Faculté Des Sciences Juridiques, Economiques Et Sociales Mohammedia
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Faculté Des Sciences Juridiques, Economiques Et Sociales Mohammedia
SIXIEME SEMESTRE
Par le Professeur
MOSTAPHA SAJID
1
Le travail universitaire s’influence par trois principaux acteurs, à savoir le Ministère
de tutelle, représenté au niveau déconcentré par l’administration au niveau des
Universités et des Facultés, le corps enseignant et les étudiants. En effet, le Ministère
de tutelle influence le travail universitaire à travers le statut des enseignants et leur
recrutement, les programmes, les accréditations des formations offertes dans les
établissements universitaires, le mode et les critères de désignation des présidents des
universités et des doyens et directeurs des établissements universitaires (facultés et
écoles, les budgets alloués en matière d’équipement des établissements universitaires
ainsi que les réformes engagées dans ce domaine de l’éducation et de l’enseignement
supérieur. L’influence du Ministère de tutelle sur le système universitaire se manifeste
également au niveau de l’intérêt plus ou moins accordé à la recherche scientifique à
travers les dotations budgétaires et la mise en place d’une organisation de la recherche
dans le cadre des Laboratoires et Centres de recherche. Le corps enseignant, par la
pédagogie, l’abnégation, l’ouverture académique, le perfectionnement continu du
savoir et méthodes, la passion pour ce métier et par le dévouement de ses membres,
influence fortement les normes et les objectifs du travail universitaire. La prise de
conscience et l’expression claire des objectifs de l’enseignement n’est pas une chose
aisée à faire. Sachant que tout système universitaire repose, généralement, sur le Trio
apprentissage/contrôle/sanction, cette situation fait circonscrire le travail universitaire
dans le cadre de la logique de consécration par un diplôme. Certes, permettre
l’obtention des diplômes et aiguiser l’esprit compétitif, à travers la procédure de
l’évaluation et de la sanction par la note, demeurent des conditions fondées de tout
système universitaire ; mais, un système universitaire doit offrir des conditions, des
normes et des méthodes d’apprentissage et d’encadrement de nature à permettre aux
étudiants de se réaliser pleinement en tant que citoyens éclairés dotés d’esprit critique
et plus soucieux de la compréhension des rouages et dimensions du monde qui les
entoure. Les étudiants, pour lesquels l’enseignement est conçu, exercent une influence
sur l’état de la vie et système universitaires. Ainsi, l’implication des étudiants dans la
bonne santé d’un système universitaire peut être repérée à travers l’efficacité et
l’excellence des devoirs et travaux accomplis et aussi à travers la prise en compte de
leurs attentes collectives exprimées dans les différents conseils où ils sont représentés.
L’efficacité d’un travail universitaire faire référence à trois domaines : les savoirs, les
attitudes et les pratiques. En effet, l’efficacité d’un travail universitaire implique la
mise en cohérence de ces trois domaines :
- la mise en cohérence des savoirs et des attitudes passe par la recherche d’une
plus forte maîtrise des outils et normes méthodologiques, et aussi par
l’acquisition des attitudes qui leurs sont liées ;
- la mise en cohérence des savoirs et des pratiques passe par la prise de
conscience des savoir-faire que l’on développe ;
système s’organisait autrefois autour d’un DES (Diplôme d’études
supérieures) suivi d’un doctorat d’Etat. Ce système a été remplacé par
un cursus licence (Bac + 4)- DESA (Diplôme d’études supérieures
approfondies)/DESS (Diplôme d’études supérieures spécialisées)-
doctorat. Ce système a été, lui-même, remplacé par le cursus LMD
(licence- master- doctorat) actuellement en place.
Baccalauréat
L.1(S1 et S2)
L.2 (S3 et S4)
Licence ………DEUG 2 ans
L.3 fondamentale
et professionnelle 3 ans
(S5 et S6)
Master recherche ou 2 ans après la
Master licence (Bac+5)
professionnel
3 ans au moins
Doctorat après le grade du
master
- la mise en cohérence des pratiques et des attitudes passe enfin par une prise
de recul permanente vis-à-vis de son travail et par l’analyse constante de ses
pratiques. [Michel Vigezzi (2004), p.143]
2
La dissertation économique et sociale comprend généralement trois parties :
l’introduction, le corps du devoir ou le développement et la conclusion. Il s’agit pour
vous de construire et présenter votre dissertation, argumentée au plan de l’analyse
économique, en réponse au sujet posé : Cela suppose une introduction claire, et un
développement logique.
