Exo Physique
Exo Physique
L’Essentiel du cours :
- L’étude cinématique du mouvement d’un point matériel nécessite le choix d’un référentiel muni d’un repère
d’espace (O,i,j,k) ou(O,i,j) ou (O,i) et d’un repère de temps d’origine to.
- L’équation horaire d’un MRU est : x = vot + xo avec vo et xo vitesse et abscisse du mobile à l’instant initial (t = 0).
- Les équations horaires d’un MRUV sont : x = ½.at² + vot + xo et v = at + vo avec a = dv/dt = d²x/dt².
- MRUA si le produit scalaire a.v est positif - MRUR si le produit scalaire a.v est négatif
- Pour un MRUV, entre deux instants t1 et t2, on a: v2² – v1² = 2.a.(x2 – x1), relation indépendante du temps.
- Pour un mouvement circulaire uniforme, le vecteur accélération est centripète (porté par le rayon). Dans la base
de FRENET, on a : an = v²/R ; at = dv/dt = 0 et a = an = R.² où est la vitesse de rotation (rad/s)
Série d’Exercices :
Exercice n°1: Exercice n°6:
L’équation horaire d’un mouvement rectiligne d’un Une auto décrit une trajectoire rectiligne. Sa position
mobile est : x(t) = t² – t – 2. (m) par rapport à un point O de la trajectoire orientée est
1. Déterminer l’expression de son vecteur vitesse et repérée à la date t par son abscisse x.
celle de son accélération. On a ci-contre le graphe de sa vitesse v = f(t).
2. Déterminer les positions et les vitesses du mobile 1. Caractériser le mouvement de l’auto durant les trois
aux instants to = 0s ; t1 = 0,5s et t2 = 2s. phases du mouvement (on
3. Dans quel cas le mouvement est accéléré ou retard ? établira l’équation horaire
Exercice n°2: de chaque phase).
Un point mobile est animé d’un mouvement rectiligne Calculer la distance
uniformément varié. Sa trajectoire est munie du repère parcourue pour chaque
(O,i). A la date to= 0, le point est en Mo (xo = - 1m) et phase du mouvement.
sa vitesse est vo= 3m/s ; à t1= 1s, le point est en O. 2. Déterminer la position de l’auto à l’instant t = 22s.
1. Ecrire la loi horaire x (t) de son mouvement. Quelle est alors sa vitesse ?
2. Décrire avec précision le mouvement du point Exercice n°7:
mobile pour t [0,2], (t en s). Un point matériel fixé à un fil inextensible de longueur
Exercice n° 3: l = 1,5m, décrit une trajectoire circulaire de centre O
Un véhicule démarre au feu vert d'un mouvement avec une vitesse constante v = √3 m.s-1.
rectiligne uniformément accéléré avec une accélération
1. Sur un schéma, représenter le vecteur vitesse v et
de valeur a = 2,5 m/s²
1. Quelle est la distance parcourue au bout d'un temps le vecteur accélération a à un instant quelconque t et
égal à 9s? Calculer, à cette date, la vitesse du véhicule. déterminer les caractéristiques de ces vecteurs.
2. À cette date le véhicule conserve cette vitesse 2. Calculer la valeur de la vitesse angulaire ω. En
constante pendant 2mn. Quelle est la distance déduire la période T du mouvement.
parcourue pendant cette durée? 3. On désigne par s(t) l’abscisse curviligne et α(t)
Exercice n°4: l’abscisse angulaire. Déterminer les équations horaires
Partant du repos, un mobile en mouvement rectiligne s(t) et α(t) du mouvement du point matériel.
acquiert une vitesse de 10m/s après 25m de parcours. Il Exercice n°8:
parcourt ensuite 50m avec cette vitesse et s’arrête La Terre, sphère de centre O et de rayon R, tourne d’un
à 125m de son point de départ. On considère les mouvement uniforme autour de
mouvements de la 1ère phase et de la 3ème phase comme l’axe des pôles pendant 24H.
uniformément variés. 1. Que représente la durée 24H pour
Etablir les équations horaires des trois phases du ce mouvement? Calculer la vitesse
mouvement en précisant les origines de date et angulaire de rotation de la Terre. Terre
d’espace choisis. Construire les diagrammes de v(t). 2. Un point M de la Terre est situé à
Exercice n°5: la surface à la latitude λ. Donner, dans un repère (O,i,j),
Un voyageur arrive sur le quai de la gare à l'instant où les expressions des coordonnées x et y du point M, en
son train démarre; le voyageur, qui se trouve à une fonction de R et ; puis en fonction de R, et du
distance d = 25m de la portière, court à la vitesse temps t. Quelle est la nature de son mouvement ?
constante v1 = 18km/h. Le train est animé d'un 3. Calculer les normes des vecteurs vitesse et
mouvement rectiligne d'accélération a = 1,2 m/s². accélération au point où la latitude λ = 40°.
1. Le voyageur pourra-t-il rattraper le train? Donnée : rayon de la Terre R = 6400km.
2. Dans le cas contraire, à quelle distance minimale de
la portière parviendra-t-il?
L’Essentiel du cours :
- Enoncé du TCI : Dans un repère galiléen, la somme vectorielle des forces appliquées à un solide est égale au
produit de sa masse par le vecteur-accélération de son centre d’inertie ( F ext =m a ).
- Enoncé du TEC : Dans un repère galiléen, la variation d’énergie cinétique d’un solide, est égale à la somme
algébrique des travaux effectués par les forces extérieures s’exerçant sur le solide, pendant la durée de la
variation : ΔE = E C2 - E C1 WF ext
- Pour résoudre un problème de dynamique, on procède de la manière suivante : préciser le système considéré ;
représenter toutes les forces appliquées au système ; choisir le référentiel galiléen et le munir d’un repère ; soit
appliquer le TCI (Σ F =m a ) et projeter cette relation sur les axes pour déterminer l’inconnue du sujet ; soit
appliquer le TEC pour déterminer la vitesse ou le déplacement du solide.
NB : Pour un mouvement circulaire, la projection du TCI se fait sur les axes du repère de Frenet (M, n, t ) .
Série d’Exercices :
Exercice n°1: b. En appliquant le TCI, exprimer l’intensité R de la
1. a. Une automobile de masse m = 1380kg est arrêtée réaction exercée par la sphère sur le solide. Calculer la
sur une route horizontale rectiligne ; elle démarre et sa valeur de l’angle α où le solide quitte la sphère.
vitesse v1, atteint 80km/h au bout d’un parcours Exercice n°4:
d1 = 400m. Calculer l’accélération a1 de l’automobile. 1. Un ascenseur de masse totale M = 400kg, initialement
b. En utilisant le TCI, donner les caractéristiques de la immobile, est tiré par un câble vertical tendu par une
force motrice F1 de l’automobile. force de 5.103N et s’élève depuis le rez-de-chaussée.
2. À cette vitesse v1, l’automobile cesse d’accélérer, a. En appliquant le TCI, déterminer l’accélération a1 de
freine et s’arrête sur une distance d2 = 22m. Calculer la cette 1ère phase d’ascension et déduire la nature du
force de freinage F2 constante nécessaire pour que mouvement de l’ascenseur. De quelle hauteur h1
l’automobile s’immobilise. s’élèvera l’ascenseur en 3s? On prendra g =10m/s².
Exercice n°2: b. En appliquant le TEC, calculer la vitesse v1 de
Un solide, de centre d’inertie G et de masse m, est lancé l’ascenseur à la fin de cette phase.
sur un plan incliné qu’il remonte en glissant sans 2. L’ascenseur continue ensuite en mouvement rectiligne
frottement. L’inclinaison du plan sur l’horizontale est uniforme pendant 6s. Calculer la hauteur h2 franchie
α = 20°. En bas du plan, à la date t = 0, la vitesse initiale pendant cette phase du mouvement.
du solide est vo = 2m/s. 3. Avant d’arriver à l’étage souhaité, le mécanisme de
1. En appliquant le TCI, exprimer et calculer freinage agit pendant 5 secondes jusqu’à l’arrêt.
l’accélération a du point G. On prendra g = 9,8m/s². a. Sachant que son mouvement est uniformément
2. Donner la nature du mouvement du solide et calculer retardé, calculer son accélération a3.
la distance franchie par le solide jusqu’à son arrêt. b. Calculer la hauteur h3 franchie pendant cette phase.
Exercice n°3: 4. Calculer la tension du câble pour chaque phase.
Une piste est constituée d’une partie horizontale AB Exercice n°5:
raccordée tangentiellement au sommet B d’une sphère Aux extrémités d’un fil de masse négligeable passant par
de rayon r. la gorge d’une poulie, de
1. Un solide de masse masse négligeable, mobile
m = 5kg est lancé du point autour d’un axe, sont
A avec une vitesse accrochées deux masses
vA = 10m/s. Entre A et B, le m = 400g et M = 600g. La
solide est soumis à des frottements qui équivalent à une masse m se déplace suivant la
ligne de plus grande pente d’un plan incliné de l’angle
force unique f d’intensité f. α = 30° par rapport au plan horizontal. On néglige les
Le solide arrive au point B avec une vitesse nulle après frottements. On prendra g = 10 m/s².
un déplacement AB = 20m. En appliquant le TCI, a. Calculer l’accélération que prend le système
exprimer et calculer l’intensité f de la force f . abandonné à lui-même. En déduire la tension du fil.
2. Le solide aborde la partie circulaire de la piste sans b. De quelle hauteur h s’élèvera le centre d’inertie de la
vitesse et les frottements sont négligés. masse m au bout de 2 secondes de déplacement?
a. Etablir l’expression de la vitesse vM, en fonction de g,
r et α, au point M tel que BOM = α.
