L'Impact de La Mise en Place D'un Système de Management Intégré-Qualité, Sécurité Et Environnement Sur La Compétitivité de L'entreprise.
L'Impact de La Mise en Place D'un Système de Management Intégré-Qualité, Sécurité Et Environnement Sur La Compétitivité de L'entreprise.
L'Impact de La Mise en Place D'un Système de Management Intégré-Qualité, Sécurité Et Environnement Sur La Compétitivité de L'entreprise.
Thème :
L’impact de la mise en place d’un système de management
intégré-qualité,
qualité, sécurité et environnement sur la compétitivité de
l’entreprise.
travail.
du travail.
Nos vifs remerciements vont également aux membres du jury pour l’intérêt
pour sont aide, pour ses précieux conseils et pour ses encouragement. et toutes
Je dédie ce modeste travail à mes chers parents, pour tous leurs sacrifices, leur
amour, leur tendresse, leur soutien et leurs prières tout au long de mes études.
Que dieu leur procure bonne santé et langue vie
A mon cher frère SADMI qui ne cessé d’être pour moi un exemple de
persévérance, de courage et de générosité
A celui que j’aime beaucoup et qui m’a soutenu tout au long de ce travail mon
marie MOUNIR, pour sa présence et son engagement sans réserves à mes côtés,
A mes beaux parents que j’adore et à mes belles sœur IMEN pour sont aide
particulier que je n’oublierai pas et WISSEM la mignonne
Son oublie mes petits anges ALINE, ASSINATE et notre nouveau ANIA
MEDDOUR AMINA
Dédicaces
Et surtout ma chère binôme AMINA qui m’a supportée durant tout la période
de préparation de ce travail et en qui j’avais trouvé l’entente dont j’avais besoin.
Enfin nous prions dieu que cette soutenance et fera signe de persévérance et que
nous serions enchantés par notre travail honoré.
LALAOUI ZAHOUA
Liste des tableaux
Tableau N°01: Attentes spécifiques des parties intéressées
Tableau N°36 : Escales dans les autres ports durant les quatre dernières années
Tableau N°38 : Raisons qui poussent à faire escale dans les autres ports
Tableau N°41 : Nouveaux équipements mis à la disposition des clients à travers la prestation
d’une pompe d’aspiration d’une grue ou d’un treuil de remorqueur
Tableau N°42 : Sécurité des prestations assurée par les remorqueurs de l’EPB
Tableau N°44 : Changement de port si les tarifs des prestations de l’EPB augmentent
Tableau N°45 : Application des nouveaux tarifs de pilotage et d’amarrage au forfait
Tableau N°46 : Réactivité de L’EPB par rapport aux besoins des consignataires
Tableau N°49: Prévisions des consignataires en matière de trafic pour l’année 2019
Tableau N°51 : Chiffre d’affaires des importateurs au cours des quatre dernières années
Tableau N°52 : Evolution du volume d’importation au cours des quatre dernières années
Tableau N°54 : Autres ports transités par les importateurs interrogés durant les quatre
dernières années
Tableau N°58 : Délai de traitement des navires des importateurs interrogés par l’EPB
Tableau N°59: Qualification des équipements mis à la disposition des navires des
importateurs interrogés
Tableau N°60: Sécurité des prestations assurée par les remorqueurs de l’EPB
Tableau N°61 : Délai de séjours des marchandises des importateurs dans le port de Bejaia
Tableau N°63 : Changement de port, si les tarifs des prestations de l’EPB augmentent
Tableau N°64 : Réactivité de L’EPB par rapport aux besoins des importateurs
Tableau N°68 : Autres ports transités par les transitaires interrogés durant les quatre
dernières années
Tableau N°70 : Raisons qui poussent les transitaires à choisir un autre port
Tableau N°72 : Appréciations des transitaires sur les nouvelles acquisitions (grues,
chariots,…..) et leur impact positif sur les prestations de service de l’EPB
Tableau N°76 : La réactivité de l’EPB par rapport aux besoins des transitaires
AT : Accident de travail
DC : Direction Capitainerie
DL : Direction Logistique
DR : Direction Remorquage
Résumé
Introduction
générale
Introduction générale
Introduction générale
Le système management intégré est constitué de trois normes, ISO 9001 pour la qualité,
ISO 14001 pour l’environnement, la spécification OHSAS 18001 pour la santé et la sécurité
au travail, la combinaison des exigences de ces composantes permet une meilleure efficacité
de l’entreprise.
Le maintien du SMI comme état d’esprit, ne peut être garanti sans une forte
sensibilisation, implication, motivation et prise en charge totale en matière de santé et de
sécurité du personnel lors du travail, où seule une communication efficace et participative
permet de garantir l’adhésion permanente au système.
Selon Fabrice Bonnifet1, la mise en œuvre d’une politique de management intégré QSE
en entreprise, n’est pas une démarche unilatérale. Elle dépend en effet beaucoup de l’attitude
des parties prenantes de ses secteurs d’activités2.
1
Directeur développement durable et QSE du Groupe français Bouygues, président du comité Qualité- Sécurité-
Environnement de l’AFAQ, et membre du comité de certification de SGS, et également coauteur de "Qualité-
Sécurité- Environnement. "Construire un système de management Intégré"
2
http://www.ecollectivités.net/article/actualité/fabrice-bonnifet-directeur-développement-durable-qse du-groupe-
Bouygues/index.html (20/05/2018 à 21h42).
1
Introduction générale
Une étude sur les bénéfices de l’ISO 14001, a été publie par L’INSEE en 20083, suggère
que les établissements certifiés concentrent leurs efforts sur des actions susceptibles de
réduire non seulement leur impact négatif sur l’environnement mais aussi leurs coûts de
production, réduire immédiatement les prélèvements d’eau de l’ordre de (8%), diminuer
progressivement les émissions de dioxyde de carbone ainsi que des consommations de
combustibles, diminuer la consommation d’énergie de 1 % par an après la certification.
Dans ce sens là, une étude réalisée au Maroc sur 20 entreprises engagées dans une
démarche de QSE, consiste à diagnostiquer l’impact de SMI sur la compétitivité et la
performance de ses entreprises. Cette étude a abouti a des résultats négatifs, c’est-à-dire les
objectifs de SMI ne sont pas atteints par la totalité des entreprises diagnostiquées4.
Par conséquence, à l’aide des différents outils de recherche utilisés dans notre étude de
cas au sein de l’entreprise portuaire Bejaia, nous allons essayer d’analyser si la mise en place
3
Nicolas RIEDINGER et Céline HEVNOT, Insee « La norme ISO 14001 est-elle efficace ? Une étude
économétrique sur l’industrie française », in Économie et Statistique N°411, 2008, in www.lrqa.fr/ISO9001.
4
Dakkak B, Chater Y, Guennoun M, Talbi A, (Diagnostic du système de management intégré qualité, sécurité,
environnement des PME/PMI Marocain, publier le 16 may 2013, HAL Id : hal-00823160.
2
Introduction générale
de SMI à apporter un plus à l’entreprise, ainsi de mesurer si les objectifs en terme qualité,
sécurité et environnement sont atteints.
C’est dans ce contexte-là, que nous nous fixons à travers ce mémoire, l’objectif
d’étudier l’impact de la mise en place du système de management intégré (QSE), au sein de
l’Entreprise Portuaire de Bejaia sur la compétitivité.
Hypothèses :
H1 : La mise en place d’une démarche QSE permet d’obtenir un avantage concurrentiel et une
meilleure compétitivité de l’Entreprise Portuaire de Bejaia.
Pour réaliser l’objectif tracé, nous allons opter pour la méthodologie suivante :
Puis, dans le deuxième chapitre, l’intégration des trois systèmes (qualité, sécurité et
environnement), leurs exigences, étapes de construction, et en fin le système de management
intégré et la compétitivité de l’entreprise.
L’étude pratique consiste à distribuer les questionnaires aux travailleurs et les clients de
l’Entreprise Portuaire de Bejaia, et d’adresser un guide d’entretien pour des cadres ; Puis
représenter et interpréter les résultats recueillis par une démarche descriptive et analytique,
dans le but d’exposer et de clarifier les résultats obtenues.
3
Chapitre I
Généralité, et concepts de
management intégré (Qualité,
Sécurité et Environnement)
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
Introduction
Le système management intégré (qualité ISO 9001, OHSAS pour sécurité et santé au
travail, 14001 pour l’environnement) est considéré comme l’axe stratégique des organisations
qui leurs permet de réduire les coûts, satisfaction des exigences de toutes les parties
intéressées et il lui permet de se montrer efficaces et compétitives dans les activités qu’elles
exercent et dans le domaine où elles étaient peu challengées jusqu’à présent.
Dans ce premier chapitre, nous allons présenter intégralement : les notions de la qualité,
la sécurité et l’environnement, ainsi que les concepts de normalisation, et certification ensuite
nous allons aborder les définitions de l’intégration et le système de management intégré.
La qualité aujourd’hui joue un rôle très pondérant dans les entreprises, elle est devenue
une fonction essentielle au sein de ses dernières, qui leur permet de se différencier et de faire
face à la concurrence.
Le concept qualité est interprété différemment, Pour certains c’est le degré d'excellence
et de puissance, et pour d'autres c’est la réponse aux besoins. Signifiant aussi la façon de
penser pour le client, où la qualité est une manière de répondre à ses exigences qui veut dire
satisfaction. Par contre pour les entreprises la qualité est devenue un outil de management, un
indice de choix essentiel, un élément indispensable de la création d’une dynamique de
production dans l’organisation.
De là, il s’agira de satisfaire les besoins et exigences traduisent par le client, et être
vigilant à ses observations ou à ses propositions.
5
NF EN ISO 9000 :2000, Système de management de la qualité - Principes essentiels et vocabulaire, AFNOR,
France, (3.1.1), p. 7
5
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
Le contrôle qualité ;
L’assurance qualité ;
La qualité totale ou le management de la qualité.
Le contrôle de qualité est défini par la norme ISO 8402 :1994, comme « l’activité telle
qu’une mesure examine, essayé de passer au calibre d’une ou plusieurs caractéristiques d’une
entité et comparer les résultats aux exigences spécifiées, en vue de déterminer si la conformité
est obtenue pour chacune de ses caractéristiques »6. De ce fait, l’objectif essentiel du contrôle
qualité est la détection des défauts et la maitrise de la qualité du produit final.
Cette phase est relative à une vérification finale d’un ensemble de produit à la fin du
processus de production, pour juger la conformité des produits aux exigences préétablie. Le
contrôle qualité est d’une nature limitée, car les défauts sont seulement constatés à la fin du
processus de fabrication (contrôle à posteriori), ces défauts ne sont pas éliminés à l’amont, et
ceci entraîne des pertes importantes pour l’entreprise et s’avère de plus en plus coûteuse, cette
phase reste insuffisante face à la complexité des exigences et à la croissance des marchés.
6
La norme ISO 8402 :1994
7
La norme ISO 9000 :2000 in DURET et PILLET, op.cit. P54
6
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
Ainsi elle repose sur des référentiels, qui sont des documents de référence sur lesquels
une organisation s’appuie pour mettre en place sa démarche qualité, Ces références peuvent
être internes comme des normes d’entreprises ou bien externe comme les normes ISO.
Celui-ci se base principalement sur la satisfaction client par la mise en place d’une
politique qualité, des différents outils et de moyens dans toutes les entreprises. Le
management de la qualité totale regroupe un ensemble de principes et de méthodes organisés
et intégrés dans la stratégie globale d’une l’entreprise, la qualité n’est plus centré sur
l’assurance de la qualité de production mais implique la participation de la haute direction, ce
concept était élaboré par les grands chercheurs et théoriciens ce qui a permis la construction
de la théorie TQM. Cette théorie doit intégrer la satisfaction des ressources humaines que ça
soit à l’intérieur où à l’extérieur de l’organisme.
L’évolution du concept qualité est arrivé à la phase la plus élevé (TQM), puisque c’est
une manière d’être et de penser pour la firme, c’est-a-dire il inclue l’application des principes
de la gestion de la qualité et à touts les branche de gestion. Le TQM exige que ces principes
soient appliqués dans chaque branche et à chaque niveau de l’organisation.
8
François CABY, Virginie LOUISE, XXIe siècle vers le management de la confiance, édition ECONOMICA,
paris, 2002, p. 12
9
ERNOUL Roger, « Le grand livre de la qualité », 2éme édition, afnor, 2010, P 10.
7
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
10
Bernard Forman, Jean-Marc Gey, Fabrice Bonnifet, (Qualité, Sécurité, Environnement : Construire un système
management intégré), édition AFNOR, 2007, p42-44.
8
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
part toute modification d’un élément du système qui peut avoir un impact sur les autres
éléments11.
Planifier (plan) : il faut avant tout planifier toutes les actions à mener pour un progrès
par rapport aux objectifs stratégiques et à la politique de l'entreprise ;
Déployer ou réaliser (do): il faut s'assurer de l'avancement des actions d'amélioration
déjà planifiées ;
Contrôler (check) : au terme de la réalisation des actions, il faut vérifier l'efficacité. Il
est nécessaire de constater que l'objectif visé au départ est atteint et que la mise en
œuvre de cette action guide bien l'entreprise vers ses objectifs stratégiques ;
Agir ou réagir (act) : pour chaque action, une vérification d’atteinte d’objectif doit
suivre par une réaction.
11
Frédéric Canard., management de la qualité, édition l’extenso, p144.
9
Chapitre I : Généralités et concepts
concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
A P
C D
•Check: •Do: mettre en
vérifier, oeuvre les
contrôler plans d'action
Source : GILLET-GOINARD,
GOINARD, (F) et BERNARD, (S) : Réussir la démarche qualité, éditions d’Organisation,
Paris, 2009, P.51
1.5.Le
Le référentiel ISO version 2015 :
ISO 9001 : 2015 définit les exigences pour un système de management. Il s’agit de la
seule norme de cette famille à pouvoir être utilisée pour la certification. Toute
Toutes les
organisations, grandes ou petites,
petite quel que soit leur domaine d’activité, peuvent utilisée
utilisées cette
norme. Plus d’un million d’entreprises
d’entreprise dans plus de 170 pays appliquent cette norme.
1.6.La
La certification et les normes de la famille ISO 9000:
1.6.1. La certification :
La certification est définie comme étant « une procédure par laquelle une tierce partie
donne une assurance écrite qu’un produit, un service, un système, un organisme est conforme
à des exigences spécifiées »12
Cette certification s’appuie sur des résultats d’analyses, de contrôles et d’audits. Son but
est de donner confiance aux clients et d’améliorer l’image de l’entreprise.
12
COURET A., Igalens J., Penan H., La Certification. Paris : Presses Universitaires de France, 1995
1995.
10
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
La certification est un acte volontaire qui peut procurer aux entreprises un avantage
concurrentiel. C’est un outil de compétitivité qui établit la confiance dans leurs relations avec
leurs clients. Elle est délivrée par des organismes certificateurs indépendants des entreprises
certifiées ainsi que des pouvoirs publics.