I/ L’introduction d’une dissertation a pour objet de présenter le sujet et la manière
dont il va être traité. Ce qui est annoncé dans l’introduction doit être bien analysé dans
le développement.
L’introduction idéale de la dissertation est dite en forme d’ « entonnoir » : en effet, il
convient de partir d’idées très générales pour être de plus en plus précis en
s’acheminant, étape par étape, au sujet proposé. Le grand art est d’arriver
progressivement au libellé du sujet de dissertation qui peut être soumis à une
reformulation variée par les étudiants et constituer la question centrale qui pose
problème (la problématique) et qui appelle un traitement analytique et une élucidation
dans la partie du développement.
En particulier, l’introduction doit :
a) démontrer l’intérêt et la spécificité du sujet (préciser les termes du sujet
et exploiter les interactions entre eux) et définir les enjeux principaux
ainsi que les principales questions en débat (une mise en perspective
historique peut se révéler intéressante pour retracer l’évolution du
phénomène étudié) ;
III/ La conclusion : dans cette partie du devoir, l’étudiant peut se réserver une grande
liberté de s’exprimer et de faire réveiller le « philosophe » qui sommeille en lui. Dans
cette partie, l’étudiant doit être plus créatif pour soulever des idées « novatrices » qui
n’ont pas été développées dans le corps du devoir. Ainsi, la conclusion doit comporter
des idées d’ouverture à travers lesquelles l’étudiant peut exprimer ses attitudes à
l’égard de la question posée et étudiée.
Illustration
Exemple de Sujet : La stratégie touristique entre les impératifs de viabilité et les
exigences de durabilité des ressources touristiques
L’analyse du sujet
Le sujet demande une analyse des enjeux du développement touristique pour les pays
qui inscrivent le tourisme parmi les secteurs prioritaires dans leurs choix économiques
et sociaux, du fait des potentialités et ressources touristiques dont recèlent ces pays et
qu’ils veulent valoriser pour mieux en tirer profit sur le plan financier, économique et
social ; sachant que les ressources touristiques peuvent subir une
dégradation/dévalorisation/perversion par les effets de la pression touristique,
remettant en cause les fondements et les sources de l’activité touristique qui est basée
sur la durabilité des ressources touristiques.
La problématique
La stratégie touristique doit concilier entre les impératifs de la viabilité des ressources
et les exigences de leur durabilité. La stratégie touristique ne peut s’en remettre aux
seules lois du marché et qu’elle doit s’inscrire dans une stratégie de développement
viable et durable en évitant que les externalités négatives ne finissent par l’emporter
sur les effets positifs. (La problématique doit être posée à la fin de l’introduction, pour
citer ensuite le plan qui sera traité sous forme de parties dans le développement)
Introduction
Le tourisme est un secteur qui se justifie par la dotation d’un pays en ressources
touristiques permettant la pratique de différents segments et formes du tourisme
(balnéaire, rural, sportif, écologique, d’affaires, culturel, etc.) dans le cadre de ce
qu’on appelle les activités touristiques. En effet, le tourisme, qui fait partie du secteur
des services, offre des produits composites ou hétéroclites et exerce des effets
d’entraînement sur plusieurs activités satellites (restauration, hôtellerie, transport,
artisanat, etc.).
Plusieurs pays étaient hostiles à l’intégration du tourisme dans leurs stratégies de
développement, le considérant comme le dernier cheval de Troie du capitalisme,
favorisant la soumission des pays en développement aux intérêts occidentaux.
Cependant, certains facteurs – ayant caractérisé l’économie mondiale durant les années
80, comme la fin de la guerre froide avec la chute du mur de Berlin, la crise
d’endettement des pays du Tiers-Monde et la mise en œuvre des programmes
d’ajustement structurel, la prééminence de l’économie du marché, etc. – font que les
comportements et les choix des Etats sont de plus en plus dictés par des soucis de
compétitivité et de viabilité financière, et de moins en moins par des considérations
politique et idéologiques ou par d’autres types de dogmatismes.