L’Essentiel du cours :
- Dans un référentiel galiléen, un projectile soumis seulement à son poids, subit une accélération a = g
- Selon les conditions initiales (position, vitesse v o à t = 0) la trajectoire est parabolique quand v o n’est ni verticale ni
horizontale. En prenant le cas de la figure ci-dessous on a :
Conditions Vecteur accé- Vecteur vitesse Vecteur position OM à Equation de la
initiales lération a v à l’instant t l’instant t trajectoire
xo = yo = 0 a x 0 v x v o cos x (v o cos ).t g.x 2
v ox v o cos a g v y 2 x.tan
a y - g v y - gt v o sin
OM 1 2 2v o .cos2
y - 2 g.t ( v o sin ).t
vo
v oy v o sin
v o2 .sin2 v o2 sin 2
- La portée horizontale : OP = - La flèche hmax = yS =
g 2g
(avec P : point d’impact)
Série d’Exercices :
Exercice n°1: Exercice n°4 :
Une balle de tennis est lancée, à l’instant t = 0, d’un Un ballon est posé en O sur le sol horizontal, face au but
point O du sol horizontal avec une vitesse initiale v o AB de hauteur h = 2,44m et à une distance d = 25m de
faisant un angle α = 15° avec l’axe horizontal du repère celui-ci. Le joueur, tirant le coup franc, communique au
orthonormé (O,i,j), et de module est vo = 20m/s. ballon une vitesse
1. Etablir les équations horaires du mouvement de la initiale v o dans le
balle. L’action de l’air sur la balle est négligée. plan (O,i,j), incliné
2. Exprimer et calculer l’ordonnée yS lorsque la balle par rapport à
passe au sommet S de sa trajectoire. l’horizontale d’un
3. Exprimer et calculer la portée OP, lorsque la balle angle α = 30°.
touche le sol en un point P. On prendra g = 9,8 m/s². 1. Montrer que la trajectoire du ballon est contenue dans
4. Caractériser la vitesse de la balle au point P. le plan (O,x ,y). Etablir l’équation de cette trajectoire, en
Exercice n°2 : fonction de g, α et vo.
Un avion, volant horizontalement à une altitude 2. Calculer la vitesse vo pour que le ballon pénètre dans
de 7840m avec une vitesse constante de 450km/h, laisse le but au ras de la barre transversale. (g = 10 m/s²)
tomber, au point O, une bombe en passant par la Exercice n°5 :
verticale d’un point A du sol. On suppose que l’air Au cours d’un championnat, un athlète remporte
n’exerçait aucune résistance sur la bombe. l’épreuve du lancement de poids avec un jet de
1. Ecrire les équations x1 = 19,43m. Le « poids » a une masse de 7,35kg. La
horaires du mouvement de trajectoire part de A à une
l’avion et celles du altitude h = 1,80m au-dessus du
mouvement de la bombe dans sol. Le vecteur vitesse v o fait
le repère (O,x,y). un angle α = 45° avec
2. Au bout de combien de temps et à quelle distance de l’horizontale. On assimile le
A l’éclatement se produirait-il au contact du sol ? projectile à un solide ponctuel
Caractériser la vitesse de la bombe juste avant et on prendra g = 9,8m/s².
l’éclatement. On prendra g = 9,8 m/s² 1. Etablir l’équation cartésienne de la trajectoire.
3. Quelle distance l’avion aurait-il parcourue à ce 2. Exprimer la norme de la vitesse initiale en fonction
moment depuis l’instant où il a lâché la bombe ? de h, α, g et x1 = OC. Calculer sa valeur.
Exercice n°3 : 3. Calculer la hauteur maximale hmax atteinte par le
À l’aide d’un obus lancé, avec la vitesse vo = 250m/s, on projectile et les coordonnées du vecteur-vitesse au
veut atteindre une cible située dans le plan horizontal à sommet de la trajectoire.
une distance d = 5km du point de lancement de l’obus.
1. Quels sont les angles de tir possibles ? 4. Déterminer les caractéristiques du vecteur-vitesse v C .
2. Déterminer les flèches correspondantes. (g = 10m/s²).
L’Essentiel du cours :
- Loi de la gravitation : Deux corps ponctuels, exercent l’un sur l’autre, des forces attractives proportionnelles à leurs
m .m
masses et inversement proportionnelles au carré de leur distance, d’intensité F k. 1 2 2 avec k = 6,67.10-11N.m².kg-2.
d
MT
- Le champ de gravitation créé par la Terre en un point de l’espace est donné par : G - k u avec MT : masse
R h 2
R2 kM T
de le Terre ; R : rayon de la Terre et h : altitude du point considéré. On a : G G o . avec G o g o
R h 2
R2
- L’étude du mouvement d’un satellite terrestre se fait dans le référentiel géocentrique supposé galiléen.
at 0
- En appliquant le TCI au satellite en mouvement on a : a g Le mouvement est alors circulaire uniforme.
an g
go 2 .(R h) 2 (R h ) 3
- La vitesse du satellite est donnée par : v R et sa période de révolution par : T
Rh v R go
T2 4 2 4 2
- La 3ème loi de Kepler : cste . - Un satellite est géostationnaire s’il tourne dans le même
(R h ) 3 kM T g o .R 2
sens que la Terre; avec la même vitesse angulaire qu’elle (T = 24H); sa trajectoire est contenue dans le plan de l’équateur.
Série d’Exercices :
Exercice n°1 : 1. Montrer que dans un repère géocentrique galiléen, le
On considère au point O une masse ponctuelle M et au mouvement du satellite S est uniforme. Exprimer sa
point A une masse ponctuelle m. On pose r = OA. vitesse v et sa période de révolution T, en fonction du
1.a. Donner l’expression de la force gravitationnelle F rayon terrestre RT, de son altitude h et de go.
exercée par la masse M sur T2
2. Montrer que le quotient C te .
la masse m. Représenter F . (R h ) 3
b. Définir le champ de gravitation g(A) créé par la 3. Le centre d’inertie de la Lune décrit autour de la Terre
une orbite assimilée à un cercle, de rayon rL, avec une
masse M au point A ; en déduire son expression
période TL = 27jours 7heures 43mn. En utilisant le
vectorielle en fonction de k, M et r. Représenter le.
résultat précédent, en déduire la valeur de rL.
2. On assimile la Terre à une sphère de centre O, de
Exercice n°4 :
rayon R et de masse M. Etablir l’expression vectorielle
On donne R = 6400km rayon de la Terre; O centre de la
littérale du champ de gravitation g(A) au point A situé à Terre et MT la masse de la Terre.
l’altitude h en fonction de k, R, h, M et u . En déduire 1. Etablir l’expression de l’intensité du champ de
l’expression de go pour h = 0 et l’expression de la masse gravitation créé par la Terre à une altitude h en fonction
de la Terre M en fonction de k, R et go. de R ; h ; k et MT. En déduire l’expression littérale de
Exercice n°2 : MT en fonction go ; k et R. Calculer MT (go = 9,8N/kg)
Dans un repère géocentrique, un satellite artificiel de la 2. On admet qu’un satellite de la terre est soumis
Terre est animé d’un mouvement circulaire dont le uniquement à la force gravitationnelle F exercée par la
centre est celui de la Terre. Terre, et décrit, dans le référentiel géocentrique, une
1. a. Montrer que la vitesse du satellite est constante. trajectoire circulaire de centre O.
b. Calculer sa vitesse s’il est placé à l’altitude h = 103km. a. Montrer que le mouvement du satellite est uniforme.
On donne rayon de la Terre R = 6400km et go = 9,8N/kg. b. Exprimer la vitesse v et la période de révolution T du
2. Calculer la période de révolution T du satellite. satellite en fonction de MT; R ; k et h.
3. Calculer l’altitude h’ où ce satellite devient c. On pose r = R+h. Montrer que le rapport r3/T2 = cste.
géostationnaire. Donner les conditions qu’il remplit alors. 3. Soient A et B deux satellites artificiels de la Terre.
Exercice n°3 : On donne le tableau suivant :
Un satellite assimilé à un point S, décrit une trajectoire Satellites Période T Altitude h (km)
circulaire concentrique au centre O de la Terre. Son Satellite A 23h 56mn 3,58.104
altitude est h. Seule l’interaction gravitationnelle entre Satellite B 11h 14mn 1,91.104
Terre et satellite est prise en compte. Vérifier, à partir de ces données, que le rapport r3/T2 est
constant. Retrouver la valeur de la masse MT.
MATI KADRI 6 Recueil de Physique Terminales
MECANIQUE Chapitre 5 : MOUVEMENT D’UNE PARTICULE DANS LE CHAMP E UNIFORME
L’Essentiel du cours :
- Le poids d’une particule chargée est négligeable devant la force électrostatique. Le TCI donne : F q E ma
q
Soit a E : -si q 0, a et E ont même sens; - si q 0, a et E ont sens contraire
m
- Cas où v o est colinéaire () à E : MRUA : si ΔEc = qUAB > 0 ; MRUR : si ΔEc = qUAB < 0.
- Cas où v o E : Equations du mouvement d’une particule dans le champ électrostatique uniforme :
qE 2
a x 0 v x v o x v o .t y - x : arc parabolique
2mvo2
a qE ; v qE ; OG qE 2
a y - m v y - m .t y - 2m .t U
Avec q - e et E , y
e.U 2
.x
d 2dv o2
Série d’Exercices :
Exercice n°1 : négligeable. Les électrons arrivent ensuite sur l’anode P
Une particule de charge q = + 4,8.10-19C, de masse et la traversent par l’ouverture O1.
m = 11,7.10-27kg est émise au trou A d’une plaque P On établit une ddp VP–VC = Uo = 1270V.
verticale, avec une vitesse négligeable. Entre P et une a. Calculer la
autre plaque P’, parallèle à P et distante vitesse vo des
de d = 5cm de P, est établie une d.d.p électrons à leur
UPP’. Le système est placé le vide. passage en O1.
1. Calculer UPP’ et indiquer le signe des On donne :
charges portées par les plaques pour que e = 1,6.10-19C ;
la particule sorte au trou B, de la plaque P’ avec la m = 9,1.10-31kg.
vitesse vB = 100km/s. b. Quelle est la nature de leur mouvement au-delà de P?
2. Calculer l’accélération a de la particule et le temps 2. Les électrons pénètrent en O entre les armatures
qu’elle met pour parvenir au point B. horizontales A et B d’un condensateur ; les armatures, de
Exercice n°2 : longueur l = 8cm, sont distantes de d = 3cm. On établit
On maintient entre les plaques A et B une d.d.p entre les armatures une tension U = VA – VB.
U = 100V. La longueur a. Etudier le mouvement des électrons entre les deux
de ces plaques est plaques A et B par rapport au repère (O,i,j).
l = 2cm et sont séparées b. Quelle condition doit remplir U pour que les électrons
de d = 1cm. sortent du condensateur ?
