ZaidiRamdane HaddadiAabdelkader
ZaidiRamdane HaddadiAabdelkader
ZaidiRamdane HaddadiAabdelkader
THEME:
Encadré par :
Réalisé par :
Je dédie ce travail :
A ma chère mère et mon cher père pour l’éducation et le grand
amour dont ils m’ont entouré depuis ma naissance. Et pour leurs
patiences et leurs sacrifices.
A mes chers oncle, tante et grands-parents
A mes chers frères
A mes chères sœurs
A la mémoire de mon cher frère Yacine
A tous ceux qui me sont chers
A Mr : HOUASSINE HAMZA pour sa précieuse contribution
A Mr : OTHMANE CHRIF pour sa disponibilité
A mon cher binôme RAMDANE qui a contribué à
la réalisation de ce modeste travail.
Je dédie ce travail :
A ma chère mère et mon cher père pour l’éducation et le grand
amour dont ils m’ont entouré depuis ma naissance. Et pour leurs
patiences et leurs sacrifices.
A mes chers frères
A mes chères sœurs
A mes neveux
A mes nièces
A tous ceux qui me sont chers
A Mr : HOUASSINE HAMZA pour sa précieuse contribution
A Mr : OTHMANE CHRIF pour sa disponibilité
A mon cher binôme ABD EL KADER qui a
Contribué à la réalisation de ce modeste travail.
ZAIDI RAMDANE
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE………………………………………………………….1
I/5.1.Autotransformateur ………………….…….…….....………………….........…....8
a- Transformateur d’intensité……………………………………...…………..12
b- Transformateur de tension………………………………………………...…12
b- Le circuit magnétique……………………………………………………………...16
c- Le couplage………………..………………………………………………………17
a- Les bobinages………………………………………………………………………19
b- La cuve……………………………………………………………………………..19
a- Les bobinages……………………………………………………………………….21
b- Le circuit magnétique……………………………………………………………….22
I/9.1.Isolation cellulosique…………………………………………………………………23
I/11. Conclusion..……………………………………………………………………………..25
a- Le FR Analyser......................................................................................................50
SOMMAIRE
b- Connecteurs et commandes.......................................................................51
a- Consignation du transformateur..................................................................53
a- Interprétation méthodologique..............................................................................57
II/4. Conclusion.................................................................................................................58
IІI/ 1. Introduction............................................................................................................59
a- Modèle détaillé.....................................................................................................61
b- Modèle entrée-sortie.............................................................................................62
III/ 4.Conclusion................................................................................................................71
IV/ 1.Introduction.............................................................................................................72
b- Ouverture de spires..............................................................................................88
IV/ 9. Conclusion..............................................................................................................95
CONCLUSION GENERALE......................................................................................96
BIBLIOGRAPHIE.................................................................................................98
ANNEXE......................................................................................................................102
SOMMAIRE
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
Les transformateurs sont des machines électriques statiques dont la fonction est
apparition; leur utilisation a pris de l’importance, surtout au niveau industriel, où ils sont
imposés comme un élément majeur, au point où ils sont diversifiés, tel qu’on trouve plusieurs
Les transformateurs comme tous les appareils électriques peuvent présenter des défaillances à
des défauts dès leurs premiers signes d’apparition, pour ensuite préconiser les actions
correctives.
L'apparition d'un défaut dans le réseau électrique provoque la circulation de forts courants de
court-circuit dans le transformateur, induisant des champs parasites dans celui-ci. Ces champs
Les signaux mesurables tels que les courants, les tensions, les vibrations ou bien encore la
température peuvent fournir des informations significatives sur les défauts et ainsi servir à
transformateur.
1
INTRODUCTION GENERALE
entraîner des déformations mécaniques ou des défauts dans leurs enroulements et leurs
noyaux magnétiques.
L’objectif de ce travail est de localiser les différents défauts dans les transformateurs de
transformateur de puissance.
La FRA et les techniques de diagnostic des défauts dans les transformateurs ont été traités
problématique posée.
Quant au dernier chapitre de notre étude, il est consacré à la localisation des défauts dans les
Nous terminons notre mémoire par une conclusion générale résumant l’essentiel des résultats
obtenus.
2
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES TRANSFORMATEURS
I/ 1. Introduction
Les transformateurs sont des machines électriques statiques dont la fonction est d’élever
ou d’abaisser les valeurs de la tension et de l’intensité d’entrée. Ils jouent un rôle essentiel
dans le transport de l’énergie électrique à distance, en transformant les valeurs de la tension et
l’intensité auxquelles, est abordable techniquement et économiquement le transport depuis les
centres de production aux centres de consommation. Comme premier chapitre, nous avons fait
une description générale sur les transformateurs citant les déférents composants et puis nous
avons distingué et défini les types de cette machine.
• Invention
Les principes du transformateur ont été établis en 1831 par Michael Faraday, mais celui-ci
ne s'en servit que pour démontrer le principe de l’induction électromagnétique et n'en prévit
les applications pratiques.
Lucien Gaulard , jeune électricien français, présente à la Société française des électriciens,
en 1884, un « générateur secondaire », dénommé depuis transformateur.
En 1883, Lucien Gaulard et John Dixon Gibbs réussissent à transmettre pour la première
fois, sur une distance de 40 km, du courant alternatif sous une tension de 2 000 volts à l'aide
de transformateurs avec un noyau en forme de barres.
3
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES TRANSFORMATEURS
En 1884, Lucien Gaulard met en service une liaison bouclée de démonstration (133 Hz)
alimentée par du courant alternatif sous 2 000 volts et allant de Turin à Lanzo et retour
(80 km). On finit alors par admettre l'intérêt du transformateur qui permet d'élever la tension
délivrée par un alternateur et facilite ainsi le transport de l'énergie électrique par des lignes à
haute tension. La reconnaissance de Gaulard interviendra trop tardivement.
Entre-temps, des brevets ont été pris aussi par d'autres. Le premier brevet de Gaulard en
1882 n'a même pas été délivré en son temps, sous prétexte que l'inventeur prétendait pouvoir
faire « quelque chose de rien » ! Gaulard attaque, perd ses procès, est ruiné, et finit ses jours
dans un asile d'aliénés. Le transformateur de Gaulard de 1886 n'a pas grand-chose à envier
aux transformateurs actuels, son circuit magnétique fermé (le prototype de 1884 comportait
un circuit magnétique ouvert, d'où un bien médiocre rendement) est constitué d'une multitude
de fils de fer annonçant le circuit feuilleté à tôles isolées.
Ainsi, en 1885, les Hongrois Károly Zipernowsky, Miksa Déry et Otto Titus Bláthy
mettent au point un transformateur avec un noyau annulaire commercialisé dans le monde
entier par la firme Ganz à Budapest. Aux États-Unis, W.stanley développe des
transformateurs.
4
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES TRANSFORMATEURS
• Constitution
I/ 3. Principe de fonctionnement
On appelle transformateur idéal un transformateur virtuel sans aucune perte. Il est utilisé
pour modéliser les transformateurs réels. Ces derniers sont considérés comme une association
d’un transformateur parfait et de diverses impédances. Dans le cas ou toutes les pertes et les
fuites de flux magnétique sont négligées, le rapport du nombre de spires primaires (N1) au
5
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES TRANSFORMATEURS
U1 I1 = U2 I2 (I.2)
2) et:
6
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES TRANSFORMATEURS
a- Le circuit magnétique :
bas de gamme.
b- Les enroulements
Les enroulements sont en général concentriques pour minimiser les fuites de flux.
Le conducteur électrique utilisé dépend des applications, mais le cuivre est le matériau de
choix pour toutes les applications à fortes puissances. Les fils électriques de chaque tour
doivent être isolés les uns des autres afin que le courant circule dans chaque tour. Les fils
7
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES TRANSFORMATEURS
conducteurs sont isolés entre eux par du papier Kraft, dénommé papier d’enrubannage ou de
guipage. Pour des petites puissances, il suffit d'utiliser des conducteurs amagnétiques émaillés
pour assurer cette isolation ; dans les applications à plus fortes puissances mais surtout à cause
d'une tension d'utilisation élevée on entoure les conducteurs de papier diélectrique imprégné
d'huile minérale. Pour des fréquences moyennes et hautes on utilise des conducteurs
multibrins pour limiter l’effet de peau ainsi que les pertes par courants de Foucault, tandis que
pour les fortes puissances on cherche à minimiser ces pertes induites dans les conducteurs par
l'emploi de fils méplats de faible épaisseur voir de véritables bandes de cuivre ou
d'aluminium.
Ces distinctions sont souvent liées aux très nombreuses applications possibles des
transformateurs.
