Ce document présente les résultats d'essais réalisés sur un échantillon de sol afin de déterminer sa classification et ses propriétés. Les essais incluent le tamisage, les limites d'Atterberg, la valeur au bleu de méthylène, la teneur en eau, les masses volumiques, la porosité et l'essai Proctor. Les résultats indiquent que le sol a des propriétés proches de l'argile.
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Ce document présente les résultats d'essais réalisés sur un échantillon de sol afin de déterminer sa classification et ses propriétés. Les essais incluent le tamisage, les limites d'Atterberg, la valeur au bleu de méthylène, la teneur en eau, les masses volumiques, la porosité et l'essai Proctor. Les résultats indiquent que le sol a des propriétés proches de l'argile.
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Ce document présente les résultats d'essais réalisés sur un échantillon de sol afin de déterminer sa classification et ses propriétés. Les essais incluent le tamisage, les limites d'Atterberg, la valeur au bleu de méthylène, la teneur en eau, les masses volumiques, la porosité et l'essai Proctor. Les résultats indiquent que le sol a des propriétés proches de l'argile.
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MOULIS Hugo
BOUVIER Gaël TP n°2-3 SOLS – R2-11 G3B-S2
Rapport technique
Introduction : Notre objectif était de savoir si notre sol pouvait être utilisé en tant que matériau dans les travaux de terrassement. L’utilisation des terres en remblai est d’abord directement liée à leur classification et à leur comportement lors de leur mise en place. On distingue trois catégories d’essais, ceux d’identification ou de nature, ceux d’état et enfin ceux de comportement mécanique mais nous nous sommes concentrés exclusivement sur les essais de nature. La classification GTR présente six grandes classes, de A à D pour les sols classiques puis F les sols organiques et R les sols rocheux. Nous avons effectué les essais suivants, un tamisage, les limites d’Atterberg, la valeur au bleu de méthylène puis avec une carotte de sol la teneur en eau, les masses volumiques du sol et des grains et la porosité. Ces essais nous ont permis de déterminer la classe du sol selon sa nature et éventuellement sa sous- classe.
Essais : Limites d’Atterberg : Les limites d’Atterberg sont des propriétés qui permettent de caractériser le comportement plastique et la teneur en eau d’un sol.
Limite de liquidité : Cette limite correspond à la teneur en eau d’un sol à partir duquel il passe de l’état plastique à l’état liquide. L’échantillon de sol était déjà préparé, donc nous l’avons introduit dans la coupelle de l’appareil Casagrande puis réalisé une rainure à l’aide d’un outil à rainurer. Ensuite, nous avons provoquer des chocs à la coupelle d’une hauteur de chute de 10 millimètres, lorsque la rainure était refermée sur 1 centimètre. Enfin nous avons prélevé approximativement 5 grammes de sol proche de la rainure pour calculer sa teneur en eau. A partir d’un point rapproché de la courbe de la teneur en
( ) 0,121 N eau en fonction du nombre de coups, nous avons calculé la limite de liquidité : W L = ×W 25
( ) 0,121 27 23 N = Nombre de coups ; W = Teneur en eau correspondant à N W L= × =23 % 25 100 Pour un sol dont la limite de liquidité se situe entre 20% et 35%, il est considéré comme un limon.
Limite de plasticité : Cette limite correspond à la teneur en eau d’un rouleau de sol de 10 centimètres de long à partir duquel il se fissure au moment où son diamètre atteint 3 millimètres. Nous avons donc prélevé une boulette de notre sol puis nous l’avons roulé avec la main jusqu’à qu’il atteigne 10 centimètres de long et 3 millimètres de diamètre grâce à un rouleau métallique de même diamètre, Enfin nous avons Meau 0,2 calculer sa teneur en eau : W= donc W p= =42 % MS 0,48 Pour un sol dont la limite de plasticité se situe entre 40% et 150%, il est considéré comme une argile. MOULIS Hugo BOUVIER Gaël TP n°2-3 SOLS – R2-11 G3B-S2
Essai au bleu de méthylène :
L’essaie de valeur au bleu de méthylène évalue la perméabilité d’un sol. Cet essai s’étudie sur la fraction 0/5 mm du sol et s’exprime en grammes de bleu pour 100g de la fraction 0/50 mm du sol sec. Tout d’abord nous avons tamisé environ 2kg de sol à 50mm puis encore tamisé à 5mm. Puis nous avons calculé la teneur en eau de l’échantillon tamisé à 5mm, et nous avons prélevé environ 90g d’échantillon inférieur à 5mm dans 500ml d’eau. Nous avons agité l’eau et le sol à l’aide d’un agitateur tournant 400 tours par minute. Ensuite, toutes les minutes nous avons ajouté 10 g/l de bleu pour les 2 premières minutes puis 5 g/l pours les suivantes. En parallèle, nous avons prélevé avec une baguette en verre une goutte de mélange sur un papier filtre, et enfin lorsqu’une auréole bleu turquoise apparaissait autour de la goute prélevée, nous avons patienté 5 min puis nous avons réeffectué un prélèvement sans rajouter de bleu. Si l’auréole disparaissait nous devions rajouter du bleu et si elle réapparaissait nous devions terminer l’essai. Afin de calculer la valeur au bleu de méthylène, nous devions calculer la massa sèche et masse de bleu introduite dans le bécher.
8,02−7,73 mhumide échantillon 92.38
w= =3.7 % m o= Donc m o= =89.52 g 7,73 1+w 1+0,037 B=V bleu∗0,01 Donc B=50∗0,01=0.5 g
B 0.5 Alors VBS= ∗100 Donc VBS= ∗100=0.56 mo 89.52 Une valeur au bleu de méthylène comprise entre 0.2 et 2.5, correspond à un sol limoneux.
