Système Digestif
Système Digestif
Système Digestif
LE PRÉCIS
DU SYSTÈME DIGESTIF
LE PRÉCIS
DU SYSTÈME DIGESTIF
ANNOUCHE Zahoua - KUSSAH Amina - MOUZALI Rym - OUARDI Cerine - OUARGLI Fatima Zohra
Cette série que nous mettons à votre disposition s’appuie principalement sur les supports officiels
de la Faculté de Médecine d’Alger (année universitaire 2019/2020), les explications de nos
enseignants ainsi que des schémas et des informations supplémentaires récupérés de livres de
médecine, notamment les ouvrages du professeur S.S HAMMOUDI, que Dieu lui accorde sa
miséricorde, le Gray’s Anatomy, le Marieb, le Roumani’s Physiology et les supports de Chakib
GHOMARI.
Nous espérons de tout cœur que vous pourriez tirer profit de ce fascicule qui exposera devant vous
toutes les informations dont vous aurez besoin pour comprendre les cours et réussir vos examens.
Aussi, nous avons mis à votre disposition à la fin de chaque partie des QCMs tirés des EMDs
précédentes pour compléter votre compréhension.
Nous tenons à préciser qu’il s’agit de supports complets et non pas de résumés.
Nous tenons aussi à préciser que ce travail est sans AUCUN profit matériel. Nous ne sommes pas
responsables des actions d’impression.
Si vous avez des questions, veuillez nous contacter sur [email protected] , ou sur
facebook.
01 : Cavité buccale
02 : Glandes salivaires
03 : Pharynx
Anatomie Pharynx 52
Histologie Pharynx 57
QCM 58
04 : Œsophage
Anatomie Œsophage 60
Histologie Généralités sur l’histologie du tube digestif 64
Œsophage 66
Physiologie Phase bucco-œsophagienne : déglutition 67
QCM 70
05 : Estomac
Anatomie Estomac 78
Histologie Paroi gastrique 93
Physiologie Phase gastrique (motilité gastrique) 103
QCM 114
12 : Rate
13 : Péritoine
BIOCHIMIE
16 : Les vitamines
17 : Les oligoéléments
I/-Introduction : le système digestif inclut le tube ou tractus digestif et les organes annexes. Il
reçoit des volumineuses molécules organiques (glucides, protéines, et lipides), les dégrade en
molécules de nutriments, assure l’absorption de ces dernières dans la circulation sanguine et élimine
les résidus non digestibles ou qui n’ont pas été absorbés.
II/-Motilité : assure la progression des aliments le long du tube digestif. Elle est essentiellement due
à la composante musculaire lisse du tube digestif qui comprend deux couches :
Contrôlée par les plexus nerveux intrinsèques : sous-muqueux de Meissner et myentérique d’Auer
Bach (Vous allez comprendre cette notion dans l’histologie du tube digestif « prochain cour »).
La motilité comprend :
1. Les mouvements propulsifs ou péristaltisme : se définit par
l’apparition autour du tube digestif d’un anneau de contraction
qui se déplace ensuite le long de la paroi. La vitesse de cette
propagation est adaptée au rôle de chacun des segments du
tube digestif (œsophage, estomac….)
2. Les mouvements de brassage : assure :
Le mélange des sucs digestifs et les aliments facilitant ainsi la
digestion.
Réalise un contact intime entre le contenu du tube digestif et
la surface absorbante favorisant ainsi l’absorption.
III/-Sécrétion :
Correspond à la sécrétion des différents sucs gastriques dans la lumière du tube digestif par les
glandes exocrines : Sécrétions salivaires, gastriques, pancréatiques, biliaires et intestinales.
Les cellules sécrétrices extraient du plasma de grandes quantités d’eau ainsi que des matériaux
bruts nécessaires pour la production de leur sécrétion particulière. Le transport actif à l’intérieur
de la cellule ainsi que la synthèse des produits de sécrétions nécessitent de l’énergie.
La libération de ces sécrétions dans la lumière du tube digestif est sous la dépendance de stimuli
hormonaux et nerveux.
IV/-Digestion : consiste à scinder les grosses molécules (glucides, lipides et protéines) en petites
molécules de nutriments absorbables. La digestion est accomplie par hydrolyse enzymatique en :
V/-Absorption : correspond au passage des petites molécules absorbables, de l’eau, des vitamines
et des électrolytes dans le sang ou la lymphe. La quasi-totalité de l’absorption se fait au niveau de
l’intestin grêle.
VI/-Relation structure-fonction : le système digestif est constitué du tube digestif (cavité buccale,
oropharynx, œsophage, estomac, intestin grêle, colon, rectum, anus) et des glandes annexes.
Glandes
annexes
1. Grandes étapes de la digestion : chaque segment du tube digestif est adapté à une fonction
particulière :
Segment du tube Rôle mécanique et Rôle dans la digestion : enzymes et sécrétions des
digestif absorption glandes annexes
Continence et défécation
Rectum et anus
a) La muqueuse : c’est la couche la plus interne en contact avec les aliments, formée d’une fine
couche de cellules épithéliales reposent sur un tissu conjonctif et une fine couche de cellules
musculaires lisses (la muscularis mucosae).
Elle renferme des cellules endocrines indispensables à la régulation des différents mécanismes de
digestion et d’absorption.
b) La sous-muqueuse : faite de tissu conjonctif des vaisseaux sanguins, lymphatiques et des nerfs se
projetant sur la muqueuse.
c) La musculaire : faite de muscles lisses disposées en couche interne circulaire etcouche externe
longitudinale.
Entre ces 2 couches musculaires se situent des plexus nerveux constituant le système nerveux
intrinsèque ou entérique qui se présente comme un ensemble de corps cellulaires
habituellement groupés dans des ganglions, et des fibres nerveuses qui assurent les
interconnexions entre les neurones et les cellules effectrices :
Plexus myenterique d’Auerbach ;
Plexus sous-muqueux de Meissner.
1.Fonctionnement autonome du muscle lisse : le muscle digestif est essentiellement un muscle lisse,
unitaire, à l’exception du sphincter supérieur de l’œsophage et du sphincter anal externe qui sont
des muscles striés.
a) Les cellules musculaires lisses digestives : s’organisent en syncytium fonctionnel, elles sont
associées les unes aux autres par les nexus (GAPs jonctions étroites) correspondent à des zones de
très faible résistance électrique (Passage facile des ions) permettant ainsi à l’influx électrique
naissant dans une fibre musculaire lisse de se propager d’une fibre en fibre.
b) Les cellules interstitielles de CAJAL : sont des cellules de nature musculaire mais non contractiles,
autonomes, situées entre les couches profondes et superficielles des muscles lisses. Elles sont
considérées comme des cellules PACEMAKER dont le potentiel de membrane au repos varie
spontanément de façon rythmique. Ces variations correspondent à des épisodes de dépolarisation
formant les ondes lentes appelées aussi rythme électrique de base qui persiste après dénervation.
Sur ces ondes lentes peuvent se greffer des potentiels de pointes assurant une contraction du muscle
lisse.
On ne trouve pas les cellules de CAJAL dans tout le tube digestif, elles sont absentes au niveau de
l’œsophage et de l’estomac proximal donc à ce niveau la contraction n’est pas rythmique (muscle
multi unitaire : contraction des muscles lisses n’est pas rythmique), elles sont présentes au niveau de
l’estomac distal.
REMARQUE :
Le rythme électrique de base nait dans la couche longitudinale au niveau de l’estomac et dans la
couche circulaire après dénervation
RÔLES :
Les cellules interstitielles de Cajal sont médiatrices de la stimulation neuronale par les
neurones entériques moteurs.
Les cellules de CAJAL ont aussi un rôle critique dans la propagation des ondes électriques
lentes. Les CIC forment un réseau au travers duquel l’onde lente se propagera. Si ce réseau
est lésé, la conséquence sera que deux régions musculaires différentes fonctionneront de
façon indépendante sans synchronisme entre elles.
2.Régulation :
Le système nerveux entérique (intrinsèque) :Situé dans la paroi digestive, il est continu De
l’œsophage au canal anal.
Plexus myentérique d’Auerbach : commande essentiellement la motilité du tractus gastro-
intestinal en agissant sur la musculature lisse ;
Plexus sous-muqueux de Meissner : commande essentiellement la sécrétion et le débit
sanguin.
Le neurotransmetteur du SN intrinsèque incluent : l’ACH, la noradrénaline, la sérotonine, des
peptides (VIP, somatostatine, CCH…), le monoxyde d’azote
Le plexus nerveux entérique s’influent mutuellement à la fois à l’intérieur d’un même organe, et
entre organes différents : ils forment un réseau dense à l’origine de réflexes locaux.
REMARQUE :
Le contingent parasympathique vagal contient également une voie inhibitrice non adrénergique, non
cholinergique fonctionnelle notamment au niveau du sphincter inférieur de l’œsophage et l’estomac
proximal dont le médiateur est le VIP et le monoxyde d’azote NO.
Ces récepteurs se trouvent dans la paroi du tractus, déclenchent des récepteurs modifiant ainsi
l’activité des effecteurs : muscles de la paroi et les glandes exocrines et endocrines du tractus
digestif.
Des stimuli extrinsèques : ces stimuli sont perçus par des récepteurs neurosensoriels (organes de
sens)
La faim ;
L’odeur ;
La vue des aliments ;
Des états émotionnels.
Des réflexes courts : les stimuli sont perçus par les récepteurs du tractus, gagnent les plexus
nerveux puis vers les cellules effectrices. Les stimuli sont intrinsèques.
Des réflexes longs : les stimuli sont perçus par les récepteurs du tractus, gagnent le SNC par des
voies afférentes puis retournent aux plexus nerveux et aux cellules effectrices via des fibres
nerveuses efférentes autonomes. Les stimuli sont intrinsèques et extrinsèques.
b) Régulation hormonale : pour réguler la sécrétion et la motilité digestive, les cellules nerveuses et
glandulaires de la muqueuse digestive produisent des polypeptides biologiquement actifs, agissant :
Par voie paracrine (endocrine : agissent comme des hormones) : Une hormone est une
substance chimique biologiquement active, synthétisée par une cellule glandulaire et
sécrétée dans le milieu intérieur où elle circule (sécrétés par les cellules de la muqueuse
digestive, les cellules pancréatiques …).
Par voie neurocrine sécrètent des neuro-hormones (agissent comme des
neurotransmetteurs) :Une neuro-hormone est un messager chimique produit par un
neurone et qui agit comme une hormone (sécrétées par hypothalamus, hypophyse).
REMARQUE :
La ghréline est :
VIII/-Immunité digestive : le tube digestif est ouvert sur l’extérieur, sa lumière et son contenu font
partie de l’environnement extérieur, et doit donc empêcher la pénétration d’agents pathogènes dans
l’organisme.
Immunité intestinale : la muqueuse intestinale remplit un rôle de barrière physique entre la lumière
intestinale et les tissus internes. Cette fonction est favorisée par :
Les jonctions serrées entre les cellules épithéliales qui assurent la régulation du flux d’eau et des
petites molécules et empêchent le passage des micro-organismes ou d’antigènes ;
Le mucus qui renforce cette muqueuse, sécrété par les cellules mucipares, constitué par :
principalement une glycoprotéine « Mucine », forme une couche protectrice visqueuse à la
surface de l’épithélium, réduisant ainsi le passage des micro-organismes à l’épithélium en
concentrant les molécules de défense.
Les antigènes peuvent être transmis par le système lymphatique aux ganglions lymphatiques
mésentériques où aura lieu une prolifération et une différenciation des cellules
immunitaires.
Chez le nouveau-né, la muqueuse du type digestif est surtout protégée par les IgA provenant
du lait maternel.
Les plaques de PEYER : renferment des cellules effectrices de l’immunité : cellules dendritiques,
macrophages, lymphocytes. Les cellules M (Les cellules M (ou Microfoldcells, qui se traduit par
cellules à plis microscopiques) font partie du tissu lymphoïde associé au tube digestif MALT)
incorporent des antigènes par endocytose et les transfèrent aux cellules dendritiques, ces dernières
les présentent aux lymphocytes B qui (après activation) se transforment en plasmocytes sécrètant
des immunoglobulines.
• Muqueuse buccale
Histologie • Muqueuse linguale
Les lèvres
Ce sont des replis musculo-membraneux, mobiles, réunies par la philtrum
commissure labiale. Présentent 2 faces :
Commissure
Une face externe :présente le sillon médian : Le philtrum, labiale
jusqu’au nez.
Une face interne :unie à la gencive par le frein labial(voir
schéma dans la partie du vestibule).
Le vestibule
C’est un espace qui est tapissé par la gencive, en
forme de fer à cheval. Situé entre Les faces
internes des lèvres et des joues en dehors et les Face externe Frein labial
arcades alvéolo-dentaires (les dents) en dedans. des lèvres
Il communique avec la cavité orale propre.
Il est divisé en 2 gouttières : supérieure et Arcades
inférieure (Limitées en dehors par les lèvres Face interne
alvéolo-
supérieures et inférieures respectivement) où est des lèvres
dentaires
déversée la salive par les glandes salivaires.
Vestibule Gencive
Les gencives
Muqueuses épaisses et résistantes, recouvres les
procès alvéolaires et le collet des dents et forme à ce
niveau le priodonte de protection.
Procès Collet des
alvéolaires dents
Priodonte de
protection formé
par les gencives
Les joues
La langue
C’est l’organe principal du gout, participe à la déglutition, la
mastication et l’articulation des mots. Présente deux parties :
La racine :qui est postérieure, fixée sur l’os hyoïde et sur
la mandibule.
Le corps :mobile, avec :
Un dos ou face supérieure : présente un sillon médian
(vertical), et un sillon en forme de V « Le V lingual » en
Description
arrière transversal.
La muqueuse linguale au niveau du dos de la langue
est épaisse et contient des papilles (3 types de
papilles gustatives « récepteurs neurosensoriels »)
Une face inférieure : transparente, muqueuse, laisse
apparaitre les vaisseaux
La muqueuse linguale au niveau de la face inférieure
est mince et transparente.
2 bords latéraux.
Un apex ou pointe.
qui comprend :
RACINE
Artérielle
Elle est assurée par :
L’artère linguale (branche de la carotide externe) : qui
se divise en 3 branches :
L’artère dorsale de la langue.
L’artère sublinguale.
L’artère linguale profonde.
Vascularisation et drainage
Veineuse
Assurée par les veines linguales profondes qui vont se
jeter dans le tronc veineux thyro-linguo-facial qui se jette
ensuite dans la veine jugulaire interne.
Lymphatique
La lymphe se draine vers :
Les nœuds sous-mentaux.
Les nœuds sous-mandibulaires.
Les nœuds jugulaires.
trijumeau V)
En arrière du V lingual : Le nerf glossopharyngien
Innervation
(IX)
Les plis glossopharyngiens (au niveau du
pharynx) :Le nerf vague (X)
En avant du V lingual :Le nerf facial (VII)
En arrière du V lingual : Le nerf glossopharyngien
Sensorielle (gout)
(IX)
La corde du tympan (au niveau de l’oreille) : Le
nerf lingual
Le palais
C’est le toit de la cavité orale, paroi supérieure de la
bouche, présente 02 parties :
Palais dur (osseux) = voute palatine : En
avant, formé par les maxillaires supérieurs et
les palatins.
Définition
L’uvulaire
Le palatoglosse
Le palato-pharyngien
salivaires accessoires.
L’isthme de gosier
Orifice d’ouverture de la cavité buccale dans
l’oropharynx. Limité par :
BONUS
b. Le chorion : comporte :
2. Le tissu sous muqueux : est fait d’un tissu conjonctif lâche, renfermant des vaisseaux, des
nerfs et des pelletons adipeux (surtout au niveau du plancher buccal).
II/-La muqueuse linguale : la muqueuse linguale est de type buccal (épithélium pavimenteux pluristratifié
kératinisée + chorion).
La muqueuse linguale est hérissée sur sa face dorsale de papilles, chaque papille comporte :
I/-Définition de la mastication :
Le premier acte mécanique de la digestion permettant le broiement des aliments, leur ramollissement et leur
mélange avec la salive.
Elle fait participer les lèvres, la langue (permet l’insalivation) et les dents ce qui permet d’obtenir une masse
molle et humide facile à avaler, c’est le bol alimentaire.
III/-Contrôle de la mastication : la mastication est assurée par les nerfs somatiques destinés aux
muscles squelettiques striés de la bouche et la mâchoire :
ETAPES :
Fonctions Muscles
Elévateur et propulseur Masséter et ptérygoïdien médial.
Elévateur et rétracteur Temporal.
Abaisseur et propulseur Ptérygoïdiens.
Abaisseur et rétracteur Mylohyoïdien, géniohyoïdien et digastrique.
REPONSES : C, D, E
HISTOLOGIE
2) Cavité orale :
a. Le vestibule oral a la forme d’un fer à 5) Comparant la structure d’une papille
cheval filiforme à celle d’une papille
b. Le vestibule communique avec la caliciforme de la muqueuse linguale,
cavité orale proprement dite par la quelle est parmi les éléments de
région rétro-malaire uniquement structure énumérés ci-après, celui qui
c. Le vestibule s’ouvre à l’extérieur par vous permet d’identifier la papille
l’orifice oral caliciforme :
d. La région labiale forme la limite a. Epithélium pavimenteux stratifié
antérieure du vestibule b. Chorion glandulaire
e. Le muscle orbiculaire des lèvres est un c. Axe conjonctivo-vasculaire
muscle dilatateur d. Chorion conjonctivo-glandulaire
e. Bourgeons du gout intra-épithéliaux
REPONSES : A, C, D
REPONSES : E
3) La cavité orale :
a. Elle est limitée en haut par la base du 6) La muqueuse gingivale, observée en
crane microscopie optique, se distingue de la
muqueuse du plancher de la bouche
b. Elle communique en arrière avec
l’oropharynx par l’isthme de gossier par :
c. Elle communique en avant avec le a. Un épithélium pavimenteux stratifié,
vestibule par l’orifice labial non kératinisé
b. Un chorion dépourvu de papilles
REPONSES : A REPONSES : C
REPONSES : B
REPONSES : C
15) La mastication :
a. Est la première étape du processus
digestif
b. Permet d’obtenir le bol alimentaire
c. Est un phénomène moteur lié à la
contraction des muscles
masticateurs
d. Est contrôlée par des hormones
e. Est partiellement volontaire
REPONSES : D
• Glandes salivaires
Histologie
I/-Introduction :
Les glandes salivaires sont des glandes exocrines
annexées à la cavité orale. Sécrètent environ 1,5L
de salive par jour. Il existe 2 catégories :
Glandes mineures : labiales, jugales, palatines,
linguales.
Glandes majeures : 3 glandes paires et
symétriques : Parotide, sub-mandibulaire et sub-
linguale.
La salive : c’est un liquide mousseux qui baigne la
bouche composé de 99% d’eau, de composés
inorganiques (ions), de composés organiques
(glucose, hormones, enzymes « amylase, lipase, lysosome »).Son rôle est :
L’humidification des muqueuses digestives supérieures (cavité orale, pharynx, œsophage,
estomac).
Digestion (première étape).
Facilitation de la lubrification des aliments.
Antiseptique (Protège les dents des caries).
II/-Les glandes parotides : c’est les plus volumineuses et les plus postérieures des glandes
salivaires. (Para = à côté, Otis = oreille)
La connaissance des rapports est importante dans les applications chirurgicales (nerf facial +)
3 parois
Formée par le diaphragme stylien :cloison tendue entre la paroi latérale du
pharynx et la gaine faciale du muscle sterno-cléido-mastoïdien. Composé de :
Une paroi Ventre postérieur du muscle digastrique.
postéro- Muscle stylo-hyoïdien.
médiale Ligament stylo-hyoïdien.
Muscle stylo-pharyngien.
Muscle stylo-glosse.
Une paroi Formée par le bord postérieur de la branche montante de la mandibule, tapissée
antérieure en dehors par le muscle masséter et en dedanspar le muscle ptérygoïdien médial.
Une paroi Formée par l’aponévrose cervicale superficielle et le plan adipeux de la peau.
latérale
2 extrémités
Une extrémité Représenté par le méat acoustique externe et l’articulation temporo-mandibulaire.
supérieure
Représenté par la cloison mandibulo-parotidienne formée par :
Une extrémité
La bandelette mandibulaire.
inférieure
Le ligament stylo mandibulaire.
3) Morphologie de la glande :
La parotide a la forme d’une pyramide avec 3 faces ‘’postéo-médiale, antérieure et latérale’’ et 2
extrémités ‘’supérieure et inférieure’’.
Elle émet habituellement 2 prolongements :
Pharyngien :Se dirige médialement vers la paroi pharyngée.
Massétérique :Antérieure, situé sur la face latérale du muscle masséter.
4) Canal de Sténon :
Mesure 4cm de long.
Nait dans l’épaisseur de la glande par 2 troncs collecteurs supérieur et inférieur.
Présente une direction horizontale sur la face latérale du muscle masséter, perfore le muscle
buccinateur et s’ouvre dans la cavité buccale. Il s’ouvre dans le vestibule, en regard du collet de
la 2e molaire supérieure.
5) Rapports :
En dedans de la loge
6. Vascularisation de la glande :
8. Applications cliniques :
Les tumeurs de la glande parotide les plus fréquentes sont bégnines. Leur gravité est liée à leur
situation anatomique.
Les relations entre la tumeur et les rameaux du nerf facial (VII) doivent être précisées parce que
la résection peut léser le nerf facial (VII).
2. Loge sub-mandibulaire :
Présente 2 étages :
L’étage sus-hyoïdien :présente les muscles
hyoglosse, mylo-hyoïdien, digastrique et stylo-
Paroi médiale hyoïdien.
L’étage sous-hyoïdien : Présente la lame superficielle
et la lame pré-trachéale du fascia cervical englobant
les muscles infra-hyoïdiens.
antérieure
Extrémité
Supéro-latérale
postérieure
Extrémité
Ventre
postérieur du
digastrique Inféro-latérale
Ventre
antérieur du
digastrique
En surface En profondeur
4. Rapports :
Artère faciale.
Dans la loge sub-
Nerf lingual est un nerf sensitif issu du nerf mandibulaire (V3), lui-même
issu du nerf trijumeau (V).
Artère linguale (branche de la carotide externe).
Veine linguale.
Veine faciale.
En dehors de la
En dehors : La mandibule et le plan musculo-cutané
mandibulaire
loge sub-
En dedans : La paroi du pharynx et le conduit pharyngien.
En avant : La région ou loge sublinguale.
En arrière : La région ou loge parotidienne.
5. Vascularisation :
Artérielle : les artères proviennent de
l’artère faciale et l’artère sub-mentale.
Veineuse : les veines se jettent dans la
veine faciale et la veine sub-mentale.