I/ 5.1. Autotransformateur
8
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES TRANSFORMATEURS
Dans cette structure, le secondaire est une partie de l'enroulement primaire. Le courant
alimentant le transformateur parcourt le primaire en totalité et une dérivation à un point donné
de celui-ci détermine la sortie du secondaire. Le rapport entre la tension d'entrée et la tension
de sortie est identique à celui du type isolé.
Un type particulier d'autotransformateur triphasé est utilisé pour le démarrage des moteurs
asynchrones en permettant de limiter la pointe d'intensité et le couple au démarrage.
9
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES TRANSFORMATEURS
Ils sont, par exemple, largement utilisés dans les blocs opératoires : chaque salle du bloc
est équipée de son propre transformateur d'isolement, pour éviter qu'un défaut qui y
apparaîtrait n'engendre des dysfonctionnements dans une autre salle.
Un autre intérêt est de pouvoir changer de régime de neutre (cas d'utilisation de matériel
informatique et/ou d'équipements électroniques sensibles dans une installation IT).
De tels montages présentent en outre l'avantage de rendre les appareils connectés beaucoup
plus résistants aux perturbations électromagnétiques par une augmentation significative du
CMRR (Common Mode Rejection Ratio) ou taux de réjection du mode commun.
11
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES TRANSFORMATEURS
a- Transformateur d'intensité
Un tel transformateur autorise la mesure des courants alternatifs élevés. Il possède une
spire au primaire, et plusieurs spires secondaires : le rapport de transformation permet l'usage
d'un ampèremètre classique pour mesurer l'intensité au secondaire, image de l'intensité au
primaire pouvant atteindre plusieurs kilos Ampères (kA).
b-Transformateur de tension
Ce transformateur est l'un des moyens pour mesurer des tensions alternatives élevées. Il
s'agit d'un transformateur qui a la particularité d'avoir un rapport de transformation étalonné
avec précision, mais prévu pour ne délivrer qu'une très faible charge au secondaire,
correspondant à un voltmètre. Le rapport de transformation permet de mesurer des tensions
primaires s'exprimant en kilovolts (kV). On le rencontre en HTA et HTB. D'autres
technologies existent, comme celle du diviseur capacitif.
Les pertes par courants de Foucault au sein du circuit magnétique sont directement
proportionnelles au carré de la fréquence mais inversement proportionnelles à la résistivité du
matériau qui le constitue. Afin de limiter ces pertes, le circuit magnétique des transformateurs
HF est réalisé à l'aide de matériaux ferromagnétiques isolants :
12
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES TRANSFORMATEURS
Ce type de transformateur est utilisé pour la commande des thyristors, triacs et des
transistors. Il présente, par rapport à l’opto-coupleur, les avantages suivants : fonctionnement
possible à fréquence élevée, simplification du montage, possibilité de fournir un courant
important, bonne tenue en tension
I/ 7. Transformateur triphasé
13
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES TRANSFORMATEURS
14
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES TRANSFORMATEURS
Le transformateur triphasé ainsi constitué est donc composé de trois paires de bobinages
indépendantes et par la suite connectées entre elles selon différents schémas récurrents. Ces
couplages permettent notamment l'adaptation des niveaux de courant et de tension aux
caractéristiques nominales du transformateur au sein de son réseau. On retrouve ainsi des
couplages dits en "étoile", en "triangle", ou en "zig-zig", voire d'autres, dérivés de ceux-ci et
permettant la compensation de certains courants harmoniques. [2]
a- Les bobinages
Les enroulements sont conçus par une juxtaposition de couches radiales et successives,
composées elles mêmes de multiples spires jointives ou de feuillards. Pour des contraintes
électriques et économiques, les couches extérieures et intérieures sont généralement et
respectivement associées aux bobinages haute et basse tensions. Les nombres de spires
primaire et secondaire sont quant à eux imposés, par les niveaux de tension utilisés, en
corrélation avec la valeur d’induction dans le circuit magnétique, la section de celui-ci, la
fréquence et le rapport de transformation. Ce dernier est ajustable selon les conditions
d'utilisation au moyen d'un jeu de prises de raccordement situées à différentes hauteurs du
bobinage primaire [2]. Les conducteurs sont en cuivre ou en aluminium pour les puissances
plus importantes. Ces matériaux sont ainsi préférés à d'autres pour leurs bonnes propriétés
conductrices, thermiques, massiques et économiques. Ils se présentent sous différents aspects
selon la puissance du transformateur. On les retrouve sous la forme de fils massifs, de section
circulaire, carrée ou de type méplat, ou encore laminés en fines feuilles.
15
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES TRANSFORMATEURS
Le rayon de courbure des conducteurs est pour ces cas plus grand et conduit à des spires de
sections circulaires composant un enroulement essentiellement cylindrique. Dans ces
conditions, l'utilisation d'un noyau de type cruciforme limite l'augmentation volumique
excessive de matériaux conducteurs.[2] Lorsque la puissance du transformateur augmente, les
flux de fuite magnétique ainsi que la section du conducteur suivent la même évolution. Par
conséquent, à fréquence nominale, le comportement de l'impédance interne du transformateur
devient majoritairement inductif. Un compromis fixe alors le dimensionnement des
conducteurs ainsi que l'organisation des bobinages. Ce compromis repose sur une chute de
tension acceptable à charge nominale, une limitation du pouvoir de coupure des protections
amont, une valeur acceptable du courant d'appel, une densité de courant raisonnable dans les
conducteurs, ainsi qu'un refroidissement suffisant des bobinages.[2] Pour les transformateurs
de forte puissance, des tirants permettent de contenir les efforts électrodynamiques
intervenant lors de surcharges ou de manœuvres d’enclenchement. Des brides similaires
associées à des plaques de serrage se retrouvent au niveau du circuit magnétique pour en
préserver la tenue mécanique et limiter les forces magnétostrictives. [2]
b- Le circuit magnétique
Le noyau est composé d’un empilage de tôles ferromagnétiques à cristaux orientés, isolées
électriquement entre elles, afin de limiter le développement des courants de Foucault. Leur
épaisseur de quelques dixièmes de millimètres ainsi que leurs découpes astreignantes
conduisent à un assemblage fastidieux dont dépendent les performances du futur noyau. Des
joints enchevêtrés et orthogonaux effectuent la liaison entre les colonnes et les culasses sur les
transformateurs de petite puissance. Des coupes obliques leurs sont préférées pour des
transformateurs plus puissants. L'espace délimité par deux colonnes successives et les
culasses est dénommé "fenêtre magnétique" et accueille donc les bobinages. Il existe des
circuits à trois colonnes pour un fonctionnement à "flux forcé" ou à cinq colonnes lors d'une
utilisation à "flux libre" permettant de réduire la hauteur des culasses pour un volume de fer
identique, ce qui facilite notamment le transport.[2]
Les tôles utilisent des matériaux dits de type "doux". Ainsi ils présentent un cycle
d'hystérésis peu prononcé, pour réduire les pertes associées. Dans les dernières décennies, de
gros progrès ont été réalisés sur les alliages, pour minimiser les pertes massiques globales
16
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES TRANSFORMATEURS
malgré des plus grandes valeurs d'induction atteintes. Ainsi l’induction dans le noyau est
généralement comprise entre des valeurs de 1.3 à 2 Teslas et le point de fonctionnement se
situe alors plus ou moins dans le coude de saturation de la caractéristique d'aimantation du
matériau.[2]
c- Le couplage
Le triangle (D), l'étoile (Y), ou le zig-zig (Z), sont les connexions couramment utilisées
dans les réseaux électriques. Plusieurs combinaisons distinctes de ces couplages sont
disponibles pour les enroulements primaires et secondaires. Les plus courantes pour le
continent européen sont les couplages Yy0, Dy11, Yz11, Yd11 où le nombre traduit l'indice
horaire, image du déphasage entre les tensions primaires et secondaires. Il en est sensiblement
de même pour le continent américain avec des variantes sur les indices horaires utilisés.[2] Le
couplage triangle offre l'intérêt de piéger des harmoniques de séquence homopolaire et ainsi
d'empêcher leur propagation sur le réseau électrique. De plus, en cas de détérioration d'un des
enroulements, le transformateur reste opérationnel. Son fonctionnement, dénommé en
"triangle ouvert", ne dispose plus cependant que de 58% de la puissance nominale. Le
couplage étoile permet, quant a lui, de disposer d'un conducteur de neutre.[2] Lorsqu'il est
utilisé au primaire et sans conducteur de neutre distribué, celui-ci peut créer des problèmes
lors de l'alimentation de charges déséquilibrées. Dans ce cas, le point neutre peut se déplacer
en entraînant alors des surtensions modérées mais prolongées aux bornes des enroulements.
