Lettre Dinformation Février 2017

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Solutions

Février informatiques
2017

EMISSION DE GES
LETTRE D’INFORMATIONS HSE

Méthode pour la réalisation des bilans d’émissions de gaz à effet de serre - Guide
octobre 2016

La nouvelle version de la méthode générale pour la réalisation des bilans GES est
publiée par le Ministère de l'Environnement. Cette méthode ne subit pas de modifications
sur le fond, selon le ministère, mais prend en compte les modifications issues de la loi de
transition énergétique du 17 août 2015.

http://www.developpementdurable.gouv.fr/IMG/pdf/Methode_pour_la_realisation_des_B
EGES_-_Art-_L229-25_-_Version_4.pdf

ÉTUDE SUR LA TRANSPOSITION DE LA DIRECTIVE DEEE EN EUROPE

Étude sur la transposition de la directive DEEE en Europe - Analyses transversales


et fiches par pays - juin 2016

"Cette étude fait un état des lieux de la transposition de la Directive dans les 28 États
membres de l'Union européenne en identifiant les principales différences entre eux, dans
un but d'être utile à la fois aux professionnels et aux pouvoirs publics."

http://www.ademe.fr/etude-transposition-directive-deee-europe

REACH : ENREGISTREMENT

REACH : guide enregistrement

Traduction française d'un guide pratique à l'intention des dirigeants de PME et des
coordinateurs REACH- intitulé "Comment répondre aux exigences d'information pour les
tonnages de 1-10 et de 10-100 tonnes par an". Ce guide s'adresse aux chefs d'entreprise
et aux coordinateurs REACH qui sont responsables de la collecte des informations
nécessaires à l'élaboration des dossiers d'enregistrement REACH.

https://echa.europa.eu/documents/10162/13632/nutshell_guidance_registration_fr.pdf/d
b8ed408-798b-4d95-a044-6d5051af14c9
HSE
MATIERES PREMIERES, ENERGIE, DECHETS

Entreprises témoins, Énergie & matières : gaspillage évité = marge augmentée !

La mise en place d’actions permettant d’optimiser la consommation des ressources, qu’il s’agisse de matières
premières ou d’énergie, permet d’accéder à un potentiel d’économie important avec un retour sur investissement
rapide (7 mois en moyenne).
Ces actions sont simples et reproductibles par tout type d’entreprises, qui peuvent sélectionner celles qui leur
correspondent et leur permettent de concilier compétitivité et protection de l’environnement.

Chiffres-clés :
49 entreprises témoins, de tout secteur d’activité, 275 actions mises en oeuvre. 3 M€/an économisés en mettant en
oeuvre des actions simples sur leurs consommations de matières et d’énergie et sur leurs déchets.

60 K€/an d’économies par entreprise en moyenne (de 2 k€/an à 375 k€/an)

7 mois, c’est le temps moyen de retour sur investissement. 23 % des gains sont générés par des actions à temps de
retour immédiat.9 000t CO2e/an évitées.

http://presse.ademe.fr/2016/10/entreprises-temoins-energie-matieres-gaspillage-evite-marge-
augmentee.html?_sf_s=entreprises-temoins

ACIDE FLUORHYDRIQUE

Acide fluorhydrique en solution aqueuse. Risques à l'utilisation en milieu


professionnel et mesures de prévention

Le fluorure d'hydrogène (de formule chimique HF, N° CAS 7664-39-3), mieux connu sous le nom d'acide
fluorhydrique, est une matière première utilisée pour la fabrication d'un grand nombre de produits chimiques.
L'utilisation des acides est très répandue dans l'industrie et leurs propriétés corrosives sont bien connues, mais le
cas de l'acide fluorhydrique est particulier ; en effet, les brûlures qu'il occasionne, aggravées par sa grande affinité
pour le calcium sanguin, imposent une prise en charge immédiate afin d'éviter des conséquences qui peuvent être
dramatiques.

