adapte a la partie infer ieure du Fig. 42. Croix noire
augmente Ie champ de l'image en lurniere
tube porte-oculaire et, associee a I'oculaire qui est alors conserve, montree par les cristaux convergente, est Ie plus favorable pour
uniaxes t ailles perpen l'obtention de ces courbes, dont il est d'ail
joue Ie role d'objectif accessoire et transforme ai nsi la partie supe diculairement a I'axe
rieure du microscope en un veritable microscope secondaire, donnant optique et observes en
leurs pratiquement inutile de se servir dans
.une image bien plus grossie, quoique generalement peu nette. Ce lumiere convergente. les etudes petrographiques courantes).
dispositif n'a guere d'avantages que pour mesurer I'angle des axes
optiques, car il permet I'emploi d'un oculaire a reticule gradue ou
a fils paralleles mobiles. Pour les determinations petrographiques 2° SECTION OBLIQUE SUR L'AXE OPTIQUE
courantes, on observe des mineraux don t les caracteres optiques ont
ete anterieurernent etudies : la mesure exacte des angles des axes
optiques est gen('ralement inutile et il suffit dapprecier leur ordre La croix noire est alors deceniree , son centre secarte de plus
de grandeur. en plus du centre du champ a mesure que I'axe optique devient plus
oblique et peut merne sortir du champ quand la section est assez 3° SECTION PARALLELE A L'AXE OPTIQUE
oblique (it ce point de vue encore, les objectifs les plus forts doivent
Dans ce cas, le centre de la croix se trouvant reporte a I'infini,
~ lorsqu'une des quatre branches de la croix vient a passer par Ie
m~8tQ
et8~CD
~ yVl
parallele 1.
ces deux taches (direction
.rITad,
I'un e des bissectrices des sec
tions pr inr ipa les des nicols)
M'-nera! + est perpendiculaire a celie du
I I trait indiquant Ie K Q du
~ ~I
, t? 3 4 mica, Ie mineral est IIll iaxc
5
posii i]: si elle est parallel«
Fig. 44. Deplacement de la croix noire lorsqu 'elle n 'est pas centrce (cen
tre en dehors du champ; rotation de 90°).
a ce trait. le mineral est
1 un/d.\"(' I/:;{;dtif.
.
~ ~
M,neh!~ 'L'n moyen pratique de
1. Dans certains cas, il est
•
plus facile d 'apprccier exactement In
rnerne · 45. S" .. reten ir cette ,rezle est le, sui
F ig. chcma resurnant I'emploi du nuca '"
direction de ces positions d 'extinctions par ce precede que par l'examen direct qu;~r( conde pour la determination du signe ,"ant: La fiech£' grw,,'ce SIU
des extinctions en lumiere paralleie, surtout lorsqu 'on a affaire a des sections opuque d'un mineral d~mna~t, en lurniere 'In lame ct la lign£' joigllalll
polarisant assez peu. convergente, une crorx nOIre centree.
Mohamed
78 Bourahla_UHBC_2013LE MICROSCOPE POLARISANT
lesquels l'interposition du mic~ quart d'onde donnait deux taches mineral uniaxe tnil le tres obliquement a \'axe optique.
noires. On en deduit done la regie suivante ; (La preparation est supposes dans une orientation a 45° des positions
Si les deux seeteurs opposes ayant l' axe du quartz grave sur la lame sort compris dans le secteur S. O. de la 'croix noire doni les branches
eomme bissectrice prennent une teinte bleue, done plus ( +) elevee dans la sont cxterieures au champ.]
Mohamed
80
Bourahla_UHBC_2013
I.E :l'nCROSCOPE POLARIS,\XT OBSERVATIONS ENTRE NICOLS CROISES ET LUMIERE CONVERGENTE 81
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Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARISANT OBSER \'.\TrONS ENTRE NICOLS CROISES ET U'MIERE CONVERGENTE 83
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I
CD ~iJ ~s/
1° SECTION PERPENDICULAIRE A UN AXE OPTIQUE
C'est Ie cas Ie plus simple. La bissectrice aigue etant situee du cote
de la convexite de la branche d'hyperbole qui apparait au centre du
champ, on oriente cet arc d'hyperbole de sorte que sa tangente au
2 3 sommet soit parallele a la direction gravee sur la lame teinte sensible.
Si la teinte de polarisation monte dans l' echelle de Newton (bleue) du
CD 0 .8-/
"'--,
:6"
I
~II'
5 ,,/",4 ~
cote de la convexite de la courbe, Ie mineral est biaxe positif, sinon il est
nega tif (fig. 51).
/
Fig. 50, Variations, pour urie r o carron de 1800 de la platine
du microscope, de la figure .,J.onnee, en luin iere convergeritc,
e: ./
par un mineral biaxe dont la section est perpendiculaire it
I'un des axes optiques.
Fig, 51. Mineral Biaxe positif.
r
•
Mohamed
84 Bourahla_UHBC_2013 LE MICROSCOPE POLARlSANT OBSERVATIONS EI\TRE NICOLS CROISES ET U'Mll~RE CONVERGENTE 85
Nous avons ainsi dresse un tableau dormant les mirieraux les Bien entendu, les regles genhales de la syrnetrie seront respec
plus interessants a ce point de vue: tees. Par consequent seuls les cristaux orth.orhombiq ucs, monocli
niques et tricliniques pourront presenter ce phenornene ,
2V IO 20 30 40 50 60 70 80 90 En outre, pour les cristaux orthorhornbiques, la dispersion ne
----1---1---'--1--1---1----1--1-----1
pourra avoir lieu que dans un plan de syrnetr ie, Ies bissectrices des
Biotite axes optiques restant fixes.
Monazite
Sillimanite Par contre, pour les cr istaux monoc1iniques, une seule des bis
sect rices sera fixe et portee par I'axe de symetrie, la position de
Barytine
I'autre pouvant varier dans Ie plan de symetrie ,
~I uscovite
Anhydrite Dans Ie cas des cristaux tricliniques, les phenomenes sont plus
Celestine Preh n ite Andalousite complexes, la position de I'cllipsoide des indices etant a priori
Disthene quelconque.
Dans la pratique, les mirieraux tric1iniques et monoc1iniques
sont fr equemrnent pseudo-ortho,
rhombiques. Les phenomenes
Pratiquement, il est cliffici le J 'upprecier par cette methode des I observables peuvent presque tou
angles superieurs a 60 0
1a difference entre angle aigu et angle
:
I I
jours etre rarnenes a la disper
\ I
obtus des axes optiques est trop faible \ \ sion orthorhombique, qui se tra
\ \
pour que I'on puisse connaitre avec cer duit done par une variation de
titude la position de la section etudiee
par rapport a lellipsoide des indices.
o
--
:......... - 2
che d' hyperbole observee est fonction de I I sur Ie trajet des rayons lumineux
1\ un verre rouge, puis un verre bleu.
l'angle ell'S axes optiques. 2 }
1
II est alors possible de se reporter a
La dispersion est notee r
un diagram me trace par \Vright (fig. 53).
(rouge) > v (violet), si Ie 2V
Fig. 53. Ordre de grandeur Fig. 54. Schema theorique de la dis est plus grand pour la lumiere
Ce diagram me n 'est valable en toute de I'angle des axes optique s
persion. I) Hyperboles en Lurniere
rigueur que pour les mineraux d'indice daprcs la courbure maxi
bleue. 2) Hyperboles en Lumiere rouge. rouge que la lumiere bleue,
m UIll de la branche d'I1\'
Pour ce mineral r > v. r < v dans Ie cas contraire.
voisin de 1,60; pour les autres mineraux
perbole (Sect ion perpendi.
il ne peut done pas donner autre chose culaire ~l un axe optique).
quun ordre de grandeur de la valeur D''npres "'right.
cherchee. On peut egalement observer soigneusement les lisieres des
branches dhyperbole. S'Il y a extinction pour k rouge, par
exemple, on observera les couleurs complementaires, done une
teinte generale bleutee ,
DISPERSION Par consequenj si la lisiere convexe est bleue, c 'est que Ie 2 V
•
est plus faible pour Ie rouge, done r < v, et non l'inverse(fig.55).
Pour certains mirieraux biaxes, la posinon des axes optiques
peut varier en fonction de la longueur donde de la lurn iere inci
dente.
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
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RELATIONS ENTRE LES OBSERVATIONS I"AITES ENTRE NICOLS CROJSES ET LES SVSTEMES CRISTALLINS
...
LUMIERECONVERGENTE
I LUMIERE P ARALLELE
Operer sur des sections
Operer sur une section SYSTEMES
PRINCIPAUX MINERAUX
toujours eteinte (ou presque) cristallins
a forme definie en lumiere parallele
Sectionstoujours eteintes. Rien Cubique Hauyne (Leucite) " (Grenats), etc.
Rechercher en lumiere naturelle
contours polygonaux ou c1ivages
pour etre certain que ce sont bien
des
.--_.
cristaux. - _ . - .... - ._
- - - - - - ..
rO Sections symetriques (zone ph.) a Branches d'hyperbole Monoc1inique Orthose (Anorthose) (Microcline) ,
extinction parallele a leur allonge ou Muscovite, Augite, l£gyrine,
ment. fausse croix noire Hornblende, etc.
tion quelconque.
-----------_. ----- _.
- - - - _ ..•. ------ - - --- - - --
---- - I
tinction quelconque.
- --._--------- . -_ _ -
.. - - - - - -----_. ._--------- -- --. ------
Les mineraux dont les noms sont ecrits entre parentheses ne sont pas rigoureusement cristallises dans les systemes
I.
correspondant a leurs cases respectives, mais se comportent comme tels dans la pratique courante. Voir dans la deuxierne partie
de l'ouvrage ItS caracteres relatifs a chaque mineral. __
.
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
TABLEAU GENERAL DES OPERATIONS A EFFECTUER POUR DETERMI NER LES CARACTERES DES MINERAUX TAILLES EN LAMES MINCES
Valeur absolue des indices mise en evidence par l'intensite et la nettete des contours; ceux-ci sont d'autant plus
i Refringence (con- accuses que l'indice du mineral est plus eleve par rapport a celui des mineraux voisins:
: denseur en place,
j
mais distant de Comparaison precise des indices: Utilisation du lisere
la preparation). . de Becke par dereglage de la mise au point .
Objectif t : Lisere -+ corps le + refringent.
Objectif ,j. : LiSeH~ -+ corps le - refringent.
UN NICOL
on PAS DE NICOL Coloration.
( cassures,
\ inclusions, etc.
teinte sur n g = teinte obtenue quand II g est parallele au plan de section principale du polariseur.
~
UN NICOL
(POLARISEUR seul) Pleochroisme . . .. teinte sur np = teinte obtenue quand lip est parallele au plan de section principale du polariseur,
(La determination des posi tions de fig et lip se fait entre nicols croises, en lumiere parallele),
· 'f nn
B 1fe . ence
g
.. l Voir
' . Echelle des teintes de Newton, page .62.
(Epaisseur des plaques usuel les : 0,02 mm a 0,03 mrn.)
Mesure des angles d'extinction. Relations avec les systernes cristallins. Yair page 68.
n p parallele a allongement : - ,
CONDENSEUR EN PLACE \ Croix noire ou ~ro~tes par~leles aux traces des Mineraux uniaxes, •
au contact de la plans de polarisation des mcols . Determination du sigrie optique, voir page 77.
preparation, objec- /.
convergente~)L u mBranches
laire. iere, . .
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Mohamed Bourahla_UHBC_2013
REMARQUES PRBLIMINAIRES
pourcentage molaire x d'un des termes extremes de la serie. Par Pleocbroisme : defini par les teintes extremes qui se manifestent
exemple, roo moles de plagioclase a x % danorthite sont cornposees lorsque les indices principaux sont dans le plan de vibration du
de x moles d'anorthite et de (roo - x) moles d'albite. Le feldspath polariseur.
a done pour formule xAn + (roo - x) Ab. Exem.ple : hornblende verte, Ng : vert olive,vert bleu, vert
Toutes les methodes de determination optique de la composition brunatre, N m. : vert j aunatre, vert franc, vert olive, IVp . vel t
d'une solution solide sont basees sur le fait que l' ellipsoide des indices jaune clair, jaunatre clair.
varie de Iacon continue entre les deux constituants extremes. Si I'on
dispose dabaques dormant les variations de telle propriete optique Birefringence : Ng - Np = birefringence absolue dun mineral,
en fonction de la composition, la mesure experimentale de cette n g - n p = birefringence d'une section.
propriete donne immediaternent la composition cherchee. Angle d'extinction : Ng , a = angle de Ng avec I'axe a.
La plupart du temps, ces mesures ne peuvent etre effectuees avec On definit egalement Pangle d'extinction d'une section (exempte :
une precision suffisante sur un microscope polarisant ordinaire et angle de n p avec la trace de gl (0 I 0) sur la section consideree) et
on doit recourir aux appareils auxiliaires tels que la platine universe11e Pangle maximum d'extinction d'un ensemble de sections. Cet angle
ou le compensateur. Il existe cependant des exceptions dont les peut d' ai11eurs etre l' angle reel d'un indice principal avec une direction
feldspaths plagioclases constituent I' exemple le plus important. oristallographique remarquable.
Exemple : angle max. d'extinction des sections (hko) (sections
de la zone mm [00I] done paralleles a l' axe c) par rapport a la
NOTATIONS UTILISEES DANS LE TEXTE
trace unique des divages m (IIO) : Ng ; c = r5 a 25°·
ET LES ABAQUES
D' une facon generale, les angles d' extinction et les signes d' allon
gement seront definis par rapport a une direction cristallographique
nette, bien reperable et qui sera toujours explicitee.
Elements cristallographiques.
Biaxie, signe optique : I'angle 2 V des axes optiques des mineraux
Plans particuliers (faces, clivages] : notations d'Haiiy et de Miller, biaxes peut etre donne de °
a 90°, le signe optique etant precise,
Exem.ple : gl (010). ou de °
a r800, la bissectrice de 1'angle considere etant precisee.
Directions particulieres : notations d'Hauv (intersection de deux faces) Exemple : 2 V.\'g = roov correspond a 2 V = 80°, biaxe negatif.
et de Miller (notation classique ou axes a, b, c du triedre de reference). Dispersion: precisee seulement lorsque l'ellipsoide des indices subit
Exem.ple : pgl = [IOOJ = a. une distorsion notable en fonction de la longueur d'onde. Par exemple,
le symbole r < v, place dans le paragraphe « L.C. » (lumiere conver
Zones : definies par I'axe de zone ou par la notation generale des
gente), signifie que 1'angle 2 V des axes optiques est plus petit pour le
plans de la zone.
rouge que pour le violet.
Exemple : sections (hko) = sections de la zone m.m [OOI~.
Macles : les rnacles par hernitropie normale sont definies par la face
dassociation, I'axe etant normal a ce plan.
Exemple : made de l' albite gl (0 I 0).
Les macles par hernitropie parallele sont defini~s par leur plan d'asso
ciation et par I'axe de macle (qui est contenu dans ce plan).
Bibliographie sommaire
Exem-ple : macle de Carlsbad gl (0 I 0), axe mm [00I].
. Ouvrages it caractere general
c' ., .~ ". . .
Elements optiquess
BURRI C, 1950 : Das Polarisationsmikroscop - BUTTGENBACH H., 1935 :
Indices: Ng = grandeur ou direction du grand indice, Nm = gran Les rnineraux et les roches - CHRISTOPHE-MICHEL-LEVY M., 1959 : Tableaux
deur ou direction de l'indice moyen, Np = grandeur ou direction du des rnineraux des roches - CORRENS C W.; 1949 : Einfiihrung in die Minera
petit indice, 'ltg, n p = indices extremes d'une section particuliere. logie - DEER W. A., HOWIE R. A., ZUSSMAN J., 1967 : Rock-Forming Minerals,
Mohamed
98 Bourahla_UHBC_2013
MIXERAUX DES ROCHES [
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FISCHESSER R., 1955 : Donnees des principales especes minerales - FREUND H.,
1961 : Handbuch der Mikroskopie in der Technik IV, I - FOUQUE F. et MICHEL
LEVY A., 1879 : Mineralogic micrographique - JOHANNSEN A., 1918 : Manual
of petrographic methods - KERR F. P., 1959 : Optical Mineralogy - LA
CROIX A., 1896 : Mineralogic de la France et de Madagascar - LARSEN E. S. et
BERMAN H., 1934 : The microscopic determination of the nonopaque minerals
MICHEL-LEVY A. et LACROIX A., 1888 : Les mineraux des roches, et, 1889 :
Tableaux des mineraux des roches - MOORHOUSE W. W., 1959 : The study of STRUCTURE DES SILICATES
rocks in thin sections - ROGERS A. F. and KERR P. F., 1942 : The thin-section
mineralogy - STRUNZ H., 1957 : Mineralogische Tabellen - TROGER W. E.,
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1955 : Petrographic mineralogy, et, 1960 : Optical crystallography - WIN
CHELL A. N. and WINCHELL H., 1951 : Elements of optical mineralogy.
Les silicates sont avant tout constitues par un empilement
quasi compact doxygene, les silicium se placant au centre des lacunes
tetraedriques de cet empilement. On dit encore que Si 4 -;- est tetra
coordonne par rapport a I'oxygene. (Chaque Si est au centre d'un
tetraedre dont les quatre sommets sont constitues par loxygene) .
•\13-'- peut etre tetracoordonne, jouant ainsi le merne role que Si 4 +,
ou bien occuper le centre de lacunes octaedriques (hexacoordonne).
:'\Ig2 Fe 2-'-, Fe 3:, Ti 4 -;- , etc., sont toujours hexacoordonnes, alors que
C
,
6. Silicates en rubans (inosilicates) : constitues par l'association 8. Tectosilicates : les tetraedres sont associes par tous leurs
de deux chaines. Le type principal (amphiboles) a pour formule sommets formant ainsi un edifice tridimensionnel. La formule Si 40S
[Si 4 - xAlxOu J (6+X)~. Representarrts : amphiboles, amphiboloides, etc. montre que ce radical ne peut admettre des cations que dans la mesure
ou un certain nombre de Si 4 + est rernplace par A}3+, creant ainsi les
valences neg ati ves necessaires : [Si 4-xAlxOsJ X-. Representants
o Oxygene 0 2 quartz, feldspaths, feldspathoides, zeolites, scapolite, etc.
• Silicium Si4+
Quartz.
Tridymi te.
Cristo balite.
Qual'tzine.
Oalcedoine (silice Iib reu se) , Oalcedo nite.
I
Lutecite.
I. - SILICE ANHYDRE
Quartz.
F ig. 5R, - ~ u anz Iplages x cn o morp hes c laires et lin rpide s en l. .~ . ) et
Te ct osilica te cr istallisa nt da ns Ie sys te rne rho rnboed rique . fe lds paths al tere s (plages grises ). ..I droite : la m cm e section en L. l'. ( X 2 0
Rareme nt a ut omo rph e lorsq u 'il es t co ustit u a nt d 'u ne roch e . assode
a dautres mineruux, sau f da nsIes la ves (bip yram ide hexagonale on L.P. - Birefringence Iaihle : Ng - .Vp = 0 ,0 0 9 1. Polarise dans
p ri sme hexago nal hip y r a m id e ). les gris -clairs et blanes du 1 er ordre.
C!i\'n gc,; t rt''; im pariait.s , pa rfnftemcn t invisih les en lam e min ce .
Gisem en ts et pr incipaux aspects Fig. 110 \ ~ " " i " l ill l l ,l' I. II' III'I ' 1C Fig . (, I :'It,' 1111"kit"
d ,' ' jn :Il'! 1. d .l " rt h"".. r l I ' !,,'Ii( s " lTIIIH'llks oil' (IU,u tJ. -Lur
en lame mince ,
FIg.. 59 : 1J t.·.t.~ l ll;lt i tt ':. ~ r~ l p il lt Jl l ~· ' .; l H l l1 r g ( '( lll d ';d b l h.' d . 1· 1 ( 1(11:1)
:! l1 a rt ' " cxt inct io u ro u t.m tr- Ll' q u n rt z l'''t in: m inera l
; I.. 1', J r "0 ( ·x t[~ 11\ 1.' 11 1 (, lI t
fn.'·q uC'IIt , C.1T:1l.'t e
r is t iqu « des roc he-s acid ....::"
)a n " lcs ro ches gn'!HH.''' (,~ r; lllitl ' '' , gra nod io r it e s , d ior it ('s qu a rt /.i
q tH'S) los plage s d e <[tln rtz o u t ,ie.:" conto u rs trE:s i i re,l!;ulic rs " t son t
v o lo u ti e rs (' l lg l'(' ll ees en t r e- vlks , Elh:3 se n t .lisp osecs o ut re k.~ nut rcs
m in er au x q ucllcs pa rai sscu t a insi mouler. d o rm a n t li m p rvss inn ,\..:
co rnbl er los in t er v a llcs qui sep a re u t cc s d c rn iers 1 ( fig , 5R ),
V a ns les p cgrn a t it cs . lc q u a r t.z s c p r cs c u t e tres frc qu en m u -nt e ll
t v x t u r e graphique (011 hcbrai quc) ~ : pbg('s d e q ua r tz de form es c u r ic uscs
et cit- mem o orient a tion opt iq uc disp 0'3(:es ell incl usiou cb ns los
Ield spa t hs a lcal ins (fi g . 60) .
a
D a ns les gr ani tes de ux micas, Ie q uartz pe ut etre aut orn or phe O ll
,. tc ndance aur omorp he » ,
I , ~ a n ~ p Oll voi r d l' \'(,'!o!'!'t'r ici d ( l'un.sid (o rat ioll '> - u r I (m ire d ,' croissa nc«
d e" m iue r a u x ..k, roc hes ,~ H' n n ,' '; , ll OUS r a !'l wll <'roll ~ qu e , d an s lc cad re d it d e .la
, R i'gl e lk R (b,' n bn scl'l cest ',d aS pl" '! p art ic ulier d es cris t nux d l' q ua rt z
xcn om o rph v qui Ies fa it co n si.lc rcr C')I1lI11 e vris t au x de dcrnie re 1!l'1I~T:1 t i () 1l
2 . La te xt ure myrmekinqu e es t co ust ituee din clu si on s verm icu lees lit ,
' Illa rl;: d an s ti ll " bourgeo n ., cit' p la ,~·i()du sl' a d .le Frcqu cnt c dans certa illb
roc he s ign &es 0 \1 m et a m o r p h iq u es . a ll ,'o n \ a ct " lit re plag joda st's b a s iq u cs <:1 F ig. 62 , - lj ua r \ 7. a u t o mo rpl u Fig . 6.1 , \.Ju a rl /. ll ti' 'l'Op q .(I11 a t i t i'l l1':
ft'1clsp a ths ah'n lin s ( fig Ii I), ,"tJrr",l,: d all " lil li' r h : n lito: II.. ! ' . I , 1'1) ,h ., ·ro' r 1..1 '.:, I ' , .'io j
( !:t il ... lIIl ~ r :\I101
Mohamed
106 Bourahla_UHBC_2013 'l1 ;q :;I{ ,\ l 'X l IE S l<flC H 1'; S o'I U CE 107
Dans les roches mi cr ogrruu cs ct m icrolit hiq ues (m icro -gra nit es . T rid y m it e.
rh yolites . d ncitcs .i.) . k qu artz se p res cn t« t res sou vcnt en ph en o Ort hor hour uique p'; t.' n d (} h e x a~o n a k- . I' \'t i\ e" l a l, let t ",; lIesagonalt-'; t res
cristaux automorphes (b ip yr um id c t res f req ue ntt- ] asp ect corrode : a a nlat ics sclon p ( ,. J t i .
les sections on t leurs Lords a rron d i-, d mon t rcn t de ver it a blcs golfe; S ~ suivunt c, p la n d es axes op tique-, h ' f t co )
O i l pe net re la fra cti o n vit rense ot m ic rocrist a lline d e la roche (Ii I! (2), L ,N . R &irill g...-uc e t res iaih k S :..: ' ..173;'t 1 ,+;'(0 , S f> [,-1(''1 {I J ,I ,~ .
I )3l\sc('[tainesrh yolitt.:s . lequ art l - , Iucol or« .
p cu t presenter des structur es
L.P . ,- J h r e ir-i Il ~ "" ll l'l' t ri.., f.ubl e- ' .\ !! - - X I' o. oo ~ '.\ r.~ ris rl u
micropegm atitiques a u reol un t 1" f or .l r... ).
t I ,U P -1
p h ir j u .:». I" q l\a rt ? (,~ t g C·l\I·ral c· : r. , I IIl "o; a ti ll~' ",;t LLIl ~' \' a rid l' lihr" LL
I' T(;s c u k 50 1\\' ,, 11 1 1~ II,, ·j~~') d"" ~ 'i ll,' I " U i l l ll e s 'i' -u i vunt
<." ct iil l h ;l 1T "l\( l i ( ·-; ~l i cu d. uicc L.N . 1.( , i r111 .~" Il \ ·'· I r,c, 1.1iL!t
.u n o rnor ph c . ,\ " I ,~ .~ ; , -r 1.-1 "1
d.1I11:o 11 m ' p ,' rOlllt·li d v : 1..1' I ( I" . plu p a rt 1.1"" J(l(: 1tl''' ')':d i tl ll' llLlirl·S
L ,C. - I 'lIi a " , ' Ill'.L:.Jt ii
det ri t i'l ues .
Gisem ents : ::'\Iill:'rnI l ,,:'s r.ir«
Confusions possibles. d es ro ches vo lca niq ues, Frl:''1tl ,~nt
d a u-, ccrt .u ne« roche-s a r \ iti " iel k "
S / Plt/i lll,,' : lJin!fri llgclJ l'l' plus faihk , u niaxc lJ':ga t if. i h r iq lll's d (' s olic~' 1
F cLdsPilllls alcalin s : clivu ges, bia xcs (rarcrn cut uniaxes )
ueg atifs , alterations . Cn lcedoin e .
- Fetdsbaih s ptal!,II ' cI (/ S, ' S ((' 11 1'<11 I:'o C 111.'(' d e m ack:; ca racteri:ot i '1m' :,:) :
cliva ges . biax.es, alH'ra t io l1s , F ibres II \I ad 1':1 ti q t KS ( -') t rc -,
;,u\\\'t'nt <,ssuci.:....s ~l 1:l si lil'l' I, J ,~ , 65. - '-',d,·,··d nin.. . (' Il
Curdi/ nle : bi axe neg a t ii. all ':r atiu ns l'a rc!cteristi q nC's . "1·1i,·' rllli l c"; da1J ~ lI Ilt' m eu li(' re
:llllurph e (,>pa1C').
F;Cryl (m inera l rar,") : u ll i a x ~· Jl<:'gatii. 11..1' .1 I ·. 50)
L .N. - R e fri ll.~(:l l n· ia ihk ,
t res VOI'-;lI W d .... (el k tl u lju a r ti , X;.; -= 1 , 5 3 ~ it 1.5'13. Yp I .53 11
:1 1.533 .
n enl n r e,
I . En I.. I' , tont l's Ie:; ti bres , it u l',' '; para Ilt'1" n1(~ l1 t am: 111:< C\U ret ic ule
sont eteillk s (sphcrolit <." s ,i 'To b:: noire) Ce tte cr oi x noire n 'n, bi eu (" n tem.! u, L,P. - Bire-frin gc llee :lna!uglll' :'1 n "11o.: d u 'l u<t rt l- . .\' .:~ - .\" b
a UClll1 rapport a\' <:(" la croix noin ' O!> " l'f\'"C ('n ]Illlli" re r o u \ ' e r j!(' Ilte su r k-~ o .ou8 c1 U ,O I O , ' ,
minerallx un ia xc-;,
- hbre;; .'t l' xt iItct iolJ d ro it e . a llo llg l' tlle n t p05iti f (q ua rtz ine)
r
IMohamed
,
108 Bourahla_UHBC_2013 MI:-JERAUX DES ROCHES
l
parfois mal visibles en lame mince.
Mohamed
lID Bourahla_UHBC_2013 MDJERAUX DES ROCHES
FELDSPATHS III
-I
Incolores en lame mince. Cependant, au contraire du
.~
I Plan
quartz qui est toujours limpide, Axe Nom Remarques
I [OOlJ les feldspaths sont souvent alte
r--r c
P h1
/;J l0J res, avec opacite plus ou moins
grande des sections en lumiere I I
gl (010)
gI (010)
.1
.1
[00I J
[100]
I
naturelie. Hemi P (001) [100]
c (CCi) tropie I
.1
L.P. - Birefringence faible,
li~ ~"""'I
;'11 complexel p (00 I) [010J
voisine de celie du quartz : .1 I Frequente dans
::::c:;~~
'.:- 0,005 < Ng - Np < 0,013. II . les plagiodases
e-, '. b
- Macles tres frequentes, I a An 60 %
. I~' Qi
I " simples ou polysynthetiques. Les
~ ""
plus importantes sont (fig. 67): c JJ[C01]
"'")'
~OOJ tion ou accolement. Hernitropie I
I
parallele : plan d'association G'2) I
Fig. 66. Elements cristallographiques
gl (0 I 0) et rotation de 180 0
des feldspaths
autourdel'axec [OOIJ (arHemm). Le-,b
:1
2.Macle de l'Albite. I;
I;
t
, [Pidl
de de Manebach
I
+
i Hemi gl (010) I JOO j (Pgl)
Ala Simple
tropie P (001) \
~ 010J (PhI)
! parallele zone [OIOJ Pericline Polysynthetique.
Trace du plan de made
Seule ou asso de la pericline sur g' (OID)
ciee a la made Made de la pericline - angle avec la trace de p (oor)
de l'albite I Fig. 67. - Principales mac1es des feldspaths
L_
Mohamed
112 Bourahla_UHBC_2013
nss :\l l :-:(~H;\ I"" R/ >C\lI';-' I' m .1 ' S l' A T HS 11 3
L .C. - T O ll S SOIl t bia xes et d onnent des hyperboles e ll lu m iere 5) Dipyris a ti on . Cet.te al terat io n etlH lice p a r L A Cl W I X se p rod uit dans les
ro ch es b asi q ues et s 'ncco m p agne de l' ouralit isa tion de s p y ro xen es . El le voit
converge nte (diff erence av ec lv quartz).
1111 crist a! u n iq u e d e d ipyre se d evelo p p er nu x ue pe ns 'de plusieu rs individus
d e p lagiocla scs . ce q ui exagcre le grain d e la ro ch e .
Les alterations de feldspaths .
I) Kaolinisa tion : alteration p a r lessiva ge des alcalins avec
for mat ion de min era ux de s a rgi les (illit e, montrnorillonitcs, pl us rare
ment kaolinit e). Cette alte ra tion se prod uit surtout sur les feld sp aths FELOSPATHS LOUROS
alcalins, Les minera u x neoforrnes (t res pe t it es p aillettes sou ve nt ult ra
rnicroscopiques) et la dest ru ctio n p lus ou moins me na gee du resea u
do n nent a ux sections une allure n ebuleu se, t rouble , lait eusc : les felds Celsia ne .:'i: A I,U " B a.
p aths se pigm ent en t alars souvent d 'ox ydes de fer et de t itane et
p rennent des t eint es ro uge atres.
H ya loph a n es xCe +
( 10 0 - .r] Or , x com p ris vnt rc 1 ' ) et .j o .
:\lon od in iq ues , en prismes .1 faces //I ( , I 0 ) t r0 ~ dom iu an t es , plus 0 11 moins
L 'alt eratio n a vec fo r ma t ion de gibbsite (ou hyd rarglIlitt:) est assez a llo ng L's su ivant r ,
speciale au x plagioclases des ro ches basiq ues, t out particulier ernent
a ux microlit es des basalt es. Da ns le merne t em ps se Ior rneu t du quartz
secondaire et de la calcite. Celsiane.
1.) Damo uritisation : edit·
S p voisin d l' r, j ,la ll th'" a x es opt.iqu es .~ ' ( 010) .
.rltc rn t iou, fre lllll 'll it.: clu- z k"
1'Iaginc1a:i\:'s , condu it ;'l I'a p p uri L .N. - R Cfrin gel ll'" moy cn u e \ '1; . I , ) " ,~ i. l .YI " , SII/ r •.'il...~ a 1,51';<) .
t ion lk da m ou rite c-t , plus ac ces XI> 1.5;') ;', 1,5''\,1 ,
soi rc m e nt , si la h.lSi cite du fvld - (Ii\ 'a ge I> ( V U I) ne t, t:' t ot o ) III" iIlS 1'''11.
- l ucolurv.
dans les cadtes (h u iles) d e ('(~ s roch es . Cdte al t " ra t ion ,lelm t e sou y en t su r 1:l
neph eline ct gagn e It's I'l a .l!i oel asl' ~ ' :\1l'n Jl>s gisC'l11ents que la cd sia ne .
Mohamed
114 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES FELDSPATHS 115
Microcline.
FELDSPATHS ALCALINS
Les lacunes de miscibilite dans ces series peuvent apparaitre au microscope - Refringence faible : N g = c
(et mente parfois a I'ceil nul sous forme de plages (taches, filonnets, etc.) de 1,521 a 1,530, Nm = 1,518 a
feldspath sodique dans une matrice de feldspath surtout potassique, ou reci
proquement. On parle alors de perthites ou de microperthites et d'antiperthites.
1
1,526, Np = 1,514 a 1,523.
Cependant ces associations sont souvent submicroscopiques et ne sont dece L.P. - Birefringence faible
lables qu'aux rayons X: on donne Ie nom de cryptoperthites a de tels « inineraux » analogue a oelle de l'orthose :
optiquement homogenes, Suivant la qualite de la matrice. on parlera de micro
c1ine-cryptoperthites, d 'anorthose-cryptoperthites, etc. ~ Ng - "\~p = 0,007.
- Macle de Carlsbad fre
t ._-L-=
quente.
2VN.p I
lOO--\- -l ~
.- - I I' .. _. - --- -t>.nli~,rIt\\tli!'''
I
--M,H."
Association constante des Ng
i i ------r--
-M!cr:ocT '-=
~c\lne - YP toppcth'''' I - - -
(I i - P'h
ell,.. Ileo;) macles polysynthetiques de l'albite
-BO I
~> et de la perioline accolant des indi
vidus extr~mement fins, parfois :-Ip
submicroscopiques. Le plan dasso
ciation de la made de Ia pericline
fait un angle de +100 0 avec . ..
p (001). Sur les sections paralleles Fig. 70. - Microcline
.r
a p (001) ou voisines, ces macles forment un quadrillage chatoyant
i ~--- tres fin, presque rectangulaire. Au cours d'une rotation complete de
. ~
la platine, le quadrijlage observe disparait totalement quatre fois,
pour les positions dites declairement commun (voir definition precise
---=-_ i_ ~
. \--- de ces positions p. 128). Ceci est un caractere specifique du microdine,
car les plagioclases macles simultanernent suivant les lois de I'albite
;' I
I -----j-
I ,_. -
N p"
et de Ia pericline montrent en general l' ec1airemerit commun des deux
_---' __ ..).. __ -+ 1_ +-! _- 12 systemes de mades pour des positions differentes de la platine.
',~
s.n,lI >, - _lIno r t ho" ...,-I - ---r-
_'
- +-B
I L.C. - Biaxe negatif. L'angle des axes optiques est tres variable
--
ln , I I
et non caracteristique de la composition. Le plus souvent voisin de
80 0 (2 \l = 40 a goO).
Or
I ! -----t--4
40 MooI% 60 lib Gisements, alterations: comme l' orthose, mais generalement dans
Fig. 69. - Principales proprietes optiques des feldspaths alcalins les roches de plus basse temperature ou plus anciennes. Parfois authi
(daprcs Tuttle 1952, Smith et Mackenzie 1955) gene dans les roches sedimerrtaires,
\.
Mohamed
116 Bourahla_UHBC_2013 1d1~ I~RAUX DE::; R O CH E S F El.n:i PA T lI S 117
A C
,~ ,
I
" "Yl/ I
'Y 'I ,/'I ' : I ~I
.' Nm ~~/ ~/ I 10 f ~I ,! ,
-a . 1/ .. \ 2V I
I
gl :.~ p
./
.>
/
<::« .
/'
' .: /
,....
;;U .
I \- .....
'k----J
~I i Ng I I I Nrn
.> , /
/'
~~
(t c inte grise u n ifonne) ( ~< 2 0 ) Fig . 73. Ortliose : Ii gauch» se cti o n S" ]OIl 1" (0 10)
,i d ro itr , se ctio n sci on lc p iau des axes o pt.iq u es . voisine <I I: !' (0 0 J)
O rthose .
Surt ou t potassiq ue. Com p osition Or100- 50Ab,,- .0' - Macle de Carlsbad tres
frequente. Macles de Maneb ach
Mono cliui qu e. P risme souv ent allonge et de B aveno beau coup plus
suivant C, ou aplat i selon gl ( al a) . CIi ra res . Le s mu cles p olysy nt h et i
vages p ( 001 ) parfait et gl ( 01 0) moi ns qU E:S (albit e et per icline , en par
bon . P osi t io n d e l 'indicatrice : N g sui ti culier) u 'npparaissen t jarn ai s .
v ant I'axe b. X III et ~V p dans gl (a l a) ,
pl an de s axes op t iques normal a gl ( 01 0) . L.C. - Biax e negatif, 2 V =
30 a 800 . L 'a ngle des axes
L.N. - Refringence faible, infe op t iq ues 2 V e:,t bi en ca racte ris
rieure a celie du baume du Canada (N tique de la t cneu r en so ud e.
baurn e ~ 1,54 a 1,55). Relief tres faible :
N R = 1,524 a 1,535, N m = 1,522 a 1,533, Gisements. L ' ort h ose est un
Np = 1,518 a 1,528. d es p rinc ipaux mineraux ser vant
- Clivage p (0 a I) sou vent net, fin d e b ast' it la plupart d es classifi
!J et regulier , et gl ( 0 10) souvent m al visib le. cati ons mi neralogiq ues des roches
- (?oi)
- Th eoriq uement incolorc en la me ignees, Sa p resenc e d eter mi ne
mince , mais aspect souven t trouble avec en part iculier In fa mi lle d es
Fig. 72. Or th ose granit es (a vec q ua rt z), celle de s
teintes b ru natres (alt era ti on),
sy enites (sa ns qua rt z) et celle
L.P. - Birefr ingence fai ble : N g - ~Y P = 0 , 006 a 0, 008 . Polarise de s syenites nepheliniques (avec Fig. 74 . - Or t hos e p crthit iqu «
dans les gris clairs du 1 er ordre. Feld spathoid cs). m ade Ca rl sb a d (1,.1' .) ( '< 10 1
Mohamed
118 Bourahla_UHBC_2013 ~lI :-;- I :: RA I ' X l'E~ ROll lI ·::' FI·;U lSI',-\T H S 119
1)ailS les roc hes d 'l 'p a ll l h I' Il l c' n t , il est , e n gene ral . rem pl ace Pos ition d e lI ndi ca t ri ce . S f) d a ns g l (0 10) Iai sant U11 allgk
p a r S l'~ varie t es de ha u t e' tv m pe ra t urc (sa u id in e , an ort hose) . Iaible (0 a qO) a vec I'a x e ,/. Pla n dc::s :.lXCS op t iques no r m ul ou ,,,n ',t1 1eh:
'l' res a bo ndrni t et ca ra dcri, tltlu(' d a ns cert aines roches tit' meta ,1 gl ( 0 1 0 ) ,
m orp h is me n:-Riona l (gIll'iss),
L'adulaire est u ue \,ari t(t 0 dort hose h vd rot her m al e ega lement
L .N. - R cf r ing en ce Ia ibk- : .\"1-: = I ,5 2( ) :1 1,53 J . .\ in - T.:i 2 l a
monocli nique, de bass e te mpera ture. ] ,530 , IV!) = 1,5 1 9 a 1,5 2 5.