Un électron est injecté 3. Le faisceau d’électrons arrive ensuite sur un écran
dans une direction recouvert d’un produit luminescent sous l’impact des
perpendiculaire au champ avec une vitesse initiale électrons. Cet écran (E) est situé à la distance L = 18cm
horizontale, au point O milieu des plaques (voir figure). du centre de symétrie des plaques A et B.
1. Calculer l’intensité du champ électrique E (supposé a. Exprimer et calculer le déplacement Y du spot sur
uniforme) entre les deux plaques. l’écran. On donne U = 110V.
2. Etablir les équations horaires et déduire l’équation de b. Calculer la sensibilité s = Y/U de l’appareil en cm/V.
la trajectoire de l’électron entre les plaques A et B. Exercice n°4 :
3. L’électron sort de la région où règne le champ Des ions isotopes 6 Li et 7 Li , de masses respectives m
électrique en un point S. Calculer les coordonnées de S et m’, sont produits dans une chambre d’ionisation. Ils
et celles du vecteur-vitesse à ce point. On donne : pénètrent, avec une vitesse négligeable, en O dans la région
vo = 107m/s ; e = 1,6.10-19C et mélectron = 9,1.10-31kg. où règne un champ
4. On place un écran à la distance D = 50cm de électrique uniforme
l’extrémité des plaques. Calculer la déflexion 1. Donner le sens du
électrostatique Y = O’P (voir figure). champ électrique et
Exercice n°3 : déterminer le signe de la
On se propose d’étudier le modèle très simplifié d’un tension U = VA–VB établie entre A et B.
oscillographe électronique, dans lequel il règne un vide 2. Comparer les énergies cinétiques de deux ions en O’.
poussé ; on se limitera à l’étude de la déviation verticale. v 2 m'
Etablir la relation 2 . Calculer en O’ l’énergie
1. La cathode C d’un oscillographe électronique émet v' m
des électrons dont la vitesse à la sortie du métal est cinétique des ions (en Joules et en eV) et leur vitesse.
|U| = 104V ; e = 1,6.10-19C ; mproton = 1,67.10-27kg.
MATI KADRI 7 Recueil de Physique Terminales
MECANIQUE Chapitre 5 : MOUVEMENT D’UNE PARTICULE DANS LE CHAMP E UNIFORME
L’Essentiel du cours :
- Un oscillateur mécanique est un système mécanique animé d’un mouvement périodique. Il est dit harmonique si
son abscisse par rapport à sa position d’équilibre est une fonction sinusoïdale de temps.
- Equation différentielle du mouvement de l’oscillateur horizontal : L’application du TCI : T P R ma ; la
k
projection sur l’axe (O,i) donne : -kx = max = m x , soit x x 0 x o2 x 0
m
Avec o k/m o = k/m (rad/s) pulsation propre de l’oscillateur harmonique.
2
Série d’Exercices :
Exercice n°1 : Exercice n°3 :
Un mobile, assimilé à un point matériel M, est animé Un solide de masse m = 450g est suspendu à l’extrémité
d’un mouvement rectiligne sinusoïdal dont l’amplitude d’un ressort vertical dont l’autre extrémité est fixe. La
est 40mm et de fréquence N = 10Hz. constante de raideur du ressort vaut k = 28N/m.
L’origine des abscisses est prise au milieu O du segment 1. Etablir l’équation différentielle régissant
[AB] décrit par le mobile. L’origine des temps est prise à le mouvement du solide. Calculer la
l’instant où le mobile passe en O, de A vers B, dans le pulsation propre o de l’oscillateur.
sens positif. 2. A partir de la position d’équilibre, on le
1. Définir mouvement tire verticalement vers le bas d’une longueur
rectiligne sinusoïdal et écrire l’équation horaire de d = 8cm et on le lâche sans vitesse initiale.
l’abscisse du mobile OM = x = f(t). a. Etablir l’équation horaire du mouvement
2. Donner l’expression algébrique de la vitesse, à du solide, en précisant les origines spatiale et
l’instant t et calculer sa valeur aux points O et B. temporelle utilisées.
3. Donner l’expression algébrique de l’accélération a du b. Déterminer la vitesse du solide lorsque celui-ci s’est
mobile à la date t et calculer sa valeur aux points O et B. déplacé de 5cm par rapport à sa position d’équilibre.
Exercice n°2 : Exercice n°4 :
Un oscillateur harmonique horizontal de la figure ci- Un ressort est accroché à l’une de ses extrémités au bâti
dessous est constitué d’un solide S, de masse m = 50g, d’une table inclinée d’un angle α = 30° par rapport au
fixé à l’extrémité d’un ressort de raideur k = 5N/m. Le plan horizontal. A l’autre
solide glisse sans frottement sur une table horizontale. extrémité du ressort est
On repère la position du centre d’inertie du solide par accroché un solide auto-
son abscisse sur un axe (x’x) parallèle à la table. Quand porteur S de masse m = 0,6kg.
l’ensemble est en équilibre, La longueur du ressort à vide
le ressort n’étant pas vaut lo = 16cm. Lorsqu’on accroche le solide S, la
déformé, le centre d’inertie longueur du ressort à l’équilibre devient l = 26cm.
occupe la position Go d’abscisse x = 0. 1. Calculer la raideur k du ressort. (g = 10N/kg)
On allonge le ressort en déplaçant le solide de 5cm dans 2. On tire le solide autoporteur de 7cm vers le bas et on
le sens positif et on lâche le système sans vitesse. le lâche sans vitesse à l’instant t = 0.
1. Etablir l’équation différentielle du mouvement de S. On prend comme origine spatiale la position Go du
En déduire la nature de ce mouvement. centre d’inertie G du solide S à l’équilibre. L’abscisse x
2. On prend comme origine des dates, l’instant de de G à l’instant t sera déterminée sur l’axe (O,i).
passage du solide S par sa position d’équilibre avec une a. Etablir l’équation différentielle qui régit le
vitesse positive. Etablir l’équation horaire du mouvement du solide. Calculer la pulsation propre ωo.
mouvement de S. Calculer sa vitesse lors du 1er passage b. Etablir l’équation horaire du mouvement de S.
par sa position d’équilibre. 3. Calculer l’énergie mécanique de l’oscillateur.
3. Calculer l’énergie mécanique du solide. L’énergie potentielle de pesanteur sera,
conventionnellement, prise égale à zéro, pour le solide S,
dans sa position d’équilibre.
L’Essentiel du cours :
-Un phénomène périodique est dit vibratoire (ou oscillatoire) si la grandeur associée (x, , i…) varie de part et d’autre
d’une valeur moyenne. Exemple : Pour un oscillateur harmonique x varie de –Xm à +Xm de part et d’autre de x = 0.
- A tout vecteur de FRESNEL est associée une fonction sinusoïdale. Ainsi à la fonction x = a.cos(t +φ), on associe un
vecteur tournant OA tel que OA a et (Ox, OA) = φ avec vitesse angulaire du vecteur tournant.
- Différence de phase entre deux fonctions sinusoïdales de même période : x1 = a1.cos(t +φ1) et x2 = a2.cos(t +φ2)
Si Δφ = φ2 – φ1 > 0, x2 est en avance de phase sur x1 Si Δφ = φ2 – φ1 < 0, x2 est en retard de phase sur x1
Si Δφ = φ2 – φ1 = 2k, les fonctions sont en phase Si |φ2 – φ1| = +2k, les fonctions sont en opposition de phase
Si | φ2 – φ1| = /2 +2k, les fonctions sont en quadrature de phase.
- Au déphasage Δφ = φ2 – φ1 correspond un décalage horaire = | φ2 – φ1|/.
- Etude stroboscopique du mouvement d’un disque tournant à la fréquence N et portant un rayon peint :
Entre deux éclairs consécutifs (de fréquence Ne), si Ne = N/k ou Te = kT, le disque parait immobile avec un seul
rayon. Si Ne = kN ou T = kTe, le disque parait immobile avec k rayons identiques régulièrement espacés.
Si Ne N/k avec Ne < N/k : on a un mouvement ralenti du disque dans le sens réel avec Na = N – kNe.
Série d’Exercices :
Exercice n˚1 : En déduire la fréquence de rotation du disque puis sa
On donne les fonctions sinusoïdales suivantes : vitesse en tours par minute.
y1 (t) = 4.10-2sin(200πt + π) ; y2(t) = 2.10-2sin (200πt) ; et Décrire les phénomènes observés (en justifiant les
y3(t) = 6.10-2sin(200πt - π/2) (y en m et t en s). réponses) pour les fréquences stroboscopiques Ne
1. Donner la représentation du vecteur de Fresnel suivantes : 20 Hz; 30 Hz; 120 Hz; 59 Hz; 61 Hz.
correspondant à chacune des fonctions. Exercice n˚5 :
2. Comparer, la fonction y1 par rapport aux fonctions y2 Un disque comporte 4 rayons identiques régulièrement
et y3. En déduire leurs décalages horaires. espacés. Le disque tournant à vitesse constante, est
3. Dire des fonctions y2 et y3 celle qui est en retard ou en éclairé à l’aide d’un stroboscope de fréquence Ne
avance par rapport à l’autre. Justifier. variable. La plus grande fréquence des éclairs pour
Exercice n˚2 : laquelle le disque paraît immobile est 200Hz.
Comparer les fonctions représentées ci-dessous et 1. Calculer la fréquence N de rotation du disque.
préciser celle qui est en avance par rapport à l’autre. 2. On peint un des rayons; le disque, tournant avec la
y1 y2 y1 y2 fréquence N, est éclairé progressivement par des éclairs
dont la fréquence Ne variable. Déterminer les fréquences
possibles Ne des éclairs pour lesquelles :
o le disque paraît immobile avec le rayon peint;
o le disque paraît immobile avec 2 rayons peints.
