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DOSSIER 1 - budgétisation et contrôle budgétaire
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Monsieur Bernard, contrôleur de gestion de l’éditeur LLF, a l’habitude de réaliser un contrôle budgétaire afin de
comparer le résultat réalisé avec le résultat prévu. L’établissement des prévisions pour l’exercice 2010 a cependant été
délicat compte tenu de l’évolution du marché du livre et d’un contexte économique particulier (voir annexe 1).
Vous êtes chargé de l’aider à établir ce contrôle budgétaire pour 2010.
Travail à faire
1. Présenter, en une vingtaine de lignes, le rôle de la budgétisation dans une organisation et les
fonctions du contrôleur de gestion dans la pratique budgétaire (décrire la démarche
budgétaire, préciser les enjeux et limites des budgets, expliquer le rôle du contrôleur de
gestion).
(A l’aide de l’annexe 1 et 2)
Annexe 1
« Pour élaborer le budget 2010, nous avons tenu compte d’un contexte économique instable et peu sécurisant. Pour
2010, nous avons considéré que le budget consacré par les ménages aux loisirs, et notamment à la lecture, allait être
réduit.
De ce fait, nous avons anticipé, sur le plan commercial :
d’externaliser une partie de nos services fonctionnels : gestion de la paie et service informatique ;
une réduction de nos coûts de production grâce à un non renouvellement systématique de tous les départs en
retraite par des CDI : recourir à l’intérim nous donnera davantage de flexibilité. »
Dans votre système de contrôle budgétaire, nous avons bien compris le calcul de l’écart sur résultat
mais comment effectuez-vous l’analyse de celui-ci ?
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Tout d’abord nous calculons un écart de marge sur coût de revient pour chaque collection, la marge unitaire
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calculée étant basée sur le coût de revient unitaire préétabli ;
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Nous calculons ensuite deux écarts basés sur les quantités constatées : un écart sur coût direct de production et
un écart sur autres charges. »
Annexe 2
L’entreprise LLF édite plusieurs collections de livres. Nous étudions ici trois de ses collections.
Les prévisions retenues pour l’année 2010 sont les suivantes :
Quantités Coût de
Prix de Autres charges
produites et production
vente unitaires
vendues unitaire
Quantités
Prix de Coût total de Total autres
produites et
vente production charges
vendues
Le coût de production de LLF est un coût qui comprend uniquement des charges directes.
Les autres charges correspondent aux frais de distribution, aux services administratifs et aux charges indirectes de
production.
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DOSSIER 1 – budgétisation et contrôle budgétaire
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1. Présenter, en une vingtaine de lignes, le rôle de la budgétisation dans une organisation et les
fonctions du contrôleur de gestion dans la pratique budgétaire (décrire la démarche budgétaire,
préciser les enjeux et limites des budgets, expliquer le rôle du contrôleur de gestion).
Démarche budgétaire
La budgétisation correspond à l’élaboration de tous les budgets (programme d’actions chiffrées). Le budget constitue à la
fois la dernière étape du processus de planification (plan stratégique, plans opérationnels, budgets) et la première étape
du contrôle budgétaire.
L’établissement des budgets est un processus qui s’étale souvent sur plusieurs mois avec :
- des études préalables (commerciales, techniques, …) et l’établissement de variantes budgétaires ;
- la discussion des budgets détaillés (navette budgétaire) et enfin l’élaboration des budgets définitifs.
Articulation des budgets : les budgets déterminants (budget des ventes, de production) conditionnent les budgets de
moyens ou budgets dérivés (budget des approvisionnements, du personnel, …).
Les conséquences financières des budgets sont agrégées dans le budget de trésorerie.
La dernière phase de la budgétisation consiste à agréger les différents budgets établis dans des documents de synthèse
prévisionnels : le bilan et le compte de résultat prévisionnels.
Le contrôleur de gestion participe, en relation avec la direction, à la définition des objectifs (aide à la décision). Il
anime la construction des budgets et assure la coordination entre les équipes. Il est aussi un technicien qui utilise des
outils quantitatifs et qualitatifs pour élaborer les budgets (système d’information, modèles de prévisions,
ordonnancement, etc.) et déterminer les coûts. Il suit et analyse les performances de l’entreprise (écarts, résultats et
détermination des actions correctives). Dans la pratique, le contrôleur de gestion doit s’adapter au contexte
organisationnel (style de direction, structure de l’organisation,…).