Alterations. \' oir g cne r a lit l's sur k :, lc ldspa t hs. page 112. - e li \'agcs .p ( 00 /) et gl [ o: 0 ) so unil t !'t' ll ne b, Sections
souvent incolore s et limpides, bcaucoup m um s a lt ern hlt-s 'llll: p 01H
Confusions possibles. I'ort hosc. Cri stau x a utomorphl·s. corrodes et craqueles, ir ('lj 1ll'1I h ,
( );wrf:, : j n m a is all trc (-~ ectil\n :i limpid cs), jaruais d e cli vages, :\ lIgk I1l;l,X. d 'e x t inct io n
uni a xe posit.if. des sect ions d c la zone -,.~ " ( 1'.<.: 1)
p ar ra pport :\ ln t r,l n ' lln i'l lll
:\' /:!,!t/!iI1 ( " p a :> d e l'1i \ " , l g t' ~ nvts, ]) i r U r ill g l.'11Ct' p lus Ia ibl« . 11 11 1;( Xl '
(1<-:, cli \ ' ag<:~ !, ( , ' (, 1 ) d ;: 1 { (, r : j
11 ('g a tit'.
.\' p , « = (I :1 q" : : l lJ (l n g ~' l l F: l l t
l ,e p rol. len «- pu,," par ]a d is t inc t ion «nt r« lc ld s p uths al ca lins . p lHgioci ases n <: ~ a til'.
l' t qua rt z. pe- u t ':' t ~t: T('S"] l1 ol l f n.,'o n "lq.;;I111 t' ]M T lcs 1Ilet h n(j c·s d ,' co lo r a t io n
,.,0 kL't i\·..,. m et h orlrs p" n i.. u lic rciu cn t llt it, ,-. lor"'1l1t: 1a d ct orm iua t io n .I o it (-I n ' Macle de Carlsbad Ire
I r 0s L Il'idt ' a na ly st' Ill l llla ll p a T " ':l.I11l 'k" quen te.
L. C. - H i~ I X ": I H~g , \ tif , \ ng l·
Sanid ine. ( h- ~ Il)It illlll'" fa illl.' e-n \!. ~,
.i xv-
~
-"
Jrt~ -, -r-: / t -,
\,-~.
<, ~ .; ~&-::.-.. I "'"', Confusions possibles
r~ .'\
I "'/ I:; I '", Fig. 76, 1'!l,.-It(hT i.;t ,t! ,I.: ~ :\ l1 id ill '
COIl I I11t' lo rt hosc.
j ,:'-' . .
l ·.lrl, \. ," 1 d ;l1l,., u n t r" . ..JI\ te
~ ;
1I 1d l'i c.."t."
31
I ,
,/
I I i L l' ) ( , .!O '
~:
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·' 'c 'l Qo- ......
...... ' ·1
.... Anorthose .
r :~T ~
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/
~) L
' / /; ' .~ :-:- u rt ullt. c,od iqlW. COlllJ.losit ioll .\ 1) un I OLJ ( It',au (I· T riclilli IJt\t· 1' ,, <:11'
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d 0I11 0 110clin lq ll('. :VIC-IllCS for m es qm' l' ur tl lOse l't ]a :-i:ln idi nt:. ~ l)\ I \' <: l1 l
a llon gc·(, SC 10 Il c. :\Iacle s associc'('s rlt" I':l.lhitt· d dv 1a pc'ri c1im' :-'1.'1I1hla
.,~
I bl es f). ce \les d u microc1inc . nui s ]a plupar t cit! tl'lIlJ'~ il1\ ' i ~ i h h-:,
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s ections sel ol1 1-.) (ClIO) ; Ii ~(/ lI r i: (' pIau d ",..; a xe ~ Il o n n a ] a J{' (01 0 )
pou r 1<:: m icrocl illc . la triclillicitc; Il'(':;t alms d C·(x'la bl ..• <ju ':\ u x ra y o ns X.
,; d ror/r . plan d"s axe>; parallc'!l- :l l?' '.CllO·1
P la n d C's ~l X l:' :-; () p t i '-l t K~ su b n orm al :\ g l ( 0 / 0 ) .
(
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Mohamed
120 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES FELIlSPATHS 121
,.
•
- Made de Carlsbad frequente.
L.C. - Biaxe negatif. Angle des axes optiques faible en general:
2 V = 32 a 62°.
FELDSPATHS CALCO-SODIQUES
Gisements: dans les roches depanchement de tres haute tempe
rature, riches en a1calins et particulierernent en soude (phonolites, etc.). .~ OU PLAGIOCLASES
.r
:1
vi
'
~m-
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Ab [Si 3 AIO s]
Plagioclases .rAn
An
+ (100 -
~a
rSiz.-'\.lzOsJCa
x) Ab
1'17 0 . ~" ,~
Pour des raisons de comrnodite dexpression, des coupures ont
<Y
.;.
He faites et recensees sous les noms suivants, auxquels les auteurs ont
,// 0"-. I I donne des significations differentes, Nous adopterons les correspon
OiD; , I'
dances que voici dues a CALKIKGS (1917)
Fig. 77. - Anorthose : {! gauche, section selon g' (oro) Albite An 0- 10 % 1
i
Mohamed
122 Bourahla_UHBC_2013
rx )11;:-;ER,\ \ 1 ) J·:8 ROC HES F EL D Si' A T H ~ 123
P uisque ces mineraux const it uent nn e se rie contin ue , leurs pr o sites Iumineuses differentes , Toutes les rnacles citees en int rod uction
prietes vont evoluer de Iacon co nti n ue en fon cti on de leur composi p euvent se rencont rer ; cependant, les rnacles polysynt he t iq ues autres
t ion. Ainsi, d ans un b at i qu e celles de l' albite et de la
cristallin prat iqu emenf fix e p ericli ne (celle-ci etant dej a
0 '1,4 0
(les pLagioclases sont tri
beaucoup mains Irequ en t e q ue
cliniques pseud o-mo no eli
la premiere) sont ra res . .
ni ques, les d im ensions d e
- Certains pl agioclases pre
40
Confusions possible s.
DE LA COMPOSITION DES PLAGIOCLAS ES
,
N 'J",
158 ~
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1~~ 140 168 16 0
en An du feldspath. Malheureusement, y n'est generalement pas fournissent encore des mesures valables, les angles d'extinctionevoluant
mesurable. Mais on constate que pour une certaine valeur de y, fonc lentement au voisinage de la position dormant le maximum.
tion de la composition, IX presente un maximum. On peut done ecrire - La methode suppose I'existence dans la roche d'un plagioclase
que: unique, elle ne peut mettre en evidence l'existence de plagioclases de
IX . max. = I' (% An) (Abaque fig. 84)
compositions differentes.
~-t--___+--±= ----~--.
du reticule, les differentes lamelles possedent encore merne teinte de
polarisation et merne intensite lumineuse, mais les traces du plan de -
l'indetermination i l'aide du lisere de Becke. Fig. 84. - Plagioclases. Angle max. d'extinction des sections nonnales
N g < N Baume -+ An < 20 % a gl (oro) : angles d'extinction des sections paralleles a g' (ala) et nonnales
a pgl [roo]
N g > N Baume -+ An > 20 %
Faire attention i reperer les angles d'extinction correspondant
au n p des lamelles, sinon il ne sera jamais trouve d'angle superieur i 45°.
- La methode est statistique et doit se fonder sur le plus grand B2. - Methode dite de 10 double made.
nombre possible de mesures ; il n'est jarnais certain que la valeur maxi
mum ait ete atteinte. Toutefois, il faut remarquer que les sections Principe. Elle utilise des sections normales i gl (0 I 0) maclees
inclinees de part et d'autre de la-section donnant l'angle maximum, simultanernent albite et Carlsbad. Le principe general est le merne
que dans le cas precedent, mais la presence de la macle de Carlsbad
fournit une indication sur l'orientation de la section. I1 n'est done
1. On mesure en fait l'angle 2 IX separant les deux positions d'extinction
plus necessaire de 'rechercher statistiquement l'angle maximum
et on divise par deux (reduction des erreurs). dextinction.
Mohamed
130
Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES
el =
ell
----.
+ el 2
40
2
95
= ~!_±J3_2 90
et [3
2 . /1
7,
7 / I7 / T/ ~
I I, '~
\. I \.'" 'BO
1~85
75
I
Caracteres de reconnais
\5
sance des sections.
I
a) Les sections pos
sedent tous les caracteres
enonces p. 128
10 f-,.<'-- j '\...JL-- -L-LJ-f-
b) Le plan gl n' etarit 5
Extinction de l'individu B ...
Mohamed
132 Bourahla_UHBC_2013
MINERAUX DES ROCHES FELDSPATHS 133
~O_
I"" ~f' ~
visible, i1 n' en est pas de merne des craquelures hI (100), et le signe i
0
; /~
B4. - Methode de la section normale a pgl (100]. 7/ i'\.
Principe. Mesurer l'angle forme par la direction d'extinction n p 10 ./ v;/
-, -
avec la trace de gl ( 01 0). Cet angle est affecte du signe ( +)lorsque n p est -,
compris dans l' angle aigu de p (00 I) et gl ( 0I 0) , et du signe (-) lorsque
->
n p est dans l' angle obtus. Utilised' abaque fig. 84·
20 - .~
"Y
.o
•
(""""d
,
'
-
.,t......:~".
Caracteres de reconnaissance (fig. 88).
30
Ad~~ ~71)1 I
,
a) Les sections de forme cristalline simple
0,;
ro~"\'
o~
1'..
40 1'\.',
p (00 I) et gl (0 I 0), dont les traces forment des
-, ~
angles de 86° (ou 94°)·
Mohamed
134
Bourahla_UHBC_2013
MINERAUX DES ROCHES FELDSPATHS 135
II
i I
I
I -I
I I Zone pg' [1001:
1
Celsiane .. · · .. ·1 Ce lOO_80OrO.20 ~\ I,588-1 ,596 1,583-1,589 1,579-1,584 0,009-0,012 I 27 Q 30' I + 88" (83-94')
Hyalophane • . . . . • . • . • I Ce40_100r60.90 M 1,534-1,547 1,531-1,545
I I (+) i
1,528-1,542 0,005-0,006 I 74--790
0 Q 20° ! I
Microcline ...........
c: !
OrlOO_60Abo_4U T 1,521-1,530 1,518-1,526 0 !
1,514--1,523 .Q 0,007 5 Q 16° , 80-85' (40-90°)
Orthose ...........
OrlOO_50Abo.511 M 1,524-1,535 1,522-1,533 w
c:
1,518-1,528 0,006-0,008 50 (3-120) - ! 30-80°
'0
Sanidine Orgo.30AblO.'(I M 1,526-1,531 1,525-1,530 E
1,519-1,525 w 0,006-0,007 oQ 9° I 0-40°
0-
Anorthose ............
Oro.4oAblOO.IW T(M) 1,530-1,549 r ,529-1 ,548 I 1,523-1,536
e. "" 0,007-0,013 4 Q 12° - i 32-62°
0 I
-0
-0 I Zone j g' (010)
+ Albite .......
AbIllO.!IoAno.lO T 1,538-1,542 1,531-1,537 1,527-1,533
4i u 0,009-0,0 I r II -18 a _100 •
75-83°
I Oligoclase ........... - 1,542-1,550 1,537-1,547 :g i c:
Ab 9 0 •• oA n !(I. 30
1,5)3-1,543 I a i 0,007-0,009 - 10 Q + IS' I 83-90° :'::
I Andesine ............. Ab70.50An30.50 - 1,550-1,561 1,547-1,558 1,543-1,553
I 0
0,007-0,008 + 15 Q + 27° I 75-90°
I Labrador .. ......... - 1,561-1,573 1,558-1,568 0
I Bytownite
Ab50.30Anso .• o
-
1,553-1,564
I e.
I
0,008-0,009 1 + 27 Q + 40° - 75-90' -,.
t Anorthite ....
Ab30.10An70.1l0 1,573-1,585 1,568-1,579 1,564--1,573 I 0
0,009-0,012
1
> + 40' ± 77-90°
Ab lo.oAn~O.lOO - 1,585-1,590 . 1,579-1,585
i 1,573-1,577
~~ I I
0,012-0,013
I -l- I
I
74--77°
Mohamed
136
Bourahla_UHBC_2013
MINERAUX DES ROCHES
1
!
alkali-feldspar series. Norsk Geol. Tids 39, 4. - LAVES F., 1950 : Lattice and
twinning of microcline and other potash feldspars. J. of Geol. 58. - LAVES F.,
1952: Phase relations of the alkali-feldspars. J. of Geol. 60. -MAc KENZIE W.S.,
\
The orthoclase microcline inversion. Min. Mag. 30. - SMITH J.V. and MAC
Am. Min. 40; A simple X - ray technique (1955). Am. Min. 40; Optical
and X - ray study of high temperature feldspars (1956). Am. Min. 41;
FELDSPATHOIDES
Cooling history of high temperature sodium-rich feldspars (1958). Am. Min. 43.
Bowen vol.
Kaliophilite [SiAIOJ K
La pollucite [Si"A106 J (Cs, Na), H 20, est tres proche de la leucite dont e1le
MtTHODES DE COLORATION DES FELDSPATHS ne differe pratiquement que par les gisements (cavites dans les granites et
pegmatites).
BAILEY H. and STEVENS R.E., 1960 : Am. Min. 45. - CHAVES F., 1952 :
Am. Min. 37. - GABRIEL, ALTON and Cox, 1929: Am. Min. 14. - JACKSON E.D. La melilite [Si (Si, Ai) O.J Ca 2 (AI, Mg) n'est pas un feldspa
and Ross D.C., 1956 : Am. Min. 41. - KEITH M.L., 1939 : Am. Min. 24. thoide (c'est un sorosilicate), mais elle partage les memes gisements,
ROSENBLUM S., 1956 : Am. Min. 41. et est c1assiquement decrite avec ces mineraux. Elle constitue une
serie isomorphe admettant comrne extremes :
Gehlenite [SiAI0 7J Ca 2AI
Akermanite [Si 20 7J Ca 2Mg
N epheline.
E n pri ncipe, on la re cherchera dans les roch es a py roxenes ou a mphi Gro u p e de 10 concrinite.
b oles sodiques, On pent la confondre avec :
Hexagon a le. Np (pa rf ois 1\' g) s uiv ant c.
Quartz : pas dalterations , birefringence plus forte, unia xe p osit if. F or m es n et te s t res r ares ,
F eldsbaihs alcalins : clivages souvent nets , m acles fre q uentes, L .N. - Refringence fai ble : N g = 1.48 9 a 1.5 2; , ;Vp = 1..~ 8 8 a 1.5 2. .
biaxes,
Cliv age m ( 1 0 J o) t res pa r fa it , p (00 0 I ) p a rf ait . moin s vis ible en la m e
H auyne , sodalite , nosean c : isot ropes. mince.
- I n colore , ra rement bleuc.
A patit e, mil-ili fe : refri ngen ce plus forte (N ) 1.6) .
L .P . - Birefringence forte po ur la cancrinite (Ng - Np = 0.023 a 0.02(} .
t eintes vive s d u 2 e ord re) pou v an t d escend r e a 0.000 po ur les autres vari et es,
Ho Uy n e , sodolit e, no sec ne. - E xt inct ion droi t e, a llongem ent gene ra lem ent nega t it par rapport a
la trace d es clivages m ( { % ) .
Cubiques. Mineraux tres v oisins, souv ent de licats a clifft~ r ell ci e r. L.C. - Uniaxe negat if (ca ncrini te ), pa rfois po sit if che z les au tres vari etes ,
L.N. - Sect ions en general globu lenses , pa rfois ca rrees ou rec Gisements : la ca ncrinite est u n m ineral d al te rat ion conunun de la nephe
tang ulaires, line . P arfois primaire dans certa ines roches sod iq ucs (sy en ites nepheliniquc s ),
- Refring ence fa ible : N = 10496 a 1,5° 4 (ha uy ne} , 1,483 i
1-487 (sod a lit c) . 1.49:1 [noseane} , Kol io p hi lite.
- Incolor es, p a rfois t e in
t es de bl eu plus ou rnoins fr a nc Hexagonale. Memes formes q ue la ne pheline.
(h a iiyne et noseane surtout).
L .N . - R efringe nc e Iai ble : t,,·;; = 1. 5.'1 i 1,5 J 7, Sp = J ,527 :1 ' .) .1 3.
Plus rarernent jaunatre. gri
"- I ncolo re,
s a t re, rou gea tre , etc.
- La noseane et surtout L .P . - Birefringence tres faib le Sg - .\ ' p = 0 .004 a " ,POS (gris d u
I'h a iiy ne presentent frequern l er ordre).
m ent de t res fines inclusions L.C. - Un iaxe negatif .
clonn ant des bandes grisatres
on sim ula nt des cliva ges fins et Gisem en ts : roch es vo lca niq ues riches en potasse et tres pa m 're s ell silice .
t res reguliers . Confusions possibles .
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III. - Micas lithiniferes
MICAS
Mohamed
146 Bourahla_UHBC_2013 MI~f.: l'A t;X DES RO ClmS ;\U CAS 147
L.N. - Sec t ions gene ralement allongees, striees par Ie clivage Tout efois, le reli ef est un peu acce utue p ar les inegalites de
p (OO f) tres fin et regulier, pa ra llele a I'allongernent. Les sections polissage dues a u clivage facil e.
paralleles a p ( 00 1) ne m ont rent ev idernrn ent p as de trace du clivage, - Coloration forte dans les tons bruns a rougeatres, Pleochroisme
- R efringen ce moyenn e. intense et caracteristique, dautant plus acce nt ue que la sect ion est
proch e d 'un plan norm al a p (00 1) (les sections parallcles a p ( 00 /)
L.P. - Toutes Iss sections montrant le clivage p ( 0 0 f) sont a ne sont pas pleoch roiques) :
extinction droite OU .subdroite (7 0 max.) et a allon gement positif par
rapport a ta trace du clivag e,
N g, NJn : brun rouge, brun fon ce, brun ve rdat re
Np : b ruu j aime a pr esque incolore
- Le s sections p a rall eles a p ( OOf) ou s'en app rocha nt, presentent
lI11C birefringence fai b1c ct u ne ext incti on generalement onduleus e. Inclusions frequentes de petits rnine ra ux a uto rnorphes : zircon ,
- Birefringence forte. Teintes de p olarisati on v ives des 2 C et sphene, a pa t ite ... Lorsqu e ces rniner aux sont rad ioacti fs , ils sentou rent
je ordres. d 'une aureole pleoehrorque plus sombre (z.ircon surt ou t).
L.C. - Biaxes (subuniax es) nega t ifs. Fi gures de lu mier e con ver L.P. - Birefringence forte : N g - Np = 0,°4° a 0,055. Tout,efois
gente t res nettes. en raison de la couleur tres accentuee du mineral, Ia vivacite des
teintes de polarisation est tortement attenuee.
E n outre, les in egalites de polissage deja signalees peuve nt
I. - Micas noirs . donner u n aspect moire au x sections , avee t ein t es de po la risa ti a ll
legerem ent difl er eut cs su iv ant les point s d'u ne merne plag e,
Biotite.
L.N. - R ef ringen ce moyerin e : N g, Nm ~ 1, 6 0 ,\ 1,65, N i) ~ I ,56
:1 1,60.
,.
.
..;': ~.. .(
Fig. 95. : - Biotite ell voie de
ch lorit.is at ion (L.i\ .) ; plages so m bres
(b ru nes eli realit e) de b iotite et plages
Fig . 96. '. - Alt eratio n basaltique
d e la biotite . bordure opaque do xy des
(L .N .) ( x 2 0 )
cla ires (vcr t es en realit e) d e chl ori te.
Fig. 94. - Pleo chro isms, de la biotite (L.l") ; a. gauc he, trace d u cliv agc
R ern ar q uer les oxyde s opaqu es plus
p ara lle l« all p lan fie vibration du p olariseu r , a droite, la meme sec t ion apres
ou moins di sposes le long des clivages
rot.at ion de <;10° . Observer ega lement l'in clu sion d e zircon, fo rteme nt refringente
( x zo]
ct en t our ce de s o n aureole so m bre pl eo ch ro ique ( x 2 0)
~"-'_ .... ~ '"" :;; "f.
Mohamed
148 Bourahla_UHBC_2013 MUfflRAUX DES ROCHES MICAS 149
- Extinction droite, allongement positif par rapport a la trace Gisements : dans les cipolins a mineraux avec wollastonite,
du clivage p (OOI). Iorsterite, serpentine, grenats, spine1le ; parfois dans les roches ultra
basiques.
L.C. - Biaxe (presque uniaxe) negatif, 2 V faible (0 a 250).
Figures de huniere oonvergente tres nettes. Pratiquement, on observe Lepidomelane. - Annite.
sinon une vraie croix noire, du moins deux branches d'hyperbole
se detachant a peine l'une de l'autre au cours d'une rotation complete Varietes tres ferriferes de biotite dont elles se distinguent par les caracteres
de la platine.
't suivants :
L.N. - Refringence plus elevee : Ng = 1,65 a 1,70, Np = 1,60 a 1,62.
~
o'O
Tourmaline: absence de c1ivage, pleochroisme « inverse )) (compa
rer les fig. 94 et 155), , allongement negatif.
. /
---+--
~- ~ ~
Hornblendes brunes : sections montrant les deux clivages losan
giques des amphiboles. Angle d'extinction pratiquement jamais nul; ~ r ~
l.----J,.../
franchement biaxe.
Astrophyllite : pleochroisme « inverse)) (mineral rare).
~-~~ ,.../
.".
L.--
Phlogopite.
Variete tres magnesienne de biotite dont elle se distingue par
les caracteres suivants :
g'--cd--~=--I--~...4=-_ --I----
C\.o~ --r~
........
--
J.---
~ ~J.---+--
L.N. - Refringence moins forte: Ng = 1,56 a 1,60, Np = 1,52 ~I ---r---L~~~-t==I-I-----=1
a 1,56.
Couleur plus claire, dans les bruns jaunatres a presque incolore.
""/~-11.61 ~
oM9-!-
.-'--
---
Pleochroisrne plus ou moins net :
Ng : jaune brunatre, jaune pale
~
20~
-::t~
--1- - - 1.6C --
- -'
I-
Np, Nm : incolore
L.P. - Birefringence plus faible : Ng - Np = 0,°3° a 0,°4°;
polarise dans les teintes du 2 e ordre. Ces teintes sont plus vives que
b---I--I--I-~
M"' :>.Q...
,t- += o.el3S _
'T
pour la biotite en raison de la faible coloration du mineral. 1.57
~6AI,..,.._ I' 40 Mol v, 60 80 Mg.AI.
Phloooo',te Ea~tonile
- Angle max. d'extinction par rapport a la trace de p (OOI)
2 a 4°. Fig. 97. - Refringence (Ng) et birefringence des micas noirs
(Winchell, 1951,' El. of Opt. Min. : reproduit avec l'autorisation de
L.C. - Biaxe negatif, subuniaxe (2 V = ° a IS°). I'auteur)
Mohamed
ISO Bourahla_UHBC_2013 :-'Il:-.'{':}{.\ t·X ll l:: S W_JC lI j,: ~ MI CA S lSI
II. - Mic as bl a ncs. 1 rans 1<1 t erruin ologie classiqu e on de sig ne simple rnent sous le
nom de damourite les paillettes minces de mica blanc resu ltant d e
Muscovite. la deco m posit ion de diver s silicates (felds pat hs surtout) : et SO ll S 1e
n om de pinnite des fines aiguilles d e mica bla nc provena nt de I'alt e
L.N. - R efringence rnoycnne . cro issau t e avec In t eneu r en fer :
ration de la cordier ite.
S /: -= 1 ,581) - (r /lL'I), N in = r ,582 - (r ,019), Np = : 1,552-(1,570).
On reserve en general le nom de sericite a ux longues a ig uilles,
- Incolore et limp ide. Ce so uve ut fiexueuses, qu i forment un feutrage tres ca racteristiqu e d a ns
pe ndant les ruuscovit es ferriferes certains sc histes m eta m orphiques (scricitoschistes) 0 11 elles repre
peu vent etre leger ement t eintees sent ent un mineral pr imai re de la roche.
~ en jaunatre ou verd atre. L'illite di fier e tres peu de la muscovit e. C'est nne de s phyllites
I
L .P. - Birefringence forte : les plus Ireque ntes des roches sedirnentaires detritiques,
",'.
Ng - N p = 0,035 - (0,055). Phengite.
Teintes de polarisation tres vives
du 2e ordre, beauco up pl us pures Var iete de muscovite dont elle ne di ffer e q ue p ar la composition ch imique
et la v aleur de l' an gl e des a xes optiq ues '2 \' = :<4 ~\ 3()n , parfois subu nia xe.
q ue celles de ] 01 biot it e en r aison
de I' abse nce de colo ra t ion pro Para g o n it e .
pre d u m iner al.
P ru tiq uement im possib le a d ist in guer d e la musco vit e en lame mince.
-- Extinction droite ou sub
L.N . - Rdr ingence : Ng --" r .flO it r .f) r , Np =, r -56 A i ,58 .
- E xt in ct ion droitc, allong cm ent p ositi] par ra pp ort ti la trace tie p (00 r},
hypothermaux et leurs fpo ntes (gre isen) . (1,61) , N]: = 1,53 - (1,57).
Hydromuscovite, (Sericite , damo urite, p iunite, illite) . L .C.. - Biaxe lH~gatif , :2 V = 20 a 50°.
Auc une propricte optique particuliere ne pe rmet de di stin gu er Gisements : lepid olite et z in nwaldite so nt des micas re lativcmc nt rarcs,
m ais pou vant p ren dr e une gra nde im p ortan ce d ans certaines r och es acides :
ces especes d e la m uscovite dont e1les ne differ ent q ue pa r une qu arrtite pegmatites sodolitbi q u es surtout avec tourmaline, topa ze . cassiterit e etc .
su p crieurc dea u de constit ution et par le m od e de giseme nt . j::g alem en t dans les fiJOIIS hypothennanx et leurs epontes (greisen )
Mohamed
152 Bourahla_UHBC_2013
MINERAUX DES ROCHES MICAS DURS 153
Zinnwaldite. filons hydrothermaux avec le quartz. Egalement mineral d'alteration des feld
spaths.
L.N. - Refringence faible a moyenne : Ng = 1,57 a 1,59, Np = 1,5-4
a 1,56. Confusions possibles.
Incolore ou faiblement coloree avec pleochroisme peu intense Muscovite .' 2 V plus petit (30 a 500).
Ng : gris verdatre, gris violace Talc .' 2 V plus petit (0 a 300).
N p : incolore
Gisements : d ans les roches met amo rphiq ues . souvent associee au corindon P lu s o u m oins co lo re da ns les v erts a vec ple ochrois me direct malgre
d o nt elle pent deriver. Egal em en t dans les micaschistes avec tourmaline et I' a llongc m ent neg,ltif ,
staurotide. S {> vert olive, gris ver rlat re
Cbtorttotd e.
~-
(Fe, Mg. :lfn) ,'.·I/Si _·Q" r OH )" , Mono cliniq ue ou t ric liniq uc.
Co ol e o r . p le och r ors me
Angle
N om Co m positi o n Ng Nm Np Ng -Np mc x , 2 V
d 'c x rinc t.
Ng, N m Np
Jo Ph l o g o p i t e [S' , AIO ,. \ O H ), I KM g , 1,5i>-1 .60 ~Ng b r o n-i c u n c pa le , [c u rie d 'or incotor e, [cu n dt- c . p a l e 0,030 ·0.0 40 2-4· 0 _15°
1,52- 1.56
B i o t it ~ [SI , A IO " (OH h ] K (M g. Fe) , b r uo- ro u g e , b r . ve r d <ilr e . or. (o n c e a pr es qu e
1,60- 1.i>5 J,S 6 - ' .so b r o n- jc un e incolo r e U.04 0-0,0 55 0° 0-25"
Lc pi do m c l c n e 15i, AIO, " I ( O H) ,I K ( Fe. Mg) , 1,65- 1,i>7 1.60·1.61 b r u n- Io n r c v o p u q u c br on -r c u n e . uc v n c 0,05 5-0,060 0· 0-35·
-+ An ni tc [5"A IO ,,, I (O H l ,l K Fe, 1,67-1,70 1,6 1- 1,62 0 ,060-0.030 0" 0-35 ·
Ea sfo n i l e fS,. AI, O ", I (O H) .] K,M g,A I 1,58 1.55 t d . b i o ti te rd , bio ti te 0.035 0" p~ril
Sid e ro p l1yllile 15i,A I, 0 •• I (O H l. J K,Fe,AI 1.67 Id , b iot ite id . bto ri to 0.0 50·0 ,055 O· ~c· r i l
1,62
An c m it c . •. i d . bi c tite Oru n . i o nce, b ru (J -r'o u ge b r u n-cl cnr 0,035- 0.060 2-oj' 0-25 ·
1,59-1.66 1,56- 1. 60
t M u s c o v it e 15" AI O " I (O H),J K AI, 1.588- ( I,6 10 ) 1.582. ( 1.600) 1.552-(1,5 incol o r c mcclo re 0.035-(0,045) 0-2 · 30-50"
...,. Fe r r-im usco vito ISi , A IO, . 1 (O H ),I K Fe' -' AI ( 1.610)-1, 624 tnco lo re , ve r d dt -e . jau r'l a t r- e (0. 0 45)-0.055 0-1· 30-50·
( 1.6001- 1,61 9 ( 1,560) - I,57 U
Phe n g lte {S" AIO,. I (O H),I K , (M g , Fe) AI, 1.58 7- 1,6 12 1.584- 1.6 10 1.547- 1.5 7 1 il1co lo r e .0-40-0 ,04 1 O" ~ 2 4-36 "
P a r a g o n ite [5i , A IO " I (OH),I NoAI, 1,60- 1,6 1 ~ Ng 1,56-1 .58 incol o re 0 .028-0 ,038 0" 40-5 0·
Fuchs-ire Mvsco .... ne chr ornr fer e 1.595·1 ,612 1. 5 9 S-I.~ 1.559- 1.572 io co lo r e . v e r t - b l c u ci l ~ e 0.036-0 .0 4) 0" 54-70·
Lep tdolite IS" (5,. AI) 0" I (OH .F), J KA I ru , Fe, AI ) 1.55. ( 1,61) ~ Ng / ,53-( 1.57 ) Incctor e , r-o se- .... io /a ce 0.020-(0.030) 1_7" 20-50"
I ( F,
i ~3 7 ~
Z m n w c fd ite 5i , A IO " OH),I KL iAIF . 1,57·1 ,59 a r is- vc r d c t r e. g r i.')- vio l o.ce 0.0 30-0,032 0-2"
1,54-1 ,56
Mohamed
156 Bourahla_UHBC_2013
MINERAUX DES ROCHES
Confusions possibles.
Chlorites : refringence moins forte. Pratiquement uniaxes.
Pyroxenes orthorhombiques : sections allongees a. extinction droite,
allongement positif. Clivages diflerents.
Amphiboles vertes: c1ivages differents, birefringence en general plus elevee.
CHLORITES, MINERAUX DES ARGILES
Bibliographie sommaire
CHLORITES
MICAS
Les chlorites sont des phyllosilicates hydrates sans alcalins. 11
BEUGNIES A., GoDFRIAUX ]. er ROBASZYNSKI F., 1968 : Bull. Soc. Belge
Geol., 77 - BLOSS F. D., 1965 : Am. Min., 50 - BURKHARDT C. E., 1943 :
en existe en grand nombre et les differentes especes sont delicates a
Schweiz. min. Petro Mitt., 23 - FOSTER M. D., 1960 : Geo!. Surv. Prof. Pap., distinguer, aussi ne decrirons-nous en detail que les plus importantes.
354-B et 354-E - HALL., 1941 : Am. Min., 26 - HEINRICH E. W. and LEVIN L Les chlorites peuvent etre chimiquement divisees en quatre
SON A.A., 1955 : Am. Min., 40 - LEVINSON A. A, 1955 : Am. Min., 40 groupes (H. STRUNZ, 1957) :
MUNOZ]. 1., 1968 : Am Min., 53 - RIEDER M., 1971 : Min. Mag., 38
RIMSAITE]., 1967 : Geo!. Surv. Canada Bull., n° 149 - SMITH]. V. and YODER
H. S., 1956 : Min. Mag., 31 - VELDE B., 1965 : Am. ]oum. Sci., 263 - VOLK, I. - Talc-chlorites magnesiennes
1939 : Am. Min., 24 - WINCHELL A. N., 1925 : Am. ]. of Sc., 209
WINCHELL A. N., 1942 : Am. Min., 27 - WONES D. R., 1963 : Am. Min., [Si.-xAlxO l o I (OH)2J (Mg, AI) a - Mg a (OH)6
48 - YODER H. S., 1955 : Geoch. et Cosmoch. Acta, 8.
avec x = 0,5 a 0,9 Pennine
x = 0,9 a 1,2 Clinochlore
MICAS OURS I x = 1,2 aI,S Sheridanite
FOSTER M. G., 1961 : Geol. Surv. Res. 424-C - KOCH, 1935 : Chern. f II. - Talc-chlorites ferromagnesiennes
der Erde 9 - NIGGLI E., 1955 : Leidse Geol. Medel. 20 - VELDE B., 1971 :
Min. Mag., 38.
I
avec x
x
=
=
[Si.-xAlxO lO I (OH)2J (Mg, Fe, AI) a -
0,5
1,2
a 1,2: Diabantite
aI,S : Prochlorite
Mga (OH)6
I III. -
. avec x = 1,2
Ferro-chlorites
[Si.-xAlxO l o I (OH) 2J (Fe, AI) a -
aI,S : Daphnite
Fe a (OH) 6
IV. ~ Leptochlorites
Delessite
[Si 3-.AI1 - OOlO I (OH) 2J (Mg, Fe 2 +, Fe 3 +) ~ - (Mg, Fe) a (0, OH) 6
Mohamed
158 Bourahla_UHBC_2013 MJ :-J';R1\UX Dm; R O CH1';S ClfI.OKt1'ES 159
,·Si z· ·3 AI 2 JOIO I (OH) zJ (FeZ ', ['e 3 , , AI)3-- (lVIg, F eZ!, 1<'e 3 ; ) :1 (O,OI-i),
La distinction entre les differentes especes se fait au moyen des
indices et de la birefringence 1.
Enfin, il but aj outer au x chlorit es proprcm ent dites, In vermi Gisements: produits daltcrntion de Ia plupart des silicates ferro
culite, mineral resultant de l' alteration des micas 11OiTS, ct le stilpno magnesiens (bioti te surtout). Du fer est souv ent expulse et s' accurnule
melane, de compositi on proch e de celle des chlorites . Quant a Panti sous forme d' oxydes opaques dans les clivages des chlorites ne oforrnees.
gorite, si sa structure et sa composition Ia r attache <lU X chlo rites , Egalerncnt mineral primairc dans certaines roches metamorphiques,
ses m odes de g isem e nts la font classiquem ent decrire avec le g min eruux p arfois essenticl (chloritoschistes}, La chamosite est un constituant
des serpeutincs (voir p . 202). important de certains gisemen ts scdimentaires de fer.
Confusions possibles.
Chloril oid e : r efringen ce plu s forte.
CARACTERES COMMUNS AUX CHLORITES
Hypersthene : refr ingence plus forte . Sections montrant les d eux
eli vages m (1 10) suborthcgonaux des pyroxenes. Biaxes, 2 V grand.
..... . Mon ocli niq lies, pseud oh exa gonales. Clivage p (00 I) tres par A mph£b(Jles vales : sections m ontrant lcs deu x cliv ages m. (I 10)
fait et fac ile, don na nt des lamelles tlcxible s . m a is non elastiques . losa ngiques . Extinction fr anch ernent oblique. birefringence plus forte.
...... Posit io n de l'indicatrice : N sn. suivant b, plan des axes opti qu es
gl (Iii 0 ) . N P ou N g t res voisiu de c. Pennine.
L.N. - Memes formes que les micas, ruais son vent auss i en
sp herolit es ou rnemc cr yp t ocr is .. I:-.N. - Re fri ng ence m oy cnne : J,Vm· ~ I ,57 a I ,St:l·
tallines. L.P. - Biref ringence tres Iaihle : 'vg - 0 ,000 a 0 ,003 ;
i.V p =
- Clivage p ( 00 1) net et fill t eintes de polarisation ge nc ra lenwnt. anorrnales : bleu Ionce, bleu
sur lcs varietes bien c ristallisecs , vi ola ce,
lJou\'ant toutefois n'apparaitre -- Extinction droite, allougernent de signe vari able.
que d e Iacon irnp arfaitc.
- Ineolores a vert ou vert L.C. - Pratiqu ement uniaxe, de signe variable.
jaunatre plus ou moins fence :
pleochroisme variable, avec Clinochlore.
maximum d'intensite des teintes
suivant la trace de p ( 00 1) (pl{'o L.N. .__. Refringen ce moyenne : Nm . . . . 1.57 a I ,59.
ch roisrn e « dir ect )) qucl que soit L.P. - Birefringence plus forte que pour 1a pennine : N g - Np =
le sign e dallongcmcu t). o,OOJ a o.ooq ; polarise dans les gris a blancs du I er ordre.
....- Presence fd~<[u ent.e (l'in ·
elus ions fcrrngincuscs, plus on _.... Extinction subd roit e (0 - 3°), a llongeme nt n egatif .
ru oins op a ques , d isp osees lc long
des cliv ages, su rto ut d ans les
L.C.. _-- Uni axe 011 bi axe posit if, 2 V = ° a 40°.
chlor ites d 'ulterati on .