Exercice n˚6 :
Exercice n˚3 : On réalise l’étude stroboscopique d’une lame vibrante
Un disque noir comportant un secteur blanc tourne à avec un disque troué qui produit des éclairs. Le disque
vitesse constante. Lorsqu’on l’éclaire avec un comporte 20 trous et fait n tours par seconde.
stroboscope, la fréquence maximale des éclairs pour 1. Sachant que la plus grande valeur de n pour laquelle
laquelle le rayon paraît immobile est 45Hz. la lame paraît unique et immobile est n = 20, calculer la
1. Quelle est la fréquence de rotation du moteur ? fréquence N du vibreur.
2. Quelle est la vitesse de rotation en trs/mn du moteur ? 2. Quel est l’aspect de la lame quand n vaut
3. Quelles sont les autres fréquences des éclairs pour successivement : 10 ; 40 et 19,75 ?
lesquelles le secteur blanc paraît immobile, la fréquence Exercice n˚7 :
des éclairs étant supérieure à 10Hz ? Des gouttes d’eau tombent d’un robinet à intervalles de
Exercice n°4 : temps égaux. Du fait de la résistance de l’air, elles sont
Un disque blanc, portant un rayon noir, tourne d'un animées d’un mouvement rectiligne uniforme. La plus
mouvement périodique de fréquence N que l'on souhaite petite fréquence pour laquelle elles paraissent immobiles
déterminer. Un stroboscope électronique, de fréquence en éclairage stroboscopique est Ne= 400Hz. Les gouttes
Ne variable, éclaire le disque. A partir de 150 Hz on sont espacées de d = 2,5cm.
diminue la fréquence Ne des éclairs. On observe a. Calculer la vitesse de ces gouttes dans l’air.
l'immobilité apparente pour la première fois à la b. Décrire leur mouvement apparent si la fréquence des
fréquence Ne = 60 Hz d'un rayon noir unique. éclairs est réglée sur 410Hz, puis sur 390Hz.
L’Essentiel du cours :
- Lois de propagation d’un ébranlement : la propagation nécessite un milieu qui reprend sa forme initiale après
avoir subi une déformation ; l’ébranlement se propage à vitesse constate, vitesse appelée célérité et qui dépend du
milieu de propagation ; chaque point du milieu de propagation reproduit, au passage de l’ébranlement, le
mouvement de la source ; il n’y a pas transport de matière le long du milieu mais propagation de l’ébranlement.
2
- L’élongation d’un point M de la corde si la source O a pour élongation : yO = a.cos(t) = a.cos( .t)
T
2 2 x 2 .t 2 .x
yM = a.cos (t - ) a.cos (t - ) a.cos( - ) avec = CT, la longueur d’onde ou période spatiale.
T T C T
- L’état vibratoire de deux points M et N de la corde :
Si MN = k, les deux points vibrent en phase ; Si MN = (2k+1)/2 les deux points vibrent en opposition de phase.
Série d’Exercices :
Exercice n˚1 : On néglige l’amortissement et la réflexion des ondes à
Une cordelette est attachée à une de ses extrémités à l’extrémité de la corde.
l’une des branches d’un diapason, l’autre extrémité est 1. a. Déterminer la fréquence du mouvement de O.
fixée à un poids 9N, un dispositif empêchant toute b. Calculer la longueur d’onde .
réflexion à cette extrémité (par amortissement). On 2. Soit P un point de la corde tel que OM = 55cm.
observe le phénomène par stroboscopie et on constate Déterminer le nombre des points de la corde, entre O
que pour une certaine fréquence du stroboscope la et M, qui vibrent en phase avec O.
cordelette paraît immobile, la distance entre deux crêtes Exercice n˚4 :
valant 30cm. La cordelette a une masse linéique Un vibreur provoque une onde périodique sinusoïdale
μ = 10g/m. Sachant que la vitesse de propagation dans la transversale, de fréquence N = 200Hz et se propageant le
corde vaut C = T , T tension de la corde. long d'une corde à vitesse C = 40m/s. On néglige
l’amortissement et la réflexion des ondes.
1. Calculer la célérité C de la cordelette et déduire la 1. Calculer la période spatiale de l'onde.
fréquence N du diapason. 2. On éclaire le phénomène à l’aide d'un stroboscope.
2. Déterminer le nombre des fréquences possibles a. Qu’observe-t-on pour Ne =100Hz et Ne = 200Hz?
d’observation du stroboscope. b. Le stroboscope est réglé sur la fréquence de 198Hz.
Exercice n˚2 : - Calculer la distance parcourue par l'onde entre 2 éclairs
L’extrémité O d’un fil inextensible, de longueur l = 2m consécutifs. De quelle distance apparente un observateur
et de masse m = 40g, est animée d’un mouvement voit il progresser cette onde entre ces 2 éclairs?
vibratoire sinusoïdal, transversal de fréquence - En déduire la célérité apparente Ca de l'onde.
N = 200Hz et d’amplitude a. La tension du fil est de 2N. Exercice n˚5 :
A t = 0s, le point O passe par sa position d’équilibre L’extrémité S d’une corde élastique horizontale tendue,
d’élongation nulle en se de longueur l = 1,20m, est animée d’un mouvement
déplaçant dans le sens rectiligne sinusoïdal. Son élongation mesurée à partir de
négatif des élongations. sa position d’équilibre est : yS(t) = a.sin(ωt + φ0).
1. a. Qu’est-ce qu’une onde transversale? 1. L’aspect de la corde à l’instant t1 = 0,0325s est
b. Calculer la période T, la célérité C de l’onde et la représenté sur la
longueur d’onde λ. On rappelle que C2 = T/μ. figure ci-contre. En
2. Ecrire l’équation horaire du mouvement du point O. exploitant la courbe,
Déduire l’élongation d’un point M de la corde situé à la déterminer la
distance x = OM de la source O. longueur d’onde λ,
3. Soient 2 points A et B du fil tels que OA = 2,5cm et la célérité C de la propagation de l’onde et calculer la
OB = 10cm. Calculer les phases initiales φA et φB de ces fréquence N des vibrations.
points et comparer leurs mouvements. 2. Soit un point M de la corde, d’abscisse x par rapport à
4. Représenter l'aspect du fil à la date t1 = 2,5ms. la source S. Ecrire l’équation horaire du point M.
Exercice n˚3 : 3. a. Déterminer la phase φM du point M à l’instant t1.
L’extrémité O d’une longue corde vibrante tendue b. Déduire la phase initiale 0 de la source S.
horizontalement est animée d’un mouvement vibratoire, 4. Déterminer le nombre et les abscisses des points de la
sinusoïdal, transversal d’équation horaire : corde vibrant en opposition de phase par rapport à la
yO(t) = 4.10-3sin(200πt) (yO en m ; t en s) source S à l’instant de date t1.
La célérité des ondes le long de la corde est v = 20m.s-1.
L’Essentiel du cours :
- Principe de superposition : Lorsque deux vibrations de même direction, de faible amplitude, caractérisées par les
élongations y1 et y2, se superposent en un point, l’élongation y de la vibration résultante en ce point est : y = y1 + y2.
- Soient deux sources S1 et S2 cohérentes, animées de vibrations sinusoïdales synchrones et de même amplitude ayant
2 .t
pour équations yS1 = yS2 = a.sin( ) . L’élongation résultante en point M, du champ d’interférence, situé à d 1 = S1M
T
2 .t 2 .d1 2 .t 2 .d 2
de S1 et d2 = S2M de S2 s’écrit : yM = yS1(t – d1/C) + yS2(t – d2/C) = a.sin( ) a.sin( )
T T
En utilisant la construction de Fresnel ou la méthode analytique on aboutit a :
2 .t
yM = 2a.cos (d 2 d1 ).sin( (d1 d 2 )) avec A = 2a.cos (d 2 d1 ) est l’amplitude de yM.
T
- Si d2 – d1 = k, le point M vibre avec une amplitude maximale. Cette relation définit la famille des franges brillantes ;
k = 0 correspond à la frange centrale brillante.
- Si d2 – d1 = (2k’ +1)/2, le point M est immobile. Cette relation définit la famille des franges sombres.
- Le phénomène d’ondes stationnaires résulte de la superposition de deux ondes progressives se déplaçant en sens
inverse (onde incidente et onde réfléchie) avec la même amplitude et la même célérité.
- Entre les extrémités A et B d’une corde, on observe la formation des fuseaux (formés des ventres et des nœuds).
2 2 2
- Au point B fixe, extrémité de la corde, si yiB = a.sin( ) alors yrB = – a.sin( ) a.sin( )
T T T
2 2 2
- Au point M situé à x = MB, on a : yM = a.sin(t x) a.sin(t x ) = 2a.sin( x).sin(t )
2
2
- Les nœuds (points immobiles) A = 2a.sin( x) = 0 x = k/2 ; les ventre A = 0 x = (2k’ + 1)/2.
- Si on fait varier la longueur utile l de la corde en maintenant constante la tension de la corde, on peut obtenir un
système de fuseaux stables avec un maximum d’amplitude aux ventres : c’est la résonance. La condition de la
résonance est : l = n.λ/2 avec n : nombre des fuseaux stables.
Série d’Exercices :
Exercice n°1 : 3. Déterminer le nombre et préciser les positions des
A l’aide de deux sources S1 et S2 d’amplitude de franges d'amplitude maximale sur le segment [S1S2].
vibration a = 2mm, on a produit, à la surface libre de Représenter ces franges.
l’eau, des franges d’interférences. 4. On fait varier la fréquence des oscillations, en la
1. Quelles sont les conditions vérifiées par S1 et S2 au diminuant de moitié, on dit alors que :
cours de cette expérience ? - le nombre de franges d'amplitude maximale augmente;
2. On donne = 2,4cm et leur célérité C = 1,2m/s. - le nombre de franges de repos diminue ;
a. Calculer la période et la fréquence de S1 et S2. - on peut avoir un point de repos au milieu de S1S2.
b. Calculer les amplitudes des points M et M’ tels que : Choisir, en justifiant, la bonne réponse et corriger la
MS1=13cm et MS2=7cm ; M’S1=6,5cm et M’S2=13,7cm. mauvaise.
Exercice n°2 : Exercice n°3 :
Une expérience d’interférences est réalisée à la surface Un vibreur de fréquence 20Hz est solidaire d'une fourche
d’eau. En 2 points S1 et S2 de la surface de l’eau, distants portant 2 pointes qui frappent la surface de l'eau en deux
de d = S1S2 = 3,4cm, deux sources ponctuelles points P1 et P2. Les vibrations sont sinusoïdales et
produisent des oscillations sinusoïdales verticales qui se transversales d'amplitude 4mm. On donne P1P2 =d=5cm.
propagent avec une célérité C = 40cm/s et telle que : La célérité des ondes à la surface de l'eau vaut 36cm/s.
yS1(t) = yS2(t) = 2.10-3sin(100t). (y en m et t en s). 1. a. Déterminer l'état vibratoire des points suivants:
1. Etablir l’équation du mouvement d’un point M de la M1(d1 = 10cm; d2 = 11,8cm); M2(d1 = 8,1cm ; d2 = 5,4cm)
surface du liquide tel que S1M = d1 et S2M = d2. et M3 (d1 =14,7cm ; d2=16,5cm).
