Anthropologie
Anthropologie
Anthropologie
:
Notre habilité à s’identifier, reconnaitre l’autre et travailler avec des groupes culturels différents du
notre. Pour pouvoir travailler avec l’autre il faut comprendre sa culture pour bien communiquer avec
et avoir des bonnes stratégies d’intervention.
Une personne culturellement compétente, est capable d’utiliser la connaissance de modèles (patterns)
culturels de manière à comprendre les priorités, à communiquer de l’empathie et de la reconnaissance,
à être réceptive aux besoins de l’individu ou de sa communauté et à travailler effectivement avec des
groupes culturels distincts pour développer des interventions culturellement appropriées (Winkelmann,
2009)
La compétence culturelle doit être un atout pour améliorer la prestation de service, elle doit être au
service d’une meilleure compréhension de la situation vécue par l’usager.
Elle ne peut nourrir des jugements à l’emporte-pièce fondés sur les préjugés (Mairiaux, Govers, Absil,
2014)
Ex : La fille du prof doit se faire opérer, période covid, et il arrive avec sa femme et normalement la
règle était un seul parent par chambre. Finalement le père peut rester aussi. Arrive pendant la nuit un
petit garçon avec le bras cassé, opéré en urgence et il arrive tout seul dans la chambre. Le petit garçon
a plutôt un physique Afrique du nord et il a un nom a consonnance arabe. Il va rester tout seul à
pleurer dans la chambre. La maman est là au petit matin. Sa maman ne pourra pas rester accompagnée
de son mari dans la chambre. Personne n’avait jugé bon de dire à la maman que le petit était remonté
dans sa chambre. Le prof, choqué fait la remarque au médecin. Celui-ci répond : « oui mais c’est
normal, vous vous êtes des blancs, des gens biens vous allez pas pousser le bouchon. Si on fait plaisir
à ces gens-là, on va voir débarquer toute la famille »
Ex : Une maman africaine met une baffe à un enfant. L’assistant social dit que la maman bat l’enfant.
C’est grave, car en Afrique, c’est dans leur culture, mais pas dans la nôtre.
Le professionnel doit s’interroger sur ses relations avec l’autre. En fait, vis-à-vis d’un bénéficiaire, le
professionnel sera toujours pris dans une tension entre deux sentiments : celui de la ressemblance (tout
bénéficiaire peut rappeler une expérience vécue, évoquer le lien avec des hobbies similaires, ou
amener à se projeter dans le futur par exemple du risque de déclin cognitif avec l’âge) et celui de la
différence (tout professionnel cherche à trouver en quoi le bénéficiaire est différent de lui, ou est
conscient des rôles différents du médecin et du patient).
Des méprises :
Ça sert à quoi ? Mieux intervenir
Ce n’est pas un peu colonialiste ?
C’est que de la masturbation intellectuelle.
C’est l’étude des peuples primitifs ?
Vous déterrez des os, comme Bones.
C’est quoi anthropologue ?
Vandewalle Lémonia B1
Différents savoirs appelés « anthropologie » :
Anthropologie physique : biométrie, paléoanthropologie, médecine, médecine légale
Ca étudie la diversité de la morphologie et de la physiologie des groupes humains, ainsi que les bases
biologiques du comportement des humains, notamment par comparaison avec les proches parents de
l’espèce humaine : les grands singes asiatiques et africains (primatologie)
Ca mène à des dérives racistes.
Anthropologie historique :
Courant des années 90, étude historique des cultures.
Quelques définitions :
L’anthropologie sociale :
Une discipline des sciences sociales et humaines qui étudie l’homme en société
En d’autres termes elle étudie les rapports sociaux propres à chaque groupe humain ou a chaque
situation
S’intéresse dans le même mouvement à la grande variabilité des formes de vie sociale.
Ex : salaires égaux entre hommes et femmes
Ex mariage : qui a payé la robe de mariée ? Qui a invité qui ? Comment les invités sont assis les uns
par rapport aux autres ?
