T.P de Droit Constitutionnel

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0.

INTRODUCTION
En 1964 après l'apaisement relatif aux troubles, une nouvelle constitution
fut adoptée en entrant en vigueur le 01 août. Elle avait été cette fois-ci
l'œuvre national conçu par un avant projet proposé par certains experts
de l'O.N.U. Mais cette constitution qui a été élaborée à luluabourg, suite
à une conciliation nationale avait le caractère d'un compromis ou une
constitution hybride ou l'équilibre faisait défaut sur certains points. Les
divergences politique, qui divisaient alors le pays ont obligé la
constituante de 1964 à ne pas prononcer clairement. Qu'il s'agisse des
rapports entre les pouvoirs de la fixation des domaines de compétence
entre le gouvernement central, et autorités provinciales.
1. PROBLÉMATIQUE
Les concepts régimes politiques ne fait pas non plus l'unanimité de
chercheur en droit public, s’il y en a qui les considèrent comme un sous-
système constitué par l'ensemble des institutions politiques d'un système
social certains autres trouvent une identité entre les régimes politiques et
le système politique il convient pourtant de rester prudent de tenir
compte de l'aspect auquel l'on se réfère pour mieux définir le terme
régime politique appartient au vocabulaire de la science politique et non
du droit constitutionnel
Tout régime apparait d'abord comme la résultante du jeu des forces
politiques comme les partis politiques, les groupes de pression ou le
contre pouvoir (presse médias syndicat etc) dans le cadre institutionnel
établi par les textes constitutionnels pour déterminer un régime politique
il importe le tenir compte d'autres facteurs historiques, idéologiques et
économiques qui présente une importance considérable selon que l'on
met l'accent sur un aspect ou un autre l'on possède à plusieurs
classifications des régimes politiques régimes pluralismes du parti
unique, régimes totalitaires ou démocratiques parmi ces derniers les
classifications abordent également ainsi les régime parlementaire,
régime présidentiel le régime semi-présidentiel etc. Sont en quelque
sorte types des régimes politiques
Pour une bonne compréhension il sied de noté deux questions seront
posé dans le but d'expliciter notre sujet :
 C'est quoi les régimes politiques et il en existent combien ?
 Comment était organisé les pouvoirs politique dans la constitution
de 1964 ( Régime politique) ?

2. INTERET DU SUJET

Cette étude et d'autant plus indispensable et qui nous semble important


de relever combien cette notion du régime politique sous la constitution
de 1964 pourrait être préjudiciable aux intérêts de tout juriste.
L'intérêt théorique consiste en ce que ce travail constitue un outil de
conscientisation des connaissances dans l'examination de la constitution
de 1964 et son organisation politique. Ce travaille contribue-t-on soit peu
enrichir notre connaissance de la manière dont nous pouvons le
développer et connaître certaines règles qui ont été disposés dans la
constitution de 1964.
Cette étude présente aussi un intérêt pratique pour les étudiants qui ont
eu à le développer en recourant à des ouvrages à la Constitution de
1964 pour plus de précisions en ce qui concerne l'étude du régime
politique organisé.

3. MÉTHODE DU TRAVAIL

Dans la rédaction de ce travail nous ferons les cours successivement à


la méthode sociologique, juridique et technique documentaire
Le recours à la méthode sociologique nous à Paru d'une opportunité
manifeste c'est la science de la réalité constatée en examinant la
constitution de 1964.
Par ailleurs la méthode juridique que constituera notre méthode de
chevet d'autant plus qu'il a également été question pour nous, vous faire
une analyse de la constitution de 1964 constater des lacunes dont
souffraient la constitution de 1964 avec son manque de précision en ce
qui concerne le régime politique.
Enfin la technique documentaire aura les mérites de nous apporter un
supplément d'information du fait notamment de recours à la consultation
de tout écrit ayant trait à notre sujet.
4. ANNONCE DU PLAN

Deux chapitres seront consacrés à l'examen de notre étude


Les premier traitera la question de toutes formes des régimes politiques
organisés, section 1ère régimes pluralistes ou de parti unique, section
2ème régimes totalitaires ou démocratiques, section 3ème classifications
des régimes suivantes ; régime parlementaire, régime présidentiel,
régime semi-présidentiel.
Le deuxième traitera la question de l'organisation du régime politique ou
organisation des pouvoirs selon la constitution de 1964.
Chapitre. Définition de toutes formes des régimes politiques.