Le couplage zig-zag est une combinaison des deux précédents couplages. Il est réalisé grâce à
l'utilisation d'enroulements fractionnés, selon un rapport permettant d'ajuster l'indice horaire.
Comme le couplage étoile, un neutre est disponible et par rapport au couplage triangle, les
courants harmoniques de séquence homopolaire sont ici directement éliminés. A l'instar du
couplage en zig-zag, il existe également des transformateurs possédant des enroulements
multiples, dont une association judicieuse permet un filtrage des courants harmoniques jusqu'à
des rangs élevés.[2]
17
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES TRANSFORMATEURS
Les différents type de couplage exposés précédemment sont également applicables à des
transformateurs triphasés cuirassés.[2]
La reluctance du circuit magnétique des transformateurs à colonnes est plus grande que
celle d'un type cuirassé et diffère selon la phase considérée. Par conséquence, le nombre de
spires et le rapport volumique entre les matériaux conducteurs et ferromagnétiques sont plus
importants. De plus, dans ces transformateurs, l'organisation géométrique employée pour les
enroulements provoque un gradient de tension important entre les couches successives. Les
sollicitations diélectriques résultantes sont donc importantes et justifie alors l'utilisation d'une
topologie d'enroulement différente pour des niveaux de tension importants.[2]
18
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES TRANSFORMATEURS
a- Les bobinages
Les enroulements sont répartis en plusieurs sous groupes de bobines. Ces bobines sont
appelées "galettes" ou "disques" à cause de leur géométrie en forme de spires concentriques et
de faibles hauteurs. Les galettes sont alternées entre la haute et la basse tension afin de
diminuer les fuites magnétiques et le gradient de tension. En outre cette topologie offre
l’avantage d’engendrer des forces en opposition entre chaque galette lors du court-circuit.
b- La cuve
19
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES TRANSFORMATEURS
Des feuilles métalliques à haute résistivité et de faible épaisseur sont employées pour
réduire les contraintes entre les spires. Celles-ci sont insérées entre les feuilles isolantes des
bobines haute tension. L'effet capacitif, uniformément distribué de cette manière, permet alors
de mieux répartir la tension sur toute la longueur de la bobine lors d'une onde de choc.
Les deux types de transformateurs que nous venons de présenter ne sont néanmoins pas les
seuls. Ainsi, sur le continent nord-américain, un autre type de transformateur dénommé en
"double T" se rencontre dans les réseaux de distribution basse tension. Celui-ci est triphasé
mais présente la particularité de n’utiliser que deux noyaux magnétiques distincts.[2]
20
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES TRANSFORMATEURS
Il est de plus possible de superposer les deux noyaux magnétiques de manière à obtenir un
transformateur de type "colonnes" apprécié sous certaines contraintes de pose et
d'encombrement.
a- Les bobinages
21
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES TRANSFORMATEURS
b- Le circuit magnétique
Un autre mode de conception du circuit magnétique que celui par assemblage de tôles
prédécoupées est également possible. Ainsi, chacun des deux noyaux est composé d'un
empilement de tôles en ruban formant un double anneau ferromagnétique englobant les
bobinages.
Les différents modes de conception présentés précédemment pour ces trois types de
transformateur ne leurs sont pas systématiquement réservés. Il est par exemple possible de
rencontrer des transformateurs à colonnes pour lesquels les enroulements sont bobinés en
disque, ou encore des circuits magnétiques de transformateurs cuirassés composés de tôles
enrubannées. Quelque soit la topologie de transformateur et malgré tous les efforts des
différents manufacturiers, les transformateurs demeurent des équipements imparfaits. Ils sont
le siège de pertes qui restent acceptables lors d'un fonctionnement en régime linéaire, mais
croissent pour des applications modernes générant des distorsions et des non linéarités. [2]
22
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES TRANSFORMATEURS
I/9.2.Isolation-liquide
L’huile de transformateur est souvent une huile minérale qui est faite d’un mélange d’alcanes, de
naphtènes, et des hydrocarbures aromatiques, raffinés à partir du pétrole brut. Les processus de
raffinage pourraient inclure le traitement par l'acide, l'extraction par solvants, l’hydrotraitement, ou la
combinaison de ces méthodes lorsqu'elle est parfaitement achevée, peut rapporter les caractéristiques
de l'huile minérale aux spécifications exigées. Son rôle fondamental est d’assurer l’isolation
diélectrique et le refroidissement du transformateur. Les huiles modernes procurent plus de stabilité à
la dégradation, et elles sont dépourvues du soufre corrosif. Au plus, elles devraient avoir les
caractéristiques suivantes :
• Basse viscosité.
23
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES TRANSFORMATEURS
Les pertes par effet Joule dans les enroulements sont appelées pertes cuivre. Elles
dépendent de la résistance de ces enroulements et de l’intensité du courant qui les traverse.
Avec une bonne approximation, elles sont proportionnelles au carré de l’intensité.[1]
Les pertes dans le circuit magnétique sont également appelées pertes fer. Elles dépendent
de la fréquence et de la tension d’alimentation. A fréquence constante, elles peuvent être
considérées comme proportionnelles au carré de la tension d’alimentation. Ces pertes ont
deux origines physiques : les pertes par courants de Foucault et les pertes par hystérésis.[1]
Il est possible de mesurer les deux types de perte séparément. Les pertes par effet Joule sont
mesurées quand le transformateur est soumis à un fort courant et une faible tension (pertes
magnétiques faibles). Cela est réalisé par la mise en court-circuit du transformateur (essai en
court circuit) avec une alimentation en tension réduite. Les pertes du transformateur sont alors
quasiment égales aux pertes Joules. Les pertes magnétiques sont mesurées quand le
transformateur est soumis à une tension élevée et un faible courant (pertes par effet Joule
faibles). Cela est réalisé quand le transformateur fonctionne a vide (essai a vide), c’est à dire
sans récepteur relié au secondaire. Les pertes du transformateur sont alors quasiment égales
aux pertes magnétiques.[1]
24
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES TRANSFORMATEURS
I/ 11. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons réalisés une présentation générale sur les transformateurs
utilisés dans les réseaux. Dans les réseaux d’exploitation, les transformateurs de puissance
sont soumis a de nombreuses contraintes naturelles lors de leur fonctionnement.une
surveillance et une maintenance permanente sont nécessaires pour assurer la fiabilité de leur
fonctionnement. Les différentes méthodes de diagnostic des transformateurs ainsi que la
technique FRA seront développées dans le second chapitre.
25
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
II/ 1. Introduction
L’utilisation des techniques de diagnostic, a une grande utilité car elle permet d'évaluer
l’état des composants du transformateur et de programmer des activités préventives ou
rectificatives, de manière à faciliter la programmation des travaux et réduire les temps
d’indisponibilité. Dans ce cadre, les actions de diagnostic effectuées par SONELGAZ-GRTE
sur les transformateurs de puissances sont :
Le fonctionnement dans de bonnes conditions des transformateurs, dépend dans une large
mesure de la qualité des huiles minérales isolantes utilisées. Les caractéristiques des huiles se
dégradent par l’effet de la contamination, de l’humidité et du vieillissement.
L'huile isolante est l’un des éléments les plus importants dans un transformateur qui nécessite
une surveillance et un entretient car sa fonction est d’assurer l’isolation et le refroidissement
de celui ci.
L’huile est un fluide qui pénètre dans toutes les parties internes du transformateur, sa
circulation permet l’évacuation de la chaleur produite par les enroulements, par convection à
travers la cuve du transformateur [5].
La connaissance de l’état de l’huile et des gaz qui peuvent être dilués dans ce dernier est
d’une importance fondamentale pour assurer un bon fonctionnement des transformateurs, il
est par conséquent nécessaire d’effectuer une vérification régulière de l’état de l’huile [6].
Les aspects les plus significatifs à vérifier sur l’huile, reposent sur un nombre important
d’analyse telle que :
26
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
Les analyses physico-chimiques ont pour but de déterminer la tenue diélectrique de l’huile
et son état d’oxydation à travers les paramètres suivants [7]
Aspect et couleur
L’aspect est un test visuel de l’huile qui permet de détecter la présence des corps en
suspension (poussière, eau) et d’évaluer la couleur et la viscosité. Un bon état visuel de
l’huile, signifie un aspect limpide [12].
La couleur est une propriété intrinsèque de l’huile neuve, elle à une relation avec les
hydrocarbures qui constituent l’huile. Elle permet d’apprécier la qualité des huiles neuves et
constitue un moyen efficace pour surveiller l’acidité des huiles en service [12]. Elle renseigne
également sur La dégradation ou la contamination de l’huile donne lieu à une augmentation
de la couleur qui évolue depuis une couleur jaunâtre presque transparente, pour une huile
nouvelle, jusqu'à un jaune rougeâtre ou rouge foncé pour une huile vieillie [7].