Brochure ED 6223, 20 pages, 07/2016


http://www.inrs.fr/media.html?refINRS=ED%206223

PRODUITS CHIMIQUES

Fiches REACH et CLP pour utilisateurs aval

L’ECHA a publié sur sa page web destinée aux utilisateurs en aval, une série de fiches synthétiques (une page),
traduites en français, afin de répondre notamment à des questions telles que : quelles sont les conséquences de
l’enregistrement pour les utilisateurs en aval ? Comment être prêt pour la prochaine échéance d’enregistrement en
2018 ? etc.
On y trouve les fiches suivantes : REACH, les substances préoccupantes, l’autorisation, la base de données de
l’ECHA sur les substances chimiques, le rapport sur la sécurité chimique des utilisateurs en aval, le règlement CLP,
rôle des utilisateurs en aval, scénarios d’exposition, enregistrement.

https://echa.europa.eu/support/guidance
RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

Décret n° 2016-1504 du 8 novembre 2016 portant publication de l'accord de Paris adopté le 12 décembre 2015,
signé par la France à New York le 22 avril 2016

Décret portant publication de l'accord de Paris adopté le 12 décembre 2015, signé par la
France à New York le 22 avril 2016.
Cet accord constitue la base de l'engagement de 197 pays pour limiter le dérèglement climatique dans les
prochaines décennies.
Pour entrer en vigueur, il doit être ratifié par au moins 55 pays, représentant au moins 55
% des émissions de gaz à effet de serre (GES) mondiales. Selon le site internet de l'ONU, à ce jour, il a été ratifié par
115 des 197 pays.

http://unfccc.int/paris_agreement/items/9444.php

Pour être opérationnel il devra donner lieu à l'adoption de réglementations adaptées et ne produit donc pas d'effets
immédiats pour les entreprises. Il est à noter que la France a déjà renforcé ses objectifs de lutte contre le
réchauffement climatique dans le cadre de la loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique
pour la croissance verte, par l'élaboration de la Stratégie Nationale Bas Carbone, de la Programmation Pluriannuelle
de l'Energie.

https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000033361376

TRANSPORT DE MARCHANDISES DANGEREUSES : LES NOUVEAUX TEXTES NATIONAUX


APPLICABLES AU 1ER JANVIER 2017

Trois arrêtés, applicables au 1er janvier 2017, actualisent les mesures nationales relatives au transport et à la
manutention des marchandises dangereuses. Ils concernent tant les transports terrestres que maritimes.

Les modifications apportées aux réglementations internationales du transport des marchandises dangereuses
entreront en vigueur le 1er janvier 2017. Plusieurs arrêtés ministériels ont été publiés afin de prendre en compte ces
modifications dans la réglementation nationale, qu'elles concernent le transport routier, ferroviaire, fluvial ou maritime
des matières dangereuses. Sans oublier la règlementation relative au transport et à la manutention dans les ports
maritimes.

Nouvelle modification de l'arrêté TMD

Un arrêté de la ministre de l'Environnement, publié le 6 décembre, vient modifier l'arrêté du 29 mai 2009 relatif aux
transports de marchandises dangereuses par voies terrestres, dit "arrêté TMD".
Les modifications portent notamment sur les définitions, le rapport annuel du conseiller à la sécurité, la déclaration
des événements impliquant des marchandises dangereuses, la notification des transports de matières radioactives à
l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et au ministère de l'Intérieur, les agréments, contrôles et épreuves des citernes,
des CGEM, des flexibles, des récipients à pression et des conteneurs pour vrac, l'agrément des bateaux, les
procédures et conditions d'agrément des organismes, ou encore les prescriptions applicables à la livraison en GRV
de produits de traitement de l'eau.
L'arrêté TMD définit les règles spécifiques applicables aux transports intérieurs et internationaux de marchandises
dangereuses par route, par chemin de fer et par voies de navigation intérieures effectués sur le territoire français.
Ces règles complètent celles édictées par l'Accord européen relatif au transport international des marchandises
dangereuses par route (ADR), par le règlement concernant le transport international ferroviaire des marchandises
dangereuses (RID) et par l'Accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par
voies de navigation intérieures (ADN).

