TP2 Cosmétologie

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 10

Lotiquet Matteo 13/11/2023

Vandeputte Maëlle

Cosmétologie

Le but de ce TP est de formuler un dentifrice et une mousse à raser. Non seulement de les

formuler, mais aussi de trouver la formule idéale semblable aux formules commerciales et

ainsi de les analyser afin de voir si les valeurs concordent entre un produit artisanal ou

commercial.

Pour le dentifrice, dans un premier temps nous testerons plusieurs formules, puis nous

allons en garder qu’une. Ensuite nous analyserons ce produit afin de le comparer à celui du

commerce.

Pour la mousse à raser, le but étant de suivre un mode opératoire indiqué dans le fascicule

et ensuite de faire des analyses concrètes entre chaque mousse à raser tel que des analyses

au microscope optique, définir le comportement rhéologique du produit et connaître le type

d’émulsion.
PARTIE DENTIFRICE :

Après moulte essais pour obtenir un dentifrice convenable, nous avons pu en formuler un

ressemblant tant dans l’aspect que dans la texture à un dentifrice du commerce.

Nous analyserons ensuite (pas assez de dentifrice donc pas possible de l’analyser au

viscosimètre).

Formule du dentifrice final :

- 40% de 100g de phosphate de calcium : 40g

- 1,5% de 100g de carboxyméthylcellulose :1,5g

- 25% de 100g de glycérine : 25g

- 1,5% de 100g de SDS : 1,5g

- Eau : dans le protocole de base, il était écrit de mettre 32mL. Notre formule finale contient

14mL d’eau sinon le dentifrice devenait beaucoup trop liquide.

Actions des produits utilisés :

- Phosphate de calcium (abrasif) : il sert à remplir et réparer les déficits de surface récents de

l’émail de la dent.
- Carboxyméthylcellulose (liant) : il sert à épaissir la pâte, lier l’eau pour prévenir la synérèse

(expulsion d’un liquide à partir d’un gel) et confère les propriétés d’écoulement souhaitables

à la formulation.

- Glycérine (humectant) : elle empêche les particules de se solidifier dans la pâte et participe à

sa consistance.

- SDS (tensioactif) : il est là pour créer l’action mousseuse qu’on associe au dentifrice.

Essais :

1. Les ingrédients et les quantités sont les mêmes que le produit final, il y a juste plus

d’eau.

Nous avons essayé de suivre le protocole à la lettre pour ce premier essai pour ainsi

voir quels sont les ingrédients à modifier par la suite.

Nous avons donc mis 32 mL d’eau.

La texture était bonne, blanche et homogène. En revanche, il était beaucoup trop liquide et

ne ressemblait pas du tout à un dentifrice sur ce point.

2. En parallèle, nous avons fait un dentifrice contenant :

- 40% de 100g de carbonate de sodium : 40g

- 1,5% de 100g d’alginate de sodium :1,5g

- 25% de 100g de sorbitol pur : 25g

- 1,5% de 100g de SDS : 1,5g


- Eau : dans le protocole de base, il était écrit de mettre 32mL.

Notre dentifrice ne se mélangeait pas bien du tout, le produit final restait très hétérogène

malgré le temps, l’agitation conséquente et la mise en chauffe. Nous supposons donc que le

Sorbitol pur posait problème et qu’il fallait donc envisager de faire une solution de sorbitol à

70% afin qu’il y ait une bonne dissolution dans le mélange.

Hypothèse : au lieu de mettre le sorbitol directement en poudre, nous aurions peut-être dû faire

une solution à 70% comme indiqué sur le document dans le fascicule. Cela aurait peut être

permis d’éviter les grumeaux.

Les dentifrices sont-ils thixotropes? (Les analyses n’ont pas pu être faites sur viscosimètre car

nous n’avions que 100g de dentifrice.) Les analyses seront donc faites à l'œil.

Dentifrice 1 : Dentifrice beaucoup trop liquide (comparable à du miel du commerce). Il n’aurait

pas tenu dans un tube ou aurait coulé tout seul.

Dentifrice 2 : Dentifrice trop liquide et non homogène ( comparable à du fromage blanc)

Dentifrice final : Dentifrice semblable au dentifrice du commerce tant dans la consistance que

dans la thixotropie.
Granulométrie :

La taille moyenne de nos particules (D50) est de 7.75 et notre plus gros pigment est aux

alentours de 130 microns. Nous sommes donc largement dans la norme des dentifrices du

commerce.