L’anthropologie culturelle :
Va plutôt s’intéresser au sens des choses.
Etudie des cultures humaines.
Définition large de la « culture »
Pourquoi culturelle ?
- La culture est ce qui définit l’homme ? Mais est-ce que les animaux ont une culture ? Quand je
passe près de l’aquarium, que le poisson tourne en rond parce qu’il sait que je vais lui faire à
manger. Est-ce lui qui a appris à tourner pour demander à manger ou est-ce moi qui ai appris
à lui donner à manger parce qu’il tourne ?
- La culture en général : tout ensemble plus ou moins organisés de savoirs, de codes, de
valeurs, de représentations associées à des domaines réguliers de pratiques. On parle de
culturelle professionnelle, technique, culinaire, vestimentaire, scolaire, artistique.
Vandewalle Lémonia B1
- Tylor (1891) : « ensemble complexe incluant les savoirs, les croyances, l’art, les mœurs, le
droit, les coutumes, ainsi que toute disposition ou usage acquis par l’homme vivant en
société » Tout ce que l’homme va produire en société est culturel. Tout ce que l’homme fait
peut être compris comme culturel. Est-ce qu’une forêt est naturelle ou culturelle ? Car c’est
entretenu par l’homme, mais on ne l’a pas planté.
- La culture est transmissible.
Impression 1 : Culturel ? Oui ? Non ? Pourquoi ? (Image d’une personne qui fait ses courses)
- C’est normalisé car la plupart des gens font leurs courses
- On nous l’a appris : on a appris les codes du supermarché avec les parents etc
- On a fait des liens : à force de se balader, il y a des stratégies pour nous faire acheter
(surconsommation)
La culture en interaction
La culture d’une société consiste dans tout ce qu’une personne doit savoir ou croire pour pouvoir se
comporter de manière acceptable par les membres de cette société.
(Goodenough Waard, Cultural Anthropology and Linguistics, 1957)
Pourquoi sociale ?
Vandewalle Lémonia B1
Les « hommes » vivent en sociétés organisées
Société, comme organisation
La société organise les rapports entre les groupes.
Les rapports peuvent être économique, juridique, symbolique,…
« Qu’entend-on par société ? C’est d’une manière générale la communauté humaine plus ou moins
complexe où l’on vit, où vivent les individus pris en considération pour l’application du mot. Les
hommes qui font partie d’une société présentent cette caractéristique d’avoir entre eux des rapports
volontaires ou involontaires explicites ou implicites, réels ou potentiels ; ils sont à quelque degré
interdépendants et forment un groupe qui comporte généralement des sous-groupes plus ou moins
consistants et entremêlés par les membres communs qu’ils comptent. »
Je vais mettre tout ce que je sais de côté. Je ne dois pas avoir de préjugés. La culture exister, ça peut
expliquer mais je ne préjuge pas de ce qu’elle est en fonction de la personne que je rencontre.
Durant un barbecue, l’homme qui cuit la viande a la culture du cuit et la femme qui prépare la salade,
la culture de cru. Par exemple, là, on va loin, trop loin. Il n’y a pas nécessairement une règle
culturelle.
Points importants :
L’anthropologie sociale et culturelle est une science humaine.
Elle étudie les systèmes sociaux et culturels
Elle les étudie « sans préjuger de leur nature »
2. A quoi ça sert ?
Vandewalle Lémonia B1
Le métier d’anthropologue
2. Actuellement le métier d’anthropologue distingue ceux qui pratiquent sur des terrains dits «
éloignés » et ceux qui pratiquent sur des terrains dits « proches »
3. Arme de défense intellectuelle (Bourdieu) ça permet de ne pas tomber dans des pièges, de ne
pas être stigmatisant, d’éviter de produire des situations qui ne sont pas bénéfiques pour les publics
avec lesquelles on traille.