Longtemps considéré comme un secteur improductif et ignoré par l’analyse
économique, plus attachée aux secteurs de l’économie industrielle et rurale, le secteur
touristique est de plus en plus reconnu comme un secteur d’activité générant des effets
positifs sur l’économie et les territoires d’accueil d’un pays. En effet, si le tourisme
peut se révéler comme une chance pour l’économie, il peut présenter des risques et des
dégâts pour l’environnement et les valeurs socioculturelles.
En effet, une pression touristique, au-delà de la capacité de charge (seuil de
fréquentation) d’une destination, peut être à l’origine d’une dégradation des ressources
touristiques ou/et de l’apparition des effets d’éviction par rapport à d’autres activités
économiques plus productives. Les comportements et les motivations des touristes,
dans leurs contacts et proximités avec les populations locales, peuvent affecter les
traditions et modes de vie, à travers la perversion des mœurs et la prolifération de
certaines habitudes (culture du pourboire, prostitution, imitation, servilité, etc.).
Certes, il paraît légitime pour un pays, doté d’indéniables potentialités et ressources
touristiques, de promouvoir le tourisme parmi les priorités dans sa stratégie de
développement économique et social, mais l’intérêt porté à ce secteur d’activité doit
textes, d’ouvrages, présentation d’un auteur ou d’une expérience dans
une entreprise, enquête simple, compte-rendu de visite, rapport de stage,
esquisse de réflexion sur un sujet, etc.), cette pratique va être davantage
Conclusion
Vu ses multiples enjeux et les divers intérêts que le tourisme fait intervenir
sur le plan national (équilibres macroéconomiques), local (développement
socioterritorial) et international avec la prise en compte des biens publics mondiaux
(sécurité, santé, environnement, etc.) et l’encouragement de relations Nord-Sud plus
équitables, répondant aux aspirations de développement des économies émergeantes et
sous-développées (meilleur partage des gains au niveau de la chaîne touristique), une
stratégie touristique efficace nécessite la mise en place d’un mode de gouvernance
plus approprié, en vue de concilier les impératifs de rentabilité (objectifs de court et
moyen termes) et les exigences de la durabilité (souci du long terme), de cette activité
désormais reconnue par les Nations Unies comme une activité économique à part
entière.
étendue en dernière année de licence où l’on vous demandera de mener
des recherches dans le cadre du rapport de fin d’études.
3
OLIVIER Lawrence, BEDARD Guy. L’élaboration d’une problématique de
recherche : sources, outils et méthode. L’Harmattan, Paris, 2005, p. 24
elles, formant un ensemble cohérent. L’idée maîtresse à élucider et la
méthodologie conçue doivent figurer de façon bien articulée à la fin de
l’introduction générale du travail.
4
Nous nous référons, pour ce paragraphe sur le positionnement du travail de
recherche, au cours, du Professeur Bernard BILLAUDOT, dispensé, parmi les
enseignements transversaux, aux étudiants-chercheurs de l’école doctorale « Sciences
économiques » de l’Université des sciences sociales de Grenoble.
5
Il est à noter que la forme prise par ces citations évolue rapidement en se rapprochant
de plus en plus des normes utilisées au sein des sciences « dures » ou des sciences
humaines. Un auteur est alors cité dans le corps de texte par son nom, son prénom et la
date de publication de son ouvrage cité. La référence bibliographique complète est
reportée en bibliographie. En matière des sciences sociales, l’utilisation des notes en
bas de page (foot notes) ou en fin d’ouvrages est très fréquente. Elles représentent des
informations supplémentaires introduites « autour » d’un texte sans intégration
complète dans ce dernier. Il peut s’agir d’une citation, d’une référence
bibliographique, d’un exemple, d’une réflexion annexe ou d’un renvoi à des textes ou
travaux inspirant un chapitre ou une partie de l’ouvrage. En se référant au Professeur
Michel VEGEZZI (2004), trois écoles ou ensembles de pratiques s’opposent à ce
niveau :
- Une « école de la digression » (d’origine française ou italienne) utilisant les
notes de bas de pages, avec un avantage, celui de ne pas perdre le fil de la
lecture du texte lors de la consultation de ces notes, et un risque, celui de la
multiplication de ces renvois.