En déduire l’expression de la différence de marche b. Deux de ces points précédents appartiennent à une
δ = d2–d1 en fonction de pour les points qui vibrent même frange d'interférence d'amplitude maximale.
avec une amplitude maximale et pour les points Préciser les. Quelle est la position du point d'intersection
immobiles. M4 de cette frange avec le segment P1P2?
2. Calculer la longueur d’onde et déterminer les états 2. Déterminer le nombre de franges d'amplitude
vibratoires des points M1 (d1 = 6,1cm; d2 = 3,3cm) et maximale et le nombre de franges d'amplitude nulle que
M2 (d1 = 5,6cm et d2 = 7,2cm). l’on observe dans le champ d’interférence.
L’Essentiel du cours :
- La différence de marche de deux rayons lumineux issus des sources secondaires du système des fentes de Young est
a.x
donnée par : δ = d2 – d1 = où x est l’abscisse d’un point M du champ d’interférence. Pour la frange centrale
D
brillante la différence de marche δ est nulle.
.D
- Le point M est milieu d’une bande (frange) brillante si δ = d1 – d2 = k x = k. avec 0,40μm < < 0,75μm
a
.D
- Le point M est milieu d’une bande sombre si δ = d1 – d2 = (2k’+1)/2 x = (2k’+1)
2a
.D
- L’interfrange i est la distance séparant deux milieux consécutifs des franges de même nature : i .
a
a.y a.x
- En déplaçant verticalement la source S de y, la différence de marche devient : δ = + ; le système de franges se
d D
Dy
déplace dans le sens opposé de xo = – . En interposant une lame d’indice n et d’épaisseur e devant la source S1,
d
a.x (n 1)D.e
on a : δ = – e(n – 1) ; le système de franges se déplace du côté où la lame est placée de xo = .
D a
Série d’Exercices :
Exercice n°1 : 2. Le champ d’interférence a pour largeur 2,16cm.
Un pinceau de lumière monochromatique émis par un Combien y a-t-il de franges obscures?
laser éclaire 2 fentes parallèles distantes de a = 0,5mm. Exercice n°4 :
Un écran (E) est placé à D = 1m du plan des fentes. On considère le dispositif de Young schématisé ci-
1. Dessiner le dispositif expérimental. Interpréter la dessous, tel que : F1F2 = a = 0,5mm ; D = 1m. La
formation des franges brillantes et obscures. longueur d’onde de la lumière émise par la lampe est
2. a. Définir et exprimer la différence de marche aux λo = 589m, les deux fentes F1 et F2 se comportent comme
deux fentes d'un point M de l’écran, puis en déduire la deux sources cohérentes de
position des franges brillantes et obscures. lumière monochromatique. Les
b. Préciser la nature de la frange centrale appartenant au faisceaux de la lumière
plan médiateur des 2 fentes. diffractée par F1 et F2 interférent
3. Définir et exprimer l’interfrange. Comment doit-on et l’on observe sur l’écran E2
modifier la distance entre les deux fentes pour obtenir des franges d’interférences.
des franges plus espacées? Soit x l’abscisse d’un point M de l’écran appartenant à la
4. Calculer la longueur d'onde λ de la lumière émise par zone d’interférence, x étant comptée à partir d’un
le laser, sachant que 6 franges consécutives de même point O du centre de l’écran.
nature sont espacées de 12,7mm. 1. Représenter qualitativement la figure observée sur
Exercice n°2 : l’écran E2. Quel est le caractère de la lumière ainsi mis
Soit un système de fentes de Young dans lequel a = 1mm en évidence par le phénomène observé?
et D = 1m. On constate que la dixième frange brillante 2. Expliciter le sens des termes ou expressions suivants :
(comptée à partir de la frange brillante centrale) se écran opaque, source monochromatique, sources
trouve à 7mm du milieu de cette frange centrale. En cohérentes et interfrange.
déduire : - la longueur d’onde de la lumière incidente ; 3. Sachant que la différence de marche entre 2 rayons
- la valeur de l’interfrange ; - la distance séparant les provenant respectivement de F1 et F2, interférant en M,
milieux des sixième et huitième franges sombres situées est donnée par la relation δ = F2M–F1M = ax/D. Etablir
de part et d’autre de la frange centrale. l’expression de l’interfrange i en fonction de λo, D et a
Exercice n°3 : puis calculer i.
A l’aide de deux sources cohérentes, ponctuelles, S1 et 4. On remplace la source précédente par une source
S2, on obtient des franges d’interférence sur un écran monochromatique dont la longueur d’onde est λ1. On
parallèle à S1S2 situé à D = 2mm de S1S2 lorsque les observe sur l’écran E2 que la distance entre la 4e frange
sources S1 et S2 sont éclairées par une lumière brillante et la 7e frange sombre de part et d’autre de la
monochromatique de longueur d’onde = 0,60μm. frange centrale brillante est d = 10,29mm. Calculer
1. La distance qui sépare les milieux de quatre franges longueur d’onde λ1 de la lumière émise par la source ?
sombres consécutives est 2,4mm. Calculer a = S1S2.
L’Essentiel du cours :
- Le champ magnétique B est un champ vectoriel ; il est tangent aux lignes de champ. Le sens de B est donné par le
bipoint SN d’une petite aiguille aimantée ; l’intensité du champ magnétique s’exprime en Tesla (T).
- Les lignes de champ magnétique sortent des régions Nord et pénètrent dans les régions Sud. L'ensemble des lignes de
champ constitue le spectre magnétique de l'aimant.
- Les règles du «bonhomme d’Ampère» ou du «tire-bouchon» permettent de relier le sens du
courant I au sens de B . Ainsi : pour une face Nord le courant circule dans le sen trigonométrique et
pour une face Sud, il circule en sens inverse.
- Dans un solénoïde, de longueur l, comportant N spires et parcouru par un courant d’intensité I, le champ magnétique
est uniforme, parallèle à l’axe, dirigé de la face Sud vers la face Nord et d’intensité B = o(N/l)I avec o = 4.10-7 SI ;
son sens est donné par la règle de la main droite (en plaçant les doigts joints de la main droite dans le sens du courant,
le pouce donne le sens du champ).
Série d’Exercices :
Exercice n°1 : Exercice n°4 :
Dans l’expérience schématisée ci-dessous la bobine B1 1. Rappeler la relation donnant la valeur B du champ
est fixe, la bobine B2 est mobile. magnétique créé par un courant à l’intérieur d’un
solénoïde supposé être suffisamment long. On notera I
l’intensité du courant qui le traverse, N le nombre de
B1 B2 spires et l sa longueur.
2. On propose les six méthodes suivantes pour doubler la
1. Préciser et justifier les noms des faces des deux valeur de B. Indiquer si elles sont correctes, en justifiant
bobines. Quel est le mouvement de la bobine B2? votre réponse. a. doubler N sans modifier ni I ni l;
2. Que se passe-t-il si l’on inverse le sens du courant : b. doubler l sans modifier ni I ni N;
- dans les deux bobines? - dans une seule bobine? c. doubler I sans modifier ni N ni l;
3. Comment peut-on renforcer l’interaction entre les d. doubler à la fois l et N sans modifier I;
deux bobines? e. doubler à la fois N, l et I.
Exercice n°2 : Exercice n°5 :
Soit un solénoïde, de longueur L, comportant On place une aiguille aimantée en un point O. Pour
N = 50spires ; parcouru par un courant d’intensité I = 0, l’aiguille prend la direction et le sens de la
I = 2,5A dont le sens est indiqué sur le schéma ci-contre. composante horizontale du champ magnétique terrestre.
On donne μo = 4.10-7S.I. On donne Bh = 20μT.
Dire des affirmations I On place ensuite un
suivantes celles qui sont aimant à proximité de
vraies et celles qui sont fausses. Corriger les fausses. l'aiguille aimantée,
a. Le vecteur champ magnétique à l’intérieur du l'axe nord-sud de l'aimant passant par O. Celle-ci dévie
solénoïde a le sens du vecteur u . alors d'un angle = 60°. En déduire les caractéristiques
b. Les lignes de champ magnétique à l’intérieur du du champ magnétique B dû à l'aimant en O en fonction
solénoïde sont des droites parallèles à l’axe (Δ).
de . Quel champ magnétique B serait nécessaire pour
c. Si L = 50cm, le champ magnétique créé à l’intérieur
obtenir une déviation de 80°?
du solénoïde a pour valeur B = 6,3.10-4T.
Exercice n°6 :
d. Si la longueur de ce solénoïde était diminuée à
La figure ci-dessous représente un solénoïde de
L’ = 25cm, le champ magnétique créé à l’intérieur du
solénoïde aurait pour valeur B’ = 3,1.10-4T. 500spires et de longueur l = 25cm traversé par un
Exercice n°3 : courant d’intensité I = 2,3A.
Un solénoïde est parcouru par un courant d'intensité I. 1. Donner les caractéristiques du vecteur champ
1. Donner la direction et le sens magnétique créé en O par ce solénoïde.
du vecteur champ magnétique 2. Indiquer la nature (Sud
ou Nord) des faces du
B à l'intérieur du solénoïde. solénoïde et des aiguilles
Situer les faces Nord et Sud de ce solénoïde. aimantées représentées.
2. Sachant que la valeur du champ magnétique à 3. Tracer quelques lignes
l'intérieur du solénoïde est de B = 314T pour une de champ magnétiques orientées, notamment : celle sur
intensité de 2A, Calculer le nombre n des spires par laquelle se situent 4 des six aiguilles aimantées ; celle
unité de longueur du solénoïde. sur laquelle se situent les deux autres aiguilles.
L’Essentiel du cours :
- Une particule portant la charge q, animée d’une vitesse v dans une région où règne un champ magnétique uniforme
B , est soumise à une force F q.v B , dite force magnétique ou force de Lorenz. Elle a pour caractéristiques :
Direction : perpendiculaire au plan défini par les vecteurs v et B ; Sens : donné par la règle des
trois doigts de la main droite ou la règle de la main droite (en plaçant les doigts joints dans le sens
de q v , la paume sens de B , le sens de F est donné par le pouce) ; Intensité : F = |q|.v.B.sinα.
