Resolution Egp Premiere Session

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BAT DE L’EXAMEN D’EGP PREMIERE SESSION 2020-2021

1. Le processus de planification d’un projet

R. La gestion de l’échéancier du projet inclut les processus permettant de gérer l’achèvement du


projet dans le temps voulu. Les processus de gestion de l’échéancier du projet sont les suivants :

➢ Planifier la gestion de l’échéancier


➢ Définir les activités
➢ Organiser les activités en séquence
➢ Estimer la durée des activités
➢ Elaborer l’échéancier
➢ Maîtriser l’échéancier

2. Processus de managements des ressources humaines

R. La gestion des ressources du projet inclut les processus qui consistent à identifier, à obtenir et
à gérer les ressources requises pour garantir l’achèvement du projet. Ces processus veillent à ce
que les bonnes ressources soient mises à disposition du chef de projet et de l’équipe projet au
bon moment et au bon endroit. Les processus de gestion des ressources du projet sont les
suivants :

➢ Planifier la gestion des ressources


➢ Estimer les ressources nécessaires aux activités
➢ Obtenir les ressources
➢ Développer l’équipe
➢ Gérer l’équipe
➢ Maîtriser les ressources

3. Composition d’un projet de développement

R. Les projets de développement tentent de mobiliser et de mettre à profit des ressources dans
l'optique d'obtenir des résultats précis, dans des délais déterminés et en respectant un certain
budget. Ces projets varient dans leur portée, leurs objectifs et leur durée. Ils peuvent être
autofinancés ou financés par des ressources extérieures par rapport aux bénéficiaires (bailleurs,
investisseurs).

Un projet de développement comprend normalement :

➢ Des parties prenantes clairement identifiées, comprenant le groupe cible principal et les
bénéficiaires finaux ;
➢ Des mécanismes de coordination, de gestion et de financement clairement définis ;
➢ Un système de contrôle et d’évaluation (pour soutenir la gestion de la performance) ;
➢ Un niveau adéquat d'analyse financière et économique, montrant que les avantages
générés par le projet seront supérieurs à son coût.
4. Facteurs influençant la qualité d’un cadre logique

R. La qualité d’un cadre logique dépend d’un certain nombre de facteurs, à savoir :

➢ Des informations disponibles,


➢ La capacité de l’équipe de planification,
➢ Une bonne consultation des parties prenantes, avec une représentation équilibrée des
intérêts de chacune d’entre elles, femmes et hommes inclus,
➢ La prise en compte consciencieuse des leçons acquises.

5. Quelques problèmes classiques d’ordonnancement

R. Le problème classique consiste en l'ordonnancement d'un ensemble de tâches, à l'aide d'un


ou de plusieurs types de ressources renouvelables ou non renouvelables, disponibles en
quantités limitées.

Les activités sont liées par des contraintes de précédence simples, interdisant de débuter
l’exécution de la seconde activité avant la fin de la première. On modélise couramment le projet
par un graphe valué, orienté et sans circuit, le graphe potentiel tâches, formé du graphe associé
à la relation formée par les contraintes de précédence, auquel sont ajoutées deux activités
fictives de durée nulle, représentant respectivement, le début et la fin du projet. Pour le début
du projet on commence l’exécution à l’instant de référence, et la fin succède à toutes les
activités du projet.

6. Éléments d’estimation de la durée des activités

R. L’estimation de la durée des activités utilise les informations sur le périmètre du travail de
l’activité, les types de ressources ou les niveaux de compétence nécessaires, les quantités de
ressources estimées et les calendriers des ressources.

D’autres facteurs peuvent avoir une influence sur les estimations de durées, notamment les
contraintes imposées en termes de durée, les efforts engagés ou le type de ressources (par
exemple, la durée fixe, l’effort ou le travail fixe, le nombre fixe de ressources), ainsi que la
technique d’analyse du diagramme de réseau utilisée.

7. Maitrise les couts par la valeur acquise

R. La valeur acquise représente la mesure du travail effectué exprimée en termes de budget


autorisé pour ce travail. C’est le budget associé au travail autorisé qui a été accompli.