La viscosité
La viscosité traduit les forces qu’opposent les molécules d’huile à une force tendant à les
déplacer. En d’autres termes, elle mesure les frottements dus aux mouvements internes entre
les molécules du fluide [8]. C’est un critère particulièrement important pour apprécier la
qualité de l’huile.
27
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
que les carboxyliques et les hydropyroxliques dont la formation est favorisée sous l’effet de la
temperature, de la pression et de l’oxygène. Sa mesure se fait par un titrage acido-basique.
Elle est déterminée en mg KOH/g. d’après la norme CEI 296, une bulle d’huile possède une
acidité inferieure à 0.03 mg KOH/g.Indice de neutralisation (mg KOH/ g): il permet de
détecter la présence de composés acides produits par l'oxydation de l'huile.
La teneur en soufre :
L’huile peut contenir des traces de soufres, soit sous forme de soufre libre, soit sous forme
de composes sulfurés, leur formation conduit à des défaillances dans l'isolement cellulosique
[11].
Tout diélectrique sou mis à une tension continue ou alternative est toujours le siège de
pertes électriques qui se traduisent par un échauffement plus au moins important du liquide.
La cause principale de ces pertes est la présence d’un courant de fuite qui traverse le
liquide sous l’effet du champ électrique.
28
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
Ce paramètre indique la capacité de l'huile à supporter la tension à laquelle elle est soumise
en service. Une réduction de cette valeur est généralement due à une pollution par des
particules solides ou par de l'eau en état libre [6].
Analyse de particules
Les principales sources de particules dans les transformateurs sont la poussière, les fibres de
cellulose et la saleté résiduelle. Il est possible de trouver aussi des particules de fer, de cuivre
et d’autres métaux. Pour déterminer ces sources de génération il est important d’identifier ces
particules [6].
Les composés furaniques sont générés quand la cellulose est décomposée thermiquement, par
conséquent un contenu élevé de composé furaniques indique un haut degré de dégradation du
papier isolant.L’analyse de composés furaniques dans l’huile est effectuée par
chromatographie liquide dans le laboratoire [6].
0.1ppm. Dans des vieux équipements, ils peuvent dépasser 1 ppm, même atteindre 10 ppm.
29
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
Par conséquent, les analyses des gaz dissous permettent de suivre le comportement du
transformateur à travers des analyses par chromatographie en phase gazeuse, elles permettent
de :
• D’avoir des hypothèses sur le type de défaut (arc, point chaud, décharge partielle,
mauvaise connexion d’un contact) [7].
Cette technique de diagnostic est une des méthodes prédictives plus fiables et présente
l’avantage de pouvoir être effectuée sans laisser le transformateur hors service.
La technique est basée sur le fait que la quantité et la distribution relative de ces gaz dépend
du type et de la gravité de la détérioration et des efforts auxquels le transformateur à été
soumis [6].
Les gaz sujet au diagnostic et leur origine sont représente dans le tableau ci-dessous (Tableau
II-1) [6]
30
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
L’analyse des gaz dissous dans les huiles des transformateurs est une technique de
diagnostic bien connu dans l’industrie et plusieurs critères on été établis. Les critères
communs les plus connues sont ceux de Rogers, Doernenburg, CEI 60599 et triangle de
Duval [13].
Méthode de Rogers
Rogers à développé cette méthode dans lequel trois rapports de gaz sont employées
31
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
(C2H2/C2H4, CH4/H2, C2H4/C2H6) pour produire des codes basés sur des gammes des
rapports comme montré dans le Tableau II-2. La combinaison des codes produits, peut être
liée à une interprétation de diagnostic comme montré dans le Tableau II-3 [6].
32
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
Tableau II-3 : Interprétation de Rogers [6]
Le critère CEI 60599 a été employé pour plusieurs définies et une expérience considérable
est accumulé dans le monde entier pour diagnostiquer les défauts naissant dans les
transformateurs.
Les six grandes classes de défauts sont présentées sous forme d’une table d’interprétation ci-
dessous (Tableau II-4).
33
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
Le Tableau II-5 ci-dessous donne quelque défaut typique pour une recherche plus approfondie
des causes de défauts ou de dégradation dans le transformateur.
34
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
Méthode de Doernenburg
Les quatre ratios utilises dans cette méthode sont représenté dans le Tableau II-6 suivant :
35
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
- Défaut thermique
- Décharge partielle
36
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
Triangle de Duval
Un point faible des techniques de ratios est qu’elles ne couvrent pas toutes les gammes des
données et négligent souvent les données qui sont des rapports en dehors des seuils
déterminées dans les tables. Duval à développé une représentation triangulaire pour dépasser
ce problème [6].
Ces pourcentages seront tracés dans un triangle divisé en régions indiquant le type de défaut
(Fig. II-1).
37
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
PD : Décharge partielle
38
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
Les isolants électriques des équipements sont soumis à un vieillissement donnant lieu à une
perte progressive de leurs caractéristiques diélectriques pouvant être la cause des défauts du
transformateur.
L’objectif des mesures diélectriques est de déceler d’éventuelle dégradations dans l’isolement
du transformateur afin de pouvoir intervenir avant la survenu d’un incident due à une avarie
[7].
• Mesure de capacité.
La mesure du facteur de puissance et de la capacité des enroulements est un bon outil pour
déterminer la qualité et l’état de l’isolement des équipements, spécialement ceux qui
incorporent dans leur fabrication de l’isolant papier ou huile.
L’essai du facteur de puissance ou appelé 'tag δ' permet d’évaluer la qualité et l’intégrité
de l’isolement capacitif des enroulements, en indiquant l’existence des détériorations de
l’isolement (un vieillissement du papier, la présence d’eau dans le papier, un mauvais état de
l’huile, décharge électrique) [7].
39
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
La capacité fournit des informations générales sur la perte d’isolement dans le noyau ou les
enroulements. La mesure de capacité se fait entre cuve et enroulement ou entre enroulement
Fig. II-2.
Les traversées haute tension sont un accessoire important qui peut en cas d’avarie être une
cause d’indispensabilité importante du transformateur ce qui fait une attention particulière
doit être accordée à leur entretient.
La mesure de la capacité des bornes, peut renseigner sur l’état des bornes ce qui permettra
d’éviter des avaries (explosion) de traversées.
40
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
Si les bornes sont de type capacitif, elles possèdent normalement une prise de mesure, une
borne capacitive de construction typique possède deux isolements C1 et C2, la valeur C1
représente la capacité entre le conducteur central de la borne et la prise capacitive, et C2
indique la capacité entre la prise capacitive et la terre voir Fig. I.5 [7].
Les résultats des mesures doivent être comparés aux résultats des tests effectués en Usine,
permettant de déterminer les courts-circuits dans les galettes capacitives de la traversée et les
détériorations du corps des traversées. Donc il est nécessaire de prendre certain précautions
pour réduire les causes d’erreurs :
-les mesures doivent être effectuées à une température proche de celle de l’essai en usine
[7].
41
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
• Principe de mesure
• Interprétation
Le rapport d’absorption
La mesure dure 1 minute .les lectures R15 et R60 sont respectivement prises 15 et 60
secondes après avoir connecté la tension, et pour comparer avec de future mesures il convient
d’enregistrer (outre la résistance) la température, la tension et l’équipement de mesure.
Pour les valeurs de résistance d’isolement obtenues il n’y a pas des critères rigides
d’acceptation, cependant comme règle générale aucun enroulement ne devra avoir moins de
200 MΩ et le rapport d’absorption (R60/R15) [6].
Indice de polarisation
ୖభబౣ
ܴ= (II-1)
ୖభౣ
42
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
Le courant d’excitation d’un transformateur est le courant consommé lorsque l’un des
enroulements est alimenté à une tension alors que le second est ouvert. Ce courant total à vide
à une composante de magnétisation et une composante de perte [7].
• Principe de mesure
La Technique d’essai consiste à injecter une tension alternative de valeur réduite (jusqu’à
12 kV) de différents niveaux, et réaliser une mesure du courant de magnétisation, en
observant s’ils existent une non linéarité dans les valeurs observées qui identifient des
problèmes potentiels dans le noyau [6].
43
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
Il consiste à mesurer les rapports de transformation dans les différentes prises du régleur et
les comparer avec les valeurs de conception pour valider les connexions intérieures. Des
déviations indiquent des courts-circuits entre spires, un circuit ouvert, des problèmes de
connexion ou un défaut dans le régleur [7].
- A la mise en service.
La technique d’essai consiste à injecter des tensions alternes dans le bobinage haut tension, en
mesurant les tensions résultantes dans les autres [6].