- Dans le champ B , le mouvement d’une particule est circulaire uniforme ; le rayon de la trajectoire
m.v v q .B
est donné par la relation : R = . Par conséquent, la vitesse de rotation est : =
q .B R m
Série d’Exercices :
Exercice n°1 : Exercice n°3 :
1. Déterminer la direction et le sens d'un des vecteurs Dans un tube cathodique, des électrons sont émis sans
manquant v , B ou F dans les cas suivants : vitesse initiale par une cathode C, puis accélérés par
l’anode A ; ils pénètrent en O avec une vitesse
horizontale v o , dans un champ magnétique uniforme B ,
perpendiculaire au plan de la figure et de largeur l .
1°) Calculer la tension accélératrice U entre l’anode et la
2. Donner le signe de la charge de la particule dans les cathode. On donne :
cas suivants : vo = 107m/s;
q = -e = -1,6.10-19C et
3. Déterminer le sens de B en (1) et celui de v en (2) mélectron = 9,1.10-31kg.
2°) Etudier la nature
du mouvement d’un
Exercice n°2 : électron dans le champ magnétique et calculer la
Des ions positifs de vitesse initiale nulle, de charge q et grandeur caractéristique de la trajectoire. ( B = 10-3T).
de masse m, obtenus dans une chambre d’ionisation C, 3°) Un écran est placé à une distance D = 50cm de O,
sont accélérés par une reçoit le faisceau d’électrons. Calculer la déviation sur
tension U appliquée entre la l’écran du faisceau d’électrons provoquée par le champ
chambre d’ionisation C et magnétique sachant que l = 1cm est très inférieur à D.
la cathode K horizontale, v 4°) Dans l’espace de largeur l = 1cm, on fait agir
percée d’un trou O. simultanément le champ magnétique précédent et un
1°) Les ions atteignent le point O avec une vitesse champ électrique uniforme E afin que l’on n’observe
verticale v de module v. Donner l’expression de v en plus de déviation sur l’écran. Calculer l’intensité du
fonction de U, q et m. champ électrique et représenter sur un schéma E et B
2°) En franchissant le trou O, les ions pénètrent dans une et les forces appliquées à l’électron.
région de l’espace où règne un champ magnétique Exercice n°4 :
uniforme B perpendiculaire au plan de la figure. Un cyclotron est un accélérateur des particules. Dans les
a. Montrer que les ions décrivent, dans cette région, des deux demi disques règne un
trajectoires circulaire. champ magnétique B uniforme.
b. Etablir l’expression du rayon R de cette trajectoire en Entre les grilles P1 et P2 règne un
fonction de m, q, B et v puis de m, q, B et U. champ électrique créé par une
3°) En réalité, de la chambre d’ionisation sortent à la tension sinusoïdale d'amplitude
2 2 103V. En O on injecte, sans
fois des ions 24 12 Mg et 26
12 Mg de masses respectives
m1 et m2. Exprimer, en fonction de m1, m2, U, q et B, la vitesse initiale, un proton de
distance d des points d’impact des deux isotopes sur la charge q = e = 1,6.10-19C, de masse mp = 1,67.10-24g.
plaque P située dans le plan horizontal de K (voir 1. Calculer la vitesse du proton en A.
figure). Calculer d pour : U = 4000V, B = 0,7T ; 2. Donner le sens du champ magnétique. Déterminer la
e = 1,6.10-19C ; m1 =24u ; m2=26u avec 1u = 1,66.10-24g. valeur du rayon du demi-cercle AC. On donne B = 1T.
3. Quelle est la durée du parcours AC. En déduire la
fréquence de la tension alternative.
Exercice n°5 : b. Les particules étudiées étant les ions isotopes du zinc,
On place un élément inconnu X dans une chambre 68
Zn 2 de masse m1 et 70 Zn 2 de masse m2, on observe
d'ionisation. Elle produit le point d’impact des ions 68 Zn 2 au point M1 tel que
des ions Xn+ (n est un
v entier) qui sont introduits OM1= 20cm. En déduire le sens du champ B .
avec une vitesse nulle en d. Soit M2, le point d’impact des ions 70 Zn 2 , calculer
O dans le spectrographe alors la distance OM2.
B de masse. La masse des 3. Pour identifier des ions désignés par A, D et C,
ions est notée m. portant chacun une charge absolue |q| = 1,6.10-19C, on
1. Entre P et P’ on applique une tension U = VP – V P’. les introduit successivement en O avec la même vitesse
Exprimer la vitesse VA des ions en A en fonction de m, initiale v o que les ions 68 Zn 2 . Les trajectoires obtenues
n ; U et e. (e charge élémentaire de valeur 1,6.10-19C). sont représentées sur la fig. (b) et leurs rayons ont pour
2. En A ouverture très petite, les ions pénètrent avec une valeurs : RA = 5,59cm ; RC = 6,76cm; RD = 10,30cm.
vitesse horizontale dans une région où règne un champ a. Justifier le signe de la charge portée par chacun des
magnétique perpendiculaire au plan de la figure. Les ions. Déterminer, en unité de masse atomique, les
particules sont détectées au point C. masses mA; mC et mD pour chaque ion.
a. Indiquer le sens du champ magnétique. b. Dans la liste suivante identifier les ions A, C et D :
b. Calculer la puissance instantanée de la force 39
K ; 23 Na ; 35 Cl ; 19 F
magnétique. Quelle est la vitesse en C?
Exercice n°7 :
3. Exprimer AC en fonction de m, n, e, B et U.
Un faisceau d’électrons, émis d’une cathode par effet
4. L’élément X est l’un des éléments suivants : Ni ; Al ;
thermoélectrique, avec une vitesse négligeable, est
Cu ou Ag. On donne le tableau suivant :
accéléré au moyen d’une anode OA. La d.d.p entre la
Ions Ag+ Cu2+ Ni2+ Al3+
cathode et OA vaut Uo = 285V.
M(g/mol) 108 63 59 27
1. Exprimer littéralement puis calculer la vitesse vo des
a. Calculer les distances AC correspondant à chacun des électrons lorsqu’ils traversent le trou A.
quatre ions. 2. Le faisceau d’électrons pénètre ensuite dans une
On donne: B = 1T et UPP’ = 103V et N = 6,02.1023mol-1
b. On trouve AC = 4,95cm. Identifier l'élément X. région où règne un champ magnétique B , dans laquelle
Exercice n°6 : il décrit un quart de cercle de rayon R.
a. Exprimer et calculer la norme B du champ
On admettra que la masse de AZ X est m = A.u.
magnétique. (On donne R = 20cm).
Des particules de charge q et de masse m sont émises en
un point S avec une vitesse négligeable. b. Caractériser le vecteur vitesse v des électrons
Devant S est placée une plaque P percée d’un trou O fig. (direction et norme) à la traversée du trou C.
(a). L’ensemble est placé dans un vide. On néglige le 3. Le faisceau d’électrons est enfin dévié par un champ
poids des particules électrostatique uniforme E parallèle à l’axe (Oy),
régnant dans le dièdre xOy (voir figure).
a. Etablir les équations horaires du mouvement projeté
B sur les axes Ox et Oy. En déduire l’équation et la nature
de la trajectoire.
b. Exprimer la norme E du champ électrostatique en
fonction de Uo et de R et calculer sa valeur pour que le
faisceau d’électrons traverse le trou D à une distance R
du point O. Données : q = -1,6.10-19C ; m = 9,1.10--31kg.
L’Essentiel du cours :
- Une portion d’un conducteur, de longueur l, parcouru par un courant d’intensité I et placé dans un champ magnétique
uniforme B , est soumise à l’action d’une force électromagnétique dite force de Laplace : F I.l B où le vecteur l
est orienté dans le sens du courant.
- Caractéristiques de la force de Laplace : Sa direction est orthogonale au plan défini par les vecteurs l et B ; Son
sens est tel que le trièdre (I. l , B , F ) soit direct (sens donné par la règle des trois doigts de la main droite
(I. l : pouce, sens du courant :, B : l’index et F : le majeur) ou la règle de la main droite (I. l : doigts joints dans le
sens du courant, B : paume et F : pouce)) ; Son intensité : F = Il.B.sinα.
- La force de Laplace est utilisée dans des dispositifs tels que : rails de Laplace ; roue de Barlow ; balance de Cotton ;
fonctionnement du haut-parleur et celui du moteur à courant continu….
Série d’Exercices :
Exercice n°1 : Le courant I débité par le générateur a une intensité
On considère les rails de Laplace (figure vue de dessus). supposée constante. La région du schéma est soumise
1. Tracer sur le schéma la force de Laplace qui agit sur à l’action d’un champ magnétique B1 . Le barreau MN
la barre CD pour que celle-ci se étant immobile, on ferme l’interrupteur à l’instant t = 0
déplace vers la droite. En déduire 1. a. Représenter les forces que subit alors le barreau
alors sur le schéma le sens du mobile MN, en donnant les caractéristiques de chacune
courant I d’elles. On néglige le champ magnétique terrestre.
2. Exprimer et calculer l’intensité de cette force.
On donne I = 10A ; B = 100mT et CD = l = 10cm.
Exercice n°2 :
La fig.a ci-dessous reproduit l’expérience des rails de
Laplace. Le conducteur mobile est dans le champ
magnétique uniforme de l’aimant en U et on a : B= 0,1T.
b. Exprimer le vecteur accélération a 1 pris par le
barreau lors de son mouvement dans la région .
AN: I = 5A; B1 = 6.10-3T; m = 50g; MN = l = 10cm.
c. Déterminer la vitesse v1 du barreau MN quand il sort
fig.a fig.b de la région après avoir parcouru la distance d1= 5cm.
Le conducteur est parcouru par un courant d’intensité 2. Le barreau traverse une région de largeur d2=10cm
I = 5A et il est soumis à l’action du champ magnétique où le champ magnétique est nul. Quelle est la nature de
sur la longueur CD = l = 5cm. On néglige les frottements. son mouvement? Calculer le temps mis pour la traverser.
1. a. Dans les conditions de la fig.a, déterminer la 3. a. Le barreau entre alors dans la région où il subit
direction et le sens de la force électromagnétique qui l’action du champ magnétique B 3 sortant, d’intensité
s’exerce sur le conducteur mobile. B3 = B1. Quel est le vecteur accélération a 3 du barreau?
b. Quelle masse m faut-il suspendre à l’extrémité du fil b. À quelle date le barreau repasse-t-il par sa position
pour que le conducteur reste en équilibre (g = 9,8m.s-2) ? initiale de la question 1?
