Psychologie de La Relation Et de La Communication
Psychologie de La Relation Et de La Communication
Psychologie de La Relation Et de La Communication
et de la communication
Prologue
Psychologie = Etude de l’individu et de son comportement.
- Psychologie Sociale
PSYCHOLOGIE
SOCIOLOGIE
SOCIALE
GROUPES :
- Favorisés « riches »
- Défavorisés « pauvres »
- Evolution ? Changement ?
Discipline Récente
Première expérience de Triplett (1989) : Le rendement a une tâche est supérieur lorsque
nous sommes en présence des autres.
1. Qui communique ?
Emetteur – Locuteur –Destinateur – Communicateur
Une personne ou un groupe (dans la majorité des cas), il existe des intermédiaires
Exemple : Le directeur transmet par une autre personne de ne pas se garer dans la cour : le
directeur est donc l’émetteur
2. A qui ?
Récepteur – Interlocuteur – Destinataire
3. Quoi ?
Un message
SON IMAGE
Verbal, paroles, intonations Non verbal, gestes, mimiques, comportement
Volontaire Involontaire
Message
EMETTEUR RECEPTEUR
Feedback
4. Comment ?
Via un CANAL (écrit, oral, gestuel)
5. Pourquoi ?
« L’homme est un animal social » - Vygotsky
Il a besoin de communication et de relation
« Il est impossible de ne pas communiquer » « Le comportement n’a pas de contraintes » -
Watzlawik – Ecole de Paolo Alto
6. Quand ?
Dès que nous sommes en situation sociale.
Le début est difficile à identifier car il y a une succession de messages (feedback,
rétroaction…)
L
A
C
La communication n’est pas toujours efficace !O
Bruits : M
- Imprécision du message M
- Interférences (train, avion) U
- Mauvaise compréhension du messageNI (culture, langue… = CODE)
- Intermédiaires (distorsion du message)C
A
Phénomène de DEPERDITION du message : TI
O
Ce que je veux dire = 100% N
Ce que je dis = 95% ES
Ce que l’autre entend = 80%
Ce que l’autre écoute = 60%
T
Ce que l’autre comprend = 50% CI
Ce que l’autre retient = 35%
Ce que l’autre répercute = 20% ou moins
Heure ? Chemin ?
Canal Oral
Vous Code : français Je ne sais pas Un passant
Canal Gestuel
Code : culture
Processus par lequel on perçoit le monde et les gens qui nous entourent (les sens)
Exemple : rue, personne autour de nous (une vieille dame, un garçon, un militaire
Quand on perçoit les gens qui nous entourent on active des « étiquettes »
Art abstrait, couleurs froides, mélange de matériaux, tache de peinture, jet de peinture =
concepts connus face à quelque chose que l’on ne connait pas
Caractéristiques :
Stéréotypes, préjugés
a) Stéréotype : croyance à propos des caractéristiques que partagent les membres d’un
groupe
b) Préjugé : évaluation (positive ou négative) des membres d’un groupe (aspect affectif)
Exemple : Laisser sa place à une personne âgée dans le bus = discrimination positive
Notions liées :
d) Ethnocentrisme : être centré sur son propre groupe que l’on considère comme
supérieur aux autres -> estime de soi
Préférence pour ce qui nous ressemble, ce que l’on connait, peur et reet de la différence ->
peur de ce que l’on ne connait pas
Exemple : Miller et les juifs (il tente de persuader le peuple qu’il faut les tuer)
Racisme moderne, plus de subtilité et caché : « je ne suis pas raciste mais… »
Discrimination positive :
Exemple : enseignement différencié (l’école reçoit plus de moyens que les autres, plus de
personnel)
Biais de perception
Exemple : examen oral -> on arrive bien habillé (donc le professeur pense que je suis un bon
étudiant)
- Effet pygmalion : adoption de comportement qui favorisent la prédiction de départ
(créer chez l’autre ce que l’on attend d’eux)
Quels sont les facteurs qui jouent un rôle dans le développement des
relations ?
Proximité physique
- Effet d’accessibilité : plus la distance diminue, plus l’attractivité augmente
- Distance interpersonnelles à respecter (proxémie, Hall)
Zone publique (+370 cm : inconnus, hiérarchie)
Zone sociale (125 – 370 cm : connaissances)
Zone personnelle (45 – 125 cm : proches)
Zone intime (-45 cm : très proches)
NB : Méfiance ou agressivité quand la distance à respecter est franchie.
