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Module de :
2. Histoire de la banque
4. Tutelle de la banque
Étymologie
Juridiquement
▪ Les banques sont des institutions financières qui réalisent des opérations de
banque telles que définies par la loi et qui sont soumises aux dispositions
législatives et règlementaires correspondantes,
▪ L'activité bancaire est supervisée par une Banque Centrale disposant d'un
statut particulier lui assurant une relative indépendance pour assurer des
missions spécifiques,
La banque :
Elle est :
2. Histoire de la banque
4. Tutelle de la banque
▪ La relation du Maroc avec les banques remonte au début du 19ème siècle. Les
premières banques au Maroc sont installées grâce à l'initiative des puissances
étrangères ayant des visés coloniales sur le royaume .
▪ La première banque marocaine est née en 1802, sous l'appellation
de « banque Pariente ».
▪ vers la fin du 19ème siècle et à partir de 1880, les premières banque
étrangères s'installèrent au Maroc : Comptoir National d'Escompte de Paris en
1896 et Deutsche Orient Bank en 1906.
▪ L'Acte d'Algésiras, signé en 1906 par les délégués de douze pays européens,
des Etats-Unis d'Amérique et du Maroc, a institué la Banque d'Etat du Maroc
qui sera effectivement créée, à Tanger, en 1907 sous forme de société
anonyme, dont le capital était réparti entre les pays signataires, à l'exception
des Etats Unis.
▪ Outre les opérations à caractère commercial, la Banque d'Etat du Maroc
disposait du privilège de l'émission de la monnaie fiduciaire sur tout le
territoire du Royaume et assumait le rôle d'agent financier du gouvernement
marocain.
Histoire de la banque au Maroc (2/4)
▪ Avec l'avènement du protectorat français en 1912, de nombreuses filiales de
grandes banques commerciales européennes, notamment françaises, de
banques d'affaires et de groupes financiers étrangers se sont installées au
Maroc.
▪ De même, ont vu le jour des institutions financières marocaines remplissant
des fonctions spécifiques et intervenant dans des domaines particuliers.
▪ L'exercice de l'activité bancaire, qui n'était régi par aucun texte particulier, a
été organisé pour la première fois en 1943, suite à la promulgation du dahir du
31 Mars relatif à la réglementation et à l'organisation de la profession bancaire.
▪ Au lendemain de l'indépendance du Maroc en 1956, les bases d'un système
bancaire national ont été mises en place. Bank Al Maghrib a été instituée par le
dahir n° 1-59-233 du 30 juin 1959 pour se substituer à la Banque d'Etat du
Maroc et assurer la fonction de Banque Centrale. Créée sous forme
d'établissement public doté de la personnalité civile et de l'autonomie
financière, cette institution s'est vue confier le privilège de l'émission de la
monnaie fiduciaire, ainsi que la mission de veiller à la stabilité de la monnaie et
de s'assurer du bon fonctionnement du système bancaire.
Histoire de la banque au Maroc (3/4)
▪ L'Etat a procédé à la création d'organismes financiers spécialisés et à la
restructuration de certaines institutions existantes. Ainsi, furent créés, en
1959, la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), le Fonds d'Equipement
Communal (FEC), la Caisse d'Epargne Nationale (CEN), la Banque Nationale
pour le Développement Economique (BNDE) et la Banque Marocaine du
Commerce Extérieur (BMCE).
▪ L'année 1961 a vu la restructuration du Crédit Agricole et du Crédit Populaire
et en 1967 le Crédit Immobilier et Hôtelier, qui a succédé à la Caisse de Prêts
Immobiliers du Maroc, a été également restructuré.
▪ Cette période s'est caractérisée également par la réduction du nombre des
banques, qui a été ramené de 69 à 26 entre 1954 et 1961, sous l'effet conjugué
de la fusion et de la disparition de certains établissements.