Lymphatiques : les lymphatiques se
rendent aux nœuds sus-mandibulaires.
2. Canal excréteur : possède de nombreux canaux excréteurs qui se réunissent pour former le
conduit majeur de Rivinus, il se porte en avant et s’ouvre au niveau de la caroncule sublinguale
en dehors du conduit sub-mandibulaire.
4. Vascularisation :
Artérielle : l’artère sublinguale issue de l’artère linguale (branche de la carotide externe).
Veineuse : la veine sublinguale qui se jette dans la veine linguale et la veine ranine.
5. Innervation :
Nerf de la corde du tympan (branche du nerf facial (VII)).
Nerf sublingual.
a. Des unités sécrétrices : ce sont des acini de type séreux, muqueux ou mixtes
Cytoplasmes cellulaire
Acinus Caractéristiques Lumière Cellules Illustrations
et contenu
Prédominant Plage La lumière Le cytoplasme des
dans un stroma arrondie à est entourée cellules glandulaires est
riche en tissu lumière de cellules bourré de grains de
Acinus
adipeux réduite pyramidales sécrétions Grains de
séreux
à apex droit zymogène
1 Acinus muqueux
2 Acinus mixte (avec acinus
séreux en périphérie
entourant l’acinus muqueux
formant le croissant de
Gianuzzy)
3 Acinus séreux
REMARQUE :
b. Les voies excrétrices : en partant de l’acinus, les voies excrétrices des glandes salivaires principales
comprennent les 4 segments suivants :
Segment Caractéristiques
Le canal Intra lobulaire : vient juste à l’abouchement de l’acinus.
intercalaire Etroit.
(Passage de BOLI) Formé d’un épithélium simple, à cellules cubiques basses.
Intra lobulaire ou inter lobulaire.
Plus large.
Le canal excrét- Formé d’un épithélium palissadique : cellules cylindriques.
sécréteur ou canal Entouré d’une gaine conjonctive périphérique.
strié (Canal de P Présente une striation verticale au pôle basal des cellules épithéliales
Flueger) correspond à la présence de :
Mitochondries (chondricontes).
Invagination de la membrane basale.
Inter lobulaire.
Le canal excréteur A épithélium bi ou pluristratifié (≥2).
Entouré d’une couche conjonctivo-élastique dense.
Débouchant dans la cavité buccale.
A épithélium de type épidermoïde ‘’dans sa partie terminale’’.
Le canal collecteur
Entouré d’un tissu conjonctif qui présente des fibres musculaires lisses
annulaires.
c. Particularités des glandes salivaires principales : ce sont des glandes exocrines tubulo-acineuses
composées de type conglomérés :
Glandes Caractéristiques
C’est une glande séreuse pure (acini
séreux).
Glande parotide Le passage de Boll et P Flueger sont
larges.
Le stroma est riche en tissu adipeux.
C’est une glande séro-moqueuse à
Glande sub-
prédominance séreuse.
mandibulaires
Le passage de Boll et de P Flueger sont
(sous-maxillaire)
courts et ramifiés.
C’est une glande séro-muqueuse à
prédominance muqueuse.
Le passage de Boll et de P Flueger sont
Glande sublinguale courts.
Formé de plusieurs petites glandes qui
possèdent chacune son canal
collecteur.
REMARQUE :
III/-Composition de la salive :
1. Composition minérale : la salive est constituée de plus de 95% d’eau.
2. Composition organique :
Elles sont sécrétées par les cellules à mucus. Ce sont des grosses molécules
Les mucines glycoprotéiques, polaires, empoisonnant dans leur sein beaucoup d’eau, formant ainsi un
gel visqueux et lubrifiant.
A côté des immunoglobulines plasmatiques (IgA, IgG, IgM) qui passent dans la salive par
Les
diffusion à partir du sang. La salive contient également une IgA sécrétoire jouant un rôle
immunoglobulines
fondamental dans les défenses anti bactériennes au niveau du tube digestif.
Plusieurs autres protéines (stathéines, histatines, cytatines, protéines riches en proline)
sont sécrétées par les cellules à zymogène et sont impliqués dans :
L’entretien de l’email dentaire : homéostasie du calcium et du phosphate.
Autres protéines Certaines ont un rôle anti-infectieux.
Maintien de la trophicité cellulaire (facteurs de croissance EGF (epidermgrowth
factor) et NGF (nerve growth factor).
Rôle antibactérien.
Le centre nerveux reçoit les afférences sensitives par l’intermédiaire des nerfs :
Afférences Trijumeau (V), glossopharyngien (IX) et hypoglosse (XII).
Adaptation :
L’odeur, le goût, le contact avec la muqueuse buccale, la mastication, les nausées
AUGMENTENT la sécrétion salivaire via le parasympathique
Le sommeil lent, la déshydratation, les médicaments anticholinergiques INHIBENT la
sécrétion salivaire.
REMARQUE :
REPONSES : B
HISTOLOGIE
5) Le canal collecteur des glandes salivaires
2) L’observation d’une coupe histologique
principales :
de glandes salivaires en MO révèle la
présence d’acini muqueux et quelques a. S’ouvre dans la cavité buccale
acini séreux. S’agit-il ? (RJ) b. Son épithélium est pluristratifié
kératinisé
a. De la glande parotide
c. Il est inter et intra-lobulaire
b. De la glande sublinguale
d. Entouré de fibres musculaires striées
c. De la glande sous-maxillaire
annulaires
d. De la glande sublinguale et sous-
e. Possède une lumière étroite
maxillaire
e. Aucune de ces propositions REPONSES : C
REPONSES : B 6) Quel est le type histologique de
l’épithélium du passage de BOLL :
3) Indiquez parmi les propositions
suivantes celle qui correspond le mieux a. Epithélium pavimenteux pluristratifié
au canal excréto-sécréteur (canal de b. Epithélium prismatique pseudo-
Pflüger) stratifié
c. Epithélium cubique simple
a. C’est un canal intra-lobulaire formé
d. Epithélium cylindrique bi-stratifié
d’un épithélium simple cylindrique
e. Epithélium simple d’aspect
avec une striation vertical au pôle basal
palissadique
REPONSES : D
REPONSES : D
Histologie
•Pharynx
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Anatomie : Pharynx
I/-Situation :
II/-Forme et dimensions :
III/-Configuration interne :
1. Rhinopharynx
Le rhinopharynx constitue la partie supérieure du pharynx. Il est situé à l’arrière des cavités nasales
avec lesquelles il communique par l’intermédiaire des choanes (narines internes), ainsi, il reçoit
uniquement de l’air. Il s’étend de la base du crâne (os sphénoïde) en haut jusqu’au palais mou en
bas. Il présente à décrire 6 parois :
REMARQUE :
Les trompes auditives ou trompes d’Eustache qui s’ouvrent dans les parois latérales du
nasopharynx ont pour rôle le drainage des cavités de l’oreille moyenne et l’équilibration de la
pression de l’air en fonction de la pression atmosphérique. Le torus tubaire qui surmonte
l’orifice d’ouverture de ces trompes dans le pharynx protège l’oreille moyenne contre les
infections qui pourraient s’y propager à partir des bactéries présentes dans le nasopharynx.
2. Oropharynx
L’oropharynx est situé en arrière de la cavité orale (buccale), et il communique avec elle par un
passage arqué appelé isthme du gosier. Il prend naissance au niveau du palais mou et s’étend vers le
bas jusqu’au bord supérieur de l’épiglotte. Etant donné sa situation, les aliments avalés et l’air inspiré
le traversent. L’oropharynx comprend :
(Il existe également des tonsilles linguales qui couvrent la face postérieure de la langue).
3. Laryngopharynx
laryngopharynx se continue en bas par l’œsophage au niveau de la bouche de Killian (voir cours
« œsophage »). Comme l’oropharynx, il livre passage aux aliments et à l’air.
IV/-Constitution :
Plan musculaire : les muscles du pharynx sont de 2 types : des muscles constricteurs et des
muscles élévateurs. Cette musculature est exclusivement striée.
Fascia péri-pharyngien : il s’attache sur la base du crâne et tapisse les faces latérales et
postérieures des muscles constricteurs.
V/-Rapports :
VI/-Vascularisation :
1. Artères :
Artère pharyngienne ascendante,
branche collatérale de la carotide
externe.
Artère thyroïdienne supérieure.
Artère ptérygo-palatine branche de la
maxillaire interne.
2. Veines :
Le drainage veineux se fait par les veines
pharyngiennes qui rejoignent la veine
jugulaire interne.
3. Lymphatiques :
Les vaisseaux collecteurs lymphatiques du
pharynx se drainent vers les lymphonœuds
rétro-pharyngés et ceux de la jugulaire
interne et récurentielle.
VII/-Innervation :
Histologie : Pharynx
Comme nous l’avons vu, la paroi pharyngée est faite, de la profondeur à la superficie, des structures
suivantes : muqueuse, fascia intrapharyngien, musculeuse et fascia péripharyngien. Les autres
structures étant décrites, nous allons détailler la muqueuse.
QCM
Le pharynx :
a. Sa limite supérieure est la 1ère vertèbre cervicale (C1) ou atlas.
b. Sa limite inférieure est le voile du palais.
c. Les muscles constricteurs se réunissent en postérieur sur le raphé pharyngien.
d. La trompe auditive communique avec l’oropharynx.
e. Le muscle stylo-pharyngien est abaisseur du pharynx.
REPONSE : C
Anatomie : Œsophage
L’œsophage est un tube musculeux flexible d’environ 25 cm de long qui s’étend du pharynx à
l’estomac. Il traverse le cou et le médiastin à peu près en ligne
droite, puis le diaphragme en passant par l’hiatus œsophagien, et
entre dans l’abdomen. (En absence d’aliments, l’œsophage
s’affaisse).
REMARQUE :
Un sphincter est un muscle circulaire situé autour d’un conduit ou d’un orifice. Sa contraction
permet de fermer totalement ou partiellement cet orifice ou ce conduit.
En endoscopie, il est important de connaitre certaines mesures afin de se repérer. Par rapport à
l’arcade dentaire supérieure (qui est immobile contrairement à l’arcade inférieure) :
La bouche de Killian est à 15 cm.
L’entrée dans le thorax est à 20 cm.
Le passage par le hiatus œsophagien se fait à 37 cm.
RAPPORTS
En avant, l’œsophage cervical est en rapport avec : la trachée,
les nerfs récurrents (laryngés inférieurs), l’isthme de la
thyroïde (partie qui relie les 2 lobes thyroïdiens) et les
muscles infra hyoïdiens.
Latéralement, il est en rapport avec les lobes de la thyroïde,
les nerfs récurrents, les paquets vasculo-nerveux du cou
Portion cervicale
(artère carotide commune + veine jugulaire interne + nerf
vague) et le muscle sterno-cléido-mastoïdien.
En arrière, il est en rapport avec l’espace rétro- pharyngé (ou
rétro-viscéral), les muscles pré-vertébraux et la colonne
vertébrale.
(coupe au niveau de C7)
le rachis en arrière,
la trachée et le nerf récurrent gauche en avant,
Segment supérieur
le conduit thoracique et l’artère subclavière gauche à gauche.
(coupe au niveau de T2)
la bifurcation trachéale (carène) et le nerf récurrent gauche
en avant,
la vertèbre T4 et le conduit thoracique en arrière,
Portion
Segment moyen le nerf récurent gauche + la crosse aortique + le nerf vague
thoracique
gauche à gauche,
le nerf vague droit + la crosse de l’azygos + le nerf phrénique
droit à droite.
en avant : le nerf vague gauche, le péricarde et l’atrium
gauche.
Segment inférieur
En arrière : le nerf vague droit et le rachis (de T4 à T10).
(coupe T8)
En avant : le lobe gauche du foie, le nerf vague gauche et le
péritoine.
En arrière : le pilier gauche du diaphragme, l’aorte
Portion abdominale
abdominale, ramifications du nerf vague droit et le rachis.
Latéralement : la grande tubérosité de l’estomac à gauche et
le petit omentum à droite.
Portion abdominale
REMARQUE : l’œsophage thoracique est en rapport latéralement avec les 2 nerfs vagues qui longent
d’abord ses faces latérales puis le nerf vague gauche chemine sur sa face antérieure tandis que le
nerf vague droit rejoint la face postérieure (de l’œsophage).
III/-Vascularisation :
1. Artères :
2. Veines :
Les veines œsophagiennes forment un réseau sous-muqueux très développé. Elles sont représentées
par :
3. Drainage lymphatique :
Les vaisseaux lymphatiques qui drainent l’œsophage rejoignent les lymphonœuds cervicaux,
médiastinaux et cœliaques. Ils forment un réseau communicant et multidirectionnel ce qui explique
le mauvais pronostique des cancers de l’œsophage.
IV/-Innervation :
Humide, l’épithélium tapisse la lumière digestive de la cavité orale à l’anus. Il est simple
prismatique(une seule assise de cellules)sauf au niveau de la bouche, de l’œsophage et de
l’anus où il est pavimenteux stratifié non kératinisé (épidermoïde). Il est riche en cellules
Muqueuse
est une fine couche de cellules musculaires lisses disposée en 2 plans :internecirculaire et
muscularismucosae
L’épithélium de la muqueuse contient des cellules qui libèrent des enzymes et d’autres qui
sécrètent des hormones dans des régions précises du tube digestif. La muqueuse est donc,
dans ces régions, une glande endocrine diffuse dans la paroi de l’organe digestif.
C’est un tissu conjonctif dense qui renferme un grand nombre de vaisseaux sanguins et
Sous-muqueuse
(ou celluleuse)
lymphatiques, des follicules lymphoïdes, des cellules libres et des neurofibres. C’est grâce à ses
fibres élastiques abondantes que l’estomac, par exemple, reprend sa forme après avoir contenu
un repas copieux. Elle comporte les cellules nerveuses du plexus de MEISSNER, ou plexus sous-
muqueux, qui est le 1er principal plexus nerveux intrinsèque appartenant au système nerveux
entérique.
une couche longitudinale externe composées de myocytes lisses. Entre les 2 couches, on
trouve les cellules nerveuses du plexus d’Auerbach, ou plexus myentérique, qui le 2e plexus
nerveux intrinsèque appartenant au système nerveux entérique.
A plusieurs endroits, la couche circulaire s’épaissit pour former des sphincters qui régissent
le passage de la nourriture d’un organe à l’autre et qui empêchent le reflux.
La séreuse est la tunique la plus externe des organes intrapéritonéaux (qui se trouvent
dans la cavité abdominale et pelvienne : cette cavité est tapissée par une séreuse
appelée péritoine → voir le cours « péritoine »).
Dans l’œsophage, situé dans la cavité thoracique (donc pas de péritoine), la séreuse est
Séreuse / adventice
remplacée par une adventice. L’adventice est une enveloppe de tissu conjonctif dense
qui relie l’œsophage aux structures voisines.
REMARQUE :
Les organes rétropéritonéaux (situé dans la cavité abdominale mais en dehors de la cavité
péritonéale / non enveloppés par le péritoine) ont à la fois une adventice (du côté de la paroi
abdominale postérieure) et une séreuse (du côté de la face postérieure de la cavité
péritonéale).
(Essayez de faire le cours sur le péritoine puis revenez sur cette remarque, vous comprendrez
mieux )
Petit rappel embryologique : l’épithélium du tube digestif de l’œsophage jusqu’au rectum dérive de
l’entoblaste. Les autres tuniques sont d’origine mésenchymateuse.
Histologie de l’œsophage
La paroi de l’œsophage est faite des 5 tuniques (ou 4, selon l’enseignant) qu’on a décrites ci-dessus,
avec des particularités :
1) La muqueuse : comporte :
Un épithélium de type épidermoïde (pavimenteux stratifié non kératinisé).
Une lamina propria (chorion) dermo-papillaire avec une zone superficielle papillaire et
une zone profonde contenant des plexus vasculaires et nerveux, des glandes et des
infiltrats lymphoïdes.
2) La muscularis mucosae est sans particularités.
3) La sous-muqueuse : renferme des glandes acineuses mixtes.
4) La musculeuse : comme le reste du tube digestif, la musculeuse œsophagienne est
composée d’une couche interne circulaire et d’une couche externe longitudinale. Sa
particularité est que la nature de ses myocytes (fibres musculaires) varie en fonction du
segment considéré :
Au niveau du quart (1/4) supérieur, les fibres musculaires sont striées. Les fibres
circulaires forment le sphincter de la bouche de Killian.
Au niveau du 2e quart, elles sont mixtes (lisses et striées).
Au niveau de la moitié inférieure, elles sont lisses.
5) L’adventice : tissu conjonctif fibreux avec des cellules adipeuses.
Le centre nerveux qui contrôle la déglutition est situé dans le bulbe rachidien du tronc cérébral (plus
précisément au niveau du plancher du 4e ventricule). Il se trouve relié au centre de la respiration, de
vomissement, de salivation et au cortex frontal.
REMARQUE : le nerf vague est un nerf mixte, il convoie des informations motrices, sensitives,
sensorielles et surtout autonomes parasympathiques.
Processus de la déglutition :
1) Au repos :
REMARQUE :
2) Au cours de la déglutition :
suivants :
L’inhibition momentanée de la respiration (apnée) avec
fermeture de tous les passages d’air : le voile du palais s’élève
pour fermer l’orificeinférieur des fosses nasales, d’une part, et le
larynx s’élève pour fermer la glotte par l’épiglotte, d’autre part.
Le SSO se relâche permettant l’entrée du bol alimentaire dans
l’œsophage.
REMARQUE : si on essaie de parler ou d’inhaler tout en avalant, il peut arriver que la nourriture
pénètre dans les voies respiratoires, ce qui déclenche habituellement le réflexe de toux.
9. L’œsophage :
6. L’œsophage :
a) Est un organe du médiastin antérieur.
a) C’est un conduit musculo-
b) Il présente un rétrécissement
membraneux contractile.
aortique au niveau deT5.
b) Il fait suite au bord inférieur du
c) Son orifice terminal se trouve à 40cm
cartilage thyroïde.
des arcades dentaires.
c) Il mesure 35 cm de long.
d) Son segment cervical est en rapport
d) Sa tunique musculaire est
latéralement avec le nerf récurrent.
constituée detrois couches.
e) Son drainage veineux est tributaire
e) La couche musculaire superficielle
de la veine porte exclusivement.
est longitudinale.
Réponse : C
Réponses : AE
10. L’œsophage :
7. L’œsophage :
a) Il présente 3 tuniques :
a) Œsophage cervical est contenu
unemuqueuse, une musculeuse et
dans la gaine viscérale du cou.
une séreuse.
b) Il déborde à gauche la trachée
b) Il présente 2 rétrécissements
cervicale.
thoraciques.
c) Le nerf vague chemine en avant
c) Il traverse le hiatus œsophagien à
de l’œsophage thoracique.
hauteur de T9.
d) Le conduit thoracique monte en
d) Le nerf vague droit est situé en avant
arrière plus à droite de
de l’œsophage abdominal.
l’œsophage.
e) Il comporte un sphincter fonctionnel
e) Il présente 4 rétrécissements.
en haut et un sphincter anatomique
Réponses :AB en bas.
Réponse : A
8. L’œsophage :
11. L’œsophage :
a) Il fait suite au larynx au niveau de
a) L’œsophage cervical siège dans la
C6.
gaine vasculaire du cou.
b) l’œsophage abdominal fait 10cm
b) Le sphincter œsophagien inférieur
de long.
s’appelle bouche de Killian.
c) l’œsophage thoracique ne
c) Le hiatus œsophagien est situé à
présente pas de tunique séreuse.
hauteur de Th12.
d) il traverse le diaphragme au
d) Le cardia est situé à 35cm de l’arcade
niveau de T10.
dentaire inférieure.
e) L’orifice diaphragmatique
e) L’œsophage thoracique présente trois
œsophagien est inextensible.
niveaux de rapports anatomiques.
Réponses : CD
REPONSES : E
a) Muqueuse linguale.
b) Muqueuse palatine. 8. Quelle est l’origine embryologique de
c) Muqueuse jugale. l’épithélium de la muqueuse
d) Muqueuse œsophagienne quart œsophagienne ?
supérieur.
a) Entoblastique.
e) Muqueuse gingivale.
b) Mésoblastique.
c) Ectoblastique.
Réponse :D
d) Entoblastique et mésenchymateuse.
11. Sur une coupe de la muqueuse digestive critères vous basez-vous pour
examinée en microscopie optique, on reconnaitre le tiers supérieur de
observe ce conduit ?
-un épithélium de type a) Chorion glandulaire et
épidermoide. musculature lisse.
-un chorion dermo-papillaire, b) Chorion glandulaire et
présentant : musculature striée ou mixte.
Des plexus vasculaires et c) Chorion aglandulaire,
nerveux. musculeuse et adventice.
De glandes. d) Chorion glandulaire,
Des infiltrats lymphoïdes. musculeuse lisse et adventice.
De quel type de muqueuse
s’agit-il ?
Réponse : B
a) Muqueuse linguale.
b) Muqueuse palatine.
c) Muqueuse jugale. 14. A quelle formation histologique et
d) Muqueuse œsophagienne : topographique correspond la bouche de
quartsupérieur. Killian ?
a) Des fibres musculaires lisses à
Réponse : D
disposition longitudinale situées
au niveau du premier quart
12. Quelle est la différence de supérieur de l’œsophage.
structure entre le chorion de la b) Des fibres musculaires striées à
muqueuse buccale et celui de la disposition circulaire situées au
muqueuse œsophagienne au niveau du premier quart
niveau du tiers moyen de ce supérieur de l’œsophage.
conduit ? c) Des fibres musculaires striées à
a) Chorion dermo-papillaire en disposition circulaire situées au
terminaisons nerveuses. niveau de la moitié inférieur de
b) Chorion dermo-papillaire l’œsophage.
riche en glandes muqueuses. d) Des fibres musculaires mixtes
c) Chorion dermo-papillaire situées au niveau de la moitié
riche en glandes séro- inférieur de l’œsophage.
muqueuses.
Réponse : C
d) Chorion dermo-papillaire
aglandulaire.
2. Dans La déglutition : RF
5. A propos de la déglutition : RJ
a) Le temps œsophagien est
involontaire. a) Elle se décompose en trois
b) Le SSO se relâche par inhibition phases.
central des neurones somatiques. b) Elle est contrôlée par le bulbe
c) L’activité des différentes couches rachidien.
musculaires dans le corps de c) Le temps pharyngien est
l’œsophage est contrôlée par le involontaire.
système nerveux entérique. d) La relaxation du SSO débute le
d) Le SIO se relâche par inhibition temps œsophagien.
centrale des neurones somatiques. e) Toutes ces réponses sont
e) Le SIO se relâche par inhibition des justes.
fibres cholinergiques excitatrices.
