TAZEKRATT RAZIKA Finance Et Banque

Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou.
Faculté des Sciences Economiques, Commerciales et de Gestion.

Département des Sciences financières et comptabilité.
Mémoire de fin cycle en vue de l’obtention du diplôme de Master en sciences

financières et comptabilité.
Spécialité : Finance et banque
Thème
Le financement des micro entreprises à

travers la formule de L’ANADE.
Cas : BEA de Tizi-Ouzou, agence N°034.
Réalisé par : Dirigé par :

TAZEKRATT Razika SI MANSOUR Farida
Devant le Jury:
Président : OUAMAR S., MCB, UMMTO
Rapporteur : SI MANSOUR F., MCB, UMMTO
Examinateur : SI SALAH K., MCB, UMMTO
Année universitaire : 2021-2022

Remerciements
Nous tenons à remercier Dieu, tout puissant pour nous avoir donné la force
afin de réaliser ce modeste travail.
A notre promotrice Mme SI MANSOUR Farida pour ses conseils, ses

orientations et son aide durant l’encadrement.
Au directeur de la BEA qui a accepté de nous accueillir au sein de son

établissement pendant la période de stage et à Madame LATTA Fatima EPSE
CHEKLAT qui nous a accompagnés durant notre passage au niveau de la BEA,
Tizi-Ouzou.
Aux membres de jury pour l’honneur qu’ils nous font en acceptant

d’évaluer notre travail.
Nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont aidées à réaliser
ce modeste travail.
Enfin, nos remerciements les plus distingués sont destinés à tous nos
enseignants de la faculté des sciences économiques, commerciales et des
sciences de gestion.
Dédicaces
Ce présent travail est le résultat de grands sacrifices, de recherche et
de patience.
Je dédie ce travail à,
ALLAH qui m’a donné le courage et la force et qui m’a toujours

orienté vers le bon sens.
Mes très chers parents, ceux à qui je ne pourrai jamais rendre assez,
que Dieu les protège.
Mes chères sœurs
Mon très chère Brahim
Mes chers amis.

Liste des abréviations
ANADE : Agence National d’Appui et de Développement de l’Entrepreneuriat
ANDI : Agence Nationale de Développement Industriel
ANEM : Agence Nationale de L’Emploi
ANGEM : Agence Nationale de Gestion du Microcrédit
ANSEJ : Agence Nationale de Soutien à l’Emploi des Jeunes
BADR : Banque de l’Agriculture et du Développement Rural
BDL : Banque de développement Local
BEA : Banque Extérieure d’Algérie
BFR : Besoin en Fond de Roulement
BNA : Banque Nationale d’Algérie
BP : Business Plan
CASNOS : Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Non-salariés
CLMT/CMT : Crédit à Long et Moyen Terme/Crédit à Moyen Terme
CNAC : Caisse Nationale d’Assurance Chômage
CNAS : Caisse Nationale des Assurances Sociales
CNRC : Centre National du Registre de Commerce
CPA : Crédit Populaire d’Algérie
CPC : Compte des produits et charges
CSVF : Comité de Sélection et de Validation de Financements des projets
DLMT/DCT : Dettes à long et moyen terme/Dettes à court terme
EURL : Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée
FGAR : Fonds de Garantie des crédits aux PME

FGMMC : Fonds de Garantie Mutuelle des Micro Crédits
GE : Grandes entreprises
GUD : Guichet Unique décentralises
IFU : Impôt Forfaitaire Unique
ME :Micro-entreprise
PIC/CAP : Pérennité-Indépendance-Croissance/Croissance-Autonomie-pérennité
PME/PMI : Petite et Moyenne Entreprise/Petite et Moyenne Industrie
PNR : Prêt Non Rémunéré
SARL : Société à Responsabilité Limitée
SCS : Société en commandité simple
SNC : Société au Nom Collectif
SPA : Société Par Action
TPE : Très Petites Entreprises
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée

Sommaire
Introduction générale.................................................................................................................. 1
Chapitre I :Généralités sur la micro entreprise ........................................................................... 6
Introduction ............................................................................................................................ 7
Section 01 : Présentation de la micro entreprise ..................................................................... 8
Section 2 : l’entrepreneur et création des micro entreprises ................................................. 18
Conclusion : .......................................................................................................................... 32
Chapitre II :Le financement d’une micro entreprise en Algérie .............................................. 34
Introduction : ........................................................................................................................ 35
Section1 : besoins et modes de financement d’une micro entreprise ................................... 36
Section 2 : structure de financement d’une micro entreprise en Algérie .............................. 47
Conclusion ............................................................................................................................ 60
Chapitre III :Le financement de la micro entreprise par l’ANADE/BEA Tizi-Ouzou ............ 61
Introduction .......................................................................................................................... 62
Section 1 : présentation de l’organisme d’accueil « agence BEA n°034 ». ......................... 63
Section 2 : le financement triangulaire d’une micro entreprise par la BEA de Tizi-Ouzou.

Agence N°034....................................................................................................................... 68
Conclusion ............................................................................................................................ 82
Conclusion générale ................................................................................................................. 83
Bibliographie ............................................................................................................................ 87
Liste des tableaux ................................................................................................................. 91
Liste des figures .................................................................................................................... 91
Liste des schémas ................................................................................................................. 91
Liste des annexes .................................................................................................................. 91
ANNEXES ............................................................................................................................... 93
Table des matières .................................................................................................................. 105

Introduction générale
La micro entreprise constitue un outil privilégie pour encourager l’initiative privée et

l’esprit entrepreneurial et pour concrétiser les objectifs nationaux en matière de
développement, de création d’emplois et génération de revenus, sa capacité à résorber une
partie du chômage, les Etats de pays en développement encouragent tous les initiatives qui
visent son soutien.
Les banques constituent les seuls organismes qui ont la capacité de proposer des
services de capitaux ou de crédits aux particuliers et aux entreprises .Ces organismes
bancaires contribue à la réalisation de tout projet d’investissement, notamment dans les projet
de création d’entreprise, en accordent un crédit à tout personne physique et morale.
En Algérie, les années 1990 voient l’ouverture économique et l’émergence du secteur

privé, en parallèle, le marché bancaire se libéralise pour donner naissance aux banques privées
et ce, pour consolider les voies de financement de l’économie et soutenir financièrement le
démarrage du processus entrepreneurial et assurer sa promotion .Dans un contexte difficile
marqué par une série de crises (instabilité politique et sociale aggravée par une récession
économique liée au choc pétrolier), les pouvoirs publics mettent en action une panoplie de
programmes de soutien à la création de l’entreprise privée comme palliatifs des grandes
problèmes auxquels est confrontée la population algérienne :le chômage et l’inflation.
Parmi ces programmes, on cite les dispositifs économiques publics de la création de

l’entreprise. Les spécificités de ces dispositifs reposent sur les montants de financement et les
catégories de clients cibles .Parmi ces dispositifs, nous présentons l’Agence Nationale de
Gestion du Micro crédit (ANGEM), l’agence nationale d’appui et de développement de
l’Entreprenariat ANADE (Ex ANSEJ) l’Agence Nationale de Soutien à l’Emploi de Jeunes
(ANSEJ) et la Caisse Nationale d’Assurance Chômage (CNAC).
Suivant le décret exécutif correspondant au 22novembre 2020 modifiant et complétant

le décret exécutif correspondant au 8 septembre 1996 portant création et fixant les statuts de
l’agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes, le dispositif ANADE reste le principal
dispositif de développement de l’investissement par les jeunes promoteurs et qui consiste
spécialement à supprimer les contraintes, pour la plupart liées à hostilité de l’environnement
dont le ‘quel évoluent les micro-entreprises en général, et contribuent de ce fait à la relance
économique.
2
La contribution de la banque en tant qu’intermédiaire financier par le financement

triangulaire, pour améliorer le financement des crédits aux jeunes promoteurs. Une
convention a été signée entre des banques publiques (BEA, BDL, BNA, CPA, BADR) et
l’ANADE.
L’objet de ce travail est de nous interroger sur le degrés de contribution de la banque

algérienne aux financements des micro-entreprises, et nous interroger également sur la
relation entre la banque et ANADE est son rôle dans la création et le financement de ce types
d’entreprise.
Cela étant, nous posons la problématique suivante :
Comment s’effectué le financement des micro entreprises à travers la formule

ANADE par la BEA ?
Cette problématique va se décliner en questions secondaires suivantes :
-Qu’est-ce qu’une micro-entreprise ?
-Qu’els sont les objectives et caractéristiques dunes micro-entreprise ?
-Quels sont les procédures à suivre pour crée une micro-entreprise et quels sont ces
modes de financement ?
-Quels est le rôle de financement bancaire des micro-entreprises crée dans le cadre du
dispositif ANADE ?
Hypothèses de la recherche
Apres identification de problématique, nous pouvons fournir les hypothèses suivantes :
-la principale contrainte à la création d’une micro entreprise et le financement qui

participe au développement des ce genre d’entreprise.
-la BEA est impliquée dans le financement du micro crédit ANADE.
Méthodologie de la recherche
Pour répondre à notre question principale complétée par les questions secondaires et
vérifiée nos hypothèse de recherche, notre travail est fondé sur :
3
-D’une part, sur une étude théorique (recherche et étude documentaire), consolation des
différentes documents (ouvrages, mémoires et thèse, revus et articles, des sites internet) qui
sont nécessaires pour la compréhension des concepts et logiques relative à notre thème, ainsi
que d’étudier les textes législatifs et les réglementations relatifs à la banque« BEA »et
ANADE-EX-ANSEJ.
-d’autre part, sur une étude pratique qui traite le cas de la BEA de Tizi-Ouzou et
exploitation des divers documents, des statistiques fournis par la banque plus une étude de cas
pour mieux approfondi dans notre thème.
Intérêts de la recherche
En tant que financières, il nous semble intéressant de connaître les obstacles financiers
des micros entreprises, tant dans le monde que dans notre pays ;
-Le sujet a un rapport direct avec notre formation dans la finance et banque.
-Un sujet d’actualité qui montre l’importance de la micro entreprise dans la création de la
richesse
-La micro entreprise joue un rôle important dans le développement des pays par la création de
l’emploi
Structure de mémoire
Apres avoir exposé la problématique et confirmer nos hypothèses.
On a reparti notre travail en trois chapitres :
-le première chapitre, intitulée généralité sur les micros entreprise, est subdivisé en deux
sections, la première a pour objectif de présenter la micro entreprise (définition, classification,
objectif), la deuxième section sera consacré pour les étapes de création de l’entreprise.
-le deuxième chapitre portera sur le financement d’une micro entreprise, est subdivisé
également en deux sections, la première renseigne sur les modes de financement d’une micro
entreprise, la deuxième aborde les organismes programmes pour le financement de la micro
entreprise en Algérie.
-Le troisième et dernier chapitre est le résultat de notre étude effectue au niveau de
l’organisme (agence BEA) de Tizi-Ouzou, il est scindée en deux sections, la première est une
4
présentation de BEA, la deuxième aborde le financement triangulaire dans la relation Banque-

ANADE.
5
Chapitre I :
Généralités sur la micro entreprise

Chapitre I : Généralités sur la micro entreprise
Introduction
Les micros entreprises représentent une grande partie de tissu économique. Les micros
entreprises occupent une place important par rapport aux autre entreprises ainsi la flexibilité
de sa constitution et sa capacité à se conformer aux diverses contrainte dominer de son
environnement.
Les micro entreprises méritent d’être encouragées en raison du grand intérêt et des
merveilleuses possibilités qu’elles offrent du point de vue de la création d’emploi, de la
répartitions équitable de revenu, de la réduction de la pauvreté, de la établissement d’un
potentiel technologique local, ….
La micro entreprise dispose de différentes caractéristiques et sa création passe par

plusieurs étapes.
Dans ce premier chapitre, nous allons d’abord présenter dans la première section la
micro entreprise à travers sa définition, ses caractéristiques, ses objectifs et la classification
des micro entreprises. La deuxième section sera consacrée à présenter l’entrepreneur et la
création des micro entreprises (les étapes de création d’une micro entreprise).
7
Section 01 : Présentation de la micro entreprise

La quasi-totalité du parc des entreprises est constituée d’entreprises individuelles et
d’entreprises de moins de 10 salaries, c’est-à-dire de TPE. Et, même si ces TPE emploient
proportionnellement moins d’effectifs salaries, créent moins de valeur ajoutée et réalisent
moins de chiffre d’affaires que les entreprises de moyenne et /ou de grande taille, elles
occupent, dans plusieurs secteurs, environ un tiers de effectifs, créent un tiers de la valeur
ajoutée et réalisent un tiers du chiffre d’affaires. La micro entreprise est une petite unité
économique de production crée par une personne physique qui vent investir dans la
production de biens et services afin de générer de bénéfice.
1.1. Définition de la micro-entreprise

La micro entreprise peut avoir plusieurs définitions :
Selon Olivier Ferrier
L’auteur Olivier FERRIER, il a regroupé les trois grandes approches : quantitatives,

qualitatives, internationales et composites.
Qui représente les tentatives de définitions des très petites entreprises.
Nous commençons par présenter l’approche quantitative, puisque celle-ci est la plus intuitive
et généralement la plus retenue.
a- l’approche quantitative
Les critères quantitatifs les plus utilisés sont l’effectif, le chiffre d’affaires et les actifs
de l’entreprise (capital total immobilisé, fonds propres).
La micro entreprise est définie comme une entreprise employant moins de 10 salaries.
b- L’approche qualitative
Dans l’approche qualitative on trouve quatre grands groupe, par exemple dans le
premier groupe, le type d’origine ou de propriété de l’entreprise affecte très probablement la
forme organisationnelle de l’entreprise et donc son développement. Mais cela ne permet pas
de distinguer les très petites entreprises « TPE » des grandes entreprises « GE », puisque dans
certaines de ces dernières c’est le créateur qui continue de prendre les décisions. Pour l’auteur
DEECKS (1973), l’entreprise est oligarchique (plus d’un propriétaire), patricienne (familiale,
gérée par un gérant) ou monocratique (un seul actionnaire).
8
Dans le deuxième groupe, les stratégies ou les objectifs de la direction
L’auteur MARCHESNAY (1988) a introduit une relation entre la stratégie et les intérêts
de l’entrepreneur pour l’indépendance et l’impact sur le marché, du point de vue de croissance
ou de la stabilité.
c- L’approche internationale
Le critère de définir le plus généralement adopté est le nombre de salariés de
l’entreprise
Selon ce critère les typologies des entreprises est la suivante :
Tableau N° 1: les types d’entreprises
TPE PE ME GE
Très petites entreprise Petite entreprise Moyenne entreprise Grand entreprise
1 à 9 salariés 10 à 100 salariés 100 à 500 salariés Plus 500 salariés
Source : M .MARCHENSAY et C .FOUCAD (collectif) « gestion des PME-PMI »Edition

Nathan, 1997, P08.
d- L’approche composite
L’auteur GREPME (1994) a retenu six critères pertinents, afin de caractériser une très
petite entreprise. Ces critères sont :
-La dimension : celle-ci doit être petite et définie par pondération selon les secteurs, etc. ;
-La stratégie : elle est plutôt intuitive et peu formalisée ; on parle plus de tactique court
terme que de stratégie long terme ;
-La spécialisation : la spécialisation de la direction, des employés et des équipements est

faible et se fait à mesure que la taille augmente et avec le passage d’une production variée,
sur commande ou sur de très petites séries à une production en série ;
-La gestion : la gestion est centralisée, personnalisée par le propriétaire-dirigeant dans le

cas de toutes les petites entreprises et même dans certaines moyennes entreprise.
9
-Le système d’information interne : le système d’information privilégié des TPE est le
contact direct ou le dialogue ; il est donc peu complexe ou peu organisée avec
l’accroissement de la taille, cependant il doit se structurer afin de favoriser le contrôle ;
-Le système d’information externe : est simple, dans ce cas les clients du propriétaire-
dirigeant d’une TPE sont ses interlocuteurs directs si bien qu’il peut étudier leurs besoins
et leurs goûts.
e-Une approche différente par la technologie :

Cette approche est différente des autres approches est caractérise les très petites
entreprises « TPE », les petites et moyennes entreprises « PME » et les grandes entreprises
« GE », selon des critères différents de ceux retenus par les approches précédentes.
Par nature, alors que les très petites entreprises de l’industrie « TPI » se positionnent
vers des activités essentiellement soutenues par la demande intérieure de ménage et
structurées autour de marchés locaux (imprimerie, industrie, mécanique bois ameublement),
les grandes entreprises se positionnent vers des activités plutôt soutenues par la demande
extérieure (construction aéronautique, sidérurgie, caoutchouc et chimie de base).1
Selon A. Faure« la petite entreprise est définis comme étant une entité généralement
personnelle avec très peu de salaries, voire pas du tout .Elle est dirigée par une seule personne
parfois par un couple marie. Souvent le responsable et le propriétaire lui-même, un ancien
commerçant au technicien qui s’est mis à son compte, a ouvert un magasin ou entreprise une
activité de service »2.
Selon Annabelle Jaouen /Olivier Torres «S’il n’existe pas de définition officielle unique au
monde de la très petite entreprise, on s’accorde en général à lui reconnaître un effectif inférieur à
vingt personne, bien que de nombreux travaux considèrent la TPE comme comprenant au
maximum dix salaries. Le critère de la taille n’est pourtant pas le seul : le type de propriété, le
chiffre d’affaires ou le total du bilan annuel (inférieur à deux millions d’euros) »3
Selon P.A Julien «La petite entreprise est une entreprise juridiquement ou financièrement
indépendante opérante dans les secteurs primaires manufacturiers ou des services et dont les
1
FERRIER. Olivier ; « les très petites entreprises », Ed Boeck, paris, 2002, P23.34.
2
A. Faure « la comptabilité de la petite entreprise : de l’écriture au bilan ».Ed Chiron, 2009,
P25.
3
.JAOUEN Annabelle/ Torres Olivier ; « les très petites entreprises »Ed AVOISIER, 2008,
P20.
10
fonctions de responsabilité incombent le plu souvent à une personne, si non à deux ou trois, en
général seules propriétaires de capital » 4
Selon Christian Morisson, Henri Renard et Xavier Oudin « Les micros entreprises, étant
donné que ce sont les entreprises les plus petites, qui ont le plus de mal à fonctionner lorsque les
interventions du secteur public sont inadaptées ou en contradiction avec l’entreprise privée ».5
1.2-Caractéristiques de la micro entreprise

On peut connaître une entreprise comme étant une micro entreprise si celle rassembler les
caractéristiques suivantes :
Schéma n° 1: les caractéristiques de la micro entreprise
Les caractéristiques d’une micro entreprise
La La Le système Le système
La gestion La stratégie d’information d’information
dimension spécialisation
interne externe
Source : Réalisé par nous-mêmes
1.2.1-La dimension : celle-ci doit être petite et définie par pondération selon les secteurs,
etc. ;
1.2.2-La stratégie : elle est plutôt intuitive et peu formalisée ; on parle plus de tactique court
terme que de stratégie long terme ;
1.2.3-La spécialisation : la spécialisation de la direction, des employés et des équipements est

faible et se fait à mesure que la taille augmente et avec le passage d’une production variée, sur
commande ou sur de très petites séries à une production en série ;
4
Pierre. André Julien, « les PME, bilan et perspectives »Edition Economica, Paris, 1994,
P33.
5
Christian (M), Henri (B) et Xavier (O), « Micro –entreprise et cadre institutionnel dans les
pays en développement », Edition OCDE, Paris, 1994.P21.
11
1.2.4-La gestion : la gestion est centralisée, personnalisée par le propriétaire-dirigeant dans le

cas de toutes les petites entreprises et même dans certaines moyennes entreprise.
1.2.5-Le système d’information interne : le système d’information privilégié des TPE est le
contact direct ou le dialogue ; il est donc peu complexe ou peu organisée avec l’accroissement
de la taille, cependant il doit se structurer afin de favoriser le contrôle ;
1.2.6-Le système d’information externe : est simple, dans ce cas les clients du propriétaire-
dirigeant d’une TPE sont ses interlocuteurs directs si bien qu’il peut étudier leurs besoins et
leurs goûts6.
Tableau N° 2 : caractéristiques des petites et moyennes entreprises
caractéristiques Micro entreprises Petite entreprises Moyennes entreprises

nombre Très élevé Elevé Modéré
types Personnes physiques, Entreprises familiales Personnes morales
Petits commerçants ou comptant quelques Comptant plusieurs
Prestataires des services salariés, travailleurs salariés de personnes.
non spécialises, indépendant très
Entreprises familiales. spécialisés.
Structure de la La même personne est Le propriétaire est en Le propriétaire et les
Propriété propriétaire, salariée et générale le directeur directeurs sont le plus
directeur. souvent des personnes
différentes.
Type d’opération Principalement en En espèce (bancaires, Bancaires, beaucoup
espèce, très peu peu formelles dans une plus
formelles. certaine mesure) Formelles.
Siège Fréquemment non fixe Fixe (mais peut Fixe
changer)
Gestion de Non professionnelle Concoure de certains Concours régulière de
l’entreprise professionnels professionnels
Normes Comptabilité Une certaine Observation des règles
Comptables inexistante ou peu Comptabilité, Et comptabilité pareilles
développée, Observation des règles à bonnes.
6
FERRIER .OLIVIER ; « les très petites entreprises », de Boeck, Paris, 2002, P32
12
Compréhensibilité très limitées à partielle,

limitée. Compréhensibilité
Limitée.
Information du Local Local/régionale. Nationale/international
marché
Durée de vie de Très dynamique, Dynamique, peut Activités (consolidées)
l’entreprise Création et dissolution disparaitre rester petite Plus stables.
rapides ou se développer.
Source : LASLOUDJI Lila, MEROUANE Fatma-Zohra « La création et la financement des
entreprises : Cas des petites et moyennes entreprises de la commune de DRAA BN
KHEDDA » Mémoire Master, option Finance UMMTO, 2014/2015.P19.
1.3- les objectifs principaux d’une micro-entreprise :