Section 1ère. Régimes pluralistes de parti unique


Le système pluraliste n'est pas absolu, il comporte bien des
inconvénients comme a écrit MPONGO BOKAKO : « pluralisme intégral
implique l'absence d'une majorité parlementaire stable et cohérente,
capable de soutenir fidèlement et durablement le gouvernement.
Formées de pièces et de morceaux, les majorités parlementaires se
nouent et se dénouent, investissent et renversent des cabinets
éphémères. L'instabilité gouvernementale est la rançon directe du
multipartisme intégral ».

Pour sa part Evariste BOSHAB soutient que : «Le passage du


monolithisme au multipartisme a été tronqué et piégé. Tout a été mis en
oeuvre pour la reconduction, par des voies détournées, des privées du
modèle ancien. Il suffit de faire allusion à plusieurs arrangements
particuliers intervenus au Congo entre les forces dites du changement et
les tenants de l ordre ancien. Ces arrangements ne signifient rien d'autre
que tailler la loi à la dimension du dictateur, dans un trafic honteux». Ce
qui amènerait de passer à la loupe le contexte auquel était instauré le
pluralisme en RDC.

A. CONTEXTE HISTORIQUE DE L'INSTAURATION DU PLURALISME


EN RDC

Le droit au régime pluraliste est clairement affirmé pour la première fois


dans la constitution congolaise depuis 1964. Après avoir été réduit au
bipartisme dans la constitution de 1967 le droit a été pendant un long
moment, hiberné et corseté dans le cadre de régime monolithique du
MPR puis de MPR parti-Etat (1965-1997) avec, les intervalles quelques
éclaircis de lumière démocratique. Ressuscité après le discours de 24
avril 1990.
Il annonça plusieurs bouleversements politiques, à savoir la fin du
monopartisme, l'instauration du multipartisme, la fin du rôle dirigeant du
parti, et la séparation entre le parti et l'Etat.
L'avènement du multipartisme démocratique introduisit un nouveau
facteur dans l'imaginaire du pouvoir des acteurs sociopolitiques
congolais, à savoir l'éventualité des élections. Pourtant, bien avant
même la concrétisation de l'éventualité électorale, le régime décadent de
Mobutu avait déjà réussi à introduire la notion de « géopolitique » qui
préconisait la nomination des natifs de différentes entités aux postes de
commandement dans lesdites entités. En réalité, la pratique de
géopolitique était tout simplement l'une de stratégies mises sur pied par
le régime pour diviser les forces du changement à une période où sa
survie était sérieusement menacée69(*).

Juste après, les partis politiques poussent comme des champignons


dans une clairière. Personne ne les attend, et eux-mêmes n'ont besoin
de personne. Car pour la plupart d'entre eux, ce qu'ils réclament ce n'est
pas une manière nouvelle de gouverner mais, une nouvelle redistribution
des privilèges.

Finalement au départ de joseph MOBUTU , le pays comptera plus de


436 partis politiques alors qu'à son arrivée au pouvoir, il fustigeait
l'existence pléthorique de 44 partis à son avis « sources des désordres
politiques connus de 1960 à 1965» dans le pays.

Juste après cette instauration de multipartisme se succédera beaucoup


de textes destinés à réglementer ce pluralisme chacun dans une époque
ou régime bien déterminé. Au point suivant nous allons plonger dans
l'histoire enfin de passer en revue ces différents textes légaux.

* 63MPONGO BOKAKO E., institutions politiques et droit constitutionnel,


op.cit., p.196.

* 64 BOSHAB E., Entre la colombe et les faucons ou vont les partis


politique en République Démocratique du Congo, op.cit, p.10.
* 65 Art 30, de la constitution de République Démocratique du Congo du
1 aout 1964, moniteur congolais 5ème année, n° spécial, 1964.

* 66 Art 4, la constitution de 1967, moniteur congolais n°14,15 juillet


1967

Section 2ème. Régimes totalitaires ou démocratiques


Après plusieurs années de Transition, la République Démocratique du
Congo amorce l’atterrissage "réussi" ou "forcé" de celle-ci, dont l’ultime
étape est l’organisation des élections libres et démocratiques. Le peuple
congolais vient de se prononcer sur la Constitution de la Troisième
République par voie référendaire et, ipso facto, sur la forme unitariste de
l’État.