REPONSES : E
REPONSES : B
REPONSES : B
REPONSES : D
• Paroi gastrique
Histologie
Anatomie : Estomac
I/-Définition :L’estomac (ou gaster) correspond au segment dilaté du tube digestif qui fait suite à
l’œsophage abdominal au niveau du cardia et se termine par le pylore suivi par le duodénum.
II/-Situation :
Elle occupe la région de ‘’l’hypochondre gauche’’et
de l’épigastre.
Elle est située dans ‘’la loge sous phrénique
gauche’’, se projetant sur le gril costal ‘’de la 5ème à
la 10ème cote’’.
Elle est située à gauche de la colonne vertébrale.
Son extrémité cardiale se projette sur le flanc
gauche de T10.
Son extrémité pylorique se projette sur le flanc droit
de L1.
Elle est située entre :
Le diaphragme en haut
Le mésocolon et le colon transverse en bas
‘’elle est sus-mésocolique’’.
La région cœliaque en dedans.
IV/-Morphologie :
2. Configuration externe :
2 faces : antérieure et postérieure limités par 2 courbures.
2 bords (ou courbures) : droit ‘’petite courbure’’ et gauche ‘’grande courbure’’.
2 orifices : cardia et pylore.
S’étend de l’incisure cardiale ‘’angle de His’’ (angle aigu formé entre le bord gauche
courbure (bord
gauche)
Remarque :
Les orifices
au bord droit de L1
Pylore
Jonction entre l’antre et le duodénum, marqué extérieurement par un sillon
3. Configuration interne :
La paroi gastrique est formé, de la superficie
vers la profondeur par :
Une séreuse.
Une musculeuse : 3 couches
Superficielle longitudinale
Moyenne circulaire
Profonde oblique
Remarque :
les déséquilibres entre les sécrétions acide et alcaline vont provoquer l’ulcère.
V/-Moyens de fixité et rapports péritonéaux : (voir les schémas qui suivent le tableau)
Le ligament gastrophrénique
Le diaphragme.
La poche rétrogastrique ou bourse omentale(anciennement
appelée l’arrière cavité des épiploons) : c’est un espace virtuel
entre le péritoine viscéral qui recouvre la face postérieure de
Partie verticale l’estomac et le péritoine pariétal postérieur, elle apparait
seulement en cas de pathologies.
Rapports en arrière, le péritoine pariétal postérieur.
postérieurs Le pôle supérieur du rein gauche, coiffé par la surrénale gauche.
La queue du pancréas.
la face gastrique de la rate.
Le mésocôlon transverse.
Partie le ligament gastro-colique
horizontale L’arcade du côlon ‘’arcade du RIOLAN’’ : c’est une arcade
artérielle qui relie le colon gauche au colon droit.
Grand omentum.
Antre Le colon transverse et son mésocolon.
L’angle duodéno-jéjunal.
VII/-Vascularisation :
1. Vascularisation artérielle :
→Entièrement assurée par les branches du tronc cœliaque qui nait de la face antérieure de l’aorte
abdominale à hauteur de T12, au-dessous du hiatus aortique, il se divise en 3 branches.
REMARQUE :
Les rameaux épiploiques des artères gastro-épiploiques ‘’droite et gauche’’ se réunissent pour
former l’arcade de BARKOW.
Formé par l’anastomose des Formé par l’anastomose des : Formé par l’anastomose des :
branches postérieures des :
Artère gastro-épiploique Artère oeso-cardio-
Artère gastrique droite. droite tubérositaire antérieure.
Artère gastrique gauche Artère gastro-épiploique Artère oeso-cardio-
gauche tubérositaire postérieure.
(gastro-épiploique = Les vaisseaux courts de
gastro-omentale) l’estomac.
2. Drainage veineux :
Le drainage veineux se fait par les systèmes de la petite courbure, de la grande courbure et
de la grosse tubérosité. Ils se jettent tous dans la veine porte (le drainage veineux de
l’estomac est tributaire de la veine porte), elle conduit au foie le sang veineux des différents
segments du tube digestif, le foie, la rate.
Trois branches contribuent à la formation de la veine porte :
Veine mésentérique supérieure ou grande veine mésentérique.
Veine splénique.
Veine mésentérique inférieure.
3. Drainage lymphatique :
Draine les 2/3 droits de la Draine le 1/3 gauche de la Draine la partie horizontale
portion verticale. Se dirigent portion verticale. Se dirigent de l’estomac, présente 2
vers : vers : parties :
1) Parasympathique :
Permet :
Contraction gastrique
Relâchement du pylore
Augmente les secrétions gastriques
I/-Introduction :
Couche des cryptes Cryptes basses et larges Cryptes sont profondes et étroites
Couche lymphoïde
a- L’épithélium de revêtement :
Il estprismatique simple reposant sur une membrane basale.
Il est de type cubique vers le fond des cryptes ou s’observent des divisions cellulaires.
Cet épithélium est formé de mucocytes ou cellules mucipares à pôle apical ferme.
Ce sont des glandes en tube contournées (elles apparaissentcoupées sur de multiples incidences).
Elles présentent une lumière large.
Chaque tube glandulaire est formé d’une assise cellulaire unique reposant sur une membrane basale.
Cette assise cellulaire présente types de cellules : les cellules à mucus (mucocytes ou cellules à pôle
muqueux fermé) et les cellules argentaffines (neuroendocrines).
un critère topographique
Les cellules
disséminées dans l’épithélium de la paroi des glandes fundiques et pyloriques
argentaffines (ou
neuroendocrines) 3 critères cytologiques
un critère topographique
3 critères cytologiques
Les cellules
Présentent à décrire une forme cubique, elles sont de petite taille.
mucipares (ou
les 2/3 supérieurs du cytoplasme sont bourrés de boules de mucigène PAS+ plus
cellules à pole
muqueux ouvert) grosses que celles des mucocytes de revêtement.
Leur noyau est souvent en mitose, il s’agit alors de cellules jeunes évoluant soit du
côté des mucocytes de revêtement soit du côté des cellules glandulaires.
Un critèretopographique
un critère topographique
3 critères cytologiques
Les cellules
principales Cellules hautes à limites peu marquées.
Morphoplasme élaborateur abondant, notamment un ergastoplasme
particulièrement développé (où s’effectue la synthèse protéique).
De nombreux grains de sécrétion séreux ou grains de zymogène de nature
protéiques ‘’en particulier la pepsine’’ situés au pôle apical.
un critère topographique
Les cellules
disséminées dans l’épithélium de la paroi des glandes fundiques et pyloriques
argentaffines (ou
neuroendocrines) 3 critères cytologiques
(Schéma bonus)
2. La muscularis mucosae : mince avec des fibres musculaires lisses déposées en 2 couches :
Interne circulaire
Externe longitudinale
Un réseau sous séreux Un plexus sous séreux qui reçoit Le réseau sous péritonéal
Au niveau de la d’où partent les branches les veines ayant traversées la draine les lymphatiques
séreuse perforantes traversant la musculeuse ayant traversé la
musculeuse. musculeuse.
III/-Histophysiologie gastrique :
(Bonus)
I-Généralités :
1. Fonctions de l’estomac :
2. Relations structures-fonctions :
L’épithélium gastrique présente des plis au fond desquels s’ouvrent des glandes. Il est formé de :
Cellule Sécrétion
3. Le contenu de l’estomac : chyme gastrique est la mixture des aliments et des sécrétions
gastriques, ayant un aspect opaque, laiteux et semi liquide ou pâteux.
II/-Motilité gastrique :
La motricité gastro-intestinale est un des éléments majeurs du confort digestif et la bonne santé
de l’individu.
Elle présente deux aspects distincts selon la période inter-digestive(entre les repas) ou
postprandiale(juste après le repas).
2. Contractions gastriques :
a/-Introduction :
L’activité motrice des muscles lisses digestifs dépend de la survenue d’ondes lentes générées par
les cellules de Cajal qui sont douées d’une activité électrique spontanée (pacemaker).
Ces ondes lentes se propagent aux cellules musculaires lisses tout au long du tube digestif.
Les potentiels d’action des cellules musculaires lisses sont responsables de la survenue
del’activité mécanique(contraction, relâchement).
REMARQUE :
Les cellules de Cajal ressemblent aux cellules contractiles mais ne se contractent pas.
Ces ondes lentes ‘’activité pacemaker’’ sont TOUJOURS PRESENTES, mais n’induisent pas de
contraction musculaire, cette dernière nécessite la présence de potentiel d’action ‘’sous contrôle
du système nerveux’’.
Les variations rythmiques du potentiel de membrane des cellules de Cajal sont transmises aux
cellules musculaires lisses et donnent naissance à un rythme électrique de base (REB) appelé
ondes lentes.
Ces dernières ne déclenchent pas de contractions musculaires que si leur sommet est
surchargé de potentiels d’action répondant à un stimulus(le plus important : la distension du
tube digestif).
Ces ondes lentes ou rythme électrique de base (REB) rapprochent le potentiel de membrane
des cellules musculaires lisses du potentiel seuil → afin de les préparer à la contraction.
Œsophage Absentes
Fundus 3 cycles/min
Antre 1,5 cycles/min
Duodénum 12 cycles/min
Intestin grêle 8-9 cycles/min
Iléon 7 cycles/min
c/-Ondes de brassage :
REMARQUE :
Contractions de faim : ne rentrent pas dans le cadre de la motilité gastrique, ce sont des
contractions tétaniques intenses qui apparaissent lorsque l’estomac est resté vide pendant
longtemps (12-24 heures après le dernier repas). Le sujet ressent une douleur appelé crampe de faim.
3. Motilité pariétale :
L’estomac proximal est un réceptacle dans lequel les aliments ayant transité par l’œsophage vont
d’abord être stockés et mélangés à la sécrétion gastrique.
Lors du repas :
Relaxation réceptive dite adaptative.
Due à un réflexe vago-vagal sous contrôle des fibres nerveuses non adrénergiques non
cholinergiques du nerf vague.
Phase quiescente.
Phase I
45-60 Présence d’ondes lentes.
min Sans survenue de potentiel d’action.
En période de jeûne :
Le pylore est en phase avec la motricité antrale :
Lors du repas :
Il y’ a une activité péristaltique (apparition d’un anneau au niveau de la partie moyenne de
l’estomac).
Les ondes de contraction de l’antre exercent des pressions importantes sur le contenu
gastrique qu’elles malaxent et pétrissent.
1. Quand une onde phasique démarre à la partie moyenne du corps gastrique, le pylore est
ouvert.
2. Le gradient de pressions entre l’antre et le duodénum est faible mais suffisant pour assurer
l’évacuation des liquides et des petites particules.
3. Au fur et à mesure que l’onde s’approche du pylore, le gradient de pressions augmente et le
pylore se ferme. Ceci entraîne une rétropulsion du contenu antral et son broyage(il butte
contre la paroi gastrique et redescend).
4. Vidange gastrique :
La vidange gastrique est l’étape limitante des phénomènes qui aboutissent à l’absorption
intestinale des aliments.
Elle débute quelques minutes après le début du repas.
Il semble que l’antre pylorique, le pylore et la portion du duodénum fonctionnent comme une
unité de contrôle de la vidange gastrique.
a/-Contrôle nerveux :
b/-Contrôle hormonal :
La ghréline, hormone synthétisée par l’estomac et impliquée dans la prise alimentaire (orexigène)
stimule la sécrétion gastrique acide et la vidange gastrique
La sécrétion gastrique représente la seconde sécrétion intervenant dans la digestion des aliments.
Elle est dominée par la sécrétion de l’acide chlorhydrique et celle du facteur intrinsèque.
REMARQUE :
Il existe une sécrétion acide basale tout le temps.
Tous les types de sécrétions digestives sont maximaux pendant les repas.
1. Composition du suc gastrique :
Le suc gastrique est un liquide acide, incolore et visqueux, dont le débit de 1 L à 1,5 L est rythmé par
les repas. Il est composé de :
REMARQUE :
Nerf vague
Nerf vague
GRP
ACH
Cellule G
Gastrine
Cellule pariétale
Cellule pariétale
Les cellules G, en réponse à la distension gastrique et à la présence de nutriments dans l’estomac (en
réponse à la nature et le type du nutriment, surtout si c’est des acides aminés),sécrète la gastrine qui
va :
De façon directe :la gastrine stimule les cellules pariétales et donc sécrétion acide.
De façon indirecte : la gastrine ou ACH, stimule les cellules entérochromaffines (ECL) qui vont
sécréter l’histamine qui va stimuler les cellules pariétales et donc sécrétion acide.
REMARQUE :
L’acidité gastrique n’est pas maximale au début des repas. En réalité, les aliments ont un
pouvoir tampon donc ils vont tamponner l’acidité gastrique au début du repas. Suite à la
stimulation de la sécrétion acide, ce pouvoir tampon est dépassé(ne peut plus tamponner
l’acidité gastrique), d’où l’installation de l’acidité vers la fin du repas.
Le nerf vague lorsqu’il est stimulé, il inhibe les cellules D. Les cellules D inhibent les cellules G
d’où la diminution de la sécrétion de Gastrine et donc diminution de la sécrétion acide.
Cellules G
Gastrine Cellules
entérochromaffines (ECL)
Cellules pariétales
Sécrétion acide
Sécrétion acide
REMARQUE :
4) L’Estomac :
16) les cellules mucipares de la glande 19) Quelle est la nature de la vascularisation
fundique del’estomac : de lamuqueuse gastrique :
a. se localise au fond des glandes a. Système porte artériel.
fundiques. b. Réseau capillaires inter
b. Ont une forme prismatique. glandulaireartério-veineux.
c. Présente un noyau qui est souvent c. Triple réseau vasculaire Artériel,
enmitose. veineux etlymphatique.
21) les cellules bordantes de l’estomac : 25) la stimulation du nerf vague. Entraîne :
a. appartiennent à l’ensemble des a. Une activation des cellules G par le
cellulesneuroendocrines du tube biais del’acétylcholine.
digestif. b. Une inhibition des cellules D à
b. Sont situées au niveau du fond de la somatostatine.
glande. c. Une inhibition du péristaltisme
c. Sont de petites tailles riches en antrale.
mitochondries. d. Une accélération de la vidange
d. Sont en retrait par rapport aux gastrique viala libération du VIP.
cellulesprincipales. e. Un relâchement de l’estomac
e. Produisent le pepsinogène. proximal via lalibération
REPONSES : D d’acétylcholine.
REPONSES : B
Physiologie
26) le temps de demi vidange des solides
22) l’épithélium gastrique est formé de : digestibles. Cocher la réponse fausse :
a. cellules pariétales secrètent l’acide a. Est de 120 min.
chlorhydrique et le pepsinogène. b. Dépend de la nature des constituants
b. Cellules principales secrètent durepas.
essentiellement la lipase. c. Est accéléré par la sécrétine.
c. Cellules G secrètent la gastrine. d. Est accéléré par la motiline.
d. Cellules entérochromaffine like e. Est accélérée par l’acétylcholine
secrètentl’histamine et l’acétylcholine REPONSES : C
e. Cellules à mucus secrètent les HCO3-et
lefacteur intrinsèque. 27) dans le contrôle de la motricité gastrique,
REPONSES : C le nerf vague :
a. stimule la contraction de l’estomac
23) au niveau gastrique le nerf vague proximal.
estresponsable de tous ces effets sauf un : b. Entraîne un relâchement de
a. stimule le péristaltisme antral. l’estomac.
• Duodénum
Histologie • Pancréas exocrine
• Sécrétion pancréatique
Physiologie
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
IV/-Le duodénum :
C’est le segment du tube digestif qui fait suite à l’estomac au niveau de la jonction duodéno-
pylorique qui est marquée par un sillon : sillon duodéno-pylorique, et se termine par le jéjunum
au niveau de la jonction duodéno-jéjunal formant l’angle duodéno-jéjunal.
C’est la partie initiale de l’intestin grêle enroulée en forme d’anneau autour de la tête du
pancréas.
Sillon duodéno-
pylorique
Angle
duodéno-
jéjunal
122
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
1. Forme : Il a la forme d’un anneau ou d’un cadre ouvert à gauche mais il peut aussi prendre
d’autres formes : O, C, U, V.
2. Dimensions :
Diamètre 3 à 4 cm
30 cm, avec :
D1 → 5 cm
Longueur D2 → 10 cm
D3 → 10 cm
D4 → 5 cm
123
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
V/-Le pancréas : C’est une glande mixte (endocrine et exocrine), encastrée par sa tête dans le cadre
duodénal, reliée à celui-ci par des canaux pancréatiques où vont être déversé les enzymes, qui vont
se jeter en regard de D2.
1. Situation :
Profondément situé dans la région
épigastrique, contre le plan pré-vertébral se
projetant :
En avant de L1, L2.
Entre le duodénum et la rate.
En arrière de l’estomac.
Il est à cheval sur le rachis.
Presque entièrement sus-mésocolique.
124
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Présente 4 parties :
Tête : volumineuse, renflée, située à droite :
présente un prolongement inférieur Le
processus uncinatus (ou crochet du pancréas ou
petit pancréas de Winslow)
Isthme (col) : Segment rétréci reliant la tête et le
corps
Corps : partie allongée et étroite
Queue : extrémité gauche de la glande (gauche
et supérieure).
3. Dimensions :
Poids 70 à 80 grammes
Longueur 15 cm (tête : 6-7cm)
Epaisseur 2-3cm
125
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
126
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
VII/-Moyens de fixité :
Le bloc duodéno-pancréatique est situé dans la loge duodéno-pancréatique.
Cette loge est limitée en avant par le péritoine pariétal postérieur, et en
arrière par :
Replis A droite : Le fascia d’accolement de Treitz : fixe la tête du pancréas et le
péritonéaux cadre duodénale. Seule la partie initiale de D1 (bulbe duodénal) est
entièrement péritonisée et mobile dans la grande cavité péritonéale.
A gauche : Le fascia de Toldt rétro-pancréatique : fixe le corps du
pancréas.
Les vaisseaux Comme les vaisseaux mésentériques supérieurs (artère et veine).
Les voies biliaires Comme le conduit cholédoque.
Les omentums Comme l’omentum pancreatico-splénique : relie la queue du pancréas a la
(épiploons) face interne de la rate.
Le mésocolon C’est le méso du côlon transverse. Un méso est un accolement de deux
transverse feuillets du péritoine reliant le péritoine pariétal postérieur à un viscère.
Les viscères Rate, foie, vésicule biliaire.
127
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
REMARQUE :
Le bulbe duodénal (extrémité mobile de D1) et la queue du pancréas sont à l’intérieur de la cavité
péritonéale.
Le reste est en position rétro-péritonéale (en arrière du péritoine pariétal postérieur PPP).
128
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
VIII/-Vascularisation artérielle :
Assurée par des artères naissant du tronc cœliaque et l’artère mésentérique supérieure, elles
s’anastomosent entre elles formant :
L’arcade rétro-
L’artère pancréatico-duodénale supérieure droite
pancréatique ou artère
Qui naît de l’artère gastro-duodénale ‘’qui nait à son tour de l’artère
pancréatico-duodénale
La tête du pancréas
129
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
IX/-Drainage veineux : tributaire du système porte (veine porte), les veines sont satellites des
artères.
130
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
X/-Drainage lymphatique :
Les vaisseaux lymphatiques suivent le courant artériel. Ils rejoignent les lymphonœuds qui se
trouvent :
Ils s’agit des nœuds spléniques, mésentériques et hépatiques qui vont tous rejoindre les
lymphonœuds cœliaques.
XI/-Innervation :
Les nerfs du BDP proviennent du plexus cœliaque qui a une double afférence ; sympathique et
parasympathique.
Des fibres parasympathiques provenant principalement du nerf vague droit, issu du tronc
cérébral dans le crâne.
Des fibres sympathiques provenant des nerfs grands splanchniques, petits splanchniques et
splanchniques imus, issus des troncs sympathiques dans le thorax.
131
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Le duodénum
(Voir le cours sur l’histologie de l’intestin grêle)
a/ Epithélium :
Cette muqueuse est formée d’un épithélium prismatique simple, constitué de cellules à plateau
strié entre lesquelles sont intercalées quelques cellules caliciformes.
Est soulevée de villosités de petite taille, foliacées, se continuant en courtes invaginations, les
glandes de Lieberkühn.
Les glandes de Lieberkühn : Les cellules de Paneth, au fond des glandes de Lieberkühn, sont
reconnaissables à leurs granulations cytoplasmiques éosinophiles. Les cellules argentaffines ne
sont pas visibles en l’absence de techniques particulières.
b/ Le chorion de la muqueuse : forme l’axe des villosités (artériole, veinule, réseau capillaire,
chylifère ; histiocyte et lymphocyte) et entoure les glandes. Présente des points lymphoïdes.
Les glandes de Brunner : sont particulières au duodénum. Ce sont des glandes en tube,
ramifiées et contournées, de type muqueux. Elles sont groupées de part et d’autre de la
muscularis mucosae qu’elles dissocient souvent (peuvent déborder sur la sous-muqueuse)
La paroi glandulaire est enveloppée par une vitrée sur laquelle repose un épithélium
cubique simple présentant un seul types cellulaire ‘’Les mucocytes’’ qui présentent :
Un noyau : arrondi ou déformé déjeté à la base de la cellule ;
Un cytoplasme : clair, présente dans ces 2/3 supérieurs des boules de mucigènes PAS+
(Ces cellules sécrètent l’urogastrine qui inhibe la sécrétion gastrique).
4. La musculeuse : la couche interne est faite de fibres circulaires ; la couche externe, de fibres
longitudinales. Entre les deux, le plexus d’Auerbach.
132
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
133
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Le pancréas
I/-Généralités :
1) Sur le plan morphologique : Il mesure 20 à 25 cm de long chez l’adulte et pèse entre 60 et 100
grammes. Il est composé des éléments suivants :
Une tête dans la cavité duodénale.
Un corps sur la ligne médiane.
Une queue.
2) Sur le plan embryologique : d’origine
entoblastique.
3) Sur le plan histologique : glande tubulo-acineuse
composée plurilobulaire.
4) Sur le plan physiologique : le pancréas assure une
double sécrétion :
Exocrine : liée aux acini séreux avec leurs
conduits excréteurs. Constitue presque la
totalité de l’organe, il élabore le suc pancréatique. Cette glande exocrine est appelée la
glande salivaire abdominale.
Endocrine : impliquant des amas cellulaires particuliers appelés ilots de Langerhans.
II/-Structure :
1) Une capsule périphérique d’enveloppe :
mince conjonctivo-élastique, des cloisons
issues de la face profonde de cette capsule
délimitant les lobules glandulaires. Ces
cloisons logent des gros canaux excréteurs,
des vaisseaux sanguins et des nerfs.
2) Un parenchyme glandulaire : comporte :
Des acini séreux.
