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    a a LES OUVRAGES DE PROTECTION CIVILS ET MILITAIRES EN TERRE ARMEE naponsé trés tota utiliser la Tere Armée dans les ouvrages de protection contre les explosions, les tirs ou les bombardements, et autour des réservoirs de produits intlam- mables ou toxiques. A tous les avan- tages que présonte la terre pour la constitution do ces digues, la Terre ‘Armée ajoute, grace a ses parements verticaux, celui de réduire Fencombrement au sol ot d’augmenter letficacité de la protection. Conte les explosions, la Terre Armée permet de réaliser des mas- sifs 1r8s stables, qui empéchent la propagation du souttle au niveau du ol, tout en absorbant beaucoup d’énergie parce quills sont déformables, et sans projection de débris car ils sont peu tragiles. Autour des réservoirs elle conslitue unrempart étanche, malgrésa struc- lure conslitue de petits elements discontinus. Ceux-ci lui conférent dlautre part une grande résistance au fou et aux choes thermiques. Avant d'étre mises contribution dans des ouvrages de protection d'une importance souvent considérable, toutes ces propriétés dela Terre Armée ont été testées par des essais systématiques en vraie grandeur. Elles ont été depuis ‘confirmées par les ouvrages qui ont subi le ‘baptéme du feu" Bontang Califor, Le Tere Amée est utisée aus pout a protection conte a bral comme dan Autoroute du Nex, ene Tabreport Charles do Gaulle et Pas. es essais préliminaires Puusieurs séries dessais ont confirmmé le bon comportement des ouvrages en Terre Atmée soumis 4 des explosions de forte puissance, et montré les avantages ‘quis présentent par rapport & des structures classiques plus codteuses. Captieux : Expérimentation en France de cing murs et metions* & parement métallique et & parement décailles parla Direction Centrale du Génie du Ministére de la Détense (197576), ‘Meppen : Essais sur un mur et un merlon & peau métallique en ‘Allemagne Fédérale, sous la Direo- tion du Bundesamt for Wehrtechnik und Beschatfung (1979) ‘Woomera : Essai simultané en Aus- Walie de 7 murs, dont 2 en Terre ‘Armée, par la Directorate of Weap ‘ons Engineering pour la Royal Aus- tralian Air Force (1987) On peuty ajouter, bien que le but des escais ait et6 different et les charges moindres, les expériences effectuées en 1974 sur un massif & écailles par Université de Californie (UCLA) en 1974, ainsi que d'autres expérimentations effectudes en Franee et en Allemagne pour varifier la résistance des abris vootés en Terre Armée. Tous ces essais ont ét6 réalisés avec le concours des Sociétés Terre Armée, Objectif des essais Los ouvrages de protection contreles explosions accidentelles ne sont pas Aproprementparler censés résister cces explosions. C'est bien d'ailleurs la raison pour laquelle des essais ‘comme ceux de Captieux et Woom- ‘era, méme sills ont provoqué dans dos cas extrémes a désorganisation des murs en Terre Armée, ont pu étre jugés sal'staisants. Llouvrage de protection a pour mis sion, en quelque sorte, de se sacri- fier ‘lui-méme pour que les con- séquences de Texplosion sur les personnes, les constructions, les stocks sensibles des alentours s'en ‘rouvent suffisamment atténuées. Aprés une détlagration il est normal quun ouvrage de protection doive tre reparé ou reconstruit, ‘Murs a parement métallique A Captioux, le mur devant lequel on a fail sauter 6T de TNT ( 15 m? I) a bien sor été tras abimé : la partie centrale s'est enfoncée, les peaux et les armatures s'y sont plus ou moins Géchirées ot emmelées. I faut dire que explosion a laissé au sol un cratére de huit metres .. Mais dans ensemble, lamasse de Terre Armée ‘est restée on place et a joue son role de protection. Les charges de 1T tirées entre 10 et 4m de fautre mur n'ont provoqué, elles, que peu de dégals. La Direction du Génie en a conclu quiun tel mur ‘est particuliérement Ccapiows, Mur’ paremort dscalles ur de Meppen, résistant aux effets d’explosions de fortes charges : il produitpeu d'éclats et il évite los explosions par influ ence’, Cedi a été bien confirmé & Meppen o¥ les tits simultanés de deux charges de 0,5 T r’ontentrainé qu'un recul limité du haut du mur eta déchirure de une ou deux peaux. Murs & parement d'écailles Lomurconstruit Captieux a d'abord subi explosion d'une charge de 1T de plastic placée a 4 m. Le massif S‘est trés peu déformé, et le rapport de la Direction du Génie note : "Les écailles sont peu désolidarisées sous Veffet du souffle’. Une deuxieme charge de 1T a ensuite été mise a feu A 1 m seulement de la partie du mur déjé éprouvée. Deux écailles déja déplacées par explosion précé- dente ont cette fois 616 projetées au jdu talus arriére mais en un point, ditle rapport, “oul n'y aurait de toute fagon pas eu de survivant au soutte de explosion’ Nous dstnguons i las merons& double pa rement ces smplos mre fun oul parent ‘Comparaison avec d'autres types | Lexplosion a ouvert un cratére de de structures 20 m de diamatre et 5 m de profon- dour. Le premier mur en Terre ACaptioux, en méme temps que les. Armée, au bord meme de.ce cratere, ‘ouvrages en Terre Armée, on atesté a vu ses écailles désintégrées en aussi un gabion de terre avec une fagade el ses peaux métalliques enveloppedemadriersreliéspardes _déchiquetées, bien quellesne soient ‘ables, un mur en Tetune bolle en pas desassemblses: mais engrosies Beton armé pleine de remblal. Les deux tiers de la masse de Tere deux premiers ouvrages ont été Armée sont restés en place. Le pulvérisés par explosion: le dauxiemamassif, moins saveramert Gaiscon, ui, Sest incline et fissure, atteint, @ tenu Bon pour les tross Sans quily aitcelle fois nirupture ni quarts. Les. deux murs en béton projection’ Maisiisagitdun cwvrage également sites 16 m ont ele Beaucoup plus couteux etdificle’4_campletement détruits: un brisé et aébiayer quun merion en Terre projetéa 10m, autre mis en miettes Merlons & double parement: Armee, ‘Rag, sile mur poids en béton apeu souffert, les deux autres ont été Le premier merlon testé 4 Captieux A Woomera on a fait exploser déplacés par le souffle. Stait volontairement tres étroit et de ensemble 36 bombes de 500 kg, Ge fal rolaivement mal compacts. | quivalentes & 8 T de TNT, au Bion que fensemble des onrogistre- Sous letiet de explosion de 17 de milioud'un dispositfdesept mursde ments nit pas encore eté dépouilé, plastic 4m, ea tate s'est deversée. quatre types différents (Fig. 1). Les. on a dores et déja conclu que les Le second morion, large de 4,5 m, deux murs en Terre Armée, & pare- murs en Terre Armée avaient bien s'est legeremont inciing, sans bas: ment moitié métallique, moltié en rempli leur mission, et fait barrage culer. A Meppen, on asoumis un _écailles, étaient les plus proches, aux projectiles. ‘merion plus haut (6m) et de mémes 10 et 16 m du “point zéro.” Les. proportions, 2 des tits de 0,STou1T autres étaient éloignés de 161 48 m. jusqu'’a 1m du parement. A part | Les bombes étaient placées dans ‘quelques déchirures locaies do la | une enceinte formée par cing autres peau, il n'y a pas eu non plus de murs destinés a étre projetés en

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