Strasbourg Csept 1970

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[ Baccalauréat C Strasbourg septembre 1970 \

E XERCICE 1
Comment faut-il choisir l’entier naturel n (n ∈ N) pour que 2n − 1 soit divisible par
9?
À quelle condition relative aux entiers naturels x et y la division par 9 de 2x 11 y
donne-t-elle 1 pour reste ?

E XERCICE 2
Étant donné deux nombres réels a et b, avec a < b, on note [a ; b] l’ensemble des
nombres réels compris (au sens large) entre a et b

[a ; b] = {x ∈ R | a 6 x 6 b}.
On considère l’application f de [0 ; +2] dans R déterminée par

f (y) = y 2 + 2y − 3,
pour tout y de [0 ; +2].
Montrer que f définit une bijection de [0 ; +2] sur [−3 ; +5] et préciser l’application
réciproque de cette bijection ; on la notera ϕ.
Montrer que ϕ est dérivable sur [−3 ; +5] et calculer sa dérivée.

E XERCICE 3
Dans un plan rapporté à un repère orthonormé d’axes x ′ Ox, y ′ Oy, M1 et M2 sont les
images des racines complexes z1 et z2 de l’équation du second degré

1
(E) z 2 − 2(a + ib)z + a + b + = 0,
8
où a et b sont des paramètres réels et où i est le nombre complexe dont l’image a
pour coordonnées (0 ; +1).

Partie A

1. Quelle est la somme des arguments de z1 et de z2 ?


2. Quelles sont les bissectrices de l’angle de droites (OM1 , OM2 ) ?

Partie B

1. Quelle est l’affixe du milieu de M1 M2 ? Comment doit-on choisir a et b pour


que l’équation (E) ait ses deux racines égales et réelles ?
On vérifiera qu’il existe deux couples (a ; b) répondant à cette question et l’on
notera P et Q les images des racines doubles correspondantes.
2. Comment doit-on choisir a et b pour que l’équation (E) ait ses deux racines
égales et imaginaires pures ?
On vérifiera qu’il existe aussi deux couples (a ; b) répondant à la question et
l’on notera R et S les images des racines doubles correspondantes.
3. Vérifier que l’un quelconque des points P, Q, R et S est l’orthocentre du triangle
ayant pour sommets les trois autres points.
4. Former les équations des deux cercles admettant pour diamètres PQ et RS.
Vérifier que ces deux cercles sont orthogonaux.
Le baccalauréat de 1971 A. P. M. E. P.

Partie C
Étant donné deux nombres réels x et y, on appelle T le point d’affixe t = x + i y.

1. Calculer en fonction de a, b, x et y la partie réelle u et la partie imaginaire v du


nombre complexe

ω = (t − z1 ) (t − z2 ) ,

où z1 et z2 sont toujours les racines de l’équation (E).


Vérifier que u et v peuvent être mises sous la forme

u = Aa + Bb + C et v = A ′ a + B ′ b + C ′ ,

où A, B,C , A ′ , B ′ et C ′ sont des fonctions des variables x et y.


2. À chaque nombre complexe t = x+iy, on associe l’ensemble E t constitué dans
le plan par les points d’affixe ω obtenus lorsque a et b décrivent l’ensemble
des réels.
Préciser, suivant la valeur de t , la nature de E t en distinguant les cas où les

− →−
vecteurs α , de composantes scalaires (A ; A ′ ), et β , de composantes (B ; B ′ )
sont linéairement indépendants ou non.
Dans le cas de la dépendance, démontrer que E t contient O si, et seulement
si, T est l’un des points O, T1 et T2 , où T1 et T2 désignent les points communs
aux cercles de diamètres PQ et RS.
3. Déduire des résultats précédents que les bissectrices des angles de droites
(T1 M1 , ∞T1 M2 ) et (T2 M1 , ∞T2 M2 ) sont indépendantes de a et de b.
Quelles sont ces bissectrices ?

Strasbourg 2 septembre 1970

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