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Colk e r- s o ft w a
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1 323 600 3,97 0,81 2,95 273 940 1 300 000 3,90 0,82 2,94 182 000 91 940 FAV
3
1 306 1 167
TOT 2 083 300 2 111 000 139 734 FAV
754 020
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TOT 2 083 300 6 532 000 2 083 300 6 534 464 - 2 464
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4. Indiquer l’intérêt et les critiques éventuelles que l’on peut apporter à cette décomposition.
Commenter les résultats obtenus.
La décomposition permet de mettre en évidence les responsabilités des acteurs, indépendamment de la performance des
autres centres de responsabilité.
Sur la base de la question 2, l’écart sur résultat est globalement favorable (12% du résultat budgété), mais celui-ci cache
d’importantes disparités selon les collections, la collection 3 ayant un résultat réel bien supérieur à celui espéré
(+50%) ; ces propos sont cependant à nuancer par le fait que l'on compare le résultat réel à un résultat budgété
(quantités prévues) et non à un résultat calculé pour une production réelle.
Cette analyse ne distingue pas l’effet de composition des ventes et de volume global.
5. Décomposer l’écart de marge sur coût de revient en trois sous-écarts (prix, composition et volume
global).
L’analyse de l’écart sur marge doit faire apparaître un écart sur marge unitaire (écart sur prix) ainsi qu’un écart sur
volume et un écart sur composition (puisque les trois collections sont interdépendantes).
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Données réelles Quantités réelles au prix prévu ECART
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PRIX
Coût Marge Coût
Quantités Prix Quantités Prix Marge (sur
de semi- Total de Total
réelles réel réelles prévu prévue marge
revient réelle revient
unitaire)
Col
690 700 5,30 3,88 1,42 980 794 690 700 5,20 3,88 1,32 911 724 69 070
1
Col
69 000 3,77 3,52 0,25 17 250 69 000 3,70 3,52 0,18 12 420 4 830
2
Col
1 323 600 3,97 3,76 0,21 277 956 1 323 600 3,90 3,76 0,14 185 304 92 652
3
1 276 1 109
TOT 2 083 300 2 083 300 166 552
000 448
Rappel
Quantités mix (réel appliqué au % ECART
quantités
prévu) SUR ECART
réelles Données prévues
au prix COMPO- SUR
au prix prévu VOLUME
prévu
SITION DES
Coût DES Coût VENTES
Quantités Prix Marge Prix Marge
Total de Total VENTES Quantités de Total
mix prévu prévue prévu prévue
revient revient
Col 726 958 -47 971 -12
911 724 5,20 3,88 1,32 736 000 5,20 3,88 1,32
1 340,40 769,33 045,33 520 750,67
Col 13 13
12 420 74 015,87 3,70 3,52 0,18 -902,86 75 000 3,70 3,52 0,18 -177,14
2 322,86 500
Col 1 282 179 182
185 304 3,90 3,76 0,14 5 692,16 1 300 000 3,90 3,76 0,14 -2 388,16
3 941,73 611,84 000
2 083 1 151 -42 1 167 -15
TOT 1 109 448 2 111 000
298,00 704,03 256,03 020 315,97
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L’analyse de l’écart sur résultat (qui était un écart quasi nul) révèle en fait un souci sur le volume global des ventes (+ de
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100 r000 € d’écart à ce niveau) et sur la composition des ventes. Les ventes de la collection 3 augmentent par rapporttr aàc k e r- s o ft w are
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ce que l’on prévoyait, au détriment de la collection 1, collection qui dégage la marge unitaire la plus forte (4,82 € de
marge prévue pour la collection 1 alors que 3,08 € de marge prévue pour la collection 3). Il y a donc une cannibalisation
regrettable ici. Les commerciaux n’ont pas respecté la composition des ventes qui était prévue ; leur action commerciale
n’a pas non plus permis d’accroître le volume global des ventes, alors même que les objectifs de vente avaient essayé de
tenir compte du contexte économique difficile actuel.
C’est l'écart sur marge unitaire (très favorable) qui permet de compenser l’écart sur quantité défavorable que nous
venons d’analyser, pour finalement obtenir un écart sur résultat nul. Cet écart sur marge unitaire montre que les
commerciaux ont réussi à vendre les collections à un prix supérieur à ce que l’on avait prévu. Mais en fait, nous
apprenons que les prévisions 2009 ont été faites sans augmentation du prix de vente, et qu’une petite augmentation
serait consentie en 2009 si le contexte commercial le permettait. Ainsi, l’entreprise a simplement pu se permettre,
comme chaque année, une petite augmentation du prix de vente. L’écart sur prix favorable vient donc de prévisions qui
étaient en fait trop pessimistes ; les commerciaux ne semblent donc avoir aucun mérite.