Cav 1
Cav 1
1-1 Généralités :
La résolution des problèmes variationnels (problèmes dont les questions de chercher de déterminer
l’optimum d’une fonctionnelle) est similaire à ce où l’on souhaite chercher l’optimum d’une fonction
ordinaire.
²
Si en plus on a : ²
> 0 alors f admet un minimum local en (x=a)
²
Et si ²
< 0 alors f admet un maximum local en (x=a)
²
Si ²
= 0 , on parle d’un point d’inflexion.
𝑦 (𝑥) = , 𝑦 (𝑥) = 0 ⇒ 𝑥 = 0.
𝑦 (𝑥) = (𝑒 + )≠0
² ²
La fonction f admet un minimum local si :[𝐴] = 𝐴 = = est définie positive,
Remarque : Une matrice A est dite définie positive si ses valeurs propres sont positives.
c) Multiplicateurs de Lagrange :
𝐼= 𝐹(𝑥 , 𝑥 , … , 𝑦 , 𝑦 , … , 𝑦 , 𝑦 , … , 𝑦 , 𝑦 , … )𝑑𝑥 𝑑𝑥 …
𝐼= 𝑑𝑠 = 𝑑𝑥̅ + 𝑑𝑦²
𝐼= 𝑑𝑠 = (𝑑𝑥) + (𝑑𝑦)
𝐼= 𝑑𝑡
On sait que 𝑑𝑠 = 𝑣. 𝑑𝑡
𝑑𝑠 (1 + 𝑦 )
𝐼= = 𝑑𝑥
𝑣 𝑣
(1 + 𝑦 )
𝐼= 𝑑𝑡 = 𝐼 = 𝑑𝑥
𝑣 − 2𝑔(𝑦 − 𝑦)
Problème géodésique
Il s’agit de déterminer la courbe située sur une surface 𝑔(𝑥, 𝑦, 𝑧) = 0 qui serait
la plus courte distance entre deux points de cette surface.
Remarque : La géodésie est une science qui s’intéresse à la forme et les
dimensions de la terre.
𝑑𝑦
𝑦 =
𝐼= 𝑑𝑠 = (1 + 𝑦 + 𝑧′²) 𝑑𝑥 𝑑𝑥
𝑑𝑧
𝑧 =
𝑑𝑥
Dans cette fonctionnelle on a :
Une variable indépendante x
Deux variables dépendante (fonctions) y et z.
Une fonction contrainte qui lie y et z par la relation 𝑔(𝑥, 𝑦, 𝑧) = 0
Remarque : L’optimisation des fonctionnelle conduit à des équations
différentielles dont la solution peut se faire moyennant :
1. Analytiquement, si cela est possible.
2. Numériquement (DDF et MEF).
3. Méthodes approximatives basée sur l’énergie.
Entre les points (x1 , x2) on peut avoir toute une famille de fonctions ayant des cheminements
différents et qui ont les mêmes C.A.L
Au voisinage de 𝜀 = 0 ; (𝑦 = 𝑦)
=∫ ( .˥ + ˥’) dx
∫ . ˥ 𝑑𝑥 = . ˥(𝑥) − ∫ . ˥(𝑥) 𝑑𝑥
= ∫ [ − ( ). ˥ (x)].dx
=∫ [ − ( )] ˥ (x).dx=0
= +𝑦 . + 𝑦′′ +…….etc
Exercice 1 :
Montrer que E.L donne l’équation suivante : 6y’’=0
= 6𝑦′
²
= 6. = 6. ²
= 6y’’ .
Exercice 2 :
Montrer que E.L donne 4xy’’+4y’-10x=0
= 10𝑥 ; = 4𝑥𝑦′
= (4𝑥𝑦 )
(4𝑥𝑦 ) = 4𝑦 + 4𝑥𝑦
𝑜𝑛 𝑝𝑒𝑢𝑡 utiliser également le produit de fonctions et on dérive
= + + ( ) = +𝑦 . +𝑦 .