Ex : on reçoit deux personnes ayant un projet de nourriture saine dans les quartiers précarisés de
Liège. Ils disent que les publics précarisés ne mangent pas sainement et que les mères vont au Quick
avec les enfants.
Ex : Une AS est invitée chez une bénéficiaire parce que l’AS fait son enquête sociale, la relation se
passe bien. Elles sont assises toutes les deux dans la cuisine. La bénéficiaire propose un café à l’AS.
Pour être conviviale, elle sort une boite de biscuits, en propose. Quand l’AS revient dans son bureau
elle écrit dans son bureau « elle ne sait pas gérer son budget. Elle m’a offert des biscuits de
marque ». Cette dame les avait reçus dans un colis repas. C’est un jugement de type culturel sur
l’idée que les pauvres ne savent pas gérer leur budget.
Vandewalle Lémonia B1
Dans les hôpitaux : le prof a entendu, dans le bureau des AS « chouette voila enfin une
situation qui se résous de façon positive ». La situation : maman toxico avec alcoolisme et
prostituée, ce qui est chouette c’est qu’elle avait abandonné son enfant et le mettre à
l’adoption.
Malentendus culturels :
Visionnage d’une vidéo (style dessin animé) :
Essayer d’expliquer en une phrase ce qu’il se passe qui vaudrait pour toutes les situations :
- Les interprétations culturelles : tatouages à partir de son interprétation, le jugement est
différent
- Ethnocentrisme juger par rapport à son monde à soi, par rapport à notre culture.
- Chaque pays a une culture différente
« l’autre », « l’altérité»
▪ Qui sont les autres ? Qui est l’Autre ? Selon quelles modalités peut-on/doit-on les appréhender ou
l’appréhender ?
▪ L’anthropologie est une science des « autres », de la culture et de la société des autres.
▪ Il faut donc demander à partir de quand, à quelles conditions, je suis en présence des autres.
▪ Les réponses à cette question conduisent à définir d’une manière plus générale, l’Autre
▪ Altérité caractère de ce qui est autre, distinct.
Vandewalle Lémonia B1
▪ Distance…
Conclusion : action/implication
▪ L’anthropologie est un positionnement politique et critique Il y a du racisme.
▪ L’engagement des anthropologues sur leur terrain fait d’eux des agents de transformations
▪ L’implication conduit à des modifications des rapports entre l’anthropologue et l’autre
▪ « Dès qu’il décide de travailler à partir d’une structure […], qu’il interroge ceux qui la fréquentent et
observe son fonctionnement, l’anthropologue prend l’engagement de dire ce qui doit être changé »
▪ « […] tout en prenant en compte dans la formulation de ses recommandations un certain nombre
de contraintes propres au travail » des personnes et des structures observées. (d’après Vidal, p. 11).
Vandewalle Lémonia B1
▪ Les différents courants permettent de mentionner les grandes figures de l’anthropologie
▪ La connaissance des différents courants permet plusieurs lectures d’un phénomène
La période du 15e et 18e siècle, on ne le voit pas. Juste connaître que c’est à la Renaissance.
« Est-ce que les personnes qui ne sont pas blanches ont une âme ? » Avec comme
conséquence que si ce n’était pas des Hommes, on pouvait les vendre comme des objets.
Vandewalle Lémonia B1
Ex : si le fonctionnement normal est de travailler, alors une personne qui ne travaille pas est
un déviant et risque de nuire à la société et à l’organisation sociale. Il fat que la société
organise quelque chose pour que la personne trouve du travail.
Il y a donc jugements sur les bénéficiaires puisqu’on va les considérer comme déviants et
donc sectionnables. Mais c’est aussi une opportunité de critiquer cette lecture du monde.
Le structuralisme : il est important. C’est un des premiers courant que toutes les cultures se
valent et que le point de vue de l’autre vaut autant que mon point de vue d’occidental et
qu’il n’y a aucun moyen scientifique de déterminer quelle culture est la meilleure. La
difficulté de ce courant c’est que c’est un courant qui aime bien les grandes théories. Si on
suit le structuralisme on ne saura pas expliquer sa propre culture. Nier la capacité des
usagers qu’ils comprennent ce qu’ils vivent c’est nier leur citoyenneté et leur humanité.