La micro entreprise a des objectifs dès sa création, elle se fixe une raison d’être. Ces objectifs
sont :
-D’engendrer à travers les différents projets, un nombre important d’emplois directs et

indirects économiquement viables et durables, participant activement et progressivement à la
résorption du chômage.
-De faire émerger de nouvelles opportunités au redéploiement des activités du secteur

bancaire auquel la micro-entreprise peut offrir un ensemble de nouveaux clients solvables ;
-D’inciter à la formation de l’entrepreneur et l’amener à intégrer le risque calculé au nombre

des éléments de gestion auquel il doit une attention soutenue ;
-De satisfaire les besoins de la population par l’augmentation et la diversification de la

production ;
-D’accroître le nombre et améliorer la qualité des opérateurs économiques qui sont des
acteurs de développement et promouvoir par ce biais le développement durable et la
croissance économique soutenue, tout en respectant les règles de l’économie de marché ;
-De développer, redéployer et revivifier le secteur privé ;
-D’inciter à la normalisation des activités économiques en offrant des avantages pouvant

désintéresser les agents des activités informelles ;
13
-De favoriser la réinsertion des jeunes dans la société, ce qui permet d’éviter la massification
des fléaux sociaux, permettant par-là de réduire les effets pervers de l’oisiveté7.
1.4-Classification de la micro entreprise

Il y a deux types d’entreprises : les sociétés et les entreprises individuelles.
Elle peut être cernée à travers les critères suivants :
-sa taille (mois de 9 travailleurs salaries)
-sa nature juridique (société à responsabilité limitée, société par action, société en nom
collectif, société en commandité simple, coopératives, EURL)
-son domaine d’activité (petite production de biens et services marchands, sous-traitance,

maintenance…)
-son niveau d’investissement réduit (ne dépassant pas quatre millions de dinars)
-sa prospection à se développer en PMI/PME.
1.4.1-Classification de la micro entreprise selon le domaine d’activité

On peut citer plusieurs types de micro entreprise selon les domaines d’activité, nous pouvons
citer :
1.4.1.1-Entrepris Artisanale : L’activité artisanal consiste a exercé une activité de

fabrication, transformation, réparation, ou effectuer certaines prestations de services.
1.4.1.2-Entreprise commerciale : sont des entreprises dont l’activité principale

consiste à acheter pour revendre. Certaines prestations de services sont également considérées
comme commerciales : la restauration et l’hébergement, par exemple8.
1.4.1.3-Entreprise industrielle : Leurs activités principales est la production et la

commercialisation des produits finis obtenus âpres transformations des matières premières.
7
HAMLAT LIZA, HEDJINE FATMA, « création et assurance des micros entreprises en
Algérie, à l’aide des dispositifs publics ANSEJ et CNAC. Cas de wilaya de Tizi-Ouzou ».
Mémoire Master en Finance, UMMTO.2017/2018.P14-15.
8
Laurence PIGANEAU, « Le guide de la micro-entreprise », Edition EYROLLES,
2010.P35.36.
14
1.4.1.4-Entreprise prestataires de service : Ces activités consistent à mettre à

disposition d’autres entreprises ou de particuliers des compétences, un savoir-faire ou une
infrastructure particulière.
Là encore, les domaines sont variés : il peut s’agit de prestations de services techniques,
logistiques, intellectuelles, administratives…..
Exemples : coiffure, secrétariat à domicile, transport de personnes, restauration, conseil

en gestion…
1.4.1.5-Entreprise Agricole : Entité qui commercialise des produits issus de

l’agriculture, (fruits, légumes…)9.
Schéma n° 2 : classification de la micro entreprise selon l’activité
Classification des micros entreprises selon l’activité
Entrepris Entreprise Entreprise Entreprise Entreprise

Artisanale commerciale industrielle prestataires Agricole
de service
Source : Réalisé par nous même
1.4.2Classification juridique d’une micro-entreprise

Le micro entreprise peuvent prendre différentes formes juridiques, le choix de la
structure juridique est une phase importante de la construction du projet de création
d’entreprise .Le créateur a le choix entre créer une entreprise individuelle ou sociétaire.
9
www.linternaute.fr, consulté le 18/08/2022
15
1.4.2.1Les entreprises individuelles (personnelles)

L’entreprise individuelle est la forme la plus souple et la moins coûteuse pour démarrer une
activité .Il n’est en effet pas obligatoire de rédiger des statuts et aucun capital minimal n’est
requis.
L’entrepreneur décide seul, il n’a de compte à ne rendre à personne. L’entreprise individuelle

responsable sur ses biens propres des dettes de l’entreprise10.
1.4.2.2. En nom collectif (SNC)

Généralement, cette forme de société est pour les activités commerciales. Ils sont
personnellement et solidairement responsables des dettes sociales, y compris sur leurs biens
personnels. Les associés, deux au minimum, sont censés se connaitre et se faire mutuellement
confiance. Ils ne peuvent céder leurs parts sans l’accord des autres associés.
1.4.2.3. En commandité simple (SCS)

La société en commandité simple réunit deux types d’associés. Les commandités gèrent
l’entreprise au quotidien. Ils ont la capacité commerciale. Ils sont personnellement et
solidairement responsables des dettes sociales.
Les commanditaires apportent les capitaux et contrôlent la gestion des commandités. Ils
ne sont pas commerçants et ne sont responsables des dettes sociales qu’à hauteur de leurs
apports11.
1.4.2.4. Société à responsabilité limitée (SARL)

Dans une SARL, les associés ne sont pas responsables personnellement des dettes
sociales. Mais ils ne peuvent céder leurs parts qu’avec l’accord de la majorité en nombre des
associes représentant au moins les ¾ du capital. Les associés doivent être plus de 2 mais
moins de 50.
A un associé, la SARL se transforme automatiquement en EURL (Entreprise Unipersonnelle

à Responsabilité Limitée)12.
10
Mathieu Brémont, Michael Engelmann, Florence Labégorre, « Le business plan du créateur
d’entreprise, une démarche illustrée ». Ed AFNOR 2009.P27.
11
Ibid., p28.
12
Mathieu Brémont, Michael Engelmann, Florence Labégorre, Op cit .p 28.
16
1.4.2.5. Les entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL)

L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) est une entreprise constituée
d’une seule personne, l’immatriculation au registre du commerce confère la personnalité
morale à l’entreprise et la qualité de commerçant au gérant. Le capital est fixé librement par
l’associé dans les statuts de la société. Les biens personnels du créateur seront distincts de
ceux de l’entreprise et il ne répondra de ce fait des dettes de l’entreprise qu’à concurrence du
capital social.13
1.4.2.6-Société par action (SPA)

La SPA est société de capitaux, elle regroupe un minimum de SEPT (7) actionnaires.
Le minimum de capital social pour sa constitution est cinq millions (5.000.000) de dinars en
cas d’appel public à l’épargne et de un million (1.000.000) de dinars s’il ya pas d’appel public
à l’épargne.
La SPA est la société dont le capital est divisé en actions et qui est constituée entre des
associes qui ne supportent les pertes qu’a concurrence de leurs apports. (Art.592 et suite du
code du commerce/Décret législatif n°93-08 du 25 avril 1993).14
13
https://cnrcinfo.cnrc.dzconsulté le 10/07/2022
14
http://www.jecreemonentreprise.dzconsulté le 10/07/2022
17
Section 2 : l’entrepreneur et création des micro entreprises

La notion d’entrepreneur est étroitement associée à celle de création d’entreprise.
L’entrepreneur joue un rôle clé dans la création de nouvelle organisation et, de ce fait, apporte
une contribution majeure à la croissance économique.
Cette association « entrepreneur/création d’entreprise » suppose l’existence de raisons

fondamentales poussant l’individu à se lancer sur un chemin nouveau, celui de la gestion
d’une organisation.
Souligne Verstraet dans sa définition« l’entrepreneur est un phénomène conduisant à la

création d’une organisation impulsées par un ou plusieurs individus s’étant associes pour
l’occasion ».
La création d’une micro entreprise est devenue aujourd’hui la source de développement

et de croissance, qui nécessite des moyens humain, économique et financier.
Dans cette section nous allons présenter, l’entrepreneur, les facteurs et les principales
étapes de création d’une micro entreprise.
2.1. Définition de l’entrepreneur

L’école de l’apprentissage a définie l’entrepreneur« on ne naît pas entrepreneur, on le
devient .On devient entrepreneur par l’acquisition d’un savoir, d’un savoir-faire et d’un savoir
être, par la formation, l’expérience et l’accompagnement ».15
2.1.1. Les caractéristiques de l’entrepreneur

L’entrepreneur possède différentes caractéristiques, ces caractéristiques sont :
2.1.1.1. L’entrepreneur comme initiateur

L’entrepreneur est l’acteur de processus entrepreneurial plusieurs auteurs comme
Sophie Boutillier et D.Uzinidis ont étudies les caractéristiques de ce dernier.
Les premières recherches dans le domaine d’entrepreneuriat ont porté sur l’entrepreneur
comme initiateur, acteur de processus ayant une intention et une volonté pour s’introduire
dans les domaines des affaires, ces études portaient sur les caractéristiques psychologiques
« l’approche par traits », et le modèle de SHAPERO.
15
LAKHLEF Brahim, « créateur d’entreprise, dirigeants d’entreprise », Edition, Alger livres,
2014, P30
18
2.1.1.2. Un besoin d’accomplissement

Nous citons les travaux de ME CLELLAND qui étaient basés sur les critères du besoin
d’accomplissement, pour lui ce dernier est des éléments indissociables des caractéristiques de
l’entrepreneur. L’entrepreneur préfère être le responsable des solutions de ces problèmes, au
lien de subir des commandes (être un simple salaries) d’établir ses propre objectifs et les faire
réaliser par lui-même contrôler « être son propre patron ».
2.1.1.3. Entrepreneur Innovateur

J Schumper souligne que les individus capables d’innover méritent seuls l’application
d’entrepreneur : ils ont dotés d’intégration et font preuve d’initiative et de volonté, ils assurent
le passage entre le monde scientifique de la d découverte et des inventions et de le monde
économique des innovations.
C’est-à-dire que l’entrepreneur profite des connaissances de savantes inventions pour

créer des produits utiles en innovant.
2.1.1.4. Un preneur de risque

Le fait de créer une entreprise ou commercialiser une innovation présente un risque
supérieur. Plusieurs études ont montré que le plus souvent, le jeune entrepreneur connait mal
ses coûts et les responsabilités du marché. Les spécialistes s’accordent pour considérer la
prise de risques comme étant une caractéristique qui différencié les entrepreneurs des autre
individus16.
2.1.2. Les typologies d’entrepreneurs

Il existe un bon nombre de typologie d’entrepreneurs, elles sont de valeurs et d’utilité
inégale, car elles ont été construites en fonction d’objectifs et à partir de méthodologies et
d’échantillons très différents. En raison de la diversité des typologies proposées dans la
littérature, nous n’allons pas en faire une revue exhaustive mais nous allons essayer de
présenter les typologies les plus courantes dans la littérature en entrepreneuriat, en insistant
sur leur caractère relatif, et sur le trait dominant.
2.1.2.1. La typologie de Schumpeter

L’approche de Schumpeter repère quatre types historiques d’entrepreneur. Dans ces
typologies les buts et les motivations ne sont pas pris en considération. Les types
16
AOUDJ Mohamed, ALICHE Samia, FILALI Dhahbia. « Le développement de l’esprit
entrepreneurial dans le domaine de tourisme : cas des wilayas du centre de l’Algérie. » ;
Mémoire en Marketing Hôtelier et Touristique. UMMTO 2018/2019.P5.7.
19
d’entrepreneurs sont déterminés plutôt par les fonctions économiques qu’il met en œuvre et
les positions sociales dans lesquelles il se trouve.
-le fabricant commerçant présente un projet capitaliste le plus souvent. Les fonctions
exercées par ce type d’entrepreneur sont multiples et ce dernier transmet sa position
essentiellement de façon héréditaire.
-le capitaine d’industrie agit, soit par influence personnelle, soit dans le but d’acquérir la
propriété ou le contrôle de majorité des actions.
-le directeur salarié, possédant une statue particulièrement qui peut être ou non aux
résultats de l’entreprise. Dans tous les cas, son comportement n’est pas celui du capitaliste.
-le fondateur s’implique tés fortement au tout début de la vie de l’entreprise .Il lance
l’affaire puis assez rapidement se retire.
2.1.2.2. L’entrepreneur artisan et l’entrepreneur opportuniste

Une des toutes premiers typologies date de 1967 distingue deux figures d’entrepreneurs
en fonction des conditions de création : l’entrepreneur artisan et l’entrepreneur opportuniste.
-L’entrepreneur artisan crée son entreprise sans grande expérience, notamment en

matière de gestion. Il a surtout une forte compétence technique et il adopte volontiers une
attitude paternaliste au sein de son entreprise. Il craint de perdre le contrôle de son entreprise
et refuse généralement la croissance pour celle –ci .Pour ce, il se focalise dans des activités
faiblement innovantes.
-L’entrepreneur opportuniste offre une figure presque opposée à la précédent. En effet,

il possède un niveau d’instruction plus élèves et ses expériences de travail sont diversifiées et
nombreuses. Cet entrepreneur s’identifie plus à la gestion et ses comportements habituels
refusent le paternalisme alors qu’ils accordent une place important à la croissance et au
développement de l’entreprise mêle s’il faut pour cela perdre un peu d’indépendance.
2.1.2.3. La typologie de LAUFER

Jacqueline LAUFER, met en évidence quatre types d’entrepreneurs :
-L’entrepreneur manager ou innovateur : formé dans une grande école, il a déroulé une
carrière brillante dans des grandes entreprises. Ce type d’entrepreneur est motivé par les
20
besoins de création, de réalisation et de pouvoir. Ses buts s’articulent prioritairement autour

de la croissance et de l’innovation.
-L’entrepreneur propriétaire orienté vers la croissance ; l’objectif de la croissance est

«également un présent pour cet entrepreneur, mais l’autonomie financier représente un
objectif il portant et la recherche d’équilibre entre croissance et autonomie constitue une
préoccupation permanente .Ses motivation à la création d’entreprise sont proches de celles de
la figure précédent avec un besoin de pouvoir beaucoup plus marqué.
-l’entrepreneur refusant la croissance mais cherchant l’efficacité ; cet entrepreneur

choisit clairement un objectif d’indépendance et refus la croissance qui pourrait l’amener à ne
pas atteindre ce but prioritaire. Ses motivations sont beaucoup plus centrées sur les besoins de
pouvoir et d’autorité.
-L’entrepreneur artisan : on retrouve dans cette approche une figure d’entrepreneur déjà
évoquée La motivation centrale est le besoin d’indépendance est importante que la réussite
économique.
Le lien établi par LAUFER, entre croissance de l’entreprise et personnalité de

l’entrepreneur, a été également repris par d’autre comme le montre le point qui suit.
2.1.2.4. Les PIC et les CAP

P.A JULIEN et MARCHESNAY ont suggéré une typologie en portant du principe qu’il
existe trois grandes aspirations socio-économiques chez l’entrepreneur :
-La pérennité de son entreprise : elle exprime par le souci de durée, notamment dans
l’espoir de transmettre à un repreneur ou à un membre de la famille ou de l’entreprise.
-l’indépendance : comme tout créateur, l’entrepreneur souhaite être indépendant, en

terme de propriété du capital, et /ou autonome, en terme de prise de décision. Il s’agit de deux
distinctes d’indépendance.
-la croissance : qui peut être assimilée à la volonté de puissance et au désir de pouvoir.
Les deux auteurs distinguent deux types d’entrepreneur :
2.1.2.4.1-L’entrepreneur PIC (Pérennité-Indépendance-Croissance) :

Ce type accorde la priorité à la pérennité de son affaire et souhaite également préserver
l’indépendance patrimoniale, en refusant des associes, voire des emprunts préserver
21
l’indépendance patrimoniale, en refusant des associes, voire des emprunts extérieurs quant à
la croissance, elle n’est acceptée que pour autant qu’elle ne met pas en cause la pérennité et
l’indépendance de l’entreprise.
2.1.2.4.2-L’entrepreneur CAP (Croissance, Autonomie, Pérennité) :

Dans ce cas de figure, l’entrepreneur privilégie les activités à croissance forte, et sans
doute risquée (alors que le PIC évite le risque ), il va rechercher l’autonomie de décision et ne
pas se préoccuper des problèmes d’indépendances du capital (il recherchera des capitaux
extérieurs, quitte à se faire «filiale »par une grande entreprise, tout en restant patron, par
exemple comme sous-traitant exclusif).En revanche, il ne sera pas préoccupé par la pérennité
de son affaire car il pourra facilement changer d’activité. Le CAP se situe généralement dans
des activités turbulentes, évolutives, en expansion. Il aura tendance à externaliser des
fonctions, à accorder la priorité aux investissements immatériels, tels que la recherche –
développement, la publicité et la communication, la formation du personnel. Il donnera la
préférence aux structures légères, adaptives.
2.1.2.5. L’entrepreneur indépendant et l’entrepreneur créateur d’organisation

En se référant à l’analyse des motivations entrepreneuriales, telles que le besoin de
création, le pouvoir et l’autonomie .J.C.ETINGER propose une typologie plus simplifiée de
J.LAUFER. Celle-ci comprend deux types d’entrepreneurs : les entrepreneurs indépendants,
équivalents des entrepreneurs artisans, pour lesquels le besoins d’autonomie ; les
entrepreneurs créateurs d’organisation, qui regroupe tous les autres types d’entrepreneurs de
la grille de LAUFER, pour lesquels le besoins de pouvoir est dominant. Ces deux types ont
des comportements contrastés et différenciés par rapport à la notion de croissance. Le premier
(entrepreneur artisan ou indépendant ou PIC) limite la croissance de son entreprise à ses
propose possibilités en termes de ressources. Le second (entrepreneur créateur d’organisation,
ou CAP) recherche les opportunités d’affaires, la croissance et est d’avantage susceptible que
le premier de contribuer, de façon significative, au développement économique général17.
2.2. Les facteurs de création d’une micro-entreprise

La création et le développement d’une micro entreprise repose essentiellement sur trois
facteurs tels que ; économique, financier et humain.
17
LASLOUDIJ Lila, MEROUANE Fatma –Zohra, « la création et le financement des
entreprises : cas des petites et moyennes entreprise de la commune de DRAA BEN
KHEDA » .Mémoire Master en Finance, UMMTO2014/2015 .P27.30.
22
2.2.1. Le facteur économique de la micro entreprise

Pour que la micro-entreprise étant de produire des biens ou services, doive se doter des
moyens de production qui sont les suivants
-D’un terrain, de constructions, d’un fonds de commerce ;

