BDD1 Seance 4 LDD

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Base de données

Séance 4
Base de données relationnelle :
Langage de définition de données (LDD)
Du MCD à la base de données
Modèle conceptuel Diagramme
de données de classes
On peut appliquer
(MCD) des règles de
conversion

Modèle logique de données


(MLD)
Transcription en langage SQL

Script de création des tables


(BDD)
Base de données relationnelle
(BDD)
 Les données sont organisées sous forme de tables à
2 dimensions dont
◼ les lignes sont appelées n-uplet ou enregistrements
◼ les colonnes correspondent aux attributs
 Les données sont manipulées par des opérateurs de
l’algèbre relationnelle
 L’état cohérent de la base est défini par un ensemble
de contraintes d’intégrité
 Le modèle de données est réflexif :
◼ Le dictionnaire de données décrit les données sous
forme d’une base de données
◼ On l’appelle la métabase
Base de données : les objets
 Table
◼ Une table enregistre des enregistrements qui
décrivent une instance d’une entité
 Vue
◼ Les vues sont des résultats d’exploration de données
que l’on fait apparaître comme une table.
 Index
◼ Un index est une table d’encodage qui optimise
l’accès aux données
 User
◼ Un objet User représente un utilisateur des données.
Les clefs : primaire et étrangère
 Clé primaire :
◼ permet d’identifier de manière unique un
enregistrement dans la table
 Clé étrangère :
◼ permet de vérifier que le champ contient une
clef primaire existante d’une autre table.

« La notion de clef étrangère est directement


liée à la notion d’association »
Langage de définition des
données (LDD)
 Le LDD sert à décrire la nature des
données telles qu’elles vont exister
 CREATE
Créer des objets de données (des tables, des
indexes, des vues)
 DROP
Supprimer des objets de données
 ALTER
Modifier la définition des objets de données
Le « moment » d’utilisation du
LDD
 Le LDD s’utilise au moment de la
constitution de la base de données
 Les instructions DROP s’utilisent
principalement :
◼ Pour supprimer une table obsolète
◼ Avant de recréer une nouvelle version d’une
table
 Les instructions ALTER s’utilisent :
◼ Pour mettre à jour la structure d’un objet sans
perte de données (mise à jour progressive)
SQL : Structured Query Langage
 Le SQL est un langage standardisé qui
regroupe les quatre sous-langages :
◼ LDD : langage de définition de données
CREATE, DROP, ALTER
◼ LMD : langage de manipulation des données
SELECT, UPDATE, INSERT, DELETE
◼ LCD : langage de contrôle de données
GRANT, REVOKE
◼ LCT : langage de contrôle de transactions
COMMIT, SAVEPOINT, ROLLBACK
Objet TABLE : Définition
 Structure de données composée de :
◼ colonnes
◼ lignes appelées n-uplets ou
enregistrements
 Chaque colonne doit être :
◼ nommée
◼ typée
 Exemple : table personne, étudiant …
Exemple
Personne (id : INT, nom : CHAR(50), prenom : CHAR(50))

id nom prenom
1 Durand Caroline

2 Dubois Jacques

3 Dupont Lisa

4 Dubois Rose-Marie
L’instruction CREATE TABLE
 Attribuer un nom à la table (le nom doit
être unique dans la base de données)
 Attribuer des colonnes
◼ Le nom de la colonne est unique dans la table
◼ Attribuer un type à chaque colonne
◼ Définir des contraintes sur ces colonnes
 Spécifier des caractéristiques de stockage
 Spécifier une requête pour créer la table
avec des données
L’instruction CREATE TABLE : Syntaxe

CREATE TABLE <nom>


(<définition colonne> | <définition
contrainte>,...)
[<spécification stockage>]
[<données provenant d’une requête>];
L’instruction CREATE TABLE :
Exemple

CREATE TABLE personne(


nom VARCHAR(30),
age INTEGER,
salaire DECIMAL(10,2)
);
Définition de colonne : Les types
 Syntaxe générale de type :
◼ <nom type>[(<dimensionnement>)]
 Type alphanumérique :
◼ CHAR(n) : chaîne à longueur fixe
◼ VARCHAR(n) : chaîne à longueur
optimisée
 Exemple :
◼ nom VARCHAR(30)
Définition de colonne : Les types
 Types numériques :
◼ DECIMAL(p,s): nombre décimal
◼ INTEGER : entier
◼ SMALLINT : entier court

 Exemples :
◼ age SMALLINT
◼ salaire DECIMAL(10,2)
Définition de colonne : Les types
 Type de gestion du temps et des
dates :
◼ DATE : date du calendrier grégorien
(YYYY-MM-DD)
◼ TIMESTAMP : combiné date temps sous
forme compacte : YYYY-MM-DD
HH:MM:SS
 Exemple
 dateCommande DATE
Les contraintes
 Contrainte de colonne
◼ Associée à une colonne de la table
 Contrainte de table
◼ Associée à plusieurs colonnes de la table,
ou à la totalité des colonnes

« Il est utile de donner aux contraintes un


nom qui exprime la raison de la
contrainte »
Les contraintes des colonnes
 S’applique sur une seule colonne
◼ Nullité de colonne : NULL / NOT NULL
◼ Unicité de valeur dans une colonne : UNIQUE
◼ Clé primaire : PRIMARY KEY
◼ Vérification sur un ensemble de valeur : CHECK
◼ Clé étrangère : FOREIGN KEY … REFERENCES