Fortement influencée par l’âge ou la culture.
- Effet de familiarité : plus on passe de temps ensemble, plus l’attractivité augmente.
Simple exposition : on préfère ce à quoi on a déjà été exposé (toute chose étant
égales par ailleurs, on choisit quelque chose qu’on a déjà vu)
Exposition subliminale (en dessous du seuil de la conscience)
Apparence physique
- Les belles personnes attirent (surtout les enfants)
- On essaie de dévaloriser ces personnes (elles peuvent provoquer du ressentiment, on
se sent inférieur, et n’être pas prises au sérieux ou jugées stupides
- Les critères de beauté évoluent (avant la maigreur était assimilée à la pauvreté)
- Il y a souvent un appariement dans les relations au niveau de la beauté (souvent les
amoureux sont équilibrés du point de vue de leur beauté)
Similitude interpersonnelle
Qui se ressemble, s’assemble ?
OU
Les contraires s’attirent
- Pour qu’il y ait attraction, il faut qu’il y ait des similitudes d’opinions, de gout (âge,
statut social, culture…).
- La complémentarité est importante pour que la relation dure.
Besoin de considération
- Plus il y a de considération entre deux personnes, plus il y a d’attractivité
- On a besoin d’être l’objet d’attention, qu’on nous prenne en compte, qu’on nous
respecte
« On aime ceux qui nous aime »
« On aime pas ceux qui ne nous aiment pas »
Besoin d’informations
- On apprécie recevoir des informations sur nous-même (horoscope, test magazines,
psy…)
- Théorie de la comparaision sociale (Schachter) : le contact avec autrui permet
d’échanger des émotions et de recevoir des informations sur la situation que l’on vit
Expérience du Docteur Zilstein : on a besoin d’échanger avec ceux qui vivent la même
situation que nous lorsque l’on est anxieux
Les Sujets sont plusieurs groupes de 5 à 8 étudiantes volontaires réunies dans un laboratoire. On
présentait aux étudiantes le docteur Gregor Zilstein du service neurologie et psychiatrie de la faculté de
médecine. Ce dernier portait un tablier blanc et un stéthoscope dépassait de sa poche.
En se présentant, il prévenait les sujets qu’ils participeraient à une étude sur les réactions à des chocs
électriques, il insistait sur l’importance de telles recherches.
L’auteur va faire varier l’anxiété de ses sujets suivant la façon de leur présenter l’expérience. Il crée ainsi
deux groupes :
Il dit à un premier groupe : (Condition de forte anxiété) « Ce que nous demanderons à chacune d’entre vous
est très simple. Nous voudrions vous donner une série de chocs électriques. Maintenant je me dois d’être
complètement honnête avec vous et de vous dire ce qui vous attend exactement. Les chocs feront mal. Ils seront
douloureux. Comme vous pouvez l’imaginer, si, dans une recherche de ce genre, nous devons apprendre tant soit
peu qui aidera l’humanité, il faut que nos chocs soient intenses. Nous comptons placer une électrode sur votre
main, vous brancher à un appareil comme celui-ci (Zilstein montre des appareils derrière lui), vous donner une
série de chocs électriques et enregistrer diverses mesures telles que votre pouls, votre pression sanguine, etc. A
nouveau, je tiens à être honnête avec vous et à vous prévenir que ces chocs seront fort douloureux, mais, bien
sûr, ils n’entraîneront pas un dommage permanent. »
Il dit au second groupe : (Condition de faible anxiété) « Je vous ai demandé à toutes de venir aujourd’hui
afin de servir de sujets dans une expérience qui a trait aux effets des chocs électriques. Je m’empresse d’ajouter :
ne vous laissez pas troubler par le terme de choc ; je suis certain que l’expérience vous sera agréable. Ce que
nous aimerions que chacune d’entre vous fasse est très simple. Nous voudrions vous donner à chacune une série
de chocs électriques très légers. Je vous assure que ce que vous ressentirez ne sera en aucune façon douloureux.
Cela ressemblera plus à un chatouillement ou à un fourmillement qu’à quelque chose de déplaisant. Nous
placerons une électrode sur votre main, nous vous donnerons une série de chocs très légers, et nous mesurerons
des choses telles que votre pouls, votre pression sanguine, mesures avec lesquelles, j’en suis sûr, vous êtes toutes
familiarisées par vos visites chez votre médecin de famille. »
Les explications terminées, il se trouve (non par hasard) que la salle d’expérience n’est pas disponible.
