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un organisme de sécurité sociale en vue de constituer une assurance dans les différentes
prestations gérées par cet organisme.
La sécurité sociale est traditionnellement financée par les cotisations des travailleurs et leurs
employeurs. Cette pratique est toujours d’actualité à la Caisse Nationale de Prévoyance
Sociale (CNPS) où l’essentiel de ses ressources est constitué par les cotisations sociales, d’où
la nécessité de bien calculer ces cotisations.
La présente formation sur l’assiette et l’évaluation des cotisations sociales répond à cette
préoccupation. En effet, elle va permettre aux étudiants de sécurité sociale d’appréhender
d’une part la définition et les composantes de l’assiette et d’autre part les éléments importants
à prendre en compte dans l’évaluation des cotisations.
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CHAPITRE I : L’ASSIETTE DES COTISATIONS
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- Prime mensuelle d’outillage : 10 fois le SMIG horaire ;
- Indemnité mensuelle de transport : elle est exclue de l’assiette des cotisations dans la
limite d’une fois le montant exonéré par l’administration fiscale. Actuellement à
25 000 FCA
1- Logements et accessoires
Nombre de
Valeur du Mobilier par Electricité
pièces
logement pièce Hors climatisation
principales
1 40 000 6 000 10 000
2 60 000 9 000 12 000
3 80 000 12 000 15 000
4 100 000 15 000 18 000
5 120 000 18 000 20 000
6 150 000 28 000 25 000
ELEMENTS MONTANT
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5- Nourriture : 5 000 F par personne
6- Blanchisserie : 6 000 F par personne
7- Linge et vaisselle : 3 000 par personne
NB : Ces montants sont comptés pour moitié lorsque les avantages en nature sont consentis à
des travailleurs du secteur agricole.
Il faut indiquer que les montants précités constituent des minimas à défaut de chiffre supérieur
établi soit d’un commun accord entre les travailleurs et les employeurs soit à la référence de
convention collective de travail.
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CHAPITRE II : L’EVALUATION DES COTISATIONS
I- LE SALAIRE PLANCHER
A- DEFINITION
Le salaire plancher est le salaire minimum soumis à cotisation. Il ne peut être inférieur au
salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) fixé par la loi pour garantir un minimum
social à tout salarié. Ainsi, un employeur qui calcul ses cotisation en utilisant des salaires
inferieur au SMIG est en infraction avec la législation de prévoyance sociale.
Pour ce faire, les services de la CNPS sont autorisés par la loi à lui demander le paiement des
cotisations complémentaires. Le SMIG actuellement en vigueur est de 60.000 FCFA par
mois et 346 FCFA par heure.
Cependant, il existe certaines catégories de travailleurs pour lesquelles la loi ne leur fait pas
obligation de payer le SMIG. Il s’agit :
- Les apprentis ;
- Les élèves des lycées techniques et formations professionnelles ;
- Les pensionnaires de prisons.
C’est le salaire maximum retenu pour le calcul des cotisations sociales. Il est fixé par le
décret N° 76-21 du 07 janvier 1976.
A- L’ANNUALITE DU PLAFOND
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Le plafond annuel est fixé par le décret N° 76-21 du 07 janvier 1976 (article 1er est annuel)
c'est-à-dire que ce sont les salaires perçus par l’assuré social pendant une bonne année qu’il
faut considérer pour examiner si leur montant atteint ou dépasse le plafond.
En Côte d’Ivoire, les plafonds appliqués par la CNPS sont les suivants :
Le principe du plafond annuel ne peut être appliqué tel que, puisqu’au moment du règlement
des salaires, l’employeur doit prélever les cotisations salariales sans attendre la fin de l’année.
Pour permettre à l’employeur d’effectuer les prélèvements selon les périodes de paiement des
salaires, le législateur a fixé des plafonds périodiques proportionnels au plafond annuel qui
sont les suivant :
C- LA REGULARISATION ANNUELLE
Elle permet de vérifier si l’employeur à payer plus ou moins de cotisations qu’il aurait dû
normalement payer. Cette opération consiste à totaliser toutes les rémunérations versées par
l’employeur au cours de l’année et à calculer les cotisations sur cette masse prise en
considération, dans la limite du plafond annuel.
La différence éventuelle entre le montant des cotisations ainsi déterminée pour l’année et le
total des cotisations calculées lors de chaque paie conformément au plafond périodique et
versé à la CNPS donne lieu de régularisation.