Le nouvel arrêté prend en compte les modifications apportées par l'ADR (amendements du 3 mars 2016 et additif du
31 mai 2016), par l'ADN et par le RID qui entrent en vigueur au 1er janvier 2017. L'arrêté permet également la
transposition de la directive européenne du 24 septembre 2008 modifiée.
Ces nouvelles dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2017 mais il est possible de continuer à appliquer les
dispositions de l'arrêté TMD dans sa version antérieure jusqu'au 30 juin 2017.
Appliquer de manière anticipée la nouvelle version du code IMDG
Le deuxième arrêté de la ministre de l'Environnement, publié le 7 décembre, vient modifier la division 411 de l'arrêté
du 23 novembre 1987 relatif à la sécurité des navires. Cet arrêté actualise les mesures nationales mises en œuvre
pour appliquer les dispositions de la réglementation internationale relatives au transport maritime de marchandises
dangereuses en colis.
Ce nouvel arrêté donne la possibilité, conformément aux dispositions adoptées par l'Organisation maritime
internationale (OMI), d'appliquer dès le 1er janvier 2017 l'amendement 38-16 au code maritime international des
marchandises dangereuses (code IMDG). La nouvelle version de ce code s'applique en effet de manière obligatoire
au 1er janvier 2018 mais peut l'être de manière facultative à compter du 1er janvier 2017.
Le texte modifie également un certain nombre de dispositions, dont celles relatives à la notification des opérations de
transport de matières radioactives.
Séparer les matières dangereuses dans les zones portuaires
Enfin, un troisième arrêté de la ministre de l'Environnement, publié le 6 décembre, modifie l'arrêté du 18 juillet 2000
qui fixe le règlement pour le transport et la manutention des matières dangereuses dans les ports maritimes, dit
"RPM".
Le nouvel arrêté prend en compte les recommandations de l'Organisation maritime internationale (OMI) relatives à la
sécurité du transport des cargaisons dangereuses et des activités apparentées dans les zones portuaires. Il fixe les
prescriptions minimales relatives à la séparation des matières ou des classes de matières dans les zones portuaires
et ajoute, à cet effet, une nouvelle annexe au RPM. Il apporte également des modifications aux dispositions portant
sur les propriétés des solides inflammables (classe 4.1) ainsi que sur celles des matières infectieuses (classe 6.2).

CONTROLE PERIODIQUE DES INSTALLATIONS DE CLASSE D - AGREMENT

Organismes agréés

La liste des organismes agréés pour la réalisation des contrôles périodiques des installations soumises à déclaration
(DC) a été mise à jour.

http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Liste_OA_v30.pdf

OBLIGATIONS D’AFFICHAGE DANS LES ENTREPRISES

Les obligations d’affichage dans les entreprises et de communication de documents à l’administration ont été
simplifiées par les décrets n° 2016-1417 et n° 2016-1418 du 20 octobre 2016. Cette simplification permet de prendre
en compte les moyens de communication modernes.

Nous vous proposons de faire un point sur l’affichage de documents relatifs à la sécurité et la santé au travail. Nous
commencerons par une information sur la simplification parue récemment.

Simplification des obligations d’affichage du mois d’octobre 2016

Règlement intérieur (article R. 1321-1 du code du travail)

Pour rappel, le règlement intérieur est obligatoire pour les entreprises de 20 salariés et plus.
Avant la simplification, il devait être affiché dans les lieux de travail ainsi que dans les locaux et à la porte des locaux
où se fait l’embauche.

Désormais, le règlement intérieur doit être communiqué par tout moyen aux personnes ayant accès aux lieux de
travail ou aux locaux où se fait l’embauche.

Ainsi, les moyens de communication modernes comme, par exemple, les mails ou l’intranet peuvent être utilisés pour
répondre à cette obligation de communication.
Liste des membres de l’instance de coordination des CHSCT (article R.4616-3 du code du travail)

Pour rappel, l’employeur peut décider d’instaurer une instance temporaire de coordination des comités d’hygiène, de
sécurité et des conditions de travail (CHSCT).
Cela, lorsqu’un projet commun à plusieurs établissements (par exemple une transformation des postes de travail ou
l’introduction de nouvelles technologies) nécessite de consulter les CHSCT respectifs de ces établissements.
Dans les locaux de travail de chaque établissement concerné par le projet commun, la liste des membres de
l’instance de coordination des CHSCT devait auparavant être affichée. Dorénavant, elle doit être communiquée par
tout moyen (mails, intranet, …) aux salariés des établissements concernés.