En 1964, à Luluabourg, et en 1992, à Kinshasa, les fédéralistes avaient


réussi à prendre le dessus des unitaristes. Tandis que le coup d’État de
Mobutu en novembre 1965 et la libération afdélienne [2] de Kabila vont
redonner succès aux idées centralisatrices du pouvoir d’État avec,
comme conséquence inévitable, la dérive dictatoriale.

Les hommes politiques du Congo, pays aux dimensions de l'Europe de


l’Ouest sans la Scandinavie, se sont toujours affrontés sur la question
primordiale de la forme de l’État. Pour éviter le chaos, on recourt à des
subterfuges juridiques "informes" pour mettre d’accord les protagonistes
fédéralistes et unitaristes.

Le Congo a connu des fortunes diverses en ce qui concerne la gestion


politique et socio-économique jusqu’en décembre 2002. Les Congolais,
réunis à Pretoria (Afrique du Sud), dans le cadre du Dialogue Inter-
Congolais, ont convenu laborieusement de gérer de manière inclusive la
période de Transition en vue de la pacification du pays, de la
réunification du territoire, de la restauration de l’autorité de l’État sur
l’ensemble du pays et de l’organisation d’élections au plus tard le 30 Juin
2006. C’est, naturellement, sur un fond psychologique trouble et instable
que la population congolaise va élire ses futurs dirigeants.

La préoccupation dans la présente monographie est qu’au delà de la


question de la forme de l’État et de ses corollaires, il faille recréer un État
en crise ou tout simplement liquéfié. La plupart des analystes
s'accordent sur le fait qu'avec la patrimonialisation de l'État congolais
sous Mobutu et même bien avant sous l'État Indépendant du Congo
(E.I.C), la R.D. du Congo ne répond plus aux critères d'un État moderne
selon la tradition européenne, qui sont : un pouvoir institutionnalisé, un
appareil administratif, des lois universalistes et un monopole légitimé de
l'exercice de la coercition [3].

D'autres pensent à un territoire bien délimité sur lequel le pouvoir


légitime exerce un imperium, donc une souveraineté reconnue de tous,
une population maîtrisée et des assises budgétaires réelles pour
financer les fonctions précitées. Enfin, d'autres encore estiment qu'un
État moderne implique la fin du patrimonialisme, autrement dit : une
coupure nette avec tout lien de propriété éventuel au bénéfice des
détenteurs du pouvoir. Ce qui n'est pas le cas de la R.D.Congo
aujourd'hui, ni ne l’a été hier aux époques de Léopold II et de Mobutu.
Un effort d'étatisation avait été opéré sur le continent noir, mais il s'est
estompé à cause des crises économiques récurrentes dues à des choix
politiques inappropriés, à la prédation quasi institutionnalisée et à des
conflits multiples qui ont finalement ruiné les chances de la consolidation
des évolutions timides connues. Des qualificatifs évocateurs tels "État
prémoderne", "néo-traditionnel et bureaucratico-patrimonial", "État-
chefferie", ont été attachés à la R.D. du Congo. D’aucuns le qualifient
aussi d’un État à "économie d'accumulation et rentière". Il est dès lors
facile de comprendre l'ampleur de la tâche de la reconstruction d'un État
digne de ce nom au Congo. Si l’option unitariste a été retenue, c’est en
raison des craintes compréhensibles contre la partition du Congo, et
surtout, compte tenu des velléités sécessionnistes persistantes.
Pourtant, des motivations d’ordre managérial et de rationalité, des
raisons socio-culturelles, historiques et politiques pertinentes militent en
faveur de la fédéralisation de la R.D. du Congo.
La présente contribution est le fruit d’observations de terrain, à la fois en
tant qu’acteur et témoin dans notre pays depuis près de deux décennies.
Deux parties, la composent : après avoir délimité et précisé les contours
des concepts de fédéralisme et de gouvernance locale (I), un aperçu
historique de l’organisation politico-administrative du Congo aux temps
anciens permettra d’indiquer les enjeux du fédéralisme (II).
DÉFINITION DES CONCEPTS

Le concept de "fédéralisme" prête souvent à confusion : il est assez mal


connu à travers le monde où il suscite trop souvent des réactions
inappropriées et inspire parfois le sentiment de peur pour certains. Il est
bon de revenir à ses origines pour tenter de le caractériser
historiquement, institutionnellement et géographiquement et d’en
préciser in fineles contours.