-D’équipements d’outillage et de matériels roulant ;
-De brevets et licences ;
-De matières premières
Tous ces moyens n’ont pas la même fonction ni la même durée de vie certains, telles
terrains ou les constructions sont utilisés pendant de longues années .D’autre, comme les
équipements et l’outillage, servent à la production d’une quantité importante de biens ou de
services, et sont en principe remplacés au bout d’une certaine période d’utilisation. D’autre
enfin comme les matières sont consommés lors de la fabrication du produit et doivent être
sans cesse renouvelés. Une distinction doit donc se faire entre les moyens utilisés pendant un
période plus ou moins longues et ceux qui ne servent qu’une fois dans le processus de
fabrication. Les premiers sont appelés actifs immobilisés ils sont financés par des crédits à
moyens et long terme .Les seconds sont appelés actifs circulants, ils sont financés par des
crédits à court terme.
2. 2.1.1. Le facteur financier de la micro-entreprise

Pour acquérir ces moyens de production, l’entreprise doit avoir des ressources.
Les fonds des propriétaires ne suffisant généralement pas, elle est souvent amenée à
emprunter d’organismes financiers ou de particuliers. Elle dispose donc de deux catégories de
ressources :
-celles des bailleurs de fonds, constituées :
-des dettes à moyen et long terme (DLMT), lorsqu’elles sont remboursables sur une
période supérieure à une année ;
-des dettes à court terme (DCT), lorsqu’elles sont exigibles dans les douze mois qui
suivent.
En plus de ces ressources, l’entreprise peut également obtenir de ses fournisseurs des
délais de paiement.
23
2.2.1.2. Le facteurs humaine de la micro entreprise

Le facteur humain occupe une grande place dans la réussite d’une entreprise. Il nées
certes pas toujours facile de porter une appréciation sur la compétence technique et
professionnelles des dirigeants d’une entreprise, mais il est possible de se rendre compte s’il
s’agit de personnes sérieuses, avec des vues prospectives valable, qui maîtrisent bien le
domaine dans lequel elles activent ou veulent investir et qui voient suffisamment loin pour
prévoir les problèmes qui pourraient surgir aussi bien dans la phase de réalisation du projet
que pendant l’exploitation de l’entreprise .Tout ça nous donne l’enthousiasme d’avoir une
idée sur la personne fondatrice de cette micro-entreprise qui est l’entrepreneur18 :
2.2. Les étapes de création de la micro entreprise

De la naissance d’une idée à l’immatriculation d’une société, la création d’entreprise
regroupe l’ensemble des démarches et des étapes indispensables et obligatoires pour démarrer
une activité indépendante.
Les étapes de création d’une entreprise
-L’idée de projet et sa maturation
-L’étude technico-économique
-Etude financière
-La réalisation du projet et son exploitation
2.2.1- L’idée de projet et sa maturation

C’est l’étape qui va de la naissance de l’idée à sa maturation, elle a deux sous étapes :
2.2.1.1. La période de gestation

C’est la période pendant laquelle une idée de projet n’ait, mûrit et s’affirme. Tout projet
de création d’entreprise commence par une idée qu’elle naisse de son expérience, de son
savoir-faire, d’une imagination ou d’un simple concours de circonstances, il s’agit souvent au
départ d’une intuition ou d’un désir qui s’approfondit et mature avec le temps. Avoir une
vision, un objectif clair et bien défini, la volonté d’être indépendant, le goût du challenge, est
le premier point pour développer son esprit entrepreneurial.
18
BOUYACOUB Farouk, L’entreprise et le financement bancaire, ED CASBAH, 2000, P39-
40.
24
A la base de chaque création d’entreprise, il ya une idée .Cette idée souvent apparaît
comme intuition ou un désir qui mûrit et prend forme avec le temps. La recherche d’une idée
d’un projet peut se faire par observation de :
-Son milieu de travail : Dans le travail en peut percevoir des idées par exemple une
amélioration possible des produits fabriqués par votre entreprise, méthodes de production ou
de commercialisation.
-L’observation : L’observation la vie quotidienne ou professionnelle donne la

naissance des bonnes idées.
-La vie économique : La lecture de la presse spécialisée, économique ou

professionnelle, les voyages à l’étranger sont autant d’occasions de déceler de nouveaux
produits, d’observer de nouvelles pratiques.
-Les salons professionnels : Les visites de salons, les rencontres dans les associations
professionnelles sont d’autant d’occasions de réunir des informations.
-L’idée de l’autre personne : Vous pouvez également, acheter un brevet ou une

licence de fabrication ou de distribution, envisager d’exploiter une franchise.
2.2.1.2 La pré-étude de faisabilité

Une fois que vous avez défini votre idée globale, il est nécessaire de valider votre projet
et de la mettre en pratique, il est essentiel de confronter l’idée à la réalité du terrain à
l’environnement aux caractéristiques du marché, à l’estimation des fonds nécessaires à
l’évaluation de ses propres capacités financiers à la rentabilité du projet une fois mis en
activité.
La pré-étude de faisabilité est une étude écrite et chiffrée du projet. C’est la sous étape
qui vise à sortir le projet de sa phase conceptuelle.
Elle consiste :
-A collecter des informations ; l’initiateur d’un projet est tenu de passer par une phase
de recherche de l’information sur le secteur d’activité et le marches particulièrement, sur la
concurrence et ses forces et faiblesse, sur les besoins du consommateur ;
-A déterminer, brièvement, le procédé de fabrication envisagé et les équipements

nécessaires
25
-A évaluer le montant approximatif des dépenses à effectuer et les recettes escomptées.
La pré-étude de fusibilité a donc pour objet de se faire une première idée du marché de
l’opportunité d’investissement, des équipements à acquérir, du coût global du projet et de sa
rentabilité.
2.2.2-L’étude technico-économique
L’étude techno-économique est une étude approfondie de faisabilité du projet .Elle a
pour objet d’évaluer les risques liés au marché, examiner les aspects technique et de
déterminer le coût .En plus de l’importance de cette dernière, une gamme d’étude doit, être
fait à fin de réaliser une bonne création d’entreprise à savoir, l’étude de marché, l’étude
technique, l’étude organisationnelle et l’estimation des coûts.
2.2.2.1.L’étude de marché
Cette étude est un travail de collecte et d’analyse d’information relatives aux marchés
qui permet d’analyse et de comprendre les agents que interviennent près ou de loin sur le
marché par exemple.
Cette étude a pour objectif :
-d’identifier les caractéristiques et la connaissance de marché, elle permet de savoir si

l’idée du projet est réalisable et si elle est susceptible de faire la différence avec les
concurrents et des besoins réels de ce marché cible
- de définir, d’une manière plus précise, la nature et la connaissance du bien et / ou du

service que la micro entreprise se propose de réduire et d’écouler
-de déterminer la place que la micro entreprise entend occuper dans ce secteur
d’activité.
2.2.2.2Connaissance de marché
La connaissance du marché est une recherche d’informations pour bien connaître et
acquérir des connaissances, en trouve la connaissance de la demande, de l’offre,
l’environnement, intervenants des connaissances préalable pour le promoteur, allé vers un
marché dont on ignore ses caractéristiques, son évolution, ses blocages, est allé vers
l’inconnu. Se fait sur la base d’une étude approfondie de la documentation existante, des
statistiques et des prévisions relatives au secteur d’activité concerne, ainsi que des enquêteuse
des sondages auprès d’échantillon de consommateurs. Il s’agit de savoir quels sont les besoins
26
du marché pour le produit que l’on se propose de fabriquer, quel est le volume et le niveau de
la demande exprimée, quel est le volume et le niveau de l’offre actuelle, de quelle manière
cette offre est proposée, quelle est la part de la demande non encore satisfaites, quels sont les
prix pratiqués, quels sont les principaux concurrents, quelle est la clientèle à laquelle
l’entreprise destine ses produits.
Dans le cadre de cette étude, le promoteur doit s’assurer qu’ilya une réelle opportunité
d’investissement et susceptible d’être satisfaite par le bien ou la gamme de biens qu’il projette
de produire et de vendre à des prix concurrentiels .Donc cette étude de marché est à donner à
l’entrepreneur les informations nécessaires et permettra au promoteur d’éviter des erreurs,
notamment :
-une mauvaise appréciation du terrain et du marché
-de tromper de cible
-de se positionner par rapport aux concurrents
L’étude doit définir et déterminer le produit que l’entreprise se propose de mettre sur le
marché.
Les caractéristiques techniques et qualitatives du produit à fabriquer sont mises en

évidence, ainsi que son utilisation ou son utilisation ou son utilité, éventuellement ses
performances et son caractère novateur, les usages secondaire qui pourraient en être faits et
qui accroîtraient son intérêt et élargiraient son marché.
2 .3.L’étude technique
L’étude technique port sur le matériel, le local et le personnel.
En fonction de l’importance du marché et du poids qu’elle se propose d’avoir sur ce

dernier. La micro entreprise effectué des choix quant aux techniques de production et au type
d’équipements à acquérir
L’étude technique comprend, en conséquence :
-une analyse et une description précise du processus de production choisi
-la détermination des principales caractéristique des équipements à acquérir et

notamment les capacités de production
27
-une étude sur les caractéristiques et la disponibilité de matières premières nécessaires à

la fabrication des produits
-une étude sur le site d’implantation
2.3.1. L’Analyse de processus de production possible

L’étude de marché ayant définie la nature et les caractéristique des biens ou services à
produire, l’étude technique doit examiner les processus de production qu’il est possible de
mettre en œuvre pour leur obtention. Sur la base des informations recueillies (auprès des
fournisseurs notamment) il est établi, pour chacun des processus techniquement possibles et
économiquement envisageable, une description des procédés de fabrication et des spécificités
propres à chaque étape de production afin de comparer ces procédés et mesurer les
performances technologiques des équipements proposés.
Mais le choix d’une technologie ne repose pas seulement sur des considérations d’ordre
technique, il dépond aussi des possibilités d’acquisition, d’assimilation et avoir d’adaptation
des technologies étrangères.
2.3.2Caractéristiques des équipements

En fonction de l’étude démarche, le promoteur décide du volume de produits qu’il
compte mettre sur le marché et donc des capacités production des équipements. Les études de
consommateur et de rentabilité ainsi que les perspectives d’évolution du marché et de la micro
entreprise constituent autant d’indicateurs intéressants.
2.3.3. Caractéristiques et disponibilité des matières premières

L’étude technique dite pencher ensuite sur l’examen des matières premières nécessaires
à la fabrication du ou des produits que la micro-entreprise projette de mettre sur le marché. A
savoir est-ce-que ces matières sont disponibles localement ? Ou et à quel prix ?
2.3.4. Etudes de localisation de l’unité (choix de site)

Plusieurs facteurs, permettent d’orienter le choix du site d’implantation d’une unité de
fabrication. Ce sont :
-l’existence une partie importante des matières premières nécessaires à la production
-disponibilité d’un terrain d’assiette, suffisamment grand pour contenir l’unité et les
extensions éventuelles
28
-proximité des marchés à satisfaire
-l’existence des commandités : énergie, eau, combustibles
-existence de moyens de communication et de transport des personnes et des

marchandises
-la disponibilité d’une main-œuvre
En plus de ces facteur, on prend en considération les coûts des facteurs de production
lies au site comme les coûts de transport, des matières premières….etc.
Le choix définitif d’un site par rapport à un autre se fait en termes d’une étude
comparative, entre les courts engendrés par chaque alternative.
2.3.5. L’étude organisationnelle

L’organisation structurelle est une sous –étape importante, elle exerce une influence
directe sur la vie et l’évolution d’une micro entreprise. Elle concerne l’agencement des
fonctions, la composante humaine et les équipements de gestion.
L’étude organisationnelle doit abouti :
-à la préfiguration des différentes structures de gestion et de production de l’entreprise,

en tenant compte des fonctions de base
-à la détermination et l’évaluation des moyens humains et matériels à mettre en place
-à une évaluation plus précise des surfaces nécessaires à chaque atelier et magasin
(production, maintenance, stockage), ainsi qu’un bloc administratif, autres aménagements
nécessaires
- à une estimation des besoins en équipements de gestion et de transport (matériels de

bureaux, matériel informatique, téléphone, etc.).
2.3.6. L’estimation des coûts

L’étude technique a permis de déterminer la surface des bâtiments nécessaires, les
caractéristiques des équipements, le nombre d’ouvriers et employés, les besoins en
équipements de gestion et de transport, les consommations d’eau, électricité, de matières
premières, etc., avec une évolution sommaire des couts.IL s’agit d’effectuer un travail de
recherche et d’évaluation plus élaborés des coûts d’investissement et d’exploitation du projet,
29
avec, comme objectif, la recherche du moindre coût de production, tout en tenant compte du
facteur inflation.
2.3.6.1-Principales sources d’information sur les coûts d’investissement

Les prix de certains matériels et équipements, tels les véhicules de transport et les
appareils de manutention sont largement diffusés par catalogues, par voie de presse et spots
publicitaires. Mais les chaînes de production étant généralement réalisent sur commandes
spécifiques, le promoteur à recours à d’autres sources d’information pour évaluer le coût de
son projet.
Le promoteur peut également avoir recours à des informations disponibles dans des
publications spécialisées (le plus souvent étrangers), des constructeurs et des fournisseurs
d’équipements. Auprès de ces derniers, le promoteur obtenir, en générale des plans de
constructions des infrastructures d’accueil des équipements de production, ainsi que des
informations précises sur les procédés de fabrication et les performances de ces équipements.
Mais ces informations se périment, elles aussi, rapidement .Elle doivent être
périodiquement actualisées, en matière technologique comme au niveau des coûts.
2.3.6.2. Principales sources d’information sur les coûts exploitation

Il est bien sur facile d’obtenir des informations sur une série de coûts tels que les tarifs
d’électricité, de gaz, d’eau, de téléphone, de transport, etc. .Il faut toutefois tenir compte de
l’évolution possible de ces tarifs.
Le prix de la plupart des matières premiers ou matières consommables peuvent

également être obtenus auprès des fournisseurs locaux et /ou étrangers, à condition de tenir
compte, là aussi, de l’évolution des prix.
Les salaires, quant à eux, font l’objet d’enquêtes auprès d’entreprise similaires ou à
postes identiques.
2.4. L’étude financière

L’étude financière est une étape importante dans la création d’une entreprise.
Une étude financière de projet c’est évaluer les capitaux nécessaires par son lancement,
évaluer sa viabilité financière, sa capacité à générer des profits, et le temps au terme duquel
ces profits pourront être perçus.
30
L’étude financière consiste de traduire en terme financiers tous l’élément réunis dans
l’étude de marché et technique. Elle permet d’établir le plan investissement, le plan de
financement, le détail des crédits, le compte des produit et charges (CPC), le plan trésorerie,
le besoin en fonds de roulements et le seuil de rentabilité.
2.5. Réalisation et exploitation du projet

La réalisation d’un projet s’étale sur plusieurs mois, voire plusieurs années lorsque il
s’agit d’un gros projet. Elle nécessite de nombreuses démarches et met en œuvre des
compétences juridiques, administratives, techniques et organisationnelles. Il s’agit de négocier
des contrats puis de veiller à leur bonne exécution, de réalise des études engineering puis de
superviser leur montage, etc.
Le bon démarrage et la bonne exploitation de l’affaire dépendent, quant à eux, de

l’organisation de la gestion et de la production, ainsi que de la compétence et du savoir-faire
du personnel recruté19.
2.6. Réalisation d’un business plan lors de la création de l’entreprise

« Le BP est, avant tout, un moyen pour le futur entrepreneur de clarifier sa vision de
l’entreprise en précisant les éléments fondamentaux comme : son équipe, son activité précise,
ses moyens, sa rentabilité et son avenir. La démarche de construction du BP se matérialise par
un document de synthèse, qui raconte une histoire et sa traduction financière. La réelle valeur
d’un BP n’est pas le fait de présenter un document écrit fini.
Toute sa valeur repose sur le processus de recherche et de réflexion systématique pour

construire le projet. La plus grande partie du temps sera consacrée, pendant cette période de
construction, à la recherche d’idées, désolations, à repenser et retravailler ces solutions.
La, réside la valeur du processus de construction d’un BP .Aussi, il est important de

prendre le temps pour le construire proprement : ceux qui agissent ainsi ne regrettent jamais
leur effort »20
19
Farouk BOUYACOUB « l’entreprise &le financement bancaire », Ed Casbah, Alger, 2000.
P43.87.
20
Catherine Léger-Jarniou, Georges Kalousis ; « Construire son business plan », Paris, 4éme
éd. Edition Dunod 2017, P8.
31
Il vous faut, lors de la création de votre projet et afin de vous assurer de sa validité et sa
faisabilité financière, préparer un Business Plan. Il est possible de vous faire aider, mais
l’essentiel doit venir du créateur. Les experts qui vous accompagneront dans cet exercice
seront là pour valider la forme et le réalisme du projet en fonction de leur expérience et leur
savoir-faire.
Toutefois, vous êtes le seul à connaître précisément les contours de votre projet. Il vous
faudra donc, dans ce document et à partir d’hypothèses, vous projetez dans l’avenir et estimer
la faisabilité de votre projet. Etablir le business plan est ainsi un bon exercice pour mettre en
ordre vos idées et vos attentes.
Une fois mise en place, le Business plan vous donnera notamment la possibilité de
disposer d’un dossier pour convaincre des partenaires de venir partager l’aventure avec vous
et obtenir des financements.
Le business plan n’est pas figé, vous pourrez le faire évoluer au fil de vos rencontres.
Mais n’oubliez pas de numéroter vos versions (ou de les dater) afin de savoir précisément ou
vous êtes21
Conclusion :
Une micro-entreprise est une petite activité professionnelle indépendante. Elle bénéficie
d’un régime social et fiscal simplifie .Elle appartient à la forme juridique des entreprises
individuelles.
21
CHALAL Zoubida, IDEKI Farida ; «Etablissement d’un business plan Cas pratique :
ELECTRO-INDUSTRIES, AZAZGA » ; Mémoire en Finance d’entreprise, UMMTO,
2019/2020.P.7.8.
32
La création d’une micro entreprise n’est pas aussi facile, en effet il ne suffit pas de
vouloir de se lancer dans sa création, pour réussir son montage, il faut que le créateur soit un
agent de formation et de qualité qui peut avoir une bonne idée, il est recommandé de suivre
respectivement toutes les étapes de la création « entrepreneur »qui considéré comme un acteur
essentiel à la création de micro entreprise.
Le business plan est un outil indispensable pour concrétiser tout projet de création
d’entreprise .Il permet de définir la stratégie et le plan d’actions de son projet. C’est donc une
étape qu’il ne faut pas prendre à la légère.
Le business plan d’une micro entreprise est un dossier qui, comme n’importe quel autre
business plan, comprend deux parties importantes : la présentation du projet et le prévisionnel
financier.
Certaines spécificités du régime micro entreprise ont toutefois un impact considérable

sur le contenu de document. La plupart de temps, les tableaux financiers suffisent. Egalement,
le prévisionnel comporte généralement moins de tableaux financiers.
Ce premier chapitre nous a permis d’élargir no connaissance sur la micro entreprise, qui
est une entité économique de petite taille, employant moins de dix personnes.
Cependant, la création d’une micro entreprise nécessite plusieurs étapes et des décisions
très importantes. Les étapes d’élaborations d’un business plan.
Dans le chapitre qui suit, nous citrons dans la première section les différents besoins,
modes de financement des micro entreprises ,ensuite dans la deuxième section les différentes
dispositifs d’aide à la création d’une micro entreprise en Algérie.
33
Chapitre II :
Le financement d’une micro entreprise

en Algérie
Chapitre II : Le financement d’une micro entreprise
Introduction :
Le financement correspond à l’ensemble des ressources internes ou externes qui sont
mise à la disposition d’une société pour réaliser ses activités courantes ou des investissements
exceptionnels.
La vie d’une micro-entreprise passe par plusieurs phases (phase de démarrage, phase
d’exploitation et phase d’extension de l’activité), chacune de ses phases fait appel à un
financement adéquat. Elles utilisent leurs ressources propres dont elles disposent ;
financement interne, le financement externe.
L’entreprise constitue un des facteurs drainant la création de richesse. C’est dans ce sillage
que l’Etat à essayer de promouvoir l’activité entrepreneurial afin d’aider les entreprises à
jouer pleinement leurs rôles, et de faciliter l’accès aux moyens financiers, aux jeunes
promoteurs par la mise en place de différents dispositifs (ANSEJ EX ANADE, ANGEM,
CNAC, ANDI).
Nous essayons dans ce chapitre dans un premier temps de traiter des différents besoins et
modes de financement, dans un second temps, nous allons présenter les différents dispositifs
d’aide à la création d’une micro entreprise en Algérie.
35
Section1 : besoins et modes de financement d’une micro entreprise