La mesure de la résistance à pour objectif de déterminer l’existante des déviations sur les
valeurs de conception des résistances dans chaque bobinages. Entre autre cette mesure
détermine les pertes par effet joule dans les enroulements et les connexions.
La mesure est effectuée par l’application du courant continu sur le bobinage, en mesurant
ensuite la chute de tension par conséquent sa résistance. En prenant le soin de relever la
température des enroulements afin de pouvoir ramener les valeurs mesurées vers des valeurs à
la température référence [7].
ఏಷ ା ఏೝ
ܴைோ = ܴ ( ఏ ) (II-2)
ಷ ା ఏ
44
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
Rm : Résistance mesurée
La mesure de la résistance des enroulements doit être effectuée en dernier lieu, puisqu’elle
produit des problèmes de magnétisation du noyau en étant effectué l'essai avec du courant
continu [6].
L’analyse de la Réponse en fréquence est un outil puissant et sensible pour évaluer l'intégrité
mécanique et géométrique de base, des enroulements et du circuit magnétique dans les
transformateurs de puissance, par la mesure de leurs fonctions de transfert sur une large
gamme de fréquences.
45
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
Le principe de fonctionnement est d’injecter un signal d’excitation électrique sur l’un des
enroulements et de mesurer le signal de réponse sur une large plage de fréquence (Méthode de
balayage en fréquence). Le rapport de ces deux signaux donne la réponse exigée. Ce rapport
s'appelle la fonction de transfert du transformateur à partir duquel la grandeur et la phase
peuvent être obtenues.
Le principal intérêt des mesures par FRA sur les transformateurs est de détecter des
déformations des enroulements qui peuvent résulter des forces électromagnétiques très
importantes qui s’exercent du fait des surintensités apparaissant au moment de défauts directs,
de défauts dans le régleur, de mauvaises synchronisations [26].
Un intérêt se manifeste également dans les mesures par FRA pour la détection de tout autre
problème conduisant à une modification de la répartition des inductances et des capacités dans
les transformateurs, par exemple des défauts sur le noyau ou des défauts de mise à la terre du
noyau ou des écrans.
Une autre application des mesures par FRA est le contrôle de l’intégrité mécanique d’un
transformateur après transport, fournissant un moyen fiable de confirmer que les assemblages
du noyau et des enroulements n’ont subi aucune détérioration malgré les secousses répétée en
cours de transport [26].
Les mesures par FRA peuvent donner des informations sur la tenue des structures
géométriques des enroulements.
Généralement les mesures sur les transformateurs sont recommandées [15] [27].
• Après un séisme
47
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
• On injecte le signal tour à tour à une extrémité de chaque enroulement et l’on mesure le signal
à l’autre extrémité (Fig. II-5) [15].
b- Essais en court-circuit
Cet essai ressemble à la mesure entre extrémités mais avec un enroulement court-circuite
sur la même phase voir (Fig. II-6) [15], de telles mesures permettent d’éliminer l’influence du
noyau en dessus de 10-20 KHz environ du fait que la réponse en fréquence basse est
caractérisée par l’inductance de fuite au lieu de l’inductance de magnétisation. La réponse
pour des fréquences plus élèves est similaires à celle que l’ont obtient en utilisant la mesure
entre extrémité.
48
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
L’enroulement en court-circuit peut être laissé au potentiel flottant ou bien être mis à la terre.
Pour les transformateurs triphasés, il ya deux niveaux de variations, soit avec un court-circuit
par phase soit avec un court-circuit triphasé. En outre, les essais de court-circuit entre
extrémités peuvent être réalisés en raccordant la source soit à l’extrémité coté phase, soit à
l’extrémité coté neutre [26].
On peut effectuer cet essai si l’on veut obtenir des informations concernant l’impédance de
fuite à basse fréquence, ou à éliminer certaines incertitudes liées à l’analyse de l’influence du
noyau lorsqu’il existe un magnétisme résiduel [26].
On applique le signal à une extrémité d’un enroulement et l’on mesure la réponse à une
extrémité d’un autre enroulement de la même phase (non relie au premier) (Fig. II-7) [15].
49
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
On injecte le signal sur une borne coté HT, et l’on mesure la réponse sur la borne
correspondante coté BT, les autres extrémités des deux enroulements étant reliées à la terre
(Fig. II-8) [15].
Pour cette mesure, la plage en basse fréquence est déterminée par le rapport des nombres de
spires des enroulements.
a- Le FR Analyzer
Le FR Analyzer mesure la réponse en fréquence des enroulements d'un transformateur sur une
large plage de fréquences et compare cette réponse à celle qu'on obtiendrait pour un
50
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
b- Connecteurs et commandes
• Interrupteur d'alimentation
51
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
• Connecteur USB
Pour diminuer l’inductance, il est recommande d’avoir des rallonges de câbles aussi courtes
que possible (sans faire de boucles) (voir Fig. II-9) et d’utiliser des tresses plates (de 20 mm
de large au minimum) au lieu de fils [26].
52
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
a- Consignation du transformateur
• Le transformateur à examiner doit être déconnecté du réseau électrique associé à toutes les
bornes (ligne et neutre), sauf les services auxiliaires pour les changeurs, les pompes, les
ventilateurs.
• Le transformateur à examiner devrait être dans son état normal de service, c'est-à-dire
entièrement monté et rempli d’huile.
53
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
• Raccordez respectivement les câbles coaxiaux jaune, rouge et bleu aux connecteurs
OUTPUT, REFERENCE et MEASUREMENT du FR Analyzer (Photo. II.3).
• Mise sous tension du FR Analyzer : Le FR Analyzer est alimenté soit par un adaptateur
de courant alternatif soit par le bloc batterie.
54
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
• couplage étoile : injection sur la borne neutre N à travers les deux câbles (rouge et jeune).
• couplage triangle : injection sur une phase à travers les deux câbles (rouge et jeune).
55
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
2. Raccordez les câbles coaxiaux jaune et rouge via un adaptateur BNC livré au connecteur BNC
de la pince (Photo. II.5).
3. Raccordez les tresses en aluminium à la pince pour borne de traversée à l'aide des vis se
trouvant sur la pince et serrez les vis à fond (Photo. II.6).
Si nécessaire, utilisez la gaine isolante livrée pour éviter tout contact électrique entre la tresse
en aluminium et le transformateur.
6. Raccordez le câble coaxial bleu au connecteur BNC sur la pince pour borne de traversée
(photo. II.7)
56
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
7. Pour mettre à la terre la pince pour borne de traversée de mesure, répétez les étapes 3 et 4.
a- Interprétation méthodologique
La FRA est une méthode comparative pour évaluer l'état des transformateurs de puissance.
Pour évaluer les résultats de FRA, on compare, généralement par une simple observation
visuelle des courbes, les informations actuelles avec les informations de référence [24].
Le Tableau. II-9 montre le domaine d’interprétation de FRA compte tenu des limites
venant de la géométrie des installations d’essai et de certaines conditions d’incertitude liées à
des flux rémanents.
En règle générale, les spires court-circuitées, l'aimantation et d'autres défauts reliés au noyau
magnétique altèrent la forme de la courbe aux basses fréquences. Les moyennes fréquences
quant à elles représentent des mouvements axiaux ou radiaux de l'enroulement, et les hautes
fréquences indiquent des défauts quant aux câbles qui relient les enroulements aux traversées
et aux changeurs de prise.
57
CHAPITRE II: LA FRA ET LES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC
II/ 4. Conclusion
Nous avons présenté dans ce chapitre l'intérêt des informations que peut apporter
l'utilisation des techniques de diagnostic dans les transformateurs de puissance, dans le but de
réduire la probabilité de défaillances ou de dégradation du service et d’augmenter l’espérance
de vie du transformateur.
Il est alors possible en fonction des résultats d'analyse de gaz dissous dans l'huile,
d'identifier la présence d'une anomalie comme un point chaud à haute température, d'évaluer
le degré de vieillissement de l’isolation cellulosique et diélectrique et d’analyser sont degré de
contamination.
Les mesures électriques et diélectriques sont à effectuer d'une manière systématique sur les
transformateurs afin de connaitre leur état et prévenir leurs avaries.
Dans ce chapitre nous avons présenté en général les différentes techniques de diagnostic et
particulièrement la méthode de diagnostic basée sur la FRA.C’est cette technique qui sera
adoptée dans notre travail et le modèle du transformateur que nous allons étudier fera l’objet
du troisième chapitre.