2. On supprime le fil, la poulie, la masse et on inverse le Exercice n°4 :
sens du courant. Le conducteur CD est initialement Une roue de Barlow, de rayon R = 80mm, est parcourue
immobile en O (fig.b) et il est soumis à l’action du par un courant d’intensité I = 7A. Elle est entièrement
champ magnétique sur une distance d = 4cm. placée dans un champ magnétique uniforme dont la
a. Que peut-on dire de son mouvement entre O et P? direction est perpendiculaire au plan de la roue.
Quelle est la valeur v de sa vitesse en P?
b. Quel temps met-il pour aller de O à R tel que 1. D’après la figure ci-dessous donnant le sens de B , la
PR = 20cm. Donnée : masse du conducteur M = 5g. roue tourne-t-elle dans le sens
Exercice n°3 : ou le sens ? Justifier la réponse.
Un circuit électrique est composé d’un générateur, d’un 2. Donner les caractéristiques de
interrupteur K, de deux rails métalliques horizontaux, la force de Laplace F qui
parallèles, d’une résistance de protection et d’un s’exerce sur le rayon vertical de la
barreau métallique mobile MN horizontal, de masse m, roue. (B = 17,8mT).
pouvant glisser sans frottement en restant 3. Calculer la puissance de la force de Laplace, si la roue
perpendiculairement aux rails (voir figure). tourne avec une vitesse angulaire constante =110tr/mn.
L’Essentiel du cours :
- Le flux magnétique à travers une bobine de section S, est une grandeur algébrique, défini par : Ф = N B.S (en Weber).
- Toute variation de flux inducteur à travers un circuit fermé entraîne l’existence d’un courant induit. Le sens du
courant induit dans une bobine est celui qui crée une face qui tente de s’opposer au mouvement de l’inducteur
(aimant). Loi de Lenz : le sens du courant induit est tel qu’il tente de s’opposer à la variation du flux inducteur.
d
- La f.é.m d’induction est l’opposée de la dérivée par rapport au temps du flux inducteur à travers le circuit : e = –
dt
- L’intensité du courant induit est : i = e/r (r résistance). Ainsi la f.é.m et le courant induits sont de même signe.
- le flux propre à un circuit parcouru par un courant est donné par Фp = L.i (L inductance du circuit en Henry (H))
- L’inductance d’un solénoïde est donnée par la relation : o.(N²S)/l.
di di
- La f.é.m d’auto-induction : e = –L . - La loi d’Ohm aux bornes d’une bobine : u = r.i – e = r.i + L .
dt dt
1 2
-L’énergie magnétique emmagasinée dans une bobine inductive est Emag = L.i
2
Série d’Exercices :
Exercice n°1: L’ensemble est placé dans un champ magnétique
Dans les six cas ci-dessous, indiquer le sens du courant uniforme et constant, perpendiculaire au plan des rails et
induit i qui traverse la bobine, détecté par le d’intensité B = 1T. On déplace la tige à vitesse constante
galvanomètre (dessiner la flèche à côté de la lettre i). v = 10m/s, de gauche à droite.
1. Choisir sur le circuit un sens de parcours arbitraire et
représenter le vecteur surface. Exprimer le flux du
champ magnétique à travers ce circuit pour une position
quelconque de la tige MN ; on posera AM = x.
2. En utilisant la loi de FARADAY : Calculer la f.é.m
induite ; déterminer le sens du courant induit et calculer
son intensité. Retrouver le sens du courant induit en
utilisant la loi de LENZ.
3. Montrer qu’une force électromagnétique est créée au
cours du déplacement du barreau. Donner ses
caractéristiques.
Exercice n°4 :
Exercice n°2: En position initiale, à proximité de la bobine, l'aimant
Une spire circulaire de rayon R = 85mm est placée dans crée un flux de valeur absolue |1| = 75mWb. On
un champ magnétique uniforme horizontal, d’intensité éloigne l'aimant en 0,5s de telle
B = 0,22T. L’axe de la bobine fait avec sorte que en position finale, le
la direction du champ un angle α = 35°. flux à travers les spires de la
La bobine comporte N = 120 spires. On bobine devient négligeable.
oriente la bobine comme l’indique la 1. Nommer les faces de la
fig. Représenter le vecteur-surface d’une bobine et en appliquant la loi de
spire de la bobine et calculer, avec l’orientation choisie, Lenz, donner le sens du courant induit.
le flux Ф du champ magnétique qui traverse la bobine. 2. Calculer la valeur absolue de la f.é.m induite moyenne
Exercice n°3: et déduire l'intensité moyenne du courant induit sachant
Deux conducteurs AA’ et CC’, parallèles, de résistance que la résistance totale du circuit est R = 75.
négligeable, distants de l = 25cm, sont placés dans un Exercice n°5:
plan horizontal. Une 1. Calculer le flux magnétique à travers la bobine
tige métallique rigide, circulaire, de rayon 15cm et comportant 100spires.
de masse négligeable, Le champ magnétique est
perpendiculaire aux uniforme d’intensité B = 0,05T.
rails, peut glisser sans On donne α = 30°.
frottement dans une 2. Quelle est la f.é.m induite si le
direction parallèle aux rails. La résistance de la tige champ magnétique s’annule progressivement,
est r = 0,5Ω. Les deux rails sont reliés par un conducteur régulièrement, en 0,05s ?
ohmique de résistance R = r. 3. Quel est alors le sens du courant induit ?
L’Essentiel du cours :
- Equation différentielle du circuit (L,C) : En tenant compte du sens du courant dans le circuit suivant on a: pour la
di q
bobine non résistante, uL = – e = – L ; pour le condensateur, uC = . Le circuit étant fermé, on a : uAB = uC + uL,
dt C
di q dq
soit : – L + = 0. Sur la fig. ci-contre, le courant quitte le condensateur, alors : i = – .
dt C dt
1 1 1
D’où l’équation L q q 0 q q 0 ; on pose o = la pulsation propre du circuit oscillant (L,C).
C LC LC
- La solution de l’équation différentielle est : q = Qmcos(ot + φ) où Qm est la charge du condensateur à t = 0.
1 q2 1 2 1 Q 2m 1
- L’énergie totale du circuit est E = L.i . On montre que : E = L.I2m avec Im = o.Qm.
2 C 2 2 C 2
Série d’Exercices :
Exercice n°1 : 1. Etablir l’équation différentielle obéit par la charge q
Un condensateur de capacité C = 10μF, préalablement du condensateur. Exprimer q en fonction du temps.
chargé par une tension continue de 2. Avec les conventions prises à la figure a, exprimer les
valeur U0 = 50V, est relié à une fonctions u(t) et i(t). Comparer ces fonctions.
bobine de résistance négligeable et 3. Déterminer, à partir de la courbe de la figure b :
d’inductance L = 0,1H. A t = 0, la - la période propre et la fréquence des oscillations
charge du condensateur est Q0 électriques. En déduire la valeur de la capacité C.
(Q0 > 0) et l’intensité du courant est nulle. - la charge initiale Qm du condensateur et l’intensité
1. Donner l’expression de la tension u(t) en fonction de maximale Im dans le circuit ;
q et C, en fonction de L et d²q/dt². En déduire l’équation 4. Calculer l’énergie totale E du circuit.
différentielle à laquelle obéit la charge q. Exercice n°4 :
2. Exprimer la charge q en fonction du temps. 1. On considère un solide A, de masse m, glissant sans
Exercice n°2 : frottement entre deux glissières D et D’. On accroche à
Un condensateur de capacité C = 0,1F est chargé sous ce solide une extrémité d’un ressort de masse
la tension uAB = 50V, puis déconnecté de la source. A la négligeable et de raideur k, l’autre
date t =0, il commence à se décharger dans une bobine extrémité étant reliée à un point fixe
d’inductance L = 50mH. C (fig.a). On déplace le solide A de
1. Calculer la pulsation, la fréquence et la période façon à provoquer l’allongement du
propres des oscillations électriques. ressort et on l’abandonne sans
2. Calculer la charge maximale du condensateur. vitesse initiale. Il apparaît alors des
3. Quelles sont les expressions indiquant en fonction du oscillations.
temps l’évolution de la charge qB de a. Etablir l’équation différentielle du mouvement de A,
l’armature B du condensateur et de en prenant comme variable l’élongation x, du solide A.
l’intensité dans le circuit oscillant ? b. En déduire la période des oscillations.
Représenter les graphes de qB(t) et i(t). Application numérique : m = 0,5kg et k = 25N.m-1.
Exercice n°3 : 2. On réalise un circuit (fig.b) comprenant une bobine de
Un circuit oscillant est réalisé avec une bobine résistance négligeable, d’inductance L et un
d’inductance L = 1,2H, de résistance négligeable et d’un condensateur chargé de capacité C. On ferme le circuit.
condensateur de capacité C. A t = 0, la tension u entre a. Etablir l’équation différentielle traduisant les
ses bornes vaut u(0) = Um; la charge de son armature oscillations électriques qui apparaissent dans le circuit
supérieure (voir fig.a) a pour valeur q(0) = Qm. La en prenant pour variable la charge q d’une armature du
tension u (t) est visualisée sur l’écran d’un oscillographe condensateur.
(voir fig.b). b. En déduire la période des oscillations.
Application numérique : L = 0,1H et C = 10-5F.
3. Faire apparaître dans un tableau récapitulatif les
analogies électriques et mécaniques en citant les
grandeurs électriques de la question 2) qui
correspondent aux grandeurs mécaniques suivantes :
masse m ; raideur k, élongation x et vitesse v du solide;
énergie cinétique et énergie potentielle du système
solide A-ressort.
L’Essentiel du cours :
- Un dipôle série (R,L,C) est soumis à une tension sinusoïdale u = Um.cos(t+φ) où est la pulsation imposée par un
GBF : le dipôle devient alors le siége des «oscillations forcées».
- L’intensité du courant est sinusoïdale (i = Imcos(t), de fréquence égale à celle qui
est imposée par le générateur. La tension et le courant présentent un décalage horaire
qui dépend de la fréquence. L’amplitude Im dépend aussi de la fréquence N = 2/.