L’interactionnisme : va poser une question centrale « est-ce que la société existe ? » Pour
tous les courants précédents, la société existe car plusieurs personnes se rencontrent et
décident de faire une société.
L’autre est considéré comme un acteur, il n’est pas soumis à la société et à ses normes.
La difficulté, c’est que ce courant a tendance à oublier qu’il y a un contexte. Mais sa grande
force est la valorisation et la compréhension du point de vue des usages.
Cultural studies : c’est dans une critique de gauche (marxisme) et que la culture est un
rapport de pouvoir. Ex ; dans les années 80 -90 est une culture dominée de chansons
françaises. Pour eux, ces cultures sont en conflit. Il permet une compréhension et une
valorisation de l’autre car on lui attribue une culture et qu’il l’a construit en réaction à une
culture dominante.
1er courant : L’évolutionnisme
▪ Fondé sur le Darwinisme : L’origine des espèces (1859), L’expression chez l’homme et les
animaux (1872)
Les espèces évoluent au fil du temps.
Il y a un rapport entre la biologie et les sentiments/comportement exprimés.
▪ Spencer (1820-1903) il cherche une théorie explicative par rapport à un problème qu’il
rencontre (19ième, les Anglais dominent le monde et il a conscience qu’il y a peut-être une
espèce humaine mais beaucoup de variétés entre les cultures humaines)
Vandewalle Lémonia B1
▪ Progrès et évolution sont synonymes pour lui, s’il y a eu autant de diversité sur terre,
c’est qu’en fait certaines sociétés ont progressés plus vite que d’autres. La société et la
culture humaine est toujours liée au progrès.
▪ Le progrès est une nécessité pour qu’elle survive.
▪ Les civilisations et les sociétés progressent.
Vandewalle Lémonia B1
Ils ne s’entendent pas car ils ne sont pas d’accord sur ce qui marque le passage d’un
stade à un autre.
Pour les évolutionnistes, pour qu’une société survive, c’est le progrès qui est l’équivalent de
la datation. Ca veut dire que dans le travail social si quelqu’un vient à dire que telle
population ne sait pas s’adapter on sous-entend aussi qu’ils ne sont pas capables de
progresser et d’aller vers des valeurs propres aux européens. Or ce fait là, il va être
complètement battu en brèche par les autres manières de concevoir la culture.
La grande faiblesse est donc le racisme : il y a des inférieurs et des supérieurs.
Au alentours du 19ième siècle, les européens vont coloniser l’ensemble du monde à peu près
et ils vont constater ces écarts entre les cultures. Ils vont se dire « tiens, puisqu’il y a des
écarts il y a peut-être moyen de réduire ces écarts-là » cette volonté de faire progresser les
autres sociétés va légitimer énormément d’exactions et d’actions violentes pour essayer
d’éduquer, de faire progresser. Ex : actions militaires, populations battues ou exterminées,
exploitations des ressources de ces civilisations qui étaient vues comme incapable
d’exploiter ces ressources.
Vandewalle Lémonia B1
Lecture d’une partie de l’ouvrage sur l’ethnographie congolaise :
Si on et plus arriéré, on a des explications mystiques. Si on est plus évolué, on a des
explications scientifiques.
C’est un texte évolutionniste car la culture européenne est tellement plus belle, plus évoluée
que les autres cultures sont inférieures.
On juge les modalités de vie de l’autre qui ne sont pas appropriées.
Ce genre de textes ont été écrits afin de justifier la colonisation et la possibilité pour le
pouvoir colonisateur de changer, transformer les autres avec l’idée assez simple de changer
l’autre pour son propre bien indépendamment de ses croyances etc, car après tout, ce sont
les signes qu’ils sont plus arriérés.
