La Gaule Romaine Version Écran
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cette région occidentale de l'Europe vers 1000 ans avant notre ère et plus
massivement encore autour de 450 av. J.-C.
Les Celtes sont un peuple issu de la famille des tribus indo-européennes, dont
les Grecs et les Italiens font également partie. A cette époque, le territoire des
Celtes est immense, il s'étend de l’Atlantique à la Mer Noire. Ces hommes font
commerce avec les peuples du sud, les Grecs notamment, installés sur les
bords de la Méditerranée, et qui fondent Marseille en 600 av. J.-C.
7. Les Gaulois sont réputés pour être de très bons … (cochez les bonnes réponses)
Dompteurs de chevaux Tanneurs
Forgerons Potiers
Verriers Maçons
Tisserands Marins
Gladiateurs Tailleurs de pierre
Agriculteurs Orfèvres
13. Quelles sont les marchandises qui font l’objet d’un commerce entre Gaulois et Ro-
mains ?
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1. Pour se protéger des assaillants, ils construisent des oppidums, vastes camps for-
tifiés situés sur des collines et où ils peuvent se réfugier en cas d'attaque.
2. Ces Gaulois, guidés par leurs prêtres (druides), vouent un culte à la Terre, mère
féconde des êtres et des choses; leurs divinités sont des lacs, des rivières, certains
arbres de la forêt, des rochers. Il est probable aussi qu'ils pratiquaient le sacrifice
humain.
3. Les Celtes qui occupent la Gaule, une vaste région située à l’ouest du Rhin et qui
va jusqu’aux Pyrénées, forment un ensemble de 90 peuples (civitates) dirigés par
une aristocratie qui se réunit une fois par an pour un Conseil au cours duquel sont
examinés les litiges entre tribus.
4. Ces hommes rudes qui vont parfois nus à la guerre aiment manger et boire bière
et vin et une agriculture développée leur fournit toute sorte de céréales. Le chef est
craint et respecté, le père a droit de vie et de mort sur tous les membres de sa fa-
mille.
5. Ces Gaulois vivent dans des villages composés de huttes circulaires ou rectangu-
laires.
6. Les Gaulois sont crédités de l'invention du tonneau de bois, plus léger et ma-
niable que l’amphore de terre cuite; on leur doit aussi l’invention du savon, qu’ils
obtiennent en mélangeant de la graisse et de la soude.
7. Ils sont aussi des guerriers entreprenants : en 390 av. J.-C., emmenés par leur
chef Brennos, les Gaulois vont jusqu’à Rome pour en faire le siège et pillent la ville
avant de se retirer contre une forte rançon. Cependant, dès le 3e siècle av. J.-C, les
Romains s’organisent et résistent à l’expansion des Celtes.
8. Leur maîtrise du fer et du bronze leur permet de produire des outils ou des épées
d’excellente qualité et de fabriquer des bijoux remarquables dont les femmes
aiment se parer. Ce sont des ouvriers habiles, ils construisent des chars à deux ou
quatre roues.
Légende:
Légende:
ROSE: ____________________________
JAUNE: __________________________
GRIS: ___________________________
VERT: ___________________________
Légende: Légende:
Nîmes, l'une des plus belles villes romaines de la Gaule, sinon la plus belle, conserve aujour-
d'hui un magnifique héritage en dépit du temps qui érode et détruit. Il est vrai qu'il y avait de
quoi faire. En commençant par Auguste, le premier empereur, qui comble la ville de ses bien-
faits. […]
La première perle qui nous soit parvenue de ce beau collier, c'est la parfaite Maison carrée,
aux proportions si harmonieuses, édifiée non sur un plan carré mais sur un plan rectangulaire,
aux angles droits « bien carrés » - d'où son nom. Ce temple impérial, le mieux conservé chez
nous avec celui de Vienne, la capitale des Allobroges, était dédié à Caius et Lucius César, les
petits-fils morts très jeunes du grand Auguste.
Deuxième perle préservée : les arènes, l'amphithéâtre le mieux conservé du monde romain,
neuvième par la taille - juste après son « frère » d'Arles - des vingt « amphis » que compta la
Gaule. Après avoir connu pendant plus de trois siècles les combats de gladiateurs, il fut trans-
formé en forteresse par les Wisigoths, puis en « village clos » pour les plus pauvres jusqu'à la
fin du XVIIIe siècle (700 habitants). Restaurées en partie au XIXe siècle, les arènes retrou-
vèrent en quelque sorte leur vocation initiale avec les courses de taureaux.
Le troisième joyau de l'héritage nîmois est plus complexe. Le jardin de la Fontaine, tel qu'il ap-
paraît aujourd'hui, a été conçu au XVIIIe siècle par Jacques-Philippe Mareschal qui respecta le
plan romain d'une très ancienne source sacrée gauloise, devenue sanctuaire du culte impérial.
