L'Electrophorese Revue Bibliographique
L'Electrophorese Revue Bibliographique
L'Electrophorese Revue Bibliographique
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
PAR SI DOULBEAU
- 1984 -
CENTRE REGIONAL ASSOCIE AU
D'AIX EN PROVENCE
SPECIALITE ELECTROCHIMIE
L' E L E CT R0 P H0 RES E
II - DEFINITION .............................................................................................................. 2
1 - Les protéïnes .. . . .. .. .. .. . . .. .. .. .. . .. .. .. . . .. . . .. . . . . .. . . . .. . 17
a) généralités 17
b) propriétés acido-basiques 18
c) les protéïnes - les peptides 21
2 - Les colloldes . 22
a) 9 é néra l ; té s . . ... . .. .... ..... . .. . .. ....... .. ... ... ... . . 22
b) caractères électriques 24
3 - L'électroo911ose 25
a) mise en évidence expérimentale 25
b) interprétat ion . . .. . .. . .. . . . . . . .. . . .. ... . . . .. . . . . . .. . 25
4 - Di a1y se ... .. . .. .. .. .. . ... .. . .. . ..... . . . .... .. . . . . . 27
a) lad i alyse
b) l'électrodialyse
a - 1 Généralités
a - 2 Principe
a - 3 Exemple · . 75
a - 4 Conclusion
b) Eletrophorèse sur gel d'amidon ........................ 76
b - 1 : Mi se en œuvre
b - 2 : Conclusion Tl
c) Electrophorèse sur gel de polyacrilamide 77
c - 1 Généralités
c - 2 Mise en œuvre
c - 3 Avantages T9
c - 4 Conclusion 80
B) ELECTROfOCALISATION
1 ,- Général i tés •••••••••••••••••••••••••• Il •••••••••••••••• 81
2 - Principe
3 - Réal i sation pratique 83
4 - Conclusion ........................................... 8~
VI - ELECTROPHORESE PREPARATIVE
1 - Général i tés 84
2 - Electrophorèse de zone 85
a) régime continu
b) régime discontinu
c) conclusions
3 - Electrofocalisation 88
a) régime continu
b) régime discontinu
4 - Electrodécantation principe 89
5 - Electroconvection principe 90
VIII - BIBLIOGRAPHIE 95
· 1
ï - INTRODUCTION
II - DEFINITION
1 - Généralités:
placées dans le vide exercen~ l'une sur l'autre une force proportionnelle
àux deux charges et inversement proportionnelle au carré de la distance qui
les Sépare.
q q'
6= flo
:r-
It.
avec q et q' exprimés en Coulomb
f en: Newton
r en mètres
1
ko dans le vide vaut avec 1 Ko = 9 10 9
41i~o
E = flo -q-
Jt2
Champ E cree par une charge q à une distance r. La loi de Coulomb peut aussi
s'écrire :
6= E q1
Po~entiel êlectJtique:
V = flo ~ est la fonction potentiel, ou potentiel
Jt
à 1a dis tan ce r.
5
,,-,;;-c::...,-.. . . .
1/ 1/ ""
\ \
-/~f.,
1- 3 \ \, -
I~ IF."" + 1 / f,
lI' ,If 1 II
'\, '\, / /
'-
'- "'--"""-""'---'
././
---·f
la ''t'm'trI. d. c:.tl.'ge n6g'IN. iml.aale 1 .""our d. l'Ion poltul 1·••1 d'pj.d.
en Il IOUI l'.n•• du ch.mp 'leclnqu. t:
Foro "t .Mf'
une parUoul al8" po..Uv .
da... un ch.....p "_trfque.
Figure 1
7
.....
La vitesse électrophorétique v se met sous la forme
-
~
QE
v =
6T '1 r
--
qui négligent F3 et ~
F4.
La théorie de DEBYE et HUCKEL, lorsqu'elle est étendue
des solutions vraies aux solutions colloidales, néglige la force de relaxation.
Les forces de retard électrophorétique, sont déterminées en faisant appel
à des notions de distribution spaciale des ions adsorbées autour de la par-
ticule centrale et à des notions de distribution de potentiel.
+
+ + +
0+
0+
+ +
+
-: +
+
-
. Parti=Ze
de I!harge
~ 7.el!'t1'Onldgative
0+ i
-/
---
+
autour de Za
pœoticuZe
' - - - - - - - ConcerztTatio11
è. ' ions nf1ga!:i ~.:'3
Figure 2
10
(e-:t.)
l- t ~ T
ë,.: constante diélectrique du milieu
(Farad.cm- 1)
k constante de Boltzmann
(8 s 32 J . mol e-1 )
T température en oK
12
-1p(XI
G>
G>
e
Œ>
@
@ e Œ>
@ @
_!l!1!Y_
~\-i
•
- @
+ \ 1
œ e
,'1/1<
JI
Représentation schématique de la théorie de la double couche
Q?CR) --P
~
rtr -- E Ces)
CA +- K\\) 6 ïl1 ~
I/K : étant l'épaisseur de la couche diffuse. Elle est définie comme étant
"la distance l de la surface de la particule de potentiel ~Ji1à une surface
;
parallèle(x), dont le potentiel ~l\)est ~ie e étant la base des logarithmes
népériens; e = 2,7~
f) mobilité effective
;c~M = 21 d.; ~~
où :}iest la mobilité effective
d.~ est 1e degré de di ssoci ati on
ft est la mobilité ionique.