𝑑
(4𝑥𝑦 ) = 4𝑦 + 𝑦 (0) + 𝑦 (4𝑥) = 4𝑦 + 4𝑥𝑦′′
𝑑𝑥
E.L =0 -4xy’’-4y’-10x=0
Exercice 03 :
Solution :
E.L − =0
=0
= 𝑐𝑠𝑡𝑒
C.Q.F.D
1𝑁: I=∫ (𝑥 + 4𝑦 )𝑑𝑥
=0 ; =4
=0
I= ∫ 𝑑𝑠 = ∫ 1 + 𝑦² 𝑑𝑥
Y1=y(x1)
Y2=y(x2)
On a F= 1 + 𝑦² = (1 + 𝑦 )1/2
E.L − =0
=0
= .(1+y’²).2y’=y’.(1+y’²)-1/2
0- .[y’.(1+y’²)-1/2]=0y’(1+y’²)-1/2=c
=c =c²=𝛼
Y(x)=ax+b
A et b sont des constante determiner par les C.A.L cinématiques ou essentielles donc
le plus court chemin entre deux points est bien une droite
Y1=y(x1)
Y2=y(x2).
𝑑𝑠 = 𝑉. 𝑑𝑡 = 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦² = 1 + 𝑦′² 𝑑𝑥
1 + 𝑦′²
𝐼= 𝑑𝑡 = 𝑑𝑥
𝑉 ² − 2𝑔(𝑦 − 𝑦)
D’après les conditions initiales du system :
𝑦 (0) = 0 , 𝑉 = 0
1 + 𝑦′² 1 + 𝑦′² /
/
𝐼= 𝑑𝑥 ⇒ 𝐹 = = 1+𝑦 (2𝑔𝑦)
2𝑔𝑦 2𝑔𝑦
𝜕𝐹 𝑑 𝜕𝐹
𝐸. 𝐿 ⇒ − =0
𝜕𝑦 𝑑𝑥 𝜕𝑦′
𝜕𝐹 /
/
= −𝑔 1 + 𝑦 (2𝑔𝑦)
𝜕𝑦
𝜕𝐹 /
/
= 𝑦′ 1 + 𝑦 (2𝑔𝑦)
𝜕𝑦′
𝑑 𝜕𝐹
= −𝑔𝑦 (1 + 𝑦 ) (2𝑔𝑦) + 𝑦 (2𝑔𝑦)
𝑑𝑥 𝜕𝑦′
/
− (2𝑔𝑦) (𝑦 𝑦 )(1 + 𝑦 )
𝑦 1
𝐸. 𝐿 ⇒ 2𝑦𝑦 + 𝑦 = 0 , 2𝑦𝑦 = −(1 + 𝑦 ), =−
1+𝑦 2𝑦
𝐼= (𝑇 − Π)𝑑𝑡
T : énergie cinétique.
U : énergie potentielle de déformation.
Π = 𝑈 − 𝑊 (En absence de sources Π = U).
1 1
𝑇 = 𝑀1 𝑥̇ + 𝑀2𝑥̇
2 2
1 1 1
𝑈 = 𝑘 𝑥 + 𝑘 (𝑥 − 𝑥 ) + 𝑘 𝑥
2 2 2
Dans notre cas 𝑦 (𝑥) = 𝑥 (𝑡) et 𝑦 (𝑥) = 𝑥 (𝑡)
1 1 1 1 1
𝐼= 𝑀1 𝑥̇ + 𝑀2𝑥̇ − 𝑘 𝑥 + 𝑘 (𝑥 − 𝑥 ) + 𝑘 𝑥 𝑑𝑡
2 2 2 2 2
𝜕𝐹 𝑑 𝜕𝐹
𝑆𝐼 = 0 ⇒ − =0
𝜕𝑥 𝑑𝑡 𝜕𝑥̇
𝜕𝐹 𝑑 𝜕𝐹
− =0
𝜕𝑥 𝑑𝑡 𝜕𝑥̇
𝑀𝑥 + 𝑘 𝑥 − 𝑘 (𝑥 − 𝑥 ) = 0
𝑀𝑥 + 𝑘 𝑥 + 𝑘 (𝑥 − 𝑥 ) = 0
𝑀 0 𝑥′′ 𝑘 +𝑘 −𝑘 𝑥 0
+ 𝑥 =
0 𝑀 𝑥" −𝑘 𝑘 +𝑘 0
(Équation d’équilibre dynamique)
Conditions aux limites cinématiques et naturelles :
Supposons maintenant que 𝑦(𝑥 )𝑒𝑡 𝑦(𝑥 ) ne sont pas spécifiées
𝐼= 𝐹(𝑥, 𝑦, 𝑦 )𝑑𝑥
𝑦 = 𝑦 + 𝜀𝐽(𝑥)
Où {𝐽(𝑥 ) ≠ 0, 𝐽(𝑥 ) ≠ 0)}
Donc
𝑑𝐼 𝜕𝐹 𝑑 𝜕𝐹 𝜕𝐹
= − 𝐽(𝑥)𝑑𝑥 + 𝐽(𝑥) =0
𝑑𝜀 𝜕𝑦 𝑑𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦
𝐼= 𝐹(𝑥, 𝑦, 𝑦 )𝑑𝑥
E.L ⇒ − =0
C.A.L
𝜕𝐹
⎧𝐽(𝑥 ) = 0 𝑜𝑢 =0⎫
⎪ 𝜕𝑦′ ⎪
𝑒𝑡
⎨ 𝜕𝐹 ⎬
⎪ 𝐽(𝑥 ) = 0 𝑜𝑢 = 0⎪
⎩ 𝜕𝑦′ ⎭
Cinématique (KBCs) ou Naturelle (NBCs)
Notation rationnelle
Définition de l’opérateur « S » :
Nous allons introduire la notion de l’opérateur « S » qui est très ≠ de
l’accroissement « d ».