Pour acquérir ces moyens de production, la micro- entreprise doit avoir des ressources,
afin de pouvoir financer les différentes phases de sa vie.
Dans cette section nous allons présenter les principales sources de financement interne
et externe à une micro-entreprise.
1.1. Besoins de financement

La vie d’une micro entreprise passe par plusieurs phases (phase de démarrage, phase
d’exploitation et phase d’extension de l’activité), chacune de ses phases fait appel à un
financement adéquat. La nature de l’activité détermine le montant qui doit être adapté.
1.1.1Besoin de financement pour la phase démarrage

Ces besoins apparaît lors de création de l’entreprise, il concerne le coût de
l’investissement initial en équipement, le coût d’acquisition du local de production et de la
gestion administrative et financière, les frais préliminaires, le coût de lancement de la
production.
1.1.2 Besoin de financement pour la phase d’exploitation

Cette phase est caractérisée par le besoin de l’entreprise de régler sa situation financière
à court terme, c’est -à-dire toute ce qui concerne l’achat de matières première, ainsi que le
coût de la main d’œuvre et cela dans le but de garantir le maintien du déroulement de
l’activité. En réalité l’entreprise dispose des ressources sous forme de créances sur la clientèle
et doit honorer ses engagements vis-à-vis des fournisseurs et des employés, ce type de besoin
est appelé besoin en fond de roulement (BFR).
1.1.3. Besoin de financement pour la phase d’extension de l’activité (financement à

moyen terme)
Le besoin de financement pour cette phase résulte de la volonté de l’amélioration de
qualité de production ainsi que de la croissance de la productivité et cela à travers le
renouvellement d’équipements de production (achat de nouveaux matériels), et le recrutement
de nouveaux travailleurs. Les coûts nécessaires pour la réalisation de ces projets sont plus
importants que ceux des phases précédentes .Cependant l’entreprise en cas de manque de
36
ressources suffisantes risque de ne pas pouvoir financer ce besoin et se trouverait donc privée
des opportunités de vivre des expériences en matière de croissance22.
1.2 Les modes de financement d’une micro entreprise

Pour satisfaire les besoins de financement que la micro entreprise exprime à chaque étape de
sa vie, il existe deux modes de financement interne et financement externe. Le financement
interne repose principalement sur l’autofinancement contrairement aux financements externe
qui fait appel à l’extérieur, tel que le secteur bancaire, le marché financier et à d’autres
moyens de financement.
Schéma n° 3 : les modes de financement

Financement
Interne
Les modes
De financement
Financement
Externe
Source : Réalisé par nous même
1.2.1. Les modes de financement interne

Le financement interne ou d’autofinancement provient directement de l’entreprise elle-même.
1.2.1.1-L’autofinancement
Selon E.COHEN « l’autofinancement est le surplus monétaire dégagé par l’entreprise
sur son activité propre et conservé par elle pour financer son développement futur ».23
J.Pierre et al définissent l’autofinancement comme « la rétention de tout ou une partie

des rémunération annuelles des actionnaires en vue de couvrir les divers besoins de
l’entreprise .Il s’agit donc, d’un processus d’épargne réalisé au niveau de la société »24.
22
MAVENGER Ropafadz Dephin, NCUBE Nkosilathi ; « Financement des entreprises par
les dispositifs d’aide à la création des entreprise ; Cas de L’ANADE de Tizi-Ouzou »,
Mémoire Master en finance d’entreprise. UMMTO 2020/2021.P62.
23
E. Cohen : « Gestion financière de l’entreprise et développement financier ». Edition
EDICEF /AUPELF.1991.P194.
24
Gillet R, Jobard J-P.Navatt.P.Rambourg P ; « Finance d’entreprise, Finance de marché,
diagnostic financier ».Edition Dalloz 1994, P143
37
« L’autofinancement correspond à une rétention de tout ou partie de le rémunération

annuelle des actionnaires en vue de couvrir les divers besoins de l’entreprises »25
1.2.2. Financement externe

Le financement externe regroupe ainsi l’ensemble des moyens de financement de
l’entreprise autres que l’autofinancement, comme l’appel au marché financier par
augmentation de capital ou par emprunt obligataire, ainsi que le recours au crédit bancaire.
1.2.2.1. Les crédits à court terme (les crédits d’exploitation)

Les crédits a court terme, lui, concerne les prêts dont la durée maximum est de deux ans. Le plus
souvent, il s’adresse aux entreprises. Il peut être destiné aux particuliers, pour acquérir un véhicule
par exemple, ou un bien immobilier.
a. Les crédits d’exploitation.

Définis comme étant «un crédits à court terme financent l’actif circulant du bilan le
remboursement d’un crédit d’exploitation dont la durée est une année (elle peut atteindre deux ans) »
On distingue deux grandes catégories de crédits d’exploitation
- les crédits par caisse qui se traduisent par une immobilisation immédiate de capitaux
-les crédits par signature qui n’engagent que la signature du banquier (la banque ne
décaisse qu’en cas de défaillance du client)26
b. La facilité de caisse
La facilité de caisse permet à une entreprise de pallier de courts décalages entre ses
dépenses et ses recettes. Il est caractérise par sa très courte durée (quelques jours par mois),
bien qu’il peut être accordé pour une année. Le montant maximum d’une facilité de caisse
dépend du chiffre d’affaires mensuel de l’entreprise.27
c. Le découvert
«Le découvert permet a une entreprise de faire face temporairement a un besoin en
fonds de roulement dépassant la possibilité de son fonds de roulement » 28
25
Gillet R., Jobard J-P. Raimbourg P : finance d’entreprise&Finance de marché, Diagnostic
financier (2éd).DALLOZ .2003.P171.
26
Farouk Bouyakoub ; «l’entreprise et le financement bancaire» casbah éditions, Alger, 2000,
p233
27
Idem, p234
28
Idem, p234.235
38
C’est certainement le concours à courts terme le recours au découvert bancaire

s’explique généralement par vue insuffisance du fonds de roulement due à un gonflement
d’actifs circulants et donc à une croissance du besoin en fonds de roulement.
d. Le crédit relais :
«Comme son nom indique le crédit relais est une forme de découvert qui permet
d’anticiper une rentrée de fonds qui doit se produite dans un délai déterminé et pour un montant
précis »29
e. Le crédit de compagne
«Le crédit de compagne est accordé dans le cas où sont saisonniers soit le cycle de
fabrication soit le cycle de vente de l’entreprise soit les successivement » 30
f. L’affacturage (factoring)
L’affacturage est «un contrat par lequel un établissement du crédit spécialisé appelé factor
achète les créances détenues par un fournisseur appelé vendeur sur ses clients appelées acheteurs »31
g. L’escompte commercial
L’escompte commercial peut être défini comme était «l’opération de crédit par laquelle
le banquier met a la disposition d’un client le montant d’une remise d’effet sans attendre leur
échéance le recouvrement des effets qui lui cédés en pleine propriété doit normalement
procurer au banquier exempter le remboursement de son avance »32
h. L’avance sur marchandises

«L’avance sur marchandises est un crédit par caisse qui finance un stock, financement
garanti par des marchandises remises en gage au banquier »33
i. Le crédit par signature

Le crédit par signature est un engagement pris par une banque de mettre des fonds à
disposition de son client ou d’intervention financièrement en cas de défaillance de celui-ci, il
permet à une entreprise d’exercé son activité de différer ses paiements de les éviter ou
d’accélérer ses rentrées.
29
Farouk Bouyakoub, «l’entreprise et le financement bancaire», p235
30
Idem, P235
31
Idem, P235
32
Idem, P240.241
33
Idem, P237
39
Ils englobent les cautions ou encore du crédit documentaire qui est accordé à un client
en faveur de son fournisseur ou l’importateur par le biais d’une banque.
S’engage à effectuer un paiement à postériori à la présentation des documents

conformes à la demande d’ouverture du crédit.34
j. Le crédit documentaire :
«C’est l’acte par lequel une banque s’engage pour le compte de son mondent à payer au
bénéficiaire un montant déterminé en une monnaie convenue si ce dernier présente dans un
délai fixé les documents prescrits »35
k. Les cautions :
Le cautionnement bancaire «peut également être défini comme l’engagement pris par le
banquier d’exécuter une obligation en cas de défaillance du débiteur principal ».36
l. L’aval :
L’aval est l’engagement par la quel un tiers se porte garant du paiement d’un effet
l’avaliste est tenu de la même manière que celui dont il s’est porté garant .En principe l’aval
indique pour le compte de qui il est donné, a défaut de cette indication il est réputé être
donné37
-Pour le compte du tireur s’il s’agit d’une lettre de change ou d’un chèque ;
-Pour compte du souscripteur s’il s’agit d’un billet à ordre.
1.2.2.2. Les crédits d’investissement (Les crédits à moyen et long terme)

Le crédit d’investissement ou crédit à moyen et long terme finance l’actif immobilisé du
bilan .Le remboursement du crédit d’investissement est assuré par les résultats dégagés par
l’entreprise .La durée d’un crédit d’investissement à moyen terme et de deux à sept ans à
long terme ne dépasse que rarement vingt ans.
a- Les crédits à moyens terme

Les crédits à moyen terme peut être défini comme étant des crédits dont la durée se
situe entre deux (2) et sept (7) ans ces crédits généralement destinés à finances l’acquisition
34
https ://www.researchgrate.not/publication, consulté 8/7/2022
35
Farouk Bouyakoub, «l’entreprise et le financement bancaire», p263
36
Idem, p300
37
Idem, p 263, 249
40
d’équipements, c'est-à-dire ceux dont la dure d’amortissement est égale à la durée de

remboursements de ces crédits.38
Ces crédits peuvent être mobilisables ils peuvent faire l’objet d’un financement auprès
d’un organisme mobilisable telle que la banque centrale.
b- Les crédits à long terme

«Le crédits à long terme s’inscrit dans la fourchette huit ans vingt ans il finance des
immobilisations lourdes notamment des constructions»39.
Les crédits à long terme se distribuent généralement sous formes de prêts mis
intégralement aux dépositions des emprunteurs par des établissements spécialisés : banque
d’affaire banque de crédits à moyen et long terme etc... Le long terme et finance
essentiellement sur des ressources d’emprunts provenant notamment d’émissions obligatoires.
1.2.2.3. Autre financements

Il existe deux grands modes de financement le financement interne et le financement externe,
aussi il existe autre mode de financement comme le financement par le crédit-bail, Prêts familiaux…
a. Crédit-bail (leasing)
«Le crédit-bail est un contrat de location assorti d’une promesse de vente». Les sociétés
de crédit-bail sont inscrites comme banque ou établissements financiers .On distingue le
crédit-bail mobilier et le crédit –bail immobilier40
b. Le crédit-bail mobilier
« Il consiste en une opération de location d’un bien d’équipement, de matériel ou
d’outillage, acheté en vue de cette location, par la société de crédit-bail sollicite. Celle-ci
demeure propriétaire du bien »41
Au terme d’un contrat, le locataire a la possibilité d’acquérir tout ou partie du bien loué,
moyennant un prix convenu à l’avance, prix qui tient compte des versements effectués a titre
de loyers.
38
Farouk Bouyakoub, «l’entreprise et le financement bancaire»,, p 252.253
39
Idem,p253
40
Idem, P253
41
Idem, P254
41
c. Le crédit-bail immobilier
« Le crédit-bail immobilier consiste en une opération de location d’un bien immobilier à
usage professionnel, acheté ou construit par une société de crédit-bail immobilier, qui en
demeure propriétaire. »
d. Avantage de crédit-bail :
-le financement est intégral (100%) alors que dans le crédit classique il faut un apport
personnel
-la durée des contrats de crédit-bail est supérieure à celle des ventes à tempérament
-il peut être un financement d’appoint afin de réaliser un programme d’investissement

pour lequel toutes les ressources de l’entreprise ont été utilisées 42
e. Les inconvénients du crédit-bail :

Le premier reproche formulé à l’encontre du crédit-bail réside dans le fait que n’étant
pas propriétaire de ses actifs, l’entreprise locataire s’offre pas de garantie à d’éventuels
créanciers tandis que son autofinancement est empoté des loyers versés.
-le coût global est plus élevé qu’un crédit classique.43
f. Prêts familiaux
Cette source consiste à emprunter une somme d’argent à de vos proches, afin de
compléter le budget destinée au financement de sa micro entreprise. Cette source considérée
comme le deuxième plus important moyen de financement après les prêts bancaires44.
g. Avance de paiement des clients

C’est un mode de paiement ou les clients règlent leurs ventes ou leurs prestations de
services avant la livraison. Ce mode est utilisé par les micro entreprises pour éviter le risque
de non-paiement de la clientèle .Ces avances jouent un rôle important dans le financement du
fonds de roulement, elle sont généralement utilisées par les micros entreprises qui produisent
sur commande ou des prestations à domicile.
42
Farouk Bouyakoub, «l’entreprise et le financement bancaire», p256.
43
Alain Choinel. Gérard Royer ; « la banque et l’entreprise techniques actuelles de
financement » .Edition copyright remise banque 1985 .p 121
44
https://www.nexity.frconsulté le 22/07/2022
42
h. Les structures publiques d’aide à la création d’entreprises

Dans la démarche de lutter contre le chômage par la promotion de micro-entreprise
privée, les pouvoirs publics ont mis en place, à travers les agences publiques, trois dispositifs
essentiels d’appui et d’accompagnement à la création de petites entreprises.
Ces dispositifs varient en termes de montant de crédit, la population ciblée et d’objectifs

social viser par l’Etat, mais fonctionnent tous selon le même types d’organisation.
Ils comportent un accompagnement de l’entrepreneur, un prêt à taux bonifie et des

exonérations fiscales et parafiscales notamment en faveur du créateur d’entreprise.
Sauf cas particulier, le prêt consenti dans le cadre ces dispositifs est octroyé et décaisser par le
secteur bancaire public, sous convention de partenariat avec chacun des dispositifs, le risque de
crédits banques est minimisé au moyen de fonds de garantie alimentés par le trésor public.
Le secteur bancaire public algérien est composé de six banques qui participent au
financement triangulaire de la micro entreprise avec les dispositifs ANADE, ANGEM,
CNAC45.
Tableau N° 3 : les avantages et les inconvénients de financement interne et externe
Type de Avantages Inconvénients

financement
Financement interne -principe accessible à toutes les -investissement limité pas les
(autofinancement) entreprises profits passés
-préservé l’autonomie et -peut priver l’entreprise d’autres
l’indépendance de l’entreprise utilisations judicieuses de ses gains
-Gratuit (grâce aux profits de productivité
antérieurs) et met à labri de la -peut s’avérer insuffisant pour
cherté quand les taux sont élevés franchir un seuil (taille minimum)
-Pas de remboursement à prévoir pour la rentabilité
-Image de l’entreprise saine et -peut priver inutilement de facilités
prospéré de croissance de profits, surtout si
le taux d’intérêts sont faibles
45
CHERIFI Tynda, RAIAH Mohamed, « La création et le financement des micro entreprises
dans le cadre du dispositif ANSEJ de Tizi-Ouzou ». Mémoire Master en Monnaie-finance-
banque .UMMTO2014/2016, P45.
43
Financement externe -Principe accessible à toutes les -Ca peut couter cher
par entreprises -Dépendance vis-à-vis de la banque
Emprunt bancaire -Financement souple (ajustement -Endettement plus ou mois
aux besoins de financement de important qui peut finir par
l’entreprise) et qui peut permettre inquiéter les partenaires.
de profiter d’opportunités de
croissance
-N’est pas malsain tant que cela
permet de dégager plus de profit
que de cout de service de la dette.
Source : http://provisoire42.free.fravantageTD-Avant-Inconv-formes-Fi.RTF.Avantages
et inconvénients de chaque forme de financement consulté le 25/07/2022.
1.3. Banque et financement de la micro entreprise en Algérie

Une banque est une institution financière qui joue un rôle économique important, elle est sollicitée
pour soutenir les micro entreprises comme elle est considérée l’intervenant principal pour leur
processus de financement.
1.3.1 Définition de la banque

Selon DAUCHON.P : « La banque est comme tout établissement privé ou public qui
facilite les paiements des particuliers ou entreprises, reçoit des fonds et crée des moyens de
paiements. »46
1.3.2. Missions de la banque

« Les banques sont des entreprises produisant et vendant des produits financiers, leur
succès dépend naturellement de leur capacité à identifier les attentes de leur clientèle et à y
répondre de façon efficiente à un prix compétitif »47
En effet, les opérations réalise par les grandes entreprises, les petites et moyenne
entreprise et les micro entreprise sont plus risqué et plus chers que les opérations réaliser avec
les particulier.
Les missions de la banque sont les suivantes :
- financement par des crédits
46
GAUCHON .Pascal, « Vocabulaire d’actualité économique », Ed. Ellipse, Paris, 1994, P30.
47
FREDERIC. Lobez; « Banques et marchés du crédit », Puf Edition, Paris, 1997, P12.
44
- les banques permettent aux entreprises de s’introduire en bourse, apportèrent une

gestion des impayés, la gestion de trésorerie…
1.4. Le financement bancaire des micros entreprises en Algérie

Le système bancaire algérien tel qu’il se présente aujourd’hui est le résultat de
mutations successives dicté par l’évolution des besoins de financement de l’économie
nationale.
L’intérêt de l’Algérie pour la petite et moyenne entreprise (PME) a été tardif. L’Etat a
commencé à se désengager progressivement de la sphère économique, notamment en matière
d’investissement, laissant le champ à l’initiative privée vers la fin des années 1980.Ce qui a
été concrétisé par la création du ministre de la PME en 1962, la promulgation du code des
investissements en 1993 et la mise en place de différents dispositifs d’aides à la création
d’entreprise (ANDI, ANADE, CNAC…) plusieurs mesures ont été prises et des institutions
ont été créés afin de soutenir l’initiative individuelle.48
Le système bancaire est financier joue un rôle déterminant de soutien à l’activité

économique. En Algérie, le rôle des banques dans le financement des investissements
productifs est d’autant plus accru en raison du faible niveau de développement du marché
financier. En effet, les banques algériennes participent considérablement au financement de
la micro entreprise par le financement triangulaire hauteur de 70%puisque tous les organismes
d’aide (ANSEJ EX ANADE, CNAC et ANGEM) utilisent le financement triangulaire.
Le financement bancaire a toujours été un outille de financement pour les entreprises

pour assurer leur croissance. Toutefois le rôle de la banque s’étend à la satisfaction des
besoins de ces dernières notamment la micro entreprise, grâce à l’opération de crédit. Parmi
ces banques on peut citer cinq banques : BADR, BDL, BEA, BNA, EL BARAKA, CPA.
La banque d’Algérie, dans le cadre de l’amélioration des services bancaires, a pris des
mesures afin d’alléger les contraintes rencontrées par les micros entreprises demandant des
crédits. « Dans une journée organisée avec les Fonds de garantie des crédits aux
entreprises(FGAR) à Alger, le crédit populaire a signé une convention portant sur le
renforcement et l’appui du dispositif de financement dédié aux micro entreprise, rapporte le
lundi 23 mars 2020 l’agence officielle ».
48
https://halshs.archives-ouvertes.fr , consulté 17/7/2022
45
S’exprimant à cette occasion, le directeur général du CPA, Mohammed DAHMANI a

estimé que ces entreprises ont besoin d’un financement par les banques et les institutions
financières, affirmant que cette convention permet de renforcer le mécanisme de financement
des micro entreprises qui ont été privées des financements bancaires.
« Outre leur rôle dans la relance économique des pays, les micro entreprises contribuent
à la création de la richesse et des poste d’emploi. Il existe entre 1.3 et 1.5 millions
d’entreprises actives sur le territoire national dont95% sont des PME et des micro entreprises,
a rappelé que le CPA finance20% du tissu de ces entreprises, soit 100.000 entreprises ».49
1.5. Le rôle de la micro entreprise dans développement du l’économie algérienne :