1.6.2. La normalisation :
La grande majorité des produits ou services est conforme à des normes, à une règle
commune. Il existe plusieurs définitions de la norme, la plus courante est celle de
l’Organisation Internationale de Normalisation qui est : « un document établi par consensus et
approuvé par un organisme reconnu, fournit pour des usages communs et répétés les règles,
les lignes directrices et les caractéristiques des activités ou leurs résultats garantissant un
niveau d’ordre optimal dans un contexte donné ».
La normalisation est une activité qui vise à produire des normes, cette dernière est un
recueil, d’exigence en terme de système de management de la qualité SMQ, de processus et
de produit. Il faut distinguer les normes génériques et les normes spécifiques, les normes
facultatives et les normes obligatoires, les normes nationales et les normes internationales.
La nouvelle famille des normes ISO 9000 comprend les normes suivantes 13:
13
Bernard FROMAN., Jean-Marc GEY., Fabrice Bonnifet, « Qualité, Sécurité, Environnement : construire un
système management intégré », édition Afnor, 2007, p12.
11
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
La sécurité est « l’état dans lequel le risque de dommages corporels ou matériels est
limité à un niveau acceptable » Norme ISO 8402 (1994).
Il s’agit en fait d’une composante de la qualité. Elle est relative à l’utilisation du produit
fabriqué sans risque pour les exigences des clients, qui doit être très conforme aux
spécifications ou aux standards.
14
Ouissam (B), Samir (E), Mohammed (A), « Système de management intégré Qualité, Sécurité,
Environnement(SMIQSE) : meilleurs méthodes de la gestion des risques, par l’implantation d’un SMI au sein
de l’organisme OCP », éditions universitaires européennes, 2016, P30.
15
Bernard FROMAN., Jean-Marc GEY., Fabrice Bonnifet, « Qualité, Sécurité, Environnement : construire un
système management intégré », édition Afnor, 2007, p18-19.
12
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
C’est l’état des installations dans lequel le risque de dommage est limité à un niveau
acceptable. Autrement dit, c’est l’ensemble des dispositions concrètes prises au niveau de la
conception, de l’installation et de l’exploitation visant à limiter les risques majeurs d’accident
en cas de dysfonctionnement du système. Ce type de sécurité est très important pour :
- Le personnel : qui peut pâtir des préjudices dans le cas d’accidents majeurs.
- L’environnement : qui peut pâtir des préjudices comme la pollution.
- L’entreprise : qui doit faire face à des pertes matérielles et financières du fait de
l’accident.
2.1.3. La sécurité au travail :
La santé et sécurité au travail doivent être gérées au plus haut niveau pour éviter les
accidents du travail et les maladies professionnelles qui ne doivent plus être perçues comme
une fatalité, mais bien comme un dysfonctionnement de l’entreprise.
Le droit à la sécurité a longtemps été dominé par un souci quasi exclusif de lutter contre
les accidents de travail et les maladies professionnelles. Jusqu’aux années 1950, il est resté
axé sur la seule protection technique pour aboutir, à partir de 1976, une nouvelle approche
s’ouvrant sur la participation des salariés à la prise en charge de leur santé et sécurité au
travail.
D’après Henri Fayol, la fonction de sécurité était « une tâche permanente et essentielle
de gestion », où il a considéré dans son ouvrage en 1916 (Administration industrielle et
générale) que la fonction sécurité dans les fonctions fondamentales de toutes entreprises
industrielles était aussi appréciable que la fonction technique, production, commerciale ou
financière.
13
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
- Accident du travail : Est considéré comme accident du travail, quelle qu’en soit la cause,
l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant
à quelque titre que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise.
- Maladie professionnelle : Une maladie est professionnelle si elle est la conséquence directe
de l’exposition directe d’un travailleur à un risque physique, chimique, biologique ou résulte
des conditions dans lesquelles il exerce son activité professionnelle.
Ces deux facteurs permettent d’améliorer les conditions de travail du personnel pour
avoir une meilleure performance de leurs parts, signe de rentabilité pour l’entreprise.
Présentement, les politiques des entreprises en terme de sécurité ont pour objectif d’intégrer la
prévention des risques professionnels dans la gestion des firmes, sans oublier de prendre en
compte l’impact d’un accident du travail sur le climat social et sur les coûts de gestion. En
effet, l’intérêt des organisations est d’améliorer la rentabilité des investissements au sein de la
prévention des risques professionnels
La santé et la sécurité au travail sont, aujourd’hui, l’objet d’enjeux très importants en termes
d’accidents du travail et de maladies professionnelles. On peut citer:
Les indicateurs sociaux sont défavorables quand les conditions de travail sont pénibles
et les risques d’accidents sont ressentis mais non traités, donc il est important de mesurer et
d’évaluer le climat social au sein de l’entreprise, de préserver la santé physique et mentale des
travailleurs, rassurer les parties intéressées et fidéliser son personnel…etc.
On peut considérer que la sécurité bien traité est réalisée, comme un facteur
d’amélioration du climat social au sein des entreprises et un signe de confiance de la part du
personnel, aide aussi à une meilleure efficacité de l’entreprise.
Les accidents du travail représentent un coût économique très important pour les
organisations comme :
17
Bernard FROMAN., Jean-Marc GEY., Fabrice Bonnifet, « Qualité, Sécurité, Environnement : construire un
système management intégré », édition Afnor, 2007, p 44.
15
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
La santé et sécurité au travail sont les « conditions et facteurs ayant une influence sur le
bien-être des employés, des travailleurs temporaires, du personnel détaché par un fournisseur,
des visiteurs et de toute autre personne présente sur le lieu de travail »18
D’après cette définition nous pouvons estimer que la sécurité est un signe de confiance
envoyé vers les travailleurs contribuant à une meilleure efficacité de l’organisation. Elle est
également un facteur d’amélioration du climat social au sein des organisations.
Selon l’OIT, un système de management santé et sécurité au travail est défini comme un
« Ensemble d’éléments liés ou interdépendants destinés à établir une politique et des objectifs
de SST, et à réaliser ces objectifs »
Ce système est une partie d’un système global de l'entreprise qui facilite le management
des risques associés aux activités de l’entreprise liées à la santé et sécurité au travail. Ceci
comprend l'organisation, les activités de planification, les responsabilités, les pratiques, les
procédures, les processus et les moyens nécessaires pour le développement, mise en œuvre la
politique de l'organisme qui vise à améliorer les performances d’une entreprise en matière de
SST.
18
GILLET-GOINARD, (F) : « bâtir un système intégré », éditions d’organisation, paris, 2006, p.42.
16
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
OHSAS Occupational Health and Safety Assessment Series. C’est une norme
britannique qui a été publiée par le British Standards Institute (BSI) pour la première fois en
1999 et révisée en 2007, organisme de normalisation britannique sur le management de la
santé et de sécurité au travail, le document annexe OHSAS 18002 de la ligne directrice pour
la mise en œuvre de OHSAS18001.19
L’OHSAS 18001 peut être utilisée, également dans un cadre interne pour permettre à
l’entreprise, la recherche de progrès par une amélioration permanente. Dans un cadre externe,
elle permet d’évaluer et de certifier des systèmes de management mis en place volontairement
par des organisations ou des entreprises.20
OHSAS explicite les exigences qu’un système de management SST doit satisfaire pour
permettre à l’entreprise de contrôler, de diminuer les risques et d’améliorer sa performance.
Le référentiel OHSAS 18001 est applicable à tout organisme, et elle doit l’aider à21 :
Etablir un système pour éliminer, réduire au minimum les risques pour le personnel et
les autres parties intéressées qui pourraient être exposés à des risques ;
Mettre en œuvre et améliorer de manière continue ce système de management SST ;
Assurer la conformité avec sa politique de santé et de sécurité au travail officielle ;
Rechercher la certification / l'enregistrement de son système de management de la
santé et la sécurité au travail par un organisme extérieur ;
19
Liers claire et Gabbai Philippe : « Système de management de la sécurité et de la santé au travail », mémoire
en faculté de pharmacie, Marseille, 2009, P.17.
20
Daniel (C), Jean (M-G) : « Le management de la santé et de la sécurité au travail : maîtriser et mettre en œuvre
l’OHSAS 18001 », édition Afnor, 2015, p23
21
Ibid.229.
17
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
Toutes les exigences de la norme OHSAS sont prévues pour être intégrées dans tout
système de management SST. Le degré d’application dépendra de divers facteurs, tel que la
politique SST de l’organisme, la nature de ses activités et les risques et la complexité de ses
opérations.
22
AADI, H., Jean, B., Hygiène et sécurité au travail, Ed. Office de la Formation Professionnelle et de la
Promotion du Travail, Rabat, 2011, P 23.
18
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
On peut distinguer trois grands niveaux d’influence sur l’environnement dont la prise en
compte des effets négatifs progressifs à partir des années 196024 :
Dans les années 1960, on prend conscience des pollutions de proximité qui se
produisent au niveau local :
Pollution et nuisances directes dues aux bruits des ateliers, aux odeurs et à la pollution
de l’air ambiante. Certaines pollutions préoccupent l’homme depuis l’Antiquité, au point que
des règles chercheront déjà à limiter. Ces nuisances ont pris cependant de nouveaux atours au
siècle dernier lorsque le terme « environnement » est apparu.
Dans les années 1975-1980, les pollutions à longue distance au niveau régional
deviennent une source de préoccupation ;
Pollution et nuisance diffus, indirectes, telles que les atteintes d’un bassin- versant, les
pollutions transfrontalières…
23
Liers, C., Gabbai, P., Système de Management de la Sécurité et de la Santé au Travail SMS, Mémoire de
Master en prévention des risques et nuisances technologiques, Faculté de Pharmacie, Université de la
Méditerranée Aix-Marseille II, Marseille, 2009, p 4-6.
24
Loetitia VAUTE, Marie-Paule GREVECHE, « Au cœur de L’ISO 14001 :2015 : le système de management
environnementale au centre de la stratégie », édition AFNOR, 2015, p7.
19
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
Enfin dans les années 1990, l’homme prend conscience de pollutions globales
produisant des effets au niveau planétaire :
L’environnement est devenu une préoccupation mondiale, qui prenait de plus en plus
D’importance au sein de la population mais aussi des organisations.
25
Loetitia VAUTE, Marie-Paule GREVECHE : Op.cit., p.04
26
ISO 14001 : « Système de management environnemental-exigences et lignes directrices pour son utilisation »,
Afnor, Paris, 2004, p.2.
27
Pierre André, Claude E- Delisle, Jean-Pierre Revéret, « l’évaluation des impacts sur l’environnement, édition
presses INTERNATIONALES POLYTECHNIQUE, 2001, p38.
20
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
3.4.Référentiel de SME :
L’ISO 14001 repose sur une démarche volontaire, son approche par l’organisation de
l’entreprise se fonde sur l’engagement d’une politique et la mise en place d’un système auto-
améliorant, elle obéit au principe de l’amélioration continue.
28
Jean-Paul Meyronneine. Le management de l’environnement de l’entreprise, édition : Afnor, Paris, 1994.
21
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
Les normes ISO 9001, 14001 et le référentiel OHSAS 18001 présentent un ensemble
d’exigence que l’organisme doit respecter dans son engagement à la démarche QSE ou le SMI
pour être certifie selon ses trois normes. Nous allons essayer d’aborder d’une façon
synthétique ses différentes exigences :
L’organisme doit déterminer les enjeux internes et externes, surveiller et revoir les
informations relatives à ces enjeux et mettre en cohérence le domaine d’application du SMQ
avec les enjeux déterminés et les exigences des parties intéressées. Ainsi, cette exigence
contient la nécessité de fournir des produits et services conformes aux exigences des clients et
aux exigences légales et réglementaires applicables. En accord avec ces derniers l’organisme
doit établir, mettre en œuvre, et tenir à jour et améliorer en continu un SMQ, y compris les
processus nécessaires et leur interaction.
29
Mouloud Kadri, « le développement durable, l’entreprise et la certification ISO 14001 », Le Harmattan,
cairn.info, article publié en 2009 N 08, p206.
30
Marc Bazinet, Dori Nissan, Jean-Marie Reilhac., « AU Cœur de l’ISO 9001 :2015 : Une passerelle vers
l’excellence », édition AFNOR, 2015.
22
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
La norme impose aux organismes de déterminer les risques et des opportunités en lien
avec les enjeux du contexte et attentes des parties intéressées, aussi elle doit établir des
objectifs qualité, aux fonctions, niveaux et processus concernés, nécessaires au SMQ, et de
réaliser, de façon planifiée et systématique des modifications qui affectent le SMQ.
Dans cet élément, nous allons essayer de toucher les exigences correspondant au
référentiel OHSAS 18001 en quelque paragraphe31 :
L’organisme doit établir, documenter mettre en œuvre, maintenir à jour le SMSST, ainsi
la norme exige aux organismes de définir une politique SST qui comporte un engagement de
31
(https://www.univorleans.fr/sites/default/files/Master%20IM2PS/documents/4_systemes_de_management_de_
la_sst_ohsas_18001_icms_2_0.pdf) une autre référence d’exigence.
23
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
L’organisme doit tester de manière régulière ses procédures de réponse aux situations
d’urgences, pour surveiller aussi des procédures pour les performances de SST.
L’organisation doit établir, mettre en œuvres et tenir à jour des procédures pour évaluer
de manière périodique la conformité aux exigences l’égale, l’organisme doit tenir à jour les
enregistrements des résultats des évaluations périodiques.
Des audits devraient être prévus pour établir, mettre en œuvre et tenir à jour par
l’organisme, en fonction des résultats de l’évaluation des risques des activités de l’organisme,
et des résultats des précédents audits.
Ce titre traite les exigences de la présente norme ISO 14001, sachant que ses exigences
se différencient dans quelques paragraphes à celle de la norme ISO 9001 car elles ont les
mêmes appellations et elles traitent les mêmes éléments, ce qui a facilité l’intégration de ses
systèmes 32:
32
Loetitia VAUTE, Marie-Paule GREVECHE, « Au cœur de L’ISO 14001 :2015 : le système de management
environnementale au centre de la stratégie », édition AFNOR, 2015.
24
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
L’organisme doit déterminer les enjeux internes et externes, surveiller et revoir les
information relative à ces enjeux qui peuvent influencer sur la finalité, la performance
environnemental et de mettre en cohérence le domaine d’application du SMQ avec les enjeux
déterminés et les exigences des parties intéressées, ainsi cette exigence contient la nécessité
de fournir des produits et services conformes aux exigences des clients et aux exigences
légales et réglementaires applicables, en accord avec ces derniers, l’organisme établir, mettre
en œuvre, à tient à jour et améliore en continue un SME, y compris les processus nécessaires
et leur interactions.
L’organisme doit déterminer les risques et des opportunités en lien avec les enjeux du
contexte et attentes des parties intéressées, aussi elle doit établir des objectifs
environnementaux, aux fonctions, niveaux et processus concernés, nécessaires au SME, et de
réaliser, de façon planifiée et systématique des modifications qui affectent le SME.
25
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
Après avoir développé les trois volets de QSE, nous allons dans cette partie définir
l’intégration et le système de management intégré (SMI).
