ds6 Cor
ds6 Cor
ds6 Cor
Clairement la fonction f0 : x 7→ f (x)−f (0) est une fonction de V0 . Nous avons donc l’identité fonctionnelle :
f = f0 + f (0).e1
|{z} | {z }
∈V0 ∈R.e1
Cette identité justifie l’inclusion C 0 (R, R) ⊂ V0 + R.e1 l’autre inclusion étant immédiate.
Ainsi V0 et R.e1 sont deux sous-espaces supplémentaires de C 0 (R, R) :
C 0 (R, R) = V0 ⊕ R.e1
ln (ex ) ln 1 + e−2x
ln(ch(x)) ln(2)
= + −
x x x x
ln 1 + e−2x
ln(2)
= 1+ −
x x
1
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ln 1 + e−2x
ln(2)
Or lim = 0 et lim = 0 donc
x→+∞ x x→+∞ x
ln(ch(x))
lim = 1, ainsi
x→+∞ x
ln(ch(x)) ∼ x
x→+∞
Enfin puisque ch est pair, nous avons pour tout x < 0, ln(ch(x)) = ln(ch(−x)) et donc :
ln(ch(x)) ∼ −x
x→−∞
ln(ch(x))
4. Posons t = x1 . Si t → +∞ alors x → 0+ et F (t) = . Or
x2
2
ln(ch(x)) ln 1 + x2 + o0 (x2 )
=
x2 x→0 x2
x2
2 + o0 (x2 )
=
x→0 x2
1
= + o0 (1)
x→0 2
ln(ch(x)) 1
En conclusion lim+ = donc :
x→0 x2 2
1
lim F (t) =
t→+∞ 2
5. Le taux d’accroissement de F en 0 est défini pour pour t 6= 0 par,
F (t) − F (0) 1
τ0 (t) = = t ln ch
t−0 t
Or nous avons les équivalents :
1 1
t ln ch ∼ −1 et t ln ch ∼ 1
t t→0− t t→0+
Ainsi le taux d’accroissement de F en 0 admet une limite à droite et à gauche : la fonction F est dérivable à
droite et à gauche en 0 avec Fg0 (0) = −1 et Fd0 (0) = 1.
Ces deux quantités étants distinctes, la fonction F n’est pas dérivable en 0.
2
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0 0
x x
y y 0 2
• Soient u = z et v = z 0 des vecteurs appartenant à F ; (α, β) ∈ R
t t0
00
x
y 00
• Posons w = α · ~u + β · v = 00
et vérifions que w appartient à F.
z
t00
On a : x00 − y 00 − z 00 = (α x + β x0 ) − (α y + β y 0 ) − (α z + β z 0 ) = α(x − y − z) + β(x0 − y 0 − z 0 ) = 0
car u et v appartiennent à F. De même, on a y 00 − z 00 − t00 = (α y + β y 0 ) − (α z + β z 0 ) − (α t + β t0 ) =
α(y − z − t) + β(y 0 − z 0 − t0 ) = 0 car u et v appartiennent à F.
conséquent w ∈ F.
Par
x
y x = 2z + t
∈F ⇔
z y = z+t
t
2 1
2 1
1 + β ; : (α, β) ∈ R2 = Vect { , 1} .
1 1
Par conséquent F = α
1 0
1 0
0 1 0 1
2 1
1 1
Ainsi la famille ,
est génératrice de F.
1 0
0 1
Par ailleurs elle est libre car formée de deux vecteurs non colinéaires. Il s’agit donc base de F et dim(F ) = 2.
1 1
1 1
5. La réponse est immédiate si on remarque que G est le s.e.v. engendré par la famille de vecteurs 0 , 1 .
2 1
La famille mise en évidence à la question précédente est génératrice de G et est libre (le vérifier). Il s’agit donc
d’une base de G et donc dim(G) = 2.
6. Pour établir que F et G sont supplémentaires dans R4 , il suffit d’établir que dim(F ) + dim(G) = dim(R4 ) et que
F ∩ G = 0R4 .
3
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On sait déjà que dim(F ) = dim(G) = 2 : on a donc bien dim(F ) + dim(G) = dim(R4 ). Reste donc à établir que
F ∩ G = {0R4 }.
Soit u ∈ F ∩ G. Puisque u ∈ G, on peut écrire
α+β
α+β 2
u= β avec (α, β) ∈ R .
2α + β
Soit
α = 0
−α − β =0
Ce qui signifie que α = β = 0, autrement dit u = 0R4 .
On en déduit immédiatement que F ∩ G = {0R4 }.
1 1 0
0 1 −1
1 , u2 0 et u3 1 . On note U = u1 , u2 , u3 la famille constituée par ces trois
On définit les vecteurs u1
−1 1 −2
vecteurs.
7. On vérifie que u3 = u1 − u2 donc Vect(U ) = Vect(u1 , u2 ). Comme U 0 = u1 , u2 est une famille libre c’est une
base d’un espace de dimension 2. En conséquence la famille U est de rang 2.
On pose H = Vect(U ). Nous avons dim H = 2 .
8. On vérifie par le calcul que u1 ∈ F et u2 ∈ F donc, comme F est un ss-e.v. de R4 nous avons
H = Vect(u1 , u2 ) ⊂ F
On dit que A est symétrique (resp. antisymétrique) lorsque AT = A (resp. AT = −A). On note S2 (R) (resp. A2 (R))
le sous-ensemble des matrices symétriques (resp. antisymétriques) de M2 (R).