Ces documents doivent être produit et déposé à la CNPS par chaque employeur au plus tard le
31 mars.
L’employeur défaillant est tenu de verser une pénalité de 10% du montant total mensuel des
cotisations dues (article 30 du code prévoyance sociale).
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- A la CNPS de verifier le compte individuel de l’employeur par comparaison entre le
relevé annuel (DISA) et les déclarations périodiques mensuelles ou trimestrielles ;
- Aux agents de contrôle d’effectuer les contrôles en entreprises ;
- La reconstitution de la carrière des travailleurs ;
- La mise à jour du fichier des salariés en activité ;
- L’ouverture et la détermination des droits des salariés ;
- La tenue régulière des comptes employeurs.
La DISA permet par ailleurs d’avoir certaines données statistiques utiles tant pour la gestion
de la CNPS que pour les instances nationales et internationales.
A- JUSTIFICATION
Les règles relatives à la détermination de l’assiette des cotisations déjà examinées ne peuvent
pas s’appliquer dans tous les cas. En effet, il existe des assurés sociaux qui exercent leur
activité dans les conditions particulières rendant difficile voire impossible l’évaluation et le
contrôle de leur rémunération. Il s’agit :
- Les élèves de l’Enseignement Technique et les personnes placées dans des centres de
formation, de réadaptation ou de rééducation professionnelle ;
- Les membres des coopératives ouvrières de production, les gérants non salariés et
leurs préposés ;
- Les présidents directeurs et directeurs généraux des S.A ;
- Les gérants de S.A.R.L. sous certaines conditions ;
- Les apprentis ;
- Les détenus du régime pénitentiaire exécutant un travail pénal.
Par ailleurs, la loi a prévu la taxation d’office de l’assiette des cotisations lorsque les éléments
permettant sa détermination feraient défaut par négligence de l’employeur.
L’évaluation forfaitaire de l’assiette des cotisations peut se réaliser en utilisant les éléments
ci-après :
Les taux en vigueur pour le calcul des cotisations sont les suivants :
Les cotisations relatives aux prestations familiales, l’assurance maternité et les accidents du
travail et maladies professionnelles sont à la charge exclusive de l’employeur. En revanche
celles à l’assurance vieillesse (la retraite) sont à la charge conjointe de l’employeur et du
salarié à raison de 6,6 % pour l’employeur et 5,4 % pour le salarié. A compter du 01 janvier
2013 7,7 % pour l’employeur et 6 ,3 % pour le salarié.
A- LE PRINCIPE GENERAL
La règle est que l’employeur est responsable du calcul et du versement des cotisations
patronales et ouvrières (article 10.8 pour les PF ; article 13.6 pour les AT/MP article 21 pour
la retraite).
Les cotisations des salariés font l’objet d’une retenue à la source au moment du calcul et du
versement des salaires. La substitution de l’employeur à ses salariés comme débiteur des
cotisations sociales présente d’une part l’avantage de réduire le nombre de débiteur et d’autre
part, elle offre des garanties de solvabilité plus solide. L’employeur est légalement tenue
débiteur de l’ensemble des cotisations sociales. Le salarié ne peut s’opposer au prélèvement
de cette contribution. Le paiement de la rémunération effectuée sans déduction de la retenue
de la contribution ouvrière vaut acquis de cette contribution à l’égard du salarié de la part de
l’employeur.
1- La périodicité
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La périodicité de déclaration et de paiement des cotisations sociales est :
On utilisera à cet effet l’appel de cotisation mensuelle ou trimestrielle qui est un imprimé
spécialement conçu et qui tient compte de la nomenclature des salaires d’une entreprise
donnée.
L’arrêté 1264 ITLS-CI du 18 février 1956 en son article 20 stipule que les cotisations doivent
être versées :
C- MAJORATION DE RETARD
Le versement des cotisations au-delà de la date d’exigibilité (le 15 du mois qui suit le mois ou
le trimestre échu) expose l’employeur à des pénalités de retard dont le taux est fixé à 0,50
pour mille par jour de retard.
C : cotisation à payer
Exemple
N = 10 jours
Calculer la majoration
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Eléments de réflexion
- Les premiers soins pris en charge par l'employeur au profit d'un travailleur victime
d'un accident de travail;
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