#B2 Projet Fin D Etude Final PDF
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temps qu’elles nous ont consacré et tous les efforts qu’elles ont fourni pour nous encourager à
A Madame Fatima ezzahra EL ABBASSI, chef de département de génie civil à la FSTG pour
Nous tenons aussi à remercier les membres du jury d’avoir eu la bienveillance d’évaluer notre
travail.
Nous remercions vivement nos amis et toute personne ayant contribué à la réalisation de ce
projet :
- M. Abdeltif Bouchehma ;
- M. Reda Sadouri ;
- M. Abdelhak Es-saady ;
- M.Aissam Haouf ;
- M. Anas Bendahou ;
Dans le cadre de notre projet de fin d’étude le bureau d’études SOEBARD nous a confié de
réaliser une étude comparative entre quatre variantes : plancher en corps creux avec des
poutres en béton armé , plancher en corps creux avec des poutres en béton précontrainte ,
plancher réticulé et plancher en dalle pleine en étudiant un bâtiment R+2 avec deux sous-sol
et une étude de soutènement entre deux variantes :mur de soutènement en Té renversée et mur
de soutènement avec des contreforts qui font partie du projet ESSADARA 2.
L’étude est donc une conception et un dimensionnement de la structure porteuse en béton
armé selon les quatre variantes, le but de cette étude est de faire un devis estimatif entre les
quatre techniques et de déterminer le scénario le plus profitable, du point de vue cout.
La démarche du présent travail est tout d’abord la présentation de chaque variante et le pré
dimensionnement de ses éléments porteurs et ensuite la présentation des différentes étapes de
dimensionnement avec l’énumération complète des hypothèses et des détails constructifs.
Un exemple de calcul à la main est présenté pour chaque cas suivi d’une étude avec les
logiciels : CYPE-CAD pour les planchers réticulés, SAFE pour les poutres en béton
précontrainte et ROBOT BAT pour les autres variantes.
Concernant l’étude de soutènement, elle a été faite suivant un calcul manuel détaillé sous
chargement statique.
Après avoir effectué ces différentes démarches pour les variantes proposées, un métré
quantitatif en béton et acier, est présenté dans la finalité d’estimer la variante optimale en
terme de cout.
1.2. Dalle corps creux avec poutres en béton armé /béton précontrainte ................................. 36
1.2.1. Justification de la variante .......................................................................................................... 36
1.2.2. Données de calcul :............................................................................................................................. 36
1.2.2. Calcul manuel d’une poutre en précontrainte :.......................................................................... 37
A) détermination de section : sous critique ou sur critique ..................................................................... 38
B) Effort de la précontrainte P et l’excentricité e0 ................................................................................... 38
C) Calcul des pertes : ................................................................................................................................ 39
C.1. Pertes instantanées : .................................................................................................................... 39
C.2. Pertes différées :........................................................................................................................... 39
C.3.Les pertes totales : ........................................................................................................................ 39
D) Contrainte finale .................................................................................................................................. 39
E) Tracé du câble : .................................................................................................................................... 39
i. Fuseau de passage : .......................................................................................................................... 39
ii. Le traçage des câbles ....................................................................................................................... 40
F) Vérification de la section médiane à l’ELU : ......................................................................................... 40
G) Tracé du diagramme des contraintes en x=L/2 à l’ELS ........................................................................ 41
H) Armatures passives longitudinales : .................................................................................................... 44
1.2.3. Etude dynamique et sismique ............................................................................................................ 44
1. Modélisation par encastrement parfait ........................................................................................... 44
A) Résultats de l’analyse modale et l’analyse sismique générée par RSA ....................................... 44
B) Vérification des déformations..................................................................................................... 45
i. Vérification des déplacements inter-étage : ............................................................................ 45
ii. Vérification des déplacements latéraux globaux : .................................................................. 45
iii. Vérification de la stabilité au renversement : ........................................................................ 46
2. Modélisation par appui élastique .................................................................................................... 46
A) Résultats de l’analyse modale et l’analyse sismique générée par RSA ....................................... 46
B) Vérification des déformations..................................................................................................... 47
i. Vérification des déplacements inter-étage : ............................................................................ 47
ii. Vérification des déplacements latéraux globaux : .................................................................. 47
iii. Vérification de la stabilité au renversement : ........................................................................ 48
1.2.4. Modélisation de la structure sur le logiciel SAFE :.............................................................................. 48
A) Traçage de la gaine des câbles précontraints : .................................................................................... 49
B) Vérification de la flèche : ..................................................................................................................... 49
Les planchers sont d’une importance primordiale dans la mesure où ils servent à supporter les
charges d’utilisation, à assurer la protection de la structure contre le feu, contre les effractions
et contre les actions agressives de l’air, ainsi qu’à isoler le bâtiment thermiquement et
acoustiquement. Différemment aux porteurs verticaux, ils travaillent à la flexion et non
seulement à la compression, dès lors leur construction nécessite des matériaux présentant une
résistance importante vis-à-vis de l’action simultanée de la traction-compression.
En plus de leur matériaux, les planchers possèdent des caractéristiques diversifiées, et ce en
vue de répondre à plusieurs exigences, notamment, l’usage, la stabilité aux différents efforts,
le budget alloué à l’ouvrage, l’esthétique etc. Ainsi, de nouveaux planchers ont apparu dans le
domaine de la construction permettant de répondre au maximum de ces exigences ; les
planchers réticulés en font partie. Ces planchers, récemment introduits au Maroc, n’ont pas
encore fait l’objet d’une étude permettant leur comparaison sur tous les plans avec les autres
planchers. D’où l’objectif de ce projet de fin d’étude.
2. Destination du bâtiment :
Il s’agit d’un bâtiment à usage scolaire, dont les destinations des cinq niveaux qui le
composent sont comme suit :
sous-sol : Salle de sport, Théâtre/spectacle, hall, cuisine Enseignants.
Mezzanine : hall, espace culturel
RDC : administration, salles d’enseignement, cour de récréation, toilettes, escalier
commun
Etage 1 : administration, salles d’enseignement, cour de récréation, toilettes, escalier
commun
Etage 2 : bibliothèque, salles d’enseignement, cour de récréation, toilettes, escalier
commun
Terrasse : accessible
Les plans architecturaux des autres niveaux sont joints dans l’annexe 1
4. Le bloc à étudier :
Vue à l’irrégularité de la structure on a adopté un joint sismique pour respecter le règlement
parasismique 2011, qui exige de ne pas avoir une grande différence entre la largeur et la
longueur de la structure.
Dans notre mémoire on va s’intéresser à l’étude du bloc droit du projet qui schématisé ci-
dessus :
5. Le système de contreventement :
On a adopté un système de contreventement par portique pour les quatre variantes
parce que :
6. Système de fondation :
Le sol sur lequel repose le niveau bas du bâtiment est suffisamment portant en surface :
𝑄𝑢𝑎𝑟𝑡𝑧
{
𝜎𝑠𝑒𝑟𝑣𝑖𝑐𝑒 = 0,3𝑀𝑃𝑎
7. Données de calcul :
La résistance à 28j à la compression du béton :𝑓𝑐28 = 25𝑀𝑃𝑎
0,85∗𝑓𝑐28 0,85∗25
𝜎𝑏𝑐 = = = 14,17𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑏 1,5
Nuance des aciers : FeE500
Coefficient de sécurité de l’acier :𝛾𝑠 = 1,15
Coefficient de sécurité du béton :𝛾𝑏 = 1,5
Absence d’eau →fissuration peu préjudiciable
8. Données sismiques :
Facteur de priorité :
Il s’agit d’un bâtiment scolaire qui est de deuxième nécessité en cas de séisme, donc il est de
classe 2.
→K= 3,5
Coefficient du site :
On considère que le sol est largement ferme, donc le site est de type S1.
Coefficient de vitesse du sol
Marrakech se situe dans la zone de vitesse 2 selon la carte de zonage sismique du Maroc
→V=0,1
Niveau de ductilité :
Selon RPS2011 le niveau de ductilité est ND2.