I . "Les seules proprietes op t ique s Iacilemen t observables dans les chl orites
L.P. -- Birefringenc e faible . sont les indices et la birefringence, L 'angle des axes optiques subit trap de
Teintes de polarisation-du debut variations accidentellcs lp ou r pouvoir ct rc utilise a vec certitude. " J. GReEr. ,
F ig. 100. . . l'hloritl' rL, :--1) . du I er ordre, souvent ano~males. R echerches su r la com p osit io n chi m iqw: dcs chlorites , p . 338 , Paris, 1927.
_ " " ....r . ._ _ ~ ~ ~ _ _. _
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
L
160 MINERAUX DES ROCHES MINERAUX DES ARGILES 161
L.N. -
Prochlorite. (Ripidolite).
Refringence plus forte: Nm ~ 1,60 a 1,64·
r L.P. - Birefringence tres forte, rapidement croissante avec la teneur en
Fe"+ : Ng-Np = 0,030 a 0,110.
- Extinction droite, allongement positif par rapport a la trace de p (001).
Vermiculites.
Les vermiculites sont des mineraux encore assez mal connus. I1s se ratta
l Ces mineraux, comme leur nom l'indique, sont des constituants essentiels
des argiles et sont, a ce titre, tres importants. I1s se presentent tres frequemment
en produits ultramicroscopiques et meme cryptocristallins, et leur etude au
microscope polarisant ordinaire est souvent tres insuffisante (en pratique
leur determination est faite a l'aide des rayons X). Aussi, ne decrirons nous
que les principales especes.
chent aux chlorites par leur composition chimique, mais leurs caracteres opti
ques sont intermediaires entre micas et chlorites. Cliauffes ils augmentent - Kaolinite [Si,O,. I (OR)8J AI,
considerablement de volume, s'exfolient et donnent de longs filaments en forme (especes voisines : dickite, nacrite, halloysite).
de vers.
- I
Montmorillonite [Si,O,O (OR).] AI. - 4R.O (approx.)
Monocliniques, subhexagonaux.
(especes voisines : nontronite, saponite, sauconite).
L.N. - Memes formes que les micas et chlorites. Clivage p (00 I) net. - Glauconite: silicate hydrate de K, Na, Fe, Mg, Al (tres variable)
_ Refringence faible : Ng = 1,54 a 1,56, Np = 1,5 a 1,54· 2
(especes voisines : illite, etc.).
Coloration et pleochro'isme analogues aux chlorites : Tous ces mineraux sont des phyllosilicates cristallisant dans le systeme
Ng : jaune verdatre a vert olive monoclinique (pseudohexagonaux).
N p : incolore - Clivage p (00 I) tres facile et parfait.
_ Inclusions frequentes d'oxydes de fer disposes le long des clivages. -- Position de l'indicatrice : Np voisin de c, plan des axes optiques normal
L.P. - Birefringence moyenne : Ng - Np =~ 0,020. Polarisent dans la
a g' (010) (kaolinite) ou parallele a g' (0 I 0) (montmorillonite, glauconite).
fin du Ier ordre (difference avec les chlorites).
__ Extinction droite, allongement positif par rapport a la trace de p (0 OI). Kaolinite.
L.C. - Pratiquement uniaxes negatifs (2 V = 0 a 8°). L.N. - Petites paillettes a clivage p (001) parfait, ou petites tablettes
hexagonales ; souvent cryptocristalline.
Gisements : les vermiculites sont des mineraux assez courants provenant
- Refringence faible : Ng = 1,56 a 1,57, Np = 1,55 a 1,56.
de l'alteration des micas noirs. 11 y a toujours pseudomorphose (Ie clivage - Incolore.
p (001) de la vermiculite est confondu avec le meme clivage du mica). L'hydro
biotite est constituee d'un empilement selon p (001) de vermiculite et de biotite L.P. - Birefringence faible : Ng -- Np = 0,006 a 0,007. Polarise dans les
inalterees (stade intermediaire dalteration). _ gris du l er ordre.
- Angle max. d'extinction par rapport a p (00 I) : Nm A a = 2 a 4°;
allongement positif.
Stilpnomelane.
L.C. - Biaxe negatif, 2 V ~ 40° (36 a 50°).
Monoclinique pseudohexagonal. Ng suivant a, plan des axes optiques
g' (010). Gisements : mineral d'alteration des feldspaths, feldspathoides, etc.;
constituant essentiel du kaolin et de nombreuses argiles.
L.N. - Memes formes que micas et chlorites; clivage p (00 I) net.
- Refringence assez forte: Ng = 1,576 a 1,733, Np = 1,546 a 1,625.
Fortement colore et pleochroique : Montmorillon ite.
Ng : vert fonce, vert olive L.N. - Minces crlstaux lamellaires a c1ivage p (00 I) parfait, petites
Np : incolore ou jaune pale a jaune d'or tablettes hexagonales; souvent cryptocristalline, en masses compactes.
Mohamed
162
Bourahla_UHBC_2013
MINERAUX DES ROCHES MINERAUX DES ARGILES 163
- Refringence faible : Ng = 1,51 a 1,59, Np ~= 1,48 a 1,56, Gisements: surtout dans certains sediments marins avec d'autres mine
- lncolore ou faiblement coloree dans les verts a jaunes avec pleochroisme raux detritiques (( sables verts »}. Rarement en pseudomorphoses de l'olivine
plus ou moins net . dans les basaltes.
BRINDLEYG.W. and ROBINSON K., 1951 : Min. Soc., London. - HEY M.H.,
1954 : Min. Mag. 30. - HODL, 1942 : N. ]b. Min. 77. - ORCEL ]., 1927 : Bull.
Glauconite. Soc. Fr. Min. - WINCHELL A.N., 1926: Am. ]. of Sc. 211. - WINCHELL A.1\.,
19 28 : Am. Min. 13. - WINCHELL A.N., 1936 : Am. Min. 21.
L.N. - La glauconite se presente souvent en agregats cryptocristallins de
forme globuleuse, tres caracteristiques. Les elements constitutifs de ces agregats
ont une structure analogue aux micas. VERMICULITE
Clivage facile p (oar), parfait.
Refringence assez forte: Ng = 1,57 a 1,66, Np 1,54 a 1,63. BARSHAD 1., 1948 : Am. Min. 33. - RUTHRUFF R.F., 1941 : Am. Min. 26.
Coloree et pleochroique dans les verts :
N g : vert olive
Np : jaune verdatre MINERAUX DES ARGILES
L.P. - Birefringence assez forte: Ng Np = 0,020 a 0,030. BRINDLEY G.W., 195 1 : Min. Soc., London. - GRIM R.E., 1953 : Clay
Mineralogy. - HAMBLETON W.W. and DODD C.G., 1953 : Ec. Geol. 48. _
L.C. - Biaxe negatif, 2 V = 10 a 25° KERR P.F., 1950 : Am. Petrol. lnst. Res. Proj. 49.
;:
Amesite .
1,59 Ii '0
<: 0,010-0,025 petit
::>
Pennine .
1,57-1,58 .!!. ~
.;;; 0,000-0,003 ±
Clino;:hlore [Si,.•AI,.,O" I (OH),l (Mg, AI), - Mg, (OH).
M
.
-;; 1,57-1,59 .
t:
>
<:~
.. 0.
C .. 0,003-0,009
O-petit
0_40 0
<: ~ ;.- a.
Sheridcnite .
I
o01
".x
1,58-1,59 'u
~ ..
L
>
'0"
KU
.'!: 0,008-0,014 0-70 0
Diabantite J
s:
o
1,62-1,63 OJ
..
<: "E'O
::>
..
0,000-0,006 + O-petit
~
1,60-1,64 ::> ~
Prochlorite \ [Si•.•AI•.,O" [ (OH),l (Mg, Fe, AI), - Mg, (OH),
::> ~~ 0,000-0,006 O-petit
~ o..c ~::tL
Corundophilite \
0. 1,59 "
0.
-ot: ,,
..c
.- "
0,012 0-30 0
Br unsvjgite
I
)
.M
::>
1,63-1,64 ~
u ..
..
->
e ~~ 0,005-0,0 I0 + petit
.!:
Daphnite > [Si,.,AI,.,O" I (OH),J (Fe, AI), - Fe, (OH),
c: 1,66-1,67 E "
.;.~ 0,003-0,007 +
U ~ ~ .=~
Aphrosiderite \
I
o
e
o
1,63-1,65 0. .2
-e
....
5.'..§
M
0,000-0,005 +
Delessite
Chamosite
.
/ [Si,.•AI•.,O" I (OH).l (Mg, Fe'+, Fe'+, AI), - (Fe, Mg), (0, OH).
"
1,59-1,61
1,63-1,66
~
o
-0
,-
f
'5
0,000-0,004
0,005-0,006
±
+
O-petit
O-petit
I Thuringite .... \ 1,65-1,67
, u
.s ...
o
ii: 0,005-0,0 I 0 + 0-30 0
"
Ferrohypersthene 50- 70 %
Eulite 7 0 - 90 %
Ferrosilite 90 - 100 %
CARACTERES COMMUNS
Mohamed
166 Bourahla_UHBC_2013 ~lIN I~R "'li X P E S R O CH I':S l'Y1WX};NES 167
Mg 10 20
I
v.-- --1 30
- 1
11',, 1 50
-I=--=1
60 70 F. _ ...
0.010
Presente parfois des inclusi on s met alliqu es allong ees da ns gl ( 0 J 0) .
~. En5 t~.- Branzite - -t--- Hyper,thene--!.- Fe _ Hyp erst.- ... L.P. - Birefringence moyenne : Ng Np r-: = 0 ,0 12 a 0,0 16.
Polarise dans les j aunes a
orange du l eI ordre.
Fig. 102. P ro prietes optiques des pyroxen es ort horhoi ubiques
(Hess. 19 5 2) (en tirets, an gle :2 V des orthophyr oxen es un pe u L.e. - Biaxe neg atif' , z V = 45 a 7 0 0.
ca lciq ue s - roc hes vol caniqu es}
PYROXENES MONOCLINIQUES
Enstatite.
La co m pos it ion chimique des p yroxenes monocliniques permet
L.N. ~ Refri ngence rnoy erm e : [\'g = 1,665 11 1,677 , Nm = 1,659 de les diviser en deux gro upes :
a 1,672, Np = 1,657 a 1,667.
II. - Pyroxenes alcalins eire resumee par le triangle figure 104. En fait, il Iaudrait y ajouter
un quatrierne pole alumineux.
Aegyrine [SiOaJ 2NaFea+
La presence de solutions solides chez les pyroxenes explique que ces
J'ad~ite [SiOaJ2NaAl mineraux soient souvent zones (augites et augites aegyriniques surtout) et
Spodum~ne [SiO aJ 2LiAl presenterrt meme parfois des phenomenes d'exsolution un peu analogues aux
perthites des feldspaths.
Les principales series existant entre ces divers poles sont les
suivantes :
CARACTERES COMMUNS
S~rie du diopside [SiOaJ2Ca (Mg, Fe).
AUX PYROXENES MONOCLINIQUES
Serie riche en chaux. Parfois chrornifere. Salite et ferrosalite
sont des especes intermediaires entre diopside et hedenbergite.
Mohamed
170 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES PYROXENES 171
I. - Pyroxenes colciques et ferromognesiens. L.P. - Birefringence forte: Ng-Np = 0,028 a 0,031. (Milieu
du zeordre.)
Serie du diopside. Ng A C = 38 a 480. Dispersion forte (r> v).
Jadeite 34" I
Serle de 10 pigeonite.
~~ 9 lh o psrde 38~ I!
PI ge;nl te,...40 Cette serie est un peu differente des precedentes et des suivantes par Ie
Augll. ~ 43'.
Heden ber 91 t fait que le plan des axes optiques est normal a g 1 (0 I 0) : N p suivant b ; cepen
48 dant, les pigeonites riches en calcium ont leurs axes optiques normalement
contenus dans gl (OIO).
L.N. - Refringence forte N g = 1,660 aI, 794,
a .....- Nm = a 1,764, Np = 1,651 a 1,762.
1,653
~-.1 _ -l~+=f=-+
2VHg
5~
L.P. - Birefringence croissante avec la teneur en
--1.----]- n.
2V ~___
- - - -
Augites.
"19 10 20 40 Les plus importants des pyroxenes. Les augites ont, comme nous
--Olopside Sahte ...1< Ferro salite .1. Hedenbergit~ I l'avons vu, une composition chimique, et partant, des proprietes
Fig. 107. - Proprietes optiques de la serie du diopside (Hess. 1949) I
optiques pouvant varier entre de larges limites.
r
Mohamed
172
Bourahla_UHBC_2013 :M I ~'1i;R A U X DES ROCHES PYRoximEs 173
'.80 I
I
1.7il --j---r~
-:;; - - ,
L ~ ,~~f--
I !
,
Y
~g-~~
1_0,020 Ng
L.P. - Birefringence assez elevee: Ng -lVP = 0 ,024
Polarisent dans Ia fin du 1er et debut du second ordre,
A
-
C
Angle maximum d'extinction des sections mm (hk 0 )
39 a 47°. Allorigement w"neralement positif.
=
a 0,029.
r--
.>
- tr --j--
' V y _ t -- -j
- Made hI (IOO) frequente, souvent repetee . Parfois made
~ - ./ . ~""::--- / ._ -
:\' ~/
.\) O - r -
16a __
-
V
t - ----7"-
~V
V
/'
L --r-- - - j r-1i Ca
j~/ \ / \
I.
/;
__
20
_ . ./ ./ i- >1 9 .1L\r \7 ~\ F, . _
- -1-------11[-'---- I I
_
- -
I _
-
~; 9 1'0 20 30 40 .-1, '!. 60 70 80 90 F,
Ia teneur en fer. cristal automorpbe d'augite morrtrant la rnacle ell sab lier (L.P.) (X 20)
1.73 1.75
Fig. 113. - Refringence (NP), birefringence et angle des axes optiques des pyroxenes calciques et ferromagnesiens (dapres Hess, 1949)
Pyroxenes orthorhombiques : clivage gl (0 I 0), extinction droite. L.C. - Biaxe positif', 2 V = 45 it 580. Dispersion tres forte (r > r ).
Diopside : difficile a distinguer avec certitude de l'augite, de
laquelle il est d'ailleurs tres proche. Les gisements ne sont pas les Diallage.
memes. Ne differe de l'augite que par la presence d'un clivage supplernerrtaire
Olivine : pas de clivages, mais des cassures, incolore et limpide, hI (I 00) tres fin.
birefringence plus elevee, jamais maclee ni zonee. Le diallage est un pyroxene frequent des gabbros et roches ultrabasiques.
Memes alterations que les pyroxenes orthorhombiques (serpentinisatior.
ou bastitisation).
Augite titanifere.
Ne differe de l'augite que par les caracteres suivants
L.N. - Refringence forte: Ng = 1,728 a 1,762, Nm = 1,700 it 1,74 6,
Np = 1,695 a 1,741.
Mohamed
176 Bourahla_UHBC_2013 ~ l! :\ J!, R .\l : X D US R O CH U;; P Y!{OXEl' ES 177
tinction des sections n un ( hk oj .' Gisements: s ur t out d ans les ph onolit es, e n cri staux Irequenimen t
Np C = 0 it 8°. Allongement
A zon es.
negatif.
2V NP
L.C. - Biaxe negatil, 2 V = 60
60 a 70°. Dispersion in rp or 70 10
Fig. 114. -- ;; ",dio :l ~ d ' ucgyrLll l: ( p l age.~
tante (r < 'iI ). o
som b res a fort relief) sc det.achan t
80
sur UII fond clair d e ieldspaths et d e
les deux clivages m ( J 1 0) a 124°. Re lief moins eleve. Ang le maxim u m =.J..--.-=::=r~ -j ;.76
Omphacite. Rhodonite.
L.N. - Refringence forte: Ng = 1,68 a 1,69, Nm = 1,67 a 1,68, Np = 1,66 L.N. - Refringence forte: Ng = 1,723 a 1,752, Nm = I,716 a 1,741,
it 1,67· Np 1,711 a 1,738.
=
- Incolore ou tres legerement teinte en vert. - Clivages m I r r o) et t I r r o} parfaits a 87° I'un de l'autre; c1ivage
L.P. - Birefringence forte Ng - Np = o,ozo a 0,oZ5 (debut du second p (0 OI) moins bon.
ordre) . - Incolore a faiblement colore dans les oranges et roses.
- Ng , c = 39 a 43°. Allongement positif. L.P. - Birefringence assez faible : Ng - Np = O,OIZ a 0,014 (jaunes
du l er ordre).
L.C. - Biaxe positif, 2 V~= 65 a 70°.
- Extinction variable (200 max.) dans la zone (hko).
Gisements : L'omphazite est le pyroxene normal des eclogites (grenat,
spinelles chromiferes). L.C. - Biaxe positif, 2 V = 58 a 74°.
Gisements: Mineral accessoire des gites de manganese et de fer.
Spodumene
Grands cristaux automorphes allonges .selon c et souvent aplatis selon Bibliographie sommaire
h 1 (IOO).
L.N. - Refringence assez forte: Ng = 1,67 a 1,68, Nm = 1,66 a 1,67'
Np = J ,65 a 1,66.
PYROXtNES
- Incolore ou a peine colore dans les violaces,
BINNS R. A., 1970 : Min. Mag., 37 - BOWEN N.1., 1935 : Am. J. of
L.P. - Birefringence moyenne : Ng - Np = 0,013 a 0,oZ5 (z " moitie Sc., 230 - DOBRETSOW N.1., KOCHKIN Y. N., KRIVENKO A. P. et KUTOLIN
du l er ordre): V. A., 1971 : « Pyroxenes des roches» (en russe), Akad. Nauk SSSR, Moscou
HESS H. H., 1941 : Am. Min., 26 - HESS H. H., 1949 : Am. Min., 34
]\'g A C = 23 a 27°. Allongement positif.
HESS H. H., 1952 : Am. J. of Sc; Bowen vo!. - KING B. C, 1962 : Min.
L.C. - Biaxe positif. z V = 50 a 70°. Mag., 33 - LARSEN E. S. and SCHALLER W. T., 1914 : Jour. Wash. Acad. Sci., 4
Gisements : Dans les pegmatites sodolithiques avec albite, tourmaline, - LARSEN E., 1942 : U. S. Geol, Surv. 197-A - LEAKE B. E., 1968 : Min. Mag.,
36 - MUIR, 1951 : Min. Mag., 29 - NOLAN J., 1969 : Min. Mag., 37
topaze, lepidolite, en cristaux de taille parfois monstrueuse.
POLDERVAART, 1947 : Min. Mag., 28 - POLDERVAART A., 1950 : Am. Min.,
35 - POLDERVAART A. and HESS H. H., 1951 : J. of Geo!., 59 - RUEGG N.R.,
1964 : Am. Min., 49 - SABINE P. A., 1950 : Geol, Surv. & Museum, London
SABINE, P. A., 1950 : Min. Mag., 29 - TROGER W. E., 1951 : N. Jb. Min.,
PYROXENO'iDES 6 - WAiHINGTON H. S., and MERWIN H. E., 1927 : Am. Min., 12 - WIN
CHELL H., 1961 : Am. Journ. Sci., 259.
Les pyroxenoides ou « pyroxenes tricliniques )) ne sont pas de verit.ables
pyroxenes, mais-Ieur structure en est tres proche. Les principales especes sont PYROXtNOIDES
la Wollastonite [8i0 3 J Ca et la Rhodonite [8i0 31 (Mn, Fe, Ca). 8UNDlUS N., 1931 Am. Min. 16.
d...
Mohamed Bourahla_UHBC_2013 AMPHIBOLES 181
- Sections pa
ralleles a c - zone
2VNg
111m (hko) tres 60
breuses, a c1ivage 70
apparent unique.
- Iricolores ou
0.020
1 er ordre, debut du ~+= - - -
--- r'- -- J 0015
I
.
-+-
I
---~
./
admettent pour formule generale [Si 4 - xAlx O ll lOR] 2R14+ 2X (x compris
entre 0 et I) dans laquelle R 14+ 2X represente 14
rabies par les cations :
+
2 X valences satu
la zone min (hko) a
extinction droite, al
longement positif.
1.681_-+
---------+---
, ~
_.~~,-
.-r
',;/
~/_--~::.:-"--~
..-
........
Na, (K)
1.55
,- j ..-',./
...- -f-- -- "..,.,.-
~~ .:
L.C. '- Riaxes,
" -r ---~
X~·/
1.64
AI, Fe 3 -i-
~
Ces mineraux sont a bien des egards comparables aux pyroxenes.
Anthophyllite. '.62
Comme eux, ils sont orthorhombiques ou monocliniques, et sont
caracterises par deux c1ivages m (II 0), mais faisant entre eux un I '
angle de 55 a 56° et non plus 87°. De plus les c1ivages des amphiboles L.N. - Refrin 1,60
-r j
gence croissante
sont beaucoup plus fins et reguliers que ceux des pyroxenes. avec la teneur en
Mg 10 20 30 40 MDIO/<) FE' -.
fer Xg = 1,623 a
1,66~, XI1I = l,ClI6 Fig. 116. -
Proprietes optiques des amphiboles
a 1,651, xp = 1,598 orthorliombiqnes anthophyllite (trait continu) et
AMPHIBOLES ORTHORHOMBIQUES a 1,6~7. gedrite (trait interrompu) (Trager, 1951, Opt. Best.
der gest. Min., reproduit avec l'autorisation de
.- Incolore.
I'auteur)
Les especes les plus importantes sont l'anthophyllite et la gedrite. L.P. Bire
fringence rnoyenne . Ng - Np = 0,026 a 0,017 (fin du 1 er ordre).
I
Anthophyllite [Si 4 0 11 OR]2 (Mg, Fe),. Fe remplace Mg jusqu'a 40 % : au
L.C. - Biaxe negatif ou positif, VNg 58 a II5
dela la syruetrie devient rnonoclinique et on passe a la cummingtonite. 2 c= 0.
GMrite : variete alumineuse d'anthophyllite de composition assez variable: Gisements : Dans les schistes cristallins avec des amphiboles monocli
niques. Egalement dans les peridotites et serpentines.
[Si 3_ 3,.Al 1- O,.0l1 lOR] 2 A ll- 2 (Mg, Fe) 6'-5
Alt6rations : Frequente en talc.
L.P. - Birefringence moyenne : Ng - Np = 0,016 a 0,022 (fin du Ier ordre). II I. - Amphiboles sodiques
L.C. - Biaxe negatif ou positif, 2 VNg = 70 a 100°. Richterlte Na 2Ca (Mg, Fe, Mnh [Si S0 22 (OH)2J
Gisements : Dans les amphibolites, eclogites, gneiss a cordierite et grenats. serle du Glaucophane Na 2 (Mg, Fe 2+)a (AI, Fe3+)2 [SiS022 (OH)2J
avec comme extremes:
Glaucophane Na 2Mg3AI 2 [Sis0 22 (OH)2J
Riebeckite Na2Fe~+ Fe~+ [Si g0 22 (OH)2J
AMPHIBOLES MONOCLINIQUES Magnesiorlebeckite Na2Mg3Fe~+ [SiS0 22 (OH)2J
La crossite esc une variete intermediaire entre glaucophane et
riebeckite. La crocidolite est une variete asbestiforme (fibres longues et
La composition chimique des amphiboles permet de les diviser
delicates a extinction droite) de riebeckite que l'on trouve dans certains
en trois groupes I :
schistes cristallins. Quant a l'osannite, elle ne differe de la riebeckite
que par la position du plan des axes optiques, normal a gi (oro)
I. - Amphiboles ferremagnesiennes (Fe 2+, Mg), Si g0 22 (OH)2
(Ng suivant b).
Serle de la Oummingtonite avec cornrne extremes:
serle de l'Arfvedsonite Na3 (Fe 2+, Mg)4 (Fe 3+, AI) [SiS0 22 (OH)2J
Kupfferlte Mg7 [Sig0 22 (OH)2J (pour memoire) avec comme extremes:
Grunerite Fe 7 [Sis0 22 (OHhJ Eckermanite Na aMg4AI [Sig0 22 (OH)2J
Arfvedsooite N aaFe:+ Fe a+ [Si g0 22 (OH) 2J
II. - Amphiboles calciques
Serle de la Katophorlte Na 2Ca (Mg, Fe 2+)4 Fe3+ [AlSiP22 (OH)2J
r) Amphiboles non alurnineuses :
avec comme extremes:
Serle de l'Actinote Ca 2 (Mg, Fe). [Si g0 22 (OH)2J avec com me extremes:
Magnesiokatophorlte Na 2CaMg4Fe3+ [AISi70 22 (OH)2J
Tremolite Ca 2Mgs [Si g0 22 (OH)2J
Katophorlte Na2CaFe~+Fe3+ [AISi70 22 (OH)2J
Ferrotremolite Ca 2Fes [SiS0 22 (OHhJ
2) Amphiboles alumineuses :
Serie de la Hornblende commune ou H. Verle CARACT~RES COMMUNS
Nao-1Ca2 (Mg, Fe 2+):r-s (AI, Fe3+)o-2 [Alo-2Si6-s022 (OH)2J AUX AMPHIBOLES MONOCLINIQUES
evi de nun cu t la sect-ion hi ( 100) q ui est ,I ex t inction d roite). L 'a ngle L.P. - Bi refrin ge n
111 a xi mum d 'cxt.in cti on de CEO'S se cti ons est car a ct.cri st iq ue de ch aq ue ce tres for te : N g - Np
espe ce. Comme po ur les pyrox enes, no us lc sy rnbol isero ns pa r Ie signe = 0,0 2 8 a 0 ,04 3 . Pola
r ise rrt d a n s les t ein
:Vg • C ou N f> • c (au gk a igu de N g O Ll de N f> avec c). te s ti l! ze o rdre et d ebut
- - Sect ions de 1a zone mm ( hko ) a allong em ent posi ti f sauf po ur du 3 c.
la riebecki t e et I'arfvedson ite . - Ng A C = 10 a
Macle hJ. ( 100) ) frequents, simple, repH ee un peti t nornbre .10 0 • Allon gem en t po
de Iois Oil p olysyntheti que. sit if.
- - Mad e h I (1 00)
L.C. - Biaxes neg at ifs s au f cun uningto nite , pargasite et IJarfois t res fr eq ue nte, so uve nt
fin ernent po lysyn t he _..;;; .4-< _ 11:>&
riebe ckik
t iq ue.
i
r
H b." . t,~ " 0 - 10 ' \ C~ t~qAC •
sig n€ v a ria ble, 2 V e ntre 20 :: /_, ~
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Ac t r!"l ol'f'J grOflt I IL,. 10.15
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Gisements : Dans
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I les com ecnn es, sc his tes
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\ . , II I pe lt m et am orphiques , Ma 40 50 1·10 1' / , 78 eo 90 t,
(') 9 9 ~ d ~ ! l c · ~ t 20~\ .'. I I 11 I I 1.
En crist aux pr isruat iq ues allonges pre sque fibreux , souvent gr o up es ell
agr('g ats p aral lelcs O il r ndies , Nni : ve rt cla ir.
L.N . - R efri ngence forte, croissant e avec tcncur en fer ' N g ~ 1. 6 6 i\ 1.7:\.
lore.
,V m = 1,64 i\ 1 . 7 1 , ~N,1J = 1, (j 3 a r, ('<j.
- Cene ra le men t incolores . Les term es tres ferri fercs (gnlll erite) sont
Faiblern ent colo r es av ec p leoc h rotsrne pen net ,
-(-
N i; : ver d atre . jaunc br un at re clair.
L.P . - Bir efr ingence as sez forte : ;Vg ..-.-- ;V/) ::::.: o, o r 6 B 0 ,0 2 4. Confusions possibles.
Polarisent dans la ZC m oit ie d u r e r orclrc et de but d u second .
A mpltiboles orthorhom biqu es .- E x t inct ion droite. .
- An gle maxi mum d 'extinction des sections mm. (hko ) : Cu mmingtonite, grune rite .- Biref rin gence pl us elev ee .
Ng ~ C = II a 17°. Allongem en t positif.
Chlorites, micas durs , hornblende uer ie .- Voir it h ornblende ve rt e.
~ Ma d e h I ( 10 0) frequente, re pe tee. P arfois made p ( OOf )
fine ment polysynt het iqu e. W ollast onite .- E xtinction subd roit e des sections allongees, :2 V
plus pe t it (2 V = 35 a 40°) .
L.C. - Bia x e negatif, Z V = 74 a 85°.
I
I
J -~
: ~5
N9"C
20 --j - -\ 1- 1- 1 70
Ho r nb le nd e commun e ou ho r n b le n d e ve rte .
I ~--+- J-j-. Cr ist a ux pri sm atiques allonges suiva ut c, pa rfois acicula ires.
10 I I L.N. - Refri ng ence croi ssante avec la t ene ur en Ier : Ng = 1,64
N9_Nr
0 25 it 1,7 1, Nm. = 1,63 it 1,70, 1Vp = 1,63 a I ,GS.
- Sections normales a l'allongement montrant les deux clivages
~
10 20
i I t
losang iques m ( J J 0) a 560.
N ---t-t-
_1.70 ----+---+
1.68 I 1 I
1.
65
1.64 _
1 1
_
:=
._ 1- . -
-I
1. 62 ~
Mg
I
-r-:.--
10
.------"
! -H
Mol 0;.
·1-1-1-=1=1
60
- 70 80 90 Ft
- Tr emolit e '1< - Act,n ol e ----~
. ....
' ,Fe - Act inot. --
Gisements : Schistes cri stall ins et corneeunes calciq ues a vec Fig . 122 . - Sect ions diversement Fig. 123. - Se ction t r an s ve rsale d ' u n
q uartz, albite , chlorit e , ep id ote, ca lcit e. E galement dans les cipo lins. o rientees d e hornblen d e vertc . e ll crist al a ut o mor phe de hornbl ende
particu lier, sect ion t rans versa le (q u a mo n t ran t les face s d u prisrne , les d eux
Les ac t in ot es son t parm i les pro d ui t s d\mr alitisat ion les plus frequents.
drilhige losangiq u e) et sec tion d e clivages 111 (1 10) a 12 4 0 et la ma d e
la zon e mm (hko) (u u e seul e direction h' (lO O) (L. P .) [ x 10)
AlteratiolUl. E n ch lorit e, epidote, ca lcite, t alc , etc. d e clivage) (L. K .) ( x 2 0)
Mohamed
188 Bourahla_UHBC_2013 "'il x f~l~ :\C X J) E~ HO CII !:;S AMPHIBOLES 189
_ . Coloration plus ou moins intense dans les verts avec pleo Pargasite : Biaxe positif.
chroisme net : Cumminglonite : Birefringence plus elevee.
N {', : vert olive, vert bl cu , vert bru uatrc r;id r1'fe : j ~xti notion droitc,
/\1111 : ver t jaunatrc , vert fr anc , vert oli ve
Nt : ve rt jau uc cla i r , jaune clai r, ja un c b ruuatre clair
Porgosite.
L.P. Birefringe nce rnoycnnc : N g - Np :. :.~ 0,014 a 0 , 026 ,
1'o1<11'i:-;e dep uis lc jaunt' du J cr or rlrc jusq u 'a u blcu du 2 " . L.N . .- R efringence m oyenn e ,"-'g = 1,63 U l, h0 , .\'11'1 = 1,62 (I. I,65 ,
Angle max. d'extinction des sections mm thk o) : N g C = 15 A
Np = 1 ,61 a 1,64 .
Incolore (I. f'aib lcm en t coloree avec pleochroisrnc pen net
~l 27° : Allongement positif. }IIg ' v ert bleuatre
- Macle hi ( /00) Irequentc. so u vcn t r cp H h > UII pe t it nornbre Nt> : verdatre clair
de fois .
L.P. - Birefringence moycnne , N g - Np = 0 ,0 19 a a, o! , . P olarise
L.C. - Biaxe negatif, 2 V 03 a 87° . (W inch ell donn e dans la fin du 1 er ordre ct d (,bu1: du second . Ng A C = '25 l'l ~~ " . :\llon gt'm",nt
Gisements : La hornblen de v erte est u n a c'm cn t ferroruagnesien L .C. - Biaxe po sitif. 2 V = 50 a 65°.
tres co ura nt des r oches eruptive s. Elle est en ge lll~~ ra l as se z ca ract e Gisements : Dans cert ai ns paragueiss. Egalement dans tes ca lcaires m et a
risti que du ue ten eur en cha ux imp ort.ante : granites ca lcoa lca lins, mor phi ques avec wollastonite, gr Cllat, chondroditc .
svc nitcs [plauenit cs], di orites surtou t , et leurs {:q l1ivaknb volca
ni :Illes ,
Ho rnblend e bosa Iti q ue .
Miner al caractcristique d es epid iorit es Oil il resulte de I'ourali
ti sati on des pyroxenes (l'ou ra lit e est Ull m ela nge de hornblend e L.N . - Refr ingence forte : Ng = 1,70 a 1,75, Np = 1,66 a 1,7°,
vcrt e et dactino te p rovena nt de I'alt erat ion de s P ~TO X(:I H'S) ,
- Fortement colore e avec
Da 11 :-; certni 11:-i lamp roph yres (vogesit es}.
pleochroisme intense dans les
P a rf ois cssc ntielle d a ns cert a ines ro ches me tamo rp hiq ues (allll'lJ i
bruns, a na logue a celui de la bi o- .. .~,
boli tes, cern es ~'t a' :\plli hoks. etc .).
tite :
Alterations. En chlo rit e, epidot e, calcite. de. N g : b run fence , brun
rou ge, brun ver
Confusions possibles. (l<! t r e fond: ;
Nrn. : brun, b ruu rouge;
Chloriies : U n sc-ul clivage ,p ( 00/) , ex t inc t ion d roite au sub
droit c plus ou m oins co mplet e. Birefringenc e plus fuiblc. Presq ue
Np : brun-j aune clair,
jatmatre.
uni axes .
;1 fica s d u r.' : en sc ui eli vugc. Extin ctioJ\ ciroit e on su h- droi tc L.P. -- Birefringence elevee:
sa uf le clilo ri toide, m ais cc derui er a un allo nge mcnt negatif. N g - iV' /> =O,OJO a 0,050, pou
vant parf ois attcind re 0,07 5,
A egyrin e : eli va ges grossic rs (1/ 0) su b -ort hogona u x . R efrin
gence et biref riugencc plus cleve cs , An gle m ax. dex t iuct ion (les T eintes des 2 e et 3 e ord res tou
sections (hlto) plus petit ; allongemcnt negat:r. nisem cn b diiIer en ts . jams tres as sornb ries par Ia cou , '.
l"-, 30
Confusions possibles.
-
:
<,
170 1
9 'c
Biotite: Un seul c1ivage p (001). Extinction droite. j amais 50
maclee. Pratiquement uniaxe.
I
, ~
1,67
sation de I'auteur)
- Coloration et pleochroisme analogues a ceux de la hornblende basaltique.
ii
L.P. - Birefringence forte: Sg - Np = 0,020 a 0,035.
l III. - Amphiboles sodiques.
- Ng A C = 5 <1 10°
\)riete sodique dactinote dont elle He differe que par les caracteres suivants :
Barkevicite. - Hastingsite.
Les chit/res en caractcres gras correspondent d la bark cricite, seul terme
important de la serie .
I
L.N. -
L.P. -
L.C. -
Incolore.
Sg A
Biaxe negatif,
C = 17 a
2
19°.
V = 66 a 700.
L.N. - Refringence forte: Ng = 1,65 -1,69 -1,71-·- 1,72, Sp = 1,64 Gisements: Mineral rare des skarns, calcaires et dolomies metamorphiques.
-1,67 -1,69 - 1,70. Egalement dans certains gites de fer et de manganese avec rhodonite.
- Clivage supplementaire gl (010) peu net.
Glaucophane- (Crossite)
La barkevicite presente un pleochroisme analogue a celui de la hornblende
basaltique : Prismes fins et allonges, parfois aciculaires.
Ng : brun-rouge fonce
Np .' jaune-brun clair La crossite a Ng suivant b, Nm voisin de C ; plan des axes optiques normal
Les hastingsites sont colorees et pleochroiques dans les verts :
a gl (010). .
I'allongement negatif :
~
o o ---+ -t---- --J
-+'.
L,
80: I ---------t-- --2'J ~f~Q,>ooILe L.P.-Birefringencefaible: Ng-Np = 0,005 a 0,011.
60_ NPAC_I\ r L __ ~-l30
t- Vf'O~Ol)ltf' t \Jco'Y'r,a\l~---:
I
Np A C = 6 a 40°. Allongement negatif.
..L ( 0 1 0 ) ] : - - . --- ~-
oA I
I .I' __, ---r"I "
L.C. - Biaxe de signe variable, V NP entre 50 et roov.
r
Y '-T--r-
O>-+----::-.,:....,;
- ;-l=--~r---
~'______ _,--.---L---.
2
---t--+=-----+
'j ...(01
I -, I , ! Gisements : Mineral des roches sodiques (granites hyper-sodiques,
40 - / ' - -.. - - . - syenites nepheliniques, parfois roches metamorphiques).
60/ ' I! ,I 'I
..- - - ' - - . - - - -;. ---, --------j-·-r----l
80 -1 _~ ~ __
1 t
I
Confusions possibles.
Mg AI 10 20 30 40 Moll% 60 70 80 90 F, F,"
Aegyrine : Clivages grossiers (II 0) suborthogonaux, couleur en
• Eckerma:llte __ Fiuotaram,te .. ~Mg .Arrvedsonite-r-Arfvedsonite_
general plus franchement verte. Birefringence plus forte, Np A C en
Fig. 126. - Principales proprietes optiques des series du glaucophane et general plus petit.
de I'arfvedsonite (dapres Trager, 1952. Opt. Best. der gest. Min.,
reproduit avec I'autorisation de I'auteur) Riebeckite : Np A C en general plus petit.
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
J
i
i
AMPHIBOLOi'DES
extremes :
L.P. - Birefringence tres faible : Ng - .I\,'p= 0,004 a 0,007.
Forsterite [Si04 ] Mg 2 (Fo)
- Angle dextinction des sections (hk 0) par rapport a la trace unique
Fayalite [Si04 ] Fe 2 (Fa)
des deux clivages : 4 a 45°.
Chrysolite 10 a 3° %
syenites nepheliniquesj.
