Cas Phyto-Drink Complément Corrigé
Cas Phyto-Drink Complément Corrigé
Cas Phyto-Drink Complément Corrigé
PARTIE
A
Question
1
:
Notion
de
charge
indirecte
Une
charge
indirecte
se
définit
a
contrario
d’une
charge
directe.
On
définit
une
charge
directe
comme
une
charge
qui
peut
être
affectée
sans
ambiguïté
et
sans
calcul
préalable
aux
coût
des
produits.
Une
charge
indirecte
peut
être
définie
comme
une
charge
qui
ne
peut
pas
être
directement
affectée
à
un
objet
de
coût.
Elle
doit
faire
l’objet
de
traitements
et
de
calculs
avant
son
imputation
vers
un
objet
de
coûts.
Exemple
:
les
charges
d’électricité
d’un
bâtiment
administratif
pour
une
entreprise
multi-‐
produits,
la
dotation
aux
amortissements
de
matériel
qui
est
utilisée
pour
la
production
de
plusieurs
produits.
PARTIE
B
Question
3
:
Etapes
de
mise
en
place
de
la
méthode
ABC
Avec
la
méthode
ABC,
l’entreprise
est
vue
comme
une
série
d’activités
ayant
des
relations
entre
elles
au
sein
de
processus
clairement
identifiés
et
créateurs
de
valeur.
La
logique
est
de
Réintroduire
un
lien
de
causalité
dans
l’affectation
des
charges
indirectes
pour
améliorer
leur
imputation
et
construire
des
coûts
dits
traçables.
Dans
cette
perspective,
les
ressources
sont
consommées
par
les
activités.
Ces
activités
sont
alors
consommées
par
les
produits.
Les
étapes
mises
en
place
de
la
méthode
des
coûts
par
activités
:
-‐ Identifier
les
activités
;
-‐ Evaluer
les
ressources
consommées
par
chacune
d’elles
;
-‐ Définir
les
inducteurs
d’activité
et
mesurer
leur
volume
;
-‐ Calculer
le
coût
des
inducteurs
;
-‐ Imputer
le
coût
des
activités
aux
objets
de
coût
en
maintenant
une
bonne
traçabilité
de
la
réalité
des
consommations
d’activités.
Question
7
:
Analyse
détaillée
des
résultats
et
des
écarts
A
cette
étape
de
calcul,
il
faut
bien
comprendre
que
les
charges
réparties
sont
les
mêmes
dans
les
deux
méthodes,
elles
ont
seulement
été
réparties
différemment.
Si
la
répartition
utilisée
dans
la
méthode
ABC
est
meilleure,
alors
les
coûts
unitaires
par
produit
traduisent
mieux
la
réalité
des
consommations
de
ressources
et
peuvent
être
déclarés
plus
pertinents
pour
des
choix
ultérieurs
de
gestion.
La
comparaison
des
données
obtenus
permet
de
conclure
que
le
coût
d’achat
de
la
bouteille
de
cassis
a
baissé
de
plus
de
11%,
pendant
que
celui
d’une
bouteille
de
menthe
a
augmenté
de
plus
de
14%.
Ces
distorsions
proviennent
essentiellement
des
modalités
de
répartition
des
charges
indirectes
puisque
les
coûts
directs
d’achats
sont
les
mêmes
dans
les
deux
méthodes.
Par
la
méthode
des
centres
d’analyse,
les
charges
indirectes
sont
réparties
selon
un
seul
élément
causal
à
savoir
les
volumes
achetés.
Cette
clé
conduit
mathématiquement
à
imputer
plus
de
charges
aux
produits
fabriqués
en
grand
volume.
1
Cas
PhytoDrink-‐
Questions
1,
3
et
7
La
méthode
ABC
a
permis
d’attribuer
les
coûts
à
chaque
produit
en
tenant
compte
de
deux
éléments
explicatifs
de
la
consommation
des
charges
:
le
fournisseur,
le
lot.
Enfin,
l’attribution
des
charges
réintroduit
un
principe
de
traçabilité
puisque
les
produits
se
voient
attribuer
les
charges
en
fonction
du
volume
d’activités
consommées
(nombre
de
fournisseurs
et
de
lots
gérés/
produit).
Ainsi
la
fabrication
de
bouteille
de
menthe,
approvisionnée
par
petits
lots
voit
son
coût
majoré
par
rapport
à
celui
des
bouteilles
de
cassis
(respectivement
5,34
et
2,64).
De
même,
la
gestion
des
fournisseurs
dont
le
volume
est
identique
pour
les
deux
types
de
produits
(2
fournisseurs)
impacte
plus
le
produit
fabriqué
en
faible
quantité
à
savoir
la
menthe.
Précédemment,
il
y
avait
un
subventionnement
du
produit
fabrique
en
grande
quantité
(cassis)
au
profit
du
produit
fabriqué
en
plus
faible
volume
(menthe).
Ainsi,
avec
la
méthode
ABC,
les
coûts
reflètent
mieux
la
réalité.
2