En résumé, il est possible de constater que la mobilité
effective d'une espèce ionique donnée dépend de nombreux facteurs tels que:
la taille de l'ion, la solvatation, la constante diélectrique et la
vi scosi té du sol vant t 1a fonne, 1a charge de l' ion, le pH, 1e degré de
dissociation et la température. Il est très difficile de trouver une expres-
sion mathématique rendant compte de tous ces phénomènes. Lorsque nous
parlerons de mobilité effective, nous utiliserons l'expression
t<~ = ~; dt; ~; 1:
où :%iest un facteur de correcUon rendant compte de la relaxation et
du retard é1ectrophorétique.
ttr~ - /~~~ E
qui rend compte du déplacement de l'espèce ionique IIi" sous l'influence
-..
du champ é1ectrique E.
a) Pa~amètres extérieurs
1 - LES PROTEINES
a) Généralités
Les protêîlles sont indispensables au maintien des
activités de la vie et beaucoup-dé' fonctions biologiques dépendent d'elles.
Toutes les enzi~es qui régissent les réactions du métabolisme et la plupart
des hormones qui régularisent des processus métaboliques sont des protéines.
Dans l'organisation moléculaire et structurale de la cellule, les protéines
seront donc les substances les plus importantes.
~ NH 2 (amine)
CH 2 acide aminé le plus simple
~ COOH (acide) (acide amino-acétique)
Les acides amlnes jouant un rôle fondamental dans la constitution des tissus
vivants dérivent de celui'-ci par substitution d'un radical R à l'un des H
du groupement CH 2 • (Le radical R peut représènter des fonctions chimiques
très variées: alcool, acide, amine, phénol, ... )
:t
R - - CH - - COOH acide aminé (amine primaire)
1
NH 2
b) Propriétés acido-basiques :
Les ions H+ sont libérés par le groupe carboxyle puis, captés par le groupe
aminé
+
H3N _ CH - COO - + OH
1
R
19
ion dipolaire
(neutre)
ne fait pas appel aux ions H+ du miliéu. Par contre, les éq~ilibres
de l'acide aminé avec son acide ou sa base conjugués dépendent du pH
de la solution. Selon la valeur du pH, l'un ou l'autre est favorisé.
- -, H
1 1
l,
la substance formée est un dipeptide. La liaison - C- NH porte le nom
~
de liaison peptidique.
21
HH +
~ l
2 3
Figure 4
24
aux solutions de particules colloïdales. Seule varie la taille de l'une (ou des
deux} pàrt1càle::qet augmente. Si maintenant, l'on considère des colloïdes
biologiques, (solutions de protéïnes par exemple), la charge dépend ~~ig~~~~~~
de la nature de la particule; ionisation des groupements COOH ou NH 2 ~iÏbws
25
3 - L'ELECTROOSMOSE
r ·
-,
5i
=~
~
•
•. Figure 5
électroosmose
marqué que le rapport entre la surface de contact 0.e la paroi f1x~ au volume
du liquia~est plus important.
(Figure 6)
Helmotz suppose l'existence d'une double couche due aux
ions compensateurs qui s'aligneraient parallèlement à la paroi solide à une
distance très faible, mais définie, de celle-ci.
Gouy propose un modèle selon lequel les contre.ions se
distribu'eraientenune couche diffus~ de faible épaisseur.
Stern, quant à lui, propose un modèle qui est la synthèse
des deux précédents.
--@
~
e
- (±) ~ 1
el m <fi G ~
PaJLt.i.c.u.le e paJLt.i.c.u.te EJ (2)
e
Q
@
- ~ e
<:> G)
ModUed"HELMOTZ ModUe de STERN
4 - DIALYSE
Tableau II
a) méthode préparative :
- échantillons inférieurs au gramme électrophorèse
en régime discontinu.
- échantillons en guantité plus importante électrophorèse
en régime continu.
b) méthode analytique :
- séparation de groupes de substances.
On utilise dans ce cas l'électrophorèse de zone sur
acétate de cellulose qui est la technique la mieux adaptée (elle est automa-
tisée actuellement pour le sérum sanguin).
- séparation du plus grand nombre possible de produits
contenus dans une solution.
Il faut faire appel à l'électrophorèse de zone sur
gel ou llisofocalisation en veine liquide ou sur gel.
Echontliion
IdentifICation
AnalVN quantitlltiw
Figure 7 :
(SANCHEZ V. et MANENC J., 1980)
- tous les instruments consistent en cinq parties principales:
- les compartiments anodiques et cathodiques
- la cellule ou chambre d'électrophorèse
- le système d'injection
- le détecteu r
et tout une gamme de produits: colorants, tampon, etc ...
- des précautions sont à prendre ~our obtenir les résultats les plus exploi-
tables et les plus reproductibles possibles. Chaque méthode a ses exigences
propres décrites dans des articles et ouvrages spécialisés mais, il est
possible de distinguer des généralités.
1°) quantité d'échantillon
quelques micro-grammes (sauf en électrophorèse '
préparative) .
2°) intensité du champ électrique;
doit être adapté à la nature de l'espèce ionique
que l'on souhaite séparer:
- un champ électrique de quelques volts par centi-
mètre sera suffisant pour les macro-molécules.
32
Pl ans de
J
-) glissement
0
1 tc
~
(~ -(5) c c c
8. 8. 8-
E E E
~ I!! ~
(2)
- lavolume
de à 20 cm 3
2
Fi gu re 9. S,,,",,,a du divINI.vil'/ I",,,,,,,"alll Il'Oblrlli,. un. sur/",·,. de "I,a"allllll ,,,,lit "u,·,. ,.'