▪ La seconde étape importante de la consolidation du système bancaire
marocain a débuté avec la promulgation du décret royal n° 1-67-66 du 21 avril
1967 portant loi relatif à la profession bancaire et au crédit, dont les principaux
apports consistent en une définition plus précise de l'activité des banques, la
délimitation des attributions des autorités de tutelle et de surveillance et
l'institution d'une réglementation plus appropriée.
Histoire de la banque au Maroc (4/4)
2. Histoire de la banque
4. Tutelle de la banque
Financement: Placement :
Marchés financiers
Emission des Acquisition
titres des titres
Lieux d’échanges des titres
Agents Agents
économiques en économiques en
besoin de capacité de
financement Transformation des dépôts en financement
crédits
Financement : Placement :
Obtention de Intermédiaires Dépôts
crédit via les financiers courants ou
dépôts à terme
Champs d’intervention de la banque…
▪ La banque de détail :
La banque de détail se charge de deux marchés majeurs :
Le marché des particuliers :
Exclusivement personnes physiques comprenant : les particuliers capables,
les particuliers incapables et les agents de la banque.
Le marché des professionnels :
Quatre catégories sont incluses dans cette famille :
- les commerçants : commerce de détail, de gros…etc
- les artisans : production, transformation,…etc
- les agriculteurs,
- les professions libérales.
Champs d’intervention de la banque…
2. Histoire de la banque
4. Tutelle de la banque
Quelques généralités… :
Bank Al Maghrib :
▪ un Commissaires aux Comptes, qui réalise un audit annuel, certifie les états
de synthèse et apprécie son dispositif de contrôle interne. Le rapport du
Commissaire aux Comptes est communiqué au Conseil et au Commissaire du
gouvernement.
▪ des contrôles sur place réalisés par les agents de Bank Al Maghrib ou par toute
autre personne commissionnée par la Gouverneur.
Agenda
2. Histoire de la banque
4. Tutelle de la banque
Succursale
Animation
Supervision
Assistance
Agence
▪ Back – office,
▪ Middle – office,
Front - office Middle - office
▪ Front – office.
Back - office
2. Histoire de la banque
4. Tutelle de la banque
Offre bancaire
▪ Les Livrets :
Ils s’agit de produits :
- nominatifs,
- exprimés en une devise et une seule,
- pour lesquels les dépôts et les retraits sont possibles à chaque instant,
- rémunérés moyennant un taux d’intérêt fixe défini au préalable. Le
changement de taux de rémunération s’applique à tout l’encours,
- pour lesquels, dans la majorité des cas, aucun moyen de paiement n’est
attaché (carte ou chéquier).
Les produits de collecte …
Produits
d’emploi
Particuliers Entreprises
Les produits d’emploi - Particuliers
Opérations ▪ Leasing
d’investissement • Instrument de financement permettant de louer un bien tout
• Prêts clients,
d’investissement • La solution inclut, entre-autres, les services suivants :
• Leasing
• Location longue Entretien et maintenance,
durée
Gestion de la pneumatique,
•…
Assurance, assistance et gestion des sinistres,
Véhicule de remplacement en cas de panne,
Gestion de carburant,
…
Les produits d’emploi - Entreprises
▪ Remise documentaire
Opérations à
l’international • Instrument permettant de conditionner le paiement d’un
fournisseurs international, qu’il soit à vue ou à échéance,
• Remise à la remise des documents nécessaires à l’acquisition de la
documentaire marchandise ou du service,
• Lettre de crédit
Stand-by (SBLC) • La banque est responsable de l’échange des documents
• Crédit contre paiement,
documentaire • Deux modes existent :
• Cautions
douanières Paiement à vue : L’importateur retire les documents
• Cautions bancaires adressés par la banque de l’exportateur avec
internationales comme instruction de les délivrer contre paiement.
•… En cas de non retrait par l’importateur, les
documents sont retournés à l’exportateur.
Paiement à échéance : l’importateur retire les
documents présentés par la banque de
l’exportateur contre acceptation d’un effet avalisé.