Des plages claires faites de cellules
endocrines : les ilots de Langerhans
(particulièrement abondant dans la queue
du pancréas).
134
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
En microscopie éléctronique
La matrice cytoplasmique se caractérise
par :
Un ergastoplasme abondant diffus
lamellaire entouré de très nombreux
ribosomes libres ou groupés en amas.
Des chondriomes allongés ou arrondis
Appareil de Golgi développé dont les
vacuoles sont à l’origine de grains de
sécrétions.
Grains de sécrétions (zymogènes)
denses supra-nucléaires, chaque grain
à contenu homogène est limité par une
cytomembrane d’origine golgienne.
Avec les pôles Aplatie, petite de taille.
apicaux des cellules Forme variable : étoilée et fusiforme.
séreuses, Pourvue de prolongements
Les cellules centro-acineuses
135
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Mise en
Excrétion
charge
136
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
De l’eau.
Des électrolytes, dont le plus important est l’HCO₃⁻ qui permet la neutralisation du chyme
gastrique permettant ainsi l’action des enzymes pancréatiques.
Des enzymes pancréatiques : le pancréas est l’organe qui produit le plus de protéines par
gramme tissu : 6 à 20 grammes/jour qui sont pour la plus part des enzymes ayant un rôle
fondamental dans la digestion des aliments.
137
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
1. Régulation hormonale :
L’arrivé du suc gastrique acide dans le duodénum provoque la libération de la sécrétine, qui
stimule les cellules canalaires d’où sécrétion pancréatique alcaline de volume important
(sécrétion aqueuse de HCO₃⁻), qui a pour rôle de tamponner (neutraliser) le chyme gastrique.
L’arrivé des protéines et des lipides dans le duodénum provoque la libération de la CCK
(cholécystokinine) qui va stimuler les cellules acineuses d’où sécrétion pancréatique de volume
réduit riche en enzymes.
-Par action indirecte : en stimulant des afférences vagales, puis une réponse cholinergique s’exerce
sur les cellules acineuses.
La gastrine : A les mêmes effets que la CCK (elles ont presque la même structure) mais à moindre
degrés stimule la libération d’enzymes.
Le glucagon et la somatostatine : inhibe la sécrétion pancréatique.
138
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Remarque :
La stimulation de la sécrétion pancréatique est liée à la prise de repas, en dehors des repas la
sécrétion pancréatique est faible.
Etapes :
1. Phase céphalique : la stimulation est en réponse à la vue, l’odeur et le gout des aliments.
Représente 30 % de la sécrétion maximale, sous le contrôle du nerf vague.
2. Phase gastrique : déterminée par la distension gastrique, des réflexes impliquant le nerf vague
sont mis en jeu.
3. Phase intestinale : la plus importante :
o Le contenu acide du duodénum, induit la sécrétion de la sécrétine qui stimule la sécrétion
bicarbonatée (HCO₃⁻).
o L’arrivée des acides aminés et des acides gras, induit la sécrétion de la CCK qui stimule la
sécrétion enzymatique.
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QCM omentale
b. Glande à sécrétion strictement
exocrine
ANATOMIE c. La pince mésentérique est située sur
la face antérieure de la queue du
1) Le duodénum :
pancréas
a. Il a la forme d’un cadre ouvert à droite d. La tête du pancréas répond par sa
b. La partie initiale de D1 est appelée face postérieure à la veine porte
bulbe duodénale e. Son drainage est tributaire du système
c. Il mesure environ 30cm de long porte
d. Son génus supérieur est en contact
avec le foie REPONSES : A, E
e. Dans la papille majeure s’ouvre le
conduit pancréatique accessoire 5) Le duodénum :
a. La papille duodénale majeure s’ouvre
REPONSES : B, C, D à la paroi latérale de D2
b. Segment du tube digestif entièrement
2) Le BDP :
rétro-péritonéale
a. Est un organe rétro-péritonéale c. Se continue par l’iléon à hauteur de L2
b. Il est fixé à la paroi postérieure par le d. Le bulbe duodénal constitue son
fascia de TREITZ segment proximal
c. Il est vascularisé exclusivement par le e. Le génus supérieur est la jonction
tronc cœliaque entre D1 et D2
d. Il est drainé exclusivement par le
système porte REPONSES : D, E
e. Il se projette sur la colonne vertébrale
de L1 à L4 6) Le duodéno-pancréas :
a. L’isthme du pancréas répond en
REPONSES : A, B, E arrière à la veine porte
b. Toute la sécrétion exocrine et
3) Le BDP :
endocrine du pancréas est déversée
a. La tête du pancréas se projette sur la dans le canal de WIRSUNG
colonne vertébrale à hauteur de L2 et c. L’uncus pancréatique est aussi appelé
L5 petit pancréas de Winslow
b. La queue du pancréas est entièrement d. Le canal de Wirsung débouche dans le
recouverte de péritoine duodénum au niveau de la petite
c. Le bulbe duodénal est entièrement caroncule, ou papille mineure
intra-péritonéal e. L’artère splénique contribue à la
d. Au niveau de D2, s’ouvrent les vascularisation de la tête du pancréas
conduits pancréatiques et biliaires
e. L’arcade artérielle antérieure est une REPONSES : A, C
anastomose entre l’artère hépatique
commune et l’artère mésentérique 7) BDP :
supérieure a. Le pancréas est une glande à sécrétion
strictement exocrine.
REPONSES : B, C, D, E b. Le pancréas est séparé de l’estomac
par la bourse omentale.
4) Le pancréas :
REPONSES : C
REPONES : E
• Jéjuno-iléon
Histologie
I/-Jéjuno-iléon :
1. Définition :
C’est la portion mobile de l’intestin grêle, fait
suite au duodénum (D4 : 4ème portion du
duodénum) à l’angle duodéno-jéjunal, et se
termine au niveau du colon ascendant à la
jonction iléo-caecale (iléo-colique) par une
valvule ‘’valvule de Bauhin’’ et se poursuit par le
gros intestin.
Il est entièrement sous-mésocolique
Participe à la digestion, mais joue aussi un rôle
important dans l’absorption des aliments.
On lui distingue une première partie « le jéjunum » et une seconde « l’iléon ».
2. Description :
Sa longueur est variable selon les individus entre 5 et 6
mètres.
Son diamètre est de 2 cm.
Formé de 14 à 16 anses mesurant chacune de 20 à 40
centimètres.
80 centimètres avant l’angle iléo-caecal peut se trouver
un diverticule inconstant le diverticule de Meckel,
inconstant, (reliquat du canal omphalo-mésentérique).
Présente : un bord mésentérique (fixé au mésentère) et
un bord anti-mésentérique (libre).
1. Définition :
Le mésentère est le méso des anses grêles, dont il renferme
les vaisseaux et les nerfs. Il a une forme d’éventail dont les
plis soutiennent les anses grêles.
C’est une cloison à deux feuillets qui traverse obliquement
l’étage sous-mésocolique.
145
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
III/-Les rapports :
Le rachis
Au milieu L’aorte
La veine cave inférieure (VCI)
En arrière
Reins
Les organes rétro-
péritonéaux Uretères
Le grand omentum (grand épiploon) sépare les anses grêles de la paroi abdominale
En avant
antérieure
Le colon transverse et son méso
En haut
A distance l’étage sus-mésocolique
Le colon pelvien
En bas Le rectum
Les organes génito-urinaires
Caecum
A droite
Colon droit
A gauche Colon gauche
146
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
(Schémas bonus)
147
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
IV/-Vascularisation artérielle :
Assurée par l’artère mésentérique supérieure, sa longueur est de 20 à 25 cm et son calibre à son origine est de
12mm.
Nait à la face antérieure de l’aorte abdominale, à angle aigu, en regard de L1, au-dessous de
Origine l’origine du troc cœliaque.
148
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
VI/-Drainage lymphatique :
Ils sont satellites des vaisseaux, chemine
dans le mésentère.
Leur importance est capitale puisqu’ils
participent à l’absorption intestinales de
certains nutriments, se drainent dans la
citerne de chyle (de Pecquet) ou ampullaire,
après avoir passé par des lymphonoeuds, à
l’origine du conduit thoracique.
VII/-Innervation : Elle est sympathique et parasympathique. Ils sont satellites des artères et vont
former des filets nerveux issus des :
VIII/-Anatomie clinique :
La mobilité des anses grêles permet d’utiliser
un segment d’intestin pour remplacer un
autre organe.
La mobilité se trouve sur les scanners.
Elle permet d’extériorer une anse grêle en
chirurgie.
149
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
150
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
CELL
SITUATION CARACTERISTIQUES ILLUSTRATION
ULE
Au niveau du Forme prismatique haute (sauf au niveau du
sommet de la sommet de la villosité intestinale où elle est
villosité intestinale. cubique).
Dans leurs portions basales les entérocytes
ménagent des petits espaces : Fentes de
GrunHagen.
Plateau strié au pôle apical, formé de microvillosités
digitiformes régulières, perpendiculaires à la
surface cellulaire. L’axe de chaque microvillosité est
ENTEROCYTE OU CELLULE A PLATEAU STRI
formé de microfilaments.
La matrice cytoplasmique renferme :
Un réticulum endoplasmique en rapport
avec de nombreuses vésicules de
pinocytose au pôle apical.
Un chondriome bipolaire (chondriome =
ensemble de mitochondries).
Un ergastoplasme tubulaire diffus souvent
lié aux chondriosomes.
Un appareil de Golgi supra-nucléaire.
Chylomicrons (enclaves lipidiques).
Glycogène.
Noyaux ellipsoïdes allongés selon le grand axe de la
cellule, occupe la partie cellulaire moyenne. Ils sont
tous situés au même niveau.
(Ces noyaux sont souvent en mitose au fond des
glandes de Lieberkühn : il s’agit alors de cellules
indifférenciées)
La membrane plasmique présente des bandelettes
de fermeture au pôle apical, des desmosomes de
plaques d’attachement et des dispositifs
d’engrangement sur ses faces latérales.
o Absentes au Insérés sur un pied étalé sur la membrane basale,
LES CELLULES CALICIFORMES A MUCUS
les flancs de (Le mucigène est élaboré en majeur partie par l’appareil
cette dernière. de Golgi qui fournit en outre la cytomembrane
o S’observent au d’enveloppe).
niveau des
glandes de
Lieberkühn, mais
à partir de la
zone moyenne
seulement.
151
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
152
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
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MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Double réseau capillaire : Des veinules issues des : réseau intra-muqueux qui
Profond : autour des Réseaux capillaires draine la lymphe :
glandes. villositaires. Des chylifères.
Superficiel : Réseaux capillaires Du réseau lymphatique
Muqueuse
constituant un glandulaires. intra-glandulaire.
bouquet terminal Se jettent dans les plexus de
dans chaque villosité. la sous muqueuse.
IV/-Innervation : assurée par les ganglions nerveux intra-muraux : myentérique d’Aurbach et sous-
muqueux de Meissner, essentiellement végétatif parasympathique.
154
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Motilité intestinale
I/-Introduction :
L’intestin grêle mesure environ 5 à 6 mètres. Il reçoit le chyme gastrique qui se mélange aux
différentes sécrétions biliaires, pancréatiques et intestinales.
La longueur et la lenteur de la progression du contenu donnent le temps nécessaire à la digestion
enzymatique qui nécessite des phénomènes moteurs et chimiques.
II/-Définition de la motilité : Son rôle est le brassage des aliments avec les différentes sécrétions
pour favoriser l’absorption et assurer la propulsion.
C’est une onde péristaltique unique qui parcourt l’ensemble de l’intestin en 90minutes. Elle est
Les
interrompue brutalement par la prise alimentaire : C’est ce que l’on appelle : complexes
mouvements
migrants inter-digestifs ou complexes migrants moteurs (CMM).
à jeun
155
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
III/-Régulation de la motilité :
Activateur (stimule) Inhibiteur (inhibe)
Au cours des repas, les fibres nerveuses Au cours des repas, les fibres
afférentes peuvent être à l’origine de nerveuses afférentes peuvent être à
reflexe activateur. l’origine de reflexe inhibiteur.
Réflexe
Ceux qui renforcent la motricité : CCK, la Ceux qui freinent la motricité : VIP,
Hormonale
Digestion et absorption
II/-Sécrétions intestinales :
1. Différentes sécrétions :
1500ml de liquide sont déplacés chaque jour du sang bers la lumière intestinale à travers la paroi intestinale,
par le mécanisme suivant : ‘’il existe une sécrétion de plusieurs ions minéraux par l’épithélium intestinal et
donc l’eau suit par osmose’’ : c’est une sécrétion alcaline contenant du mucus contre l’acidité du chyme qui
passe de l’estomac vers le duodénum qui est hypertonique (acide).
156
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
157
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
L’ingestion journalière Les lipides sont des substances Les monoglycérides, les acides
des lipides est de 50 à hydrophobes requiert la formation d’une gras, les vitamines liposolubles
80 g/jour. Sous forme émulsion, assurée par des molécules libres et les lysolécithines
de : amphipatiques (le pole hydrophobe fixe diffusent à travers la membrane
Triglycérides tout ce qui est lipide, le pole hydrophile cellulaire pris en charge par :
Phospholipides creuse son chemin dans le milieu aqueux). o Les liver Fatty Acid Binding
Cholestérol libre Les gouttelettes lipidiques sont stabilisée Protein (L-FABP) ‘’d’origine
Cholestérol par des acides gras, des protéines et des hépatique’’
estérifié sels biliaires. Le but de la formation de o Les intestine Fatty Acid
Vitamines l’émulsion lipidique est de faciliter leur Binding Protein (I-FABP)
liposolubles (A, déplacement dans le milieu aqueux, et ‘’d’origine intestinale »
D, E, K) aussi faciliter leur digestion par les Pour le cholestérol :
généralement enzymes. Protéine de transport des
estérifiés ①La digestion des triglycérides débute stérols
dans l’estomac par l’action de la lipase Au niveau de l’entérocyte :
gastrique libérant des diglycérides et des Les acyl transférases
Les lipides acides gras. rattachent les radicaux
②Au niveau du duodénum, 3 types de d’acides gras aux
lipases vont agir : monoglycérides reformant
La lipase pancréatique : Agit sur les ainsi les triglycérides.
triglycérides formant des micelles, La lysolécithine en lécithine
des petites boules ‘’particules Les acides gras vont
lipidiques’’ de 3 à 5 nm formées de reconstituer les
monoglycérides, acides gras, phospholipides et le
phospholipides et sels biliaires, cholestérol
recouvertes de substance hydrophile. Les vitamines liposolubles
(L’intestin est formé d’une couche d’eau sont estérifiées
immobile ce qui nécessite la formation de Les lipides ainsi reconstitués
micelles d’enveloppes hydrophiles, doivent quitter la cellule et
arrivées à la membrane de l’entérocyte se transporter par le sang en
elles s’ouvrent libérant les lipides) formant 2 types de
lipoprotéines :
158
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Les VLDL
Presque la même structure,
renferment une protéine B100
synthétisée en majeur partie par
le foie (une petite partie par
l’intestin) rejoignent le sang
portal quittant l’entérocyte par
exocytose par le pole basolatéral.
Chylomicrons ≥ VLDL
L’absorption de l’eau s’agit d’un flux positif (absorption) chez le sujet sein.
Eau Son mécanisme principal est osmotique (passage de l’eau du milieu moins concentré vers le milieu
le plus concentré).
159
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Au niveau jéjunal l’absorption des glucides et des acides aminés entrainent celle de l’eau et du
sodium.
C’est une absorption paracellulaire, mais peut être aussi transcellulaire.
Son absorption se fait par 3 processus transcellulaires :
Sodium Diffusion passive.
Na+ Transport neutre sans énergie mais avec une autre molécule (passif).
Cotransport avec les petites molécules : glucose, acides aminés (actif).
Passive au niveau de l’intestin grêle.
Son absorption augmente quand on prend des aliments riches en K+.
Potassium
98% du K+ ingéré est absorbé.
K+
Son taux est bien défini dans la cellule, c’est pour cela qu’il est soumis à une régulation grâce au
rein.
Bicarbonat L’ion HCO3- est absorbé grâce à une sécrétion active de H+ au niveau du jéjunum.
es HCO3-
Mécanisme actif nécessitant la présence du Fi (facteur intrinsèque) élaboré par
Vitamine
l’estomac, se fait au niveau de l’iléon.
B12
L’anémie mégaloblastique est une carence en vitamine B12. Pour détecter la cause
Vitamines on effectue « un Test de Shilling » : On donne au patient la vitamine B12 + Fi : si
l’absorption se fait càd le problème est au niveau du Fi.
Absorbé grâce à un cotransport vitamine C/Na+
Vitamine C
2 mécanismes d’absorption :
Calcium Mécanisme passif non saturable : absorption paracellulaire toute au long du tube digestif.
Ca2+ Mécanisme actif saturable : il existe des transporteurs régulés par le 1,25
dihydrocholécalciférol (métabolite de la vitamine D) au niveau du duodénum.
160
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
QCM supérieure
REPONSES : A, B, C, D
ANATOMIE
4) L’intestin grêle :
1) L’intestin grêle : a. C’est la partie fixe de l’intestin.
a. Il est formé par le jéjunum et l’iléon b. Il présente deux parties : une sus-
encadrés par le colon mésocolique et une sous-
b. Il commence à l’angle duodéno-jéjunal mésocolique.
et se termine à la jonction iléo-caecale c. Son diamètre augmente
c. Il est vascularisé par l’artère progressivement de gauche à droite.
mésentérique inférieure d. Le diverticule de Meckel situé sur
d. Il est fixé à la paroi postérieure par la l’iléon est constant.
racine du mésentère e. Son innervation est assurée par le
e. Il peut être le siège d’occlusion par un plexus mésentérique supérieur.
gros calcul biliaire
REPONSES : E
REPONSES : A, B, D, E
2) L’intestin grêle :
HISTOLOGIE
a. Les anses du jéjunum sont allongées
transversalement 5) Quel caractère morphologique vous
b. Le jéjuno-iléon est immobile permet de reconnaitre la valvule
c. La racine du mésentère est mobile connivente en MO :
d. Le bord pariétal du mésentère (= la a. Soulèvement majeur transversal
racine du mésentère) est oblique en permanent dont l’axe est constitué de
bas et à droite la muqueuse
e. L’artère mésentérique supérieure b. Soulèvement mineur transversal dont
s’engage entre les 02 feuillets du l’axe est constitué de la muqueuse
mésentère, dérivant une couche à c. Soulèvement majeur transversal dont
concavité droite l’axe est constitué de la sous-
muqueuse
REPONSES : A, C, D, E d. Soulèvement majeur transversal dont
l’axe est constitué de la musculeuse
3) Le mésentère :
a. Il représente le méso de l’intestin REPONSES : C
grêle
b. Sa racine s’étend du bord gauche de 6) L’observation d’une préparation de
L2 au bord droit de L5 l’intestin grêle au MO permet
c. Sa racine croise les vaisseaux génitaux d’observer les éléments suivants :
à droite et à gauche a. Un épithélium prismatique simple
d. Sa longueur est de 15 à 18cm sa formé de quatre variétés cellulaires
hauteur est très variable b. Un épithélium prismatique simple
e. Il contient les vaisseaux formé de trois variétés cellulaires
mésentériques supérieurs : l’artère c. Des glandes de LieBerkühn tubuleuses
mésentérique supérieure est située à simples courtes
161
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
REPONSES : A REPONSES : B
9) Dans quelle tunique de la paroi du tube 12) Sur une coupe longitudinale de la paroi
digestif se rencontrent les formations jéjunale on observe des soulèvements
lymphoïdes : mineurs dont l’axe est constitué du
a. Chorion de la muqueuse et muscularis chorion de la muqueuse. Il s’agit de ?
mucosae a. Valvules conniventes.
b. Musculeuse et sous muqueuse b. Villosités intestinales.
c. Chorion de la muqueuse, sous c. Cryptes intestinales.
muqueuse et muscularis mucosae d. Microvillosités des entérocytes.
162
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
163
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
d. Les propositions A et B sont justes 23) La digestion des lipides est assurée
e. Aucune de ces propositions n’est juste par :
a. La lipase gastrique qui hydrolyse les
REPONSE : E
triglycérides et les phospholipides au
20) Concernant la digestion et l’absorption niveau de l’estomac
des glucides au niveau de l’intestin : b. La lipase pancréatique qui agit sur les
triglycérides
a. Tous les glucides ingérés subissent
c. La carboxyl-ester-hydrolase qui agit
une hydrolyse intraluminale assurée
sur les esters de cholestérols et des
par des disaccharides
vitamines hydrosolubles
b. L’entrée du glucose, du galactose et
d. Les propositions B et C sont justes
du fructose dans la circulation
e. Toutes ces propositions sont justes
sanguine par le pole basal de
l’entérocyte est un mécanisme passif REPONSES : B
assuré par le GLUT5
c. La digestion intraluminale du 24) Les mouvements de segmentation :
saccharose aboutit à la formation du a. Servent à propulser le contenu
glucose et du galactose intestinal
d. Les propositions B et C sont justes b. Servent à malaxer le contenu
e. Aucunes de ces propositions n’est intestinal
juste c. Sont des ondes propagées
d. Sont très intenses entre repas
REPONSES : A
e. Sont déclenchés par le système
21) Les glucides sont absorbés par nerveux sympathique
l’entérocytes :
REPONSES : B
a. Sous forme de glucose
b. Sous forme de saccharose 25) L’absorption intestinale du calcium
c. Par un co-transport Na+ dépendant est :
d. Les propositions A et B sont justes a. Un mécanisme actif saturable régulé
e. Les propositions A et C sont justes par la 25(OH) D3 au niveau du
duodénum
REPONSES : E
b. Un mécanisme passif non saturable au
22) L’absorption intestinale du glucose : niveau du duodénum
c. Un mécanisme passif saturable tout
a. Fait intervenir un transporteur GLUT2
au long du tube digestif
situé sur la membrane apicale de
d. Les propositions A et C sont justes
l’entérocyte
e. Aucune de ces propositions n’est juste
b. Est contrôlée par l’insuline lors des
repas REPONSES : A
c. Nécessite un symport glucose/Na+,
SGLUT situé sur la membrane 26) Les complexes migrants moteurs :
basolatérale a. Ont un rôle prépondérant dans le
d. Les propositions B et C sont justes brassage des aliments dans l’intestin
e. Aucune de ces propositions n’est juste grêle
b. Sont des réflexes activateurs
REPONSES : E
provoqués par la distension de l’iléon
164
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
c. Sont provoqués par la phase réflexe 31) L’absorption d’un des produits de la
de la déglutition digestion suivants est passive
d. Ont un rôle dans la défécation a. Galactose
e. Aucune de ces propositions n’est juste b. Acides aminés
c. Glucose
REPONSES : E
d. Cholestérol libre
27) Parmi les facteurs suivants, lequel e. Dipeptides
freine la motricité intestinale
REPONSES : D
a. La cholécystokinine (CKK)
b. L’entéro-glucagon 32) La sécrétion intestinale d’eau et des
c. La gastrine électrolytes est stimulée par une des
d. Les sels biliaires hormones suivantes
e. Le réflexe gastro-iléal a. Gastrine
b. Glucagon
REPONSES : B
c. Vaso-actif intestinal peptide (VIP)
28) La digestion des glucides nécessite d. PYY
l’action de (RF) e. Sécrétine
a. L’amylase salivaire REPONSES : E
b. La lactase
c. L’hexokinase 33) L’absorption intestinale de :
d. La glucoamylase a. Potassium nécessite un transporteur
e. La saccharase b. Du fer est actif
c. Calcium est passif
REPONSES : C
d. Vitamine D (à faibles doses) inhibe
29) L’arrivée des lipides dans le l’absorption du calcium
duodénum : e. Calcium se fait sous forme non ionisée
165
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
REPONSES : A
REPONSES : E
REPONSES : B
REPONSES : E
166
Anatomie
• Gros intestin (colon)
Histologie
• Paroi colique et appendice
Physiologie
• Phase colique
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I/-Introduction : Le gros intestin est la partie terminale du tube digestif, s’étend de l’extrémité distale de l’iléon
jusqu’à l’anus. Le gros intestin est subdivisé topographiquement en colon et rectum.