Oli . H yalosiderite 30 a 50 %
1 Ferrohortonolite 0 •• 0 70 a 90 %
Fayalite 0 • • • 90 a 100 %
Bibliographie sommaire II faut ajouter a ce groupe la monticellite (equivalent calcique des olivines)
[Si04 ] Ca (Mg, Fe, Mn). Quant a la tephroite [Si04 ] Mn , et la glaucochroite
[Si04 ] CaMn, elles sont extremernent rares et nous ne les citons que pour mernoire
AMPHIBOLES
BILLINGS M. P., 1928 : Am. Min., 13 - BORG 1. Y., 1967 : Contr. Miner.
Petr., 15 - BOWEN N.1. and SCHAIRER]. F., 1935 : Am. Min., 20 - ERNST CARACTERES COMMUNS AUX PERIDOTS
W. G., 1968 : Amphiboles; Springer edit., Berlin - FABRIES ]. et PERSEIL E. A.,
1972 : Bull. Soc. Fr. Miner. Crist., 94 - GAZZI P., 1963 : Am. Min., 48 _
HALLIMOND, 1943 : Am. Min., 28 - LAYTON W., 1965 : Neues ]b. Mineral.,
Monatsh., n° 12 - LEAKE B. E., 1968 : Geol., Soc. Amer., Sp. Paper, n° 98 _ Tons ces mineraux cristallisent dans le systeme orthorhombique,
MIYASHIRO A., 1957 : ]ourn. Fac. Sci. Univ, Tokyo, 11 - PAPIKE ].].,1969 : en prismes aplatis parallelement a gl (010) OU P (001). Souvent
Miner Soc. of America, Sp. Paper, n° 2 - PARKER R. B., 1961 : Am. Min.,
46 - RAASE P., 1970 : Conrr. Miner. Petr., 25 - RABBIT ]. C, 1948 : Am. en grains arrondis. Clivage gl (0 I 0) variable et hI (100) tres peu
Min., 33 - SUNDIUS N., 1944 : Sveriges Geol. Und., serie C, n° 460 _ marque. Position de l'indicatrice : Nm suivant c, plan des axes
SUNDIUS N., 1946 : Sveriges Geol. Und., serie C, n° 480 - WHITTAKER E.]. W., optiques p (001).
1966 : Intern. Min. Assoc., 5 th Gen. Meeting - WILKINSON]. F. G., 1961 :
Am. Min., 46 - WINCHELL A. N., 1938 : Am. Min., 23 - WINCHELL A. N., Enfin, les peridots sont toujours localises dans les roches
1945 : Am. Min., 30 - WINCHELL H., 1963 : Intern. Min. Assoc., YGen. basiques et sont theoriquement incompatibles avec un exces de
Meeting. silice (quartz) .
Mohamed
196
Bourahla_UHBC_2013 ~ll:-; l~ R ,\t:X DE!' Rn~lIE~ Pio:H. ! l)OT~ 197
LoN. - Refringence forte . cristaux , ou s'int roduit dans les cra q uelures , et pent mcm e coud uire a
- Secti ons en general arrondies , auto mor ph es seulement dans la formation de m agnetite. Typ e
2) Alteration serpentineu
/I . - Cliv ages genera leme nt indi stincts
en lame m inc e, m ais presence tres Ire
se : F ormat ion de bandes de ser
pen ti ne (voir p. 202) se develop
quente d e no mbreu ses craquelures plus pant ~l pa rtir des cassures avec ,
ou mains ca pr icieuses, qui peuve nt p arfois en ge nera l, cr ist all is ation conco
mirner le c1ivage g' (0 10). mit ante de magn eti t e. Type d'a l
L.P. - Birefringence tres elevee, terati on frequent des roches
Pol ar isent d am; les te intes v ives de la n lt r a-basiques grenues.
fin du 2 C ord re et debut du 30.
Confusions possibles.
-- Extinctio 11 d roit e , a llon ge m en t
Fig. J 28. . - - Perido tsp osit if. En raison de I'absence de P y rox enes incolores : Cliva
reperes crist allogr ap hiques nets (clivages, ges ·m ( II 0) co nstants a 87°;
m acles) ce s deux caracteres 1112 sent pr esq ue ja rna is \' ('ri IJ(lb les sou vent faiblement t eintes. Bire
fr ingence plus Iaible, so uvent
L.C. - Biaxes, 2 \ ' grand . m acles hI ( l OO) .
Fig . 130. -- ~t<:i iOl1 aut omorpuc
O livine. Forstertte. dolivirn- en t ouroc d ' lI11( ' bord ure gri:-;
so m bre (rol1.l!;e ell rca lite) diddi ngsite
L e plus important des peri
u.x.: ( x zo)
do ts.
L .N. - Ref . ncc assez
e nnge
Iort e : N !!, = 1,669 a 1,690, IVm = 1,651 a 1,671, Np = 1,635 a 1,655 .
L. N. - Refringence forte ;
60 a C)00.
Alterations. Altera bon serpe nt ineuse analogue it celle de 1"01ivi11e,
m a is sans dep ot de mag netite.
Gisements: Mineral ca racte
Titonolivine.
Varie t e titanifer e doliv in e , d out e11e p art.age leg gisements,
L .N. ._. R efringen ce fort e : N fl - r ,70, ,II,'", ~ ~, 68, N1' ~ ] ,(,/ .
- Colaree et pleocnroique dans les jaunes
Ng . Np , ja uu e p .il e
Mohamed
200
Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES
HUMITES 201
- Formes cristallines tres variees, Souvent en grains coriime les peridots, Humite s, str.
Clivage p (OOI) assez facile (Humite s. str.) ou hI (IOO) mauvais (humites
monocliniques) . L.N. - Refringence assez forte: Ng = 1,643 a 1,675, Nm 1,623 a 1,653,
- Position de l'indicatrice Ng suivant b, plan des axes optiques normal Np = 1,6°7 a 1,643.
a gl (0 I 0). - Clivage p (00 I) assez bon, rarement net.
L.N. - Refringence assez forte, croissante avec la teneur en fer. L.P. - Birefringence forte, decroissante avec la teneur en fer: Ng Np
- Clivages indistincts en lame mince, sauf peut etre le clivage p (OOI) 0,036 a 0,03°.
de lhumite s. str. - Extinction droite, allongement par rapport a p (OOI) de signe variable
Incolores ou colorees en jaune avec pleochroisme plus ou moins net : suivant la section.
Np : jaune d'or a jaune brunatre
Nm, Ng : jaune clair a incolore L.C. - Biaxe positif. z V = 68 a 81°.
L.P. - Birefringence elevee. Polarisent dans la seconde moitie du z€ ordre
L.C. - Biaxes positifs, Z V grand.
Chondrodite.
Gisements: Mineraux assez rares des calcaires metamorphiques associes a L.N. - Refringence assez forte Ng = 1,62 a 1,66, Nm = 1,60 a 1,64,
phlogopite, spinelles, olivine, etc. Parfois dans les bombes volcaniques. .Vp = I.5C1 a 1,63.
Alterations. Comme les peridots. L.P. - Birefringence elcvce, croissante avec la teneur en fer. Ng Np =
0,030 a 0,035.
Confusions possibles. - Macle hI (IOO) frequente, polysynthetique. Angle max. d'extinction
par rapport a la trace de hI (I 00) 22 a 30°.
Titanolivine : macle ( 4I 0) frequent e. 2 Y plus petit.
L.C. - Biaxe positif, z V = 70 a oov.
Tableau des principaux carac teres optiques des peridots et humites
Tephr-oite ........ [SiO,J Mn, 0 1,74-1.85 1.73-1,84 1,71-1.80 incolore 0. brunci.tre 50-85'
0,030-0.050
Glaucochro"ite ..... [SiO,J CaMn - 1,73-1.74 1.72-1.73 1,68-1,69 incolore 0.050 61 o
Monticellite •••• i [SiO,1 CaMg - 1.652-1,674 1,646-1.664 1.641-1,654 incolore 0.011-0.020 80-90'
Serpoph it e, arn orp he . c itee pour mernoire. gees suiva nt c. parfois tres Ion
gues (c' est alors line amiante) disposees normalemcrit aux ep orrt es
Cos trois formes sont tres gellemlcmcnt associees et di fticilement des v cinules qu'elles forment souvent dans l'antigorite.
sep arabl e- en lam e mi nee. - Cliv age s 1n (1 [ 0 ) Iaciles, a 59° .
l.a garnierite et la nepouite sou l des \' ari,(-lt s nickeliferes , sepiolite, atta - Position de I'indicatrice : Nni suivant b, plan des a xes optiques
puIgite ct palygorskite sont d es varict es qUI en trent dans la composition de gl ( 010). N g suivant c et Np voisin de a (chrysctile y) ou Np suivant c
certaines argiles_
et Ng VOisin de a (chrysotile 0':) , Le chrysotile y est le plus important.
Ces mineraux resultent generalem ent d e I'alteration de silicates L.N. - Relief Iaible : N g = 1,545 a r,567, Np = 1,5 32 a. 1,558 .
divers, mais surtout des p yroxenes, peririots et hurn ites, 115 constituent
- Incolore,
presque entiererneut les roches dites serpeutines.
Entin , it faut rattacher it ce groupe l'iddingsite, mineral souvent L.P. - Birefringence Iaible : Ng - Nt> = 0 ,007 a 0,0 13 . Polarise
cryp t orrist a llin provenant de I'alterati ou des peridots feniferes dans dans les gris it jaune pale du r er ordre.
les roches volcaniq ues - Fibres a extinction droite, allongernent positif (chrysotile y)
parfois negatif (chrysotile 0':).
A nt ig o r it e. L.C. - Bia xe p ositif, [chrysotile y) p a rfoi s n egatif, (chrys otile 0:).
--- F or mes gene ra le ment l<lmelleuses. formant des masses d'ap 2 V v aria ble.
parcnce a m orph e sotlvent traverst'cs par eles (~ fi. lo11nets ) (le dnyso
Bastite.
t ile fibr eux. Clivage p (101) tres facile.
----- P o"itioll (h~ l'ind icatrice : Np suivant c, plan des axes optiques Certains pyro xenes (diall age, pyroxenes ort.horho mbiq ues) sont. SOllvent.
ps(·tHlo!llorphos ~.s par une v aride d 'antigoritcs , la bastite. Cet.te alteration se
g l ( 0 10).
pro,lnit. (k f"-\'ol1 regll!iere c;t co n s erve u lle ori t'n tatioll. Hl1 i'1tlC (hns un mel1Jl'
Mohamed
204
Bourahla_UHBC_2013
MINERAUX DES ROCHES PERIDOTS 205
Iddingsite.
Melange de gcethite, d'oxydes amorphes et de mineraux argileux du type PERIDOTS
montmorillonite .
Se presente en agregats cryptocristallins conservant la forme des cristaux
d'olivine dont el1e provient. Les elements constitutifs de ces agregats sont
assez mal definis, BOWEN N. L., and SCHAIRER J. F., 1935 : Am. J. of Sc, 230. DEER W. A.,
and WAGER L. R., 1939: Am. Min. 24. KENNEDY G. C., 1947: Am. Min. 32.
L.N. - Monoclinique (?). Clivage p (00 I) tres facile. - POLDERVAAR'I' A., 1950 : Am. Min. 35. - SCHALLER, 1935 : Am. Min. 20.
- Refringence variable, assez forte: Ng = 1,65 a 1,85, Np = 1,60 a 1,80.
- Fortement coloree dans les [anne-orange a brun-rougeatre.
L.P. - Birefringence tres elevee : Ng - Np = 0,°4° a 0,070. Polarise
dans les teintes lavees des 3e et 4e ordres, toujours masquees par la couleur HUMITES
propre du mineral.
L.C. - Biaxe negatif.
THIELE, 1940 Chern. der Erde 13.
Gisements : L'iddingsite constitue un mode d'alteration essentiel des
peridots ferriferes dans les roches basiques d'epanchement (basaltes). Cette
alteration respecte la forme propre du cristal d'olivine et debute souvent a sa
peripherie. On peut ainsi observer un « cristal » d'iddingsite parfaitement defini SERPENTI NES
et conservant au centre des reliques encore intactes dolivine.
KAI,OUSEK G. L., and MuTTART L. E., 1957 : Am. Min. 42. - NAGY B.,
and FAUsT G. T., 1956 : Am. Min. 41. - SELFRIDGE G. C., 1936 : Am. Min. 21.
- WHITTAKER E. J. W., and ZUSSMAN J., 1956 : Min. Mag. 31.
1 Couleur, pleochroisme I
Nom Composition I Syst. Ng Np
~-
Clivages Ng-Np
"
2 V Signe I
iI ,
I I Ng Np
I II
I ,
, I I
I I
Antigorite ............. , [51,0" I (OH),I Mg, M(H) Nm ~ 1,55-1,58 incolore a vert j:cile incolore (001) 0,004-0,009 25-60° -
I I
Jenkinsite .... ..... .. .. .. .I [5i,O" I (OH),J (Mg, Fe), - Nm ~ 1.57-1,61 verdcitre jaune verdcitre (001) ! 0,005-0,0 I0 I
,
petit I -
Nepouite ................. I Antigorite + Ni - 1,57-1,64 1.55-1.62 vert jaune Q v. olive , incolore a vert pale (001) 0,018-0,022
,
,I
0-12° - I
Greenalite . .. . . . . . . . .. . [51,0" I (OH),I (Fe'+. Fe'+), - N ~ 1,65-1,69 vert, [curie, brun isotrope I
I
Chrysotile " ............. [5i,O" I (OH),J Mg, M(O) 1,545-1,567 I 1,532-1,558 incolore (110) Q 59° 0,007-0.013 ! 30·35° -
I I I I
Chrysolite i .......... id. - - - - - , - 10-80° +
1 i
Gornierite ................ id. + Ni - 1,57-1,63 1,57-1,62 jaunci're 0. vert (once
I
0.008-0.0 I0 0_10°
I
+
I I
i
Serpophite. ............. 25iO" 3MgO. 2H,O amorphe N ~ 1,50-1,57 incolore aI vert- pcile
I amorphe done isotrope
I \
0,009-0,020 I 0-60° . I -
Mohamed Bourahla_UHBC_2013 SJL1CA'l'E~ DE MJ-o:TAMORPliISl'lE 207
T OllS trois 501lt d es silicates com p lexes (ncsosubsilicates) encore L.C . - . Biaxc negatif',
qu e l'on puisse considerer la sillimanite cornme un silicate en rubans 2 \. = 83 a /)5° . Figures d e
(inosili cate). La viridine est une vuriete m an ganesifere d ' andalousite. lumierc convergcnte nettes.
Confusions possibles.
P yr oxene: orthorlunnbioues . Sections montrant les d eux clivages
( II 0) gr ossiers a 87 ° et Ie clivage gJ (0 10) supplernentaire, fin et
regulier Allongem cut positif.
D isthene : Extinction jarn ais droite. Clivages a 74 °.
Sillimanite (F ib rclite) .
- Orthorhornbique, bien cristallisee e n prisme In (II 0) tres
all onge suivant c. Clivage unique gl (0 10) , parfait. Position de
I'i udicatrice : ;Vg s uivant c, plan des a xes optiques gJ (0 10) .
L .N. ..- P ris mes autom orphes ' tres allonges
a faces so u ventun p eu cou rbes . Secti ons uorrn ales
a ]' all ongement d e form e losangique subcarrce,
Souvcn t egalernent en fines baguettes a u aig u illes ,
Fig. 137. - Sedio IlS di \'e rscs de
en Ii bres disposees en p aq uets flexu eux , pri sm es d e sillimanit e sections
f ig. 138. - - J' aquet :, flex u--u x dc' t' IH"S
a igu illes de sillim ani te (l ,":\ .) ( x '2 0 )
- Refring ence forte : N g = r ,6n a 1,684, t rans versales los angiq ues 011 rectangu
N m = 1,658 it 1,670, Np = 1,655 a I ,66r. laires . sections allongecs de la zone mm
(hk O) (L. X ) ( X 50)
- Clivage g 1 (0 I 0) tres net sur les sect io ns
de t ai Jle suffisa m rnent gr a n de .:
- Incolore et tr es limpide.
Fig. 13(;. ' L.P. - Birefring ence moyenne : N g - Nt> -
Sillimanite 0 ,020 a 0 ,0 23 . Polarise dans la seconde moitie du
l er ordre, Ng c.~ o_~
Confusions possibles.
M icas blan cs : Relief moins elcve , bi rcfr iuge nce p lus fort e.
A pati te: P as de clivagc net, bi refrin gence beuuc oup pl us b ible,
allongc ment negatif. ' JI
Fig. 1.W. - Disthene
stnurotide, etc.
Fig . J42...- Section de cordicritc saint' 1. \Vll'ClIEl,L, X f; - r .5 2 7 ' - 1 ,5 73 , .\"m - I.S J 2 - 1 ,.')h l\ , s p ,.... 1.5.1. 2 ·
montrant les macles :\ J .:0 0 (1,, 1'1. 1,5.58, 2 \ ' -s : 3 (j a ~j 9 " .
(x 20) -~ T l{()(;J';R :Vg 1,5 4 3 ._... 1,5 7 5, S ;'l = . J ,53 9 _ .. r , j (' <), S IJ I ,5.H .... 1,5 51>,
z \. - 45 " Bl)o,
Mohamed
2 12 Bourahla_UHBC_2013 :-'11 :d :R:U : X lJES ROCHES S ILICATES IlE ,,1f.:TA%ORP1Il5:-.m 213
- - Position de I'indicatrice : N g suiva nt c, p la n des axes opti ques d ans un m icasch iste ( L. ~ .) ( ,< 2 0)
h l (H O).
Mohamed
214 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES SILICATES DE METAMORPHISME 215
morphisme de contact.
en talc.
Confusions possibles.
Humites : Relief moins fort, birefringence plus elevee, gisements
differents,
I
Angle max.
d'exl.
zone mm (hkO)
II All. 2 V Signe
I
,
i-I
Andalausite ISiO, I 0] (AI, Fe'),
I
I 0
I
1.638-1,651
II 1,633-1,644
1
1,629-1,640 , Ng : incolore: m (110) nels Q 89° 0,009-0,011 ' o- I 83-85·
~ Np: incolore a rose
I I
Sillimanite ISiAIO,) AI I 1,677-1.684 I 1,658-1,670 I 1,655-1,661 I incolore s' (010) net 0,020-0,023 0° + 20-30°
Mullile .,., .. ISi,AI,O" I 0) AI, I 1,653-1,679 1,641-1,654 1,639-1,651 ~ Ng : incol,a rose; s' (010) net 0,012-0,031 O· + 45-50°
Np, Nm : incolore
Disthime .... [Sio.IO)AI, T I 1,728-1 ,729 I 1,720-1,722 1,712-1,717 I '",0'0," ' "(00) net•• ' (';0)
essez bon, p (001)
0,012-0,016 30° + 82-83°
dil.
Cardierite 1,53-1,56 incol. Q [cun, vet-ddt. g' (010) Ires irnparf. 0,009-0,016 40-800
[Si,AIO,,) (Mg, Fe),AI, 0 1,54-1,57 I
J J
1
Stauratide
_ _. -,_ISiO,I_~~AI,-Fe (OH), -' 1,750-1,762 1,745-1,753
1,739-1,747 I Ng : [eune d'or!.
_ Nm, Np : 'ncol. Q
• ,g' (010) peu net
J. pQle I
0,012-0,015 O· + 80-90· +
Mohamed Bourahla_UHBC_2013 ~ll~ {; J{ A{ :' X ACCI,;,sSO IR T::S
2 17
Confusions possibles :
.N e.pll1ilint!-: for mes rarem ent nettes, R efringence. moins elev ee.
Z ois ite : refr ingen ce U ti pen plus forte. Biaxe p ositif.
Ie
Zircon. rC'~~~
\'0'-0)
;..; ('sosilicatc [Si0 .1 i Zr.
'I'll pe u t rumplacer Zr en t outcs prop or t ion s et pr cd o
Les ap at ite s lcs pl us com mu nes sont des fiuora pati tes un pe.1i
elevee ; Nr; - N p = o.ouo
0, °4° - (0, 000) . Toiut cs plus on
chlo rees, h yd ratees on carbouat ees. To utes ces vairetes ont des pro
iuoin s vivos du d ebut du 3 e o r
priete s opt iq ues t res voisines.
eire.
Hexagonale. P risrnes '/11- ( 1010) trapus OU a u contraire t res allonges
suiv a nt c, parfois acicula ires. Formes nettes t res Irequ cn t es. Cliv age s .._. Sect ious allongees a ex
p ( 00 0 I ) et in ( J 0 I 0) tres im p arfaits, indist inct s en lame mince. t inction droite, allongcm cn t p o
Po siti on de l' indic atrice : Np sui vant c. si tif. Sec t ions carrees t ou jou rs
Hein tes.
L.N. - Refringence assez elevee : J\'g = I ,60 a 1,7° , Np -,., 1,58
a 1,7°. L.C. - U niaxe positif. Faible
hiaxie a norrnale ass cz fr equcn te
- Incolore . Sections t oujours t res limpides.
(L V = °
a 10°) .
L.P. - Birefringence tres faible : N g -- Np -:- 0 ,0 0 2 a 0 ,006 Fig . 149. . _.. Aput it e . sect io lls lu-xuuo , .
(teint es gris-bleu t ees du deb ut de l'ech elle chromat iqu e). n.i lcs on n :cta ng nlain's ;1 fort r elief Gisements: "
(I ,. X) ( :< 1(0) le zircon est uu
- Sections allongees it extinction droite, allongement negatif', m in er al C0111rn n n
Secti ons Iiexagouales t ou jo urs ete inte s. des ro ches eruptives et metamorphi qu es . Irequernmcnt
L.C, -- Un ia xe negatif: F aib lc biaxie ano r rn ale rare . en inclu sions b ord ecs d 'une aureole pleochroique (biot ite,
Tourmalines.
I[
r.>" ~----
l
I I
a
Ng = 1,96 2,09, J.Vm = I,SS a
1.96 , N p = 1,86 il 1,9:';' - P as de clivagc, mais fractures transversales
- Clivages m ([ [ 0 ) la plupart d n temps in dis t incts en lam es i fn'~(l uentes P arfois ega lenw nt., on peu t obs erver
mi nces. tl J1C divi sion des cri sta ux parnllelcm cu t a l'al101J
Zoisite,
_ . Ort horh om b iquc. I 'rismes allo nge> su ivan t I'a xe b. So uvent
en g rai ns. Cliv age hI ( Joo) t r&~ parfai t , pr(OO J) m au v ais.
P osit ion de I'in d icat rice : N g suivant c, Np (zoisite :x) 0\1 Nm
(zoisit o (:') suiva nt b. P la n des axes opt iques hI (1 00) (:x) O U gl ( DI D)
/' ( ~) .
Confusions possibles.
Confusions possibles.
L cs tourmalines courantes se dist ingucnt aisement des au t res
mincr aux par I'absence d e clivagc, le zon age des colora ti ons . le pleo Apatite : R efrin gen ce Ull pcu mo ins Iorte.iU ni axe negatif. Secti ons
ch roisme in verse et I'uniaxie negativ e. h exagonale s ca racterist iq uos.
Mohamed
222
Bourahla_UHBC_2013 MINE-R AU X DES R OCHES ~1I); 1~: R ,\\,X A CCE S :->O ! RE ~ 223
7~O'.-----~t.-/ I ::::---;::J
..,/ _..-/" I
d es sections ( hi, oj -' N y A a a
= 25 300)
~4, -
- y--~ /, --- / L.e . - Biaxe ncgatif, 2 V
.:»: yT,"~ " "' :,:~
r--p~"--------~ = 65 it 90°. Dispe rsion tres for t e
g "'l;,.~~ . »>: Fig . 157. - I' ist acb it c : sectio ns t res
c 6o~ ::::::::Puti{h'l f· (r> v). refring entes , p lus a ll ni oins netterne nt
_____ I/'.d mQn:.~t
-----I .. ·
..........~
·-r
A !f",ol t~.,.J""
suritisation ) et
~ _ ~"
020 v- . • _
I ,
L.N. - Refringence forte Ng = 1,7°2 a 1,719 , Nm = 1,699 a 10.0 10 -i- - - 1_ _- ..
Cc sent cga1e
~
b LI~ ~ p arfois esscn t iels
L.P. _.- Birefringence faible : N g ·- Np = 0 ,005 it O , OIO . Teintes I .t'~ . ~ 7 .) (epid ot it es) des
~ ~ ~r .f~ roches metamor
!~
de polarisation frequemmerit anormales : bleu so mbre, jaune ve rd at rc .
_ (An gle max. dextinct ion des sections 111m (Mol : N g A a = 15 a 25 °·) • I /
1- Vo p h iq ues riches
~_·_ _5__ n 1,5 20 M,!'/. 3L.. 3.5 f' ·_ . en chau x : a m
L.e. - Biaxe p ositif, 2 V = 85 a 900. . ...···· Ci;n07. 0!5!te,..:... P"tach,t p- - - - - - - -
phibolites, p yro
xenites, mica s
Gisements: comme 1a pistachite dont elle ne constitue dailleurs Fig. lSS. - Principales pr op r iet es opt iq ues d e: Ia serie
de 13 pi stac hitc (T r oger, H i5 2 , Opt. B est. der gcst. Min ..
chistes , ska r ns ,
qu e le t erme pen Icrrifere. r ep roduit a vee l'autorisation de lau teu r) . etc.
Mohamed
224
Bourahla_UHBC_2013 )-J) :-;l'm A l: x. DES }{O C H E S
lin" (.:l{:\ l ' X ..\ CCE:-;S OIRj ,;:-; 225
Confusions possibles. rS iO .1 ,a Al~ ~P ' 3 av ec lVI _. 1"c: 2 + : Almandin, ~lg Pyroye, :\Ill
P yroxen es : Sections montrant les d eux clivages m (II 0) a 87° . Spessartine.
RHrillgence moins forte. - Grenats calciques (Urg an dit es ) de Io rrn ule ge ne ra le
;SiO 4 ; Ca 3:' F' ' 2 a we M ,= Al : Grossulaire, Fe 3 ,; : Andradite, Cr :
Ouvarovite,
Piedmontite.
Le g rc na t melanite est u ne variete t ita nife re d' alld radite.
L.N. - Refringen ce iort e ; X I{ . c I ,76 5 it I, 830, N m = 1,747 a I ,790, En fa it, la plupart des grenats couru nt s son t des tcrmes inter rne
..vI' , ~ J ,73 0 ~l J,7 56, diaires entre ccs «xt rcmes.
..- F orten ien t colo rec (co n leu rs tres fraiches) avec pleochroisrne intense ;
Sp jaune citron , jaune d' or, orange
S m rose , lil as, vio let CARACTERES COMMUNS A TOUS LES GRENATS
NI; ro uge vif
L.P. ,- Hir {-frin g('Il l"(' elevee : Ng - ]\I.p = o,oy, a 0,0 70 . - Cr istallisen t en J odecaedres, trapezocdres. ct c. , tous cr is t u II x
- (Ng A a = 29 it 33°.) d 'a llnre glob uk t'.se.
L.C. - Isiaxe positif ou negatil..« V = 70 a 9 0•. L .N. - Refringence forte it tres forte: /~
i\' ,= 1.7 a 2 ,0 . /( \ <,
Gisements : mi ner al peu cour an t d e ce rt ains schi ste s et gneiss. Parfois
rtan s Ics a t\( l c,,,itl"~, - ~ e ctjon s IJ1n,; on moins a rr ondies, it tres
fort relief. Plages limp ides , craquelees, sou vc 11t
\ < ,',
<' \ //~ \
\
. / { (10 1) / :J;
","- <::" !
A llanite (Orthi te}.
- (NP ~ a = 30°,.:
L.C. - Biaxe nega t if, 2 V ,0' 70 it 90°, Por te disper sion (I' > v),
Gisements: m ine ra l ac cessoir e d e certa ines roches ignees : granites. syenites,
diorites, so uvent ell inclus ion s a aureole pl eochroique dans la biotite. Dans
les p egtnatites; egalement d ans des ro ch es de rnetamorphisme : gneiss , amphi
boli tes.
GRENATS
L.P. -
Les grenats sont cubiques, done isotropes et tou Spessartine : Granites, pegmatites. quartzites. Roches meta
jours eteints en lumiere polarisee. Cependant, les varietes cal. morphiques.
ciques presentent assez souvent Melanite : Syenites nepheliniques,
une birefringence anormale, en Ouvarovite : Eclogites. Peridotites et serpentines chromiferes.
particulier dans les cristaux Rarement dans le metamorphisme de contact.
bien developpes qui sont fre Nterations. Frequente en chlorites, serpentines , tale, epidotes,
qu ernment partages en secteu rs parfois limonites. La kelyphitisation est nne epigenie pat une chlorite
ou zones ne s 'eteignant pas ell tres verte, souvent accompagnee d' epidotes, qui ' apparait en aureole
meme temps. Ain si, la pyreneite irreguliere auteur du grenat et penetre dans les cr aquelures.
(va riet e de grossulaire) et 18
topazolite (variete d' and radite)
ont une birefringence pouvant MINERAUX OPAQUES OU PRESQUE OPAQUES
attcind re 0,0 05.
L.C. - Aucune figure. L'etude de ces mineraux ne peut se faire de Iacon complete qu'a
I'aid c du mi croscope metallographique utilisant la lumiere reflechie.
Remarque : La distinction Cependant, on peut avoir une idee de 1a couleur par reflexion en
spe cifique des grenats est prati eclairant la preparation par dessus a l'aide d'un faisceau lurnineux
quement impossible en lames intense.
minces. Leur d et erminat ion p re Des considerations de forme et de gisement pourront egalernent
cise u 'est possible qu e par la conrluire i\ nne determination approchee.
./
mesure des proprietes physiques : Nous ne rnentionuons ici que les mineraux ayant quelque im por
indice, densite, et c. t a nce dans les roches cristallines ,
Fig. 161. - Secti on b ien uutoiuorp he
de g r ell a t p y reu ei t e p rescutan t ell'S Gisements ; Almandin
Sl'd cu rs anorm alemen t bi ref ri n~en ts
Gneiss et micaschistes de meta Gra ph it e .
iL.1',) ( x 20) morphisme regio nal. Gr anites , Carb one pur.
pegrn atites. - H ex ag on al , Le plus sou v ent ell lamelles niicacees empilees ou radices.
Pyrope : Peridotites et se rpent ines . Eclogites. - Clivage p ( 0001) tres facile et parfait .
Grossulaire, andradite : Metamorphisme de contact de series - Gris tern e en L.R. (lum i er e refle chie),
- Opaque - Transparent en lames tres minces avec coloration et pleo
calciqucs (shuns, cipolins , corneenn es) . chroisme tres intenses dans les bleus,
Me ~a (d'e .. . . • Co , (Fe j -'-, Ti) (SiO') ' j' 3,75 0. 1 1.86.2 .00 Noir lneol , Q brun c1ai..-, ..- Cubique . En octaedre a 1 (! (I), en grains, en masses inforrncs,
Bibliographie sommaire
Chromite.
Cr 203' Fl"O ou [Cr 2FeO.J (structure des spinelles).
-- Cubique. Gencralement en grains. ZIRCON
- Opaque, parfois translucide (brun .tres fonce) en lame mince.
- Gris acier avec reflets rougeatres en L.R.
CHUDOBA R. F. et v. STAKKEI,BERG, 1936: Z. Kristal. 95.-POI,DERVAART A.,
Gisements : mineral pratiquement confine dans les roches ultrabasiques 1955 : Am. J. of Sci. 253.
(peridotites et serpentines).
SPHtNE
Ilmenite (Fer t.itane).
Hematite (Oligiste).
EPIDOTES
FeP3' Souvent titanifere,
- Rhomboedrique. Cristaux tabulaires ou micaces. Souvent en grains.
- Opaque (gris blanc en L.R.) mais souvent translucide et merne trans TEIUUER P., 1898 : Bull. Soc. Fr. Min. 21. - UKAY Y., 1954 Mem. of
parent en lames suffisamment minces. Coli. of Sc. Univ, of Kyoto, Ser. B, vol. 21, nO 2.
Pyrite.
CAPDECOMME L., 1940 : Bull. Soc. Fr. Min. 63. - LINDGREN W., 1934 :
FeS. - Souvent Cu, Au. etc. Mineral deposits. New York. - ORCEI, J., 1925 : Bull. Soc. Fr. Min. 48.
- Cubique. En pyritoedre, cube... Souvent massive, granulaire. ORCEI, J., 19 28 : Bull. Soc. Fr. Min. 51. - RA.'\:IDOHR P., 1950 : Die Erzmine
- Opaque. Blanc creme a jaune laiton en L.R. Pouvoir reflecteur eleve. ralien und ihre Verwachsungen. Berlin. - SCHNEIDERHoHN N., RAMDOIIR P.,
193 1- 1933 : Lehrbuch der Erzmikroskopie. Berlin. - SHORT M. N., 1940 :
Gisements : la pyrite est le plus commun des sulfures. Mineral accessoire U.S. Geol. Surv. Bull. 914. ~. UYTENBOGAARDT W., 195 1 : Tables for micros
des roches eruptives (diorites, gabbros surtout) et metamorphiques. Filons copic identification of the ore minerals. Princeton. - VAN DER VEEN R. W.,
hydrothennaux, gites de metamorphisme, de substitution, etc. 19 25 : Mineragraphy and ore deposition. La Haye.
Mohamed Bourahla_UHBC_2013 ZEOLITES 231
I. - Zeolites fibreuses
Mesotype. (Natrolite)
Orthorhombique. En cristaux fibreux allonges selon c, souvent en groupe
ments radies.
Ng suivant c, plan des axes optiques g' (010).
L.N. - Refringence tres faible : Ng = 1,485 a 1,501,
,r::,"Y I '
ZEOLITES
Nm = 1,476 a 1,491, Np = 1,473 a 10489. ~,
1 t Ng
i
-~~
- Incolore. I'\,Vlf/1
L.P. - Birefringence moyenne : Ng-Np = O,OIl
a 0,013 (blancs et jaunes pales du ler ordre).
- Sections allongees a extinction droite, allon o ,NP/ : 1 . 11 ,
III,~
Les zeolites sont des tectosilicates hydrates d'Al, Na, Ca, accessoirement K, gement positif. 1
1
Ba. Elles sont caracterisees par Ie fait que I'eau (( eau zeolitique 1I) n'est pas I
une eau de constitution, et peut etre facilement expulsee sans modifications L.C. - Biaxe positif, Z V = 58 a 64°.
importantes des proprietes physiques. Fig. 162. - Me
On rattache habituellement a ce groupe quelques especes qui ne possedent sotype; section
pas les proprietes zeolitiques, mais qui, par leur composition, leurs facies et selon g' (010)
surtout leurs gisements, se rapprochent des zeolites. Scolecite,
I. - Zeolites « fibreuses )) (au moins deux bons clivages) Monoclinique, pseudoorthorhombique. Memes formes que le mesotype.
Mesotype [SiaAlp,o] Xa 2, zH 20
Nm suivant b, plan des axes optiques normala g' (010).
Seoleeite [SiaAIP,o] Ca, 3HP L.N. - Refringence tres faible : Ng = 1,517 a 1,5 Z1,
Thomsonite [Si z (Si, AI) AlzO,o]2KaCaz, 5 HzO Nm = 1,516 a 1,5zo, Np = 1,510 a 1,513.
Laumontite [Si zAI0 6 ] Ca, 4HzO
:\) - Clivages m (no) bons, suborthogonaux (880 l/Z).
II. - Zeolites « lamellaires )} (un seul bon clivage)
~I - Incolore.
N 'I
'g~JP '~_'8!
1
r
! ,I I
- Macle h ' (100) assez frequente.
Harmotome [Si.AlZO,.J Ba, 6H 20
Phillipsite [Si.AIP,.] KCa, 6H zO r I
I
II
,
i I L.C. - Biaxe negatif, Z V = 36 a 560. Dispersion
Chabasie [Si4Al zO, z] (Ca, Na z), 6H zO forte (r < v).
Analcime [SizAIO.] (Na z, Cal, zHzO Fig. 163.-Sco
lecite ; section
IV. - Fausses zeolites selon g' (010) Thomsonite.
Apophyllite Phyllosilicate [(Si 40 , 0)zl (OH, F)] KCa", 8H zO
Prehnite Nesosubsilicate [Sip. I Si0 4 ] c«, (AI, Fea+)z, H 20 Orthorhombique. Memes formes que le mesotype (cristaux en general
Datolite Tectosilicate [SiB 0 4 I OH] Ca plus trapus).
Peetolite Inosilicate [SiO a]. HNaCa z Ng.suivant b, plan des axes optiques p (001).
Tous ces mineraux se rencontrent surtout dans les cavites des roches L.N. - Refringence faible : Ng = 1,516 a 1,545, Nm 1,509 a 1,53z,
volcaniques avec calcite, chlorites, etc. Ils proviennent souvent de I'alteration Np = 1,507 a 1,530.
des feldspaths et feldspathoides. Plus raremeut dans les fissures de roches - Clivages g' (010) parfait et h ' (100) moins bon.
Mohamed
232 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES
ZEOLITES 233
L.P. - Birefringence faible a moyenne : Ng- Np = 0,007 a 0,015 (gris
Stilbite (Desmine).
a jaunes du l er ordre),
- Sections allongees a extinction droite, allongement de signe variable. Monoclinique, pseudoorthorhombique. Prismes allonges suivant c, aplatis
- Macle m (I I 0) assez rare. selon gi (010).
L.C. - Biaxe positif, 2 V = 47 a 75°. Nm suivant b, plan des axes optiques gi (010).
L.N. - Refringence tres faible: Ng = 1,493 a 1,509, Nm 1,490 a
Laumontite. 1.507. Np = 1,482 a 1,498.
- Clivage gi (010) par
Monoclinique. Memes formes que le mesotype,
fait.
- Incolore.
Nm suivant b, plan des axes optiques gi (010).
t 101)
L.N. - Refringence faible : Ng = 1,514 a 1,525, Nm = 1,512 a 1.524. ~~ 90"
L.P. Birefringence
Np = 1,502 a 1,513. \)V ' faible : Ng - Np = 0,009
- Clivages m (I I 0) a 94 ° et gi (0 I 0). parfaits. :P~
,:;+.! / /
a 0,013 (blancs et jaunes du
Ier ordre).
- Incolore.
~j~/\ - Angle max. d'extinc
L.P. - Birefringence moyenne : Ng - Np = 0,012 (Blancs a jaunes pales
du l er ordre).
/ / r/ 129 0 tion des sections allongees :
Np A C = 3 a 12° ; allonge
- Angle max. d'extinction des sections allongees : Ng A C = 20 a 36°; I meut negatif-.
allongement positif. - Macle quadruple hI
- Macle hI (100) assez frequente. (100) et a l (101) presque
toujours presente,
L.C. - Biaxe negatif, 2 V = 24 a 38°. Dispersion forte (1' < v). Fig. 165. -Stilbite; Fig. 166
~~.,Z" Ng suivant b, plan des axes optiques normal Monoclinique. Prismes allonges suivant c.
