M 05 JM 1 e

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Les parties II et III sont indépendantes de la partie I.

On rappelle la
formule de Stirling:
√  n n
n! ∼ 2πn lorsque n → +∞ .
e

I
On pose, pour tout n ∈ N
Z π/2
In = cos2n xdx .
0

1) a) Montrer que, pour tout n ∈ N∗ , l’on a In = 2n−1 I .


2n n−1
1) b) En déduire la valeur de In pour tout n ∈ N.
1) c) Montrer que
c
In ∼ √ lorsque n → +∞
n
où c est une constante que l’on calculera.
2) a) Pour quelles valeurs de k ∈ R l’intégrale
Z 1
dx
F (k) = p
0 (1 − x2 )(1 − k 2 x2 )
existe-t-elle?
2) b) Montrer que la fonction F admet en k = 0 un développement en série
entière dont on exprimera les coefficients en fonction de
Z 1
x2n
un = √ dx .
0 1 − x2
Quel est son rayon de convergence?
2) c) Donner, pour tout n ∈ N, la valeur de un .

Soient (An )n≥0 et (Bn )n≥0 deux suites réelles telles que
An > 0 et Bn > 0 pour tout n ≥ 0 , et An ∼ Bn lorsque n → +∞ .
Supposons que la série entière
X
Bn xn
n≥0

1
a pour rayon de convergence 1, et que la série de terme général Bn diverge.
3) a) Donner la nature de la série de terme général An .
3) b) Quel est le rayon de convergence de la série entière
X
An x n ?
n≥0

3) c) Montrer que
X X
An x n ∼ Bn xn lorsque x → 1− .
n≥0 n≥0

4) Montrer que
F (k) ∼ c0 ln(1 − k) lorsque k → 1−
où c0 est une constante que l’on calculera.

II

Soient a ≥ b deux réels strictement positifs fixés. On considère les suites


(an )n≥0 et (bn )n≥0 définies par les relations de récurrence
an + b n p
an+1 = , bn+1 = an b n , n ≥ 1,
2
et par les conditions initiales a0 = a et b0 = b.
1) Vérifier que an ≥ bn > 0 pour tout n ∈ N.
2) a) Etudier la monotonie des suites (an )n≥0 et (bn )n≥0 et en déduire qu’elles
convergent.
2) b) Montrer que les suites (an )n≥0 et (bn )n≥0 ont la même limite strictement
positive, qui sera notée µ(a, b).
√ √
Pour tout n ∈ N, on pose dn = an − bn .
3) a) Montrer, pour tout n ∈ N, la double relation
√ p 2 √ p 2
an+1 − bn+1 ≤ an+1 − bn+1 ≤ 12 an − b n .

3) b) Montrer qu’il existe une constante r ∈]0, 1[ que l’on précisera telle que

dn ≤ rn d0 , pour tout n ∈ N.

2
4) Montrer qu’il existe une constante C > 0, qu’on ne demande pas de
calculer, telle que, pour tout n ∈ N
an − µ(a, b) ≤ Crn , et µ(a, b) − bn ≤ Crn .

III

Pour tout couple (a, b) de réels strictement positifs, on pose


Z π/2

E(a, b) = √ .
0 a cos θ + b2 sin2 θ
2 2

1) Montrer que l’intégrale E(a, b) est bien définie.


2) Montrer que Z +∞
dt
E(a, b) = p
0 (t + a2 )(t2 + b2 )
2

(on transformera l’intégrale E(a, b) par le changement de variables défini par


t = b tan θ).
3) a) Montrer que l’application
 
1 ab
φ : t 7→ φ(t) = 2 t −
t
définit un C 1 -difféomorphisme de R∗+ sur R (c’est à dire une bijection de
classe C 1 dont la bijection réciproque est également de classe C 1 ).
3) b) En effectuant le changement de variables u = φ(t) dans l’intégrale
ci-dessus, montrer que
a+b √
 
E(a, b) = E , ab .
2
3) c) Déduire de ce qui précède la valeur de E(a, b) en fonction de µ(a, b).

IV

En utilisant le résultat du I-4), déterminer un équivalent de µ(a, b) lorsque


b → 0+ , a > 0 étant fixé.

FIN

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