Segment Calibre
Caecum 7cm
Colon transverse 5cm
Colon descendant ilio- 3cm
pelvien
Ampoule rectale 6cm
IV/-Situation :
Le colon est situé dans la cavité abdominale,
au-dessous du foie, de l’estomac et de la rate.
Il s’étend depuis la fosse iliaque droite jusqu’à
la fosse iliaque gauche et le pelvis où le rectum
lui fait suite (le rectum est situé au niveau du
pelvis en avant du sacrum et du coccyx)
Il forme un cadre autour du jéjuno-iléon.
168
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
169
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
caecum (au-
dessus de la
Fixe jonction iléo-
caecale) à l’angle
colique droit (au
niveau de
l’hypochondre
droit).
Hypochondre droit Situé entre le colon ascendant et le colon transverse.
(hépatique)
droit
au péritoine L’angle colique droit haute et plus profonde que son extrémité droite.
pariétal (droit au niveau de Présente une concavité postéro-supérieure.
postérieur le l’hypochondre droit Son méso divise la cavité péritonéale en 2 étages sus et
mésocolon sous le foie) sous méso-coliques.
transverse. L’angle colique
gauche (aigu au
niveau de
l’hypochondre
gauche sous la rate).
Hypochondre Situé entre le colon transverse et le colon descendant.
L’angle colique
(splénique)
colique gauche
(au niveau de
l’hypochondre
Fixe
gauche) et se
termine en
regard de la
crête iliaque par
le colon ilio-
pelvien.
Fait suite au Mesure 10-15cm
colon
Le colon
170
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
se termine par le
colon pelvien à
hauteur de la
ligne arquée du
détroit
supérieur
en regard de la
fosse iliaque
gauche.
Portion Présente une situation et une longueur variable :
terminale. Colon sigmoïde court, moyen : Dans l’excavation
Fait suite au pelvienne.
colon iliaque à Colon sigmoïde long : Formant la boucle de Sigma,
hauteur de la situé dans la partie basse de l’abdomen.
Le colon ligne arquée du Mesure 40cm de long pour un calibre de 3-5cm
pelvien ou Mobile détroit
sigmoïde supérieur, se
termine à
hauteur de la
3ème vertèbre
sacrée (S3) par le
rectum.
171
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Critère
colon
Critère chirurgicale
Segments embryologique
(vascularisation)
(origine)
172
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
173
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
XII/-Vascularisation artérielle :
Colon droit par l’artère mésentérique Colon gauche par l’artère mésentérique
supérieure inférieure
Elle nait de la face antérieure de l’aorte Elle nait de la face antérieure de l’aorte
Origine
longue de (20-25) cm. Elle se porte en bas et à Elle descend en bas et à gauche jusqu’à
droite, chemine à gauche de la veine l’artère iliaque commune qu’elle croise.
mésentérique supérieure. Elle traverse
successivement :
1. La région rétro-pancréatique : En arrière
de l’isthme du pancréas.
Trajet
elle chemise dans le mésentère jusqu’à Elle se termine à hauteur de S3, par l’artère
quelques centimètres de l’angle iléo-caecale rectale supérieure qui se divise en 2
où elle se termine en 2 branches : branches terminales : Droite et gauche.
L’artère iléo-colo-bicaeco-
Branches terminales
dans son trajet l’artère mésentérique elle se distribue au colon gauche par 3
Branches collatérales
179
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Les artères coliques se portent vers la face Les artères coliques se portent vers la face
médiale du colon et se bifurquent en 2 médiale du colon et se bifurquent en 2
branches « supérieure et inférieure » qui branches « supérieure et inférieure » qui
Organisation et anastomoses
180
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
XIII/-Drainage veineux : Le drainage veineux du colon est tributaire du système porte, par les
veines mésentériques supérieure et inférieure. La disposition veineuse est analogue à la disposition
artérielle.
Lymphonoeuds Lymphonoeuds
•Au niveau de la paracoliques •Le long des principaux •A l'origine des
paroi colique •Le long des artères coliques •Prés de l'origine artères
arcades des artères mésentériques
artérielles coliques
Lymphonoeuds Lymphonoeuds Lymphonoeuds
epiploiques intermédiaires centraux
181
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
XV/-Innervation : L’innervation des différents segments du colon est assurée par les plexus (ou
ganglions) :
Les fibres nerveuses (filets nerveux), situés entre les ganglions mésentériques supérieur et inférieur,
suivent les artères coliques droite et gauche. Dans la paroi intestinale se forment 2 plexus nerveux
intrinsèques :
Plexus d’Auerbach : un plexus superficiel entre les couches musculaires (plexus myentérique).
Plexus de Meissner : un plexus profond dans la sous muqueuse (plexus sous-muqueux).
REMARQUE :
182
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Glandes de Lieberkühn : longues très serrés les unes contre les autres, orientées
perpendiculairement à l’épithélium de revêtement. Composées de 3 types de cellules :
Entérocytes typiques
Cellules caliciformes à mucus ouvert
Cellules argentaffines
b/-Le chorion : est riche en tissue lymphoïde, présente des points lymphoïdes, surtout de
volumineux nodules lymphoïdes : follicules clos de l’intestin
183
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
184
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
I/-Introduction : Le colon réabsorbe l’eau des matières avant leur évacuation. Le transit colique est
d’environ 20 heures (variable en fonction du régime alimentaire, pouvant aller jusqu’à 72 heures).
III/-Rôles du colon :
1. Réabsorption :
Au niveau proximal : Le colon réabsorbe le Na+ couplé au Cl- (càd le Na+ et le Cl- passent des
matières contenues dans le colon vers le sang).
Au niveau distal : Le Na+ est échangé avec le K+ (càd le Na+ passe du colon vers le sang et le
K+ passe du sang vers le colon).
185
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
REPONSES : C, D, E
QCM 4) Colon :
a. L’artère mésentérique inférieure
ANATOMIE vascularise l’intestin grêle,
l’appendice, le caecum et le colon
1) Le colon : ascendant.
a. Le colon fait suite à l’iléon et se b. Tout le colon gauche est fixé à la paroi
termine par le rectum au niveau de S2 postérieure par le fascia de Toldt
b. Il est vascularisé par l’artère gauche.
mésentérique inférieure c. Le colon transverse est vascularisé par
c. Il présente 03 bandelettes dans tout les artères mésentériques supérieur et
son trajet inférieur.
d. Le caecum est une portion mobile d. Le colon sigmoïde est vascularisé par
e. Le colon transverse sépare la cavité l’artère rectale supérieure.
abdominale en deux régions sus et e. Le colon sigmoïde est la portion
sous méso-coliques terminale fixe du colon descendant.
REPONSES : D, E REPONSES : C
2) Le colon : 5) Colon :
a. Les méso-colons sigmoïdes et a. Le colon droit est formé par : le
transverses sont mobiles caecum, le colon ascendant et l’angle
b. L’angle colique gauche est plus haut colique droit.
que le droit b. Le tronc iléo-bicaeco-colo-
c. Le fascia de TOLDT fixe le colon à la appendiculaire donne les artères
paroi postérieure coliques moyenne et inférieure.
d. Le colon droit est vascularisé par c. Le caecum est une portion fixe du
l’artère mésentérique inférieure colon droit.
e. Le gros intestin est un organe vital d. Le caecum est toujours situé dans la
fosse iliaque droite.
REPONSES : A, B, C
e. L’angle colique gauche est plus haut
3) Le colon : situé que l’angle colique droit.
186
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
187
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
a. Son rôle principal est l’hydratation des d. Peut produire des substrats
matières avant de les évacuer énergétiques utilisés pour le colon.
b. Sa sécrétion est riche en enzymes e. Termine la dégradation des résidus
c. Le transit colique est inhibé par la protéiques correspondant à une
gastrine fermentation.
d. Est colonisé par des bactéries qui
terminent la digestion des résidus REPONSES : D
e. Toutes ces réponses sont justes
REPONSES : D
15) Le colon :
a. A une activité contractile nulle en
dehors des repas
b. Est contrôlé par le système nerveux
autonome dans sa partie proximale
c. A une flore bactérienne qui termine la
digestion des résidus lipidiques
d. Une flore bactérienne qui termine la
digestion des résidus protéiques par
fermentation
e. Aucune de ces propositions n’est juste
REPONSES : B
16) Le colon :
a. Est le siège de complexes moteurs
migrants
b. Est le siège d’ondes anti-péristaltiques
c. Hydrate les matières avant de les
évacuer
d. Assure l’échange du Na+ avec le K+ au
niveau de sa partie distale régulé par
l’ADH
e. Assure la réabsorption du Na+ couplé
au Cl- au niveau de sa partie
proximale régulée par l’aldostérone
REPONSES : B
188
Anatomie
• Ampoule rectale et canal anal
Histologie
• Rectum
Physiologie
• Continence et défécation
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
I/-Introduction :
Le rectum est la partie terminale du tube digestif, fait suite au
colon sigmoïde. Il est divisé en 2 parties :
Rectum pelvien (ampoule rectale)
Rectum anal ou périnéal (canal anal)
Les deux segments du rectum sont réunis par un coude
ou cap anal.
Sa fonction principale : Réservoir de matières fécales et
défécation.
II/-Le rectum :
1. Situation et limites : Plaqué contre le sacrum et le
coccyx, fait suite au colon sigmoïde. Présente,
Limite supérieure : Jonction recto-sigmoïdienne en
regard de S3 (3ème vertèbre sacrée).
Limité inférieure : à 2 ou 3 cm au-dessous de l’apex du
coccyx, au niveau de la jonction recto-anale.
3. Longueur et compliances :
Longueur : 12cm
Compliance : 400ml
4. Configuration extérieure :
Suit la courbure du sacrum. Très extensible, peut facilement atteindre la largeur du petit bassin
(pelvis).
La surface externe présente des incisures au nombre de trois (03) « supérieure, moyenne et
inférieure » correspondants aux plis transverses de la muqueuse.
Présente également des stries longitudinales.
190
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
vésical ou de Douglas.
Sur l’utérus chez la femme formant le cul de sac recto-
utérin ou de Douglas.
191
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
192
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
193
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
a/Zone muqueuse ou zone des colonnes : comprise entre les lignes ano-rectale et pectinée.
Comprend des replis longitudinaux : colonnes de Morgagni (colonnes anales).
b/Pecten anal ou zone ano-cutanée (zone cutanée lisse) : zone de transition dépourvue de poils et
de glandes, limités par les lignes pectinée et ano-cutanée.
La jonction entre zone cutanée lisse et zone cutanée est appelée ‘’ligne blanche de Hilton’’
c/Zone cutanée : Située entre les lignes ano-cutanée et l’anus (marge anale). Contient des glandes
sudoripares et sébacées, présente des poils.
4. L’anus : Fente sagittale de 20mm environ, d’où partent les plis radiés.
194
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
195
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
V/-Vascularisation artérielle :
196
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
VI/-Drainage veineux : Naissent d’un réseau veineux sous-muqueux dense au niveau du canal
anal. Ce réseau sous-muqueux se draine vers :
Au-dessous de la ligne pectinée : Les veines rectales inférieures. Qui se drainent vers les
veines honteuses internes.
197
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
La zone supra-pectinée : Se draine dans les nœuds para-rectaux (ou ano-rectaux) qui se
drainent eux-mêmes dans les nœuds rectaux supérieurs et moyens.
La zone infra-pectinée : Se draine dans les nœuds inguinaux médians.
(Schéma bonus)
198
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
1. La muqueuse : Elle est lisse, son aspect intérieur est différent de celui du colon. Elle présente au
niveau de :
L’ampoule rectale : des replis muqueux longitudinaux et des plis transverses permanents
‘’valvules rectales de Houston’’.
Canal anal : des replis muqueux longitudinaux ‘’colonnes anales ou colonnes de Morgagni’’ et
replis transverses ‘’valvules anales ou valvules de Morgagni’’ qui relient les bases des colonnes.
Au-dessous des colonnes anales.
5. La séreuse : Le péritoine du colon sigmoïde descend obliquement en bas sur les faces ‘’antérieure
et latérales’’ du rectum puis il se réfléchit sur la vessie chez l’homme et sur la face postérieure du
vagin et l’utérus chez la femme formant le cul de sac de Douglas.
199
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
I/-Introduction : Le rectum et les sphincters (interne et externe) soumis à une régulation nerveuse complexe,
assure la continence et la défécation.
II/-La continence : En dehors des défécations, le rectum est vide, les matières sont stockées dans le
colon descendant et sigmoïde.
Au repos, tant que la pression anale est supérieure à la pression rectale, aucune émission de
gaz ou de matières n’est possible. Ceci est dû essentiellement au sphincter anal interne (lisse)
qui dépend du système nerveux extrinsèque (involontaire).
Le sphincter anal externe est constitué de fibres musculaires striées, dépendant de
l’innervation somatique (volontaire), protège la continence avec les muscles releveurs de
l’anus au cours de toute augmentation de la pression intra-abdominale, ‘’lors d’un exercice
physique, toux, éternuement, rire’’.
IV/-L’innervation :
Elle est contrôlée par des centres nerveux situés au
niveau : des noyaux amygdaliens, du bulbe et du
cortex.
Il existe une voie inhibitrice descendante corticale
qui est capable de suspendre la défécation de façon
volontaire.
200
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
201
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
REPONSES : B
REPONSES : B
202
Anatomie
•Foie et voies biliaires
Histologie
•Foie et voies biliaires
Physiologie
•Sécrétion biliaire
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
A/FOIE
Le foie est la plus grosse glande de l’organisme. Il assure de nombreuses fonctions métaboliques et
régulatrices indispensables à la vie. C’est une glande mixte qui :
REMARQUE :
2)-Le bord antérieur (aussi appelé bord inférieur) du foie ne dépasse jamais le rebord costal. Sinon, il
s’agit d’une hépatomégalie (hypertrophie du foie).
I/-Forme et dimensions :
204
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
-Elle est convexe et répond à : ‘’la coupole diaphragmatique, au thorax et à la région épigastrique de
la paroi abdominale’’.
205
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
-Cette face présente également une surface dépourvue de péritoine appelée area nuda. Elle est
accolée au diaphragme.
-Cette face est marquée par l’empreinte de la veine cave inférieure (VCI) qui constitue (c’est-à-dire
l’empreinte) le sillon (ou gouttière) de la VCI.
-Entre ces 2 sillons se trouve le lobe caudé du foie. Il est relié au lobe droit par un pont fibreux rétro-
cave.
REMARQUE :
Le foie est complètement enveloppé par le péritoine viscéral à l’exception de sa partie supérieure
(area nuda).
-Orientée en bas et en arrière, cette face n’est pas tout à fait plane. Elle est marquée par les
empreintes des organes voisins et présente le hile hépatique qui reçoit le pédicule hépatique. Elle
repose sur les viscères de la cavité
abdominale.
Comme le précédent, il est fait de 2 segments : un segment antérieur contenant le ligament rond, et
un segment postérieur qui constitue le sillon du ligament veineux.
206
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
3. Le sillon transverse :
Il forme le hile du foie qui reçoit les éléments du pédicule hépatique. Il est croisé de part et d’autre
par les sillons sagittaux.
Les 4 lobes du foie sont visibles sur cette face. Ils sont limités par les sillons précédents et chacun
d’entre eux est marqué par les empreintes des organes voisins :
Le lobe droit est situé à droite du sillon sagittal droit. Il présente 3 empreintes : l’empreinte
colique (déterminée par l’angle droit du côlon) + l’empreinte rénale (pôle supérieur du rein droit)
+ l’empreinte duodénale (près de la vésicule biliaire).
Le lobe gauche est situé à gauche du sillon sagittal gauche. Il est marqué par 2 empreintes :
l’empreinte gastrique (déterminée par la face antérieure de l’estomac) + la gouttière
œsophagienne (passage de l’œsophage en arrière du foie).
Le lobe carré est situé entre le lit vésiculaire et le sillon du ligament rond. Il est limité en arrière
par le sillon transverse et en avant par le bord antérieur.
Le lobe caudé (de Spiegel) est situé entre le sillon de la veine cave inférieure et le sillon du
ligament veineux, en arrière du sillon transverse. Il appartient beaucoup plus à la face
postérieure. Son extrémité inférieure (ou hilaire) présente 2 tubercules : le tubercule papillaire et
le tubercule caudé. Ce dernier (le tubercule caudé) émet un prolongement qui sépare la veine
cave inférieure et la vésicule biliaire appelé processus caudé.
REMARQUE : n’oublions pas que cette face est orientée en arrière et en bas, et c’est pour cette
raison qu’on dit « en arrière » au lieu de dire « en haut », « en avant » au lieu de « en bas »,
« postérieur » au lieu de « supérieur » et « antérieur » au lieu de « inférieur ».
207
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
IV/-Rapports :
208
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Antérieur
Latéral
gauche
209
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
V/-Structure :
Le foie est un organe intra-péritonéal. Il est presque totalement recouvert par le feuillet viscéral
du péritoine (exception faite de l’area nuda). Cette séreuse péritonéale est très adhérente à la
surface du foie et constitue alors la structure la plus externe entourant le foie. Le péritoine
viscéral se réfléchit sur le péritoine pariétal à plusieurs endroits pour former les ligaments qui
participent à la fixité du foie (voir le cours du
péritoine).
Sous le péritoine viscéral se trouve la capsule de
Glisson qui est la membrane conjonctive propre
du foie et qui l’enveloppe indépendamment de
la séreuse péritonéale. Au niveau du hile, elle
entoure les éléments du pédicule hépatique.
L’unité fonctionnelle du foie est le lobule
hépatique. C’est un ensemble de cellules
hépatiques disposées de façon concentrique
autour de la veine centro-lobulaire. Les lobules
hépatiques sont séparés les uns des autres par les espaces inter-lobulaires (aussi appelés espaces
portes ou espaces de Kiernan). Chaque espace contient une veine, une artère et un canalicule
biliaire. (Voir la partie « histologie » pour la structure détaillée du foie)
VI/-Pédicule hépatique :
Le pédicule hépatique est l’ensemble des éléments qui se rendent au foie ou qui en sortent au
niveau du hile hépatique.
Il est constitué de :
La veine porte : l’élément le plus postérieur du pédicule.
L’artère hépatique : monte sur le flanc gauche de la veine porte.
Le conduit biliaire commun : descend sur le flanc droit de la veine porte.
Des nerfs.
Des lymphonœuds.
210
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1. Sa vascularisation nourricière : est assurée par l’artère hépatique et les veines sus-
hépatiques.
211
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
212
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Elle est assurée par 2 réseaux de vaisseaux : un réseau profond intra-parenchymateux et un réseau
superficiel capsulaire.
213
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
IX/-Innervation :
Le nerf vague antérieur (gauche) : il donne des rameaux qui cheminent dans la pars condensa
du petit omentum jusqu’au hile du foie.
Le plexus cœliaque : Les rameaux qui le forment proviennent surtout du ganglion cœliaque
droit, ils suivent l’artère hépatique et la veine porte autour de laquelle ils constituent des
plexus : le plexus hépatique et le plexus de la veine porte.
X/-Segmentation hépatique :
La façon classique de diviser le foie en lobes se fonde sur des caractéristiques superficielles de
cet organe. Les chirurgiens et les radiologues préfèrent un autre système qui divise le foie en 8
segments par rapport à son irrigation vasculaire et biliaire. Cette segmentation permet de
délimiter les parties du foie qu’on peut retirer en minimisant les risques.
La connaissance de la distribution portale suffit pour bien comprendre la segmentation
hépatique.
A son entrée dans le hile, la veine porte se divise en 2 branches portales : droite et gauche.
Le territoire irrigué par la branche portale droite correspond au foie droit et le territoire
irrigué par la branche portale gauche correspond au foie gauche (on parle également de
lobes droit et gauche mais attention ! ils sont différents des lobes droit et gauche qu’on a vu
dans la division anatomique du foie. Ici, il s’agit d’une division fonctionnelle).
La limite entre le foie droit et le foie gauche constitue la scissure portale principale (ou
sagittale médiane).
La distribution des 2 veines portales droite et gauche permet de diviser les 2 lobes droit et
gauche en plusieurs secteurs par la scissure sagittale droite et la scissure transversale
gauche respectivement.
Ces secteurs seront subdivisés à leur tour en segments par la scissure transversale droite et
la scissure sagittale gauche.
Au nombre de 5 :
La scissure portale principale (ou sagittale médiane): divise le foie en 2 lobes, droit et gauche,
correspondant à la bifurcation de la veine porte. Elle s’étend du bord gauche de la VCI jusqu’à la
fossette cystique.
La scissure sagittale droite : se projette sur le lobe droit qu’elle divise en 2 secteurs : paramédian
(ou médian) droit et latéral droit.
La scissure transversale gauche : divise transversalement le lobe gauche en 2 secteurs :
paramédian gauche et latéral gauche.
La scissure transversale droite : se projette transversalement au milieu du lobe droit et divise les
secteurs latéral et paramédian droits en 4 segments.
214
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
2) Les segments :
Le foie est divisé en 8 segments numérotés de I à VIII. Ils sont comptés ‘’de II à VIII’’ dans le
sens des aiguilles d’une montre sur la face antérieure et ‘’de I à VIII’’ dans le sens contraire des
aiguilles d’une montre sur la face inférieure.
Le lobe gauche comprend les segments de I à IV. Le segment I correspond au lobe caudé et le
segment IV au lobe carré.