\ a gi (010). Ng suivant b, plan des axes optiques normal a gi (010).
'0 Np I
a~~---~~)
r 'j
L.N. - Refringence tres faible Ng
1,505, Nm = 1,487 a 1,5°0, Np = 1,487
=
a
1.488
1,498.
a L.N. - Refringence faible : Ng = 1,508
Np = 1,503 a 1,506.
a 1,514, Nm = 1,505 a 1,509,
I 1/ - Incolore. - Incolore.
L.P. - Birefringence tres faible : L.P. - Birefringence tres faible : Ng - Np = 0,005 a 0,008 (gris du
er ordre).
Fig. 164. - Heu Ng - Np = 0.001 a 0,007 (gris du l er ordre). I
landite ; section - Angle max. d'extinction des sections allongees : - Macle quadruple hI (100) et a l (101) tres frequente. Egalement macles
selon gi (010) Nm A C c= ° - 32°; allongement de signe variable", plus complexes, « en croix »,
- Macle p (00 I) frequente. L.C. - Biaxe positif, 2 V = 79°.
L.C. - Biaxe positif, 2 V voisin de 34° (0 a 55°).
I. Les sections allongees montrant bien Ie clivage gi (0 I 0) net et fin 1. Les sections allongees montrant bien le clivage gl (010) net et fin
(sections normales ou sub-normales a gl) sont a extinction droite ou subdroite. (sections normales ou sub-norrnales a gl) sont a extinction droite ou snbdroite.
r~
Mohamed
234
Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES
ZEOLITES 235
Phillipsite (Christianite).
I
IV. - Fausses zeolites.
Np suivant b, plan des axes optiques normal a gl (010).'
I
Prehnite.
L.N. - Refringence tres faible : Ng = T ,480
a l,4go, Np = 1,478 a 1,485. Orthorhombique. Cristaux distincts rares, Ie plus souvent en agregats
Fig. 167. - Chabasie Clivages p (10 I I) plus ou inoins nets. cretes, radies, en eventail, en fuseaux.
Incolore. N g suivant c, plan des axes optiques gl ( 0 I 0).
L.P. - Birefringence tres faible Ng - Np = o.ooz a 0,005. L.N. - Refringence assez forte, croissante avec la teneur en Fe 3 + :
Ng = 1,63 a 1,67, Nm = 1,6z a 1,64, Np = 1,61 a 1,63.
- Macle a! (0001) frequente.
- Clivage p (00 I) assez net, visible en lame mince surtout sous forme de
L.C. -- Uniaxe negatif', parfois positif. Biaxie anormale frequente cassures fines et regulieres normales a l'allongement des cristaux.
(z V c= ° a 30°). - Incolore.
L.P. - Pratiquement toujours eteinte (Ng - Np = 0,000 a 0,001). Position de l'indicatrice : Nm suivant b, Np voisin de c (NP A c = 0 a 4°).
- Macles polysynthetiques fines, analogues a celles de la leucite. Plan des axes optiques gl (0 I 0).
L.C. - Aucune figure (biaxe negatif). L.N. - Refringence assez forte: Ng = 1,666 a 1,670, Nm = 1,649 a 1,653,
Np = 1.,6Z1 a 1,6z6.
- Incolore.
L.P. - Birefringence forte: Ng - Np = 0,044 a 0,045 (fin du ze ordre).
L.C. -- Biaxe negatif, z V = 74°.
r·-......
Mohamed
236
Bourahla_UHBC_2013
MINERAUX DES ROCHES ZEOLITES 237
Pectolite.
Triclinique. submonoclinique. Cristaux souvent allonges selon b. Clivages
p (00 I) et hI (I 0 0) paralleles a l' allongement. Position de I'indicatrice : N g
voisin de b (Ng A b = 2°).
L.N. - Refringence assez forte: Ng = 1,632 a 1,642, Nm =.1,604 a 1,614, Bibliographie sommaire
Np = 1,595 a 1,610.
- Clivages p ( 0 0 I) et hI (I 0 0) nets.
- Incolore.
ZtOLITES
L.P. - Birefringence forte: Ng - N'p = 0,032 a 0,038 (jaunes du 2 e ordre).
- Sections allongees, a clivage apparent unique, a extinction faible
(0 - 2°), allongement positif, HEv M. H., 1932 : Min. Mag. 23. - HEV M. H., 1933 : Min. Mag. 23.
- Made p (OOI) frequente. HEV M. H., 1934 : Min. Mag. 23. - NEUMAN N., 1944 : Nor. Geol. Unders. 162.
- WmTEHOUSE M. ]., 1938 : Univ. of Queensland Papers, Dpt of Geol. Vol. I,
L.C. - Biaxe positif, 2 V = 50 a 60°. N° 4. - WINCHELL A. N., 1937 : Am. Min. 22.
I
I Angle max.
I
Nom I Composition Syst. Clivages Ng I Nm Np I
I
Ng-Np Mades d'ext. All. 1 V I Signe 1
zone mm (hkO) I
11--------
I
I
!
I
!
-I
Mesotype 1 LSi,AI,O"Na,], lH,O o m (liD), bons 1,485-1,501 i 1,476-1,491 1,473-1,489 0,011-0,013 Ng AC ~ 00 i -+ 58-64 0 +
Scolecite . LSi,AI,O,,]Ca, 3H,O M m(IIO), bons 1,517-1,511 1,516-1,510 1,510-1.513 0,007-0,008 h' (100) Np AC = 15-180 36-56 0 -
Thomsonite LSi,(Si, AI) AI,O"j,NaCa" 5H,OI o g' (010) parf. h' (100) bon 1,516-1,545 1,509-1,531 1,507-1,530 I 0,007-0.015 m (110) cssez rare Nm A C = 0° + au 47-75' +
Laumontite [Si,AIO,JCa.4H,O M m (liD) el s' (010) parfait 1,514-1,515 1,511-1,514 1,501-1,513 0,011 h' (100) assez frequente Ng AC ~ 10-3601 -r 14-38' I -
M'holile . [Si,AI,O,,] Ca,Na" 8H,O M m (110) parfait p (001) mauvais 1,505-1,508 1,505-1,508 1.505-1,508' 0,000 NpAC ~ 80 - variable I
I
Heulondite . [Si,AI,O,,]Ca, 6H,O M g' (010) parfail I,488-1 ,505 1,487-1,500 1,487-1,498 0.00 1-0,007 p (001) frequente Nm A C = 0-31 0 + ou 34 0 T
i
I
Stilbite . [Si,AI,O,,]Ca, 7H,O M s' (0 I0) parfail 1,493-1,509 1,490-1.507 1,481-1.498 0,009-0.013 i h' (100) el a' (101) (made Np A C ~ 3-11 0 id. 30-50 0 -
Epislilbite . [Si,AI,O,,]Ca, 5H,O i M g' (010) parfait 1,511-1,519 1,510-1,515 1,501-1,505 0,010-0,01.4 \ quadruple) Ires fr-equente NgAC ~ 100 id. 440 -
I
Brewsterite . [Si,AI,018] (Co, Ba, No), 5H'OI M g' (010) parfail 1,513 1.511 1,510 0,013 Np A C ~ 11 0 id. 650 -t
Harmotome
Phillipsile .
LSi,AI,O"lBa, 6H,O
[Si,AI,O"lKCa, 6H,O
M
M
g' (010) et p (001) mauvais
g' (010) et h' (100) mauvais
/,508-1,514
1,486-1,514
1,505-1,509
1,484-1,509
1,503-1,506
1,483-1,504 0,003-0,010 \
I
0,005-0.008 I Made quadruple, « Made, en
croix»
Nm AC~ 18-31 0
Ng AC ~ 11_300
+ ou
+
-I 79'
60-80 0
-'
-t
!
Gismondine .. LSi,AI,Oe]Ca, 4H,O o a' (lOT) moyens 1,548 1,538-1,543 1,530-1,538 0,008-0,017 m (110) el p (001) pseudoquadr. Nm A C = 0° + ou 81-86 0 -- I
Chabasie ... [Si,AI,O,,] (Co, No,), 6H,O R p (loTI) moyens 1,480-1,490 1,478-1,1.85 0,001-0,005 a' (0001) frequenle Np (Ng) Ac r- 0° -(+) 00
1-(+)
Gmelinile . [Si,AI,O,,] (No" Co), 6H,O R ( 1010) moyen, 1,465-1,480 1,464-1,479 0,001-(0,009) Np ou Ng A c=O + ou 0' + ou
Analcime . [Si,AIO,] (No" Co), lH,O C p (100) Ire' rncuvcis 1,480.1,490 0,000-0,001 Polys. fines et complexes (variable)
Fculcsite . [Si,AI,O,,] ,Na,Ca, 16H,O C a' (III) moyen 1,480 0,000
I I I
CARBONATES RHOMBOEDRIQUES Fig . 169. - - Ca lcite : uga uctu: (1. ); ), clivages fins don nan t pu rfois un q uadri llage
losangiCJlle , observer ega1em cn t 1'1 r efringence t res varia bl e des d iverses sec tions
(" p leochrois mc de relief Jl) : a droite ( J, .l~ .) w ades polysynt hetiquc s ( x 20 )
Calcite C0 3 Ca
Mohamed
240
Bourahla_UHBC_2013
MINERAUX DES ROCHES CARBONATES 241
I
- Dolomite : formes generalement plus nettes que pour la calcite
I . I (rhomboedre p (10 II) dominant). Constituant essentiel des roches
I
dites dolomies ; egalement dans les filons hydrothermaux, plus rare
I Calcite ...... 74°55' I 1 1,658 1,4 86 1,5 66 I 0,17 2 b 1(OII2)
ment dans les evaporites. '
I Dolomite ····1
73° 45' ,
Magnesite .,. 72° 36' I
1,679
1,7°0
1,5° 2
1,5 10
1,5 87
1,602
I
0,177
0,190
e. 2 ( 02:2I )
Magnesite : mineral rare des schistes peu metamorphiques et des serpen
I Rhodochrosite I 73° 0:)' (820 1,600 1,7 0 2 I 0,220
b 1 (01-;2)
tines, en rhomboedres automorphes. Surtout en amas de substitution dans les
Siderose ..... 73° 00' I 1,875 1,6.33 1,74 8 0,24 2 calcaires et dolomies; plus rarement dans les depots salins.
Ankerite .... i 1,7 65 1,555 1,655 0,210
iI I Slderose, rhodochrosite: filons hydrothermaux, amas de substitution dans les
calcaires; plus rarernent dans certaines roches metamorphiques.
---- .. _---~
I I I
CARBONATES ORTHORHOMBIQUES
1.86 l' _+' [ _
Ng ~ I I
.,t.~ u:
1.82 ---l------I
.'t,Jt(f) 0
1.;;±-+------++_ F
-'--J7f-J-+ Beaucoup moins importants que les carbonates rhomboedriques. sauf
peut-etre en ce qui conceme l'aragonite.
Ill""
Mohamed
242
Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES
SULFATES 243
i , I :
' i I
II 1---
I
,1
1 - Incolores.
L.P. - Birefringence assez faible (polarisent dans la seconde moitie du
1 Aragonite hI (100) 1 1,686 1,682 I 1.530 II 0,156 i 18° I Ier ordre), sauf pour l'anhydrite (tin du 2 e ordre).
Witherite g.1 (010) 1 1,677 1,67 6 1,5 29 0,14 8 , 16° I
Strontianite {;1 (ala) 1,666 1,664 1,516 0,150 r o" I L.C. - Biaxes positifs.
Cerusite .... : gl 2,07 8 2.°7 6 1, 8°4 0,274! 8°
1
(010) I I 1
Formes et gisements.
1
1
I' I ' 1 I
Anhydrite : Cristaux isoles rares. Generalement en masses crista11ines
montrant les trois clivages rectangulaires. Dans les terrains sedimentaires avec
Gisements. gypse, sel gemme. Parfois dans les filons et cavites des roches volcaniques.
Barytine : Cristaux generalement aplatis suivant p (001), parfois lamel
Aragonite: en association avec le gypse ou certains sulfures metalliques ; laires, souvent reunis en groupements radies. Parfois allonges suivant a.
egalcment avec la siderose. Depots d'eaux thermales, vacuoles des roches Dans les terrains sedimentaires : surtout filons hydrothermaux.
volcaniques.
Witherite .....mineral de filon peu frequent, avec barytine et galene. c
Anhydrite SO.Ca Ciliestine : Cristaux aplatis suivant p (00 I) ou allonges suivant a. Terrains
Barytine SO.Ba sedimentaires. Plus rarement en filons ou dans les cavites des roches volcaniques.
Celestine S04Sr Anglilsite : Cristaux aplatis suivant p (00 t ) ou allonges suivant a, b ou c.
AngIesite SO,Pb Mineral secondaire des gites de plomb.
I
SULFATES ORTHORHOMBIQUES
I
1------'--_·_------,-- --
I
1
Clivages
I Nom Camp., I I
Ng Nm Np Ng-Np 2 V
s'
1
~ I~
1
I Anhydrite I
1
------1--1---1 -
1,613-1,617 1,575-1,578 I,570-) .573 0,043-0,045
42°
1
I 1---- 1
- 1
Barytine S04Ba parfait mauvais bans (780) 1,648 1,637 1,636 0,0/2
36 II 38°
---'I 1 ----- - - - - 1'- - 1-- - 1 1, -I I
Celestine '1 SO, Sr parfait ' II mauvais I I, 1,631 1,624 1,622 0,009
51°
1
1------· , I ~
I
Anglesile . . . . . . . SO,Pb I asse. net maio inlerrompu I asse' nets mais interrompj
I 'I
~
1,894 1,882 1,8n 0,017
60 II 75"
I
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
244 MINERAUX DES ROCHES
.'
HYDROXYDES 245
Gibbsite (Hydrargillite).
SULFATES MONOCLINIQUES - Monoclinique. Fines tablettes a clivage micace p (OOI) tres facile et
parfait; souvent cryptocrista1line. Np suivant b, plan des axes optiques normal
a gi (OI 0) " parfois Nm suivant b, plan des axes optiques gi (OI 0).
Le seul representant important de ce groupe est le Gypse S04Ca, 2H sO.
L.N. - Refringence assez faible : Ng = 1,58 a 1,59, Np = 1,56 a 1,57.
- Incolore.
Gypse.
L.P. - Birefringence moyenne : Ng·- Np = 0,015 a 0,021 (2 0 moitie du
- Prismes monocliniques toujours tres aplatis selon gi (0 I 0). Parfois premier ordre) .
fibreux (prismes allonges suivant c) ou compact - Angle max. d'extinction par rapport a la trace de p (OOI) = 25 a 300.
(gypse saccharoide). Allongement negatif,
- Tres nombreux clivages, parmi lesquels - Mac1es frequentes, souvent multiples et complexes.
(f01) seuls les suivants sont importants en lame
~
~~ mince : gi (OIO) tres facile et , tres parfait, L.C. - Uniaxe a biaxe positif, 2 V = 0 a 40°. Dispersion forte (r > v).
;::II-h hI (IOO) moins bon (clivage fibreux), b i (III)
l't I ' assez net mais irregulier,
Gisements: produit dalteration frequent des fe1dspaths, parfois du corindon.
Ng'\ ~ Np i - Position de l'indicatrice : Nm suivant b, Constituant essentiel des bauxites.
'I 30
"-~~ .:-~'
I I
plan des axes optiques gi (0 I 0) .
- Macles hI (IOO) [« en queue d'aronde »)
Brucite.
a,,~.~IW et a l (IOI) ("en fer de lance ») frequentes, jamais
repetees, - Rhomboedrique, Tablettes a clivage micace a l (OOOI) tres facile et
o I ~II parfait. Parfois en fibres.
.§ " I "I· / L.N. - Refringence faible, relief inferieur
i~11 a celui du baurne: Ng = 1,530, Nm = 1,5 2 3,
- Ng suivant c.
Mohamed
246 Bourahla_UHBC_2013
MINERAUX DES ROCHES
HYDROXYDES 247
Goethite.
_ Orthorhombique. Prismes tres allonges selon c, a clivage g' (OIO)
parfait. Souvent cryptocristalline (limonites).
Np suivant b. Plan des axes optiques ht t r oo) pour Ie rouge, P(OOI)
pour Ie bleu. Bibliographie sommaire
L.N. - Refringence enorme, dispersion extrernement forte. Pour le jaune :
Ng = 2,23 a 2,41, Nm = 2,22 a 2,41, Np = 2,15 a 2,27.
CARBONATES RHOMBOtDRIQUES
Fortement coloree et pleochroique :
Nm : brun jaunatre :
KENNEDY G. C., 1947 Am. Min. 3 2 .
Np : jaune pale a bruno
Lepidocrocite. ARAGONITE
- Orthorhombique. Cristaux aplatis suivant g' (OIO) ou allonges suivant c, BuTSCHLI 0., 1908 : Abh, Gott. Akad. Wiss. (2) 6. - MEIGE1\' W., 1901
souvent groupes en rosettes. Clivages g' (OIO) tres parfaits, p (OOI) et h' (IOO) Centralbl. Min.
ruoins bons.
L.N. - Refringence extrerueruent forte: Ng = 2,51, Nm = 2,20, Np = 1,94
- Fortement coloree et pleochroique : ANHYDRITE, GYPSE
Ng : rouge orange, brunatre ;
Nm : brun jaunatre ;
BORCHERT H., 1940 : Arch. Lagerst. Forschg. 67. - FLORKE O. W., 193 2 :
MINBRAUX ACCIDENTELS
III. -- Oxydes
Cassiterite Sn0 2
Mineraux du titane
Mineraux d'uranium
I. - Silicates.
I. Certaines especes ont ete decrites dans les chapitres precedents, lorsque Gisements: dans les fissures des schistes cristallins, granites, etc., et dans
leurs caracteres les rapprochaient beaucoup de certaines grandes families. les filons metalliferes, Egalement dans certaines roches de metamorphisme de
C'est Ie cas par exemple des micas durs, de la wollastonite, etc.
contact.
...
Mohamed
250 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES
MINERAUX ACCIDENTELS 251
Beryl (Emeraude). Incolore a faiblement coloree dans les jaunes avec pleochroisme peu
intense
Np : jaune rongeiitre;
Hexagonal. Prismes m (1010) allonges suivant G clivage p (0001)
Nm : jaune brunatre ;
invisible en lame mince.
Ng ; vert jaunatre.
Position de I'Indicatrice : N]» suivant G.
L.P. - Birefringence moyenne : Ng-Np =0,012 a 0,017 (jaunes
L.N. - Refringence assez faible Ng = 1,57 a 1,60, Np 1.56 a 1,59.
oranges du Ier ordre).
- Incolore, rareruent jaunatre ou verdatre,
L.C. - Biaxe negatif, parfois uniaxe, 2 V = ° it 480.
L.P. - Birefringence faible : Ng - N]» = 0,00+ it 0,008 (gris du I ef ordre).
Gisements : pegmatites, granulites; egalement dans les schistes cristallins
- Sections allongees a extinction droite, allongement negatif. avec cordierite, saphirine, tourmaline, etc.
Orthorhombique. Cristaux tres allonges suivant G, souvent fibreux. L.N. - Refringence Iaible : Ng = 1,516 a 1,518, Nm 1,5IO it 1,512,
Position de I'indicatrice N]» suivant c, plan des axes optiques g' (010). Np [,504 i 1,507.
- Incolore.
L.P. - Birefringence forte: Ng - Np = 0,020 it 0,030 (2 e ordre). Gisements : pegmatites sodolithiques avec spodumene, tourmaline, etc.
L.C. - Biaxe negatif, 2 V variable (20 it 50°). J iispersion tres forte (r < <-,). Phenocite.
Gisements : pegmatites, granulites, gneiss.
Rhomboedrique, Cristaux souvent plus ou moins lenticulaires.
Pas de divage apparent en lames minces.
Position de l'indicatrice : N g suivant G.
Kornerupine (Prismatine).
L.N. - Refringence assez forte Ng = 1,670, Np 1,654·
Np = 1,662 it 1,682.
- Clivages m (fIO) a 81°, plus ou rnoins nets. Gisements : mineral rare des pegmatites et granites.
"
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
252 MINERAUX DES ROCHES }\'IINERAUX ACCIDENTELS 253
(La pycnite est une variete de topaze se presentant en masses columnaires.) - Incolore.
--I
epontes (greisen) des filons hydrothermaux. = =
Np = 1,663 a 1,696.
2\1"9
70 Clivage h 1 (IGo) net, g1 (ala) plus irregulier.
I i
50
I
,
"
i
i --- ~ i
I
du lerordre).
a biaxe positif
I
I
i <, L.C. - Uniaxe (2 V tres variable), rarement biaxe negatif.
i I
20
I
30 ,m.. . . . . OH~
I,
jj:
Mohamed
254 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES MINERAUX ACCIDENTELS 255
Quadratique. Cristaux de formes variees, Souvent granulaire, en masses. Chrysoberyl (Cymophane, Alexandrite).
Position de 1'indicatrice : Ng suivant c.
Orthorhombique. Prismes assez trapus allonges suivant c ou au contraire
L.N. - Refringence tres forte: Ng ...... 1,94, Np ...... 1,92. aplatis suivant p (001). Clivages m (110) moyens, hI (100) et gl (010) mauvais.
Pas de clivages nets en lame mince.
Position de l'indicatrice : N g suivant c, plan des axes optiques gl (010).
Incolore a jaune, brun, gris.
Gisements: pegmatites et granulites avec cassiterite, topaze, fluorine, etc. Nm : incolore a jaunatre clair;
Filons avec quartz, etc. Egalement dans les skarns. Np : incolore a rougeatre clair.
Mohamed
256
Bourahla_UHBC_2013
L.P. -
-
MINERAUX DE;S ROCHES
Birefringence taible: Ng -
MacIe pseudohexagonale frequente.
Np = 0.009 a o.o r I (blancs du Ie, ordre).
,
'''3
Cryolite.
MINERAUX ACCIDENTELS 257
L.N. Refringence enorrne : Ng = 2,24 a 2,53, Nm - 2,25 a 2,45, Np ~ L.C. - Biaxe positif, 2 V = 43°.
= 2,20 a 2,40.
Gisements : pegmatites avec topaze, cassiterite, fluorine, etc. (Croenland
Forternent colore et pleochroique. Souvent opaque surtout).
Ng : brun-rouge fence a opaque;
Nm : bron-rouge ;
Np . broil-rouge a jaune,
L.P. - Birefringence enorme : Ng-Np = 0,13 a 0,17. MIN~RAUX DES ROCHES HYPER-AlCAlINES
L.C. - Biaxe positif, 2 V grand.
Gisements : pegmatites.
I. - Silicates:
I
Lav6nitc. Nesosubsilicate [(Si0 4 ) 2 [ FJ (Na, Ca, MnhZr
Villiaumite. Fluorure N aF
I. - Silicates.
- Incolore, parfois teintee en bleu, violace, verdatre.
L.P. - Toujours eteinte. 'Ires faible birefringence anormale peu frequente. Astrophyllite.
L.C. - Aucune figure.
Triclinique, pseudo-orthorhombique. Prismes tres aplatis selon hI (l 00).
Gisements: mineral accessoire peu frequent de certains granites. Dans les C'livage hI (l 00) tres parfait et facile.
pegmatites sodolithiques et stanniferes, Surtout dans les filons hydrothermaux, Position de l'indieatrice : Np voisin de a, plan des axes optiques voisin
parfois dans les roches metamorphiques. de p (OOl) .
...
r
I 259
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
258 MINERAUX DES ROCHES
MINERAUX ACCIDENTELS
Gisements : syenites nepheliniques, L.P. -- Birefringence tres forte: Ng - Np = 0,030 a 0,047 (teintes vives
du 2e
ordre).
_ Angle max. d'extinction des sections allongees par rapport a l'allon
Catapleite.
gement ou a la trace de hI (100) : Np 1\ C = 20° ; allongement negatif.
Monoclinique, pseudohexagonale; lamelles apiaties selon p (0 OI). _ Macle hI (100) frequente, analogue a celle des pyroxenes.
L.N. - Refringence moyenne : Ng = 1,627, Nm = 1,592, Np = 1,591. L.C. - Biaxe negatif, 2 V = 80 a 85°·
Clivages m (II 0) et gl (OI 0) parfaits.
Gisements : syenites nepheliniques.
- Incolore, parfois brunatre ou bleuatre,
L.P. - Birefringence tres faible a faible : Ng - Np = 0,000 a 0,010. - Sections allongees a extinction droite, allongement negatif.
Periclase MgO
Varietes Microlite surtout tantalifere Spmelles (Mg, Fe'+, Mn, Zn) (AI, Fe 3+, cn,o,
Koppite . contient du Ce et Fe 3+
Pyrrhite titanifere
Cubique. Pas de clivages visibles en lame mince.
I. - Silicates.
L.N. - Refringence extremeruent forte: N = 1,93 a 2,18.
Incolore ou colore dans les bruns, rouges, jaunes. Couleurs souvent Idocrase (Vesuvianite},
zonees.
Quadratique. Oeneralernent bien cristallise en prismes pyramides plus ou
L.P., L.C. - Isotrope.
moins allonges suivant c. Clivages m (100), hI (IIO) et p (001) peu nets,
Gisements : pegmatites, granites sodiques, syenites nepheliniques, La generalement invisibles en lame mince.
koppite est un mineral tres rare des calcaires metamorphiques et carbonatites. Position de I'indicatrice : Np suivant c.
IIva'ite (Lievrite).
Idocrase I
nesosubsilicate [(Si.o 7).1 (Si04Js (OR)4J Ca 1 0 (Mg, Fe) .A14
nvaite sorosilicate [SiP71 ° lOR} CaFe2+Fe 3+
N g : brun Ionce a opaque ;
Np : brun a brun-jaunatre.
Marialite °a % Me
20
L.P. - Birefringence moyenne Ng - Np = 0,019 (rouges dn premier Dipyre 20 a % Me
50
ordre). Mizzonite 50 a 80 % Me
Made a 1 (10 I) frequente, polysynthetique, Meionite 80 a 100 % Me
L.C. - Biaxe positif, 2 V c= 84°. Dispersion forte (r > v). Quadratiques; prismes bipyramides trapus plus ou moins allonges suivant
c. Clivages m (100) parfaits.
Gisements: schistes metamorphiques, surtout a glaucopllane. Gabbros et
dolerites saussuritises, Position de l'indicatrice Np suivant c.
L.P., L.C. - Isotrope. L.P. - Birefringence tres variable suivant les especes
Ng-Np = 0,002 ao,040. Le dipyre polarise dans les jaunes et oranges du l er ordre.
Gisements calcaires metamorphiques.
Ng.Np+ i
Saphirine. 0.040 -+--
Monoclinique. Cristaux bien formes rares.
L.C. - Biaxe negatif, 2 V = 50 a 70°. Fig. 178 - Principales proprietes optiques des scapolites (d'apres Trager, 1950)
Mohamed
264 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES MINERAUX ACCIDENTELS 265
Sections allongees de la zone mm (hk 0) a extinction droite et allonge Cubiques; cristallisent en octaedre a l ( 1 11). Clivages a l ( 1 11) imparfaits.
rnerrt negatif par rapport a la trace unique des clivages. Toujours eteints en L.P" aucune figure de L.C.
Le tableau ci-dessous resume les proprietes optiques des principales especes :
L.C. - Uniaxes negatifs.
Gisements : mineral d' alteration assez rare de certains silicates (plagioclases
surtout). Surtout dans les calcaires metamorphiques, parfois dans les g.reiss, Nom Indice I
Couleur en lame mince
amphibolites, etc. ; plus rarement dans les produits de projections volcaniques,
11 I
f
II. - Oxydes.
Spine1le . a Incolore a rose
Periclase.
Chlorospinelle
Ceylanite
.
.
1,71
1,85 a
1,85
2,00
1,75 a 1,90
Verdatre clair a vert franc
Incolore a gris verdatre clai
I
1
Picotite . 1,85 a 1,90 Jaune,brun, vert bruniitre
Cubique. Clivage cubique p (001) parfait. Pleonast e . 1,80 a 1,95 Gris clair, vert grisiitre
Hercynite . 1,85 a1,95 Vert profond
L.N. - Refringence forte: N..,.. 1,73 a 1,74.
Gahnite . 1,80 Vert profond
Clivages p (001) nets.
Spinelles.
Oxydes de formule generale ~203' RO ou RM 20 4 , avec:
MINERAUX DU TITANE
Rt M-+ Al (AI, Cr) (AI, Fe 3 -'- )
I
Ce sont tous des varietes polymorphiques de I'oxyde de titane Ti0 2 sauf
I la perowskito.
•. str. Chromspinelle Rutile I .
Anatase \' Tl0 2
Brookite
ite j Picotite Perowskite CaTi0 3
made « en genou »
Brookite.
L.C. -- Uniaxe pos itif. Gisements : mineral as sez rare des 6.10ns et cass ures des schistes ct gneiss
alpins, Egalement en inclusions dans les roches ignees ou metamorphiques.
Gisements: le rutile est un mineral ac cessoire de nornbreuses roches erup
tives, surtout celles riches en hornblende et biotite, et des roches metamor
phiques (gneiss, micaschistes, parfois cipolins) . Alluvions et roch es sedimeritaires. perowskite.
Frequemment en fines aiguilles maclees sagenite en epitaxie sur lc cliv age
p (OOf ) de biotite ou chlorite (fig. 180). P seudo-cublque . Cristaux t rapus a nombreuses facettes, souvent tres
modifies. Clivage p ( 0 01 ) imparf ai t , non visible en lame mince.
L,N. - Refringence enorme : N = 2 ,30 a 2,38.
Anatase (Octahed rit e).
- . I n colore , par fois tein t e e n vio let , brun rougeatre, sou vent zone.
Quadratique. Octaedres ou tablettes carrees tres aplatles selon p ( 0 01) . L.P. - TOUjOUi'S eteint . P arfois tres faible birefringence anormale
Clivages p ( )()J) et b' / Z (ON ) parfaits. ;Vg - Np = 0, 000 a 0, 0 02 .
Position de I'indicatrice : N p suivant G.
L .C, - Aucune figure.
............ iU h; ,,""..,.... ..-._.~ ..•
~..-' 4J .•. ,P ....
~"".~, ....... ,~,."."~ ..... ...
'~,.,""""' ,...-,,,.-~.~_._-~
Mohamed
268 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES MlNERAUX ACCIDENTELS 269
Gisements: mineral assez frequent des roches volcaniques basiques (basaltes Betafite.
a melilite, tephrites, etc.). Egalement dans les calcaires metamorphiques,
chloritoschistes, talcschistes. Cubique. Opaque, parfois fortement coloree dans les brunS. (N.,. 1,92 a
1,97·)
1. - Mineraux primaires
- Fortement colores en bruno
Pechblende U0 2
L.P., L.C. - L'euxenite est generalement isotrope. Le poly erase est rare
t Uraninite U0 2
ment anisotrope, avec Ng - Np = 0,000 a O,OIl, biaxe positif.
tThorianite Th0 2
Betafite Niobotantalate de U et Ca
Euxenite I Samarskite (Yttrotantalite),
Niobotitanotantalates complexes de U, Th et terres rares
Polycrase \
La gununite n'a pas dindividualite mineralogique; c'est un melange L.N. - Refringence moyenne : Ng = 1,575 a 1,630, Np = 1,552 a 1,605.
- Plus ou moins coloree dans les jaunes avec pleochroisme peu intense:
Mohamed
270 Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES MINERAUX ACCIDENTELS 271
Quadratique. Petites tablettes carrees, aplaties suivant p (00 I), souvent Pseudo-quadratique. Memes formes que l'autunite.
enchevetrees,
Np suivant c.
Np suivant c.
Clivage p (00 I) parfait. Clivages p (001) parfait, hI (100) et gl (010) moins bons:
Parsonsite.
Renardite.
ou a.
Np suivant a, plan des axes optiques p (001). Orthorhornbique (Monoclinique ?). Petites tablettes apIaties selon p (00 I).
L.N. - Refringence forte: Ng = 1,739 a 1,740, Nm = 1,736, Np = 1,7 15 Np suivant c, plan des axes optiques hI (100).
a 1,716.
L.N. - Refringence tres forte Ng = 1,92 a 2,08, Nm = 1,89 a 2,06,
- Clivage hI (100) parfait. Np = 1,72 a 1,81'.
Clivage p ( 0 0 I) parfait.
Ng ; Nm : jaune ;
- Incolore a jaune avec pleochroisme peu net.
Np : incolore,
L.P.'- Birefringence enorme : Ng - N'p :« 0,200.
L.P. - Birefringence forte: Ng - Np = 0,024.
- Extinction droite, allongement positif par rapport a la trace de hI (100). - Extinction droite, allongement positif par rapport a la trace de p (00 I).
L.C. - Biaxe negatif, 2 V = 40 a 70°. L.C. - Biaxe negatif, 2 V = 40 a 50°.
Mohamed
1272
Bourahla_UHBC_2013 MINERAUX DES ROCHES MINERAUX ACCIDENTELS
"
273
N g : jaune sombre;
Monoclinique. En fines aiguilles allongees suivant c.
Nm : jaune canari;
Np suivant b, plan des axes optiques normal a gi (010).
Np : incolore,
Monoclinique. Cristaux aplatis selon p (001) ou allonges suivant b, parfois - Made hI (100) frequente.
aciculaires.
L.C. - Biaxe negatif, 2 V = 60 a 70", dispersion tres forte.
Nm suivant b. plan des axes optiques gi (010).
I
Np = 1,641 a 1,643. Curite.
Clivage gi (0 I 0) souvent net.
Orthorhombique. Cristaux allonges suivant c.
Ng : jaune canari ;
Nm : jaune clair ;
L.N. - Refringence tres forte: Ng ~ 2,12 a 2,15, Nm = 2,07 a 2,JI,
Np : incolore.
Np = 2,05 a 2,06.
Mohamed
274 Bourahla_UHBC_2013
DES ROCHES MlNERAUX
- Forteruent colore dans les jaunes, oranges, rouges, bruns, avec pleo
chroisme plus ou moins net.
Bibliographie sommaire
TROISIEME PARTIE
MINtRAUX D'URANIUM
UTILISATION
A QUATRE AXES
INTRODUCTION
DESCRIPTION DE L'APPAREIL
~o Ensemble mobile (t1g. 182) , t ou rn ant autour (['un axe horiz ontal L 'en semble m obile est compose des pi eces suivant es :
dit axe C (de crm iro/e). lie au bati, Le s angles de rotation a ut our de - Grand anneau exterieur, muni d'un limbe gra due , qui to urne
l' ax e C so n t determines par rapport a un reper e d u bati (Rc) sur un a ut e ur d'un axe normal a son pl an (axe auxiiiaire A ). La pos it ion
lim be vertical grnclue de 0 a 3600, ' de cct annea u est fix ee nn e fois pou r t outes (a l'a ide de la vis de
blocage B,-J ) de fa con que la graduati on 90 du lim be soit en fac e du
rep ere.
1 2 BH 3 'Be
1I- q
1 --'--
2 - · I::.. ~ 3
BL\ - • 4
-- - 5
RA RN 4
5 6 Rc
Fig. 182. - - V ue en plan de la p lat ine uni v erselle
r , Grand anneau ex teri eur ; 2. Cer cle interieu r : 3. Platine mobile ; 4. Hemis
phe r e su p erie ur : 5. V is de fix ation de J'hemi spher c sup erie ur ; 6 . Sccteur de
Wr ight : Be . Vis de blocage d e I' axe C ; Bh, Vis d e blo cage d e I'axe H ; R a .
Repere de I'a xe A ; R c, R epere de l 'axe C ; Rn. Rcpere de l'axe N.
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
280 METHODES PARTICULIERES PLATINE UNIVERSELLE 281
autour de 1'axe H sont reperees sur deux secteurs rabattables (secteurs Nous dirons que la platine universelle est « au zero » quand
de Wright) lies au grand anneau exterieur. tous ces axes forment entre eux un triedre trirectangle, dont une
Ce cerc1e interieur se compose d'un petit anneau fixe par rapport direction est verticale (confondue avec 1'axe optique du microscope)
a 1'axe H et d'une platine mobile qui tourne dans son plan 'autour et les deux: autres horizontales dans les plans de polarisation des
d'un axe normal Hi, Les rotations autour de I'axe N sont controlees nicols (NS et EW). Dans cette position, l'axe C est parallele a la
par la position du repere R N par rapport a un limbe gradue porte direction EW de polarisation du microscope; les axes lVI, A et N sont
par le petit anneau. confondus (Ie grand anneau exterieur et la platine orientable sont
La platine mobile est constituee de quatre pieces qui sont de horizontaux) (fig. n° 184),
I'exterieur vers I'interieur :
- un anneau metallique externe, muni de 2 trous filetes,
un anneau metallique interne, amovible,
e.I
une bague [iletee, vissee a 1'anneau precedent et servant au Axes M,A et N
reglage en hauteur de la platine mobile, I
- Les axes de manceuvre : l' axe du microscope lVI et I' axe de Axe C
controle C qui sont orthogonaux entre eux.
- L'axe auxiliaire A, perpendiculaire a l' axe C, et permettant --~
de placer 1'axe H normal a I'axe C (graduation du limbe du grand
anneau exterieur a 90°).
- Les axes de position: 1'axe normal N et I'axe horizontal H,
orthogonaux entre eux et orthogonaux a I'axe C,
-6/ Axe H
Axe N
Plaque mince /
» Fig. 184. - Position zero de la platine universelle
/
/1
Axe C
3° Les accessoires courants de la platine universelle sont
deux vis de fixation sur la platine du microscope,
Plat i ne mobile trois jeux de 2 hemispheres (d'indices N = 1,516; 1,557;
1,648)1 qui se placent de part et d'autre de la lame mince.
Grand anneau e~lerieur L'hernisphere superieur se fixe a 1'aide de 2 vis sur 1'anneau
externe de la platine mobile. L'hernisphere inferieur se place sous
cette platine, par simple frottement, dans un logement adequat,
Fig, 183. - Position des divers axes un illuminateur auxiliaire.
de la platine universelle
1. L'axe N est en fait virtuel : la platine mobile tourne en glissarrtsur le I. Le role de ces hemispheres est de rendre normales l'incidence et I'erner
petit anneau. genee de la lumiere, quelle que soit la position de la platine.