1/J"'IJOn
ft la BoluJ.iun de Ilrut~lIlf' 'lui .'Y,-,·a :fOltfflUf ail t:lIamp electriflut". La pa,.tit mrrlian,. dl' 1" ("uv,. tIn U
ptul 8e d'I'lnur /lIltr"I"",,,'.
1. La partie infi-fu'ure et 1•• partie médi.lne sont remplit'8 uvee la solution dl' proteine. ~, La partie
nloyenne a éti- dpp~ac~·.t· tic rn~lIl1èrc il pouvoir ren.,.lir la parite sup(ofleurn avec le lampon. :1, Ld l'ISpO·
silion inlllaJC" il ~të rétahl ...
A) ELECTROPHORESE DE ZONE
a - 1 Généralités
=-=-=-=-=-=
C'est une des méthodes les plus importantes d'électrophorèse libre
et c'est également la plus ancienne. Thèse de Doctorat d'Etat de TISELIUS
en 1930 ; ces travaux, dans ce domaine lui ont permis d'obtenir le prix
Nobel en 1948. Pour la première fois, il a été possible de séparer, en
plusieursfractionsles constituants du sérum sanguin.
Si les part' cules étudiées sont des coll oides, ell e est dési gnée
sous le nan de "méthode de TISELIUS".
L'appareillage consiste en :
•
- une .cellule en,IIU 00 sont mis le tampon 'ét la solution
II
- un détecteur optique :
1[
Le plus utilisé est basé sur une application de l'effet
FOUCAULT~ TOPLER. Il
fampo,.,
x,
x""" \. Cm
-~={----':"'-""':";';""'-lr------+------------=~O
<\\
1.
profé In<~
Fi gu re 10 ; D~iallun d'un rayun lrav,.,.,sllllt la f14vt: li rle, '"uIJhw f!~" au. Il,w'a14 d'lUII' Irolltière.
La courbe pOintillée à l'intérieur ùe la cuve repré~t.·lIw Il~i concentrations (' (en ahbcÎsses) en fonction
de la Ilauleur r. La cour.bo pointillée en cloche repl'c!'tHnle le KI'3tiicnl de concent1'atiull (('11 A.hSClsge~)
en (onchon de r. LC9 ra) 0118 XaU el %s,0 ne 90nl pas lIÉ"Vlé9. L~ ra.\on l'mO~ o~l celUI Llui ~ul)llla plus
grande dé\'ullion. Le~ fu)'ons frappant la cuvo en1rt' f " , cl ,l', fot .c'"1 ol .L':! 9uhisscnt ùe-t déviatIOn! ùe
plUH en plus (81I,lc9. Ue9 cJihPOSllI(:li opllllut.'s ntlhb~nl CC~ Jt-\ tahon.. pour Jonnf~" une IIHUgO agrandie
de la courl,e en c1uche
(BOULANGER P. et POLONOVSKI J., 1959)
37
- un bain de refroidissement
maintenu à une température telle que la densité du
tampon soit maximale (en règle général voisine de 1°C). Grace à la géométrie
de la cellule, le refroidissement s'effectue dans de bonnes conditions.
•
38
- un tampon :
permettant d'obtenir la séparation maximum.
Si le mélange nlest pas,comme dans notre exemp1e,un
composé de trois particules "idéales" mais, un mélange de protéïnes, il
pourra être judicieux de choisir le pH du tampon de telle sorte qu'il
ait une valeur intermédiaire entre le pHi de l'espèce que l'on souhaite séparer
et celui des autres protéïnes, les molécules de l'espèce à séparer migreront
alors en sens inverse des autres.
a - 3 erinçiQe_:
---------
Si lion applique, par l'intermédiaire des électrodes, un champ
électrique, aux bornes de la cellule de mesure. Au bout d'un certain temps
(1 heure par exemple), une séparation des constituants du mélange apparaît.
•
0 l
1 A
1.
'" 8 o
C
1 . 1
,, A
1. 1.
- A
- A.8
- A.8.C ,, 8
o
C
,;
1
1 ,1 1
1
r
C~ Ilce (l r('"6 ICi' ~
A A.8 A .8. C
- Jl
(EVEAREST M. 1 1916)
~':: ~(~)
cl x à cl x
c
1
fi
:1
E> /,
(\
. 1
1
1
: 1
,' i\..
/- 1 -,
Figure 13
40
Alb. Alb.
Fi gu re"'''''';'i'l'I('
14 :: 0'011"'''''''' drd/'O'
IUr",,/o,,/ là gauchel
pl d'fll"l'Itdanl la th·oil .. ' d'uli
plasma normal humain dans
lm la""",n dr d,ahylbar/'ill<'
rate de lOdiuni. dl' I()rr~ IUIIÙlud
il, t li pli H,6.
La fronlièrfl 11 corre,poll,1 au
tilJl'lnugfolio !li'... prioi c\ 1.1"" KTY
('''Il.
(BOULANGER P. et POLONOVSKI J.
1959 J
-.
A vbc
% de protéine va- fJ -
~~.1
,.
0,64 1,09 .,
-i
1,36 1,18
2,74 1,33
E.At:
- détermination de la concentration.:
Si lion reprend le schéma suivant:
tempo"
'. C,
'. Cm
.::J.
0'.