9. Données géotechniques :
Caractéristiques géotechniques du sol :
Remblai 20 19
Grave 28 18
limoneux
Quartz 30 21,1
Tableau 1: caractéristiques géotechniques du sol
Surfaciques :
Pour les étages courant : 2,5KN/m²
Pour la terrasse : 3,5KN/m²
Linéaires :
Mur extérieur :
PH Sous-Sol 9,6
PH mezzanine 8,4
PH RDC 9,6
PH ETAGE 1 9,6
PH ETAGE 2 5,5
Tableau 2: Charges linéaires des murs extérieurs
Charges d’exploitation :
cour de récréation(Hall) 4
Escalier public 4
toilettes 4
Les dalles :
h > l/22,5
Avec :
l : la portée de la dalle suivant son sens de portée.
h : épaisseur de la dalle.
Les Poutres :
L/16 ≤ h ≤ L/10 h
l : la portée de la poutre.
h : épaisseur de la poutre.
Les Poteaux :
Le règlement RPS2011 exige une valeur minimale des arêtes des poteaux : amin=25cm.
A) calcul de la poutre :
On dimensionnera la poutre P2 au niveau du plancher haut RDC, la note de calcul détaillée est
jointe dans l’Annexe 3
Pour pouvoir choisir entre les différentes méthodes de calcul de poutre dont on cite la
méthode forfaitaire, méthode de Caquot ou encore la méthode de Caquot minoré .Vu qu’on a
une charge concentrée à l’extrémité et une poutre console la méthode de Caquot ne donne pas
les sollicitations réelles dans la poutre, ce qui fait qu’on a modélisé notre poutre sur un
logiciel de calcul(RDM6) pour tirer les moments maximales et les efforts tranchants pour le
ferraillage.
Calcul des charges :
A l’ELU :
A l’ELS :
B) Dimensionnement du poteau :
Disposition sismique ;
0.85
ƛ ≤ 50 α= ƛ = 0.585
1+0.2( )2
35
𝑁𝑢∗0.9 ∗1.5
Donc 𝑏 ≤ + 0.02 On trouve b ≤ 19 𝑐𝑚
α 𝑓𝑐28 𝑎
Comme dans notre conception on a adopté un système de contreventement par portique, donc
les dimensions des poteaux seront augmentés pour résister aux forces sismique .Alors on
ferraille notre poteau en calcul statique tout en respectant les dimensions trouvés dans la
partie sismique :
Ferraillage du poteau :
En tenant compte le poids propre des poteaux :
𝐴 𝑎 𝐴−𝑎 𝐵−𝑏
= ; 𝑑𝑎 ≥ ; 𝑑𝑏 ≥
𝐵 𝑏 4 4
𝑁
Nous prenons donc : A=B=√𝜎
𝑠𝑜𝑙
0.581
A l’ELU: A=B=√ 0.45 =1.14 m
0.42356
A l’ELS: A=B=√ =1.2 m
0.3
Nous majorons cette dimension pour tenir compte du poids propre de la semelle. Ainsi, on
prend : A = B = 1.3 m
L’effort normal à l’état limite de service, poids propre de la semelle inclus, est de :
Ns= 423.56 + 25 ∗ 0.45 ∗ 1.32 = 442.57 KN
L’effort normal à l’état limite ultime, poids propre de la semelle inclus, est de :
Nu= 581 + 1.35 ∗ 25 ∗ 0.45 ∗ 1.32 = 606.66 KN
Vérification de la contrainte du sol à l’ELU :
𝑁𝑈
𝜎= ≤ 𝜎𝑠𝑜𝑙,𝑒𝑙𝑢
𝐴∗𝐵
Ferraillage de la semelle :
Comme la semelle est carrée, nous aurons la même section d’acier dans les deux directions.
Nous calculons cette section par l’effort normal à l’état limite ultime en lui rajoutant le poids
propre de la semelle. Ainsi on aura :
𝑁𝑈 ∗(𝐵−𝑏)
𝐴𝑎 = 𝐴𝑏 = 𝑓𝑒 =3.05cm2
8 𝑑𝑏
1.15
Choix : 7 HA8/e=20,5cm
Interaction sol-structure
B.1. Modélisation par encastrement parfait
B.1.1 Etude dynamique et sismique :
Dans notre projet on a opté pour l’approche modale en vue que notre structure n’a pas une
forme régulière.
On constate que dès le mode 5 plus de 90% de la masse est en mouvement sans dépasser la
fréquence maximale (33Hz).
Le résultat des déplacements de chaque étage calculés par le logiciel RSA dans le tableau
suivant :
Déplacement limite
Séisme X Séisme Y RPS 2011
Hauteur
(m) dUrx dUry dUrx dUry
0,64
Sous-sol 3,2 0,40 0,20 0,1 0,4
0,56
Mezzanine 2,8 0,50 0,10 0,1 0,4
0,64
RDC 3,2 0,40 0,10 0,1 0,5
1Etage 3,2 0,40 0,20 0,1 0,5 0,64
0,64
2Etage 3,2 0,40 0,10 0,1 0,4
Tableau 11: vérification des déplacements inter-étage
*Les déplacements sont exprimés en (cm).
H étant la hauteur totale de la structure. Dans notre cas, H=15.6 m et la flèche est alors limitée
à 6.24 cm.
Déplacement limite par
Hauteur(m) Déplacement réel
le RPS 2011
Ux 15,6 3 6,24
Séisme X Uy 15,6 1,3 6,24
Uz 15,6 0,1 6,24
Ux 15,6 0,9 6,24
Séisme Y Uy 15,6 2,2 6,24
Uz 15,6 0,2 6,24
Séisme Z Ux 15,6 0 6,24
Pour vérifier la stabilité au renversement, nous allons calculer l’indice de stabilité 𝛉 pour
chaque niveau :
K.W. depmax
F.h
𝑾 : Poids au-dessus de l’étage considéré.
𝒉 : Hauteur de l’étage.
𝑲 : Coefficient de comportement.
Vu l’irrégularité de cette structure, on n’a pas pu évaluer l’action sismique par la méthode
statique simplifiée. Cependant, on a pu évaluer l’action sismique F à l’aide des résultats
donnés par ROBOT en sommant les forces pseudo statiques appliquées aux nœuds de la
structure situés au-dessus du niveau considéré suivant la combinaison de NEWMARK selon
les deux directions du séisme considérées.
Les résultats obtenus sont donnés dans les tableaux suivants :
Séisme Y
K W(Kg) Dep max(cm) FY(KN) Hauteur(m) 𝛉
Sous-sol 1 3,5 269703,46 0,4 1647,8 3,2 𝟎, 𝟎𝟎𝟕
Mezzanine 3,5 728769,71 0,4 1607,5 2,8 0,023
RDC 3,5 565059,39 0,5 1313,48 3,2 0,024
1 3,5 557129 0,5 994,7 3,2 0,031
2 3,5 533121,67 0,4 561,97 3,2 0,042
Tableau 14: Vérification de la stabilité au renversement sous SY
On remarque que, pour chaque niveau, θ est inférieur à 0,1 et donc il n’y a pas de risque de
renversement.
Les tassements dans le Quartz tendre, resteront faibles et vont correspondre aux déformations
élastiques du massif rocheux.
On constate que dès le mode 7 plus de 90% de la masse est en mouvement sans dépasser la
fréquence maximale (33Hz).
Remarque : on remarque que les fréquences sont diminuées par rapport aux fréquences de la
modélisation par encastrement parfait, donc la structure devient plus souple
Déplacement limite
Séisme X Séisme Y RPS 2011
Hauteur
(m) dUrx dUry dUrx dUry
0,64
Sous-sol 3,2 0,40 0,20 0,10 0,4
0,56
Mezzanine 2,8 0,60 0,20 0,20 0,5
0,64
RDC 3,2 0,50 0,20 0,20 0,5
1Etage 3,2 0,50 0,20 0,20 0,5 0,64
0,64
2Etage 3,2 0,50 0,20 0,20 0,5
Tableau 16: vérification des déplacements inter-étage
Remarque :
les déplacements sont augmentés par rapport aux déplacements de la modélisation par
encastrement parfait car la structure devient plus souple.