- L’équation différentielle du circuit (R,L,C) est :
di q di 1
u = Ri + L = Ri + L
dt C dt C idt . La résolution de cette équation différentielle se fait par
la méthode de construction de Fresnel qui conduit à la détermination de l’impédance Z du
circuit et la phase φ ou déphasage entre les fonctions sinusoïdales i(t) et u(t).
1
2 L
1 C ; cosφ = R
Z R 2 L exprimée en Ohms () et la phase tanφ =
C R Z
- Il y a résonance d’intensité lorsque la réponse du dipôle, à l’excitation sinusoïdale en tension fournie par le GBF, est
maximale c’est-à-dire l’impédance est minimale : Z = R soit LC2 = 1.
- A la résonance : Z = R ; Io = U/R ; φ = 0 : i(t) et u(t) sont alors en phase ; L = 1/C.
- La largeur de la bande passante en pulsation, est Δ = o/Q où Q désigne le facteur de qualité (ou de surtension)
du dipôle et Q = Lo/R.
- La puissance moyenne d’un dipôle série alimenté sous tension sinusoïdale est : P = U.I.cosφ où cosφ = R/Z désigne
le facteur de puissance du dipôle.
Série d’Exercices :
Exercice n°1 : dipôle par une tension sinusoïdale de tension efficace
Un GBF maintient entre ses bornes une tension U = 6V et de fréquence N = 100Hz.
sinusoïdale de valeur efficace U = 4,3V et de fréquence 1. Faire la construction de Fresnel relative à ce circuit.
N = 50Hz. On branche entre les bornes du générateur, en 2. Calculer l’impédance Z du circuit et déterminer la
série : un conducteur ohmique de résistance R = 11, phase φ de la tension par rapport à l’intensité.
une bobine non résistive, d’inductance L = 270mH et un 3. Calculer l’intensité efficace du courant. Calculer la
condensateur de capacité C = 45μF. tension efficace aux bornes de chaque composant.
1. Faire la construction de Fresnel relative à ce circuit. Exercice n°4 :
2. Calculer l’impédance Z du circuit et déterminer la Un générateur de basse fréquence délivre une tension
phase φ de la tension par rapport à l’intensité. sinusoïdale de fréquence N aux bornes du circuit série
3. Calculer l’intensité efficace du courant. (R,L,C) de la fig.1. Les entrées A et B de l’oscilloscope
Exercice n°2 : ont la même sensibilité 2,5V/div. On donne R = 10Ω;
Un dipôle (R,L,C) série est constitué d’un conducteur L = 1H. La fig.2 représente ce qu’on observe sur l’écran
ohmique de résistance R = 50Ω ; d’une bobine de l’oscilloscope avec une
d’inductance L = 45mH et de vitesse de balayage de spot
résistance r = 10Ω et d’un de 1ms/div.
condensateur de capacité C = 10μF. 1. Déterminer la fréquence
On alimente le dipôle par une N de la tension sinusoïdale
tension sinusoïdale de tension efficace U = 6V et de u(t) et la pulsation
fréquence N = 100Hz. correspondante.
1. Faire la construction de FRESNEL relative à ce circuit. 2. Calculer la tension
Calculer l’impédance du circuit. efficace U aux bornes du
2. Calculer l’intensité efficace du courant dipôle et l’intensité efficace
3. Calculer la tension efficace aux bornes de chaque I du courant.
composant. Calculer leur somme et la comparer à U. 3. Quel est le déphasage φ entre i(t) et u(t) ? A t = 0, le
4. Calculer le déphasage entre la tension u(t) et spot de la voie A est en O. Donner l’expression de u(t).
l’intensité du courant i(t). Comparer ces fonctions. En déduire l’expression de i(t).
Exercice n°3 : 4. À l’aide de la construction de FRESNEL, déterminer la
Un dipôle (R,L,C) série est constitué : d’un conducteur relation donnant tanφ. Déduire la valeur de la capacité C
ohmique de résistance R = 50 ; d’un condensateur de du condensateur.
capacité C = 10μF et d’une bobine d’inductance
L = 45mH et de résistance r = 10. On alimente ce
L’Essentiel du cours :
- On appelle effet photoélectrique, le phénomène d’émission des électrons par un métal lorsqu’il est éclairé par une
lumière de longueur d’onde λ suffisamment courte
- L’effet photoélectrique se produit dans une cellule photoémissive, dans laquelle on
fait le vide ; la cellule contient une cathode C (constituée d’un métal pur) et une anode
A métallique. La cathode C et l’anode A sont reliées aux bornes d’un générateur à
tension variable. Si la cathode est suffisamment éclairée par une lumière de fréquence
υ, les électrons lui sont arrachés. La déviation de l’ampèremètre (qui indique le passage
du courant) dépend du nombre des électrons atteignant l’anode A.
- L’émission photoélectrique : est instantanée et dépend de la nature de la cathode et de la fréquence de la lumière.
- L’émission photoélectrique ne se produit que si la fréquence υ de la radiation (lumière) éclairant le métal constituant
la cathode est supérieure à la fréquence υo caractéristique du métal. La fréquence υo est appelée fréquence seuil (υ › υo).
- L’énergie maximale des électrons à la sortie du métal est : Ecmax = e.Uo où La tension Uo est appelée potentiel
d’arrêt de la cellule photoémissive.
- La lumière est constituée d’un faisceau de particules élémentaires appelées photons Le photon est une particule
élémentaire sans masse ; sa charge électrique est nulle. Il se déplace dans le vide à la vitesse c = 3.108m/s et
transporte une énergie E = h.υ (avec h = 6,64.10-34Js est la constante de Planck et υ : la fréquence de la lumière).
- L’électron émis par un métal a une énergie cinétique maximale : Ecmax = hυ – hυo = h(υ – υo) = eUo.
- La puissance lumineuse reçue par la cathode est P = N.hυ et l’intensité IS du courant de saturation est IS = n.e. Le
n I .h
rendement d’une cellule photoélectrique est le rapport : r S
N P.e
Série d’Exercices :
Données : h = 6,62.10 Js ; c = 3.10 m/s ; mélectron = 9,1.10-31kg; e = 1,6.10-19C et 1eV = 1,6.10-19J
-34 8
L’Essentiel du cours :
A
- Un noyau représenté par le symbole, ZX, est composé de Z protons et de (A–Z) neutrons. On appelle nucléide,
l’ensemble des atomes dont le noyau a même nombre de charge Z et même nombre de masse A. Les isotopes sont des
nucléides différents qui ont même nombre de charge Z mais des nombres de masse A différents.
- Toute particule de masse m possède au repos une énergie E, appelée énergie de masse, donnée par : E = m.c².
- A l’échelle atomique, pour exprimer l’énergie, on utilise l’électron-volt (eV) ou le MeV (mégaélectronvolt).
1eV = 1,6.10-19J et 1MeV = 106eV = 1,6.10-13J
- Pour exprimer les masses, on utilise l’unité masse atomique (uma) noté u. avec 1u = 931,5MeV/c².
- La masse m d’un noyau est toujours inférieure à la somme des masses de ses constituants. On appelle défaut de
masse: Δm = [Z×mp +(A – Z)×mn] – mnoyau Δm > 0.
- On appelle énergie de liaison d’un noyau, notée El, l’énergie que le milieu extérieur doit fournir à un noyau au repos
pour le dissocier en nucléons séparés au repos. L’énergie de liaison d’un noyau a pour expression : El = Δm.c². Par
conséquent, l’énergie de liaison est l’énergie libérée lorsqu’un noyau se forme à partir de ses nucléons séparés.
- L’énergie de liaison par nucléon d’un noyau, notée EA, est le quotient de son énergie de liaison El par le nombre A
de ses nucléons : EA = El//A; elle s’exprime en MeV/nucléon.
Remarque : L’énergie de liaison par nucléon EA permet de comparer la stabilité des noyaux entre eux. L’énergie de
liaison par nucléon des noyaux stables est supérieure à 8MeV/nucléon.
Série d’Exercices :
Données numériques : 1eV = 1,6.10-19J ; 1MeV = 1,6.10-13J ; 1u = 1,66.10-27kg = 931,5MeV/c²; c = 3.108m/s.
L’Essentiel du cours :
- Il existe 3 types de rayonnements radioactifs naturels notés respectivement α, β– et γ. L’action d’un champ électrique
(ou d’un champ magnétique) modifie les trajectoires des rayonnements radioactifs.
- Une désintégration radioactive α produit un hélium 42 He (ou particule α) :
A
Z X 42 He A-4
Z-2 Y avec, X : noyau père et Y : noyau fils.
- Une désintégration radioactive β- produit un électron -01 e et s’écrit : A
Z X -01 e A
Y
Z1
- A partir de deux nucléides légers, une fusion crée un nucléide plus lourd. Exemple : 21 H 31 H 42 He 01 n
Série d’Exercices :
Exercice n°1 : 206
82Pb après avoir subi x désintégrations de type α et y
Compléter les réactions suivantes. Préciser s’il s’agit désintégrations de type –.
d’une réaction nucléaire spontanée ou provoquée : a. Ecrire l’équation de la transformation globale et
.... C -1 e 7 N ;
14 0 ....
92 U 0 n 38 Sr ... Xe 2(0 n) ;
235 1 ... 140 1 calculer le nombre x désintégrations α et le nombre y
désintégrations –.
84 Po 2 He 15 P ... e 14 Si
210 4 .... 30 ... 30
....Pb ; b. Un extrait des nucléides de la famille radioactive de
1 H 1H 2 He 0 n ; 92 U 90Th ....
.... .... 4 1 238 234
l’uranium 238 est donné dans le graphique suivant :
Exercice n°1 :
A
1. a. Un nucléide X possédant une radioactivité de
Z
A
type α conduit, par désintégration, au nucléide Z11 Y .
Ecrire l’équation-bilan de cette désintégration.
b. Un nucléide différent ZA'' X' possédant une radioactivité
de type β–, conduit, par désintégration, au nucléide
A'1
Z '1 Y' . Ecrire l’équation-bilan de cette désintégration. Ecrire les équations des désintégrations ; ; ; et
2. Le radium 226
Ra est un élément radioactif qui, par et préciser à chaque fois le type de la désintégration.
88
Donner le nom du nucléide X.
désintégration successives de types α et β–, conduit à un Exercice n°5 :
isotope stable du plomb 206
82 Pb . Une réaction de fission de l’uranium 235 est la suivante :
92 U 0 n 53 I xY y 0 n
Déterminer le nombre de désintégration de type α et 235 1 139 94 1