La "gouvernance locale", comme toute nouvelle idée, soulève


interrogation et pessimisme de la part des partisans de l’État-Nation,
mais elle offre des possibilités alternatives qui méritent attention.
Trois grands principes commandent l’organisation fédérale :

le principe de séparation, suivant lequel les compétences législatives et


exécutives sont réparties entre deux niveaux de gouvernement, l'un
central
(ou fédéral), l'autre local (ou fédéré). En général, l'État fédéral n'exerce
que des pouvoirs qui lui sont explicitement attribués. Les autres
compétences sont soit réservées aux États fédérés, soit concurrentes et
exercées en commun par l'État fédéral et les États fédérés. Lorsque les
niveaux existants n'offrent pas de moyens adéquats, il y a lieu de
recourir à un centre de décision et à une mise en commun des
ressources et des capacités. Le principe de subsidiaritépeut alors être
mis en œuvre.
le principe d'autonomie: chaque niveau de gouvernement est autonome
(ou souverain) dans le domaine de ses compétences et dans les limites
imposées par la Constitution fédérale.
le principe de participation : les États fédérés doivent être représentés et
participer aux décisions fédérales. Cette participation se concrétise
typiquement (mais pas exclusivement) dans le bicaméralisme, où la
deuxième chambre représente de manière égalitaire (sur la base d’un
État/une voix, ou proportionnellement à leur population) les États
fédérés. L'existence d'un noyau dynamique fédérateur implique un
équilibre entre les membres de la fédération, entre les grands États
fédérés et les sous-ensembles des petits et moyens qui prémunit
l'ensemble contre l'hégémonie d'un membre ou d'un groupe de
membres.
Un référendum constitutionnel a lieu du 15 juin au 10 juillet
1964 en République démocratique du (Léopoldville). La population est
amenée à se prononcer sur une proposition de constitution, qu'elle
approuve à une très large majorité.

Le texte constitutionnel, appelé "Constitution de Luluabourg " du nom


de la ville où elle fut élaborée, instaure la première république. Il s'agit
alors de l'aboutissement d'un processus planifié par la loi fondamentale
proclamée peu avant l'indépendance en 1960.

Le pays, qui se faisait appeler "république du Congo-Léopoldville" pour


se distinguer du congo voisin, dit "Congo-Brazzaville", prend le nom
de République démocratique du Congo le 1er août suivant lors de la
promulgation de la nouvelle constitution.

Les électeurs sont amenés à voter par le biais d'un bulletin « pour » de
couleur verte, ou d'un bulletin « contre » de couleur noire. En l'absence
de fichier électoral dans le pays, le chiffre de la participation est inconnu.

Section 3ème . Classification des régimes suivantes :

A. Régime parlementaire
régime parlementaire est un régime politique fondé sur la collaboration
des pouvoirs entre le corps législatif (le Parlement) et le corps exécutif
(le gouvernement).
Dans le régime parlementaire, le Gouvernement qui incarne le pouvoir
exécutif, peut être renversé par le Parlement devant lequel il est
politiquement responsable. Les membres du Gouvernement ne sont pas
élus, mais sont issus de la majorité parlementaire à laquelle ils doivent
leur pouvoir.
existe deux types de régime parlementaire, qui ont tous les deux pour
base la responsabilité et la dissolution, mais qui connaissent un équilibre
interne différent.
Le régime parlementaire dualiste. ...
Le régime parlementaire moniste. ...
Les variations.
Le Premier ministre dirige l'action du Gouvernement, lequel « détermine
et conduit la politique de la Nation ». Le Parlement est constitué de deux
assemblées, l'Assemblée nationale et le Sénat, qui examinent et votent
les lois, contrôlent le Gouvernement et évaluent les politiques publiques.