IIiL,
I
Mohamed Bourahla_UHBC_2013 ij PLATINE UNIVERSELLE 283
282 METHODES PARTICULIERES
~
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
284 METHODES PARTICULIERES
N ous envisagerons tout d' abord le cas des cristaux biaxes; les ~2
mineraux uniaxes et isotropes, cas particuliers des precedents, seront I
rapidement examines par la suite. De toute facon, la marche a suivre
i
que nous indiquons ici est systematique et s'applique a n'importe I
Axe C
quel mineral. I
On determine successivement la position des indices principaux Axe C
--'
du mineral etu
Ate M die, sachant que
Axe N lorsqu'un indice
principal est
confondu avec
1'axe C (c'est-a I
'It
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
288 METHODES PARTICULIERES PLATINE UNIVERSELLE 289
ration definit la pro 3600 dans Ie sens des aiguilles d'une montre a partir du Sud comme
Fig. 187. - Principe de la projection stereogra jection stereographi origine; l'equateur E-W sera gradue de 0 a 90°, du bord au centre,
phique. OP : nonnale a la face cristalline; P: pole que. On a ainsi une comme l'indique Ia figure 188.
I
PLATINE UNIVERSELLE
cristallographiques.
INTERPRETATION DES R~SULTATS
L'orientation d'un plan cristallo
graphique tel que clivage ou made
est parfaitement connue par celle de sa
normale. Aussi suffit-il de placer les poles
de ces plans sur le stereogramme de la
I IMfllw}' Le diagramine obtenu dapres la methode exposee dans le para
graphe precedent permet de determiner les caracteres optiques et
cristallographiques du mineral etudie.
merne facon que pour les indices prin
cipaux du cristal. Cependant, si on desire D~TERMINATION DU SIGNE OPTIQUE ET MESURE DE
construire la projection stereographique Fig. 192. - Projection ste L'ANGLE 2 V
du plan lui-meme, on amene son pole reographique d'un plan
sur I'equateur par rotation du calque: Ayant amene le plan des axes optiques (Ng-Np) sur un meridien,
le meridien situe a 90° de ce pole sur l'equateur represerite la projec il suffit de compter le nombre de degres qui separent les 2 axes optiques
tion du plan identifie, que I'on trace sur le papier calque (fig. 192). pour connaitre l'angle 2 V. D'autre part, le mineral sera biaxe positif
Mohamed
292
Bourahla_UHBC_2013METHODES PARTICULIERES
90_270
Cette mesure se fait directement sur le stereogramme, en amenant
les deux poles de c1ivage sur un meme meridien et en lisant l'angle
qu'ils font entre eux.
'A . .
On peut determiner egalement la position de l'axe de la zone
deterrninee par ces deux plans (voir Ire partie p. 30 pour la definition 1 .
, ,
. _ _ 270
La symetrie d'un mineral biaxe peut etre identifiee en examinant Symetrie triclinique.
les relations entre l' ellipsoide des indices et les elements cristallo
graphiques. II est necessaire de connaitre la position des indices Aucune relation de syrnetrie nexiste entre les poles optiques
principaux dans chacun des trois systemes, orthorhombique, monoclini et cristallographiques.
a
que et tric1inique, pour mener bien cette etude (voir Ire partie p. 68).
I
1
Bourahla_UHBC_2013
hg
METHODES PARTICULIERES
11 hd T C
I
I
r
PLATINE UNlVERSELLE
-'\
autre que I'angle dextinction maximum dans le plan (OIO) : i1 est egal
L'allongement est done positif.
Le mineral etudie presente les caracteres optiques suivants
295
a 160.
/,
I
-.
,,/;\~
''
'
'" \ A,;}, _"I,
ment en un point, si les mesures
sont parfaites. En fait, ils deter
l'un et 1'autre des deux stereogrammes qui donnent la .variation des
plans et des directions cristallographiques en fonction de la composi
tion. On applique le calque sur un stereogramme de maniere que les
I I ~/
minent le plus souvent un triangle indices Ng et Np et les centres (Nm) coincident. Quatre positions
.~:-:17
·~7"'---::X-"·
spherique de petites dimensions. du calque sont possibles: deux symetriques par rapport au centre,
On prend le centre de gravite de quand le calque est pose a 1'endroit, et deux autres egalemerrt syrne
4l~\ ce triangle comme pole de l' axe
-, , \
\ triques par rapport au centre, le calque pose a l'envers.
'~... \ \
de made (fig. 196). Pour I'une d'elles, les elements cristallographiques (plan de made,
La position relative du pole divage, axe de made) vont tomber sur les courbes-correspondantes.
Fig. 196. - Construction de de I'axe de made et de celui du plan On determine ainsi :
l' axe de made de made, associant deux individus,
- le plan de made d'apres sa position sur le stereogramme I;
indique le type de made (voir
- I'axe de made d'apres sa position sur le stereogramme I si
ze partie, p. lID '.
l'hernitropie est normale et sur le stereogramme TI si l'herni
Regie: 1) Si les poles du plan de made et de l'axe de made sont tropie est parallele ou complexe ;
confondus, la made correspond a une hemitropie normale. - la teneur en anorthite.
2) Si ces poles sont a 90° l'un de l'autre, la made correspond a On opere de meme avec le deuxierne individu, et on verifie les
une hernitropie parallele ou complexe.
resultats obtenus precedemment. Ayant ainsi identifie Ie plan de
Cette regle permet de preciser la position du plan de made made et l'axe de made, et connaissant la nature de l'hernitropie, il
que 1'0n repere assez difficilement avec precision. est possible de determiner la loi de made du plagiodase etudie, en se
reportant au tableau p. II D).de la deuxieme partie.
~.
Mohamed
298 Bourahla_UHBC_2013 METHODES PARTICULIERES
mes III ou IV, qui indiquent la variation des indices principaux des
axes optiques en fonction de la composition. On fait pivoter le calque
autonr du centre de l'abaque jusqu'a 'ce que les trois indices principaux
r
Sections pcrctleles
PLATINE UNIVERSELLE
a (010).
Ces sections sont caracterisees par I'existence de divages nets
299
du premier individu tombent simultanernent sur leur courbe de (OUI) et de craque1ures (IOO), faisant entre eux un angle de n60 •
variation respective. Dans cette position, il est possible de determiner Par consequent, en agissant sur les axes N et H, on place le divage
le pourcentage en anorthite du plagioclase, les courbes etant graduees (OOI) dans le plan vertical Nord-Sud puis par rotation autour de
a cet effet. De plus, les ellipsoides des indices des autres individus l' axe C. les craquelures (I 00) sont a leur tour placees verticalement.
apparaissent syrnetriques du premier, par rapport au centre et aux La section est parfaitement orientee et prete pour la mesure de l'angle
traces des axes et des plans, qui sont materialises sur le stereogramrne dextinction (voir p. 130).
par les diametres. II suffit alors de lire les indications portees le long
des diametres pour connaitre les lois de macle qui font correspondre
les individus deux a deux. LIMITE D'EMPLOI ET PRECISION DE LA PLATINE UNI
VERSELLE
Le cristal etudie a la platine universelle doit etre assez grand pour que
DETERMINATION RAPIDE DES PLAGIOCLASES A LA PLA· I'observation aux fortes inclinaisons ne soit pas genee par Ies cristaux voisins.
TINE UNIVERSELLE De plus, les mineraux fortement colores se preterit mal a leur etude, a cause
de I' augmentation rapide de I'absorption avec 1'inclinaison de la preparation.
Les operations precedentes donnent des resultats tres preCls sur Il est necessaire declairer le microscope avec de la lumiere rnonochroma.tique
la nature du plagioclase etudie et sur les divers types de macle qui quand on veut determiner des niineraux a dispersion importante (amphiboles,
epidotes... ).
le caracterisent, Cependant, e1les sont parfois longues et laborieuses. H. \V. Fairbairn et T. Podolsky (1951) ont fait une etude sur la precision
Pour une determination moins precise, si le probleme envisage le avec laquelle l'angle 2 Vest determine a l 'aide de la platine universelle, Les
permet et comme la made de l' Albite est la plus frequerrte, on peut meilleurs resultats sont obtenus quand les deux axes optiques sont reperes
se contenter d'utiliser la platine universelle pour orienter simplement lors de 1'inclinaison autour de Laxe C. Les conditions optima nccessitent de
mesurer les 2 valeurs angulaires C, et C2 correspondant respectivement a chacun
les cristaux de plagioclase, suivant des sections reperees, telles que
des deux axes optiques, et d'effectuer ces mesures pour. deux positions de la
( 0I 0), ou perpendiculaires a( 0I 0) et (00 I) ... II suffit ensuite de mesurer platine du microscope, a 45° et 135°. On prend la moyenne trouvee a partir
I'angle dextinction de ces sections, en tournant la platine du micros de ces 2 positions. Si I'on repete les mesures cinq Iois, la precision sur 1'angle
cope et d'en deduire la teneur en anorthite, en se referant aux abaques 2 V varie de 0,02° a 0,6° ; elle augmente grossierernent avec la birefringence du
de la page 129. Cette methode u'est qu'une adaptation des methodes mineral et I'epaisseur de la preparation. Si toutes ces precautions ne sont pas
prises et si la position d'un seul axe optique a pu etre reperee, la precision est
classiques, employees dans I'exarnen a I'aide du microscope polarisant rnoins borme et peut atteindre plusieurs degres pour des valeurs elevees de
sans equipement special. Ses avantages sorrt la rapidite de la manceuvre 1'angle 2 V.
et l'orientation parfaite des sections, entrainant une bonne precision
(environ z % An).
Deux orientations sont pratiques pour determiner les plagiodases
possedant la made de l' Albite : les sections perpendiculaires a la fois
a (OIO) et (OOI) et les sections paralleles a (OIO). BIBLIOGRAPHIE
Sections perpendiculoires a (010) et (001). (Sections
normales a pgl [100]). PLATINE UNIVERSELLE
Par rotation autour de laxe N, on place la trace du plan (OIO)
(plan de made) parallele a la direction Nord-Sud du microscope. BEREK M., 1924 : Mikroskopische Mineralbestimmung mit Hilfe der Univer
saldrehtischmethoden, Berlin - BURRI C, 1956 : Characterisierung der PIa
En inclinant la platine autour de l'axe H, on arnene ceplan (OIO) ver gioclasoptik durch drei Winkel und Neunentwurf des Stereogramms der optischen
tical (la trace du plan est la plus fine possible). Par rotation autoui Orientierung fiir Konstante Anorthite Intervalle, Schweiz. min. petr. Mitt., t. 36
de l'axe C, le c1ivage (OOI) est rendu vertical. La section est orientee ; n° 32, traduction B.R.G.M. n° 2260 - DODGE A., 1934 : The determina
il suffit d'operer comme il est indique dans la ze partie (p. 132). tion of optic angle with the universal stage, Am. Min., 19 - DUPARC 1. et
REINHARD M., 1924 : La determination des plagioclases dans les coupes minces,
Geneve - EHLERS E. G. : A simplified method of 2 V determination using 3
Mohamed
300 Bourahla_UHBC_2013 M l::TH OD BS PA R T I CU LIE R E S
- and ·1 - axis, Stag es, Min. Mag., 35 - EMMONS R . C , 194 3 : The u n i ve rsa l
stage, Geo l. Soc. Am . Mem., 8 - F AI RB AI RN H. W . and PODOLSKY T., 19 51 :
Notes on precision and accurac y of optic an g le deterrnin auo n with the universal
stage, ,\m. Min., 36 - GLAUSER A., WENK E , 1957 : Uber G es erz m assigke irc n
im Vcr laufc del Migrarionskurven d el Plagioclase (Fcdorov-M etho de), Schweiz.
min. petr. Mirt., t . 37, n° 1, traduction B.R.G.M. n° 2259 - HAFF ). c., 1942 :
federov-Method of indicarrix orientation, Quat. Colorado School M i n es, 37
JOEL N ., MUIR 1. D. : Extinction measurements for the determinat io n of 2 V
with the universal stage, Am. Min " 49 - JOEL N., TOCHER F. E. : Conical
extinction curves, a new univ ers al stage technique, Min . M ag ., 33 - KAADEN,
VAN DER G., 19 51 : Optical Stud ies on natu ra l plagioclase feldspars with h igh
and low-temperature o p tics , Utrech t - K OHL ER A., 1842 : Dreht isrhrnessungen
an Pl agiokla szwillingen von Tief und Hochrernpcraturoptik, Min. Perr. Mitr., 53 COMPENSATEUR DE BEREK
- - MU~RO M . : The me asurements o f large optic axial angles with th e universal
stage, Min. Mag., 35 - NIKIT!~ W ., 1914 : La methode univ erselle de Fedorow,
traduction francai se de 1. Du parc et V . d e D ervies, Gcneve - NIKITIN W .,
1936 : Die Fedorov -M erh ode, Be rl i n - R E I;-;IJ ARD 11. U ., 19 3\ : U n ivers al
dr eh tisch m cth od en (m i t besonderer Bcru ck sich rigu ng de r P lag io k las besri m rnung},
B a le - T URNER F. J., 194 7 : D eterm in atio n of Plag io clase w ith the four ax is
U n iv ersal St ag e , Am . M i n ., 31 - \V ENBAN-SMlTH A . K. : A compu ter p rog ra m PRINCIPE
for determin i ng optical parameters and o pt ica l and c rysta llog ra p h ic d i recti on s
directly from u niv ersal stage read ing s, C anad, Mi n ., 9 .
R~ALlSATION
UTILISATION
L'element compensateur est une lame a face parallele, de forme 10 Mesure de la birefringence d'un mineral:
circulaire, taillee norrnalernr-nt a 1'axe ternaire d'un cristal de calcite. - Si I'epaisseur de la lame mince est connue, la birefringence
Cettelame peut tourner r
autour d'un axe hori d'une section est calculee par la relation n y - nv = -.
./
e
Bout.on de commande zontal contenu dans son - Si l'epaisseur de la lame n'est pas connue, il faut d'abord
plan. Le mouvementde mesurer le retard r o d'une section de birefringence Ll connue (quartz
rotation est commande
par exemple).
par un bouton mollete,
sur le limbe gradue du ro
e = Ll
quel on peut lire I'angle
dinclinaison. Le tout r
est fixe sur une mon et en combinant avec ny - np
tun- c1assique de lame e
Fig. 198. - Schema de principe du
lames auxiliaires et en tournant le bouton dans un sens, puis dans Voir ci-dessus.
2
I
4
TECHNIQUE DU COMPTEUR DE POINTS Fig . 199. - Compteur de points Swif t
I . Su:rplatine speciale : :! . Cable de transmission; 3. 'I'abulateur , 4. Touches
de conunoudc : :). Cadraus enregistreurs.
L'analyse modale d'une plaque mince de roche est aujourd'hui
chose aisee grace a des appareils de conception et maniernent simples.
Cc sont les platines integratices (appareils a
defilement continu) et
lcs compteurs de points. Nous ne parIerons ici que de ce type dappa rcil. ANALYS E DES RESULTATS
Lc cornpteur de points se compose d'une surplatine speciale
qui se fixe sur la platine dun microscope polarisant ordinaire, et
est relie par un cable electrique a un tabulateur. Chaque touche de Scient
ce dernier comporte un totalisateur automatique et doit etre affectee n, et Dr le nombre de points comptes respectivement dans
par loperateur a I'un des constituants de la lame mince examinee. un mineral donne A et dans l'ensemble de la lame mince.
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
f
aT = 100 ,/ P (1 - p)
ANALYSE DES R~SULTATS BRUTS V m
et en supposant, comme dans le paragraphe precedent que p = x
La probabilite p pour qu'un point pris au hasard dans ST soit
egalement dans SA est y: aT = 100 , / X (1 - x)
SA V nT
r> s---; De cette loi, nous pouvons tirer les remarques suivantes
1) n T ayant nne valeur donnee, la fonction aT = f (x) est symetrique par
SA
donc nA= pnT = -- nT rapport a son maximum, atteint pour x = 0,50 ; .
ST 2) Il est inutile d'augmenter exagerement le nombre total de points comptes
par lame mince puisque le gain de precision n'est proportionnel qu'a la
nA
-- -
SA
------._ racine carree de nT'
nT ST
En pratique, on se contente d'un total de 1 000 a 2 000 points
SA par plaque mince, ce qui correspond pour les lames usuelles (300 a
et en supposant ST = X 600 mm'') a une distance de 1!3 mm entre les points et de 1 mm entre
les traversees.
nA I
nT = x I ERREUR ANALYTIQUE ET FACTEUR GRANULO
METRIQUE
Autrement dit, les chiffres Ius sur le tabulateur (nA et n T ) four
nissent immediatement la composition centesirnale en volume de C'est 1'erreur que 1'on commet en ecrivant :
I'echantillon analyse.
nA
x = nT
ERREURS INDIVIDUELLES
Autrement dit, e1le est due au fait que 1'011 substitue a un echan
Elles sont dues a des fautes de I'operateur et peuvent done etre tillon donne, une lame mince figuree elle-meme par un reseau de
eliminees. Les principales sont : points, Elle comprend done dans sa definition la valeur aT
- Fautes d'inattention : traversees repetees, pression sur une
mauvaise touche, etc. aA 2 = aT
2
+ as
2
- Erreurs de determination : e1les peuvent etre importantes, as est l'ecart moyen type entre lames minces d'un merne echan
car il est parfois delicat de differencier certains mineraux, Les methodes tillon pour un constituant majeur determine.
de coloration selective apportent a ce probleme une solution elegante Dans une roche a grain fin, hornogene en composition et en struc
quoique partielle. ture, il est evident que as sera negligeable. Par contre, dans le cas
d'une roche a grain grossier, l'ecart entre deux lames minces sera
considerable.
ERREURS DE COMPTAGE
Donnons un autre exemple : soit un granite porphyroide constitue
Cette erreur affecte une plaque mince donnee : elle est due au par un fomi finernent grenu de quartz et de plagioclase, et par de gros
porphyroblastes d'orthose. Alors que l'estimation du rapport quartz!
f aiit que l' on ecnt SA d one que l' on remp1ace sa compostititon
, . -n, = -S' plagioclase sera satisfaisante, 1'estimation du pourcentage d'orthose
nT T
mineralogique reelle par un reseau de « points mineraux I). sera tres mauvaise et il en sera done de merne des pourcentages res
pectifs de quartz et de plagioclase.
Mohamed
308 Bourahla_UHBC_2013 METHODES PARTICULIERES ANALYSE MODALE 309
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1,4 lorsque 6 lames de la roche ci-dessus sont utilisees, r<) 'S <1) if)
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dapprofondir la question se reportera avec profit a l'ouvrage fondamental p.,.\::
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de F. Chayes (Petrographic Modal Analysis, John, Wiley & Sons, New York, "0
1956).
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Mohamed
310 Bourahla_UHBC_2013
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METHODES PARTICULIlmES
10
ANALYSE MODALE 311
,•
l'analyse pour placer les roches dans une classification
mineralogique quantitative.
BIBLIOGRAPHIE
ANALYSE MODALE
ANALYSE DES ROCHES PARTICULIERES BAYLY M. B., 1965 : The sampling error in modal analysis, Am. Min.,
50 - CHAYES F., 1949 : A simple point counter for thin sections analysis, Am.
Min., 34 - 1951 : A test of the precision of thin sections analysis by point
counter, Am. Min., 36 - 1951 : Modal composition of granites, Carnegie Inst,
Roches orientees.
of Wash. Year Book 50 - 1955 : A point counter based on the Leitz mechanical
stage, Am. Min., 40 - 1956 : Petrographic Modal Analysis, John Wiley & Sons,
L'analyse modale des roches orientees pose de nombreux problemes dont
New York, 1 vol. - DELESSE A., 1848 : Precede rnecanique pour determiner
beaucoup ont ete consideres par certains auteurs cornme insolubles,
la composition des roches, Ann. Mines, 13 - ELLIOT R. B., 1952 : The super
Cependant, I'experience montre qu'il est preferable d'examiner des sections
position error in the micrornetric analysis of rocks, Min. Mag., 29 - EMER
taillees norma1ement au plan du litage et d'orienter 1a trace de ce plan a 45°
SON D.O., 1958 : A stage for macro point counting, Am. Min., 43 - FAIR
de la direction des traversees. Enfin, il est bon dernployer pour un indice
BAIRN H. W., 1951 : A cooperative investigation of precision and accuracy in
granulometrique determine, un nombre de lames un peu plus grand que dans
chemical, spectrochemical and modal analysis of silicate rocks, U. S. Geol. Surv. 980
le cas d'une roche isotrope.
- FITCH F. F., 1959 : Macro point counting, Am. Min., 44 - FORD 1. H.,
1954 : A microscope stage and integrating point counter for micrornetric analysis
Roches a grain tres grossier. of rocks, ]. Sci. Inst., 31 - GLAGOLEV A. A., 1934:Quantitative analysis with
the microscope, Eng. Min. ]., 153 - HUNTER R. E., 1967 : A rapid method for
On a toujours avantage a employer des lames de grande surface. n en est determining weight percentages of unsieved heavy minerals, Journ. Sediment.
de merne des roches a composition mineralogique tres hetcrogene. Petr., 37 - JACKSON E. D. and Ross D. c., 1956 : A technique for modal
analysis of medium and coarse-grained (3-10 mm) rocks, Am. Min., 41
Roches a grain exceptionnellement fin. JOHANNSEN A., 1919 : A planimeter method for the determination of the per
centage composition of rocks, Journ. of Geol., 27 - JUNG J. et BROUSSE R.,
Le compteur de points permet en pratique d'etudier des roches dont le 1959 : Classification modale des roches eruptives, Masson Paris, 1 vol.
diametre des grains ne descend pas en-dessous de I'epaisseur des lames employees, LARSEN E. S. and MILLER F. S., 1935 : The Rosiwal method and the modal
soit en general 0,02 a 0,03 nun. On conceit quau-dela de cette valeur, plusieurs determination of rocks, Am. Min., 20 - PLAFKER G., 1956 : A technique for
grains peuvent se superposer et I'analyse conduire a des resultats aberrants modal analysis of some fine and medium-grained (0,1-5 mm) rocks, Am. Min.,
(sans compter la difficulte des determinations). 41 - ROSENFELD M., 1954 : A modification of the Chayes point counter stage,
Am. Min., 39 - ROSIWAL A., 1898 : Uber geometrische Gesteinsanalysen usw.,
Verh. der k. k., Geolog. Reichsanstalt Wein - SCHRYVER K., 1968 : Precision
Roches microlitiques ou microgrenues. and components variance in the modal analysis of a coarse-grained augen gneiss,
Am. Min., 53 - SHAND S.]., 1916 : A recording micrometer for rock analysis,
n est preferable de decomposer l'analyse de telles roches en deux temps: Jour. Geol., 24 - SHAW D. M. and HARRISON W. D., 1955 : Determination
- Examen des phenocristaux, le fond etant considere cornme un element of the mode of a metamorphic rock, Am. Min., 40 - SOLOMON M., 1963 :
unique, et pour le comptage, et pour la determination du facteur I.C. Counting and sampling errors in modal analysis by point counter, - Journ.
- Examen du fond microgrenu ou des microlites comme pour une roche Petr., 4 - SOLOMON M., GREEN R., 1966 : A chart for designing modal analysis
norma1e a grain fin. by point counting, Geol. Rundschau, 55 - VAN DER PLAS 1., TOBI A. c., 1965 :
A chart for judging the reliability of point counting results, Am Journ. Sci., 263.
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Mohamed Bourahla_UHBC_2013
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j~{ INTRODUCTION
Presque tous les mineraux des roches, en premier lieu Ie quartz,
contiennent des inclusions fluides, temoins precieux de phases
volatiles ayant ete en contact avec Ie mineral a un moment quelconque
de son histoire. Leur decouverte est aussi ancienne que la Petrographic
et Sorby, des Ie milieu du 1ge siecle (Sorby, 1858) definissait les bases de
leur etude en des termes ayant conserve une surprenante actualite. Des
developpernents importants sur les inclusions flu ides et sur les
inclusions vitreuses, dont l'etude a temperature ordinaire se confond
pratiquement avec celle des inclusions fluides, sont du reste donnes
dans les grands traites classiques de Petrographic descriptive, tels que
ceux de Zirkel ou Rosenbusch. Mais, pour des raisons historiques
confuses, les bases memes de I'enseignement des inclusions ont disparu
des programmes de mineralogic et petrographic de la plupart des pays
e
occidentaux vers Ie debut du 20 siecle, Les inclusions ont ete releguees
a un rang tres accessoire de la metallogenie et sans I'acharnement de
quelques isoles, au premier rang desquels on peut citer G. Deicha en
France, F. Gordon Smith au Canada et surtout E. Roedder aux Etats
Unis, il est probable que la science des inclusions n'interesserait plus
guere aujourd'hui que les historiens. Signalons toutefois que cette
situation etait tres specifique des pays occidentaux et que les pays de
l'Est, en particulier I'URSS, ont toujours maintenu une tradition tres
vivace de I'etude des inclusions fluides, representee par exemple par les
travaux de N. Yermakov a Moscou et de Y. Dolgov a Novosibirsk.
Cette situation a brutalement change au debut des annees
soixante, lorsque des progres techniques (rnicrotherrnometrie) et
theoriques (donnees experirnentales, interpretation thermodynamique
des equilibres heterogenes) ont permis I'observation et l'interpretation
d'inclnsions d'un diametre de quelques microns, presentes dans
pratiquement tous les types petrographiques, Ce renouveau s'est
traduit par une litterature abondante, dont quelques ouvrages
essentiels sont cites en annexe, et il est aujourd'hui difficile de parler de
certains types de roches, par exemple des roches metamorphiques, en
Mohamed
316 Bourahla_UHBC_2013 LES INCLUSIONS FLU IDES LES Il:'CLUSIONS FLUlDES 317
ignorant totalement les inclusions qu'elles contiennent. Ce chapitre On peut completer Ie microscope par quelques ustensiles simples:
sera done consacre a quelques principes de base et aux donnees
necessaires a la description des inclusions dans les mineraux des -- thermometre et seche cheveux, Ie premier pour connaitre la
roches. Nous excluons tout ce qui fait appel a un appareillage temperature de la salle au moment de I'observation (en Siberie,
specialise, en particulier ala microtherrnometrie.qui reste la technique l'ouverture des fenetres du laboratoire peut remplacer une couteuse
specifique de l'etude des inclusions. On verra cependant que Ie installation de microtherrnometrie !), Ie second pour verifier que les
microscope polarisant classique, eventuellement complete par quel inclusions biphasees ne s'hornogeneisent pas en dessous de 31°C.
ques accessoires a la portee de tout laboratoire (seche cheveux, (Distinction entre H20 et C02, cf ci-dessous). II est aussi possible
surplatine a ecrasement) permet d'obtenir des renseignements tres d'utiliser des ampoules refrigerantes (p. ex. chlorure de methyle)
utiles et parfois determinants. Nous ne parlerons pas non plus dans cet cornmercialisees en pharmacie pour anesthesie locale, mais leur
ouvrage de I'interpretation des donnees des inclusions fluides, pour maniement n'est pas toujours facile;
laquelle nous renvoyons la encore a la litterature specialisee donnee en
Annexe.
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OBSERVATION: APPAREILLAGE ET PR~PARATIONS
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Les inclusions flu ides s'observent classiquement non pas dans des
lames minces, mais dans des lames relativement epaisses (0,2 a
0,5 mrn), polies sur les 2 faces et non collees sur lame de verre. Tout
preparateur de lame mince ayant l'experience de sections po lies peut
facilement realiser ces lames polies (technique de preparation: cf par
exemple p. 281 in Hollister and Crawford, 1981), mais il faut savoir
que la plupart des inclusions sont parfaitement observables dans une
lame mince normale a condition d'utiliser un objectif suffisamment
fort (au minimum x 25, mieux x 50 au objectifs aimmersion), de regler
convenablement Ie condenseur (position elevee) et de ne pas croiser les Fig. 20 I. -
4
t 5
Schema de principe de la surplatine a ecrasernent.
nicols. Sauf circonstances exceptionnelles (determination de la
birefringence des mineraux fils), toutes les observations sur les I. Objectif du microscope (ou loupe); 2. Bati metallique, comportant une plaque
inclusions se font en lumiere parallele au, ce qui est parfois preferable mobile superieure et une plaque inferieure , percees d'un trou pour I'observation et
pou vant etre rapprochees par une vis moletee 3; 4. Lames de verre; 5. Glycerine
dans la mesure au une intensite lumineuse suffisante peut etre difficile anhydre; 6. Fragment a ecraser (diarnetre de l'ordre de 1 mm); 7. Bulles gazeuses
a obtenir aux tres forts grossissements, sans aucun nicol. liberees par I'ecrasement. Seules doivent etrc prises en compte les bulles que I'on voit
effectivement sortir des fissures induites par l'ecrasernent (et non les bulles d'air
L'experience montre d'ailleurs que si aucune inclusion n'a pu etre absorbees sur Ie mineral ou flottant dans la glycerine).
observee dans une lame mince normale, il ne faut pas s'attendre a en
trouver beaucoup plus dans une lame epaisse ; mais, si cette recherche a
ete positive, les resultats seront bien entendu infiniment meilleurs dans
une lame polie. Comme dans ce type de preparation la determination
optique des mineraux hates est difficile, il convient toujours de - surplatine a ecrasement (fig. 20 I).
commencer I'observation sur une lame mince, eventuellernent un peu Le-principe de cet appareil (Deicha 1955) est extremement simple;
plus epaisse que la normale (quartz polarisant en jaune franc). Surtout il consiste a ecraser sous Ie microscope, entre 21ames de verre, un grain
pour des mineraux fragiles (calcite, gyps e), on peut aussi utiliser de (diarnetre I a 2 mm) de mineral dans un fluide, en general de la
simples esquilles ou fragments de c1ivage, si possible immerges dans un glycerine anhydre. Les gaz comprimes insolubles dans la glycerine sont
liquide d'indice convenable. liberes lors de l'ecrasement et apparaissent sousforrne de bulles, dont
Mohamed
318
Bourahla_UHBC_2013 LES INCLUSIONS FLU IDES
LES INCLUSIONS FLUIDES 319
on estime qualitativement le volume et l'abondance (fig. 202). La artefact, soit une inclusion fortement perturbee. Seules les cavites bien
sensibilite de cette technique est extraordinaire : Roedder (1972) a protegees a l'interieur du mineral hote doivent etre prises en
estime que des quantites de gaz de l'ordre de lO-lo g pouvaient ainsi etre consideration.
mises en evidence. Elle complete parfaitement l'observation micros
copique (inclusions monophasees gazeuses, voir ci-dessous) et son
application tres simple - tres pedagogique pour etudiants debutants
pour illustrer les notions de clivage, fracture, indices, etc. - justifierait QUELQUES D~FINITIONS ET PRINCIPES DE BASE
son emploi systematique, y compris sur le terrain. Plusieurs modeles de
surplatine a ecrasement sont disponibles sur le marche commercial
Une inclusion fluide correspond a une cavite dans un mineral
(voir Bibliographie), mais sa realisation, par exemple a partir d'une
hote (quartz, calcite, feldspath, apatite, etc.) remplie par un (ou
charniere de porte (p. 288 in Hollister and Crawford, 1981) est a la
plusieurs) fluides (Iiquide, gaz ou fluide supercritique) dans lequel
portee de tout bricoleur, merne maladroit.
peuvent baigner un ou plusieurs mineraux solides (rnineraux fils ou
L'observation des inclusions ne necessite clone qu'un materiel fort "daughter minerals" des auteurs anglo-saxons) (Planche 1). Le
simple, mais elle demande beaucoup de soins et des precautions tres caractere diagnostique est la mobilite d'une bulle gazeuse unique et
particulieres. Les inclusions peuvent en effet etre confondues avec de parfaitement spherique lorsqu'elle peut se deplacer librement dans Ie
tres nombreux artefacts, dont certains sont celebres (pseudo inclusions liquide qui I'entoure. Les inclusions fluides se distinguent ainsi des
fluides de certains echantillons lunaires, causees par des immiscibilites inclusions vitreuses, morphologiquement tres semblables, mais qui
dans la resine epoxy utilisee pour le collage). A l'oppose, bien des peuvent contenir une ou plusieurs bulles gaze uses souvent non
petrographes ont toujours ignore que ce qu'ils prenaient pour des spheriques (ellipsoide) et parfaitement immobiles. En I'absence d'une
poussieres ou des trous etaient des inclusions parfaitement etudiables, phase gazeuse exprimee, I'identification est delicate et requiert la
L'experience reste certes le meilleur moyen de reconnaitre les determination des temperatures de changements de phase, objet de la
veri tables inclusions, mais quelques precautions elementaires doivent rnicrotherrnometrie.
etre prises :
Comme nous nous refererons toujours a la temperature ordi
- Apporter Ie plus grand soin au nettoyage de la lame mince et naire (environ 20°C), il n'y aura done $Uere gue la mobilite de la bulle
surtout a l'elirnination totale de tous les grains d'abrasif au cours des gazeuse pour distinguer inclusions fluides et vitreuses. Mais si
diverses phases de la confection de la lame. l'interpretation des 2 types d'inclusions est bien differente, leur
- Estimer tres precisernent la position de I'inclusion au sein de la observation fait appel a bien des principes communs et tout ce que
lame. Toute cavite affleurant ou proche de la surface est, soit un nous dirons sur la determination des mineraux inclus s'applique aussi
bien aux unes qu'aux autres.
La taille de la cavite est tres variable; on a tous les interrnediaires
entre les cavites geantes (plusieurs litres !) de certains cristaux de
b pegmatites et des defauts cristallins a peine soupconnables aux plus
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0,,,s-, QO~OO fort grossissements du microscope electronique. Dans les roches, les
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qr~', dimensions les plus courantes, ou en tout cas les plus utiles sont
comprises (ordre de grandeur) entre 5 et 50 microns. II s'agit done
d'objets petits, mais qui peuvent etre tres nombreux. Le quartz (ou
1 2 3 calcite) "Iaiteux" doivent leur couleur a des inclusions dont Ie nombre
atteint couramment 109/cm 3 (Roedder 1979). (Toutefois, com me Ie
diarnetre moyen d'une inclusion ne depasse pas 1 micron, Ie volume
Fig. 202. - Exemple de degagernents gazeux 11 la surplatine 11 ecrasernent :
total des inclusions ne represente guere qu'environ 0,1 % du total
(Roedder, op. cit.)). Plusieurs centaines a plusieurs milliers d'inclusion
a: masse microcristalline des fragments du mineral au terme de l'ecrasement ; b: bulles sont un chiffre courant pour une seule lame mince. II est done
de gaz dans la glycerine; I. Tres faible; 2. Moyen; 3. Fort, parfois tumulteux : les indispensable d'organiser l'observation et de definir des groupes
bulles sortent par chapelets (c) de certaines fissures. (Voir egalernent Leroy, notice d'inclusions dont seuls quelques elements representatifs pourront etre
d'emploi de la surplatine CHAIXMECA). etudies,
Mohamed
320 Bourahla_UHBC_2013LES INCLUSIONS FLUlDES
l
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LES INCLUSIONS FLUlDES 321
Cette organisation decoule des 2 types de classification familiers CLASSIFICATION DES INCLUSIONS
aux specialistes des inclusions: D'APRES LA COMPOSITION A TEMPERATURE AMBIANTE
Le tableau ci-contre donne la classification adoptee dans cet One ou 2 phases flu ides (liquide + gaz):
ouvrage, largement inspiree de Yermakov, 1965, mais sensiblement - aqueuses : simples (eau liquide + vapeur)
DESCRIPTION SYSTEMATIQUE DES INCLUSIONS FLUIDES Crawford 1981) passe par I'estirnation de la densite du fluide inclus,
d'abord obtenue par microtherrnometrie, mais qui peut dans une
Toute description d'inclusion do it comporter un dessin (ou certaine mesure etre estirnee a partir des volumes respectifs des
diverses phases a temperature ambiante (cf par exemple Touret 1977).
photographie) dormant de la facon la plus exacte possible les volumes
des differentes phases; en effet l'interpretation des donnees des
inclusions fluides (cf litterature specialisee, en particulier Hollister and
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Nous don nons ci-dessous les elements d'une description complete
assortis de bref commentaires :
Mohamed
322 Bourahla_UHBC_2013 LES INCLUSIONS FLUlDES
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s'aidant de chartes comparables celles de la figure 203.
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• • •• exemple:
- les spectaculaires eristaux negatifs ne risquent certes pas de
Fig. 203, - Estimation rapide de I'abondance des inclusions dans Ie champ du
microscope (longueur du segment noir : 50 microns).
passer inapercus (noter au passage que ces formes sont beaucoup plus
frequentes dans les inclusions secondaires, au point d'etre un des
Nornbre d'inclusions; 1. Faible (moins de 100/mm 2 ; 2 et 3. Moyen (200 a elements de leur definition, que dans les inclusions primaircs .
500/mm 2) ; 4. Elcve : plusieurs milliers au mm '. Une tel Ie estimation ne peut se faire
que sur des lames minces. - les formes tres irregulieres d'inclusions isolees sont assez
caracteristiques des inclusions primaires (fig. 204, I et 2).
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~', ~. ~. t.8\
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Une inclusion n'aura d'importance que si elle est representative
d'un certain groupe, dans lequel constituants et proportion relative des
differents constituants seront identiques. Il convient done d'apprecier
le plus exactement possible Ie volume relatif Gaz I Liquide I eventuel
lement solide. On trouvera dans la litterature specialisee (en particulier
Roedder, in Hollister and Crawford 1981) des schernas dormant
rapidement un ordre de grandeur. 11 est certes impossible d'atteindre
Fig. 204. - Quelques exemples de formes d'inclusion flu ides. une grande precision, mais apres un certain entrainernent on distingue
aisernent les inclusions hornogenes (solutions au maximum saturees au
1 et 2. Formes tres irregulieres, avec de nombreux golfes et saillants, plutot moment de la capture) et heterogenes (solutions sursaturees ou
caracteristiques d'inclusions primaires; 3 et 4. Formes en cristal negatif (3 : quartz,
4: feldspath ), plutot caracteristiques des inclusions secondaires, Critere decisif lorsque phenomenes d'ebullution).
ces inclusions sont alignecs suivant des plans ou surfaces regulieres qui peuvent se
recouper = 7; 5. Inclusion triphasee, VI : vol. C02, V2: vol. H20, cf. Texte ; 6. Inclu 5 : Groupements d'inclusions. Indices chronologiques
sion vitreuse, forme de cristal negatif de quartz de haute temperature; 8 a 10. Formes
indiquant des perturbations du contenu des inclusions; 8. Etranglement (necking Lorsque les differents types d'inclusion ont ete reconnus, il
down; 9. Eclatement (surchauffe) ; 10. Idem, mais se traduisant simplement par la convient de rechercher les regles d'association des inclusions et de
fissuration du mineral hate. distinguer les inclusions isolees, souvent primaires ou precoces, de
Mohamed
324 Bourahla_UHBC_2013 LES INCLUSIONS FLU IDES
r
LES INCLUSIONS FLUIDES 325
celles formant un groupe synchrone. Ces dernieres correspondent en plus sombre (noir bleute) que I'eau (gris tres clair a blanc). (Planche 1,
general a une fracture recristallisee (Planche 1, 1 a: 4). On reconnait 2 et 10). Mais cette couleur, tres caracteristique, n'apparaitque sur des
aisernent sous Ie microscope la trace du plan de fracture, 'surtout inclusions grossierernent spheriques : des inclusions carboniques tres
lorsque celle-ci est plus ou moins perpendiculaire au plan de la section. plates sont ausi claires que les inclusions aqueuses.
