Chap I-ELT Partie2
Chap I-ELT Partie2
Chap I-ELT Partie2
Lorsqu’on applique une tension sinusoïdale u à un circuit, on aura l’apparition d’un courant i, on peut définir dans
ce circuit plusieurs puissances, à savoir :
Commentaire :
La puissance active, mesurable par un wattmètre, correspond à une fourniture réelle d’énergie convertible en travail
ou en chaleur.
Dans le cas d’un circuit RLC toute la puissance P est transformée en pertes joule sous forme de chaleur :
R
P = U I cos = Z I I = RI2
Z
Dans un récepteur actif, un moteur par exemple, une partie de P est transformée en pertes, mais la majeur partie est
transformée en puissance mécanique transmise à la charge entraînée.
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I2
De même le condensateur pour se charger de 0 à U cm absorbe , quand la tension à ses bornes passe de U cm à
c
I2
0 il renvoie à la source. Les tensions UL et Uc sont toujours en oppositions de phase. Il a fallu adopter une
c
convention de signe pour caractériser ces échanges. On dit que les inductances absorbent de la puissance réactive et
les capacités en produits.
La notion de puissance réactive est utile pour caractériser la nature du récepteur (l’utilisateur).
- Pour une charge inductive X>0 et >0 de même sin Q > 0(elle est absorbée par la charge)
- Pour une charge capacitive X<0 et <0 de même sin Q < 0 (elle fournit Q)
- Si X = 0 Q = 0 (Les échanges d’énergies entre L et c s’équilibrent à chaque instant)
On définit la puissance apparente étant le produit des valeurs efficaces du courant et de la tension (mesurables à
l’aide d’un ampèremètre et d’un voltmètre), son unité est le voltampère VA :
S = U I (VA)
Ce produit est apparemment une puissance, mais ne fournit pas nécessairement un travail d’où son nom de
puissance apparente.
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1-7 Etudes des circuits
En pratique, un circuit peut posséder plusieurs impédances. Ces dernières peuvent être mise en série où en parallèle
où les deux à la fois. Pour étudier ce type de circuit, on utilise la méthode des notations complexe , en faisant
appelle aux lois suivante :
- Loi des nœuds : I = 0 La somme des courants arrivant à un nœuds est nulle
- Loi des mailles : E = Z I Le long d’un circuit fermé la somme des f..e.m égale à la somme des chutes
de tension.
(V M − V N ) I =0
- Théorème de thévenin : I = le courant I passant dans l’impédance Z brancher entres deux
Z + Z MN
points M et N est égal à la tension qui existait au préalable entre ces points divisée par Z + Z MN , avec Z MN
l’impédance du réseau vue entre les points M et N.
Conclusion :
- Les Ri , Xi , Pi et Qi partielles s’ajoutent algébriquement
- Les U i , Z i et S i s’ajoutent vectoriellement.
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B/ Impedances parallels
I I
I1 I2 IN
R1 R2 RN
U U X1 X2 XN
1
Avec Y= l’admittance complexe.
Z
1 1 1 1
Pour calculer R et X, il faut développer la relation (*) : = + + ....... +
R + jX R1 + jX 1 R2 + jX 2 R N + jX N
En identifiant les parties réelles et les parties imaginaires on trouve :
R R1 R R X X X X
= 2 + 22 + ....... + N2 et = 12 + 22 + ....... + N2
Z Z1 Z2 ZN Z Z1 Z2 ZN
* * * * *
I = I 1 + I 2 + ...... + I N I = I 1 + I 2 + ...... + I N U I = U 1 I +U 2 I + .... + U N I
* * *
1 2 N
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r l
I
rI jl I R RI
U U’
L jL I
U
axe des réelles
U'
I rI jl I
La projection sur l’axe des réelles et l’axe des imaginaire donne :
U cos = U ' + r I cos + l I sin
U sin = −r I sin + l I cos
d’où U = (U ' + r I cos + l I sin ) 2 + (−r I sin + l cos ) 2
Le plus souvent l’angle est très faible qu’on peut confondre cos avec 1, et on obtient l’expression de la chute de
tension : U = U − U ' = rI cos + l I sin
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P'
P' = U ' I cos I cos =
U'
rP ' l Q'
U = U − U ' = +
U' U'
Q'
Q' = U ' I sin I sin =
U'
On admet généralement une chute de tension relative <10 en zone urbaine et <5 en zone industrielle.
p=rI2 q =l I2 R P’
P
U
Q
L Q’
Récepteur (1) fp1 = cos 1 = 0.8 Récepteur (2) fp2= cos 2 = 0.5
Si nous calculons les courants I1 et I2 absorbés par chaque récepteur, nous trouvons :
P 1' = U ' I1 cos 1 , P 2' = U ' I 2 cos 2 Avec cos 1 cos 2
Donc I1 I 2
Sachant que : I1 = I12a + I12r et I 2 = I 22a + I 22r
Le courant actif participe dans la puissance active : P = U ' I 1a = U ' I 2 a I 1a = I 2 a
Et puisque I1 I 2 I1r I 2r Q'1 Q' 2
Donc : le récepteur (2) absorbe une puissance réactive supérieur à celle du récepteur (1).
En conclusion : un récepteur possèdent un faible facteur de puissance fait appel à un fort courant se qui entraîne à :
- L’augmentation de la chute de tension U = f (I )
- L’augmentation des pertes active et réactive dans la ligne p = f ( I 2 ) , q = f ( I 2 )
Pour cela on veut améliorer ce facteur de puissance par la méthode de compensation de l’énergie réactive.
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1-8-4 Amélioration du facteur de puissance ou compensation de la puissance réactive
On peut améliorer le facteur de puissance en montant une batterie de condensateur aux bornes du récepteur(en
parallèle).Le problème ? Quelle est la valeur C du condensateur à mettre en parallèle pour avoir un facteur de
puissance meilleur ?
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