La session ordinaire, dite unique, court du premier jour ouvrable


d'octobre au dernier jour ouvrable de juin, dans la limite de 120 jours de
séance par an (art. 28 de la Constitution). Le Premier ministre, ou la
majorité des membres de chaque assemblée, peut demander des jours
supplémentaires de séance.
La séparation souple : le régime parlementaire. Le régime parlementaire
peut être défini comme un régime dans lequel le Gouvernement est
politiquement responsable devant le Parlement, et où celui-ci peut faire
l'objet d'une dissolution par l'exécutif.
La séparation souple : le régime parlementaire. Le régimparlementaire
peut être défini comme un régime dans lequel le Gouvernement est
politiquement responsable devant le Parlement, et où celui-ci peut faire
l'objet d'une dissolution par l'exécutif.
Un régime parlementaire est un régime politique fondé sur une
séparation souple des pouvoirs, contrairement au régime présidentiel où
la séparation est stricte. Dans le régime parlementaire, le Gouvernement
qui incarne le pouvoir exécutif, peut être renversé par le Parlement
devant lequel il est politiquement responsable. Les membres du
Gouvernement ne sont pas élus, mais sont issus de la majorité
parlementaire à laquelle ils doivent leur pouvoir.
Le pouvoir de renversement peut être réciproque lorsque l'exécutif (le
chef de l'Etat) dispose de la faculté de révoquer le Parlement (pouvoir de
dissolution), ce qui incite les deux pouvoirs à collaborer.

Si le Gouvernement n'est responsable que devant le Parlement alors le


régime parlementaire est qualifié de "moniste". Exemples : Angleterre,
Japon, Inde, Canada...
Si le Gouvernement est responsable à la fois devant le Parlement et
devant le Chef de l'Etat, le régime parlementaire est dit "dualiste". Le
chef de l'Etat, s'il est élu au suffrage universel, joue un rôle politique
important.
S’ils la désapprouvent, celui-ci est forcé de démissionner. Par cette
procédure, l'Assemblée représentative va donc mettre en cause la
responsabilité politique du gouvernement.
la question de confiance est posée par le gouvernement directement à
l’Assemblée. Par cette procédure il met sa responsabilité en jeu et sera
contraint de démissionner en cas d’échec. En revanche une réussite
peut permettre de mettre fin à un désaccord entre le gouvernement et
les parlementaires ou aider à rassembler une majorité divisée au sein du
Parlement.
Le parlementarisme moniste se manifeste également par un effacement
du chef de l'État. Cet effacement peut même aller jusqu’à ne réserver au
président qu’un rôle de représentation : il exerce alors une simple
magistrature morale (comme au Canada, par exemple).
Le régime dualiste
Modifier
Le régime parlementaire dualiste était initialement le seul régime
parlementaire pratiqué. Apparu dans des monarchies européennes, en
Angleterre (de 1792 à 1834), en France (de 1830 à 1848) et en Belgique
(à partir de 1831), il marque une étape majeure entre l’absolutisme royal
et la souveraineté du peuple.

Dans les royautés, l’effondrement de la légitimité royale en faveur de


celle du gouvernement (en Angleterre notamment à partir du début du
xixe siècle), entraîne une transformation des régimes, mais alors que le
monisme semblait se généraliser au sein des régimes parlementaires où
le chef de l’État ne jouait de plus en plus qu’un rôle formel dans
l’exercice des pouvoirs, la France, sous la Cinquième République montre
un retour au dualisme par la pratique. En effet, si la Constitution n'affirme
que la responsabilité du Gouvernement devant le Parlement et instaure
un régime moniste, en pratique, le Gouvernement est également
responsable devant le président de la République ; la plupart des
démissions du Gouvernement se faisant sous l'impulsion du chef de
l'État. Jacques Chirac, en août 1976 et Manuel Valls, en décembre 2016,
sont les seuls chefs du Gouvernement à avoir démissionné sans
l'intervention du président de la République.
Dans un régime parlementaire dualiste, le gouvernement est à la fois
responsable devant le parlement et devant un chef de l’État actif, héritier
de l’ancien monarque absolu (devenu roi du peuple ou président). Cette
responsabilité de l’exécutif devant le législatif se fonde sur le principe
d’égalité et de collaboration des pouvoirs, et, comme l’écrivit Auguste
Burdeau à propos de la Monarchie de Juillet de 1830 à 1848, sous un «
régime parlementaire authentique » (autrement dit dualiste), « le
Parlement et le Roi [constituent] des forces sensiblement égales ».
La théorie dualiste repose sur deux postulats :
la possibilité d’une égalité entre les pouvoirs ;
le fait que cette égalité soit réalisable à l’aide d’un jeu équilibré entre
responsabilité ministérielle et droit de dissolution
B. Régime présidentiel