3.8.L’intégration :
Intégrer c’est établir et renforcer les liens qui peuvent exister entre deux ou plusieurs
entités de base afin d’en déduire une et une seule entité qui agrège les entités précédentes et
préserve dans son comportement la cohérence intra et inter entité (TALBI, 2011).33
Ce concept constitue une réponse naturelle aux besoins des entreprises ressentant la
nécessité de prendre en compte dans leur mode de management la triple dimension Q/S/E et
recherchent une approche globale et cohérente, d’où la définition suivante : L’intégration est
une : « opération qui consiste à assembler les différentes parties d’un système et à assurer la
compatibilité ainsi que le bon fonctionnement du système complet. C’est aussi la coordination
des activités de plusieurs organes, en vue d’un fonctionnement harmonieux réalisé par
plusieurs centres décisionnels »34
Il s’agit d’intégrer dans une même organisation, des exigences internes et externes
multiples: Qualité, Sécurité, Environnement, exigences légales et réglementaires et d’autres
issus de référentiel propre à l’activité (industrie, service, santé…). N’import quel entreprise
peut concerner par l’intégration dans le but de la recherche de l’excellence. Cependant cela
dépendra de son domaine d’activité, de la maturité de son système de management de la
qualité, de nombre de certification…etc.
Cette figure ci-après représente la combinaison entre les trois systèmes qualité, sécurité
et environnement (QSE) dans un même système appelé système management intégré (SMI).
33
Dakkak B, Chater Y, Guennoun M, Talbi A, (Diagnostic du système de management intégré qualité, sécurité,
environnement des PME/PMI Marocain, publier le 16 may 2013, HAL Id : hal-00823160.
34
Eckl Petra, Christian, Harmand, « Guide du management intégré : une approche processus », édition AFNOR,
2007, p 04.
26
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
Qualité
Des clients
satisfaits
Environnement
L’environne
ment
respecté
Source : FLORENCE Gillet-Goinard, 2006, « bâtir un système management intégré : qualité, sécurité,
environnement », édition d’organisation, p19.
Cette figure représente les trois systèmes séparé Qualité, Sécurité, Environnement
intégré en un seul système qui est le système management intégré (SMI) et leur objectif
principal.
Le SMI QSE est une vue moderne du management de l’entreprise : une façon forte et
formelle de placer les parties intéressées, le personnel et l’environnement au cœur des
préoccupations quotidiennes des managers. C’est aussi et surtout une manière structurée de
manager des risques et de s’engager de manière irréversible dans une logique d’amélioration
27
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
continue. D’où il est attendu résolument d’en tirer des intérêts organisationnels, humains mais
tout aussi stratégiques.35 Ces intérêts peuvent être les suivants :
La finalité du système QSE est ainsi d’assurer que chacune des parties intéressées sera
satisfaite, donner confiance, et améliorer les performances de l’entreprise sur les aspects QSE.
Plus précisément à travers ses trois dimensions QSE, le système va répondre à des besoins
multiples, et va garantir également que chaque intérêt, Q/S/E sera préservé en assurant une
synergie entre chaque élément de ce système.
35
Florence GILLET- GOINARD, « Bâtir un système management intégré: qualité sécurité, environnement »
édition d’organisation, 2006, p23-24.
28
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
Selon la norme ISO 9000 (2000) les parties intéressées sont des « personne ou groupe
de personnes ayant un intérêt dans le fonctionnement ou le succès d’un organisme36 »
36
Laurent Lévêque, Stéphane Mathieu, « Les clés du management intégré », édition Afnor, 2003, p06.
29
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
Qualité de service
Actionnaires Création des bénéfices Implication de tous les membres Sécurité industrielle
de l’organisation
Réactivité de l’entreprise Sécurité de fonctionnement
face au changement Bénéficie une bonne image et
d’être conforme aux règlements
Fournisseur Partenariats sur le moyen et Maitrise des risques Santé et sécurité au travail
long terme avec les clients environnementaux sur site des personnels sous- traitants
Appui au développement et
au transfert de savoir-faire
Source : Laurent Lévêque, Stéphane Mathieu, « Les clés du management intégré », édition Afnor, 2003, p08.
Chaque partie intéressée va donc avoir ses propres attentes : le client veut un produit
conforme à ses attentes, être informé des risques liés à l’utilisation de son produit ; le
personnel attend que son employeur lui garantisse son emploi et toute sécurité à son poste de
travail ; il désire aussi que ses suggestions soient prises en compte et que sa contribution aux
30
Chapitre I : Généralités et concepts
concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
société
actionnaire fournisseur
parties
intéreser
personnel client
Source: GILLET-GOINARD,
GOINARD, (F): Op.cit. p24.
Dans une autre classification qui est plus généraliste, ces parties intéressées peuvent être
internes ou externes :
31
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
les gérants de fonds, les organisations non gouvernementales, les différentes associations de
protection du consommateur, de l’environnement et des employés.
L’ensemble des référentiels peuvent faire l’objet d’une intégration dans un système de
management commun :
Cette figure ci-dessus permet de synthétiser les finalités des différents référentiels de
SMI. Les lignes directrices à usage interne permettant à l’entreprise de construire leur système
de management au travers de conseils, de bonnes pratiques37. Ainsi des spécificités et des
exigences à appliquer et à respecter pour la bonne maîtrise de ses systèmes et de cibler les
objectifs principaux à attendre.
37
Laurent(L), Stéphane (M), « Les clés du management intégré », édition Afnor, 2003, p11.
32
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
Management de l’entreprise
Ligne directrices
ISO ISO OHSAS Recommandatio
ns
9004 14001 18002 Pour construire
le système
Spécifications
ISO ISO ISO Exigences
Pour démontrer
9001 14001 18001 L’aptitude du
Système.
Source : Laurent (L), Stéphane (M), « Les clés du management intégré », édition Afnor, 2003, p12.
38
Petra ECKL, Christian HARMAND., « guide de management intégré : une approche processus », édition
AFNOR, 2007, p04.
33
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
39
Florence GILLET-GOINARD., « Bâtir un système intégré : qualité, sécurité, environnement », édition
organisation, 2006, p16.
40
Dakkak B, Chater Y, Guennoun M, Talbi A, (Diagnostic du système de management intégré qualité, sécurité,
environnement des PME/PMI Marocain, publier le 16 may 2013, HAL Id :hal-00823160.
41
GILLET-Goinard F., .Op.cit, p 201-203.
34
Chapitre I : Généralités et concepts de système de management
intégré (qualité, sécurité et environnement)
Conclusion
Au cours de ce chapitre, nous avons défini les trois composantes d’un système de
management intégré à savoir la qualité, sécurité et environnement. La qualité a pour champ
d’étudier les produits et services délivrés aux clients. L’environnement s’intéresse aux
activités de l’entreprise et ses influences sur l’environnement. Santé et sécurité s’intéresse au
bien-être des personnes dans le cadre de leur travail.
De ce fait, nous ne raisonnons plus simplement du client au client, la notion de client est
élargie aux parties intéressées. Le système QSE doit donc répondre aux attentes de ses
différentes parties de l’entreprise (client, mais aussi personnel, actionnaire, société,
institutions diverses, collectivité …)
Les trois axes de SMI (Qualité, Sécurité, Environnement) jouent un rôle dans
l’amélioration des performances de l’entreprise et de ses relations avec ses parties prenantes.
La mise en œuvre de ces trois systèmes sera détaillée dans le prochain chapitre
35
Chapitre II
La mise en place d’un SMI et
la compétitivité
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
Introduction
Un système de management intégré consiste à combiner les exigences des trois normes
compatibles: ISO 9001 pour la qualité, ISO 14001 pour l’environnement, la spécification
OHSAS 18001 pour la santé et sécurité au travail, qui permet à l’organisme de gagner en
efficacité.
Le souci de la compétitivité occupe une position prépondérante parmi les éléments qui
orientent la politique de l’entreprise. Pour cette raison, toute entreprise ambitionnant que ses
activités s’inscrivent dans la durée doit intégrer dans son fonctionnement quotidien la notion
de la compétitivité.
Dans la majorité des cas, un système de management intégré trouve ses origines dans
les systèmes de management de qualité, santé et sécurité au travail et environnement. Ces
cibles sont différentes (le produit, le personnel, l'environnement) mais complémentaires car
aucune entreprise ne peut se passer de l'un des trois éléments.
Dans cette section, nous allons présenter l’intégration des trois systèmes QSE, ainsi les
voient et les raisons d’intégration, et enfin les exigences et les avantages de l’intégration.
36
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
Le passage en revue des différentes formes d’intégration démontre qu’il est donc
possible de mettre en place dans une même entreprise un ensemble des systèmes qui
travaillent pour l’atteinte des objectifs communs.
Soit les politiques qualités sécurité et environnement (QSE) sont exprimées dans un
seul et même texte ;
42
FROMAN (B), J-Marc GEY, BONNIFET (F), « Qualité, Sécurité, Environnement : construire un système
management intégré », édition Afnor, 2007, p151-152.
43
Ibid.154-157.
37
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
Soit en présence de plusieurs textes séparés, mais qui font tous référence à un autre
texte d’ordre supérieur, qui peut être soit l’engagement de la direction, soit un « projet
d’entreprise ».
1.2.1.2.L’intégration au niveau des fonctions QSE :
Pour que l’intégration soit complète, il faut qu’il y ait une autorité commune aux trois
normes (QSE), néanmoins il est possible et fréquent d’appliquer une politique intégrée avec
des autorités distinctes de qualité et sécurité-environnement, ou plus qualité-sécurité et
environnement.
Il recouvre de différentes réalités selon les processus visés, on distingue trois types de
processus :
A ce niveau, l’intégration signifie que les exigences relatives à la (QSE) sont prises en
compte en même temps durant toutes les phases du cycle de vie d’un produit ou bien d’un
service, depuis l’expression des besoins par le client, jusqu'à la livraison en passent par toutes
les phases intermédiaires. Cela exige le respect des exigences relatives à la sécurité du produit
et à la protection de l’environnement.
A ce niveau, signifie que la plupart des procédures, des instructions, des imprimés et des
enregistrements relatifs aux processus support peuvent être commun ou gères en commun.
38
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
Au sommet de la pyramide :
- Soit par la rédaction d’un manuel commun QSE orientant sur des procédures
communes et d’autre spécifiques ;
- Soit des manuels séparés pouvant dépendre d’un manuel commun QSE ou encore d’un
manuel plus général de management.
Vers la base de la pyramide :
39
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
Politique
D’équipe
Étiquettes) employés
Il s’agit de mobiliser les ressources humaines de l’organisation qui sont les valeurs les
plus précieuses :
Dans ce cas on cherche à sensibiliser le personnel sur les points communs entre les
domaines en exposant les points communs, les procédures, les parties distinctes, mais aussi en
expliquant les raisons des différences.
40
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
La formation permanente :
Alors on constate qu’il n’y a pas une seule voie afin d’intégrer la QSE, elle est propre
aux organisations. On peut dire que le schéma d’intégration de la démarche QSE fait preuve
de contingence. Elle dépend de la volonté de l’organisation, et de sa stratégie.
Après l’analyse et comparaison des trois systèmes de management QSE, nous avons
distingué qu’il y a plusieurs similitudes et complémentarités qui justifient leur intégration, ces
raisons d’intégration peuvent être résumées ainsi
Les trois systèmes qualité, sécurité et environnement QSE ont leurs spécificités, malgré
qu’il y a une différence entre eux. Cependant, ces différences constatées ne sont pas
contradictoires mais complémentaires comme pour :
41
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
Ex : politique, Ex : environnement
planification, revue de de travail….
direction,
communication, gestion
de la documentation, Ex : étude
gestion des de danger,
compétences, achats…. QUALITE QS SECURITE suivi des
AT
Ex : satisfaction QE QSE SE
client, revue des
exigences
client…
ENVIRONNEMENT
Ex : prévention
d’accident,
Ex : prise en compte des
réponse aux
aspects environnementaux
situations
à la conception des
d’urgence
produits….
44
FORMAN (B), J-Marc GEY, BONNIFET (F), « Qualité, Sécurité, Environnement : construire un système
management intégré », édition Afnor, 2007 p71-73.
42
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
Des entreprises, dont le métier est de protéger l’environnement (traitement de l’eau, des
déchets, et qui se sont engagées dans une démarche qualité, ont fait naturellement de
l’intégration qualité-environnement : leurs produits et services, et leurs systèmes
documentaires, sont seule et mêmes réponses aux exigences qualité et environnement.
Pour que l’entreprise gagne sa pérennité à long terme, elle doit répondre notamment aux
enjeux suivants :
L’entreprise ne peut cependant pas ignorer les attentes ou exigences externes, elle doit :
On remarque qu’il existe une complémentarité et une convergence entre les trois
domaines QSE. Nous observons :
- Une logique interne à l’entreprise : est celle de la qualité et de toutes ses facettes, qui
la conduit de l’intérieure à mettre au point un nouveau mode de management ;
43
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
- Une logique externe à l’entreprise : est celles des préoccupations sécurité et écologie,
qui la conduit à prendre mieux conscience des conséquences globales de la totalité de
ses choix et de ses actes.45
1.4.Les enjeux de l’intégration :
Dans une acception générale, l’enjeu représente ce que nous pouvons gagner ou perdre
dans une activité, une compétition ou une entreprise.
L’enjeu majeur de la démarche d’intégration est de placer les organisations dans une
démarche de progrès, en évitant les redondances, en conduisant une politique générale pour la
prévention et la maitrise des risques, mais aussi en réduisant les coûts de mise en œuvre et de
suivi des différents systèmes de management, enfin pour permettre de satisfaire les exigences
de toutes les parties intéressées.
Aussi, comme un autre enjeu majeur, l’intégration est un moyen pour les organismes
d’envoyer un message à leur client mais aussi à leur concurrent comme quoi ils sont
performants.
Par simple disposition de survie, chaque organisme doit faire face aux nouveaux enjeux
issus de la concurrence et des évolutions du marché.
45
FORMAN (B), J-Marc GEY, BONNIFET (F). Op.cit. p72-73.
46
Ibid.25.
44
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
Les avantages de l’intégration sont multiples car un système intégré permet de garantir
la prise en compte des aspects qualité-sécurité-environnement dans un souci de rentabilité et
de cohérence. Il s’agit47 :
Éviter les redondances notamment celles de documentions et les incohérences, car les
outils entre les domaines de la QSE sont proches ;
D’optimiser les ressources : une seule équipe d’auditeurs, par exemple, pour auditer en
une seule fois le système intégré plutôt qu’au travers de 3 audits séparés ;
D’assurer un équilibre permanent dans la prise de décision. Une entreprise pourrait
décider d’une action à impact bénéfique sur un domaine mais négatif sur un autre ;
L’examen de chaque projet, chaque décision sous les trois angles permet d’éviter ce
risque ;
De faciliter l’appropriation du système par les collaborateurs. Trop d’information
n’aide pas forcément à l’implication.
Au final, une entreprise qui a déployé un système QSE dispose d’un véritable système
de gestion des risques, d’un outil de pilotage cohérent qui renforce sa position sur un marché
très concurrentiel en lui permettant de développer une image d’entreprise responsable qui
connaît les risques liés à son métier et a choisi de les réduire à un niveau raisonnable.
L’intégration limite donc les dangers de contradictions possibles entre les trois systèmes
et affirme son engagement en jouant la transparence.