~ C,
;:Jrolt:jO(!
dn
y = e l ---
dx
43
Alb. Alb.
Figure1,llOr,;liqlu
15 :OItJ/lra""". ;/""0'
tUconJanl (il gauchel
là th·oil.,! li',,,.
", lif'lIrf'Iuiant
plasma normal humain dans
IIR lanopon dr tI,;l/lyll>arhilrc'
ra~ d. sodiuno, d, forr. IOniqrc.
0,\ ,i pli lI,6.
La frolltlère ;l corrpsponrl ail
lil... nog~lIe 1<.I'a"r~. ALRERTY
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1. ,,' 1 •
11:1-
.
1~r.
il>
>- 9X
1 ~%
"
ll,ngrn",,,,,. représentant la row'flltration ,le /lr"téi,l, (/alill un sérum en /o'U'tlOn tit' It(i1aut,ur %
dlUIJI la ('uy~ ti'ëiet·tr0I"lOrtllf'.
EII 2', Ilamponl la co"cr'nlrali,," rsl lIulie. Y cst proporlion""1 il la concenlral,oll. 1.... ligne.
hOl,izolllales séJuuent Jt':t dUluaules respt'cliftl de chatlue constituant.
Concentralioll 1Hobilité m
en 9 p. 100 cm' cm" uoll-' sec- 1 " lOi
1 "'1.-
n2 - n1 = -
e-.1 S
~i
y.dx
C
1
=---
A.e .1 S:: = _1__ . Y
A.e .1
Xi.
.. z
0
-2
~ F-i a. l7 . ,Hobi/i/; <lu
)(
-t<:.../,/uanl. <l'lin I,/aoma
li -4 humain m la,"hon ./u
pli ("'''pr'.~TENK.. r.EN)
1"').
-6
(BOU LANGER P. u
-II
POLONùVSKI J., 1959)
4 8
pH
a - 5 En conclusion
=-=-=-=-=-=-=
Seuls les constituants les plus et les moins mobiles d'un mélange
peuvent être séparés par ce type d'électrophorèse. Il serait de toute
façon très délicat de les prélever sans créer de migrationd'autres substances.
Cette méthode ne sera pas utilisée à des fins préparatives.
Elle permet la détermination de la valeur absolue des mobilités
électrophorétiques.des différents composants. Elle sera de ce fait utili-
sée pri nci pal ementl'ors de recherches fondamental es concernant 1a charge
des particules; elle pourra pennettre de prévoir la stabilité de suspensions
collo;dales~ et, en corollaire, l'identification de particules à 1 laide de
leur mobilité-dans un tampon de pH donné:
La détermination des points isoélectriques est également possible
par ce procédé.
Le temps d" exécuti on assez long, 1a mi se en 1
• 1
A
o L L 8 T o
C
,,
1
1
, ,
,
1
,""'.""I0Il l'
,
1
,, 1
, ~ A 8 ,
o L L A 8 C T , T <:)
,B C C :
. [
'. COlftlal.lt' 1
c
1
. - 1
o L L A 8 C T T
:,
T
<:)
1 1
Figure 18
47.
b) Isotachophorèse
b - 1 : --------
~rinçi~e
Nous étudierons la séparation d'espèces anioniques A-, B-, C
dans un tube capillaire situé entre un compartiment anodique et un
canpartiment cathodique. Pour la séparation d'espèces anioniques ; le
tube capillaire et le canpartiment anodique seront remplit avec "un
électrolyte meneur" L ; dont l'anion devra avoir une mobilité supérieure
à celles de toutes les espèces à séparer. Les cations de l 'électrol~te
meneur devront avoir un pouvoir tampon suffisant au pH où l'analyse est
à effectuer. Le canpartiment cathodique devra être rempli avec un électro-
l~te terminal T dont l'anion aura une mobilité ~T inférieure à celle de
-
vL \ = -
Ce déplacement à vitesse constante de tous les ions implique que
vA- =
~-
IvB =
--0>_
vC
III ÊL = IlA- ÊA- = "IlB-oÊB- = IlC- Êc- = IlT
'0 0
=
~
vT
0 rT
C'est l'équation caractéristique d'une séparation par isotacho-
phorèse.
Entre chaque zone:; existera un gradient de champ électrique
qui sera fonction de la différence de mobilité effective des ions voisins.
~ ..
Si l'on travaille avec une densité de courant constante, le
produit E l (qui peut mesurer la variation de chaleur) variera d'une
zone à l'autre. Les ChOOlpS électriques et les températures en fonction
des zones sont représentées sur la figure ci-contre ainsi que les variations
du potentiel.
Cette différence de gradient de potentiel induit deux caractéris- li
Par un détecteu~ thermique les différentes zones pouront ainsi être détectées.
b- 2 ~i~eg~~~~f=~~e~!:i~~~~~!.
- tube capillaire en verre ou en téflon, thermorégulé
o de diamètre oompris entre 0,4 et 0,6 mm.
o de longueur comprise entre 20 et 100 an selon les différences
de mobilité des constituants.
4i
• 1
- 1
1
L _ :
r.
L A B C
.
T :
. ,
i
T
o
1 1
/
~.I
b- 3 çOQclu§iQn§.
~----------
L'analyse peut être qualitative ou quantitative. Dans ce dernier
cas, il existeunerelatiDn linéaire entre la longueur de la zone et la
quantité de l'espèce ionique isolée. Il faudra de toute façon procéder à
un étalonnage avec toutes les espèces présentes dans l'échantillon.