Le développement de la micro entreprise répond essentiellement à un objectif de lutte
contre la pauvreté par création et l’augmentation de revenue, le développement de la micro
entreprise répond également à d’autres enjeux :
-joue un rôle important dans la création d’emploi et l’intégration social notamment pour
les jeunes ;
- Elle contribue de manière significative à la croissance économique locale et
nationale
- Elle constitue une des principales sources d’emploi et de revenue pour la population
notamment la population urbaine qui ne cessée de s’accroître.
- Avec la réduction des effectifs dans la fonction publique, la création de leur propre
entreprise a été la seule solution pour beaucoup de travailleur et de jeune diplômées
qui se sont retrouver sans emplois, les micro et petites entreprises jouent donc un
rôle primordial d’intégration social
- Assure la production de service et de bien locaux à moindre coût, mis sur le marché
à un prix relativement bas, ils correspondent bien à la demande d’une large partie de la
population dont le pouvoir d’achat, malgré les efforts consentis, reste relativement bas.
- Offrent des emplois, des revenues, des produits accessibles au plan défavorisé.50
49
AHMANE Lydia, BRIKI Ouissem « la contribution de la BNA dans le financement des
Micro-entreprises créées dans le cadre du dispositif ANADE (Ex ANSEJ) : Cas BNA et
ANADE de Tizi-Ouzou ». Mémoire Master en Finance et banque .UMMTO 2019/2020. P30.
50
BOUBERRAGA THINHINANE, BOUSSA LUDMILA, « Création et financement de l’exploitation agricole
dans le cadre des dispositifs d’aide institutionnels, au niveau de la wilaya de T.O »Mémoire Master en Finance
d’entreprise .UMMTO2019/2020 .P40.
46
Section 2 : structure de financement d’une micro entreprise en Algérie

En Algérie, les micro entreprises constituent la grande partie de tissu économique, a cet
égard l’Etat algérien a adopté des mesures la mise en place d’un ensemble de dispositifs
d’aides principalement, ces dispositifs sont : L’Agence Nationale d’appui et de
Développement de l’entreprenariat(ANADE), la Caisse nationale d’Assurance Chômage
(CNAC), l’Agence Nationale de Gestion du Microcrédit (ANGEM), Agence Nationale
développement des investissements(ANDI).
Dans cette section nous allons présenter les quatre dispositifs d’aide à la création de la
micro entreprise en Algérie.
2.1Les dispositifs d’aide à la création d’une micro entreprise en Algérie

L’Etat algérienne à mis en place plusieurs dispositifs d’aide afin de développer la
création et le financement des micro entreprises .Parmi ces dispositifs on a :
2.1.1 Agence Nationale d’Appui et de Développement de L’Entrepreneuriat (ANADE

ex ANSEJ)
L’Agence Nationale d’Appui et de Développement de L’Entrepreneuriat (ANADE), a
été créée le deuxième semestre de 1996 sous le nom de l’Agence Nationale de Soutien à
l’Emploi des Jeunes (ANSEJ), puis en novembre 2020 sous le nom de L’Agence Nationale
d’Appui et de Développement de L’Entrepreneuriat (ANADE).
2.1.1.1. Présentation de l’ANADE :

ANADE est une instituions publique à caractère spécifique. Actuellement est sous la
tutelle des services du Ministre délégué auprès du premier ministre chargé de la micro-
entreprise. Elle met en œuvre une approche économique basée sur la création d’activité
suivant les besoins des territoires.
Elle est chargée de l’accompagnement des jeunes porteurs d’idées et de projet à la

création et à l’extension d’activité.
2.1.1.2Public cible
 Jeunes chômeurs et étudiants
 Détenteurs de registre du commerce
 Détenteur de carte professionnelle d’agriculture
 Professions libérales
 Salarie
47
2.1.1.3. Les conditions d’éligibilité

-Etre âgé(s) de 19à40 ans
-être titulaire (S) d’un diplôme ou d’une qualification professionnelle et/ou posséder un
savoir- faire reconnu par attestation ou toute autre document professionnel
-Mobiliser un apport personnel sous forme de fonds propres d’un niveau correspondant
au seuil minimum.
-Ne pas avoir bénéficié (s) d’un mesure d’aide au titre de la création d’activités51.
2.1.1.4. Missions de l’ANADE

Agence Nationale d’Appui et de Développement de L’Entrepreneuriat (ANADE) a
pour missions :
-Soutenir, conseiller et accompagner les porteurs de projets à la création d’activités ;
-Mettre à la disposition des porteurs de projets toute information économique, technique,
législative et réglementaire relative à leurs activités
-Développer des relations avec du dispositif (banques, impôts, CNAS et CASNOS, etc.)
-Assurer une formation sur la technique de gestion de l’entreprise au profit des jeunes
promoteurs
-Développer un partenariat intersectoriel pour l’identification des opportunités
d’investissement-divers secteurs
-Conseiller et assister les jeunes promoteurs dans le processus de montage financier et de
mobilisation de crédit
-Encourager toute autre forme d’actions et de mesures pour la promotion de la création et
l’extension d’activité.
2.1.1.5. Les objectifs de l’ANADE

L’ANADE a deux objectifs principaux :
-Favoriser la création et l’extension d’activité de biens et de services par les porteurs de

projets.
-Encourager toutes formes d’actions et de mesures tendant à promouvoir l’entrepreneuriat52
51https://maison-entrepreneuriat.univ-setif.dzconsulté le 10/08/2022
52
https://anade.dzconsulté le 10/08/2022
48
2.1.1.6-Les modes de financement de l’ANADE :

ANADE propose trois modes de financement :
-Financement triangulaire
-Financement mixte
-Financement autofinancement
2.1.1.6.1Le financement triangulaire

C’est un montage financier qui fait intervenir l’une des cinq (5) banques publiques
(BNA, CPA, BADR, BEA, BDL).La formule de ce financement dont l’apport financier des
jeunes promoteurs est complété par un prêt non rémunéré (PNR) et par un crédit bancaire,
comme nous l’avons indiqué ci-dessous.
-Apport du promoteur : Dans ce niveau d’investissement l’apport personnel est estimé à

15% en général, sauf pour les étudiants et les chômeurs 5% (zone sud 10% hauts plateaux
12%)
-Apport du dispositif : l’apport personnel est complété par un PNR accordé par l’ANADE
qui atteint 15% du coût global du projet à réaliser par le jeune promoteur lorsque le coût total
d’investissement est inférieur à 5.000.000 DA en plus d’un crédit bancaire qui est de 70% du
montant globale de l’investissement
-Apport de la banque : la banque accorde la partie restante du crédit dont les intérêts sont
bonifiés à 100% par l’ANADE et la somme est fixée à 70% du montant de l’investissement.
Sa garantie est assurée par le fond de caution mutuelle de garantie des risques de crédit des
jeunes promoteurs.
Tableau N° 4 : Financement triangulaire
Apport Prêt non rémunéré Crédit

personnel ANADE bancaire
Jeune chômeurs et 5% 25% 70%
étudiants
Autres catégories de jeunes 15% 15% 70%
Source : https://maison-entrepreneuriat.univ-setif.dzoszl’entrepreneuriatavecl’ANADE
consulté le11/08/2022
49
2.1.1.6.2Le financement mixte

Dans ce type de financement, l’apport personnel est complété par un PNR accordé par
l’ANADE.
-Apport du promoteur : L’apport personnel s’élève à 50% du montant de

l’investissement
-Apport du dispositif : Le prêt sans intérêt accordé par l’ANADE est de 50% du cout
d’investissement.
Tableau N° 5 : Au titre de financement Mixte
Prêt non rémunéré

Apport personnel
ANADE
Toute catégorie de jeunes 5% 25%
Source : https://maison-entrepreneuriat.univ-setif.dzosezl’entrepreneuriatavecl’ANDE consulté le

11/08/2022
2.1.1.6.3. L’autofinancement
C’est un financement supporté en intégralité par le jeune promoteur. Les créateurs qui
veulent s’autofinancer pour l’extension de leur entreprise ayant déjà bénéficié d’un
financement d’un projet de création peuvent bénéficies encore des avantages fiscaux mis en
place par l’ANADE. Dans cette catégorie le promoteur pourra bénéficier des mémés
avantages fiscaux proposés pour d’autres modes de financement, notamment le financement
mixte et triangulaire
Tableau N° 6 : Au titre du financement autofinancement
Apport personnel Prêt non rémunéré ANADE
Toute catégorie de jeunes 100%
Source : https://maison-entrepreneuriat.univ-setif.dzosezl’entrepreneuriatavecl’ANADE consulté le

13/08/2022
50
2.1.1.7. Les avantages accordés par l’ANADE
a) Au titre de la phase de réalisation du projet

- Exemption du droit de mutation à titre onéreux pour les acquisitions immobilières
effectuées dans le cadre de la création d’une activité industrielle. C’est-à-dire que,
dans le cas où l’investisseur souhaite acheter un local pour son entreprise, les frais de
transfert de propriété ne seront pas payés
- Exonération des droits en matière d’enregistrement pour les actes constitutif des
sociétés
- Franchise de TVA pour les activités soumises au régime réel d’imposition
- Application de taux réduit de droit de douane de 5% pour les biens d’équipement
importés et entrant directement dans la réalisation de l’investissement.
b) Au titre de la phase d’exploitation de l’activité

La micro entreprise peut bénéficier d’une exonération d’impôt qui varie selon sa zone
géographique.
L’exonération de taxe foncière sur les constructions et additions de constriction, pour

une période de 3 ans, 6 ans ou 10 ans suivant le lieu d’implantation du projet à compter de la
date de réalisation.
Ces périodes d’exonération d’impôts « 3ans, 6ans et 10ans »peut se prolonger de deux
(2) ans à l’issue de la première période d’exonération à condition de recruter trois (3) emplois
à une durée indéterminée53.
2.1.2. Agence nationale de Développement des investissements(ANDI)

Suite aux diverses réformes engagées en Algérie durant la décennie 1990, L’ANDI à été
créée en 1993 sous le nom de l’Agence de Promotion, de Soutien et de suivi de
l’Investissement APSI, puis en 2001 sous le nom de l’Agence nationale de Développement
des investissements « ANDI ».
2.1.2.1. Présentation d’ANDI et de Guichet Unique Décentralisé

L’ANDI qui a pour mission la promotion et l’accompagnement de l’investissement .Elle
est sous la tutelle du Ministre chargé de la promotion des investissements.
53
https://maison-entrepreneuriat.univ-setif.dzconsulté le 15/08/2022
51
Cette nouvelle institution s’est accompagnée par un bon nombre de modification tels
que :
-création du conseil national de l’investissement, organe présidé par le premier Ministre,

chargé des stratégies et des priorités pour le développement ;
-création des structures régionales de l’Agence qui contribuent en concertation avec les
acteurs locaux au développement régionale .Cette contribution consiste notamment en la mise
en place des moyens humains et matériels pour faciliter et simplifier l’acte d’investir ;
-Instauration d’une commission interministérielle de recours chargé de recevoir et de

statuer sur les doléances des investisseurs.
-Clarification des rôles des différents intervenants dans le processus d’investissement.
-Révision du dispositif d’incitation à l’investissement.
-Suppression du niveau d’autofinancement exigé à l’éligibilité aux avantages.
-Simplification des formalités d’obtention des avantages.
-Allégement des dossiers de demande d’avantages.54
2.1.2.2. Mission de l’ANDI :

- L’accueil, le conseil et l’accompagnement des investisseurs au niveau de ses structures
centrales et régionales
- L’information des investisseurs à travers notamment son site web, ses supports de
promotion et ses divers points d’information sur les événements économiques
organisés en Algérie et à l’étranger.
- La formalisation sur une base d’équité et dans des délais courts des avantages prévus
par le dispositif d’encouragement.
- La veille à l’exécution concertée avec les différentes institutions concernées (Douanes,
impôts etc.), des décisions d’encouragement à investissement.
- La contribution à la mise en œuvre des politiques et stratégies de développement, en
synergie avec les secteurs économiques concernés.
- La mise à la disposition des investisseurs potentiels sa bourse de partenariat.
54
BOUDJEMA Safia, BOUZID Fatma ,op cit, p 55.56
52
2.1.2.3. Guichet unique de l’ANDI

Pour atteindre ses objectifs, l’agence dispose d’un guichet unique ou sont représentés
les administrations et organismes concernés par l’investissement à savoir : les représentants
locaux de l’ANDI, celui du CNRC, des impôts, des douanes, de l’urbanisme, de
l’aménagement du territoire et de l’environnement, du travail ainsi que le représentât de
l’APC du lieu où le guichet unique est implanté.
Guichet unique décentralisés (un GUD dans chaque wilaya) sont théoriquement conçus
pour être les interlocuteurs privilégies des investisseurs. Leur principal but est la
simplification des procédures pour création d’entreprise et pour réalisation de projets.
Dans le domaine de la promotion de l’investissement, elle assure la mise en relation

d’affaires des investisseurs non-résidents avec des opérateurs algériens, entreprend des actions
d’information pour promouvoir l’environnement général de l’investissement en Algérie.
L’investisseur non résident fait l’objet d’une attention particulier de la part du législateur.
En premier lieu, le directeur du GUD constitue interlocuteur direct et unique de

l’investisseur non résident .En second lieu, le directeur du GUD doit accompagner
l’investisseur. Aussi, il doit prendre en charge les dossiers examinés par les membres du GUD
et s’assurer de leur bonne finalisation, une fois acheminés vers les services concernés.
L’ensemble des documents délivrés par le GUD faisant foi, toutes les administrations
sont tenues de s’y conformer55.
2.1.3. Caisse Nationale d’Assurance Chômage (CNAC)

La Caisse Nationale d’Assurance Chômage (CNAC) créé en juillet 1994 sus la tutelle
du Ministre du Travail et de l’Emploi et de la Sécurité Sociale.
Elle est chargée de l’indemnisation du chômage des anciens salaries qui perdent leur
emploi pour raisons économiques. Ce dispositif est destiné aux chômeurs qui satisfont les
conditions suivantes :
- Etre âgée de 30à50 ans

- Etre de nationalité algérienne
55
https://www.industrie.gov.dzconsulté le 20/08/2022
53
- Ne pas occuper un emploi rémunéré au moment de l’introduction de la demande

d’aide
- Etre inscrit auprès des services de l’ANEM comme demandeur d’emploi ou été
allocataire CNAC
- Jouir d’une qualification professionnelle en rapport avec l’activité projetée
- Pouvoir mobiliser des capacités financières pour participer au financement du projet
- Ne pas avoir exercé une activité ou propre compte
- Ne pas avoir déjà bénéficié de mesure d’aide au titre de la création d’activité.
2.1.3.1. Les objectifs de Caisse Nationale d’Assurance Chômage (CNAC)

- Réduction du chômage et ses retombées sociales
- Promotion de l’emploi par la création et à l’extension d’activités de biens et de
services
- Valorisation et transmission de la culture entrepreneuriale
- Contribution active et directe au développement économique local56.
2.1.3.2. Les missions de Caisse Nationale d’Assurance Chômage (CNAC)

La CNAC a trois missions :
- L’indemnisation du chômage des salariés qui perdent leur emploi pour raisons
économique ;
- La mise en place de mesure actives d’aide à la recherche d’emploi ou à la
reconversion ;
- Le financement de la création d’activités par des demandeurs d’emploi57.
2.1.3.3. Les modes de financement de caisse Nationale d’Assurance Chômage

(CNAC)
La CNAC présente deux types de financement qui sont :
2.1.3.3.1. Le financement triangulaire

Le financement triangulaire prévoit un apport personnel, un prêt non rémunéré de la
CNAC et un crédit bancaire avec un taux d’intérêt bonifie à 100%.
56
https://www.cnac.dzconsulté le 24/08/2022
57
https://fr.m.wimkipedia.orgconsulté le 24/08/2022
54
Tableau N° 7 : La structure financière CNAC
Apport personnel Prêt non rémunéré Prêt bancaire
Jusqu’à
01% 29% 70%
5.000.000 DA
De 5.000.000DA
02% 28% 70%
A 10.000.000 DA
Source :https://www.cnac.dzCaisseNationaled’assuranceChomageCNAC
consultéle26/08/2022.
2.1..3.3.2 Autofinancement
Ce financement se fait sur fonds propres du chômeur- promoteur. Les chômeurs
promoteurs peuvent créer une micro-entreprise financée en totalité sur leur fonds propres. Ils
bénéficient de tous les avantages prévus dans le cadre du dispositif58.
2.1.4. Agence Nationale de Gestion du Micro Crédit (ANGEM)

L’Agence Nationale de Gestion du Micro Crédit (ANGEM) créée par le décret exécutif
N°04-14 correspondant au 22 janvier 2004, représente un outil de lutte contre le chômage et
développer l’esprit d’entreprenariat.
2.1.4.1 Micro crédit

Le micro crédit est un prêt remboursable dans un délai de 1 à5 ans, destiné pour les
projets et les activités dont le coût ne saurait dépasser 1.000.000 DA, permettant l’achat d’un
petit équipement et matières premières de démarrage et de la couverture des frais nécessaires
au démarrage d’une activité ou une métier.
Il est destiné pour les citoyens sans revenus ou disposant de revenus instables et
irréguliers et les femmes au foyer.
Il vise l’intégration économique et sociale des citoyens ciblés à travers la création

d’activités de production de biens et services.
58
https://www.cnac.dzconsulté le 29/08/2022
55
2.1.4.2. Conditions d’éligibilité (ANGEM)

- Etre âgé de 18 ans et plus ;
- Etre sans revenus ou disposant de petit revenu instable et irréguliers ;
- Avoir une résidence fixe ;
- Disposer d’une qualification matérialisée par un diplôme, ou un titre équivalent

reconnu ou bien, posséder un savoir-faire prouvé en relation avec l’activité projetée ;
- Ne pas avoir bénéficié d’une autre aide à la création d’activité ;
- Mobiliser un apport personnel de 1%du coût global de l’activité, au titre de

l’acquisition de petits matériels et matières premières de démarrage de l’activité ;
- Cotiser au FGMMC dans le cas où le promoteur sollicite un crédit bancaire
- S’engager à rembourser le montant du prêt à la banque selon un échéancier arrêté
- S’engager à rembourser à l’ANGEM, le Montant du PNR selon échéancier arrêté59.
2.1.4.3. Les types de financement ANGEM

L’ANGEM gère dans le cadre du micro crédit deux formules de financement :
-Prêts pour achats des matières premières (ANGEM et promoteur)
Il s’agit de microcrédit non rémunérés octroyés directement par l’ANGEM au titre de

l’achat de matières premières. Ils ne dépassent pas les 100.000DA. Ils sont destinés à financer
ceux ou celles disposant d’un petit équipement et outillage mais qui sont dépourvus de
moyens financiers pour l’achat de matières premiers pour entreprendre et/ou relancer une
activité.
-Financement triangulaire (ANGEM-Banque-Promoteur) :
Concerne des crédits octroyés par la banque et l’ANGEM, Vise l’intégration

économique et sociale des citoyens ciblés à travers la création d’activités de production de
biens et services ainsi que les activités commerciales. Le montant du projet est plafonné à
1000 000 DA60.
Le financement se présente comme suit :
59
https://www.angem.dzconsulté le 27/08/2022
60
https://www.angem.dzconsulté le 28/08/2022
56
-Un prêt bancaire de 70% bonifié à 100%
-Un prêt ANGEM non rémunéré de 29 %
-Un apport personnel de 1 %
Tableau N° 8 : récapitulatif des deux formes de financement du dispositif ANGEM.
Taille du projet Profil du promoteur Apport Crédit PNR Taux

personnel bancaire d’intérêt
Ne dépasse pas Tout profil 0% - 100% Sans

100.000 DA intérêts
(Acquisition de matières
premières)
Ne dépasse pas Tout profil 0% - 100% Sans

intérêts
250.000 DA (Acquisition de matières
premières) au niveau des
willayas du sud
Ne dépasse pas Tout profil 1% 70% 29% Bonifiés

à 100%
1000.000DA
Source : https://www.angem.dzformulesdefinancement-ANGEM consulté le

29/08/2022
2.2. Difficultés et entraves à l’entrepreneuriat en Algérie :

« La banque mondiale et la société financière internationale, dans leur rapport annuel
sur la pratique des affaires à travers le monde, ont affirmé qu’un entrepreneur de pays en voie
de développement rencontre deux fois plus de difficultés pour créer une entreprise. Au niveau
maghrébin, la comparaison du climat de travail qui caractérise l’Algérie, le Maroc et la
Tunisie est vraiment intéressante, comme l’illustre le tableau N°0 9».61
61
KHEDIMA .A et FARADJI.B ; « Evolution de l’entreprenariat en Algérie (2007-2016) :
opportunités et menaces », AL-MOASHEER Journal of Economica Studies, n°04 (2015),
Algérie, P286.
57
Tableau N° 9 : la comparaison du climat de travail qui caractérise l’Algérie, Maroc, Tunisie.
Algérie Maroc Tunisie