Le lobe droit comprend les segments de V à VIII. Le segment VIII est en rapport avec la VCI.
215
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
3) Les secteurs :
REMARQUE :
Il existe une 2e segmentation qui a été établie par rapport aux veines sus-hépatiques : c’est la
segmentation sus-hépatique. Les veines sus-hépatiques cheminent dans les scissures portales : la
droite dans la scissure portale droite, la moyenne dans la scissure portale principale, et la gauche
dans la scissure portale gauche. Pour chaque veine sus-hépatique correspond un secteur sus-
hépatique (droit, médian et gauche).
B/VOIES BILIAIRES
Les voies biliaires constituent l’appareil excréteur de la bile. Elles comprennent les voies intra-
hépatiques et les voies extra-hépatiques.
Elles sont intra-parenchymateuses et intégrées aux lobules hépatiques. Elles sont formées par : les
canalicules intra-lobulaires qui déversent dans les canaux péri-lobulaires situés dans les espaces
interlobulaires, qui déversent dans les canaux glissoniens annexés à la capsule de Glisson dans les
espaces portes, accompagnés d’un rameau artériel et d’un rameau veineux. Les canaux glissoniens
aboutissent au niveau du hile à des canaux excréteurs : c’est les conduits hépatiques droit et
gauche.
216
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
(Le conduit cystique peut s’aboucher plus haut ou plus bas, même dans le conduit hépatique droit).
217
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
1)-La vascularisation artérielle des voies biliaires extra-hépatiques est assurée par l’artère hépatique
et ses branches : l’artère cystique pour la vésicule biliaire et l’artère pancréatico-duodénale
supérieure droite pour le cholédoque.
2)-La vascularisation veineuse des voies biliaires extra-hépatique est assurée par les veines cystiques
et des veines portes accessoires pour la vésicule biliaire, et la veine pancréatico-duodénale
supérieure droite pour le cholédoque.
3)-Les vaisseaux lymphatiques qui drainent les voies biliaires extra-hépatiques aboutissent aux
lymphonœuds du pédicule hépatique et aux lymphonœuds pancréatico-duodénaux postérieurs.
4)-L’innervation des voies biliaires est assurée par le nerf vague antérieur (gauche) et le plexus
cœliaque.
(Schémas bonus)
218
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
A/ Histologie du foie
Le foie est une glande amphicrine dont les 2 fonctions, endocrine et exocrine, sont assurées par les
mêmes cellules ‘’hépatocytes’’ : on parle donc d’une glande amphicrine homotypique. Le foie est
d’origine entoblastique.
Sur une coupe de foie humain observée en microscopie optique, 2 ordres de constituants
histologiques apparaissent :
1/ Des formations conjonctives : représentées par des cloisons et des travées issues de la capsule de
Glisson (capsule d’enveloppe du foie). Ce sont
des voies de cheminement des vaisseaux, des
nerfs et des conduits biliaires intra-hépatiques.
219
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Le parenchyme intralobulaire s’étend de la veine centro-lobulaire aux espaces portes. Il est constitué
des éléments suivants : les hépatocytes, les capillaires sinusoïdes, les canalicules biliaires et la trame
conjonctive de soutien.
1/Les hépatocytes : ou cellules hépatiques, elles sont agencées en une ou deux files à direction
radiaire constituant ainsi les travées de REMAK (imaginons des ‘’murs’’ d’hépatocytes dressés entre
la veine centro-lobulaire et la périphérie du lobule). L’hépatocyte possède une double polarité : un
pôle vasculaire qui lui permet d’assurer sa fonction endocrine, et un pôle biliaire où est sécrétée la
bile. (Schéma à la fin de cette partie)
220
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
2/Les capillaires sinusoïdes : dilatés et percés de nombreux pores, les sinusoïdes du foie (ou
capillaires radiés du foie) passent entre les travées d’hépatocytes. Largement anastomosés, ils
s’étendent des espaces interlobulaires de
Kiernan (de la veinule porte et de l’artériole
porte) à la veine centro-lobulaire. En
convergeant vers cette dernière (la veine
centro-lobulaire), les sinusoïdes forment un
dispositif stellaire appelé étoile de Hering.
En microscopie électronique, la paroi des
capillaires sinusoïdes apparaît discontinue,
l’endothélium est en effet fenêtré et
dépourvu de membrane basale.
Les sinusoïdes contiennent des
macrophagocytes hépatiques ou cellules de
Kupffer. Ces cellules en forme d’étoile
(aspect stellaire ou rameux) débarrassent le
sang des débris tels que les bactéries et les
cellules sanguines usées ‘’fonction
d’épuration’’. Elles interviennent aussi dans
‘’la dégradation de l’hémoglobine’’ et dans
‘’la biligenèse’’. On les retrouve aussi dans
les espaces de Disse entre l’hépatocyte et le
capillaire. Ces espaces (espaces de Disse)
renferment également des cellules
spécialisées dans le stockage de graisses
appelées cellules d’Ito (cellules étoilées ou stellaires).
221
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Le sang de la veine porte et de l’artère hépatique traverse les capillaires sinusoïdes à partir de
l’espace interlobulaire et se déverse dans la veine centrale. De là, il est acheminé aux veines sus-
hépatiques qui drainent le foie et se déversent dans la VCI.
3/Les canalicules biliaires : ou capillicules biliaires intralobulaires, ce sont des fins conduits
intercellulaires situés entre les faces ou les arêtes (bords) de 2 ou 3 hépatocytes adjacents. Ces
canalicules sont dépourvus de parois propres à eux : ils sont formés par des dépressions en gouttière
des membranes des hépatocytes adjacents (ce ne sont pas des structures distinctes, leur paroi est la
membrane des hépatocytes même s’ils sont représentés comme des tubules verts dans les
illustrations).
4/La trame de soutien du parenchyme : connue également sous le nom de fibres grillagées, sert de
support au parenchyme hépatique. Elle est formée de fibres continues d’un lobule à l’autre, unissant
les fibres conjonctives de l’espace porte au dispositif fibreux de la paroi de la veine centro-lobulaire.
Les fibres « grillagées » de la trame de soutien se répartissent en :
222
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
IV/-Histophysiologie :
Une zone périphérique : ou périportale, elle est faite de cellules jeunes en activité
permanente. C’est la zone cytogène du lobule.
Une zone moyenne : qui fonctionne uniquement lors des phases digestives.
Une zone centrale : ou péri-sus-hépatique, qui est une zone de suppléance. Elle est faite de
cellules âgées et peu résistantes. Cette zone n’intervient qu’en cas de surcharge
fonctionnelle des 2 territoires lobulaires précédents.
223
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
V/-Cytophysiologie :
Sur le plan cytophysiologique, l’hépatocyte est une cellule polyvalente qui, grâce à son
chondriome (ensemble des organites) très développé, assure des fonctions de :
Synthèse : lipoprotéines, sels biliaires, bile…
Mise en réserve (stockage) : de glucose sous forme de glycogène par exemple, ou stockage
des vitamines liposolubles.
Dégradation.
Détoxication (épuration) : débarrasse le sang de l’ammoniac par exemple, qui est converti en
urée.
Les matériaux traités ou métabolisés par l’hépatocyte sont orientés selon 2 grands axes
fonctionnels : soit ils sont à nouveau libérés dans les sinusoïdes, et c’est donc la voie de
synthèse, soit ils sont rejetés dans les canalicules biliaires pour quitter l’organisme, c’est la voie
des déchets.
La paroi des voies biliaires extra-hépatiques est composée de 3 tuniques : une muqueuse
(épithélium+chorion), une musculeuse et une adventice.
REMARQUE : la lumière du canal cystique présente des plis muqueux qui réalisent parfois une ligne
spirale désignée par le nom de valvule spirale de Heister.
224
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3/ Vésicule biliaire :
225
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
I/-Introduction : La production de bile constitue la fonction exocrine du foie. Elle est sécrétée
continuellement par le foie puis stockée et concentrée dans la vésicule biliaire qui l’excrète de façon
discontinue au moment du repas. 250 mL à 1 L de bile sont sécrétés chaque jour.
II/-Composition de la bile : La bile est une solution alcaline vert jaunâtre contenant des composés
organiques et inorganiques.
1. Les sels biliaires : Ce sont des dérivés du cholestérol et ils constituent près de 50 % de tous
les solutés de la bile. Ils jouent un rôle central dans la digestion et l’absorption des lipides.
Ils facilitent la digestion des lipides grâce à leurs propriétés émulsifiantes et détergentes : ils
permettent la réduction de la taille des gros globules de graisses provenant de l’estomac en
une émulsion lipidique (multiples gouttelettes de lipides en suspension dans le chyme). Ceci
augmente la surface lipidique disponible pour l’action de la lipase pancréatique. Pour
empêcher la fusion des gouttelettes et la reconstitution des gros globules lipidiques, les sels
biliaires adhèrent à la surface de ces gouttelettes et forment une coquille protectrice
hydrosoluble chargée négativement.
Ils facilitent l’absorption des lipides grâce à la formation de micelles, conjointement avec le
cholestérol et la lécithine. Les micelles sont composées d’une enveloppe périphérique
hydrophile et d’un noyau central hydrophobe. Ainsi, les produits de la digestion des lipides
(monoglycérides et acides gras libres) et les vitamines liposolubles sont transportés vers leur
226
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
site d’absorption.
Plusieurs substances sécrétées dans la bile quittent l’organisme dans les fèces, mais les sels
biliaires n’en font pas partie. Ils sont en majeur partie (95%) réabsorbés vers le sang au niveau de
la partie terminale de l’iléon par un système de transport actif. Ils rejoignent la circulation
portale hépatique qui les retourne au foie où ils seront à nouveau sécrétés dans la bile. C’est le
cycle entéro-hépatique. Grâce à ce mécanisme, les sels biliaires circulent 4 à 12 fois par jour.
2. Les pigments biliaires : le principal pigment biliaire est la bilirubine, un résidu jaune de la
partie hème de l’hémoglobine. Elle est formée pendant la dégradation des globules rouges
usés, puis absorbée par les hépatocytes, sécrétée dans la bile et métabolisée dans l’intestin
grêle par des bactéries résidentes.
227
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Des hormones et des stimulus (ou stimuli) nerveux régulent à la fois la sécrétion de bile et de suc
pancréatique et leur libération dans l’intestin grêle.
En dehors des périodes de digestion proprement dite, la vésicule biliaire est relâchée et le
sphincter d’Oddi est fermé sous l’effet de :
Système nerveux extrinsèque (pas le système nerveux entérique/intrinsèque).
agents inhibiteurs (VIP et polypeptide pancréatique).
La bile produite par le foie reflue donc dans le conduit cystique et dans la vésicule
biliaire, où elle est stockée jusqu’à ce qu’elle devienne nécessaire.
228
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
QCM
ANATOMIE
1) Le foie : 4) Le foie :
a. Le lobe caudé est limité par : la vésicule a. C’est une importante glande à sécrétion
biliaire, la fissure du ligament rond et le hile. mixte annexée au tube digéstif.
b. les ligaments coronaires fixent le foie au b. Son bord supérieur se projette au niveau du
diaphragme. 4ème espace intercostal droit.
c. L’aréa nuda est un espace de la face c. L’aréa nuda est l’espace dépourvu de
inférieure du foie dépourvu de péritoine. péritoine sur la face inférieure de l’organe.
d. Il est fixé par son bord antérieur à l’ombilic d. Le ligament rond fixe le bord antérieur du
par le ligament rond. foie à l’ombilic.
e. Son bord supérieur se projette au niveau du e. Les ligaments coronaires fixent la face
3ème espace intercostal droit. postérieure du foie à la paroi abdominale
antérieure.
REPONSES : B, D
REPONSES : A, B, D
2) Les voies biliaires :
5) Segmentation du foie :
a. Le conduit hépatique commun chemine dans
a. La scissure principale relie le bord droit de la
la pars condensa du petit omentum.
VCI au milieu du lit vésiculaire.
b. Son drainage lymphatique aboutit
b. La scissure gauche divise le foie en lobe droit
exclusivement aux lymphonoeuds aortico-
et lobe gauche.
coeliaque.
c. Le secteur latéral droit comprend les
c. Le canal cholédoque est pré-duodéno-
segments VI et VII.
pancréatique.
d. Le secteur latéral gauche comprend les
d. La vésicule biliaire est située à droite du
segment II et III.
canal hépatique.
e. Le secteur droit est drainé par la veine
e. Le canal hépatique commun chemine en
hépatique droite.
avant et à droit de la veine porte.
REPONSES : C, D, E REPONSES : C, E
7) Le foie :
d. Le conduit hépatique commun nait de la
a. Importante gland annexée au tube digestif à fusion des deux conduit hépatiques droit et
sécrétion mixte. gauche.
b. L’aréa nuda, espace dépourvue de péritoine e. La portion ligamentaire du cholédoque
de la face inférieure de l’organe. chemine dans le ligament gastro-duodénal.
c. Le ligament rond fixe le bord antérieur du foie REPONSES : D
à l’ombilic.
d. Le ligament coronaire fixe la face postérieure 11) Segmentation hépatique :
au diaphragme.
a. La scissure principale du foie part du bord
e. Son bord supérieur se projette au 3ème espace
droit de la veine cave inférieure jusqu’au
intercostal droit.
milieu du lit de la vésicule biliaire.
REPONSES : A, C b. La scissure gauche le divise en foie droit et
foie gauche.
8) Le pédicule hépatique : c. La scissure droite passe à droite du bord
droit de la veine cave inférieur.
a. Parcourt le ligament hépato-duodénal. d. La segmentation portale est la plus important
b. L’artère hépatique propre chemine en avant du point de vue chirurgical.
de la veine porte et à droite du cholédoque. e. Dans la segmentation portale, le secteur
c. La veine porte est séparée de la veine cave latéral droit comprenant les segments VI et
par le foramen omental. VII.
d. Les nerfs hépatiques accompagnent le
cholédoque. REPONSES : C, D, E
e. Les lympho-nœuds hépatiques se drainent
dans les lympho-noeuds cœliaque. 12) Le foie :
REPONSES : C
HISTOLOGIE
5) Le système vasculaire du lobule hépatique est :
1) Laquelle des propositions concernant le lobule
hépatique est juste : a. Un système vasculaire purement veineux
intercale entre la veine centro-lobulaire et la
a. Hépatocytes, canalicules biliaires, et fibres veine porte.
grillagées. b. Un système vasculaire artériel provenant de
b. Hépatocytes, capillaires sinusoïdes, espace l’artère hépatique.
porte et fibres grillagées. c. Un système artério-veineux intercale entre
c. Hépatocytes capillaires sinusoïdes et l’artère hépatique et la veine porte.
canalicules biliaires. d. Un système vasculaire artériel représente par
d. Capillaires sinusoïdes, hépatocytes, le réseau capillaire sinusoïde.
canalicules biliaires et fibres grillagées. e. Un système vasculaire purement veineux
e. Hépatocytes, espace de Kiernan, canalicules représenté par les capillaires sinusoïdes
biliaires et fibres grillagées. intercales entre l’artère péri-lobulaire et la
veine péri-lobulaire.
REPONSE : D
REPONSE : B
2) Quelle est la signification du système hépato-
sus-hépatique : 6) A propos du foie, quelle sont les cellules de
stockage et dans quel compartiment se trouvent-
a. D’un système porte veineux fonctionnel. elles :
b. D’un système porte artériel fonctionnel.
c. D’un système artério-veineux nourricier. a. Cellules de Kupffer.
d. D’un système porte veineux nourricier. b. Cellules de Ito.
e. D’un système porte artério-veineux c. Cellules de Weber.
fonctionnel. d. Espace de Kiernan.
e. Espace de Disse.
REPONSE : C
REPONSE : B, E
3) le passage de herring ou conduit biliaire : RF
a. Se situe dans le lobule hépatique. 7) Un espace porte de Kiernan :
b. Sa paroi est faite d’un épithélium simple. a. Comprend une branche de la veine porte.
c. Draine la bile intra-lobulaire. b. Comprend une branche de l’artère
d. Se présente sous forme de conduit à lumière hépatique.
large. c. Est parcouru par des canalicules biliaires.
e. Fait des voies biliaires extra-hépatique. d. Ne contient pas des voies lymphatiques.
e. Se trouve en périphérie du lobule hépatique.
REPONSES : A, E
12) Analysant la structure en ME d’un capillaire a. Il est visible en MO et est constitué par
sanguin, sur quel élément parmi ceux énumérés l’espace situé entre l’endothélium du sinus
ci-après vous basez-vous pour reconnaitre la veineux et la cellule de Kupffer.
paroi d’un capillaire sinusoïde du foie : b. Il est visible en MO et est constituée par
l’espace situé entre l’endothélium du sinus
a. Endothélium continu sans membrane basale. veineux et la paroi du capillaire biliaire.
b. Endothélium fenêtré doublé d’une c. Il est visible en ME et est constitué par l’espace
membrane basale discontinue. situé entre la cellule de Ito et l’endothélium du
c. Endothélium discontinu dépourvu de sinus veineux.
membrane basale. d. Il est visible en ME et est constitué par
d. Endothélium continue doublé d’une membrane l’espace situé entre l’endothélium du sinus
basale continue. veineux et le pôle vasculaire de l’hépatocyte.
REPONSE : C
REPONSE : D
27) laquelle des propositions suivantes concernant a. Sont synthétisés par l’hépatocyte.
le lobule hépatique est la plus complète : b. Représentent 80% des sels biliaires.
c. Regroupent l’acide cholique et l’acide
a. Hépatocytes, canalicules biliaires et fibres chénodésoxycholique.
grillagées. d. Sont synthétisés à partir du choléstérol.
b. Hépatocytes, capillaires sinusoïdes, espace e. Toutes ces propositions sont justes.
porte et fibres grillagées.
c. Hépatocytes, capillaires sinusoïdes et REPONSES : A, D
canalicules biliaires.
d. Capillaires sinusoïdes, hépatocytes, canalicules 4) la sécrétion biliaire :
biliaires et fibres grillagées.
e. Hépatocytes, espace de Kiernan, canalicules a. Est la plus importante sécrétion digestive.
biliaires et fibres grillagées. b. Est nulle en période inter-prandiale.
c. Contient du cholestérol et riche en protéines.
REPONSE : D d. Représente la fonction endocrine du foie.
e. Aucune de ces propositions n’est juste.
REPONSE : E
a. Le VIP
b. La cholécystokinine.
c. Le système entérique.
d. Le système sympathique.
e. Le polypeptide pancréatique.
REPONSE : B REPONSE : B
REPONSE : C REPONSE : E
REPONSE : B
a. Somatostatine.
b. Sécrétine.
c. Motiline.
d. Cholécystokinine (CCK).
e. PYY.
REPONSE : D
Le système porte hépatique apporte au foie le sang chargé de nutriments, mais aussi de toxines
et de microorganismes, en provenance du système digestif sous-diaphragmatique (jusqu’à la
partie supérieure du rectum), du pancréas et de la rate. Ce sang est drainé par les veines
mésentériques puis recueilli par la veine porte hépatique et transporté à travers le foie (où il est
traité et purifié) avant de rejoindre la veine cave inférieure (VCI) par les veines hépatiques (sus-
hépatiques).
REMARQUE :
Un système veineux « porte » est un système formé de veines qui relient 2 lits capillaires situés entre
la circulation artérielle et la circulation veineuse. Dans le cas du système porte hépatique, le 1e lit
capillaire est situé dans le tube digestif sous-diaphragmatique, la rate et le pancréas. Le 2e se trouve
au niveau du foie (capillaires sinusoïdes). Le système porte hépatique est intercalé entre ces 2
ensembles de lits capillaires.
Branches d’origine :
Veine mésentérique supérieure : (ou grande veine mésaraïque), draine tout l’intestin grêle, le
côlon droit et l’estomac. Elle reçoit :
les veines jéjunales et iléales
les veines coliques droites moyenne et inférieure
le tronc gastro-colique de Henlé (veine colique droite supérieure + veine gastroomentale
droite + veine pancréatico-duoudénale inférieure droite).
Veine mésentérique inférieure : (ou petite veine mésaraïque), draine le côlon gauche et la partie
supérieure du rectum. Elle naît de la réunion des : veines rectales supérieures puis reçoit les
veines sigmoïdes et les veines coliques gauches. En arrière du corps du pancréas, elle se jette
dans la veine splénique formant ainsi le tronc spléno-mésaraïque.
238
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
La veine porte reçoit les veines gastriques : « droite et gauche » et les veines cystiques de la
vésicule biliaire. (Parfois, la veine gastrique gauche se jette dans le tronc spléno-mésaraïque)
239
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
QCM
La veine porte :
REPONSE : D
240
Anatomie
•La rate
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Anatomie de la rate
I/-Introduction :
C’est un organe lymphoïde, hématopoïétique, fragile, entourée par une capsule résistante et mince. Il a une
couleur rouge bleuté. Il est très vascularisé.
La rate apparait tardivement après le rein, la rotation de l’estomac la rejette à gauche.
Rôle :
Hématopoïétique : maturation des lymphocytes.
Epuration du sang : cimetière des globules rouges et des plaquettes.
Vasque d’expansion du système porte.
III/-Dimensions :
Longueur 12 cm
Largeur 8 cm
Epaisseur 4 cm
Poids 150-200 grammes
242
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
3 bords
Antérieur ou Crénelé et convexe, sépare la face diaphragmatique de la face gastrique.
supéro-latéral
Postérieur ou Epais et mousse, sépare la face diaphragmatique de la face rénale.
postéro-médial
Médial Arrondi, sépare la face rénale de la face gastrique.
2 extrémités
Une postéro-médiale Arrondie, regarde en arrière et en dedans.
ou sommet
Une antéro-latérale ou Large, légèrement concave, repose sur le ligament phrénico-colique
base gauche (sustentaculum liénis) et l’angle colique gauche.
243
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
VII/-Rapports :
Répond à :
Face latérale ou
La coupole diaphragmatique gauche, et par son intermédiaire aux
diaphragmatique
organes du thorax, récessus costo-diaphragmatique et le poumon.
Face antéro- Répond à :
médiale ou La face postérieure de l’estomac.
gastrique Le fundus en avant du hile.
Répond à :
Face postéro-
La face supérieure du rein gauche.
médiale ou rénale
La surrénale.
Repose de l’angle colique gauche, répond à :
La base Le ligament phrénico-colique.
La queue du pancréas.
Répond à :
La surrénale gauche en arrière.
Le sommet
L’estomac en avant.
L’œsophage abdominal.
244
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
VIII/-Vascularisation artérielle : Elle est assurée par l’artère splénique. Nait du tronc cœliaque, se
porte à gauche, elle est :
245
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
IX/-Drainage veineux :
Assuré par la veine splénique ; nait au niveau du hile de la rate par la réunion de plusieurs veines
issues du parenchyme splénique.