Les produits d’emploi - Entreprises
▪ Lettre de Crédit Stand – By (SBLC)
Opérations à
l’international • Garantie de paiement couvrant les opérations d’import –
export,
• Remise
• La SBLC donne à l’exportateur une garantie de paiement
documentaire
de ses marchandises,
• Lettre de crédit
Stand-by (SBLC) • En cas de défaillance de l’importateur, la SBLC constitue
• Crédit un engagement irrévocable de la banque d’indemniser le
documentaire bénéficiaire.
• Cautions
douanières
• Cautions bancaires
internationales
•…
Les produits d’emploi - Entreprises
▪ Crédit documentaire (Crédoc)
Opérations à
l’international • Moyen de règlement et de garantie d’une transaction
commerciale à l’international,
• Remise
• Le Crédoc permet à l’importateur d’initier l’opération et
documentaire
de fixer les termes documentaires, les termes de
• Lettre de crédit
Stand-by (SBLC) paiement (à vue ou à échéance) et les délais de livraison
• Crédit avec son fournisseur. A ce titre, l’exportateur bénéficie
documentaire d’une garantie de paiement dès l’expédition et la
• Cautions présentation de documents conformes aux termes du
douanières crédit documentaire à la banque qui négocie les
• Cautions bancaires documents,
internationales
• A la conclusion du contrat commercial entre les deux
•…
parties, l’importateur donne instruction à sa banque
d’émettre le crédit documentaire en faveur de
l’exportateur auprès de la banque de l’exportateur. Le
Crédoc est notifié à l’exportateur par sa banque.
Les produits d’emploi - Entreprises
▪ Crédit documentaire
Opérations à
l’international • Une fois l’expédition exécutée, l’exportateur doit
présenter à sa banque les documents requis pour les
• Remise termes du crédit documentaire,
documentaire
• Après examen des documents, la banque honore le
• Lettre de crédit
Stand-by (SBLC) paiement si les documents sont réputés conformes.
• Crédit • Le crédit documentaire est composé de documents
documentaire administratifs réglementés demandé à l’exportateur. Il
• Cautions s’agit de : la facture émise par l’exportateur, le contrat de
douanières
transport incluant le lieu de livraison et le délai de voyage,
• Cautions bancaires la police d’assurance, … etc.
internationales
•…
Les produits d’emploi - Entreprises
▪ Cautions douanières
Opérations à
l’international • Crédits par signature engageant la banque envers à
remplir l’obligation contractée par une entreprise en cas
• Remise de défaillance,
documentaire
• Elles permettent de différer le règlement des droits de
• Lettre de crédit
Stand-by (SBLC) douanes,
• Crédit • Ces cautions prennent plusieurs formes : exportations /
documentaire importations temporaires, admissions temporaires,
• Cautions transit, obligations cautionnées …
douanières
• Cautions bancaires
internationales
•…
Les produits d’emploi - Entreprises
▪ Cautions bancaires internationales
Opérations à
l’international • Permettent de couvrir le risque de défaillance d’un client /
fournisseurs dans son obligation de prestations ou de
• Remise paiement,
documentaire
• La banque s’engage, irrévocablement et à première
• Lettre de crédit
Stand-by (SBLC) demande, à payer son client en cas de défaillance du tiers
• Crédit qu’elle garantit.
documentaire • Plusieurs formes existent : garanties de bonne exécution,
• Cautions de restitution d’acomptes, de défaut de paiement, …
douanières
• Cautions bancaires
internationales
•…
Agenda
2. Histoire de la banque
4. Tutelle de la banque
• Une rémunération perçue sur les prêts accordés => Intérêts perçus,
• Une rémunération versée au titre des dépôts collectés => Intérêts versés.