- Une « école de la synthèse » (d’origine anglo-saxonne) pour laquelle les
notes sont renvoyées en fin de chapitre ou en fin d’ouvrage, avec un
Le traitement des références est normalisé. On se réfère à chaque
fois à un document (article paru dans une revue, livre, chapitre d’un
ouvrage collectif, rapport, thèse) réalisé par un ou plusieurs auteurs. On
en fait état dans le texte sous une forme simple qui renvoie à une liste
figurant à la fin du document réalisé, chacun des documents cités dans
le texte y étant présenté de façon détaillée. Seuls ceux-ci doivent y
figurer.
Enjeu
Positif Normatif
C
Empirique
1 2
Niveau A D
1. Le niveau empirique
2. Le niveau théorique
1. Enjeu positif
2. Enjeu normatif
Tous les économistes ne sont pas d’accord pour retenir que l’on peut
déduire d’une théorie positive des normes concernant la « bonne »
pratique ou la « bonne »organisation. Plus précisément, si tous sont
d’accord pour dire que cela n’a de sens que si la théorie positive dont on
part est pertinente, certains considèrent que la déduction en question ne
peut jamais être unilatérale. La formule célèbre en la matière est celle de
Hume : « on ne peut déduire ce qui doit être de ce qui est », expression
qualifiée de guillotine de Hume.
- justifier le texte
- choisir un caractère de bonne lisibilité d’une taille suffisante : 12
points en moyenne
- taper le texte avec un interligne simple ; il peut être agrandi
- laisser une marge de 2,5 cm à gauche et à droite, 1,5 cm
minimum en haut, 2 cm minimum en bas.
6
En vue de la soutenance de son rapport de recherche, et selon que ce rapport constitue
un mémoire ou une thèse, l’étudiant-chercheur doit se préparer, au préalable, pour
réussir ce travail qui consiste à présenter oralement ses travaux de recherche devant un
jury composé généralement de Professeurs, mais auquel peuvent aussi faire partie, en
tant que membres, des professionnels choisis selon la discipline. Ainsi, par exemple,
pour des mémoires ou des thèses en droit privé, et selon la nature du sujet étudié, des
juristes (notaires, magistrats, avocats, …) peuvent faire partie du jury. D’abord,
l’étudiant-chercheur doit être bien informé de la manière de préparation du contenu de
son exposé qui sera présenté oralement dans l’objectif de défendre son travail sur le
plan méthodologique et au niveau de ses résultats. En respectant la durée du temps
alloué par le Président du jury, l’exposé de la soutenance doit s’articuler autour des
points suivants :
- Présentation de l’intitulé du sujet et justification de l’intérêt du choix d’un tel
sujet ;
- Explication de la démarche de construction de l’objet de la recherche et de la
problématique ;
- le nom de l’auteur. C’est le nom sous lequel sera signalé le
travail de recherche (mémoire, thèse). Ce nom ne doit pas varier
en matière de signalisation et de diffusion car il constitue une clé
d’accès pour la consultation. Il sera saisi en majuscules. Pour les
femmes mariées, la règle veut que soit utilisé d’abord le nom
patronymique, suivi éventuellement du nom de femme mariée.
Les mentions « épouses » ou « née » ne doivent pas être
utilisées. Pour qu’il n’y ait pas de confusion possible entre les
noms et prénoms de l’auteur, en particulier dans le cas des noms
étrangers, le prénom sera saisi en lettres minuscules
- le titre du travail de recherche. Un travail de recherche est
d’autant mieux diffusé qu’il est aisément repérable. Il est donc
important que le titre apporte une information pertinente.
- le nom du directeur de la recherche (mémoire, thèse). Inscrire
son nom en majuscules et son prénom en minuscules. S’il y a
deux directeurs (travail en co-direction), retenir le directeur
principal. Lorsqu’il s’agit d’une thèse de doctorat préparée et
soutenue dans le cadre d’une procédure de co-tutelle entre
Pages liminaires
Sommaire
Annexes
Index
Un index général ou des index thématiques peuvent être
élaborés. L’index est un outil pratique permettant de faciliter la
consultation et l’accès au contenu du document. L’index général
contient la liste alphabétique de tous les noms propres cités dans la
rédaction avec indication des numéros des pages où ils
apparaissent : noms d’auteurs, de lieux, etc. L’index thématique
contient la liste alphabétique des notions et concepts abordés dans le
travail de recherche, avec indication des numéros de pages où ils
sont traités.