Il existe différente façons de mettre en place un SMI. Cette démarche passe par
plusieurs étapes qui peuvent être résumé comme suit :
La mise en place d’un système de management intégré passe par plusieurs étapes qui
peuvent être résumé comme suivant48:
2.1.1.1.Le diagnostic
Il peut comprendre une première identification des risques potentiels humains, matériels
et financiers. Une évaluation plus approfondie suivra à partir de l’identification des processus.
46
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
C’est la politique la plus fréquente pour des groupes industriels ayant de multiples
secteurs distincts : l’organisme construit un système sécurité ou environnemental en parallèle
avec un système de management de la qualité existant.
Dans le cas d’une démarche de mise en place d’un nouveau système de management, le
responsable de l’organisme désigne souvent au départ un comité de pilotage constitué d’un ou
plusieurs membres du comité de direction et de collaborateurs. Ce comité de pilotage
47
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
Soit d’un texte unique intégrant les objectives qualités, environnement et santé et
sécurité au travail;
Soit de l’énoncé des valeurs fondamentales de l’entreprise suivi de l’expression
distincte des politiques et objectifs qualité, environnement et sécurité.
2.1.7. Le choix d’un référentiel de management :
Le choix d’un référentiel de départ est très important, car il orientera toute la structure
documentaire à mettre en œuvre par la suite.
De la qualité :
On choisit celui de (ISO 9001 :2000 ou ISO 9004 :2000 ; et on intègre les dispositions
relatives à l’environnement dans les différents éléments de ce référentiel. C’est le cas le plus
fréquent.
De l’environnement :
On choisit celui de la norme ISO 14001 pour couvrir les exigences intégrées qualité-
sécurité et environnement.
Dans toute situation on pourra intégrer des dispositions relatives à la qualité ou encore
plus facilement des exigences de sécurité, dans les éléments de référentiel en ajoutant, s’il y a
lieu des paragraphes spécifiques à la qualité. L’organisme peut aussi construire son propre
système de management intégré.
Dans ce cas, il s’agit d’un référentiel crée par l’entreprise pour intégrer des dispositions
ou de préférence construire un référentiel en fonction de nature spécifique des activités de
l’organisme.
48
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
Dans le cas d’une politique intégrée QSE, l’engagement de la direction pour cette
politique doit être le point de départ de la démarche d’intégration.
2.1.9. L’organisation :
2.1.9.1.L’organisation des responsabilités :
Quelle que soit la politique adoptée, tant en ce qui concerne la qualité que la sécurité et
l’environnement, il convient que les missions, les responsabilités et l’autorité de personnes
dont l’activité a une incidence sur l’obtention des résultats attendus soient définies par écrit,
communiquées et tenus à jour.
C’est bien sur une exigence commune des trois normes. Le plus simple et efficace est :
Il est important que la politique et les objectifs QSE soient répercutés aux différents
niveaux hiérarchiques appropriés et que les actions correspondantes soient animées, suivies et
arbitrées par des fonctions indépendantes des lignes opérationnelles, mais reliées au directeur
général.
49
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
La relation fonctionnelle avec les opérationnels est souvent assurée par l’intermédiaire
de correspondant QSE
- Moyens de prévention ;
- Services spécialisés (mesure des effluents, analyse des déchets,) ;
- Moyens spécialisées de formation du personnel.
2.1.9.4.L’organisation de la communication :
La communication est une activité de mangement qui n’était pas traitée dans les normes
ISO9000 :94. Elle l’était par contre dans les normes ISO14000 :1996 et dans la spécification
OHSAS 18001 :1999. Il s’agit, aussi bien pour l’environnement que pour la sécurité, de :
- Faire connaitre au personnel les exigences légales et les autres demandes externes qui
les concernent ;
- Assurer la communication interne et externe (avec le public et avec les autorités) ;
- Tenir le personnel informé des résultats obtenus en matière de l’environnement et de
sécurité.
L’ISO 9000 :2000 contient à présent des exigences de communication interne pour
l’efficacité du système de management et la communication avec le client. Sous l’angle d’un
système de management, toutes ces exigences sont compatibles et complémentaires : elles
pourront être intégrées dans les objectifs d’un processus commun.
50
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
C’est aussi une sensibilisation à tous les niveaux et fonctions concernés qui est exigée
par la norme ISO14001.
L’intégration dans le domaine des ressources humaines ne pose pas donc problème :
mêmes les procédures peuvent s’appliquer à l’identification des besoins de formation, à la
sensibilisation et à la formation en matière de qualité, de sécurité et de protection de
l’environnement. Les entreprises qui pratiquent déjà une politique de TQM y sont mieux
préparées.
En management de la qualité, la revue de direction exigée par la norme ISO 9001 :2000
est un examen qui permet de revoir le système de management pour « assurer qu’il demeure
pertinent, adéquat et efficace », elle doit comprendre « l’évaluation des opportunités
d’amélioration »
En management environnemental les exigences sont très semblables à ISO 14000 ajoute
notamment que la revue « doit être faite dans le cadre de l’engagement d’une amélioration
continue » les exigences de l’OHSAS 18001 est très semblable.
Dans le cadre d’un système intégré, il est important que la direction de l’entreprise se
réunisse périodiquement avec le ou les responsables qualité, sécurité et environnement à fin
d’évaluer l’efficacité du système et de décider des mesures correctives et préventives. Selon la
politique d’intégration de l’organisme, la revue peut intégrer ou traiter séparément les trois
systèmes qualité, sécurité et environnement.
51
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
Il est à noter que les décisions prises, avec des dates cibles, figurant dans un compte rend
2.1.12. La planification :
Les trois normes ont communément adopté une structure PDCA. Les exigences
correspondantes relatives à la planification sont très semblables :
52
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
Cette démarche doit encore comprendre une planification de mise en place et une
amélioration du système au sein des différents processus de l’entreprise.
Il convient aussi de mettre en place dès le début de la démarche un plan qui va préciser
les objectifs détaillés de mise en place des éléments du système (la formation, la
communication, l’organisation du système…).
53
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
Planifier (Plan) : il convient en premier temps de fixer les objectifs précis et les processus
nécessaires pour avoir les résultats souhaités, en accord avec la politique générale de
l’entreprise ;
Contrôler (Check) : il consiste à mesurer les résultats obtenus après la fin de l’étape
réalisation, tout en les comparant à la situation initiale et aux objectifs fixés dans l’étape
planification et par rapport à la politique générale de l’entreprise, notamment sur les plans
QSE ;
Réagir (Act) : il consiste à identifier les causes de non performance, définir les actions
correctives nécessaires pour que les résultats soient parfaitement conformes aux objectifs
recherchés ;
Aujourd’hui, les entreprises doivent rester compétitives face à une concurrence de plus
en plus rude.
La mise en place d’un système de management intégré peut permettre aux entreprises de
se développer face à la concurrence d’une manière durable et stable.
La compétitivité signifie pour une entreprise de maitriser les facteurs clés de succès, de
répondre aux exigences des clients. La qualité doit répondre à un haut niveau de conformité,
mais à une grande compétitivité concernant les prix. Pour la sécurité et la santé des employés
soient prise en compte par l’organisation. Concernant l’environnement, un avantage
concurrentiel peut se traduire par la mise en conformité d’une entreprise avec un référentiel
respectant un cahier des charges permettant de respecter l’environnement et de réduire son
impact environnemental. Le management QSE est devenu une norme pour les organisations
qui souhaitent se positionner sur les marchés.
La compétitivité est un terme très vaste et il n’existe pas une définition unique. Ce
concept varie selon le niveau d’analyse mené (nation, région ou entreprise) Sharples et
Milham en 1990 le définissent comme « la capacité de fournir des biens et services au temps,
54
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
place et forme requise par les acheteurs étrangers à prix égale ou meilleur que celui des autres
fournisseurs potentiels tout en gagnant au moins le coût d’opportunité des ressources
employées ».49
Latruffe 2010 définit la compétitivité comme « la capacité à vendre des produits qui
répondent aux exigences de la demande en termes de prix, qualité et quantité et en même
temps assurer des profits au cours du temps qui permettent à l'entreprise de se développer. »50
Selon Barreau G-Th, la concurrence est « une situation de compétition économique qui
se caractérise par l’offre, par plusieurs entreprises distinctes et rivales, de produits ou de
services qui tendent à satisfaire des besoins équivalents avec pour les entreprises, une chance
réciproque de gagner ou de perdre les faveurs de la clientèle ». En effet, la concurrence est un
facteur déterminant pour les entreprises qui produisent les mêmes produits et de les diffuser
sur le même marché et avoir un avantage concurrentiel.
49
Lachaal, (L) : La compétitivité : Concepts, définitions et applications. In : Laajimi A. (éd.), Arfa L. (éd.).
Le futur des échanges agro-alimentaires dans le bassin méditerranéen : Les enjeux de la mondialisation et les
défis de la compétitivité. Zaragoza: CIHEAM, 2001. p. 2 9 -36 (Cahiers Options Méditerranéennes ; n. 57).
50
SIRAK (B) ET PATRICK (M): “Measurement of competitiveness in smallholder livestock systems and
emerging policy advocac: An application to Botswana. », in: Elsevier, n°49, 2014, pp. 408-417.
51
OCDE, Renforcer la productivité et la compétitivité dans le secteur agricole, Éditions OCDE. (2011), P.22.
55
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
3.1.1.2.Dimensions de la compétitivité :
La compétitivité des nations :
Selon Landeau (1992), la compétitivité des nations est « la capacité de maintenir, dans
une économie globale, un taux de croissance acceptable du niveau de vie de la population
avec une distribution équitable, tout en offrant un emploi à tous ceux désirant travailler sans
pour autant réduire le potentiel de croissance du niveau de vie des générations futures ».
Selon l'OCDE, la compétitivité économique est défini comme suit « la latitude dont
dispose un pays évoluant dans des conditions de marché libre et équitable pour produire des
biens et services qui satisfont aux normes internationales du marché tout en maintenant et en
augmentant simultanément les revenus réels de ses habitants dans le long terme »52.
La compétitivité prix est la capacité d’un pays, d’une région ou d’une entreprise à
proposer des prix inférieurs par rapport aux concurrents sur le marché. On distingue celle-ci à
l’exportation et la compétitivité prix sur le marché domestique.
52
La compétitivité, un concept à utiliser avec précaution. Citer dans www.bsi-economics.Org/197-comptitivite-
concept, (consulter le 15/04/2018).
53
MEIER Olivier : Diagnostic stratégique – évaluer la compétitivité de l’entreprise, Dunod, Paris, 2005, p.02.
56
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
La compétitivité hors prix est la capacité d’un pays, d’une région ou d’une entreprise à
faire face à la concurrence et à vendre ses produits par des facteurs autres que le prix. Elle
dépend de la qualité du produit, l’innovation, la flexibilité…etc., donc, elle relève plutôt de la
stratégie de l’entreprise
Selon cette approche, on peut alors définir la compétitivité de la firme à travers son
carré magique (Darbelet et al, 1998), à savoir : la productivité, la qualité, la flexibilité et
l’innovation.54
Qualité Productivité
Le carré de
La
Compétitivité
Innovation Flexibilité
54
MEIER O (2005). Op.cit.
57
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
3.3.1.1. La productivité :
La production désigne l’ensemble des moyens qui met en œuvre les facteurs de
production, (les capitaux engagés, le capital technique-machines, installation) et les
consommations intermédiaires (matières premières, transport, énergie…), et enfin le savoir-
faire accumulé.
Pour que la compétitivité prix de l’entreprise augmente, elle doit gérer de façon
optimale et structurée ses facteurs de production (infrastructures, ressources humaines,
équipement, organisation du travail…), pour réduire les coûts de revient et les prix.
3.3.1.2. La flexibilité :
55
« Les mesures de l’évolution de la productivité sont des indicateurs essentiels à l’analyse de la croissance
économique », Mesurer la productivité, manuel de l’OCDE, OCDE, 2001.p21
56
Ibid.22
57
MEIER (Olivier): op.cit, p.12.
58
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
3.3.1.3. La qualité :
La qualité peut se définir de différents points de vue. Pour le client, la qualité est liée à
sa satisfaction. Elle est le résultat de la comparaison entre ce qu’il perçoit (reconnaît) d’un
produit ou d’un service, et ce qu’il en attend ;
L’exigence qualité est associée au concept de la qualité totale. Elle entend fiabiliser le
processus de conception et de fabrication, supprimer les coûts (réduction des temps de cycle).
Il vise aussi à rechercher un comportement éthique et responsable qui satisfaire les besoins
des consommateurs mais aussi les attentes des autres acteurs de l’environnement (salariés,
fournisseurs, sous-traitants, opinion publique). Ainsi, l’exigence de qualité par une
amélioration des conditions de vie au travail (management participative).60
3.3.1.4. Innovation :
L’innovation est un outil qui mit en œuvre pour acquérir un avantage compétitif. Ceux-
ci répond aux besoins du marché. Il permet de créer de nouveaux produits, de développer ou
d’améliorer des produits existants, d’optimiser un système de production ou encore d’adopter
des nouvelles technologies.61Donc, l’innovation a renforcé la position concurrentielle de
l’entreprise sur le marché. En effet, elle permet d’augmenter la productivité, d’améliorer la
qualité des produits et services et de développer compétences talents.
Pour Porter, l’innovation est considérée comme l’indicateur clés de la compétitivité des
entreprises, et par conséquent, elle est un élément essentiel de la stratégie de l’entreprise.
58
CANARD Frédéric, management de la qualité, l’extenso édition, Paris, 2009, p.16.
59
MEIER Olivier: op.cit. p.11
60
Ibid.11
61
CHOUTEAU (M), et VIEVARD (L), l’innovation, un processus à décrypter, janvier 2007. P05.
59
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
60
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
Dans cet exemple, nous allons présenter les résultats d’un diagnostic réalisé auprès de
vingt entreprises marocaines qui opèrent dans des secteurs et des activités différents,
l’amélioration de la performance et de la compétitivité de l’entreprise passe particulièrement
par l’intégration de système de management intégré dans ses entreprises Marocaines.
Apres l’analyse des réponses apportées pour chaque question, ils ont arrivé à déterminer
les points faibles de chaque système mis en place dans l’entreprise :
61
Chapitre II : La mise en place d’un SMI et la compétitivité
Les résultats tirés par cette étude montrent que les objectifs de SMI ne sont pas atteints
par la plupart des entreprises. Ce qui explique, que les entreprises marocaines doit investir
encore plus pour développer les systèmes QSE et pour qu’elle puisse bénéficie des avantages
du SMI.
De plus elle doit investir dans sa richesse qui est le capitale humaine étant un facteur
déterminant pour améliorer ses performances et contribuer efficacement à la réussite de toute
stratégie prise par l’entreprise.
Conclusion
Dans ce chapitre, il est établi que l’intégration des trois volets QSE présente un enjeu
stratégique pour l’entreprise. Elle a plusieurs manières pour l’application de ces trois
systèmes. Tout au long de ce travail, nous avons expliqué les différentes étapes de système de
management intégré (SMI) et son impact sur la compétitivité.
Cette analyse théorique nous permettra dans la prochaine partie pratique de savoir si le
SMI a apporté un impact concurrentiel à l’entreprise portuaire Bejaia.
