Fiscalité
Fiscalité
Fiscalité
NB :
- Les trois exercices sont indépendants.
- Utiliser les dispositions fiscales de 2017 dans l’ensemble des exercices.
1/2
Exercice N°2 (suite) :
2. On suppose que cette entreprise a réalisé au cours de l’année 2017 les CA (HT) suivants :
• Ventes soumises à la TVA au taux de 20% : 750.000 DH
• Ventes exportées des produits avec droit de déduction : 250.000 DH
• Ventes exonérées sans droit de déduction : 375.000 DH
• Ventes et recettes en provenance d’activité hors champ d’application : 25.000 DH
Question : Calculer le prorata de déduction de TVA à appliquer par cette
entreprise au cours de l’année 2018.
Travail à faire :
1. Préciser le sort fiscal de chaque charge sachant qu’aucun paiement n’a été effectué
en espèce. Justifier vos réponses.
2. Calculer le résultat fiscal et la cotisation minimale.
3. Calculer l’IS dû en 2016, en déduire les acomptes prévisionnels correspondants (on
suppose qu’il n’y aucun solde à reporter des années antérieures).
1. Non : L’assiette fiscale est le montant qui sert de base au calcul d'un impôt. C’est en
appliquant un taux à cette base qu’on détermine la somme due.
2. Oui. La personne qui supporte effectivement l'impôt est appelé « contribuable ». C’est le
redevable réel. Par contre on désigne par "redevable légal" la personne qui paye l'impôt au
Trésor Public.
3. Non. Il n’y a pas d’intermédiation dans le cas d’un impôt direct. Le redevable est lui-
même le contribuable.
4. Non. L’impôt retenu à la source, comme son nom l’indique, est prélevé déjà à la source. Il
n’y a aucun lieu pour le paiement. Prélever ce n’est pas payer.
5. Oui : La TVA est un impôt réel, parce qu’il s’applique sur les biens et les services, et
indirect, parce qu’il la personne – physique ou morale - qui le supporte est différente de
celle qui le paye. Aussi, il est dit indirect car son coût est dissimulé dans le prix.
6. Non : L’IS est un impôt direct, mais pas réel. Il est plutôt un impôt personnel, grevant les
personnes morales.
7. Non : Il y a trois taux pour calculer la cotisation minimale : 0,25%, 0,5% et 6% (art.144).
(la réponse Oui, à savoir 0,25% et 0,5%, est considérée aussi juste).
8. Non : Le taux appliqué au Maroc pour les produits pharmaceutiques est de 7%.
Barème : un point sera soustrait pour toute réponse fausse, aucune réponse ou
justification non satisfaisante, sans que la note de l’exercice soit négative.
Cotisation minimale : 10.376.800 * 0,5% = 51.884 DH < 361.677 DH (on retient l’IS)
NB :
- Les trois exercices sont indépendants.
- Utiliser les dispositions fiscales de 2017 dans l’ensemble des exercices.
1/2
Exercice N°2 (suite) :
2. On suppose que cette entreprise a réalisé au cours de l’année 2017 les CA (HT) suivants :
• Ventes soumises à la TVA au taux de 20% : 750.000 DH
• Ventes exportées des produits avec droit de déduction : 250.000 DH
• Ventes exonérées sans droit de déduction : 375.000 DH
• Ventes et recettes en provenance d’activité hors champ d’application : 25.000 DH
Question : Calculer le prorata de déduction de TVA à appliquer par cette
entreprise au cours de l’année 2018.
Travail à faire :
1. Préciser le sort fiscal de chaque charge sachant qu’aucun paiement n’a été effectué
en espèce. Justifier vos réponses.
2. Calculer le résultat fiscal et la cotisation minimale.
3. Calculer l’IS dû en 2016, en déduire les acomptes prévisionnels correspondants (on
suppose qu’il n’y aucun solde à reporter des années antérieures).
1. Non : L’assiette fiscale est le montant qui sert de base au calcul d'un impôt. C’est en
appliquant un taux à cette base qu’on détermine la somme due.