Les applications de l 'isotachophorèse sont nombreuses aussi bien
pour les ions minéraux, que pour les ions organiques. Pour les protéïnes
il conviendra d'inclure des substances ampholytes qui, en augmentant
la conductivité de l'électrolyte, diminueront l'échauffement.
...
Généralités
=-=-=-=-=-=
:
ErinçiQe :
--------
Pour la description du principe, nous considérerons,
que la chambre de séparation est un tube de diamètre étroit, connecté à une
anode et à une cathode. Le signe distinctif, de l'électrophorèse de zone
en général d1ailleurs,sera que les compartiments anodiques, cathodiques et
la chambre de séparation, sont rempliS avec un électrolyte appelé électrolyte
de fond ou électrolyte support. C'est lui qui transportera le courant élec-
trique et, généralement, il aura un pouvoir tampon assez important.
1 ~ 1
p-
'0
-0 -0 -0 -0
o
1 1
~
- ....
p-
0
-0 -,
,A' -.c- D-
p-
-0
0
1 1 ,,
,, .1,
1 1 1
: • 1c 1 ID
1 Il
1
1.
,
1
'.
1 ,.
Figure 21 SépaJta.ti.orr. Uec..:tJr..ophoJr..U<.que d ' e..6pèc.e6 a.rU.oYliquu A, B e-t c e:t
d'urr.e e6pèc.e c.atioYlique V paJl. Uec..:tJr..ophoJr..è6e de zorr.e. TOM le6
c.ompaJr.timen.:t6 -6orr.:t Jr..empw avec. l'Uec..:tJr..olyt:.e P+Q.-._
a - irr.jectiorr. de l'échantillorr.
b - t:.out:.e6 le6 e6pèc.e6 iorr.ique6 -6orr.:t -6épaJl.ée6 : le6 dM.t.a.rr.c.e6
lA' lB, le e-t lV pOuMOnt:. ê:tJc.e t.L.tU.L6ée6 poUJr.. la dUe!llrU.rr.a;ûorr.
du e6pèc.e6 iorr.iquu A, B, C e-t V.
(EVEAREST M., 1916)
Pour corriger l'influence de différents facteurs
(que nous aborderons un peu plus en détail dans le chapitre suivant),
on rapporte la longueur de migration des espèces étudiées à celle d'une
espèce ionique standard, nous permettant ainsi d'identifier ~es éléments.
On détermine ainsi une grandeur RF'
(espèce ionique)
RF =- - - - - - - -
(espèce standard)
54
lB
et RF(B) =- - -
lC
1l?) Avantages
2°) Inconvénients
(4.1 )
où ~: mobilité
,~ : distance parcourue par la particule
~ longueur sur laquelle la différence de potentiel est appliquée
"t' temps
\1 :·tension appliquée
Une autre expression peut être donnée en introduisant
comme paramètres l lintensité du courant i et la conductance spécifJiQue du
tampon X .
_ A' S
V 1)
l'
eL" _
---J-::x,
f t
4
-15 L
-- •
.,t;
Figure 22 : Mécanisme
,
de la migration ionique.
1
: (RIBEIRO L.P., 1961)
I - - - d - - - . /!
o
1
,
1
i (f)
f)
l
cl = cL (
La distance parcourue en électrophorèse libre peut être tirée de l'équation (2)
1)
Jv
",cL =
x
En électrophorèse sur papier nous avons donc
cl': Ab -;..,
Sr ~
(:)
Si l'on procède de même avec l'équation (1) on obtient
R ::. -.A -~
X
Ce coefficient a été calculé pour différentes sortes
de papier lors de l'étude de la sérumalbumine humaine. Tampon véronal
pH = 8,8, force ionique = 0,1.
59
Calcul du facteur de correction 1/1 pour 1
Expérience
1 A1b.m;·'I--fJ-' a_~_IO_b.,....UI_in_e_;_--,--_~
1 fI.18 J,86 3,96 3,15 1,45
2 .. :.1 &,53 5,04 1.09 3,06 1,24
:~I-,
3 .. ".62 5.32 3,77 2,84 1,12
4 .. 6,60 5,38 4,OJ 3,05 1,25 1
.~-,-~~.r.r~
.. ' " .
r~~
l
l'Moyen ne
Mnyenne li après DOLE {6fT
6,48
5,'94
-
..
5,15
5,07
3,97
4,08
3,02
2,83
1,27
1,02
l'iso1eucine.
Choix du sunoort :
=-=-=-=-=-=~~-~-~
~=~k=~kgMg~=g~=~Mggg~~ :
a) Electrophorèse sur papier
Fraction Area %
f1 i'gu·ré 26 :
,=-
Pour ces deux derniers systèmes il est possible d'employer des courants
pouvant atteindre 500 mA. Utilisation possible d'électrolytes forts 10 Msous
200 volts (dispositifs à basse tension) ou bien des électrolytes faibles
sousl1de hautes tensi ons.
61
·é~
b
-- ~ ,'
~_·
~.,- - -, - - ' - -_.
rr..,--....
c
--------;/
--~-~--._------//
<~ "'l!f)
•.•••••.••.
(R,lBEIR,O L. P. , 1961
)
Fi gure 27 _c D iff ér en te s ét ap es de
1a mi se en pl ace
d' un di sp os iti f d' él ec
tro ph or ès e à
deux dimension. Le pa
pier es t ic i disposé
sur un pl at ea u.
a - 2 ~!~~~~~~_~1=~~~gBX~~~~B~~=:
Avantages ; ce type de support permet
- l'utilisation de champs électriques élevés.