Affichage obligatoire en matière de sécurité et santé au travail

Pour rappel ou information, les informations suivantes doivent notamment être affichées dans les entreprises* :

 Les coordonnées du médecin du travail, des services de secours d’urgence et de l’inspecteur du travail dans
les locaux normalement accessibles aux travailleurs (article D. 4711-1 du code du travail) ;
 Un avis indiquant les modalités d’accès des travailleurs au document unique (article R. 4121-4 du code du
travail) ;
 L’interdiction de fumer dans les lieux de travail fermés et couverts (article R. 3512-7 du code de la santé
publique et arrêté du 1er décembre 2010 fixant les modèles de signalisation prévus par l’article R. 3511-6 du
code de la santé publique) ;
 Les consignes de sécurité incendie dans les établissements de plus de 50 salariés et ceux dans lesquels
sont mises en œuvre des matières inflammables (articles R. 4227-37 à R. 4227-41 du code du travail) ;
 Pour les entreprises de plus de 50 salariés, la liste nominative des membres de chaque CHSCT, indiquant
leur emplacement de travail habituel, dans les locaux affectés au travail (article R. 4613-8 du code du travail).

(*) Nous avons ici sélectionné les exigences réglementaires où le terme « Affichage » apparait clairement. Dans
certains autres cas, des documents sont obligatoires et, bien que cela ne soit formellement exigé, mériteraient d’être
affichés. Pour exemple : instruction incendie dans les établissements de 50 salariés et moins – article R. 4227-37 du
code du travail.

1ER JANVIER 2017 : CE QUI CHANGE EN MATIERE D’HSE ET D’ÉNERGIE

Nous vous proposons de faire un point sur les principales mesures entrées en vigueur au 1er janvier de cette
nouvelle année.

Prévention des risques d’exposition aux champs électromagnétiques (Code du travail Articles R. 4453-1
à R. 4453-34)

Les employeurs doivent désormais évaluer les risques résultant de l’exposition des travailleurs à des champs
électromagnétiques et entreprendre des actions en fonction des résultats de cette évaluation.
Médecine du travail (Code du travail Articles R. 4624-10 à R. 4624-58)

Le suivi médical des travailleurs a été réformé en profondeur. Deux régimes de suivi individuel sont désormais
distingués.

Le suivi individuel renforcé concerne les travailleurs affectés à un poste présentant des risques particuliers pour leur
santé ou sécurité, pour celles de leurs collègues ou des tiers évoluant dans l’environnement immédiat de travail (par
exemple exposition à l’amiante, à des rayonnements ionisants, poste nécessitant un examen d’aptitude
spécifique…).

Ce suivi comprend un examen médical d’aptitude à l’embauche, des examens médicaux périodiques par le médecin
du travail et des visites intermédiaires effectuées par un professionnel de santé (collaborateur médecin, interne en
médecine du travail ou infirmier).

Pour les autres catégories de travailleurs, le suivi individuel de l’état de santé se fait dorénavant sous la forme d’une
visite d’information et de prévention réalisée par un professionnel de santé du service de santé au travail (et non plus
sous la forme d’une visite médicale par le médecin du travail ou du personnel infirmier).

Recharge des véhicules et espaces réservés aux vélos dans les parkings des bâtiments neufs (Code de
la construction et de l’habitation Articles R. 111-14-2 à R. 111-14-8 et Arrêté du 13 juillet 2016)

Les parcs de stationnement des bâtiments dont le permis de construire est déposé après le 1er janvier 2017 devront
respecter les nouvelles dispositions concernant les installations de recharge des véhicules électriques ou hybrides
rechargeables et les espaces de stationnement sécurisé des vélos.