8. Étapes de la théorie des contraintes

R. les étapes de la théorie des contraintes sont :

➢ Contraintes de qualité
➢ Contraintes de délai
➢ Contraintes de coûts
Equilibre des contraintes

Ce « triangle des contraintes » auxquels tout projet est soumis, va régler sa vie depuis la
phase de prévisions jusqu'à sa conclusion. Il conviendra d'être toujours conscient de ces
équilibres et des marges de manœuvre qui seront pour le chef de projet un élément
déterminant dans sa stratégie de conduite.

9. Critères du taux interne de rentabilité

R. Au lieu de se fixer un taux d’actualisation et de calculer la VAN, on peut calculer le taux qui
annule la série des entrées et sorties de trésorerie : le TRI.

Pour savoir si l’investissement est rentable, il faut comparer le taux r obtenu avec un seuil (ou
taux) de rejet qui est le minimum admissible pour le taux de rentabilité. Si le taux trouvé est
supérieur ou égal à ce seuil, l’investissement est rentable, s’il est inférieur il ne l’est pas.

10. Phases fondamentales du cycle du projet

R. Le Cycle du Projet comporte trois phases fondamentales : avant, pendant et après le projet.

➢ Pendant la première phase, l’on distingue habituellement :


• La programmation (définition de la politique de développement),
• L’identification (le projet n’est pas encore détaillé),
• La formulation (le projet est formulé de façon complète),
• L’appréciation et la prise de décision.
➢ La seconde phase est divisée en :
• La mise en place des outils de gestion,
• Le suivi,
• La rédaction de rapports,
• L’audit, le contrôle, l’évaluation à mi-parcours
➢ Et la troisième phase consiste en :
• L’élaboration du rapport de fin de projet,
• L’évaluation ex-post.

11. Contraintes des ressources

R. On distingue les contraintes cumulatives et disjonctives sur les ressources :

➢ Les ressources cumulatives. Ces ressources sont disponibles tout au long d’un projet à
une capacité donnée. Une ressource cumulative peut être utilisée par plusieurs tâches en
même temps à condition que la capacité disponible ne soit pas dépassée.
Dans ce cas l’exécution des tâches en parallèle est possible. La capacité entière est
supérieure ou égale à l’unité. Ce sont des ressources partageables.
➢ Les ressources disjonctives. Une ressource disjonctive ne peut être utilisée que par une
seule tâche. Cette contrainte peut imposer une contrainte d’antériorité entre deux ou
plusieurs tâches puisque les tâches ne peuvent utiliser la ressource en même temps,
dans ce cas l’exécution de ces tâches en parallèle est impossible. La capacité entière
égale à l’unité. Ces ressources sont non partageables.

L’introduction de contraintes cumulatives (et disjonctives) est à peu près inévitable dans la
résolution de problèmes réels de gestion de projets. On doit alors définir le critère que l’on
veut privilégier. L'attribution de ressources limitées est basée sur la priorité donnée à
chacune des activités de projet. Pour un cas avec une contrainte du nombre de ressources,
l'objectif est de créer le calendrier le plus efficace possible, réduisant au minimum la durée
de projet et maximisant l'utilisation des ressources disponibles.

12. Différents types de tampon

R. Dans la pratique, on a intérêt à mutualiser les risques et donc à chercher à partir d’estimation
de durées plutôt optimistes puis à :

➢ Mettre un tampon entre la date de fin des tâches sans descendant et la date de fin du
projet. Ce tampon correspondant à la mutualisation des risques sur les tâches du chemin
critique,
➢ Considérer chaque chemin non critique en mettant un tampon entre le dernier
descendant non critique du chemin et son propre descendant qui est une tâche critique,
ce tampon correspondant à la mutualisation du risque du chemin non critique.

13. La valeur nette

R. On appelle valeur nette présente, la somme actualisée des profits futurs moins
l’investissement initial.

14. Etapes du graphe PDM à respecter

R. Tracer le réseau PDM. Suivre la symbolique et les règles pour la réalisation du réseau.

➢ Tracer des colonnes correspondant au nombre de rang.


➢ Classer les tâches par colonnes en fonction de leur rang en les représentant sous forme
de cellule.
➢ Relier les cellules par les liens

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