- la stabilisation des constituants
- une grande simpiliicité dans la mise en oeuvre et une
rapidité d'exécution de l'analyse
Inconvénients ;
- l'importance du phénomène électroosmotique dû à la
charge électrique du papier
- l'adsorption spécifique de certains composés protéiques
par exemple.
a - 3 Conclusion
=-=-=-=-=-=
:
Ce milieu anticonvection a été largement utilisé pour
l'analyse des protéïnes dans un but clinique. Il reste utilisé
pour des analyses de routine en sciences du sol~
71
b - 1
l 1r
1
1
1
i
li ---
.
1
1
H =Iilll=
5 4 J 2 ,
-------r
1
d
<1i1
m.mbr.ne .cétata de CIlUulo5IJ 6 llo 14 cm
'iJmpon berbllal· T... s (pH 8.f), lo,cl;I Ionique 0,076)
co/ollmt 10uge ponceau
'ell1iJS Ut] IJUprtH101l :'5 mm iii 200 V
~ù/lJfnd d dCtl.JllfIIlofl 1.5 Ililll l
l
i pl"',),ICJn 2lh.
1 albumine \j 'T"t globuline.
2 a globuline
~} .'rum bOVin
1 allJumlne
2 a 1 globuline
3 Q 2 globuline
4 lS glolJullna
5 y globuhne
l.Q, •• rum humain pr'••ntant un. "t pl••mocYtoma
d dlilancs
/ Inlen&nl§ de la COlo,allon
1 6lecErcphor'gremme
U IKlur. Da l'lnlunlné de CeNOriliOn
[MANENC J., SANCHEZ V., 7980)
Figure 29 - llectrophor'......, membrane en .06ta1. de .111'10•• ;
.6par.tion d•• proUln•• d• •6rum.w
b - ~
lEnconvénients :
- faible résolution par rapport à d'autres techniques (électro-
phorèse sur gel par exemple). Dans le sér~~ humain, on dénombre
* 5 zones sur acétate de cellulose
*fS ZOD.J3S sur gel
- phénomène de diffusion important.
b - ~ : Conclusions
=-=-=-=-:-=
:
- une électrophorèse sur couche mince (gel déposé sur une plaque)
de mise en oeuvre délicate mais permettant l'analyse de très
petites quantités d'échantillon.
74
a) Analyse immuno-électrophorétique
a - 1 Généralités
=-=-=-=-=-=
:
GRABAR et WILLIMJ~ (1953) ont proposé une méthode combinant
- l'électrophorèse (en milieu gélosé : gel d'agar-agar à 1 %,
coulé à chaud sur plaque de verre et qui Rrésente l'avantage
de ne pas provoquer d'inter-action avec les protéines), dans
une direction.
- l'analyse immuno-chimique par diffusion.
a - 2
L'immuno-sérum (anti-sérum humain normal) est obtenu
en infectant à un animal la fraction protéique à étudier. Il
réagit en fabriquant des anti-corps. A chaque élément du mélange
de protéines correspond ~ anti-corps qui réagit avec lui
de façon spécifique.
On effectue tout d'abord une électrophorèse du mélange de
protéines; on obtient ainsi, au bout d'un certain temps, une
sŒparation des constituants selon un axe Ox·
Dans une gouttière latérale creusée parallèlement à la
direction de migration, est déposé l'antisérum (mélange d'anti-
corps).
sérum
@
anti A, anti B
-
.~~
~
~
sérum
CD
~
~B~
d ~
/'~
anti B ®
Fi gu re 30 - Prlllâpe de l'analyse ImmulIOéieclropllOrél"lue cle GRAUAIl ct W'LL'A"S
EII 1 : électrophorèse en m.lieu gélifié d'un mélange de deux protéines A et B. Les hachures I1gurellt
l'emplaccment des protémes à la fin de l'expétlellce. d = gouttière de départ.
Era :! : Lorsque l'êleCltOphorès8 est terminée, on place en :2 un unmun::iérum tl'anunal antiprotéine
A et allt.protéllla B.
En 3 : on place en 3 un .mmunsérum d'animal antiprotéine B.
Apre. une diffuslOn de quelt(ua. JUU", la précipiultiou antigène-anticorps se tradu.t par l'apparition
<le tra,t. blancs à l'IIltétleur du m.lieu gélifié.
a - ~
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1
0,01 ml'
7 6 5 '+ 3 2 0
5
c m'l vol t 1 sec x 10-
a - 4 Conclusion
=-=-=-=-=-=
b - 1 Mise en oeuvre :
=-=-=-=-=-=-=-=
Technique décrite par S~ITHIES (1955).
On chauffe de l'amidon partiellement hydrolysé dans un
tampon approprié jusqu'à obtention d'une solution visqueuse,
que l'on coule dans un support (plaque de verre ou membrane)
sur une épaisseur de 1 mm. Par refroidissement, on obtient la
consistance d'un gel.
Conditions opératoires:
volume de l'échantillon: 0,1 à ) cm) , inséré dans une fente
pratiquée dans le gel.
- champ électrique: 5 à 6 V/cm
- durée de la séparation quelques heures
- force ionique du t&ilpOn 0,01 <~. <
0,0)
- le tampon qui sature le gel peut être le même que celui au
contact des électrodes ou bien être différent.