Chemine au-dessous de l’artère splénique en arrière du bord supérieur du pancréas.
Elle reçoit ensuite la veine mésentérique inférieure puis elle rejoint la veine mésentérique
supérieure pour former la veine porte.
X/-Drainage lymphatique : la lymphe se draine vers les lymphonoeuds du hile pour rejoindre les
lymphonoeuds de la chaine splénique et de la chaine cœliaque.
XI/-Innervation : assurée par le plexus cœliaque dont les rameaux nerveux suivent les vaisseaux en
formant des plexus.
XII/-Application clinique :
Quand il y’a une gêne du système
porte (en cas d’hypertension
portale, maladie hématogène,
tumeur…), il y’aura un stockage de
sang dans la rate et augmentation
La splénomégalie
de son volume, c’est la
splénomégalie
246
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
247
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
REPONSES : B, C
3) La rate :
a. Est placée en dérivation sur le
système porte
b. Est en rapport avec les 7ème, 8ème, 9ème
cotes
c. A l’état normal, elle peut déborder le
rebord costal
d. Assure un rôle dans les défenses
immunitaires
e. Son ablation fragilise l’immunité
REPONSES : A, D, E
4) La rate :
a. La rate dans sa situation normale dans
l’hypochondre gauche ne dépasse par
le rebord costal gauche
248
Anatomie
•Le péritoine
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Anatomie : Le péritoine
I/-Introduction :
Le mot péritoine dérive du grec ‘’péritéino’’ qui veut dire : étendre autour.
Il dérive de l’épithélium de la cavité cœlomique.
Le péritoine est une membrane séreuse (comme la plèvre et le péricarde), enveloppe les organes
de la cavité abdomino-pelvienne. Il fixe les organes entre eux et les
parois.
Il est constitué de 2 feuillets :
Le feuillet pariétal : enveloppe les parois abdomino-pelviennes.
Le feuillet viscéral : Enveloppe les viscères.
(Les 2 feuillets du péritoine sont en continuité entre eux)
Il délimité entre ces deux feuillets une cavité virtuelle : la cavité
péritonéale. Grace à un film liquidien, cette cavité permet le
glissement des viscères lors des contractions du tube digestif
pendant la digestion.
La surface de la séreuse péritonéale est importante, de l’ordre de la
surface de la peau : 1,70m².
La topographie de la cavité abdominale résulte des mécanismes
‘’d’agrandissements, rotation des viscères et accolement des
feuillets péritonéaux’’ pendant la vie embryonnaire.
(Certains organes se placent dans la région rétro-péritonéale, en arrière du péritoine pariétal
postérieur)
Ainsi on a la formation de replis péritonéaux qui unissent les organes entres eux ou à la paroi tels
que : les mésos, les ligaments, les épiploons, les fascias.
250
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Bourse omentale
Feuillet viscéral
Feuillet pariétal
Cavité
péritonéale
2. Le feuillet viscéral :
Sa disposition est plus simple car il tapisse la face superficielle des viscères abdominaux.
Il fait partie intégrante de la paroi viscérale.
3. La cavité péritonéale :
Occupée par les viscères digestifs (les organes sont recouverts par le feuillet viscéral).
Cloisonnée par les différents replis qui réalisent des cloisons ou des récessus.
divisée en :
251
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252
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4. Replis péritonéaux :
le méso-gastre.
le mésentère (intestin grêle)
le méso-colon transverse
le méso-sigmoïde (partie mobile du colon gauche)
253
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
254
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
255
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
La rate : dont le développement commence à la 5ème semaine dans le mésogastre dorsal sera
entrainé vers la gauche tout en restant relié à l’estomac par l’omentum gastro-splénique et à
la queue du pancréas par l’omentum pancréatico-splénique.
Le pancréas : se développe initialement dans le méso-duodénum, puis se retrouve dans le
mésogastre dorsal pour se placer enfin dans la portion rétro-péritonéale et ceci par
l’accolement du feuillet gauche du mésogastre dorsal au péritoine pariétal.
Le grand omentum : Le mésogastre dorsal va s’accroitre vers le bas sous la grande courbure
de l’estomac formant un cul de sac qui s’étend en avant du colon transverse. Il est constitué
de 4 feuillets du péritoine viscéral qui en fusionnant vont former le grand omentum.
(Schéma bonus)
256
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
1. Vascularisation :
Par l’intermédiaire des vaisseaux des viscères qu’il recouvre (pour le feuillet viscéral).
Par les artères de la paroi abdominale (pour le feuillet pariétal).
2. Innervation :
Le péritoine Est innervé par les six derniers nerfs intercostaux et le nerf abdomino-périnéal.
pariétal
antérieur
Le péritoine Est innervé par les branches collatérales du plexus lombaires.
pariétal
postérieur
Le péritoine Est innervé par des rameaux issus des plexus honteux et hypogastrique.
pelvien
Le péritoine Est innervé par l’intermédiaire des rameaux communicants, projettent la
viscéral douleur à distance vers les muscles (contracture) ou la peau.
V/-Rôle du péritoine :
Maintien des organes en places
Assure la vascularisation et l’innervation des organes en portant les vaisseaux et les nerfs.
Assure le glissement des viscères en secrétant le liquide péritonéal (quantité minime).
Résorption des liquides qui s’accumulent au niveau de la cavité péritonéale (importance dans
la dialyse péritonéale).
Défense contre les suppurations intra-péritonéales (production et écoulement de pus).
VII/-Pathologies péritonéales :
Un épanchement de liquide (ou
accumulation de liquide) dans la
cavité péritonéale.
Ascite
L’inflammation du péritoine
Péritonite
257
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
VIII/-Moyens d’exploration :
L'examen échographique est parfois le seul capable de détecter des
Echographie
nodules péritonéaux.
Le scanner permet de préciser idéalement les zones d'accolement des
Scanner mésos Et d’étudier parfaitement les récessus péritonéaux notamment
l'arrière-cavité des épiploons.
La péritonéographie est une méthode simple d'opacification du
Péritonéographie
péritoine.
258
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
(Schémas bonus)
259
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QCM
1) Le foramen bourse omentale est limité :
a. En avant : la veine porte.
b. En arrière la VCI.
c. En haut : la face postérieure du lobe caudé du foie.
d. En bas : La réflexion du péritoine pariétal postérieure sur la face antérieure du petit
omentum.
e. En dedans : la bourse omentale.
REPONSES : A, B, E
REPONSES : A, B, C, D, E
3) Le péritoine :
a. Le péritoine pariétal antérieur est indépendant du péritoine pariétal postérieur.
b. Les ligaments sont des replis péritonéaux qui s’étendent entre deux organes intra-
abdominaux.
c. Les mésos sont des replis péritonéaux qui unissent à la paroi deux organes du tube digestif.
d. Le mésocolon ascendant fixe le colon ascendant et le 1/3 droit du colon transverse.
e. Les accolements péritonéaux se font entre les feuillets du péritoine viscéral.
REPONSES : D
260
• Paroi abdominale et
Anatomie canal inguinal
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L’abdomen est la région du corps située entre le thorax en haut et le petit bassin en bas. Il a la
forme d’un cylindre (ou demi-cylindre) vertical qui présente 4 parois :
Une paroi supérieure : constituée par le diaphragme thoracique.
Une paroi inférieure : plancher ou diaphragme pelvien (qui le sépare du périnée).
Une paroi antérolatérale : qui constitue l’essentiel de la paroi abdominale. Elle est divisée en
2 par la ligne blanche.
Une paroi postérieure : ou lombale, séparée en 2 parties ‘’droite et gauche’’ par le rachis.
I/-Muscles larges :
On trouve 3 paires de muscles larges et plats, disposés en couches superposées, qui constituent la
paroi latérale de l’abdomen. De la superficie à la profondeur, ce sont : le muscle oblique externe, le
muscle oblique interne, et le muscle transverse.
262
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Muscle transverse
Remarque :
L’alternance dans l’orientation des faisceaux forme une paroi très résistante.
263
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Les 3 muscles larges (transverse et obliques interne et externe) s’assemblent antérieurement pour
donner de larges aponévroses d’insertion. Ces aponévroses enveloppent les muscles droits de
l’abdomen (formant ainsi la gaine des droits ou gaine rectusienne) puis fusionnent pour former la
ligne blanche (ou linea alba).
Les aponévroses des muscles : oblique interne et transverse se réunissent en bas pour former le
tendon conjoint.
III/-Muscles pyramidaux :
Ce sont de petits muscles inconstants (présents chez 17% des personnes), pairs annexés à la face
antérieure des muscles droits. De forme triangulaire à base inférieure, ils sont situés de part et
264
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
d’autre de la symphyse pubienne. Ils se terminent sur la ligne blanche, innervés par le nerf subcostal
et ils sont tenseurs de la ligne blanche. (Voir les schémas précédents)
Points faibles :
La disposition des muscles de la paroi abdominale laisse plusieurs orifices anatomiques dépourvus de
fibres musculaires ou tendineuses. Ces parties non soutenues par du muscle constituent des points
faibles anatomiques : ils peuvent donner lieu à des hernies.
L’anneau ombilical.
L’anneau inguinal.
L’anneau fémoral ou crural (orifice d’entrée du canal fémoral).
La ligne de Spiegel (ou ligne blanche externe : c’est une ligne fictive qui marque la transition
entre le corps musculaire et l’aponévrose de chacun des 3 muscles larges).
2/ Canal inguinal
Le canal inguinal est un passage à travers la cavité abdominale qui constitue l’un des points faibles de
la paroi abdominale. Situé au-dessus du ligament inguinal et de l’anneau fémoral, il suit un trajet de 4
à 5 cm oblique en bas et en dedans. Il laisse passer le cordon spermatique chez l’homme et le
ligament rond de l’utérus chez la femme. Il contient également les nerfs : ilio-hypogastrique, ilio-
inguinal et génito-fémoral.
REMARQUE : le repère le plus important dans cette région est le ligament inguinal.
265
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Et 2 orifices :
Un orifice superficiel : ou anneau inguinal superficiel, en avant.
Un orifice profond : ou anneau inguinal profond, en postérieur.
266
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Hernies
Une hernie désigne le déplacement de tout ou d’une partie d’un organe hors de la cavité qui le
contient par un passage naturel. On distingue plusieurs types d’hernies : crurale, ombilicale,
inguinale…
Une hernie inguinale est une protrusion, ou passage, d’un sac péritonéal, avec ou sans éléments
abdominaux, à travers une zone de faiblesse de la paroi abdominale au niveau inguinal :
Soit indirectement, à travers l’anneau inguinal profond (la + fréquente, et surtout chez
l’homme). Elle se fait en dehors des vaisseaux épigastriques.
Soit directement, à travers la paroi postérieure du canal inguinal. Elle se fait en dedans des
vaisseaux épigastriques.
REMARQUE : au-dessus du ligament inguinal, il s’agit d’une hernie inguinale. Au-dessous de lui, il
s’agit plutôt d’une hernie fémorale (ou crurale).
267
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Schéma bonus
268
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
REPONSES : B, D
REPONSES : A, B, D REPONSES : C
REPONSES : A, D, E REPONSES : A, C
269
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
REPONSES : A, C, D, E
270
• Aliments et nutriments et bilan
TD
physiologie
azoté
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
2)-Nutriments :
cellulaires).
Micro- Eléments énergétiques à rôle fonctionnel : vitamines, minéraux.
nutriments
2)-Besoin azoté qualitatif : il existe de nombreux acides aminés dans l’organisme mais 20 seulement
entre eux sont engagés dans la synthèse protéique
Les acides aminés indispensables : les protéines doivent contenir les acides aminés indispensables :
leucine, isoleucine, lysine, thréonine, méthionine, phénylalanine, tryptophane, valine et histidine
chez l’enfant → plus ils sont présents mieux est cette protéine.
(On rajoute également l’arginine chez l’enfant car cette dernière est synthétisée en quantité
insuffisante chez l’enfant)
Couvre le :
Besoin minimum d’entretien.
Besoin de fonctionnement.
Besoin de croissance. → Positiver le bilan azoté
Besoin de gestation et de lactation.
Besoin de réparation.
272
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Notion de facteur limitant d’une protéine : S’il manque un acide aminé indispensable dans une
protéine ou la quantité de ce dernier est insuffisante on parle de facteur limitant à la synthèse
protéique.
Une protéine de haute qualité doit contenir tous les acides aminés indispensables en quantité
insuffisante. Exemple : le blanc d’œuf (l’ovalbumine).
Donc : Les rendements nutritionnels dépendent des facteurs de qualité de la protéine qui sont,
La digestibilité.
La composition des protéines en acides aminés indispensables.
Utilisation digestif : s’exprime par les coefficients d’utilisation digestive (CUD) ‘’dans les fèces’’.
Utilisation métabolique : la différence entre les taux d’ingestion et d’excrétion azoté et d’ingestion
azotée (bilan) ou le degré de production tissulaire (gain de croissance) ‘’valeur biologique d’une
protéine’’.
2)-Outils d’évaluation :
Teneur en
acides aminés
par rapport à
Index chimique (IC)
un profil type
d’une
𝑻𝒆𝒏𝒆𝒖𝒓 𝒆𝒏 𝑨𝑨 𝒅𝒆 𝒍′𝒂𝒍𝒊𝒎𝒆𝒏𝒕
protéine ou IC = × 𝟏𝟎𝟎
𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅′𝒂𝒛𝒐𝒕𝒆
d’un facteur
limitant.
S’exprime en
pourcentage
%
273
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Reflète
𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅′ 𝒂𝒛𝒐𝒕𝒆 𝒊𝒏𝒈é𝒓é−𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅′ 𝒂𝒛𝒐𝒕𝒆 𝒇é𝒄𝒂𝒍𝒆
Coefficient d’utilisation
S’exprime en
CUD réel =
pourcentage 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅′ 𝒂𝒛𝒐𝒕𝒆 𝒊𝒏𝒈é𝒓é−(𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅′𝒂𝒛𝒐𝒕𝒆 𝒇é𝒄𝒂𝒍𝒆−𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅′ 𝒂𝒛𝒐𝒕𝒆 𝒎é𝒕𝒂𝒃𝒐𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆)
% × 𝟏𝟎𝟎
𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅′ 𝒂𝒛𝒐𝒕𝒆 𝒊𝒏𝒈é𝒓é𝒆
Reflète le
Valeur biologique (VB)
métabolisme
des acides
aminés dans
𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅′ 𝒂𝒛𝒐𝒕𝒆 𝒂𝒃𝒔𝒐𝒓𝒃é−𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅′𝒂𝒛𝒐𝒕𝒆 𝒖𝒓𝒊𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆
les cellules. VB = × 𝟏𝟎𝟎
𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅′ 𝒂𝒛𝒐𝒕𝒆 𝒂𝒃𝒔𝒐𝒓𝒃é
Evalue
l’utilisation de
la protéine
par les tissus.
Vision globale
Indice disco (ID)
sur la qualité
d’une
(𝑰𝑪 𝒅𝒖 𝒇𝒂𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒂𝒏𝒕 × 𝑪𝑼𝑫)
protéine. Il ID = PD – CAAS =
𝟏𝟎𝟎
prend compte
de l’IC et du
CUD.
Il a remplacé
Indice DIAAS
l’ID. reflète la
digestibilité [𝑨𝑨 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒊𝒈𝒆𝒔𝒕𝒊𝒃𝒍𝒆]𝒎𝒈 𝒑𝒂𝒓 𝒈𝒓𝒂𝒎𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒕é𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒕𝒆𝒔𝒕é𝒔
DIIAS = [ × 𝟏𝟎𝟎
réelle des 𝑨𝑨 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒊𝒈𝒆𝒔𝒕𝒊𝒃𝒍𝒆]𝒎𝒈 𝒑𝒂𝒓 𝒈𝒓𝒂𝒎𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒕é𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒓é𝒇é𝒓𝒆𝒏𝒄𝒆
acides aminés
indispensables
Utilisation Estimation de
protéines l’utilisation 𝑪𝑼𝑫 ×𝑽𝑩
globale d’une UPN =
nette 𝟏𝟎𝟎
(UPN) protéine
Définit le gain
de poids
Coefficient moyen selon
d’efficacité la protéine 𝑮𝒂𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒊𝒅𝒔 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 𝒄𝒉𝒆𝒛 𝒅𝒆𝒔 𝒓𝒂𝒕𝒔 𝒆𝒏 𝒄𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆
CEP = × 𝟏𝟎𝟎
protéique étudiée. 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒕é𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒈é𝒓é𝒆𝒔
(CEP) Exprimé en
pourcentage
%
274
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
QCM
Le coefficient d’utilisation digestif des aliments (CUD) est :
REPONSES : B
275
• Cours vitamines
Les vitamines • TD vitamines
• Cours oligoéléments
Les
oligoéléments • TD oligoéléments
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
I/-Définition :
Vita : nécessaire à la vie
Amine : Car la 1ère vitamine qui a été découverte « thiamine » issue de la cuticule du riz est un dérivé amine (ATTENTION ! ça ne veut pas dire que
toutes les vitamines sont des amines)
Les vitamines sont des substances organiques, sans valeur énergétique propre, agissant à faible dose (μg), faible poids moléculaire, indispensable à
l’organisme car :
II/-Nomenclature : Au départ et au fur de leurs découvertes, la composition chimique était partiellement ou entièrement méconnue :
On a pris l’habitude de les désigner par des lettres de l’alphabet.
On les désigne essentiellement par leur nom chimique.
277
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
III/-Classification des vitamines : Les vitamines sont classées selon un seul critère : la solubilité
1)-Les vitamines liposolubles : Elles sont au nombre de 4, absorbées au niveau de l’intestin grêle avec les lipides (cholestérol, phospholipides…), leurs
absorption est conditionnée par la présence des sels biliaires et de sécrétions pancréatiques .Elles peuvent être stockées de manière prolongée dans le foie
et le tissu adipeux. Ce sont les vitamines : A, D, E, K.
2)-Les vitamines hydrosolubles : Elles sont au nombre de 9, elles sont absorbées au niveau de l’intestin grêle. A l’exception de la vitamine B12, elles ne
peuvent pas être stockées de manière prolongée, les apports excédés sont éliminés à travers les urines. Ce sont les vitamines : B1, B2, B3(PP), B5, B6, B8,
B9, B12, C.
2)-Sensibles à certains agents physicochimiques (O2, chaleur, lumière, UV, PH, catalyseurs) :
V/-Sources alimentaires :
▪ Vitamines hydrosolubles : légumes, fruits, semences, lait, organes d’animaux tels que le foie, le cœur
▪ Vitamine liposolubles : Les huiles de foie de poissons et d’autres animaux de boucherie, le lait, le beurre, les carottes.
278
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
VII/-Métabolisme des vitamines : Dans un tableau on résumera les points suivants en détail pour chaque vitamine :
Nomenclature et différents types
Absorption intestinale (transporteur) :
Dans le bol alimentaire :
Les vitamines liposolubles sont liées aux lipides
Les vitamines hydrosolubles sont liées aux glucides et protéines
Au niveau gastrique, elles vont être libérées de ces supports pour être absorbées.
Au niveau intestinal, Les vitamines font appel à des transporteurs actifs et passifs. Principalement dans le duodénum et le jéjunum.
Transport au niveau du sang : Peut-être :
Libre : Vitamine C
Liées à des protéines non spécifiques
Liées à des protéines spécifiques
Liées à des lipoprotéines
Dans le GR
Stockage (principalement au niveau de foie)
Activation : toutes les vitamines subissent une transformation en vue de leur activation sauf les vitamines C et E
Dans le foie : les vitamines du groupes B
Dans le foie et l’intestin : la vitamine A
Dans le foie et le rein : la vitamine D
Rôle physiologique :
Rôle Co-enzymatique : B1, B2, B3(PP), B5, B6, B8, B9, B12
279
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
REMARQUE :
Rôle hormonal : D, A
Rôle antioxydant : E, C
Inactivation et élimination :
Les vitamines liposolubles vont subir une glucorono-conjugaison hépatique et sont éliminées par voie urinaire ou voie biliaire (élimination
plus lente donc risque d’hypervitaminose)
Les vitamines hydrosolubles sont éliminées par voie urinaire sous forme intacte ou après transformation.
Certaines vitamines ont un cycle entéro-hépatique (B12)
280
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
281
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Riboflavine Au niveau -Liée à des Pas de Au niveau du foie ROLE COENZYMATIQUE : Ce sont des Eliminée par
duodéno-jéjunal protéines stockage Elle est le coenzymes d’oxydoréduction, jouent un rôle voie urinaire
Transport actif : non spécifique précurseur de de transporteur d’électrons, interviennent sous forme
dépendant du spécifiques : deux Co-enzymes dans : intacte ou
sodium albumine et (groupements La chaine respiratoire : Complexe I après
immuno- prosthétiques) Cycle de KREBS : coenzyme de la succinyl-CoA transformati
B2 globulines d’oxydoréduction déshydrogénase on
-Dans les : Métabolisme des lipides : β-oxydation des
globules -FMN : flavine acides gras, coenzyme de l’acyl-CoA
rouges. mono-nucléotide déshydrogénase
-FAD : flavine Métabolisme des acides amines
adénine di- Dégradation des purines : le FAD est le
nucléotide coenzyme de la xanthine oxydase
Niacine ou Au niveau A l’intérieur Pas de Elle est captée ROLE COENZYMATIQUE : NAD et NADP ont la Eliminée par
acide duodéno- des globules stockage par le foie et les propriété d’être alternativement oxydés et voie urinaire
nicotinique jéjunal : rouges spécifique globules rouges réduits, ce qui leurs confèrent le rôle sous forme
Pellagre Transport où elle est d’accepteurs ou de donneurs d’hydrogènes intacte ou
préventive facilité pour transformée en dans de nombreuses déshydrogénases. après
l’acide deux Co-enzyme La NAD : coenzyme des déshydrogénases transformati
nicotinique (Elle en est le catalysant les réactions d’oxydoréduction dans on
précurseur) : les voies oxydatives, intervient essentiellement
B3
-NAD : dans les réactions de catabolisme qui est une
(PP)
nicotinamide propriété génératrice d’énergie au cours
adénine desquels il est réduit en NADH,H+, elles sont :
dinucléotique Cytosoliques : lactate déshydrogénase
-NADP : Mitochondriales : malate déshydrogénase
nicotinamide Substrat des réactions mono et poly ADN-
adénine ribosylation des protéines : (signalisation
dinucléotide et stabilisation génomique).
phosphate
282
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Acide Au niveau A l’intérieur Pas de Dans le foie ROLE COENZYMATIQUE : Eliminée par
pantothénique duodéno-jéjunal du globule stockage Précurseur du : Coenzyme A : indispensable à la vie cellulaire, voie urinaire
: composée de rouge spécifique Coenzyme A intervient dans : sous forme
l’acide intracellulaire Métabolisme des graisses : intacte ou
pantoique et (COA) Β-oxydation : après
B5
de la β-alanine ACP Acide gras + coenzyme A Acyl-CoA transformati
Catalysée par l’acyl-CoA synthétase on
Synthèse du cholestérol
Dégradation du pyruvate (cycle de KREBS :
carrefour métabolique important)
283
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
284
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Acide folique Au niveau -Liée à des Foie et Dans le foie ROLE COENZYMATIQUE : les folates servent de Eliminée par
(folate) : duodéno-jéjunal protéines érythrocyte Tétrahydrofolates donneurs et d’accepteurs d’unités voie urinaire
constitué d’un (Les folates sont non s, sous (THF). monocarbonées dans un grand nombre de sous forme
noyau sous formes spécifiques : forme de Les dérivés de la réaction du métabolisme des : intacte ou
ptéridine, de méthyl, formyl l’albumine polyglutam THF : méthyl, Acides aminés : après
l’acide para- et -Liées à des ates formyl, méthényl, Catabolisme des acides aminés (sérine, transformati
amino- polyglutamates protéines (rétention) méthylène, histidine) : on
benzoïque et réduits liés aux spécifiques formimino Interconversion sérine-glycine :
de l’acide protéines FBP Sérine + THF glycine + N5,N10-méthylène-
glutamique alimentaires, -A l’intérieur THF
l’action des du globule Dégradation de l’histidine : la dernière étape
protéases rouge utilise le THF comme cofacteur, il sera
digestives est transformé en formimino-THF
nécessaire pour Trans-méthylation de l’homocystéine en
leurs méthionine :
B9
absorptions) La 5-méthyl-THF donne son méthyle à la
Transport actif, cobalamine au cours de la transformation de
par plusieurs l’homocystéine en méthionine
transporteurs : Nucléotides :
RFC, FR, PCFT Synthèse des purines :
Les carbones 2 et 8 du cycle des purines sont
fournis par le 10-CHO-THF
Synthèse de la thymidylate : à partir de
l’uridylate par l’enzyme thymidylate synthase
dont le cofacteur est le 5,10-méthylène-THF,
ainsi les folates sont impliqués dans la
multiplication des cellules des tissus à
renouvellement rapidement
(hématopoïétique)
Intervient dans :
285
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
La synthèse de certains
neurotransmetteurs
La vitamine B9 intervient dans
l’hématopoïèse, sa carence entraine une
anémie mégaloblastique
Indispensable au développement normal
du tube neural chez l’embryon (l’existence
au début de grossesse au moment de
l’organogénèse d’une carence maternelle
en acide folique augmente le risque de
certaines anomalies du développement du
système nerveux tel que la spina bifida).
