Fiche de Lecture Sur Discours de La Methode
Fiche de Lecture Sur Discours de La Methode
Fiche de Lecture Sur Discours de La Methode
Introduction
René Descartes est un philosophe français. Il est né en 1596 et mort en 1650. Il
écrit beaucoup d'ouvrages, notamment le Discours de la méthode, l'un des plus
célèbre, les méditations métaphysiques, la Dioptrique et bien d'autres. L'objet
de notre étude est son ouvrage intitulé Discours de la méthode, édité
premièrement en 1637. Toutefois, le présent ouvrage qui est en notre
possession est une édition numérique, fait par Jean-Marie tremblay, professeur
de sociologie au Cégep de chicoutimi. Le Discours de la méthode est subdivisé
en six parties, dont l’ensemble des parties montrent en générale l'importance
d’une méthode pour acquérir une connaissance certaine .
Développement
Ce qui signifie que les hommes, naturellement, possèdent une lumière qui leur
permet de juger et de distinguer le vrai d’avec le faux.
Pour Descartes, posséder la Raison n’est pas suffisant pour mener a bien nos
recherches et produire de véritables jugements. Il faut user d’une méthode qui
permettra de conduire notre Raison dans le bon sens, sur le droit chemin. De ce
fait, nos différentes opinions, nos différents raisonnements ne viennent pas de
ce que les uns sont plus raisonnables que les autres, mais viens du fait que nous
n'empruntons pas tous le même chemin pour parvenir à nos fins recherchées.
Nous n’usons pas tous de la Raison de la même manière. À ces propos, il dit :
« (…) la diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont plus raisonnables
que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses
voies, et ne considérons pas les mêmes choses. Car ce n’est pas d’avoir l’esprit bon,
mais le principal est de l’appliquer bien. » c’est fort de cela que Descartes exige une
méthode pour bien conduire notre Raison et rechercher la vérité dans les sciences. »
pour dire qu'il ne s’agit pas de créer une méthode unique à laquelle tous les
hommes devraient suivre pour bien conduire leurs raisons. Il s’agit, simplement,
d’une méthode que Descartes à pu user pour conduire sa raison. La méthode
cartésienne, en ce sens, est subjective, elle peut être différents selon ce que
chacun prescrit.
La méthode cartésienne s’articule autour de quatre règles ou préceptes tels
que :
Le premier précepte : « Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie,
que je ne la connusse évidemment être telle : c'est-à-dire, d'éviter soigneusement la
précipitation et la prévention; et de ne comprendre rien de plus en mes jugements, que ce qui
se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit, que je n'eusse aucune occasion
de le mettre en doute. »
Le troisième : « Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les
objets les plus simples et les plus aisés à connaître, pour monter peu à peu, comme par
degrés, jusques à la connaissance des plus composés ; et supposant même de l’ordre entre
ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres. »
Le quatrième : « Et le dernier, de faire partout des dénombrements si entiers, et des
revues si générales, que je fusse assuré de ne rien omettre. »
- « Ma seconde maxime était d’être le plus ferme et le plus résolu en mes actions que je
pourrais, et de ne suivre pas moins constamment les opinions les plus douteuses,
lorsque je m’y serais une fois déterminé, que si elles eussent été très assurées. »
- « Enfin, pour conclusion de cette morale, je m’avisai de faire une revue sur les
diverses occupations qu’ont les hommes en cette vie, pour tâcher à faire choix de la
meilleure ; et sans que je veuille rien dire de celles des autres, je pensai que je ne
pouvais mieux que de continuer en celle-là même où je me trouvais, c’est-à-dire, que
d’employer toute ma vie à cultiver ma raison, et m’avancer, autant que je pourrais, en
la connaissance de la vérité, suivant la méthode que je m’étais prescrite. »
Le cogito
Le cogito est la première vérité que Descartes a trouver dans ses méditations.