- diamètre des pores: diamètre des protéines si l'on ne souhaite
pas faire de "tri" en fonction de leurs tailles.
10 9 8 "'---7-- 6 5 11 3 3
en gel d amodon
2 .lbum.... 7 "ap.oglol>tn.,. 2 2
3 postl'buml"es 8 bé(.-hpop'01~tn.
.4 Gccom........' 9 alpha 2 me..'fGg6obuh 11 e
5 ~fnOlIiobln. 10 hlptoglobltu . 1 1 et (t·,u~.am.ne
c - 1 Généralités
=-=-=-=-=-=
:
Cette technique a été décrite par RAYMOND et WEINTRAUB
dès 1959. Une étude théorique en a été faite par ORNBTEIN en
1964.
C'est actuellement la technique la plus employée et
la plus fine en électrophorèse sur support.
c - 2 : Mise en oeuvre :
=-=-=-=-=-=-=-=
b x. -{oo
'techniques :
- ~!~~~E~E~~E~~~_~~E_~~~~~~_~~~~~
Le protocoilie est le même que pour le gel d'amidon.
ct- . ~
-
--f--{
-' +-'-=.
-R
1
G- -
_,1
1
U
1
:-t
}-~- R
f-
Cf 1
...
CE camp.mm.1Tft d"61ectTodes G tubes de gel
E "'pOl CIe r6chllnllllon If f'fngé'an~
Fi gu re 33 - ,._.op.....,......::::rtd.:::.f.poly.oryl.mld.:d.•po.ltlf
Conditions opératoires :
le gel, saturé de solution tampon rempl; t les tubes verticaux G
- les compartiments CE contiennent une solution de même pH.
l'échantillonE est déposé à une extrémité des petits tubes G.
le contact électriqu~ est assuré par G
intensité : 4 mA par colonne
durée de la séparation: 1 heure.
c - J : ~y~g~~~~~ :
bonne résistance mécanique
porosité reproductible
pas de phénomène d'absorption ou d'électroosmose
peu de diffusion
stabilisation hydrodynamique excellente
8Q
c - 4 Conclusions :
=-=-=-=-=-=
e'est une technique rapide, précise, sensible, repro-
ductible. Elle peut @tre employée. en recherche fondamentale.
Le choix de la porosité
- porosité constante et définie
- gradient de porosité
en fonction du type d'analyse permet une séparation associant
B) ELECTROFOCALISATlON
1 - Généra 1i tés
-----------
C'est SVENSSON en 1961 qui a introduit cette technique. Elle a
été ensuite développée par VERSTERBERG en 1969.
Elle est principalement utilisée pour la séparation des macro-
molécules amphotères.
2 - ~!:i!:!~ie,~
Cette méthode permet la séparation des protéïnes en fonction de
leur point isoélectrique; elle utilise un gradient de pH souvent cornbi-
né à un gradient de densité.
Le principe de base de 1 'isofocalisation (autre dénomination de
l'électrofocalisation) est que dans lat,chambre de séparation, le pH
varie d'une extrémité à l'autre. Le pH le plus bas vers l'anode et le
plus élevé vers la cathode. Quand un mélange d'ampholytes est introduit
dans un tel mi 1 ieu ; chacune des substances va acquérir une charge nette,
1
• 1 !
::;:,:.;;:.:
1
82
e
f~~fl 0
1 /. • C"- 1
pH INc"aAS,liO
~
1 1
e . c
, "
0
1 1
5 6 7 8
/iii 'NCII.AS/NQ
3 - ~~~!i~2EiQŒ_~r2!ig~~
L'analyse peut s'effectuer sur support en couche mince ou en
colonne en phase liquide.
a) sur support :
La mi se en œuvre est 1a même qu'en él ectrophorèse de zone sur
gel de polyacrylamide. On ajoute à ce support une solution d'électrolyte
permettant un gradient de pH.
A la fin de l'expérimentation, les protéïnes sont révélées par
coloration et le pH relevé. Le ternps de l'expérience sera plus court
qu'avec une colonne.
b) sur colonne
Conditions opératoires
- la colonne est entourée d'une IIjaquette ll permettant le réglage
de la température pendant l'expérience. La colonne est remplie de l'élec-
83
c) conditions diverses.
- ~~~g14~~;~M~~g~~·
Poun"créer un gradient de pH dans l'électrolyte, on mélange un
nombre important de substances amphotères ayant des pHi très voisins. Dans
un champ électrique continu, entre un compartiment anodique acide et un com-
partiment cathodique basique, il en résultera la formation d'un gradient de
pH.
Les ampholytes supports utilisés sont un mélange diacides po1y-
carboxyliques et de polyamides, la répartition des groupes aminés, dans la
molécule, et des groupes carboxyliques définit le pHi.
Deux groupes exi stent :.
o à large gamme : 7 unités de pH par exemple
61ect.rode .up4l...t.u....
d) Schéma d'une colonne
jeauet.t.e pour
"'IUI.tion t.h.rataue
61ect.rode lnf6rleur.
~....- - et. ••nn.
Fi gu re 37 -
tl.......fo...U••tlo.. , . , _••Ion dao ••_ do 1.
L-amlnoaddeo.,d... prov....nt - ....... COUMÛ aur pt I ..., .
1
au'.'•.
4 - Conclusion
(SANCHEZ V. et MANENC J.)
C'est une méthode très fine pour la séparation de constituants
ayant des pHi très proches.