62
Partie pratique
Chapitre III
Présentation de l’organisme d’accueil
et de la méthodologie de l’enquête
Chapitre III : Présentation de l’organisme d’accueil et la
méthodologie de l’enquête
Introduction
Après avoir entamé dans les deux chapitres précédents les aspects théoriques
correspondants au Système de Management Intégré, et après avoir éclairci les éléments qui le
constituent, nous orienterons notre travail vers une étude de cas d’une entreprise étatique
algérienne ayant mis en place un système de management intégré répondant aux normes
internationales l’ISO 9001, l’ISO 14001 et l’OHSAS 18001. Et ce afin de pouvoir
répondre à notre problématique à savoir : L’amélioration de la compétitivité d’une
entreprise est-elle liée à la mise en place d’un système management intégré (QSE) au
sein de l’entreprise portuaire Bejaia ?
Pour répondre à cette question, il est impératif de passer d’abord par une présentation
générale de l’entreprise portuaire Bejaia en première section, la deuxième section traite les
voies d’intégration au sein de l’organisme et la compétitivité de l’entreprise,
Le port de Bejaia joue un rôle très important dans les transactions internationales vu sa
place et sa position géographique.
63
Chapitre III : Présentation de l’organisme d’accueil et la
méthodologie de l’enquête
1.1.Situation de l’EPB
62
L’arrière-pays ; désigne la zone d'influence et d'attraction économique d'un port.
64
Chapitre III : Présentation de l’organisme d’accueil et la
méthodologie de l’enquête
Activités :
Les principales activités de l’entreprise sont :
Dans cet élément nous allons présenter les différentes structures de l’EPB, cette
entreprise est organisée selon des directions fonctionnelles et opérationnelles :
Il s’agit des structures qui prennent en charge les activités sur le terrain et qui ont une
relation directe avec les clients.
65
Chapitre III : Présentation de l’organisme d’accueil et la
méthodologie de l’enquête
Il s’agit des structures de soutien aux structures opérationnelles. Elles sont rattachées à la
Direction Générale Adjointe Fonctionnelle qui est chargée de concevoir, coordonner et
contrôler les actions liées à la gestion et au développement de l’entreprise.
- La mise en place des procédures écrites en tenant compte des normes du certificat du
système de management intégré (SMI).
- Définir avec la direction générale le programme qualité et sa planification.
- Assurer la gestion documentaire du système qualité.
- Assurer la planification et la réalisation des audits qualité internes.
- Assurer la planification et la réalisation des audits de gestion.
- Assurer la mise en œuvre et l’aboutissement des actions correctives, préventives et
projets d’améliorations.
b. Direction Finances et Comptabilité (DFC) :
Elle a pour mission :
- La tenue de la comptabilité.
- La gestion de la trésorerie (dépenses, recettes et placements).
- La tenue des inventaires.
66
Chapitre III : Présentation de l’organisme d’accueil et la
méthodologie de l’enquête
67
Chapitre III : Présentation de l’organisme d’accueil et la
méthodologie de l’enquête
Pour satisfaire les exigences de ses clients, l'Entreprise Portuaire de Bejaïa a mis en
place un système de management de la qualité, selon la norme ISO 9001version 2008.
La démarche de l 'EPB, remonte à 1993, année de la réalisation du diagnostic général de ses
activités et de son organisation, qui a abouti en 1996 à l'élaboration d'un plan de
développement relatif à l'ensemble des activités, dans l’année 1997 l’EPB a lancé la démarche
assurance qualité. Celle-ci, est adéquate avec la législation Nationale (CMA) et les standards
universels de gestion portuaire, a abouti à la certification des activités de l 'EPB en l'an
2000.Le port de Bejaia est le premier port du bassin de la Méditerranée à avoir été certifié
ISO 9002:1994, puis 9001:2000 pour l'ensemble de ses activités.
L’OHSAS 18001 place la démarche Santé Sécurité au travail au cœur des activités et
des installations présentes sur les lieux de travail. Il permet d’éliminer les risques santé
sécurité liés aux activités de l'entreprise pour le personnel et les autres parties intéressées et de
favoriser la conversation sociale.
Pour satisfaire les exigences qui liées à la protection de l’environnement, et à ses parties
intéressés, l’entreprise portuaire Bejaia a mis en place un système de management intégré.
La norme ISO 14001 ; version 2004, choisie par l’EPB constitue désormais son
référentiel environnemental. Dans ce sens, la démarche de l’EPB, remonte à 2001, année de
réalisation de l’analyse environnemental préliminaire (ISO 14001 :1996) de ses activités et de
son organisation qui a abouti à l’élaboration d’un plan d’action relatif à l’ensemble de ses
activités. En effet l’identification effective des aspects environnementaux et la mise en place
68
Chapitre III : Présentation de l’organisme d’accueil et la
méthodologie de l’enquête
d’un SME à démarrer au premier trimestre 2004 et a été certifie ISO 14001 :2004 en juillet
2005.
Au cours de cette section, nous allons essayer d’entamer les différentes voies
d’intégration de l’organisme, et on met en évidences, les principaux concurrents de l’EPB et
sa place par rapport à ses derniers63.
63
Document interne de l’entreprise.
69
Chapitre III : Présentation de l’organisme d’accueil et la
méthodologie de l’enquête
L’entreprise doit identifier ses processus, leurs interactions et déterminé les critères et
méthodes qui assurent qui assument leur mise en œuvre, leur maîtrise, afin d’assurer leur
efficacité et leur performance, elle doit :
Etablir une cartographie des processus64 (voire l’annexe n°03) : la cartographié des
processus aide à la compréhension globale du fonctionnement d’une entreprise ;
Assurer la disponibilité des ressources et de l’information nécessaires au bon
fonctionnement et à la surveillance de ses activités ;
Mesurer, surveiller et analyser ses processus et mettre en œuvre les actions nécessaires
pour atteindre les objectifs planifiés dans le concept de l’amélioration : il est alors
nécessaire de préciser la fonction de processus et mettre en œuvre des audits
d’amélioration pour assurer le bon déroulement des objectifs planifiés ;
64
La cartographie des processus est une représentation graphique de tous les processus liés entre eux par des
liens logiques d’informations, de matière ou de production. Elle donne une vue d’ensemble de l’activité de
l’entreprise et permet d’appréhender de façon objective l’organisation.
70
Chapitre III : Présentation de l’organisme d’accueil et la
méthodologie de l’enquête
Identifier des activités qui ont une incidence sur la qualité de service, sur
l’environnement, la santé et sécurité au travail et maîtrisé les risques QHSE.
Chaque processus nécessite une application par cette boucle PDCA, l’utilisation de cette
outils d’amélioration continue a permis à l’entreprise de déterminer les processus clés
indispensables à la mise en place de la stratégie de l’entreprise et à l’atteinte des objectifs
stratégiques.
Chaque processus est piloté par un membre de la direction propriétaire et est de ce fait
responsable de l’atteinte de l’objectif. Les objectifs sont communiqués dans les fiches
processus et les procédures au personnel concerné.
L’approche processus n’est pas seulement une exigence normative: c’est avant tout une
réflexion profonde sur la raison d’être d’une entreprise, sur ses métiers et ses produits et
services en liaison avec les besoins et attentes de ses clients et les contraintes de son
environnement.
Le principe de l’analyse des risques est d’intégrer, pour chaque séquence des différents
processus, les résultats de l’écoute clients, de l’évaluation des risques santé sécurité, et de
l’analyse environnementale.
Chaque processus sera étudié sous trois angles : celui des risques santé sécurité, celui
des impacts environnementaux significatifs, et celui des dysfonctionnements qualité produit
ou service potentiels.
65
Une procédure est une « manière spécifiée d’effectuer une activité ou un processus » selon la norme ISO
9000.
71
Chapitre III : Présentation de l’organisme d’accueil et la
méthodologie de l’enquête
La notion de risque est alors globalisée à tout événement pouvant induire une non-
conformité produit ou service, un impact négatif sur l’environnement, un dommage pour le
personnel et globalement une insatisfaction des parties prenantes.
Donc, l’analyse des processus va nous permettre d’identifier les points à risques
(insatisfaction du client, impact significatif sur l’environnement, accidents ou atteinte à la
santé des personnes). Donc l’analyse des risques a pris en compte l’ensemble des
conséquences possibles dans chaque séquence du processus pour les parties intéressées
La mise en place d’un SMI à apporter une image de marque important à l’entreprise
portuaire Bejaia, car elle détient des parts de marché important par rapport à ses concurrents
qui lui permet de dominer ses derniers66.
1er port du bassin Méditerranéen à être certifié aux normes internationales ISO avec un
système de management intégré
1er port Algérien en marchandises générales et le 3ème port pétrolier.
1er port Algérien à mettre en exploitation un centre de transit des marchandises
dangereuses.
1er port Algérien à développer le trafic des conteneurs frigorifiques.
1er port Algérien à avoir mis en place un réseau informatique, base de l'infrastructure
et d'EDI (échange de données informatisé) ainsi que d'autres instruments de gestion
permettant une bonne maîtrise des coûts.
1er port à avoir développé une comptabilité analytique pour une meilleure maîtrise des
coûts.
1er port à spécialiser les domaines d’activités par la création de terminaux divers
(Conteneurs, Bois, sidérurgiques.)
1er port à avoir privatisé partiellement une activité par une filialisation (Réalisation
d’une Joint-Venture pour la gestion et l’exploitation d’un Terminal à Conteneurs).
1er Port à se doter d’un système de gestion des carrières.
66
Document interne de l’entreprise.
72
Chapitre III : Présentation de l’organisme d’accueil et la
méthodologie de l’enquête
Nous remarquons que l’EPB elle détient le monopole au niveau nationale de traitement
de tous types de marchandise malgré qu’il est un tout petit port, l’entreprise est dominante
dans ses activités. Donc cela explique la capacité de l’entreprise à satisfaire les exigences de
toutes les parties intéressées ce qui lui offrit des grandes parts de marché et de bien se
positionner. D’ailleurs en En 2008, le Port de Bejaia dans le cadre du programme de l’Union
Européenne, celui-ci fut choisi Port pilote « Autoroute de la Mer » après sélection parmi
plusieurs Ports du bassin Méditerranéen.
2.2.2. Les concurrents de l’EPB :
Le port d’Alger :
Actuellement il est le premier port d’Algérie en matière de traitement des conteneurs
avec une part de marché de 48,55%. Il est le seul port principal en eau profonde desservant la
région Centre. Et celui-ci connaît donc une sérieuse pénurie de capacité de traitement de
conteneurs et d’espace de stockage.
Le Port de DJENDJEN :
La gestion du terminal à conteneurs de DjenDjen a été confiée, elle aussi, à l’opérateur
étranger « Dubaï Ports World (DPW) » qui fera de ce port un port de transbordement. (DP
World, quatrième opérateur mondial de terminaux pour containers, gère 42 terminaux et 13
projets en développement dans 27 pays.
Le port de Skikda :
Le port de Skikda est principalement un port de marchandises diverses et 2ème port
pétrolier en Algérie. Il traite principalement les produits sidérurgiques ainsi que le divers
(machines, & pièces). Le vieux port est d’ailleurs devenu un centre de réception et de transfert
de cargaisons de projet pour l'exploration et la production pétrolière dans le Sud (tubes,
machineries…).
67
Document interne de l’entreprise.
73
Chapitre III : Présentation de l’organisme d’accueil et la
méthodologie de l’enquête
Le port d’Annaba :
Le port d'Annaba est le port le plus à l'Est. C'est principalement un centre d'exportation
et d'importation de vrac (Minerais, charbon, phosphates…). Cependant, il joue également un
rôle régional secondaire dans l'importation des marchandises diverses, des conteneurs, des
produits agricoles et des véhicules.
L’entretien que nous avons effectué, a été mené avec les responsables du système de
management intégré (RSMI), notre entretien est centré autour de thèmes précis à aborder qui
ont été définis dans un guide d’entretien préalablement établi.
Avoir une idée générale sur l’impact de la mise en place d’un SMI sur la concurrence et son
positionnement face à ses concurrents;
74
Chapitre III : Présentation de l’organisme d’accueil et la
méthodologie de l’enquête
Comprendre les moyens mise à disposition pour répondre aux exigences de la clientèle ainsi
que le degré de satisfaction de ses derniers
La collecte des données à base d’entretiens (directifs) est faite auprès des Responsable
SMI le 28/05/2018. La durée d’entretien varie entre 45 à 60 minutes. L’entretien a été mené
en langue française. L’entretien réalisé a été enregistré pour éviter la perte des informations
fournies par les enquêtés.
75
Chapitre III : Présentation de l’organisme d’accueil et la
méthodologie de l’enquête
Direction Total
effectif
C M E C M E C M E sondé
DMI 06 0 0 0.44 0 0 1 0 0 1
Remarque :
Notre échantillon sera basé sur échantillon de 50 personnes, car sur 70 questionnaires
distribués, nous avons pu récupérer 50.
Nous avons élaboré un questionnaire (voire l’annexe n°07) pour les clients de l’EPB en
consultant les trois catégories de client et le plus important et les plus fréquents avec
l’entreprise à savoir :
Les consignataires ;
Les transitaires ;
Les importateurs.
Nous nous sommes basés sur une liste des clients de l’EPB géré par la direction
Marketing intitulé les noms et les adresses des clients.
68
Effectif en pourcentage représente le rapport entre l’effectif par direction sur l’effectif total des directions.
69
L’échantillon à sonder représente l’effectif en pourcentage arrondi à l’unité.
76
Chapitre III : Présentation de l’organisme d’accueil et la
méthodologie de l’enquête
Les clients les plus essentiels sont de l’ordre de 50, ils sont de l’ordre de 24
consignataires, (on a pu contacter 20) et tous les questionnaires sont utiles pour l’analyse.
Ensuite un échantillon de 16 transitaires, (15 ont accepté de répondre) tous les questionnaires
utiles pour l’analyse, et parmi les importateurs on a pu contacter 7 parmi 10 (4 ont accepté de
répondre). Notre échantillon réel est de l’ordre 39 clients.
Le sondage des clients et des travailleurs de l’EPB a été fait par questionnaire qui est un
ensemble de questions qui ont pour objectif de fournir les éléments de réponses à la question
principale qui est l’impact de la mise en place d’un système de management intégré-qualité,
sécurité et environnement sur la compétitivité.
La démarche suivie pour l’élaboration du questionnaire est constituée de trois phases
principales qui sont :
3.4.1. La définition des besoins d’information :
Il s’agit de recueillir toutes les informations nécessaires pour répondre à notre
problématique du départ.
3.4.2. Définition de types de question à poser :
Pour avoir les informations nécessaires à notre recherche, nous poserons des questions
ouvertes et fermées. Ces questions vont permettre de recueillir les informations nécessaires
pour répondre aux questions posées. Nous utiliserons deux formes de questions principales
qui sont :
Question ouvertes : la question est ouverte mais la personne interrogée dispose d’une
liste pour cocher la réponse qui lui convient.
Questions fermées : Les questions fermées imposent au répondant une forme précise
de réponse et un nombre limité de choix de réponses. Les questions fermées sont
utilisées pour obtenir des renseignements factuels, jugés d'un accord ou non avec une
proposition.