Présentation de la bibliographie
Exemples :
ALEXANDRE, Olivier. L’eau au Maroc : un élément clé de
territorialisation dans le Haouz et le Haut Atlas, Revue d’Economie
Méridionale, février-mars 2001, Vol. 49, n° 194-195, p.209-219
7
Lorsqu’il y a plus de 3 noms, on peut se contenter d’indiquer les 3 premiers.
Lorsqu’un ou plusieurs noms sont omis, on ajoute après le dernier et al.
8
Le prénom en entier ou l’initiale du prénom, si cela n’entraîne pas la confusion quant
à l’identité de la personne.
9
Les titres d’ouvrages et de périodiques sont cités en italiques
10
Première et dernière pages de l’article, précédées de p. (exemple : p. 123-156)
Ouvrages, chapitre d’un ouvrage collectif
Exemples :
ASCHER, François. Tourisme, sociétés transnationales et identités
culturelles. Paris : UNESCO, 1984, 106 p.
DELPECH, Raphaël. S’implanter au Maroc. Paris : Centre Français
du Commerce Extérieur, 2002, 323 p.
GUERRAOUI Driss, RICHET Xavier. Les investissements directs
étrangers. Facteurs d’attractivité et de localisation. Comparaison
Maghreb, Europe, Amérique Latine, Asie. Pais : Harmattan, 1997,
301 p.
BENSAHEL Liliane, DONSIMONI Myriam (Sous la direction de).
Le tourisme, facteur de développement local. Grenoble : Presses
universitaires de Grenoble (PUG), 2001, 109 p. (Collection
« Débats »)
Collectivité auteurs
ORDRE NATIONAL DES MEDECINS. Guide d’exercice
professionnel à l’usage des médecins. 15e ed. Paris : Masson, 1988,
2 vol., 1515 p.
Congrès et colloques
Ordre des éléments de la citation :
INTITULE DU CONGRES (N° de la session ; Année de la session ;
Lieu du congrès).
Titre du congrès
Ville d’édition : Editeur, Année d’édition, pages.
Exemples :
Congrès paraissant sous forme d’ouvrage :
ASSOCIATION MONDIALE DE PSYCHIATRIE ET DE
PSYCHOLOGIE LEGALE. Congrès international (1 : 1988 : Paris).
Paris : Expansion scientifique française, 1991, 432 p.
Congrès avec un nom particulier
CONGRES FRANCOPHONE DE NEUROGERIATRIE ET DE
GERONTOPSYCHIATRIE. (9 : 1990 : Paris). Actualités en
neurogériatrie…/Actes réunis par J. BILLE. Marseille : Solal, 1991,
235 p.
Thèses
Ordre des éléments de la citation :
NOM, Prénom
Titre de la thèse. – Nombre de pages
Thèse : Discipline : Ville : Année ; n°
Exemple :
HILLALI, Mimoun. Le tourisme sur la côte méditerranéenne du
Maroc. Potentiel et actions gouvernementales. Thèse 3è cycle :
Aménagement : Aix-Marseille 3, 1985, 344 p.
Articles de périodiques
Exemple
CARRIERE, Laurent. Hypertextes et hyperliens au regard du droit
d’auteur : quelques éléments de réflexion. Les Cahiers de propriété
intellectuelle [en ligne]. Septembre 1997 [réf. Du 19 octobre 1998],
p. 467-490. Disponible sur : http://www.robic.ca
Exemple :
Bases de données :
11
Le type de support doit être mentionné entre crochets après le titre. Ex. [en ligne],
[cédérom]…
12
Les documents mis en ligne sont parfois modifiés. Si la date de la dernière
modification n’est pas visible, indiquer entre crochets la date à laquelle on a consulté
le document.
IBISCUS, Systèmes d’information pour le développement [base de
données en ligne]. Paris : Réseau IBISCUS, [1983-]. [réf. Du 3 mars
1999]. Format World Wide Web. Disponible sur: http://www.
Ibiscus.fr
Corps de texte
13
L’introduction est une partie cruciale de tout rapport de recherche. C’est la première
étape par laquelle le lecteur accède au contenu du travail effectué sur le sujet choisi.