Critiques de l’évolutionnisme :
- Justification idéologique du colonialisme
- Justification raciste de la supériorité des civilisations européennes et blanches
- Darwinisme social, les classes les plus pauvres sont arriérées et dégénérée faciliter à
mettre en place des actions contre la pauvreté en utilisant par exemple le travail
forcé.
Vandewalle Lémonia B1
géographique déterminé. Ex : aire culturelle chrétienne, aire culturelle liée à des modes de
vie (chasseurs – cueilleurs par exemple) etc. Elles vont permettre de comprendre quelles sont
les zones géographiques qui sont en contact et qui échangent entre elles.
▪ La théorie de l’emprunt sélectif (Graebner, Allemagne) : la diffusion n’est automatique, une
société peut opérer une sélection dans les éléments qui lui sont proposés de l’extérieur, un
trait emprunté peut être transformé et devenir méconnaissable. Emprunt sélectif : si les
aires culturelles sont en contacte les unes avec les autres via la migration, mariage, le
commerce, malgré tout on ne retrouve pas de tout partout, ça veut dire qu’on n’emprunte
pas nécessairement l’ensemble d’une culture, des pratiques. Ce qu’on emprunte, on le
sélectionne. Ex : les pizzas = objet culturel qui a voyagé partout dans le monde et modifié
selon les endroits. La pizza italienne est très différente de la pizza américaine.
Ca permet de poser la question « tiens cet emprunt n’est pas automatique. » on va pouvoir
refuser les théories du complot du type « le grand remplacement » qui voudrait que les
populations d’Afrique du nord viendrait en masse en Europe pour coloniser et imposer leurs
idées.
Les zones couleurs sont différentes entre le critère de la langue et le critère de l’activité
économique.
La déf des aires culturelles tombe vite dans des stéréotypes, des simplifications, voire dans le
racisme, de jugement sur la civilisation de l’autre. Ex : la théorie du choc des civilisations.
Dans les années 90 début 2000, quand l’ex URSS est tombée, il y a eu un auteur qui a dit
« mais dorénavant ce qui fait les conflits ce n’est plus l’opposition entre les modèles
d’économie, mais ce sont les oppositions dans les civilisations ». les nombreuses guerres
sont dues à des conceptions du monde dues au choc des civilisations : celle des islamiste et
Vandewalle Lémonia B1
celle des occidentaux. Afin de justifier ça, il a dû dessiner des zones culturelles avec des
caractéristiques.
A partir de quel critère il a décidé que les européens et les américains font partie de la
même civilisation ?
- La religion pour les civilisations islamique, orthodoxes, hindouiste par exemple.
Ils vont utiliser des critères simplistes.
Aires culturelles belges ? Quelques accents belges francophones. Quelles critiques peut-on
formuler ? Trop vite dire que c’est une aire culturelle par rapport à UNE donnée.
Diffusionnisme : critique
▪ A partir de quels traits peut-on dire que des traits ou des institutions se ressemblent ou
sont des variantes les uns des autres ?
▪ Quelles limites de la théorie des emprunts ?
▪ Quels sont les traits retenus ou choisis pour construire une aire culturelle ?
▪ Implique une hiérarchie des aires culturelles quelque part il y aurait eu une civilisation
qui auraient énormément fait des textes de lois etc et quand on regarde les civilisations
autour, même si elles sont différentes on va y retrouver beaucoup de points communs et
donc des influences. Celle à l’origine de tout est elle-même très valorisée et on a un peu
tendance à la considérer comme supérieure au autres car elle a été l’origine du
développement des autres. Il y a une forme de hiérarchie voire même de racisme dans le
diffusionnisme.
Vandewalle Lémonia B1
Il a rupture : les courants suivants vont dire puisque le lien entre culture et histoire peut
mener au racisme et à la hiérarchisation des cultures et des races. Alors les autres théories
de la culture vont développer des définitions des rapports à la culture, des manières de
concevoir la culture où on va exclure la dimension historique.