Pour que ces déplacements soient vérifiés, il faut augmenter la rigidité de la structure.
Remarque :
Les déplacements du séisme suivant Z deviennent plus importants, par conte dans le
cas d’encastrements parfait ; ils sont négligeables.
iii. Vérification de la stabilité au renversement :
Les résultats obtenus sont donnés dans les tableaux suivants :
Séisme X
K W(Kg) Dep max(cm) FX(KN) Hauteur(m) Teta
Sous-sol 3,5 269703,46 0,4000 1309,22 3,2 0,009
mezzanine 3,5 728769,71 0,6000 1278,17 2,8 0,043
RDC 3,5 565059,39 0,5 1032,87 3,2 0,030
1 3,5 557129 0,5 780,41 3,2 0,039
2 3,5 533121,67 0,5 443,34 3,2 0,066
Tableau 18 : Vérification de la stabilité au renversement sous SX
On remarque que, pour chaque niveau, θ est inférieur à 0,1 et donc il n’y a pas de risque de
renversement.
B.3 Conclusion :
La modélisation de la liaison sol-structure par appui élastique est celle qui décrit le
comportement réel de la structure vis-à-vis à un séisme donné, alors les déplacements
deviennent plus importants, donc la rigidification de la structure nécessite un
investissement plus grand.
Figure 15:Le plan d'exécution d’un exemple de poutre qui supporte les poteaux créés
𝑆×𝐿2
𝑀𝑚𝑎𝑥 = = 1443,32𝐾𝑁. 𝑚
8
G×𝐿2
𝑀𝑚𝑖𝑛 = = 1085,72𝐾𝑁. 𝑚
8
𝛥𝑀
𝑃1 = 𝑐+𝑐′ ; 𝑐 + 𝑐 ′ = 𝜌𝜈 + 𝜌𝜈 ′ = 𝜌ℎ
𝐼 0,0213
𝜌 = 𝐵×𝜈×𝜈′ = 0,4×0,42 = 0,333
0,5×0,83
𝐼= = 0,0213𝑚4 ;
12
𝐵 = 0,5 × 0,8 = 0,4𝑚²
𝜌×ℎ
𝑐= = 0,133𝑚
2
𝛥𝑀 1443,32−1085,72
𝑃1 = = = 1334,33𝐾𝑁
𝑐+𝑐′ 0,335×0,8
𝑀𝑚𝑎𝑥 1443,32
𝑃2 = 𝜈+𝑐−𝑑′ = 0,4+0,133−0,03 = 2869,42 𝑘𝑁
P1<P2 →section sur-critique
𝑃 = 𝑃2 = n ∗ Ap ∗ σr
P 2869,42
n= = = 17,14 → 18 𝑐â𝑏𝑙𝑒𝑠
Ap ∗ σr 150 ∗ 1116
(On va utiliser deux gaines dans notre poutre, chacune contient 9 câbles)
𝑃 = 18 ∗ 1116 ∗ 150 = 3,01𝑀𝑁
{
𝑒0 = −0,37𝑚
D) Contrainte finale
E) Tracé du câble :
i. Fuseau de passage :
Mmin Mmax
[−c ′ − ;c − ]
P P
Mmin : le moment à vide
Mmax :le moment en charge
Condition à respecter (d’enrobage) : −(𝜈 ′ − 𝑑 ′ ) ≤ 𝑒0
−0,37𝑚 ≤ 𝑒0
3 3
𝑀𝑚𝑖𝑛 = ∗ 𝐺 ∗ 𝐿2 = ∗ 54,71 ∗ 12,62 = 814,29𝐾𝑁. 𝑚
{ 32 32
3 3
𝑀𝑚𝑎𝑥 = ∗ 𝑆 ∗ 𝐿2 = ∗ (54,71 + 18,02) ∗ 12,62 = 1082,49𝐾𝑁. 𝑚
32 32
0,814 1,082
𝑒0 ϵ [−0,133 − ; 0,133 − ] = [−0,401; −0,224]
3,03 3,03
𝑒0 ϵ[−0,370; −0,224]
𝐿
Pour 𝑥 = 2 :
1 1
𝑀𝑚𝑖𝑛 =∗ 𝐺 ∗ 𝐿2 = ∗ 54,71 ∗ 12,62 = 1085,72𝐾𝑁. 𝑚
{ 8 8
1 1
𝑀𝑚𝑎𝑥 = ∗ 𝑆 ∗ 𝐿2 = ∗ (54,71 + 18,02) ∗ 12,62 = 1443,32𝐾𝑁. 𝑚
8 8
1,085 1,443
𝑒0 ϵ [−0,133 − ; 0,133 − ] = [−0,491; −0,343]
3,03 3,03
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑒0 ϵ[−0,370; −0,343] (𝑐𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑′ 𝑒𝑛𝑟𝑜𝑏𝑎𝑔𝑒)
→Soit
Ƹ3 = Ƹ2 +𝛥Ƹ3 = 0,59%
La valeur de 𝜎3 est calculée à partir l’équation :
5
𝜎3 𝜎3 ∗ 𝛾𝑏
Ƹ3 = + 100 ∗ ( − 0,9)
𝐸𝑝 𝑓𝑝𝑒𝑔
Par approximation successif :
𝜎3 = 1095𝑀𝑃𝑎
Le poids propre :
𝑀𝑃𝑃 ∗ 𝜈 198,45 ∗ 0,4
𝜎𝑠𝑢𝑝 = = = 3,72𝑀𝑃𝑎
𝐼 0,0213
𝑀𝑃𝑃 ∗ 𝜈′ 198,45 ∗ −0,4
𝜎𝑖𝑛𝑓 = = = −3,72𝑀𝑃𝑎
{ 𝐼 0,0213
𝜈 = −𝜈 ′ = 0,3𝑚
1 1
𝑀𝑃𝑃 = 8 ∗ 𝐺 ∗ 𝐿2 = 8 ∗ 0,5 ∗ 0,8 ∗ 25 ∗ 12,62 = 198,45𝐾𝑁. 𝑚
0,5∗0,83
𝐼= = 0,0213𝑚4
12
La précontrainte :
𝑃 𝑀𝑝𝑟é𝑐 ∗ 𝜈 3,03 −1,12 ∗ 0,4
𝜎𝑠𝑢𝑝 = + = + = −13,45𝑀𝑃𝑎
𝐵 𝐼 0,4 0,0213
𝑃 𝑀𝑝𝑟é𝑐 ∗ 𝜈′ 3,03 −1,12 ∗ −0,4
𝜎𝑖𝑛𝑓 = + = + = 28,6𝑀𝑃𝑎
{ 𝐵 𝐼 0,4 0,0213
𝑀𝑝𝑟é𝑐 = 𝑃 ∗ 𝑒0 = 3,03 ∗ −0,37 = −1,12𝑀𝑁. 𝑚
Superstructure :
𝑀𝑠𝑢𝑝𝑒𝑟 ∗ 𝜈 887,27 ∗ 0,4
𝜎𝑠𝑢𝑝 = = = 16,66𝑀𝑃𝑎
𝐼 0,0213
𝑀𝑠𝑢𝑝𝑒𝑟 ∗ 𝜈′ 887,27 ∗ −0,4
𝜎 = = = −16,66𝑀𝑃𝑎
{ 𝑖𝑛𝑓 𝐼 0,0213
1 1
𝑀𝑠𝑢𝑝𝑒𝑟 = ∗ 𝐺′ ∗ 𝐿2 = ∗ (9,6 + 14,27 + 20,84) ∗ 12,62 = 887,27𝐾𝑁. 𝑚
8 8
A VIDE :
𝜎𝑠𝑢𝑝,𝑣𝑖𝑑𝑒 = ∑ 𝜎𝑠𝑢𝑝 = 3,72 + −13,45 + 16,66 = 6,93𝑀𝑃𝑎
{
𝜎𝑖𝑛𝑓,𝑣𝑖𝑑𝑒 = ∑ 𝜎𝑖𝑛𝑓 = −3,72 + 28,6 − 16,66 = 8,22𝑀𝑃𝑎
Surcharge :
𝑀𝑞 ∗ 𝜈 357,61 ∗ 0,4
𝜎𝑠𝑢𝑝 = = = 6,71𝑀𝑃𝑎
𝐼 0,0213
𝑀𝑞 ∗ 𝜈′ 357,61 ∗ −0,4
𝜎 = = = −6,71𝑀𝑃𝑎
{ 𝑖𝑛𝑓 𝐼 0,0213
1 1
𝑀𝑞 = ∗ 𝑄 ∗ 𝐿2 = ∗ 18,02 ∗ 12,62 = 357,61𝐾𝑁. 𝑚
8 8
TOTAL :
𝜎𝑠𝑢𝑝𝑇 = ∑ 𝜎𝑠𝑢𝑝 = 3,72 + −13,45 + 16,66 + 6,71 = 13,64𝑀𝑃𝑎
{
𝜎𝑖𝑛𝑓𝑇 = ∑ 𝜎𝑖𝑛𝑓 = −3,72 + 28,6 − 16,66 − 6,71 = 1,51𝑀𝑃𝑎
𝐵𝑡 𝑁𝐵𝑡 ∗ 𝑓𝑡𝑗
𝐴𝑠 = +
1000 𝑓𝑒 ∗ 𝜎𝐵𝑡
𝐵𝑡 = 0 𝑒𝑡 𝑁𝐵𝑡 = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝐴𝑠 = 0
Interaction sol-structure
1. Modélisation par encastrement parfait
A) Résultats de l’analyse modale et l’analyse sismique générée par RSA
Masse Masse
Fréquence
Mode Période(s) cumulées cumulées
(Hz)
(Ux%) (Uy%)
1 1,39 0,72 66,56 7,13
2 1,46 0,68 77,27 80,94
3 1,8 0,56 86,47 84,92
4 3,28 0,31 90,64 89,19
5 3,51 0,29 94,99 94,87
6 4,23 0,24 96,08 95,62
On constate que dès le mode 5 plus de 90% de la masse est en mouvement sans dépasser la
fréquence maximale (33Hz).