Les intérêts perçus doivent être supérieurs aux intérêts versés => Rentabilité
CAPITAL
Projet _ Murabaha COMPTES COURANTS
D
Projet _ Mudaraba COMPTES
D’INVESTISSEMENTS E
Projet _ Musharaka
NON RESTREINTS P
Projet _ Salam O
Projet _ Istisna’a COMPTES
D’INVESTISSEMENTS
T
RESTREINTS S
Emplois de la banque Ressources de la banque
Agenda
2. Histoire de la banque
4. Tutelle de la banque
Les ressources, hors fonds propres, des banques islamiques sont les suivantes :
• Les comptes courants – Al Wadiah :
– les dépôts en comptes courant sont appelés aussi wadiah yad wa dhamana,
– il s’agit de la combinaison de deux contrats du fiqh : Wadiah & Dhamana,
– ces comptes présentent plusieurs caractéristiques à savoir :
• la sécurité des dépôts liée, entre autres, à l’obligation de garantie émanant de la
banque,
• l’autorisation donnée par le client à sa banque pour utiliser ces dépôts :
utilisation liée également à l’obligation de garantie à la charge de la banque,
• le client peut disposer de ses fonds à tout moment sans aucune restriction,
• les profits générés de l’utilisation de ces comptes appartiennent à la banque,
• Mêmes services bancaires que dans le cas d’une banque classique : chéquier,
carte bancaire, opérations de caisse, ….
Les ressources des Banques Participatives
Les ressources, hors fonds propres, des banques islamiques sont les suivantes :
• Les comptes de dépôt :
– deux types de comptes de dépôt existent :
• les comptes d’épargne dont le fonctionnement est similaire à celui des comptes
courants avec la possibilité pour la banque islamique d’attribuer, à sa discrétion,
un profit aux titulaires de ces comptes,
• les comptes d’investissement qui prennent deux formes :
– Unrestricted Investment Accounts (UIA) : comptes d’investissement illimités
ou non – restreints,
– Restricted Investment Accounts (RIA) : comptes d’investissement limités ou
restreints.
Les ressources des Banques Participatives
Gestion opérationnelle des comptes d’investissement, les réserves pour les Investment
Accounts Holders (I.A.H) …
• Avant la répartition des profits et leur allocation aux IAH et à la banque islamique, cette
dernière constitue certaines réserves. Il s’agit de :
– La Réserve d’Egalisation des Profits (P.E.R),
– La Réserve pour Risques d’Investissement (I.R.R).
Gestion opérationnelle des comptes d’investissement, les réserves pour les Investment
Accounts Holders (I.A.H) …
Prélèvement de la Part
• Conformément aux conditions du contrat
du Mudarib
Le contrat Musharakah …
Les modes de financements participatifs
Le contrat Musharakah …
– La totalité du capital doit être disponible lorsque le contrat est conclu ou au moins
lorsque la société commence ses activités (Les juristes Hanbalites n’exigent que la
présence de l'apport d’un des associés au moment du contrat)
– Il n’est pas autorisé que l’apport financier soit sous forme d’une dette envers l’un des
associés
Les modes de financements participatifs
Le contrat Musharakah …
– Pas d’exigence que ce partage de profit soit égalitaire, il doit juste être convenu
d’avance et peut donc varier suivant l’accord des parties.
– Il est obligatoire que le partage des pertes soit effectué en fonction des apports
respectifs. Sauf s’il s’agit d’une perte liée à une négligence évidente de l’un des
associés. Dans ce cas, la perte doit être assumée uniquement par celui qui l’a causée.
Le contrat Mudarabah …
Les modes de financements participatifs
Le contrat Mudarabah …
– Un capital de Mudarabah ne peut en aucun cas être sous forme de créance envers le
Mudarib;
– Une remise réelle des fonds par le financier au Mudarib est une condition sine qua
non de validité du contrat Mudarabah.
Les modes de financements participatifs
Le contrat Mudarabah …
– La rémunération du capital investi dans la Mudarabah ne peut pas être sous forme
d’un montant prédéterminé même si ce montant est conditionné par la réalisation
des bénéfices;
– De par sa nature, la Mudarabah est une association orientée vers la génération d’un
bénéfice réel, aucun associé n’aura donc le droit de s’assurer un rendement par
avance.