Une attention tres particuliere doit etre apportee aux intersections des
differents plans de fracture, qui permettent quelquefois d'etablir une - Dans Ie domaine a 2 phases, les variations de taille de la bulle
chronologie relative des differents fluides ayant percole au sein de la gazeuse sont beaucoup plus importantes pour Ie C02 que pour H20.
roche etudiee (cf Touret, 1977 et Touret, in Hollister and Crawford De faibles fluctuations de temperature, obtenues par exemple en
1981). modifiant la tension d'eclairage ou en retirant Ie filtre infra rouge,
suffisent a entrainer une variation perceptible du diametre de la bulle
gazeuse. Celle-ci tres proche de la temperature critique (maximum
DETERMINATION QUALITATIVE
31 DC) est tres sensible a l'agitation thermique et frequernment agitee de
DU CONTENU DES INCLUSIONS
mouvements saccades (mouvements browniens). Pour l'eau, ce
phenornene n'apparait que pour de bulles tres petites et est de toutes
LES PHASES FLUIDES facons beaucoup moins marque que pour le C02.
- La temperature maximale d'hornogeneisation du CO' (dis
Sans donnees microthermornetriques, la determination du fluide parition du menisque entre gaz et liquide) est de + 31°C, alors que celle
contenu dans l'inclusion ne peut etre que qualitative; il est en outre de l'eau pure est de + 384°C. Cette temperature (3I
DC)
est aisernent
exclus d'avoir Ie moindre renseignement sur les phases gazeuses, sauf atteinte avec un seche cheveux : toute inclusion restant biphasee sous le
lorsque ron peut combiner observation (nombreuses inclusions seche cheveux a toutes les chances d'etre une inclusion aqueuse.
gazeuses visibles sous Ie microscope) et resultat positif ala surplatine a
ecrasernent. On sait alors que les inclusions contiennent des gaz de
forte densite (C02, methane ou azote) que I'on pourra caracteriser par Inclusions a 3 phases fluides, Estimation approchee du Xco.
microtherrnornetrie. L'absence de degagernent ala surplatine implique
une faible densite du remplissage gazeux et ne laisse que peu d 'espoir Les inclusions a 3 phases fluides (2 bulles concentriques)
de faire apparaitre des changements de phase a basse temperature. (Planche 1, 7 et fig. 204, 5) dont la bulle centrale disparait entre 20 et
31DC sont remplies par un melange immiscible d 'eau et de C02 dans
II est en revanche possible de reconnaitre assez aisernent les I'ordre suivant (depuis les parois de la cavite) : H20 Liquide,
3 grands types de liquide presents dans les inclusions: eau, C02 et C02 Liquide, C02 Gaz (en realite C02 + H20 Gaz, mais la pression
hydrocarbures (huiles). partielle d 'eau est si faible qu'elle peut etre negligee).
- Les hydrocarbures forment des gouttelettes de couleur jaune a 11 est facile d'estimer les 4 parametres conduisant au calcul de Xco. :
brune, baignant souvent dans une solution aqueuse claire; de fines Soit VI Ie volume relatif occupe par Ie C02, V2 par l'eau (fig. 204, 5). La
paillettes noires apparaissent frequernment a l'interface eau-huile. densite du C02 sera prise egale a la densite critique (Hornogeneisation
Certains hydrocarbures sont tres fluorescents et peuvent etre deter voisine de 30°C), so it 0,47 g/cm ' et la densite de l'eau liquide egale
mines avec precision lorsque l'on peut equiper Ie microscope d'un 1 g/cm ', Sachant que, a temperature ordinaire, l'eau peut dissoudre
dispositif de fluorescence (Burruss in Hollister and Crawford, 1981). 2,3 moles % de. C02, Ie nombre de moles de C02 present dans
l'inclusion, soit NI = VI. 0,47/44 + V2.2,3. / 100.18. Dans les memes
Les hydrocarbures n'etant presents que rarement, le problerne de conditions, le nombre de moles d'eau, so it N2 = V2/l8 (Solubilite
la determination des liquides revient a distinguer eau de C02 (1). Dans negligeable de I'eau dans Ie C02). D'ou Ie rapport molaire de C02 dans
la tres grande majorite des cas, ceci est relativernent simple a partir de Ie fluide X = NI / NI + N2 (Touret, 1977, p. 213).
3 criteres : Des erreurs importantes peuvent certes etre faites sur VI et V2; il
n 'en reste pas moins que cette methode, eventuellernent precisee par les
- En raison de la grande difference d'indice entre H20 et C02 donnees microthermornetriques (Touret 1977) est la seule permettant
liquides (environ 0,2), Ie C02, toutes conditions egales par ailleurs la determination directe du Xco. dans une seule inclusion,
(merne mineral hote et merne epaisseur de I'inclusion) est beaucoup
(1) Le methane, abondant dans certaines roches a la limite diagenese/metarnor
phisme, ne peut se distinguer du C02 supercritique sans equipement specialise.
Mohamed
326 Bourahla_UHBC_2013
LES INCLUSIONS FLUIDES
r
Planche 1. -
LES\NCLUSIONS FLUIDES
..
"
Q e
• ~Q>J «rJ " ''0
~
o
2 (et 5). Inclusions salines de Bitsch (Suisse) (Ech. T. Stalder, Photos R. Kreulen).
Inclusions biphasees fluides aqueuses + cube de Halite (Fleche, a). Toutes les
inclusions ont un contenu remarquablement hornogene, (rneme rapport volumetrique
gaz/liquide/cube sel), mais certaines presentent des phenomenes d'etranglement
entrainant, soit l'isolement d'une partie du liquide (a), soit la separation dans des
•
"
inclusions distinctes du gaz, liquide et cube de sel (b et 5); 5. Detail de 2; Fleche :
inclusions fluides a l'interieur du cube de sel.
'-"\
~~" .,
II
(II 3. Inclusion multiphasee solide de la topaze de Volhynie (Ukraine). La cavite est
litteralernent bourree de mineraux fils (plusieurs dizaines, chacun correspondant a une
<D
S espece distincte), parmi lesquels certains peuvent etre identifies avec plus ou moins de
certitude; a .' halite; b .' sylvite; c .' gypse; d.' dawsonite (?); e .' opaque aciculaire;
.'~-
1.
- 2 g .' bulle gazeuse (mince film de C02 Iiquide).
4. Inclusions aqueuses macroscopiques dans un quartz de Madagascar. Inclusions
secondaires, section parallele au plan de la fracture recristallisee.
6. Cicatrisation annulaire, probablement due a un phenornene de surchauffe, dans
une inclusion triphasee fluide; a .' C02 gaz; b .' C02 liquide; c .' H20. Noter Ie
remplissage exclusivement aqueux des cavites allongees disposees a la peripherie de la
cavite principale. Beryl, origine inconnue, probablement Bresil.
7. Aspect caracteristique des inclusions triphasees flu ides ; a.' C02 gaz; b.' C02
liquide : c.' H20. a + b = VI, C = V2 (cf. Texte). Fleche : particule solide (opaque)
adherant et deforrnant l'interface C02 Iiquide/H20. Beryl, Norvege,Ech. W. Griffin.
8. Inclusions carboniques (C02 pur de densite variable) dans Ie quartz d'une granulite
de Tromoy (Province de Barnblc, Norvege meridionale), montrant I'aspect caracte
ristique et l'abondance possible des inclusions fluide dans les roches fortement
i.. metamorphiques.
9. Inclusion saline, origine inconnue, montrant une particule opaque (a) adherant a la
surface du cube de sel (b.' autre particule opaque). Ce phenornene est assez frequent.Ia
particule induisant la nucleation du cube de sel lorsque la solution captive est
sursaturee (bien visible en rnicrothermometrie, ou l'apparition du cube de sel peut se
faire de facon presque explosive apres plusieurs dizaines (centaines) de degres de
r~ sursaturation metastable).
., "~;j
10. Inclusions carboniques (C02 gaz + C02 Iiquide) dans un cristal de quartz,
~ _=4'
•
@
segregation pegrnatoide dans granulite, Arendal, Norvege ; a.' forme caracteristique
6
•• du cristal negatif. Comparer 10 et 5 pour la coloration typique des inclusions
~
J'4l / ..
F
9
...
• , f'
. •
~••; 1
•
L'echelle des inclusions est donnee (approximativement) par la longueur du segment
noir en haut et a gauche de chaque photographic, soit (en microns) : I : 50, 2 : 30,
3: 15,4: 5000 (5 mrn), 5 : 15,6,7 et 8: 20,9 et 10 : 15.
Planche I
Mohamed
328 Bourahla_UHBC_2013 LES INCLUSIONS FLUIDES
I
1
LES INCUJSIONS FLUlDES 329
des opaques).
Explication des colonnes: India moyen: moyenne des indices extremes (N. et Np ) , arrondie a la deuxierne deci
male. ~ N (milliemes) : Birefringence, exprimee en milliernes. En general, on ne pourra reconnaitre que quelques
grandes categories: isotropes (0 as), faiblement (jusqu'a 20), moyennement (jusqu'a 50) et fortement (plus de"50)
birefringents. A partir de 100, Ie pleochroisrne de relief est sensible en lurniere naturelle et constitue un moyen effi
cace de reconnaissance. Syst. crist.: systerne cristallin (C: cubique, Q: quadratique, M: monoclinique, 0:
clivage ou de croissance, rapportee aux indices principaux. 2 V: angle et signe des axes optiques.
(+) 81-88°
Fibres
Cristaux forme bipyramidale
ou tabulaire, cf gypse
CARNALLITE KMg Cl 3 6H 2O
Pickeringite (Mg) - Halotrichite (Fe")
1,47 27 °(H) (+) 66-70°
Cristaux tabulaires
1,48 6-10 M (-) petit
f. Aciculaire, radiee
(Mg,Fe")AI 2 (S04)4 22H 2O a 60°
CALCITE-DOLOMITE (Ca, Mg) C0 3 ~ 1,63 172-218 R ion (-) lOa300 Rhomboedre Tres fre quente
TABLEAUX SYNOPTIQUES
Remarque preliminaire.
L'usage de ces tableaux comme table de determination systema
tique est fortement deconseille aux etudiants debutants, Seuls des
operateurs bien entraines a la pratique du microscope polarisant
peuvent les utiliser avec profit dans ce but, leur emploi etant alors
combine avec ce1ui d' ouvrages tels que « Mineralogic de la France ))
d'A. Lacroix ou « Elements of Optical Mineralogy », Part. II, d'A. N.
et H. Winchell.
TABLEAU I
~
TA.BLEAUX SYNOPTIQUES
sont resumes dans le tableau II (Mineraux isotropes). net. Les signes + et - signifient que le mineral possede un pleochroisme
direct quel que soit son signe d'allongement quand ce dernier peut
Liste des abreviatfons du tableau I : varier (cas des chlorites par exemple).
I
Gren = grenats. Sea = scapolites.
2
Pemg = mineraux de pegmatites, granulites, etc.
+ = positif, - = negatif.
Neph = mineraux des syenites nepheliniques, r. hypersodiques, etc.
Col. 4 Birefringence.
Sch = mineraux des schistes cristallins.
,
L'angle maximum d'extinction et le signe d'allongement sont
'.
,
definis par rapport ala trace du c1ivage ou de l'intersection des c1ivages
cites dans le tableau III.
TABLEAU n
Mineraux isotropes classes par refringence croissante.
l
r
Col. 6 Angle aigu 2 V des axes optiques.
Col. I
Col. 3
Col. 4
Col. 5
Indice moyen.
Principaux c1ivages.
Refringence.
1
TABLEAU ill
Mohamed
336 Bourahla_UHBC_2013 TABLEAUX SYNOPTIQUES T.t\BLEAUX SYNOPTIQUES 337
TABLEAU I ou Composition
.. 1 190 Amph.
I Nom
II
Page
I Famillc 1 I
Barytinc I Met.
I ou Composition No_
li I gisements , I 1 Hi'
Bastite ..
Bertrandite
Ser.
.gm.
I Acmite . . .I . . . . . .
Voir . . . '
Aegyrinc '
Biotite . 146 Mic.
Actinote .... ••••••• 1 185 Amph. [Si,O" i OH],(Mg, Fe),Ca, 'M 1,65 1
Blende . Met.
Adulaire .. , ....... , 118 Feld. Variete d'Orthose
BlOdite . Evap.
Aegyrlne ... . . . . . . . 1 176 Pyr. [SiO, ],NaFe' + M 1,80
Boracite ~ .. Evap.
Aegyrine Van adifere . 177 Pyr. M 1,80
'Bora." .. Evap.
Aenigmatite 194 Neph , [Si,O" lTiO,Xa,(Fe, :>fg),
Brandisite . 156 Mic. dur
(Fe'+, AI), T 1,80
5 I
Brewst.erite 236 Uo.
Akermanitc . 141 [Si,O, ]Ca,:>fg Q I~4 3 i
Brochantite Met.
Albite .' . 121 Feld. [Si,AIO,]~a T . 1,53 10 !
Bronzite 167 Pyr.
A lexandrite . Varictc de Chrysolx-ryl Brookite . 267
Allanite . 224 Epid. Epidote richc en
terres rares :\f 1,73
1
1
20 i
o '
Brucite . 245
162
Calc.
ChI.
Almandln . 226 Gren. Fe.'~AI,(SiO,), C 1,82 Brunsvigite .
I Alun .1 (K,NH,)AI(SO,I,-I2H,O C 1,45 o
~;
Alunite . KAI,(OH)"SO,), R 1,58 20
Bustamite Md.
A masonite I 115 Feld. Variete de Microcline
Bytownite 121 Fe1d.
Amblygonite i 252 Pegm. fPO,IF]UAI T 1,60 i 20
Calcedoine . 107
Amesite .. 162 ChI. lSi,AI,O" I(OH),,(:\fg,Fc)Al,
Calcedonite 108
-(:\fg,Fc),(OHi, M(H),I,59 17
Calcite . 238
~:;~7~~,~~ -I 185
180
Arnph. Varrcte de Trernolitc-act.inot.e
Cancrinite ..
Carnalite
141 Foid.
Evap.
Amphiboloides . 194
Carnotite ' 271 Ur.
Feld.
[SiO,!O](AI,Fe'+),
[Si,(Si,AI)O,J(Na,Ca)
Q
T
° 1,64
1.55
r o .'
8 !
Celestine
Cclsiane
.
.
258
242
113 Feld.
Andradite _ 224 Grell. Ca,Fe,'-i-(SiO,), C 1,89 0-21
Cerusite . 241 Met.
Anglesite
Anhydrite
.
_..
242
242 I
Md.
F,vap.
SO,Ph
SO,Ca
°° 1,88
1,59
17
44
I'
Ceylanite
Chabasie
. 264
234
Spi.
ZCo.
Hum.
[SiAIo,1 (OH),lFeAI
2[SiO.]Mg,-Mg(OH,F),
,
Aphrosiderite . 162 Cili. lSi,_,AI,-,O,,!iOH),](Fe,AI), , . I
Christianile . Voir Phillipsite
-;-Fe,(OH),. M(H)i 1,64 i 3,
Chromhercynite . 264 Spi.
Fe(AI,Cr) ,0,
1 C
Apophyllite . . . Uo.
Chromite . Cr,FeO,
C Opaque
235 [(SI,0"hl(OH,F)lKCa",8H,0 Q. 1 1,54 0- 11 228
°
1
Chrysoberyl
Chrysolite I
255 Pegm.,sch
AI,BeO,
Voir Olivine
°
~I',"
Atacamite.. . . Md. Cu,(OH),Cl 0 : 1,86
5° Chrysotilc ! 203 I Ser. [Si,O,,1 (OH),]Mg,
M (0)'[ 1,55 I 10
A ttapulgite
Augite
.
.
202 Arg.
Cinabre
Clinoamphi,boles
···:1. 182
Met. HgS
! H . 3,091 3 60
171 [(Si,Al)O.](Ca,:\1g,Fe,AI)
Augite Aegyrinique .. 177 Pyr. +
p Augite q Aegvrine :\f' , 1,76 37
Ollnoehlore ' I 159 ChI. [Si,-.AI,-.o"I(OH),](Mg,AI), I
Augite Titanifere ..
Autunite
Axinite
.
174
269
249
Pyr.
Dr. [(PO,)(UO,)],Ca,IoH,O
[Si,O,,1 BO, 10HJCa,(Fe,Mn,
1>'1 I 1,73
Q 1,59
27
21
,• Cfinoenst.al.ite
Clinoferrosilite
Clinohumit-e
1
I
167
167
202
Pyr.
Pyr.
Hum.
-Mg,(OH).
[SiO,]Mg
[SiO,]Fe
4[SiO.]Mg.-Mg(OH,F).
I M(H) 1,5 8
M 11,67
M
M
1,77
1,66
6
14
31
34
Mg)AI, T 1,69 I, ro
j
.,
1
Azurite . Met. Cu,(OH),(CO,), ....r 1,78 ro8 Cfinohypcrsthcnc 1 167 Pyr. [SiO.](Mg,Fe)
M 1,7: 25
ClinopyroxilDes 1 167
Bababudanite . 183 Amph. [Si.o"IOH],Na,(Mg,Fe),Fe:+ M 1,66 12 Clinozoisite 222, Epid. [Si,O,ISiO,jOH\OjCa,AI, M 1,71 8
Babingtonite . [SiO, l(Ca,Fe'+ ,Fe'+ ,OH) I T 1,73 29
'I
Mohamed
338 Bourahla_UHBC_2013 TABLEAUX SYNOPTIQUES TABLEAUX SYNOPTIQUES 339
----'---'------1
!
-~--
======11--1
.N ;I~Tg
~' _ : _ 1
Famille I Famille
1
Nom I Page I . ou I
I
Composition 1
N; Kom ou Composition
I
'I
Syst.!
-------1-.--I gisements i,
1 ,
gisements
I
; 1-'-1 p,,"
1
If-I
, ,
11------- - M ; 1,66] 20 I
Clintonite , 154
[Si,_.AI2--'O" I(OH),l
, 1 '
Mic. dur. ! ! I
I
Enclase Sch. [SiAIO,!OH]Be
CaMg2--,Al o_ . M 1,65 12 E\lcolite Neph.
[(Si,O,),1 (OH,CI)](Na,Ca,Fe).
Colemanite , Evap. II
·1 258
1
Ca,B.O n-5H,O M 1,60 28 ,
Zr
°°
1
[Si,AIO,,](Mg,Fe),AI, Zr
Corindon . 259 1,55 12 ~ 1,60
165
Corundophilite
Cossyrite .
. 162 ChI. [Si,_.AI2--'O,,! (OH),]
(Mg,Fe,AI),~Mg,(OH), M(H) 1,59 12
Euxcuite 269 Pegm. Niobotantalate de U, Th, etc ° 2,16
10-2
0
Voir Aenigmatite Fassaite . Pyr. , [(Si,AI)O,l,Ca(Mg,Fe,AII 1
°
1
"-'I
1 1,67
2,10
1,60
33
85
13
° I' Ferriplconaste .
Pcrrimuscovitc
Ferroactinote ..
264
154
Spi.
Mic.
(Fe' + ,Mg) (A1,Fe'+ ),0,
[Si,AIO" (OH),lKFe'T .-\1
C
M(H) 1,60
1
I' 50
Cyanite . 182 Amph. [Si,O"IOHl,Ca,Fe, :11 1,69 17
Voir Disthcne Fcrrohortcnolite . . Voir Olivine
Cymophane . Voir Chrysoberyl Fcrrolivpersthenc, 165 Pyr. [SiO,](Fe,Mg)
Damourile . Voir Hydromuscovin
Fcrrosalite ..
Ferrosilile .
168
165
Pyr.
Pyr.
[SiO,l,(Fe,Mg)Ca
[SiO,lFe
°
M 1,72 30
Danburite
Daphnite
.
. 162 ChI.
[Si,B,O,lea
[Si,_,AI,_,O,,! (OH),]
1,63 i 6 ° Fibrolite
Fluorapatite
.
.
208
216
Sch. Var. fibreuse de Sillimanite
[PO,j"FCa,
°
'-oir' Apatite
(Fe,AI),-Fe,(OH). M(H) 1,66 I 5 Flnorine . 256 F,Ca
Datolite . 235 I Zeo,
C 1,43 o
[SiBO.IOHlCa M 1,65 44 Fluotararnifc 183 Arnph.
Davyne i 143 Foid. [SiAIO.).,!SO.l(Na,K),Ca
1 [Si,O" !OHl,Na,(Fe,:l1g},
Delessite , , 162 H 1,52.,0-3 (Al,Fe 3+) :\1 1,66 12
ChI. [Si,_,AI,_,O" 1(OH),](Mg,
Fe' + ,Fe' +) ,-(Mg,Fe), I Forsterite
FriedeIitc ..
197 Per.
Met.
[SiO,]Mg,
[Si,O"1 (OH,CI),,]:l1n,
° 1,66
H '1,64
34
32
(O,OH). M(H)! 1,60.
1
2
, 1
Fuchsite
Dcscloizite
Desmine
.
.
l\<1Ct. PbZn(OH)VO.
Voir Stilbite
I°
i 2,26 1 165
154 Mic. Muscovite chrornifere :Ii(H) 1,59 40
1
208
238
Sca.
Sch.
Voir Scapolites
[SiO,IOlAI, T 1,72
1,56 14
14 ° Glaserite
Glauberite
.
.
Evap,
Evap.
(K,Na),SO,
Na,Ca(SO.),
°
R
]VI
1,54
1,49
1,5 2
12
7
21
(CO,),CaMg R 1,59 In Glaucochroite Met. [SiO.]CaMn
Dravite : 1 219 TouTlll. [Si,O"I(BO,),!(OH,F).lNa
AI.Mg, R I~4 22
Glauconite '1 162
191
°
M(H) 1,60
1,7 1 50
25
II Glaucophane . Amph.
" it e
Dumor t len 250 Pegm,sch [(SiO,) IBO,IO,l(AI,Fe),
1,69 25 ° Crnelinite
Goethite .
:
'
236
246
Zeo.
[Si,O,,[ OH],Na,(Mg,Fe) ,AI,
[Si,Al,O"](Na,,Ca),2H,0
Fe Z0 3,H gO
M
R
1,63 19
1,47 0 - 2 1
Eastonite :
Eckermamte
: 154
'1 183
Mic.
Amph.
[Si,AI,O,,1 (OH).]K,Mg,AI
[Si.On IOHl,Na,Mg.AI
IM(H) 1,56
'M 1,64
35
14
Grammatite
Grarrdidierite
:
, Pegm,sch
I
Voir Tremolite
[SiO.),! BO,I (OH),1(AIO)"
° 2,28 IIO
.
.
184
268
Amph.
Ur.
Evap,
M
Am.
1,70 40
Erythrite i Met.
MgSO.-7H,O
CO,(AsO.),-8H,0 M ° 1,45
1,66
I
28
73
Halite
Halloysite
.
. 161
Evap,
Arg.
CINa
[Si,O" 1(OH) ,lAI,-nH,O
C
Am.
1,54 o
o
1,5 2
I
Mohamed
340
Bourahla_UHBC_2013 TABLEAUX SYNOPTIQUES
TABLEAUX SYNOPTIQUES 341
Famille
Nom Page ou
gisements
Composition II Syst. lNg-
N Np Nom age Composition
1-1_'
I I
Harmotome . 233 zeo. [Si,Al,O.. ]Ba,6H,O 1 M I
1,51 6
Hastingsite . 190 I Amph. [Si,AIO"IOH1,NaCa,Fe,
.. 1 I Neph.
(AI,Fe'+)
Hailyne . 1 M 1,71 21
140 FOld. [(SiAIO,).1 (SO,),_,]
(~a"Ca).~. . C 1,50
... i Calc. 23
o Zeo. 12
He'bronite
. '. . I 1
22
o
. . . ··1 262 Calc.
34
o
Heulandite . 232 Zeo. [Si,AI,O,,]Ca,6H,O
'1l
1,67 I 20
H ortonolite Voir Olivine
Hurnltes . Magnesiohastingsitc _ 190 Amph. , [Si,AIO"IOH],NaCa,Mg,
198 (AI,Fe'+)
111 1,66 I 18
Humite s. str
Hyalophane
.
.
201
113
Hum.
Feld.
3[SiO,]Mg,-Mg(OH,F),
[Si,(Si,AI)O,](Ba, K) °
111
II 1,
64
1,54
1 33
6
Magnesite
Magnetite
.
I 227
Voir Gio bertite
Fe,'+Fe'+O,
C Opaque
H yalosideritc '1 Voir Olivine
H ydrargillite . Malachite 1 Met. Cu,(OH),CO,
M 1,781 205
Voir Gibbsite
Hydrobiotite . M alacon : 217 Zircon mctamicte
160
Hydromuscovite i 150 I I
Margarite
Marialite .
1 153 Mic. dur
[Si,AI,O" 1(OH),]CaAI,
Sea.
f(Si,AIO,).I(CI"SO.,CO,)lNa. I
, M I 1,63 I 12
Hydroxylapatite ! 216 [PO.],(OH)Ca. 263 Q 'I 1,5+; 6
Voir Apatite
Sea.
. I (Mg,Fe),AI, Q 1,72 4
uuu 1 161 Arg.
I
Merwinite . Calc.
[Si,O,]Ca,Mg
M I 1,71 I
Ilmenite " . Mesolite . 236 zeo. rSi,AI,O,,]Ca,Na,,8H,0
M 1,51 13
0
Ilvaite
Imerlnite
.
.
228
261
FeTiO,
[Si,O,IO!OH]CaFe'+Fe'+
°
R Opaque
1,9 0 : 50
Mesotype
Metavarisci te
.
.
231 zeo.
Met.
[Si,AI,O,,]Na,,2H,0
AIPO,-2H,0
°
M
1,49
1,56
12
31
193 Arnph.
[Si,O" IOHl,(Na,K),(Fe,Mg.
Ca),(Fe+ ,AI),
Micas . 144
Indialite . M 1,651 20 Micas durs . 153
212 Va'riete de Cordierite
Iolite . I Microcline . 115 Feld. [Si,AIO,lK l' 1,5 2 7
Voir Cordieri te
Mierolitt . 260 Variete de Pyrochlore
Jadeite . 178 Pyr. [SiO,],NaAI Microsommite . 137 Variete de Cancrinite
M 1,66 13 Mimetite . Met. Pb,CI(AsO,), H 16
Jenkisite . 204 Ser. [Si.O" 1(OHl,](Mg,Fe), 2,15
M(H) 1,59 7 Mirabilite . Evap, Na,SO.-IOH,O M
Johannsenite 267 Pyr. [SiO.].CaMn 1,4 0 4
M 1,7 2 28 Mizzonite . 263 Sea. Voir Scapolites Q
Johnstrupite . Neph. [(SiO,).jF](Ca,Na).(TiCe) 1,57 25
12
M I 1,67 Monazite . 253 [PO,](Ce,La,Di) M 1,82 50'
K aersutite .
I Montcbrasite ,. Pegm, [PO,!OH]LiAI l' 1,62 22
Voir Hornblende Titanifere
Kainite
Kaliophilite
.
. 141
Evap.
FOld.
KCI,MgSO,-3 H.O
[SiAIO.]K
M ' 1,511
i 23
Monticellite
Montmorillonite
.
.
198
161
Calc.
Arg.
[SiO,]CaMg
rSi,O"1 (OH),]AI,-4H,O °
M
1,66
1,53
IS
25
1,53 I 4 Mordenite . zeo, [Si"AI,O"lCa(Na,K),,14H,O 1,4 8
Kaolinite
Kasolite "
.
.
161 Arg. [Si.O" I(OH).]AI, MfH) I 1,5 6 6 Mosandrite . Neph. [(SiO.),[ (H,O,F) ](Ca,Na,Y),_, ° 3
I MI
272 Ur. [(SiO,)(UO.) ]Pb,H,O 1,93 50
K eilhauite . (Ti,Zr,Ce)
M 1,65 12
218 Variete de Sphene riche ell
Y,Ce l i Mullite . 214 Sch. °
[Si,AI,O" I ]AI,
° 1,66 21
Kieserite
Koppite '" ..
.
260
Evap. MgSO,-H,O
Variete de Pvrochlore
1,55 M) 63
Muscovite . 150 Mic. [Si,AIO" 1(OH),lKAI,
M(H) 1,56 40
Kornerupine . 250 Sch,Pegm [(SiO,),1 (O,OH)O--.](Mg,Fe, Nacrite . 161 Arg. [Si.O" 1(OH),1AI,
M 1,5 6 6
AI),(AI,Be),
1
Nahcolite . Evap. CO,HNa
M 1,4 8 208
Kupfferite
Kyanite
.
.
182 Amph. [Si,O"IOH],Mg,
Voir Disthene
111
1,
68
1,62 ° 1 14
30
Natrolite
Natron
.
. Evap. I
Voir Mesotype
CO,Na,-IOH,O M . I 42 : 35
Nepheline . 139 FOld. [SiAIO.],Na,K H " 1:54 I 4
Labrador . 121 Feld. [Si.(AI,Si)O.](Ca,Na) l'
Nepouite . 204 Ser. rsi.o.,I(OH) .](Mg,Fe,Ni), M(H)I 1,59 I 20
1,571 91 IViobotantalite . Voir Columbotantalite
I
Mohamed
342 Bourahla_UHBC_2013 TABLEAUX SYNOPTIQUES TABLEAUX SYNOPTIQUES 343
------1-[-'I-I
gisements gisements
Nontrnnite ..
I-I~I '
Arg. ,5i,0"I (OHI,]Fe,-i- -4H,O 1 M I 1,60 I 30 , ••••• I 145 Mic.
Norbergitc 200 Hum. rSiO,]Mg,-Mg(OH,F), . . . . . .I
Noseane . 140 Foid. [(SiAIO,),iSO,]~a, g I ~:~~ I 2~ I · I 252
Octahedrite . V oir Ana tase .... I
Oligiste , . 228 Fe 20:j I R Opaque I ....... 1
226 Gren. 1
I
Oligoclase . 121 Feld. ISi,(Si,AI)O,](Xa,Ca) ·...... 228 C Opaque
Olivenitc
Olivine . 196
Md.
Per.
Cu,(OHIAsO,
[SiO,lI:\lg,Fc),
°°
T I 1,54 [
,1,80
1,75
8.
86
41
i.
, i 260
C 2,°5 o
Omphazite . 178 Pyr. p Augite -i- q j adcit« M ,,671 23 I .... I Met.
I~
2,05 II
Opalc . 108 SiO, Am. I 1,44 0 ...... ·1 224 Gren. 1,73 o
Orpiment . Met. As,S, M I 2,71 620 · , 152 IM(H) 1,5 8 48
Orthite . "air Allanite •••• I I Met. H 1,66 37
Orthoamphiboles . 180 164
Orthojcrrosilite . Voir Ferrosilite 178 I
Orthopyroximes . 164 260 Variete de Pyrochlore
Orthose . 116 Feld. rSi,,-\10,jK 1\1 1,53 7 I
Osannitc 183 Amph. Varietc de Riebcckite 102 Sin, I H 1,55
!
9
Ottroclite . 153 Mic. dar Var. ruangaucsifcre de chlo-: 107 Voir Calcedoine
ritolde 1
Ouralite . 188 Arnph. Yaride d' Actinote ! Met. AsS 1M 2,5 8 165
Ouircmcr , Voir Lazuritc 270 Ur [(PO.)(UO,),(OH},],Pb,5 H,0 I
Ouvarovite . .
Ox yhornblcndc
.
.
224 erell. Ca,Cr,(SiO,),
Voir Horriblcudc basaltiquc
C 1,85 I 0
179 Met.
Voir Dialogite
[SiO,]Mn
° 1,73 24
T 1,73 13
191 Amph. [Si,O" IOH],Na,Ca
Palygorskite . 202 Arg. (Mg,Fe,Mn). M 1,62 20
I
Paragonite I 151 ::\Iic. [Si,Alo,,1 (OH),lXaAI, ::'.'1 (H) , 1,5$ 33 192 Amph. [Si,OIlI OH],Na,(Fe,Mg),
Parawollastonite I Calc. I SiO, ;(Ca,Fe,l\111 ,Mg) M, 1,62 16 Fe,'+ M 1,69 4
Pargasite 1
189 Amph. I 5i.,Al0" 1OH1,XaCa.Mg,AI M 1,63 22 Neph. [(SiO.l,IF]Na(Ca,Ce).(Ti,Ce) M 1,67 16
Parsonsite . 270 tr. I (PO,j,(l'O,) JPI1,,2H,0 l\l 1,85 12 Voir Prochlorite
Paucilithionitc 145 ::\lic. Var. de Lepidolite 1 154 Mic. Muscovite vanadifere' I M(H) 1,66
'I 85
268
Pechblende tr. CO, C Opaque Neph, [(SiO,),IF](Na,Ca},(Fe,Ti,Zr) i T 1,69 27
Pectalite . 236 ZC·o. rsio, .,HXaCa, IT(l\l) 1,62 35 219 Tourm. Variete de Tourmaline i I
Pennine , 159 ChI. [Si,_;AI,_."O,,1 (01I),] I ' 265 TiO, 1 Q 2,7 6 286
(::\lg,Al1,-::\lg,(OH). M(H)I 1, 5 7 1 2
Periclase . 264 Calc. ::\lg0 i C 1,731 Salite . 168 Pyr. [SiO,],Ca(Mg,~e) I M 1,70
Pcriciine
Peridots "
.
.
121
195
Fcld. Yaridc' cL-\lbite
I
0
Samarskite
Sanidine .
269
118
Pegm.
Feld.
(C!",Ta),O,(Y,I·.r,Ce,U,Fe,Ca) i
[SI,AIOB](K,Na) I M
° 2,17
1,53
30
o
7
Perowskite " 267 CaTiO (C) 12,34 0-1 Saphirine . 262 Sch. rSiO,\O,]Mg,AI, I M ',7' 5
I •
Perthites 1 120 Saponite . 161 Arg. [(Si,AI),O,,1 (OH),](Mg,AI, I
Petalite . 251 Pegru. [Si,AIO,"~l.i M ',5' I I
1
i- ,
-! I
Nom Page!
Fam:e-I- - - - - - - - - - ' I - - - r - I I :
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,
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I
I
I
1-,
I:
'
AI,(F,OH),(PO,),--9H,0
! Sodalite .. , .. ,..... 140 I' Foid. [(SiAIO,),ICI.]Na, C '1,4 8 1 0 ":avellite . . . '1 : Pegm. • I
Soufre S 0 2,10 I 287
1
0 \\' urtzi te
i
I
Met.
Met.
[M"O,lpb
ZnS °
Ii: 2,37 0-22 1
1
Spodnmene .. . . 178 Pyr. lSIO,],LIAI M 1,66, 19
Spurrite.. ... . . Calc. [(SiO,),!CO,]Ca, M 1,66: 39 Xanthopyllitc 1 156 Mie. dur variete de Clintonitc
1
Xcnotirne I 254 IPO,lY Q 1,77 101 I
Staurolite. . . . . . . . . . Voir Stanrotide
..j (Ta,Cb)O,(Y,Fe,U,Ca) 2,15 a '
Staurotide
Stibiotantalite '
212 I Seh.
I Pegm.
[SiO, IOlAI,-Fe(OH),
(Ta,Cb)O,Sb °° 1,74
2,4 2
13
72
Ytt.rot.an tali tc . ..
Zinuwaldite . . . .. "1 152
Pegm.
Mic. [Si,A10,,1 (F,OH),]KI.iFeAI °
II[
Q
1,57
1,97
31
50
Stilbite '!' 233 Zeo. [Si,AI,O" ]Ca,7H,O 11\1
1
1.5 0 I I I Zoisite.
Zircon .. .. .. .... 217 [SiO,tZr
.,
,
Stilpnomdane . . . . . .
StrOl.1tianl tc i
160
241 CO,Sr
,!II(H): 1,64 70 ! .. 221 Epid. 'Si,O,!SiC,!OH!OlCa,AI,
° 1,70
Sylvite
I Syngenite
i
1
Evap.
Evap,
KCI
K,Ca(SO,),-H,O
1 C
M
° 1,59
1,49
1,5 I
ISO
17
a
1
Vivianite ....
1
Met.
lonsite
Fc,(PO,),--8H,O :VI
°'
1,68
1 60 1
29
56
Mohamed
346 Bourahla_UHBC_2013 TABLEAUX SYNOPTIQUES TABLEAUX SYNOPTIQUES 347
~ ~
TABLEAU II
"
""" '" """
.... ----'"
.... ...,
..., ....'"
'"
MINERAUX ISOTROPES
~
'-- '--,
~< ~
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ox
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c
1-1/)
~
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E
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MM
C'I
~~~g
Mv~v
~
~
~6~~
~~~~
~~
~~
'C
r-,
lilliaumite Incolore, rouge, jaune 1,33 ~ 1-4'" H 1-4'" 1-4" H"'...... H" .. .. .. .. .. ..
".:
Cryolite Incolore (OOI) (IIO) 1,339 :::::a:
Fluorine Incolore (III) 1,434-(1,+55)
- - -,-----
Opale Incolore a teinte variable 1,44 W U III
o 0
..,...,.
co ce
N
co
o
0'.
0'
X
Ht"""') C"
00'0'
CU
I
~
Gmelinite Incolore
Incolore
1,4 64- 1,480 fW Z o Z C'I
M
et)OI-4~lr)M~M
Q'l v \.0 f',,1,Q r-ccc r-,
OM~t"""')Of'"
vet) c- N CG co
r-ccc ,r, C" N
X v-ee X ='
Faujasite 1,4 8 0 ~ ~ ~~~~~~~~ ~~~~~~ "!I.:)", "! "t""'!
Sodalite
Analcime
Incolore, jaune, rose, bleu
Incolore
1,483- 1,487
1,480- I ,490
~W 15III 1-4 1-4 ~ H 1-4 H 1-41-41-4 1-41-41-4 ~ 1-4 1-4 ~ ~ 1-4 1-4 ~
O~
.~
-I-a:
Serpophit e Incolore, vert 1,50 -1,57 III
oophyllite Incolore (OOI ) 1,534- 1,544 CD CU ---------
"'CI
~
Halite Incolor~(rose), (bleu), (violet}, UnJlI
D.< o
1,61
1,65
1,67
Incolore, jaune, rose
Incolore, jaune
Vert, jaune, brun ( OOI)
1,607
1,653 ,
1,65 -I 69
OD.