« Une contrainte définit des restrictions sur les valeurs


possibles »
Exemple de contraintes de colonnes

CREATE TABLE personne(


id INT PRIMARY KEY,
nom VARCHAR(20),
salaire DECIMAL(12,2) NOT NULL,
codePostal DECIMAL(5),
CONSTRAINT valeur_cp CHECK (codePostal BETWEEN 00001
AND 99999)
);
Valeur par défaut d’une colonne
 Permet d’attribuer une valeur par défaut
à une colonne si une requête d’ajout de
données ne la fournit pas.
 Sans spécification la valeur par défaut est
NULL
 Peut être une valeur, une valeur calculée
standard,...

dateJour DATE DEFAULT '1990-09-01'


Les contraintes de table
 S’applique sur plusieurs colonnes
◼ Clé primaire, si elle est « composite »
◼ Clé étrangère, si elle est « composite »
Contraintes de table
 PRIMARY KEY (colonne1, colonne2, …)
◼ désigne la concaténation des attributs cités
comme clé primaire de la table
 UNIQUE (colonne1, colonne2, …)
◼ désigne la concaténation des attributs cités
comme clé secondaire de la table
 FOREIGN KEY (colonne1, colonne2, …) REFERENCES
table [(colonne1, colonne2,…)]
 CHECK (condition)
 ON DELETE CASCADE / ON DELETE SET NULL
Exemple de contraintes de table

CREATE TABLE personne(


code VARCHAR(4),
nom VARCHAR(20),
salaire DECIMAL(12,2),
codePostal CHAR(5),
CONSTRAINT pk_personne PRIMARY KEY(code,nom)
);
Modification de la structure d’une
table
 On pourrait supprimer la table et la
recréer

…?
On perd les données qui
sont déjà dedans
Modification de la structure d’une
table
 Modifier la structure, c’est :
◼ supprimer, modifier les caractéristiques
ou ajouter des colonnes
◼ supprimer, ajouter, modifier des
contraintes
 Syntaxe générale
ALTER TABLE <nom_table>
[<add>][<modify>][<drop>]
Exemples de modification
ALTER TABLE tab1 ADD (col1 type1, col2 type2, …);

ALTER TABLE tab1 MODIFY (col1 type1, col2 type2, …);

ALTER TABLE tab1 DROP CONSTRAINT cont1;

ALTER TABLE tab1 ADD CONSTRAINT cont1 FOREIGN KEY


(col11,…, col1n) REFERENCES tab2(col21, …, col2n);

ALTER TABLE tab1 ADD CONSTRAINT cont1 PRIMARY KEY


(col1, col2, …);
Destruction d’une table
 Syntaxe générale :
DROP TABLE <nom_table>
 Exemple :
DROP TABLE personne ;
 Problèmes liés à la destruction d’une
table :
◼ Certaines contraintes peuvent interdire
la destruction d’une table
MLD Cours …

◼ Enseignant(id, nom, prenom)


◼ Etudiant(id, nom, prenom)
◼ Salle(id, nbPlaces)
◼ Matiere(id, intitule)
◼ Cours(id, nom, #idEnseignant, #idMatiere, #idSalle)
◼ Inscription(#idEtudiant, #idMatiere, evaluation)
BDD
CREATE TABLE enseignant(
id INT PRIMARY KEY,
nom VARCHAR(30),
prenom VARCHAR(30));

CREATE TABLE etudiant(


id INT PRIMARY KEY,
nom VARCHAR(30),
prenom VARCHAR(30));

CREATE TABLE salle(


id INT PRIMARY KEY,
nbPlaces INT CHECK (nbPlaces > 0));

CREATE TABLE matiere(


id INT PRIMARY KEY,
intitule VARCHAR(30));
BDD : contraintes dans CREATE
CREATE TABLE cours(
id INT PRIMARY KEY,
nom VARCHAR(30),
idEnseignant INT,
idMatiere INT,
idSalle INT,
FOREIGN KEY fk_enseignant(idEnseignant)REFERENCES enseignant(id),
FOREIGN KEY fk_matiere(idMatiere) REFERENCES matiere(id),
FOREIGN KEY fk_salle(idSalle) REFERENCES salle(id));

◼ Cours(id, nom, #idEnseignant, #idMatiere, #idSalle)


BDD : contraintes avec ALTER
CREATE TABLE cours(
id INT,
nom VARCHAR(30),
idEnseignant INT,
idMatiere INT,
idSalle INT);

ALTER TABLE cours ADD CONSTRAINT pk_cours PRIMARY KEY (id);


ALTER TABLE cours ADD CONSTRAINT fk_enseignant FOREIGN KEY
(idEnseignant) REFERENCES enseignant(id);
ALTER TABLE cours ADD CONSTRAINT fk_matiere FOREIGN KEY (idMatiere)
REFERENCES matiere(id);
ALTER TABLE cours ADD CONSTRAINT fk_salle FOREIGN KEY (idSalle)
REFERENCES salle(id);

 Cours(id, nom, #idEnseignant, #idMatiere, #idSalle)


BDD
CREATE TABLE inscription(
idEtudiant INT,
idMatiere INT,
evaluation DECIMAL(2,1) NOT NULL,
FOREIGN KEY fk_etudiant(idEtudiant)REFERENCES etudiant(id),
FOREIGN KEY fk_matiere(idMatiere) REFERENCES matiere(id),
CONSTRAINT pk_inscription PRIMARY KEY (idEtudiant,idMatiere));

◼ Inscription(#idEtudiant, #idMatiere, evaluation)

◼ Exercice : CREATE TABLE + ALTER TABLE

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