2. Oui. La personne qui supporte effectivement l'impôt est appelé « contribuable ». C’est le
redevable réel. Par contre on désigne par "redevable légal" la personne qui paye l'impôt au
Trésor Public.
3. Non. Il n’y a pas d’intermédiation dans le cas d’un impôt direct. Le redevable est lui-
même le contribuable.
4. Non. L’impôt retenu à la source, comme son nom l’indique, est prélevé déjà à la source. Il
n’y a aucun lieu pour le paiement. Prélever ce n’est pas payer.
5. Oui : La TVA est un impôt réel, parce qu’il s’applique sur les biens et les services, et
indirect, parce qu’il la personne – physique ou morale - qui le supporte est différente de
celle qui le paye. Aussi, il est dit indirect car son coût est dissimulé dans le prix.
6. Non : L’IS est un impôt direct, mais pas réel. Il est plutôt un impôt personnel, grevant les
personnes morales.
7. Non : Il y a trois taux pour calculer la cotisation minimale : 0,25%, 0,5% et 6% (art.144).
(la réponse Oui, à savoir 0,25% et 0,5%, est considérée aussi juste).
8. Non : Le taux appliqué au Maroc pour les produits pharmaceutiques est de 7%.
Barème : un point sera soustrait pour toute réponse fausse, aucune réponse ou
justification non satisfaisante, sans que la note de l’exercice soit négative.
Cotisation minimale : 10.376.800 * 0,5% = 51.884 DH < 361.677 DH (on retient l’IS)
NB :
• Les trois exercices sont indépendants.
• Utiliser les dispositions fiscales de 2018 dans l’ensemble des exercices.
• Tous les montants sont HT, sauf indication contraire.
Travail à faire : Sachant que le crédit de TVA pour le mois d’août 2018 est de 5.200 DH :
1. Calculer la TVA due du mois de septembre selon le régime des encaissements.
2. Reprendre les calculs dans l’hypothèse du régime des débits.
1/2
Exercice N°3 (4 points) :
Le tableau suivant indique les données relatives à une SARL.
Sachant que :
• le capital est entièrement libéré,
• la rémunération des comptes courants des associés est de 15%;
• le taux d’intérêt autorisé est de 6%.
Question : Procéder au calcul des réintégrations qui s’imposent.
Elément Montant
NB. Tous les règlements ont été effectués par chèque, sauf l’acquisition de l’ordinateur en espèce.
Travail à faire :
1. Etablir le tableau des réintégrations et des déductions au titre de l’année 2018, en
expliquant brièvement le sort fiscal de chaque opération.
2. Calculer l’IS théorique et la cotisation minimale.
3. En déduire les acomptes prévisionnels correspondants (on suppose qu’il n’y aucun
solde à reporter des années antérieures).
Bon courage !
2/2
Solution :
Exercice N°1 (6 points) :
1. L’IR est un impôt réel, direct et permanent.
Faux : Ce n’est pas un impôt réel mais personnel, il concerne les personnes (physiques et
morales) et non les biens et les services. Il est plutôt direct, car supporté définitivement sur
le contribuable et permanant, car il est payé périodiquement (année, mois….) d’une manière
continuelle.
2. Une hausse annuelle du prorata de TVA, quelle que soit son ampleur, implique un
reversement supplémentaire de TVA à payer à l’Etat.
Faux : d’une part la variation devrait dépasser 5 points pour qu’il y aurait ajustement ;
d’autre part une hausse du prorata implique une déduction supplémentaire et non un
reversement.
3. La « ZAKAT » ne peut être considérée comme un impôt.
Vrai : elle ne peut être considérée comme un impôt pour trois raisons au moins : Elle n’est
pas toujours une prestation pécuniaire, n’est pas requise par voie d'autorité, ne peut
obligatoirement couvrir une charge publique…
4. Le citoyen marocain est dans l’obligation de payer 14% de TVA pour le sucre et le sel
qu’il achète.
Faux : pour le sucre le taux de TVA est 7% pour le sel c’est 10%.