Il ne pourrait quand même pas être commercialisé car il ne contient ni fluor ni conservateurs.

Test d'efficacité :
Pour le test d’efficacité, le but était de cuire et teindre un œuf afin d’observer l'efficacité de

notre dentifrice comparé à un dentifrice du commerce.

Nous avons donc compartimenté l'œuf en trois après l’avoir teint. Le but étant d’avoir une zone

témoin sans dentifrice, une zone avec le dentifrice du commerce, et une avec le dentifrice

formulé.

La zone sans dentifrice ayant fonctionné, nous ne pouvons pas dire si notre dentifrice est

efficace ou non.

Il aurait fallu que la zone sans dentifrice ne fonctionne pas pour pouvoir déterminer l’efficacité

de notre dentifrice face à celui du commerce.

Partie mousse à raser :

Analyse type d’émulsion :

Nous avons déposé quelques gouttes de rouge de soudan et de bleu de méthylène sur les

deux mousses à raser afin de connaître le type d’émulsions.

Suite à cet essai, nous avons remarqué que le bleu de méthylène se mélangeait beaucoup

mieux avec la mousse à raser (que ce soit la commerciale ou celle formulé préalablement)

qu’avec le rouge de soudan. Nous supposons donc que le type d’émulsions soit huile dans

eau.
Analyse au microscope :

Microscope mousse à raser G40 commerce.

Microscope mousse à raser G40 maison


Microscope mousse à raser G100 commerce

Microscope mousse à raser maison G100

Pour la partie rhéologie de la mousse à raser, nous n’avions pas pour avoir de donnée

correcte car la viscosité de la mousse à raser était nulle.


Questions crème à raser
5) Acide stéarique (stabilisant): colloïde protecteur qui permet d’augmenter sensiblement la
stabilité de l’émulsion en gonflant et en se dispersant dans l’eau.

Huile de vaseline (Emollient) : L'huile de vaseline agit comme un émollient, ce qui signifie
qu'elle a la capacité d'adoucir et de lisser la peau. En ajoutant de l'huile de vaseline à la
mousse à raser, on peut contribuer à maintenir la peau hydratée et à minimiser le
dessèchement cutané pendant et après le rasage.

Glycérine (humectant) : il permet d’éviter, ou du moins de ralentir, l’évaporation de l’eau


dans les crèmes.

Borate de sodium (ajusteur de pH): Le borate de sodium peut agir comme un régulateur de
pH dans la mousse à raser. Il aide à maintenir le pH du produit à un niveau approprié, ce qui
peut être important pour la stabilité et l'efficacité de la formule.

Triéthanolamine (tensioactif): Elle agit comme un agent émulsifiant, aidant à mélanger les
ingrédients qui ne se mélangeraient pas naturellement. Cela contribue à former une texture
homogène dans la mousse à raser.

6)

Pas spécialement de problème rencontré, la manipulation s’est bien déroulée.

7) partie crème à raser « Analyse type d’émulsion : »

8) Les gouttelettes de la mousse à raser formulé en TP perçut au microscope ne sont pas


uniforme et ne se voient quasiment pas tandis que celle du commerce est bien uniforme et
visible.
10) L’émulsion sur la mousse à raser va permettre au poil de l’hydrater pour rendre le poil
beaucoup plus souple et plus facile à couper, de le lubrifier afin de facilité le passage de la
lame sur la peau et pour finir, prévenir des irritations en apaisant la peau.

Conclusion :

La réglementation REACH s'applique aux produits cosmétiques en Europe. REACH


(Enregistrement, Évaluation, Autorisation et Restriction des substances chimiques) est une
législation de l'Union européenne qui concerne la gestion des substances chimiques, y
compris celles utilisées dans les produits cosmétiques.

En ce qui concerne les produits cosmétiques, REACH impose des exigences spécifiques aux
fabricants et aux importateurs de substances chimiques utilisées dans ces produits. Les
substances chimiques utilisées dans les cosmétiques doivent être enregistrées
conformément aux dispositions de REACH, et leur sécurité doit être évaluée avant leur mise
sur le marché.

Vous aimerez peut-être aussi