Questions

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QUESTIONS

I - L'expression de soi
1. a) Relevez les pronoms personnels sujets dans le premier paragraphe.
....b) Dites à qui renvoie chacun d'eux.
2. Quel est le pronom personnel dominant dans le texte ?
3. Réécrivez la phrase " Ici, celui qui débarque un jour sur le port, il est forcément chez lui. " en
changeant la construction pour qu'elle appartienne à un registre de langue plus soutenu.
4. a) Expliquez le sens de l'adjectif " familier ".
....b) Relevez un nom de la même famille dans la suite du texte.
5. "Je crois à cela, à ce que j'ai appris dans les rues de Marseille, et qui me colle à la peau : l'accueil, la
tolérance, le respect de l'autre, l'amitié sans concession et la fidélité, cette qualité essentielle de
l'amour."
....a) Identifiez les temps des verbes de la phrase.
....b) Justifiez leur emploi.
6. A quel genre littéraire peut-on rattacher ce texte?

II - Marseille
1. "Paris est une attraction. Marseille est un passeport."
....a) La même figure de style est ici employée deux fois. Quel nom lui donne-t-on?
....b) Trouvez un autre exemple dans le texte.
....c) Expliquez l'emploi du présent.
2. a) Relevez dans le passage allant de " C'est pour ça..." jusqu'à "...de l'amour", le champ lexical du
sentiment.
....b) Déduisez-en la nature de la relation que l'auteur entretient avec Marseille.
3. a) Expliquez dans le contexte le sens du mot " tolérance ".
....b) Trouvez dans le texte un nom de sens contraire.
4. Trouvez trois raisons qui expliquent que l'auteur a " Marseille au cœur ".

RÉECRITURE

Réécrivez les passages suivants à la première personne du pluriel :


1. " D'où que l'on vienne, on est chez soi à Marseille. Dans les rues, on croise des visages familiers, des
odeurs familières."
2. " J'aime croire - car j'ai été élevé ainsi - que Marseille, ma ville, n'est pas une fin en soi."
Vous n'oublierez pas d'effectuer tous les changements nécessaires.
RÉPONSES AUX QUESTIONS

I - L'expression de soi

1. a) Voici les pronoms personnels sujets dans le premier paragraphe : "je", "il", "on"
b) "je" renvoie au narrateur, l'auteur Jean-Claude Izzo,
"il" représente celui qui arrive à Marseille pour s'y installer, ou un simple voyageur, touriste, "on",
pronom indéfini, évoque tout type de personnes, tout type de populations, origines, classes sociales qui
se croisent et cohabitent à Marseille, ce qui montre bien le caractère cosmopolite de la ville.

2. Le pronom personnel dominant dans le texte est le pronom "je", ce qui est attendu puisqu'il s'agit
d'un texte autobiographique où l'auteur développe ses sentiments et réflexions au sujet de Marseille.

3. En langage plus soutenu, la phrase "Ici, celui qui débarque un jour sur le port, il est forcément chez
lui " est la suivante :
"Ici, celui qui débarque un jour sur le port est forcément chez lui"
Il fallait donc supprimer la reprise par le pronom "il" de celui, tournure du langage familier.

4. a) "familier" a le sens de "bien connu", "dont on a l'expérience habituelle", "ordinaire"


b) Le nom qui appartient à la même famille dans le texte est " familiarité".

5. a) "crois", "colle" sont au présent


" j'ai appris" est au passé composé.
b) C'est un présent d'actualité, temps du discours, qui permet d'ancrer le récit dans la situation
d'énonciation, c'est-à-dire qui se réfère au moment où l'auteur écrit.
Le passé composé est le temps passé du discours. Il exprime le résultat présent d'une action passée :
l'auteur évoque son expérience, son apprentissage, qui expliquent son analyse présente de la ville.

6. On peut rattacher ce texte à l'autobiographie puisque l'auteur évoque ses souvenirs personnels, sa
vision subjective de la ville, ses réflexions propres.
Il est caractérisé par les nombreuses occurrences de pronoms personnels de première personne du
singulier : "je", "me", "moi". De plus, ce texte présente une approche affective : "j'aime", "je ne suis
pas chauvin", "même émotion que pour la femme aimée"

II - Marseille

1. a) Il s'agit d'une analogie, établissant une correspondance entre deux éléments différents mais qui
offrent des ressemblances, sans utilisation de terme comparatif.
Mais on acceptera certainement métaphore, comparaison sans outil de comparaison.
b) Un autre exemple dans le texte : " Marseille, c'est ma culture du monde"
c) Le présent employé est un présent de vérité générale. Ce qu'énonce l'auteur a été, est, et restera vrai.

2. a) Voici les mots appartenant au champ lexical du sentiment : " aime, partager, passionnément,
nostalgie, émotion, aimée, désire, amitié, fidélité, amour"
b) L'auteur entretient une relation affective avec Marseille, affective, passionnelle.
Il en parle comme d'une femme aimée qu'il ne peut pas quitter longtemps. C'est aussi le lieu de ses
racines, sa ville d'enfance, le berceau de ses amours et de ses amitiés.

3. a) Dans le contexte, l'évocation de Marseille, ville cosmopolite "plaque tournante" de l'immigration


depuis de nombreux siècles, la "tolérance" illustre le fait que les différentes populations, classes
sociales, cohabitent sans réel problème, dans le respect de chacun.
Tolérance a donc ici son sens d'accepter ce qui est différent chez l'autre, donc accepter "l'Autre"
b) Dans le texte, un nom de sens contraire est "chauvinisme", synonyme de nationalisme, d'amour et
d'intérêt exclusifs pour sa patrie, impliquant un rejet des autres.

4. Trois raisons qui expliquent que l'auteur a "Marseille au cœur ":

C'est sa ville natale, il y a ses racines : "je suis né à Marseille", "naître à Marseille", "on est chez soi à
Marseille" Fils d'immigrés (père italien et mère espagnole), il s'est toujours senti bien dans "sa" ville
qui est aussi celle de tous les "autres".
Ce n'est ni le structure ni la beauté de la ville qui le séduisent mais son caractère profondément
humain, offrant un mélange culturel unique : "ma culture du monde", "ma première éducation du
monde", "Marseille est un passeport".
Marseille a donné une éducation morale et politique à l'auteur qui a appris les grandes valeurs de
l'humanité : "accueil, tolérance, respect de l'autre, amitié, fidélité, amour". Marseille n'est pas un vase
clos mais l'illustration de la liberté des peuples et de leur possible coexistence : "une porte qui resterait
ouverte, toujours"

RÉECRITURE

Les passages réécrits à la première personne du pluriel, avec les changements nécessaires :

1. "D'où que nous venions, nous sommes chez nous à Marseille. Dans les rues, nous croisons des
visages familiers, des odeurs familières".
2. " Nous aimons croire - car nous avons été élevés ainsi - que Marseille, notre ville, n'est pas une fin
en soi".

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