Cette source, cette fontaine jaillissait, abondante, au pied des pentes du mont Cavalier. Elle
était révérée par les Gaulois locaux, les Volques Arécomiques, qui venaient à cet endroit ado-
rer Nemausus, leur dieu des eaux. Les Romains vainqueurs « annexèrent » le nom, qu'ils don-
nèrent à la ville, et confisquèrent la source, dont l'eau vint baigner de sa légitimité un monu-
ment jamais vu encore, un autel consacré au culte du premier empereur. Cet Augusteum, cou-
Mais le mont Cavalier, tout comme la source, avait un passé. Et un secret. Un secret bien ca-
ché au sein même de la fameuse tour Magne, édifice octogonal superbe, à trois étages et de
32,70 mètres de hauteur. Ce secret ? Les ingénieurs romains avaient rhabillé au goût nouveau
une tour gauloise de 18 mètres, à base carrée, établie au point le plus haut de la colline.
Reste un point, mais capital pour la vie et le confort (à la romaine) des Nîmois d'alors : l'eau,
l'eau nécessaire à la vie urbaine et que des fontaines publiques devaient offrir à chaque carre-
four ; l'eau des Thermes, indispensable aux Romains, mais très vite aussi aux Gaulois séduits.
Ces thermes, où l'on passait volontiers deux heures par jour, consommaient beaucoup d'eau.
La garrigue gauloise était plutôt avare côté hydraulique. On devait la chercher assez loin, cette
eau abondante. Du côté d'Uzès, où la source d'Eure présentait toutes les garanties. A vol d'oi -
seau, Nîmes-Uzès, c'est 10 kilomètres. A flanc de coteau, pour l'aqueduc, c'est 50 kilomètres.
Le tracé est coupé d'obstacles : vallées, sèches ou non, qu'il faut franchir sur des ponts, buttes
faisant barrages qu'il faut percer de tunnels, enfin tranchées.
Cet aqueduc comporte deux ouvrages admirables : le bien connu pont du Gard et le tout à fait
méconnu château d'eau (castellum). Commençons par lui : l'aqueduc aboutissait dans un point
élevé de la ville afin que la distribution s'effectue par simple gravité. Il déversait ses eaux dans
le bassin qui constituait le château d'eau. Au fond du bassin, trois trous de vidange permettant
le nettoyage et le désengorgement du système. Dans la paroi du castellum, dix grosses canali-
sations de 40 centimètres de diamètre étaient les têtes de réseaux complexes en plomb des -
servant fontaines publiques, riches propriétaires, monuments, blanchisseries ou latrines.
Le pont du Gard, toujours bon pied bon œil depuis deux mille ans, magnifique avec ses arches
parfaites, fait depuis bien longtemps l'admiration de tous. Jean-Jacques Rousseau, accompa-
gné d'un guide dans ce qui était alors un désert, s'écriait : « Que ne suis-je Romain ! » Bâti en
grand appareil, avec le calcaire un peu jaune extrait d'une carrière voisine, il mesure 48,77
mètres de hauteur, 275 mètres de longueur au-dessus de l'étroite vallée du Gardon et pré-
sente trois étages de largeur décroissante, le dernier supportant l'aqueduc, où l'eau filait vers
son destin.
Pour chaque monument évoqué dans le texte, chercher une photo qui l’illustre et
répondez aux questions.
1 Nîmes
Q. D’où vient le nom de la ville de Nîmes ?
2 La Tour Magne
3 La Maison carrée
4 Les arènes
5 Les Thermes
6 Le Pont du Gard
7 Le Castellum
La Gaule celtique devient une province latine, protégée des invasions barbares, Germaniques. Elle va
connaître la paix. Ainsi naît la Gaule gallo-romaine où se superposent les traditions gauloises et les
rapports romains.
Vercingétorix reste dans la mémoire collective le héros qui osa se dresser contre l'envahisseur. Le
Général de Gaulle le cite comme le héros du patriotisme gaulois.
Vercingétorix
Là, dans le même but, un jeune Arverne très puissant, Vercingétorix, fils de Celtillos, qui avait tenu le
premier rang dans la Gaule, et que sa cité avait fait mourir parce qu'il visait à la royauté, assemble
ses clients et les échauffe sans peine. Dès que l'on connaît son dessein, on court aux armes ; son
oncle Gobannitio, et les autres chefs qui ne jugeaient pas à propos de courir une pareille chance, le
chassent de la ville de Gergovie. Cependant il ne renonce pas à son projet, et lève dans la campagne
un corps de vagabonds et de misérables. Suivi de cette troupe, il amène à ses vues tous ceux de la
cité qu'il rencontre ; il les exhorte à prendre les armes pour la liberté commune. Ayant ainsi réuni de
grandes forces, il expulse à son tour du pays les adversaires qui, peu de temps auparavant, l'avaient
chassé lui-même. On lui donne le titre de roi, et il envoie des députés réclamer partout l'exécution des
promesses que l'on a faites. Bientôt il entraîne les Sénons, les Parisii, les Pictons, les Cadurques, les
Turons, les Aulerques, les Lémovices, les Andes, et tous les autres peuples qui bordent l'océan : tous
s'accordent à lui déférer le commandement. Revêtu de ce pouvoir, il exige des otages de toutes les
cités, donne ordre qu'on lui amène promptement un certain nombre de soldats, et règle ce que
chaque cité doit fabriquer d'armes, et l'époque où elle les livrera. Surtout il s'occupe de la cavalerie ; à
l'activité la plus grande il joint la plus grande sévérité ; il détermine les incertains par l'énormité des
châtiments ; un délit grave est puni par le feu et par toute espèce de tortures ; pour les fautes légères
il fait couper les oreilles ou crever un œil, et renvoie chez eux les coupables pour servir d'exemple et
pour effrayer les autres par la rigueur du supplice.