Prétextant une façon de combler cette attente, le docteur Zilstein fait passer un questionnaire à toutes les
étudiantes dans lequel il est demandé si elles préfèrent patienter seule, en groupe ou si cela n’a aucune
importance. Il est précisé que toute communication sera interdite. Dans cette expérience, aucun choc ne
fut évidemment administré. Seules les réponses au questionnaire intéressaient Schachter.
Il cherche à savoir si le niveau d’anxiété induit par les instructions allait pousser les étudiantes à préférer
se regrouper.
Dans une autre variante de l’expérience, on leur propose d’attendre avec un groupe qui ne recevra pas de
chocs électriques. Dans ce cas, les sujets préfèrent attendre seuls. Schachter conclu alors que la misère
aime une compagnie misérable.
Pour le dire autrement, l’anxiété entraîne le désir d’être avec d’autres pourvu qu’ils soient dans la même
situation. L’auteur explique aussi ces résultats par la théorie de la comparaison sociale. En l’absence de
référents objectifs, les gens chercheraient à comparer leurs opinions et aptitudes avec celles des autres. Il
étend alors la théorie au domaine des émotions. Peut-être les étudiantes dans l’incertitude souhaitent
comparer leur anxiété à celle des autres même de manière non verbale.
Chapitre 3 : Le changement d’attitudes
Définitions
La formation des attitudes se fait en interaction avec autrui (famille, école, amis, médias)
NB : Le modèle parental est très lié à l’attitude
- Se structurent à l’adolescence
- Se cristallisent entre 20 et 30 ans
- Au-delà : sont difficiles à changer
Attitudes centrales
Attitudes périphériques
Le noyau dur = ce qui me définit, mes principes. Exemple : Le respect de chacun dans toutes
les conditions. Exemple : traitement de faveur envers des élèves en difficulté au lieu d’être
égal envers tout le monde.
Il doit être :
- Crédible : Fiable, digne de confiance (veut du bien)
Compétent, expert (peut du bien)
- Attractif : Agréable à regarder, à écouter, à lire
On veut lui ressembler (indentification)
- Similaire à nous (indentification)
- Désintéressé
Le message
Il doit être :
- Compréhensible et adapté au public (début, vocabulaire)
- Répété
- Basé sur la raison pour les experts (arguments rationnels, logiques, scientifiques)
- Basé sur les émotions pour le grand public (novices)
- Emotions positives :
Beauté, bonheur, humour…
Je ressens du positif donc le produit est positif (effet de halo)
Exemple : pub Ricoré
- Emotions négatives :
Peur, tristesse, dégout…
Efficace si : pas trop extrême, donne le moyen efficace de faire face, d’éviter cette
émotion
Exemple : pub sur les paquets de cigarettes
Le canal
Etre influencé = adapter ou modifier son comportement ou ses croyances sous l’effet d’une
pression réelle ou imaginaire, volontaire ou involontaire, exercée par une personne ou un
groupe de personnes
1. L’obéissance à l’autorité
Ou soumission à l’autorité
Introduction
Stanley Milgram (1962), juif américain ayant vécu la guerre 40-45 Il s'est demandé comment
cela se faisait il que des civiles aient obéis aux lois d Hitler et tué des juifs/gens, il met sur
pied une expérience avec des chocs électriques : "combien de volts les participants vont ils
accepter d'envoyer à un autre participant?" Le "professeur" (qui appuie sur les boutons) sont
payés 4 euros, il y a un tirage au sort pour voir qui est l'élève et qui est le professeur mais il
est truqué, l'élève est toujours le même c'est un acteur. On leur dit que c'est une expérience
sur l'influence de la punition sur la mémorisation (l'élève doit retenir des mots associés par
deux, par exemple "doré" et "collier"), si il se trompe il reçoit un choc électrique, les
consignes sont toujours les mêmes "l'expérience exige que vous continuiez" professeur doit
énoncer à voix haute combien de volts il donne à l'élève. A la fin de l'expérience il y a un
débriefing et on dit la vérité au participant: c'est une expérience sur le rapport à l'obéissance
-> Deux personnes sur trois continuent jusqu'à 450 volts
Résultats : 2/3 des participants obéissent à l'autorité : hommes et femmes, toutes races et
catégories sociales confondues Sont-ils des monstres ou des sadiques ?