Ecoute de la musique « Claude Barzotti - Je suis rital » Ce n’est pas parce qu’on arrive
dans un autre pays qu’on perd sa culture.
On parle de l’Italie, du rejet.
La culture dont on parle ici est l’italienne et donc la nourriture, la musique, la coupe de
cheveux (lui il les a noirs et qu’en Belgique ils sont plus blonds), peau plus mâte que blanche,
Critique :
Kardiner : traces psychiques de l’oppression il va aller dans les quartiers guettos des USA.
Il part du constat que les autorités attribuent trop facilement des déviances aux populations
noires américaines (on met en avant une faiblesse biologique). Pour Kardiner, le contexte
dans lequel les personnes vivent est un contexte d’oppression (limiter liberté d’autrui en
faisant pression sur sa vie) qui va influencer/déterminer la personnalité des « noirs
américains ». Ca a été un rapport essentiel pour démontrer scientifiquement que s’il y avait
plus de violences dans certains quartiers c’était principalement dû au milieu de vie.
▪ Tous les membres d’une même nation partagent des traits psychologiques distinctifs
▪ Impossible de démontrer qu’un type d’éducation produit un type de personnalité
▪ Impossible de démontrer qu’il existerait un seul de type de personnalité dans chaque
société
Vandewalle Lémonia B1
▪ Simplification de la culture or anthropologie est l’étude des cultures
Question : « mettons un enfant qui n’aime pas les épinards, chaque fois qu’il mange les
épinards sa mère le récompense en lui donnant une glace, qu’est ce que l’enfant a appris ? »
On ne sait pas ce qu’il a appris. Impossible de savoir s’il a appris à aimer ou non les
épinards, de même avec la glace, de même avec sa mère. Car pour pouvoir prédire ce
que quelqu’un va apprendre dans un système d’éducation il faudrait pouvoir pratiquer
une ethnographie hyper fine tout au long de la vie de l’enfant.
(Sûrement à l’examen) Poupée russe : elle fait penser à culture et personnalité car Elle
se ressemble au niveau culture mais elles ont chacune une personnalité différente.
Vandewalle Lémonia B1
Justice : aide ceux qui ne respectent pas la loi et travaille en collaboration avec la police
Définition de la santé mentale de l’OMS : une personne st en bonne santé mentale si
elle est capable d’accomplir tous ou une partie des rôles qui lui sont attribuées.
Observation participante
▪ implique de la part du chercheur une immersion totale dans son terrain, pour tenter d’en
saisir toutes les subtilités, au risque de manquer de recul et de perdre en objectivité.
▪ L’avantage est cependant clair en termes de production de données : cette méthode
permet de vivre la réalité des sujets observés et de pouvoir comprendre certains
mécanismes difficilement décryptables pour quiconque demeure en situation d’extériorité.
▪ En participant au même titre que les acteurs, le chercheur a un accès privilégié à des
informations inaccessibles au moyen d’autres méthodes empiriques.
Vandewalle Lémonia B1
pour exister dans le temps Parenté capacité en tant que culture
d’organiser des choses pour nous
permettre d’élever ces enfants, de les
accompagner quand ils sont bébés,
créer du lien avec eux, les inscrire dans
notre généalogie, pour pouvoir
transmettre un héritage à nos enfants.
Ex : Lorsqu’un couple a un enfant, el
fait d’aller le déclarer à la commune, lui
donner un nom et un prénom.
3. Bien-être corporel forme de C’est le besoin d’abri Abri Nos
sentiment qui est une absence de douleur, modalités et nos habitations.
recherche de confort. Ex : Le chat
4. Sécurité se protéger de Dns toutes sociétés il y a énormément
l’environnement. Ex : Nid chez les oiseaux de choses qui visent à protéger le
groupe humain et en protéger les
membres Protection ça peut être
l’armure du chevalier, la police, le
système anti-incendie, la rampe
d’escalier qui protège de la chute
5. Mouvement La plupart des êtres Tout ce qui est organisé par la société
vivants doivent bouger pour rester en vie. pour que les groupes humains aient des
activités Activités pour passer
d’un local à l’autre il faut organiser des
déplacements, pour aller au travail il
faut pouvoir se déplacer.