34.3. Le choix des moyens de collecte d’information :
Nous avons utilisé deux moyens pour collecter les informations qui sont :
La remise du premier questionnaire de main en main à chacun des clients de l’EPB et
nous les avons récupérés deux semaines après.
Distribution des questionnaires était assurée par notre promoteur au sein de l’EPB, et
nous les avons récupérés une semaine après.
77
Chapitre III : Présentation de l’organisme d’accueil et la
méthodologie de l’enquête
Conclusion
Dans ce présent chapitre, l’entreprise portuaire Bejaia a réussi l’intégration de système
de management intégré par trois formes principales, cohérentes entre elle. Nous avons vu
aussi la QSE à permet à l’entreprise d’avoir des avantages concurrentiel multiple et des
concurrents différents.
Pour les limites de notre cas d’étude nous avons rencontré des difficultés comme :
78
Chapitre IV
Analyse et traitement des résultats de
l’enquête
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Introduction
Dans ce présent chapitre, nous allons présenter et interpréter les résultats des quatre-
vingt-dix-neuf (89) questionnaires et deux guides d’entretiens rassemblés dans des tableaux et
des histogrammes, qui sont classés comme suit :
Dans cette section nous allons présenter l’analyse des résultats de guide d’entretien :
Entreprise portuaire
Mlle CHEF DE SERVICE
de Bejaia
OUKARACHE GESTION
45 minutes
DOCUMENTAIRE SMI
Sophia
Question 01 : Est-ce que la culture QSE (les exigences des clients réglementaires et
légale) est communiquée à tous les niveaux ?
Mme LAHLAH Zina : « oui, La culture QSE est communiquée ou du moins au niveau
des postes critiques à travers la politique QSE de l’entreprise, la culture est déclinée dans les
objectifs relatifs à toutes les activités de l’entreprise, une culture propre à l’entreprise est un
facteur de motivation, ».
79
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
constitue un outil de gestion en appui à son développement ». Elle est véhiculée par sa
politique déclinée en sept objectifs fondamentaux :
Question 02 : Est-ce que les objectifs du SMI sont associés logiquement à la politique de
l’entreprise ?
Mme L.Z : Parfaitement. L’Entreprise aborde une démarche logique dans ce domaine,
après avoir défini sa stratégie, une politique est élaborée découlant de la stratégie. Dans la
politique SMI de l’entreprise, des objectifs sont énoncés et déterminés rattachés à chaque
aspect du système intégré.
Nous constatons que les objectifs QSE sont bien déterminés dans la politique de
l’entreprise, car les objectifs élaborés sont issus de la politique de l’entreprise. De ce fait, cette
dernière découle de la stratégie de l’entreprise. Donc, les objectifs viennent pour concrétiser
les axes stratégiques par les quelle l’entreprise s’appuyé pour avoir une cohérence globale de
sa politique.
80
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
L’intégration QSE a concerné même le volet « Evaluation des risques » qui nous a
amené à une réflexion plus globale sur chaque processus pour mettre en avant Le
dysfonctionnement potentiel du produit ou service, les risques pour le personnel ainsi que les
risques pour l’environnement
Mlle O.S : Notre démarche n’était pas intégrée dès le départ, elle s’est faite de
manière progressive. Après l’intégration des deux systèmes qualité, environnement toutes
l’architecture documentaire était séparée (manuel, procédures, mode opératoire, etc..), et
même les audits externes se faisaient à des intervalles différents. Ce n’est qu’en 2007 avec la
mise en place de système de management sécurité, santé au travail (SMSST) que nous avons
opté pour une intégration totale des trois systèmes, donc une documentation commune et bien
évidemment un audit intégré c’est-à-dire un audit combiné QSE.
Notre remarque pour ces réponses que l’intégration au sein de l’EPB est faite d’une
façon séparée et progressive. Après l’intégration du troisième système, l’entreprise a opté
pour une démarche d’intégration globale. L’entreprise a réussi à mettre en cohérence les trois
systèmes par l’adoption d’une « approche par évaluation des risques » qui lui a permis
d’éviter les obstacles en matière de qualité, sécurité et environnement.
Question 04 : Selon vous, quelles sont les améliorations que vous souhaitez voir apporter
à votre entreprise en matière de SMI ?
Mme L.Z : pour elle, la réussite de la mise en place d’un SMI est un facteur de
concurrence de taille, donc les améliorations qu’on souhaite apporter à ce titre sont de mieux
satisfaire et d’attirer des nouveaux clients et de garder les anciens, atteindre zéro accident cela
veut dire protection de personnel, zéro impacte environnemental.
81
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Nous constatons en première lieu, les améliorations que l’entreprise espère d’apporter
sont à la hauteur. En deuxième lieu, il y-a une défaillance dans l’exigence de l’implication de
leadership.
Mme L.Z : Il est vrai que l’entreprise est en perpétuelle croissance en termes
d’attraction de trafic, de développement et performances opérationnelle (l’EPB est 1er port en
marchandises générales), mais il reste difficile de quantifier l’apport du SMI sur la
compétitivité vu que toutes ses dispositions sont diluées dans toutes les activités de
l’entreprise.
Nous constatons que l’entreprise n’a pas évalué l’impact de SMI sur la compétitivité.
Cela est peut être lié à la concurrence rude existée entre les entreprises, car la majorité de ses
entreprise sont engagé à la démarche d’intégration des trois systèmes.
Mme L.Z : Il est conscient que satisfaire les exigences client, préserver la santé et
sécurité du personnel et maîtriser les impacts de l’activité sur l’environnement sont des
éléments qui améliorent les performances de l’entreprise
Mlle O.S : oui ils sont conscient, du respect du SMI, on ne peut pas dire 100% des
travailleurs, si on parle des employés d’exécution la majorité ils n’ont pas un niveau
d’instruction élevé, mais à travers la communication au travail on les intègre à la culture QSE
d’une manière permanente.
Nous remarquons que le personnel est impliqué et sensibilisé vers la démarche QSE,
donc le SMI est communique dans toute entreprise.
Mme L.Z : Mise en place d’un comité de pilotage du SMI, désignation de pilotes de
processus et mise en place de procédures qui décrivent avec précision qui fait quoi, quand et
comment.
82
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
De-ce-fait, on peut dire, une fois les rôles et responsabilités par rapport au système
sont définis, des besoins en sensibilisation et des formations seront identifiés et des actions
seront engagées.
Mme L.Z : Mise en place d’un processus ‘’Ecoute client’’, une enquête clients, des
sondages passagers, et des commandants de bords.
Mlle O.S : nous effectuons une enquête de satisfaction des clients qui permet de
connaître et capter les changements relatifs à leurs attentes, de cibler des actions qui
assureront ou augmenteront la satisfaction, à travers le calcul de l’indice de satisfaction clients
(ISC). Cette enquête est formalisée dans des questionnaires qui sont conçus de façon à
mesurer de manière précise le niveau de satisfaction des clients et de recenser leurs attentes et
besoins. L’enquête cible les clients par catégorie et par segment d’activités. L’enquête est
effectuée une fois par an et le sondage passager à la saison estivale. Sans oublie de prendre en
compte les réclamations des clients qui constituent un outil efficace dans le processus écoute
client.
L’EPB met à disposition des moyens et outils pour mesurer et contrôler le degré de
satisfaction client, pour cerner leurs besoins et attentes afin de les satisfaire.
Question 09 : La mise en place d’un SMI a apporté des nouveaux parts de marchés à
l’entreprise ?
Mlle O.S : Difficile à dire ; aucune étude sérieuse n’est engagée, mais nous
considérons que oui, grâce au suivi de l’évolution de l’indicateur des parts de marché depuis
2000, en comparant aux autres ports nationaux.
83
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Les deux opinions, nous ont confirmé que la mise en place de SMI a apporté des parts
de marchés importantes à l’EPB, ce qui signifie que la démarche QSE est un outil de
compétitivité.
Mme L.Z : Il est vrai que lorsqu’une entreprise maîtrise la qualité de ses services, suit
l’évolution des exigences de ses parties intéressées internes et externes, pour lesquelles la
maîtrise des conditions de la santé et de la sécurité au travail ainsi que les impacts de ses
activités sur l’environnement est primordiale, peut être un avantage concurrentiel.
Mlle O.S : En effet, l’Entreprise Portuaire de Bejaïa est l’exemple par excellence
d’une évolution et un développement grâce à son management incluant les trois volets:
Qualité, Environnement, Santé et Sécurité au travail.
Pour conclure, l’entretien réalisé nous a permis d’avoir des réponses et des explications
globales et acceptables à notre question principale, et par rapport aux objectifs de l’entretien
les réponses sont adéquates et pertinentes pour notre analyse.
Effectifs Pourcentage
Masculin 34 68,0
Féminin 16 32,0
Total 50 100,0
Source : élaboré par nous mêmes.
84
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Nous avons remarqué que le nombre d’hommes sondé soit un pourcentage de 68 % est
supérieur a celui des femmes qui est de 32%.
Quel est votre âge ?
Tableau N° 4: Répartition de l’échantillon selon l’âge
Effectifs Pourcentage
de 21 à 30 ans 6 12,0
de 31 à 45 ans 32 64,0
Plus de 45 ans 12 24,0
Total 50 100,0
Source : élaboré par nous mêmes.
En analysant ces résultats nous pouvons constater que la majorité des enquêtés sont âgés
entre 31 et 45 ans avec un pourcentage de 64 %, plus de 40 ans avec un pourcentage de 24 %
tandis que 12 % des répondants sont âgés de 21 à 30 ans. Cela signifie que la politique de
recrutement est timide.
Effectifs Pourcentage
Collège 8 16,0
Secondaire 18 36,0
Universitaire 19 38,0
Poste graduation 5 10,0
Total 50 100,0
Source : élaboré par nous mêmes.
Suite à ce tableau nous pouvons constater que le niveau d’instruction des universitaires
est plus élevé et qui est de 38%, la secondaire suite avec un pourcentage de 36%, les collèges
est de 16%. Enfin la post graduation est de 10%.
85
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Effectifs Pourcentage
Effectifs Pourcentage
Cadre 22 46
Cadre maîtrise 10 20,0
Exécution 17 34,0
Total 50 100,0
Question 02 : Connaissez-vous les normes ISO 9001, ISO 14001, OHSAS 18001 ?
Effectifs Pourcentage
Oui 37,0 74,0
Non 13,0 26,0
Total 50 100,0
Source : élaboré par nous-mêmes.
86
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
26% des employés n’ont pas une idée sur l’existence des trois normes au sein de
l’organisme cela peut être expliqué par le manque de communication ou biens le non
renouvellement de la certification.
Alors que 74% des employés savent que le QSE existe dans l’entreprise à savoir ISO
14001, ISO9001 et OHSAS 18001.
Effectifs Pourcentage
Oui 36 72,0
Non 14 28,0
Total 50 100,0
Source : établé par nous-mêmes.
Il ressort de l’enquête que 72% des personnes interrogées ont confirmé le lien entre le
système de management intégré et la productivité dans la mesure où le système de
management intégré participe largement à l’amélioration de la productivité. Par contre, 28%
ont confirmée le contraire.
Effectifs Pourcentage
Oui 34 68,0
Non 16 32,0
Total 50 100,0
Source : établé par nous-mêmes.
Nous ne relevons que 68% des enquêtés ayant confirmé la contribution du SMI dans
l’amélioration des parts de marché de l’entreprise portuaire Bejaia. Selon eux le SMI permet
de produire des biens répondant aux exigences clients, ce qui améliore la satisfaction client et
par conséquent, la part de marché augmente. Alors que 32% des enquêtés ne trouvent pas que
le SMI permet de conquérir des nouveaux marchés.
87
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Effectifs Pourcentage
Oui 33 66,0
Non 17 34,0
Total 50 100,0
Source : établé par nous-mêmes.
Plus que la moitié des répondant soit 66% ont répondu que la qualité du service s’est
très bien améliorée après la mise en place du SMI. Par contre, 34% ont répondu que la qualité
du service n’est pas améliorée.
Question 06 : Est-ce que la mise en place de SMI permet à votre entreprise de mieux
satisfaire les clients :
Effectifs Pourcentage
Oui 37 74,0
Non 13 26,0
Total 50 100,0
Source : établé par nous-mêmes.
Il ressort que 74% des répondants ont précisé que la satisfaction des clients est l’un des
principes généraux du système de management intégré, et l’entreprise cherche toujours à
satisfaire ses clients en répondant à leurs exigences. Alors que 26% affairement le contraire.
Question 07 : Le QSE est-elle une contrainte pour les entreprises qui la mettent en
place ?
Effectifs Pourcentage
Oui 8 16,0
Non 42 84,0
Total 50 100,0
Source : établé par nous-mêmes.
88
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
16% ont confirmé que la mise en place d’un SMI est une contrainte pour les entreprises
qui le mettent en place. Par contre, 84% ont répondu que le SMI est un avantage, cela signifie
que la totalité sont apprécié les apports du SMI.
Effectifs Pourcentage
Oui 38 76,0
Non 12 24,0
Total 50 100,0
Source : établé par nous-mêmes.
Nous remarquons que 76% des employés interrogés ont approuvé que la mise en place
de SMI aide l’entreprise à mieux se positionner par rapport aux autres concurrents. Cela veut
dire qu’une grande partie du personnel confirme les améliorations apportées par la mise en
place du SMI. Tandis que 24% disent le contraire.
Effectifs Pourcentage
Oui 37 74,0
Non 13 26,0
Total 50 100,0
Source : établé par nous-mêmes.
D’après les résultats, on constate que 74% des travailleurs de l’EPB considèrent que
l’amélioration continue est un élément indispensable pour le bon fonctionnement du SMI,
alors que les 26% qui restent ne pensent pas que cet outil est un élément primordial pour le
bon fonctionnement du SMI.
89
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Effectifs Pourcentage
Oui 30 60,0
Non 20 40,0
Total 50 100,0
Source : établé par nous-mêmes.
Les résultats fournis par l’enquête confirment que 60% des répondants ont affirmé
qu’ils sont satisfaits de l’application du SMI. Cela signifie que l’implication du personnel au
sein de l’EPB est efficace, les employés sont motivés, et quand il y a une motivation, il y a
forcement un rendement. En effet, ce sont ces facteurs qui conduisent à la satisfaction du
client. Par contre, 40% des répondants ont déclaré qu’ils ne sont pas satisfaits, ce qui
représente un chiffre important, donc l’entreprise doit améliorer les moyens qui aident à la
satisfaction de ses travailleurs.
Question 11 : Pensez-vous que les rejets de votre entreprise ont des impacts sur
l'environnement ?
Effectifs Pourcentage
Souvent 7 14,0
Parfois 26 52,0
Rarement 7 14,0
Jamais 10 20,0
Total 50 100,0
Source : établé par nous-mêmes.
Il ressort de l’enquête que 52% des travailleurs ont confirmé que parfois leurs déchets a
une incidence sur l’environnement ce qui explique l’incapacité de l’entreprise de gérer ses
impacts environnementaux, tandis que 20% des réponses considèrent que les rejets de l’EPB
n’ont pas un impact sur la pollution de l’environnement. Enfin les 14% restant, que les rejets
et les déchets de cette entreprise est influence rarement et souvent l’environnement. Car
l’utilisation intensive et abusive des ressources et des rejets des déchets dans l’environnement
contribuent à détériorer notre milieu, cela elle a un impact sur la société, la santé humaine,
l’économie et les espèces vivantes.