5. Les banques offshores paient un taux « normal » en matière de l’IS.
Faux : elles paient un taux spécifique de10%, sur option, durant les 15 premières années;
sinon, elles paient la contre-valeur en dirhams de 25.000 dollars US par an.
6. C’est le redevable légal qui répercute l’impôt sur le redevable réel.
Vrai : Le redevable récupère l’impôt qu’il a payé au trésor sur le contribuable.
Barème :
réponse juste et bien justifiée (+1 point) ;
réponse fausse ou justification non convaincante ou aucune réponse (0 point)
NB :
• Les trois exercices sont indépendants.
• Utiliser les dispositions fiscales de 2018 dans l’ensemble des exercices.
• Tous les montants sont HT, sauf indication contraire.
Travail à faire : Sachant que le crédit de TVA pour le mois d’août 2018 est de 5.200 DH :
1. Calculer la TVA due du mois de septembre selon le régime des encaissements.
2. Reprendre les calculs dans l’hypothèse du régime des débits.
1/2
Exercice N°3 (4 points) :
Le tableau suivant indique les données relatives à une SARL.
Sachant que :
• le capital est entièrement libéré,
• la rémunération des comptes courants des associés est de 15%;
• le taux d’intérêt autorisé est de 6%.
Question : Procéder au calcul des réintégrations qui s’imposent.
Elément Montant
NB. Tous les règlements ont été effectués par chèque, sauf l’acquisition de l’ordinateur en espèce.
Travail à faire :
1. Etablir le tableau des réintégrations et des déductions au titre de l’année 2018, en
expliquant brièvement le sort fiscal de chaque opération.
2. Calculer l’IS théorique et la cotisation minimale.
3. En déduire les acomptes prévisionnels correspondants (on suppose qu’il n’y aucun
solde à reporter des années antérieures).
Bon courage !
2/2
Solution :
Exercice N°1 (6 points) :
1. L’IR est un impôt réel, direct et permanent.
Faux : Ce n’est pas un impôt réel mais personnel, il concerne les personnes (physiques et
morales) et non les biens et les services. Il est plutôt direct, car supporté définitivement sur
le contribuable et permanant, car il est payé périodiquement (année, mois….) d’une manière
continuelle.
2. Une hausse annuelle du prorata de TVA, quelle que soit son ampleur, implique un
reversement supplémentaire de TVA à payer à l’Etat.
Faux : d’une part la variation devrait dépasser 5 points pour qu’il y aurait ajustement ;
d’autre part une hausse du prorata implique une déduction supplémentaire et non un
reversement.
3. La « ZAKAT » ne peut être considérée comme un impôt.
Vrai : elle ne peut être considérée comme un impôt pour trois raisons au moins : Elle n’est
pas toujours une prestation pécuniaire, n’est pas requise par voie d'autorité, ne peut
obligatoirement couvrir une charge publique…
4. Le citoyen marocain est dans l’obligation de payer 14% de TVA pour le sucre et le sel
qu’il achète.
Faux : pour le sucre le taux de TVA est 7% pour le sel c’est 10%.
5. Les banques offshores paient un taux « normal » en matière de l’IS.
Faux : elles paient un taux spécifique de10%, sur option, durant les 15 premières années;
sinon, elles paient la contre-valeur en dirhams de 25.000 dollars US par an.
6. C’est le redevable légal qui répercute l’impôt sur le redevable réel.
Vrai : Le redevable récupère l’impôt qu’il a payé au trésor sur le contribuable.
Barème :
réponse juste et bien justifiée (+1 point) ;
réponse fausse ou justification non convaincante ou aucune réponse (0 point)
NB :
• Les trois exercices sont indépendants.
• Utiliser les dispositions fiscales de 2019 dans l’ensemble des exercices.
• Tous les montants sont HT, sauf indication contraire.
1. Contrairement à l’impôt, la taxe suppose l’existence d’une contrepartie qui n’est pas
proportionnelle au coût du service rendu.