6. Croissance La plupart des êtres vivants Tout ce qui est mis en place pour
ont une phase de naissance puis une phase éduquer Education ça va de
de croissance l’école à l’éducation dans le groupe
familial ou en prison
7. Santé préserver sa santé Il y a des rituels, croyances qui sont là
pour maintenir l’hygiène Hygiène
l’existence des hôpitaux, les vaccins
etc.
Vandewalle Lémonia B1
Il faut surtout retenir les réponses culturelles.
B. Réponses culturelles
Subsistance Restos du cœur, poubelles,
mendier, aller au magasin
Exercice : Mise en situation : on
De quoi cuisiner (réchaud)
travaille pour les sans-abris. On va
Dépendances : drogues, alcool
essayer de se mettre dans leur peau,
Parenté copinage/lien d’amitié, parfois
famille, dans leur culture
Le chien ami
A partir du moment où quelque chose peut aller
Abri Abri de jour/nuit, tentes, bâtiments
publics, squats, dans plusieurs cases, il faut spécifier.
Ex : le chien ici, il y a le chien défense, le chien
Protection police, abris, infirmiers de rue
ami,
Vêtements, couvertures, sacs, le chien
défense Ça permet d’éviter d’avoir le chien partout sans
Activités se déplacer à pied, être dans les qu’on comprenne pourquoi il est partout.
transports en commun
Le chien promenade A partir du moment où on se rend compte que le
Education formations, ASBL, éducateurs chien est lié à plusieurs réponses culturelles, ça
de rue signifie sur la place du chien qu’il a une grande
Hygiène importance dans la culture.
Piscine, besoin d’un abri, toilettes
ambulantes On vient de pouvoir identifier pourquoi le chien
peut être très important dans le mode de vie d’une
personne vivant dans la rue.
Vandewalle Lémonia B1
3. Une obligation de rendre, un don en appelle un autre
Don de « prestation totale » manière de dire que les changes sont
généralisés dans la société et ls permettent de maintenir les relations
entre les groupes et ces dons portent à la fois sur différents types de biens
dont des symboliques. Permet à la société d’exister. Il y a toujours un don
initial (celui qui a le pouvoir, et la particularité est qu’il ne va jamais
pouvoir être comblé par le contre-don) ex : don de vie des parents qu’on
ne saura jamais combler.
▪ ce sont des échanges qui relient les groupes entre eux — pas des individus — et qui
portent principalement sur des biens symboliques
▪ Un contre-don ne peut suffire à éteindre la dette initiale car il s'est créé un état
complexe d'endettement et d'inter-dépendance qui autorise la recréation
permanente du lien social.
▪ Don agonistique ou « Potalch »
▪ Lorsque les prestations de don et contre-don prennent un caractère compétitif, on
dit qu'elles sont de type agonistique
Il est différent parce que les personnes qui sont engagées dans le don contre don
vont entrée en compétition pour essayer de combler la dette.
Ex : Je donne un biscuit à quelqu’un, la personne ne dit pas merci (car là c’est
prestation totale) et le lendemain il me rend 2 biscuits, le lendemain je lui rends 4
biscuits, etc.
Il y a un épuisement des ressources dans la volonté d’entrer en compétition et au
bout d’un temps il y a pour une des deux parties une impossibilité d’aller au-
dessus de ce que l’autre a donné et ceci montre qui a été le plus fort dans cet
échange d’objets.
(schéma)
Vandewalle Lémonia B1
Les ressources humaines utilisent ce don contre le don pour penser aux travailleurs sociaux.