Coût de création d’une entreprise/revenu par habitant 23.7% 12 .3% 11%
Frais administratif 9 6.1 6.1
Protection des investissements (sur une échelle allant de 2 4 6
1 : très faible
7 : très élevé
Source : KHEDIM.A et FARADJ.B .Op. Cité, P269.
A la lecture des résultats de cette étude, nous remarquons :
Le coût de création d’une entreprise par comparaison avec le revenu par habitant est
plus cher en Algérie que dans les pays maghrébins (Maroc et la Tunisie).
Sur une échelle d’un (01) à sept (07), en Algérie la protection des investissements est
très faible par rapport au Maroc et la Tunisie.
En effet, l’entrepreneuriat algérien reste toujours en recul par rapport aux pays voisins,
malgré la multiplicité des dispositifs et structure d’appui à la création d’entreprises.
Cette forte faiblesse est liée à des contraintes remarquées par les agents économiques, à
savoir :
2.2.1. Les obstacles technologiques

En Algérie, les technologies et les équipements des entreprises sont souvent acquis par
les pays étrangers et la maîtrise de ces technologies et équipement nécessite des compétences
technologiques mais malheureusement les porteurs de projet sont limités dans leur formation.
2.2.2. Les obstacles de financement

Les difficultés de financement ont toujours été au centre de la problématique de création
et de développement de petites et moyennes entreprises (PME) en Algérie. Ces entreprises
rencontrent des difficultés de financement par rapport au coût d’investissement insuffisant à la
taille du projet souhaité ; par la complexité du processus de création d’entreprise comme la
présentation de garantie ; par la lenteur dans la décision d’octroi de crédit et l’accès au bien
d’équipements.
58
2.2.3. Les obstacles macro-économiques

La libéralisation de l’économie algérienne génèrent aux entrepreneurs souhaitant le
démarrage de leurs activités des paiement en devises pour l’importation des matière
premières, de matériaux ou d’équipements ;sont également confrontés à des multiples
problèmes au niveau des services douaniers et du financement, entraînant les livraisons
irrégulières et de long retards dans le traitement des documents, à citer aussi, pour la vente des
produits, la forte concurrence à la qu’elle les entrepreneurs sont confrontés que ce soit avec
les entreprises algériennes au avec les entreprises étrangères du même secteur ou du secteur
informel.
2.2.4. Les contraintes administratives

Les règles formelles, la lenteur des procédures, le manque de transparence entre les
partenaires intégrés dans le processus de création d’entreprises (entrepreneur, banque, fonds
de garantie, dispositif d’appui et autres), les dossiers exigés par ces différentes structures (le
registre de commerce pour la CNRC, autorisation d’exploitation par le service de la wilaya,
attestation d conformité et autre ) et surtout le manque de coordination entre ces structures
poussent les porteurs de projet à le changer ou à l’implanter dans d’autres lieux ou bien
carrément à l’abandonner.
2.2.5. Les contraintes anthropologiques

La capacité de création d’entreprise d’un pays est aussi le résultat du comportement
d’un entrepreneur porter et incité par l’environnement entre opportunité à saisir, d’aides,
fiscalités et services d’appui. En Algérie, l’entrepreneur a tendance à s’autolimité la
croissance de son entreprise.62
62
AHMANE Lydia, BRIKI Ouissem, Op ci t, p28.29.
59
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté les différentes besoins et modes de financement
(financement interne, financement externe) et les autres modes de financement.
L’Etat algérien a mis en place un ensemble de dispositifs d’aide réglementés en vue de

d’encourager et de soutenir la création et accompagner le fonctionnement des micro
entreprises pour les jeune promoteur, ces dispositifs sont : l’agence nationale d’appui et de
développement de l’Entreprenariat ANADE (Ex ANSEJ) ; la caisse nationale d’assurance
chômage CNAC ; l’agence nationale de gestion du micro crédit ANGEM, Agence nationale
de Développement des investissements(ANDI).Cela réalisé à l’aide de la banque qui joue un
rôle capital dans le développement de toute activité par distributions des crédit.
Malgré la multiplicité des dispositifs et structures d’appui à la création d’entreprise, les

résultats restent mitigés avec un grand nombre de création met en partie dans le secteur
informel. L’entreprenariat algérien reste toujours en recul par rapport aux pays voisins.
60
Chapitre III :
Le financement de la micro entreprise par l’ANADE/BEA Tizi-Ouzou

Chapitre III : Le financement de la micro entreprise créées dans le cadre de l’ANADE
Introduction
Depuis son indépendance, l’Algérie est confrontée à la lutte contre la pauvreté et à
assurer un niveau de développement social à la population.
Le développement social et la lutte contre la pauvreté sont liés au développement

économique d’un pays. En effet, les politiques économiques permettent une meilleure
allocation des ressources afin de rendre le pays plus prospère et indépendant. Un des axes
ciblé par les autorités afin de parvenir à une croissance économique florissante est la relance
de l’offre locale en termes de produits et service locaux.
Le financement des micro entreprises en Algérie est caractérisé par l’existence d’une
multitude d’organismes d’aide à la création et ou développement de ces entreprises, mais
aussi d’un système bancaire comptant plusieurs banques, aussi bien publiques que privées, et
des institutions financières spécialisées.
Afin de constater le degré d’implication la BEA particulièrement agence N°034 au

financement des micro entreprises créés dans le cadre du dispositif ANADE, nous avons
procédé à une étude descriptive et analytique au niveau du la Banque Extérieure d’Algie
(BEA), sur la base des données obtenues auprès de cette derniers. La démarche de notre étude
consiste à :
-une collection de données au niveau de la BEA N°034.
Ce chapitre est réparti en deux sections, la première est consacrée à la présentation de la

banque BEA N°034 de Tizi-Ouzou, la deuxième porte sur le financement triangulaire des
micro entreprises.
62
Section 1 : présentation de l’organisme d’accueil « agence BEA n°034 ».

Afin de mettre en pratique notre étude théorique sur le financement des micro
entreprises à travers le dispositif d’aide ANADE nous avons effectué une étude empirique au
niveau de la BEA agence N° 034 de Tizi-Ouzou. Cette étude nous a beaucoup aidés dans
notre travail de recherche et représente un apport très important pour notre formation.
Dans ce chapitre nous allons présenter dans un premier lieu une présentation de
l’organisme d’accueil,
1.1. Historique et organisation de l’organisme d’accueil « BEA »

Notre intérêt est localisé dans cette section pour la présentation de l’organisme d’accueil
BEA .Nous avons commencé par la présentation de la direction générale de BEA Ensuite
nous avons présenté l’agence BEA N°034.
1.1.1. Historique de la BEA

Figure N° 1: fiche technique de la BEA
63
Source: fr.m.wikipedia.org consulté le 20/09/2022
La banque extérieure d’Algérie (BEA) est une banque commerciale algérienne. Créée
en 1967, elle est basée à Bir Mourad Rais, en Algérie.
La banque extérieure d’Algérie est créée le 1 octobre 1967 (par ordonnance N° 67-204),
sous la forme d’une société nationale.
En 1970, la totalité des opérations bancaires avec l’étranger effectué par les
sociétés nationales les plus importantes d’Algérie sont confiées à la BEA.
En 1989, la banque change de statut pour devenir une société par actions tout en gardant
le même objet initial.
En 2008, la banque extérieure d’Algérie est classée au premier rang des banques du
Maghreb et se place à la sixième place dans le top 200 des banques africaines du magazine
Jeune Afrique(3).
En 2011, la BEA ouvre la premier agence en livre service sur le territoire algérien et
affiche un capital social de 75 milliards de dinars.
Saïd Kessasra est nommé P-DG de la BEA en juin 2016.Il remplace alors à ce poste
Mohammed Loukal.
En janvier 2017, Saïd kessasra est limogé et remplacé, pour un intérim, par B.Semid,
directeur général du Crédit au sein de la BEA(4).
En février 2017, la direction annonce qu’elle va ouvrir des agences en France d’ici la fin
de l’année 2017(5).
En 2019, La BEA a augmenté son capital social le portant de 150 milliards de DA à 230
milliards de DA, cette augmentation du capital d’inscrit dans le cadre d’une stratégie de
développement à l’international(6).
1.1.2. Direction de la Banque d’extérieure d’Algérie (BEA)

La BEA est dirigée par un président-Directeur général :
- Mohamed Loukal (2001-2016)

- Said Kessasra (2016-2017)
- Ibrahim Semid (2017-2019)
64
- Lazhar Latreche (depuis décembre 2019 à ce jour)63.
1.1.3. Missions de la BEA

La Banque Extérieure d’Algie a pour objectif de faciliter et développer les rapports
économiques de l’Algérie avec les autres pays 64 :
- Facilitant l’activité et les investissements appartenant principalement au secteur

industriel
- L’expérience particulièrement significative de la BEA dans le domaine du commerce
extérieur lui donne la possibilité d’offrir deux services de qualité à sa clientèle ;
- Elle intervient par sa garantie ces accords de crédits auprès des correspondants
étrangers (lignes de crédits, crédits liés, crédits documentaires) et par le financement
des opérations d’import/export afin de promouvoir les transactions commerciales avec
les autres pays.
- Elle gère la dette extérieure de ses clients
- La BEA contribue également à tout système ou instituions d’assurance-crédit avec
l’étranger dont elle peut assurer la gestion
- Elle met à la disposition des entreprises intéressées un service central de
renseignements commerciaux sur l’étranger ainsi qu’un service de promotion des
opérations commerciales
- Elle peut mobiliser tous crédits, notamment de commerce extérieur, et il est dans sa
possibilité également d’établir ou de gérer les magasins généraux, d’effectuer des
opérations mobilières ou immobilières nécessitées par l’activité de la société ou en
faveur du service social du personnel.
- La BEA peut créer des agences ou filiales dans les sociétés destinées à promouvoir
l’expansion du commerce algérien et ce avec l’accord du ministère des finances, du
plan et du ministre du commerce.
Enfin et dans le cadre de réglementation en vigueur, elle peut exécuter toutes opérations
bancaires intérieures et extérieures compatibles avec son objet.
63
fr.m.wikipedia.org consulté le 20/09/2022
64
BRAHIMI Thiziri, BOUMGHAR Lynda « L’impact des nouvelles technologies sur
l’activité bancaire en Algérie : Cas de la BEA (agence « 034 » de Tizi-Ouzou », Mémoire
Master Monnaie-Finance-Banque,2015/2016.P66.67.
65
1.1.4 .Présentation de l’agence BEA N° 034 de Tizi-Ouzou

Dans ce qui suit, nous présentons l’agence BEA N°034, et enfin son organigramme.
1.1.4.1. Création de l’agence n° 034

L’agence BEA 034 est créée en 1971 afin de renforcer la représentation de la BEA dans
le centre de pays et être proche de la clientèle afin de satisfaire et réalisé des besoins en
termes de crédit et d’assistance. Elle est l’unique agence au niveau de la Wilaya de Tizi-
Ouzou.
Les différents services de cette agence sont décrits par l’organigramme suivant :voir
annexe n°01 organigramme BEA 034
66
Figure N° 2: organigramme de l’agence 034
Directeur de
l’agence
Secrétariat
Directeur adjoint Directeur adjoint

commercial administratif
Chargé de Service Service gestion

Service caisse
clientèle secrétariat administrative Service commerce
et portefeuille
Corps extérieur
Engagements
homogène Section
gestion des Section
Section
moyens guichet Section guichet
administration des
engagements
Section
Section ressources Section arrière
informatique Section
guichet
et comptable arrière
Section guichet
contentieux
67
Section 2 : le financement triangulaire d’une micro entreprise par la BEA de Tizi-

Ouzou. Agence N°034
Les banques constituent les seuls organismes qui ont la capacité de proposer des
services de capitaux ou de crédits aux particuliers et aux entreprises.
La banque est un organisme qui propose des services financier, qui participe également
à plusieurs opérations, dont aura besoin le jeune promoteur tout au long de son chemin.
L’ANADE a signé des conventions avec cinq (5) banques dans le cadre du financement
des entreprises .Ces banques sont : la BNA (Banque Nationale d’Algérie), la BADR (Banque
Algérienne de Développement Rural), la BDL (Banque de Développement Local), le CPA
(Crédit Populaire d’Algérie) et la BEA (Banque d’Extérieure d’Algérie).
La banque est un organisme qui participe au financement de la micro entreprise par le

financement triangulaire dont les intérêts bonifiés à 100% pour tout secteur d’activités (taux
d’intérêt 0%), aussi les banquiers sont des membres au niveau de CSVF.
2.1. Définition du financement triangulaire :

Le financement triangulaire est un financement dit (tripartite) qui engage le promoteur,
la banque et l’ANSEJ EX ANADE, ce type de financement est constitué comme suit :
- L’apport personnel des jeunes promoteurs qui varie selon le niveau de

l’investissement et la localisation de l’activité.
- Le prêt non rémunéré de l’ANSEJ EX ANADE (PNR), qui varie selon le niveau de
l’investissement.
- Le crédit bancaire dont les intérêts sont bonifiés à 100% et qui est garanti par le Fond
de Caution Mutuelle de Garantie Risques/Crédits Jeunes Promoteurs. (annexe 02)
2.1.1. La structure financière du financement triangulaire

Ce type de financement est structuré en deux niveaux :
-Niveau 1 : le montant d’investissement jusqu’à 5.000.000 DA
68
Tableau N° 10: Niveau 01 de financement triangulaire
Montant de l’investissement Prêt non rémunéré Apport personnel Crédit bancaire

(ANSEJ)
Jusqu’à5.000.000DA 29% 1% 70%
Source : document financement triangulaire (annexe 2)
-Niveau 2 : Le montant d’investissement de 5.000.001 DA à 10.000.000DA
Tableau N° 11 : Niveau 02 de financement triangulaire
Montant de Prêt non rémunéré

Apport personnel Crédit bancaire
l’investissement (ANSEJ)
De 5.000.001 DA
28% 2% 70%
A 10.000.000 DA
Source : document financement triangulaire (annexe 2)
2.1.2Le montage financière des projets

Le montage financier dans la formule de financement triangulaire est constitué de :
-l’apport personnel des jeunes promoteurs de l’investissement et de la localisation de

l’activité.
- Le crédit sans intérêt de L’ANSEJ ex ANADE, qui varie selon le niveau de

l’investissement.
- Le crédit bancaire dont une partie des intérêts est bonifié par l’ANSEJ ex ANADE.
Tableau N° 12: Montages financière au titre de financement triangulaire Pour les jeunes
chômeurs et étudiants
Prêt non rémunéré

Apport personnel Crédit bancaire
(ANADE)
jeune chômeur et
5% 25% 70%
étudiant
Autre catégories
15 % 15% 70%
De jeunes
Source : Réalisé par nos soins à partir des données de l’ANSEJ EX ANADE.
69
2.1.3. La bonification des taux d’intérêts

La bonification du taux d’intérêt du crédit bancaire est de100% pour tous les secteurs
d’activités (taux d’intérêt0%).
Tableau N° 13: Taux de la bonification des intérêts par zones et secteurs
les zones
Zones spécifiques Autres zones
Les secteurs
Secteurs prioritaires 95% 80%
Autres secteurs 80% 60%
Source : Réalisé par nos soins à partir des données de l’ANSEJ EX ANADE.
2.1.4. Aides financières :

Trois autres PNR supplémentaires sont accordés aux jeunes promoteurs :
- PNR véhicule-atelier=500.000 DA pour les diplômés de la formation professionnelle.

- PNR loyer jusqu'à 500.000 DA d’aide au loyer.
- PNR cabinet groupé jusqu’à 1000.000 DA d’aide au loyer pour les universitaires
(médecins, avocats…) pour la création de cabinets groupés. (annexe 02)
2.1.5. Avantages fiscaux

La micro entreprise bénéficié des avantages fiscaux suivants :
a. Phase réalisation :
- Application du taux réduit de 5% en matière de droits de douane pour les biens
d’équipement importés entrant directement dans la réalisation de l’investissement.
- Exemption du droit de mutation à titre onéreux sur les acquisitions immobilières.
- Exonération des droits d’enregistrement sur les actes constitutifs des micros
entreprises.
b. Phase exploitation
- Exonération de la taxe foncière sur les constructions et additions de constructions
(pour une période de trois (3) ans ou six (6) ans pour les hauts plateaux et zones
spécifiques, et dix (10) ans pour le sud).
70
- Exonération de la caution de bonne exécution pour les artisans et micro entreprises

lorsqu’ils interviennent dans la restauration des biens culturels.
- Exonération totale de l’impôt forfaitaire unique (IFU), à compter de la date de sa mise
en exploitation, (pour une période de trois (03) ans, ou six (06) ans pour les zones
spécifiques, et 10 ans pour le sud).
- Prorogation de deux (02) années de la période d’exonération lorsque le promoteur
s’engage à recruter au moins trois (03) employés pour une durée indéterminée.
- A la fin de la période d’exonération de l’impôt forfaitaire unique(IFU), la micro
entreprise bénéficie d’un abattement fiscal de :
- 70%durant la première année d’imposition.
- 5O% durant la deuxième année d’imposition.
- 25% durant la troisième année d’imposition. (Annexe 02)
Tableau N° 14 : Niveau 01 de structure financière du financement triangulaire
Crédit sans intérêts

Montant de
(ANSEJ EX Apport personnel Crédit bancaire
l’investissement
ANADE)
Autres Zones Zones Autres
Jusqu’à
25% zones spécifiques spécifiques zones
5.000.000 DA
5% 5% 70% 70%
Source : Réalisé par nos soins à partir des données de l’ANSEJ EX ANADE
Tableau N° 15: Niveau 02 de structure financière du financement triangulaire
Crédit sans intérêts

Montant de
(ANSEJ EX Apport personnel Crédit bancaire
l’investissement
ANADE)
Jusqu’à Autres Zones Zones Autres
5.000.000 DA à 20% zones spécifiques spécifiques zones
10.000.000 DA 10% 8% 72% 70%
Source : Réalisé par nos soins à partir des données de l’ANSEJ EX ANADE
71
2.2. Le financement triangulaire : exemple d’application entre la BEA agence N°034

Tizi-Ouzou et ANSEJ EX ANADE
2.2.1. Les données de la micro entreprise sont représentées comme suit :

- Entreprise : Plomberie
- Durée de crédit : 8 ans dont trois (03) ans différés
- Montant de crédit bancaire : 1 340 996, 75 DA
Le promoteur du projet d’investissement a choisi le financement triangulaire qui se

présente comme suit :
2.2.1.1. Les étapes de création d’une micro entreprise

La création d’une micro entreprise dans le cadre du dispositif ANADE comporte
plusieurs étapes à franchir, à savoir :
Etape 1 : Sensibilisation et information
La participation du jeune aux diverses manifestations organisées périodiquement par

l’agence, soit par l’accès au site internet ou bien par son rapprochement au nouveau des
antennes et annexes de l’agence qui couvrent tout le territoire national, lui permet d’être
informé sur les opportunités d’investissement et les avantages accordés par le dispositif.
Etape 2 : Formulation de l’idée du projet
L’idée de projet est le résultat de :
- L’observation des attitudes et des comportements des gens dans leur vie quotidienne ;
- La visite des salons et des foires ;
- Les discussions avec les fabricants et les utilisateurs des produits et des services.
Etape 3 : Inscription via le portail
L’entrepreneur avant de se présenter au siège de l’ANADE doit tout d’abord s’inscrire

en ligne à travers le remplissage d’un formulaire qui se trouve sur le site ou à travers le site
Ansej.org.dz.
Etape 4 : Ensuite l’accompagnateur du projet procède à la validation de l’inscription en ligne

selon les conditions d’éligibilité « ANSEJ » citée dans le deuxième chapitre.
72
Etape 5 : L’accompagnateur du projet vérifie la situation de l’entrepreneur sur la base deux

documents :
- Attestation de non affiliation CNAS

- Attestation de non affiliation CASNOS
Etape 6 : Etude du projet et plan d’affaires
Après l’achèvement de la phase d’enregistrement, l’étude du projet et l’élaboration du

plan d’affaire débuteront en profondeur, avec l’appui de cadre charge d’accompagnent, en
recueillant toutes les informations nécessaires concernant :
- L’équipement à acquérir
- L’implantation du projet, notamment l’environnement de la future micro- entreprise
- L’étude de marché
- Les choix techniques
- La ressource humaine
- L’étude financière
Etape 7 : présentation du projet au Comité de Sélection, de Validation et de Financement des

projets (CSVF)
Le promoteur doit présenter son projet au niveau du CSVF pour étude et prise de
décision. Afin de prononcer la décision concernant l’éligibilité du projet du projet le
promoteur concerné doit se présenter au niveau du CSVF accompagné des documents
suivants :
- Formulaire d’inscription
- Facteur pro-forma
- Fiche de présentation du projet
Le comité de sélection, de validation et de financement des projets « CSVF » est

composé des membres suivant :
- Un représentant du wali
- Un représentant de direction de l’emploi
- Un représentant de direction de l’emploi
- Un représentant du CNR de la direction des impôts
73
- Chef d’agence de l’emploi de Willaya

