Copie de TD N°2-3
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Question 1 :
Administration : personne morale de droit public qui peut disposer de pouvoirs de sanctions
dans l’exécution du contrat administratif.
Le pouvoir de sanction est un des 4 pouvoirs de l’administration (pouvoir de direction et de
contrôle, pouvoir de résiliation, pouvoir de modification).
- Pécuniaires : Payer des pénalités ou verser des dommages et intérêts (faute légère).
La sanction doit obligatoirement être motivée. Le juge administratif contrôle la nécessité des
sanctions. Si la résiliation est licite, le contractant n’a droit à aucune indemnité. Par contre si
elle est illicite, il peut demander une indemnité pour le préjudice subi.
Faits : La société Peyrot souhaitait faire constater par décision de justice des manœuvres
dolosivesqui, selon elle, auraient été commises par une société d’autoroute afin de la faire
renoncer au contrat qu’elle avait passé avec elle.
Procédure : elle a donc saisi le tribunal de grande instance, mais en appel la Cour s’est
déclarée incompétente au profit de la juridiction administrative. Celle-ci, constatant
également son incompétence, a saisi le TC.
Motifs : - Il n’y a pas lieu de distinguer entre exécution directe ou concession.
Question de droit : Est-ce que le contrat liant la société Peyrot à la société privée
d’autoroutes est un contrat administratif ?
Résumé́ : La construction des routes nationales ayant le caractère de travaux publics, les
marchés passés par le maître de l'ouvrage sont soumis aux règles du droit public, sans qu'il
en soit autrement pour la construction d'autoroutes dans les conditions prévues par la loi du
18 avril 1955, que la construction soit assurée par l'État ou par un concessionnaire, pers
morale de droit public ou société d'économie mixte.
Faits : La Société concessionnaire des autoroutes du Sud de la France avait conclu avec Mme
Rispal, sculpteur, un contrat la chargeant d’établir trois esquisses devant permettre à la
société de choisir l’œuvre à créer, puis de réaliser la maquette d’une sculpture monumentale
que la société envisageait d’implanter sur le futur tracé de l’autoroute A 89, projet que la
société d’autoroute décida d’abandonner.
Question de droit : Une société concessionnaire d'autoroute qui conclut avec une autre
personne privée un contrat ayant pour objet la construction, l'exploitation ou l'entretien de
l'autoroute peut-elle en l'absence de conditions particulières, être regardée comme ayant
agi pour le compte de l'État.
Motifs :
- « La nature juridique d'un contrat s'appréciant à la date à laquelle il a été conclu, ceux qui
l'ont été antérieurement par une société concessionnaire d'autoroute sous le régime des
contrats administratifs demeurent. »
Faits : Le SMITOM avait émis un avis dans le bulletin des marchés publics en vue de pourvoir
une délégation de SP relative à l’exploitation d’une filière d’ordures ménagères. La
commission d’appel d’offre chargée, selon l’article L1411-1 CGCT d’examiner les garanties
fournies par les différents candidats pour établir la liste des candidats parmi lesquelles le
SMITOM serait amené à choisir, n’avait pas retenu certains candidats qui pourtant
remplissaient ce critère.
Procédure : Référé précontractuel de la part d’une des sociétés évincées. Le juge des référés
annule en se fondant sur l’absence de mention dans l’avis publié des règles de mise en
concours. Cassation devant le CE.
Question de droit : Est-ce que le contrat passé par le SMITOM s’analyse en marché public ou
en délégation de SP ?
Motifs : C’est une délégation de SP. En effet, la part du financement liée au résultat
d’exploitation est substantielle. Le CE élabore ainsi sa solution par rapport à l’arrêt de 1996
Préfet des Bouches-du-Rhône c/ Commune de Lambesc : une part de 30% est « substantielle
»
Résumé :La rémunération prévue pour le cocontractant étant substantiellement assurée par
le résultat de l'exploitation du service, le contrat de régie intéressée que le syndicat mixte de
traitement de ordures ménagères souhaitait conclure pour l'exploitation des éléments d'une
filière de traitement des déchets ménagers devait être analysé non comme un marché, mais
comme une délégation de service public.
La société a commis des erreurs dans l’exécution du contrat et n’a pas répondu à ses
obligations contractuelles. La ville a donc rompu son contrat avec cette société et demande à
la société d’évacuer ses résidus de composte et ordures.La société demande l’annulation de
cette rupture et le règlement de dommages et intérêts.Le maire se pourvoi également en
cassation et demande également des dommages et intérêts.
La personne publique peut-elle résilier le contrat alors que cela n’est pas prévu au contrat ?
Le juge condamne la société à payer des dommages et intérêts car les motifs de rupture sont
graves (incendies) et la société n’a pas fait d’investissements sur le site et donc n’est pas
fondée à demander des dommages et intérêts.
Faits : Le préfet des Bouches-du-Rhône avait pris, en application du 6 août 1881, un arrêté
qui modifiait le nombre de trains affectés au service du public. La compagnie s’opposait à cet
arrêté en se fondant notamment sur le cahier des charges contractuel.
Motifs :
Portée :
Lié :
Résumé : L'Etat ayant concédé une ligne de tramways, le préfet tient-il de l'article 33 du
règlement d'administration publique du 6 août 1881 le droit de prendre un arrêté imposant
à la Compagnie concessionnaire, en ce qui touche le nombre et les heures de départ des
trains, un service différent de celui qui avait été prévu par le cahier des charges ? .