2. Les pénalités, quelles que soient leurs natures, sont des charges non déductibles.
3. Les activités sociales sont hors champs d’application de la TVA.
4. Il y a des impôts qui ne font partie ni des impôts directs, ni des impôts indirects.
5. C’est l’IS qui occupe la part dominante dans recettes fiscales au Maroc.
6. Toutes les immobilisations peuvent être amorties selon un taux dégressif.
NB : - Toutes les opérations ont été réglées par chèque, sauf (5) et (6) en espèce.
- Le chiffre affaire, pour toute fin utile, est de 209.500 DH HT.
1/2
Exercice N°3 (8 points) :
La société anonyme « SOGETAM » fabrique un seul type de produit taxable à 20% qu’elle
commercialise sur le marché national et étranger. Cette entreprise met à votre disposition
les enseignements suivants, concernant le mois de septembre 2019 :
Les autres charges du mois (toutes réglées au comptant par virements bancaires) :
• Salaires distribués ---------------------------------------------------------------------- 78.920 DH
• Honoraire d’expert-comptable --------------------------------------------------------- 9.300 DH
• Electricité ----------------------------------------------------------------------------------- 2.350 DH
• Eau ----------------------------------------------------------------------------------------------- 950 DH
• Réparation du pare-choc de la voiture de service ------------------------------- 2.300 DH
Travail à faire :
Sachant que le crédit de TVA pour le mois d’août 2019 est de 8.200 DH :
1. Calculer la TVA due du mois de septembre 2019 selon le régime des encaissements.
2. Reprendre les calculs dans l’hypothèse du régime des débits.
Bon courage !
2/2
Solution
1. Contrairement à l’impôt, la taxe suppose l’existence d’une contrepartie qui n’est pas
proportionnelle au coût du service rendu.
Vrai : Pour l’impôt, il n’y a pas de contrepartie directe (donc on peut parler d’une
proportionnalité). La taxe, par contre, suppose donc l’existence d’une contrepartie ;
cependant cette contrepartie n’est pas proportionnelle au coût du service rendu. Si cette
contrepartie est proportionnelle, la taxe devient une redevance.
2. Les pénalités, quelles que soient leurs natures, sont des charges non déductibles.
Faux : Seules les pénalités à caractère fiscal sont non déductibles. Les pénalités relatives
l’exploitation sont déductibles.
3. Les activités sociales sont hors champs d’application de la TVA.
Faux : c’est plutôt les activités civiles qui sont hors champs d’application de la TVA. Les
activités sociales sont exonérées avec droit à déduction
4. Il y a des impôts qui ne font partie ni des impôts directs, ni des impôts indirects.
Vrai : les droits de douane, les droits d’enregistrement et de timbre, …… ne font partie ni
des impôts directs, ni des impôts indirects.
5. C’est l’IS qui occupe la part dominante dans recettes fiscales au Maroc.
Faux : c’est plutôt la TVA, avec une part de 27%, qui arrive en première position. Elle est
suivie de l’IS avec une part de 23%, suivi de l’IR (19%).
6. Toutes les immobilisations peuvent être amorties selon un taux dégressif.
Faux : Il y a deux exceptions : Les immobilisations d’occasion et les voitures de tourisme.
Barème :
réponse juste et bien justifiée (+1 point) ;
réponse fausse ou justification non convaincante ou aucune réponse (0 point)
TVA facturée :
• Ventes encaissées en espèce au Maroc : 32.800 32.800 * 20% = 6.560
• Ventes à crédit au Maroc : 52.500 52.500 * 20% = 10.500
• Ventes à l’étranger à crédit : 72.300 Exonéré de la TVA
TVA récupérable
• Achat de matières premières réglées par traites acceptées et avalisés, dont l’échéance
est décembre 2019 : 47.900 : 47.900 * 20% = 9.580. Mais cette TVA ne peut être
récupérée qu’à près son décaissement en décembre.