58
CHAPITRE III : MODELISATION DES TRANSFORMATEURS
IІI/ 1. Introduction
L'apparition d'un défaut dans le réseau électrique provoque la circulation de forts courants
de court-circuit dans le transformateur, induisant des champs parasites dans celui-ci. Ces
champs produisent des forces axiales et radiales sur les enroulements du transformateur.
entraîner des déformations mécaniques ou des défauts dans leurs enroulements et leurs
noyaux magnétiques [19]. Le diagnostic efficace de ce type de déformation peut être mis en
transformateurs qui existent dans la littérature ainsi que le modèle adopté dans notre étude.
En vue d’étudier les phénomènes physiques dans les transformateurs, nous présentons
Considérons deux enroulements de nଵ et nଶ spires, qui sont traversées par le même flux
d’induction magnétique
59
CHAPITRE III : MODELISATION DES TRANSFORMATEURS
୬భ
figure (III.1).Ce modèle comporte un transformateur idéal avec le rapport m= et les
୬మ
60
CHAPITRE III : MODELISATION DES TRANSFORMATEURS
phénomènes :
Effets des courants de Foucault dans le noyau de fer et dans les conducteurs de
l’enroulement
Actions des capacités qui apparaissent entre les spires et entre les spires et la masse.
De nombreux travaux ont été réalisés pour essayer de trouver un modèle unique du
transformateur en HF. Cet objectif est loin d’être atteint en raison des dépendances des
normalement basée soit sur l’étude du régime transitoire, soit sur la distribution de tension
dans l’enroulement pour dimensionner les isolants contre les surtensions. Les modèles du
a- Modèle détaillé
61
CHAPITRE III : MODELISATION DES TRANSFORMATEURS
de chaque transformateur. Comme chaque spire est modélisée en détail, ce type de modèle est
b- Modèle entrée-sortie
Dans ce type de modèle, le transformateur est considéré comme une boîte noire et la
transformateur vues de ses bornes. À partir de ces caractéristiques un circuit équivalent sera
le réseau. [20]
Parmi ces deux types de modèle, c’est le deuxième qui est approprié pour notre étude. Nous
Ce modèle est utilisé dans l’EMTP pour modéliser le transformateur en haute fréquence
62
CHAPITRE III : MODELISATION DES TRANSFORMATEURS
matricielles qui relie les tensions et les courants des bornes est (III-1) ou sous la forme
réduite (III-2).
[Y ] [V ] = [I ] (III.2)
Avec [Y] : matrice admittance, dont les éléments sont complexes et dépendants de la
fréquence.
v1 i1
V2
i2 .
Vn
In .
Dans ce modèle, chaque élément de la matrice des admittances est approximé avec une
fonction rationnelle qui a les pôles et les zéros réels et complexes conjugués. Ensuite ces
63
CHAPITRE III : MODELISATION DES TRANSFORMATEURS
TRANSFO
fonctions rationnelles seront synthétisées par des circuits R, L, C comme dans la fig. (III.5)
(I
Ensuite le circuit équivalent sera établi pour pouvoir être introduit dans EMTP. Cependant,
pour réduire le calcul, ce modèle a fait une hypothèse simplificatrice en considérant que la
matrice
ice [Y] est symétrique, ce qui n’est pas toujours valable. De plus, une autre difficulté
provient de la détermination des éléments de la matrice [Y] qui est aussi compliquée
lorsqu’elle est réalisée en haute fréquence. L’avantage de ce modèle est qu’il permet
per de
modéliser tous les types de transformateurs à condition d’avoir les valeurs de la matrice
admittance.
b- Modèle de Leon
Dans leurs travaux, Leon et Semlyeh [19], ont présenté le développement d’un
en détail les enroulements et le noyau. Pour les enroulements, les éléments suivants sont
calculés :
Une
ne matrice d’inductances de fuite
fuite entre les paires de spires (ou
sections/galettes).
Une
ne matrice de capacités entre spires (ou sections/galettes) et entre les spires et
les masses.
64
CHAPITRE III : MODELISATION DES TRANSFORMATEURS
Une matrice de résistance, qui dépend de la fréquence et qui tient compte des
courants de Foucault.
matrices suscitées est calculé et puis transformé sous forme d’une équation d’état. Ensuite un
circuit de Foster en série fig. (III.6) sera élaboré à partir de cette équation pour approximer la
Pour le noyau, l’effet des courants de Foucault est modélisé par un circuit de Cauer fig. (III.7)
permet quand même de modéliser le transformateur par un circuit équivalent. Pourtant, il est
encore assez compliqué en raison des calculs analytiques et des transformations en circuit
équivalent.
65
CHAPITRE III : MODELISATION DES TRANSFORMATEURS
Dans ce modèle, les auteurs ont proposé une méthode simple pour modéliser un
transformateur de puissance [20]. Ce modèle Fig. (III.8) se base sur le modèle classique (à
50Hz) du transformateur. Ensuite pour modéliser le transformateur en HF, les capacités et les
circuits R, L, C, sont synthétisés par les mesures et ajoutés dans le circuit du modèle
classique. En effet, chaque circuit rajouté représente un phénomène qui se produit en HF. Les
représentent les phénomènes magnétiques dans le noyau de fer..etc. Cette idée est la base pour
établir plusieurs modèles qui sont développés par la suite. Cette méthode de modélisation
Dans ce travail l’auteur se base sur un modèle classique à 50hz, qui comporte un
66
CHAPITRE III : MODELISATION DES TRANSFORMATEURS
Cette impédance est synthétisée par une méthode d’approximation non linéaire pour un circuit
R, L, C.
Le rajout d’un système de capacités dont les capacités entre enroulements, les
capacités entre enroulement et la masse, et celles entre les spires d’un enroulement. Elles sont
toutes supposées constantes dans la gamme de fréquence étudiée. Toutes ces capacités sauf la
capacité entre les spires d’un enroulement, peuvent être divisées en deux et dont chaque partie
Pourtant, elle présente encore des limites : les phases sont symétriques et la fréquence jusqu’à
comme une boite noir [20]. La différence est la méthode d’approximation des éléments de la
matrice d’inductance. Dans ce modèle les auteurs ont développé une méthode dite « vector
67
CHAPITRE III : MODELISATION DES TRANSFORMATEURS
Les avantages et les inconvénients de ce modèle restent les mêmes que ceux du modèle de
Morched, c’est la difficulté des mesures pour obtenir la matrice d’inductance qui est très
deux enroulements par des principes comme dans le modèle de Chimklai, Fig. (III.10) Pour
les capacités ;
L’auteur a également proposé une procédure, dans la quelle les mesures nécessaires
sont fixées pour développer un modèle à HF. Ces mesures sont les mesures des
fréquence limite dans laquelle le modèle reste valable est inférieure à 1MHz ; pou une
mesure.
f) Modèle de Noda
puissance en HF. Ce modèle suit le principe de celui de Chimklai. Donc à partir de modèle à
Capacités entre les enroulements, et entre les enroulements et la masse (Cs1, Cs2,
Csm)
Chaque phénomène sera représenté par un circuit équivalent. Le modèle complet est montré
69
CHAPITRE III : MODELISATION DES TRANSFORMATEURS
des méthodes simples pour synthétiser les circuits équivalents représentant les phénomènes
résistances, capacités et d’inductances, le calcul de ces paramètres passe par la résolution des
70
CHAPITRE III : MODELISATION DES TRANSFORMATEURS
Dans ce modèle chaque spire est représentée par une maille comprenant une résistance, une
C’est ce modèle qui sera adopté dans notre étude de localisation de défauts.
III/ 4.Conclusion
Dans ce qui précède nous avons étalé les différents modèles existants des transformateurs et
Cependant on a choisi le dernier modèle (modèle adopté) car il nous offre plus d’opportunités
et de facultés afin de réaliser notre travail avec plus de précision vue sa constitution détaillée
71
CHAPITRE IV : LOCALISATION DES DEFAUTS
IV/ 1.Introduction
72
CHAPITRE IV : LOCALISATION DES DEFAUTS
Quel que soit le type de représentation, les éléments sont calculés en fonction
des caractéristiques géométriques et diélectriques du bobinage [24].
Avec
73
CHAPITRE IV : LOCALISATION DES DEFAUTS
Généralisation
Pour 1 ≤ k ≤ 6 :
74
CHAPITRE IV : LOCALISATION DES DEFAUTS
Généralisation :
Pour 0 ≤ k ≤ 5
Après avoir établi les équations régissant le schéma équivalent d’une phase du
transformateur, et après l’intégration des équations (IV.2) et (IV.6) on obtient :
Les deux équations ainsi obtenues peuvent se mettre sous la forme condensée suivante :
Dont
75
CHAPITRE IV : LOCALISATION DES DEFAUTS
[K] et [L] sont les matrices des capacités et des inductances des enroulements.
L’enroulement étudié comporte 10 disques, chaque disque contient 20 tours de diamètre moyen
de 200 mm.