- Un représentant des banques
- Un représentant de la chambre professionnelle concernée
- Un conseiller accompagnateur de l’ANSEJ EX ANADE
- La présidence du comité est assurée par le Directeur d’antenne
Etape 8 : Etablissement et remise de l’attestation d’éligibilité ou de conformité
Une fois le projet est validé, une attestation d’éligibilité signée par le Directeur de
l’antenne va être délivrée, valable pour une durée de deux ans à partir de la date de son
établissement. (Annexe N°03).
En cas de perte de cette attestation d’éligibilité portera la mention duplicata peut être
délivré sur la présentation d’une déclaration de perte établie par les services habilités.
Après avoir validé le projet, L’accompagnateur du projet procède à l’établissement des

fiches suivantes ;
- Attestation d’éligibilité,
- Factures pro-forma,
- Exemplaire du plan d’affaire prévisionnelle
- La demande du crédit signé par cet accompagnateur.
Et seront par la suite, envoyé à la banque. A la réception de dossier par l’ANADE, le

banquier procède à sa vérification en établissant la fiche technique.
Etape 9 : Création juridique de l’entreprise
Le promoteur avant d’obtenir l’accord bancaire doit tout d’abord créer juridiquement
son entreprise car la banque ne peut octroyer son crédit sans la confirmation que l’entreprise
existe légalement.
Etape 10 : l’accord bancaire. (Annexe N°04)
Le dossier est déposé au niveau de la banque par le représentant de l’ANADE pour

l’obtention de l’accord bancaire.
Des notifications d’accord bancaires établies par la banque à l’ANADE.
74
- Délivrance de l’accord bancaire pour financer le projet dont le montant sera

mentionné par la banque.
- L’adhésion de la micro entreprise au Fonds de Garantie. (Annexe 05)
- Dans la formule de financement triangulaire, la banque et la micro entreprise ayant
opté pour le financement dans le cadre de L’ANADE, doit adhérant au fonds de
garantie à savoir :
- Le nantissement des équipements et gage du matériel roulant au 1er rang au profit de la
banque et au profit de L’ANSEJ EX ANADE au 2éme rang.
- L’assurance multirisque subrogée au profit de la banque.
- Copie de la décision d’octroi des avantages au titre de l’exploitation délivrée par
l’ANSAJ EX ANADE.
Remarque : Accord bancaire n’est pas un accord définitif.
Etape 11: Retour du promoteur à ANADE muni des factures suivantes :
- les factures pro-forma récentes des équipements

- Facture récente d’assurance multirisque
- Registre de commerce/carte d’artisanat/carte fellah
- Autorisation d’exploitation
- Contrat de location/acte de propriété.
Etape 12 :L’accompagnateur ANADE procède à l’élaboration de la structure de réalisation

sur la base du montant du crédit bancaire et les facture pro-forma récentes, et fait ressortir le
montant exacte que le porteur du projet doit verser sur son compte bancaire commercial
Etape 13 :Au niveau de la banque ;le promoteur du projet procède à l’ouverture du compte
bancaire commercial en versant son apport personnel ainsi que les frais de gestion (frais de
chèque de banque, commission de gestion et les frais d’enregistrement de la convention du
crédit ).Par la suite, la banque remettra à son client un reçu de versement et un relève
d’identité bancaire, que ce dernier remettra à son tour, à son accompagnateur.
Rajoutant à ça, la banque demande à son client promoteur une autorisation de

consultation de la centrale de risques accompagnés des documents :
75
- Copie du registre de commerce ou de la carte d’artisan ou de l’agrément, l’acte

de propriété ou du contrat de location
- Copie du NIF (Numéro d’Identification Fiscale),
- Copie du NIS (Numéro d’Identification Statistique)
- La déclaration d’existence
- Extrait de naissance
- Résidence et une copie de la pièce d’identité.
Etape 14 : Cette étape concerne la visite du local par L’ANADE plus le virement du PNR au
compte du promoteur.
Etape 15 : Autorisation de crédit (Annexe 06)
Pour permettre l’établissement des deux (02) chèques au profit du porteur de projet
concerne, l’accompagnateur envoie le dossier suivant à la banque du porteur du projet :
- copie bail de location,

- copie de l’agrément si agrémenter,
- copie de déclaration d’existence,
- Un procès-verbal de visite de local devant abriter l’activité établie par ANADE,
- une attestation d’adhésion du promoteur au fonds de garantie pour toute la durée du
crédit bancaire,
- copie original de la décision d’octroi d’avantages au titre de la phase de réalisation,
- une copie du plan d’affaires complété par le dossier financier
- une facture pro-forma
- les justificatifs de versement du PNR et de l’apport personnel, ainsi que l’ordre
l’enlèvement de la cotisation en fonds de garantie.
A la réception du dossier, la banque délivre le chèque de fonds de garantie.
Etape 16:Lorsqu’ANADE reçoit le chèque de fonds de garantie, elle va établir les ordres
d’enlèvement des 10% qui sont les chèques de commande du matériel (premiers chèques).
La banque établie les chèques à l’ordre des fournisseurs. Ces derniers, à la réception des
chèques de commande, livrent le matériel ;
Etape 17: Le promoteur se rapproche d’un notaire qui lui établira les nantissements du
matériel (ou le gage) en faveur de la banque et de l’ANADE. (Annexe N°07)
76
Par ailleurs, l’ANADE, donne des ordres d’enlèvement de90 % et des ordres
d’enlèvement des assurances du matériel de 100%.
Remarque : pour les activités de production, les promoteurs bénéficient d’un fonds de
roulement pour l’achat des matières premières
Etape 18: Apres retrait des chèques n°02 qui sont les chèques de 90%, le promoteur débute
son activité.
Etape 19 : le remboursement de crédit
Au titre de financement triangulaire :
- 18 mois de différé
- 5 ans pour le crédit bancaire
- 5 pour le prêt non rémunéré de l’ANADE.
Le remboursement du CMT débutera 3 ans après la mise en place du crédit et s’étalera

sur 5 ans, soit dix (10) semestrialité suite à quoi, débutera le remboursement du PNR. Le
remboursement de ce dernier s’étalera sur 10 semestrialités.
2.2.2. Analyse financière de la micro entreprise

L’analyse financière a été effectuée de cette manière :
2.2.2.1. Structure d’investissement

La création du micro entreprise plomberie nécessite des couts qui sont présentés dans le
tableau suivant :
77
Tableau N° 16: Structure d’investissement en DA
Rubrique Coût Coût Total
Frais préliminaire 20 000.00 20 000.00
Terrain 0, 00 0, 00
Infrastructures 0, 00 0, 00
Equipements loc. 547 900, 00 547 900, 00
Equipements, importés 000
Matériels roulant 1 488 461, 54 1439 500, 00
Cheptel 0, 00 0, 00
Aménagements 0, 00 0, 00
Droit douanes 0, 00 0, 00
Assurance 65 045, 77 63 393, 67
Cotisation FG 28 160, 93 28 160, 93
Fonds Roulement 110 000, 00 110 000, 00
TOTAL 2259 568, 24 2208 954, 60
Source : document interne à la BEA (annexe 08)
Le coût de création du projet «Plomberie » s’élève à un montant de 2208 954, 60 DA

qui est composé de frais préliminaires et d’équipements de production.
2.2.2.2. Structure de financement du projet

La structure d’investissement de la micro entreprise en question est représentée dans le
tableau ci-dessous.
78
Tableau N° 17 : Structure de financement en DA.
Taux Différence
Taux de
Rubrique STR initiale STR finale part
participation P.N.R
finale
Apport personnel 12, 87% 290 819, 13 240 205, 85 10, 87%
Numéraires
Nature
Prêt ANSEJ 27, 78% 627 752 627 752 28, 42%
Crédit Bancaire 59, 35% 1340 996, 75 1340 996, 75 60, 71%
TOTAL 100% 2 259 568 2 208 955 100% 0
Le montant de l’investissement 2 259 568 DA est entre5 000 001 et 10 000 000
cependant, le financement triangulaire est structuré comme suit :
- Apport personnel : 10, 87% du montant d’investissement soit 240 205, 85 DA.
- PNR ANADE : 28, 42% du montant d’investissement soit 627 752 DA.
- Crédit bancaire : 60, 71% du montant d’investissement soit 1340 996, 75DA.
Ceci dit, après notification de l’accord bancaire, le montant du crédit à moyen terme
(CMT) est prêt ANSEJ ont resté les même, mais l’apport personnel est change.
2.2.2.3. Tableau d’amortissement de crédit bancaire établi par la banque

70% du coût global du projet (soit 1340 996, 75 DA) représente le montant du crédit à
moyen terme.
Le tableau d’amortissement du crédit bancaire représente la structure de remboursement

de ce crédit sur huit (08) ans dont trois (03) ans de différé.
79
Tableau N° 18: Tableau d’amortissement de crédit bancaire
Montant de crédit 1340 996, 75
Durée du crédit 8
Taux crédit banc 5.50%
Taux bonification 100%
Taux d’intérêt réel 0.00%
Rubrique ANNEE 1 ANNEE 2 ANNEE 3 ANNEE 4 ANNEE 5 ANNEE6 ANNEE 7 ANNEE 8
Principal 0.00 0.00 0.00 268 199, 35 268 199, 35 268 199, 35 268 199, 35 268 199, 35
Reste à rembourser
1340 996, 75 1340 996, 75 1340 996, 75 1340 996, 75 1072 797, 40 804598, 05 536398, 7 268 199, 35
(encours)
Cotisation au FG 4693, 49 4693, 49 4693, 49 4693, 49 7354, 79 2816, 09 1877, 40 938, 70
Cotisation à verser 28160, 93 Source : document interne à la BEA (annexe 08)
Le tableau d’amortissement du crédit bancaire représente la structure de remboursement de crédit sur une durée de 8 ans avec une durée de
3 ans différée.
- Le taux bonification du taux d’intérêt est de 100%, le promoteur ne paye pas l’intérêt.
- Le montant total de la cotisation au Fonds de Garantie s’élève à 82160, 93 et représente la garantie de remboursement de promoteur
de projet pour la banque. Ce montant est versé en une seule fois après l’obtention de l’accord bancaire.
80
2.2.2.4. Le plan d’amortissement établi par la BEA

-Type de crédit : crédit à moyen terme ANSEJ
-Date de mise en place : 9 août 2015
-Date de 1 ère échéance : 9 février 2019
-Date dernière échéance : 9 août 2023
-Date de déblocage : 9 août 2015
-Nombre d’échéance : 10 semestres
-Crédit bonifie à 100%
-Durée du crédit : 08 ans, différés : 36 mois
Les crédits bancaires bonifies à 100% sont accordés aux jeunes promoteurs, le tableau
d’amortissement ne comporte que le crédit fractionné sur la durée de remboursement.
Tableau N° 19: Plan d’amortissement (Validé) en DA
N° Date Echéance Amortissement Intérêt TVA Montant Echéance Restant Du
01 9-fév-16 0, 00 - - 0, 00 1340 996, 75
02 9-aout-16 0, 00 - - 0, 00 1340 996, 75
03 9-févr-17 0, 00 - - 0, 00 1340 996, 75
04 9-aout-17 0, 00 - - 0, 00 1340 996, 75
05 9-févr.-18 0, 00 - - 0, 00 1340 996, 75
06 9-aout-18 0, 00 - - 0, 00 1340 996, 75
07 9-févr.-19 134 099, 68 - - 134 099, 68 1206 897, 07
08 9-aout-19 134 099, 68 - - 134 099, 68 10 72 797, 39
09 9-févr.-20 134 099, 68 - - 134 099, 68 938 697, 71
10 9-aout-20 134 099, 68 - - 134 099, 68 804 598, 03
11 9-févr.-21 134 099, 68 - - 134 099, 68 670 498, 35
12 9-aout-21 134 099, 68 - - 134 099, 68 536 398, 67
13 9-févr.-22 134 099, 68 - - 134 099, 68 402 298, 99
14 9-aout-22 134 099, 68 - - 134 099, 68 268 199, 31
15 9-févr.-23 134 099, 68 - - 134 099, 68 134 099, 63
16 9-aout-23 134 099, 68 - - 134 099, 68 -0, 05
Totaux 1340 996, 80 - - 1340 996, 80
En cas de retard de remboursement, même d’une seule journée, la banque applique une
pénalité de retard.
81
Conclusion
D’après ce chapitre, nous ne concluons que le financement d’une micro entreprise en
Algérie est caractérisé par existence d’un différent dispositif d’aide à la création et au
développement de ces entreprises, mais aussi d’un système bancaire comptant plusieurs
banques bien que publiques que privés et des institutions financières spécialisées.
Le financement combinant la banque (BEA) et le dispositif (ANADE) est très

avantageux pour les jeunes promoteurs notamment à travers les différentes avantages fiscaux,
la bonification de taux d’intérêt bancaire à 100%, le différé de remboursement (3ans différé)
qui donne le temps aux promoteurs pour bien former l’image de son entreprise.
La Banque d’Extérieure d’Algie (BEA) a assuré un rôle important vis-à-vis de sa

clientèle entreprise et cela à travers les différentes produits et services bancaires qu’elle offre
à sa disposition.
A travers l’étude descriptive et analytique au niveau de la BEA ne constatent que la

BEA particulièrement agence N°034 et sur la base des données obtenues auprès de cette
derniers ne constatent que la BEA N°034 de Tizi-Ouzou, nous pouvons dire que cette dernier
est bien organisés afin de mieux réussir leurs missions de soutien et de financement de la
création de micro-entreprise.
82
Conclusion générale
Dans notre mémoire qui traite le thème de financement des micro entreprises à travers
la formule de ANADE par la BEA agence N°034 de Tizi-Ouzou, nous avons mis l’accent sur
différents point qui constituent les axes de notre problématique portant sur le financement de
la micro entreprises, cas de la BEA.
La création des micros entreprises contribue au développement économique et la

cohésion sociale des populations. C’est pourquoi, l’Algérie s’inscrit dans la dynamique
d’accélération du processus de financement de la création des micro entreprises à travers
notamment la mise en place des dispositifs publique d’insertion économique et sociale et la
lutte contre le chômage ;il s’agit principalement de l’ANADE, de la CNAC, de L’ANGEM et
de L’ANDI, ajoutons à cela les organismes d’aides au financement bancaires qui réduisent les
barrières d’accès et d’exercice l’acte l’entrepreneurial en Algérie.
La banque est une instituions financière, un établissement de crédit dont le rôle

principale st le financement des besoins des entreprises.
Le financement bancaire a toujours été un outille de financement pour les entreprises

pour assurer leur croissance. Toutefois le rôle de la banque s’étend à la satisfaction des
besoins de ces dernières notamment la micro entreprise, grâce à l’opération de crédit.
En Algérie, les promoteurs, ont toujours recours aux organismes d’aide et de soutien à
la création de leur propre micro entreprise dans le but de bénéficier des aides financières et
des différents avantages fiscaux. Parmi ces organismes, nous trouvons l’Agence Nationale
d’Appui et de Développement de l’Entreprenariat (ANADE) qui est en relation directe avec
les cinq banques publiques dont la Banque d’Extérieure d’Algérie BEA.
Dans ce cadre, nous avons développé dans un premier lieu les aspects théoriques relatifs
à la micro entreprises et aux étapes de création ME, afin de ressortir la place socioéconomique
de ce dernier. Les micro entreprises occupant une grande place par rapport aux autres
entreprises car les ME ont un impact crucial sur la création de la richesse, d’emplois et la
réduction des inégalités sociales.
Dans un second lieu, nous avons présenté les différents dispositifs d’aide et de soutien à
la création d’entreprise en Algérie. En effet, l’Algérie à opéré une transition d’une économie
dirigée vers une économie de marché, les pouvoirs publics ont pris un certain nombre de
mesures incitatives, avec objectif de renforcer l’investissement privé, à travers la création et le
84
développement de la micro entreprise .Parmi ces dispositifs, L’ANSEJ actuellement ANADE

qui occupe une place importante
Ainsi le but de notre travail est de montrer les différents moyens qu’un entrepreneur
peut solliciter pour obtenir un financement a son projet qui constituent le financement par
fonds propres, financement par la banque et le financement par les dispositifs de soutiens à
l’entrepreneuriat mis en place par L’Etat algérien parmi lesquels il y’a L’ANADE que nous
avons choisi pour mener à bien ce mémoire. Ceci nous permet également de valider la
première hypothèse.
Dans notre travail, nous avons recherché à examiner l’importance de la contribution de

la BEA dans le financement des micro entreprises créées dans le cadre du dispositif ANADE,
et ce, par une analyse du degré d’implication de cette banque dans ce type de financement.
L’implication de la BEA dans le financement des micro entreprises créées dans le cadre
de l’ANADE, âpres l’analyse et l’étude effectué aux niveaux de la BEA, fait ressortir que la
BEA, comme toutes autres banques, est impliquée dans le financement de dispositifs d’aide
ANADE.
Cependant, nous constaté que le degré d’implication de cette banque n’est pas suffisant,
en effet les défaillances en matière de remboursement des crédits crée une situation de
méfiance rendant la BEA très réticentes vis-à-vis des nouvelles demandes du dispositif
ANADE.
La Banque d’Extérieure d’Algie (BEA) a assuré un rôle important dans le financement

de la micro entreprise et cela a travers les différentes produits et services bancaires qu’elle
offre à sa disposition.
A travers l’étude descriptive et analytique au niveau de la BEA ne constatent que la

BEA particulièrement agence N°034 et sur la base des données obtenues auprès de cette
derniers ne constatent que la BEA N°034 de Tizi-Ouzou, nous pouvons dire que cette dernier
est bien structurés et organisés afin de mieux réussir leurs missions de soutien et de
financement des micro entreprises ANADE par le financement triangulaire .
Le financement combinant la banque (BEA) et le dispositif (ANADE) est très

avantageux pour les jeunes promoteurs notamment a travers les différentes avantages fiscaux,
la bonification de taux d’intérêt bancaire à 100%, le différé de remboursement (3ans différé)
85
qui donne le temps aux promoteurs pour bien former l’image de son entreprise. Enfin Ceci
nous permet également de valider la dernière hypothèse.
86
Bibliographie
Bibliographie
Ouvrages
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financement » copyright remise banque 1985.
- A. FAURE, « la comptabilité de la petite entreprise : de l’écriture au bilan »Edition

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- JAOUEN Annabelle / TORRES Olivier ; « les très petites entreprises ».Edition

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- LAKHLEF Brahim ; «créateur d’entreprise, dirigeants d’entreprise », Edition Alger

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- M .MARCHENSAY et C .FOUCAD (collectif) « gestion des PME-PMI »Edition

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Bibliographie
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l’activité bancaire en Algérie : Cas de la BEA (agence « 034 » de Tizi-Ouzou »,
Mémoire Master Monnaie-Finance-Banque,2015/2016
- CHALAL Zoubida, IDEKI Farida ; «Etablissement d’un business plan Cas pratique :
ELECTRO-INDUSTRIES, AZAZGA » ; Mémoire en Finance d’entreprise,
UMMTO, 2019/2020.
- CHERIFI Lynda, RAIAH Mohamed, « La création et le financement des micro

entreprises dans le cadre du dispositif ANSEJ de Tizi-Ouzou ». Mémoire Master en
Monnaie-finance-banque, UMMTO.2014/2015.
- HAMLAT Liza, HEDJINE Fatma « création et assurance des micros entreprises en