Séisme X Séisme Y
Déplacement limite
Hauteur
Ux Uy Ux Uy RPS 2011
(m)
Sous-sol 1 3,2 0,6 0,2 0,1 0,5 0,64
Mezzanine 2,8 0,5 0,2 0,2 0,5 0,56
RDC 3,2 0,5 0,1 0,2 0,5 0,64
1Etage 3,2 0,6 0,2 0,2 0,6 0,64
2Etage 3,2 0,6 0,2 0,2 0,6 0,64
Tableau 22: vérification des déplacements inter-étage
Déplacement
Déplacement
Hauteur(m) limite par le RPS
réel
2011
Ux 15,6 3,9 6,24
Séisme X Uy 15,6 1,6 6,24
Uz 15,6 0,1 6,24
Ux 15,6 1,5 6,24
Séisme Y Uy 15,6 3,2 6,24
Uz 15,6 0,1 6,24
Ux 15,6 0 6,24
Séisme Z Uy 15,6 0 6,24
Uz 15,6 0 6,24
Tableau 23: vérification des déplacements latéraux globaux
Séisme X
K W(Kg) Dep max(cm) FX(KN) Hauteur(m) θ
Sous-sol 3,50 168577,69 0,60 1387,53 3,20 0,01
Mezzanine 3,50 731504,12 0,50 1367,92 2,80 0,03
RDC 3,50 578936,93 0,50 1118,08 3,20 0,03
ETAGE 1 3,50 571793,04 0,60 852,15 3,20 0,04
ETAGE 2 3,50 552452,78 0,60 492,52 3,20 0,07
Tableau 24: vérification de Vérification de la stabilité au renversement sous SX
Séisme Y
K W(Kg) Dep max(cm) FY(KN) Hauteur(m) Teta
Sous-sol 3,5 168577,69 0,5 1478,78 3,2 0,006
Mezzanine 3,5 731504,12 0,5 1457,93 2,8 0,031
RDC 3,5 578936,93 0,5 1198,57 3,2 0,026
ETAGE 1 3,5 571793,04 0,6 916,63 3,2 0,041
ETAGE 2 3,5 552452,78 0,6 528,97 3,2 0,069
Tableau 25: vérification de Vérification de la stabilité au renversement sous SY
On remarque que, pour chaque niveau, θ est inférieur à 0,1 ; donc il n’y a pas de risque de
renversement.
Masse Masse
Fréquence
Mode Période(s) cumulées cumulées
(Hz)
(Ux%) (Uy%)
1 1,23 0,81 74,97 4,3
On constate que dès le mode 7 plus de 90% de la masse est en mouvement sans dépasser la
fréquence maximale (33Hz).
Séisme X Séisme Y
Déplacement limite
Hauteur
Ux Uy Ux Uy RPS 2011
(m)
Sous-sol 1 3,2 0,6 0,1 0,1 0,5 0,64
Mezzanine 2,8 0,6 0,1 0,1 0,6 0,56
RDC 3,2 0,6 0,1 0,2 0,6 0,64
1Etage 3,2 0,7 0,2 0,2 0,7 0,64
2Etage 3,2 0,7 0,2 0,2 0,7 0,64
Tableau 27: vérification des déplacements inter-étage
Déplacement
Déplacement
Hauteur(m) limite par le RPS
réel
2011
Ux 15,6 4,2 6,24
Séisme X Uy 15,6 1,3 6,24
Uz 15,6 1 6,24
Ux 15,6 1,5 6,24
Séisme Y Uy 15,6 3,6 6,24
Uz 15,6 0,8 6,24
Ux 15,6 0 6,24
Séisme Z Uy 15,6 0,1 6,24
Uz 15,6 0,7 6,24
Tableau 28: vérification des déplacements latéraux globaux
Séisme X
K W(Kg) Dep max(cm) FX(KN) Hauteur(m) θ
0,009
Sous-sol 3,5 168577,69 0,6 1294,91 3,2
0,043
Mezzanine 3,5 731504,12 0,6 1276,79 2,8
0,036
RDC 3,5 578936,93 0,6 1043,05 3,2
0,055
ETAGE 1 3,5 571793,04 0,7 798,45 3,2
0,090
ETAGE 2 3,5 552452,78 0,7 469,57 3,2
Tableau 29: vérification de Vérification de la stabilité au renversement sous SX
Séisme Y
K W(Kg) Dep max(cm) FY(KN) Hauteur(m) Teta
Sous-sol 3,5 168577,69 0,5 1354,37 3,2 0,007
Mezzanine 3,5 731504,12 0,6 1334,98 2,8 0,041
RDC 3,5 578936,93 0,6 1091,04 3,2 0,035
ETAGE 1 3,5 571793,04 0,7 834,36 3,2 0,052
ETAGE 2 3,5 552452,78 0,7 486,95 3,2 0,087
Tableau 30: vérification de Vérification de la stabilité au renversement sous SY
On remarque que, pour chaque niveau, θ est inférieur à 0,1 ; donc il n’y a pas de risque de
renversement.
B) Vérification de la flèche :
Conclusion : on voit bien que la flèche de la poutre P1 (f=-1,5mm) est largement inférieur à la
flèche admissible.
On a vérifié la flèche et la disposition des armatures des lits inférieur et supérieur sur ROBOT
et on a trouvé que l’épaisseur minimale qui respecte ces deux conditions est 15cm, donc on va
choisir 15 cm comme épaisseur des panneaux.