En effet, il s’agissait pour lui, tel que prescrit sa méthode, de réputer pour faux
tout ce qui n’étais que vraisemblables. Il s’agissait, en effet, de trouver une
vérité indubitable. Descartes se rendis compte que pendant qu’il doutait de
toutes les vérités déjà présentes, il y’avait quelque chose dont il ne pouvais
douter : sa pensée. Pendant qu’il doute, il pense, et il ne peut pas penser que
douter c’est autre chose que penser. Par conséquent, la pensée devient la
première certitude qu’il découvre. C’est une vérité claire et distincte. À ces
propos, il dit :
pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que
moi, qui le pensais, fusse quelque chose. Et remarquant que cette vérité :je pense,
donc je suis, était si ferme et si assurée, que toutes les plus extravagantes
suppositions des sceptiques n’étaient pas capables de l’ébranler, je jugeai que je
pouvais la recevoir, sans scrupule, pour le premier principe de la philosophie que je
cherchais. »
Cette première vérité implique donc l’existence, puisque pour douter, il faut au
préalable existé. Toutefois, ni la pensée ni l’existence ne peuvent être des
certitudes, si elles ne sont pas fondées, à la base, par un être parfait. Certes, ces
vérités sont claires et distinctes, mais qu’est ce qui nous assure de leurs
certitudes, si quelque chose ne nous le fait pas croire ? Pour Descartes, ce qui
nous rend certain que la pensée et l’existence sont deux vérités indubitables,
claires et distinctes, c’est l’existence d’un être parfait qui met en nous cette
certitude. Cet être ne peut pas nous tromper, et cet être n’est rien d’autre que
Dieu. De ce fait, Descartes prouve l’existence de Dieu et de l’âme.
De ce fait, tout ce que nous concevons pour vrai, est vrai parce que Dieu existe,
car c’est lui qui met cette idée en nous. Descartes va plus loin en disant que :
« Car, premièrement, cela même que j'ai tantôt pris pour une règle, à savoir que les
choses que nous concevons très clairement et très distinctement sont toutes vraies,
n'est assuré qu'à cause que Dieu est ou existe, et qu'il est un être parfait, et que tout
ce qui est en nous vient de lui. » p34
Aussi, si la pensée implique l’existence, cela voudrait dire que l’homme est
naturellement et essentiellement un être de penser. C’est donc la nature de
l’homme de penser. Il est donc une âme pensante. À ces propos, il dit :
« je connus de là que j'étais une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que
de penser, et qui, pour être, n'a besoin d'aucun lieu, ni ne dépend d'aucune chose
matérielle. En sorte que ce moi, c'est-à-dire l'âme par laquelle je suis ce que je suis,
est entièrement distincte du corps, et même qu'elle est plus aisée à connaître que lui,
et qu'encore qu'il ne fût point, elle ne laisserait pas d'être tout ce qu'elle est. » p30
Pour dire que, ce qui détermine l’homme, c’est sa pensée. C'est ce qui fait qu’il
est ce qu’il est, c’est-à-dire un être dont sa nature est de penser. La pensée est
donc différente du corps . Ainsi, l’homme possède un corps physique, matériel,
qui lui permet de se mouvoir, aussi un corps immatériel qui lui permet de
penser, c’est-à-dire l’âme.
Conclusion
En sommes, nous retenons que le Discours de la méthode est un ouvrage
disposé à l’homme, pour lui permettre d’acquérir, en son sein, les
techniques pour s’orienter vers le chemin de la connaissance véritable, la
connaissance certaine. Ainsi, Descartes montre comment, lui, à pu conduire
sa raison jusqu’à la vérité, à travers divers méthodes qu'il a trouvé
nécessaire de les appliquer. Pour lui, tout homme possède la raison, une
lumière naturelle permettant à l’homme de distinguer le vrai du faux.
Toutefois, la manière d’user de notre Raison, créera une différence de
jugements entre les hommes. Donc, le principal, ce n'est pas seulement de
posséder une raison mais de bien la conduire. Cet ouvrage démontre
davantage le rationalisme cartésien, et le place au rang des fondateurs du
rationalisme. Tout philosophe ou apprenti philosophe doit faire la
connaissance de cet ouvrage, car la lecture de cet ouvrage est impérative
quand on veut mener des études sur la philosophie moderne.