10. Les ensembles S2 (R) et A2 (R) contiennent la matrice nulle : ils ne sont pas vides.
• Soient (A, B) ∈ S2 (R)2 et (λ, µ) ∈ R2 . Posons C = λ A + µ B. Nous avons donc :
T
CT = (λ A + µ B)
= λ AT + µ B T
= λA + µB
= C
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La famille E1 , E2 , E3 de matrices de S2 (R) est génératrice de S2 (R). On vérifie sans difficulté que cette
famille est libre. En conséquence c’est une base de l’espace et :
dim S2 (R) = 3
• Dimension de A2 (R).
a c
A ∈ A2 (R) ⇐⇒ a = d = 0 et b = −c
b d
a c 0 −1
⇐⇒ A =b
b d 1 0
| {z }
E4
La famille réduite au vecteur E4 de A2 (R) est génératrice de A2 (R). Cette famille est libre car E4 n’est pas
nul. En conséquence c’est une base de l’espace et :
dim A2 (R) = 1
A + AT A − AT
A= +
2 } | {z
| {z 2 }
∈S2 (R) ∈A2 (R)
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sin(x) = x + o(x2 ).
x→0
F (x) = 1 + o(x).
x→0
1 0
Ceci établit que F est dérivable en 0 et que F (0) = 0.
• De même, le D.L. en 0 à l’ordre 2 de x 7→ v(x) = 1 − cos x est :
x2
1 − cos x = + o(x2 ).
x→0 2
D’où l’on déduit que G admet le D.L. en 0 à l’ordre 1 suivant :
x
G(x) = + o(x).
x→0 2
Ceci montre que G est dérivable en 0 et que G0 (0) = 21 .
A.3. (a) Soit x > 0.
F (x) = 0 ⇔ sin(x) = 0 ⇔ x ∈ {k π : k ∈ N∗ }.
Ainsi l’ensemble des zéros de F sur R∗+ est décrit par les termes de la suite (ak )k≥1 où ak = k π et cette
suite est clairement strictement croissante.
(b) Soit x > 0.
G(x) = 0 ⇔ cos(x) = 1 ⇔ x ∈ {2 k π : k ∈ N∗ }.
Ainsi l’ensemble des zéros de F sur R∗+ est décrit par les termes de la suite (bk )k≥1 où bk = 2 k π et cette
suite est clairement strictement croissante.
On remarque que bk = a2 k pour tout k ≥ 1. La suite (bk )k≥1 est donc la suite extraite des termes pairs de
la suite (ak )k≥1 .
A.4. (a) Soit k ∈ N∗ . F étant dérivable sur R∗+ , et [ak , ak+1 ] ⊂ R∗+ , il en résulte que F est continue sur [ak , ak+1 ] ;
dérivable sur ]ak , ak+1 [. De plus F (ak ) = F (ak+1 ) = 0. Il résulte alors du théorème de Rolle l’existence d’
un réel xk ∈]ak , ak+1 [ de sorte que F 0 (xk ) = 0.
1. N.B. En cours nous avons dit que l’existence d’un D.L. en x0 à l’ordre 1 caractérise la dérivabilité en x0 . Dans beaucoup de livre, la
continuité doit être rajoutée à l’existence du D.L. pour assurer la dérivabilité. Cela tient à la définition de D.L. légèrement différente. En
conséquence : rajouter la continuité en x0 ne fait pas de mal ici et est preuve de prudence salutaire.
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(b) Le calcul de la dérivée de F sur R∗+ obtenu à la question A.2.(a) montre que F 0 (x) est du signe de h(x) =
x cos(x) − sin(x) si x ∈ R∗+ .
(c) La fonction h est dérivable sur R∗+ comme somme de fonctions dérivables sur R∗+ . De plus :
Le signe de h0 (x) est donc l’opposé du signe de sin x. Par conséquent h0 est de signe constant sur ]ak , ak+1 [
puisque sin l’est. Ceci entraı̂ne que h est strictement monotone sur sur [ak , ak+1 ].
(d) F 0 s’annule en x ∈ [ak , ak+1 ] si et seulement si h s’annule en x. Or la fonction h étant strictement monotone
sur [ak , ak+1 ], F 0 s’annule en une unique valeur : xk .
(e) On a h(ak ) = h(kπ) = (−1)k k π et h(ak + π2 ) = h(kπ + π2 ) = (−1)k+1 : h prend des valeurs de signe opposé
en ak et ak + π2 . D’après le T.V.I., h s’annule donc sur ]ak , ak + π2 [⊂ [ak , ak+1 ] et l’unicité de xk en tant que
zéro de h sur l’intervalle [ak , ak+1 ] permet de conclure que
π
xk ∈]ak , ak + [.
2
(f) La suite (ak )k tend vers +∞. L’inégalité de la question précédente combinée au théorème d’encadrement
entraı̂ne que
lim xk = +∞.
k→+∞
De plus, on a
xk π
∀k ∈ N∗ , 1 ≤ ≤1+ .
ak 2 ak
On déduit à l’aide du théorème des gendarmes que
xk
lim = 1.
k→+∞ ak
D’où : xk ∼ k π.
k→+∞
A.5. Tracé de CF .
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θ
|1 − cos θ| = 2 | sin |2 .
2
Or l’inégalité précédente entraı̂ne
θ θ
| sin | ≤ ,
2 2
et la croissance de t 7→ t2 sur R+ entraı̂ne :
θ2
|1 − cos θ| ≤ .
2
B.2. Soit (un )n définie par u0 ≥ 0 et la relation de récurrence un+1 = G(un ).
(a) La fonction Pyhton suiteG(u0,n) suivante retourne une valeur (approchée) de un pour un flottant u0 et
un entier n donnés en argument .
lim un = 0
n→+∞
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Résultats
Moyenne Max Min
Exercice 1 1.76 4 0
Exercice 2 17 2 8.11
Problème 1 17.43 5.5 32
Problème 2 8.24 26 0
P-R 1.41 3 0