Algérie, à l’aide des dispositifs publics ANSEJ et CNAC. Cas de wilaya de Tizi-
Ouzou ». Mémoire Master en Finance et Assurance.2017/2018.
- LASLOUDIJ Lila, –, MEROUANE Fatma Zohra « la création et le financement des

entreprises : cas des petites et moyennes entreprise de la commune de DRAA BEN
KHEDA »mémoire master en Finance, UMMTO.2014/2015.
- MAVENGER Ropafadz Dephin, NCUBE Nkosilathi; « Financement des entreprises

par les dispositifs d’aide à la création des entreprise ; Cas de L’ANADE de Tizi-
Ouzou »mémoire en finance d’entreprise, UMMTO.2020/2021.
- Web graphie
- https://cnrcinfo.cnrc.dz
- http://jecreemonentreprise.dz
- https://www.nexity.fr
- http://provisoire42.free.fr
- https://halshs.archives-ouvertes.fr
- https://www.researchgrate.notpublication
- https://maison-entrepreneuriat.univ-setif.dz
- https://anade.dz
- https://www.industrie.gov.dz
- https://www.cnac.dz
89
Bibliographie
- https://fr.m.wikipedia.org
- https://www.angem.dz
- www.linternaute.fr
- www.ansej.org.dz
- https://maison-entrepreneuriat.univ-setif.dzoszl’entrepreneuriatavecl’ANADE
- https://www.cnac.dzCaisseNationaled’assuranceChomage-CNAC
- fr.m.wikipedia.org
- https://www.angem.dzformulesdefinancement-ANGEM
90
Listes des tableaux , figures et schémas
Liste des tableaux

Tableau N° 1: les types d’entreprises ......................................................................................... 9
Tableau N° 2 : caractéristiques des petites et moyennes entreprises ....................................... 12
Tableau N° 3 : les avantages et les inconvénients de financement interne et externe ............. 39
Tableau N° 4 : Financement triangulaire ................................................................................. 45
Tableau N° 5 : Au titre de financement Mixte ......................................................................... 46
Tableau N° 6 : Au titre du financement autofinancement ........................................................ 46
Tableau N° 7 : Apport de Financement triangulaire CNAC .................................................... 50
Tableau N° 8 : récapitulatif des deux formes de financement du dispositif ANGEM. ............ 57
Tableau N° 9 : la comparaison du climat de travail qui caractérise l’Algérie, Maroc, Tunisie.
.................................................................................................................................................. 52
Tableau N° 10: Niveau 01 de financement triangulaire ........................................................... 62
Tableau N° 11 : Niveau 02 de financement triangulaire .......................................................... 63
Tableau N° 12: Montages financière au titre de financement triangulaire Pour les jeunes
chômeurs et étudiants ............................................................................................................... 63
Tableau N° 13: Taux de la bonification des intérêts parzones et secteurs ............................... 70
Tableau N° 14 : Niveau 01 de structure financière du financement triangulaire ..................... 65
Tableau N° 15: Niveau 02 de structure financière du financement triangulaire ...................... 65
Tableau N° 16: Structure d’investissement en DA .................................................................. 78
Tableau N° 17 : Structure de financement en DA. ................................................................... 79
Tableau N° 18: Tableau d’amortissement de crédit bancaire................................................... 73
Tableau N° 19: Plan d’amortissement (Validé) en DA ............................................................ 74
Liste des figures

Figure N° 1: fiche technique de la BEA ................................................................................... 63
Figure N° 2: organigramme de l’agence 034 ........................................................................... 67
Liste des schémas

Schéma n° 1: les caractéristiques de la micro entreprise ......................................................... 10
Schéma n° 2 : classification de la micro entreprise selon l’activité ......................................... 15
Schéma n° 3 : les modes de financement ................................................................................ 33
91
Listes des tableaux , figures et schémas
Liste des annexes
Annexe n° 1: Organigramme de la BEA N°034 (Agence Tizi-Ouzou) ................................... 94

Annexe n° 2: Financement triangulaire.................................................................................... 96
Annexe n° 3 : Attestation d’éligibilité...................................................................................... 98
Annexe n° 4: Accord bancaire. ................................................................................................ 99
Annexe n° 5 : Les garanties.................................................................................................... 100
Annexe n° 6 : Autorisation de crédit. ..................................................................................... 101
Annexe n° 7: Structure de l’investissement/Structure de financement/Tableau
d’amortissement de crédit bancaire. ....................................................................................... 102
Annexe n° 8: Le plan d’amortissement établi par la BEA. .................................................... 103
Annexe n° 9 : Bon pour aval .................................................................................................. 104
92
ANNEXES
Annexe n° 1: Organigramme de la BEA N°034 (Agence Tizi-Ouzou)
94
95
Annexe n° 2: Financement triangulaire.
96
97
Annexe n° 3 : Attestation d’éligibilité.
98
Annexe n° 4: Accord bancaire.
99
Annexe n° 5 : Les garanties.
100
Annexe n° 6 : Autorisation de crédit.
101
Annexe n° 7: Structure de l’investissement/Structure de financement/Tableau
d’amortissement de crédit bancaire.
102
Annexe n° 8: Le plan d’amortissement établi par la BEA.
103
Annexe n° 9 : Bon pour aval
104
Table des matières
Table des matières
Introduction générale.................................................................................................................. 1
Chapitre I :
Généralités sur la micro entreprise
Introduction ............................................................................................................................ 7
Section 01 : Présentation de la micro entreprise ..................................................................... 8
1.1. Définition de la micro-entreprise ................................................................................. 8
a- l’approche quantitative ................................................................................................ 8
b- L’approche qualitative ................................................................................................ 8
c- L’approche internationale ........................................................................................... 9
d- L’approche composite ................................................................................................. 9
e-Une approche différente par la technologie : ............................................................. 10
1.2-Caractéristiques de la micro entreprise ....................................................................... 11
1.2.1-La dimension ............................................................................................................... 11
1.2.2-La stratégie............................................................................................................... 11
1.2.3-La spécialisation................................................................................................... 11
1.2.4-La gestion ............................................................................................................. 12
1.2.5-Le système d’information interne ........................................................................ 12
1.2.6-Le système d’information externe........................................................................ 12
1.3- les objectifs principaux d’une micro-entreprise : ...................................................... 13
1.4-Classification de la micro entreprise........................................................................... 14
1.4.1-Classification de la micro entreprise selon le domaine d’activité ........................ 14
1.4.1.1-Entrepris Artisanale ....................................................................................... 14
1.4.1.2-Entreprise commerciale ................................................................................. 14
1.4.1.3-Entreprise industrielle.................................................................................... 14
1.4.1.4-Entreprise prestataires de service .................................................................. 15
1.4.1.5-Entreprise Agricole........................................................................................ 15
1.4.2Classification juridique d’une micro-entreprise .................................................... 15
106
Table des matières
1.4.2.1Les entreprises individuelles (personnelles) ................................................... 16
1.4.2.2. En nom collectif (SNC) ................................................................................ 16
1.4.2.3. En commandité simple (SCS) ....................................................................... 16
1.4.2.4. Société à responsabilité limitée (SARL)....................................................... 16
1.4.2.5. Les entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL) ................ 17
1.4.2.6-Société par action (SPA) ............................................................................... 17
Section 2 : l’entrepreneur et création des micro entreprises ................................................. 18
2.1. Définition de l’entrepreneur ....................................................................................... 18
2.1.1. Les caractéristiques de l’entrepreneur ................................................................. 18
2.1.1.1. L’entrepreneur comme initiateur .................................................................. 18
2.1.1.2. Un besoin d’accomplissement ...................................................................... 19
2.1.1.3. Entrepreneur Innovateur ............................................................................... 19
2.1.1.4. Un preneur de risque..................................................................................... 19
2.1.2. Les typologies d’entrepreneurs ........................................................................... 19
2.1.2.1. La typologie de Schumpeter ......................................................................... 19
2.1.2.2. L’entrepreneur artisan et l’entrepreneur opportuniste .................................. 20
2.1.2.3. La typologie de LAUFER ............................................................................. 20
2.1.2.4. Les PIC et les CAP ....................................................................................... 21
2.1.2.5. L’entrepreneur indépendant et l’entrepreneur créateur d’organisation ........ 22
2.2. Les facteurs de création d’une micro-entreprise ........................................................ 22
2.2.1. Le facteur économique de la micro entreprise .................................................... 23
2. 2.1.1. Le facteur financier de la micro-entreprise.................................................. 23
2.2.1.2. Le facteurs humaine de la micro entreprise .................................................. 24
2.2. Les étapes de création de la micro entreprise ............................................................ 24
2.2.1- L’idée de projet et sa maturation......................................................................... 24
2.2.1.1. La période de gestation ................................................................................. 24
2.2.1.2 La pré-étude de faisabilité ............................................................................. 25
107
Table des matières
2.2.2-L’étude technico-économique .............................................................................. 26
2.2.2.1 L’étude de marché ......................................................................................... 26
2.2.2.2Connaissance de marché ................................................................................. 26
2 .3.L’étude technique....................................................................................................... 27
2.3.1. L’Analyse de processus de production possible ................................................. 28
2.3.2 Caractéristiques des équipements ......................................................................... 28
2.3.3. Caractéristiques et disponibilité des matières premières ..................................... 28
2.3.4. Etudes de localisation de l’unité (choix de site) .................................................. 28
2.3.5. L’étude organisationnelle .................................................................................... 29
2.3.6. L’estimation des coûts ......................................................................................... 29
2.3.6.1-Principales sources d’information sur les coûts d’investissement ................ 30
2.3.6.2. Principales sources d’information sur les coûts exploitation ....................... 30
2.4. L’étude financière ...................................................................................................... 30
2.5. Réalisation et exploitation du projet .......................................................................... 31
2.6. Réalisation d’un business plan lors de la création de l’entreprise ............................. 31
Conclusion : .......................................................................................................................... 32
Chapitre II :
Le financement d’une micro entreprise en Algérie
Introduction : ........................................................................................................................ 35
Section1 : besoins et modes de financement d’une micro entreprise ................................... 36
1.1. Besoins de financement ............................................................................................. 36
1.1.1Besoinde financement pour la phase démarrage ................................................... 36
1.1.2 Besoin d financement pour la phase d’exploitation ............................................. 36
1.1.3. Besoin de financement pour la phase d’extension de l’activité (financement à

moyen terme)................................................................................................................. 36
1.2 Les modes de financement d’une micro entreprise..................................................... 37
1.2.1. Les modes de financement interne ...................................................................... 37
108
Table des matières
1.2.1.1-L’autofinancement......................................................................................... 37
1.2.2.Financement externe............................................................................................. 38
1.2.2.1. Les crédits à court terme (les crédits d’exploitation).................................... 38
1.2.2.2. Les crédits d’investissement (Les crédits à moyen et long terme) ............... 40
1.2.2.3. Autre financements ....................................................................................... 41
1.3. Banque et financement de la micro entreprise en Algérie ......................................... 44
1.3.1 Définition de la banque ........................................................................................ 44
1.3.2. Missions de la banque ......................................................................................... 44
1.4. Le financement bancaire des micros entreprises en Algérie ...................................... 45
1.5. Le rôle de la micro entreprise dans développement du l’économie algérienne : ....... 46
Section 2 : structure de financement d’une micro entreprise en Algérie .............................. 47
2.1 Les dispositifs d’aide à la création d’une micro entreprise en Algérie ....................... 47
2.1.1 Agence Nationale d’Appui et de Développement de L’Entrepreneuriat (ANADE

ex ANSEJ) ..................................................................................................................... 47
2.1.1.1. Présentation de l’ANADE : .......................................................................... 47
2.1.1.2 Public cible .................................................................................................... 47
2.1.1.3. Les conditions d’éligibilité ........................................................................... 48
2.1.1.4. Missions de l’ANADE .................................................................................. 48
2.1.1.5. Les objectifs de l’ANADE............................................................................ 48
2.1.1.6-Les modes de financement de l’ANADE : .................................................... 49
2.1.1.7. Les avantages accordés par l’ANADE ......................................................... 51
2.1.2. Agence nationale de Développement des investissements(ANDI) ..................... 51
2.1.2.1. Présentation d’ANDI et de Guichet Unique Décentralisé ............................ 51
2.1.2.2. Mission de l’ANDI : ..................................................................................... 52
2.1.2.3. Guichet unique de l’ANDI............................................................................ 53
2.1.3. Caisse Nationale d’Assurance Chômage (CNAC) .............................................. 53
2.1.3.1. Les objectifs de Caisse Nationale d’Assurance Chômage (CNAC) ............. 54
109
Table des matières
2.1.3.2. Les missions de Caisse Nationale d’Assurance Chômage (CNAC) ............. 54
2.1.3.3. Les modes de financement de caisse Nationale d’Assurance Chômage

(CNAC) ..................................................................................................................... 54
2.1.4. Agence Nationale de Gestion du Micro Crédit (ANGEM) .................................... 55
2.1.4.1 Micro crédit ................................................................................................... 55
2.1.4.2. Conditions d’éligibilité (ANGEM) ............................................................... 56
2.1.4.3. Les types de financement ANGEM .............................................................. 56
2.2. Difficultés et entraves à l’entrepreneuriat en Algérie : .............................................. 57
2.2.1. Les obstacles technologiques .............................................................................. 58
2.2.2. Les obstacles de financement .............................................................................. 58
2.2.3. Les obstacles macro-économiques ...................................................................... 59
2.2.4. Les contraintes administratives ........................................................................... 59
2.2.5. Les contraintes anthropologiques ........................................................................ 59
Conclusion ............................................................................................................................ 60
Chapitre III :
Le financement de la micro entreprise par l’ANADE/BEA Tizi-Ouzou
Introduction .......................................................................................................................... 62
Section 1 : présentation de l’organisme d’accueil « agence BEA n°034 ». ......................... 63
1.1. Historique et organisation de l’organisme d’accueil « BEA »................................... 63
1.1.1. Historique de la BEA .......................................................................................... 63
1.1.2. Direction de la Banque d’extérieure d’Algérie (BEA) ....................................... 64
1.1.3. Missions de la BEA ............................................................................................. 65
1.1.4 .Présentation de l’agence BEA N° 034 de Tizi-Ouzou ........................................ 66
1.1.4.1. Création de l’agence n° 034.......................................................................... 66
Section 2 : le financement triangulaire d’une micro entreprise par la BEA de Tizi-Ouzou.

Agence N°034....................................................................................................................... 68
2.1. Définition du financement triangulaire : .................................................................... 68
2.1.1. La structure financière du financement triangulaire............................................ 68
110
Table des matières
2.1.2Le montage financière des projets ......................................................................... 69
2.1.3. La bonification des taux d’intérêts .......................................................................... 70
2.1.4. Aides financières : ............................................................................................... 70
2.1.5. Avantages fiscaux ............................................................................................... 70
a. Phase réalisation : .................................................................................................. 70
b. Phase exploitation .................................................................................................. 70
2.2. Le financement triangulaire : exemple d’application entre la BEA agence N°034

Tizi-Ouzou et ANSEJ EX ANADE .................................................................................. 72
2.2.1. Les données de la micro entreprise sont représentées comme suit : ................... 72
2.2.1.1. Les étapes de création d’une micro entreprise ................................................. 72
2.2.2. Analyse financière de la micro entreprise ........................................................... 77
2.2.2.1. Structure d’investissement ............................................................................ 77
2.2.2.2. Structure de financement du projet ............................................................... 78
2.2.2.3. Tableau d’amortissement de crédit bancaire établi par la banque ................ 79
2.2.2.4. Le plan d’amortissement établi par la BEA .................................................. 81
Conclusion ............................................................................................................................ 82
Conclusion générale ................................................................................................................. 83
Bibliographie ............................................................................................................................ 87
Liste des tableaux ................................................................................................................. 91
Liste des figures .................................................................................................................... 91
Liste des schémas ................................................................................................................. 91
Liste des annexes .................................................................................................................. 91
Annexes .................................................................................................................................... 93
Table des matières .................................................................................................................. 105
111
Résumé
La micro entreprise est considérée comme une cellule de création de la valeur, une
source de satisfaction des besoins économiques et sociaux, un outil contribuant à la croissance
économique et au développement régional.
En Algérie, comme dans d’autres pays, les ME constituent la grande partie du tissu
économique. Ce qui fait que les pouvoir publics mettent en place un ensemble de mesures et
aides, pour encourager la création des micro entreprises qui contribuent de façon important à
la création d’emploi et donc à la résorption du chômage. Le gouvernement a mis en place,
depuis les années 1990, un ensemble de dispositifs pour lutter contre la pauvreté et accorder,
tel qu’ANSEJ EX ANADE, ANDI, CNAC et ANGEM.
Dans notre travail, nous avons recherché à examiner l’importance de financement
combinant la banque (BEA) et le dispositif (ANADE) fait ressortir que ce financement est très
important pour les jeunes promoteurs, nous pouvons dire que cette dernier est bien organisés
et structuré afin de mieux réussir leurs missions de soutien et de financement de la création de
micro-entreprise.
Mots clés : Micro-entreprise-BEA-ANADE-Financement Triangulaire.
Abstract
Micro enterprise is considered as a cell of wealth, a source of satisfaction to the economic and
needs in terms of economic growth of regional development.
In Algeria, as in other countries, micro businesses make up the largest part of the economic
fabric, which is why the public authorities put in place .A set of measures and aids initiated
simultaneously. To encourage the creation of very small businesses that contributes
significantly to job creation and thus the elimination of unemployment. The government has
put in place since the 1990 structural mechanisms are implemented to fight against poverty,
such as ANSEJ EX ANADE, ANDI, ANGEM and CNAC.
In our work, we have sought to examine the importance of financing combining the bank
(BEA) and the ANADE device shows that this financing is very important for young
promoters, we can say that the latter is well organized and better succeed in their support and
financing missions for the creation of micro-enterprises.
Keywords: Micro business-BEA-ANADE-Triangular Financing.

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Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou.

Faculté des Sciences Economiques, Commerciales et de Gestion.

Mémoire de fin cycle en vue de l’obtention du diplôme de Master en sciences

Le financement des micro entreprises à

Réalisé par : Dirigé par :

Année universitaire : 2021-2022

A notre promotrice Mme SI MANSOUR Farida pour ses conseils, ses

Au directeur de la BEA qui a accepté de nous accueillir au sein de son

Aux membres de jury pour l’honneur qu’ils nous font en acceptant

ALLAH qui m’a donné le courage et la force et qui m’a toujours

Mes chères sœurs

Mon très chère Brahim

Mes chers amis.

ANADE : Agence National d’Appui et de Développement de l’Entrepreneuriat

ANDI : Agence Nationale de Développement Industriel

ANEM : Agence Nationale de L’Emploi

ANGEM : Agence Nationale de Gestion du Microcrédit

ANSEJ : Agence Nationale de Soutien à l’Emploi des Jeunes

BADR : Banque de l’Agriculture et du Développement Rural

BDL : Banque de développement Local

BEA : Banque Extérieure d’Algérie

BFR : Besoin en Fond de Roulement

BNA : Banque Nationale d’Algérie

CASNOS : Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Non-salariés

CLMT/CMT : Crédit à Long et Moyen Terme/Crédit à Moyen Terme

CNAC : Caisse Nationale d’Assurance Chômage

CNAS : Caisse Nationale des Assurances Sociales

CNRC : Centre National du Registre de Commerce

CPA : Crédit Populaire d’Algérie

CPC : Compte des produits et charges

CSVF : Comité de Sélection et de Validation de Financements des projets

DLMT/DCT : Dettes à long et moyen terme/Dettes à court terme

EURL : Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée

FGAR : Fonds de Garantie des crédits aux PME

GUD : Guichet Unique décentralises

IFU : Impôt Forfaitaire Unique

PME/PMI : Petite et Moyenne Entreprise/Petite et Moyenne Industrie

PNR : Prêt Non Rémunéré

SARL : Société à Responsabilité Limitée

SCS : Société en commandité simple

SNC : Société au Nom Collectif

SPA : Société Par Action

TPE : Très Petites Entreprises

TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée

Chapitre I :Généralités sur la micro entreprise ........................................................................... 6

Section 01 : Présentation de la micro entreprise ..................................................................... 8

Section 2 : l’entrepreneur et création des micro entreprises ................................................. 18

Chapitre II :Le financement d’une micro entreprise en Algérie .............................................. 34

Section1 : besoins et modes de financement d’une micro entreprise ................................... 36

Section 2 : structure de financement d’une micro entreprise en Algérie .............................. 47

Section 1 : présentation de l’organisme d’accueil « agence BEA n°034 ». ......................... 63

Section 2 : le financement triangulaire d’une micro entreprise par la BEA de Tizi-Ouzou.

Conclusion générale ................................................................................................................. 83

Liste des tableaux ................................................................................................................. 91

Liste des figures .................................................................................................................... 91

Liste des schémas ................................................................................................................. 91

Liste des annexes .................................................................................................................. 91

Table des matières .................................................................................................................. 105

La micro entreprise constitue un outil privilégie pour encourager l’initiative privée et