Ex : est-ce que finalement la cohérence d’une équipe de travailleurs sociaux n’est pas fait de
petits services qu’on donne et qu’on rend ?
L’obligation de don contre don ce n’est pas aussi évident dans notre société.
Analyse de la vidéo
La vidéo nous montre un monsieur qui se fait passé pour un médecin, le capital culturel bas,
hypothèse menée que lulu est peut être un ancien sans abri. Les conditions dans lesquelles
ils vivent, l'hygiène de vie, négligence santé, entretien maison, sans abris. « Négligence » de
la santé par nono le SDF qui va manger chez docteur lulu. La question de négligence se pose
nono est SDF, il a peut-être pas la chance d’avoir des bons services hospitaliers, de santé
pour prendre soin de lui.
Analyse du sous-groupe
On constate qu’il y a deux médecins : le médecin qui à son « titre » et lulu qui a les
compétences mais pas le titre).
On pense qu’on pourrait faire une comparaison à cause du déterminent culturel, le vrai
médecin à peut-être les compétences, mais lulu est aussi bon dans le rôle de médecin mais
c’est son environnement social, ses études qui ne sont pas faite et sa vie privée l’empêche
d’être « médecin ».
Les vêtements de lulu sont aussi à discuter, le docteur lulu est habillé en chemise costume
et pour le bas un jogging. Alors que le médecin porte une tenue plus adaptée à sa fonction
(chemise pantalon Habits propres, exerce dans un cabinet (cadre)). Lulu veut sortir de
son milieu en imitant le médecin.
Lulu à acquis quelques savoirs médicaux à travers des livres, le médecin, lui a fait des
études.
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Le docteur Lulu se met en opposition avec les personnes qualifiées (oui tu peux prendre du
vin rouge avec tes cachets regarde tu le fais depuis longtemps et tu es toujours vivant, et les
médecins disent que ce n’est pas bien du tout mais n’importe quoi !).
Culture de la "pauvreté" et du « sans-abrisme » Lulu invite des sans-abris à diner chez lui,
il fait leurs diagnostiques médicaux en même temps. Ce sont des personnes du milieu
précaire ils emploient un langage familier, n'utilisent pas des termes techniques du métier,
lulu n’utilise pas les bonnes notions scientifiques pour ses diagnostiques contrairement au
médecin.
Les femmes dans la salle d’attente ne sont pas du même milieu que le docteur lulu.
Lulu et ses amis SDF sont dans l’Ignorance Ils devraient se rendre compte que ce n'est pas
un médecin, sûr d'avoir raison, se met en opposition avec les personnes plus qualifiées.
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Exercices Fonctionnalisme : les fêtes « de la réciprocité » :
Cas 1 : La Saint Valentin
Pour la fête de la saint Valentin Le copain donne un collier « très cher » (preuve de son
amour) à sa copine. Sa copine reçoit le collier (preuve d’amour de son copain). Peut-elle
refuser ? si elle refuse : déception /pas très bien venu. Sa copine rend une chemise « moins
chère que le collier » (sa gratitude du cadeau et sa preuve d’amour).
Relation égalitaire ? La réponse dépend de la valeur de l’objet
Comment faire pour savoir ? Il faut leur demander ! (=pratique de terrain en
relation avec les personnes ; sans préjugé)
La Saint Valentin = rituel d’échange qui rend existant le don – contre don.
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Ce ne sont que des blancs, ceci démontre que des
groupes sociaux ne vont pas toujours échanger avec
d’autres groupes sociaux (Ex : des blancs avec des
noirs).
Vandewalle Lémonia B1
Ca rappelle à l’autre qu’on a un pouvoir sur lui, qu’il a un statut inférieur dans la
société.
▪ Le don est aussi ce que l’on ne donne pas !!
Exercice avec la Saint valentin mais par rapport aux rapports sociaux de
domination : le garçon ne donnera jamais sa position supérieure (d’Homme dans la
société)
Vandewalle Lémonia B1