La capacité au sol ( cg ,eff =5.6 nF) a été mesurée par un pont de tension résiduelle à 1kHz
alors que la résistance (Rdc = 8 Ω) a été mesurée par un multimètre numérique, et l’inductance
discrétisation égale à (06) et une constante de distribution initiale de tension α égale à 7,4833.
76
CHAPITRE IV : LOCALISATION DES DEFAUTS
ls m1 m2 m3 m4 m5
Les fréquences normales en circuit ouvert (ocnf) et celles en court-circuit (scnf) sont
illustrées dans tableau (IV.2)
77
CHAPITRE IV : LOCALISATION DES DEFAUTS
Ocnf(kHz) Scnf(kHz)
40.3 105
143 223.8
250.6 336
346
Selon la formule de Neumann (IV.14), les inductances propres et les mutuelles sont
données par la courbe ci Dessous:
r r
µ dl ⋅ dl
M1,2 = 0 ∫ ∫ 1 2
4π C C r1 2
(IV.14)
78
CHAPITRE IV : LOCALISATION DES DEFAUTS
La courbe qui nous donne les inductances mutuelles est représentée dans le graphe suivant :
-4
x 10
4.5
3.5
2.5
1.5
0.5
0
1 2 3 4 5 6 7
Les valeurs des inductances propres et les mutuelles calculées selon IV.14 sont
regroupées dans le tableau IV.3 :
A partir des valeurs des mutuelles trouvées, on a calculé les coefficients des mutuelles afin de les
appliquer sur p-spice.
Avec :
K1i=M1i/L et i=1,2,3,4,5 et 6
79
CHAPITRE IV : LOCALISATION DES DEFAUTS
On a N = 6 éléments
Alors
Leqcal=6*0.4407+2(5*0.2203+4*0.1469+3*0.1102+2*0.0881+0.0734)
Leqcal=7.1828 mH
Et on a :
Leqmes=6.98mH
Leqest=7.0385
é é
Erreur = *100
é
Erreur=2.9%
é é
Erreur = *100
é
Erreur=2.05%
L’erreur entre la valeur calculée et les valeurs estimée et mesurée de l’inductance est inferieure à
5%
80
CHAPITRE IV : LOCALISATION DES DEFAUTS
Calcul de la résistance r
On a :
r=Rdc/N
r=8/6
r=1.33Ω
On a :
Cg=Cg,eff/N
Avec Cgeff=5.6nF
Cg=5.6/6
Cg=0.9333nF
Cg/2=0.4666nF
Cs= (Cgeff*N)/α2
Avec α=7.4833
Cs=(5.6*6)/(7.4833)2
Cs=0.6nF
Ceq =0.8711nF
81
CHAPITRE IV : LOCALISATION DES DEFAUTS
Modèle sain
120
80
40
0
0Hz 50KHz 100KHz 150KHz 200KHz 250KHz 300KHz 350KHz 400KHz 450KHz 500KHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
82
CHAPITRE IV : LOCALISATION DES DEFAUTS
80
40
0
0Hz 50KHz 100KHz 150KHz 200KHz 250KHz 300KHz 350KHz 400KHz 450KHz 500KHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
La comparaison des fréquences ocnf , scnf mesurées et ocnf , scnf estimées sont représentées dans
le tableau suivant:
Les valeurs de référence Les valeurs mesurées Les valeurs calculées Erreur
Ocnf(kHz) Scnf(kHz) Ocnf(kHz) Scnf(kHz) Ocnf(kHz) Scnf(kHz)
40.3 105 40.48 105.19 39.903 108.643
143 223.8 142.58 224.79 146.555 222.844
<5%*
250.6 336 249.42 334.44 246.604 331.366
346 346.41 410.09 332.660 391.742
414.34 472.42 396.278 459.198
473.73 461.418
Leq=6.98 [mH] Leq=6.98 [mH] Leq=7.18 [mH] <5%*
C eq 0.8819 [nF ] C eq 0.8819 [nF ] C eq 0.8829 [nF ] <5%*
Tableau IV.5 : la comparaison des fréquences normales en circuit ouvert ocnf et celles en
court-circuit scnf
é é
=
é
83
CHAPITRE IV : LOCALISATION DES DEFAUTS
D’après cette comparaison on a constaté que l’erreur entre les deux approches n’excède pas
5%, ce qui valide notre démarche.
IV/ 8. Localisation des défauts le long de l’enroule ment
Apres avoir validé le modèle approché, nous allons l’exploiter par une étude de
diagnostic de l’enroulement.
Pour étudier les différentes défaillances de l’enroulement avec la technique
d’analyse fréquentielle, on a fait varier les paramètres du modèle d’un enroulement
supposé sain. Les modifications des valeurs de ces paramètres dépendent du défaut à
analyser.
84
CHAPITRE IV : LOCALISATION DES DEFAUTS
120
80
40
0
0Hz 0.1MHz 0.2MHz 0.3MHz 0.4MHz 0.5MHz 0.6MHz 0.7MHz 0.8MHz 0.9MHz 1.0MHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
80
40
0
0Hz 0.1MHz 0.2MHz 0.3MHz 0.4MHz 0.5MHz 0.6MHz 0.7MHz 0.8MHz 0.9MHz 1.0MHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
Fig. IV.8.2: la réponse fréquentielle d’un court-circuit entre les bornes de la spire 1.
85
CHAPITRE IV : LOCALISATION DES DEFAUTS
80
40
0
0Hz 0.1MHz 0.2MHz 0.3MHz 0.4MHz 0.5MHz 0.6MHz 0.7MHz 0.8MHz 0.9MHz 1.0MHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
Fig. IV.8.3: la réponse fréquentielle d’un défaut entre les bornes de la spire 2
80
40
0
0Hz 0.1MHz 0.2MHz 0.3MHz 0.4MHz 0.5MHz 0.6MHz 0.7MHz 0.8MHz 0.9MHz 1.0MHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
Fig. IV.8.4: la réponse fréquentielle d’un court-circuit entre les bornes de la spire 3
80
40
0
0Hz 0.1MHz 0.2MHz 0.3MHz 0.4MHz 0.5MHz 0.6MHz 0.7MHz 0.8MHz 0.9MHz 1.0MHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
Fig. IV.8.5: la réponse fréquentielle d’un court-circuit entre les bornes de la spire 4
86
CHAPITRE IV : LOCALISATION DES DEFAUTS
80
40
0
0Hz 0.1MHz 0.2MHz 0.3MHz 0.4MHz 0.5MHz 0.6MHz 0.7MHz 0.8MHz 0.9MHz 1.0MHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
Fig. IV.8.6 : la réponse fréquentielle d’un court-circuit entre les bornes de la spire 5
80
40
0
0Hz 0.1MHz 0.2MHz 0.3MHz 0.4MHz 0.5MHz 0.6MHz 0.7MHz 0.8MHz 0.9MHz 1.0MHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
Fig. IV.8.7 : la réponse fréquentielle d’un court-circuit entre les bornes de la spire 2
120
80
40
0
0Hz 0.1MHz 0.2MHz 0.3MHz 0.4MHz 0.5MHz 0.6MHz 0.7MHz 0.8MHz 0.9MHz 1.0MHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
b- Ouverture de spires
La figure IV.10 représente la réponse fréquentielle de l' impédance de l' enroulement présentant
une ouverture au niveau de premier élément de l' enroulement discrétisé et un enroulement sain
120
80
40
0
0Hz 100KHz 200KHz 300KHz 400KHz 500KHz 600KHz 700KHz 800KHz 900KHz 1000KHz
1000KHz
DB(V(1)/I(V_V1))
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
De la comparaison des signatures obtenues, on peut noter que la courbe issue de l’application
d’un défaut caractérisant une coupure de spire du 1er élément est affectée considérablement dans
la plage allant 0 jusqu’a 460 kHz.
88
CHAPITRE IV : LOCALISATION DES DEFAUTS
80
40
0
0Hz 100KHz 200KHz 300KHz 400KHz 500KHz 600KHz 700KHz 800KHz 900KHz 1000KHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
Fig. IV.8.11: la réponse fréquentielle d’un circuit-ouvert entre les bornes de la spire1
80
40
0
0Hz 100KHz 200KHz 300KHz 400KHz 500KHz 600KHz 700KHz 800KHz 900KHz 1000KHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
80
40
0
0Hz 100KHz 200KHz 300KHz 400KHz 500KHz 600KHz 700KHz 800KHz 900KHz 1000KHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
89
CHAPITRE IV : LOCALISATION DES DEFAUTS
80
40
0
0Hz 100KHz 200KHz 300KHz 400KHz 500KHz 600KHz 700KHz 800KHz 900KHz 1000KHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
80
40
0
0Hz 100KHz 200KHz 300KHz 400KHz 500KHz 600KHz 700KHz 800KHz 900KHz 1000KHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
80
40
0
0Hz 100KHz 200KHz 300KHz 400KHz 500KHz 600KHz 700KHz 800KHz 900KHz 1000KHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
Fig. IV.8.16:la réponse fréquentielle d’un circuit-ouvert entre les bornes de la spire 6
90
CHAPITRE IV : LOCALISATION DES DEFAUTS
D’après les simulations effectuées, on remarque que toutes les réponses fréquentielle
de l’impédance, lorsque l’enroulement est affecté par une ouverture présente nt des
fréquences ocnf à 0 Hz, on remarque aussi que les fréquences de coupure scnf et oc nf
sont inversé par rapport au cas d’un enroulement sain et se déplacent d'environ 10 kHz
avec le déplacement du défaut le long de l’enroulement.