• Fournitures de bureau réglé en espèce : 6.500 (5.000/1,2)*20% = 833 (Droit à
déduction maximum)
• Salaires distribués : 78.920 Non soumis à la TVA (la TVA concerne les biens et
services et non les personnes)
• Honoraire d’expert-comptable : 9.300 9.300 * 20% = 1.860
• Electricité : 2.350 2.350 * 14% = 329
• Eau : 950 950 * 7% = 66,50
• Réparation de voiture de service : 2.300 TVA non récupérable puisqu’elle
concerne une immobilisation qui n’ouvre pas droit à la récupération
2. Selon le régime des débits (on ajoute tout simplement les TVA non encaissées) :
TVA due = - 4.728,50 + 10.500 = + 5.771,50
A noter :
• Toujours la TVA récupérable ne change pas entre les deux régimes.
• TVA due selon le régime des débits est supérieure à celle du régime des encaissements.
• La société SOGETAM risque d’être pénalisée par une amende suite à son acceptation
d’être payée par son client en espèce pour un montant dépassant 20.000 DH. Le
montant de l’amende, qui est une charge non déductible, est de 6% du montant de la
transaction effectuée (art.193 du CGI). Soit 32.800 * 6% = 1.968 DH (à pendre en
considération au calcul de l’IS en non à la TVA due).
Université Mohamed Premier
Faculté des Sciences Juridiques,
Economiques et Sociales - OUJDA
NB :
- Les trois exercices sont indépendants.
- Utiliser les dispositions fiscales de 2020 dans l’ensemble des exercices.
- Tous les montants sont HT, sauf indication contraire.
- L’utilisation de la calculatrice est autorisée
1. Il y a des recettes de l’Etat qui ne font partie ni des recettes fiscales, ni des recettes
non fiscales.
2. L’efficacité fiscale signifie que la charge fiscale devrait être répartie selon la
capacité contributive de chaque contribuable.
3. La taxe et la redevance supposent toutes les deux l’existence d’un service public
rendu en contrepartie.
4. L’IS est un impôt réel, occasionnel et direct.
5. Pour calculer l’IS dû, les établissements de crédit appliquent un taux normal
unique.
6. Les sociétés en commandite par actions (SCA) sont obligatoirement soumises à l’IS.
1/2
4. Achats de marchandises, comptabilisés en TTC : (70.000 DH TTC, TVA récupérable
de 14%).
5. Achat de 400 unités de cadeaux publicitaires pourtant le logo de l’entreprise), pour
un prix unitaire de 77 DH HT, dont le montant global a été comptabilisé en HT,
TVA 20%.
6. Paiement d’une pénalité pour livraison tardive des marchandises aux clients de
8000 DH.
Travail à faire :
Préciser le sort fiscal de chaque opération, en justifiant brièvement vos réponses, sachant
que toutes les opérations ont été réglées par chèque, sauf (5) et (6) en espèce.
Travail à faire :
2. On suppose que les acomptes provisionnels déjà versés au titre de l’année 2019 ont
totalisé un montant de 250.000 (62.500 /trimestre), ajuster les acomptes à verser au
titre de l’année 2020 ?
Bon courage !
2/2
Solution :
Exercice N°1 (6 points) :
Barème : réponse juste et bien justifiée (+1 point), les soustractions de 4.167 DH au
lieu de 5.000 DH ne sont pas considérées des réponses fausses).
Le résultat net de l'exercice (RNE) est obtenu par la différence entre le résultat
comptable et l’impôt dû par la société au titre de l'exercice :
1 pt RC - IS = 850.000 – 185.035 = 664.965 DH
1 pt Le montant de chaque acompte provisionnel à verser en 2020 (s’il n’y a pas de
reliquat) est de : 185.035 / 4 = 46.258,75 (donc 46.259 DH).
NB :
- Les trois exercices sont indépendants.
- Utiliser les dispositions fiscales de 2020 dans l’ensemble des exercices.
- Tous les montants sont HT, sauf indication contraire.
- L’utilisation de la calculatrice est autorisée
1. Il y a des recettes de l’Etat qui ne font partie ni des recettes fiscales, ni des recettes
non fiscales.
2. L’efficacité fiscale signifie que la charge fiscale devrait être répartie selon la
capacité contributive de chaque contribuable.