La cobalamine Au niveau Lié à une Au niveau Dans le foie : ROLE COENZYMATIQUE : Ont un cycle
Elle est gastrique : Il va protéine du foie elle -Méthyl- La méthyl-cobalamine : est cytoplasmique, elle entéro-
constituée d’un être libéré par spécifique : est stockée cobalamine intervient dans : hépatique
noyau corrine l’HCL et pepsine Trans- liée à une -5-desoxy- La conversion de l’homocystéine en (voir
(quatres du bol cobalamine protéine la adénosyl- méthionine par l’enzyme méthionine absorption et
anneaux alimentaire. II et cobalamine cobalamine synthase stockage)
pyroliques de Se fixe à une hépatocrine I. La conversion du méthyl-THF en THF
structure plane glycoprotéine (régénération)
B12 liés à un atome synthétisée par La 5-desoxyadénosyl-cobalamine : est
de cobalt) + la paroi mitochondriale, elle permet la conversion du
une molécule gastrique et les méthylmalonyl-CoA en succinyl-CoA par la
de glandes méthyl coenzyme A mutase (isomérisation)
phosphoribose salivaires permettant la production d’énergie
+ un appelée
nucléotide (5,6 accepteur R ou
diméthyl- haptocorrine
benzimidazole) (protège la
286
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Le ligand vitamine de
associé par l’attaque
coordinence à enzymatique et
l’atome de des bactéries
Cobalt est intestinales)
variable : Au niveau
Cyanure CN : duodéno-
cyano- jéjunal : liaison
cobalamine avec le facteur
Hydroxyl OH : intrinsèque
hydroxy- (élaboré par la
cobalamine paroi gastrique)
Méthyl CH3 : Au niveau
Méthyl- iléale : Fixation
cobalamine du complexe F1-
5-désoxy- B12 à un
adénosine : récepteur
L’adénosyl- spécifique et
cobalamine endocytose
Acide Duodéno- Libre Pas de Ne subit pas une ROLE COENZYMATIQUE : Eliminée par
ascorbique ou jéjunal stockage activation Coenzyme nécessaire à l’hydroxylation de voie urinaire
ascorbate Transport actif spécifique la proline en lysine en hydroxy-proline et sous forme
-Dérive du D- spécifique : hydroxy-lysine respectivement, intacte ou
C
glucode et D- SVCT1, SVCT2 indispensable à la synthèse du collagène après
galactose pour ascorbate Elle est impliquée dans l’hydroxylation de transformati
Transport la dopamine en noradrénaline on
facilité : Glut1 et
287
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
288
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
C’est un Extrémité Liée aux Stockée au La forme Elle est le cofacteur des gama- Subit une
groupe de distale du lipoprotéines niveau du biologique active glutamylcarboxylases, qui transforment l’acide glucorono-
composés duodéno- foie est la glutamique en gamma-carboxyglutamique, ce conjugaison
ayant une jéjunum. phylloquinone et qui permet la fixation du calcium, cette hépatique et
structure Conditionnée la ménaquinone carboxylation permet la maturation de sont
similaire : par la présence (Pas d’activation plusieurs protéines : excrétées par
K
K1 : de sels biliaires spécifique) Rôle antihémorragique : voie urinaire
phylloquinone et de sécrétions Les facteurs de coagulation II, VII, IX ou biliaire
d’origine pancréatiques et X ce qui permet la fixation du (élimination
végétale Transport actif calcium et leur activation plus lente
K2 : et passif Protéines anticoagulantes : C, S et Z donc risque
ménaquinone
289
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290
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291
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a/Etapes :
293
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Autres causes des L’augmentation des acides gras Augmente les besoins en vitamine E
carences insaturés dans la ration alimentaire
Régime hyperprotéique Augmente les besoins en vitamine B6
Le déséquilibre de la Régime hyperglucidique Augmente les besoins en vitamine B1
ration alimentaire En cas d’alcoolisme (éthylisme Besoin accru en vitamine B1 (et ainsi des autres vitamines)
chronique)
2)-La vitamino-dépendance : La présence de la coenzyme (vitamine) en quantités suffisantes ‘’pas de carence’’, mais l’anomalie est dans le site de liaison
avec l’apoenzyme
a/Conditions pré-analytiques :
A jeun
Prise d’une supplémentation en vitamine
Prise d’anti-vitamine
Protection de la lumière
Protection des agents oxydants
Hemolyse : vitamine B9, B12
Congélation rapide
b/Méthodes de mesure :
Méthodes immunologiques
Chromatographie liquide
Détermination des activités enzymatiques.
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REMARQUE :
295
MédiCours 2e année Médecine UEI 2
Tétanies
Convulsion
Chez l’adulte :
Ostéomalacie : douleurs osseuses et musculaires
Ostéoporose : chez la femme ménopausée
296
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Pellagre : 3D
Diarrhée
B3/PP
Dermite à type d’érythro-œdème bulleux
Démence
Signes cutanéomuqueux : dermite, glossite
Signes neuropsychiatriques : polynévrite, dépression
Signes hématologiques : anémie microcytaire hypochrome
B6 Retard de croissance
Peut-être dû aux :
Thérapeutiques antituberculeux à base d’isoniazide
Hémodialysés chroniques
Contraception prolongée
Signes hématologiques : macrocytoses, anémie mégaloblastique
B9 régénérative
Signes neuropsychiatriques
Pour diagnostiquer une Syndrome anémique : macrocytose, anémie mégaloblastique Acné juvénile
carence : test de Schilling régénérative
Manifestations neurologiques : scléroses combinées à la moelle
B12 La carence peut être due à un déficit en facteur intrinsèque
(anémie de BIERMER) ou à une gastrectomie totale, atrophie
gastrique….
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SCORBUT
PELLAGRE
Acné juvénile
BERIBERI
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RACHITISME
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300
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Exercice 3 :
L’ostéomalacie : carence en vitamine D chez l’adulte.
La vitamine A : elle est stockée dans le foie sous forme estérifiée.
La thiamine pyrophosphate : Est un coenzyme indispensable à la pyruvate déshydrogénase.
Le précurseur du FMN et du FAD : est la riboflavine.
Le coenzyme de la lactate déshydrogénase : est le NAD qui provient de la vitamine PP.
Le phosphate de pyridoxal : est le coenzyme des transaminases, désaminases et décarboxylases.
Le tétrahydrofolate est la forme active de la vitamine B9 : elle doit être régénérée par la DHFR
pour assurer la synthèse de la thymidylate.
Les ménaquinones peuvent être synthétisées par la flore intestinale : elle est le cofacteur des
gamma-glutamyl-carboxylases.
301
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Cas clinique :
Types de rachitisme
Rachitisme carentiel Défaut d’apport
Type 1 Défaut d’activation de la 1α hydroxylase
Rachitisme pseudo-carentiel
Type 2 Rachitisme vitamino-résistant (défaut du récepteur)
▪ Traitements :
302
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c. Hyperparathyroïdie primaire
303
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REPONSES : D REPONSES : A
304
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Les oligoéléments
Les éléments plastiques (ou de structure) qui composent la masse tissulaire : carbone,
oxygène, azote et hydrogène.
Les macro-éléments (ou éléments minéraux) : calcium, magnésium, phosphore, potassium,
sodium et soufre.
Les éléments-trace, parmi lesquels on retrouve les oligoéléments. Les éléments-trace sont
présents dans l’organisme en faible quantité, de l’ordre du milligramme.
Les oligoéléments sont des composés inorganiques appartenant aux métaux ou aux métalloïdes,
présents en très petite quantité dans l’organisme (leur concentration est inférieure à 1 mg/Kg de
poids corporel, et c’est pour cette raison qu’ils sont appelés oligoéléments « oligos = peu »), mais ils
sont nécessaires à la vie. Ils ne sont pas synthétisés par le corps humain, ils sont donc
obligatoirement apportés par l’alimentation.
Plusieurs oligoéléments entrent dans la composition d’enzymes ou sont indispensables à leur
activation. Ils jouent également un rôle dans la constitution des signaux hormonaux et l’immunité.
Les oligoéléments essentiels : le zinc, le fer et le cuivre. une carence ou un apport excessif de
ces éléments peuvent entrainer des troubles sérieux.
Les oligoéléments probablement essentiels : le manganèse Mn.
Les oligoéléments potentiellement toxiques : le fluorure et le cadmium.
1/ Le zinc « Zn »
Essentiel pour plus de 300 enzymes comme Déficit en zinc : le manque de zinc
Le Zn est
l’anhydrase carbonique, la phosphatase alcaline… cause des atteintes de la gustation
l’antagoniste
et même pour les récepteurs des hormones (hypo agueusie) et de l’olfaction
du cuivre.
stéroïdes. De ce fait, il est important dans la (hyposmie), la susceptibilité aux
Quand le Zn
plupart des processus métaboliques comme la infections, un retard de la
↗, le Cu ↘.
synthèse des protéines. Sa quantité totale dans croissance, une dermatite, et
l’organisme est de l’ordre de 1.5 à 2.5 g. l’alopécie (chute de cheveux).
Le tractus intestinal joue un rôle capital dans le Il est réparti dans l’organisme selon les proportions
maintien de l’homéostasie du zinc suivantes : muscles squelettiques à 60%, os à 30%,
(concentration stable). Seul 30% du zinc est peau à 5%, sang à 5% (essentiellement dans les
absorbé activement ou bien passivement, le globules rouges 80%, le reste 20% est transporté par
reste est éliminé dans les selles. l’albumine et la protéine anti inflammatoire Alpha 2).
2/ L’iode « I »
L’iode est un oligoélément d’une importance extrême. Trouble : déficit en iode
80% de l’iode du corps entre dans la constitution des
Le manque d’iodure entraine la diminution de la
hormones thyroïdiennes T3 et T4. Il existe dans le
quantité de T3 et T4. Les centres de régulation
corps sous forme minérale et sous forme organique
(hypothalamus-hypophyse) vont détecter ces
contenue dans les hormones ou transportée par des
taux bas d’hormones thyroïdiennes et en
protéines. Il est facile à doser dans le sang et les
réponse (FEED BACK) ils vont stimuler la glande
urines. Ses besoins journaliers sont de l’ordre de 100 à
thyroïde de manière continue ce qui va causer
150 μg et sa quantité totale dans l’organisme est de
son hypertrophie (augmentation de son volume
15 à 20 mg.
→ goitre). (Nous allons mieux comprendre
quand on fera l’UEI 4 : système endocrinien).
Il est présent dans les œufs, le poisson,
les fruits de mer, les algues et les sels Trouble : surcharge en I− → Effet Wolff
enrichis en iode. Chaikoff :
Les aliments appauvris en iode sont : les
légumes, la viande, les pâtes et les fruits. En cas de surcharge en iodure (concentrations
sanguines élevées), les thyréocytes possèdent
Il est apporté dans l’alimentation sous un mécanisme d’autorégulation qui leur permet
forme d’iode (I₂) (sous forme d’iodure (I-) L’iode
I de maintenir une production normale des
selon le prof) et il est réduit en iodure (I−) hormones thyroidiennes. C’est-à-dire que
dans l’estomac pour être absorbé au malgré les concentrations élevées d’iodure, il n’y
niveau de l’intestin grêle. a pas d’hyperproduction d’hormones →c’est
Il est éliminé dans le lait maternel et les l’effet Wolff Chaikoff.
urines. Attention ! L’effet Wolff Chaikoff ne dure que
48h. Si l’excès d’iode existe toujours après ces
48h, l’autorégulation s’arrête.
Rôle dans la formation des hormones thyroïdiennes :
3/ Le fer « Fe »
C’est un oligoélément important qui rentre L’organisme contient
4 à 5g de fer répartis
Le fer
dans la constitution de l’hémoglobine (Hb), de
la myoglobine 3,5% et de plusieurs enzymes comme suit : Fe
respiratoires ( catalase, peroxydase) 0,5%.
Le fer héminique : c’est le fer de Le fer non-héminique : c’est le fer de Fer sérique : c’est le fer
l’hémoglobine et de la réserve (sidaire) fixé à la ferritine et plasmatique transporté par la
myoglobine. L’hémoglobine l’hémosidérine. Il existe particulièrement transferrine. 0,1% du fer total.
contient 65% de fer (2.5 g), fixé au niveau des hépatocytes mais aussi dans
aux groupements hèmes. les autres cellules. Il constitue 30% du fer On peut le doser au laboratoire
total (1.5 g). (0.004 male et 0.003 femelle).
Si l’entérocyte contient une Si, au contraire, l’entérocyte en contient une faible quantité, il sera libéré dans
grande quantité de fer, il sera le sang sous forme de Fe2+ (par le transporteur Ferroportine) puis réoxydé en
emmagasiné sous forme de Fe3+ par la Céruloplasmine et enfin il est capté par la Transferrine (qui fixe 2
Ferritine. molécules de Fe3+). Le fer n’est jamais libre dans le sang.
Facteurs favorisant l’oxydation (et donc Facteurs inhibant l’oxydation du fer : le La céruloplasmine
l’absorption) du fer : l’acidité gastrique, les régime végétarien, les faibles concentrations peut être oxydante
fortes concentrations en vitamine C, les fruits en vitamine C, le thé et le café. ou anti-oxydante
et les légumes. selon le milieu.
4/ Le cuivre « Cu »
Le cuivre est un oligoélément important. Le cuivre est absorbé au niveau de l’intestin puis transporté par
C’est un bon conducteur d’électricité et de l’albumine et surtout par la céruloplasmine (90%) vers le foie où
chaleur. L’organisme contient 150 mg de il est stocké (80%). Il est également stocké dans les muscles, le
cuivre et l’apport journalier nécessaire pour SNC et les globules rouges (20%).
un adulte est de 2 mg.
Chaque molécule de céruloplasmine transporte 6 à 8 atomes de
cuivre qui lui sert pour son activité oxydative (de Fe2+ par
Le cuivre intervient dans de exemple).
nombreuses réactions
Rq : la céruloplasmine est également une oxydoréductase.
chimiques, et il est impliqué dans
Le
le métabolisme de l’oxygène Le cuivre est éliminé dans la bile et, à un degré moindre, dans
cuivre
grâce à 3 systèmes les urines.
Cu
enzymatiques :
-La cytochrome C oxydase. Variations physiologiques Variation pathologiques de la
-La céruloplasmine (le transporte de la cuprémie (Cu cuprémie :
et lui sert dans son activité sanguin) :
oxydasique). -Diminuée dans les maladies :
- La superoxyde dismutase (SOD : - Chez le nouveau-né, la cœliaque, de Wilson, de
c’est une enzyme à cuivre et cuprémie est basse. Meules, syndrome
zinc, dosée au laboratoire, son néphrotique et hypothyroïdie.
-Elle est élevée au cours
activité renseigne sur le contenu d’un traitement -Augmentée dans
du corps en Cu et en Zn). contraceptif, un traitement l’hémochromatose,
par les œstrogènes, et en l’hyperthyroïdie et les
cas de grossesse. hémopathies malignes.
5/ Le sélénium « Se »
Le sélénium est un oligoélément Il est présent dans les abats, les Le Se est indispensable
indispensable pour l’homme, fruits de mer, les noix et les œufs. à l’activité de la
l’animal et les plantes. Sa quantité glutathion peroxydase
Il est éliminé dans les urines. (antioxydant) et
totale dans le corps est de 13 à 20
mg avec des besoins journaliers de d’autres séléno-
70 μg. protéines.
REMARQUE IMPORTANTES :
Le zinc :
Le fer :
Il est très oxydant, il ne peut pas être sous forme libre dans l’organisme.
Le fer sérique est représenté par le fer fixé par la transferrine. La transferrine (comme il est
mentionné précédemment) fixe dans les conditions physiologiques 2 molécules de fer, par contre
dans les conditions pathologiques, elle peut fixer jusqu’à 6 molécules → c’est ce qui nous permet
d’identifier ‘’le bilan martiale’’ (c’est ce que l’on dose au laboratoire) :
La capacité latente : 2mol
La capacité totale : 6 mol
Ces paramètres vont nous permettre d’identifier et de classer l’anémie :
Dans les anémies par manque de fer : la concentration de transferrine augmente.
Dans les anémies par surcharge en fer : la concentration de transferrine diminue.
On explique ceci par : en cas de diminution du fer, l’organisme augmente la synthèse de
transferrine pour capter toutes les molécules du fer afin de maintenir un taux de fer sérique qui
est stable. En cas de surcharge en fer, l’organisme diminue la synthèse de transferrine afin
d’empêcher la surcharge en fer → donc il y’a une relation inverse entre la transferrine et les
concentrations en fer (la synthèse de transferrine subit une régulation inverse du stock martial).
Les hémorragies qui induisent une diminution dur fer peuvent être dues : aux menstruations,
fibrome (cancer utérin), ulcère gastroduodénale saigneux, hémorroïdes.
Les hémochromatoses (dues à une surcharge en fer) :
Le sélénium : L’excès (ou intoxication) en sélénium peut être due à des causes : alimentaires ou
iatrogènes (médicamenteuse). Cependant, il peut être toxique.
TD biochimie : oligoéléments
I/-Définition : éléments nécessaires non organiques agissent à de très faibles quantités classés en 3
catégories (voir cours oligoéléments).
III/-Absorption du fer : au niveau duodéno-jéjunal sous forme de fer ferreux Fe2+ : il est réduit.
1. Le cytochrome B et la vitamine C participent à la réduction.
(Divalent cytochrome B = réductase, se trouve au niveau des microvillosités)
2. Passe au cytoplasme de l’entérocyte par DMT1.
3. Selon la disponibilité du fer dans l’organisme :
Stocké sous forme de Ferritine.
Réoxydé en Fe3+ par la ceruloplasmine et libéré dans la circulation sanguine par la
ferroprotéine.
4. Au niveau du sang il est transporté grâce à la transferrine.
V/-Dosage du fer sérique : il est fait pour voir si il y’a une anémie. A côté du dosage du fer sérique,
on dose le fer ferrique lié à la ferritine pour voir si les réserves sont puisées → Anémie sévère.
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MédiCours 2e année Médecine UEI 2
VIII/- L’iode :
Absorbé sous forme d’iodure.
Besoin journalier : 100-150 µg/jour.
a/-Généralités : elles sont synthétisées au niveau des thyrocytes des glandes thyroïdes par l’iodation
d’un acide aminé ‘’la tyrosine’’. Jouent un rôle important dans le métabolisme.
1. Après son absorption, l’iodure se trouve dans le sang. Il est capté par la membrane basolatérale
du thyréocyte grâce au transporteur membranaire symporteur NIS (entrée de 2 Na+ et de 1 I−).
L’iodure est donc concentré de 20 à 53% par rapport au sang. Sa forte concentration à l’intérieur
du thyréocyte entraine sa sortie vers la lumière apicale (colloïde) grâce à une autre protéine de
transport appelée pendrine. A ce niveau-là, il sera incorporé à la glycoprotéine thyroglobuline Tg
par l’enzyme TPO, (la thyroperoxydase induit une réoxydation de l’iodure I- en I2), l’I2 se fixe sur la
chaine latérale aromatique de l’acide aminé tyrosine de la thyrogobuline en :
C3 : mono-iodo-tyrosine MIT.
C3, C5 : di-iodo-tyrosine DIT.
2. Les composés obtenus rejoindront le thyréocyte de nouveau par endocytose ou ils seront
phagocytés par les lysosomes libérant les DIT et les MIT → réarrangement moléculaire :
T3 : 1 MIT + 1 DIT.
T4 : 2 DIT.
3. On aboutit à la synthèse de T3 et T4 et leur libération au niveau sanguin : T4 est plus concentrée
et T3 est plus active (Quand T4 atteint les cellules périphériques cibles, elle est transformée en T4
qui est active et va agir).
La TSH est synthétisé au niveau de l’hypophyse, stimulée par la TRH synthétisée au niveau de
l’hypothalamus.
La TSH stimule la glande thyroïde, cette dernière synthétise T3 et T4.
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X/-Le zinc :
Entre dans la composition de plus de 300 enzymes
Entre dans la composition des récepteurs des hormones thyroïdes.
Participe dans la synthèse protéique, collagène.
Participe dans la réplication cellulaire (processus métabolique).
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REPONSES : E
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