Les fréquences ocnf et scnf obtenue pour chacun des défauts simulés sont illustrées
dans les tableaux de l’annexe 2. (A-B-C-D-E-F).
c- Comparaison entre le court circuit et ouverture de spires
La comparaison des deux signatures engendrées respectivement par un défaut de
contact galvanique entre spire, et ouverture de spire, on remarque que dans le deuxième
cas une apparition d'une fréquence à un pic de résonance caractérisant Ocnf à 0 Hz, dans le
premier signale, la fréquence de coup ure qui apparait est une Scnf .
La figure IV.12 représente la comparaison entre le court circuit et ouverture de spire
au niveau du 1 er élément.
120
80
40
0
0Hz 0.1MHz 0.2MHz 0.3MHz 0.4MHz 0.5MHz
0.5MHz 0.6MHz
0.6MHz 0.7MHz
0.7MHz 0.8MHz
0.8MHz 0.9MHz
0.9MHz 1.0MHz
1.0MHz
DB(V(1)/I(V_V1))
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
Frequency
er
Fig. IV.8.19: comparaison entre le court circuit et ouvert ure de spire dans le1 élément.
91
CHAPITRE IV : LOCALISATION DES DEFAUTS
120
80
40
0
0Hz 0.1MHz 0.2MHz 0.3MHz 0.4MHz 0.5MHz 0.6MHz 0.7MHz 0.8MHz 0.9MHz 1.0MHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
Fig. IV.8.20: comparaison entre des enroulements affectés par des défauts de
déformation entre les spires sur sa longueur et enroulement sain.
80
40
0
0Hz 0.1MHz 0.2MHz 0.3MHz 0.4MHz 0.5MHz 0.6MHz 0.7MHz 0.8MHz 0.9MHz 1.0MHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
92
CHAPITRE IV : LOCALISATION DES DEFAUTS
80
40
0
0Hz 0.1MHz 0.2MHz 0.3MHz 0.4MHz 0.5MHz 0.6MHz 0.7MHz 0.8MHz 0.9MHz 1.0MHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
80
40
0
0Hz 0.1MHz 0.2MHz 0.3MHz 0.4MHz 0.5MHz 0.6MHz 0.7MHz 0.8MHz 0.9MHz 1.0MHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
80
40
0
0Hz 0.1MHz 0.2MHz 0.3MHz 0.4MHz 0.5MHz 0.6MHz 0.7MHz 0.8MHz 0.9MHz 1.0MHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
93
CHAPITRE IV : LOCALISATION DES DEFAUTS
80
40
0
0Hz 0.1MHz 0.2MHz 0.3MHz 0.4MHz 0.5MHz 0.6MHz 0.7MHz 0.8MHz 0.9MHz 1.0MHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
80
40
0
0Hz 0.1MHz 0.2MHz 0.3MHz 0.4MHz 0.5MHz 0.6MHz 0.7MHz 0.8MHz 0.9MHz 1.0MHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
Comparaison
120
80
40
0
0Hz 0.1MHz 0.2MHz 0.3MHz 0.4MHz 0.5MHz 0.6MHz 0.7MHz 0.8MHz 0.9MHz 1.0MHz
DB(V(1)/I(V_V1))
Frequency
Fig. IV.8..26 .comparaison entre des enroulements affectés par des défauts de déformation
dans les spires sur sa longueur et enroulement sain.
94
CHAPITRE IV : LOCALISATION DES DEFAUTS
Les fréquences ocnf et scnf obtenues pour chacun des défauts simulés sont illustrées dans
les tableaux de l’annexe 3. (A-B-C-D-E-F).
IV/ 9. Conclusion
95
Chapitre IV
96
CONCLUSION GENERALE
Notre travail est consacré la localisation des défauts dans les enroulements de transformateur
de puissance en vue de son diagnostic. Nous avons présenté l'intérêt des informations que peut
apporter l'utilisation des techniques de diagnostic dans les transformateurs de puissance, en termes
Le modèle que nous avons jugé le plus adéquat pour notre étude est celui basé sur les inductances
propres et mutuelles, car il permet de traduire les différents phénomènes qui se produisent le long
de trouver les bonnes procédures qui permettront le calcul des paramètres du modèle afin d'avoir
La méthode proposée a été ensuite testée sur un enroulement de transformateur de puissance ; les
• Les défauts de court-circuit entre spires, se manifestent par des pics de résonance dans
une plage de fréquences qui est de 40 à 500 kHz : avec déplacement de ces pics en
• Les défauts liés aux ouvertures de spires de l’enroulement apparaissent comme des
• Les défaillances liées aux déformations propres de l’enroulement se manifestent par des
96
CONCLUSION GENERALE
• Un calcul plus affiné des paramètres des éléments du modèle équivalent en tenant compte
97
BIBLIOGRAPHIE
[1] Audrey BOURGEOIS, «Etude du phénomène d’électrisation par écoulement sur les
de doctorat.
[3] Tai Chee Kheng «Impact of Moisture on the Strength of Paper- Insulated Conductor»
Department of Computer Science & Electrical Engineering The University of Queensland, St.
98
BIBLIOGRAPHIE
[9] Xose M. L.F and Casimiro A.M., « Computation method for transients in power
transformers With lossy windings» IEEE Transactions on Magnetics, Vol. 45, N°. 3, March
2009, pp 1863-1866.
paris, 1969.
XPLE insulation cable winding design≫, Electrical power & energy systems,Vol 27 pp. 69-
80, 2005.
des huiles de transformateur », Projet de fin d’études, Département Génie électrique, Ecole
publiquement le 16/05/2007.
99
BIBLIOGRAPHIE
[18] A.Morched, L.Marti, J Ottevangers≪ A high frequency transformer model for EMTP ≫.
[19] S. Boudraa «Analyse de gaz dissous dans les huiles des transformateurs en utilisant les
[20] TRAN Anh Tuan «modélisation de la propagation des signaux HF dans le réseau
automatique, de Lyon.
Karnataka, India.
Review on Modelling and Simulation, Italy, Vol. 1, N°2, pp 78-84, October 2008.
100
BIBLIOGRAPHIE
[25] M.jose Ignacio ANGUS GOMES, Mlle Ana AZNAR BLANES « Technique de
FRAX101_DS_fr_V01.
101
ANNEXE
1. Les fréquences Ocnf et Scnf des déférents court-circuits sont représentées dans les
tableaux suivants :
A B
461.418
C D
Court circuit entre la 2éme spire Court circuit entre la 3éme spire
Ocnf (kHz) Scnf (kHz) Ocnf (kHz) Scnf (kHz)
438.531 415.911
102
ANNEXE
E F
Court circuit entre la 4éme spire Court circuit entre la 5éme spire
Ocnf (kHz) Scnf (kHz) Ocnf (kHz) Scnf (kHz)
414.967 441.570
55.847 141.579
181.552 273.527
294.422 370.681
377.572 450.817
453.942
103
ANNEXE
2. Les fréquences Ocnf et Scnf des circuits ouverts sont représentées dans les tableaux
suivants :
A B
circuit ouvert entre la 1ére spire circuit ouvert entre la 2éme spire
Ocnf (kHz) Scnf (kHz) Ocnf (kHz) Scnf (kHz)
circuit ouvert entre la 3éme spire circuit ouvert entre la 4éme spire
E F
104
ANNEXE
Ocnf (kHz) Scnf (kHz)
86.896 48.306
182.390 162.555
circuit ouvert entre la 6éme spire
247.172 223.357
Ocnf (kHz) Scnf (kHz)
349.140 336.512
75.336 39.811
438.531 434.510
194.089 157.036
293.765 276.058
378.443 370.681
451.856 448.745
3. Les fréquences Ocnf et Scnf des
déformations propres sont représentées dans les tableaux suivants :
A B
620.869 610.942
105
ANNEXE
C D
602.560 602.560
610.942 622.300
106