3. La taxe et la redevance supposent toutes les deux l’existence d’un service public
rendu en contrepartie.
4. L’IS est un impôt réel, occasionnel et direct.
5. Pour calculer l’IS dû, les établissements de crédit appliquent un taux normal
unique.
6. Les sociétés en commandite par actions (SCA) sont obligatoirement soumises à l’IS.
1/2
4. Achats de marchandises, comptabilisés en TTC : (70.000 DH TTC, TVA récupérable
de 14%).
5. Achat de 400 unités de cadeaux publicitaires pourtant le logo de l’entreprise), pour
un prix unitaire de 77 DH HT, dont le montant global a été comptabilisé en HT,
TVA 20%.
6. Paiement d’une pénalité pour livraison tardive des marchandises aux clients de
8000 DH.
Travail à faire :
Préciser le sort fiscal de chaque opération, en justifiant brièvement vos réponses, sachant
que toutes les opérations ont été réglées par chèque, sauf (5) et (6) en espèce.
Travail à faire :
2. On suppose que les acomptes provisionnels déjà versés au titre de l’année 2019 ont
totalisé un montant de 250.000 (62.500 /trimestre), ajuster les acomptes à verser au
titre de l’année 2020 ?
Bon courage !
2/2
Solution :
Exercice N°1 (6 points) :
Barème : réponse juste et bien justifiée (+1 point), les soustractions de 4.167 DH au
lieu de 5.000 DH ne sont pas considérées des réponses fausses).
Le résultat net de l'exercice (RNE) est obtenu par la différence entre le résultat
comptable et l’impôt dû par la société au titre de l'exercice :
1 pt RC - IS = 850.000 – 185.035 = 664.965 DH
1 pt Le montant de chaque acompte provisionnel à verser en 2020 (s’il n’y a pas de
reliquat) est de : 185.035 / 4 = 46.258,75 (donc 46.259 DH).
NB :
- Les trois exercices sont indépendants.
- Utiliser les dispositions fiscales de 2020 dans l’ensemble des exercices.
- Tous les montants sont HT, sauf indication contraire.
- L’utilisation de la calculatrice est autorisée
1. Il y a des recettes de l’Etat qui ne font partie ni des recettes fiscales, ni des recettes
non fiscales.
2. L’efficacité fiscale signifie que la charge fiscale devrait être répartie selon la
capacité contributive de chaque contribuable.
3. La taxe et la redevance supposent toutes les deux l’existence d’un service public
rendu en contrepartie.
4. L’IS est un impôt réel, occasionnel et direct.
5. Pour calculer l’IS dû, les établissements de crédit appliquent un taux normal
unique.
6. Les sociétés en commandite par actions (SCA) sont obligatoirement soumises à l’IS.
1/2
4. Achats de marchandises, comptabilisés en TTC : (70.000 DH TTC, TVA récupérable
de 14%).
5. Achat de 400 unités de cadeaux publicitaires pourtant le logo de l’entreprise), pour
un prix unitaire de 77 DH HT, dont le montant global a été comptabilisé en HT,
TVA 20%.
6. Paiement d’une pénalité pour livraison tardive des marchandises aux clients de
8000 DH.
Travail à faire :
Préciser le sort fiscal de chaque opération, en justifiant brièvement vos réponses, sachant
que toutes les opérations ont été réglées par chèque, sauf (5) et (6) en espèce.
Travail à faire :
2. On suppose que les acomptes provisionnels déjà versés au titre de l’année 2019 ont
totalisé un montant de 250.000 (62.500 /trimestre), ajuster les acomptes à verser au
titre de l’année 2020 ?
Bon courage !
2/2
Solution :
Exercice N°1 (6 points) :
Barème : réponse juste et bien justifiée (+1 point), les soustractions de 4.167 DH au
lieu de 5.000 DH ne sont pas considérées des réponses fausses).