Après élimination des ampholytes supports (par dialyse par
exemple) elle permet d'obtenir des produits purs.
VI - ELECTROPHORESE PREPARATIVE
1 - Général ités
-----------
Seules : l'électrophorèse de zone sur support et l'électrofocali-
sation, parmi les méthodes déjà décrites, permettent la préparation de
constituants purs.
85
a) Régime continu
T solution tampon
E champ électrique
appliqué perpen-
di cu 1ai ranent à
la direction
dl écou 1ement du
liquide.
b) Régime discontinu.
o ~~_~'!e~ :
Si lion IJtilise des tubes; c'est le gel de polyacrylamide qui est le plus
utilisé. Les fractions sont récupérées en continu par élution.
Le gel, déposé sur une membrane semi -perméable, est di sposé dans une
cham'Dre où ci rcu 1e perpendi cu 1ai rement à l'axe du tu be une sol uti on tampon
(débit fiable: 1 cm 3 .h- 1). Les constituants se trouvent dilués mais le gel
est réutilisable.
70 à 90 %des protéïnes présentent initialement sont récupérées. On traite
ainsi une centaine de milligrames par tube.
o ~ili~~_liq'!i~~ :
Comme dans le domaine analytique, le liquide est stabilisé par un gradient
de densités et les fractions récupérées par élution. Le refroidissement est
là encore très important.
c) Conclusion
Quelques inconvénients
- En régime continu, il faut se limiter dans le nombre de constituants
à séparer.
- Il est difficile d'obtenir une granulométrie uniforme sur une
grande surface et celà nuit à l'écoulement.
- Les échantillons recueillis sont très dilués.
3 - Electrofocalisation
a) Régime continu
Le tampon de l'appareil de DURRUM est remplacé par des composés
ampholytes qui vont ainsi créer un gradient de pH qui sera perpendiculaire à
la direction d'écoulement.
De la même manière qu'en méthodes analytiques, les constituants
migreront jusqu'à leur pHi et la position du dépot initial est sans importance.
L'alimentation ne doit pas forcément être ponctuelle.
b) Régime discontinu
Seules les dimensions des appareils d'isofocalisation vont
très sensiblement changer.: colonnes de 150 à 500 cm3 , et les supports seront
d'épais gels granuleux. ~'
4 - ~~:~:~~~~~~~:~:~~~ Principe
1" C'est une méthode qui peut se rapprocher de l'électrodialyse.
Pour la décrire nous nous servirons du schéma ci-dessous:
+
_- -
1 -- --- -
- ---
---.-
Figure 41
.
---
- --'-" -
"---~-
:---=-
--.
5 - Electroconvection
-----------------
A des fins préparatives, c'est un de$ moyens qui a été imaginé
pour séparer des fractions importantes d'un mélange de protéines par
électrophorèse.
On cloisonne la colonne de liquide au travers de laquelle passe
le courant; les séparations (membranes ou robinets) permettront dleffectuer
les prélèvements sans mélanges intempestifs!
On ajwste le tampon T au pHi de la protéine que lion souhaite
isoler, elle sera ainsi immobile dans le champ éle~trique et les autres
protéïnes pourront être éliminées.
La méthode combine :
- l'électrophorèse
- le transport par convection
Un schéma de l'appareil est présenté ci-dessous
· e\.''.
!;\ Ir
r .;.
T
• ,,'
· ...'.
··· .'...'..
'
- E ·· ..'...:... Fi gure 42
'.
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· .·.....'..
'
(MILAZZO G. , 1969)
· .:.'.
·'.·.'..
. T
~ \!:
R'
l g/l~t;::-i I~-r~r.
I-c-o-n-c-.-n-t-r-.-t,-·o-n-m-in-j-m-'-J-'-I de l'ordre de 10/hlr. i1 d. l'ordre de 0.1 --:;:- de O,t 0/111'. - -::vllon 0.1 9/htr:- ---
d., .olution • • nalv'~~': _ _ ' i • 1_ (10" moles/htre)
1---------1
1
Cout de ,'appareillage ! environ 5000 F ! enVllon 5000 F ! supélleur à 10000 F 'i supérieur à 10000 F
1 • coût du + COÛl du .. coûl du
1
! spectrophotomèlre 1 spectrophotomètre : sl'eclIOpholomèlre i
Documentation
CONSTRUCTEURS
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Gillon M6dlcat Elecuonlc8 France. TtUIU frdnce S." 1 1.
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L K B InaUumenli. Touun 81 Matlynon.
93
VI l - CONCLUSION
VIII - BIBLIOGRAPHIE
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Electrophoresis, Methods, Theory and Applications
(Academie Press - 1967) 2 volumes.
P. BOULANGER et J. POLONOVSKI
Trai té de Bi ochimi e Générale - tome l
(Masson - Pari s - 1959) 2 volumes.
G. LUSETTI
Méthodes expérimentales de détermination du potentiel Zéta (40 p.) 3-1 ~ 18
Oral probatoire CNAM Aix en Provence - 1983
G. MILAZZO
Electrochimie tome l (426 p.)
(Dunod - Paris - 1969) 2 volumes.
A. NOUGADERE
Biologie Végétale - Cytologie - tome l
(Masson - Paris - 1969) 2 volumes.
V. SANCHEZ et J. MANENC
Séparation éleetrochimiques Electrophorèse (17 p.)
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Journal of Chromatography : volume 6 (418 p.) 7-40
(Elsevier - Scientific Publishing Company - New-York - 1976)