La conquête romaine sera totale… et elle affectera même la langue parlée par
les habitants de la Gaule. L’emprise romaine est telle que le latin s’impose. Il
est bien sûr modifié par les habitudes linguistiques des langues premières
parlées par les habitants : le latin est altéré et évolue, à l’oral, vers ce que l’on
appelle le LATIN VULGAIRE qui est une sorte de latin simplifié et adapté aux
échanges entre peuples. Ce latin vulgaire se répand en Gaule dès le IIe siècle
av. J.-C. et devient dès le Ive siècle ap. J.-C. la seule langue parlée en Gaule
romaine : c’est la mort définitive de la langue celte d’origine.
Notre Gaule des IIIe, IIe et Ier siècles avant notre ère n'était que la partie occidentale d'une
Gaule beaucoup plus vaste, d'une civilisation - une vraie - trop noyée dans les brumes du
temps et qui surgit aujourd'hui en Europe, aux côtés des « deux grandes », la grecque et la ro-
maine. Une civilisation sans écriture - qu'elle connaissait pourtant, mais qu'elle n'utilisait que
pour les choses profanes, les comptes, etc. - sans textes propres et par conséquent sans mé -
moire conservée. Les Celtes et les Gaulois ne nous ont rien laissé - sauf des bribes par étran-
gers interposés - de leurs mythes fondateurs, de leurs dieux, de leur philosophie, de leurs
connaissances scientifiques. Nous ne savons d'eux, par les textes, que ce que nous en ont
rapporté quelques écrivains, tous grecs ou latins, parfois malveillants et méprisants comme Ci-
céron. Celui qui nous en a le plus parlé, et sans doute le mieux avec Strabon, soyons francs,
c'est leur vainqueur César, proconsul de la Narbonnaise.
Ce sont ces sources qui, par la référence « culturelle » qu'elles représentaient, ont imposé
longtemps l'image vivace dans le public du Gaulois moustachu et querelleur, hardi et inconsé-
quent, vivant dans des huttes rondes au milieu des forêts, croquant du sanglier en attendant la
civilisation qu'allait lui apporter Rome. Les choses sont moins simples. Et c'est une vision re-
nouvelée que nous impose donc l'archéologie vraiment scientifique d'aujourd'hui.
Comme le monde grec, le monde celtique possède cette unité fondamentale, basée sur la
langue (on parlait, sans doute, à peu près le même gaulois de l'Armorique à la Bohème), sur le
mode de vie et de pensée, sur la culture, sur l'économie, sur les pratiques religieuses ana-
logues partout pour l'essentiel.
Derrière le barbare qu'il fut sans doute à certains moments et en certains lieux, le Gaulois ap-
paraît donc porteur d'une civilisation avancée, technologiquement, sociologiquement, politi-
quement, pour certains de ses peuples arrivés au bord de la démocratie, religieusement,
comme le démontrent certaines trouvailles récentes.
Le dynamisme des échanges avait, lui aussi, d'autres effets positifs. Le commerce, l'« industrie
» ont besoin à la fois de moyens de transport et d'Infrastructures. En matière de routes, les ar-
guments purement archéologiques nous révèlent de larges voies, bien entretenues et solides.
La pax romana dure _______ ans. La capitale des « Trois Gaules » (Belgique, Cel-
tique et Aquitaine) est ______________ . Cette période se caractérise par sa rela-
tive __________, le développement du ____________ (exportations vers les
pays du sud), une « révolution » _________________ (construction de nom-
breuses villes comme Orange, Nîmes, Arles), véritable instrument d’assimilation.
Un urbanisme aussi puissant suppose la construction de nombreuses routes et
chaussées sur tout le territoire, ainsi qu’un ravitaillement en ____ rendu possible
par la construction d’aqueducs géants, tel le Pont du Gard. Les Gaulois s’intègrent
au modèle romain, ils assimilent cette nouvelle culture: ils deviennent des
__________________ .
Ce que l’on appelle les « invasions barbares » a lieu en deux temps. Au IIIème
siècle, Alamans et ____________ envahissent toute la Gaule. Au Vème siècle, Wi-
sigoths, Alains, Burgondes, Francs et Alamans se réfugient sur le territoire gaulois,
fuyant les Huns venus d’Asie.
Les Gaulois
Les Celtes
Une tribu
Un druide
La conquête romaine
la pax romana