1/)1/)
...
Q.
~:Jno'li +
CU ,
1,69 Incolore, jaune, vert 1,676-1'70 4 -W-W
1,70 Incolore, brun, jaune 1,68 -1'72
u ~:JU\'UO
1-1/) ><
1,73 Incolore (OOI) 1,73 -1.74 -WI/) .,CU
-<
-
1,73 Incolore, rose 1,70 -1,76
1,74 Incolore 1,73 -1,75 a:...J ,a S aunnj' +
1,7 8 Vert, brun 1,7 8 D.U
1,7 8 Incolore, rose l~
~><
1,71 -1,85
1,80 Vert 1,80 '5 P~A
1,80 Incolore, jaune 1,80 .2
1,82 Incolore, (rose) 1,81 -1,83 D.~ 'a
1,82
1,85
Incolore, gris, vert
Vert
1,75 -1,90
1,84 -I,R7
1/)<
....
.;;l
n~tlI
D.
2,16 Brun 2,06 -2,26
2,17 Brun, opaque 2,10 -2,25 ~lOtOJuI ++ ++++++++ .1.+++++++++++
2,34 Incolore, violet, brun 2,30 -2,3 8
2,37 j aune, brun 2,37
2,42 Incolore, jaune, brun, opaque (IIO) 2,37 -2,47
z "'..,. o ~ lr)\'o r-, r-,
v~~"':t-vvv"':t-
r-cco et)OOe.t)IX)et)OOOlC'lOlC"C'IC'I
"':i""':t-~"':t-"':t-"':i"~"':t-"':t-'"'1'"""'~
~~o ~~ ~~ ~
00
I
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N I NOlO ges on
I--I--------------=--~
I I
1-:
p:i I ;q
1,.'0 +- I
Heulandite 1,4 88-1,5°5 1,4 87-1,5°0 1,487- I ,498 (oro) !(oro) ['I
1,.'0 +- I Stilbite 1,493- 1,5 09 1,490- 1,5 07 1,482-1,498 (oro) (oro) C
1,5 0 -l- I Phillipsite 1,4 86- 1,5 14 1,484- 1,5 09 1,4 83- 1,5°4 C
...
~
I Leucite 1,5 0 9
I
1
1,53 +
Witherite I,6n 1,676 1,5 29 (oro) cil
1,53 + Aragonite 1,686 1,682 1,53° (oro) c!
1,53 + Kaliophilite 1,532-1,537 1,5 27- 1,533
1,53 +
Albite 1,538- 1,54 2 1,53 1-1,537 1,527- 1,533 (oor)
1,54 + Anorthose 1,530-1,549 1,5 29- 1,548 1,5 23- 1,536 (oor)
Ca lcedoinc 1,53 8- 1,543 1,53 0- 1,533 uar,
1,54 I I
Hyalophane 1,534- 1,547 1,53 1- 1,545 1,5 z H-1,54 2 (oor)
\ I,5'l
\1 \
Z Z
Vermiculite 1,54- 1,5 6 1,5 2- 1,54 (oor) (oor)
1,54 X
Oligoclase 1,537- 1,547 1,533- 1,543 (oor)
1,54 +
ZYX X ZY Wavellitc
1,542-1,550
1,545-1,561 1,534- 1,543 1,5 25- 1,535 (IIO)
1,54 X
(oro)
1,54 + Marialite 1,,14- 1 ,55 1,54 (roo)
Edingtonite 1,550- 1,557 1,55 0- 1,553 1,54 1- 1,54 2 ( IIO)
1,55 + Chrysotile 1,53 2- 1,558 (IIO)
1,55 +-' 1,545- 1,5 67
1,55 + + Cordicrite 1,54- 1,57 1,53- 1,56
Quartz
1,55 + Andesine
1,553
1,550-1,5 6 1 1,547- 1,558
1,544
1,543- 1,553 (oor)
1,55 + Kieserite 1,5 84'1,5 88 1,533- 1,535 1,520-1,5 2 3 (r rr)
1,55 + (II})
1,56 + Dipyre 1,55- 1,57 (roo)
1,54- 1,55
1,56 + Polyhalite 1,5 67 1,560-1,562 (roo)
1,547-1,54 8
1,56 + + + Antigorite 1,55- 1,5 8 (oar) (oar)
1,5 6 + Kaolinite 1,5 6- 1,57 1,55-1,56 (oar) (oar)
Muscovite I,5 88-(I,6ro} 1,5 82-(1,600) 1,55 2-(1,5 60) (oar) (oar)
1,5 6 +
1,5 6 ZX ZX Z Phlogopite 1,56-1,60
1,563- 1,5 66 1,5 6 2- 1,5 63
1,5 2- 1,5
1,557-1,560
6 (oar)
(oar)
(oor)
(oor) ~
1,5 6 + Nacrite
(oar) (oor)
b:j
Cli All II o
w
VI
1,59
1,59
+
Z X I X
I Amesite 1,59 (OOI) (OOI)
..,
Corundophilite 1,59 (OOI) (OOI)
1,5.9
1,59 Z X
+ I +
X ]enkinsite I,57~I,61
1,502
(OOI)
( IOII)
(OOI) ;>
I:Jj
r
1,679
1,59
1,59
·1
X ZX
I Dolomite
Autunite 1,575-1,630 1,55 2- 1, 605 ( OOI) (001) I l'i
;>
1,666 1,664 1,5 16 (OIO) Ci c::
1,59 + strontianite
1,595- 1, 604 1,559- 1 ,5i 2 (OOI) (OOI) X
1,59 + I + Fuchsite 1,59.,-1,612
1,613- 1,617 1,575- 1,578 1,57 0- 1,573 (OOI)
1,59 + Anhydrite
(010)
Ul
-<
(100) Z
o
1,59 x ZX
+
I Z
+
Ncpouite
Nontronitc
1,57- 1,64
1,570-1,640
1,55- 1,62
1,550- 1,600
(001)
(OOI)
(001)
(001) '"
::l
1,60 + 1,5 86- 1,59 2
~
1,59°- 1,595 (OOI)
1,60 + + + Cuspidine
Amblygonitc
1,59 8- 1,606
1,59 8- 1,616 1,594- 1,607 1,578-1,5<)5 (OOI)
1,60 + Colemarrite 1, 6 1 4 1,59 2 1,5 86 (010)
i:'l
tn
1,60 T (OOI)
1,6u +
+
+
+
Delessite
Ferrimuscovite
1,59- 1,61
(1,610)-1,6 24 (1,600)-1,6 19 (1,560)-1,570
(OOI)
(OOI) ( OOI)
1,60 +
+ + Gat-nier.ite 1,57-1,63 1,57- 1,62 I (lIO) C
1,60
1,60 + + Glauconite 1,57-1,66 1,54- 1 ,63
1,57'1,58
I (OOI)
(010)
1,60 Y X ZX Z Z Vivianite 1,63 1,60
jjer-tranditc 1, 6 1 3 1,602 1,5 8 9 (OOI) (OOI)
1,60 + (OIO)
Eudialyte 1,597- 1,6II 1,593-1,610
1,60 + + + Wi therite 1,677 1,676 1,5 2 9 (OIO)
1,60
1,60
+
X X Z ZX Biotite 1,60-1,65 1,5 6 - 1 , 6 0 (OOI) (OOI) l
Giobertite 1,700 1)5 1 0 (IOII) I
1,60 -t
Cat.apleite 1,627 1,59 2 1,59 1 (IIO) I (OOI)
1,61 + (OIO) I
Aragonite 1,686 l,oR2 1,53° (010)
1,61 + X Z ZX Anomite 1,59- 1,66 1,5 6-1,60 (001) (OOI)
1,61
Montebrasite 1,010-1,636 1,607-1,623 1,595- 1, 613 (001)
1,62 + 1,622-1,62" 1,603-1,605 (001)
1,62 + + Uranocircite
Pcctolitc 1,032-1,642 1,60.~-I,614 1,595- 1,610 (001)
1,62 + ( IOO)
1,62
1,02 Kupfferi tc I,03- 1 , (Q r ,62-Il>3 l,(}O-I,hl i (If 0)
-I
+ + Prochloritv 1,(io-I,64 I
(OOI)
1,62 t
T Tremolite I 1,624-1,01 0 1, 6 13- 1,63 0 1,600- I ,620 (IIO)j C
1,62 + Topaze I 1,016-1,644 1,609-1,037 1,606- I ,63.\ (DOl)
(IIO) ,
C
I~ X
I~ +
I
Barytine 1,64" 1,637 1,63 6 (OOI) I (OOI)
~:~~ I ZX
-'
v.
1,65
Y X
I ZX Z
(Z) (ZX) (X) (X) I (ZX)
Grandidierite
Clintonite
1,639
I ,65B- 1,661
1,634
1,657- 1,660
1,602
1,646- I ,649
(IOO)
(001)
I (OOI)
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
-- - - Couleur, pleochroisme I Refringence I
'..-J
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1,62-1,66
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1,65 X Z Zy Y
Actinote 1 1,640- 1,690 I 1,63 0- 1,680 1,620-1,67 0 (1I0) , c
\ 1,65 ZX X
Annite 1,67-1,70 1,61-1,62 (co i ) (001)
1,65 X ZY
Uranotilc a 1,668-1,669 1,664-1,666 1,641-1,643 (010) (010) c!
1,65 + Calcite 1,658 1,486 t rot r) '>-l
1,66 ZX I Z Annabergite 1,69 I 1,66 1,62 (010) ~
1,66 ZX ZX I I Z Roscoclite 1,69 2- 1,7 04 1,682-1, 685 1,6ro-l, 6 15 (001) (001) t"'
1,66 + Monticellite 1,652-1,674 1,646-1,664 1,641-1,654 tIl
1,66 -I- Spurrite 1,676-1,679 1,672-1,674 1,637-1,640 (001) ~
1,66 ZX Z Mullite 1,653-1,679 1,641-1,654 1,639-1,651 (010) c 1<
1,66 + Pyrosmalite 1,675-1,682 1,636-1,647 (0001) (0001)
1,66 + + I Ankerite 1,765 1,555 t ror r ) ~
1,66 ZYX Z Y X , Clinohumitc 1,65-1,70 1,64-1,69 1,62-1,68 I' Z
1,66 X Z Z Thuringite 1,65-1,67 (00I) (001) I ~
1,66 YX ZY ZY Z Variscite 1,57- 1,7 6 1,56-1,73 1,5 6- 1,73 (010) I >-l
1,66 + Euclase 1,671-1,673 1,655-1,656 1,65 1- 1,653 (010) 10
1,66 + Forsterite 1,669-1,690 1,651-1,671 1,635-1,655 q
1,66
I 1,66
+ Phenacite 1,670 1,654 1:l
+ -I- Gchlerrite 1,65-1,67 1,65- 1,66
, (010)
1,67 ZX Z Z Gcdrite 1,658- 1,69 1 1,65 1- 1,67 6 i 1,64 2- 1,669 (1I0) f
1,67 + + Johnstrupite 1,673 1,666 1,661 (100) Ie (100)
1,67 ZX Z Z Cummingtonite 1,66-1,71 1,64-1,69 1,63- 1,67 (lIO) c
1,67 X Z ZYX ZX (Z) Hornblendeverte 1,64-1,71 1,63-1,70 1,63- 1,68 (lIO) c
1,67
1,67
+
+ I
Sillimanite
Clinoenstatite
1,677-1,684 r,65 8- 1,670 1,655-1,661
1,660-1,6941,653-1,6771,651-1,675
(010) I
(110)
c I
1,67 -1- \ ' + Rinkite 1,681 1,668 1,665 I (100)
I I i "I
1,67
1,67
\
\
\
I "\
II
'I
II
'\ + II -1-
Lawsonite
" Dioptnsc
1, 684
1,70-',7' I
1,674 I 1,665
I / (roo) (010)
1,64- 1,66 ( ro t r ),
167
1'67
+
+
I II - (+) Omphazite
Witherite
1,68-1,69
1,677
1,67- 1,68
1,67 6
1,66-1,67
1,5 29
(lIO) \1
(010) [,
'68
I,
+ + (-l) Bustamite 1,677-1,704 1,675- 1,7 0 1 1,662-1, 689 (1I0)
(1I0)
I,
68
,
+ Bronzitc 1,677- 1,702 1,67 2- 1,699 1,667-1,69 0 (1I0)
(010)
68 + Aragonite 1,686 1,682 1,53 0 (010) c
~'69 Z X ZX Y Y Arfvedsonite 1,68-1,70 1,67-1,69 (IlO) C I
,'69 X Z ZX Hornblende titanifere 1,70 1,69 1,67- 1,68 (IlO) c
,'69 ZX Y Y Titanolivine 1,70 1,68 1,67 >-l
1:69 X ZY Ur~n.otile [1 1,69-1,71 1,68-1,69 1,66-1,67 (010) c ~
I 69 + (-+-) Axinite 1,685- 1,699 1, 684- 1,698 1,67 6-1,690 ,OJ
1:691 Diopside. 1,695- 1,7 ro 1,67 2- 1,688 1,665- 1,680 (IlO) ,! f;;
9 X Z ZY YX Ferroact.inotc 1,69 0- 1,7 04 1,680-1,699 1,670-1,688 (1I0) ", ;J>
16'6 + + Hjordahlite 1,665- 1,7 27 1,65 8- 1,7 16 1,65 2- 1,7 04 (100) ~
1'69 I X Y ZY ZY Barkevicite 1,69-1,71 1,67- 1,69 (IlO) c
"e
I ,09
9 ZY
~
YX YX Y Dumort.ieritc
. , .
169-172
"
1,66-1,67 (100) [ tn
~
1,69 1_ + + Pharm~cos1der~te 1,676-1,7 04 Z
1 YZ ZYX X Tltanchnohumlte 1,69- 1,72 /',67- 1,7 0 1,66-1,69 0
69
1;69 ZX Z ZX X Tschermakite 1,70 I ,69 I 1,68 (II 0) C ~
6 + + Rosenbuschite 1,705 1,687 1,67 8 (100) c ...
~:6~ X YX Z Z I Ri~beck~te 1, 689- 1,699 1,6 87- 1,697 I 1,6 85- 1,695 (1I0) c '8
9 + (+) (+) Tnphylhte 1,69- 1,7 0 I 1,68-1,7 0 (100) t<l
16
1:7 -+- (+) (+) A~gitc 1,694-1,772 1,676-1,750 1,67 0- 1,743 (1I0) ifJ
170 0 + (+) (+) I Diallage 1,694- 1,772 1,676-1,75 0 1,670-1,743 (IlO)
, (100)
+ Giobertite I 1,7 00 1,69- 1,71 ',5 ' ° (lOll)
~'~~ X Z ZX Z I'GrUnerite 1,7'-',73 1,67-1,69 (1I0) c
1,70
I 70
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Z ZX
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HOIl! basaltiqnc• • .
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Lavenite 1,720-1,745 1,707- 1,723 1,690- 1,69 8
1,71
I
I Y I Y I zx I zx 1 zx Astrophyllitc 1,733- 1.7 65 1,703- 1,746 1,678-1,740 (100) (100)
1,7 1 + Merwinite 1,718-1,724 1,711-1,712 1,706-1,710 (010)
1,72 + + Phosphosiderite 1.74 1,72 1,69 (010)
1,72 + Disthene 1.7 28- 1,729 1,7 20-1,7 2 2 1,712-1,717 ( ioo) e (100)
(010)
1,72 + Jdocrase 1,705-1.73 8
1,7 2 + Larnite 1,73
1,70 2-1,73 2
1,71 ~
td
1,72 + (+) I (+) Pigeonite 1,7°- 1,7 6 1,68-1,73 (IIO) r
1,7 2 + + + + Scorodite 1,64-1,82 1,62-1,80 1,62-1,79 ttl
1,72 + + Fcrrosalite 1,7 28- 1,745 1,708-1,727 1,698- 1,7 (IIO)
;l>
c::
1,72 X ZY ZYX (X) Clinohypersthene 1,694- 1,770 1,677-1,74 2 '5
1,675- 1,740 ( IIO) ;;<
1,72
1,73
1,73
+
Y Y X
+ +
Z
I+ +
Z
j ohannsenite
Iddingsite
Babingtonite
1,74
1,65- 1,85
1,72 1,7 1
1,60-1,80
( IIO)
(001)
(fJ
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z
1,725- 1,7.13 1,710-1,73 1,700-1,720 (001)
' (IIO) o
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1,73 -1
z + I -1
-1 Diaspore 1,750 1,722 1,702 (010) Ie (OlD) >-l
~ttl
1,73 Z Xl. Z Chloritordc 1,7 28- 1,740 '.717- ',734 ',7'4 (001) (001)
1,73 + + + + + Allanite 1,66-1,82 1,65-1,81 ',73'
1,64- 1,79 (001)
I;
1,73 + Rhodonite ',7 23 2 1,716-1,74
'
1,7"- l,73 8 ( IIO) to
',75 (IIO)
1,73 Y I ZY ZX Z Augite titanifere 1,7 28-1,762 1,7 00- 1,746 ',695-',74 ( IIO)
1,73 Z Renarditc 1,739- 1,740 1,736 1,715- 1,716' t roo ) I (roo)
1,74 X ZX zx I X Hedenbcrgite 1,745- 1,756 1,7 27-1,735 ',7 1,7 27 ( IIO)
1,74 + Grossulaire 1,73- 1,75 '.1
1,74 + Smithsonite 1,85-1,87 1,61-1,63 (IOII)
1,74 X l.X Staurotide 1,750-1,762 1,745- 1,753 1,739- 1,747 e
1,74 ZYX ZYXI ZYX Pistachite 1,7 19- 1,780 1,715- 1,76.1 1,7 1 1- 1,730 (001) b
1,75 XZY X Z 1 Y Chrysoberyl 1,753- 1,758 1,747- 1,749 1,744- 1,747 (001 )1
1,75 + + (+) Siderose 1,875 1,633 (IOII )
1,75 + Olivine 1,690- I ,8.16 1,671- I ,843 1,655- 1,808
1,76 Y ZYX Z Lamprophyllite 1,77°-1,780 1,747-1,7.14 1,735- 1,746 (100) (100)
1,76 Z X I Z Augite Aegyrinique 1,75- 1,81 1,73-1,80 1,72- 1,76 (IIO)
1,76 + (+) Corindon 1,767- 1,77
' 1,759- 1,763
',77
1,77 x +
ZY ZYX (X)
Brochantite 1,80 1,77
1,73 I (100)
1 Clinoferrosilite 1,770- 1,794 1,742-1,7 64 1,74°- 1,762 (IIO)
1,77
1,78
1,78 \
+
X
II Y Y
ZY I Y
X X Z
Xenotirne
Malachite
Piedrnontitc
1,816-1,827
',83- 1 ,9' I 1,83- 1,87
1,765- 1,830 I 1,747- 1,79 0 I
1,720~1,721
1,65- 1,70
1,73 0- 1,756
! (201)
(001) I
e
b
! I I
1,7 8 + + Tephrorte 1,74- 1,85 1.73- 1•84 ',7 1 •80
~
(001) (001) b
1,93 + + + Kasolite 1,95- 1,9 6 1,9 1 1,90
1.93 + + + Scheelit.e ',94 1,9 2
(010) e r
Cerusite 2,078 2,076 1, 80 4
1.94 + Zircon 1,9 6- 2 ,0 2 1,9 2- 1,9 6
ttl
1,97 + ;l>
c::
1,9 8 + + + + Sphene 1,9 6- 2 ,° 9 1,88-1,96 1,86-1,93
;;<
2,°5 + + + + Cassiterite 2,093- 2,09 8 1,997- 2,001 (100)
2,°5 ZX X X Pyromorphite 2,06 2,05 (fJ
><:
2,10 + + + + Curite 2,12-2,15 2,07-2,11 2,05-2,06
2,10
2,14
+ +
+
Soufre
Polycrase
2.24.1
2,15
2,03 8 1,95 8
2,14 ~
2,15 + + Mimet.ite 2,14-2,18 2,12-2,13 ~
2,23 YX z z Il.YX Lepidocroci te 2,5 1 2,20 1,94 (010) Ie (010) 10
c::
2,26 X X ZX Desdoizite 2,35 2,26 2,18
ttl
2,28 Z l.YX Z Z YX Goethite 2,23- 2,4 1 2,22-2,4 1 2,15-2,27 (010) I e i»
2,34 + + -+ Perowskite 2,30-2,38
(001)
2,35 + +
X ZX l.X
W ulfeni te
Columbotantalite
2,3 8-2,4°
2,24- 2,53 2,25-2,45
2,3 0
2,20-2,40
2,3 6
2,37 t -l Wnrtzite 2,37 8 2.35 6
2,38 + + + Vanadinite 2,4 1 2,35
2,42 + + -+ Stibiotantalite 2,45 2-2,46 2 2,3 8 2- 2,437 2,345- 2,4 25 ( 010)
2,4 8 + z X
+
X
+ X
Crocoise
Anatase
2,66
2,56
2,37 2,3 1
2,49 (001) (001)
2,52
(021 )
--
Eucolite 0,000-0,010
I -
II
;;
Melilite
•
5 X X 0,000-0,01 I
5
5
X
X
I
Polycrase
Aenigmatite
0,000-0,01 I
o.ooa-o.ooz I
5 X X I Chamosite o.oo s-o.ooo I
+
5 X Saphiriuc o.oo y-o.oof
5 (X) X
Zoisitc 0,004- 0,007 <i' I
6 X I Hyalophanc 0,005- 0,006 1\;P A a :-c::: 0-20°
6 X
Beryl 0,004- 0,008
6 X
X
Clinochlorc o.oo j-o.ooo
6 X X I Danburitc o.ooo I
6 X Marialitc 0,002-0,010
6 X Nacri te 0,006 Nm A a -~- 10-12° -I
6 X Antigorite 0,004-0,009 0° +
6 X
Dickite 0,006-0,007 .1.Vm. A a = 10-20 0 +
6 X
Harmotome 0,005-0,00R
6 X Kaolinite CJ,'Ooo-D,007 Nrn 1\ a = 2-4 0 +
6 X
Phillipsite '0,003- 0,010
7 X
Glaserite 0,005-0,008
7 X
X Sanidine 0,006-0,007 ]\/P 1\ a = o-o" ,
...,
7 X
X
X Triphillite 0,004- 0,008 0° "r :>
X Microcline 0,007
to
7 r<
7 X Orthose o,oo6-u ,oa8 Np A a ~ 5° (3-12°) tIl
X X Brunsvigitc 0,005- 0,010 + :>
7
J enkinsite + c
7 X X
X Scolecitc
0,005- 0,010
0,007-0,008 Np A C
0"
~ 15-18°
:-:
7 (f)
7 X X Thuringite 0,005- 0,010
Andesine
><
8 X
X 0,007- 0,008 Z
8 X Clinozorsite 0,005- 0,010 J.Vml\h=oo var. o'1:J
8 (X) X Arfvedsonite 0,005-0,0 I I NPAC ~ 6-40° ...,
8 X (X)
X
Corindon
Oligoclase
0,007- 0,009
o.ooz-o.ooo
10
8 X d
8 X Fnstatite o.oox-o.ooo 0° f- tIl
, Labrador o.oox-o.ooo
(f)
9 X
9 X Calccdoiue 0,008-0,010 val'.
9 I X Celestine 0,0°9
9 X
X Gurnierite 0,008-0,010
9 X
(X) Quartz o,oog
9 X Topaze 0,008-0,010 0°
IO X (X) Albite o,oOg-O,OI I
IO X Andalousite o.ooq-o.o i I Oil
IO X Axinite 0,008-0,0 I 2
10 X Chalcolite 0,010 0° +
IO X Chloritoide o,OOO-O,DI6 NpAa~3-300
IO X Chrysoberyl o.ooc-o.o r I
10 X (X) Chrysotile 0,007- 0,01.3 0° var.
10 X Cehlenite 0,002-0,01 I 'V1'"'
--J
10 X Gypse 0,010
10 X X Leuclrtenbergite 0,005- 0, 0 1 5 0°
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
V w
----,--- I Nom Birefringence 2 VI
00
Ext. All. PAO
t;;..
x Thomsonitc 0,007- 0,015 0° var. (OOI) 47-75"
X Petalitc 0,011-0,o12 Nfl A a = 2-8° var, .L(OIO) 82- 84° q
x Bababudanite ° 0 1 0 -0 ,0 1 3 Nm A C = 2-3° var. .L (OIO) 40-70° ~
1
-''' ~
. I
l1li
I
~M4Aqi? .£ & $ t;ijP,Jj,g hCi!- ;:) ,$
165
165
172 X
X
X
Desdoizitc
Realgar
Calcite
0, 165
0,160-0,17°
0,17 2
I I 1
( OIO) grand
4 6-49°
In X Dolomite 0,177
19° X Giobertite 0,19°
200 X Carnotite 0,200 0° -I (IOO) 0-5 00
\4 0
X Malachite 0,150-0,260 5° -I- (OIO) 43
2°5
208 X Nahcolite 0,208 Nm x b = 0 0 var. I (OIO) 75°
210 X Ankerite 0,210
220 X Dialogite 0,220
~
I:l:I
t'"
1'1
...
q
K
UJ
~
~
~
~11l
UJ
W
0
W
Mohamed
364 Bourahla_UHBC_2013 TABLEAUX SYNOPTIQUES
TABLEAUX SYNOPTIQUES 365
Regie d'utilisation . 52
l
Extinction oblique 68
.Analyseur . 42 We.................. 69,72
Optique cristalline :
Quartz compensateur (Lame) ... 64
(Elements d') 0 0 31
Utilisation 0 •• 0 ••••••••• 0 0 0 65
Orthorhombique
Quartz teinte sensible (Lame). . 65
We » 0 0 0 0 ! 65, 70
• 0 •••••• 0 0 • 0
Plan de symetrie 0 • 0 • • • • • • • • • • 16
Rhomboedrique :
Platine universelle . . . . . .. 277, 299
(Systeme) .. 0 0 • • • 26, 33, 68, 89
Pleochroisme 0.............. 53
Determination du signe optique
Polarisation 0 • • • • • • • • 39
ala P.U
Simple (Made)
. 291
31
, "
Plan de polcrisation 0....... 39
0 ••• 0 •••••••••
A ppareils de polarisation . 0 0 0 45
Surface d'onde 32
Polarisation chromatique 0 •• 0 0 0 55
Surplatine a ecrasernent . 0 •••• 317
Polarisee (Lumiere) II
Elements de symetrie 0 •••
16
risee » 0................. 90
des cristaux biases (PoU.) ... 292
Polariseur 0 ••••••••••••••••• 0 44
Reconnaissance (Lumiere con
uergente ) ..... 74
Polaroids .
0 ••• 0 •••••
0 • 0 • • • • • • • • • • • • • • • 48
Polysynthetique (made) . . . . . . . 31
Systemes cristallins .. 0 0 • 0 0 ••• 20
Primitif ..... 0 0 •• 0
20
0 • 0 •• 0 •• 0 0 18
Examen sommaire 0 •• 0 • 0 0 • 0
Principe . . 0 0 o. 288
0 • 0 ••••••• 0 ••
Triclinique :
(Systeme) .. 21, 38, 69, 86, 89
Quadratique :
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
,
'\
J
~I
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Preface , . 9
I ji. Introduction . 11
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PREMIERE PARTIE
POLARISANT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1. ELEMENTS DE CRISTALLOGRAPHIE . 15
3. Lois de la cristallographie 17
4. Notations cristallographiques 19
5. Systemes cristallins 20
I Systeme triclinique 2\
II Systeme monoclinique 22
IV Systeme quadratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
V Systeme cubique 25
VI Systeme rhomboedrique 26
Mohamed
370 Bourahla_UHBC_2013
6. Zones
TABLE DES MATIERES
29
,
TABLE DES MATIERES 371
Mohamed
372 Bourahla_UHBC_2013
TABLE DES MATIERES TABLE DES MATIERES 373
2. Usage du quartz teinte sensible . 78
/X) Croix noire centree
. 78 DEUXIEME PARTIE
~) Croix noire excentree '
. 79
JIln6rauz btaxes . 80
I. Section perpendiculaire Ii une bissectrice des axes optiques . 80 CARACTERES DES MINERAUX DES ROCHES
2. Section presque, perpendiculaire Ii une bissectrice . 82
3. Section perpendiculaire Ii un axe optique . 82 REMARQUES PRELIMINAIRES
I
4. Section paralWe au plan des axes optiques . 83 t.,
Composition chimique des mineraux . 95
Detennination du signe optique du mineral . 83 Notations utilisees dans 1e texte et les abaques ' , . 96
I. Section perpendiculaire Ii un axe optique . 83 BIBLIOGRAPHIE SOMMAlRE : Ouvrages a caractere general , 97
2. Section perpendiculaire Ii une bissectrice des axes optiques . 84
a) La bissectrice est-elle ng ou nt: ? ...•.................... 84 STRUCTURE DES S~CATES 99
b) La bissectrice est-elle bissectrice de I' angle aigu ou de l' angle
obtu des axes optiques ' . 84
SILICE
A1,1g1e d.es axes optiques . 85
DISpersion . 86
I. - Silice anhydre
" . 102
TABLEAU DES RELATIONS ENTRE LES OBSERVATIONS FAITES ENTRE Quartz ,
. 102
NICOLS CROISES ET LES SYSTEMES CRISTALLINS . 89 Tridymite
' . 107
Cristobalite
. 107
TABLEAU GENERAL DES OPERATIONS A EFFECTUER POUR DETERMINER Calcedoine ,.,
, .
90 107
LES CARACTERES DES MINERAUX TAIU,ES EN LAMES MINCES .
II. - Silice hydratee .. .. .. . .. .. .. .. .. .. .. . .. .. .. .. .. . .. .. .. 108
Opale , , 108
FELDSPATHS
FELDSPATHOIDES
Mineraux des argiles , . 161
Leucite '
. 138
139
Kaolinite . 161
Nepheline
. Montmorillonite. . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . .. . .
1/40
16l
Groupe de la Cancrinite
.
Kaliophilite
. 141
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE 163
Melilite
. 141
MICAS
Enstatite
. 166
Hypersthene
. 167
1. - Micas noirs
. 146
146
Pyroxenes monocliniques . 167
Biotite ,
. Caracteres communs aux pyroxenes monocliniques
Phlogopite
. 148
169
Lepidomelane - Annite
. 149
1. - Pyroxenes calciques et ferromagnesiens . 170
Serie de la pigeonite .
. 171
Muscovite , "
. 150
.-\.ugites .
171
Hydromuscovite
. 150
Augite titanifere .
174
Phengite
. 151
Diallage . .
Paragonite
. 151
175
.\egyrine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
. . 176
Lepidolite
. 151
Aegvrine vanadifere .
177
Zinnwaldite
. 152
Au',gites aegyriniques
. . 177
Omphacite . ,
, . 178
Talc
. 152
Spodumene .
. 178
Pyrophyllite
. 152
Pyroxenoides . 178
Rhodonite
179
Margarite
. 153
179
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
Clintonite
. 154
Chlorites ,
. 157
Cedrite .
181
Pennine
. 159
Caracteres communs aux amphiboles monoc1iniques . 183
Clinochlore
. 159
Prochlorite
. 160
I. - Amphiboles calciques et ferromagnesiennes 184
Vermiculite
,. 160
Serie de la cummingtonite . 184
Sfilpnomelane
. 160
Serle de I' actinote 185
Mohamed
376 Bourahla_UHBC_2013 TABLE DES MATIERES
TABLE DES MATIERES 377
II. - Amphiboles intermediaires . 187
Hornblende commune ou hornblende verte . 187 MINERAUX ACCESSOIRES
Pargasite .' . 189
Hornblende basaltique : . 189 Apatite . 216
Hornblende titanifere . 190 Zircon . 217
Barkevicite - Hastingsite . 190 Sphene , . 218
Tourmalines . 219
III. - Amphiboles sodiques . 191
Richterite , . 191 Epidotes . 221
Glaucophane . 191 Zoisite . 221
Riebeckite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ' . 192
Arfvedsonite , . 193 Caracteres communs aux epidotes monocliniques . 222
Clinozoisite . 222
Pistachite . 223
Amphiboloides 194 Piedmontite 224
Aenigmatite 194 Allanite . 224
Grenats 224
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE 194
Mineraux opaques ou presque opaques . 227
PERIDOTS, EnnMrTES, SERPENT~S Graphite . 227
195 Magnetite . 227
Peridots , . 228
195 Chromite
Caracteres cOllununs aux peridots ., ' . 228
Ilmenite .
Olivine . 196 Oiigiste . 228
Porsterite . 197 Pyrite , . 228
Fayalite , . 197
Titanolivine . 198 BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE 229
Monticellite . . 198
Humites , . 198 ZEOLITES
Caracteres comrnuns a toutes les humites . 200
Humite s. str. , . 201 I. - Zeolites fibreuses 231
Chondrodite . 201 Mesotype . 231
Clinohumite . 202 Scolecite . 231
Tableau des principaux caracteres optiques des peridots et humites . 200 Thomsonite . 231
Serpentines . 202 Laumontite . 232
Antigorite . 202 II. - Zeolites lamellaires 232
Chrysotile .............. . 203
Bastite . 203 Heulandite . 232
Iddingsite . 204 Stilbite . 233
Tableau des principaux caracteres optiques des mineraux des serpentines 204 III. - Zeolites isometriques . 233
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE . 205 Hannotome . 233
Phillipsite . 234
SILICATES DE METAMORPIUSME Chabasie 234
206 Analcime . 234
Andalousite .
Sillimanite . 208 IV. - Fausses zeolites 235
Disthene . 208
210 Apophyllite . 235
Cordierite .
212 Prehnite " . 235
Staurotide . , ..
Datolite . 235
Tableau des principaux caracteres optiques des silicates de metamor Peetolite 236
phisme . 214
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE . 215 Tableau des principaux caracteres optiques des zeolites . 236
BIBLIQGRAPHIE SOMMA IRE 237
Mohamed
378 Bourahla_UHBC_2013 TABLE DES MATIERES TABLE DES MATIImES
379
II. - Oxydes, fluorures . 259
CARBONATES, SULFATES, HYDROXYDES
Corindon '" . 259
Pyrochlore . 260
Carbonates rhomboedriques . 238 Villiaumite 260
Carbonates or{horhoD1biques . 241
Mineraux de metamorphisme 260
Sulfates orthorhombiques . 242
I. - Silicates . 261
Sulfates monocliniques . 244
Idocrase . 261
Gypse . 244 Ilvaite . 261
Hydroxydes . 244 Lawsonite " , . 262
Lazurite . 262
Gibbsite . 245 Saphirine . 262
Brucite , " . 245 Scapolites . 263
Diaspore . 245
Goethite " , . 246 II. ~- Oxydes 264
Lepidocrocite . 246 Periclase 264
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE 247 Spinelles 264
I. - Silicates 257
Astrophyllite. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
257
Catapleite
258
Eudialyte, eucolite . . . . . . . . . . . . . . .
258
Lavenite
259
Mohamed
380 Bourahla_UHBC_2013 TABLE DES MATIERES
TABLE DES MATIERES 381
BIBLIOGRAPHIE . 299
Introduction 277
Principe 301
Utilisation .
303
Principe . 283
286
Canevas de \Vulff .
. 288
Anal vse des resultats bruts . . 306
Methode de transcription . . . . . . . . . . . . . . . . .
. 289
Erre~rs individuelles : . 306
291
BIBLIOGRAPHIE . 311
Mohamed
382 Bourahla_UHBC_2013 TABLE DES MATIERES ,
J,
I:
~~
QUATRIEt\1E PARTIE
II?
LES INCLUSIONS FLUIDES
:j
;,
(Microscope polarisant sans materiel specialise) . 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 • 0 0 0 0 0 •
313 ~l
i;i
INTa.ODUCTION .000000 •• 000.0.000.000.0.0.0.000000.00000000.0
315 ~'
OBSERVATION: APPAREILLAGE ET PREPARATIONS 00000000
316
QUELQUES DEFINITIONS ET PRINCIPES DE BASE 00' 0 0 0 0 0 000
319
- Classification chronologique o. 320
~i.
0 0 0 0 0 • 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 • 0 0 0 0 0 0 0 • 0 0 0 0
2. Abondance et dimensions ..
0 •••••• 0 •• 0 • 0 •
0
0
•
•
0
0
•••
• 0 •
0
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•
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0 0
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•
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0
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0
0
0
322
323 if,y
3. Forme 00 •• 000 •••• 0.00 •••• 0.00 •• 0.0 ••• 0 0 0 ••• 0 0 0 0.0000000.
323
4. Volume relatif . 0 • 0 •••• 0 •• 0 •• 0 •••• 0 0 0 0 •• 0 •• 0 0 0 0 •• 0 0 0 0 0 0 0 0 ••
323
5. Groupements d'inclusions .. 0. 0 ••••• 0 • 0 • 0 • 0 •• 0 0 • 000 0 0 •• 0 0 0 ••
323
DETERMINATION QUALITATIVE DU CONTENU
DES INCLUSiONS 0 •• 00.0 •••• 0 •• 0 ••• 0.0 ••• 0.000. 0 0 0 0 • 0 0 0 0 • 0 0 •••
324
LES PHASES FLUIDES 0 ••• 0.0 •••• 0 • 0 0 • 0 • 00.0 ••• 0 0 0 0 • 0 0 0
324
- LES PHASES SOLI DES (Mineraux fils) . 328
0 • 0 0 • 0 0 0 0 0 0 0 0 0 • 0 • 0
!l
BIBLIOGRAPHIE . 0 ••• 0 0 • 00000 •••• 0 0 • 0 •• 00000.0.0.0000000000.0. 329
Tableau des principaux mineraux fils rencontres dans les inclusions fIuides 330
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
Cet ouvrage
1225
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Mohamed Bourahla_UHBC_2013
Planche V
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Plagioclases : Stereogramme IV
Courbes de migration des elements de I'ellipsoidc des indices.
Plan de projection: p (001). D' a-pres Burn, 1956
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
PLANCHE I
Canevas de Wulff
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
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Plagioclases : Stereogramme I
Combes de migration des poles des plans cristallographiques (clivages et macles) et des axes dhemitropies normales,
Plan de projection: plan des axes optiques, D'o-pris Van dey Kaaden, 1951
Mohamed Bourahla_UHBC_2013
Planche III
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Plagioclases : Stereogramme II
Courbes de migration des directions cristallographiques (axes d'hemitropies paralleles et complexes).
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