La république du Congo est une république multipartite à régime


présidentiel, où le président est à la fois chef de l’État et chef du
gouvernement. Le pouvoir exécutif est aux mains du gouvernement
tandis que le pouvoir législatif est partagé entre le gouvernement et les
deux chambres du Parlement : l'Assemblée nationale et le Sénat. De
1970 à 1992, le pays, appelé officiellement la république populaire du
Congo, était gouverné selon un système de parti unique. Après
l'adoption d'une nouvelle constitution en 1992 et jusqu'à la guerre civile
de 1997, le système gouvernemental du pays était similaire au système
français. Ayant pris le pouvoir, Denis Sassou-Nguesso suspendit la
constitution de 1992. La constitution, adoptée par référendum en 2002,
retourne à un régime présidentiel, avec un mandat de sept ans pour le
chef de l'État et un parlement bicaméral. La constitution, adoptée par
référendum en 2015, retourne à un régime présidentiel, avec un mandat
de cinq ans pour le chef de l'État
1.
2. Le Parlement est doté de deux chambres, l’Assemblée nationale et
le Sénat. La première compte 139 membres élus pour cinq ans
dans des circonscriptions à siège unique, le second compte 66
membres élus pour six ans par les conseils de district, locaux et
régionaux. Le Parti congolais du travail est largement majoritaire.
Les partis d’opposition sont autorisés, mais il est admis qu’ils n’ont
guère de chance d’accéder au pouvoir.

A. Régime semi-présidentiel

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Généralité sur la RDC
Régime politique du pays
Régime politique du pays

La République Démocratique du Congo est dans un régime semi-


présidentiel où le Chef de l’Etat est élu au suffrage universel et il a ses
prérogatives propres. Par ailleurs, le Gouvernement est responsable
devant le Parlement.

La République Démocratique du Congo est un État de Droit et est


actuellement régie par la Constitution du 18 février 2006.
Avec plusieurs dizaines d’articles consacrés aux droits fondamentaux et
libertés publiques, cette constitution fait de la République un État de
droit, indépendant, souverain, uni et indivisible, social, démocratique et
laïc. Elle met en place un régime semi-présidentiel. Aux termes de son
article 68, les institutions de la République sont :

Le Président de la République ;
Le Parlement ;
Le Gouvernement ;
Les Cours et Tribunaux.
L’organisation institutionnelle du pays répond à des préoccupations
majeures tirées de l’expérience politique vécue par le peuple congolais. Il
s’agit en effet de :

Assurer le fonctionnement harmonieux des institutions de l’Etat ;


Eviter les conflits ;
Instaurer un état de droit ;
Contrer toute tentative de dérive dictatoriale ;
Garantir la bonne gouvernance ;
Lutter contre l’impunité ;
Assurer l’alternance démocratique.
Le Président de la République est le Chef de l’Etat. Il Représente la
Nation et est le symbole de l’Unité nationale. Il veille au respect de la
Constitution et assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des
pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’Etat. Il est
le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la
souveraineté nationale et du respect des traités et accords
internationaux.

Le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour


un mandat de cinq ans renouvelables une seule fois.
Il nomme le Premier Ministre au sein de la majorité parlementaire. Les
actes réglementaires qu’il signe dans les matières qui relèvent du
Gouvernement sont couverts par le contreseing du Premier Ministre qui
en endosse la responsabilité devant l’Assemblée Nationale.

Les affaires étrangères, la défense et la sécurité, autrefois domaines


réservés du Chef de l’Etat, sont devenus désormais des domaines de
collaboration entre lui et le Gouvernement.

Le Gouvernement est composé du Premier Ministre, de Vice-Premier


Ministres, de Ministres d’Etat, de Ministres, de Ministres Délégués et de
Vice-Ministres.