Figure 29: diagramme des moments des panneaux 1,2 et3 suivant OX
Panneau 3 :
𝑃 × 𝑙𝑥 𝑙𝑦4 𝑃 × 𝑙𝑦 𝑙𝑥4
𝑉𝑥 = × 4 ;𝑉 = × 4
2 𝑙𝑥 + 𝑙𝑦4 𝑦 2 𝑙𝑥 + 𝑙𝑦4
𝐿
𝑓𝑎𝑑𝑚 = = 0,66𝑐𝑚 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒𝑎𝑢 1
500
𝐿
𝑓𝑎𝑑𝑚 = = 0,97𝑐𝑚 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒𝑎𝑢 2
500
𝐿
{ 𝑓𝑎𝑑𝑚 =
500
= 0,97𝑐𝑚 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒𝑎𝑢 3
Masse Masse
Fréquence
Mode Période(s) cumulées cumulées
(Hz)
(Ux%) (Uy%)
1 1,5 0,67 63,12 11,21
2 1,62 0,62 76,86 82,25
3 2 0,5 85,67 84,75
4 3,84 0,26 93,73 84,81
5 3,95 0,25 93,76 95,28
6 4,61 0,22 95,42 95,29
7 6,24 0,16 96,89 95,31
8 6,32 0,16 96,9 97,12
9 7,2 0,14 97,13 97,13
10 8,76 0,11 97,47 97,14
Tableau 39: Les résultats de l’analyse modale donnés par Robot
On constate que dès le mode 5 plus de 90% de la masse est en mouvement sans dépasser la
fréquence maximale (33Hz).
Séisme Y
K W(Kg) Dep max(cm) FY(KN) Hauteur(m) Teta
Sous-sol 3,5 252800,22 0,5 1579,8 3,2 0,009
Mezzanine 3,5 748355,64 0,4 1541,81 2,8 0,024
RDC 3,5 601522,15 0,5 1270,8 3,2 0,026
1 3,5 581761,58 0,5 961,45 3,2 0,033
2 3,5 557811,06 0,5 553,59 3,2 0,055
Tableau 43: Vérification de la stabilité au renversement sous SY
On remarque que, pour chaque niveau, θ est inférieur à 0,1 et donc il n’y a pas de risque de
renversement.
Pour effectuer le calcul manuellement, on va simplifier la forme du plancher P1 par une forme
régulière dans laquelle les poteaux sont alignés :
25
Soit b=12 >max ( ; 7𝑐𝑚)=7cm condition vérifiée
4
x : La distance entre centre poteau et bord abaque ne doit pas dépasser 0.15 L
2. Principe de la méthode
C’est une méthode de continuité simplifiée : le moment fléchissant sur un appui ne dépend
que des charges sur les travées adjacentes de cet appui.
3. Calcul des charges :
Les charges permanentes :(sur tout le plancher) :
Poids propre de la dalle réticulée 25+5 « d’après le catalogue des dalles réticulées » :
𝑃𝑃25+5 = 3.62 KN/m²
𝐺’ = 3, 5 𝐾𝑁/𝑚²
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐺 = 7,12 𝐾𝑁/𝑚²
Les charges d’exploitation : (sur tout le plancher) :
Terrasse non accessible alors 𝑄 = 1.5𝐾𝑁/ 𝑚²
Les détails de calcul des moments sont joints dans l’annexe 11.
ELU :
Figure 41: Diagramme des moments totaux sur le portique PV3 à l’ELU
ELS :
Figure 42: Diagramme des moments totaux sur le portique PV3 à l’ELS
𝑀𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = 𝑀𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙é ∗ 𝐵
ELU :
ELS :
Les détails de calcul des moments suivant Y sont joints dans l’annexe 12.
ELU :
ELS :
Figure 48: Diagramme des moments totaux sur le portique PV2 à l’ELS
ELU :
ELS :
Paramètre de la nervure :
1.1. Suivant OX :
Le calcul détaillé des nervures est joint dans l’annexe 13.
α 0.017 0.064
Z 26,73 26,32
Ast (cm²) 0,98 3,58
Amin (cm²) 2,09 2,09
Choix 2HA12 2HA16
Tableau 44 : récapitulatif du ferraillage des nervures suivant OX
1.2. Suivant OY
Le calcul détaillé des nervures est joint dans l’annexe 14.
α 0.011 0.037
Z 26,9 26,59
Ast (cm²) 0,6 2,09
Amin (cm²) 2,09 2,09
Choix 2HA12 2HA12
Tableau 45 : récapitulatif du ferraillage des nervures suivant OY
Soit le panneau P10 qui se situe à l’intersection du portique intérieur PV3 suivant X et le
portique intérieur PV2 suivant Y. On s’intéresse, par la suite, au ferraillage de ce panneau
face à la flexion dans les deux directions X et Y :
Suivant OX :
ELS :
Suivant OY :
𝑉𝑑 𝑀𝑢 .𝑢 𝑀𝑣 .𝑣
Avec : 𝝉(𝑢, 𝑣) = + + et 𝑓𝑐𝑣 = 0.16√𝑓𝑐28
𝐴𝑐 𝐽𝑣 𝐽𝑢
Suivant OX :
𝑔
Calcul de l’effort tranchant à gauche 𝑄𝑎 :
𝐵 = 5.27 𝑚 ; 𝐿𝑔 = 3.58 𝑚 ; 𝐾𝑔 = 1.1
𝑃𝑔 = 1.35𝐺 + 1.5𝑄 = 11.86𝐾𝑁/𝑚2
𝑔
𝑄𝑎 = 54.7𝐾𝑁
Suivant OY :
𝑔
Calcul de l’effort tranchant à gauche 𝑄𝑎 :
𝐵 = 5.66 𝑚 ; 𝐿𝑔 = 5.17 𝑚 ; 𝐾𝑔 = 1
𝑃𝑔 = 1.35𝐺 + 1.5𝑄 = 11.86𝐾𝑁/𝑚2
𝑔
𝑄𝑎 = 77.12𝐾𝑁
𝑄𝑎𝑑 = 87.78𝐾𝑁
𝑉𝑔 = −109.62𝐾𝑁
𝑉𝑑 = 121.87𝐾𝑁
𝑦𝑖 + 𝑦𝑓
𝐼𝑥𝐺(𝑥1 ; 𝑥2) = 𝐿𝑖. 𝑑. (( ) − 𝑦𝐺 )²
2
𝐼𝑥𝐺(𝑥1 ; 𝑥2) = 0.02𝑚4
𝐿𝑖 𝑑3 𝑑 𝐿𝑖 3 𝑦𝑖 + 𝑦𝑓
𝐼𝑥𝐺(𝑦1 ;𝑦2) =. + + 𝐿𝑖𝑑(( ) − 𝑥𝐺 )²
12 12 2
𝐼𝑥𝐺(𝑦1 ;𝑦2) = 0.028𝑚4
𝐿𝑖 𝑑3 𝑑 𝐿𝑖 3 𝑥𝑖 + 𝑥𝑓
𝐼𝑦𝐺(𝑥1 ; 𝑥2) =. + + 𝐿𝑖𝑑 (( ) − 𝑦𝐺 )²
12 12 2
𝐼𝑦𝐺(𝑥1 ; 𝑥2) = 𝑂. 028𝑚4
𝑥𝑖 + 𝑥𝑓
𝐼𝑦𝐺(𝑦1 ; 𝑦2) = 𝐿𝑖. 𝑑. (( ) − 𝑥𝐺 )²
2
𝐼𝑦𝐺(𝑦1 ; 𝑦2) = 0.02𝑚4
𝑗𝑢 = 𝑗𝑣 = 0.048𝑚4
Détermination des contraintes tangentielles dans la section critique de poinçonnement :
𝑀𝑋𝐺 = 𝑀𝑥 – 𝑉𝑑 . 𝑥𝐺 = 𝑀𝑥
{
𝑀𝑌𝐺 = 𝑀𝑦 − 𝑉𝑑 . 𝑦𝐺 = 𝑀𝑦
𝑀𝑥 est le moment appliqué suivant X au niveau de l’appui du panneau P10 suivant X à l’ELU :
𝑀𝑥 = −106.01𝐾𝑁. 𝑚
𝑀𝑦 est le moment appliqué suivant Y au niveau de l’appui du panneau P10 suivant Y à l’ELU :
𝑀𝑦 = −88.44𝐾𝑁. 𝑚
Et comme que 𝑥𝐺 = 𝑦𝐺 = 0 on aura :
𝑀 = 𝑀𝑥 = −106.01𝐾𝑁. 𝑚
{ 𝑋𝐺
𝑀𝑌𝐺 = 𝑀𝑦 = −88.44𝐾𝑁. 𝑚
Afin de distinguer la partie du moment totale de la plaque transmise au poteau par torsion de
celle directement transmise par flexion, nous envisageons les formules suivantes :
Par torsion : 𝛼 𝑀
Par torsion : (1 − 𝛼) 𝑀
1 1
Avec : 𝛼𝑥 = 1 − 2 𝑎
et 𝛼𝑦 = 1 − 2 𝑏
1+ √
3 𝑏
1+ √
3 𝑎
𝑀𝑢 = −42,4𝐾𝑁. 𝑚
{
𝑀𝑣 = −35.37𝐾𝑁. 𝑚
Les contraintes tangentielles en un point générique P (u,v) du périmètre critique, sont déduite
de la formule de Di Stasio et Van Buren.