Les modes de financements participatifs
Le contrat Murabaha …
Le contrat Murabaha …
• La Murabaha bancaire :
Transfert de la Transfert de la
propriété à la BI propriété au client
Le contrat Ijara …
Les modes de financements participatifs
Le contrat Ijara …
• IJARA en droit musulman: donner quelque chose en location et peut prendre deux formes:
– transfert de l’usufruit d’un actif à une autre personne en échange d’un loyer (la base
de l’IJARA comme mode de financement bancaire
Le contrat Ijara …
• Il s’agit d’une opération de vente par laquelle la partie (vendeur) s'engage à fournir le
produit (qui fait l’objet du contrat) dans un délai convenu, alors que la partie (acheteur)
accepte de payer le prix en avance.
• Tout actif réel, valorisable, quantifiable et disponible peut constituer le prix dans un
contrat Salam (sous réserve d’éviter les transaction à caractère usuraire)
• Le prix dans le cadre du Salam ne peut pas être sous forme d’une dette.
• Il n’est pas permis non plus de faire une compensation entre les créances dues à l’acheteur
avec le capital/prix du Salam.
• Dans un contrat Salam, l’acheteur doit verser en avance le prix convenu au moment de la
vente (L’Imâm Malik accorde une concession de deux ou trois jours)
• …
Les modes de financements participatifs
• …
• L’actif qui fait l’objet du contrat doit être non seulement licite mais aussi réel et non
monétaire.
• L’objet du contrat Salam doit être livrable, fongible/remplaçable et bien déterminé.
• En revanche, ce contrat ne saurait porter sur un produit dit désigné (mou’aayyan bi
dhatih)
• Dans un contrat Salam, des informations précises doivent être fournies sur le bien qui fait
l’objet du contrat (ses caractéristiques quantitatives et qualitatives) ainsi que des
informations précises sur le lieu et le délai de livraison.
Les modes de financements participatifs
Le contrat Istisna’ …
• L’istisna’ est un contrat de vente en vertu duquel une partie dénommée sani’ s’engage,
sous ordre de la partie dénommée mustasni’, à fabriquer, construire ou exécuter un
ouvrage conformément à un cahier de charge préétabli et moyennant un paiement
effectué d’avance ou en différé,
• L’objet du contrat istisna’ doit être une chose matérielle brut ou prédéfinie susceptible
d'être transformée au moyen d'un processus manufacturé ou de construction,
• En cas de faillite du fabricant, l'acheteur n'a aucun droit de priorité sur l'attribution de la
chose à moins qu'elle ne soit totalement ou partiellement livrée.
Les modes de financements participatifs
Le contrat Istisna’ …
• Le mustasni’ (acheteur) ne bénéficie pas généralement d’un droit de priorité sur les
matériaux utilisés pour la construction de la chose. Sauf si, à titre de garantie
d'achèvement du travail, le sani’ s’engage à utiliser les dits matériaux exclusivement pour
la construction du bien commandé,
• Le prix doit être déterminé et convenu entre les parties dès la conclusion du contrat. Il
peut consister en une somme d'argent, en un ensemble de biens, en l'usufruit d'un bien
pour une certaine durée.
• Le paiement du prix peut être différé ou effectué en plusieurs tranches. Il peut également
être subordonné au degré d'achèvement de la chose.
• Il n’est pas permis dans un contrat d’istisna’ d’établir le prix à posteriori (coûts de
fabrication + marge bénéficiaire).
Les modes de financements participatifs
Le contrat Istisna’ …
• Il est strictement interdit de stipuler dans un contrat d’istisna’ une clause prévoyant
qu’une somme additionnelle doit être versée au fabricant pour prolonger le délai de
paiement.
• Cependant, une réduction du prix initial en raison d’un règlement anticipé est tolérée, tant
qu'elle n’est pas stipulée dans le contrat.
• En cas de force majeure, le prix peut être modifié par les parties, par un tribunal arbitral
ou par une procédure judiciaire.