Sous l’impulsion du Premier Ministre, il demeure le Maitre de la conduite


de la politique de la Nation qu’il définit en concertation avec le Président
de la République. Le Gouvernement est responsable de son action
devant l’Assemblée Nationale qui peut le sanctionner collectivement par
l’adoption d’une motion de censure.

Le Premier Ministre assure l’exécution des lois et dispose du pouvoir


réglementaire sous réserve des prérogatives dévolues au Président de la
République.

Le Gouvernement ILUNGA ILUNKAMBA est actuellement en fonction


depuis 2019 et il est l’émanation de la coalition majorité parlementaire
issue des élections du 30 décembre 2019.

Le Parlement est composé de deux chambres à savoir l’Assemblée


Nationale et le Sénat. Il vote les lois, contrôle le Gouvernement, les
entreprises du portefeuille ainsi que les établissements et les services
publics.
Les membres du Sénat portent le titre de Sénateur. Le Sénateur
représente sa province mais son mandat est national. Les Sénateurs
sont élus au second degré par les Assemblées provinciales pour un
mandat de cinq ans. Comme les députés, ils sont rééligibles.

La Constitution du 18 février 2006 proclame l’indépendance du pouvoir


judiciaire dont les membres sont gérés par le Conseil Supérieur de la
Magistrature, exclusivement composé de magistrats. Pour plus
d’efficacité, de spécialité et de célérité dans l’accomplissement de leurs
missions respectives, les cours et tribunaux sont éclatés en trois ordres
juridictionnels
Les juridictions de l’ordre placées sous le contrôle de la Cour de
cassation ;
Les juridictions de l’ordre administratif dirigé par le Conseil d’Etat ;
La Cours Constitutionnelle.
Il convient de souligner que sur le plan de l’organisation administrative, la
RDC est un Etat décentralisé. Les provinces et les autres entités
décentralisées à savoir la ville, la commune, le secteur et la chefferie
jouissent de la libre administration et de l’autonomie de gestion de leurs
ressources économiques humaines, financières et techniques.

Les Institutions Provinciales sont l’Assemblée Provinciale et le


Gouvernement Provincial. L’Assemblée Provinciale est l’organe
délibérant de la province. Elle délibère dans le domaine de compétences
réservées à la Province et contrôle le Gouvernement provincial qui est
l’organe exécutif.
Chapitre 2. Régime politique sous la constitution de 1964.

Le régime instauré par la constitution du premier août 1964 et précédé et


influencé par le régime parlementaire mise en place par la loi
fondamentale sur les structures du Congo de 1900 du 19 mai 1960. En
étudiant brièvement les circonstances qui ont tous les fonctionnements
de ces régimes nous aurons jeté un véritable éclairage sur la nature du
régime politique de 1964.
Section 1ère. Les circonstances antérieures à la constitution de 1964

Bien que fidèle aux traditions politiques belges, le régime parlementaire


de la loi fondamentale se buta à la conception du pouvoir de leaders
politiques congolais et à l'air frustration conséquente de ne pas ressentir
suffisamment les assises sur lesquelles reposer l'autorité des
gouvernants. À force de vouloir bannir les rouages constitutionnels
personnalisation su pouvoir, la loi fondamentale amena les
responsables politiques à agir en dehors d'elle et à tenter de s'exprimer
à travers les pouvoirs personnel. C'est ainsi que face à la situation
critique qui prévalait alors au pays, le chef de l'État pourtant
irresponsable en régime parlementaire, prétendit assumer directement
des pouvoirs de plus en plus large les gouvernements réel.
C'est pouvoir réel de chef de l'État que le constituant de Luluabourg
venait entretenir et consacré dans le chef du président kasavubu ainsi
qu'il ressort d'ailleurs du mémoire explicatif la dite Constitution : c'est
fondant sur l'expérience vécue pendant la première législature le
membre de la Commission en tenue à ce que la Constitution elle-même
régla un nombre important de matière.
En effet, malgré les conditions difficiles instaurer par les dispositions de
l'article 43 de la loi fondamentale pour donner au gouvernement une
certaine stabilité, l'absence d'organisation des partis et l'inexpérience
des premiers parlementaires congolais, n’ont nullement abouti sur la
collaboration attendue de ce genre de régime et ne pouvait conduire qui
à un exécutif d'une extrême faiblesse.
Cette faiblesse n'était pas de nature à permettre aux dirigeants politiques
de faire passer au plan de réalisation, leurs diverses promesses et
espérance concocter lors du transfert de souveraineté. L'enthousiasme
soulevé par la lutte pour l'indépendance s'est de la sorte transformée en
une certaine désaffectation des masses. Il en est résulté une véritable
carence d'adhésion de la population au régime mise en place. Il était
donc prévisible que les responsables politiques avaient plus besoin d'un
exécutif fort qui leur permettrait d'exercer les pouvoirs sans entrave et de
réaliser un plan qui leur permettrait de recouvrir la confiance de la
population dans les institutions. C'est donc dans cet état d'esprit que
devait s'élaborer la nouvelle Constitution.
Section 2ème. La nature du régime politique de la constitution de
1964.