Avec :
𝑀𝑜 = 𝑃1. 𝐴. 𝐿² /8 + 𝑃2. 𝐿²/8
Et comme C2 est situé dans la bande de support, d’après le tableau ci-dessus on déduit les
valeurs de 𝝈(+) et 𝝈(−):
Ferraillage de l’appui :
ELU :
Mi = Md = −125.47KN. m b = h = 30cm
μ𝑢 = 0.403 > μ1 = 0.372 (Armatures doubles) -
𝑓𝑒
Ɛ𝑒 = 2.175 ∗ 10−3 Soit Ɛ𝑆𝐶 = 2.87 ∗ 10−3 > Ɛ𝑒 alors 𝜎𝑆𝐶 = 1.15 = 434.75𝑀𝑃𝑎
FeE500 Alors : α𝑅 = 0.617 𝑒𝑡 μ𝑅 = 0.372
𝑀𝑅 = μ𝑅 𝑏 𝑑2 𝜎𝑏𝐶 = 0.115𝑀𝑁. 𝑚
𝑍𝑅 = 𝑑(1 − 0.4 α) = 20.34𝑐𝑚
𝑀𝑈− 𝑀𝑅
𝐴𝑠𝑐 = 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐴𝑠𝑐 = 0.96𝑐𝑚2
(𝑑 − 𝑑′ )𝜎𝑆𝐶
𝑀𝑅 𝑀𝑈− 𝑀𝑅 1.15
𝐴𝑠𝑡 = ( + (𝑑−𝑑′ )
) 𝑓𝑒 = 14.04𝑐𝑚2
𝑍𝑅
Choix :
Armatures tendues 5HA20=15.7 cm2 / e=12 cm
Armatures comprimées 2HA12=2.26 cm2.
Ferraillage de la travée :
ELU :
Mv = 89.72KN. m b = h = 30cm
0.104 ≤ μ𝑢 = 0.29 ≤ μ1 = 0.372 (Armatures simples) -
𝛼= 0.439 Z = 22.25 cm
𝐴𝑠𝑡 = 9.27cm 2
𝑀𝑡 = 7.21𝐾𝑁. 𝑚
Ferraillage :
𝐴𝑙 𝑀𝑡 1.15 𝜏𝑈 ∗ 𝑏0 0.4 ∗ 𝑏0 𝜏𝑈
≥ max( ∗ ; ; )
𝑢 2 𝛺 𝑓𝑒 2𝑓𝑒 𝑓𝑒
𝑢 = 1m 𝐴𝑙 = 1.32𝑐𝑚2
Les aciers longitudinaux de torsion sont disposés le plus près possible des parois et
uniformément répartis sur la périphérie, compte tenu des exigences d’enrobage.
Aciers transversaux droits (𝜶 = 𝟗𝟎°)
𝐴𝑡
≥ max(0.013𝑐𝑚; 0.0057 𝑐𝑚; 0.0046 𝑐𝑚) = 0.013 cm
𝑆𝑡
0,85
On prend 𝐴𝑡 = 3𝐻𝐴6 = 0.85𝑐𝑚² Alors 𝑆𝑡 ≤ 0,013 = 65,38 𝑐𝑚
Espacement St des cours d’armature :
𝑆𝑡 ≤ 𝑀𝑖𝑛 {0.9𝑑 ; 40𝑐𝑚} = 24,3𝑐𝑚
On prend 𝑆𝑡 = 20𝑐𝑚
Section minimale d’armature transversale :
𝐴𝑡 𝑓𝑒
= 0.7𝑀𝑃𝑎 ≥ 0.4𝑀𝑃𝑎 OK
𝑆 𝑏
𝑡
L’espacement des armatures transversales à retenir pour la zone courante est :
St=20cm.
A) Analyse modale :
𝜹 𝟎. 𝟎𝟎𝟕 ∗ 𝟏𝟎𝟎
( )𝒍𝒊𝒎 = = 𝟎. 𝟐
𝒉 𝑲
𝛿
Toutes les valeurs du ℎ sont inférieurs à 0.2.
Selon le RPS 2011, la flèche totale du bâtiment U doit être limitée à : 𝐔 ≤ 𝟎. 𝟎𝟎𝟒𝐇
A) Vérification du poinçonnement :
On vérifie le poinçonnement des dalles réticulées dans CYPE CAD soit en augmentant la
section du poteau ou en mettant les armatures du poinçonnement.
−2
𝑠𝑖𝑛²(𝜂−φ) 𝑠𝑖𝑛(𝜑+δ)∗sin(𝜑−β)
𝐾𝑎 = [1 + √ 𝑠𝑖𝑛(𝜂+δ)∗sin(𝜂−β) ]
𝑠𝑖𝑛2 (𝜂)∗𝑠𝑖𝑛(𝜂+δ)
1
𝐾𝑏 = 𝐾
𝑎
Remblai 20 20 0,426 - 19
Grave 28 28 0,32 - 18
limoneux
𝜎𝑣 = 𝛾 × 𝑍
Poussée : 𝜎ℎ = 𝐾𝑎 × 𝜎𝑣
Butée : 𝜎ℎ = 𝐾𝑏 × 𝜎𝑣
1 0 0
2 45,6 22,8
3 45,6 16,87
4 101,4 37,52
5 101,4 33,46
6 133,05 43,9
7 0 0
8 17,93 59,78
Tableau 52 : Contraintes horizontales et verticales dans les différents points du mur en Té renversée
𝐹𝑣 = sin(δ) × 𝐹; 𝐹ℎ = cos(δ) × 𝐹
Forces (kN/ml)
𝑤1 = 25 ∗ 0,3 ∗ 6,4 = 48
C) Vérification du renversement :
𝑤1 = 48 2,45 117,6
𝐹𝑏𝑣 = 8,68 0 0
Tableau 56 : Les moments renversants du mur en Té renversée
∑ 𝑀𝑠𝑡𝑎𝑏,𝑜 605,2
= = 1,81 > 1,5
∑ 𝑀𝑟𝑒𝑛𝑣,𝑜 334,48
D) Vérification du glissement :
∑ 𝐹ℎ = 108,05 𝑘𝑁/𝑚𝑙
∑ 𝐹𝑣 235,12
= = 2,18 > 1,5
∑ 𝐹ℎ 108,05
E) Vérification du soulèvement :
∑ 𝐹𝑣 = −235,12𝑘𝑁/𝑚𝑙
∑ 𝑀𝑜
𝑒𝑜 = ∑ 𝐹𝑣
= −1,15𝑚
𝐵 𝐵
𝑒𝐺 = − 𝑒𝑜 = 0,4𝑚 < = 0,51𝑚
2 6
Donc le soulèvement est vérifié.