Le résultat net de l'exercice (RNE) est obtenu par la différence entre le résultat
comptable et l’impôt dû par la société au titre de l'exercice :
1 pt RC - IS = 850.000 – 185.035 = 664.965 DH
1 pt Le montant de chaque acompte provisionnel à verser en 2020 (s’il n’y a pas de
reliquat) est de : 185.035 / 4 = 46.258,75 (donc 46.259 DH).
NB :
- Les trois exercices sont indépendants.
- Utiliser les dispositions fiscales de 2021dans l’ensemble des exercices.
- Tous les montants sont HT, sauf indication contraire.
- L’utilisation de la calculatrice est autorisée
1. La « liasse fiscale » est une mesure fiscale visant à plafonner le montant ou le taux
d'imposition des impôts.
2. La pénalité est appliquée suite au non-respect des clauses d’un contrat
3. C’est la TVA qui occupe la part dominante dans recettes fiscales au Maroc.
4. Les activités sociales sont hors champs d’application de la TVA.
5. Le citoyen marocain est dans l’obligation de payer 10% de TVA pour le sucre et le
sel qu’il consomme.
1. Cette société exerce une activité industrielle et réalise la totalité de son chiffre
d’affaires localement.
2. Cette société exerce une activité commerciale et réalise la totalité de son chiffre
d’affaires localement.
3. Cette société réalise la totalité de son chiffre d’affaires à l’étranger (exportations).
N.B : On suppose pour les trois cas que la cotisation minimale est inférieure à l’IS dû.
1/2
Exercice N°3 (6 points) :
La société OMEGA, crée en 2002, est une SARL spécialisée dans le commerce des
produits alimentaires. Au titre de l’exercice 2020, l’analyse de ses comptes de produits
et de charges fait ressortir les éléments suivants :
$==))
Travail à faire : Préciser le sort fiscal de chaque opération, en justifiant vos réponses,
sachant que toutes les opérations ont été réglées par chèque, sauf (5) et (6) en espèce.
Au cours du mois de janvier 2020, cette entreprise a réalisé les charges suivantes :
Achats de marchandises au Maroc taxables ----------------------------------- 80.200 DH
Salaires distribués ---------------------------------------------------------------------- 29.500 DH
Loyer du magasin ----------------------------------------------------------------------- 7.200 DH
Téléphone --------------------------------------------------------------------------------------660 DH
Electricité ------------------------------------------------------------------------------------- 435 DH
Agios bancaires retenus par la banque ------------------------------------------- 1.850 DH
Bon courage !
2/2
Exercice N°1 (5 points) :
1. La « liasse fiscale » est une mesure fiscale visant à plafonner le montant ou le taux
d'imposition des impôts.
Faux. C’est plutôt le « bouclier fiscal » qui vise à plafonner le montant ou le taux
d'imposition des impôts. La liasse fiscale, quant à elle, est l’ensemble des documents
décrivant la situation comptable de l’entreprise étudiée et les justifications du résultat
imposable au sens de l’administration fiscale.
3. C’est la TVA qui occupe la part dominante dans recettes fiscales au Maroc.
Vrai, c’est la TVA, avec une part de 27%, qui arrive en première position. Elle est suivie de
l’IS avec une part de 23%, suivi de l’IR (19%).
5. Le citoyen marocain est dans l’obligation de payer 10% de TVA pour le sucre et le sel
qu’il consomme.
Faux : pour le sucre le taux de TVA est 7%, pour le sel c’est 10%.
Barème :
réponse juste et bien justifiée (+1 point) ;
réponse fausse ou justification non convaincante ou aucune réponse (0 point)
1. Cette société exerce une activité industrielle et réalise la totalité de son chiffre
d’affaires localement : (1.500.000 x 28%) – 110.000 = 310.000 DH
2. Cette société exerce une activité commerciale et réalise la totalité de son chiffre
d’affaires localement. (1.500.000 x 31%) – 140.000 = 325.000 DH
3. Cette société réalise la totalité de son chiffre d’affaires à l’étranger (exportations).
(1.500.000 x 20%) – 30.000 = 270.000 DH
Exercice N°3 (6 points) :