Propriétés de l’opérateur « S » :
𝛿𝑦 = 𝑦 − 𝑦
𝛿𝑦 = 𝑦(𝑥) − 𝑦(𝑥) = 𝜀(𝐽(𝑥)
𝑑𝑦 𝑑𝑦 𝑑𝑦 𝑑 𝑑
𝛿 = − = (𝑦 − 𝑦) = (𝛿𝑦)
𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥
𝛿 ∫ 𝑦(𝑥)𝑑𝑥 = ∫ 𝑦(𝑥)𝑑𝑥 − ∫ 𝑦(𝑥)𝑑𝑥 = ∫(𝑦 − 𝑦) 𝑑𝑥 = ∫ 𝛿𝑦 𝑑𝑥
L’opérateur « S » est commutatif avec l’opération différentielle et intégrale
Soit : 𝐼 = ∫ 𝐹(𝑥, 𝑦, 𝑦 ) 𝑑𝑥
Soit : 𝛿𝐹 = 𝛿𝑦 + 𝛿𝑦 → ∆𝐹 = 𝛿𝐹 + 𝜃(𝛿 )
∆𝐼 = 𝛿𝐼 + 𝜃(𝛿 )
d’où : 𝛿𝐼 = ∫ 𝛿𝐹 𝑑𝑥 = ∫ ( 𝛿𝑦 + 𝛿𝑦 )𝑑𝑥
𝛿𝐼 = ∫ 𝛿𝑦 − 𝛿𝑦 + [ 𝛿𝑦]
𝛿𝐼 = ∫ 𝛿𝐹 𝑑𝑥 = ∫ ( 𝛿𝑦 + 𝛿𝑦 + 𝛿𝑦 )𝑑𝑥=0
𝛿𝐼 = ∫ 𝛿𝐹 𝑑𝑥 = ∫ ( 𝛿𝑦 + 𝛿𝑦 + 𝛿𝑦 )𝑑𝑥=0
= 𝛿𝑦 - 𝛿𝑦 +∫ 𝛿𝑦 𝑑
𝛿𝐼 = ∫ [ − + ]𝛿𝑦 𝑑𝑥+[𝛿𝑦 − +
𝛿𝑦 ] =0
𝛿𝑦 Étant arbitraire :
[ − 𝛿𝑦] = 0 𝐶. 𝐴. 𝐿 𝑚𝑖𝑥𝑡𝑒𝑠
Application :
Soit un élément de poutre en flexion :
𝐹 = 𝐸𝐼(𝑦 )2-𝑞𝑦
𝜕𝐹
= −𝑞
𝜕𝑦
𝜕𝐹
=0
𝜕𝑦
𝜕𝐹
= 𝐸𝐼𝑦′′
𝜕𝑦 ′
E.L. 𝐸𝐼 −𝑞 =0
𝛿𝑦 ] = 0 et − 𝛿𝑦 = 0
= 0 ou 𝛿𝑦 = 0 en x=0.L
Y’=
Y’’=
*extrémité en castrée :
𝛿𝑦 = 0 (imposée) ou =0, =0
𝛿𝑦 = = 0 (imposée) ou =0
𝛿𝑦 = 0 ou = 0 → 𝛿𝑦 = 0 (imposée)