F) Vérification du poinçonnement :
∑ 𝐹𝑣 𝜈
𝜎𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 = − 𝑀𝐺 ∗ 𝐼
𝑆
235,12 94,05
𝜎𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 = − = 17,06𝑘𝑃𝑎
3,1∗1 1,6
∑ 𝐹𝑣 𝜈
𝜎𝑎𝑣𝑎𝑙 = + 𝑀𝐺 ∗ 𝐼
𝑆
235,12 94,05
𝜎𝑎𝑣𝑎𝑙 = + = 134,63𝑘𝑃𝑎
3,1∗1 1,6
𝑓𝑐28 = 25𝑀𝑃𝑎
0,85 ∗ 𝑓𝑐28 0,85 ∗ 25
𝜎𝑏𝑐 = = = 14,17𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑏 1,5
FeE500
𝑑 = 27𝑐𝑚, 𝑑 ′ = 3𝑐𝑚
𝛾𝑠 = 1,15
A) Ferraillage du voile :
1. Tranche 1 :
𝑀𝑜 = −263,51𝑘𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
ELU :
𝑀𝑢 = 1,35 ∗ 𝑀𝑜 = 355,73𝑘𝑁. 𝑚
𝑀𝑢 355,73∗10−3
𝜇 = 𝑏∗𝑑2 ∗𝜎 = 1∗0,272 ∗14,17 = 0,344 ; 𝑑 = ℎ − 0,03 = 0,27𝑚
𝑏𝑐
𝑧 = 𝑑 ∗ (1 − 0,4 ∗ 𝛼) = 0,210𝑚
𝑀 𝑢
𝐴𝑠𝑡 = 𝑧∗𝑓𝑒/𝛾 = 38,88𝑐𝑚²
𝑠
Choix : 8 HA25=39,27cm²
2. Tranche 2 :
𝑀𝑜 = −97,95𝑘𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
ELU :
𝑀𝑢 = 1,35 ∗ 𝑀𝑜 = 132,23𝑘𝑁. 𝑚
𝑀𝑢 132,23∗10−3
𝜇 = 𝑏∗𝑑2 ∗𝜎 = 1∗0,272 ∗14,17 = 0,128 ; 𝑑 = ℎ − 0,03 = 0,27𝑚
𝑏𝑐
𝑧 = 𝑑 ∗ (1 − 0,4 ∗ 𝛼) = 0,251𝑚
𝑀 𝑢
𝐴𝑠𝑡 = 𝑧∗𝑓𝑒/𝛾 = 12,09𝑐𝑚²
𝑠
Choix : 8 HA14=12,31cm²
3. Tranche 3 :
𝑀𝑜 = −17,51𝑘𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
ELU :
𝑀𝑢 = 1,35 ∗ 𝑀𝑜 = 23,64𝑘𝑁. 𝑚
𝑀𝑢 23,64∗10−3
𝜇 = 𝑏∗𝑑2 ∗𝜎 = 1∗0,272 ∗14,17 = 0,022 ; 𝑑 = ℎ − 0,03 = 0,27𝑚
𝑏𝑐
𝑧 = 𝑑 ∗ (1 − 0,4 ∗ 𝛼) = 0,267𝑚
𝑀𝑢
𝐴𝑠𝑡 = = 2,04𝑐𝑚²
𝑧∗𝑓𝑒/𝛾𝑠
Choix : 5HA8=2,51cm²
𝜎3′ = 36,02𝑘𝑃𝑎
{
𝜎4′ = 47,4𝑘𝑃𝑎
𝑀𝑢 = 1,35 ∗ 𝑀𝑂 = 23,96𝑘𝑁. 𝑚
𝑀 23,96∗10−3
𝑢
𝜇 = 𝑏∗𝑑2 ∗𝜎 = 1∗0,572 ∗14,17 = 5,2 ∗ 10−3 ; 𝑑 = ℎ − 0,03 = 0,57𝑚
𝑏𝑐
𝑧 = 𝑑 ∗ (1 − 0,4 ∗ 𝛼) = 0,568𝑚
𝑀 𝑢
𝐴𝑠𝑡 = 𝑧∗𝑓𝑒/𝛾 = 0,97𝑐𝑚²
𝑠
Choix : 3 HA8=1,5cm²
2. Ferraillage du patin
ELU :
𝑧 = 𝑑 ∗ (1 − 0,4 ∗ 𝛼) = 0,553𝑚
𝑀 𝑢
𝐴𝑠𝑡 = 𝑧∗𝑓𝑒/𝛾 = 10,98𝑐𝑚²
𝑠
Choix : 8 HA14=12,31cm²
𝜎𝑣 = 𝛾 × 𝑍
Poussée : 𝜎ℎ = 𝐾𝑎 × 𝜎𝑣
Butée : 𝜎ℎ = 𝐾𝑏 × 𝜎𝑣
1 0 0
2 45,6 22,8
3 45,6 16,87
4 101,4 37,52
5 101,4 33,46
6 133,05 43,9
7 0 0
8 17,93 59,78
Tableau 57 : Contraintes horizontales et verticales dans les différents points du mur avec contreforts
Forces (kN/ml)
𝑤3 = 25 ∗ 0,6 ∗ 4 = 60
C) Vérification du renversement :
𝐹𝑏𝑣 = 8,68 0 0
Tableau 61 : Les moments renversants du mur avec contreforts
∑ 𝑀𝑠𝑡𝑎𝑏,𝑜 686,47
= = 2,05 > 1,5
∑ 𝑀𝑟𝑒𝑛𝑣,𝑜 334,48
D) Vérification du glissement :
∑ 𝐹ℎ = 108,05 𝑘𝑁/𝑚𝑙
∑ 𝐹𝑣 238,12
= = 2,2 > 1,5
∑ 𝐹ℎ 108,05
E) Vérification du soulèvement :
∑ 𝐹𝑣 = −238,12𝑘𝑁/𝑚𝑙
∑ 𝑀𝑜
𝑒𝑜 = ∑ 𝐹𝑣
= −1,48𝑚
𝐵 𝐵
𝑒𝐺 = − 𝑒𝑜 = 0,27𝑚 < = 0,58𝑚
2 6
Donc le soulèvement est vérifié.
F) Vérification du poinçonnement :
∑ 𝐹𝑣 𝜈
𝜎𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 = − 𝑀𝐺 ∗ 𝐼
𝑆
238,12 64,29
𝜎𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 = − = 36,52𝑘𝑃𝑎
3,5∗1 2,04
∑ 𝐹𝑣 𝜈
𝜎𝑎𝑣𝑎𝑙 = + 𝑀𝐺 ∗ 𝐼
𝑆
238,12 64,29
𝜎𝑎𝑣𝑎𝑙 = + = 99,55𝑘𝑃𝑎
3,5∗1 2,04
Pour optimiser le ferraillage, on va ferrailler la dalle (le mur entre les deux contreforts) en
trois tranche.