Une bonne introduction doit être bien rédigée et construite progressivement en allant
des généralités sur le sujet, objet de recherche, vers ce qui est plus précis en déployant
cet effort ou l’art de convergence minutieuse à la question centrale que l’étudiant-
chercheur posera et tentera de traiter. Une introduction doit :
- Définir et délimiter le cadre de l’étude avec une attention particulière au
niveau des définitions des notions et concepts dont on aura besoin dans le
cours du texte ;
- Canaliser ce qui a été écrit comme généralités en direction vers
l’identification de ce qui pose problème ;
- Problématiser et synthétiser le travail de recherche par des questionnements
et l’énoncée des hypothèses retenus ;
- Annoncer le plan et l’idée principale du devoir de recherche ;
- Présenter la méthodologie du travail qui sera privilégiée, sur le plan du
cadrage conceptuel et des techniques de collecte des données, en matière
d’investigation et d’analyse.
14
Pour chaque partie du rapport de recherche, il faut faire un résumé devant souligner
les idées essentielles des différentes sous-parties.
- Les chapitres de la partie (chapitre 1, 2…)15
- Deuxième partie
- Les chapitres de la partie (chapitre 1, 2…)
- Conclusion générale16
- Index
- Annexes
- Bibliographie
- Table des matières
15
Chaque chapitre doit s’introduire et s’ouvrir par ce qu’on qualifie, en matière de
méthodologie, du « chapeau », dans lequel on mentionne sommairement, sous forme
de paragraphes, les titres qui seront développés dans le cadre du chapitre en question.
16
La conclusion est la dernière partie du développement sur laquelle se clôt tout
rapport de recherche (mémoire, thèse…). La conclusion a pour fonction de montrer
l’intérêt de la recherche menée et de donner un aperçu synthétique de ses résultats.
Dans le cadre de toute conclusion, le chercheur ne doit pas manquer de soulever les
difficultés et les limites qui peuvent rendre sa tâche difficile, celle de présenter un
travail plus achevé. Ainsi, une conclusion doit :
- Reprendre l’idée centrale en la résumant ;
- Rappeler les grands axes sur lesquels a été focalisée la recherche ;
- Indiquer les principaux résultats de la recherche ;
- Soulever les limites et les difficultés rencontrées ;
- Souligner les réflexions possibles et les pistes d’ouverture dans le but
d’élargir le travail et le rendre plus rigoureux.
Concernant le fond du document, l’étudiant-chercheur doit se
faire constamment le souci de concilier entre les éléments empiriques et
les éléments théoriques. Ainsi, il sera tenu compte de la pertinence de la
démarche et de la méthode adoptée en matière d’élaboration et
traitement de données produites à partir d’enquêtes, de bulletins
statistiques, d’investigations auprès des milieux étudiés, etc. Un travail
de recherche sans cadrage conceptuel aura une allure d’un rapport
officiel comme ceux élaborés par des Ministères, des banques, des
ONG, des organisations internationales ou par d’autres organismes
nationaux et internationaux.
17
C’est le rapport d’étude, et non pas un mémoire de recherche, qui peut déboucher
sur des recommandations. Le rapport d’étude est un travail rédigé dont l’objet d’étude
est fixé par un commanditaire. Il nécessite une enquête, un recueil de données et
d’informations dont il expose une analyse et une synthèse. Un tel rapport établit un
constat, sa visée est descriptive. Le mémoire professionnel est une formalisation des
savoir-faire qui témoigne des compétences mises en œuvre dans l’action. Elle permet
de donner un point de vue sur le sens de l’action, son utilité, la pertinence de la
démarche adoptée et des techniques utilisées. L’action doit être restituée dans son
cadre institutionnel, organisationnel et relationnel. Les référents théoriques qui fondent
l’action et son analyse sont clairement mentionnés. Le mémoire de recherche (type
Master recherche) vise à produire, par une démonstration vérifiable et/ou reproductible
dans un contexte donné, un savoir reconnu, acceptable ou réfutable par ou dans une
commun auté scientifique.
CONCLUSION GENERALE
La recherche dans le domaine des sciences sociales, comme nous
venons de l’examiner, est une épreuve qui nécessite, certes, des
connaissances approfondies à travers la constitution d’une revue de
littérature bien sélectionnée et aussi, le cas échéant, des enquêtes et
observations empiriques ; mais, pour se documenter, enquêter ou
entreprendre autre acte entrant dans le cycle de la production de la
connaissance, l’étudiant-chercheur doit se doter d’une méthodologie
appropriée sans laquelle tout travail de recherche n’aura aucune valeur
scientifique.