90
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Après l’analyse des résultats, nous remarquons que 38 % du personnel voient qu’il n’y a
aucun changement depuis l’intégration du SMI, tandis que 62% des employés ont confirmé
qu’il y a un changement. Peut être liée aux changements en terme de matériaux utiliser pour
la protection des travailleurs ainsi la protection des activités de l’entreprise qui ont une
incidence sur l’environnement, et par l’assurance des formations fournis par l’entreprise à ses
salaries dans le contexte de SMI.
Effectifs Pourcentage
Oui 32 64,0
Non 18 36,0
Total 50 100,0
Source : établé par nous-mêmes.
Nous remarquons que 64% du personnel de l’EPB pensent que l’implication des
dirigeants et tout le personnel peut conduire à la réussite ou l’échec de la mise en place de
SMI car le facteur humain est la grande richesse de l’entreprise. La satisfaction des clients
externe ne peut ce réaliser que par la satisfaction des clients internes. Les 36% qui restent
voient le contraire.
91
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Effectifs Pourcentage
Très améliorée 5 10,0
Améliorée 27 54,0
Moyennement améliorée 10 20,0
Pas du tout améliorée 2 4,0
Faiblement améliorée 6 12,0
Total 50 100,0
Source : établé par nous-mêmes.
Nous relevons que 54% des répondant ont confirmé que la santé et sécurité au travail
s’est améliorée après la mise en place du système de management intégré, du fait que la
sécurité est l’une des piliers du SMI et qui cherche la satisfaction et la protection du
personnel. Ensuite 20% des répondant pensent que la sécurité s’est moyennement améliorée
après la mise en place du SMI. Par contre, 10% des réponses disent que la sécurité est très
améliorée ce qui montre que l’EPB prend en considération l’aspect santé et sécurité qui est
mentionné dans OHSAS 18001, tandis que 12% et 4% des avis des salaries n’approuvent pas
cette amélioration.
Effectifs Pourcentage
Il ressort que 8% ont répondu que la qualité du travail s’est très améliorée après la mise
en place du SMI. 54% ont répondu que la qualité s’est amélioré ce qui signifie une meilleure
maîtrise des activités et procédure de travail, avec une amélioration des conditions de travail.
Par contre, 24% ont répondu que la qualité du travail s’est moyennement améliorée. Ainsi,
92
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
8% pensent qu’elle n’est pas du tout améliorée. En fin, 6% des enquêtés affirment qu’après la
mise en place du SMI, la qualité du travail est faiblement améliorée.
Effectifs Pourcentage
Rapide et efficace 16 32,0
Rapide mais non efficace 12 24,0
Efficace mais non rapide 13 26,0
Non rapide non efficace 9 18,0
Total 50 100,0
Source : établé par nous-mêmes.
Nous constatons que parmi 50 enquêté soit 32% ont répondu que l’adaptation est
efficace et rapide. 26% ont répondu que l’adaptation de l’entreprise aux mutations de
l’environnement est efficace mais non rapide, et 24% ont répondu que l’adaptation est rapide
mais non efficace. Par contre, 18% ont confirmé que l’adaptation est non rapide et non
efficace. Donc, l’entreprise doit préparer le personnel interne au changement et améliorer les
différents outils de communication pour que l’entreprise puisse rapidement et efficacement
s’adapter aux changements de l’environnement.
Effectifs Pourcentage
Oui 19 38,0
Non 31 62,0
Total 50 100,0
Source : établé par nous-mêmes.
Nous constatons que 38% des travailleurs de l’EPB reçoivent des formations sur le
SMI. Tandis que 62% ne les reçoivent pas. Donc l’EPB ne répond pas à l’exigence de
référentiel OHSAS 18001(formation, sensibilisation et compétence 4.4.2) donc l’entreprise
doit revoir sa politique de formation.
93
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Pensez-vous l'impact du SMI est positif sur la qualité des produits et services ?
Effectifs Pourcentage
Oui 33 66,0
Non 17 34,0
Total 50 100,0
Source : établé par nous-mêmes.
Nous constatons que 66% des employés pensent que le SMI est positif sur la qualité des
produits et services puisque cette démarche permet de réduire les non-conformités des
produits et services ce qui permet de réduire les coûts de réparation. Tandis que 34% pensent
le contraire.
Pensez-vous l'impact du SMI est positif sur la sécurité et le bien être au travail ?
Tableau N° 25 : L’impact sur la sécurité et le bien être au travail
Effectifs Pourcentage
Oui 41 82,0
Non 9 18,0
Total 50 100,0
Source : établé par nous-mêmes.
82% des répondants pensent qu’après la mise en place du système management intégré,
la sécurité et le bien être au travail a un impact positif, car la démarche sécurité permet de
réduire les frais financiers engendré par les accidents de travail et les maladies
professionnelles qui sont considérés comme non négligeables. Par conte, 18% des répondants
pensent que le SMI n’est pas positif.
Pensez-vous l'impact du SMI est positif sur la protection de l'environnement ?
Effectifs Pourcentage
Oui 39 78,0
Non 11 22,0
Total 50 100,0
Source : établé par nous-mêmes.
94
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Nous relevons aussi que 78% des répondants pensent que le SMI est positif sur la
protection de l'environnement car cette démanche permet à l’entreprise de réduire ses factures
énergétiques, et de se mettre en conformité avec la réglementation. Par contre, 22% des
répondants pensent que le SMI n’est pas positif.
Effectifs Pourcentage
Oui 31 62,0
Non 19 38,0
Total 50 100,0
Source : établé par nous-mêmes.
Nous constatons que 62% des employés affirment qu’après la mise en place du SMQ
ont acquis des nouveaux clients. De ce fait, la qualité est prioritaire au sein de l’entreprise, le
management de la qualité permet de produire des produits de bonne qualité ce qui augmente
la satisfaction du client cela aussi peut s’explique par l’image de marque apportée par la mise
en place du SMI. Tandis que 38% trouvent que ce système n’est pas pertinent pour acquérir
des nouveaux clients sur le marché.
Effectifs Pourcentage
Oui 29 58,0
Non 21 42,0
Total 50 100,0
Source : établé par nous-mêmes.
58% des répondants ont confirmé que le management intégré n’est pas un effet de
mode. Pour ces derniers, c’est une nécessité et une démarche stratégique pour l’entreprise qui
permet de s’améliorer, de se positionner et de rester dans un environnement concurrentiel. Par
contre, 42% disent le contraire.
95
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Effectifs Pourcentage
Oui 22 44,0
Non 28 56,0
Total 50 100,0
Source : établé par nous-mêmes.
Nous avons remarqué que 44% disent que le management intégré est lié à une demande
client. Alors que les 56% ont affirmé que le développement de cette démarche n’est pas liée à
la demande des clients, car l’objectif principal de la démarche QSE est la satisfaction de
toutes les parties intéressées.
Effectifs Pourcentage
Très important 19 38,0
Moyennement 25 50,0
important
Pas du tout important 6 12,0
Total 50 100,0
Source : établé par nous-mêmes.
Les résultats fournis par l’enquête confirment que 50% des répondants ont affirmé que
l’impact de la mise en place du SMI est moyennement important. Contrairement, 38% disent
que l’impact sur la compétitivité de l’entrepris est très important ce qui permet à l’EPB
d’avoir une place de leader dans l’économie nationale. Tandis que 12% trouvent qu’elle n’est
pas du tout importante.
96
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Effectifs Pourcentage
Très important 17 34,0
Moyennement 26 52,0
important
Pas du tout important 7 14,0
Total 50 100,0
Source : établé par nous-mêmes.
Après l’analyse des résultats, nous remarquons que 52 % du personnel voient que
l’impact du SMI est moyennement important sur les performances organisationnelles, tandis
que 34% trouvent qu’elle est très importante. Nous pouvons conclure que le SMI est un
moyen pour atteindre les objectifs et réduire les coûts au sein de l’EPB. En fin, 14% trouvent
qu’elle n’est pas du tout importante.
Le traitement des résultats des questionnaires sont obtenus par l’utilisation de logiciels
(EXCEL)
Question N°01 : quelles sont les types de navires que vous traitez ?
Réponses Nombre
Cargo 11
Céréalier 09
RO/RO 05
Conteneur 09
Hydrocarbure 06
Huilier 08
Yacht 05
Sucre 03
Source : élaboré par nous-mêmes.
97
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Le premier tableau montre que, le navire le plus utilisés par les consignataires
interrogés est le cargo suivi par le Céréalier et le Conteneur.
Années Nombre
Plus de 4 ans 20
De 2 à 4 ans 00
Mois de 2 ans 00
Source : élaboré par nous-mêmes
Le tableau N°33 montre que les vingt (20) Consignataires ont plus de quatre (04) ans
d’exercice au port de Bejaia, cela peut signifie la fidélité de ses derniers à l’EPB.
Question N°03 : Quel est le nombre moyen mensuel de vos escales au niveau de port de
Bejaia ?
Le nombre moyen mensuel des escales au port de Bejaia est de 1 à 5 pour 55% et de 6 à
10 pour les 35%. Par contre 15% des consignataires interrogés dépassent 10 escales par mois.
Question N°04 : comment évaluez-vous votre trafic au niveau du port de Bejaia au cours
des quatre dernières années ?
98
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Onze (11) consignataires des vingt (20) interrogés jugent que le trafic au niveau du port
de Bejaia est en baisse, par contre huit (08) le trouve stable.
Question N°05 : Avez-vous fait escale dans d’autres ports durant les quatre dernières
années ?
Tableau N° 36 : les escales dans les autres ports durant les quatre dernières années.
Le tableau N°36 montre que la totalité des consignataires interrogés font les escales
dans d’autres ports durant les quatre (04) dernières années.
Les résultats illustrés par le tableau N°37, sélectionnent en premier place le port de
Djendjen par une moyenne de 18/20 des consignataires interrogés suivi par les autres ports.
99
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Question N°07 : Quelles sont les raisons qui vont pousser à faire escale par ces ports ?
Tableau N° 38 : les raisons qui poussent à faire escale dans les autres ports.
Selon le tableau N°38, ce sont les raisons de proximité (07), de quais et terminaux
disponibles (05), et de qualité des services (04), qui poussent à faire escale dans d’autres
ports. Et d’autres raisons données verbalement de la part des consignataires que l’escale est
liée à la demande de leurs clients.
Le tableau N°39 illustre que seize (16) des consignataires n’ont pas l’intention de
changer de port et quatre (04) restants sont partagés entre la possibilité et l’accord du
changement.
100
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Tableau N°41 : les nouveaux équipements mis à la disposition des clients à travers la
prestation d’une pompe d’aspiration d’une grue ou d’un treuil de remorqueur
Appréciation Nombre
Très satisfait 05
Moyennement satisfait 14
Pas de tout satisfait 01
Source : élaboré par nous-mêmes.
Question N°11: comment qualifiez-vous la sécurité des prestations assurée par les
remorqueurs de l’EPB ?
Tableau N°42 : la sécurité des prestations assurée par les remorqueurs de l’EPB.
Ce tableau montre que La sécurité des prestations assurées par les remorqueurs de
l’EPB jugée bonne par le nombre le plus élevé, soit quatorze (14) consignataires, deux (02)
excellente et quatre (04) acceptable.
101
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Les réponses des consignataires : excellente, bon rapport qualité/prix, trop cher et
acceptable des tarifs remorquage appliqués au forfait, sont respectivement 10, 05, 04 et 01
comme le montre le tableau N°43.
Question N°13 : changez-vous de port, si les tarifs des prestations portuaires de l’EPB
augmentent ?
Tableau N°44 : changement de port si les tarifs des prestations de l’EPB augmentent
Réponse Nombre
Oui 04
Non 06
Possible 10
Source : élaboré par nous-mêmes.
Six (06) consignataires sur vingt (20) interrogés ne vont pas changer de port même si
les tarifs des prestations augmentent, par contre quatre (04) vont le faire et dix (10) sont dans
la possibilité (résultats illustrés dans le tableau N°44).
102
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Repose Nombre
Très bonne initiative 15
Garder l’ancien mode de tarification 05
Source : élaboré par nous-mêmes.
Selon le tableau N°45, Les trois quarts (03/04) des consignataires trouvent que
l’application des nouveaux tarifs de pilotage et d’amarrage au forfait est une bonne initiative,
par contre le quart (01/04) restant préfère l’ancien mode de tarification.
Question N°15 : comment jugez-vous la réactivité de l’EPB par rapport à vos besoins ?
Réponse Nombre
Très bonne 01
Bonne 10
Acceptable 07
Trop lente 02
Source : élaboré par nous-mêmes.
Selon le tableau N°46, la réactivité de l’EPB par rapport aux besoins des
consignataires jugé bonne par la moitie de ces derniers et acceptable par la plupart de l’autre
moitie.
Réponse Nombre
Rapide 03
Acceptable 14
Lent 03
Source : élaboré par nous-mêmes.
103
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Le tableau N°47 illustre : La grande partie (14) des consignataires trouvent que le délai
de traitement des réclamations est acceptable et le reste est partagé entre rapide et lent.
Tableau N°48 : les suites données aux réclamations des consignataires interrogés.
Réponse Nombre
Satisfaisant 03
Pas de tout satisfaisant 04
Acceptable 13
Source : élaboré par nous-mêmes.
Le tableau N°48 illustre : La grande partie (13) des consignataires trouvent que les
suites données aux réclamations est acceptable et le reste est presque partagé entre satisfait et
pas du tout.
Question N°18 : quelles sont vos prévisions en matière de trafic pour l’année 2019 ?
Tableau N° 49 : les prévisions des consignataires en matière de trafic pour l’année 2019.
Réponse Nombre
En hausse 05
En baisse 05
Stable 10
Source : élaboré par nous-mêmes.
La moitie des consignataires prévoit une stabilité en matière de trafic pour l’année
2019 et l’autre moitie se devise équitablement en hausse et en baisse pour l’an prochain.
104
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Le tableau N°50 montre que la nature des produits importer/exporter varient selon les
importateurs interrogés sauf les produits alimentaires.
Question N°02 : comment a évolué votre chiffre d’affaires au cours des quatre dernières
années ?
Tableau N° 51 : le chiffre d’affaires des importateurs au cours des quatre dernières années
Ce tableau montre qu’un seul chiffre d’affaire qui est en hausse au cours des quatre
dernières années, par contre les autres sont en baisse.
105
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Question N03 : comment a évolué votre volume d’importation au cours des quatre
dernières années ?
Selon le tableau N°52, deux volumes d’importation en baisse au cours des quatre
dernières années mais l’autre est en hausse.
Durée Réponses
Plus de 04 ans 04
De 02 à 04 ans 00
Mois de 02 ans 00
Source : élaboré par nous-mêmes.
L’illustration du tableau N°53 confirme que tous les importateurs interrogés ont plus de
quatre années au port de Bejaia.
Question N05 : avez- vous transité par d’autres ports durant les quatre dernières
années ?