Ces dispositions (nombre de place équipées, sécurisation de l’espace vélo, …) dépendent de l’usage du bâtiment :
bureaux, industrie, habitations, cinéma, service public, …)

Tri des déchets de papiers de bureau (Code de l’Environnement Articles D. 543-278 à D. 543-287 et
Arrêté du 27 avril 2016)

Les dispositions concernant le tri des déchets de papiers de bureau (tri à la source, collecte séparée, valorisation de
ces déchets) sont désormais applicables aux producteurs et détenteurs sur chacune de leurs implantations
regroupant plus de 50 personnes.

Pour rappel, ces dispositions sont obligatoires depuis le 1er juillet 2016 pour les implantations de plus de 100
personnes et seront obligatoires à compter du 1er janvier 2018 pour celles de plus de 20 personnes.

Seuls les personnels dont les fonctions impliquent normalement la production de déchets de papier de bureau sont
visés par l’obligation de trier ces papiers (comme les chefs d’entreprise de 10 salariés ou plus, cadres administratifs
et commerciaux, ingénieurs et cadres techniques, techniciens, employés administratifs, …).

Taxe Générale pour les Activités Polluantes (TGAP) (Code des Douanes Articles 266 sexies à 266
quindecies)

La liste des activités concernées par la TGAP et les tarifs de la TGAP déchets ont été modifiés par la loi de finances
rectificative pour 2016.

Ainsi, les installations de traitement des déchets dangereux, autres que les installations de traitement thermique ne
sont plus assujetties à la TGAP Déchets et les installations de production de chaleur ou d’électricité à partir de
déchets non dangereux préparés sous forme de combustibles solides de récupération (CSR) sont exemptées de
toute TGAP.

A compter de 2017, la déclaration de la TGAP est systématiquement souscrite par voie électronique avant le 31 mai
de chaque année et le paiement de la taxe et des acomptes est effectué par télérèglement, quel que soit le montant
de la taxe.
Prévention des sinistres dans les entrepôts couverts soumis à autorisation sous la rubrique 1510
(Arrêté du 17 août 2016)

Pour les entrepôts couverts nouvellement autorisés sous la rubrique 1510 à partir du 1er janvier 2017 et également
pour les extensions ou modifications nécessitant le dépôt d’une nouvelle demande d’autorisation, il faut désormais
appliquer les dispositions de l’arrêté du 17 août 2016 en ce qui concerne la prévention des sinistres.

Habilitation des travailleurs effectuant des travaux sous tension (Code du travail Article R. 4544-11)

Pour rappel, tout travailleur effectuant des travaux sous tension doit être titulaire d’une habilitation spécifique. Cette
habilitation doit désormais être délivrée par l’employeur après l’obtention d’un document délivré par un organisme de
formation agréé attestant qu’ils ont acquis les connaissances et les compétences nécessaires, et non plus après
certification de ces travailleurs par un organisme accrédité.

L’employeur doit, de plus, s’assurer avant toute formation que les travailleurs inscrits ont les capacités et les
compétences et expérience professionnelles requises dans le domaine des opérations d’ordre électrique.

Les employeurs ont jusqu’au 1er janvier 2020 pour délivrer les habilitations spécifiques suivant les nouvelles
dispositions. Les habilitations délivrées antérieurement conservent leur validité suivant les conditions de leur
délivrance et au plus tard jusqu’au 1er janvier 2020.

Adaptation de l’arrêté TMD aux nouveaux accords internationaux (Arrêté du 29 mai 2009)

L’arrêté TMD regroupe les règles applicables en matière de transport de marchandises dangereuses sur le territoire
national pour les 3 modes terrestres : Route, Rail, Voie fluviale. Il a été adapté afin de prendre en compte les
évolutions des réglementations internationales relatives aux transports de marchandises dangereuses par voies
terrestres (ADR 2017, RID 2017 et ADN 2017).

Les principales modifications concernent les points suivants : le rapport annuel du Conseiller à la sécurité pour le
transport de marchandises dangereuses (CSTMD), les conditions d’agrément des flexibles, les obligations des
responsables d’établissement accueillant des opérations de chargement de marchandises dangereuses à bord de
véhicules routiers, les opérations de livraison de produits de traitement de l’eau en GRV et le transport de matières
radioactives.

Les employeurs peuvent continuer d’appliquer les anciennes dispositions de l’arrêté TMD jusqu’au 30 juin 2017.