A) Ferraillage de la travée :
1. Tranche 1 :
La hauteur du mur : 𝑍 = 6,5𝑚
L’entraxe : 𝐿 = 4,52𝑚
ELU :
𝑀𝑢 = 1,35 ∗ 𝑀 = 36,56𝑘𝑁. 𝑚
𝑀𝑢 36,56∗10−3
𝜇 = 𝑏∗𝑑2 ∗𝜎 = 1∗0,172 ∗14,17 = 0,089
𝑏𝑐
𝑧 = 𝑑 ∗ (1 − 0,4 ∗ 𝛼) = 0,164𝑚
𝑀𝑢
𝐴𝑠𝑡 = 𝑧∗𝑓𝑒/𝛾 = 5,13𝑐𝑚²
𝑠
Choix : 7 HA10=5,49cm²
2. Tranche 2 :
𝑍 = 4,5𝑚
𝐿 = 4,52𝑚
𝑀𝑢 = 1,35 ∗ 𝑀 = 27,1𝑘𝑁. 𝑚
𝑀𝑢 27,1∗10−3
𝜇 = 𝑏∗𝑑2 ∗𝜎 = 1∗0,172 ∗14,17 = 0,066
𝑏𝑐
𝑧 = 𝑑 ∗ (1 − 0,4 ∗ 𝛼) = 0,164𝑚
𝑀 𝑢
𝐴𝑠𝑡 = 𝑧∗𝑓𝑒/𝛾 = 3,8𝑐𝑚²
𝑠
Choix : 5 HA10=3,92cm²
3. Tranche 3 :
𝑍 = 2𝑚
𝐿 = 4,52𝑚
𝜎𝑣 = 2 ∗ 19 = 38𝑘𝑃𝑎
𝜎ℎ = 𝐾𝑎 × 𝜎𝑣 = 0,426 ∗ 38 = 16,18𝑘𝑃𝑎
Pour la troisième tranche on aura la traction dans la fibre supérieure (elle travaille en console)
2
−𝑀 − 15,21 ∗ 2 ∗ 2 = 0 → 𝑀 = −30,42𝑘𝑁. 𝑚
ELU :
𝑀𝑢 = 1,35 ∗ 𝑀 = 41,6𝑘𝑁. 𝑚
𝑀𝑢 41,6∗10−3
𝜇 = 𝑏∗𝑑2 ∗𝜎 = 1∗0,172 ∗14,17 = 0,101
𝑏𝑐
𝑧 = 𝑑 ∗ (1 − 0,4 ∗ 𝛼) = 0,161𝑚
𝑢𝑀
𝐴𝑠𝑡 = 𝑧∗𝑓𝑒/𝛾 = 5,94𝑐𝑚²
𝑠
Choix : 8 HA10=6,28cm²
1. Tranche 1 :
𝑃𝐿2 31,82∗4,522
𝑀= = = 54,17𝑘𝑁. 𝑚
12 12
𝑀𝑢 = 1,35 ∗ 𝑀 = 73,13𝑘𝑁. 𝑚
𝑀 𝑢 27,1∗10−3
𝜇 = 𝑏∗𝑑2 ∗𝜎 = 1∗0,172 ∗14,17 = 0,178
𝑏𝑐
𝑧 = 𝑑 ∗ (1 − 0,4 ∗ 𝛼) = 0,153𝑚
𝑢𝑀
𝐴𝑠𝑡 = 𝑧∗𝑓𝑒/𝛾 = 11𝑐𝑚²
𝑠
Choix : 8 HA14=12,31cm²
2. Tranche 2 :
𝑃𝐿2 23,56∗4,522
𝑀= = = 40,11𝑘𝑁. 𝑚
12 12
𝑀𝑢 = 1,35 ∗ 𝑀 = 54,15𝑘𝑁. 𝑚
𝑀 𝑢 54,15∗10−3
𝜇 = 𝑏∗𝑑2 ∗𝜎 = 1∗0,172 ∗14,17 = 0,132
𝑏𝑐
𝑧 = 𝑑 ∗ (1 − 0,4 ∗ 𝛼) = 0,158𝑚
𝑢𝑀
𝐴𝑠𝑡 = 𝑧∗𝑓𝑒/𝛾 = 7,88𝑐𝑚²
𝑠
Choix : 7HA12=7,917cm²
𝜎𝑣 = 𝛾 × 𝑍 ; 𝜎ℎ = 𝐾𝑎 × 𝜎𝑣
1 38 16,18
2 45,6 19,42
3 45,6 14,59
4 101,4 32,44
5 101,4 30,42
6 122,5 36,75
Pour obtenir les forces appliquées sur le contrefort, on va multiplier par l’entraxe=4,52m.
𝐹 = 4,52 × 𝐹ℎ
𝐹1 27,48
𝐹2 2,76
𝐹3 180,48
𝐹4 110,42
𝐹5 121,4
𝐹6 12,38
Les moments /o :
𝑀𝑂 = ∑ 𝑀𝑖 = 878,72𝐾𝑁. 𝑚
ELU :
𝑀𝑢 = 1,35 ∗ 𝑀𝑂 = 1186,26𝑘𝑁. 𝑚
𝑀𝑢 1186,26∗10−3
𝜇 = 𝑏∗𝑑2 ∗𝜎 = 0,25∗1,4132 ∗14,17 = 0,167 ; 𝑑 = ℎ − 0,03 = 1,413𝑐𝑚
𝑏𝑐
Choix : 7HA20=21,99cm²
2. Tranche 2 :
1 38 16,18
2 45,6 19,42
3 45,6 14,59
4 83,4 26,68
Pour obtenir les forces appliquées sur le contrefort, on va multiplier par l’entraxe=4,52m.
𝐹 = 4,52 × 𝐹ℎ
𝐹1 27,48
𝐹2 2,76
𝐹3 123,17
𝐹4 50,62
Les moments /o :
𝑀𝑂′ = ∑ 𝑀𝑖 = 234,11𝐾𝑁. 𝑚
ELU :
𝑧 = 𝑑 ∗ (1 − 0,4 ∗ 𝛼) = 0,707𝑚
𝑀𝑢
𝐴𝑠𝑡 = 𝑧∗𝑓𝑒/𝛾 = 10,28𝑐𝑚²
𝑠
Choix : 7HA14=10,77cm²
Figure 80 : Schéma des contraintes agissantes sur le talon et le patin du mur avec contreforts
𝜎3′ = 45,52𝑘𝑃𝑎
{
𝜎4′ = 49,13𝑘𝑃𝑎
𝑀𝑢 = 1,35 ∗ 𝑀𝑂 = 20,88𝑘𝑁. 𝑚
𝑀 23,96∗10−3
𝑢
𝜇 = 𝑏∗𝑑2 ∗𝜎 = 1∗0,472 ∗14,17 = 6,67 ∗ 10−3 ; 𝑑 = ℎ − 0,03 = 0,47𝑚
𝑏𝑐
𝑧 = 𝑑 ∗ (1 − 0,4 ∗ 𝛼) = 0,46𝑚
𝑀 𝑢
𝐴𝑠𝑡 = 𝑧∗𝑓𝑒/𝛾 = 1,04𝑐𝑚²
𝑠
Choix : 3 HA8=1,5cm²
2. Ferraillage du patin
ELU :
𝑧 = 𝑑 ∗ (1 − 0,4 ∗ 𝛼) = 0,44𝑚
𝑀 𝑢
𝐴𝑠𝑡 = 𝑧∗𝑓𝑒/𝛾 = 16,35𝑐𝑚²
𝑠
Choix : 6 HA20=18,84cm²
Dalles pleines :
Eléments Nombre Volume de Poids d’acier Cout total
des unités béton (𝑚3 ) (𝐾𝑔) (DHs)
Conclusion : la variante la plus optimale en terme du cout c’est celle du plancher en corps
creux avec des poutres en précontrainte.
Conclusion : la marge bénéficiée en utilisant les murs de soutènement avec des contreforts
est : 1201646.52 − 1081484.46 = 𝟏𝟐𝟎𝟏𝟔𝟐. 𝟎𝟔𝐃𝐇𝐬
Ce projet de fin d’études consiste à comparer entre quatre variantes de planchers, à savoir
plancher en corps creux avec des poutres en béton armé, plancher en corps creux avec
quelques poutres en béton précontraint, plancher réticulé et plancher dalle pleine et une étude
du soutènement en deux variantes : en Té renversé et avec des contreforts. Il a été l’occasion
d’appréhender la complexité de l’étude de ces quatre types de planchers et deux types du
soutènement, notamment au niveau calcul manuel ainsi que le non -disponibilité de la
documentation en français pour les dalles réticulées, ce qui nous a amené à traduire quelques
ouvrages traitant ce type.
Au terme de ce travail, nous avons pu ressortir quelques avantages que présente le plancher
corps creux avec quelques poutres en béton précontrainte:
Réduction des retombées de poutre.
Minimisation du nombre des poteaux créés dans la structure qui engendrent des
retombées importantes des poutres qui est déjà la problématique des autres variantes.
Compensation des flèches dues aux charges permanentes et une partie des charges
d’exploitation.
Fondations moins importantes car le poids propre de la structure est moins important.
Un autre avantage qui s’avère très important de nos jours est la participation de cette
technique au développement durable. En effet, en diminuant la quantité de matériaux
de construction, on diminue l’impact CO2 et on économise de l’énergie.
Cependant, l’inconvénient majeur des poutres en béton précontrainte réside dans le fait
qu’elles ne sont pas beaucoup utilisées dans les moyens projets sur le marché marocain et
nécessite des moyens particuliers (vérin hydrauliques, coffrages spéciaux) et une main
d’œuvre qualifiée.
Eurocode 2
Regalado Tesoro.
de Calcul.