Tableau N° 54 : autres ports transités par les importateurs interrogés durant les quatre
dernières années
106
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Un seul importateur des interrogés n’a pas utilisé d’autre port que celui de Bejaia, par
contre les trois autres ont bien sur transité par d’autre ports, comme le confirme le tableau
N°54.
Ce présent tableau indique les ports utilisés par les trois importateurs suscités,
pratiquement tous les ports à savoir Djendjen, Skikda, Alger, Oran, Mostaganem et Annaba,
par contre Arzew, Ténès et Ghazaouet n’ont pas été utilisés durant les quatre dernières
années.
Question N°07: quelles sont les raisons qui vous ont poussés à transiter par ces ports ?
Le tableau N°56 éclaire les raisons de transit des importateurs interrogés par les autres
ports, la proximité du port de Djendjen à Bejaia est la mieux classé par la moitié des
107
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
interrogés, par contre la disponibilité des quais et terminaux ainsi que la qualité des services
est la cause pour l’autre moitié.
Réponse Nombre
Oui 01
Non 03
Possible 00
Source : élaboré par nous-mêmes.
Trois tiers (03/04) des importateurs n’ont pas l’intention de changer le port de Bejaia
par contre un pense de changer de port, comme l’éclaire le tableau N°57
Tableau N° 58 : le délai de traitement des navires des importateurs interrogés par l’EPB.
Comme maintien le tableau N°58, les importateurs trouvent que le délai de traitement
de leurs navires est au moins acceptable par une moitie, très performante et bonne est la
satisfaction de l’autre moitie.
108
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Tableau N°59 : qualification des équipements mis à la disposition des navires des
importateurs interrogés
Selon le tableau N°59, les importateurs qualifient au moins acceptable les équipements
mis à la disposition de leurs navires par une moitie, excellente et bonne par l’autre moitie des
interrogés.
Question N°11 : comment qualifiez-vous la sécurité des prestations assurée par les
remorqueurs de l’EPB ?
Selon le tableau N°60, les importateurs qualifient la sécurité des prestations assurées
par les remorqueurs de l’EPB, au moins acceptable par une moitie, excellente et bonne par
l’autre moitie des interrogés.
109
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Question N°12 : quel est le délai de séjours de vos marchandises dans le port ?
Tableau N° 61 : délai de séjours des marchandises des importateurs dans le port de Bejaia.
110
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Question N°14 : changez-vous de port, si les tarifs des prestations portuaires de l’EPB
augmentent ?
Tableau N°63 : changement de port, si les tarifs des prestations de l’EPB augmentent
Réponse Nombre
Oui 00
Non 02
Possible 02
Source : élaboré par nous-mêmes.
Question N°15 : comment jugez-vous la réactivité de l’EPB par rapport à vos besoins ?
Tableau N°64 : la réactivité de L’EPB par rapport aux besoins des importateurs.
Réponse Nombre
Très bonne 01
Bonne 01
Acceptable 02
Trop lente 00
Source : élaboré par nous-mêmes.
Les importateurs jugent que la réactivité de l’EPB est au moins acceptable par une
moitie, excellente et bonne par l’autre moitie des interrogés Selon le tableau N°64.
Réponse Nombre
Rapide 01
Acceptable 03
Lent 00
Source : élaboré par nous-mêmes.
111
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Tableau N°66 : les suites données aux réclamations des consignataires interrogés.
Réponse Nombre
Satisfaisant 01
Pas de tout satisfaisant 00
Acceptable 03
Source : élaboré par nous-mêmes.
Trois tiers des importateurs acceptent les suites données à leurs réclamations et l’autre
est satisfait comme le montre le tableau N°66.
Réponse Nombre
Excellente 01
Bonne 02
Acceptable 01
Pas de tout satisfait 00
Source : élaboré par nous-mêmes.
Les jugements excellente, bonne et acceptable des importateurs interrogés sur les
informations fournies par l’EPB, sont respectivement aux nombre 01, 02 et 01.
112
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Question N01 : avez- vous transité par d’autres ports durant les quatre dernières
années ?
Tableau N°68 : autres ports transités par les transitaires interrogés durant les quatre dernières
années.
La majorité des transitaires utilisent d’autres ports soit (80%) des transitaires
interrogés durant les quatre dernières années
Le port le plus fréquentés par Les transitaires interrogés est celui de Djendjen, par
contre les ports Skikda, Alger, Annaba et Ténès étaient utilisés par 1 à 3 transitaires des
interrogés.
113
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Question N°04 : Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à choisir un autre port ?
Tableau N°70 : les raisons qui poussent les transitaires à choisir un autre port
La majorité absolue des transitaires trouvent que les raisons du choix de l’autres port
est le choix de l’armateur ou du réceptionnaire, et la plus part du reste préfère de ne pas
répondre à cette question.
Comme l’indiquent les données du tableau N°71, la majorité acceptent les délais de
traitement de leurs navires, le reste jugent que le délai et bon et très bon.
114
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Question N°06 : Pensez- vous que les nouvelles acquisitions (grues, chariots,…..) ont eu
un impact positif sur les prestations de service de l’EPB ?
Tableau N°72 : appréciations des transitaires sur les nouvelles acquisitions (grues,
chariots,…..) et leur impact positif sur les prestations de service de l’EPB.
Comme mentionné dans le tableau N°72, plus de 86% des transitaires pensent que les
nouvelles acquisitions ont un impact positif sur les prestations de services de l’EPB.
Selon le tableau N°73, les transitaires jugent que la sécurité lors de la manipulation de
leurs marchandises est au moins acceptable, sinon bonne et excellente pour 04 et 01
respectivement ordonnés.
115
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Question N°08 : Comment jugez-vous les tarifs appliqués actuellement par l’entreprise
portuaire de Bejaïa ?
Selon le tableau N°74, sauf trois transitaires trouvent que les tarifs appliqués par l’EPB
sont chers, par contre tout le reste juge que les tarifs sont acceptables.
Question N°09 : Si les tarifs des prestations portuaires de l’EPB venaient à connaitre
une augmentation, cela vous inciterait –il à changer de port ?
Le tableau N°75 montre que quatre (04) transitaires des interrogés ne vont pas changer
de port même si les tarifs des prestations de l’EPB augmentent, mais deux (02) vont le faire et
le reste est dans la possibilité de changer de port.
116
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Question N°10 : Comment jugez-vous la réactivité de l’EPB par rapport à vos besoins ?
Un seul des quinze interrogés trouve que la réactivité de l’EPB est lente, par contre
tout le reste accepte au moins la réactivité de l’EPB et trois répond bonne et excellente.
Cinq transitaires jugent que les délais de traitement des réclamations sont lents, par
contre huit acceptable et deux les trouvent rapides comme inscris dans le tableau N°77.
117
Chapitre IV : Analyse et traitement des résultats de l’enquête
Selon le tableau N°78, deux transitaires ne sont pas du tout satisfait, mais les autres
acceptent au moins les suites données aux réclamations et quatre sont satisfait.
Comme c’est mentionné dans le tableau N°79, cinq (05) transitaires des interrogés
trouvent que le délai de facturation est lent, par contre sept (07) autres acceptent le délai et
trois (03) le trouvent même rapide.
Conclusion
Après avoir collecté les informations des questionnaires distribués et entretiens réalisés,
nous avons traité et analysé les données utiles à notre thème de recherche, qui s’intitule
l’étude de « l’impact de la mise en place d’un système mangement intégré sur la compétitivité
de l’entreprise »dans l’entreprise portuaire de Bejaia.
La synthèse des résultats en pourcentage indique 68% et 50% des cinquante (50)
questionnaires des travailleurs de l’EPB que la mise en place de système mangement intégré a
permis à l’entreprise portuaire de Bejaia d’avoir un avantage concurrentiel par son image de
marque importante. Aussi, l’analyse des deux (02) entretiens réalisés avec le chef service et la
directrice de l’EPB, montrent l’avantage concurrentiel qui a apporté de nouvelles parts de
marché par cette démarche de SMI.
Par contre, l’entreprise portuaire de Bejaia, ne fournit pas d’avantage de formation sur le SMI
à ses travailleurs comme l’illustre le pourcentage de 62%, des salariés interrogés, affirmant
que l’entreprise ne répond pas à l’exigence relative à la formation.
118
Conclusion
générale
Conclusion générale
Conclusion générale
Par ce modeste travail de mémoire de fin d’études, nous avons tenté d’apporter les
réponses à notre problématique qui était : L’amélioration de la compétitivité de
l’Entreprise Portuaire de Bejaia est-elle liée à la mise en place d’un système
management intégré (QSE) ?
Nous avons abordé dans un premier temps, qu’est-ce qu’un système de management
intégré, dans un deuxième temps nous avons abordé la compétitivité comme un ensemble de
pratiques lié au management intégré.
Nous avons vu dans une première grande partie le management QSE en détaillant les
domaines. Nous avons pu nous rendre compte que le management de la qualité avait pour
objectif de satisfaire les exigences des clients. L’organisation cherche en développant un
système de management de la qualité totale à réduire ses coûts de non-conformité.
A l’issue de notre étude sur la mise en place d’un système de management intégré au
sein d’Entreprise Portuaire de Bejaia, on a pu tirer les conclusions suivantes :
Au final, les questionnaires destinés aux travailleurs et aux clients, ainsi que les guides
d’entretien, nous a permis de confirmer notre première hypothèse selon laquelle, la mise en
place d’une démarche QSE, permet d’obtenir un avantage concurrentiel et une meilleure
compétitivité de l’Entreprise Portuaire de Bejaia.
120
Bibliographie
Bibliographie
Ouvrages et Livres
19. Marc Bazinet, Dori Nissan, Jean-Marie Reilhac., « AU Cœur de l’ISO 9001 :2015 :
Une passerelle vers l’excellence », édition AFNOR, 2015.
Mémoire universitaires
Articles
1. https://bivi.afnor.org
2. Https://www.univorleans.fr
3. www.irqa.com
4. www.bsi-economics.Org/197-comptitivite-concept.
5. www.cairn-info.com
6. www.iso-org.com
Autres documents
Annexes
Annexes
Nous vous remercions par avance de bien vouloir consacrer un peu de votre temps et de
répondre à toutes les questions afin de permettre de mener à bien notre travail.
Les questions :
1. Est-ce que la culture QSE (les exigences des clients réglementaires et légale) est
communiquée à tous les niveaux ?
4. Selon vous qu’elles sont les améliorations que vous souhaitez voire apporter à votre
entreprise en matière de SMI ?
8. L’entreprise dispose-t-elle des moyens pour mesurer la satisfaction du client envers ses
exigences ?
9. La mise en place d’un SMI a apporté des nouveaux parts de marchés à l’entreprise ?
10. La QSE est-t-elle un moyen d’obtention d’un avantage concurrentiel par rapport à vos
concurrents ?
Annexes
Masculin □ Féminin □
Quel est votre âge ?
Oui □ Non □
Question 03 : La mise en place du SMI a-t-elle permis d’améliorer la productivité de
l’entreprise ?
Oui □ Non □
Annexes
Oui □ Non □
Question 05 : la mise en place du SMI a-t-elle permet d’améliorer la qualité des
services ?
Oui □ Non □
Question 06 : Est-ce que la mise en place d’un SMI permet à votre entreprise de mieux
satisfaire les clients ?
Oui □ Non □
Question 07 : Le QSE est-elle une contrainte pour les entreprises qui la mettent en
place ?
Oui □ Non □
Question 08 : Le QSE permet-elle d’obtenir un avantage concurrentiel par rapport à ses
concurrents ?
Oui □ Non □
Question 09 : Considérez-vous que l’amélioration continue est un élément primordial
pour le bon fonctionnement du SMI ?
Oui □ Non □
Question 10 : Est-ce que vous êtes satisfaits de l’application du SMI ?
Oui □ Non □
Annexes
Question 11 : Pensez-vous que les rejets de votre entreprise ont des impacts sur
l’environnement ?
Oui □ Non □
Question 13 : Le degré d’implication des dirigeants et de tout le personnel de
l’entreprise conditionnent-ils la réussite ou l’échec de la mise en place de SMI ?
Oui □ Non □
Question 14 : Après la mise en place du SMI, la santé et la sécurité au travail s’est :
Rapide et efficace □ rapide mais non efficace □ efficace mais non rapide □
non rapide et non efficace □
Question 17 : Votre entreprise vous fait-elle une formation sur le SMI ?
Oui □ Non □
Annexes
Oui □ Non □
Question 20 : la QSE est-elle liée à un effet de mode ?
Oui □ Non □
Question 21 : Le développement du management intégré est-il lié à une demande client ?
Oui □ Non □
Question 22 : L’impact de la mise en place du SMI sur la compétitivité ?
Questionnaire d’enquête :
Cette étude est anonyme et à caractère académique et scientifique, Les résultats seront
présentés sous forme synthétique dans notre mémoire en respectant scrupuleusement
l’anonymat des réponses de votre entreprise. On vous remercie de votre participation.
1. Comment a l’évolué votre chiffre d’affaires au cours des quatre dernières années ?
Oui □ Non □
3. Si oui lesquels ?
Oui □ Non □
-Si « Non » pourquoi ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………...
Annexes
Deuxième année
Questionnaire d’enquête :
Cette étude est anonyme et à caractère académique et scientifique, Les résultats seront
présentés sous forme synthétique dans notre mémoire en respectant scrupuleusement
l’anonymat des réponses de votre entreprise. On vous remercie de votre participation.
Oui □ Non □
6. Si oui lesquels ?
Autres raisons :
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
11. Comment qualifiez- vous la sécurité des prestations assurées par les remorqueurs de
l’EPB ?
18. Quelles sont vos prévisions en matière de trafic pour l’année 2019 sont :
Questionnaire d’enquête :
Cette étude est anonyme et à caractère académique et scientifique, Les résultats seront
présentés sous forme synthétique dans notre mémoire en respectant scrupuleusement
l’anonymat des réponses de votre entreprise. On vous remercie de votre participation.
Oui □ Non □
6. Si oui lesquels ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
11. Comment qualifiez- vous la sécurité des prestations assurées par les remorqueurs de
l’EPB ?
14. Si les tarifs des prestations portuaires de l’EPB venaient à connaitre une
augmentation, cela vous inciterait –il à changer de port ?
Remerciements
Dédicace
Sommaire
Introduction générale................................................................................................................ 01
Introduction .............................................................................................................................. 05
3.7 Les exigences de système management qualité, sécurité, environnement (QSE) ......... 22
Conclusion ........................................................................................................................... 35
Introduction ......................................................................................................................... 36
3.3.1.4. Innovation................................................................................................................ 59
3.4.4. Exemple d’une étude réalisé sur vingt entreprises Marocain ..................................... 61
Conclusion ........................................................................................................................... 62
Table des matières
Introduction .............................................................................................................................. 63
Conclusion ............................................................................................................................ 78
Introduction ........................................................................................................................... 79
Section 02 : l’analyse des résultats de questionnaire destiné aux travailleurs de l’EPB ....... 84
Section 03 : l’analyse des résultats de questionnaire destiné aux clients de l’EPB .............. 97
Annexe
Bibliographie
Résumé
Résumé :
Abstract