- Pouvoir de récompense (c'est lui qui décide si il donne des points ou pas, si il valorise
ou non l'élève) : le professeur en dispose et peut décider de l'utiliser ou pas
- Pouvoir cohérsitif (de contrainte) : le professeur peut donner une retenue
Idéalement, le prof dispose de toutes les formes de pouvoir, encore faut-il qu'on les lui
reconnaisse. Il n'y a que les deux premiers qui sont sous notre contrôle, les deux autres
dépendent de l’école ou des élèves.
2. Le conformisme
Ou la pression à la conformité
Définition
Résultats :
- 1/3 des gens se conforment systématiquement
- 3/4 des gens se conforment au moins une fois
3. La normalisation
Ou la formation de normes
Définition
Normes = règle, souvent implicite, dictée par le groupe, reflétant les standards
d’approbation ou de désapprobation
Exemple : distance sociale (proxémie)
Exemple : en classe : boire, manger, arriver en retard, prendre des feuilles pour les absents
Exemple : amis : rester en contact, ne pas se mentir,…
Définition
Si on doit faire quelque chose et qu'on est nombreux à devoir le faire, la responsabilité va se
diviser et reposer sur beaucoup de personnes et donc on va se sentir moins responsables.
Si ces gens n'ont pas réagi c'est parce qu'ils ont reçu une pression sociale qui explique qu'ils
n'ont rien fait.
Explications : Parfois on ne réagit pas. Parfois, plus il y a de témoins, moins il y a de chances
d'être aidé. Pourquoi ?
- Ils ont cru que quelqu'un d'autre l'avait fait ou allait le faire
Définitions
La rumeur est un moyen de communication vicié (contient un vice), déformant la réalité de
façon grossière.
La rumeur est une histoire inventée présentée comme une vérité (légende)
La rumeur est « le plus vieux média du monde »
Caractéristiques
3 étapes (Allport):
Démentir...
- Profit personnel
- Fonction sociale :
L’AUTORITE
Je fais ce que le responsable me dit de faire
N
Je respecte les normes de groupe
RESPONSABILITE
Je me repose sur le groupe
6. Conclusion
Certaines personnalités refusent de céder à la pression sociale. Elles font preuve de…
- Indépendance : maintien du comportement ou des croyances malgré la pression
sociale
Exemple : certains sujets de Asch et de Milgram
= Pas d’adaptation à la pression sociale
- Anticonformisme : adoption délibérée d’un comportement ou de croyances qui vont
à l’encontre du comportement ou des croyances majoritaires
= Adaptation dans le sens contraire de la pression sociale
Pourquoi se regrouper ?
Par besoin psychologique
(Affection, attention, sécurité, informations,…)
- « L’homme est un animal social » (Vygotsky)
- Besoin de comparaison sociale
Pour s’amuser
Pour être plus performant, productif
Il n’y a pas de groupes inorganisés ! Dans tous les groupes, il existe au minimum des normes
et des rôles.
Certains groupes sont plus structurés (armée, église) que d’autres (amis).
- Rôle = fonction qu’un individu exerce au sein d’un groupe (exemple : leader,
amuseur, médiateur,…)
- Statut = position qu’un individu occupe dans la hiérarchie (exemple : président,
adjoint, trésorier,…)
A un statut correspond(ent) officiellement un ou plusieurs rôle(s) :
Dans les faits ?
= Degré d’attraction que les membres ressentent entre eux et envers leur groupe
Mesure de la cohésion
Moreno (sociométrie) étudie la structure d’un groupe à partir des préférences individuelles
et ses membres.
Sociogramme :
Impact sur la communication
Facilitation sociale
= Tendance à fournir un effort moindre dans une tâche collective que dans une tâche
individuelle
Exemple : traction sur une corde
Pourquoi ?
Phénomène de diffusion de la responsabilité : la responsabilité est divisée en autant de
parties qu’il y a d’individus dans le groupe
Les groupes exigent de leurs membres une certaine obéissance, un certain conformisme, un
respect des valeurs et des normes en vigueurs SINON…
Rejet du déviant : hostilité manifestée envers celui qui sort de la norme (qui dévie),
surtout dans les groupes à forte cohésion
Bouc émissaire : agressivité envers celui qui est moins puissant et plus facilement
critiquable (rôle au sein du groupe)
Brebis galeuse : jugement plus négatif envers un membre déviant de son propre
groupe qu’envers les membres des autres groupes (lié à l’identification au groupe :
diminution de ma propre valeur en tant qu’individu)
Conclusion
« Le tout est plus que la somme de ses parties »
Groupe > 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1
Cgroupe = f (relations entre I,E)