Propriétés du sol : Nous avons calculé les propriétés du sol avec une carotte de sol
Teneur en eau : La teneur en eau est le rapport de la masse d’eau d’un sol sur la masse total sec du sol.
M échhumide =M éch total −M coupelle =76.12−43.48=32.64 g
M éch sec =M humide séchée −M coupelle =74.55−43.48=31.07 g
M eau=M éch humide −M échsec =32.64−31.07=1.57 g
M eau 1.57 W= = ∗100=5 % M éch sec 31.07
Masse volumique du sol :
La masse volumique d’un sol est le rapport de la masse totale de l’échantillon sur le volume total de l’échantillon.
M sol humide= M soltotal −M carotte =1221.47−436.77=784.7 g
M sol humide 0.7847
ρ= = =1249 kg /m3 V carotte 2 π∗0.05 ∗0.08 Masse volumique des grains : La masse volumique des grains est le rapport de la masse des grains sur le volume des grains. La masse des grains est identiques à la masse du sol sec mais le volume des grains est différent du volume du sol sec. Nous avons mesuré la volumique des grains au pycnomètre. MOULIS Hugo BOUVIER Gaël TP n°2-3 SOLS – R2-11 G3B-S2 M 1=60.88 g : Masse pycnomètre vide M 2=182.22 g : Masse pycnomètre plein d’eau
M 3=91.95 g : Masse pycnomètre avec sol sec M 4 =198.12 g : Masse pycnomètre avec sol + eau
Ms ρ w ∗(M 3−M 1 ) 3 ρ s= = =2048 kg /m V s ( M 2−M 1−M 4 + M 3)
Porosité : La porosité est le rapport du volume des vides sur le volume total. Le volume des vides est égal à la différence entre le volume total et le volume des grains (soit le volume d’eau plus d’air moins le volume des grains).
( M 2−M 1 ) (M 4 −M 3 ) V 2= =0.121 kg/m3 V 4= =0.106 kg /m3 ρw ρw V s =V 2−V 4=0.015 kg /m3
(M 4−M 1) (V total−V s) V total= =0.137 kg/ m3 n= ∗100=89 % ρw V total
Degré de saturation : Le degré de saturation est le rapport du volume d’eau sur le volume des vides. Il indique la proportion d’eau en pourcentage présente dans le sol par rapport à sa capacité maximale à retenir l’eau.
V4 Sr = ∗100=86.9 % ( V total−V s ) Indice des vides du sol : L’indice des vides du sol est le rapport du volume des vides sur le volume des grains mais il existe également une relation entre la porosité et l’indice des vides.
n e= =8.05 1−n L’indice des vides varie entre 0.4 et 13 pour les argiles, donc la valeur est cohérente car nous avons constaté que notre sol comportait les propriétés de nature proche de celle de l’argile.
Masse volumique sèche du sol :
Afin de calculer la masse volumique sèche du sol, nous avons utilisé une relation entre la masse volumique des grains et de la porosité.
ρd 3 n=1− Donc ρd =( 1−n )∗ρ s=0.226 t /m ρs
Teneur en eau saturé du sol :
La teneur en eau saturé a été calculée grâce à l’indice des vides et les masses volumiques de l’eau et des grains.
e∗ρw W sat = ∗100 Donc W sat =3.93 % ρs MOULIS Hugo BOUVIER Gaël TP n°2-3 SOLS – R2-11 G3B-S2
Essai Proctor : L’essai Proctor est un essai de compactage et détermine l’aptitude au compactage d’un sol. On utilise le compactage dans les remblais routiers, les remblais de voies ferrées etc. Le compactage permet par exemple de limiter les terrassements d’un sol sous l’effet du poids propre et des surcharges. Pour réaliser cet essai, nous avons ajouté une teneur en eau de 10% dans environ 5.5g de sol. Puis nous avons introduit le premier tier de notre sol dans un moule CBR puis nous l’avons soumis à 7 séquences de 7 coups et une dernière séquence de 6 coups. Nous avons ensuite introduit le deuxième tier dans le moule puis nous avons réitérer les coups et idem avec le dernier tier. Par la suite, nous avons réalisé l’essai CBR qui nous a permis de mesurer l’enfoncement en fonction des charges relevées pour 2.5 et 5 mm d’enfoncement. Pour dessiner la courbe Proctor, nous avons eu besoin des données des autres équipes.
M sol humide=16.65 g M sol sec =15.5 g M eau=16.65−15.5=1.15 g
1.15 1.68 W 1= ∗100=7.4 % W 2= ∗100=11.7 % W moy =9.55% 15.5 14.32 Nous avons dû calculer la masse volumique sèche pour tracer la courbe Proctor
M sol humidetotal M 5021
M sol sectotal = =5021 g ρ= = =2.38 g/cm3 1+0.1 V 2114
Donc nous constatons que W opn =7.6 % .
Lors de l’essai CBR, la valeur de la charge à 2.5 mm d’enfoncement est de 0.22kN, et à 5 mm elle est de 0.67kN.
Conclusion : Grâce au tableau synoptique de la GTR, notre sol a un diamètre maximal inférieur à 50mm, il est égal à 31.5mm. Ensuite, le pourcentage de passants à 80um est supérieur à 35% donc notre sol se classe dans la classe des sols fins. Notre VBS est strictement inférieur à 2.5 donc c’est un sol de nature A1. MOULIS Hugo BOUVIER Gaël TP n°2-3 SOLS – R2-11 G3B-S2
Sachant que notre teneur en eau naturelle est de 5% et que la teneur en eau optimum Proctor est de 7.6%. Nous en déduisons donc que notre entre dans la sous classe A1t car la teneur en eau naturelle est inférieure à 0.7 fois la teneur en eau optimum Proctor.