À l'analyse des institutions de la constitution du 1er août 1964, il apparaît


que les constituants des Luluabourg, préoccupé par les soucis de rendre
efficace l'action gouvernementale, avait tenter d'attribuer au président de
la République des prérogatives considérables face à un gouvernement
dans les membres apparaissent comme de simple collaborateurs qui
nomme et révoque librement.
Les organes exécutifs (le président de la République et ses ministres
disposent pleinement du pouvoir exécutif et les organes législatifs) ( la
chambre des députés et le sénat) disposent aussi pleinement, à
quelques exceptions près du pouvoir législatif, les uns et les autres pour
toute la durée de leurs mandats respectifs.
Les corollaires à cette indépendance, assez renforcement en fait de
l'exécutif, réside dans la possibilité propre au régime présidentiel de mise
en accusation pénale du président et de ministre par les chambres pour
haute trahison, violation intentionnelle de la Constitution, détournement,
concussion et corruption.
À travers l'abolition des sanctions réciproques entre l'exécutif qui ne
répond pas mais sa responsabilité politique devant les Parlement et les
chambres qui ne peuvent être dissoute, les constituants de Luluabourg
entendait instaurer une nette séparation des pouvoirs propre au régime
présidentiel. Celui-ci s'analyse pour l'essentiel comme un régime dans
lesquels l'équilibre cherché des pouvoirs exécutif et législatif résulte de
leur indépendance réciproque et leur certitude de demeurer en fonction
jusqu'à l'expiration de leur mandat.
Ces éléments majeurs de régime présidentiel sont vite atténués par les
vestiges du parlementarisme de 1960, qui se manifestent par une
collaboration tant organique que fonctionnelle. En tant qu'organe
indépendant les Parlement intervient dans la formation même de
l'exécutif. Contrairement aux régimes présidentiels classique dans
lesquelles la prépondérance du président recommande son élection au
suffrage universel, le président congolais de la constitution de
Luluabourg est élu par un collège restreint composé par les Chambres
réunies en congrès, les assemblées provinciales et les délégués de la
ville de Léopoldville.
Malgré la concentration du pouvoir exécutif ton nominal que réel entre
les mains du chef de l'État, les monocéphalisme exécutif recommandé
en régime présidentiel et éludé par le bicéphalisme de façade que laisse
apparaître l'existence d'un gouvernement dirigé par un premier ministre
est composé des ministres nommés par le chef de l'État mais investi par
le Parlement dans le refus d'approbation entraîne la démission.
CONCLUSION
En définitive si certains ont cru pouvoir qualifier ce régime de présidentiel
comme il semble apparaître à partir de beaucoup de ses éléments
caractéristiques, d'autres, pourtant des critères du régime présidentiel
évoquent des difficultés à ranger ce régime hybride. Nous pouvons dire
que nous sommes convaincus de le considérer comme relevant du
régime présidentiel déformé. il s'agit du régime présidentialiste
caractérisé teinté de parlementarisme.
Conscient des divergences politiques qui ont ravagé le jeune pays au
lendemain de l’indépendance , la constitution de Luluabourg , voulait par
ce compromis constitutionnel , parvenir à concilier les antagonismes. On
a cru à un support présidentiel à ces institutions en renforçant le pouvoir
du président de la république celui-ci devenant ainsi le maître absolu du
pays en temps de crise avec un pouvoir semblable à celui de l’article 16
de la constitution française de la 5ème république.

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